Archive pour avril, 2016

11 septembre nucléaire… 28 pages manquantes… Arabie Saoudite, Israël et la connexion allemande du terrorisme international…

Posted in 11 septembre, actualité, économie, guerre iran, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, N.O.M, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , on 30 avril 2016 by Résistance 71

A lire:

« La bombe de la vérité sur le 11 Septembre »

« Le 11 septembre nucléaire, rapport du ministère de l’énergie »

 

Les Etats-Unis entrent en mode panique

Gordon Duff

26 avril 2016

url de l’article original:

http://www.veteranstoday.com/2016/04/26/neo-us-is-entering-the-panic-mode/

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

[ Editor’s Note:  Voilà une autre envolée pas très positive de Gordon, mais faire dans l’acidulé n’a jamais été un objectif éditorial.

Les 28 pages manquantes du rapport sur le 11 septembre et l’implication de l’Arabie Saoudite nous donne une opportunité de ressortir du placard nos rapports sur l’implication israélo-saoudienne au moyen d’informations que VT a obtenu des enquêteurs mêmes qui placèrent les agents sous surveillance à Fort Lee dans le New Jersey.

Quand nous avons divulgué ce matériel informatif comme partie de notre série sur le 11 septembre, ce qui incluait le rapport du laboratoire Sandia au sujet des bâtiments du WTC qui furent démolis de manière contrôlée au moyen de mines nucléaires placées dans les sous-sols, on ne nous a jamais contredit, nous n’avons jamais non plus reçu de coup de téléphone de quelque officiel que ce soit désirant en savoir plus. Tout et tout le monde est passé en mode sourd-muet, instantanément.

Toute cette info est dans nos archives et a été copiée (traduite) dans le monde entier, ainsi on ne pourra jamais la faire disparaître.

Le public américain va t’il se réveiller et en faire une affaire électorale et par cela je veux dire mener une vie d’enfer au gouvernement Obama pour qu’il ne quitte pas l’administration en couvrant toujours ce qu’il s’est passé en ce 11 septembre 2001 et laisser une autre administration révéler cela laissant à Obama un héritage de maquillage de la vérité ?

Personne ne semble avoir fait la connexion avec le decorum des tribunaux américains essayant maintenant de lier l’argent iranien gelé et rendant l’Iran responsable des attaques terroristes dans le monde et de recommencer à geler plus des milliards de leurs investissements.

Pourquoi les Etats-Unis n’ont-ils pas peur de subir un traitement similaire en faisant cela, alors même qu’un chauffeur de taxi pourrait écrire une liste d’attentats terroristes auxquels les Etats-Unis ont été impliqués et ce en quelques minutes ?

Les gens qui mènent la guerre terroriste ont jusqu’ici survécu en utilisant la diversion de la guerre contre le terrorisme. La preuve de tout ceci s’exprime au centuple dans les deux cas judiciaires récents qui furent utilisés pour clouer l’Iran en tant qu’accessoire. De manière surprenante, Obama a mentionné, à sa décharge de ne pas avoir divulgué les 28 pages, qu’attaquer les Saoudiens en justice rendrait les Etats-Unis vulnérables à être eux-mêmes traînés devant les tribunaux.

J’ai été très surpris qu’il touche à cette affaire même avec une perche de 4m de long. Y a t’il quelque chose que je n’ai pas pigé ? Jim W. Dean ]

– Première publication  …  April 26,  2016

La politique présidentielle aux Etats-Unis mène à un futur potentiellement très sombre, pas seulement pour les USA, mais aussi en vue d’un effondrement de l’OTAN et de l’Union Européenne tout aussi bien.

La machine est en mouvement de ce lobbying ultra-puissant qu’est la nouvelle alliance anti-américaine constituée d’Israël, de la Turquie et de l’Arabie Saoudite, renforcée par l’Ukraine, la Georgie, l’Azerbaïdjan et la Pologne, afin de contrôler encore la présidence américaine.

Il y a un risque en particulier qui fait monter la barre et ce sont les fameuses 28 pages manquantes du rapport sur le 11 septembre, reliant le service de renseignement saoudien aux attaques sur le WTC, le pont George Washington et les tunnels Lincoln et Holland. (NdT: ce que bien peu de gens savent est qu’un bombe a été désamorcée le 11 septembre 2001 dans les structures du pont G. Washington à New York et des camionnettes chargées d’explosifs ont été saisies…)

Les pages sont supposées faire référence aux réunions entre Mohamed Atta, le supposé cerveau des attentats et des équipes d’”étudiants en art” israéliens avant les attaques. Tous vivaient à Fort Lee dans l’état du New Jersey, à très courte distance les uns des autres et ils furent observés se rencontrer par une équipe du FBI opérant sous le “Project Able Danger” mené par l’agent spécial du FBI Mike Dick, qui a survécu plus tard à une tentative d’assassinat lorsqu’il a menacé de rendre l’affaire publique.

Ces pages et peut-être d’autres toujours retenues, contiennent non seulement des archives de surveillance incluant des enregistrements audios de la planification du 11 septembre, mais aussi la documentation archivée des arrestations des agents israéliens qui travaillaient avec Mohamed Atta.

Maintenant que le partenariat de longue durée israélo-saoudien est une affaire publique, ce matériel d’information est considéré comme étant une menace, une valant la peine de truquer une élection présidentielle et si jugé nécessaire, d’assassiner tout candidat ne pouvant être contrôlé.

Il y a une certitude que le président Obama ne fut jamais mis au courant d’autre information cachée et enfouie sous l’administration Bush incluant, non seulement l’affaire “Able Danger” qui, croit-on maintenant, pourrait aussi bien lier le renseignement turc aux attentats du 11 septembre également.

Puis il y a le rapport préliminaire sur le 11 septembre de 2003 qui aurait été emmené en Russie par Snowden et en toute probabilité, continuellement utilisé comme levier par les services de renseignement russes.

Ceux qui sont familiers avec ce rapport, incluant ceux qui ont aidé à le rédiger, disent qu’il présente une vision drastiquement différente du 11 septembre, une vision qui place maintenant les dissentions et les démissions de la commission publique bidon ultérieure sous une nouvelle lumière.

Ce qui est clair est que la visite d’Obama en Arabie Saoudite durant laquelle il a quelque peu sermoné publiquement celle-ci pour son soutien de l’EIIL, d’Al Nosra (AQ en Syrie) et autres organisations terroristes, pourrait bien signaler une action militaire américaine “sans gants” à la fois sur le champ de bataille en Syrie et en Irak, une bataille qui impliquerait des milliers de soldats américains et une confrontation militaire ouverte totale avec Israël, la Turquie et l’Arabie Saoudite.

Ce qui doit être rendu clair est qui sont les véritables joueurs ici ? Si vous avez les Turcs, les Saoudiens et les Israéliens d’un côté et de l’autre l’Irak, la Syrie et l’Iran, où tout cela va t’il mener ?

Considérant l’expansion militaire turque en Ukraine et maintenant en Macédoine, où elle prend part à des opérations de déstabilisation, probablement aidée par Israël, comment devons-nous voir la visite de Netanyahou à Moscou cette semaine ?

On a aussi la crise croissante de Nagorno-Karabakh entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, où nous pouvons maintenant confirmer que des milliers de djihadistes de l’EIIL ont convergé, combattant côte à côte avec l’armée azerbaïdjanaise formée et soutenue militairement par Israël.

Nous avons aussi maintenant un conflit kurde secondaire qui n’est plus simplement la Turquie massacrant une minorité ethnique comme elle le fit des Arméniens, mais quelque chose de bien plus sinistre. Avec l’Allemagne armant les Peshmergas (kurdes d’Irak), pour ne pas combattre l’EIIL soutenu par la Turquie, mais pour rejoindre celle-ci contre d’autres factions kurdes (NdT: celles du Rojava syrien par exemple, du PKK et YPG), ainsi le conflit non seulement s’étend, mais la mosaïque devient aussi bien plus claire.

Puis une autre question survient: Est-ce que ce “triumvirat” qui semble orchestrer ce chaos organisé, incluant la fabrication d’une crise des réfugiés pour déstabiliser l’UE, travaille seul ?

L’Allemagne est-elle une victime ou, comme la plupart des Allemands le pensent, Merkel est-elle partie prenante dans tout cela et si oui, pourquoi ?

Ceci nous amène à explorer une hypothèse, qui il y a encore quelques années semblait être à la limite du conspirationaisme, peut-être même un peu plus. Une réévaluation est peut-être à l’ordre du jour.

L’Allemagne a commencé à apparaître sur les radars avec des rapports concernant une organisation de renseignement secrète et la complicité de ses membres dans la prolifération nucléaire. De Veterans Today:

“En Mai 2014, un informateur de haut niveau lié au ministère de la justice des Etats-Unis (NDT: le FBI dépend du ministère de la justice US…) nous a contacté avec cette histoire.

Il nous a dit que l’Allemagne a un long protocole secret avec Israël depuis des décennies, qui voit l’Allemagne financer la recherche et le production israélienne d’armement et lui fournit des sous-marins spécifiquement configurés pour le lancement de missile de croisière nucléaires, en retour Israël donne à l’Allemagne des armes nucléaires.

A ce moment là, le “pourquoi” de l’Allemagne, un membre de l’OTAN, voulait des armes nucléaires n’était pas clair. Il devait y avoir plus à cette histoire, bien plus.. et bien oui, c’est le cas.

Ce qui fut apporté fut cette bizarre histoire de la “démocratie libérale” la plus forte d’Europe, qui est en fait quelque chose de bien différent, une nation dirigée par un gouvernement de l’ombre (NdT: elle n’est pas la seule..), infiltré du “réchauffé” de l’Allemagne nazie, qui ont juré de mettre à bas “l’occident corrompu et de ses démocraties élimées.”

L’article mystérieux

Hier, VT a reçu un article publié il y a un an par le quotidien allemand Die Welt, écrit par le colonel Hans Rühle, ancien chef de la planification au ministère de la défense allemand.

Cet article nous a été envoyé par un ancien enquêteur de l’IAEA ((International Atomic Energy Agency), physicien nucléaire. Ce qu’il avait à dire était à la fois stupéfiant et imbibé d’implications dramatiques.

Le titre de l’article en allemand est : Hat Deutschland Israels Atomwaffen finanziert? (PDF) (NdT: “L’Allemagne a t’elle financé les armes nucléaires d’Israël ?”)

Un exposé si détaillé et si vivide écrit par un haut-fonctionnaire allemand retraité ayant travaillé avec l’OTAN, exposé qui non seulement prouve la véracité du programme nucléaire israélien et son existence effective, mais qui détaille une large complicité criminelle du gouvernement allemand, aurait dû résonner fortement autour du monde.

Au lieu de cela, ce fut immédiatement oublié, jamais traduit en anglais (NdT: ni en français à notre connaissance…) et jamais cité par quiconque, incluant spécifiquement ceux dont le travail est de renforcer les traités de non-prolofération nucléaire.

L’article est, en fait, une confession générale de la complicité du gouvernement allemand dans un complot bizarre et sinistre aux proportion épiques.”

Une chose est claire, l’Allemagne aide l’EIIL avec des milliards d’aide, en argent liquide, beaucoup en équipement militaire, le tout envoyé par la Turquie.

Il est aussi très clair que l’Allemagne, ou cette Merkel et le DVD sur lequel nous reviendrons dans une minute, sont au cœur même du coup qui a renversé le gouvernement en Pologne et sont aussi impliqués jusqu’au cou dans la préparation de la junte de Kiev pour qu’elle mène une plus large guerre.

L’Allemagne est en train d’importer des bus entiers de “touristes” ukrainiens, qui remplissent des hôtels touristiques en hors-saison près des centres d’entrainement de l’OTAN. Des “hommes de main” britanniques travaillant pour des contractants de la CIA les y amènent, tandis qu’ils se cachent à la vue de tous, coupe de cheveu bidasse, des physiques hors de conditions et qui sont vus tous les matins faisant des calisthéniques sous les yeux ébahis des touristes.

Cette nouvelle et tranquille Wehrmacht de l’ersatz d’armée en cours de formation de Merkel retire toute crédibilité à l’histoire que l’Allemagne a fait fuiter à ceux qui voulaient l’entendre, à savoir que la Turquie fait chanter l’Allemagne en la menaçant d’utiliser ses réseaux de renseignement de Münich pour massacrer des écoliers allemands.

Ceci amène aussi une autre question, tout aussi sinistre et pas si saugrenue qu’elle en a l’air. Est-ce l’Allemagne du “DVD” de Merkel et non pas la Belgique qui serait le véritable HQ du terrorisme européen ?

From Veterans Today 2014:

Le “Deutsche Verteidigungs Dienst” allemand

(NdT: Dienst est le “service”, “Verteidigung” est la défense, “Deutsche” est l’adjectif allemande. Traduction qui serait “Service de la Défense Allemande”)

Plus tôt cette année, un analyste des services de renseignement britannique et écrivain du nom de Michael Shrimpton a été emprisonné.

Il fut condamné pour avoir informé le gouvernement britannique qu’une arme nucléaire fut passée en contrebande depuis Bremerhaven en Allemagne et qui qu’elle fut placée stratégiquement dans un rayon de portée efficace de stade olympique juste en dehors de Londres durant les JO de 2012.

Shrimpton a affirmé devant le tribunal que l’organisation allemande du nom de DVD ou Deutsche Verteidigungs Dienst (une agence de continuité de gouvernement nazie super-secrète), un “vestige” nazi de la seconde guerre mondiale et ayant des “franchises” dans le monde entier, était responsable.

Shrimpton fut envoyé en examen psychiatrique, fut mis au pilori par les médias et fut clairement envoyé en prison en procédure accélérée sur ce qui ne peut être considéré que comme une bizarre accusation fabriquée.

Il fut condamné sur la base d’avoir édicté la menace lui-même. Ainsi, l’auteur de “Spy Hunter” et de “NSA asset” réside dans une cellule en prison, réduit au silence, n’est permis aucune visite, aucun coup de téléphone, aucune correspondance et aucun privilège d’écriture durant son incarcération. (NdT: bref il est au secret total…)

Shrimpton affirme qu’il a été poussé en accéléré en prison parce qu’il a exposé le DVD ; il dit que le groupe terroriste nazi pilote l’Allemagne en sous-main mais aussi les Etats-Unis au travers de la famille Bush.”

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Le DVD et Christopher Story

En 2010, Christopher Story, connu par bon nombre sous le nom de Edward Harle, est mort mystérieusement. Des gens de l’intérieur des services de renseignement pensent qu’il a été assassiné par le DVD.

De Wikipedia:

“Christopher Edward Harle Story, Fellow of the Royal Society (1938~2010) était un écrivain britannique, éditeur et conseiller gouvernemental spécialisé en renseignement et en affaires économiques, il est peut-être plus connu pour sa collaboration avec le transfuge du KGB, le commandant Anatolly Golitsyne pour leur livre en 1995 “The Perestroïka Deception” .

Christopher Story, fils du colonel Henry Harle Story, éduqué à l’Eton College et Christ Church, Oxford, a travaillé comme écrivain industriel au Canada.

En 1963, il établit sa propre maison d’édition (edward harle) se spécialisant dans le renseignement et fonda le “World Reports Limited” la même année.

Depuis 1970, Story a édité et publié l’International Currency Review, qui a inclus parmi ses abonnés la Banque Mondiale, le Réserve Fédérale et la Banque d’Angleterre.

Story est devenu conseiller économique de Margaret Thatcher et en 1991, un an après sa démission, il a publié la revue “Soviet Analyst” à cause de son scepticisme continuel au sujet de Mikhaïl Gorbatchev, de la perestroïka et de la version officielle des évènements qui se sont déroulés en URSS.

Le journal du Soviet Analyst fut une publication très respectée dont les précédents rédacteurs en chef incluaient Robert Conquest et Tobor Szamuely.”

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Christopher Story, un partenaire de longue date de mon excellent ami Leo Wanta, fut un agent des services de renseignement britanniques, bien que ceci ne soit pas inclus dans sa biographie, cela n’en est pas moins vrai.

Story, un conférencier respecté sur les questions de change international et de renseignement, a parlé d’une organisation formée à la fin des années 1920, d’une coalition entre le famille Bush aux Etats-Unis, alors partie intégrante (NdT: par le truchement du grand-père Prescott Bush) du cartel banquier Harriman/Rothschild de New York et de la City de Londres et du “Project Hitler”, dont l’historien Webster Tarpley a si bien parlé dans son livre: Unauthorized Biography of George H.W. Bush.

D’après Story, ce groupe, qui contrôlait la Réserve Fédérale aux Etats-Unis et la vaste majorité des banques centrales mondiales, a servi un agenda de conquête du monde, à la fois de manière ouverte et secrète. Story citait Hitler comme étant une “marionnette” de l’organisation qui prendrait plus tard le nom de DVD.

Le premier ministre britannique Edward Heath était un agent du DVD, tout comme le fut le premier ministre Tony Blair et un bon nombre de politiciens britanniques de haut rang.”

Bizarre nouvelle action

Ceci n’est peut-être rien ou pas grand chose, mais il y a juste quelques jours, un ancien général du corps des US Marines, James Mattis a été activé comme un “cheval noir” (un candidat ou concurrent au sujet duquel très peu est connu, mais qui gagne de manière inattendue, d’où l’expression un candidat “cheval noir”…) durant la convention de parti républicain qui s’annonce.

Le plus étrange à ce propos est que Mattis est soutneu par à la fois la gauche et la droite ou par des factions clef de chaque qui sont alignées sur et très proche du lobby israélien (AIPAC), dont on peut maintenant parfaitement assumer qu’il représente aussi la Turquie et l’Arabie Saoudite.

Est-ce que Mattis, un général inconnu de tout le monde, va être capable de mettre KO Donald Trump et de défaire Hillary Clinton ? Cela veut-il dire que malgré leurs déclarations publiques indiquant du contraire, Trump et Clinton ne sont pas des candidats acceptables pour Israël et susceptibles de suivre la politique d’Obama ?

Ce à quoi nous assistons est un mouvement vers un Nouvel Ordre Mondial où les Etats-Unis tels que nous les connaissons, n’auront plus de rôle actif dans les affaires mondiales. Que savent-ils que nous ne savons pas ?…

Leçon politique: De la démocratie à la liberté en société organique égalitaire…

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De la démocratie à la liberté

CrimethInc

24 Avril 2016

url de l’article:

https://robertgraham.wordpress.com/2016/04/24/crimethinc-from-democracy-to-freedom/

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Critiques anarchistes de la démocratie

La démocratie est l’idéal politique le plus universel de notre temps. George Bush l’a invoqué pour justifier son invasion de l’Irak ; Obama a félicité les rebelles de la place Tahir pour l’amener en Egypte ; Occupy Wall Street a clâmé avoir distillé sa forme la plus pure. De la République Populaire Démocratique de Corée du Nord à la région autonome du Rojava en Syrie, pratiquement tous les gouvernements ou mouvements populaires se qualifient eux-mêmes de “démocratiques”.

Et quelle est le mode de guérison pour les problèmes de démocratie ? Tout le monde s’accorde: plus de démocratie… Depuis le début de ce siècle, nous avons été les témoins d’une floppée de nouveaux mouvements promettant de délivrer la vraie démocratie, en contraste avec des institutions démocratiques ostentatoires qu’ils décrivent comme exclusives, coercitives et aliénantes.

Y a t’il un fil commun reliant toutes ces différentes sortes de démocratie ? Laquelle est la “vraie” ? Chacune d’entre elles peut-elle délivrer l’inclusivité et la liberté que nous associons avec ce mot ?

Forcés que nous sommes par nos propres expériences dans des mouvements de démocratie directe, nous sommes retournés à ces questions. Notre conclusion est que les déséquilibres dramatiques dans le pouvoir politique et économique qui ont amené les gens dans la rue à New York ou à Sarajevo ne sont pas des défauts incidentels de démocraties spécifiques, mais de caractéristiques structurelles remontant aux origines de la démocratie elle-même ; elles apparaissent dans quasiment tous les exemples de gouvernements démocratiques au fil des âges. La démocratie représentative a préservé tout l’appareil bureaucratique qui fut originellement inventé pour servir les rois, la démocratie directe tend à le reproduire à une plus petite échelle, même en dehors des structures formelles de l’État. La démocratie n’est pas la même chose que l’auto-détermination.

Bien des bonnes choses sont régulièrement décrites comme démocratiques. Ceci n’est pas une dispute contre les discussions, les collectifs, les assemblées, les réseaux, les fédérations ou travailler avec des gens avec lesquels vous n’êtes pas toujours d’accord. L’argument est en fait que lorsque nous nous engageons dans ces pratiques, si nous comprenons ce que nous faisons comme étant la “démocratie”, comme une forme de gouvernement participatoire plutôt qu’une pratique collective de la liberté, alors tôt ou tard, nous recréerons tous les problèmes associés avec les formes moins démocratiques de gouvernement. Ceci vaut pour la démocratie représentative tout comme pour la démocratie directe et même pour le processus du consensus.

Plutôt que de se faire les champions des procédures démocratiques en tant que fins en elles-mêmes, alors retournons aux valeurs qui nous ont attiré vers la démocratie en première instance comme l’égalitarisme, l’inclusivité, l’idée que chaque personne devrait contrôler sa propre destinée. Si la démocratie n’est pas le meilleur moyen d’actualiser tout ceci alors qu’est-ce qu’il l’est ?

Alors que des luttes de plus en plus farouches secouent aujourd’hui les “démocraties”, les enjeux de cette discussion deviennent de plus en plus importants. Si nous allons de l’avant pour essayer de remplacer l’ordre prévalent avec une version plus participatrice de la même chose, nous allons passer notre temps à revenir au point de départ et d’autres qui partagent notre désillusion vont commencer à graviter vers des laternatives bien plus autoritaires. Nous avons besoin d’un cadre qui puisse remplir les promesses que la “démocratie” a trahi…

Créer des espaces de rencontre

A la place de sites formels de prise de décision centralisés, nous proposons une variété d’espaces de rencontre où les gens peuvent s’ouvrir les uns aux autres, aux influences et trouver d’autres personnes qui partagent leurs priorités. Rencontre veut dire transformation mutuelle: établir des points de référence communs, des préoccupations communes. L’espace de rencontre n’est pas un corps représentatif possédant l’autorité de prendre des décisions pour les autres, ni non plus un corps gouvernant employant la règle majoritaire ou de consensus. C’est une opportunité pour les gens d’expérimenter dans des configurations d’action différentes sur une base d’association volontaire.

Le conseil de prise de parole qui a immédiatement précédé les manifestations de 2001 contre la zone de libre-échange au sommet des Amériques de la ville de Québec fut un espace classique de ce type de rencontre. La réunion a mis en contact un grande variété de groupes autonomes qui avaient convergé du monde entier pour manifester contre le FTAA (Free Trade Agreement Act). Plutôt que de tenter de prendre des décisions à suivre, les participants introduisirent les initiatives que leurs groupes avaient déjà préparées et coordonnées pour le bénéfice mutuelle de tous à chaque fois que possible.

La plupart de la prise de décision se produisit après, dans des discussions formelles inter-groupes. De cette façon, des milliers de personnes purent synchroniser leur action sans avoir besoin d’un leadership central(isé), sans avoir à donner à la police beaucoup de vues sur la grande variété de plans qui se déroulèrent par la suite. Si le conseil avait employé un modèle organisationnel ayant eu l’intention de produire une unité et la centralisation, les participants auraient tout aussi bien passer la nuit entière en des disputes sans fin et sans résultat probant au sujet de leurs objectifs, stratégies et de quelles tactiques suivre.

Note de Résistance 71: Ceci correspond tout à fait à la façon dont les choses se passent dans bon nombre de sociétés traditionnelles amérindiennes et autres. Prenons l’exemple de la Confédération Iroquoise que nous connaissons le mieux, parce qu’explicitement structurée et divulguée aux profanes que nous sommes. Imaginons que la confédération des 6 nations désire prendre une décision sur un sujet particulier parce que cela touche l’ensemble de la confédération. En apparence, la décision est prise par le conseil des chefs de la confédération. Mais en fait, ce qu’il se passe est similaire à ce qui vient d’être décrit. Les clans de chaque nation vont en décider et prendre une décision unanime qui sera représentée par le chef de clan, les chefs de clans de réunissent en conseil de nation et prennent un décision pour chaque nation de la confédération, qui reflète le consensus atteint par les gens de chaque clan représentés par leur chef (qui n’a aucun pouvoir) et qui ne sont que les portes-parole de leurs gens. Ainsi, lorsque les chefs des nations s’assoient dans le grand conseil de la confédération (assistés des “mères de clans” qui désignent les chefs sans pouvoir…), ceux-ci ont déjà un avis de consensus de leur peuple qu’il représente. La décision sera prise par consensus… ou pas. Une décision est prise à l’unanimité et est toujours le reflet de la décision des gens qui décident et demandent à leur “chef” de les représenter formellement. Si la décision n’est pas prise, alors chacun repart retrouver un consensus. Imaginons qu’une des nations soit pour une chose et les autres pas. Le consensus sur ce point est impossible ? alors la nation en question pourra agir comme bon lui semble POURVU QUE ses actions n’interfèrent en rien au déroulement de la Grande Loi de la Paix, kaiane’re:kowa. Ceci s’est déjà produit dans l’histoire de la Confédération Iroquoise.

La plupart des mouvements sociaux de ces deux dernières décennies ont été des modèles hybrides juxtaposant des espaces de rencontre avec une certaine forme de démocratie. Dans le mouvement Occupy (Wall Street) par exemple, les camps d’occupation servaient d’espaces de rencontre ouverts à toute idée, tandis que les Assemblées Générales (AG) se tenaient pour fonctionner formellement comme corps de prise de décisions en démocratie directe. La plupart de ces mouvements parvinrent à un maximum d’efficacité parce que les rencontres qu’elles facilitaient ouvraient des opportunités pour l’action autonome, pas parce qu’elles centralisaient les activités des groupes au travers de la démocratie directe.

Beaucoup des décisions prises qui donnèrent au mouvement Occupy Oakland un plus grand impact sur d’autres campements du mouvement Occupy, incluant le refus de négocier avec la mairie et la réaction militante à la première expulsion, furent le résultat d’initiatives autonomes et non pas d’un processus de consensus.

Pendant ce temps là, quelques occupants interprétèrent le processus de consensus comme une sorte de cadre légal décentralisé dans lequel toute action prise par quelque participant que ce soit dans l’occupation, devrait demander le consentement de tous les participants.

Comme le rappelle un participant: “Une des premières fois où la police a essayé de pénétrer dans le camp d’Occupy Oakland, ils furent immédiatememt encerclés et invectivés par un groupe d’environ une vingtaine de personnes. D’autres personnes n’étaient pas contents de ce qui se passait et de la réaction . Une des personnes les plus vocales de ces pacifistes se positionna devant ceux qui confrontaient la police, croisa ses avants-bras en forme de “X”, symbole d’un grand désaccord dans le langage de signes du processus consensuel et dit: “vous ne pouvez pas faire çà ! Je vous bloque !” Pour lui, le consensus était un outil de contrôle horizontal, donnant à chacun le droit de supprimer quelque action des autres trouvée désagréable.” Si nous approchons la rencontre comme la force motrice de ces mouvements plutôt qu’une matière première devant être façonnée au travers du processus démocratique, cela pourrait nous aider à mettre la priorité sur ce que nous faisons le mieux.

Les anarchistes, frustrés par les contradictions du discours démocratique se sont parfois retirés pour s’organiser eux-mêmes en accord avec une seule affinité préexistante. Pourtant la ségrégation mène à la stagnation et à la fractionalité. Il est mieux de s’organiser sur la base de nos conditions et de nos besoins ainsi nous venons en contact avec tous les autres qui les partagent. Seulement lorsque nous nous comprenons comme des nodes au sein de collectivités dynamiques, pouvons-nous comprendre des métamorphoses rapides auxquelles le peuple est sujet dans le processus d’expériences politiques telles celle du mouvement Occupy ; et l’énorme puissance de la rencontre nous transforme si nous nous ouvrons à elle.

« Nuit Debout » et promotion médiatique… Taranis News, Empire et Soros…

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La phagocytose de Nuit Debout par les requins de l’impérialisme devient de plus en plus évidente de jour en jour… Pour que « Nuit Debout » ne devienne pas la Foire aux Dupes…

— Résistance 71 —

 

Article connexe: « Quelques réflexions sur l’actualité Nuit Debout »

 

Nuit Debout et Taranis News

 

Réseau Voltaire

 

25 Avril 2016

 

url de l’article original:

http://www.voltairenet.org/article191470.html

 

La promotion de « Nuit debout » est assurée par une agence de presse alternative, Taranis News. Celle-ci est liée à un réseau soutenant la politique étrangère états-unienne et Israël.

Deux médias en particulier ont couvert le mouvement de contestation du projet de loi El Khomri sur la réforme du Code du Travail français (« Nuit debout »), dès son origine et au plus près de l’action : Russia Today et la petite agence de presse alternative Taranis News.

Pendant un temps, à la suite de menaces, le correspondant de RT a été contraint de suspendre sa couverture des événements, laissant un quasi-monopole à Taranis News.

Pratiquant un journalisme très engagé Taranis News (ex-Rennes TV) s’inscrit clairement dans la mouvance anti-fasciste et de l’extrême gauche.

Son fondateur et gérant Gaspar Glanz, 29 ans, a travaillé pour des organes d’information aussi divers qu’Antenne 2, Rue 89, Canal+, l’AFP et l’agence de presse russe Ruptly. Gérard Glanz a couvert en particulier les affrontements autour du sommet de l’Otan à Strasbourg et du camp de réfugiés de Calais ainsi que ceux de Notre-Dame des Landes et de Sivens.

Il est à noter que Gaspard Glanz rédige régulièrement des articles pour la très atlantiste agence de presse Vice France spécialisée dans la production de contenus à destination des jeunes.

Vice France est une émanation de Vice News, chaîne d’information mondiale produisant des articles et des documentaires. Cette chaîne s’est notamment distinguée pour sa couverture de la contestation des régimes vénézuélien et ukrainien où elle épouse les orientations de la politique extérieure états-unienne.

Cette ligne éditoriale n’a rien de surprenant : Vice News appartient à Vice Media dont les propriétaires sont notamment The Walt Disney Company, Time Warner et 21st Century (Robert Murdoch).

Gaspar Glanz est propulsé « journaliste préféré de la génération Nuit debout » par le site français d’information en ligne StreetPress qui lui consacre un portrait hagiographique. Il est à noter que comme ses confrères de Vice News, StreetPress épouse les orientations de la politique étrangère US avec une très nette inclination pro-israélienne.

Le directeur de la rédaction de StreetPress n’est autre que Johann Weisz, ancien journaliste dans les très sionistes Proche-orient.info (site aujourd’hui disparu qui était financé par l’État d’Israël) et Radio Shalom. À ses débuts StreetPress, partageait en outre les locaux de l’ONG Bibliothèques sans frontières, financée en partie par Alexander Soros, fils de l’omniprésent George Soros, et par la Ford Foundation. À l’initiative de l’ambassade d’Israël à Paris, Proche-orient.info et StreetPress ont participé par le passé avec beaucoup de mauvaise foi à une campagne de presse contre le Réseau Voltaire.

Ainsi il apparaît que l’une des figures de proue du journalisme alternatif français est indirectement financée par Mickey, tandis que la famille Soros lui tresse des louanges. Décidément le logo de Taranis News — la face noire d’un requin — n’est pas usurpé.

Génocide et ethnocide aux Amériques… actuels et récurrents…

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Nous allons rester

 

Mohawk Nation News

 

25 avril 2016

 

url de l’article original:

http://mohawknationnews.com/blog/2016/04/25/we-will-stay/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

La grande paix est fondée sur les instructions originelles de survie et de coexistence des uns avec les autres et avec la nature.

Sur notre territoire, un procès historique va commencer le 20 septembre 2016 à Syracuse dans l’état de New York. Les Troopers de l’état de New York nous ont attaqué en 1997. Nous avons été envahis, attaqués, 99% d’entre nous ont été tués et ce qu’il reste a été appauvri, marginalisé et colonisé. Nous nous accrochons aux branches…

Le premier ministre Trudeau a commis un crime en vendant des armes de destruction massive à l’Arabie Saoudite pour tuer des hommes, des femmes et des enfants [au Yémen] et pour désacraliser leur terre. Il devrait être tenu responsable et accusé de profiter de la guerre. Il est aussi déterminé à détruire la forêt boréale de la province d’Alberta pour le pétrole. Il devra être tenu pour responsable devant la communauté des nations.

Quand un désastre pointe, nous avons le devoir d’aller au faîte de l’arbre de la paix. Tel l’aigle nous devons regarder au loin. Nous devons prévenir d’un désastre imminent. Rotino’shonni se tient pour la liberté et la paix sur tout le vivant du monde.

La véritable démocratie est venue de l’esprit des peuples originels (Ongwe’hon:weh) de l’Île de la Grande Tortue. Tout le monde est égal, a une voix et les décisions sont prises par consensus [de l’unanimité].

Nos difficultés proviennent d’un système transplanté d’Europe, qui fut superposé à notre modèle égalitaire. C’est un système de la règle des 51% de la majorité (NdT: celui de la dictature de la majorité…) contre celui du modèle du consensus de l’unanimité dans la prise de décision. Cette structure s’effondre graduellement sur elle-même parce qu’elle essaie de corrompre la monde naturel et la nature humaine.

A moins que la matrix entrepreneuriale ne soit changée en notre modèle, le 1% va tout détruire, nature et gens. Une épique catastrophe se prépare. Aussi loin que l’Île de la Grande Tortue demeure entre nos mains, elle sera sauve.

Nous sommes les portes-parole de notre Terre-Mère. La matrix corporatrice essaie de nous faire taire, de nous éliminer ou de nous diaboliser pour les plaintes émises au sujet de leur économie de guerre globale.

Nous, rotino’shonni (Iroquois) sommes les gardiens de la zone la plus peuplée de la partie nord-est de l’Île de la Grande Tortue. Wall Street, l’ONU, les grandes écoles élitistes et West Point sont sur nos territoires. Le contrôle du monde par le complexe militaro-industriel du gouvernement corporatiste émane d’ici.

L’histoire a montré encore et encore que l’établissement du leadership par la force ne marche jamais. Les usurpateurs coloniaux qui suivent la règle du 51% majoritaire du système de la matrix entrepreneuriale se combattront entre eux pour sombrer dans l’oubli total.

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Guerre de basse intensité

 

MNN

 

26 avril 2016

 

Traduit de l’anglais par Résistance 71

 

Aujourd’hui, nos hommes se sont rendus au bureau HDI des Six Nations, se sont emparés de l’avocat du barreau Aaron Detler et l’ont amené aux limites de la communauté. Il fut remis à la Police Provinciale de l’Ontario (OPP) et il lui a été notifié de ne plus jamais revenir sur le territoire. Ses activités sont connues sous le vocable de “guerre de basse intensité”.

Le Programme de Contre-Espionnage (COINTELPRO) des années 1960 et 1970 avait pour but de saboter nos réputations, nos droits et nos activités. Il fut mis en place pour neutraliser notre potentiel. Des agents opèrent pour nous exposer, nous déranger, nous envoyer dans de mauvaises directions et nous discréditer.

Ceci est coordonné avec la police locale, les procureurs, les médias, les entreprises, les exécutifs des fondations, les universités, les églises et les organisations patriotiques. Tout ceci est dirigé par le complexe militaro-industriel depuis l’état-major “de guerre” des Affaires Indiennes du 14ème étage de son QG [à Ottawa]

La répression politique est nécessaire pour contrôler les désavantagés. Le gouvernement se doit de paraître “démocratique”. Le monde des affaires et de l’industrie a besoin d’eux pour mettre en place des fonctions déficitaires comme les bureaux de poste, les aéroports, les ponts et chaussées, la formation professionnelle, la pacification des travailleurs et les opérations secrètes.

Le système étatique européen est basé sur un modèle monarchique qui est contrôlé par une toute petite “élite”. La propagande et l’espionnage sont utilisés pour contrôler les peuples. Le Ku Klux Klan, les skinheads, le parti nazi et autres groupes racistes sont des inventions européennes. Dans les années 1930, l’Allemagne et le Japon organisèrent des manifestations de masse en soutien du fascisme. Maintenant, c’est la Sécurité de la Patrie (NdT: la DHS aux Etats-Unis, la Stasi/Gestapo du pays du goulag levant…) qui gère ce programme afin (entre autre) de s’attaquer aux communautés Ongwe’hon:weh (autochtones).

L’effort d’éliminer notre grande loi de la paix et nos lignes de sang qui nous attachent à notre terre est nécessaire pour transformer l’Île de la Grande Tortue (Ndt: Amérique du Nord) en un état policier avancé.

Les Affaires Indiennes d’Ottawa sont gérés par l’armée canadienne. Nous sommes les boucs émissaires des problèmes du Canada. Les tactiques de guerre psychologique qui sont inventées incluent de nous accuser de crimes que nous n’avons pas commis, de nous envoyer des vigilantes et des provocateurs. Ils maintiennent un fort contrôle centralisé pour saisir toute chance de pouvoir mener des activités subversives et perturbantes contre nous. Leurs agents font des propositions qui divisent, ils sabotent les activités importantes, ils gaspillent des ressources qui se raréfient, provoquent la jalousie et embarassent leurs opposants. Ils mènent les gens vers des dangers inutiles et s’arrangent pour qu’ils soient accusés et traduits en justice.

“Bad jaketing” dénonce l’un des notres comme un agent de la police ou du gouvernement afin d’attirer l’attention à l’écart du véritable rat d’une affaire. Cela provoque de la confusion, génère le manque de confiance, la paranoïa, les pertes de temps, divise les esprits, provoque expulsions et violence.

Le Canada n’a pas le droit légalement d’espionner ses propres citoyens. Des actions secrètes menées par des étrangers sont utilisées par le gouvernement. Des opérations de basse intensité furent pratiquées sur nous à Kanehsatake en 1990 lorsque le colonel Musgrave du MI5 (NdT: contre-espionnage britannique) fut amené pour developper des tactiques afin de nous briser ; et l’ATF fut présent à Caledonia pour diriger l’OPP, police de l’Ontario.

Le gouvernement fournit et finance des armes ainsi que de sordides racistes d’extrême droite. Dans nos communautés, nous sommes toujours supposés savoir qui est qui, connaître les grands-parents, les parents, les familles et les proches de tout à chacun. Ils ne cesseront jamais de nous réprimer tant que nous ne serons pas assimilés… ou éliminés.

Source:

http://mohawknationnews.com/blog/2016/04/26/low-intensity-warfare/

Démocratie directe: Société organique et assemblées de communauté…

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Assemblées de communauté

Robert Graham

19 Avril 2016

url de l’article original:

https://robertgraham.wordpress.com/2016/04/19/community-assemblies/

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

L’idéal contractuel cherche à réduire toute relation à des relations contractuelles, éliminant à terme le besoin de tout processus politique public. Murray Bookchin a argumenté du contraire, qu’il y a, ou devrait y avoir, une véritable sphère publique dans laquelle tous les membres d’une communauté sont libres de participer et capables de prendre des décisions collectives en regard de la politique qui devra ietre suivie par la communauté. Les assemblées de communauté en contraste avec les conseils ouvriers, donnent une voix à tout le monde dans le processus de prise de décision collectif et non pas seulement à ceux qui sont directement onmpliqués dans le processus de production. De telles assemblées fonctionneraient de la même manière peu ou prou que les “collectifs anarchistes” durant le révolution espagnole de 1936-39 comme documenté par Gaston Leval.

Quoi qu’il en soit, des questions se posent en regard de la relation entre les assemblées de communautee et les autres formes d’organisaton, que ce soit les conseils ouvriers d’usine, les syndicats ou les assemblées de communauté dans d’autres domaines ou même des associations volontaires en général. En plus de rejeter la règle de la majorité, les anarchistes ont historiquement non seulement soutenus le droit des individus et des groupes de s’associer, de former des réseaux et de se fédérer avec d’autres individus ou groupes, mais également de faire sécession ou de se désassocier d’eux. On ne peut pas avoir d’associations volontaires fondées sur une appartenance obligatoire.

Ne considérant pas les difficultés à déterminer la “volonté” d’une assemblée (que ce soit par le vote à la majorité simple de ceux présents, comme Bookchin le préconisait, ou par des moyens plus sophistiqués), sauf dans de rares cas d’unanimité, on s’attendrait à ce que des désaccords sincères et réels sur des décisions publiques continuent à se produire et ce même après l’abolition des intérêts de classe. La mise en application (forcée) des décisions des assemblées n’exacerberait pas seulement le conflit, mais encouragerait aussi le factionalisme, avec des gens partageant le même type d’idées et d’intérêts se réunissant pour s’assurer que leurs vues et positions prédominent dans les assemblées. En de telles circonstances, “l’altruisme positif et l’attitude de coopération volontaire” tendent à s’atrophier, tandis que le point de focalisation de l’action collective devient la réalisation de moyens de coercition légaux pour faire prévaloir une vision au lieu de solliciter la coopération des autres.

= = =

Note de Résistance 71: C’est pour cela que nous pensons que les décisions prises en assemblée ne doivent pas être prise “à la majorité”, ce qui crée automatiquement une division du groupe entre ceux qui sont “majoritaires” sur tel point et les autres ; mais que les décisions doivent être prise à l’unanimité. Le collectif doit parvenir à un consensus décisionnaire. C’est en fait bien plus facile qu’on le croit pourvu qu’une chose essentielle soit réalisée: qu’il n’y ait plus de raison de faire triompher des intérêts particuliers au détriment de l’intérêt général. Comment ? En supprimant d’emblée la possibilité de l’exploitation de quiconque par autrui, c’est à dire en supprimant la possibilité de propriété privée et de l’accumulation de pouvoir comme de richesses.

Nouvel Ordre Mondial: La 3ème guerre mondiale a commencé (Paul Craig Roberts)

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La troisième guerre mondiale a commencé

Paul Craig Roberts

25 Avril 2016

url de l’article original:

http://www.paulcraigroberts.org/2016/04/25/world-war-iii-has-begun-paul-craig-roberts/

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

La troisième guerre mondiale est en train d’être combattue dès maintenant. Encore combien de temps avant qu’elle ne passe à l’étape violente ?…

Washington est en train de mener une guerre économique et de propagande contre quatre des membres de l’association des BRICS, Brésil-Russie-Inde-Chine et Af’Sud. Le Brésil et l’Af’sud sont en ce moment même déstabilisés au moyen de scandales politiques fabriqués. Les deux pays sont remplis de politiciens financés et contrôlés par Washington et d’une cohorte d’ONG du même acabi. Washington concocte un scandale, envoie leurs ordres de marche à ses agents politiques leur demandant de prendre action contre le gouvernement en place et envoie ses ONG marionnettes dans les rues pour manifester.

Washington a essayé cela contre la Chine avec la “manifestation estudiantine” orchestrée de Hong Kong, espérant que les manifestations débordent sur la Chine, mais cela a échoué. Washington a aussi essayé cela contre la Russie avec une manifestation orchestrée contre la réélection de Poutine et cela a encore échoué.

Pour déstabiliser la Russie, Washington a besoin d’avoir plus d’emprise à l’intérieur du pays. Afin de gagner plus d’emprise, Washington a travaillé avec les méga-banques de New York et les Saoudiens pour faire chuter les prix du pétrole de son niveau à plus de 100 US$ le baril à sous les 30 US$. Ceci a mis une certaine pression sur les finances russes et sur sa monnaie le Rouble. En réponse aux besoins budgétaires russes, les alliés de Washington en Russie ont poussé le président Poutine à privatiser des secteurs importants de l’économie russe afin de lever les capitaux étrangers suffisants pour couvrir le déficit budgétaire et soutenir le Rouble. Si Poutine craque, d’importants biens vont bouger du contrôle russe vers le contrôle de Washington.

A mon avis, ceux qui poussent pour la privatisation sont soit des traîtres ou alors complètement stupides. Quoi qu’il en soit, ils sont un danger immédiat à l’indépendance de la Russie.

Eric Draitser fournit quelques détails au sujet de l’assaut américain sur la Russie: http://www.mintpressnews.com/brics-attack-western-banks-governments-launch-full-spectrum-assault-russia-part/215761/

sur l’attaque de Washington contre l’Afrique du sud: http://www.mintpressnews.com/brics-attack-empires-destabilizing-hand-reaches-south-africa/215126/

et de Washington contre le Brésil: http://www.mintpressnews.com/brics-attack-empire-strikes-back-brazil/214943/

Pour mon article sur l’attaque de Washington sur l’indépendance latino-américaine voir: http://www.paulcraigroberts.org/2016/04/22/washington-launches-its-attack-against-brics-paul-craig-roberts/

Comme je l’ai souvent fait remarquer, les néoconservateurs sont devenus complètement fous, menés qu’ils sont par leur arrogance et mépris total. Dans leur délire de poursuite de l’hégémonie américaine sur le monde, ils ont fait fi de toute précaution dans leur détermination à déstabiliser la Russie et la Chine.

En mettant en place des politiques économiques néo-libérales qui leur sont imposées par leurs économistes entraînés et formatés dans la tradition néo-libérale occidentale, les gouvernements chinois et russe sont en train de sucomber aux desideratas de Washington. En avalant tout rond la ligne du “mondialisme” avec bouchon et hameçon, en utilisant le dollar US, en participant au système de paiements occidental (NdT: SWIFT), en s’ouvrant aux possibilités de déstabilisation par les flux et reflux de capitaux étrangers, en hébergeant des banques américaines, en permettant une propriété étrangère dans leur pays respectif, les gouvernements russe et chinois se sont mis eux-mêmes en position d’être déstabilisés.

Si la Russie et la Chine ne se désengagent pas du système occidental et n’expulsent pas leurs économistes néo-libéraux, elles devront entrer en guerre afin de défendre leur souveraineté.

Guerre impérialiste en Syrie: Les Etats-Unis arment Al Qaïda en Syrie via la Roumanie, la Bulgarie, la Turquie et la Jordanie

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Les Etats-Unis violent le cessez le feu en Syrie et arment Al Qaïda

 

Réseau Voltaire

 

25 Avril 2016

 

url de l’article original:

http://www.voltairenet.org/article191450.html

 

Le 7 avril 2016, Jane’s révélait que la US Navy Military Sealift Command avait lancé, en 2015, deux appels d’offres pour transporter des armes du port roumain de Constanta vers le port jordanien d’Aqaba [1].

Les armes qui ont pu être identifiées ont été fabriquées en Bulgarie, ce qui confirme l’enquête précédente de Balkan Investigative Reporting Network [2] et la notre [3].

L’appel d’offres a été remporté par Transatlantic Lines et effectué par le cargo Geysir (IMO : 7710733).

La première cargaison a quitté la Roumanie le 5 décembre 2015 et a été livrée pour moitié à Taşucu (Turquie), et pour moitié à Aqaba (Jordanie). Elle se composait au total de 117 containers, pour 2 007 tonnes. Soit, outre des Kalachnikov et des mitrailleuses, environ 50 lance-missiles Faktoria, entre 796 et 854 missiles, et 162 tonnes d’explosifs.

Le choix des missiles anti-tanks Faktoria s’explique par leur ressemblance avec ceux qu’utilisent l’Armée arabe syrienne, les 9K111 Fagots ATGW dont ils sont une version améliorée, de sorte que l’on puisse accuser celle-ci de divers crimes qu’elle n’a pas commis.

On vient d’apprendre que la seconde livraison, qui était plus importante que la première, a quitté la Roumanie le 28 mars 2016 et a été livrée le 7 avril, c’est-à-dire le jour de la publication de l’article de Jane’s.

Par conséquent, les États-Unis ont eux-même violé la cessation des combats signée le 12 février 2016. Ils ont profité de la naïveté de la Russie et de la Syrie pour réarmer les groupes jihadistes, exactement comme ils l’avaient fait, début 2012, durant la Mission d’observation de la Ligue arabe, puis durant celle des Nations unies.

Les armes ont été remises par le Pentagone, soit directement, soit via l’armée turque, à des groupes qualifiés de « modérés », c’est-à-dire participant simultanément aux négociations de paix de Genève.

Selon les observateurs sur place, y compris ceux qui sont opposés à la République arabe syrienne, ces groupes qui se coordonnent sur le champ de bataille avec Al-Qaïda, remettent systématiquement la moitié des armes qu’ils reçoivent à l’organisation terroriste internationale. Ce sont donc bien principalement les États-Unis qui arment Al-Qaïda, exactement comme ce sont les États-Unis qui ont principalement armé Daesh, notamment en 2014, en organisant « l’abandon » des armes qu’ils venaient de livrer à l’Armée irakienne.

[1] “US arms shipment to Syrian rebels detailed”, Jeremy Binnie & Neil Gibson, Jane’s, April 7th, 2016.

[2] “War Gains : Bulgarian Arms Add Fuel to Middle East Conflicts”, Maria Petkova, Balkan Investigative Reporting Network, December 21, 2015.

[3] « Comment la Bulgarie a fourni des drogues et des armes à Al-Qaïda et à Daesh », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 4 janvier 2016.

26 Avril 1986… 26 Avril 2016… Il y a 30 ans: Tchernobyl

Posted in actualité, sciences et technologies with tags , , on 26 avril 2016 by Résistance 71

Résistance 71

26 Avril 2016

L’horreur nucléaire à l’échelle planétaire. Quand un accident du nucléaire civil rejoint l’holocauste nucléaire militaire d’Hiroshima et de Nagasaki.

Depuis, l’épée de Damoclès Fukushima pend au dessus de nos têtes dans l’opacité la plus totale, tic, tac, tic, tac, tic, tac… Une secousse comme à Kumamoto il y a 10 jours et…

Il est minuit moins une sur la pendule de l’apocalypse nucléaire.

Résistance politique: Israël… état ou lobby ? (entretien Dr Oberlin)

Posted in actualité, crise mondiale, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, militantisme alternatif, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , on 26 avril 2016 by Résistance 71

“Pour mener leur projet à bien, les penseurs sionistes clâmèrent le territoire biblique et le recréèrent, en fait le réinventèrent même comme le berceau de leur nouveau mouvement nationaliste. Ce qu’ils voyaient était une Palestine occupée par des ‘étrangers’ et qui devait être repossédée. Des ‘étrangers’ ici voulait dire tout non-juif qui avait vécu en Palestine depuis la période romaine. De fait, pour beaucoup de sionistes, la Palestine n’était même pas une ‘terre occupée’ quand ils arrivèrent dessus en premier lieu en 1882, mais c’était plutôt une terre ‘vide’. Les Palestiniens natifs qui y vivaient étaient des invisibles ou s’ils ne l’étaient pas faisaient partie des obstacles naturels à surmonter, à conquérir et à retirer. Rien, ni les pierres ni les Palestiniens ne devait faire obstacle à la ‘rédemption’ nationale de la terre que le mouvement sioniste convoitait…”

~ Illan Pappe, 2007 ~

 

Christophe Oberlin: “Israël n’est pas un état c’est un lobby”

 

Entretien du Dr. Christophe Oberlin avec Silvia Cattori

 

23 avril 2016

 

url de l’article:

http://arretsurinfo.ch/christophe-oberlin-israel-nest-pas-un-etat-cest-un-lobby/

 

Entretien avec Christophe Oberlin, chirurgien français, un des meilleurs connaisseurs de la politique palestinienne. Il a consacré plusieurs ouvrages à témoigner de ce qu’il a observé lors de ses multiples missions chirurgicales à Gaza.

Le 26 juin 2006, le caporal franco-israélien Gilad Shalit est capturé par un commando palestinien lors d’une attaque menée, via un tunnel, au sud de Gaza. Détenu dans un lieu gardé secret, il ne sera finalement libéré qu’après cinq ans de négociations secrètes indirectes entre Israël et le Hamas, le 18 octobre 2011, en échange de la libération de 1027 prisonniers palestiniens.

Dans l’intervalle deux opérations meurtrières auront été menées par l’armée israélienne contre la bande de Gaza, en 2006 et en 2008-2009, faisant plus de 1500 morts et près de 6000 blessés palestiniens.

Dans son dernier ouvrage intitulé L’échange – Le soldat Shalit et les Palestiniens(1), Christophe Oberlin retrace toute cette période, marquée par une résistance héroïque, noyée dans le sang par Israël. Il dévoile le douloureux sort des prisonniers palestiniens dont la détention illégale – contrairement à Shalit – n’a jamais retenu l’attention de la presse occidentale traditionnelle.

Il répond ici aux questions de la journaliste Silvia Cattori.

Silvia Cattori: Vous relevez qu’en juin 2006, au moment de la capture du soldat Shalit, 9500 Palestiniens croupissaient dans les geôles israéliennes, «dont près de 10% enfermés en détention administrative, c’est- à-dire sans charge ni jugement», en butte à des abus et difficultés de tous ordres. Le délit de «menace pour la sécurité d’Israël s’appliquant à des actions comme la participation à une manifestation ou à la distribution d’un tract», vous soulignez que, de 1967 à 2006, 650 000 Palestiniens ont été incarcérés à ce titre dans des prisons israéliennes et que, «à la date de la capture de Shalit, c’est 40% de la population masculine palestinienne adulte qui a été déjà emprisonnée au moins une fois en Israël». Ce sont des chiffres qui font tourner la tête. Il s’agit de Palestiniens vivant sous occupation, abusés, kidnappés et violentés par Israël en toute impunité. Doit-on en conclure que l’occupant se sert systématiquement de l’emprisonnement arbitraire pour briser l’esprit de résistance des Palestiniens ? Cette politique a-t-elle changé depuis 2006 ? Quel est aujourd’hui son impact ?

Christophe Oberlin: La stratégie israélienne a été jusqu’à présent une stratégie de destruction physique, économique, mentale de tout ce qui est situé au-delà du Mur.  On peut dire sans risque de se tromper que c’est un échec sur les trois plans. Quatre cents Palestiniens naissent chaque jour, et les Palestiniens sont majoritaires sur le territoire de la Palestine historique ; celle qui a été reconnue comme État par la Société des Nations et à exercer la souveraineté d’éditer des passeports palestiniens entre 1922 et 1947. Un État certes sous mandat, mais un État au sens politique wébérien du terme. Aujourd’hui sur l’ensemble contrôlé par Israël, le territoire de 1948, la Cisjordanie, Gaza, le Golan, les Palestiniens sont majoritaires.

Sur le plan économique les Palestiniens survivent, difficilement mais ils survivent. La situation à Gaza est particulièrement difficile, mais on peut penser que la dictature du maréchal Sissi ne sera pas éternelle : la situation économique des Égyptiens est pire que celle des Palestiniens de Gaza.

Enfin, mentalement, les Palestiniens n’ont jamais été aussi forts : la répression produit notamment des élites ultra-éduquées encore plus revendicatives que la génération précédente.

À ce triple échec s’ajoute le soulèvement de la jeunesse en cours qui, de l’aveu même du directeur d’état-major de l’armée israélienne, impose pour la première fois depuis 1948 une réorientation stratégique vers une stratégie de défense et d’alerte précoce. C’est le territoire de 1948 lui-même qui est menacé, alors que des vidéos circulent sur les médias sociaux montrant des soldats israéliens fuyant à l’annonce d’un Palestinien peut-être armé d’un seul couteau.

Silvia Cattori: Les médias de l’establishment ont souvent parlé du cas Shalit. Comment expliquez-vous que, quand il s’agit des détentions arbitraires et de l’usage de la torture dans les prisons israéliennes qui frappent les Palestiniens, ils n’en parlent jamais? Pourquoi ces deux poids deux mesures?

Christophe Oberlin: La période de détention de Shalit entre 2006 et 2011 correspond, j’ose l’espérer, à la fin d’une époque qui est celle d’un contrôle massif des médias par le lobby sioniste. Ce lobby est un navire qui fait eau de toutes parts. Ce qui se passe dans les prisons israéliennes n’est pas encore diffusé, mais les crimes de guerre comme les assassinats de civils désarmés sont désormais filmés et médiatisés, à tel point qu’Israël pour la première fois est obligé d’en tenir compte. Les dossiers s’accumulent sur le bureau de la Cour pénale internationale, comme autant de nuages dans le ciel israélien. Quant au fait d’avoir utilisé à fond la double nationalité de Shalit [franco-israélien] pour prétendre le faire libérer, ce fut en réalité une chance pour les Palestiniens qui en ont profité à fond lors des négociations.

Silvia Cattori: Vous rappelez que Mahmoud Abbas (2) s’est d’abord précipité pour condamner la capture de Shalit. N’est-ce pas là une pure trahison de la cause palestinienne? L’Autorité palestinienne a-t-elle une quelconque crédibilité ?

Christophe Oberlin: Des livres entiers pourraient être écrits sur les trahisons de l’Autorité palestinienne, et on pourrait citer les deux plaintes pour crime de guerre déposées à la Cour pénale internationale par les Palestiniens et bloquées, transitoirement, par l’Autorité palestinienne.

Mais voyons les choses plus largement. Lorsqu’on n’arrive pas à se mettre d’accord sur une question, c’est souvent que celle-ci est mal posée. Israël n’est pas un État, c’est un lobby. Un lobby utilise tous les moyens, mensonge, illégalité, violence. Cela ne sert à rien de tenter de négocier avec un lobby. L’Autorité palestinienne n’a intrinsèquement aucune autorité, légalement aujourd’hui aucune légitimité. Elle est financée en tant que supplétif d’un pouvoir colonial. Il n’y a donc rien à attendre de deux acteurs qui jouent une pièce de théâtre qui n’a rien à voir avec la réalité.

Silvia Cattori : Pendant que l’attention du public est tournée vers les guerres atroces qui se déroulent dans les pays voisins, qu’Israël a du reste contribué à fomenter, celui-ci semble n’avoir rien à craindre. Le temps et le chaos jouent-ils en sa faveur selon vous ?

Christophe Oberlin: Je crois plutôt que c’est l’inverse. Malgré les épreuves inqualifiables imposées aux populations du Proche-Orient, la balkanisation souhaitée n’est pas en train de s’accomplir. L’embargo puis les guerres occidentales en Irak n’ont pas soustrait ce pays à la sphère iranienne. L’État syrien, au sens exact du terme, n’a pas disparu pour toujours. La construction d’un Liban tribal est un échec. Quant à Israël il est frappant de constater un basculement qui s’exprime aujourd’hui bien au-delà des spécialistes ou des militants. On parle de moins en moins des frontières de 1967. (3) Le constat est là : un État basé sur la guerre permanente externe et interne n’a pas d’avenir. Et l’égalité des droits, revendication anticoloniale bien classique, cela signifie la disparition du sionisme et l’avènement d’un État palestinien où tous auront les mêmes droits et les mêmes devoirs.

Je vous remercie infiniment.

Propos recueillis par Silvia Cattori le 23 avril 2016

(1) L’échange, le soldat Shalit et les Palestiniens, par Christophe Oberlin, Editons Erick Bonnier: 2016.

(2) L’Autorité palestinienne, basée à Ramallah, est maintenue au pouvoir par l’aide financière de l’UE

(3) La narration véhiculée par le lobby occulte le fait que l’injustice remonte à la création d’Israël en 1948 et non pas en 1967

Colonialisme, Vatican et l’héritage de la domination

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Rejoignez le mouvement pour la répudiation des bulles papales colonialistes, plus nous mettrons de pression sur la hiérarchie cléricale jusqu’au Vatican et plus ces diktats papaux auront de chance d’être répudiés.

— Résistance 71 ~

 

Un héritage de domination dans les décrets de l’église catholique

Steven Newcomb

12 avril 2016

url de l’article original:

http://indiancountrytodaymedianetwork.com/2016/04/12/legacy-domination-catholic-church-decrees

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

La Canadian Conference of Catholic Bishops (CCCB) ou Conférence Canadienne des Évêques Catholiques (CCEC) comprend quatre organisations catholiques du Canada. Le 19 mars 2016, la CCEC a publié “The ‘Doctrine of Discovery’ and Terra Nullius: A Catholic Response.” Ou “La doctrine de la découverte et Terra Nullius: une réponse catholique”, écrite en partie en réponse à Calls to Action #46 et #49 du rapport final de la Commission Vérité et Réconciliation (CVR) ; la déclaration catholique est dite “répudier les concepts utilisés pour justifier la souveraineté européenne sur les terres et peuples autochtones, tels que ceux de la doctrine de la découverte et de terra nullius.

Il y a 24 ans, mon ami et mentor Birgil Kills Straight (Oglala Lakota Nation) et moi-même avons démarré une campagne globale contre la Doctrine de la Découverte. Nous avions commencé par appeler le pape Jean-Paul II pour qu’il révoque le décret pontifical (bulle) Inter Caetera du 4 Mai 1493. Pourquoi ? C’était un parmi plusieurs documents du Vatican qui appelait à la domination (chrétienne) des nations non-chrétiennes. Parce que nous persistons avec notre travail international à ce niveau et sur ces documents, nous avons quelque chose à dire au sujet de la déclaration récente de l’église catholique sur cette doctrine de la découverte.

Malheureusement, le rapport final de la CVR n’inclut pas le point de focus de notre campagne ; le rapport n’utilise pas une seule fois le mot “domination”. Pendant plus de deux décennies nous avons utilisé les bulles pontificales du XVème siècle comme méthode d’éducation des nations et peuples autochtones ici et ailleurs autour du monde, pour faire mieux comprendre au sujet des schémas courants de domination et de déshumanisation que l’on peut tracer aux textes mêmes de ces vieux documents du Vatican. Pendant des siècles, les schémas dominants de pensée et de comportement ont été imbriqués dans les systèmes légaux et politiques de pays tels que les Etats-Unis, le Canada (et d’autres), où ils persistent aujourd’hui. Ce qui est typiquement et quelque peu ineptement appelé la doctrine de la découverte est un système de langage et de domination perdurant, qui est toujours utilisé à ce jour contre nos peuples et nos nations autochtones et originels.

Le 24 mars 2016, l’évêque Donald Bolen, du diocèse catholique de Saskatoon, a été interviewé au sujet de la déclaration publique de la CCEC. Ceux-ci révèlent que l’église catholique ne reconnaît pas les bulles pontificales comme étant des documents de domination. Plus encore, lorsqu’il lui fut demandé: “Quelle est la relation entre la doctrine de la découverte et les déclarations pontificales remontant au XVème siècle ?” Il répondit: “Il n’y a aucune relation directe.” Puis il continua de la sorte: “Il y a eu plusieurs bulles pontificales en cette fin de XVème siècle qui effectivement accordèrent des droits aux pays européens le droit sur des territoires d’autres peuples.” L’affirmation de l’évêque Bolen qu’il n’y a “aucune relation directe” entre les bulles pontificales et la doctrine est contredite par le phrasé spécifique de ces documents même: une gratification pontificale de “découvrir” et de “dominer” les territoires d’autres nations fut un droit affirmé de domination explicitement fondé sur le fait que nos nations n’étaient pas chrétiennes.

En Mai 2013, la Dr. Debra Harry (de la nation Paiute), l’avocate Sharon Venne (de la nation Cree) et moi-même, nous sommes rendus dans la ville de Séville en Andalousie, dans le sud de l’Espagne. Là, nous avons visité les Archives Générales des Indes (occidentales). Le directeur des archives nous a très gentiment accordé la permission de voir le parchemin pontifical original datant de 1493, émis par le pape Alexandre VI (NdT: Rodrigo Borgia, père de Cesar et Lucrèce Borgia…), que nous avons examiné exactement 520 ans jour pour jour après sa date d’émission le 4 Mai 1493. Au dos d’un des deux documents, nous y avons vu une anotation écrite par le secrétaire royal d’Espagne il y a plus de cinq siècles.

L’anotation royale dit en espagnol que le décret pontifical est un don du pape Alexandre VI pour “ganaran y conquistaron de las Indias” (“pour gagner et conquérir [dominer] les Indes.” Lorsque comprise dans le contexte du texte original en latin, cette anotation nous permet de saisir l’intention du pape à savoir que les monarques catholiques partiraient à la recherche de terres non-chrétiennes “à être découvertes”, avec pour but le “dominorum Christianorum” (dominateurs chrétiens), forçant les terres des “nations barbares” sous la domination chrétienne. Nos nations vivent maintenant avec/sous l’héritage de la tradition de la chrétienté de chercher un “nouveau monde” et de nouvelles terres à envahir et à dominer.

L’affirmation de l’évêque Bolen disant “aucune relation directe” entre les décrets pontificaux du XVème siècle et la doctrine de la découverte mène à une conclusion des plus importantes: La CCEC a échoué dans la compréhension que l’utilisation par la chrétienté de la domination comme moyen de tenter de détruire les nations non-chrétiennes a mené aux problèmes actuels expérimentés par nos peuples et nations originels. (NdT: ou la CCEC feint de ne pas comprendre… c’est notre position…) Le traumatisme concourant qui a résulté de ces décrets pontificaux (ex: la déshumanisation et la mort d’enfants de nos nations originelles dans les pensionats pour Indiens aux Etats-Unis et au Canada), est un des facteurs qui ont mené à la création d’une Commission pour la Vérité et la Réconciliation au Canada. Le mot “vérité” dans le titre de cette commission doit impérativement être au sujet de dire la vérité historique et non pas de la démanteler.

L’évêque Bolen a aussi dit que les bulles pontificales “adressèrent un conflit entre l’Espagne et le Portugal pas ceux qui colonisèrent ce qui est maintenant le Canada.” Il ne semble pas réaliser que l’Angleterre était toujours catholique en 1496 lorsque le roi Henri VII imita les bulles pontificales de 1493 en émettant une charte royale à John Cabot afin qu’il “subjugue” (domine) les terres des “païens et des infidèles”. Ce document résulta en l’assomption que la “souveraineté de la couronne” (la “domination”) est toujours affirmée aujourd’hui en relation de ce qui est maintenant typiquement appelé le “Canada” et “l’Amérique du Nord”. La France était catholique lorsque le pape Clément VII donna la permission au roi François 1er de s’engager dans ses propres voyages de colonisation chrétienne (avec, par exemple, le voyage de Jacques Cartier en 1534 dans la région maintenant appelée le fleuve Saint-Laurent).

L’église catholique manque totalement d’une perspective historique du point de vue des nations originelles de la terre quant à la domination que l’on trouve exprimée (NdT: et qui fut mise en pratique directement et violemment…) dans les décrets pontificaux du XVème siècle. Il est plus que grand temps que se réunisse une conférence internationale majeure au sujet de ces documents et des conséquences qu’ils ont eu sur nos peuples et nations originels. Un tel évènement créera une opportunité pour établir un dialogue plus profond entre le Saint Siège et nos leaders spirituels indigènes, se rassemblant avec nos universitaires et érudits et ceux que le Vatican choisira lui-même.

Nous n’avons pas besoin de réconciliation, nous avons besoin de décolonisation.