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Bilderberg 2023, Lisbonne, Portugal : l’agenda et les participants français (Résistance 71)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, colonialisme, crise mondiale, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, N.O.M, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, politique française, résistance politique, santé et vaccins, science et nouvel ordre mondial, sciences et technologies, technologie et totalitarisme, terrorisme d'état, Union Europeenne et nouvel ordre mondial with tags , , , , , , , , , , , on 20 mai 2023 by Résistance 71

bilderberg2023

Résistance 71

20 mai 2023

Depuis hier, la pourriture globaliste habituelle se réunit au Portugal au cours de sa sauterie annuelle, pour discuter du sort du monde à huis-clos et des nouvelles mises en place de leur Nouvel Ordre Mondial. Voilà qui ferait une superbe cible pour un « Kinzhal » russe, quelques dizaines de fumiers en moins, réunis au même endroit (idem pour Davos…) en quelques secondes… On peut toujours rêver hein ?…

Le Bilderberg sur Résistance 71, que nous couvrons depuis 2011…

L’agenda de ce Bilderberg 2023, la pourriture nouvel ordre mondialiste discutera de :

  1. L’Intelligence Artificielle
  2. Le système bancaire
  3. La Chine
  4. La transition énergétique
  5. L’Europe
  6. Les défis fiscaux
  7. l’Inde
  8. la politique industrielle
  9. Le commerce
  10. l’OTAN (Organisation Terroriste de l’Atlantique Nord)
  11. la Russie
  12. Les menaces transnationales
  13. l’Ukraine
  14. Le leadership des Etats-Unis

Les Français, traîtres à exécuter en place publique, qui y participent : (par ordre alphabétique)

  • ATTAL Gabriel, ministre des comptes publics
  • BARBIZET Patricia, CEO Ternaris & Associés SAS
  • BAUDSON Valérie, CEO Amundi SA
  • BEAUNE Clément, ministre des transports
  • BUBERL Thomas, CEO AXA
  • DE CASTRIES Henri, Président de l’Institut Montaigne
  • ÉMIÉ Bernard, Directeur Général de la Sécurité Extérieure, ministère de La Défense (vous avez bien lu !! LE PATRON DE LA DGSE EST AU BILDERBERG 2023 !! si ça ce n’est pas de la HAUTE TRAHISON, ON NE SAIT PAS CE QUE C’EST !!)
  • GOSSET-GRAINVILEE Antoine, exécutif AXA
  • PHILIPPE Edouard, maire du Havre et ex-premier ministre français (habitué du Bilderberg…)
  • POUYANNÉ Patrick, CEO total Energies

(source : Zero Hedge)

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La pourriture fasciste globaliste en réunion annuelle depuis 1954

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Réécrire l’histoire et effacer coûte que coûte le fait que le vainqueur du nazisme fut la Russie dans sa « grande guerre patriotique »: 27 millions de morts sous le paillasson…

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Révisionnisme et négationnisme dans ce sens là… c’est bon, tout va bien !… (Résistance 71 )

Réécrire l’histoire

Michel Raimbaud

12 mai 2023

Url de l’article original: https://www.afrique-asie.fr/reecrire-lhistoire/

A l’occasion du 8 mai, M. Sébastien Lecornu, ministre des Armées, et Mme Patricia Miralles, Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Armées, chargée des Anciens Combattants et de la Mémoire, ont adressé à la Nation ou à qui de droit un message où l’on relève le passage suivant :

« Mourir pour que d’autres puissent vivre libres : c’était le prix exorbitant dont plus de 10 millions de soldats alliés se sont acquittés. Un prix qui, hier comme aujourd’hui, augmente à chaque renoncement, à chaque fois que nous oublions notre passé ».

« Et à chaque oubli », aurait-il fallu ajouter pour être honnête ! C’est en effet là où le bât blesse…

***

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Il n’y a pas si longtemps, on évoquait toujours, ne serait-ce qu’au nom de la vérité historique et du devoir de mémoire, les lourdes pertes humaines de l’Armée Rouge durant la seconde guerre mondiale, avec des chiffres faramineux oscillant autour de 26 ou 27 millions de victimes, dont 12 millions de soldats et 14, 6 millions de civils, cette hécatombe concernant les seuls combats entre l’URSS et l’Allemagne nazie sur le front de l’est européen.

En août 1944, ces faits étaient largement reconnus : 57% des Français estimaient que l’URSS avait le plus contribué à la défaite du nazisme. Or, depuis deux ou trois décennies, ce sont les Etats-Unis qui viennent en tête du classement. N’y aurait-il pas anguille sous roche ? Ne pourrait-on pas imputer ce renversement de conviction à l’action quotidienne et sournoise des apôtres du néo-conservatisme qui depuis la dislocation de l’URSS ont mis la main sur le récit de l’Histoire, et se chargent de l’écrire à leur guise.

Dans un article du New-York Times remontant à 2004, le journaliste Ron Suskind rapportait les propos cyniques de Karl Rove, conseiller de George W. Bush, concernant la conception américaine en matière d’information depuis la disparition de l’Union Soviétique :

« Nous sommes un empire maintenant, et lorsque nous agissons, nous créons notre propre réalité. Et pendant que vous étudiez cette réalité, judicieusement, comme vous le souhaitez, nous agissons à nouveau et nous créons d’autres réalités nouvelles, que vous pouvez étudier également, et c’est ainsi que les choses se passent. Nous sommes les acteurs de l’histoire. »

Ce négationnisme inavoué mais flagrant s’est insinué sournoisement dans le discours et le récit des « grandes démocraties » de l’Axe du Bien, en plusieurs étapes, afin que le mensonge passe au mieux dans une opinion largement décervelée par la propagande, une guerre des nerfs qui bat son plein depuis l’affrontement en Ukraine et envahit l’espace au rythme d’une infernale valse à mille temps.

Il y a eu dans un premier temps l’odieuse assimilation du communisme au nazisme : nous n’avons pas réagi car nous ne sommes pas communistes.

Puis on est passé à la phase suivante, la non-invitation de la Russie aux commémorations de la victoire sur l’Allemagne nazie : nous n’avons pas réagi car nous ne sommes pas Russes.

Et enfin vint le troisième temps de la valse : zapper désormais systématiquement la participation et le rôle déterminant de l’URSS dans l’écrasement de la Wehrmacht (dont 80% des pertes ont été subies sur le front russe). Sans Armée Rouge, il n’y aurait certes pas eu de débarquement sur le front occidental, ni de libérateurs américains distribuant des chewing gums et caressant les joues des petites filles. Mais nous n’avons toujours pas réagi, car « nous sommes tous des Américains » depuis 2001, « Tous Charlie » depuis 2015, appelés à devenir « tous des Ukrainiens » épris de Zelenski…C’est la règle du chacun pour soi et Dieu pour tous.

A ceci près que le dieu des Français est américain, boit du coca, mange du Macdo et que l’anglais est sa langue céleste…

Et la danse continue : cette valse n’en serait pas une si elle ne se perdait pas dans un étourdissant tourbillon visant à anéantir la mémoire : et quoi de plus efficace que de détruire les mémoriaux. Ce sera à jamais l’un des apports majeurs de la Pologne et des pays baltes au patrimoine de l’humanité d’avoir entamé la démolition des monuments construits en hommage aux soldats de l’Armée Rouge ayant donné leurs vies pour mettre fin à l’occupation nazie. Là encore, nous n’aurons pas réagi, puisqu’il s’agit de ce souvenir obsédant de soldats que beaucoup veulent arracher de nos mémoires.

Nous avons déjà dû oublier le projet AMGOT (Allied Military Government of Occupied Territories) conçu par nos futurs libérateurs américains dès 1942, dont l’objectif était de faire de la France « libérée » un territoire sous occupation militaire, dépouillé de sa souveraineté et où le franc devait être remplacé par une monnaie d’occupation. Mais ces libérateurs un peu bombardeurs nous ont libérés et c’est à eux que nous devons respect et gratitude.

S’il fallait en plus se soucier des 27 millions de Russes, morts si loin de nous dans le temps et dans l’espace. Ils font l’unanimité (ou presque) contre eux dans la patrie des droits de l’Homme et au pays des lumières, et dans tout l’Axe du Bien : il doit y avoir du vrai dans ce qu’on dit…C’est ce que sous-entendent les imposteurs en meute…Que dire de plus ? Pour la Secrétaire d’Etat chargée des Anciens Combattants et de la Mémoire, une suggestion : il serait souhaitable de renforcer le service chargé de la Mémoire…

Pleure, ô pays bien-aimé ! Tu méritais mieux que cela, mais nous n’aurons rien dit et tout accepté….

Michel Raimbaud est écrivain, politologue, conférencier en relations internationales, et ancien ambassadeur de France au Soudan, en Mauritanie et au Zimbabwe. Auteur de nombreux ouvrages de géopolitique de référence dont Le Soudan dans tous ses états, Tempête sur le grand Moyen-Orient, Les guerres de Syrie...

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Ukraine : russe pendant plus de 120 ans au XVII-XVIIIème siècle
L’Ouest de l’Ukraine est constitué de territoires volés à la Pologne,
la Lithuania et la Roumanie,
L’Est et le sud ont toujours été essentiellement russe.
L’Ukraine n’existe comme entité politique que depuis 1920 en tant que 
République Socialiste Soviétique.
L’Ukraine occidentale fut nazie durant la seconde guerre mondiale…
Et l’est toujours aujourd’hui !

Les deux faces de l’info sur la guerre en Ukraine : la propagande et les coulisses… (Réseau Voltaire)

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ukro-nazi

Cinq états de l’UE demandent à Zelensky de négocier la paix

Réseau Voltaire

17 mai 2023

Url de l’article original: https://www.voltairenet.org/article219321.html

Selon le journaliste états-unien Seymour Hersh [1] s’appuyant sur des sources du Renseignement US, un groupe d’États, conduit par la Pologne, a demandé au président Zelensky de négocier la paix sans attendre.

La démarche polonaise est soutenue par la Tchéquie [2] et la Hongrie, et les trois États Baltes.

Seymour Hersh précise qu’il ne considère pas l’armée russe comme dangereuse et efficace, mais que ces États réagissent aux pertes humaines considérables, particulièrement à Bakmout qu’il compare à la bataille de Verdun.

Pour le moment, la loi ukrainienne interdit au président Zelensky de négocier avec l’« ennemi » russe tant qu’il « occupe » une parcelle de « territoire ukrainien » (au sens des frontières de 1991). Cependant, Zelensky a déjà pris contact avec Moscou via une partie tierce.

Notes :

[1The Ukraine refugee question, Seymour Hersh, Substrack, Mai 17, 2023.

[2] NB. Dans son article, Seymour Hersh ne parle pas de la Tchéquie, mais de la « Tchécoslovaquie », État dissout en 1992.

Ucaine

Palestine occupée : la Résistance s’organise sans ses commandants assassinés avec leurs familles par les forces d’occupation coloniale sionistes (Al Manar)

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Ce qui démontre aussi que si des chefs de guerre aguerris sont nécessaires, une structure asymétrique continue de fonctionner sans son commandement. La hiérarchie est un handicap, souvent lourd. La force réside dans la complémentarité et la coopération sous conseils éclairés et expérimentés. Petites unités autonomes, formées comme telles mais répondant à un haut niveau de coopération dans un système acéphale. Ceci fonctionne d’autant mieux quand les participants sont puissamment unifiés par un but commun, en l’occurence ici : la libération de la Palestine. Les objectifs sont interchangeables pour une méthode qui fait ses preuves sur le terrain. C’est ainsi que nous, les peuples, sortirons de la dictature qui se referme sur nous pas à pas. En ce domaine, la résistance palestinienne et libanaise du Hezbollah a quelques longueurs d’avance sur nous. Observer et apprendre, en toute humilité…
~ Résistance 71 ~

Hassan Nasrallah : “Les factions de la résistance ont la capacité de remédier à la perte de leurs commandants”

Al Manar

12 mai 2023 

Url de l’article original en français : https://french.almanar.com.lb/2612029

Le Secrétaire général du Hezbollah Sayyed Hassan Nasrallah a prononcé un discours ce vendredi 12 mai à l’occasion de la célébration de la 7eme commémoration du commandant jihadique de la Résistance islamique Moustafa Badreddine.

Dans son allocution retransmise via écran lors de la cérémonie organisée dans la banlieue-sud de Beyrouth, il a évoqué les récents évènements en Palestine occupée, puis les évolutions politiques régionales et en Syrie et la situation interne au Liban.

La position unifiée des factions a avorté les objectifs de Netanyahu

Dans la partie de son discours sur l’escalade militaire qui se poursuit depuis l’assassinat mardi 9 mai par l’entité sioniste de trois chefs militaires des Brigades al-Qods, bras armé du Jihad islamique, et le déclenchement le lendemain de l’opération « Vengeance des Libres » par les factions de résistance, il a dit :

« Nous savons que l’offensive a été déclenchée en Palestine par (le Premier ministre israélien Benjamin) Netanyahu en liquidant les chefs du Jihad islamique et leur famille, leur femme et enfants et le monde entier a gardé le silence. Il faut signaler que l’occupant a tué des femmes et des enfants dans sa liquidation des chefs militaires… Il est regrettable que le silence mondial se poursuive et que les États-Unis aient empêché le Conseil de sécurité des Nations Unies de condamner Israël pour avoir tué des femmes et des enfants à Gaza.

Les motivations de Netanyahu dans cette offensive sont claires : récupérer l’équilibre de dissuasion qui avait été durement entaché et sortir de l’impasse interne dans laquelle il se trouve, remédier à la désintégration de sa coalition gouvernementale et améliorer sa situation politique et électorale…

Les calculs de Netanyahu se sont soldés par un échec, il avait pour but d’isoler le Jihad islamique, de neutraliser le reste des factions palestiniennes et de semer la sédition dans l’environnement de la résistance…

Netanyahu a cru, avec ce plan, que le commandement militaire du Jihad islamique serait éliminé, la dissuasion avec Gaza serait rétablie, qu’il rétablira la politique des liquidations sans oublier les messages envoyés au Hezbollah au Liban…

L’occupant cherchait à frapper la structure du commandement des brigades al-Qods et à détruire sa force de missiles en démantelant son commandement directement.

Mais l’un des atouts de forces des mouvements de résistance dans la région est qu’ils ont une grande capacité de restaurer rapidement leur structure de commandement. Les mouvements de résistance, malgré tous les assassinats perpétrés de leurs dirigeants, en Palestine, au Liban, ne se sont pas affaiblis et n’ont jamais renoncé ni abandonné leurs capacités. Bien au contraire le sang noble des martyrs leur a donné un coup de pouce pour aller de l’avant…

La direction du Jihad islamique a traité avec sagesse et sérénité après l’assassinat des chefs des Brigades al-Qods et a communiqué avec la direction des Brigades al-Qassam afin que la position soit unifiée.

La résistance palestinienne gère la bataille avec sagesse. La véritable adresse de la réaction de résistance à Gaza est la Salle des opérations conjointes des factions de la résistance. L’unité de la position des factions de la résistance a avorté la réalisation des objectifs de l’occupation.

L’ennemi s’attendait à une réaction directe du mouvement du Jihad islamique, mais lorsque la direction des factions a recouru au calme, ceci a surpris l’ennemi.

La restauration rapide des Brigades al-Qods après l’élimination de leurs chefs militaires a surpris l’occupant…Les frappes de roquettes et leur arrivée au sud de Tel Aviv et à al-Qods (Jérusalem) ont troublé l’occupant…

La bataille d’aujourd’hui n’est pas une question de vengeance. La bataille a pour objectif de protéger et d’assurer la sécurité du peuple palestinien.

La position des factions la résistance à Gaza cohérente a avorté l’objectif de l’ennemi de rétablir la dissuasion.

Ce qui s’est passé jusqu’à présent veut faire comprendre à l’ennemi que tout assassinat ne passera pas et conduira à une confrontation de grande envergure…

Netanyahu ne peut pas mentir à la société israélienne en disant qu’il a rétabli la capacité de dissuasion.

Tous devraient suivre les évènements à Gaza. La bataille de Gaza est importante et ses conséquences ne se cantonneront pas à la bande de Gaza mais concernent la Cisjordanie et toute la région.

Nous sommes en contact permanent avec les dirigeants de la résistance à Gaza et nous n’hésiterons pas à prêter main forte lorsque la responsabilité le dictera. Nous surveillons la situation de près et nous fournissons l’assistance possible. Mais lorsque la responsabilité le dictera pour entreprendre certaines démarches nous n’hésiterons pas Inchallah. »

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Résistance unifiée…

La Syrie n’a pas changé d’axe

Sur le dossier régional sayyed Nasrallah s’est arrêté sur le dossier syrien en particulier. Il a déclaré :

« La Syrie est restée à sa place et n’a pas changé de position ni d’axe. Son retour à la Ligue arabe et l’invitation du Président Assad au sommet arabe sont deux indicateurs importants.

La Syrie est fortement présente dans les élections présidentielles turques et les candidats s’affrontent pour présenter leurs perceptions à l’égard de Damas.

Tout le monde en parle au Liban mais nous n’avons rien dit.

Nous sommes concernés par chaque évolution positive qui touche la Syrie et c’est nous qui recevons la Syrie nous y voyons le visage de Moustafa Badreddine et de tous les martyrs et leurs sacrifices et de notre aliénation lorsque nous avons été critiqués de tout le monde pour le choix de soutenir la Syrie.

Et regardez aujourd’hui, les États-Unis volent le pétrole et le gaz syriens et insistent sur le blocus et la loi César…

La visite du président iranien Ebrahim Raïssi atteste de l’importance des relations stratégiques irano-syriennes à plusieurs niveaux.

Le gouvernement intérimaire doit établir ses liens avec Damas

Les choses en Syrie évoluent vers la détente et les jours difficiles qui se sont écoulés ne reviendront pas. Raison de plus pour rétablir les relations libanaises avec la Syrie qui est nécessaire. Le gouvernement intérimaire libanais est tenu de rétablir des relations normales avec la Syrie et le retour de ces relations est dans l’intérêt du Liban. L’atermoiement libanais est un indice de plus que le Hezbollah ne contrôle pas le gouvernement. Si le Hezbollah contrôlait les décisions au Liban, les relations avec la Syrie seraient rétablies depuis longtemps.

Le dossier des Syriens déplacés ne doit pas etre résolu par les incitations via les réseaux sociaux ou les discours… Il devrait être abordé par une délégation ministérielle libanaise et sécuritaire qui visiterait Damas et établisse une coordination avec elle pour faire face à la crise.

Certaines forces politiques ont changé de position concernant le dossier des Syriens déplacés ce qui illustre que leur position antérieure était politique et non humanitaire.

Le fait d’adopter une décision souveraine en coordination avec l’Etat syrien est une condition essentielle pour résoudre le problème de Syriens déplacés. »

En réponse aux assertions selon lesquelles le Hezbollah occupe des régions syriennes Sayed Nasrallah a dit :

«  Le Hezbollah n’occupe ni maisons ni villages et n’empêche personne de retourner dans les villages frontaliers syriens. Toute la propagande à ce sujet est un gros mensonge. Celui qui était le plus désireux de renvoyer les habitants d’al-Qousayr et de ses villages chez eux est le Hezbollah. Dans les maisons ou des éléments du Hezbollah sont installées sont toutes louées avec l’assentiment de leur propriétaire ou reviennent à l’Etat.

Accuser le Hezbollah de trafic de drogue, un mensonge éhonté

Dans chaque incident qui se produit, le Hezbollah est accusé du trafic du Captagon et tout cela est un mensonge éhonté, une trahison et un manque de moralité. Notre position légitime considère le trafic de drogue et de stupéfiants comme un crime de corruption sur terre. Nous refusons même d’utiliser des trafiquants de drogue pour livrer des armes de résistance à la Palestine occupée…

Je vais dire quelque chose pour la première fois. Sans l’aide du Hezbollah, les autorités libanaises n’auraient pas pu faire face à un certain nombre de trafiquants de drogue au Liban.

Ils parlent toujours de la provenance de ce trafic mais pourquoi ne parlent-ils pas de sa destination. Vers qui sont-ils envoyés. Qui sont ces individus auxquels sont destinées les cargaisons de stupéfiants dans les pays du Golfe, en Arabie saoudite, en Jordanie ou au Koweït ? il faudrait dévoiler leur identité au grand public. »

Le numéro un du Hezbollah a également abordé la question de la présidentielle libanais en vacance depuis fin octobre 2022

« Les développements récents sont positifs. L’ex-ministre Suleiman Frangieh n’est pas un candidat fortuit pour nous, mais c’est un candidat naturel et sérieux qui a failli devenir président de la République plus d’une fois. Nous n’imposons pas notre option aux autres, mais c’est notre droit naturel de désigner notre candidat à ces élections et que chaque parti désigne le nom qu’il veut et allons au Parlement pour élire un président. Les portes sont toujours ouvertes pour en discuter, pour le dialogue et pour s’entendre sur le dossier présidentiel. Les Libanais devraient profiter du climat positif dans la région.

A la fin de son discours, sayyed Nasrallah a exclu la possibilité que le gouvernement intérimaire désigne un successeur au gouverneur de la Banque du Liban, à la fin de son mandat, le mois de juillet prochain car ceci ne relève pas de son droit.

= = =

Comprendre la géopolitique du Moyen-Orient de l’intérieur :

“Hezbollah, son histoire de l’intérieur”, Naïm Qassem, 2005 (dans une traduction de Résistance 71, version PDF, Jo)

palestiniennes

fratrie

Refuser la guerre planifiée qui vient… (John Pilger)

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Unknown

C’est avec plaisir que nous retrouvons le John Pilger d’il y a quelques années et sa critique incisive. Nous avions pris l’habitude de le traduire et publier régulièrement sur Résistance 71, jusqu’a ce qu’il devienne obnubilé par la taupe Assange, soi-disant dissident faisant valider les publications de Wikileaks par l’entité sioniste au préalable et affirmant que douter de la version officielle des attentats du 11 septembre n’était que voir des complots là où il n’y en avait pas et négliger ceux que Wikileaks leur apportait sur un plateau d’argent, plus pathétique que ça… Quand Pilger est lui-même, il est vraiment bon ! Reste comme ça John, là tu sers vraiment à quelque chose…
~ Résistance 71 ~

Refusez la guerre qu’on veut vous imposer !

John Pilger

6 mai 2023

Source de l’article en français :

https://www.mondialisation.ca/john-pilger-sur-la-guerre-a-venir-refusez-la-guerre-quon-veut-vous-imposer/5677611

En 1935, le Congrès des écrivains américains a eu lieu à New York, suivi d’un autre deux ans plus tard. Ils ont appelé « les centaines de poètes, romanciers, dramaturges, critiques, auteurs de nouvelles et journalistes » pour discuter de « l’effondrement rapide du capitalisme » et de l’annonce d’une autre guerre. Il s’agissait d’événements électriques qui, selon un récit, ont réuni 3500 membres du public et essuyé plus d’un millier de refus.

Arthur Miller, Myra Page, Lillian Hellman, Dashiell Hammett ont averti que le fascisme montait, souvent déguisé, et qu’il incombait aux écrivains et aux journalistes de s’exprimer. Des télégrammes de soutien de Thomas Mann, John Steinbeck, Ernest Hemingway, C Day Lewis, Upton Sinclair et Albert Einstein ont été lus.

La journaliste et romancière Martha Gellhorn a pris la défense des sans-abris et des chômeurs, et « nous tous sous l’ombre d’une grande puissance violente. »

Martha, devenue depuis une amie proche, m’a confié plus tard devant son habituel verre de Famous Grouse et de soda : « La responsabilité que je ressentais en tant que journaliste était immense. J’avais été témoin des injustices et des souffrances causées par la dépression, et je savais, nous le savions tous, ce qui allait arriver si les silences n’étaient pas brisés. »

Ses paroles résonnent à travers les silences d’aujourd’hui : ce sont des silences remplis d’un consensus de propagande qui contamine presque tout ce que nous lisons, voyons et entendons. Laissez-moi vous donner un exemple :

Le 7 mars, les deux plus anciens journaux d’Australie, le Sydney Morning Herald et The Age, ont publié plusieurs pages sur « la menace imminente » de la Chine. Ils ont coloré l’océan Pacifique en rouge. Les yeux des Chinois étaient martiaux, en marche et menaçants. Le Péril Jaune était sur le point de s’effondrer comme sous le poids de la gravité.

Aucune raison logique n’a été donnée pour une attaque contre l’Australie par la Chine. Un « groupe d’experts » n’a présenté aucune preuve crédible : l’un d’eux est un ancien directeur de l’Australian Strategic Policy Institute, une façade du ministère de la Défense à Canberra, du Pentagone à Washington, des gouvernements britannique, japonais et taïwanais et de l’industrie de guerre de l’Occident.

« Pékin pourrait frapper d’ici trois ans », ont-ils prévenu. « Nous ne sommes pas prêts ». Des milliards de dollars doivent être dépensés pour les sous-marins nucléaires américains, mais cela, semble-t-il, ne suffit pas. « Les vacances de l’Australie loin de l’histoire sont terminées » ont-ils conclus quoi que cela puisse signifier.

Il n’y a aucune menace pour l’Australie, aucune. Le lointain pays « chanceux » n’a pas d’ennemis, encore moins la Chine, son plus grand partenaire commercial. Pourtant, le dénigrement de la Chine qui s’inspire de la longue histoire de racisme de l’Australie envers l’Asie est devenu une sorte de sport pour les « experts » autoproclamés. Qu’en pensent les sino-australiens ? Beaucoup sont confus et craintifs.

Les auteurs de cette pièce grotesque de hurlements de chien et d’obséquiosité envers le pouvoir américain sont Peter Hartcher et Matthew Knott, des « journalistes de la sécurité nationale » je pense qu’ils se nomment eux-mêmes. Je me souviens de Hartcher lors de ses escapades payées par le gouvernement israélien. L’autre, Knott, est le porte-parole des costumés de Canberra. Ni l’un ni l’autre n’ont jamais vu une zone de guerre et ses extrêmes de dégradation et de souffrance humaine.

« Comment en est-on arrivé là ? » dirait Martha Gellhorn si elle était encore là. « Où diable sont les voix qui disent non ? Où est la camaraderie ? »

Ces voix sont entendues dans le samizdat de ce site Web et d’autres. En littérature, les goûts de John Steinbeck, Carson McCullers, George Orwell sont obsolètes. Le post-modernisme est désormais aux commandes. Le libéralisme a remonté l’échelle politique. L’Australie, une social-démocratie autrefois somnolente, a promulgué un réseau de nouvelles lois protégeant le pouvoir secret et autoritaire et empêchant le droit de savoir. Les dénonciateurs sont des hors-la-loi, devant être jugés en secret. Une loi particulièrement sinistre interdit « l’ingérence étrangère » par ceux qui travaillent pour des entreprises étrangères. Qu’est-ce que cela signifie ?

La démocratie est conceptuelle maintenant ; il y a l’élite toute-puissante de la corporation fusionnée avec l’État et les exigences « identitaires ». Les amiraux américains sont payés des milliers de dollars par jour par le contribuable australien pour des « conseils ». Partout en Occident, notre imagination politique a été pacifiée par les relations publiques et distraite par les intrigues de politiciens corrompus et à loyer modique : un Johnson ou un Trump ou un Sleepy Joe (Biden) ou un Zelensky.

Aucun congrès d’écrivains en 2023 ne s’inquiète du « capitalisme en ruine » et des provocations meurtrières de « nos » dirigeants. Le plus tristement célèbre d’entre eux, Blair, un criminel prima facie selon la norme de Nuremberg, est libre et riche. Julian Assange, qui a osé prouver aux journalistes que leurs lecteurs avaient le droit de savoir, en est à sa deuxième décennie d’incarcération.

Ucaine

La montée du fascisme en Europe est incontestable. Ou « néo-nazisme » ou « nationalisme extrême », comme vous préférez. L’Ukraine en tant que ruche fasciste de l’Europe moderne a vu la réémergence du culte de Stepan Bandera, l’antisémite passionné et meurtrier de masse qui a loué la « politique juive » d’Hitler et qui a fait massacrer 1,5 million de juifs ukrainiens. « Nous poserons vos têtes aux pieds d’Hitler », proclamait un pamphlet banderiste aux juifs ukrainiens.

Aujourd’hui, Bandera est vénéré en héros dans l’ouest de l’Ukraine et des dizaines de statues de lui et de ses compagnons fascistes ont été payées par l’UE et les États-Unis, remplaçant celles des géants culturels russes et d’autres qui ont libéré l’Ukraine des premiers nazis.

En 2014, les néo-nazis ont joué un rôle clé dans un coup d’État financé par les États-Unis contre le président élu, Viktor Ianoukovitch, accusé d’être « pro-Moscou ». Le régime du coup d’État comprenait d’éminents « nationalistes extrêmes » – des nazis en tout sauf le nom.

Au début, cela a été longuement rapporté par la BBC et les médias européens et américains. En 2019, le magazine Time présentait les « milices suprématistes blanches » actives en Ukraine. NBC News rapportait que « le problème nazi de l’Ukraine est réel ». L’immolation de syndicalistes à Odessa a été filmée et documentée.

Dirigée par le régiment d’Azov, dont l’insigne, le « Wolfsangel », a été rendu tristement célèbre par les SS allemands, l’armée ukrainienne a envahi la région orientale du Donbass russophone. Selon les Nations unies, 14 000 personnes dans l’est ont été tuées. Sept ans plus tard, avec les conférences de paix de Minsk sabotées par l’Occident, comme Angela Merkel l’a avoué, l’Armée russe est intervenue.

Cette version des événements n’a pas été rapportée en Occident. Si on ne fait que la suggérer, on est immédiatement et abusivement accusé d’être un « apologiste de Poutine », même si l’écrivain (comme moi je l’ai fait) ait ou non condamné l’invasion russe. Comprendre l’explication par Moscou que l’extrême provocation qu’une frontière armée par l’OTAN, l’Ukraine, soit la même frontière par laquelle Hitler a envahi la Russie, est un anathème.

Les journalistes qui se sont rendus dans le Donbass ont été réduits au silence voire traqués dans leur propre pays. Le journaliste allemand Patrik Baab a perdu son emploi et une jeune journaliste indépendante allemande, Alina Lipp, a vu son compte bancaire sous séquestre.

Le problème n’est pas Trump. C’est nous.

En Grande-Bretagne, le silence de l’intelligensia libérale est le silence de l’intimidation. Les problèmes parrainés par l’État comme l’Ukraine et Israël sont à éviter si vous souhaitez conserver un emploi sur le campus ou un poste d’enseignant. Ce qui est arrivé à Jeremy Corbyn en 2019 se répète sur les campus où les opposants à l’apartheid israélien sont accusés avec désinvolture d’être des antisémites.

Le professeur David Miller, ironiquement la principale autorité du pays en matière de propagande moderne, a été limogé par l’Université de Bristol pour avoir suggéré publiquement que les « atouts » d’Israël en Grande-Bretagne et son lobbying politique exerçaient une influence disproportionnée dans le monde entier – un fait pour lequel les preuves sont volumineuses.

L’université a embauché un QC de premier plan pour enquêter sur l’affaire de manière indépendante. Son rapport a exonéré Miller de la « question importante de la liberté d’expression universitaire » et a conclu que « les commentaires du professeur Miller ne constituaient pas un discours illégal ». Pourtant, Bristol l’a limogé. Le message est clair : quel que soit l’outrage qu’il commet, Israël bénéficie de l’immunité et ses détracteurs doivent être punis.

Il y a quelques années, Terry Eagleton, alors professeur de littérature anglaise à l’Université de Manchester, estimait que « pour la première fois en deux siècles, il n’y a pas d’éminent poète, dramaturge ou romancier britannique prêt à remettre en question les fondements du mode de vie occidental. »

Aucun Shelley n’a parlé pour les pauvres, aucun Blake pour les rêves utopiques, aucun Byron n’a maudit la corruption de la classe dirigeante, aucun Thomas Carlyle et John Ruskin n’ont révélé le désastre moral du capitalisme. William Morris, Oscar Wilde, HG Wells, George Bernard Shaw n’ont pas d’équivalent aujourd’hui. Harold Pinter était alors vivant, « le dernier à élever la voix », écrit Eagleton.

D’où vient le post-modernisme – le rejet de la politique réelle et de la dissidence authentique ? La publication en 1970 du livre à succès de Charles Reich, « The Greening of America », offre un indice. L’Amérique était alors en plein bouleversement ; Nixon était à la Maison-Blanche, une résistance civile, connue sous le nom de « mouvement », avait éclaté des marges de la société au milieu d’une guerre qui touchait presque tout le monde. En alliance avec le mouvement des droits civiques, il a présenté le défi le plus sérieux au pouvoir de Washington depuis un siècle.

Sur la couverture du livre de Reich figuraient ces mots : « Il y a une révolution qui approche. Ce ne sera pas comme les révolutions du passé. Cela viendra de l’individu. »

À l’époque, j’étais correspondant aux États-Unis et je me souviens de l’élévation du jour au lendemain au statut de gourou de Reich, un jeune universitaire de Yale. Le New Yorker avait sensationnellement sérialisé son livre, dont le message était que « l’action politique et la vérité » des années 1960 avaient échoué et que seules « la culture et l’introspection » changeraient le monde. C’était comme si l’hippydom (la mode et le comportement hippie, ou la condition d’être hippie) réclamait les classes de consommation. Et dans un sens ça l’était.

En quelques années, le culte du « moi-isme » avait presque submergé le sens de l’action collective, de la justice sociale et de l’internationalisme de beaucoup de gens. La classe, le sexe et la race étaient séparés. Le personnel était le politique et les médias étaient le message. Gagner de l’argent, disait ce dernier.

Quant au « mouvement », son espoir et ses chants, les années de Ronald Reagan et de Bill Clinton ont mis fin à tout cela. La police était maintenant en guerre ouverte avec les noirs ; Les fameux projets de loi sur l’aide sociale de Clinton ont vu des records mondiaux du nombre de noirs envoyés en prison.

Lorsque le 11 septembre s’est produit, la fabrication de nouvelles « menaces » sur la « frontière de l’Amérique » (comme le Projet pour un nouveau siècle américain a appelé le monde) a achevé la désorientation politique de ceux qui, 20 ans plus tôt, auraient formé une opposition véhémente.

Dans les années qui ont suivi, l’Amérique est entrée en guerre avec le monde.

Selon un rapport largement ignoré des Physicians for Social Responsibility, Physicians for Global Survival et International Physicians for the Prevention of Nuclear War, lauréat du prix Nobel, le bilan dans la « guerre contre le terrorisme » des États-Unis était « d’au moins » 1,3 million de morts en Afghanistan, Irak et Pakistan.

Ce chiffre n’inclut pas les morts des guerres menées et alimentées par les États-Unis au Yémen, en Libye, en Syrie, en Somalie et au-delà. Le vrai chiffre, selon le rapport, « pourrait bien dépasser 2 millions [ou] environ 10 fois plus que celui dont le public, les experts et les décideurs ont connaissance et [est] propagé par les médias et les principales ONG. »

« Au moins » un million de personnes ont été tuées en Irak, disent les médecins, soit 5% de la population.

L’énormité de cette violence et de cette souffrance semble n’avoir aucune place dans la conscience occidentale. « Personne ne sait combien » est le refrain des médias. Blair et George W. Bush – et Straw et Cheney et Powell et Rumsfeld et les autres responsables – n’ont jamais été en danger de poursuites. Le maestro de la propagande de Blair, Alistair Campbell, est célébré comme une « personnalité médiatique. »

En 2003, j’ai interviewé Charles Lewis, le célèbre journaliste d’investigation, à Washington. Nous avons discuté de l’invasion de l’Irak quelques mois plus tôt. Je lui ai demandé : « Et si les médias constitutionnellement les plus libres du monde avaient sérieusement défié George W. Bush et Donald Rumsfeld et enquêté sur leurs revendications, au lieu de répandre ce qui s’est avéré être une propagande grossière ? »

Il a répondu : « Si nous, les journalistes, avions fait notre travail, il y a de très, très bonnes chances que nous ne serions pas entrés en guerre en Irak. »

J’ai posé la même question à Dan Rather, le célèbre présentateur de CBS, qui m’a donné la même réponse. David Rose de l’Observer, qui avait promu la « menace » qu’aurait représenté Saddam Hussein, et Rageh Omaar, alors correspondant de la BBC en Irak, m’ont donné la même réponse. L’admirable contrition de Rose d’avoir été « dupée » parlait pour de nombreux journalistes privés de leur courage de le dire.

Leur propos vaut la peine d’être répété. Si les journalistes avaient fait leur travail, s’ils avaient interrogé et enquêté sur la propagande au lieu de l’amplifier, un million d’hommes, de femmes et d’enfants irakiens seraient peut-être en vie aujourd’hui ; des millions d’autres n’auraient peut-être pas fui leur foyer ; la guerre sectaire entre sunnites et chiites n’aurait peut-être pas éclaté et l’État islamique (Daech) n’aurait peut-être pas existé.

Jetez cette vérité à travers les guerres rapaces déclenchées depuis 1945 par les États-Unis et leurs « alliés » et la conclusion est à couper le souffle. Est-ce que cela a déjà été évoqué dans les écoles de journalisme ?

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Ukraine nazie…

Aujourd’hui, la guerre des médias est une tâche clé du journalisme dit mainstream, rappelant celle décrite par un procureur de Nuremberg en 1945 : « Avant chaque agression majeure, à quelques exceptions près fondées sur l’opportunité, ils ont lancé une campagne de presse destinée à affaiblir leurs victimes et à préparer psychologiquement le peuple allemand. Dans le système de propagande, c’était la presse quotidienne et la radio qui étaient les armes les plus importantes. »

L’un des courants persistants de la vie politique américaine est un extrémisme sectaire qui se rapproche du fascisme. Bien que Trump en ait été crédité, c’est pendant les deux mandats d’Obama que la politique étrangère américaine a sérieusement flirté avec le fascisme. Cela n’a presque jamais été signalé.

« Je crois en l’exceptionnalisme américain avec chaque fibre de mon être », a déclaré Obama, qui a développé un passe-temps présidentiel préféré, les attentats à la bombe et les escadrons de la mort appelés « opérations spéciales », comme aucun autre président ne l’avait fait depuis la première guerre froide.

Selon une enquête du Council on Foreign Relations, en 2016, Obama a largué 26,171 bombes. C’est l’équivalent de 72 bombes par jour. Il a bombardé les personnes les plus pauvres et les personnes de couleur : en Afghanistan, en Libye, au Yémen, en Somalie, en Syrie, en Irak, au Pakistan.

Chaque mardi – a rapporté le New York Times – il sélectionnait personnellement ceux qui seraient assassinés par des missiles infernaux tirés par des drones. Des mariages, des funérailles, des bergers ont été attaqués, ainsi que ceux qui tentaient de récupérer les parties du corps ornant la « cible terroriste. »

Un sénateur républicain de premier plan, Lindsey Graham, a estimé, avec approbation, que les drones d’Obama avaient tué 4700 personnes. « Parfois, vous frappez des innocents et je déteste ça », a-t-il dit, mais nous avons éliminé des membres très importants d’Al-Qaïda.

En 2011, Obama a déclaré aux médias que le président libyen Mouammar Kadhafi prévoyait un « génocide » contre son propre peuple.

« Nous savions… », a-t-il affirmé, « que si nous attendions un jour de plus, Benghazi, une ville de la taille de Charlotte [Caroline du Nord], pourrait subir un massacre qui se serait répercuté sur toute la région et aurait souillé la conscience du monde. »

C’était un mensonge. La seule « menace » était la prochaine défaite des islamistes fanatiques par les forces gouvernementales libyennes. Avec ses projets de renaissance du panafricanisme indépendant, une banque africaine et une monnaie africaine, le tout financé par le pétrole libyen, Kadhafi a été présenté comme un ennemi du colonialisme occidental sur un continent dans lequel la Libye était le deuxième État le plus moderne.

L’objectif était de détruire la « menace » de Kadhafi et son État moderne. Soutenue par les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France, l’OTAN a lancé 9700 attaques aériennes contre la Libye. Un tiers visait des infrastructures et des cibles civiles, a rapporté l’ONU. Des ogives en uranium ont été utilisées ; les villes de Misurata et de Syrte ont été bombardées en tapis. La Croix-Rouge a identifié des fosses communes et l’Unicef a signalé que « la plupart [des enfants tués] avaient moins de dix ans. »

Quand Hillary Clinton, la secrétaire d’État d’Obama, a appris que Kadhafi avait été capturé par les insurgés et sodomisé avec un couteau, elle a ri et a dit à la caméra : « Nous sommes venus, nous avons vu, il est mort ! »

Le 14 septembre 2016, la commission des affaires étrangères de la Chambre des communes à Londres a rendu compte de la conclusion d’une étude d’un an sur l’attaque de l’OTAN contre la Libye, qu’elle a décrite comme un « ensemble de mensonges » – y compris l’histoire du massacre de Benghazi.

Les bombardements de l’OTAN ont plongé la Libye dans une catastrophe humanitaire, tuant des milliers de personnes et déplaçant des centaines de milliers d’autres, transformant la Libye du pays africain au niveau de vie le plus élevé en un État en faillite déchiré par la guerre.

Sous Obama, les États-Unis ont étendu les opérations secrètes des « forces spéciales » à 138 pays, soit 70% de la population mondiale. Le premier président afro-américain a lancé ce qui équivalait à une invasion à grande échelle de l’Afrique.

Rappelant la ruée vers l’Afrique au XIXe siècle, le Commandement américain pour l’Afrique (AFRICOM) a depuis construit un réseau de suppliants parmi les régimes africains collaboratifs avides de pots-de-vin et d’armements américains. La doctrine « soldat à soldat » d’AFRICOM intègre des officiers américains à tous les niveaux de commandement, du général à l’adjudant. Seuls les casques coloniaux manquent.

C’est comme si la fière histoire de libération de l’Afrique, de Patrice Lumumba à Nelson Mandela, avait été reléguée aux oubliettes par l’élite coloniale noire d’un nouveau maître blanc. La « mission historique » de cette élite, avertit le savant Frantz Fanon, est la promotion d’un « capitalisme rampant quoique camouflé. »

L’année où l’OTAN a envahi la Libye, en 2011, Obama a annoncé ce qui est devenu connu sous le nom de « pivot vers l’Asie ». Près des deux tiers des forces navales américaines seraient transférées en Asie-Pacifique pour « faire face à la menace chinoise », selon les mots de son secrétaire à la Défense.

Il n’y avait aucune menace de la Chine ; il y avait une menace contre la Chine de la part des États-Unis ; quelque 400 bases militaires américaines formaient un arc le long du bord du cœur industriel de la Chine, qu’un responsable du Pentagone a décrit avec approbation comme un « nœud coulant ».

Dans le même temps, Obama a placé des missiles en Europe de l’Est visant la Russie. C’est le récipiendaire béatifié du prix Nobel de la paix qui a augmenté les dépenses consacrées aux ogives nucléaires à un niveau supérieur à celui de toute administration américaine depuis la guerre froide – après avoir promis, dans un discours émouvant au centre de Prague en 2009, d’« aider à débarrasser le monde des armes nucléaires. »

Obama et son administration savaient très bien que le coup d’État que sa secrétaire d’État adjointe, Victoria Nuland, avait été envoyée pour superviser contre le gouvernement ukrainien en 2014 provoquerait une réponse russe et conduirait probablement à la guerre. Et c’est ainsi.

J’écris ceci le 30 avril, jour anniversaire du dernier jour de la plus longue guerre du XXe siècle, au Vietnam, dont j’ai fait état. J’étais très jeune quand je suis arrivé à Saigon et j’ai beaucoup appris. J’ai appris à reconnaître le bourdonnement distinctif des moteurs des géants B-52, qui larguaient leur carnage du haut des nuages et n’épargnaient rien ni personne; J’ai appris à ne pas me détourner devant un arbre calciné recouvert de morceaux de corps humains; J’ai appris à valoriser la gentillesse comme jamais auparavant ; J’ai appris que Joseph Heller avait raison dans son magistral Catch-22 : que la guerre ne convenait pas aux gens sains d’esprit; et j’ai appris ce qu’était « notre » propagande.

Tout au long de cette guerre, la propagande disait qu’un Vietnam victorieux propagerait sa maladie communiste dans le reste de l’Asie, permettant au Grand Péril Jaune du nord de s’abattre. Les pays tomberaient comme des « dominos ».

Le Vietnam de Ho Chi Minh a été victorieux, et rien de ce qui a été annoncé ne s’est produit. Au lieu de cela, la civilisation vietnamienne s’est épanouie, remarquablement, malgré le prix qu’elle a payé : trois millions de morts, des mutilés, des difformes, des toxicomanes, des empoisonnés, des perdus.

Si les propagandistes actuels obtiennent leur guerre avec la Chine, ce ne sera qu’une fraction de ce qui est à venir. Refusez la guerre qu’on veut vous imposer !

= = =

John Pilger sur Résistance 71

Il n’y a pas de solution au sein du système ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

+

5 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

Société des sociétés organique avec Gustav Landauer

mazi_de_lannee
Soutenir l’Ukraine, c’est ça…

Fuck the King ! (Fédération Anarchiste de Grande-Bretagne)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, autogestion, colonialisme, crise mondiale, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, militantisme alternatif, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , on 7 mai 2023 by Résistance 71

FTK

et par la même occasion…

FTS

Comment mieux dire ce que nous pensons de la grand-guignolerie rosbif de couronnement de son nouveau roitelet au service de la City de Londres, la véritable « couronne », que des mots mêmes de la Fédération Anarchiste britannique. Fuck the King ! oui… mais nous dirons même plus : A bas l’État ! A bas la marchandise ! A bas l’argent ! A bas le salariat !
~ Résistance 71 ~

FUCK THE KING !

Fédération Anarchiste de Grande-Bretagne

1er mai 2023

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Quand la reine Elisabeth II est morte, une hystérie de masse s’est emparée de la Grande-Bretagne. Les médias n’avaient que grandeur et léchage de bottes pour ses 70 ans de règne. Le pays s’est arrêté à une telle vitesse que cela fit honte aux mois précédents de grèves. Un grand nombre de personnes endeuillées se déversa dans le centre de Londres, juste pour apercevoir un instant son cercueil.

Ce fut étrange de voir tant d’entre nous endeuillés d’une personne jamais rencontrée, mais qui fut si omniprésente dans nos vies. Un tel déversement de peine sociétale généralement attendu dans les états autoritaires à la mort de leurs dictateurs à vie, s’est révélé pour la première fois depuis des décennies depuis que le culte totalitaire monarchique réside au cœur du Royaume-Uni. Ce fut comme si des dieux étaient morts, parce que pour des millions de personnes, ce fut le cas.

Avant même que le cadavre d’Elisabeth fut froid, la position de monarque fut rendue à son fils aîné, comme le veut la tradition. “Le reine est morte, longue vie au roi !” Selon  la formule. Nous avons été dirigés par la même personne sur cinq générations et maintenant, sans même un moment d’ajustement, nous sommes dirigés par quelqu’un d’autre. Des gens ont fait objection et ont demandé une transition démocratique ; ils ont été attaqués, arrêtés et mis en accusation pour avoir osé protester. Le tout premier acte de la monarchie dans sa continuité fut de fracasser la liberté d’expression.

Bientôt, un vieux sorcier anglais va lui donner un chapeau spécial alors qu’il s’assiéra sur un siège de gré écossais et sa souveraineté sur les vies de tous les Britanniques sera confirmée. Il y aura une énorme parade dans les rues de Londres, gardées par une armée de flics pour s’assurer que la fête ne soit pas troublée par quelques inopportuns dissidents fauteurs de trouble et pour bloquer tous signes de la pauvreté systémique du pays, qu’ils ne dérangent pas la vue du nouveau roi depuis son carrosse d’or.

Aucune dépense ne sera épargnée pour s’assurer que l’homme le plus riche et le plus puissant du pays (NdT : inexact, l’homme le plus puissant du pays est le Lord Mayor de la City de Londres, représentant officiel du cartel banquiers transnational qui siège à la City.. Là est le pouvoir ! Si le roitelet Charlie veut entrer dans la City et il le devra très bientôt pour y faire allégeance, ce sera invité par la Lord Mayor derrière lequel il marchera, à pied après que celui-ci l’ait autorisé à pénétrer au sein de la City, histoire de bien montrer qui est le Boss !…) ait finalement son grand jour. Alors que le gouvernement de sa “majesté” ne pouvait réunir l’argent pour donner à manger aux enfants affamés de la nation, ils ont trouvé suffisamment de fric sous le canapé de cette même nation, pour fournir les quelques 100 millions GBP pour son couronnement. Le pain est littéralement volé des bouches pour payer un exercice supplémentaire de narcissisme forcené imposé sociétalement.

Comment en est-on arrivé là ?.. Comment en est-on arrivé à ce point si critique de notre existence, qui voit des millions de personnes affamées dans les rues tandis que les plus riches et puissants se gavent dans des palaces ? Et surtout comment pouvons-nous arrêter tout ça ?..

La conquête des consanguins

Jusqu’au IXème siècle, la monarchie était cette étrange idée pour les peuples de ces îles. Nous avions fait l’expérience de la direction de lointains empereurs [romains] et avions suivi les chefs de guerre dans la bataille, mais personne auparavant ne s’était fait appeler “roi”. Jusqu’à ce que les politiques décousues de ce qui est connu aujourd’hui comme étant l’Angleterre et l’Ecosse, tombent pièce par pièce sous le joug d’un.

En 1066, le problème de la domination de l’un mena à la catastrophe alors que des gens venant de terres lointaines affirmèrent le droit de régner sur l’Angleterre. Ce furent les Normands qui gagnèrent et cimentèrent leur domination sur le pays par le feu et par le sang, littéralement massacrant et brûlant des villages entiers jusqu’à ce que leur domination soit acceptée. Des rebelles natifs anglais, aidés par des Ecossais, des Gallois et des Irlandais, tentèrent de renverser les envahisseurs, mais échouèrent. L’Angleterre fut reconstruite pour ce qu’elle est aujourd’hui par la conquête, mais la soif de sang des conquérants ne fut pas étanchée. Alors qu’ils perdaient progressivement leurs pouvoirs dans leur France native, les Normands tournèrent leur dévolu vers le Nord et vers l’Ouest.

Presque immédiatement, les Normands et leurs collabos anglais du parlement lorgnèrent vers la subrogation du Pays de Galles. Les rois anglais appointèrent leurs successeurs comme “Prince de Galles”, dans une tradition impériale maladive qui persiste jusqu’à aujourd’hui. Les tentatives des Gallois de choisir leurs propres leaders et de se rebeller contre la règle impériale furent réprimés et éventuellement, le Pays de Galles fut annexé à l’empire anglais. Puis ils s’en furent en Irlande, colonisant la côte Est tout en mettant sous le joug toujours plus de terres et de personnes. Jusqu’à cette époque, les Irlandais n’avaient eu à subir aucun monarque dans leur histoire et ils n’avaient que peu de désir d’en connaître un.

Mais le pouvoir monarchique était chancelant. Aucun de ses nouveaux sujets ne semblaient l’aimer et ils ne pouvaient pas s’accorder sur qui était le roi légitime. Ils ont eu besoin de quelque chose pour rallier les peuples, une idéologie guide pour stabiliser et totaliser leur pouvoir. C’est à ce moment là qu’ils ont pris l’église, assumant le statut de pouvoir de droit divin, devenant ainsi des rois-dieux. Quiconque s’opposait à eux n’était plus seulement un paysan rebelle, mais devenait un dangereux païen, un pêcheur, un hérétique dressé contre la véritable foi chrétienne.

Malgré un léger contre-temps constitutionnel durant lequel un de nos rois mit fin à son règne, la monarchie solidifia sa domination totalitaire sur le Pays de Galles, l’Irlande, l’Ecosse et l’Angleterre. Avec la collaboration rapprochée du parlement (NdT : suite à la Magna Carta de 1215), la noblesse et le clergé finalement travaillant en harmonie, ils tournèrent leur attention vers de nouvelles terres à être exploitées, de nouveaux peuples à subjuguer et assassiner. Britannia dominerait les vagues des océans et ferait des millions d’esclaves.

L’empire britannique fut fondé sur le monopole du commerce des esclaves, sous la supervision de la monarchie. Il vola des millions de personnes de leurs foyers, les envoya par bateau à travers les océans vers des plantations et les força à travailler pour lui jusqu’à la mort, ce pour le profit et grands bénéfices de quelques riches personnes dans les îles mères. Lorsque quelques colons des Amériques renversèrent la monarchie sur ces terres lointaines, ce fut parce que ces colons pensèrent ne pas assez profiter du commerce des esclaves et que trop de leur richesse dérobée retournait à travers les mers vers la maison mère.

Réglée comme une horloge, la monarchie se tourna de nouveau vers d’autres intentions maléfiques qu’elle pourrait entreprendre. Elle occupa l’Inde, pilla ses ressources et affama ses peuples. Elle colonisa l’Australie (NdT : et la Nouvelle-Zélande), détruisant son environnement et massacrant ses populations natives. Puis elle bougea finalement en Afrique, où elle sculpta le continent, le découpant entre elle et d’autres monarchies comme on découpe un rôti, causant ainsi une telle dévastation partout où elle se rendit, que les cicatrices en sont toujours douloureuses aujourd’hui.

Bien sûr, comme pour toutes leurs aventures malfaisantes, elle fut éventuellement détrônée par les peuples qu’elle opprima si longtemps. Malgré toutes les tentatives de maintenir le pouvoir, livrant une guerre sans merci aux rebelles à son autorité et divisant les pays pour les maintenir divisés et conquis, le soleil finalement se coucha sur l’empire britannique. Le roi Charles III fut là pour être le témoin de cette mort tant attendue.

Le petit prince

Depuis le premier jour de sa vie, on a dit à Charles de Windsor qu’un jour il régnerait sur le monde. Qu’il était l’héritier d’un empire de plus de 1000 ans, le défenseur d’une religion vieille de 2000 ans, le corps vivant d’une nation. Que c’était son droit, donné par le ciel, qu’il était meilleur que quiconque d’autre, au dessus de tout et tout le monde, sauf du dieu qui l’avait choisi.

Ce poids psychologique écrasant devint trop lourd à porter au fil de sa croissance, alors qu’il voyait ses colonies de droit à travers le monde déclarer que la domination de sa famille arrivait à terme. Il était supposé devenir leur futur roi, mais ils ne le respectaient pas en tant que tel, personne ne le faisait. Cela ne pouvait pas se passer ainsi.

Comme le veut la tradition, il commença à utiliser sa position au sein de la famille royale pour obtenir ce qu’il voulait, ce qu’il pensait mériter. Comme son père avant lui et son fils après lui, on céda à Charles des commandements de vanité narcissique au sein des forces armées. Il a pu ainsi s’habiller smart et se promener sur de gros navires, dire aux gens ce qu’ils avaient à faire, sans jamais avoir peur de se battre contre quoi que ce soit  de plus dangereux qu’un tout petit chalutier islandais.

Il a ensuite tourné son attention vers des sujets plus importants que la défense nationale : scalper les pauvres. Parmi la longue litanie de ses titres royaux, un des plus importants pour Charles fut son rôle comme duc de Cornouailles. En tant que dernier proprio colonial en date à voler Kernowyon, ses vastes propriétés terriennes dans le sud-ouest de l’Angleterre lui rapportèrent 612 millions de GBP en cash.

Bien entendu, notre bon roi n’a jamais cru bon ni juste de déclarer ses revenus. En fait, alors que les bénéfices de cette entreprise croissaient exponentiellement, il a fait réduire de moitié l’impôt qu’il devait payer dessus, ne voulant pas embarrasser les gens du commun avec plus d’argent pour les fonds publics. Mais il s’est assuré d’ordonner au gouvernement Tory (conservateur) d’empêcher ses sujets de pouvoir lui racheter leurs propres maisons. Il eut même la grâce extrême de commencer à se payer à lui-même des loyers pour toutes ces mansions, manoirs qu’il avait fait construire avec ces fonds volées.

Au commencement du nouveau millénaire, l’empire de Charles n’était plus sous son contrôle. Heureusement pour lui, le gouvernement britannique fut déterminé de maintenir le rêve impérial en envahissant et bombardant la moitié de l’Asie du sud-ouest. Charles lui-même fut plus qu’heureux de faciliter tout cela, prenant un nouveau boulot comme VRP de l’armement pour ses potes de la famille royale saoudienne, qui firent de lui, une partie importante de la campagne d’assassinat de masse qui se déroule au Yémen.

Malgré quelques tentatives contre sa vie d’assassins et du coronavirus, Charles a vécu assez longtemps pour voir le moment dont il avait toujours rêvé : la mort de sa mère. Le 6 mai 2023, il sera couronné nouveau roi, troisième de son nom.

La maison du dragon

La fin de la vieille Liz a déplacé le centre de gravité de la famille royale. Avant même que le corps de la reine ne fut froid, le jeune frère de Charles, le prince Andrew, s’est rapidement replacé pour reprendre sa position dans la famille royale. Quiconque lit son nom est envahi de dégoût, alors que le Grand Duc de York est maintenant largement connu pour avoir été un bon client du trafiquant sexuel d’enfants Jeffrey Epstein.  Ce ne fut que grâce à l’argent personnel de sa mère et la menace de violence qu’il a pu avoir les plaintes contre lui abandonnées.

Mais maintenant on nous demande de tout oublier, de mettre de côté notre rage contre cette moquerie d’être humain qu’il représente. Andrew est maintenant de retour sur la scène publique, utilisant le cercueil de sa mère comme bouclier protecteur de toute critique. Lorsqu’un brave groupe à Edimbourg éleva la voix pour l’appeler pour ce qu’il est, un vieux criminel pervers, ils furent attaqués par les chevaliers protecteurs du prince pervers et mis en état d’arrestation pour avoir causé du trouble à l’ordre public. Le règne de Charles a commencé avec ce message très clair que les prédateurs sexuels sont sous la protection de la couronne.

Mais tout ça c’est le pire de la fine équipe, qu’en est-il des parents moins controversés de Charles ? Et bien ses enfants parfois semblent être plus motivés à mettre à bas la monarchie que le plus enragé des républicains. Harry a craché sur sa famille, alors qu’il commence à comprendre et dire publiquement que tout ça est bizarre et horrible et a prouvé être un plus grand embarras pour la famille royale que lorsqu’il porta un uniforme nazi en public.

Il est bon aussi de voir que le futur roi William a pris pour habitude de déambuler autour du monde, gardant ainsi le cauchemar colonial bien frais dans nos esprits. Durant ses récentes vacances aux Caraïbes, ayant pour intention de rappeler aux ex-colonies britanniques quelle était leur place, il a reçu un rude réveil au Belize, aux Bahamas et en Jamaïque qui tous lui ont dit de retourner sur son rafiot et de commencer à ramer vers la maison mère… Les deux gros mots commençant par “R” : république et réparations, furent tout ce qu’il entendit pendant ces quelques jours au soleil.

Le tableau représentant la famille Windsor n’est pas très joli, joli et ceci même avant que vous ne retiriez la couche de laque que les Windsor ont appliqué eux-mêmes dessus. Charles peut bien s’appeler lui-même un Windsor mais véritablement, par son père nazi, il est membre de la famille allemande des Glücksbourg. Cela fait de lui le quatrième monarque régnant de cette famille avec ses cousins Harald de Norvège, Margaret du Danemark et Philippe d’Espagne. La montée de Charles sur le trône n’est pas juste un problème pour les “sujets” du Commonwealth, cela fait partie d’une véritable pandémie…

Et si nous n’avions pas de roi ?

Maintenant, il semblerait que même la pire des républiques serait bien meilleure que ce Royaume-“Uni”. Un état ou des millions de personnes ne peuvent plus subvenir à leurs besoins nutritionnels, alors qu’un homme se couvre d’or et de bijoux, ne devrait en aucun cas exister. Ceci est la preuve par neuf de l’échec de notre humanité d’avoir permis à cette institution malveillante et décrépite de perdurer si longtemps.

La monarchie est la pourriture au cœur même de la société britannique. Chaque personne assassinée par son gouvernement, chaque personne réduite en esclavage par de riches industriels, chaque personne subjuguée par l’armée des habits-rouges, l’a été avec l’assentiment de quiconque est assis sur le trône à Londres. Ceci est l’origine de tout ce qui ne va pas dans ce pays et on ne pourra commencer à reconstruire qu’une fois tout ceci éliminé.

Mais il serait naïf que de dire que le simple fait de retirer cette clique de sa position officielle de domination et la remplacer par un président élu guérirait la Grande-Bretagne de tous ses maux. Si les institutions les plus loyales à la monarchie, du gouvernement de sa majesté aux forces armées, l’église et la police, ne sont pas jetées avec elle, alors nous n’aurons une république que de nom. Si leurs biens et propriétés ne sont pas dissous et redistribués à ceux qu’ils ont exploités, alors [les élus] seront des rois sans les appeler de la sorte. Et si le gouvernement exécutif centralise trop de pouvoir, comme il l’a fait dans tant de républiques du monde, alors nous pourrions nous retrouver avec une monarchie qui n’en porterait pas le nom.

Comme ses prédécesseurs, Charles voit probablement l’affaire se présenter, de la menace sur la stabilité de sa domination. Comme ses prédécesseurs, il pourra faire quelques réformes sans aucune importance afin de faire semblant de rendre la monarchie plus “progressiste”, plus moderne. Mais ce ne sera pas suffisant, rien de tout cela ne pourra défaire les dégâts déjà occasionnées de ces 1000 ans de dévastation. Charles est connu de tous comme le troisième du nom, mais il sait aussi plus que quiconque qu’il pourrait être aussi le dernier de tous.

La reine est morte…
Fuck the King.

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Supplément : vidéo de James Corbett sur le pitre Charlie troisième du nom : « A la rencontre du roi Charles, le grand réinitialisateur » :

Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

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5 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

Société des sociétés organique avec Gustav Landauer

le_clown

TLPARP

Programme vert « zéro carbone » : totale fumisterie et arme de destruction massive (F. William Engdahl)

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narrative

Le programme vert “zéro carbone” est impossible à tous les égards

F. William Engdahl

19 avril 2023

Source de l’article en français :

https://www.mondialisation.ca/le-programme-vert-zero-carbone-est-impossible-a-tous-les-egards/5677171

Pourquoi les grands gouvernements, les entreprises, les groupes de réflexion et le Forum économique mondial de Davos font-ils tous la promotion d’un programme mondial « zéro carbone » visant à éliminer l’utilisation du pétrole, du gaz et du charbon ? Ils savent que le passage à l’électricité solaire et éolienne est impossible. C’est impossible parce que la demande de matières premières, du cuivre au cobalt en passant par le lithium, le béton et l’acier, dépasse l’offre mondiale. C’est impossible en raison du coût faramineux des batteries de secours pour un réseau électrique « fiable » 100% renouvelable. C’est également impossible sans provoquer l’effondrement de notre niveau de vie actuel et une rupture de notre approvisionnement alimentaire qui entraînera des décès massifs dus à la famine et à la maladie. Tout cela pour une fraude scientifique appelée réchauffement climatique d’origine humaine ?

La corruption éhontée qui entoure la récente campagne de vaccination menée par les grandes sociétés pharmaceutiques et les principaux responsables gouvernementaux à l’échelle mondiale est encore plus évidente lorsque l’on constate que les gouvernements de l’Union européenne et des États-Unis s’efforcent inconsidérément de promouvoir un programme vert dont les coûts et les avantages ont rarement fait l’objet d’un examen ouvert. Il y a une bonne raison à cela. Il s’agit d’un programme sinistre visant à détruire les économies industrielles et à réduire la population mondiale de plusieurs milliards d’êtres humains.

Nous pouvons examiner l’objectif déclaré de zéro carbone au niveau mondial d’ici 2050, l’Agenda 2030 de l’ONU, prétendument pour empêcher ce qu’Al Gore et d’autres prétendent être un basculement vers une élévation irréversible du niveau de la mer, des « océans en ébullition », la fonte d’icebergs, une catastrophe mondiale et pire encore. Dans l’un de ses premiers actes, Joe Biden a proclamé en 2021 que l’économie des États-Unis deviendrait zéro carbone net d’ici à 2050 pour les transports, l’électricité et la fabrication. L’Union européenne, sous la direction d’Ursula von der Leyen, notoirement corrompue, a annoncé des objectifs similaires dans le cadre de son programme « Fit for 55 » et d’innombrables autres programmes verts.

L’agriculture et tous les aspects de l’agriculture moderne sont visés par de fausses allégations de dommages causés au climat par les gaz à effet de serre. Le pétrole, le gaz naturel, le charbon et même l’énergie nucléaire sans CO2 sont progressivement abandonnés. Pour la première fois dans l’histoire moderne, nous sommes poussés à passer d’une économie plus efficace sur le plan énergétique à une économie nettement moins efficace sur le plan énergétique. Personne à Washington, Berlin ou Bruxelles ne parle des véritables ressources naturelles nécessaires à cette fraude, et encore moins de son coût.

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Une énergie verte et propre ?

L’un des aspects les plus remarquables de l’engouement mondial frauduleux pour les énergies vertes dites « propres et renouvelables » – solaire et éolienne – est leur caractère non renouvelable et écologiquement polluant. Presque aucune attention n’est accordée aux coûts environnementaux stupéfiants liés à la fabrication des gigantesques tours éoliennes, des panneaux solaires ou des batteries lithium-ion des véhicules électriques. Cette grave omission est délibérée.

Les panneaux solaires et les éoliennes géantes nécessitent d’énormes quantités de matières premières. Une évaluation technique standard de la production d’électricité solaire et éolienne « renouvelable » par rapport à la production actuelle d’électricité nucléaire, de gaz ou de charbon commencerait par une comparaison des matériaux en vrac utilisés, tels que le béton, l’acier, l’aluminium et le cuivre, consommés pour la production d’un térawattheure (TWh) d’électricité. L’énergie éolienne consomme 5931 tonnes de matériaux en vrac par TWh, et l’énergie solaire 2441 tonnes, toutes deux bien plus élevées que le charbon, le gaz ou le nucléaire. La construction d’une seule éolienne nécessite 900 tonnes d’acier, 2500 tonnes de béton et 45 tonnes de plastique non recyclable. Les parcs solaires nécessitent encore plus de ciment, d’acier et de verre, sans parler des autres métaux. Il ne faut pas oublier que l’efficacité énergétique de l’énergie éolienne et solaire est nettement inférieure à celle de l’électricité conventionnelle.

Une étude récente de l’Institute for Sustainable Futures détaille les exigences impossibles à satisfaire en matière d’exploitation minière, non seulement pour les véhicules électriques, mais aussi pour l’énergie électrique 100% renouvelable, principalement les parcs solaires et éoliens. Le rapport note que les matières premières nécessaires à la fabrication des panneaux solaires photovoltaïques ou des éoliennes sont concentrées dans un petit nombre de pays : la Chine, l’Australie, la République démocratique du Congo, le Chili, la Bolivie et l’Argentine.

Il souligne que « la Chine est le plus grand producteur de métaux utilisés dans les technologies solaires photovoltaïques et éoliennes, avec la plus grande part de production d’aluminium, de cadmium, de gallium, d’indium, de terres rares, de sélénium et de tellure. En outre, la Chine exerce une grande influence sur le marché du cobalt et du lithium pour les batteries ». Et de poursuivre : « Alors que l’Australie est le plus grand producteur de lithium […] la plus grande mine de lithium, Greenbushes, en Australie occidentale, est détenue en majorité par une société chinoise ». Ce n’est pas très bon quand l’Occident intensifie la confrontation avec la Chine.

En ce qui concerne l’énorme concentration de cobalt, ils notent que la République démocratique du Congo exploite plus de la moitié du cobalt mondial. L’exploitation minière dans ce pays a entraîné « la contamination de l’air, de l’eau et du sol par des métaux lourds […], ce qui a eu de graves répercussions sur la santé des mineurs et des communautés environnantes en République démocratique du Congo, et la zone d’extraction du cobalt est l’un des dix endroits les plus pollués au monde. Environ 20% du cobalt provenant de la République démocratique du Congo est extrait par des mineurs artisanaux et à petite échelle qui travaillent dans des conditions dangereuses dans des mines creusées à la main et où le travail des enfants est très répandu ».

L’extraction et le raffinage des terres rares sont essentiels à la transition vers le zéro carbone dans les batteries, les éoliennes et les panneaux solaires. Selon un rapport du spécialiste de l’énergie Paul Driessen, « la plupart des minerais de terres rares du monde sont extraits près de Baotou, en Mongolie intérieure, en pompant de l’acide dans le sol, puis traités à l’aide d’autres acides et produits chimiques. La production d’une tonne de métaux de terres rares libère jusqu’à 420 000 pieds cubes de gaz toxiques, 2600 pieds cubes d’eaux usées acides et une tonne de déchets radioactifs. Les boues noires qui en résultent sont déversées dans un lac nauséabond et sans vie. De nombreux habitants de la région souffrent de graves maladies cutanées et respiratoires, les enfants naissent avec des os mous et les taux de cancer ont grimpé en flèche ». Les États-Unis envoient également la plupart de leurs minerais de terres rares en Chine pour qu’ils y soient traités depuis qu’ils ont mis fin à la transformation nationale sous la présidence Clinton.

Parce qu’elles sont beaucoup moins efficaces sur le plan énergétique, les terres utilisées pour produire l’électricité mondiale sans émission de carbone sont stupéfiantes. L’éolien et le solaire nécessitent jusqu’à 300 fois plus de terrain pour produire la même électricité qu’une centrale nucléaire classique. En Chine, 25 kilomètres carrés d’un parc solaire sont nécessaires pour produire 850 MW d’électricité, soit la taille d’une centrale nucléaire classique.

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L’escroquerie du siècle ?…

Coût pour le sol

Presque aucune étude du lobby vert n’examine la chaîne de production totale, de l’exploitation minière à la production de panneaux solaires et d’éoliennes, en passant par la fonte. Au lieu de cela, ils font des affirmations frauduleuses sur le prétendu coût inférieur par KWh de la production solaire ou éolienne à des coûts hautement subventionnés. En 2021, le professeur Simon P. Michaux du Geological Survey of Finland (GTK) a publié une étude inhabituelle sur les coûts des matières premières nécessaires à la mise en place d’une économie mondiale sans carbone. Les coûts sont stupéfiants.

Michaux souligne tout d’abord la réalité actuelle du défi de l’économie zéro carbone. En 2018, le système énergétique mondial dépendait à 85% des combustibles carbonés (charbon, gaz, pétrole). Un autre 10% provenait du nucléaire, pour un total de 95% d’énergie conventionnelle. Seuls 4% provenaient des énergies renouvelables, principalement le solaire et l’éolien. Nos politiciens parlent donc de remplacer 95% de notre production énergétique mondiale actuelle d’ici 2050 au plus tard, et une grande partie de cette production d’ici 2030.

En ce qui concerne les véhicules électriques (voitures, camions ou bus), moins de 1% du parc automobile mondial, qui compte quelque 1,4 milliard de véhicules, est aujourd’hui électrique. Il estime que « la capacité annuelle totale d’électricité produite à partir de combustibles non fossiles à ajouter au réseau mondial devra être d’environ 37 670,6 TWh. Si l’on part de l’hypothèse d’un mix énergétique non fossile identique à celui de 2018, cela se traduit par 221 594 nouvelles centrales électriques supplémentaires à construire… Pour replacer ces chiffres dans leur contexte, le parc total de centrales électriques en 2018 (tous types confondus, y compris les centrales à combustibles fossiles) n’était que de 46 423 stations. Ce nombre élevé reflète le ratio de rendement énergétique de l’énergie investie (ERoEI) plus faible de l’énergie renouvelable par rapport aux combustibles fossiles actuels ».

Michaux estime en outre que si nous devions passer au tout VE, « pour fabriquer une seule batterie pour chaque véhicule du parc mondial de transport (à l’exclusion des camions de classe 8), il faudrait 48,2% des réserves mondiales de nickel de 2018 et 43,8% des réserves mondiales de lithium. Les réserves actuelles de cobalt ne sont pas non plus suffisantes pour répondre à cette demande… Chacune des 1,39 milliard de batteries lithium-ion ne pourrait avoir qu’une durée de vie utile de 8 à 10 ans. Ainsi, 8 à 10 ans après leur fabrication, de nouvelles batteries de remplacement seront nécessaires, soit à partir d’une source minérale extraite, soit à partir d’une source métallique recyclée. Cela ne sera probablement pas pratique » Il décrit le problème de manière très légère.

Michaux attire également l’attention sur l’énorme demande de cuivre : « Rien que pour le cuivre, il faut 4,5 milliards de tonnes (1000 kilogrammes par tonne) de cuivre, soit environ six fois le total de la production mondiale. C’est environ six fois la quantité totale que l’homme a extraite de la Terre jusqu’à présent. Le ratio roche-métal pour le cuivre étant supérieur à 500, il faudrait extraire et raffiner plus de 2250 milliards de tonnes de minerai ». Et pour fonctionner, les équipements miniers devraient être alimentés par des moteurs diesel.

Michaux conclut simplement : « Pour éliminer progressivement les produits pétroliers et remplacer l’utilisation du pétrole dans le secteur des transports par un parc de véhicules entièrement électriques, une capacité supplémentaire de 1,09 x 1013 kWh (10 895,7 TWh) de production d’électricité est nécessaire de la part du réseau électrique mondial pour charger les batteries des 1,416 milliard de véhicules du parc mondial. Comme la production mondiale totale d’électricité en 2018 était de 2,66 x 1013 kWh (annexe B), cela signifie que pour rendre viable la révolution des VE, il faut ajouter une capacité supplémentaire de 66,7% de l’ensemble de la capacité mondiale existante de production d’électricité… La tâche consistant à faire la révolution des batteries des VE est d’une ampleur beaucoup plus grande que ce que l’on pensait auparavant ».

Il s’agit uniquement de remplacer les moteurs à combustion interne des véhicules à l’échelle mondiale.

L’éolien et le solaire ?

Si l’on considère ensuite la proposition de remplacer les sources d’énergie électrique conventionnelles actuelles à 95% par des panneaux solaires et de l’énergie éolienne sur terre et en mer pour atteindre l’objectif absurde et arbitraire de zéro carbone dans les prochaines années, tout cela pour éviter le faux « point de basculement » d’Al Gore, à savoir une augmentation de 1,5°C de la température moyenne de la planète (qui est elle-même une notion absurde), le calcul devient encore plus absurde.

Le principal problème des parcs éoliens et solaires est qu’ils ne sont pas fiables, ce qui est essentiel pour notre économie moderne, même dans les pays en développement. Les pannes d’électricité imprévisibles qui affectent la stabilité du réseau étaient pratiquement inexistantes aux États-Unis ou en Europe avant l’introduction des grandes centrales solaires et éoliennes. Si nous insistons, comme le font les idéologues du zéro carbone, pour qu’aucune centrale de secours au pétrole, au gaz ou au charbon ne soit autorisée à stabiliser le réseau en période de faible ensoleillement, comme la nuit, les jours nuageux ou l’hiver, ou lorsque le vent ne souffle pas à la vitesse optimale, la seule réponse sérieuse envisagée est de construire des batteries de stockage pour les véhicules électriques, en grande quantité.

Les estimations du coût d’une telle batterie de secours varient. Van Snyder, mathématicien et ingénieur système à la retraite, calcule le coût d’une telle batterie de secours pour le réseau électrique des États-Unis afin de garantir une électricité fiable et régulière au niveau actuel : « Combien coûteraient les batteries ? En prenant l’hypothèse la plus optimiste de 400 wattheures – ce qu’un véritable ingénieur ne ferait jamais – et en supposant que l’installation est gratuite – ce qu’un véritable ingénieur ne ferait jamais non plus – on pourrait consulter le catalogue de Tesla et découvrir que le prix est de 0,543 dollar par wattheure – avant l’installation – et que la période de garantie, à peu près égale à la durée de vie, est de dix ans. Les activistes insistent sur le fait qu’une économie américaine entièrement électrique aurait une demande moyenne de 1700 gigawatts. Si l’on évalue la formule 1 700 000 000 000 x 400 x 0,543 / 10, la réponse est 37 000 milliards de dollars, soit environ deux fois le PIB total des États-Unis en 2020, chaque année, pour les seules batteries ».

Une autre estimation de Ken Gregory, également ingénieur, est également incroyablement élevée. Il calcule : « Si l’énergie électrique produite à partir de combustibles fossiles n’est pas disponible pour soutenir l’énergie S+W hautement variable et que seules des batteries peuvent être utilisées comme secours, ce dernier devient extrêmement coûteux… Le coût total de l’électrification des États-Unis s’élève à 258 000 milliards de dollars selon le profil 2019 et à 290 000 milliards de dollars selon le profil 2020 ».

L’agenda caché

Il est clair que les puissances à l’origine de ce programme fou de zéro carbone sont conscientes de cette réalité. Ils s’en moquent, car leur objectif n’a rien à voir avec l’environnement. Il s’agit d’eugénisme et d’abattage du troupeau humain, comme l’a fait remarquer feu le prince Philip.

Maurice Strong, fondateur du Programme des Nations unies pour l’environnement, a déclaré dans son discours d’ouverture du Sommet de la Terre de Rio en 1992 : « Le seul espoir pour la planète n’est-il pas que les civilisations industrialisées s’effondrent ? N’est-il pas de notre responsabilité d’y parvenir ? ». Lors du sommet de Rio, Strong a supervisé la rédaction des objectifs de l’ONU en matière d’« environnement durable », de l’Agenda 21 pour le développement durable qui constitue la base de la Grande Réinitialisation de Klaus Schwab, ainsi que la création du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) de l’ONU.

Strong, un protégé de David Rockefeller, a été de loin la personnalité la plus influente derrière ce qui est aujourd’hui l’Agenda 2030 de l’ONU. Il était co-président du Forum économique mondial de Davos de Klaus Schwab. En 2015, lors du décès de Strong, le fondateur de Davos, Klaus Schwab, a écrit : « Il était mon mentor depuis la création du Forum : un grand ami, un conseiller indispensable et, pendant de nombreuses années, un membre de notre conseil de fondation ».

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Lire notre page « Escroquerie du Réchauffement Climatique Anthropique »

Lire aussi et à diffuser sans modération : « Le manuel du sceptique climatique », PDF,  Tome 1 et Tome 2

ATE
Allo la base ?… Tout va bien nous coulons !…

Échec du plan colonial génocidaire centenaire et dissolution de l’entreprise coloniale « Canada » (Mohawk Nation News)

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« Les excuses ne veulent rien dire tant que le système
de violence coloniale demeure. »

Le Canada sera bientôt dissout

Mohawk Nation News (MNN)

31 mars 2023

Url de l’article original :

https://mohawknationnews.com/blog/2023/03/31/canada-will-soon-be-dissolved/

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Le 25 octobre 2024 sera le 100ème anniversaire de l’extermination planifiée des peuples indigènes. Aux lieu de cela, nous verrons la célébration de l’échec du plan de “résolution du problème indien”.

Le pape a annoncé que la doctrine chrétienne de la découverte a été abrogée, annulée. Il reconnaît et affirme que le génocide a bien eu lieu au Canada. Le Canada soutient  les commentaires du pape par les sections 35 et 52 de la Constitution actuelle de 1982, disant que Kaianerekowa est la loi de la terre et que toutes les lois canadiennes sont “nulles et non avenues”. Ceci est totalement en porte-à-faux avec l’application de “L’Indian Lands Act” et de “L’Indian Act”. Le gouvernement illégitime du Canada a plaidé coupable de génocide en ce qui concerne l’ignominie des pensionnats pour Indiens, des vols de territoires, de la destruction et du viol de notre terre-mère, ce ad nauseam.

Nous avons toujours été partie intégrante de l’Île de la Grande Tortue. On nous a empêché de prendre soin de notre mère. La doctrine chrétienne de la découverte est sous-jacente à toute transaction foncière au Canada. Elle mène à toujours plus de richesse et de pouvoir pour l’Europe qui fut la base de la révolution industrielle, de l’augmentation de la mondialisation, du capitalisme et du néo-capitalisme. La puissance coloniale du Canada est l’entreprise/corporation ISO CA 3166-1, enregistrée au Vatican, comme le sont toutes les grosses entreprises coloniales fondées sur la fraude de la doctrine chrétienne de la découverte. Le ministère des affaires indiennes est un département administratif de l’armée et la guerre ne prendra jamais fin tant que ne sera pas neutralisé le gouvernement militaire du Canada. Le “Canada” est une entreprise, propriété de quelques familles qui affirment posséder chaque municipalité sur l’Île de la Grande Tortue et par les actes de naissance de chaque enfant né au Canada.

La plus grande forme d’esclavage est celle où les esclaves pensent être libres. Plus de 500 réserves indiennes furent créées comme camps de prisonniers de guerre à partir du 25 octobre 1924 (Indian Lands Act). Le plan de 100 ans pour notre éradication touche à sa fin ! Nous seront libres et le Canada sera dissout. Le Canada est une entreprise coloniale déguisée en pays. La convention de Montevideo de 1932 a établi les critères de l’existence d’un véritable pays, qui doit avoir son propre langage, sa propre culture et son propre territoire. Le Canada n’a rien de tout cela. Ils ne sont là que pour exploiter, extirper nos ressources naturelles.

Tous ces criminels et leurs familles qui prêtent serment au (nouveau) roi d’Angleterre doivent être immédiatement arrêtés et expulsés de notre terre. Nous ne les avons jamais invité ici. Tous les immigrants [d’Europe] doivent nous demander la permission de venir ici et de vivre avec nous sous la loi de la terre [Kaianerekowa] et pour prendre soin de la terre pour les générations future pour et par la nature, la vérité et la justice. Les envahisseurs de plusieurs générations ne peuvent jamais devenir indigènes de cette terre qu’ils appellent “Canada”. Ils doivent suivre la grande loi de la paix indigène.

Kaianerekowa est la loi de la terre. Les envahisseurs usurpateurs s’appuient sur la loi de l’eau, celle de l’amirauté. Tous les tribunaux au Canada sont des entreprises privées régies sous les lois de l’amirauté, les lois de la mer, de l’entreprise coloniale.

KAIANEREKOWA NE RECONNAITRA JAMAIS LE CANADA. Cette loi a été mise en application par le Canada militaire pour contrôler les peuples indigènes et pour faire respecter par la force leur juridiction de l’amirauté sur nous, ainsi la “couronne” [City of London] peut piller nos ressources.

ILS DOIVENT ARRETER LEUR ASSAUT ÉCOCIDE SUR NOTRE PLANETE TERRE DES MAINTENANT !!

Le Canada sera tenu pour responsable de crime de génocide. En d’autres termes, le Canada est une entité illégale fondée sur le génocide et le vol ; la punition ne peut être que la dissolution de cette entité. Notre célébration programmée de la termination du Canada le 25 octobre 2024, exactement 100 ans après que le ministre des affaires indiennes ait proclamé le “plan sur 100 ans pour se débarrasser du problème indien”. L’Allemagne et le monde ne se sont pas réconciliés avec les nazis.

Kaianerekowa nous pourra jamais se réconcilier avec le génocide.

Ceci constitue des vérités incontournables et le Canada doit compter avec ces vérités.

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Lectures complémentaires :

Mohawk Nation News sur Résistance 71 (plus de 10 ans de traductions uniques)

“Kaianerekowa, la Grande Loi de la Paix”, (les 117 wampums traduits intégralement en français par Résistance 71 et offerts aux mères de clans Mohawk pour diffusion)

“Païens en terre promise, décoder la doctrine chrétienne de la découverte”, Steven Newcomb

“Nous sommes tous des colonisés” (Résistance 71 )

« Effondrer le colonialisme » (Résistance 71)

Corvin_Russel_Le_colonialisme_canadien_hier_a_aujourdhui(2017)

Action_Indigene_pas_touche
Gardez vos lois coloniales loin de nos corps

Indigenous-Resistance
« Ce n’est pas la première pandémie à laquelle nos peuples
ont du faire face… La colonisation est une peste ! »

Hezbollah, riposte anti-sioniste, peuple en arme, autodéfense et dissuasion active…

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, autogestion, colonialisme, crise mondiale, guerre iran, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, média et propagande, militantisme alternatif, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , on 12 avril 2023 by Résistance 71

HB1a

Le Hezbollah est sans aucun doute un des meilleurs exemples modernes du peuple en arme qui remplit sa fonction… L’avenir des peuples jusqu’à la victoire finale contre la pourriture étatico-marchande qui gangrène absolument tout passe par notre organisation autonome en tous points ! Avec les Zapatistes du Chiapas, ils sont sans aucun doute une grande source d’inspiration dans la résistance et l’action directe. Nous savons choquer certains par ces propos, mais telle est la réalité qui ne peut être ignorée… voir notre ajout sous l’article en référence aussi au second amendement de la constitution yankee.
~ Résistance 71 ~

Hassan Nasrallah : nous riposterons avec force à toute agression israélienne contre le Liban

Extraits du discours d’Hassan Nasrallah du 22 mars 2023 en hommage à d’un cadre du parti décédé le 16 mars, Hussein Al-Chami

Note : ce discours concerne un incident survenu le 15 mars, et non les tirs de roquettes contre Israël depuis le Liban le 6 avril, mais il permet de comprendre les tenants et aboutissants du « silence tactique » du Hezbollah qui n’a nullement commenté cet incident.

Le cri des peuples

Source de l’article en français :

https://lecridespeuples.fr/2023/04/07/nasrallah-nous-riposterons-avec-force-a-toute-agression-israelienne-contre-le-liban/

7 avril 2023

[…] Je tiens à dire quelques mots au sujet de l’incident dans le Nord de la Palestine occupée. Tout le monde a bien remarqué que la semaine dernière, un incident s’est produit et a causé une grande confusion chez l’ennemi à tous les niveaux [le 15 mars, un homme muni d’explosifs s’est infiltré en Israël depuis le Liban, a parcouru des dizaines de kilomètres et a placé une bombe sur une route ; ce n’est qu’après avoir fait détoner sa bombe au passage d’une voiture qu’il a été détecté et abattu par les forces d’occupation]. De nombreuses analyses ont été avancées. Pour ma part, je ne vais pas analyser l’incident, en révéler des détails ou distribuer les responsabilités, mais je veux seulement m’arrêter sur deux points.

Le premier point est que beaucoup de personnes ont commenté le silence du Hezbollah, soulignant que le Hezbollah n’avait rien dit à ce sujet, et n’avait fait aucune déclaration et aucun commentaire. Il n’a pas affirmé qu’il était impliqué, et il n’a pas nié qu’il était impliqué. Il n’a pas fait savoir s’il avait des informations, par exemple, sur le fait que ce moudjahid (combattant) et résistant qui a trouvé le martyre était venu de Palestine occupée ou y était entré depuis le Liban. Notre silence a fait couler beaucoup d’encre. En vérité, ce silence du Hezbollah fait partie de la manière dont il mène la bataille. Ce silence émane de notre sagesse, et il plonge l’ennemi dans une grande confusion. Pourquoi devrions-nous régler les problèmes de l’ennemi ? L’ennemi est perdu, stupéfait, dérouté, ne comprend rien à rien, ne distingue ni la tête ni la queue (de tout cet incident), et il faudrait que le Hezbollah, si, pour telle ou telle raison, il avait des données ou informations (sur l’incident), fasse un communiqué pour expliquer à l’ennemi ce qui s’est passé (et le faire sortir de sa confusion) ? Tout cela pour que le Hezbollah ne soit pas accusé ou pour se défendre ? Sommes-nous apeurés pour avoir besoin de nous défendre ? Avons-nous peur des accusations ? Certainement pas. Ainsi, le silence à cet égard fait partie de la bataille politique, médiatique, psychologique et militaire contre cet ennemi. Qu’il aille donc faire son enquête et prenne tout le temps nécessaire à cela, qu’il cherche si ce combattant est venu du Liban ou non, et, s’il est venu du Liban, comment est-il parvenu à entrer (en Palestine occupée sans être détecté), qui l’a envoyé depuis le Liban, etc. Et quand il sera parvenu à des conclusions, qu’il agisse en se basant sur celles-ci. Voici le premier point. Et afin que par la suite, comme c’était déjà le cas depuis longtemps, (tout le monde comprenne bien) que le Hezbollah n’a pas à commenter tout ce qui se passe, en aucun cas. Parfois, le commentaire est justement l’absence de commentaire. Cela fait partie de la bataille, de notre manière de mener la bataille médiatique et psychologique.

Le deuxième point concerne les menaces israéliennes. Le ministre de la guerre israélien s’est approché de la frontière… Bien sûr, il n’y a aucun doute que ce qui s’est passé dans le Nord a provoqué une véritable secousse en Israël, quelque chose de majeur s’est produit. Indépendamment (de l’objectif et) du résultat de l’opération physique directe (que je ne commenterai pas), ses conséquences et implications (sont majeures). Le ministre de la guerre israélien est donc venu vociférer, menacer, jurer, affirmant que « S’il s’avère que le Hezbollah est impliqué…»,  « S’il s’avère que… », « S’il s’avère que… », tout étant affirmé au conditionnel bien sûr, alors Israël va faire ceci et cela, etc. Aujourd’hui, je veux leur répondre ceci : vos menaces, fumez-les dans votre pipe. Faites ce que vous voulez. Les Israéliens savent bien, et ils l’ont déclaré : ils ont dit quelque chose qui est une estimation très juste, à savoir que si le Hezbollah est impliqué dans cette opération et que c’est lui qui a envoyé ce résistant et dirigé cette opération, cela signifie que ce Hezbollah n’a pas peur de la confrontation, et qu’il est prêt à la confrontation. Si les choses sont ainsi, toutes ces menaces sont donc fades (vaines), et ne changent rien à rien.

Quoi qu’il en soit, ô mes frères et sœurs, aujourd’hui, Israël… Je tiens à dire quelque chose en conclusion de ce point : aujourd’hui, Israël est accablé et défait, comme on le voit, à un degré sans précédent dans l’histoire de cette entité usurpatrice temporaire. Jamais elle n’a été dans un tel état d’impuissance, de faiblesse… Je ne parle pas d’une faiblesse telle qu’Israël va s’effondrer demain, non, je parle de manière relative et comparative. Jamais Israël n’a été dans un tel état de faiblesse, d’impuissance, de bourbier, de crise, de confusion, de lutte intestine, de désespoir et d’absence de confiance les uns en les autres, d’absence de confiance dans leur avenir que ce qui se passe aujourd’hui au sein de l’entité. Ce n’est pas nous qui disons qu’ils ne parviendront pas à 80 ans, c’est eux-mêmes qui expriment constamment cette crainte ! Et il est possible qu’ils n’atteignent jamais les 80 ans. Avec la grâce de Dieu, ils n’atteindront pas les 80 ans. On parle donc (d’un risque de disparition dans les) quelques années à venir (Israël a bientôt 75 ans).

Eh bien, une entité qui est empêtrée dans un tel bourbier, qui a de tels dirigeants politiques, de telles luttes intestines, une telle armée, de tels officiers, de telles élites, de tels ministres… Vous vous rappelez que dès que ce gouvernement s’est formé, j’avais dit qu’il s’agissait d’un gouvernement de corrompus, de fous et d’extrémistes.

Par exemple, conçoit-on quelqu’un de sensé, du point de vue israélien, qui veuille une normalisation des relations avec le monde arabe, et veut se présenter comme un pays ami alors que l’ennemi serait l’Iran, etc., etc., [avec] ce ministre des finances [Betzalel Smotrich] qui, contrairement au (ministre de la sécurité intérieure) Ben Gvir qui est en permanence hystérique, s’exprime de manière froide, mais avec des propos insensés niant l’existence du peuple palestinien ? Est-ce qu’il reste quelqu’un ayant un minimum de raison dans ce gouvernement ? Ils ne connaissent rien à l’histoire ! Ils ne connaissent même pas leur Ancien Testament ! Et il déclare qu’il n’y a jamais eu de peuple palestinien. Et avant ça, il déclarait qu’il fallait éradiquer le village de Hawara et ses hommes, femmes et enfants.

Quoi qu’il en soit, tout cela est excellent car ces imbéciles révèlent le vrai visage, la vraie nature d’Israël et l’hypocrisie israélienne. Ce que d’autres sionistes cachent, ces gens-là le révèlent au grand jour. Lorsque des imbéciles d’un tel calibre se retrouvent à la tête de cet (État) ennemi, cela signifie que la fin (de l’entité sioniste) est proche. Aujourd’hui, cet ennemi qui est très lâche et peureux, comme vous le savez, sait très bien… Et cette équation était présente dans l’équation de la délimitation de la frontière maritime. Cet ennemi craint, voire sait, que toute agression contre le Liban peut mener à une guerre. Cela doit être présent dans les calculs de tous.

Et deuxièmement, une guerre contre le Liban peut mener à une guerre dans toute la région (et ne restera pas forcément confinée au Liban). Et cela, Israël le redoute. Ce dont tu nous menaces, (ô Israël), peut causer ta fin. Ce dont tu nous menaces peut causer ton éradication. Ce dont tu nous menaces, c’est peut-être ce qui entraînera ta disparition avant tes 80 ans.

Et quoi qu’il en soit, je conclus ce point en disant que la Résistance libanaise (Hezbollah) reste sur sa promesse, sa décision et son serment : toute agression sioniste contre le Liban, qu’elle soit de nature militaire ou sécuritaire, qu’elle touche telle ou telle région du Liban et cible quiconque réside au Liban, qu’il soit Libanais, Palestinien ou d’une autre nationalité, la Résistance y ripostera avec certitude et rapidement. Et cela doit être bien compris dans les calculs israéliens. […]

= = =

A lire pour comprendre les enjeux du Moyen-Orient, vous ne regarderez plus jamais les évènements moyen-orientaux de la même façon après avoir lu:

“Hezbollah, son histoire de l’intérieur” , PDF, Naïm Qassem, 2005

peuple_en_arme
« Parce qu’une milice bien régulée est nécessaire
au fonctionnement de l’état, le droit du peuple
à posséder et porter les armes ne doit aucunement être enfreint. »
~ Second amendement de la constitution des Etats-Unis, 15 décembre 1791 ~
Cet amendement fut-il une émulation de la France des sections de cette époque ?

3-textes-de-reflexions-sur-le-peuple-en-armes-la-resistance-et-la-rebellion(PDF)

En d’autres termes : le peuple en arme et organisé (en sections locales et pas en « garde nationale »)
est l’antidote à l’inéluctable tyrannie étatique. De là découle la grande question :
l’autonomie du peuple passe t’elle par ses armes ?… L’histoire tend à montrer que oui…
~ Résistance 71 ~

Stoppourriture

La justice de la république bananière française au service de la censure oligarchique… comme il se doit !

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RTFrance

RT France placé en liquidation judiciaire

RT France

7 avril 2023

Url de l’article original :

https://francais.rt.com/france/105327-rt-france-place-liquidation-judiciaire

Le Tribunal de commerce de Nanterre a placé RT France en liquidation judiciaire. Une décision qui fait suite aux mesures de censure prises par l’Union européenne et la France, ayant conduit au gel des comptes du média. Après l’interdiction de diffusion imposée par l’Union européenne, les sanctions européennes visant la maison mère de RT France et le gel des comptes de RT France infligé par le Trésor public français, la liquidation du média a été annoncée par le Tribunal de commerce de Nanterre, ce 7 avril.

«Aujourd’hui, le Tribunal de Nanterre a pris la décision de mettre RT France en liquidation – un média qui n’a pas plu à Emmanuel Macron depuis son lancement et, qui a été sanctionné par l’UE il y a un an à titre préventif en raison du conflit en Ukraine – en effaçant notre visibilité en Europe et en gelant ensuite tous nos fonds et nos actifs pour s’assurer que nous ne produisions plus de contenu», a tweeté la Présidente et directrice de l’information de RT France, Xenia Fedorova. Avant d’ajouter : «En conséquence, plus d’une centaine de salariés français seront licenciés dans les prochains jours.» La censure d’un média qui a donné toute liberté aux journalistes, aux animateurs et aux experts et qui n’a jamais enfreint aucune loi Xenia Fedorova a notamment dénoncé «la censure d’un média qui a donné toute liberté aux journalistes, aux animateurs et aux experts et qui n’a jamais enfreint aucune loi, mais qui est resté fidèle à ses valeurs fondamentales, ce qui manquera sans aucun doute aux Français». Près d’un an d’une censure inédite Pour rappel : peu après le déclenchement fin février 2022 de l’opération militaire russe en Ukraine, la Commission européenne avait invoqué la nécessité de couper tous les canaux de diffusion (satellite, Web et réseaux sociaux) en Europe de «la machine médiatique du Kremlin» représentée, selon elle, par RT et Sputnik. Or, l’UE n’a pas été en mesure, pour appuyer cette décision, de citer la moindre fake news dont se seraient rendus coupables ces médias. Et pour cause : la chaîne RT France n’a jamais été sanctionnée par le régulateur français des médias, l’Arcom (ex-CSA).

Les avocats de RT France avaient alors dénoncé, notamment, une méconnaissance de «la liberté d’expression dont doit disposer, en toutes circonstances, tout média d’information, sous le contrôle de son régulateur national». En outre, un certain nombre de personnalités médiatiques et politiques étaient monté au créneau contre cette mesure liberticide, et une pétition en ligne contre l’interdiction de RT France avait été lancée, recueillant plus de 50 000 signataires.  Par la suite, en décembre 2022, l’Union européenne a inclus la maison mère de RT France dans la liste des entités qu’elle sanctionne, dans le cadre de son neuvième paquet de sanctions antirusses – encore une fois, sans être en mesure de pointer du doigt la moindre entorse à la déontologie journalistique de la part des médias dépendant de cette maison mère, TV-Novosti.

Enfin, invoquant cette décision de l’UE en janvier 2023, le Trésor public français a décidé de geler les comptes de RT France. Cette ultime sanction décidée par les autorités françaises a, de nouveau, soulevé l’indignation d’un certain nombre de journalistes et de syndicats. «Ce sont près de 100 salariés et environ une cinquantaine de journalistes qui vont basculer dans le chômage», avaient ainsi déploré les deux syndicats représentatifs des salariés de RT France, à savoir les sections du Syndicat national des journalistes (SNJ) et de Force ouvrière, tandis que l’éditorialiste Alexis Poulin – entre autres – s’était inquiété de voir le «triomphe» d’un «projet de censure». «Nos libertés sombrent», avait-il lancé.

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