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Si on les laisse faire…

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On sera fait comme des…

comme_des_rats

La résistance commence au quotidien, refusez d’obéir, refusez d’utiliser :

Il n’y a pas de solution au sein du système ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

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5 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

Société des sociétés organique avec Gustav Landauer

France et dictature technotronique : Activation à distance des appareils connectés pour surveillance accrue des personnes… Un peu de patience les gars, le goulag n’est plus bien loin !

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Tout état est totalitaire par essence, ce n’est qu’une question de degré, selon des circonstances précises qui dictent l’intensité de l’oppression. Il n’y a pas d’état, ni de rapport marchand sans oppression, division, coercition et violence.
La seule conclusion qui s’impose pour aller de l’avant vers l’émancipation finale est celle-ci : a bas l’état, à bas la marchandise, à bas l’argent et à bas le salariat ! Pour que soit la société des sociétés, commune universelle de notre humanité enfin réalisée…
~ Résistance 71 ~

Le gouvernement français veut pouvoir “activer à distance” nos appareils connectés pour pouvoir nous surveiller

Contre Attaque

25 mai 2023

Source :
https://www.legrandsoir.info/ils-veulent-pouvoir-activer-a-distance-nos-appareils-connectes-pour-nous-surveiller.html

Dans le roman 1984 de George Orwell, qui décrit une dystopie totalitaire avec une surveillance absolue de la population, les habitants doivent avoir un « télécran » dans leur domicile. Il s’agit à la fois d’une télévision qui diffuse en continu la propagande du gouvernement et d’une caméra de surveillance, qui permet aux autorités de voir ce qui se fait dans chaque pièce. Ce « télécran » est une invention terrifiante : personne ne peut savoir précisément quand la surveillance est activée, à quel moment la police peut entendre et voir dans la maison, si le système est en train d’enregistrer ou pas. Créant une méfiance permanente, une forme d’auto-contrôle décrit par Michel Foucault dans Surveiller et punir.

En 2023, le gouvernement français veut pouvoir « activer à distance » le téléphone d’un suspect, à la fois pour le géolocaliser mais aussi pour « capter les sons et les images ». Très concrètement, il s’agit d’activer à votre insu le micro ou la caméra de votre téléphone n’importe quand. Lorsque vous dînez avec des amis, discutez au café, êtes aux toilettes ou lorsque vous faites l’amour. C’est déjà possible techniquement, le gouvernement veut simplement légaliser cette pratique dans le cadre de procédures policières. Ce sont des dispositions de l’article 3 du « projet de loi d’orientation et de programmation de la justice », du ministre de la Justice Dupont-Moretti.

Évidemment, aucun média dominant ne parle de cette loi gravissime. Ils sont trop occupés à accuser la gauche de « violence », et de « wokisme », à relayer les éléments de langage du pouvoir ou à s’apitoyer sur un chocolatier bousculé par des manifestants.

Mais le Conseil de l’Ordre des avocats de Paris a rédigé un communiqué pour dénoncer le projet de loi, expliquant : « cette possibilité nouvelle de l’activation à distance de tout appareil électronique, dont le téléphone portable, de toute personne qui se trouve en tout lieu constitue une atteinte particulièrement grave au respect de la vie privée qui ne saurait être justifiée par la protection de l’ordre public ». Le Conseil de l’Ordre s’inquiète aussi qu’il soit possible d’écouter les échanges entre un avocat et son client. Ce sont des moyens de surveillance inédits dans l’histoire de l’humanité, qui sont en train de se généraliser tranquillement.

Cette loi veut aussi « simplifier » le code de procédure pénale et ainsi renforcer « les pouvoirs des enquêteurs et du Parquet au détriment du respect de la vie privée et des garanties fondamentales des droits de la défense », ainsi qu’élargir les possibilités de perquisition, y compris en pleine nuit. C’est une loi de dictature, totalement attentatoire aux libertés élémentaires.

Le Conseil d’État considère que l’activation à distance des téléphones pour enregistrer des sons et des images à l’insu des suspects peut « porter une atteinte importante au droit au respect de la vie privée ». Sans pour autant la rejeter.

Le gouvernement d’extrême droite qui dirige la France est une menace absolue pour nos libertés. Il n’est plus seulement question d’aggravation de la répression, de violences policières ou de passage en force par 49-3. C’est une offensive généralisée. Il en va de nos vies, de la possibilité même d’exister sans être exposé en permanence au contrôle total des agents d’un régime fou dangereux.

= = =

Notre dossier « Dictature Technotronique »

Dire « NON » à la dictature technotronique (PDF)

Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

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5 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

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Manifeste pour la Société des Sociétés

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Société des sociétés organique avec Gustav Landauer

CRS stikers 02(1)(1)
Si, si… juré, promis !..

AuroreSocieteEmancipee
A bas l’État ! A bas la marchandise !
A bas l’argent ! A bas le salariat !
Tout le reste n’est que pisser dans un violon !

Luttes et révolution sociales : La trahison systématique des partis politiques et syndicats (Le Monde Libertaire)

Posted in actualité, altermondialisme, autogestion, économie, crise mondiale, démocratie participative, gilets jaunes, guerres hégémoniques, militantisme alternatif, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, politique et lobbyisme, politique et social, politique française, résistance politique, société des sociétés, syndicalisme et anarchisme, technologie et totalitarisme, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , on 24 mai 2023 by Résistance 71

 

SINE_CGT_1968

Il n’y a pas de hasard

Justhom

16 mai 2023

Url de l’article original :

Lorsque les partis politiques et les syndicats n’ont pas la mainmise sur le déroulement des luttes, disons qu’ils sont débordés par l’ampleur que prennent les manifestations, ils mettent tout en œuvre pour saboter le mouvement et faire en sorte qu’il s’étiole. 

NdR71 : de fait, tous les grands mouvements efficaces de lutte sociale révolutionnaire des révolutions de 1848 en Europe, de la Commune de Paris aux Gilets Jaunes en passant par la révolution des conseils/soviets russes de 1917,  des conseils ouvriers de Bavière en 1918, des conseils ouvriers italiens de 1920, Cronstadt 1921, Espagne/Barcelone 1937, Budapest 1956, les grèves sauvages de 1968 et maintenant la gronde contre la destruction sociale initiée par la “Grande Réinitialisation” de la dictature étatico-marchande technotronique, ont été cassés par les partis politiques socio-démocrates et marxistes autoritaires d’état et les syndicats ou une combinaison de ces trois plus grands traîtres à la révolution sociale de l’histoire. La pourriture systémique politico-étatico-marchande est toujours à la manœuvre aujourd’hui. Toute révolution sociale (forcément) cohérente devra se faire hors de cette merdasse collabo. Apprenons des leçons de l’histoire est cessons de faire confiance aux traîtres qui nous entubent depuis des siècles.

C’est ce qui se passe actuellement avec la lutte que mène le peuple pour refuser la loi mortifère sur les retraites que le gouvernement a fait passer en force (49-3). Depuis maintenant quatre mois, le peuple et les travailleurs(es) sont dans la rue pour protester, refuser et exiger le retrait de cette loi. Au fil des manifestations les cortèges grossissent et fédèrent (les jeunes, les lycéen nes, les étudiant·es, les chômeur·euses, les travailleur·euses de l’industrie, du service public : cheminots, hospitaliers, fonctionnaires, retraité·es, personnes qui ont manifesté pour la première fois…) On peut dire sans se tromper que ce sont plusieurs millions de personnes qui disent NON ! Cette loi fait l’unanimité contre elle et les sondages viennent renforcer ce mécontentement puisque 90 % des Français.es soutiennent cette lutte.

Et ça mon colon, cela ne plaît pas ni aux boutiquiers syndicaux ni aux politicards. Ils voient d’un mauvais œil leur pouvoir s’amoindrir. Ils ne maîtrisent pas, ou mal, les manifestations. Comme on dit, ils prennent le train en marche ou descendent de leur vélo pour se regarder pédaler ! 

C’est pourquoi ils s’ingénient à mettre tout en œuvre pour saper le mouvement contestataire qui vient d’en bas. 

Leur but n’est pas de combattre le système capitaliste qui est la source de tous nos maux mais de l’adapter. Et pour cela, les boutiquiers syndicaux se font les alliés objectifs des partis politiques qui eux n’aspirent qu’à une chose, prendre le pouvoir. (NdR71 : ce qu’ont toujours fait les partis communistes marxistes autoritaires d’état- Italie 1920, Espagne 1937 avec la complicité de certains anarchistes trahissant en entrant au gouvernement espagnol…)

Être calife à la place du calife 

Et quoi de mieux que de s ’appuyer sur le peuple mais, pour cela, il faut maîtriser ses « débordements » et les « canaliser », c’est à cela que s’emploient les boutiquiers syndicaux. Et ce, au nom de l’unité syndicale, pour disent-ils une plus grande efficacité. C’est vrai qu’ils mettent une « ardeur unitaire » à mener le mouvement dans l’impasse.

Il n’y a pas de hasard 

C’est ainsi que la décision qu’ils ont prise le 13 avril 2023 après la dernière grande manifestation du 12 avril, de programmer la prochaine manifestation le 1er Mai (soit 18 jours plus tard) est le début du renoncement. Ils tablent sur l’épuisement du peuple. Tout comme le gouvernement qui espère la lassitude et le fatalisme du peuple.

Et maintenant, après la manifestation du 1er Mai, ne viennent-ils pas de décider en intersyndicale, le 2 mai, de programmer une manifestation le 6 juin (soit 36 jours plus tard !) 

Pourquoi ne pas battre le fer tant qu’il est chaud, appeler à la grève générale et occuper la rue, pratiquer le harcèlement de rue jusqu’à ce que nous soyons débarrassés de ces encombrants. 

Eh bien non, tous ces tarés craignent que le peuple ne prenne son destin en mains sans ces autoproclamés guides.

NdR71 : dans cette veine, la seule arme décisive est la GRÉVE GÉNÉRALE ILLIMITÉE et EXPROPRIATRICE  !! Ce que les compagnons anarchistes contemporains semblent avoir quelque peu oublié… C’est à dire : saisie des moyens de production qui sont immédiatement mis en œuvre par la masse des travailleurs pour subvenir aux besoins de tous et non plus pour enrichir patrons et multinationales… Le but n’est pas de paralyser un pays et de plomber encore plus les masses travailleuses, mais de mettre la machine productive au service des besoins de tous !

Souvenons-nous, et soyons vigilants, il y a 87 ans quasiment jour pour jour ! 

Lors des grandes grèves de 1936, suite aux accords de Matignon des 7 et 8 juin, le mouvement était en plein essor et se poursuivait depuis plusieurs jours alors que les accords étaient signés. Certes, les avancées ne furent pas négligeables : la création des conventions collectives, l’obtention de la semaine de 40 heures, de 13 jours de congés payés plus 2 jours de repos en fin de semaine… Alors pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? 

Que les travailleurs continuent la grève, c’était insupportable pour le Parti communiste français, inféodé à Moscou et autoproclamé « le parti des travailleurs ».

Comment ? La classe ouvrière osait désobéir, défier l’autorité ! 

Le Parti communiste avait pour ambition d’accéder au pouvoir, au plus haut sommet de l’État. C’est dans ce contexte que le chef stalinien Maurice Thorez déclara, le 12 juin 1936 : « Il faut savoir terminer une grève ! » Par ces propos qui niaient la lutte des classes, il portait un coup fatal à la possibilité de transformation profonde la société. C’était évident qu’il ne supportait pas de voir son autorité et son objectif d’accéder au pouvoir remis en cause par les travailleurs. Par contre, se servir des luttes des travailleurs pour y accéder, cela ne le gênait pas. Il lui fallait pour cela une classe ouvrière obéissante et aux ordres.

Plus près de nous, les événements de Mai 68 et les grandes grèves 

Tout comme en 1936, ces événements accompagnés de grandes grèves avaient débouché le 27 mai 1968 sur les accords de Grenelle. Le peuple et les travailleurs avaient obtenu des avancées significatives (augmentation des salaires, des petites retraites (déjà), la reconnaissance de la section syndicale, réduction du temps de travail…).

Georges Séguy, secrétaire général de la CGT, était allé à Billancourt et avait présenté ces accords aux travailleurs de chez Renault, comme une grande victoire. Concrètement, il fallait cesser la grève et les manifestations. Il s’est fait huer. Car les travailleurs voulaient continuer la lutte, prendre leur destin en mains et instaurer une autre société, une société au sein de laquelle ils seraient partie prenante, sans les politicards, sans les boutiquiers syndicaux où ils s’approprieraient les moyens de production (sans le grand patronat).

Sous la pression des travailleur.ses, le Parti communiste français et sa courroie de transmission, la CGT, organisent, le 29 mai, une manifestation qui rassemblera plus de 500 000 personnes avec comme mot d’ordre « le gouvernement populaire », alors que le peuple et les travailleurs refusaient l’idée de gouvernement , symbole de « l’oppression ».

Le lendemain de cette grande manifestation, de Gaulle annonce la dissolution de l’Assemblée nationale et la tenue de nouvelles élections, en juin. Encore une fois, les travailleurs étaient trahis par le Parti communiste et lâchés par la CGT.

A chaque grand mouvement qui part de la base et qui échappe aux politicards et aux boutiquiers syndicaux, ces derniers s’ingénient à casser cet élan révolutionnaire.

Les révolutions inachevées 

En 1936, c’est le PCF qui appelle à « savoir terminer une grève » et dénonce les anarchistes comme des fauteurs de troubles et les responsables du chaos ! 

En 1968, c’est la CGT qui appelle à la reprise du travail contre la volonté des travailleurs. En 2023, c’est l’ensemble des syndicats qui s’emploie à dévoyer la lutte en espaçant la date des manifestations (au nom de l’unité syndicale) et qui préconise « une pause ». 

Ils sont favorables à une rencontre avec le gouvernement de Madame Borne. Alors que, jusqu’à présent, ce dernier les a ignorés et a dit « niet » aux revendications. Ils – CFDT, CGT, FO, CFE-CGC et CFTC – vont s’y rendre en rang d’oignons à cet enterrement de première classe les 16 et 17 mai !

Justhom

Unknown

De pôle emploi à France Travail… Esclavage, le retour

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, crise mondiale, guerres hégémoniques, média et propagande, militantisme alternatif, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, politique française, résistance politique, technologie et totalitarisme, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , on 23 mai 2023 by Résistance 71

involution_macron

Les pièges cachés de la loi de juin 2023 qui consiste à transformer Pole emploi en France travail pour 2024

Anonyme

23 mai 2023

2020-2023: privation de RSA et expulsion des logements sociaux des sans emplois handicapés jusqu’à 63 ans

2024-: en plus des privations précédentes, Pole emploi s’appellera France Travail et forcera les vieux handicapés à bosser

A partir de 2024,  » Toutes les personnes privées d’emploi – chômeurs, jeunes, handicapés ou bénéficiaires du RSA – devront s’y inscrire alors qu’actuellement seuls 40% des RSA sont inscrits  »

https://www.ladepeche.fr/2023/05/14/inscription-contrat-dengagement-sanctions-que-sait-on-sur-france-travail-qui-va-remplacer-pole-emploi-11195590.php

https://www.moncompteformation.gouv.fr/espace-public/code-du-travail-numerique-loutil-pour-mieux-comprendre-mes-droits

en 2024, voilà à quoi l’une des victimes de France travail ressemblera

aujourd’hui, 61 ans, handicapée, expulsée de son logement social

si elle survit jusqu’en 2024, France travail la fera bosser de force le ventre vide et sans lui donner de logement social

https://crowdbunker.com/v/V3C8f4mbjZ

le nouvel ordre mondial a besoin de notre identité numérique biométrique pour son blockchain.

Afin que des caméras biométriques et capteurs biométriques qui détectent notre identité à notre passage, bloque notre compte ou débite automatiquement notre compte d’amendes dès qu’on sort de notre zone de 15 minutes, ou même chez soi carrément en cas de quarantaine forcé à l’écouvillonnage bidon comme en Chine.

https://twitter.com/songpinganq/status/1653998611460669440

Mais comme beaucoup de gens résistent à l’identité numérique, ils ont opté pour cette tactique. Créer le maximum de chômage, rendre le chômage illégal et rafler les chômeurs jusqu’à 63 ans, handicapés, dans le camps forcé de France Travail, pour voler nos données biométriques, et les mettre dans des capteurs biométriques qui nous puniront sans arrêt, soit chez soi soit en ville dès qu’on va dans un endroit interdit. et utiliser les données biométriques pour créer un pass biométrique à notre insu. Car ils peuvent faire un pass biométrique ( de carbone, OGM, etc…) à notre insu. Notre visage sera notre pass biométrique. Toutes les données collectées sur nous sera automatiquement connecté au visage ou à notre voix, doigts, iris, rétine, battement de coeur, main, ou autre données biométriques collectées à notre insu via le fichage forcé de France travail sur tous les sans emplois.

Voilà pourquoi refuser l’identité numérique ( donner nos données biométriques visage, etc…) est obligatoire pour empêcher le pass.

et ils veulent rendre l’identité numérique obligatoire pour tous les sans emplois, handicapés, vieux jusqu’à 63 ans, en utilisant Pole emploi transformé en France travail à partir de 2024.

Voilà pourquoi il faut s’opposer à la loi de juin 2023 qui veut transformer Pole emploi en France travail

c’est un moyen déguisé pour forcer l’identité numérique biométrique à toute la population, et donc préparer le pass biométrique de carbone et de la piqouze forcé

puisque identité numérique= pass carbone= pass piqouze= marque de la bête biométrique

Donc à partir de 2024, Pole Emploi sera remplacé par France travail. ils sont en train de faire une loi là dessus pour juin 2023.

en Juin 2023, ils décideront à l’assemblée nationale et sénat du remplacement de « pole emploi », par France travail (géré par les anciens de pole emploi) pour supprimer le RSA à tous ceux qui refusent la piqouze pour bosser ou aux victimes des injections qui ne peuvent plus bosser

les handicapés à cause des injections, ou les victimes d’accident de travail ne pourront plus bénéficier du RSA, et être obligé de bosser comme esclaves avec piqouze obligatoire pour avoir l’emploi et donc le RSA.

 » Toutes les personnes privées d’emploi – chômeurs, jeunes, handicapés ou bénéficiaires du RSA – devront s’y inscrire alors qu’actuellement seuls 40% des RSA sont inscrits  »

https://www.ladepeche.fr/2023/05/14/inscription-contrat-dengagement-sanctions-que-sait-on-sur-france-travail-qui-va-remplacer-pole-emploi-11195590.php

commentaire intéressant sous l’article ladepeche:

« France corvée, oui! 

Qui dit fusion, dit réduction des couts. Voilà la seule raison de cette nouvelle réforme. 

On veut transformer les conseillers en agents de surveillance et les chômeurs en corvéables en cassant la solidarité de classe, en opposant le soit disant « mauvais » Français et le « bon ». Ne vous faites pas berner!

Le gvt organise un vrai casse social en tapant directement sur les plus faibles et plus démunis. Bref, RDV dans la rue pour combattre cette nouvelle dérive extrémiste »

France travail ou plutôt France Goulag (le nouveau Pole emploi) qui sera décidé ce juin 2023 pour juin 2024, c’est la légalisation des travaux forcés dans les camps au style FEMA et de goulag ou camps laogai, et la fin de la liberté et transformera la France en une gigantesque prison de travailleurs piqouzés, où vivre sans emploi et sans injection sera un crime, même si on peut vivre sans argent avec des trocs et services dans certains endroits de France, ils traqueront et rafleront tous ceux qui vivent sans argent et qui n’ont pas besoin d’argent, pour les forcer à bosser et à se faire piqouzer

https://resistance71.wordpress.com/2023/05/15/la-france-est-une-prison/

Personne n’aura le droit de refuser les travaux forcés imposés par France travail à tous les sans emplois traqués comme des criminels par la justice.

et ces travaux forcés n’ont rien à voir avec l’artisanat qu’ils ont détruit avec joie durant le confinement et cette année, ils pourront transformer les gens en cyborg, en sous hommes de robots et de l’IA, les faire bosser 40 h par semaine, leur mettre une puce, bref, ce sera tout au nom du travail alors que ce sera de l’esclavage à la cryptomonnaie corporelle

https://www.tomsguide.fr/microsoft-veut-se-servir-de-votre-cerveau-pour-miner-des-cryptomonnaies-selon-un-brevet/

ils n’ont rien à voir avec les industries qu’ils délocalisent, à moins qu’ils envoient les français faire le STO en allemagne comme en seconde guerre mondiale, en allemagne, c’est le salaire à 1 euro

https://www.cielvoile.fr/2023/05/la-reindustrialisation-selon-macron-c-est-envoyer-les-usines-en-allemagne.html

voyez comment les flics de Macron chassent des associations qui enseignaient gratuitement le métier d’artisanat pour créer des emplois ici, montrant que Macron détruit les emplois artisanales lui même

https://fr.twiza.org/demontage-de-la-halle-autoportee-de-la-bricole,zs4716,11.html

Le simple fait d’être sans emploi sera considéré comme un crime par l’Etat qui détruit ironiquement les entreprises avec l’URSSAF, taxe carbone, confinement, etc…. et crée lui même des sans emplois

donc le vrai but n’est pas de leur donner un vrai travail, France travail ou plutot France Piqouze sous prétexte de travail sera le bras droit de l’OMS (coup d’état de l’OMs pour mai 2024 avec le traité « pandémie »), et raflera et piqouzera de force à sa place. 

France travail va traquer tous les sans emplois même ceux qui n’ont pas demandé le RSA avec sa flicaille, et ont décidé de vivre une vie sans argent, faits de trocs ou en échange de services ou de savoir faire dans un réseau d’entraide solidaire. 

https://www.toitchezmoi.com/

https://www.mercipourlinfo.fr/immobilier-logement/location/un-logement-gratuit-contre-des-services-mode-demploi-830638

https://www.logetoi.fr/logement-contre-services-a-savoir/

https://www.locagites.com/2018/03/03/wwoof-hebergement-gratuit-contre-travail-a-la-ferme/

Tous les sans emplois seront raflés par les flics de France travail qui veut obliger tout le monde sans exception à venir chez lui pour se faire numériser, piqouzer et bosser jusqu’à mort s’ensuivre par les effets secondaires de la fatigue et piqouze.

Supprimer le RSA ne leur suffit pas. Il leur faut traquer les sans emplois et les enfermer, les faire ficher par France travail, qui pourra en faire des esclaves piqouzés corvéables et pour les victimes d’accident d’injections ou de travail qui sont sans emplois, les achever ainsi.

farandole_mortelle

Comme le salaire sera le RSA, le logement sera le camps de concentration, des appartements partagés avec des inconnus où tout le monde s’espionne et se dénonce (mon colocataire ne porte pas son masque, mon colocataire n’a pas fait son écouvillon, pas fait son injection, va sur des sites complotistes, etc…).

vu que le RSA n’est pas assez pour payer un loyer individuel la France travail ce sera en fait des cellules de logement (Nestlé voulait justement que chacun vive dans un espace de vie tout petit sous prétexte de carbone) avec travaux forcés.

Voilà pourquoi France Esclave va rafler tous les sans emplois de France dans les appartements colocataires numérisés biométriques 5G ADN bourrés de capteurs de tout type au nom du carbone (et sera aussi utilisé pour la dictature nazitaire, avec les lampes intelligentes détecteurs de mouvements pour évaluer la distance sociale entre les 2 colocataires) pour tracer chaque pas de chaque prisonnier dont le seul crime a été d’être sans emploi, pour raison de santé, refus de la piqouze ou autre.

la création de France travail, en plus de fait de créer des esclaves corvéables à merci, est un moyen d’imposer l’identité numérique à tous les français c’est à dire faire une fiche de tout ( fiche biométrique, ADN, injecté ou pas, écouvillonné ou pas, etc…) pour chacun d’eux sous le prétexte de faire la chasse aux sans emplois peu importe leur condition physique et santé de 20 à 64 ans (d’où la nouvelle loi retraite).

France Travail transmettra nos données numériques biométriques à l’OMS et Rothschild carbone et nous piqouzera de force dans ses camps de travaux forcés.

donc France travail et son nouveau bureau numérique big data va obliger tous les français sans emplois de 20 à 64 ans d’avoir l’identité numérique, leurs données biométriques pour qu’ils soient traçables par l’OMS à chaque instant.

Et imposer la dictature nazitaire (écouvillonnage dangereux perçant le cerveau , masque toxique, injections poisons) à gogo sur eux en les traçant avec leurs données numériques privés.

comme cela, l’Etat via France travail organisera des rafles à domicile sous prétexte de faire la chasse aux gens sans emplois, et les mettra dans les camps de concentration de la piqouze forcé et travaux forcés, bref, les goulags ou FEMA, camps de travaux forcés américains. Aux USA, ils kidnappent des gens dans la rue, pour les faire bosser gratos dans des camps FEMA.

https://www.taichi-kungfu.fr/tai-chi-kungfu-lyon/laogai-goulag-chinois-histoire-audio/

https://wearechange.org/homeless-camps-la/

https://www.ufodigest.com/article/homeless-being-sent-to-fema-concentration-camps-in-first-wave-of-citizen-imprisonment/

https://beforeitsnews.com/police-state/2020/04/from-fresno-california-to-columbia-south-carolina-americas-homeless-are-being-forcefully-sent-to-detention-centers-under-the-guise-of-government-housing-video-5609.html

https://peoplestribune.org/2019/10/no-fema-camps-for-the-homeless/

en Juin 2024 , en plus des milliards jetés à l’ukraine, les jeux olympiques, les capteurs big brother dans les logements et ville, l’Etat donnera 2.7 milliards d’euros pour que France travail envoie des militaires rafler tous les français sans emplois de 20 à 64 ans et les forcer à avoir une identité numérique biométrique combinant tous les pass obligatoires fusionnés dans son identité numérique biométrique à avoir c’est à dire le pass travail, pass carbone, pass injection/écouvillon (qui est obligatoire pour avoir un emploi à partir de mai 2024 où l’OMS prendra pouvoir et dire à France travail de faire une fiche injection pour tous les sans emplois)

https://www.vie-publique.fr/en-bref/289125-pole-emploi-devient-france-travail-en-2024

une partie des milliards servira pour les Data centers énergivores en eau et électricité pour collecter les données de tous les français et les tracer 24h/24, 7j/7 par l’intelligence artificielle (blockchain), les capteurs big brother (logement et ville) et les données biométriques (voix, yeux, visage, etc…)

https://resistance71.wordpress.com/2019/04/15/dictature-technologique-la-5g-et-lesclavagisme-blockchain-cryptomonnaie-en-preparation-dean-henderson/

https://resistance71.wordpress.com/2022/04/15/dictature-technotronique-la-blockchain-comme-outil-de-la-tyrannie-a-venir/

les camps de travaux forcés existent déjà sous forme de camps de rééducation

https://pierrecassen.com/2023/05/08/moi-aussi-je-veux-mon-stage-de-citoyennete/

Le mec n’aura pas le choix que d’accepter l’emploi offert, même s’il se trouve en ukraine sous les bombes ou un pays européen éloigné de sa famille (les entreprises délocalisent en masse, donc beaucoup d’emplois seront à l’étranger), et d’accepter la piqouze qui va avec l’emploi et le déménagement dans un autre pays, sous peine de voir son RSA refusé.

ils pourront aussi affecter d’office une personne à l’armée pour le former et menacer de lui faire perdre son RSA. C’est un moyen déguisé de faire le service militaire obligatoire pour les hommes.

Ce qui veut dire aussi que le RSA ne sera donné qu’à ceux qui bossent pour les entreprises dépopulationnistes. Donc les entreprises du nouvel ordre mondial ne paieront plus leurs salariés, qui seront payés par le maigre RSA de l’Etat.

https://www.ladepeche.fr/2023/05/14/inscription-contrat-dengagement-sanctions-que-sait-on-sur-france-travail-qui-va-remplacer-pole-emploi-11195590.php

… Le projet de loi de programmation militaire (LPM) 2024-2030 prévoit 413 milliards d’euros de dépenses sur sept ans afin de « transformer » les armées.

La cible en effectifs du ministère des armées est fixée à 275 000 à l’horizon 2030. Quant aux volontaires, l’objectif est d’atteindre 105 000 réservistes au plus tard en 2035, soit un militaire de réserve pour deux militaires d’active.

La programmation militaire n’inclut pas les moyens dédiés au soutien militaire à l’Ukraine qui seront financés par ailleurs.https://www.vie-publique.fr/loi/288878-loi-programmation-militaire-2024-2030-lpm

le SNU pourrait devenir obligatoire dans six départements dès janvier 2024, avant une généralisation à tout le territoire en 2026.plusieurs responsables gouvernementaux évoquent sa prochaine « généralisation » aux 800.000 adolescents de 15 à 17 ans.

https://www.lanouvellerepublique.fr/a-la-une/le-service-national-universel-snu-deviendra-t-il-obligatoire

la France travail loi de juin 2023 pour 2024 c’est le même système que le STO de la France nazie:

obeissez

Le Service du travail obligatoire (STO) fut, durant l’occupation de la France par l’Allemagne nazie, la réquisition et le transfert vers l’Allemagne de centaines de milliers de travailleurs français contre leur gré, afin de participer à l’effort de guerre allemand que les revers militaires contraignaient à être sans cesse grandissant (usines, agriculture, chemins de fer, etc.). Les personnes réquisitionnées dans le cadre du STO étaient hébergées, accueillies dans des camps de travailleurs localisés sur le sol allemand. Il fut instauré par la loi du 16 février 1943, faisant suite au relatif échec des politiques de volontariat et du système dit de Relève, qui aboutit à la présence en 1942, de 70 000 travailleurs venus de France en Allemagne, très en deçà des exigences de l’occupant1.

L’Allemagne nazie imposa au gouvernement de Vichy la mise en place du STO, pour essayer de compenser le manque de main-d’œuvre dû à l’envoi d’un grand nombre de soldats allemands sur le front de l’Est, où la situation ne cessait de se dégrader. De fait, les travailleurs français sont les seuls d’Europe à avoir été requis par les lois de leur propre État et non par une ordonnance allemande. C’est une conséquence indirecte de la plus grande autonomie négociée par le gouvernement de Vichy comparativement aux autres pays occupés, qui ne disposaient plus de gouvernement propre.https://fr.wikipedia.org/wiki/Service_du_travail_obligatoire_(France)

il existe 264 data centers en France en 2022

https://cdn.statcdn.com/Infographic/images/normal/24147.jpeg

chacun d’eux consomme d’eau autant qu’une piscine de stade olympique par jour

https://www.20minutes.fr/paris/2068527-20170516-data-center-chauffe-eau-piscine-paris-27

et chacun d’eux consomme autant d’électricité que 50 000 habitants soit 264 * 50 000= 13 200 000 habitants au total

https://www.construction21.org/france/infrastructure/h/green-data-center-universite-de-bourgogne-dijon.html

avec le nombre de big data qu’ils voudront encore percevoir de nous (avec le flicage du Qrcode à toutes les sauces envoyeurs de big data, capteurs de température et hygrométrie à l’intérieur des logements, compteurs, lecteurs de plaques d’immatriculatin, caméras biométriques, détecteurs de mouvement, bracelets intelligents, technologie du blockchain, etc…), cela fera la construction de nouveaux Data centers pour collecter et traiter ces données

https://www.usine-digitale.fr/article/microsoft-ambitionne-de-construire-de-50-a-100-nouveaux-data-centers-chaque-annee.N1084084

d’ici 2025, ils espèrent un marché de 90 milliards de dollars sur notre Big Data, privant les gueux de leur logement, de leur électricité, de leur eau, pendant que les Data centers toujours plus nombreux pour capter nos données privés seront gavés d’eau et d’électricité

https://www.lemondeinformatique.fr/les-dossiers/lire-data-ia-9-chiffres-a-connaitre-pour-anticiper-les-evolutions-marche-1296.html

On aura également la dictature du permis biométrique violateur de vie privée GPS collecteur de données biométriques pour 2024

en 2024, la France refusera le permis à ceux qui n’ont pas de smartphone GPS pour imposer le permis biométrique émetteurs d’ondes connecté aux antennes GPS pour la dictature des ghettos 15 minutes.

Le but de la laisse biométrique est de tracer les gens à tout moment, pour le contact tracing, les ghettos 15 minutes, les caméras biométriques (avec les données biométriques collectés pour le permis biométrique cela servira pour remplir la base de données des caméras biométriques et imposer un pass OGM à l’insu de tous, car le visage deviendra votre pass à la fois carbone et OGM, et si vous n’avez pas assez de crédit de carbone ou pas l’injection, la caméra biométrique vous bloquera votre compte) et foutre des amendes pour la résistance à la dictature, ils vont imposer des smartphones pour le permis biométrique sinon, impossible d’avoir le diplôme permis pour ceux qui ont réussi l’examen.

Et pour ceux qui ont déjà passé l’examen, elle passera également leur permis biométrique automatiquement après avoir collecté les données biométriques des gens via France travail qui oblige à l’identité biométrique et smartphone pour avoir un emploi.

https://www.bfmtv.com/tech/le-permis-de-conduire-numerique-arrive-sur-nos-smartphones-voici-comment-il-va-fonctionner_AV-202305170310.html

BFMTV rajoute qu’il y aura des barrages policiers pour arrêter les voitures et contrôler le permis biométrique numérique via notre smartphone, et qu’ils auront accès à nos données privées pour voir si on ne serait pas un « échappé de la justice » avec la fiche S (nos gilets jaunes, manifestants ayant les traceurs chimiques des CRS sont déjà sur la fiche S, et en mai 2024 application du traité de pandémie de l’OMS, tous les résistants aux masques, écouvillons, injections, quarantaines, couvre feux, confinement, ghetto 15 minutes au nom du carbone seront sur la fiche S ainsi que plein d’autres vu que notre ministre de la DGSE est membre de Bilderberg 2023).

L’autre but de forcer le permis biométrique à tous, c’est de forcer la carte d’identité numérique sur smartphone à tous. 

En effet, pour avoir le permis biométrique, il faut avoir la carte d’identité numérique, voilà pourquoi dès que Macron a été ré élu en avril 2022, il a lancé la carte d’identité numérique avant même les élections législatives de juin, qui consiste à numériser sa carte d’identité et la mettre dans l’application France numérique du gouvernement. Remarque ils peuvent numériser notre carte d’identité eux mêmes, vu que pour s’inscrire au permis, ou autre, ils ont la photocopie de nos cartes d’identité en papier, et peuvent alors la numériser eux mêmes et la même dans l’application france numérique à notre place.

Cela expliquerait pourquoi ils disent que tout le monde aura automatiquement le permis numérique en même temps que le permis physique. 

Seulement comme ils enverront les sanctions et amendes et pertes de points au permis numérique, si vous n’avez pas de smartphone, vous ne pourrez plus contester leurs erreurs habituels comme ici:

« J’ai reçu ce jour un PV pour excès de vitesse inférieur à 20 km/h alors que ça ne peut pas être mon véhicule : à la date indiquée, j’étais en vacances à plus de 200 km du soi-disant lieu de l’infraction. »

https://www.largus.fr/forum-auto/droit-penal-routier-code-de-la-route/pv-recu-par-erreur/118513.html

Voilà pourquoi refuser le permis numérique, où ils pourront inventer des amendes et pertes de points faussement par « erreur » à gogo pour vous faire perdre votre permis et votre droit de circuler est important.

Car leur but c’est la fin de la voiture privée. Et ils comptent y arriver avec le permis numérique sur smartphone cancérigène.

Et l’autre but du smartphone qui fusionnera obligatoirement votre carte d’identité numérique avec votre permis biométrique est d’avoir le gouvernement nous tracer sans cesse, nous donner des ordres selon la localisation où on se trouve avec l’application France Alerte pour nous forcer à nous confiner, écouvillonner, injecter, pas consommer de l’eau avec l’appli éco eau, pas consommer de l’électricité pendant une telle période avec une autre application, nous donner des ordres, bref une laisse quoi, qui collecte des données sur vous 24h/24, 7j/7 tout en vous donnant des ordres. 

https://resistance71.wordpress.com/2023/05/20/bilderberg-2023-lisbonne-portugal-lagenda-et-les-participants-francais-resistance-71/

https://resistance71.wordpress.com/2022/04/13/voila-quelque-chose-dont-le-monde-avait-bien-besoin-les-dr-gogole-et-amazone-vont-soccuper-de-nos-santes/

Dictature technotronique : Les smartphones comme outil esclavagiste de l’OMS et de l’habituelle fine équipe…

Les services de renseignement extérieurs français espionnent illégalement les citoyens en écoutant leurs communications téléphoniques et communications internet ainsi que leurs recherches sur la toile, dit un rapport récent.

Jeudi, le quotidien “Le Monde” a rapporté que les services de renseignement du pays ont stocké des données des communications sur un super ordinateur localisé au QG de la DGSE (Direction Générale de la Sécurité Extérieure).

NdR71 : dont le Directeur Général B. ÉMIÉ a assisté à la réunion Bilderberg des 19-21 mai courant

Le rapport dit que la DGSE “collecte systématiquement les signaux électromagnétiques émis par les ordinateurs en France, aussi bien que les données qui passent entre la France et l’étranger: la totalité de nos communications sont espionnées.”

https://resistance71.wordpress.com/2013/07/05/nouvel-ordre-mondial-la-dgse-ecoute-toutes-les-communications-en-france-letau-totalitaire-se-devoile/

Sarkozy voulait criminaliser les lecteurs de « sites complotistes »

Macron veut criminaliser les complotistes des réseaux sociaux

Toute votre vie privée professionnelle, santé, pass OGM (quand ils rendront après le permis numérique et carte d’identité numérique pour 2024, la carte vitale numérique pour 2025, toutes vos données santés seront rajoutés à l’application permis numérique en plus de l’identité numérique et autres, et on saura si vous êtes piqouzé ou pas) , crédit social carbone , communications privés sur téléphone et ordinateur, cela sera ajouté dans votre appli smartphone de fiche de renseignement qui est fusionné avec votre identité numérique et permis numérique sur smartphone.

Le smartphone sera donc l’outil toile d’araignée qui permettra d’arrêter tous les résistants à chaque barrage policier. Suffit d’un coup d’œil sur votre smartphone, et hop, le flic sait que vous êtes un résistant, donc à embarquer dans le fourgon de flic.

= = =

Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

+

5 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

Société des sociétés organique avec Gustav Landauer

Micronus_pitre

TLPARP

« Contre la merde du capital ! » entretien de Francis Cousin sur Radio Lorraine Enragée

Posted in actualité, altermondialisme, crise mondiale, documentaire, gilets jaunes, guerres hégémoniques, Internet et liberté, média et propagande, militantisme alternatif, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, politique française, résistance politique, santé et vaccins, science et nouvel ordre mondial, société des sociétés, technologie et totalitarisme, terrorisme d'état, Union Europeenne et nouvel ordre mondial with tags , , , , , , , , on 22 mai 2023 by Résistance 71

FTS

Résistance 71

22 mai 2023

Excellent entretien de Francis Cousin sur Radio Lorraine Enragée. A écouter et diffuser. Il est toujours intéressant de noter pour nous quand nous écoutons Cousin, que nous somme parfaitement en phase avec ses conclusions et le chemin à suivre, bien que nous y soyons parvenus par un chemin différent. Cousin est un marxien (pas marxiste) dans la ligne des pré-socratiques, Hegel, Marx après un petit crochet anarchiste. Nous venons d’une ligne de pensée purement anarchiste, qui peut parfois croiser celle de Marx-Engels sur certains points. Nous sommes des non-marxistes, non marxiens ayant lu certains textes de Marx et Engels pour pouvoir en faire la critique le cas échéant : « Les manuscrits de 1844 », « Le manifeste du parti communiste » (que nous voyons et comprenons comme le texte de la trahison de Marx et Engels en regard de la révolution sociale, texte qui ouvrit toute grande les portes à tous les lénino-trotskismes et autres capitalistes autoritaires d’état de la planète), « La question juive », « Critiques du programme de Gotha et d’Erfurt », « L’origine de l’état et de la famille ». Nous pensons que l’analyse de Marx des rouages du capitalisme est très pointue et inégalée, mais que l’analyse devenue dogmatique du déterminisme historique des modes de production gérant le devenir de l’humanité de manière linéaire et soi-disant inéluctable est un réductionnisme qui mène à des impasses dont Marx lui-même n’a jamais pu vraiment se dépêtrer (cf les questions de l’État et de la « dictature du prolétariat », qui sont essentiellement des questions POLITIQUES, que le marxisme a réduit à des questions économiques suivant la sacro-sainte loi « immuable » de la « baisse du taux de profit », qui est juste dans un contexte particulier, auquel peut et doit échapper le politique…).
Nous pensons qu’il n’y a pas antagonisme, mais complémentarité entre la pensée et l’analyse de Marx et Engels et celles d’anarchistes comme Bakounine, Kropotknie, Proudhon, Landauer, Malatesta, Goldman, Reclus, Guillaume et même Stirner et Thoreau. La vérité n’est pas dans un camp au détriment de l’autre, elle est distillée au gré des réflexions des deux mouvements, elle réside dans la complémentarité et demande souplesse et flexibilité et non pas dogmatisme et guéguerre de clochers, pour faire avancer la révolution sociale. Francis Cousin dans cet entretien revient deux ou trois fois sur un aspect important de la compréhension : « L’être intelligent discute avec tout le monde », quelque soit la « couleur politique ». Prenons un exemple particulier : depuis fin 2019 et la crise fabriquée du COVID-19 et de la distribution forcée des armes biologiques à ARNm masquées sous forme de « vaccins sûrs et efficaces » en 2020, les seules voix de raison qui se sont élevées contre cette tyrannie sanitaire eugéniste, aujourd’hui prouvée, sont les voix de cette droite dite « patriote », dans tous les pays occidentaux, droite souvent assimilée au « fascisme », ce souvent à tort. Durant toute cette période qui dure toujours aujourd’hui, nous nous sommes toujours sentis plus proches des portes-parole médiatiques de ces mouvements (Stew Peters, Alex Jones, Joe Rogan etc pour les anglophones…) que de toute la fange de cette gauchiasse bobo, woke, totalement assujettie à la pensée unique du Nouvel Ordre Mondial de la dictature marchande, qui au mieux n’a pipé mots, au pire a poussé à la peur, l’hystérie collective et les injections à ARNm mortifères, se rendant complice de facto de ce crime génocidaire contre l’humanité toujours en cours aujourd’hui.

Nous ne sommes pas forcément d’accord avec tout ce que dit Cousin ci-dessous, mais nous soutenons sa démarche et celle du collectif Guerre de Classe qu’il anime. En fait nos désaccords n’ont que bien peu d’importance devant le potentiel qu’ouvre nos conclusions communes et les désaccords doivent être balayées sous le tapis de la futilité de la superficialité sur lequel nous nous essuyons les pieds. La preuve de la complémentarité universelle à l’œuvre est que nos deux collectifs soient parvenus aux mêmes conclusions en y arrivant par deux chemins différents… en apparence, mais peut-être pas si différents que ça après tout. Si synthèse dialectique il doit y avoir, elle vient de cette complémentarité, de la fusion des segments d’analyse correcte de part et d’autre pour une réunification du Tout dans la complémentarité de notre diversité. La révolution sociale sera plus grande que la somme de ses parties. Nous faisons le chemin en avançant, pas à pas, avec la certitude de réaliser au final notre humanité profonde vraie, organique, au delà de toutes les chapelles idéologiques et religieuses, hors État, hors marchandise, hors argent et hors salariat !
Merci à Francis Cousin et ses compagnons de lutte !

Vive la Commune Universelle de notre humanité enfin réalisée !
Dans l’esprit de Cheval Fou

Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

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joker-esprit-critique

Bilderberg 2023, Lisbonne, Portugal : l’agenda et les participants français (Résistance 71)

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bilderberg2023

Résistance 71

20 mai 2023

Depuis hier, la pourriture globaliste habituelle se réunit au Portugal au cours de sa sauterie annuelle, pour discuter du sort du monde à huis-clos et des nouvelles mises en place de leur Nouvel Ordre Mondial. Voilà qui ferait une superbe cible pour un « Kinzhal » russe, quelques dizaines de fumiers en moins, réunis au même endroit (idem pour Davos…) en quelques secondes… On peut toujours rêver hein ?…

Le Bilderberg sur Résistance 71, que nous couvrons depuis 2011…

L’agenda de ce Bilderberg 2023, la pourriture nouvel ordre mondialiste discutera de :

  1. L’Intelligence Artificielle
  2. Le système bancaire
  3. La Chine
  4. La transition énergétique
  5. L’Europe
  6. Les défis fiscaux
  7. l’Inde
  8. la politique industrielle
  9. Le commerce
  10. l’OTAN (Organisation Terroriste de l’Atlantique Nord)
  11. la Russie
  12. Les menaces transnationales
  13. l’Ukraine
  14. Le leadership des Etats-Unis

Les Français, traîtres à exécuter en place publique, qui y participent : (par ordre alphabétique)

  • ATTAL Gabriel, ministre des comptes publics
  • BARBIZET Patricia, CEO Ternaris & Associés SAS
  • BAUDSON Valérie, CEO Amundi SA
  • BEAUNE Clément, ministre des transports
  • BUBERL Thomas, CEO AXA
  • DE CASTRIES Henri, Président de l’Institut Montaigne
  • ÉMIÉ Bernard, Directeur Général de la Sécurité Extérieure, ministère de La Défense (vous avez bien lu !! LE PATRON DE LA DGSE EST AU BILDERBERG 2023 !! si ça ce n’est pas de la HAUTE TRAHISON, ON NE SAIT PAS CE QUE C’EST !!)
  • GOSSET-GRAINVILEE Antoine, exécutif AXA
  • PHILIPPE Edouard, maire du Havre et ex-premier ministre français (habitué du Bilderberg…)
  • POUYANNÉ Patrick, CEO total Energies

(source : Zero Hedge)

bilderberg1
La pourriture fasciste globaliste en réunion annuelle depuis 1954

haut_et_court

Les deux faces de l’info sur la guerre en Ukraine : la propagande et les coulisses… (Réseau Voltaire)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, colonialisme, crise mondiale, guerre ukraine, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, politique et lobbyisme, politique française, résistance politique, terrorisme d'état, Union Europeenne et nouvel ordre mondial with tags , , , , , , on 18 mai 2023 by Résistance 71

ukro-nazi

Cinq états de l’UE demandent à Zelensky de négocier la paix

Réseau Voltaire

17 mai 2023

Url de l’article original: https://www.voltairenet.org/article219321.html

Selon le journaliste états-unien Seymour Hersh [1] s’appuyant sur des sources du Renseignement US, un groupe d’États, conduit par la Pologne, a demandé au président Zelensky de négocier la paix sans attendre.

La démarche polonaise est soutenue par la Tchéquie [2] et la Hongrie, et les trois États Baltes.

Seymour Hersh précise qu’il ne considère pas l’armée russe comme dangereuse et efficace, mais que ces États réagissent aux pertes humaines considérables, particulièrement à Bakmout qu’il compare à la bataille de Verdun.

Pour le moment, la loi ukrainienne interdit au président Zelensky de négocier avec l’« ennemi » russe tant qu’il « occupe » une parcelle de « territoire ukrainien » (au sens des frontières de 1991). Cependant, Zelensky a déjà pris contact avec Moscou via une partie tierce.

Notes :

[1The Ukraine refugee question, Seymour Hersh, Substrack, Mai 17, 2023.

[2] NB. Dans son article, Seymour Hersh ne parle pas de la Tchéquie, mais de la « Tchécoslovaquie », État dissout en 1992.

Ucaine

Société, état, rébellion et insurrection… pensées critiques anarchistes organiques et hors moule… (Monkey Bars)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, autogestion, colonialisme, coronavirus CoV19, crise mondiale, démocratie participative, gilets jaunes, média et propagande, militantisme alternatif, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, philosophie, politique et social, politique française, résistance politique, société des sociétés, société libertaire, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , , on 17 mai 2023 by Résistance 71

insurrection1

L’allure de l’insurrection

Monkey Bars

2009

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Mai 2023

Cet essai est une tentative de clarification de quelques incertitudes et affirmations au sujet des analyses insurrectionnelles comme étant incompréhensibles, ce espérons-le pour le bénéfice de ceux qui ont été critiques de cette tendance. Nous traiterons aussi ici de quelques sujets émanant des écrits anarchistes et des arguments souvent dogmatiques entretenus entre les factions anarchistes (NdT : ce que nous appelons ici les “guéguerres de clochers”, qui valent aussi pour une frange marxienne moins dogmatique que sa contre-partie autoritaire d’état, mais favorisant aussi une division qui n’a plus lieu d’être quand on s’accorde sur les conclusions et le chemin à emprunter, ce qui doit se faire par-delà toutes les factions politiques systémiques entretenues…). Pas besoin de dire ici que ceci est fait en solidarité de tous les exploités et discriminés, victimes de cette prison appelée “société”, ce sans exception.

Dans le milieu anarchiste souvent masochiste, certaines modes ont émergé invoquant l’insurrection et la guerre sociale. Bien que ces tendances aient été marginalisées et attaquées au sein du milieu, on oublie souvent que ceci n’est en rien nouveau. Beaucoup, si ce n’est tous les anarchistes dans l’histoire, ont été des insurgés croyant que c’était peine perdue pour une vie individuelle ou pour un groupe entier, de se dédier à la planification, l’attente, la trépidation d’une révolution, plus encore d’un révolution anarchiste et encore moins d’une qui aurait un quelconque succès. Une autre tendance, historiquement plus insignifiante mais apparemment prévalante aujourd’hui dans le milieu anarchiste, refuse toute suggestion de militantisme ou de conflit, cherchant simplement à diriger la société dans une direction libertaire jusqu’à ce que les institutions soient transformées. La critique vise la stratégie de ces notions, suggérant que de telles conditions (r)évolutionnaires ne peuvent pas venir du travail d’une poignée d’activistes et qu’il est prétentieux que de penser autrement. De la même manière, les institutions de la société ne vont pas se coucher tranquillement tandis que le peuple les “réforme”. Peut-être que la plus forte des réponses est la plus simple : qu’une vie passée à planifier, attendre la révolution ou elle “changement social” est voué à être insatisfaisant et frustrant, comme une vie de désir contenu voilée de célibat.

Mais, étant donné la fortification d’une éthique du travail occidentale masochiste, beaucoup trouvent du plaisir dans le boulot d’activiste et de travailler vers une révolution ou un changement social dont ils ne voient pas l’ombre. Tandis que de tels activistes (anarchistes, marxistes ou autres) poussent les autres radicaux à mettre de longues heures dans la construction d’institutions durables et de communication avec “le public”, il est évident que de par le petit nombre des mouvements radicaux gauchistes, pour la plupart des gens, un seul boulot est assez. Quand on donne le choix entre attendre une révolution ou travailler pour elle, je ne suis pas sûr de savoir quelle douleur auto-infligée est la meilleure… Ou bien puis-je les mélanger ? Ou devrais-je juste me suicider ?…

Cette critique de l’activisme et de la révolution sociale est bien connue, je vais donc me limiter à ça ici. Aussi, je ne veux pas dégrader les intérêts et les idées de radicaux différents, aussi loin qu’ils soient dignes d’intérêt et non pas des devoirs moraux ou des plateformes politiques. Je ne ferai pas non plus de critique de longue haleine de la sous-culture anarchiste, ces thèmes sont déjà abondamment discutés. Je ne désire en rien attaquer les sous-cultures, qui jouent un rôle intéressant dans l’exploration personnelle et la réalisation de vies plus sûres du malaise et de la grande dépression de la société de masse, moi-même inclus. Pourtant, je recherche les limites du mouvement anarchiste et de la sous-culture, ou de toute autre institution similaire. Ma préoccupation principale ici est d’écrire sur les tendances actuelles dans la pensée et l’écriture insurrectionnelles, dans l’espoir d’y amener une certaine clarté  pour ceux qui sont tombés dans leur mystification. Bien entendu, ceci n’est que ma perspective, et cela va sans nul doute entrer en conflit avec des aspects variés d’autres pièces insurrectionnelles. Ainsi soit-il…

La politique est dans les grandes largeurs un phénomène militaire, elle est gouvernée par la force, mais essentiellement une force de réserve, perçue, potentielle et les peurs et angoisses qu’elles instillent. Foucault a écrit sur l’utopie populaire d’une société démocratique populaire ayant toujours coexisté avec le rêve utopique militaire du contrôle total et de l’ordre, de la surveillance sans effort et de la punition imbriquée dans l’architecture (essentiellement urbaine) de la société. L’anarchisme en tant que philosophie politique n’est pas exempte de cela. La révolution est le moteur militaire de la politique anarchiste. La “société libre” est préservée dans le futur, de manière présumée, par la menace de plus de révolution. L’insurrectionisme met plusieurs pirouettes dans tout ça. D’abord, il veut souvent confronter la nature militaire de la société en général et de reconnaître la nature militaire du conflit au sein de ses institutions. Ceci est un degré de réalisme qui manque souvent à ceux qui échouent de voir le conflit dans la société comme plus que l’activisme. L’utilisation de Sun Tzu n’est ni frivole ni contre-productive. C’est amusant et poétique, mais c’est aussi un réveil pour considérer les véritables dimensions du conflit anarchiste.

Les bons textes insurrectionnels sont presque toujours des suggestions et des idées et non pas des plateformes ni des campagnes politiques. Une des notions clefs est de penser pour et par vous-même et de vraiment penser sérieusement au contexte en tant qu’individu, qu’anarchiste, que collectif et ce à quoi vous devez faire face. Si les gens pensent de manière créative et amène de nouvelles idées et de nouvelles tactiques, nous ne nous en porterons que mieux par rapport à ceux qui attendent que le boulot leur soit mâché par des leaders ou des organisateurs qui planifient tout pour eux ou que chaque action n’est qu’une resucée de la dernière. (Ndt : les manifs encore et encore, de A à B, encadrées par la flicaille qui passent et gazent sur la fin, encre et toujours, pourquoi voulez-vous que quoi que ce soit change ?…). Le problème avec les mobilisations de masse n’est pas le nombre, pas même le nombre de flics en contrôle. C’est leur orchestration de masse, leur nature de spectacle. La poésie et la joie d’une insurrection spontanée sont très rarement trouvées dans une action de masse pré-programmée et planifiée. Souvent donc, les gens retournent chez eux déçus et déprimés.

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Mais si les participants peuvent cesser d’être des participants, oublier la stratégie et la logistique qu’on leur annoncent et sortir du moule de la masse… alors tout un monde de possibilités s’ouvre devant eux. Les rôles sociaux et la division du travail inhérents à l’activisme institutionnalisé se dissocieraient. Pourtant cela ne pourra se produire que quand une action de masse cessera d’exister en tant qu’action de masse et deviendra un carnaval, une émeute, une insurrection. Ou alors cesse d’être quoi que ce soit et devienne mille différentes histoires, mille émotions. Voilà quelle allure doit avoir l’insurrection, vue le plus simplement. C’est un désir de sortir du moule, de faire péter les verrous, les murs de la norme, d’oublier tout acte social, de voir, d’entendre, de ressentir et de savoir des choses qu’on aurait jamais imaginées. C’est là qu’entre en jeu le désir, au grand dam du radicalisme occidental frustré, cette soif inextinguible d’expériences meilleures.

Le terme insurrection peut être mal compris. Autant une insurrection généralisée pour secouer les fondations mêmes de la société pourrait être superbe, elle ne pourrait pas être plus proche d’une révolution et ne peut certainement pas être planifiée. Pourtant, ce sont les moments, les actions ou même les périodes étendues dans lesquelles l’ordre social est suspendu, qui nourrissent nos âmes et nous donnent le goût des rêves. Ceci est similaire en bien des points à l’expérience que certains décrivent après une méditation et il y a sûrement un bon nombre de façon d’y avoir accès. Ceci n’est pas moins radical que de fétichiser une révolution utopique dans un futur distant dans nos esprits ; bien sûr nous seront là si cela se produit. Mais dans le même temps, puisons dans nos vies immédiates, avec toutes les joies et les peines qui vont avec.

La mythologie anarchiste prévalente est de planifier, de préparer et d’attendre la révolution et après celle-ci, parvenir à une liberté complète et débridée. Pourtant, peu de réflexion est donnée à ce que la liberté pourrait vouloir dire, quelles aventures et quelles extases pourraient être poursuivies. Sans suggérer quelque chose d’aussi ridicule qu’une “stratégie” d’apprentissage au sujet de ce que nous pourrions faire de notre liberté, ceci est toujours une préoccupation sensée. Sans expérience et peu de pensée données aux désirs personnels profonds et comment ils se manifestent dans nos relations, comment cette liberté se manifesterait-elle dans des vies émancipées de la société ? (NdT : ici il conviendrait de rajouter l’adjectif “aliénée” à notre sens car l’humain ne peut, de fait, pas vivre sa vie d’humain hors société…) Comment éviteraient-ils de recréer des relations d’aliénation, de domination et d’ennui ?

Ceci n’est pas une lamentation pessimiste sur la futilité de certains rêves libertaires. C’est simplement un avertissement contre l’estampillage non-créatif du terme “anarchiste” sur le même mode d’organisation socio-politique qui a construit les révolutions bourgeoises et “socialistes”. C’est un besoin vital de dépasser les idéologies politiques et de rechercher bien plus profondément ce que la souveraineté et l’auto-détermination pourraient bien signifier pour nous. Tout comme le conflit avec la société (aliénée) pourrait être amené dans le contexte de vie immédiat, ainsi le pourraient aussi nos rêves et nos désirs. On peut poursuivre l’aventure, l’épiphanie, la sagesse et l’extase dans la vie immédiate de manière aussi pressante qu’on poursuit une rupture avec cette société qui écrase ces sensations jusqu’à ce que nous les oublions. Écrire un poème ou grimper à un arbre peuvent mener à autant de joie, de bonheur et de perception qu’une émeute. Ceci ne veut pas dire d’abandonner la destruction créatrice et les actes physiques de rébellion, mais de dire simplement qu’il n’y a pas de dogme concernant ce qui compose une expérience anarchiste.

Ce n’est pas un secret que le milieu anarchiste est fréquemment et dogmatiquement divisé sur des problèmes variés, peut-être même sur chaque problème exprimé. Je ne préconise pas une forme d’harmonie muette ou de compromis pour créer une sorte d’unité insensée dans une sorte de “mouvement”. On peut simplement prendre une perspective différente dans la discussion et la critique des théories et propositions qui circulent. La pensée stratégique, élevée au rang de dogme, peut bien devenir le talon d’Achille des anarchistes. Tant de discussions se déroulent sur le thème de “ce qui est meilleur pour le mouvement”, “qu’est-ce qui est plus efficace ?” Et autre blablabla. Le débat sur l’hypothèse de créer des mobilisations de masse est un simple exemple de cela. Les arguments courants sont inutiles. Entre choisir une expérience de spectacle de masse de rue en une manifestation pré-planifiée et le boulot activiste fade et surfait dans “nos communautés”, la réponse et le choix sont évidents : aucun des deux !

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Heureusement, le non-débat est aussi simple que ses soi-disants deux faces. Beaucoup de bonnes expériences et de relations peuvent provenir de la vie dans une communauté. De la même manière, une action de masse (ou toute perturbation d’importance, que ce soit un festival de rue, une construction ou un blizzard) offre un moule duquel on peut sortir afin de poursuivre sa propre taquinerie, Il suffit de gratter le fin vernis de tout évènement pour voir les possibilités qu’il y a de l’autre côté. Mais même si la plus grande chance de succès réside à passer la mobilisation et à apparaître dans d’autres endroits, cela ne peut pas être élevé en une stratégie dogmatique.

La discussion demande une bonne dose d’hédonisme. S’il y a quelque chose que vous désirez pour une mobilisation, que ce soit des amis, une action spécifique ou de revisiter une de ces belles expériences que vous avez eu auparavant, alors faites-le. Et ne vous sentez aucunement coupable de le faire. Mais n’essayez pas de persuader les autres de le faire pour les mêmes raisons. De la même manière, si vous ne voulez pas y aller et bien n’y allez pas. C’est aussi simple que ça. Et si les gens faisaient ce qu’ils aiment le mieux et ne s’emmerdaient pas les uns les autres, alors peut-être qu’ils n’abandonneraient pas si vite le mouvement anarchiste. Peut-être voudraient-ils rester. La critique constructive est très utile et importante. Le désaccord est sain. Il est bon de penser à la stratégie à employer. Mais la critique ne devrait jamais devenir un dogme, un jugement et des attentes sur le comment les autres doivent se comporter. Nous ne devons jamais être les esclaves d’une stratégie.

Le même argument présenté ci-dessus est fait pour le mode d’écriture des insurgés. Souvent les anarchistes balaient ces écrits parce qu’ils sont soi-disant incompréhensibles. Peut-être que certains le sont, mais la plupart ne demandent pas une grande éducation. Ils peuvent généralement être compris sans lire Nietzsche, Tiqqun, Agamben ou quiconque ils citent. Je dis ça parce que je n’ai pas lu la plupart de ces auteurs / journaux et je comprends les essais que j’ai lus. Ils demandent juste un peu d’imagination pour les lire et y prendre plaisir. Pourtant, des gens peuvent écrire de la poésie cryptique en argot et c’est tout ce qu’ils veulent écrire. Une fois encore, la critique est utile. Mais porter un jugement sur le style d’écriture de quelqu’un est une connerie, spécifiquement si vous ne vous donnez pas beaucoup de chance d’entrer dedans. Ce que j’aime et d’autres personnes également dans ces styles d’écriture, est qu’ils sont décalés du style d’écriture idéologique et programmé de tant de propagande.

Juste parce que la personne moyenne peut lire une forme diluée d’un article sur un sujet donné, ne veut pas dire que cette personne voudra nécessairement le faire. J’aime lire des choses imaginatives, poétiques, marrantes, mystérieuses même, ce même si je ne comprends pas toujours tout. Mais cela ne concerne que moi. Si ce n’est pas votre style, ne le lisez pas. Ne mélangeons pas tout. Beaucoup de gens sont attirés par des lectures faciles avec lesquelles ils se trouvent des affinités, mais aussi qui apportent une intrigue, d’émerveillement et de magie. Si l’anarchie ne comporte pas quelques éléments mystérieux faisant que les gens veulent en savoir un peu plus à son sujet, alors ils retourneront regarder la chaîne 5 de leur télé pourrie.

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Et si le même style d’écriture devient normal et prévisible, alors ce que fut une épiphanie devient une corvée. Je veux être défié, entendre de nouvelles idées, rire, pleurer, sauter, jouer. Ceci ne s’applique pas seulement à l’écriture, la lecture, je veux la même excitation, la même curiosité dans l’art, les actions, les rassemblements, la communication, les informations et tout ce que je peux avoir. Une anarchie qui ne vous fasse pas impliquer votre âme : une anarchie sans politique. Et je ne veut pas juste en entendre parler, je veux la goûter, la savourer. Je veux une orgie dionysiaque de liberté et non pas un culte anarchiste monastique galvaudant le vie présente pour une utopie future. Et si je ne peux pas, alors comme tant d’autres personnes, je quitterai le navire. Beaucoup de personnes “rejoignent” l’anarchie parce qu’elle leur offre quelque chose dont elles ont besoin, ou satisfait quelques désirs pressants et beaucoup aussi la quittent parce qu’elle ne remplit plus aucune fonction. Plutôt que de penser “comment construire le mouvement”, pourquoi ne pas penser au comment nous satisfaire nous et ceux/celles qui nous entourent, au travers de nos relations et de nos actions ?… Arrêtons de penser comme des marchands de tapis et commençons à penser comme des amis et des camarades, compagnons.

Si vous pensiez critiquer ceci parce que “Foucault était maoïste” : Je ne suis pas Foucault. Faisons notre propre collage des choses et apprenons de qui nous voulons apprendre. Aussi, brûlons tous nos jugements, nos idées préconçues et nos idéologies rigides en un de ces grands potlach sauvages et embrassons, rions, luttons et, comme l’a dit un sage un jour, continuons sur le chemin de la grande et sublime conquête du Rien.

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= = =

Il n’y a pas de solution au sein du système ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

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5 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

Société des sociétés organique avec Gustav Landauer

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« La France est une prison… »

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, crise mondiale, guerres hégémoniques, militantisme alternatif, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et social, politique française, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , on 15 mai 2023 by Résistance 71

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Les lignes publiées ci-dessous sont tirées d’un livre français célèbre. Ces deux paragraphes auraient pu être écrits aujourd’hui tant notre réalité est quasi-identique, pourtant ces lignes furent écrites et publiées il y a … 80 ans.
Remplacer les « X » pour y mettre le titre et l’auteur, qui fut membre de l’Académie Française. Merci de mettre vos suggestions en commentaires.
~ Résistance 71 ~

RIEN nous a résolu ça en trois coups de cuillère à pot, merci.

L’armée des ombres (extraits)

Joseph Kessel — 1943 —

« La France est une prison. On y sent la menace, la misère, l’angoisse, le malheur comme une voûte pesante et qui s’affaisse chaque jour davantage sur les têtes. La France est une prison, mais l’illégalité est une évasion extraordinaire. Les papiers ? On les fabrique. Les tickets d’alimentation ? On les vole dans les mairies. Voitures, essence ? On les prend aux Allemands. Gêneurs ? On les supprime. Les lois, les règles n’existent plus. L’illégal est une ombre qui glisse à travers leur réseau. Plus rien n’est difficile puisque l’on a commencé par le plus difficile : négliger ce qui est l’essentiel : l’instinct de la conservation.

La Gestapo et la police française à ses ordres placent à toutes les gares importantes des hommes doués d’une grande mémoire visuelle et qui ont étudié avec soin les photographies des patriotes qu’on recherche. Ce sont des “physionomistes” analogues aux employés que l’on trouvait à la porte des salles de jeux dans les grands casinos et dont le rôle était de se rappeler de chaque figure de joueur. »

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Fleurs du social…

Réflexion et action directe : anti-politique et anarcho-communisme (J. Eibish & Résistance 71)

Posted in actualité, altermondialisme, autogestion, crise mondiale, démocratie participative, gilets jaunes, guerres hégémoniques, militantisme alternatif, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, philosophie, politique et social, politique française, résistance politique, société des sociétés, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , on 14 mai 2023 by Résistance 71

“Qu’est-ce que l’État ? C’est le signe achevé de la division dans la société, en tant qu’il est l’organe séparé du pouvoir politique: la société est désormais divisée entre ceux qui exercent le pouvoir et ceux qui le subissent. La société n’est plus un Nous indivisé, une totalité une, mais un corps morcelé, un être social hétérogène… »
~ Pierre Clastres ~

“Les deux grandes questions incontournables de l’anthropologie politique sont:
1- Qu’est-ce que le pouvoir politique, c’est à dire qu’est-ce que la société ?
2- Comment et pourquoi passe t’on du pouvoir politique non-coercitif au pouvoir politique coercitif, c’est à dire qu’est-ce que l’histoire ?”
~ Pierre Clastres, 1974 ~

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Anti-politique et anarcho-communisme

Jonathan Eibish

2022

~ Traduit de l’anglais par Réistance 71 ~

Mai 2023

Lorsque j’ai décidé il y a cinq ans, de me consacrer de manière compréhensive à la théorie politique de l’anarchisme, il me sembla tout à fait évident d’explorer les concepts de base de ce courant socialiste pluraliste. Car dans l’anarchisme, il y a une pensée théorique indépendante qui doit nécessairement être comprise pour comprendre la connexion entre la morale anarchiste et son mode de vie ainsi que les idées anarchistes concernant l’organisation. C’est pourquoi je me suis posé ces questions : qu’est-ce que les anarchistes entendent en fait par “politique” ? Et, peut-il y avoir une “politique” anarchiste et quel serait son critère ? Le concept “d’anti-politique”, exprime le fait que c’est un champ de tension causé par l’ordre existant de la domination dans lequel les anarchistes agissent toujours en contradiction.

L’État comme relation politique organisée de la domination

Il est frappant que dans tous les courants anarchistes, il y a une critique fondamentale de la décision politique. Ceci a trait à la politique de gouvernement, la bureaucratie d’état, le parlementarisme et les partis politiques. Mais cela se réfère également à la logique politique et au mode d’organisation au sens large. Parce que ce que nous comprenons communément et associons avec la “politique” n’est pas un terrain neutre. Plutôt, les activités des mouvements sociaux qui tendent à être autonomes et auto-organisées sont souvent attribuées et appropriées par l’État. “La politique” prend la forme de la règle politique sous des formes libérales-démocratiques de la société. Ceci veut dire que l’État a émergé comme une relation de domination entre ceux qui gouvernent et ceux qui sont gouvernés et ceci est diffusé, transporté dans toutes les zones potentielles de la société.

Il est de la logique de l’état de réguler, contrôler, sanctionner et capturer toutes les sphères sociales. Si une “sphère privée” y est construite, alors celle-ci est à peine exempte de la domination de l’état, tout comme “l’économie ne peut pas vraiment être pensée comme séparée de l’État et du “loisir”, le côté face de la même pièce du travail salarié.L’étatisme peut être pensé de la même manière que le capitalisme, la relation de domination économique, le patriarcat et les relations de genre faisant de l’anthropocentrisme la relation sociale avec la nature.

En tant que relation de domination, cela s’insinue dans toutes les sphères sociales, mais ce n’est pas total. A ses côtés, résident des formes supprimées, réprimées de comment les humains peuvent s’organiser par eux-mêmes. Ils le font même lorsque l’état est la relation politique de domination. Sur la vaste majorité des activités qui se passent au niveau politique, l’état affirme son monopole ou du moins essaie de les contrôler et de les réguler. De la même manière, quand la plupart des gens pensent à la “politique”, ils l’associent rapidement avec ses structures étatiques et sa logique interne, parce que leur conscience est façonnée par l’idéologie de l’ordre dominant existant. 

FTS

Démocratie radicale ou scepticisme envers la politique ?

Si les anarchistes rejettent la nationalisation de la politique, on pourrait possiblement s’y opposer avec une sorte de politique auto-organisée et autonome, “d’en bas”. Une “démocratie radicale” ou “démocratie de la base” doit être opposée à la règle de l’état et de sa domination, état qui s’affirme faussement comme étant “démocratique”. On pourrait dire que ces approches procèdent à se réapproprier le concept de “politique” et aussi d’intervenir dans ses processus décisionnaires. C’est ce qui se passe lorsque les gens manifestent, s’activent dans des associations, parlent peut-être même aux politiciens et traitent de politique afin d’être capables de la critiquer et de la délégitimiser.

Connectée à ce sujet est la question de savoir quels points de départ existent pour l’organisation d’une société socialiste-anarchiste ? Même s’il y a des arguments plausibles pour cette vision démocratique radicale, j’ai décidé d’utiliser un autre concept politique. Je le décris comme (ultra)-réaliste, gouvernemental et orienté sur le conflit. Par cela j’essaie de faire passer l’idée que le champ politique est toujours au sujet de la lutte pour le pouvoir et que ceux qui y sont impliqués ont des sources de pouvoir très inégales. Ce qui veut dire, comme je l’ai dit avant, que le terrain politique n’est jamais neutre dans la règle d’ordre existante. En fait, ses conditions sont déjà façonnées par la domination politique.

En d’autres termes : comme cela nous apparaît être en politique aujourd’hui, il n’y a quasiment pas de place pour les positions anarchistes. S’ils amènent dans la sphère politique des aspirations sociales-révolutionnaires, ils sont marginalisés et diabolisés. Si les anarchistes tentent de travailler de manière pragmatique pour des améliorations graduelles, ils sont ignorés ou totalement encadrés. Ces effets ne devraient pas être sous-estimés, tout comme le cas de bon nombre de gens de gauche qui ont trouvé la 100ème secte politique, ont rejoint des partis politiques malgré leur inconfort en leur sein, ou se désespèrent de la politique et ne veulent être efficaces que culturellement ou dans leur propre style de vie par exemple. D’une perspective anarchiste, cela vaut la peine de demeurer continuellement sceptique au sujet de faire de la politique.

Les raisons de l’inconfort politique 

Incidemment, ce fut, entre autres choses, la dispute au sujet du concept de politique en soi qui donna naissance à l’anarchisme en tant que courant politique indépendant. Vers la mi-XIXème siècle, le mouvement socialiste de la base devint politisé. Ceci se produisit d’abord par l’appropriation de ses demandes d’amener une politique sociale d’état. De plus, les politiciens de partis communistes et social-démocrates cherchèrent à imposer leurs propres demandes en tant que leaders et à régner par la réforme politique ou la révolution politique. Troisièmement, des mouvements autonomes, auto-organisés ainsi que des zones auto-gouvernées furent sujets à une brutale répression au cours d’une période de renforcement de l’état-nation moderne.  Ainsi, ils prirent des formes organisationnelles qui furent légalisées dans l’ordre bourgeois et y furent assignés. Les anarchistes résistèrent à cette politisation du socialisme en insistant sur les principes organisationnels d’autonomie, de décentralisation, de fédéralisme et de volontarisme et en travaillant à un changement social compréhensif par la révolution sociale.

En plus de l’historique, il y a d’autres raisons sur le pourquoi il est important d’être sceptique de la politique d’une perspective anarchiste. Ceci concerne l’observation déjà faite de la tendance aux mouvements sociaux auto-organisés et autonomes de se retrouver encore et toujours appropriés par ou assignés à la politique d’état. Nous savons cela des manifestants qui ont un sentiment de satisfaction émancipatrice après avoir marché dans les rues en signe de protestation avec d’autres personnes. Une manif’ a du sens si des gens ayant les mêmes vues s’y rencontrent, échangent des idées, se sentent forts ensemble ou vont à la confrontation. Mais en eux-mêmes, ces mouvements ne génèrent que trop rarement une véritable pression sur ceux qui détiennent le pouvoir.

Un anarchisme pluraliste

Au sein de l’anarchisme, il y a de bien différentes traditions, perspectives, points de vue, expériences et pratiques. C’est pour cela qu’il y a des controverses et des disputes toujours vivaces parmi les anarchistes. Bien des positions de personnes qui se nomment anarchistes peuvent ennuyer et énerver d’autres anarchistes. Parce qu’elles existent ne veut pas dire qu’elles puissent être mises sur un pied d’égalité parce qu’alors elles demeurent des opinions arbitraires, ce qui n’est pas suffisant pour pratiquer une critique sociale fondamentale et pour construire des alternatives qui fonctionnent. Quoi qu’il en soit, on ne peut pas non plus nier que l’anarchisme est pluraliste. Sans doute parce que si l’anarchisme était homogénéisé et centralisé par un leader politique, ce ne serait qu’un courant politique parmi tant d’autres. Mais l’anarchisme est qualitativement différent des autres approches socialistes mais aussi de la gauche radicale. Cette différence s’explique là encore par la compréhension de la politique.

Les anarchistes individualistes (NdT : tendance Max Stirner, Henry David Thoreau) critiquent la règle politique essentiellement parce qu’elle restreint l’auto-détermination des individus, ce à quoi ils s’opposent. Les besoins et les désirs des individus ne peuvent être définis que par eux-mêmes. Ils ne veulent pas que quiconque représentent leurs intérêts. Le mutualiste (NdT : tendance proudhonienne) approche le but de l’auto-organisation, par exemple dans les voisinages, les circuits économiques régionaux etc et se fait l’avocat des coopératives et des entreprises collectives. Dans l’anarcho-syndicalisme (NdT : tendance CNT / AIT), la politique est clairement opposée à l’organisation et la lutte dans la sphère économique. Au lieu de parvenir à des réformes politiques au travers de l’état, le but est de traiter les intérêts directement contre les propriétaires du capital et d’utiliser les syndicats pour arranger l’organisation fondamentale pour l’autogestion d’une forme de société libertaire socialiste. L’anarchisme communal, ou anarcho-communisme (NdT : tendance Kropotkine, Goldman, Malatesta) tend à vouloir partager la vie entre gens pensant de même et, au delà de la politique, d’anticiper expérimentalement la venue de la nouvelle société dans des scènes alternatives ou des projets de communes.

Par contraste, l’insurrectionisme anarchiste assume que les anarchistes ne devraient produire aucune vision et que plutôt toute forme de domination se doit d’être attaquée en permanence sans avoir le besoin de narratifs “politiques” alternatifs. La tendance insurrectionnelle a émergé comme l’inversion de l’anarcho-communisme. Selon moi, il s’est développé comme résultat de l’expérience de l’échec des affirmations anarchistes, le désillusionnement avec l’échec de la révolution sociale et de la répression brutale subie par les mouvements socialistes libertaires.

NdR71 : Ce qu’Eibish appelle ici “l’anarchisme insurrectionnel” n’est qu’une resucée de la “propagande par le fait” populaire au sein du mouvement anarchiste à la fin du XIXème et début XXème siècles et essentiellement abandonnée depuis. Cette stratégie ressurgit cycliquement dans l’histoire en fonctions des conditions sociales et de la frustration émanant d’un sentiment de statu quo politique… C’est la partie la plus facilement manipulable par l’État pour générer le ressentiment populaire contre l’anarchie. Ne pas confonde “la propagande par le fait” et l’auto-défense, deux choses complètement différentes. En ce sens, le Black Bloc par exemple, est ambivalent, il peut être un outil de “propagande par le fait” et/ou un outil (très efficace) d’auto-défense… On ne peut évoquer cet aspect sans évoquer le toujours épineux sujet du “peuple en arme”. Nous avons traité de ce sujet qui est, surtout en cette période historique des plus troubles, un des sujets les plus importants qui ne pourra plus être ignoré longtemps…

Les traditions, perspectives et pratiques des tendances anarchistes variées sont initialement intéressantes en elles-mêmes. Nous ne devrions pas regarder leur catégorisation de manière trop étroite, parce que dans les scènes anarchistes, elles se mélangent de différentes façons. Ceci n’est pas mauvais et peut être très enrichissant. Aussi différents que les anarchistes soient et pensent, ils ont une chose en commun dans leur compréhension de la politique et cela mène à la poussée vers l’autonomie, c’est à dire le rejet de la domination avec la mise en place simultanée de relations et institutions égalitaires, libertaires et solidaires.

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Le vide politique en anarchisme

Mais la critique radicale de la politique et de son rejet dans l’anarchisme créent aussi deux problèmes théoriques. Le premier, si le terrain politique est complètement négligé, les approches anarchistes tendent à devenir des fins en elles-mêmes. La révolte peut devenir une fin sans but (NdT : d’où l’importance d’avoir élaboré une “conscience politique” solide…), qui peut être utilisée pour satisfaire des besoins de rébellion, mais qui demeurent un anti-réflexe et ne peuvent pas dépasser la domination. Le centre autonome ne peut être que sous-culturel et un projet d’habitat devient une meilleure façon de vivre dans un voisinage embourgeoisé. Le syndicalisme de la base est instrumentalisé par des groupes politiques ou masque ses contradictions internes. Les pratiques d’aide mutuelle s’arrêtent à la gestion de la misère sociale ou a ne servir que ses propres intérêts. Des individus subversifs ne font juste que tourner autour de leur auto-découverte.

Le second est qu’il y a la question du comment une forme de société socialiste-libertaire peut-être organisée politiquement ? Comment les communautés auto-organisées se forment-elles et comment s’inter-connectent-elles entre elles ? Comment les consensus sont-ils formés ? Comment se prennent les décisions et comment peuvent-elles être soutenues par le plus de monde possible ? Si les anarchistes veulent rendre justice à leurs propres demandes et créer des réalités alternatives pré-figuratives, ces questions n’émergent pas de manière conclusive et dans le sens d’un brouillon abstrait d’un nouvel ordre social. Elles sont plutôt des fondations essentielles pour développer des mouvements sociaux émancipateurs et des structures alternatives. Les anarcho-communistes en particulier, s’occupent de ces questions. (NdT : Résistance 71 est un collectif anarcho-communiste et nous confirmons ce que dit ici le compañero Jonathan, c’est toujours une tentative et le cœur de l’affaire vient de la non-coercition, un système  ne s’impose pas par la force, il ne peut que s’imposer par le respect et son efficacité prouvée de terrain dans la complémentarité de la diversité des associations libres…). Je vais donc maintenant mettre plus de lumière sur l’anti-politique anarcho-communiste. Je voudrais aussi dire ici par avance que le problème politique ne peut pas non plus être vraiment résolu de cette manière.

L’anti-politique des groupes anarcho-communistes

Même au sein de l’anarcho-communisme, plusieurs déclarations sont faites sur la politique. Par exemple, Johann Most fait une amère critique du politiser et Joseph Peukert rejette aussi la “politique” de manière abrupte. Pierre Kropotkine se demande comment les relations politiques socialistes-libertaires peuvent être conçues aux côtés et en opposition à la relation politique de domination de l’État. Le communisme est la relation économique alternative, tandis que l’anarchie est supposée être le mode de relation politique sans domination. D’après cette conception, la fédération de communes autonomes décentralisée est le modèle d’organisation politique pour la forme désirable de société. (NdT : une “fédération”, “confédération” qui ne serait évidemment pas un proto ou crypto-état) Le fait que différentes communautés puissent s’organiser sans devenir exclusives, homogènes et hiérarchiques est fondé sur des expériences historiques, qui forment le point de départ de la vision de la forme socialiste-libertaire de la société. Les anarchistes peuvent décrire une telle utopie concrète et réelle sans la graver dans le marbre ou croire en un plan infaillible qui n’existe pas et ne peut pas exister. Ils ont aussi besoin d’une telle vision s’ils veulent montrer des alternatives à l’ordre existant et s’ils veulent réaliser leurs idées et pas seulement en scenarios et en projets.

Parce que l’anarcho-communisme est au sujet de la totale révolution sociale de la forme de la société, il insiste sur la promotion, le développement de la conscience politique et l’organisation, ce plus que toutes les autres tendances anarchistes. Alors même qu’il y a un scepticisme prononcé sur le politique dans l’anarcho-communisme, il est aussi le plus politique de toutes les tendances anarchistes dans ses organisations. Entre autres, les anarcho-communistes se réfèrent aux groupes politiques de l’extrême-gauche et se comparent à ceux-ci, ils acceptent les différences graduelles des politiciens, veulent montrer une certaine direction à prendre pour les mouvements sociaux ; l’anarchisme communiste entre en territoire politique avec ces assomptions de base, même si cela n’implique pas la politique d’état. Mais si l’État est compris en un sens plus large comme relation politique de domination, une contradiction surgit ici. Comment la politique autonome anarcho-communiste diffère vraiment par exemple, de l’approche marxiste, qui critique aussi la domination politique, mais pour cette même raison une politique réformiste et/ou révolutionnaire est poursuivie ?

NdR71 sur l’anarcho-communisme : Si l’auteur est toujours empreint de confusion sur ces questions, c’est qu’il n’a pas bien saisi et fait des faux-sens dans son interprétation de l’anarcho-communisme. L’anarcho-communiste refuse toute forme d’état ou d’institutions centralisées. Il prône et développe les associations libres, associées en communes libres, fonctionnant sur l’entraide et selon le slogan du “A chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins”. Il élabore un système de coopération qui abolit également le rapport marchand et donc l’argent et toute forme de “troc” et donc aussi de salariat, on arrête de mettre une étiquette de prix sur tout ce qui nous entoure, y compris “l’heure de travail” et la vie humaine !..

Le marxiste dépend d’un parti centralisé qui saisit le pouvoir par voie électorale ou par la violence révolutionnaire. Le parti centralise le politique et l’économique et ne remet pas en cause le rapport marchand qu’il ne fait que “socialiser” de manière incomplète ne pouvant être que pervertie. Pour le marxiste, le prolétariat saisit les moyens de production et de pouvoir que le parti gère avec ses cadres. Le marxiste se complet dans un “capitalisme d’état” en attendant la “disparition” de celui-ci dans un futur plus lointain que proche… L’anarcho-communiste change totalement le rapport et la relation sociale en construisant une société sans état, sans parti, sans rapport marchand et sans argent ni salariat. Il s’oppose aussi en cela à l’anarcho-collectiviste (tendance Bakounine), qui fonctionne sans État mais ne pense pas que l’argent et le rapport marchand doivent disparaître dans l’immédiat, ce à quoi l’anarcho-communiste répond : État et rapport marchand / argent doivent disparaître de paire, pourquoi se débarrasser de l’un et attendre pour l’autre ? Cela n’a absolument aucun sens et ne peut que nuire à l’harmonie sociale…. L’anarcho-communisme est la société des sociétés telle qu’envisagée par Gustav Landauer dans le sillage de Pierre Kropotkine, la société humaine organique rayonnant dans toute la splendeur de la complémentarité de sa diversité bien comprise. Le marxiste s’inféode à une nouvelle relation de domination, l’anarcho-communiste s’émancipe avec la société. L’anarcho-communisme est une voie à deux sens, de l’individu à la société et de la société à l’individu en relation osmotique et complémentaire ; le marxisme est une voie à sens unique où l’individu est effacé devant le parti, ses cadres “avant-gardistes” et la société sous un nouveau rapport de domination. “Le prolétariat utilisera sa suprématie politique pour centraliser tous les instruments de production dans les mains de l’État…” (Marx, “Manifeste du Parti communiste”, 1848, 2ème chapitre). Marx y définit aussi l’état communiste comme étant “le prolétariat comme classe dirigeante”… Comment peut-on éprouver une quelconque confusion entre l’anarcho-communisme et le marxisme si l’analyse est complète ?… [fin de note]

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Accusations contre l’action sur le terrain politique

Certains anarchistes accusent donc l’anarcho-communisme de n’être en fait qu’un autre courant politique de la gauche. Ses activistes se considéreraient anti-autoritaires, mais au bout du compte sous-estimeraient le fait que le modèle social pour lequel ils poussent ne serait au mieux qu’un meilleur ordre de réglementation, mais ne serait pas du tout l’abolition de toute règle ; et en fait avec l’anarcho-communisme la logique politique ne serait finalement pas “de gauche”, mais toujours dans les catégories de l’esprit de l’ordre dirigeant. 

Je considère ces accusations être fausses, parce que je suis convaincu que de bonnes relations sociales alternatives existent déjà et que nous pouvons les étendre et travailler avec. Au lieu de cette fiction de “société libérée”, nous devrions nous aligner sur la vison d’une utopie faisable et concrète, orienter nos luttes autour d’elle et essayer de progresser toujours plus en tant que minorité radicale. De mon point de vue, les humains sont des animaux sociaux qui ne peuvent que se développer et se déterminer comme personnes spéciales, individuellement, dans la société. Les institutions ne sont pas des structures de domination per se, c’est un fait social établi que les gens développent des institutions, c’est pourquoi leur façonnement est important. (NdR71 : toute institution centralisée, privée ou étatique ne peut être que structure de domination de par le rapport hiérarchique intrinsèque. Une institution est une infrastructure qui ne peut refléter que son environnement… La commune libre serait une “institution” en tant qu’infrastructure sociale échappant au rapport de coercition, elle ne pourrait donc avoir qu’une influence positive, nous sommes en cela d’accord avec Eibish )

[…]

Devenir capable d’agir en contradictions

Ceci me ramène à mes questions initiales : Qu’est-ce que les anarchistes entendent par politique ? Comment la gèrent-ils ? Peut-il vraiment y avoir une politique autonome allant au-delà du cadre de relation politique de domination et qui n’est pas phagocytée par l’État ? Malheureusement, je ne peux pas répondre à ces questions de manière conclusive. Ceci est due à mon approche non-dogmatique par laquelle je trouve plus important de poser plus de questions et de discuter plus avant que de donner des réponses définitives ou de formuler des définitions fixes. Ainsi donc, je désirerais partager mes questions avec quiconque est intéressé et les encourager d’y penser également.

Je pense qu’il est vrai qu’il y a une contradiction théorique dans l’anarcho-communisme quand, d’un côté, il est utilisé pour entrer le champ politique et d’un autre côté, la critique anarchiste de la décision politique demeure en lui. 

NdR71 : il n’y a pas de contradiction quand on pense hors de la “boîte” étatico-marchande, quand la décision politique, le pouvoir, est réintégré dans le corps social, hors institutions coercitives, car à terme, on ne peut pas échapper au “pouvoir”, à la capacité et au besoin de prendre des décisions dans une communauté, une société sans pouvoir n’existe pas ; ce qu’il y a en revanche, ce sont des sociétés à pouvoir non-coercitif et des sociétés à pouvoir coercitif. La grande question historico-anthropologico-politique est de savoir pourquoi passe t’on d’un pouvoir non-coercitif somme toute naturel pour l’humanité de -1,8 millions d’années jusqu’à il y a quelques 5000 ans, à un pouvoir coercitif, d’abord en alternance, puis “définitif” par construction au moyen de l’état et d’institutions garde-chiourmes d’un système de domination par le plus petit nombre et ceci est-il irrémédiablement irréversible sachant que tout construction humaine, car c’est de cela qu’il s’agit ici, peut se déconstruire avec plus ou moins de perte et fracas selon les circonstances ? Rien n’est inéluctable dans une construction sociale, il est toujours possible de changer de relation, à tout moment, on ne dit pas que c’est facile, on dit que c’est tout à fait possible… encore faut-il le vouloir et pour le vouloir, d’abord en être conscient. [fin de note]

Malgré le fait que cette contradiction est aussi présente dans les autres tendances anarchistes bien que cela soit souvent ignoré de façon romantique ou balayé d’un revers de la main, la question demeure de savoir si c’est si mal que ça. Ceci n’est pas du à une quelconque anomalie de la pensée anarchiste. Cela surgit plutôt du cadre des conditions d’un certain ordre de domination, aux côtés duquel et au delà duquel il y a aussi des conditions sociales désirables que les anarchistes puissent aussi positivement se référer.

En bref, la domination et la liberté existent simultanément. Si cela n’était pas le cas, les anarchistes n’auraient pas à combattre pour quoi que ce soit d’autre. Ceci est vrai même s’ils devaient se consacrer essentiellement à la destruction des stuctures de domination. Si aucun changement désirable n’était possible, les anarchistes resteraient rhétoriques ou ils fusionneraient avec des groupes politiques et feraient de la politique pour une clientèle spécifique ; ou ils sombreraient dans le nihilisme, qui est une conclusion absurde. Même si ces signes de décomposition sont présents, je suis convaincu que les gens peuvent être par principe investis du pouvoir de déterminer leurs propres vies et pour se battre pour une société socialiste libertaire qui continuera à être défiée et développée par l’anarchie.

Finalement, il devrait être question de savoir comment les anarchistes peuvent être capables d’agir en contradictions afin de briser le cadre de l’ordre de la domination, de créer des communautés auto-organisées et d’y créer des relations ainsi que des institutions égalitaires, libertaires et solidaires. Cela est-il possible et comment le faire devra être discuter ailleurs sur la base d’exemples particuliers. Pour l’anarcho-communisme, les pensées et actions de gens comme Emma Goldman et Errico Malatesta peuvent inspirer. Dans leurs textes et biographies, je vois une motivation et une implication continues d’amener des groupes différents eux aussi marginalisés, opprimés, exploités dans un projet social révolutionnaire commun. Ce faisant, ils connectent différents champs de lutte, tentent de relier des points de vue anarchistes divergents et prennent des positions claires sur des problèmes bien spécifiques.

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NdR71 : Jonathan Eibish a aussi écrit sur le thème de l’anarchisme individualiste. Nous comprenons que ces textes éparses font partie de sa thèse de doctorat sur la théorie politique de l’anarchisme. Ci-dessous nous avons traduit la conclusion de la partie :

“L’anti-politique dans l’anarchisme individualiste” (2022) sans traduire le corps du texte, afin de sensibiliser sur les deux parties fondamentales de l’approche anarchiste de la société et des rapports de pouvoir et surtout tenter de faire comprendre qu’ils sont complémentaires et non pas antagonistes. Quoi que l’on fasse politiquement, tout par de l’individu, de sa conscience politique, de sa morale et de la façon dont il/elle interagit avec sa réalité, elle-même une réalité sociale collective. L’individu politiquement éveillé et actif rayonne sur ses extérieurs et s’associe volontairement, en retour l’association volontaire influe sur les individus la composant, la rendant plus vaste et compréhensive, supérieure à la somme de ses individus. Tout est là…

=> Conclusion (de Eibish sur l’anarchisme individualiste) :

En terme politique, cela veut d’abord dire : commencer à changer les choses avec soi-même et son propre environnement. C’est dans ce contexte que nous nous connaissions et là où nous faisons l’expérience de notre efficacité, ce qui est crucial pour transformer nos propres vies en ce changement que nous voulons voir pour le monde. Pour ce faire, nous ne devons pas discuter pompeusement de la révolution ou affirmer que les conditions pour un changement radical et émancipateur sont absentes, parce qu’elles sont toujours là ou ne le seront jamais.

En termes d’organisation, deuxièmement, cela veut dire organiser sur la base de relations sociales tangibles dès que possible. Ceci ne veut pas dire être amis avec tous les camarades, mais de développer des affinités avec eux. C’est donc une question de façonner activement les relations en accord avec sa demande, de communiquer de manière sensible, et de se traiter les uns les autres avec respect. Même les grands mouvements sociaux ne sont aussi forts que les individus qui les composent et leur capacité à s’unifier directement, à se faire confiance et à coopérer les uns avec les autres ; ceci ne tombe pas du ciel, c’est activement encouragé.

Troisièmement, un scepticisme au sujet de la décision politique peut être dérivée de l’anarchisme individualiste, ce qui est en fait approprié et peut bien être justifié. Les actions ne “réussissent” pas seulement si elles peuvent être utilisées pour exercer une pression sur l’Etat pour qu’il se sente obliger d’émettre des réformes en pratique. Les actions directes parlent d’elles-mêmes et ont un effet immédiat sur les choses que l’on veut critiquer et changer. Ceci demande que les individus agissent activement, volontairement, respectivement et consciemment, c’est à dire de manière auto-déterminée. Ceci anticipe ce que les anarchistes dans leur ensemble luttent pour : une forme de société dans laquelle tout le monde vit dans les conditions qui les aident à déterminer et à façonner leurs vies par eux-mêmes. Que l’action résultante soit alors appelée “action politique” ou pas n’est pas important. La chose vitale est de s’éloigner du mode nationalisé d’action politique.

NdR71 : manifestement, J. Eibish est plus à l’aise pour analyser l’anarchisme individualiste que l’anarcho-communisme vu plus haut… 

Pour nous, Il n’y a pas d’antagonisme entre anarchisme individualiste et anarcho-communisme, il y a complémentarité qui doit être bien comprise. Tout part de l’individu pour y retourner par le truchement du collectif, de la capacité unique de l’individu de dire NON ! et de librement s’associer. Ce rayonnement passe des individus aux collectifs qui en retour agissent sur les individus pour que la société résultante soit plus grande que la somme des individus qui la composent. Là réside la force organique de l’anarchie. Le marxiste de parti a une mentalité de ruche, qui sacrifie l’individu à l’autel d’un collectif dirigé par une nomenklatura “avant-gardiste” donc élitiste à vocation dogmatique et coercitive. L’anarcho-communiste fonde son communisme sur les communes d’individus volontairement associées se perfectionnant les unes les autres par le truchement de la relation individuelle et collective. C’est une voie à deux sens qui met l’individu au cœur du communisme et non pas qui assujettit l’individu à un nouveau mode de domination collectiviste pseudo-communiste. L’anarcho-communisme est en adéquation avec la nature, il est la vie ; le marxisme institutionnel en est la négation, il est l’autre côté de la même pièce étatico-marchande du capitalisme et n’est que mort et putréfaction. Le choix est indéniablement vite fait pour quiconque réfléchit critiquement et donc radicalement (sur la racines des choses…).

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“Obéir, non ! Et gouverner ? Jamais !”
~ F. Nietzsche (Le gai savoir #33) ~

“Là où cesse l’État, c’est là que commence l’Homme, celui qui n’est pas superflu : là commence le chant de ce qui est nécessaire, la mélodie unique et irremplaçable. Là où cesse l’État — regardez donc mes frères ! Ne les voyez-vous pas, l’arc-en-ciel et les ponts du surhumain ?”
~ Friedrich Nietzsche, “De la nouvelle idole” ~

L’état n’est pas quelque chose qui peut être détruit par une révolution, mais il est un conditionnement, une certaine relation entre les êtres humains un mode de comportement humain, nous le détruisons en contractant d’autres relations, en nous comportant différemment.
~ Gustav Landauer ~

Lecture complémentaire importante de ce texte de Jonathan Eibish :

“Le communisme anarchiste”, Sam Dolgoff, traduit par Résistance 71

Il n’y a pas de solution au sein du système ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

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5 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

Société des sociétés organique avec Gustav Landauer

TLPARP

GL sur R71 cobra