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Stop au pape : les dessous de la visite pontificale au Canada le 23 juillet 2022 (Kevin Annett)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, militantisme alternatif, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , on 20 juillet 2022 by Résistance 71

Bergoglio_Videla
Double effet Jorge… 
Bergoglio absout Videla…

Jorge Mario Bergoglio non seulement soutenait la dictature militaire Argentine, mais il a aussi joué un rôle direct et complice dans la ‘sale guerre’ (la guerra sucia), en liaison avec le chef de la junte militaire Argentine le général Jorge Videla, menant à l’arrestation, la torture, l’emprisonnement et la disparition de prêtres catholiques progressistes et de citoyens opposés à la règle militaire sévissant en Argentine.”
~ Michel Chossudovsky ~

Il (le général Videla) informait la hiérarchie catholique du pays au sujet de la politique de “disparition” des opposants politiques de son régime et que les hauts dignitaires catholiques le conseillaient sur la façon de “gérer” cette politique.”
~ Général Jorge Videla dans un entretien avec le journal El Sur ~

Sous les jupes : qui est Jorge Mario Bergoglio alias le pape François 1er, notes sur un pape du Nouvel Ordre Mondial 

Kevin Annett

19 juillet 2022

Texte reçu par courriel

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

MaJ 26 juillet 2022 : « J’accuse », lettre ouverte à Mary Simon GG du Canada (Kevin Annett)

MaJ 1er août 2022 : « Le pape admet le génocide au Canada ! » (TICEE / Kevin Annett)

On doit se poser des questions au sujet d’un type qui se promène tout le temps en robe blanche…

Le grand romancier de série noire et magnat du pétrole raté Raymond Chandler, qui savait de quoi il retournait sur la nature sordide du pouvoir, avait observé que vous pouvez toujours remarquer le plus gros gangster de la ville de la façon dont “il s’habille pour plaire.” L’évêque de Rome actuel semble être un très bon élève de Chandler.

Jorge Bergoglio a toujours été quelqu’un qui projette une très bonne image publique, sans aucun doute à cause du sillage de meurtre et de corruption qu’il laisse derrière lui. Depuis l’époque de ses salades comme grand ami et homme de paille de relation publique de la junte militaire assassine argentine, Bergoglio s’est fié à son visage souriant et débonnaire pour distraire de tous les squelettes entassés dans son placard. Ceci est peut-être pourquoi son surnom parmi les évêques d’Amérique latine est “El Cameleon” ou “le caméléon”

Changer d’image est une spécialité de l’homme aujourd’hui appelé “pape François”. Son ascension rapide de petit prêtre à la tête des jésuites et archevêque de Buenos Aires est due à son amitié avec des bouchers comme Jose Lopez Rega, fondateur des escadrons de la mort qui torturèrent et tuèrent des milliers d’Argentins, y compris les propres prêtres de Bergoglio, durant la “sale guerre” des années 1970-80. Bergoglio fut si souvent vu en la “bonne” compagnie du dictateur général Jorge Videla, qu’ils furent surnommés “los gamelos Jorges” ou “les jumeaux Jorge / Georges”. Pourtant ces associations bien sanglantes, n’ont pas empêché Bergoglio de poser simultanément, comme il le fait maintenant, comme réformateur de l’église et défenseur politiquement correct des droits de l’Homme.

Clairement, un magouilleur comme  ce curieux Georges était destiné pour une encore plus grande criminalité au sein de l’église de Rome, spécifiquement avec le pape Benoît XVI tombé en disgrâce et déposé début 2013 et le besoin impérieux de contrôle des dégâts. Jorge Bergoglio fut juste ce dont une papauté chancelante et affaiblie avait besoin et demandait.

Et bien, El Chameleon remet le couvert la semaine prochaine dans une autre performance théâtrale publique. Bergoglio arrive au Canada le 24 juillet, soi-disant pour faire couler quelques larmes de crocodile sur les légions d’enfants indigène que son église a massacré pour leur bien bien entendu. Hypocrisie et pirouette mises à part, il est très curieux pour Bergoglio de le faire dans la mesure où il ne voit absolument rien de mal dans l’assassinat “d’infidèles païens”. La dernière fois que le pape François est venu en Amérique du Nord, en 2017, il a “béatifié” Junipero Serra, un missionnaire catholique qui a réduit en esclavage et épuisé au travail plus de 100 000 Indiens dans les plantations californiennes. Bergoglio avait fait remarquer en cette occasion : “Nous sommes inspirés par son zèle…

Alors pourquoi le génocide est-il un fait béni en Californie mais sujet à de soi-disantes “excuses” au Canada ? Bizarre Georges, vraiment bizarre…

Nonobstant tous les dupes suiveurs de Bergoglio qui avalent les couleuvres comme ce deux poids deux mesures de la même manière qu’ils croient qu’on trouve dieu dans une espèce de gaufrette de communion, le reste d’entre nous doit se demander le véritable but de cette visite du pape ce mois-ci au Canada.

La réponse tient en deux mots : Chine et fric, plein de fric…

Vous vous rappelez comment le président Joe Biden a rampé récemment à Rome pour cirer les pompes de Bergy. Joe n’était pas la seulement pour obtenir des voix catholiques ou pour pourrir le premier amendement de la constitution des États-Unis sur la séparation de l’église et de l’État. Son véritable but était de mettre un coup d’arrêt au transfert de très grosses réserves d’or du Vatican des Etats-Unis et d’Italie vers Pékin. Car sous Bergoglio, la papauté est en train de passer d’un bateau à un autre et de passer sur l’embarcation chinoise et de favoriser financièrement la mise sous tutelle de l’économie nord-américaine.

Ce qui nous amène à Prince Rupert, Colombie Britannique.

D’après des sources vaticanes, un jour avant l’apparition programmée de Bergoglio à Edmonton le 24 juillet, l’entourage pontifical va rencontrer sur la côte ouest canadienne des hauts fonctionnaires chinois et signer un accord de crédit. Cet accord va fournir 700 milliards de dollars des fonds du Vatican pour financer l’expansion du contrôle chinois sur le pétrole, le gaz naturel et l’infrastructure de transport canadiens et états-uniens. Bergoglio sera accompagné dans sa mission par le secrétaire d’état du Vatican Pietro Parolin, qui est le plus puissant soutien de l’alliance de Rome et de Pékin et qui a fait se réaliser l’accord de Prince Rupert.

Une autre indication de ce mouvement est le très curieux arrêt de Bergoglio pendant trois heures à Iqaluit, Nunavut (territoire Inuit), à la fin de son itinéraire canadien. Il n’y a pas grand chose dans cette région des îles Baffin à part des glaces flottantes et des ours polaires, sauf que ceci est placé au dessus de plus d’un quart des réserves pétrolières non exploitées du Canada. De la même manière, la première étape officielle de Bergoglio est au cœur de la région des sables bitumeux en Alberta juste à côté d’Edmonton.

Rien de tout cela ne vient vraiment par surprise, quand on considère  que le Vatican est la plus grande banque, la plus secrète au monde et la plus grande blanchisserie d’argent sale. Mais l’apparition personnelle de Bergoglio pour finaliser cet accord n’est pas juste à propos de gros sous. C’est un signe de l’importance stratégique de la nouvelle alliance politique entre Rome et Pékin afin de consolider la nouvelle tyrannie globale connue sous le vocable de corporatocratie.

Après tout, l’église de Rome est la plus vieille corporation au monde. Elle est aussi l’architecte historique du fascisme et de son système corporatiste, entrepreneurial totalitaire, qui fut le pionnier de ce qui est aujourd’hui le Nouvel Ordre Mondial. Le Vatican est un allié naturel de la Chine et son système maoïste-mandarin d’adoration d’empereur et de règle de parti unique qui reflètent le système de la papauté. Ceci fut rendu évident lorsque, dans un coup sans précédent en septembre 2018, le pape François signa un accord avec le gouvernement chinois permettant à ce dernier de nommer des évêques catholiques chinois : un tel pouvoir décisionnaire généralement est l’apanage exclusif de Rome.

Cette action fut immédiatement suivie par une série de transferts de fonds entre le Vatican et Pékin pour un total de 2 milliards de dollars par an, d’après l’ex-haut fonctionnaire chinois Guo Wengui.

Les banquiers ne sont pas le type de personnes à faire confiance pour leurs largesses à des leaders douteux, spécifiquement lorsque cela touche une opération majeure comme la Banque du Vatican qui détient et gère une majorité des dépôts financiers mondiaux. Le dernier pape qui n’a pas joué le jeu des gnomes de Zurich a terminé mort après un mois de pontificat (NdT : Jean-Paul 1er, cardinal Albino Luciani, élu en août 1978, décédé au Vatican en septembre 1978)…

Mais le pape François n’est pas Jean-Paul I. Le simple fait que le fourbe argentin est toujours perché sur le “trône” pontifical après une décennie est qu’il va siéger personnellement avec les Chinois le 23 juillet, veut simplement dire qu’il est juste ce que les banquiers ont aussi ordonné.

Il n’y a rien de plus traître que la politique romaine, vaticane, spécifiquement pour quelqu’un si personnellement compromis que Jorge Bergoglio. Son passé entaché de sang en Argentine, incluant son rôle déterminant dans le trafic des enfants des prisonniers politiques et l’obtention du financement du Vatican pour soutenir la junte militaire et l’achat des missiles Exocet français pour l’Argentine contre l’Angleterre dans la guerre des Malouines de 1982, est bien exploité par ses adversaires du collège des cardinaux.

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Bergoglio fait face à une opposition renforcée parmi les cardinaux traditionnellement pro-occident autour de l’ex-pape Benoît XVI, Joseph Ratzinger, dont les alliés parmi les évêques canadiens ont bloqué la tentative de visite de Bergoglio au Canada l’an dernier, apparemment avec l’aide des Etats-Unis. Son voyage à venir a été menacé par les conseils des anciens des nations premières avec le lancement d’une campagne “Stop au pape” qui planifie de bloquer et de perturber les évènements pontificaux.

En plus de ça, il y a aussi cette petite affaire de la très curieuse relation entre Georges et Maxima Zorreguieta, la reine de Hollande. Il semble que Maxima, citoyenne argentine, qui connaît Bergoglio depuis qu’elle est enfant, lui a fait des versements de fonds réguliers depuis 2008 de l’ordre de 12 000 à 15 000 euros chaque mois ! Lorsqu’il devint pape en 2013, Maxima lui donna en plus 128 000 euros ou quelques 160 000 US$(Source: Dutch journalist Ella Ster and others)

Lorsqu’il fut confronté à ce fait en juin 2019, le bureau de presse du Vatican a d’abord nié, puis confirmé la relation financière entre le pape et la reine hollandaise ; mais il a refusé de commenter sur la documentation montrant que Bergoglio l’a aidé à purger un casier judiciaire qu’elle avait contracté en Argentine, ce afin de lui permettre de se marier à un membre de la famille royale hollandaise. Mais la gangrène est plus profonde.

Le père de Maxima Zorreguieta est Jorge Zorreguieta, qui fut membre du cabinet ministériel dans la junte militaire de Videla pendant la sale guerre et était un ami proche du présent pape François. Zorreguieta fut forcé de démissionner de la junte en 1981 lorsque des allégations firent surface comme quoi il était personnellement impliqué dans le rapt et la torture de citoyens argentins, incluant une femme journaliste qui fut très critique à la fois de la junte militaire et de Bergoglio et qui fut assassinée en prison.

Quoi qu’il en soit, d’après une sœur en retraite qui servit à Buenos Aires au bureau du diocèse sous les ordres de l’archevêque d’alors, Jorge Bergoglio, Zorreguieta était un participant régulier avec son ami Bergoglio, “d’étranges cérémonies” dans les sous-bassements de la cathédrale de la Plaza del Mayo, impliquant le viol rituel, la torture et le meurtre d’enfants. Et apparemment, Maxima Zorreguieta fut utilisées dans ces rites lorsqu’elle était enfant, dans ce qui fut découvert être un réseau sacrificiel inter-générationnel au sein de l’église catholique romaine et connu sous le nom du Neuvième Cercle.

Toos Nijenhuis est une Hollandaise qui a été élevée au sein d’une famille catholique du Neuvième Cercle à Utrecht et elle fut rituellement violée et torturée dès l’âge de quatre ans. Lorsqu’elle eut 9 ans, elle fut témoin d’un viol et d’un meurtre perpétré par l’archevêque Jorge Bergoglio sur une petite fille du Neuvième Cercle dans la crypte d’un château en dehors d’Utrecht. Elle témoigne aussi avoir vu le cardinal Alfrink et l’ex-reine de Hollande Beatrix, la mère du mari actuel de Maxima Zorreguieta et roi de Hollande Guillaume-Alexandre, participer à ce rituel. ((481) ITCCS – Testimony of Toos Nijenhuis – Ritual Child Sacrifice in the Vatican – YouTube)

Ces faits placent la réunion du pape François à Prince Rupert sous une nouvelle lumière bien glaciale. Car la route allant de là à sa prochaine destination circule justement au travers de ce qui est appelé “la route des larmes”, région où des familles entières natives sont portées disparues de manière routinière.

D’après l’ex-gendarme de la police montée du Canada (GRC), George Brown, qui a travaillé avec moi dans une enquête citoyenne sur des femmes portées disparues, beaucoup de cadavres de natifs retrouvés le long de la route des larmes entre Prince Rupert et Prince George, avaient des organes qui manquaient et présentaient des signes de dépeçage rituel. Mais ces faits ont été effacés des rapports de police et légistes et totalement censurés par les médias.

De la même importance est le fait que les rituels du Neuvième Cercle tendent à se produire les 23ème ou 24ème jour de certains mois, d’après les arcanes de dates rituelles romaines. Jorge Bergoglio va arriver au Canada et rencontrer les officiels chinois associés, précisément durant ces jours du mois de juillet ; car les macabres cérémonies du Neuvième Cercle sont faites pour coïncider avec des évènements importants dans l’ancienne croyance que le sang des innocents assure et sanctifie leur succès.

Après tout, une telle croyance en le pouvoir rédempteur du sacrifice d’enfants est le fondement même de la foi catholique et est personnifiée dans sa “messe” où il est cru que le corps et le sang du fils sacrifié, Jésus, sont consommés pour donner la vie éternelle. La ligne séparant une telle pratique de celle du cannibalisme d’enfants qui se produit lors des messes sataniques du Neuvième Cercle est si ténue, qu’elle est quasiment non-existante.

Je suis toujours très perplexe concernant le fait que quiconque ayant une connaissance du génocide religieux ou de la politique officielle de l’église catholique qui assume et protège le viol d’enfants et leur torture, trouverait difficile de croire que des hommes “saints” en robes blanches sont couverts du sang des autres. Jorge Bergoglio a trempé dans des affaires de meurtre depuis des années et sous ses jupes se trouvent la preuve à peine voilé, comme Jésus le décrit :

“Que la malédiction soit sur vous, prêtres et pharisiens, hypocrites ! Car vous êtes tels les tombes qui paraissent si belles du dehors, mais qui sont emplies des os des hommes morts et de toutes les impuretés !”

Que Bergoglio et ses complices de l’église et de l’état soient arrêtés et menées devant la justice ou pas, va déterminer combien encore d’enfants vont mourir aux mains de l’église qui a mené au massacre officiel de 60 000 enfants natifs dans les “pensionnats pour Indiens” du Canada. Quoi qu’il en soit, la justice du ciel a prononcé son propre verdict contre la plus vieille conspiration criminelle de notre planète et sur le tueur nommé Jorge Mario Bergoglio, dont le titre officiel est celui de “vicaire du Christ”, Vicari Christi ou : “Celui qui remplace le Christ”…

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Lectures complémentaires :

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Avec le Tribunal International contre les Crimes de l’Église et de l’État (TICEE) pour mettre fin à la terreur contre les enfants ~ Opération Rachat ~

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 » ‘Voilà ce que j’ai fait’ dit ma mémoire. ‘Je n’ai pu faire cela’ dit mon orgueil qui reste inflexible. Et finalement, c’est la mémoire qui cède. »
~ Friedrich Nietzsche ~

 

Mettez fin au reigne de la terreur contre les enfants

Opération Rachat

 

A partir du 15 avril 2018: Jour du souvenir de l’holocauste enfanticide

Le trafic, la torture et l’assassinat routiniers d’enfants sont devenus une industrie mondiale très lucrative dans laquelle bien des entreprises ecclésiastiques sont profondément impliquées. Le Vatican, l’église anglicane et d’autres églises ont été condamnées par des tribunaux de droit coutumier pour ces crimes et d’autres actions génocidaires. En finançant et en adhérant à ces églises criminelles, vous permettez à leur malfaisance de perdurer.

Le 15 avril 2018, des gens dans de nombreux pays vont prendre part à une action directe pour mettre fin à ces crimes en frappant à leur source. L’opération Rachat va mettre en marche un mécanisme d’arrestation citoyenne contre des violeurs d’enfants reconnus et leurs protecteurs au sein de l’église, l’opération va organiser une occupation pacifique des églises et dépendances afin de perturber leurs opérations et va aussi mettre fin au financement et à la protection légale qui permettent à ces entités criminelles de fonctionner. Ces églises ont trahi leur responsabilité sociale et ont perdu tout droit de fonctionner sous la loi des nations. Nous, le peuple, ne permettrons plus à de tels loups dans une peau de brebis d’exploiter et de brutaliser nos enfants.

Vous pouvez aider à sauver des vies innocentes en vous joignant à cet effort mondial. Voici comment:

1. BOYCOTTEZ les églises catholique romaine, anglicane / épiscopalienne et unifiée en leur refusant toute participation et financement.

2. DEMANDEZ à ce que votre gouvernement révoque le statut d’exonération fiscale et les privilèges légaux de ces églises.

3. EDUQUEZ-VOUS et les autres sur ce crime et l’histoire cachée de ces églises criminelles. Voir http://www.itccs.org and www.murderbydecree.com .

et en français : https://resistance71.files.wordpress.com/2017/07/meurtre_par_decret.pdf et https://resistance71.wordpress.com/meurtre-par-decret-le-crime-de-genocide-au-canada/ 

4. REJOIGNEZ le groupe d’action de l’OPERATION RACHAT le plus proche de chez vous et mettez directement fin aux activités de ces églises assassines. Contact itccsoffice@gmail.com pour nous rejoindre.

Partagez ce pamphlet avec un ami. Agissez dès maintenant pour mettre fin à la guerre menée contre nos enfants !

Commandité par l’International Tribunal of Crimes of Church and State (ITCCS) ou Tribunal International contre les Crimes de l’Eglise et de l’Etat (TICEE)

itccsoffice@gmail.com , thecommonland@gmail.com , http://www.itccs.org

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Ce pamphlet en format PDF pour diffusion à toute fin utils:

TICEE_Operation_Rachat_2018

A lire: « Meurtre par décret, le crime de génocide au Canada » (PDF):

Meurtre par décret le crime de génocide au Canada

Rejoignez le mouvement pour la répudiation de la doctrine chrétienne de la découverte, fondement du colonialisme passé et présent.

Païens en terre promise, décoder la doctrine chrétienne de la découverte

Censure de la conférence de Kevin Annett à l’Oxford Union sur le thème: « Le bien existe t’il dans l’église catholique ? »…

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“Je termine ici et je prononce mon jugement. Je condamne le christianisme, j’élève contre l’Église chrétienne la plus terrible des accusations, que jamais accusateur ait prononcée. Elle est la plus grande corruption que l’on puisse imaginer, elle a eu la volonté de la dernière corruption imaginable. L’Église chrétienne n’épargna nulle part sa corruption, elle a fait de toute valeur une non-valeur, de chaque vérité un mensonge, de chaque intégrité une bassesse d’âme. Qu’on ose encore me parler de ses bienfaits « humanitaires ». Supprimer une misère était contraire à son plus profond utilitarisme, elle vécut de misères, elle créa des misères pour s’éterniser…”
~ Friedrich Nietzsche, “L’antichrist”, 1895 ~

“Quant aux dogmes chrétiens, ils furent élaborés comme on sait, dans une série de travaux théologiques, littéraires et dans les conciles, principalement par les néo-platoniciens convertis à l’Orient… Pendant 10 siècles, le christianisme, armé de la toute puissance de l’église et de l’État et sans concurrence aucune de la part de qui que ce fût, put dépraver, abrutir et fausser l’esprit de l’Europe..”
~ Michel Bakounine ~

 

Censure: La conférence de Kevin Annett à L’Oxford Union qui n’a jamais eu lieu

Le sujet de la conférence: “Le bien existe t’il dans l’église catholique ?”

 

Kevin Annett

 

10 janvier 2018

 

url de l’article original:

http://kevinannett.com/2018/01/10/censored-news-the-oxford-union-lecture-by-kevin-annett-that-didnt-happen-until-now/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Bonjour et bienvenue. Je m’appelle Kevin Annett. Il y a peu de temps, j’ai reçu une invitation officielle de la plus vieille société colloquiale au monde, l’Oxford Union, pour y venir débattre d’une plutôt étrange question, à savoir s’il y avait “quelque chose de bien” dans l’église catholique. Juste une semaine avant le débat programmé et de la même manière qu’en bien d’autres occasions, mon invitation pour donner ce discours fut annulée sans aucune explication. Voici donc ce que je prévoyais de présenter au débat de l’Oxford Union.

Bonsoir. Laissez-moi commencer par dire que c’est une agréable surprise pour moi d’être capable de me joindre à vous ce soir. La dernière fois que j’ai essayé de parler en public en Angleterre, dans une manifestation à Londres contre le trafic d’enfants mené par l’église et l’état, votre police des frontières privées avait jugé bon de m’arrêter, de prendre mes empreintes digitales et de m’expulser de ce pays sans aucune raison tangible. Je vous remercie donc de m’avoir invité ici ce soir.

Le sujet du débat de ce soir est formulé de manière non équivoque: “Y a t’il quelque chose de bien/bon dans l’église catholique ?” et donc de manière présumée dans son entreprise mère, la holding du Vatican Inc. Le phrasé même de la question implique que non, il n’y a rien de bien, alors essayons d’en trouver. Bien entendu, essayer de localiser une quelconque intégrité dans une entreprise corporatiste revient à essayer de trouver l’amour dans un bordel. Donc peut-être que la question de ce soir a déjà reçu sa réponse, mon boulot est terminé, nous pouvons tous rentrer à la maison.

Quoi qu’il en soit, le libellé du débat de ce soir prête quelque peu à confusion et ce à commencer avec le mot “bien/bon”, qui est après tout un terme complètement subjectif, relatif et moralement ambigu.

Les conquistadores espagnols et leurs prêtres catholiques bénissant les massacres ont pensé qu’ils faisaient le bien en exterminant des millions de non-catholiques pour leur propre bien. L’inquisition vaticane qui a passé au barbecue et a torturé à mort des chrétiens qui n’étaient pas d’accord avec Rome portait le titre officiel d’Auto da Fe ou acte de foi. Même le pape actuel, soi-disant “libéral”, François 1er, Jorge Bergoglio, parle de “la bonté et du zèle” des missionnaires franciscains qui ont fait travailler à mort des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants aborigènes, comme esclaves dans leurs plantations de Californie. Bergoglio a récemment pardonné quelques 10 000 de ses propres ouailles prêtres violeurs d’enfants, sans aucun doute toujours dans le même esprit de “faire le bien” : du moins, le bien pour son institution. Les êtres humains, spécifiquement lorsque pressés et ayant la religion pour justification, emballent toujours leurs crimes d’un halo de bonté.

J’ai une expérience personnelle de ce sont je parle. Pendant plus de 20 ans au Canada, ai-je vécu et travaillé et documenté les histoires de bien des survivants des camps de la mort appelés les “pensionnats pour Indiens” et qui étaient essentiellement gérés par l’église catholique (NdT: mais aussi par l’église anglicane, rattachée au Vatican et à l’église Unifiée du Canada). Plus de 60 000 enfants autochtones moururent dans ces camps. La moitié des enfants incarcérés ne revinrent jamais parce qu’ils étaient rituellement torturés aux mains des prêtres et des bonne-sœurs qui géraient ces centres ; ils étaient routinièrement affamés (NdT: afin de compromettre leur système immunitaire et de les rendre plus vulnérables aux maladies telles la TB qui étaient rampante dans ces endroits…), trafiqués, ils servaient de cobayes humains pour des expériences médicales, ils étaient fouettés, violés en réunion et assassinés en masse avec l’aide de la variole et de la tuberculose. Pas un seul prêtre catholique n’a jamais été incarcéré au Canada pour ces crimes et ils ne le seront jamais. Ces assassins sont au-dessus des lois et ayant eu l’infortune de discuter avec bon nombre d’entre eux, je sais que ces membres du clergé complices sont toujours convaincus qu’ils essayaient de faire le bien pour ces pauvres sauvages bronzés, en tuant leurs corps pour sauver leurs âmes, pour citer le fondateur de la théologie catholique Thomas D’Aquin.

Alors peut-être devons nous redéfinir le terme de “faire le bien” de bien meilleure façon, en utilisant cette simple définition: faire le bien signifie ne pas nuire à autrui et le laisser tranquille. Bien sûr, sous cette définition, on condamne immédiatement l’église catholique romaine., qui a tué plus de gens que n’importe quelle autre institution dans l’histoire de l’humanité. Le nombre de morts aux mains de l’église de Rome, depuis qu’elle est devenue cette vaste entreprise légale par l’empereur Constantin en 317 de notre ère, dépasse les 50 millions. D’accord, c’est peut-être vrai, rétorqueront les souteneurs de Rome, personne n’est parfait ! Mais regardez toutes ces œuvres de charité que l’église accomplit également ! N’est-ce pas bien ?…

Alors dans ce sens là, le sujet de ce soir aurait peut-être dû être libellé en: “Y a t’il eu quelque chose de bien avec Pablo Escobar, le patron du grand cartel de la drogue de Medelin en Colombie ? Car Pablo s’est engagé dans beaucoup d’œuvres charitables pour les pauvres de Colombie. Tout comme l’église catholique romaine de laquelle il fut toujours un loyal serviteur payant son écot, Pablo utilisa une partie de son butin malfaisant pour faire construire des refuges pour les sans abris, des parcs de jeu pour les enfants des bidonvilles et des soupes populaires pour les affamés. Il est certain que cet argent charitable était couvert de sang et était une rétribution de biens des morts prématurées de ces mêmes pauvres gens par addiction à la drogue, mais Hé, cela faisait le bien non ?…

Mon analogie entre Pablo Escobar et le Vatican fait mieux qu’être pertinente, car la Banque du Vatican est elle-même lourdement investie dans les cartels de la drogue internationaux ainsi que dans les trafics d’armes, d’êtres humains, lesquelles vont toutes la main dans la main. Les entreprises de la transformation génétique (OGM), l’industrie pharmaceutique, la plus grosse entreprise de petites armes au monde, Beretta Limited, et même quelques douzaines d’entreprise pornographiques de l’internet… ont toutes pour point commun 100% d’investissements et paient pour les produits distribués à ces pauvres gens qui embrassent la pince que les nourrit.

Confrontons donc directement la suggestion que l’église catholique romaine, en tant que corporation la plus riche et la plus irresponsable au monde, joue un rôle majeur dans la charité donnée aux plus nécessiteux du globe. Demandons-nous donc quel pourcentage des revenus annuels de l’église vont de fait dans ses œuvres caritatives ? C’est une question très importante, pas seulement pour le débat de ce soir, mais aussi parce que c’est la SEULE base légale exonérant l’église d’impôts sous la loi des nations, qui veut qu’elle doit dévouer tous ses revenus, pas seulement une partie, mais tous ses revenus collectés soit pour l’avancement de la religion ou pour la pratique de la charité. Bon, rien que là, vous pouvez laisser tomber l’église catholique romaine, à moins que quelqu’un ne veuille expliquer ce que le blanchiment d’argent de la mafia, l’achat de missiles de croisière pour des dictateurs du tiers monde, ou payer des pot-de-vin routiniers à des politiciens et des gouvernements partout dans le monde, a quoi que ce soit à faire avec la religion ou la charité.

Quel pourcentage des revenus de l’église catholique est reversé à la charité ? Moins de 1%, du moins en Amérique. De fait, c’est le seul pays au monde où l’église publie de manière consistante ses déclarations financières. Après tout, le Vatican est un corps constitué fermé, qui s’auto-gère, s’auto-gouverne et qui ne rend de comptes à absolument personne, comme toute société secrète qui se respecte. Mais cette notion inconvéniente et persistante de la soi-disante “séparation de l’église et de l’État” qui figure dans la constitution des Etats-Unis demande que même l’église catholique se doit de créer ne serait-ce que l’apparence d’une certaine transparence. Et donc, d’après le gouvernement des Etats-Unis, en 2013, l’église catholique aux Etats-Unis a eu un revenu net de 13,4 milliards de dollars. Ceci juste dans un pays (NdT: où le catholicisme est minoritaire…) et où on ne trouve que 15% des catholiques du monde.

Par projection, le revenu annuel du Vatican doit-être de centaines de milliards de dollars, pas seulement des quêtes faites dans les églises et du denier du culte, mais de cet énorme porte-feuille d’investissement mondial et ses accords de concordat de financement secret avec plus de 100 nations dont les gouvernements dirigent un pourcentage régulier de leurs revenus fiscaux directement à la Banque du Vatican (NdT: sise à la City de Londres, dont les intérêts et investissements sont gérés par la famille Rothschild… Rappelons-nous du “banquier de dieu” très proche du Vatican. Roberto Calvi, retrouvé pendu sous un pont de Londres en 1982…).

Pour en revenir aux Etats-Unis, le seul pays où un semblant de lumière éclaire les eaux turbides de monde parallèle des finances du Vatican: d’après le même audit fait par l’église elle-même, des 13,4 milliards de dollars engrangés en 2013, seulement 1,1% allèrent aux œuvres caritatives. Mais comme la moitié de cette somme provenait de donations gouvernementales aux sociétés d’aides catholiques, en réalité on peut dire que seulement 0,6% des revenus de l’église allèrent à ses œuvres caritatives. Mais comme ces charités sont pratiquement toutes propriétés de l’église, cela veut aussi dire en clair, qu’un tentacule de la grosse pieuvre vaticane en nourrit un autre.

La moitié d’un pourcent mes amis. La vérité est que l’église catholique n’est en rien une force de travail charitable. Elle est en fait une gigantesque entreprise de racket, un entreprise financière qui pompe le fric et qui est maintenue à flot par chaque contribuable du monde.

Bon, voyons l’autre base sur laquelle l’église ne paie pas un sou d’impôts: l’avancement de la religion. Quel pourcentage de son temps et de ses revenus sert à faire avancer son sacerdoce qu’on peut qualifier d’extrêmement violent ? Moins de 10%. C’est le temps que chaque semaine un prêtre passe à dire des prières publiques, des messes ou à enseigner des classes de catéchisme, d’après les propres déclarations du Collège des Cardinaux du Vatican, qui en 2014, a émis un rapport interne concernant la formation et l’ordre de ses prêtres. Le travail principal du clergé, d’après les cardinaux eux-mêmes, est la maintenance matérielle et sociale de l’église, la sauvegarde de ses traditions et opérations et l’expansion de ses revenus et de ses membres. Quelqu’un peut-il me dire où dieu sans même parler de Jésus, a quoi que ce soit à faire avec tout cela ?…

Strike no2. Ah c’est un terme de baseball, désolé je ne joue pas au cricket. Le 3ème et dernier strike contre l’église catholique réside dans sa nature réelle et non pas celle imaginée, une fois que ses énormes prétention et mensonges sont dévoilés et que nous l’observons pour ce qu’elle est véritablement, historiquement et aujourd’hui. Mais pour ce faire, et pour percer le brouillard mental entourant cette entreprise du Vatican Inc. nous devons comprendre que l’église catholique n’est pas du tout une église chrétienne. Bien au contraire, elle est en tous points un culte d’adoration d’un empereur dérivé du 3ème siècle de notre ère, pas de celui de Jésus ni de l’église chrétienne primordiale. Ce fait est crucial à comprendre si nous voulons comprendre le niveau de confusion mentale de bien des gens, incluant les athées, qui se demandent toujours : “Mais comment un corps qui prêche l’amour de Jésus peut-il être responsable d’assassinats de masse, de génocide et du viols d’enfants institutionnalisés ?…

Bien sur, la réponse simple à cela est que c’est toujours le pire violeur d’enfants qui a la réputation la plus immaculée. Ce qui est utile comme couverture pour tout escroc: plus grand est le crime, plus douce et châtoyante sa couverture. La parole, mes amis, est des plus faciles, surtout depuis une chaire…

Mais n’oublions pas ce que Jésus avait dit pour nous avertir: “Bien des faux prophètes viendront en mon nom et diront ‘je suis le christ’. Ne vous y trompez pas, vous les reconnaîtrez par leurs œuvres.”

Nous pouvons aussi voir la papauté à l’œuvre: conquête, brutalité en tout genre, guerres, génocide, inquisition et l’écrasement de l’esprit humain. Tout cela commença lorsque les empereurs romains Aurélien et Constantin créèrent l’église catholique romaine sur les os du premier mouvement chrétien. Cette église de Rome fut une extension et une continuation de cette autre machine à massacrer que fut l’empire romain. Pour preuve, vous ne devez pas aller plus loin que le titre même du pape qui est Pontifex Maximus ce qui veut dire en latin, “grand pont”, entre la terre et les cieux. C’était le titre latin des empereurs à Rome, à commencer avec Aurélien en l’an 275, qui assuma aussi le titre de “ Deus et Dominus”: Dieu et Maître. Un homme qui est devenu dieu. D’abord ce fut l’empereur et maintenant, pour un catholique, le pape. Le christ n’est plus le lien vers dieu, mais un homme l’est, élu et élevé de manière blasphématoire au dessus de l’humanité, même au dessus de dieu, par d’autres vieux bonshommes portant un drôle d’accoutrement.

De manière non surprenante, chaque pape nouvellement élu reçoit le titre de “vicaire du christ” ou vicarii christi, ce qui veut dire en latin: “le remplacement du christ”.

C’est là, noir sur blanc: le catholicisme est le remplacement du christianisme, un empire de conquête (hérité de l’empire romain) et de richesse se reposant sur les moyens terrestres et non pas la voie du christ. Regardez simplement cette entité et écoutez ces admissions de culpabilité, directement de la bouche des chevaux: des déclarations de multiples papes au cours des siècles qui n’ont jamais été contredites ni répudiées par quelques successeurs que ce soit:

Pape Boniface en 1302: “Nous déclarons l’utilité pour chaque créature humaine d’être sujet du souverain pontife.”

Pape Léon en 1520: “Le pape est le christ lui-même sur terre.”

Pape Pie en 1929: “Le fascisme est simplement les doctrines de notre foi faites loi et gouvernement.”

Pape Jean en 1962: “Personne ne peut entrer dans le christ à moins qu’il n’y soit mené par le souverain pontife.”

Pape Jean-Paul II en 1996: “N”ayez crainte lorsque des hommes m’appellent le christ sur terre car je le suis.”

Pape Benoît en 2008: “Vous n’avez pas besoin d’aller au christ pour la rédemption ; venez à moi.”

Pape François en 2016: “Le christ a pêché, est devenu le diable pour notre rédemption. Seule l’église et sa magisterium peuvent clâmer la sainte infaillibilité.”

Vous en avez assez ?…

Pas étonnant qu’une telle religion mégalonaniaque et obsédée par le pouvoir fasse qu’elle ne rende de compte à personne, ne voit rien de mal dans ses crimes et utilise les images et les mots du christ pour tromper et enfumer ses dizaines de millions de croyants dans cette illusion qu’une petite communion, une ostie ou une bénédiction pontificale, ou la bonne somme d’argent délivrée dans les coffres de l’église, achèteront leur passage au paradis, comme si on le pouvait ?…

Je l’ai vu par moi-même lorsque j’ai été pour la dernière fois à Rome en 2011: là, au musée du Vatican, un panneau d’annonces pour l’achat d’indulgences, tout comme lors du jour de Martin Luther. (NdT: les églises protestantes ne sont pas non plus en reste dans l’imposture, les massacres et les bûchers… mais ce n’est pas ici le sujet, Kevin Annett, ex-prêtre de l’église unifiée du Canada, protestante, n’en est pas non plus dupe comme il l’a souvent montré. Il lutte de la même manière contrer l’imposture et les crimes protestants contre l’humanité…) Une bénédiction pontificale pour seulement 150 euros !!… Imaginez ! Plus vous dépensez et au plus près de toi mon dieu ! Mais attention: apparemment “dieu” préfère les cartes de crédit à l’argent liquide.

A quel point le pape Léon avait-il raison lorsqu’il a dit en 1520: “Ce mythe du christ nous a bien servi.”

Le groupe le plus dangereux au monde est un culte super riche qui se voit lui-même comme étant dieu, comme étant supérieur à tout le monde et donc est justifié de faire quoi que ce soit d’utile pour se protéger et pour régner sur le monde. Un culte, en d’autres termes, comme l’église de Rome.

Quoi d’autre qu’un culte peut opérer en accord avec une politique criminelle telle que Crimen Sollicitationas, qui est une loi liant l’église catholique depuis 1929 ? Cette politique dit qu’à chaque fois qu’un enfant est violé ou meurtri par un prêtre catholique, la police ne doit pas en être informée et la victime doit être réduite au silence et que quiconque parle des dommages faits devra faire face à l’excommunication. Clairement, le dieu de Rome, tout comme la mafia, ne peut pas tolérer une dénonciation. Mieux en fait de fonctionner sous une conspiration mondiale criminelle à aider et protéger les violeurs d’enfants et les assassins plutôt que de causer des poursuites judiciaires à l’église ou sauver la vie d’un enfant. Malgré tous ces arrangements criminels, le monde continue à se demander pourquoi y a t’il autant de viols d’enfants au sein de l’église de Rome. Sommes-nous si aveugles ? Pensons-nous qu’un lion ne dévorera pas les agneaux ?…

Le pouvoir absolu corrompt absolument a dit le politicien britannique John Acton. Il faisait allusion à l’église de Rome lorsqu’il fit cette déclaration, quelque chose qui fut laissé en dehors des livres d’histoire de manière bien utile. L’église catholique est absolument corrompue, mais elle corrompt également quiconque navigue dans son entourage, comme tous ceux qui y participent, qui la financent, qui s’associent avec elle, lui loue ses salles ou sourient et acquiescent à ses politiques ou à ses manœuvres de relation publique.: tous ceux qui suivent ce schéma participent eux-mêmes à la corruption et sous la loi de dieu et de l’humanité, ces accessoires humains sont aussi coupables de tous ces crimes. La seule bonne chose qui puisse être dite sortir de ce corps constitué le plus violent, corrompu et anti-christ dans l’histoire est comment sa malfaisance éveille les gens au besoin d’un retour aux mots simples, au témoignage et esprit de Jésus qui a toujours été un adversaire de Rome.

Jésus a fondé une communauté des justes, un résidu non pas de ce monde, une congrégation, pas une église. Nulle part Jésus n’a parlé de papes, d’évêques, de rites ni de cérémonies par lesquels quelqu’un pourra servir d’intermédiaire envers lui, dieu et autres. Il a dit que le royaume des cieux est en chacun de nous et non pas en dehors, pas dans une ostie de communion ni dans un rituel religieux. Ce royaume intérieur du christ seul est le guide de tous véritables chrétiens, qui doivent sortir et se séparer de toutes ces fausses et violentes églises qui nient dieu dans la pratique. Et ceci est la tâche de toute âme trompée toujours prise dans la poigne fatale de Rome et de ses illusions blasphématoires et dépravées.

Comme l’ont dit les pères fondateurs des Etats-Unis (NdT: tous de riches propriétaires d’esclaves œuvrant pour leurs intérêts personnels…), “nous tenons cette vérité pour évidence” ; et un de ces hommes, le second président John Adams a dit: “Un gouvernement libre et la religion catholique romaine ne peuvent jamais exister ensemble dans n’importe quel pays ou nation. Liberté et papauté sont opposées.” La nature d’un vieux mal corporatiste comme l’église de Rome ne change pas avec le temps, elle altère simplement son apparence parce qu’elle provient des sombres dirigeants de ce monde, ceux dont Jésus disait “Il est un mensonge depuis le début car il est le père des mensonges.”

C’est une bonne chose de nous libérer d’un si gros mensonge que ce catholicisme romain. En tant qu’hommes et femmes libres de naissance nous sommes faits pour embrasser la vérité et donc quand nous la reconnaissons, nos cœurs et nos esprits respirent librement et nous retournons à notre état naturel d’indépendance et de liberté. Depuis cet endroit de liberté nous avons le pouvoir d’agir pour arrêter les criminels en haut lieu, qu’ils soient papes, présidents ou premiers ministres. Car nous, les peuples, sommes la source de toute souveraineté, du gouvernement, de la loi et de la véritable religion. Nous devons et pouvons arrêter, et empêcher de nuire les prêtres violeurs d’enfants lorsque la police et les tribunaux refusent de le faire. Nous devons et pouvons fermer les églises qui trafiquent les enfants et qui ont caché leurs crimes pendant des siècles. Car la vie d’un enfant est bien plus sacrée que toutes les fanfares et rituels de quelque église que ce soit, n’importe où.

La prescription de Jésus pour les meurtriers d’enfants était simple: “Quiconque devrait faire du mal à un de ces innocents devra avoir une pierre à moudre le grain attachée autour du cou et devra être jeté dans la mer.” Je me demande donc ce que dirait Jésus au sujet d’une entière institution qui se moque de dieu, assassinent en toute impunité, viole et tue des enfants et protège ceux qui l’ont fait. Y a t’il une pierre à moudre assez grosse pour punir une telle abomination ?

Il y en a une. C’est nous, le peuple.

Merci de votre attention.

= = =

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La révocation des bulles pontificales Dum Diversas, Romanus Pontifex et Inter Caetera par le pape François 1er (fiction politique)

Posted in actualité, altermondialisme, canada USA états coloniaux, crise mondiale, documentaire, France et colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, militantisme alternatif, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , on 12 septembre 2016 by Résistance 71

“Lorsque Cortez arriva au nouveau monde et d’après les chercheurs de l’université de Berkeley, Californie, Cook et Borah, 25,2 millions d’indigènes vivaient dans la partie centrale du Mexique, une zone d’environ 125 000 km2. Peu de temps après, la démographie s’effondra. Dans les années 1620-25, il n’y avait plus qu’environ 730 000 indigènes dans la région, c’est à dire approximativement 3% de son importance d’avant l’arrivée de Cortez et des Espagnols.”
~ Charles C. Mann, “1491”, p.143, 2005 ~

“La société primitive [originelle], première société d’abondance, ne laisse aucune place au désir de surabondance. Les sociétés primitives sont des sociétés sans État parce que l’État y est impossible… Le chef ne dispose d’aucune autorité, d’aucun pouvoir de coercition, d’aucun moyen de donner un ordre. Le chef n’est pas un commandant et les gens de la tribu n’ont aucun devoir d’obéissance.”
~ Pierre Clastres, “La société contre l’État”, p.175, 1974 ~

“Le déplacement des Indiens, comme cela a été poliment appelé, a nettoyé le terrain pour l’occupation des blancs… Le coût en vies humaines ne peut pas être mesuré avec précision, la souffrance ne peut même pas être estimée.”
~ Howard Zinn ~

 

Quand le pape François 1er révoque les bulles pontificales

 

Steven Newcomb

 

3 septembre 2016

 

url de l’article original:

http://indiancountrytodaymedianetwork.com/2016/09/03/when-pope-francis-revokes-papal-bull

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

En 1491, au travers de l’immense zone géographique appelée communément aujourd’hui “l’hémisphère occidental”, nos nations originelles libres existaient de manière totalement indépendante de toute affirmation de domination en provenance des chrétiens d’Europe et ce dans n’importe lequel de nos territoires nationaux. Au cours de notre existence jusqu’à ce point de l’histoire, nos ancêtres développèrent et firent évoluer nos langages, nos cultures, nos cérémonies et nos traditions spirituelles, nos histoires/mythologies d’origine, nos systèmes de connaissance et de sagesse, nos économies et nos valeurs profondes.

Dans son livre “The American Holocaust” (1992), l’historien David Stannard dit que dès le XVème siècle, il devait y avoir approximativement entre 90 et 100 millions d’habitants sur le continent des Amériques (Nord, Sud, centrale et îles caraïbes). Il dit qu’après 1492, en moyenne, quelques 95% de ces vies furent terminées “après la fin du bain de sang” amené au moyen de maladies, de travail forcé et de simples massacres et assassinats gratuits.

Comme nous le savons tous, l’amiral espagnol (d’origine certes italienne) Cristobal Colón ou “Colonisateur porteur de la croix”, amena, au nom de la couronne de Castille et d’Aragon, trois vaisseaux à travers l’océan atlantique vers ces îles appelées maintenant “Caraïbes” (NdT: du nom des Indiens “Caribs” habitant certaines de ces îles, notons au passage que depuis bien longtemps, il n’y a plus d’Indiens natifs originels des îles caraïbes dans ces îles, ils ont tous été exterminés…). En mai 1493, le pape Alexandre VI (Rodrigo Borgia) émît quelques décrets/bulles pontificaux, qui appelaient les nations non-chrétiennes à être mise sous la domination (deprimantur, subjicere, reducere) de l’”Empire Chrétien” (imperii Christiani).

A partir du XVIème siècle et plus tard, des monarchies et états variés de la chrétienté comme le Portugal, l’Espagne, l’Angleterre, la France, la Hollande, la Suède et la Russie, souscrivirent tous à l’attitude de domination impérialiste dans leurs façons de gérer nos ancêtres non-chrétiens, nos nations et nos territoires nationaux.

Les historiens occidentaux et autres narrateurs aiment à dire que 1492 marque la date du commencement de la “conquête des Amériques”. Par la “conquête” ils veulent dire que les voyages de Colón (Colomb) furent le début de ce qu’ils regardent comme la grande victoire, le triomphe du monde chrétien sur les nations païennes de nos ancêtres. Le message implicite est clair: En résultat des voyages de Christophe Colomb (Cristobal Colón) et de bien des aventuriers colonisateurs et en résultat d’actes très brutaux de domination et de déshumanisation, les chrétiens d’Europe ont assumé que la chrétienté était investie d’exprimer et d’endorser un droit permanent de domination sur nos nations et sur nos territoires.

Sur la base de ce droit assumé de dominer nos existences, les successeurs politiques de la chrétienté occidentale (commes les Etats-Unis, le Canada etc…) considèrent maintenant que nos nations originellement libres et indépendantes sont toujours obligées de vivre sous le droit affirmé péremptoirement de domination par ces états variée émergés de la chrétienté occidentale.

Imaginez maintenant que le pape François 1er, leader spirituel de l’église apostolique catholique et romaine, chef du Vatican, de la ville état du Vatican (NdT: à l’instar de ses deux complices de la City de Londres et de Washington D.C), dise au monde en 2016 de manière inéquivoque: “Je désire ajouter à mes récentes excuses en Bolivie aux peuples indigènes, je désire reconnaître que mes prédécesseurs pontificaux ont eu entièrement tort de clâmer un droit de domination sur les nations originelles libres des autres ewndroits de la planète comme en Afrique, en Australie et en Nouvelle-Zélande.

Imaginez si le pape François allait encore plus loin en disant au monde: “Mes prédécesseurs n’avaient absolument aucun droit d’appeler, comme ils l’ont fait, à ce que les nations non-chrétiennes soient réduites et soumises à la domination de l’empire chrétien (“imperii christiani”). L’affirmation du droit de domination par les puissances chrétiennes, autorisée par le Saint siège, n’était en rien en accord avec les enseignements de Jésus Christ.

Imaginez si le pape François devait reconnaître que le langage de domination utilisé dans les décrets pontificaux du XVème siècle et plus tard inscrit dans les systèmes politique et légaux des états, n’a jamais eu de valeur légale, ni de validité. Et si le pape reconnaissait que les systèmes politiques, tel que celui des Etats-Unis, qui ont émergés de la chrétienté occidentale, n’ont aujourd’hui aucun droit valide d’affirmer un quelconque droit de domination sur nos nations originelles libres et indépendantes ? Ceci mettrait fin à toute affirmation étatique de l’exercice d’une quelconque autorité sur nos nations et sur nos vies.

Imaginez si le pape François devait soutenir notre contention qu’il n’existe pas une telle chose qu’un “droit de domination” sur des peuples et des nations. Le pape annoncerait par là-même au monde ce que nous savons déjà: Nos nations originelles sont toujours libres de plein droit de toute affirmation de domination politique revendiquée par des états dominants contre nos nations et peuples et que de ce fait, de telles affirmations par les états sont illégales et inacceptables. Une telle reconnaissance par le pape François enverrait un message important et puissant au monde !

L’admission candide du pape sur la mauvaise nature des décrets et prononcements de ses prédécesseurs, comme les papes Nicolas V (Romanus Pontifex) et Alexandre VI (Inter Caetera), serait un grand pas en avant vers la destruction une bonne fois pour toute du fondement même d’un droit clâmé de dominer et de déshumaniser nos nations. Son admission éliminerait le point de départ des arguments politiques et des précédents légaux de domination toujours utilisés contre nos nations à ce point précis de l’histoire, des précédents légaux qui maintiennent dans notre ère, les bias de domination et les bigotteries passéistes de la chrétienté occidentale.

L’admission du pape nous soutiendrait dans notre contention de dire que les systèmes politiques des Etats-Unis, du Canada ou bien d’autres pays, n’ont jamais eu et n’ont toujours pas de “droit” d’imposer unilatéralement leurs concepts, valeurs et définitions à nos nations. Ceci inclut les idées induites de “tribus primitives”, de “pouvoir lénier”, de “nations domestiquement dépendantes”, de “simple occupation des sols”, de “titre de propriété de la couronne” et de la “souveraineté de la couronne”. Nos peuples et nations n’ont jamais été validement et légalement sujets aux concepts d’envahisseurs, d’idées, de labels et d’étiquettes ou de leur stupide “cérémonies de domination” (“prise de possession”).

Une admission par le pape que le langage de domination des bulles pontificales était et est invalide, couperait net par exemple l’argument principal utilisé contre nous par des gens comme Joseph Story lorsqu’il était juge à la cour suprême des Etats-Unis. Dans ses commentaires sur la Constitution des Etats-Unis, Story cita la version latine de la bulle pontificale Inter Caetera de 1493 et dit que les chrétiens avaient appelé unilatéralement nos ancêtres des “païens, infidèles et des sauvages”. Il a dit que les chrétiens, sur la base de leur religion (la bible), ont refusé de reconnaître nos nations comme étant “absolues, souveraines et indépendantes”.

Ceci et d’autres arguments nous ont laissé sans défense contre les affirmations de l’état d’un droit de domination sur notre existence au sein de nos propres territoires nationaux. Avec tant de mensonges passés à la trappe, la vérité est révélée: Nos nations sont toujours libres de plein droit de toute affirmation d’un quelconque “droit de domination”. Nos nations ont toujours été en possession des prérogatives dérivées de notre existence originelle libre, ce qui inclut le droit inhérent de vivre libre de tout présupposé drot de domination sur nos terres, nos vies et nos territoires.

Il est temps pour le pape François d’annoncer publiquement ce que nous savons déjà: le langage pontifical de domination des ses prédécesseurs était invalide. En annonçant cela publiquement, le pape François 1er reconnaîtra ainsi publiquement que les états ont utilisé des arguments invalides contre nos nations et ce pendant des siècles, sur la base d’un prétendu droit de domination trouvé dans ces anciens documents pontificaux et les chartes royales qui dupliquèrent ce langage.

L’annonce du pape et sa révocation formelle et cérémonielle de ces décrets pontificaux reconnaîtra que jamais dans le passé les états et les monarchies de la chrétienté n’ont eu un droit légitime de domination et de suprématie sur nos nations originellement libres et indépendantes sur la terre-mère. Ainsi, les états actuels, qui sont des systèmes de domination qui ont détruit des écosystèmes délicats entiers sur nos territoires traditionnels et ont empoisonné les eaux précieuses, son sang de vie, n’ont aucune chaîne de titre de propriété valide en relation de nos nations et de nos territoires natioaux. De tels systèmes de pensée et de comportement toxiques sont fondés sur rien d’autre qu’une “chaîne” de fausses prétentions et d’illusions de grandeur.

=*=

Rejoignez le mouvement pour la répudiation des bulles papales colonialistes, plus nous mettrons de pression sur la hiérarchie cléricale jusqu’au Vatican et plus ces diktats papaux auront de chance d’être répudiés.

~ Résistance 71 ~

Vatican impérialisme et nouvelle inquisition… Les confessions d’un évêque jésuite: Alberto Rivera…

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Daesh ne serait il pas une nouvelle forme d’inquisition du Vatican ?

 

Alter Info

 

13 juin 2016

 

url de l’article:

http://www.alterinfo.net/Daech-ne-serait-il-pas-une-nouvelle-forme-d-inquisition-de-l-empire-du-Vatican_a123383.html

 

1ère partie

2ème partie

 

Cet article s’appuie, en partie, sur le livre du docteur Alberto Rivera, qui avait été prêtre jésuite et évêque de l’église catholique romaine. Il avait des responsabilités à l’intérieur de l’église et il avait effectué des recherches intensives sur l’église catholique romaine. Dans le cadre de ses responsabilités, il avait été exposé à des situations et informations graves concernant l’église et qu’il a voulu ensuite dénoncer : atrocités de l’église catholique romaine dénoncés dans son livre « les crimes du Vatican ». Le Dr Alberto Rivera est mort le 20 juin 1997.

 Le Dr Rivera avait pour principal objectif de dénoncer le rôle de l’église catholique romaine dans les différents courants politiques et économiques mondiaux. Cet article n’est pas une affirmation : il est d’abord une question. Il s’appuie sur des facteurs objectifs et il a pour but d’être un outil afin d’attiser les discussions et les débats. Cet article existe aussi pour poser des questions sur le rôle de l’église catholique romaine dans la lutte de classe à travers toutes les périodes de l’histoire. Nous pourrons constater que dans différentes périodes de l’histoire, l’église a toujours joué un rôle fondamental dans les différents courants politiques : qu’il s’agisse des monarchies ou des républiques.

* Témoignage de Donna Eubines (ancienne religieuse) : « Aujourd’hui, après 23 années passées comme religieuse dans le couvent St Joseph, je connais la vraie religion. Je peux dire avec mon expérience personnelle à l’appui que le DR Rivera disait la vérité sur le système religieux catholique ».

* Témoignage de Clark Butter Field (ancien prêtre catholique) : « Après avoir lu les confessions d’Alberto Rivera, j’ai compris que je ne suis plus seul, en tant qu’ancien prêtre catholique, dans mon désir d’aider bien des gens à comprendre la tromperie catholique ».

L’église catholique à notre époque

Notre époque est marquée par le mode de production capitaliste qui a balayé le féodalisme devenu un mode de production obsolète. Les seigneurs féodaux ont depuis longtemps laissé la place aux dirigeants du CAC 40 et des actionnaires tout puissants. Les sociétés ont changé, car la vie sociale de chaque pays change inévitablement. Les forces productives se développent sans cesse et les hommes engendrent des moyens de production toujours plus performants. Tout cela est englobé dans un processus de devenir sans interruption, c’est-à-dire que toutes les sociétés changent : les hommes aussi.

Les seigneurs féodaux ont laissé la place aux bourgeois et la puissance des capitaux bourgeois a effacé les propriétés féodales : alors qu’un élément devient obsolète et sans puissance, un autre élément prend forme et acquiert de la puissance. Mais, l’église catholique romaine, elle, est restée une institution puissante et elle est toujours dotée d’une certaine force morale sur les États : sa puissance a traversé les siècles.

L’église catholique a traversé tous les modes de productions qui se sont succédés à travers l’histoire.

Qu’est-ce qu’un mode de production et quel est le lien avec les religions ?

On parle donc du mode de production des biens matériels nécessaires aux différentes sociétés des hommes. Tous les modes de productions ont engendré une vie sociale qui évolue sans cesse. Le mode de production est donc une base économique, une infrastructure, sur lequel s’élèvera une superstructure : la vie sociale.

L’infrastructure demeure inchangée, et cela même si la vie sociale subit des modifications et la vie sociale est le reflet de cette base. L’infrastructure est donc le socle de toutes les sociétés ayant existé et elle est déterminée par la domination d’une classe sur une autre. Une classe dominante exploite une autre classe qui a été dominée par la première et produit les biens matériels nécessaires à la société : vêtements, nourritures, etc.

Et c’est ici que la religion a son rôle à jouer ; car elle agira comme un opium pour la classe dominée. La religion agira sur la classe dominée comme un anesthésiant, empêchant ainsi à la classe exploitée d’acquérir une conscience de classe. La classe exploitée produit des marchandises, des biens matériels dans des conditions difficiles et elle est oppressée par les chefs de la classe dominante. Dans la production sociale de leur existence, les classes opprimées ont tellement de problèmes, de souffrances à absorber, qu’elles auront besoin d’un médicament pour atténuer leurs douleurs : il faut alors aux hommes exploités un anesthésiant.

C’est ici qu’intervient la religion car elle agira sur cette classe dominée comme un opium, un anesthésiant : on peut souffrir, de toute façon, on ira tous au paradis ! Pour renforcer le pouvoir de cet anesthésiant qu’est la religion, la classe dominante assène aux masses une vision du monde qui emmène les hommes directement dans les bras de l’exploitation : l’idéalisme.

Et pour cela, la classe dominante peut compter sur son appui spirituel matérialisé par l’église catholique qui est la chienne de garde de cet idéalisme. L’idéalisme est donc une vision du monde qui est insufflé aux hommes dès leur naissance et qui les orientent vers les croyances mystiques. C’est sur ce terreau mystique fertile que l’église catholique et tous leurs copains des différents gouvernements consolident leurs pouvoirs et leurs dominations sur le monde.

Mais jusqu’où peuvent-ils aller pour conserver leurs pouvoirs ? Nous allons constater ce qu’ils sont capables de faire pour cela, mais en commençant par le début.

Qui sont les jésuites ?

Les jésuites se situent au sommet des ordres religieux dans l’église catholique romaine. L’église catholique est donc dotée d’un ordre très hiérarchisé et très puissant, dans lequel les jésuites sont un maillon essentiel. L’ordre des jésuites a été fondé en 1541 par un certain Ignace de Loyola. Dans cette époque obscure, l’objectif de l’ordre des jésuites aurait été d’arrêter l’expansion de tous les mouvements opposés à l’église catholique romaine. Les jésuites auraient été un élément essentiel pour la sauvegarde des intérêts de l’église catholique romaine, dont le plan aurait été dessiné il y a bien longtemps : apparition qui se situe bien avant le mode de production capitaliste et des sociétés contemporaines. Ce plan aurait été dessiné par l’église catholique romaine lors de la période sombre de l’histoire du monde, lorsque le monde vivait encore dans les superstitions.

L’église catholique romaine c’est tout d’abord une institution dont la puissance est matérialisée par l’État du Vatican à Rome. Cet État est un des plus petits États du monde, mais il est aussi l’un des plus influents du monde, mais aussi l’un des plus riches. Le Vatican est dirigé comme un État, avec des religieux qui ont des prérogatives politiques comme tous les chefs d’États. Beaucoup d’États se tournent à un moment ou à un autre vers le Vatican pour recevoir son avis et il n’est pas rare de voir des chefs d’États se présenter à Rome pour un entretien avec le pape.

L’objectif de l’ordre des jésuites à travers l’histoire du monde a été de conseiller ou de renverser les rois et les gouvernements : et ils continueraient de le faire de nos jours. On aurait tendance à penser que c’est le pape qui dirige le Vatican. Mais ce serait une illusion, car en réalité, celui qui dirige le Vatican est le général jésuite : il est aussi appelé le pape noir. Il est considéré comme étant l’homme le plus puissant du Vatican !

L’église catholique et ses dégénérescences

Si le Dr Alberto Rivera a dénoncé la véritable nature de l’église catholique romaine, c’est parce que ses questions et ses doutes concernant l’institution avaient commencé avec des évènements graves survenus lors de son enfance. Ces évènements l’avaient marqué profondément et il avait juré de rechercher pourquoi de tels évènements avaient pu se produire dans un lieu présenté comme « saint ».

Il a raconté dans son livre Les crimes du Vatican, ce qui lui était arrivé lors de son enfance alors qu’il suivait ses études dans un collège religieux.

 Un soir, alors qu’il dormait, quelqu’un s’était glissé dans son lit et s’était mis à l’embrasser. Le futur Dr Rivera se débattit donc violemment et appela ensuite le recteur du collège, afin qu’il puisse constater ce qui s’était passé.

Le recteur présent, répondit alors à Alberto :

-« Tu devrais avoir honte Alberto ! A genoux et confesse tes péchés ! »

 – Alberto fut choqué et répondit donc : « Mais, mon père, c’est lui qui est venu dans mon lit. Je ne comprends pas ! »

-« A genoux ! Confesse le péché ! » hurlait le recteur

 -« Mais quel est mon péché ? » répondit l’enfant

 -« Ton péché, Alberto, c’est qu’il t’a offert son amour, l’amour de dieu et tu l’as refusé ! »

 Suite à cet événement, le prêtre pédophile ne fut jamais condamné. Cette histoire ne vous rappelle rien ? Ce qui est choquant lors de ces affaires sordides, c’est la manière dont ces hommes sont protégés, alors qu’ils ont été confirmés comme étant des pédophiles. Nous pouvons aussi constater la force de l’ignorance et la naïveté des personnes se disant «croyantes ». Nous voyons des personnes qui continuent à venir se prosterner (en recevant l’hostie par exemple, qui se prend à genoux et est une forme de soumission) devant des hommes « religieux » qui ont été condamnés pour pédophilie ! Dans le même temps, ces hommes qui se prosternent iront cracher sur une personne qui est obligée de voler ou de mendier en raison de ses conditions d’existence difficiles ! Nous voyons comment l’idéalisme aveugle les hommes jusqu’à les faire se mettre à genoux devant des violeurs d’enfants et cracher sur leurs frères paupérisés.

Lors de cet article, nous verrons d’autres évènements qui ont reflété des dégénérescences graves à l’intérieur de l’église catholique romaine. Dans son témoignage, le Dr Rivera affirmait que beaucoup de sœurs pratiquaient le lesbianisme et qu’elles avaient des liaisons amoureuses avec des prêtres. Une des conséquences sordides de ces liaisons furent découvertes à Séville, en Espagne dans les années 1934.

Des ouvriers faisaient des travaux de terrassement sur les propriétés de l’église. C’est là que ces ouvriers auraient trouvé des cimetières secrets. Les gouvernements des présidents Aznar et Manuel Ahan demandèrent donc une investigation nationale des monastères, des écoles et institutions catholiques. Ces cimetières secrets se situaient au-dessous d’une propriété de l’église.

En effet, dans cette propriété, il y avait un monastère pour les femmes et un autre pour les hommes. Au-dessous avait été aménagé un tunnel qui reliait le monastère des femmes à celui des hommes : et c’est dans ce même tunnel que les autorités espagnoles trouvèrent des bébés morts ! Apparemment, ces bébés avaient été étouffés et disposés morts dans ce tunnel dès leur naissance. Et la même atrocité fut découverte en 1932, toujours en Espagne, mais à Madrid. Ces bébés avaient été mis au monde suite aux relations des prêtres et des sœurs de ces monastères.

Par peur des représailles de l’institution religieuse qui, nous pourrons le constater, peut être très violente, ces hommes et ces femmes avaient préféré donné la mort à ces bébés. Mais ces faits posent aussi la question des conséquences liées à la chasteté qui est imposée aux religieux et religieuses de l’église catholique romaine.

Les crimes de pédophilie et ces faits ne seraient-ils pas les conséquences du vœu de célibat et de chasteté qu’impose l’institution catholique à ses prêtres et à ses sœurs ? Il y a de fortes probabilités que oui.

Mais pourquoi l’église impose-t-elle la règle du célibat ?

Cela aurait-il pour principal objectif de placer le prêtre sur « un trône céleste » ? Car le célibat demanderait à Dieu de sanctifier des prêtres qui ne seraient donc pas mariés et seraient célibataires.

Rôle de l’église catholique à travers les différents modes de productions et son plan

Le rôle du pape est de gouverner le monde au nom de Dieu tout puissant. C’est un point qui avait été soulevé par Augustin, un théologien catholique, en 420 après J.-C. Selon Augustin, c’est Dieu qui garantirait au pape la justice divine sur terre. Les différentes sociétés se développent, naissent et s’effondrent sous le poids de la lutte entre les différentes forces sociales (progressistes contre réactionnaires) : mais la force divine doit rester la même.

L’église s’adaptera selon les situations, se plaçant du côté des forces réactionnaires ou du côté des forces progressistes : cela dépendra des conditions. Donc, selon Augustin, dieu garantit au pape la justice divine sur terre et lui donne les possibilités de contrôler ses agneaux (donc les populations), par l’intermédiaire de la puissance éducative, politique, économique et militaire.

Cette puissance fut matérialisée par l’inquisition, qui fut une machine de destruction de l’église catholique romaine. Lors de cette époque lugubre, l’église était gouvernée par des moines dominicains. Le régime était totalement dominé par l’église catholique et même les rois craignaient l’église (mais toujours dans le cadre d’une complémentarité). Nous étions alors dans le mode de production féodal, qui offrait à l’église catholique romaine une place prépondérante dans la vie sociale : les hommes mourraient sous les coups de fouets de l’église. Les seigneurs féodaux tout puissants pouvaient s’appuyer sur leurs camarades de l’église catholique qui tenait les populations d’une main de fer.

Les forces de l’inquisition étaient contrôlées par des jésuites : et personne n’était en sécurité face à ce rouleau compresseur. De l’année 1200 jusqu’à nos jours, l’église catholique serait responsable de la mort de 68 millions de personnes ! C’est évidemment un sujet tabou, car l’inquisition a engendré beaucoup de souffrances et de morts par le passé. Mais il serait faux de croire que les forces de l’inquisition n’existent plus.

En effet, le mode de production a changé, la vie sociale aussi, inévitablement, mais la domination d’une classe sur une autre est toujours réelle. Cette domination de classe doit aussi avoir ses inquisiteurs pour mater ceux qui échapperaient à cette domination. L’inquisition existe toujours : elle prend des formes différentes en s’adaptant aux conditions de son époque. L’inquisition sous l’impérialisme est simplement habillée d’une manière différente que sous le mode de production féodal.

Sous le mode de production capitaliste, alors que l’idéalisme est au plus fort dans l’esprit des masses et que les capitaux s’accroissent, l’inquisition se matérialiserait-elle sous la forme de Daech par exemple ? La question est posée et nous verrons plus bas pourquoi.

La religion musulmane serait-elle un obstacle pour l’église catholique romaine ?

L’église catholique utiliserait-elle un subterfuge pour briser les musulmans, en organisant et finançant une bête présentée par l’église comme étant une force intégriste musulmane ?

Daech est peut-être constitué de musulmans intégristes, mais il serait aussi constitué de soldats du Christ, qui auraient pour principal objectif d’attiser les contradictions entre les religions et de matérialiser une guerre de civilisation entre les serviteurs du Christ et les serviteurs d’Allah. Daech serait-elle la nouvelle forme d’inquisition de l’église catholique ! Cela parait incroyable et irréalisable, mais si nous retournions dans le passé lugubre de l’église catholique, les différentes formes d’inquisitions prenaient aussi des formes à peines croyables. D’ailleurs, nous examinerons plus bas les origines de Daech et sa méthode pour s’accaparer les différentes zones.

L’église s’est toujours adaptée aux mouvements des sociétés et des différents modes de productions. Il est intéressant de constater que dans ces périodes lugubres, l’église ne voulait surtout pas partager ses connaissances, permettant à l’église de consolider son hégémonie sur les masses. Il s’agissait d’un obscurantisme organisé par l’église catholique, afin de conserver les masses dans l’ignorance et de les empêcher d’utiliser leur propre raison : et pour cela que l’église utilisait l’idéalisme.

Cet idéalisme est toujours ancré dans les masses, se plaçant en contradiction avec le matérialisme. Mais l’église catholique, doit toujours servir les intérêts de l’impérialisme et, pour cela, les appuyer dans un effort qui consiste à noyer les masses dans l’ignorance. Les moyens utilisés ont changé, mais le principe reste le même : en d’autre terme, ils empêchent les masses de penser.

Exemple de cette confusion : la peur de la religion musulmane et l’amalgame qui est effectué entre les intégristes musulmans et les vrais musulmans, qui n’ont strictement rien en commun avec ces fanatiques intégristes. Les musulmans ont été criminalisés, alors que les principes du Coran sont contraires aux principes exposés par ces fous de Daech.

Face à cette confusion inhérente à l’idéalisme, l’église catholique a réagi afin d’étendre la justice divine telle qu’Augustin l’avait décrite. C’est ainsi qu’elle aurait adopté l’inquisition sous la forme de Daech pour affiner son plan de domination mondial : l’impérialisme et l’église catholique seraient liés par un même plan.

En effet, l’inquisition Daech permettrait à l’église de criminaliser la religion musulmane. Ils attiseraient les conflits entre les chrétiens et les musulmans, mais en ralliant à l’église catholique une partie des croyants (qu’ils soient musulmans ou chrétiens). Une fois cela effectué, il ne resterait à l’église catholique qu’une chose à faire : étendre la justice éternelle et divine !

L’essence de l’inquisition est sa faculté d’adaptation à travers l’histoire. D’ailleurs, dans son livre, le Dr Rivera dénonce les différentes formes d’inquisition et les ennemis de ces inquisiteurs.

Quels sont donc les ennemis de l’institution catholique ?

Ils ont été classés par groupes :

  • Groupe A : église épiscopale, méthodistes et luthériens.

 

  • Groupe B : adventistes, nazaréens, église du Christ.

 

  • Groupe C : pentecôtistes, baptistes, évangélistes.

 

  • Groupe D : alliance des missionnaires, mormons, témoins de Jéhovah.

 

  • Groupe E : musulmans, coptes, orthodoxes.

 

Ce tableau a été présenté dans le livre du Dr Rivera qui dénonce le véritable visage de l’église catholique romaine. Il dénonçait ce plan de l’église, mais après avoir exercé la mission de prêtre et évêque pendant des années au sein de l’église catholique romaine. Nous pouvons aussi constater dans ce tableau que les musulmans figurent dans le groupe E.

La religion musulmane est une des religions les plus pratiquées au monde et elle se présente donc comme un concurrent très puissant pour l’église catholique. Noyés dans l’aliénation morale, les fidèles écoutent les paroles de leurs guides, qui les orientent en réalité vers un processus de déstabilisation mondial.

Ce processus de déstabilisation mondial contemporain a pour principal objectif l’hégémonie de l’impérialisme et de son appui spirituel qui est l’église catholique. Pour cela, elle aurait créé une nouvelle inquisition sous forme de Daech qui lui permettrait de pulvériser son principal concurrent : la véritable religion musulmane. Il s’ensuit que le lien absolu entre l’église catholique et les différents modes de production à travers l’histoire est une réalité et ce lien étroit existerait encore: esclavagisme, féodalisme et capitalisme. Mais si dans des modes de production comme le féodalisme, l’église catholique pouvait utiliser la violence pour réprimer les masses, elle doit utiliser d’autres méthodes avec le mode capitaliste.

Mais comment s’imposer sans utiliser la violence ?

La réponse fut apportée par les jésuites et le Saint-Office qui se sont infiltrés dans toutes les religions non-catholiques, mais d’une manière beaucoup plus subtile : de là le véritable rôle du mouvement œcuménique. Le Saint-Office du Vatican est dirigé par les jésuites et ils bénéficient d’un rôle essentiel dans l’institution religieuse : tous les noms de tous les baptisés et membres de l’église ont été enregistrés et classifiés. Ce mouvement œcuménique prôné par l’église catholique et le Saint-Office est d’ailleurs doté d’une méthode d’infiltration et de répression développée.

Cette méthode s’articule autour de trois axes :

1-Discréditer

2- Isoler

3- Tuer de différentes manières.

Mais quel est le véritable rôle de la messe et de ses mots d’amour ?

La messe a été introduite par un évêque romain en 386. Lors du Concile de Trente un mot avait été imaginé pour expliquer la messe : transsubstantiation. Ce mot veut dire que le prêtre aurait le pouvoir de transformer le pain et le vin en corps et sang de Jésus. De plus, il aurait le pouvoir d’amener le Christ du ciel et de représenter la crucifixion pendant la messe !

D’après l’expérience du Dr Alberto Rivera, l’église catholique romaine serait en réalité une religion satanique datant du vieux Babylone nommé « adoration de Baal ». C’est en 1967 que le Dr Alberto Rivera a reçu sa carte d’identité qui lui avait été délivrée par le gouvernement espagnol sous Franco. Cette carte d’identité représentait la confirmation qu’il était soumis au pape, par l’intermédiaire du concordat qui avait été signé entre le gouvernement espagnol et le Vatican. Le Dr Rivera avançait dans l’ordre des jésuites, ce qui lui avait permis de constater la corruption de cette institution.

Le Dr Rivera affirmait qu’il avait été appelé à participer à des messes noires, dirigées par des jésuites dans un monastère au nord de l’Espagne. En s’inclinant pour baiser la bague de l’un des dirigeants de la messe, il aperçut alors un symbole sur cette même bague : le symbole maçonnique ! Et toujours d’après le Dr Rivera, il aurait découvert que le pape noir était un Maçon. Il aurait aussi appris que le général jésuite était lié aux Illuminatis de Londres.

Il s’ensuit que le fondateur de l’ordre jésuite, Ignace De Loyola, aurait été membre des Illuminatis. On sait que les loges maçonniques existent et qu’elles exercent un rôle très fort dans tous les secteurs de notre société.

Mais est-ce possible que l’institution catholique soit dirigée par des Maçons et, qui plus est, des Illuminatis ?

Ce qui est certain, c’est que l’analyse des éléments objectifs, en ce qui concerne la position de l’église dans les différents moments difficiles de l’humanité, apporte un doute à la véritable nature de classe de l’église catholique romaine (ce que nous verrons plus bas).

C’est dans les années 1960-1970 que le pape Jean XXIII avait été l’un des dirigeants de la société œcuménique et c’est avec lui que les protestants n’étaient plus appelés des « hérétiques », mais des « frères séparés ». Après la Seconde Guerre Mondiale, plusieurs pays confirmaient leur caractère impérialiste : le stade suprême du capitalisme. Le capital financier progressait et étendait ses tentacules à travers le monde.

Et c’est donc dans ces conditions que le plan de l’église catholique romaine s’affinait : une seule église mondiale et un seul gouvernement mondial. Ce plan spirituel est donc un processus qui est soutenu par la société œcuménique. Cette société œcuménique est aussi appelée « mouvement charismatique » et a pour principal objectif d’infiltrer les différentes organisations.

A suivre…

Résistance au colonialisme: Steven Newcomb rencontre le pape François à Rome dans le cadre de la remise de la déclaration de la Longue Marche sur Rome…

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Face à face avec le pape François 1er pour la révocation de la bulle pontificale Inter Caetera

Steven Newcomb

6 Mai 2016

url de l’article original:

http://indiancountrytodaymedianetwork.com/2016/05/06/face-face-pope-francis-get-inter-caetera-papal-bull-revoked-164399?page=0%2C0

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Le 4 Mai 1493, le pape Alexandre VI (NdT: Rodrigo Borgia, père de Cesare et Lucrèce Borgia…) a émis la bulle pontificale Inter Caetera qui appela les nations non-chrétiennes à être réduites et subjuguées (“barbare nationes deprimantur”). Le 4 Mai 2013, 200 ans après que notre grand leader Shawnee Tecumseh fusse tué sur le champ de bataille le 5 Octobre 1813, la Dr Debra Harry (nation Paiute), Sharon Venne (nation Cree, traité 6) et moi-même, avons vu deux parchemins originaux de la bulle pontificale aux archives générales des Indes occidentales de Séville en Espagne.

Le 4 Mai 2016, j’ai eu la très rare opportunité de demander en personne, sur la place St Pierre de Rome, au pape de révoquer formellement ce document. Nos plus de 20 ans d’effort pour faire révoquer ce décret pontifical en tant que document représentatif d’une série de documents, n’est pas du tout un pas vers ce qui a été appelé à tort une “réconciliation”, mais vers une décolonisation et une rectification. C’est une action visant à mettre fin au système de domination linguistique que le pape Alexandre VI a dirigé contre nos ancêtres non-chrétiens, nos nations originelles libres et qui fut un langage et un héritage de dévastation et d’oppression qui perdurent à ce jour.

D’après l’utilisation du concept de la “Terre-Mère” par le pape François dans sa déclaration encyclique “Laudato Si”, dans sa déclaration de contrition en Bolivie sur le traitement terrible enduré par les nations originelles et infligé par l’église catholique et d’autres forces coloniales, ainsi que dans ses appels variés pour la réforme, le pape François est le parfait candidat pour une révocation de la série de bulles pontificales de domination. L’archevêque Silvano Tomasi du Conseil Pontifical pour la Justice et la Paix a rencontré notre groupe durant deux heures, une délégation très variée de nations originelles qui se sont réuni pour l’évènement de la Longue Marche sur Rome afin d’y discuter de l’appel toujours en cours pour la révocation des bulles pontificales, démarche qui commença avec l’Institut Légal Indigène et ses efforts en ce sens dès 1992. La Longue Marche sur Rome s’est terminée à Florence et à Rome du 30 Avril au 4 Mai 2016.

Après avoir dit une brève prière dans notre langue Lenape, j’ai dit au pape: “Pape François voici un livre que j’ai écrit au sujet de la bulle pontificale Inter Caetera du 4 Mai 1493 (NdT: “Païens en Terre Promise, décoder la doctrine chrétienne de la découverte”, dont nous avons traduit de très larges extraits que l’on peut lire ici...). Aujourd’hui il y a 523 ans depuis que ce document a été publié, appelant pour la domination de nos nations originelles et des peuples de l’Île de la Grande Tortue ainsi que toutes les autres nations non-chrétiennes sur la planète. Ce document pontifical a été très destructeur pour nos nations et nos peuples depuis plus de cinq siècles. Nous vous appelons à révoquer formellement ce document afin que vous puissiez libérer l’esprit de cette énergie négative que le Vatican a placé sur nous.” Le pape François a répondu: “Je vais le lire.” J’ai poursuivi: “Merci. Voici une déclaration que nous avons compilée. Je vous remercie grandement d’avoir accepté de nous rencontrer.”

Cela fait 24 ans que Birgil Kill Straight, un chef traditionnel de la nation Oglala Lakota et moi-même avons commencé notre effort de voir la bulle pontificale révoquée. Birgil avait arrangé pour que nous voyagions avec des alliés italiens dans une tournée conférencière dans les villes du nord de l’Italie. Maintenant nous avons formellement délivré cet appel à la révocation directement au cœur et à l’esprit du pape François, qui a choisi son nom de pape en honneur de St François d’Assise, quelqu’un qui s’identifiait avec révérence à la nature et aux animaux.

Birgil et moi sommes allés à Assisi en Italie vers le milieu des années 1990, lorsque Birgil fut approché pour faire partie d’une équipe de rédaction du préambule de la Charte de la Terre. Il fut invité par le père polonais Perzywozny à s’assoir avec d’éminents universitaires de cette équipe de rédaction. Birgil amena avec lui un essai qu’il avait écrit au sujet des cérémonies traditionnelles Oglala ainsi que leur spiritualité. Il expliqua par implication que l’église catholique n’avait pas réussi dans sa tentative de détruire la langue et les traditions cérémonielles du peuple Oglala Lakota et que par le moyen de ces deux aspects de leur existence, ils communiquaient toujours avec les animaux tout comme il est dit que St François d’Assise le faisait. Le père Perzywozny fut très peu réceptif à ce message, mais les scientifiques eux ne le furent pas, tant ils comprenaient la condition délabrée dans laquelle se trouvait et se trouve toujours notre Terre-Mère et Ô combien important sont devenus les enseignements centrés sur le respect de la Terre. De là Birgil s’en fut au Vatican où il y rencontra le pape Jean-Paul II.

Dans son encyclique Laudato Si (lettre encyclique sur la maintenance de notre maison commune), le pape François a déclaré: “Bien qu’il soit vrai que nous, chrétiens, avons certaines fois mal interprêté les écritures, nous devons de nos jours rejeter la notion que notre être créé à l’image de dieu et à qui fut donné la domination sur terre justifie une domination absolue sur toutes les autres créatures.Il n’y a pas de meilleur exemple de l’affirnation par l’église que la chrétienté possède le droit absolu de domination sur les non-chrétiens que le phrasé trouvé dans les bulles du pape Nicolas V. Il y exhortait le roi Alphonse du Portugal “d’envahir, de capturer, de vaincre, de subjuguer tous les sarazins, païens et ennemis du christ et de réduire leurs personnes en perpétuel esclavage ainsi que de saisir tous leurs biens et propriétés.” Les bulles pontificales de 1493 contiennent le même type de langage et de système de domination et de déshumanisation. Elles utilisent les mots d’empire, de domination, de subjugation, de réduction et nous vivons toujours aujourd’hui sous les effets et circonstances drastiques de cet horrible système sémantique.

Nous avons proposé à l’archevêque Tomasi qu’une conférence internationale se tienne ayant pour trait un dialogue continu spécialement focalisé sur les thèmes de la domination et de la déshumanisation, ainsi que l’examen détaillé du langage de domination employé dans les bulles pontificales en question. Je lui ai dit “sauf votre respect, il y a beaucoup de votre histoire que vous ne connaissez pas.Je lui ai demandé s’il avait déjà lu les bulles pontificales auxquelles nous faisons référence. Il a dit que non . Je l’ai alors informé en grand détail de la nature de ces documents.

J’ai dit à l’archevêque Tomasi qu’une fois que ces idées et comportements ont été institutionnalisés en lois et politiques, l’Église ne peut simplement plus évoquer le concile de Vatican II par exemple et ne pas regarder en arrière et prendre responsabilité pour les ruines laissées dans le sillage de ces bulles pontificales de la domination. Aussi que l’Institut de Droit Indigène est concerné, ce travail n’est pas au sujet de la “réconciliation”, un euphémisme du système sémantique de domination pour parfaire et continuer le but des colons de nous assimiler et de nous incorporer dans leur corps politique de l’État. Les bulles pontificales et la domination des pensionnats pour Indiens (NdT: à la fois aux Etats-Unis et au Canada), ont eu pour intention de nous incorporer et de nous absorber dans leur système colonial. Les bulles démontrent un mensonge de base trouvé dans le concept de “vérité et réconciliation”: Les archives historiques ne montrent aucune “bonne relation” ou “amitié préalable” avec les oppresseurs devant être restaurées. Ainsi, sous la surface, réside la signification cachée de la “vérité et du mensonge”.

Ce travail et cette démarche sont à propos de la libération de nos nations et de nos peuples des schémas comportementaux et d’un système sémantique de domination. C’est au sujet de la restauration et de la cicatrisation de nos nations et de nos peuples fondées sur notre amour et la connexion spirituelle à la terre, nos langues, nos endroits sacrés et cérémonieux et notre existence originale libre et indépendante en tant que nations remontant bien avant la notion même du temps occidental.

Longue Marche sur Rome contre le colonialisme: une délégation des nations indigènes remet une déclaration commune au Saint Siège de Rome pour la révocation officielle de la bulle Inter Caetera…

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L’évènement de la Longue Marche sur Rome s’est tenu du 30 Avril au 4 Mai 2016 entre Florence et Rome et a vu des délégations de nations indigènes du monde entier marcher sur Rome pour demander la révocation de la bulle pontificale Inter Caetera émise les 3 et 4 Mai 1493 par le pape Alexandre VI (Rodrigo Borgia), texte  d’une série fondatrice du colonialisme chrétien et occidental commencée en 1452 avec la bulle Dum Diversas puis en 1455 avec la bulle Romanus Pontifex, toutes deux du pape Nicolas V. La déclaration ci-dessous a été remise au Conseil Pontifical pour la Justice et la Paix par une délégation de nations indigènes, Une réunion de deux heures s’en est suivant. Un des portes-parole de la délégation, Steve Newcomb, a personnellement rencontré le pape François sur la place St Pierre de Rome pour en discuter.

Une fois de plus, la balle est dans le camp de la secte religieuse pour l’abrogation du décret pontifical fondateur de la Doctrine (chrétienne) de la Découverte…

— Résistance 71 —

 

Déclaration conjointe au Conseil Pontifical pour la Justice et la Paix

Déclaration remise au Saint Siège à Rome par une délégation de la manifestation de la Longue Marche sur Rome

6 Mai 2016

url de l’article original:

http://indiancountrytodaymedianetwork.com/2016/05/06/joint-statement-pontifical-council-justice-and-peace?page=0%2C0

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

La déclaration suivante fut faite depuis la réunion de la Longue Marche sur Rome et Florence en Italie du 30 Avril an 4 Mai 2016, (un exemplaire écrit fut remis à la délégation du Vatican):

Salutations au pape François et au Conseil Pontifical pour la Justice et la Paix,

Commençons si vous le voulez bien par décrire le contexte historique. En 1992, l’ Indigenous Law Institute (ILI), fondé par Birgil Kill Straight (Oglala Lakota nation) et Steven Newcomb (Shawnee, Lenape) a commencé une campagne mondiale appelant le Saint Siège, durant la papauté de Jean-Paul II, à révoquer formellement la bulle pontificale Inter Caetera du 4 Mai 1493. Cette campagne continue aujourd’hui en 2016 au cours de la papauté de François 1er.

En 1993, l’ILI a écrit une lettre ouverte au pape Jean-Paul II en regard de l’appel de l’institut pour une révocation cérémonielle de la bulle pontificale. Le Centre pour les Droits de l’Homme de l’ONU a délivré cette lettre ouverte à la Mission d’Observation Permanente du Saint Siège aux Nations-Unies. Cette mission du Saint siège envoya une lettre au centre pour les droits de l’Homme disant que la lettre de l’ILI avait été envoyée au Vatican à Rome. La confédération iroquoise Haudenausonee commença également à travailler sur le problème des bulles pontificales au début des années 1990 au sein de son Cercle Traditionnel des Anciens et de la Jeunesse.

Bien que le Saint Siège ne répondit pas à cette première lettre de l’ Indigenous Law Institute, l’ILI, l’ American Indian Law Alliance, et l’Haudenosaunee ont continué avec leur campagne appelant à la révocation de la bulle du 4 mai 1493, comme étant représentative d’une série de bulles pontificales du XVème siècle, decrets de domination et de déshumanisation. Après plus de 20 ans, cette campagne a gagné en soutien à travers le monde et l’ILI, l’Haudenosaunee, l’American Indian Law Alliance, la nation Yakama, l’Assemblée des Premières Nations, le groupe de travail Apache Nde Nnee et bien d’autres, appellent maintenant à ce que ce problème de la doctrine de la découverte soit adressé. De ce momemtum global a résulté cette Longue Marche sur Rome qui s’est réunit depuis Florence en Mai 2016 et en cette rencontre face à face avec le Conseil Pontifical pour la Justice et la Paix.

Venons-en maintenant au point de focus de notre discussion. Comme vous le savez, après le premier voyage historique de Cristobál Colón (Christophe Colomb) vers les îles qui sont maintenant appelées Caraïbes, le pape Alexandre VI a émis plusieurs bulles pontificales pour les monarchies de Castille et d’Aragon (l’Espagne) et du Portugal. Les deux premiers de ces documents sont datés des 3 et 4 Mai 1493. N’est-il donc pas ironique que ce 4 Mai 2016 soit le jour de notre réunion avec le Conseil Pontifical pour la Justice et la Paix ici au Vatican.

Le but de notre visite est de discuter, de notre perspective, la signification et l’importance de ces documents pontificaux et bien d’autres. Lorsque nous nous intéressons au phrasé très spécifique de ces décrets pontificaux (Inter Alia, Dum Diversas de 1452, Romanus Pontifex de 1455 et Inter Caetera de 1493), nous voyons qu’ils appellent tous pour que les nations non-chrétiennes, soi-disantes “païennes”, soient envahies, capturées, vaincues, subjuguées, réduites en esclavage perpétuel et que tous leurs biens et possessions soient saisis au bénéfice de la chrétienté d’Europe par son empire global et ses dominations (“imperi et dominationes”), richesses et vastes zones de terres en propriété. Un tel langage est une preuve du pari de la chrétienté d’établir un système de domination chrétienne partout sur notre Terre-Mère au moyen de la Doctrine de la Domination Chrétienne que l’on trouve dans les bulles pontificales.

Les bulles de 1493 ont appelé à “la propagation de l’empire chrétien” (imperii christiani propagationem) et pour la réduction (reducere), la subjugation (subjicere) et la domination (exemple: “sub actuali dominio temporali aliquorum dominorum Christianorum constitute non sint”) des nations non-chrétiennes (“barbare nationes”) en les réduisant et les dominant (“deprimantur”).

La recherche de l’ILI menée par Steven Newcomb, montre que les schémas de domination et de déshumanisation de la chrétienté furent et continuent d’être dirigés de manière destructrice et mortifère contre nos nations et peuples originels libres, nos territoires sur l’Île de la Grande Tortue-Abya Yala, au travers de la vaste étendue continentale typiquement appelée en anglais “l’hémisphère occidental” et “les Amériques”/las Americas. Parce que les schémas de domination et de déshumanisation exprimés dans les bulles pontificales des 3 et 4 Mai 1493 sont devenus intégrés, inculqués, routinièrement institutionnalisés dans la langue, la pensée et le comportement, Ces schémas ne sont pas devenus “ipso facto obsolètes” comme l’a affirmé l’archevêque Celestino Migliore au sujet de la bulle Inter Caetera dans une lettre à l’ILI datée du 5 Juillet 2005.

De plus, l’imbrication et l’institutionalisation de la linguistique et des schémas comportementaux de domination et de déshumanisation dont nous parlons, sont en partie une excroissance et une conséquence des décrets pontificaux du XVème siècle et d’autres documents de la chrétienté occidentale. D’autres exemples de cette tradition linguistique et comportementale incluent la charte issue par le roi Henri VII d’Angleterre, roi catholique, à John Cabot en 1496, ainsi que celle issue par un autre roi catholique, François 1er de France à Jacques Cartier en 1534, roi qui avait reçu du pape Clément VII, le droit de coloniser d’autres endroits, aussi loin que le souverain de France concentrait ses efforts sur des zones non-chrétiennes que l’Espagne ou le Portugal n’avaient pas encore clâmées ou n’y avaient pas déjà tenté d’établir la domination chrétienne.

Voici où nous voulons en venir: il n’y a eu aucune “abrogation” de ce schéma ou paradigme de domination/déshumanisation que le Saint Siège a mis en marche sur une période de plus d’un siècle et qui a perduré depuis plus de cinq siècles maintenant. Ceci est toujours dirigé contre nos nations et peuples originels libres et indépendants au travers du continent américain et contre les nations libres et originelles ailleurs, comme en Australie ou sur Aotéaroa (NdT: “Pays du long nuage blanc” connu aujourd’hui sous le nom de Nouvelle-Zélande). La bulle pontificale Sublimis Deus n’a pas, par exemple, abrogé l’établissemet d’un système de domination dans ces zones clâmées par l’Espagne sur la base des bulles de 1493, que l’Espagne a compris être un don “ganaran y conquistaron de las Indias” pour “gagner et conquérir (dominer) les Indes (occidentales)”. Nous avons vu le phrasé en espagnol au dos d’une des bulles originales archivées aux Archives Générales des Indes Occidentales à Séville en Espagne.

Permettez-nous de fournir un parfait exemple du pourquoi la déclaration du nonce apostolique Migliore était incorrecte lorsqu’il déclara à l’ILI que la “bulle Inter Caetera, comme d’autres documents de cette époque, est devenus ‘ipso facto obsolète, nulle et non avenue’ et pourquoi ceci n’est pas vrai, comme l’a signifié le nonce Migliori dans une lettre au gardien de la foi Onondaga Oren Lyons, disant que la bulle Inter Caetera avait été ‘abrogée’ par la bulle Sublimis Deus en 1537. Dans son livre “A Violent Evangelism”, 1992, le théologien Dr. Luis Rivera Pagán déclare: “Dans le domaine juridique, les bulles du pape Alexandre VI maintinrent leur caractère autorisé comme montré dans la première phrase de la première loi du premier chapitre du troisième livre de la “Compilation de la Leyes de Indias” (1680), qui les reconnaît [les documents pontificaux] comme la toute première fondation de la possession à perpétuité des Amériques par la couronne de Castille.”:

“Par donation du Saint Siège apostolique… Nous sommes roi des Indes occidentales, des îles et de la terre continentale de l’océan, découvertes et à découvrir et incorporées dans notre couronne royale de Castille… [de façon] à ce qu’elles [ces îles et terres continentales] demeurent toujours unifiées pour la plus grande perpétuité, nous interdisons qu’elles puissent nous être retirées et nous ordonnons qu’elles ne puissent jamais être séparées de notre couronne royale de Castille…” (Recopilación 1841, 3.1.1, 2: 1). (p. 32)

Le Dr. Rivera-Pagán mit fin à cette discussion sur ce point en disant: “Cette loi est fondée sur les déclarations royales consécutives des rois Charles V et Philippe II d’Espagne, qui durant le XVIème siècle martelèrent la doctrine de la domination castillane à perpétuité sur les peuples ibéro-américains. Toutes ces déclarations font allusion aux bulles alexandrienne comme point crucial de référence.” (Ibid.). Puis ceci: “Bien que nous ne puissions pas trop insister sur ce point, il est néanmoins approprié de faire remarquer qu’au début du XIXème siècle, le don pontifical à perpétuité fut utilisé comme justification pour discréditer le mouvement d’indépendance latino-américain.

Les exemples ci-dessus fournissent une illustration clef du comment les schémas qui furent promulgués dans ces anciens décrets pontificaux et dans d’autres documents de domination, sont devenus institutionnalisés dans les lois et politiques d’états variés. De notre point de vue, le Saint Siège porte la responsabilité présente de l’action prise contre nos nations et peuples pour établir un système de language de domination destructeur et mortifère (“sub actuali dominio temporali aliquorum dominorum Christianorum constitute sint”). La vérité de tout ceci se trouve dans une phrase de la bulle Inter Caetera du 4 Mai 1493 qui dit: “Nous avons toute confiance en Lui de qui les empires et les dominations et toutes bonnes choses proviennent.

De notre point de vue, le Saint siège doit fournir autant de temps, d’effort, d’énergie et d’argent pour assister à la restauration de nos langues, cultures, terres et territoires sacrés, qu’il n’en a mis à tenter à nous détruire et à nous déposséder de ces caractéristiques de notre existence pour commencer cela. De plus, ouvrez les archives du Vatican à nos universitaires et érudits, déclarez et rapatriez tous objets culturels et/ou spirtituels nous appartenant que vous détenez ainsi que les restes et vestiges ancestraux ; soutenez la nation Oglala Lakota dans le problème lié aux terres sacrées des Black Hills (Collines Noires), traitez le problème de la contamination dûe à l’extraction de l’uranium dans la partie sud-ouest des Etats-Unis, retirez votre télescope de Mont Graham en territoire de la nation Apache ; soutenez la restauration et le processus de cicatrisation de nos nations.

Nous sommes anxieux de continuer ces discussions utiles au sujet de ces problèmes importants et nous proposons entr’autres choses, une série de réunions internationales avec le Saint Siège afin de discuter de nos points de vue respectifs, les notres comme les votres et de l’importance des bulles pontificales du XVème siècle et de leur paradigme de domination et de déshumanisation.
De plus, Il est temps pour le Saint Siège de s’opposer explicitement à l’utilisation de la Doctrine de la Découverte et de domination par les gouvernements des états en relation avec nos nations et peuples originels et libres.

Sincères salutations

Barbara Dull Knife, Oglala Lakota Nation

Loretta Afraid of Bear Cook, Oglala Lakota Nation

Belinda Ayze, Dine Nation

Chi’qwax, Jode Goudy, Chairman, Yakama Nation

Keith Matthew, Shuswap Nation

David Close, Himkokapskap, Cayuse Nation

Herson Huinca-Piutrin, Mapuche Nation, Comunidad de Historia Mapuche. Wilton Littlechild, Cree Nation, International Chief for Treaties 6, 7, & 8. Kenneth Deer, Mohawk Nation, Haudenosaunee

Steven Newcomb, Shawnee, Lenape Nations, Indigenous Law Institute

Colonialisme, Vatican et l’héritage de la domination

Posted in actualité, altermondialisme, colonialisme, France et colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, politique française, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , on 25 avril 2016 by Résistance 71

Rejoignez le mouvement pour la répudiation des bulles papales colonialistes, plus nous mettrons de pression sur la hiérarchie cléricale jusqu’au Vatican et plus ces diktats papaux auront de chance d’être répudiés.

— Résistance 71 ~

 

Un héritage de domination dans les décrets de l’église catholique

Steven Newcomb

12 avril 2016

url de l’article original:

http://indiancountrytodaymedianetwork.com/2016/04/12/legacy-domination-catholic-church-decrees

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

La Canadian Conference of Catholic Bishops (CCCB) ou Conférence Canadienne des Évêques Catholiques (CCEC) comprend quatre organisations catholiques du Canada. Le 19 mars 2016, la CCEC a publié “The ‘Doctrine of Discovery’ and Terra Nullius: A Catholic Response.” Ou “La doctrine de la découverte et Terra Nullius: une réponse catholique”, écrite en partie en réponse à Calls to Action #46 et #49 du rapport final de la Commission Vérité et Réconciliation (CVR) ; la déclaration catholique est dite “répudier les concepts utilisés pour justifier la souveraineté européenne sur les terres et peuples autochtones, tels que ceux de la doctrine de la découverte et de terra nullius.

Il y a 24 ans, mon ami et mentor Birgil Kills Straight (Oglala Lakota Nation) et moi-même avons démarré une campagne globale contre la Doctrine de la Découverte. Nous avions commencé par appeler le pape Jean-Paul II pour qu’il révoque le décret pontifical (bulle) Inter Caetera du 4 Mai 1493. Pourquoi ? C’était un parmi plusieurs documents du Vatican qui appelait à la domination (chrétienne) des nations non-chrétiennes. Parce que nous persistons avec notre travail international à ce niveau et sur ces documents, nous avons quelque chose à dire au sujet de la déclaration récente de l’église catholique sur cette doctrine de la découverte.

Malheureusement, le rapport final de la CVR n’inclut pas le point de focus de notre campagne ; le rapport n’utilise pas une seule fois le mot “domination”. Pendant plus de deux décennies nous avons utilisé les bulles pontificales du XVème siècle comme méthode d’éducation des nations et peuples autochtones ici et ailleurs autour du monde, pour faire mieux comprendre au sujet des schémas courants de domination et de déshumanisation que l’on peut tracer aux textes mêmes de ces vieux documents du Vatican. Pendant des siècles, les schémas dominants de pensée et de comportement ont été imbriqués dans les systèmes légaux et politiques de pays tels que les Etats-Unis, le Canada (et d’autres), où ils persistent aujourd’hui. Ce qui est typiquement et quelque peu ineptement appelé la doctrine de la découverte est un système de langage et de domination perdurant, qui est toujours utilisé à ce jour contre nos peuples et nos nations autochtones et originels.

Le 24 mars 2016, l’évêque Donald Bolen, du diocèse catholique de Saskatoon, a été interviewé au sujet de la déclaration publique de la CCEC. Ceux-ci révèlent que l’église catholique ne reconnaît pas les bulles pontificales comme étant des documents de domination. Plus encore, lorsqu’il lui fut demandé: “Quelle est la relation entre la doctrine de la découverte et les déclarations pontificales remontant au XVème siècle ?” Il répondit: “Il n’y a aucune relation directe.” Puis il continua de la sorte: “Il y a eu plusieurs bulles pontificales en cette fin de XVème siècle qui effectivement accordèrent des droits aux pays européens le droit sur des territoires d’autres peuples.” L’affirmation de l’évêque Bolen qu’il n’y a “aucune relation directe” entre les bulles pontificales et la doctrine est contredite par le phrasé spécifique de ces documents même: une gratification pontificale de “découvrir” et de “dominer” les territoires d’autres nations fut un droit affirmé de domination explicitement fondé sur le fait que nos nations n’étaient pas chrétiennes.

En Mai 2013, la Dr. Debra Harry (de la nation Paiute), l’avocate Sharon Venne (de la nation Cree) et moi-même, nous sommes rendus dans la ville de Séville en Andalousie, dans le sud de l’Espagne. Là, nous avons visité les Archives Générales des Indes (occidentales). Le directeur des archives nous a très gentiment accordé la permission de voir le parchemin pontifical original datant de 1493, émis par le pape Alexandre VI (NdT: Rodrigo Borgia, père de Cesar et Lucrèce Borgia…), que nous avons examiné exactement 520 ans jour pour jour après sa date d’émission le 4 Mai 1493. Au dos d’un des deux documents, nous y avons vu une anotation écrite par le secrétaire royal d’Espagne il y a plus de cinq siècles.

L’anotation royale dit en espagnol que le décret pontifical est un don du pape Alexandre VI pour “ganaran y conquistaron de las Indias” (“pour gagner et conquérir [dominer] les Indes.” Lorsque comprise dans le contexte du texte original en latin, cette anotation nous permet de saisir l’intention du pape à savoir que les monarques catholiques partiraient à la recherche de terres non-chrétiennes “à être découvertes”, avec pour but le “dominorum Christianorum” (dominateurs chrétiens), forçant les terres des “nations barbares” sous la domination chrétienne. Nos nations vivent maintenant avec/sous l’héritage de la tradition de la chrétienté de chercher un “nouveau monde” et de nouvelles terres à envahir et à dominer.

L’affirmation de l’évêque Bolen disant “aucune relation directe” entre les décrets pontificaux du XVème siècle et la doctrine de la découverte mène à une conclusion des plus importantes: La CCEC a échoué dans la compréhension que l’utilisation par la chrétienté de la domination comme moyen de tenter de détruire les nations non-chrétiennes a mené aux problèmes actuels expérimentés par nos peuples et nations originels. (NdT: ou la CCEC feint de ne pas comprendre… c’est notre position…) Le traumatisme concourant qui a résulté de ces décrets pontificaux (ex: la déshumanisation et la mort d’enfants de nos nations originelles dans les pensionats pour Indiens aux Etats-Unis et au Canada), est un des facteurs qui ont mené à la création d’une Commission pour la Vérité et la Réconciliation au Canada. Le mot “vérité” dans le titre de cette commission doit impérativement être au sujet de dire la vérité historique et non pas de la démanteler.

L’évêque Bolen a aussi dit que les bulles pontificales “adressèrent un conflit entre l’Espagne et le Portugal pas ceux qui colonisèrent ce qui est maintenant le Canada.” Il ne semble pas réaliser que l’Angleterre était toujours catholique en 1496 lorsque le roi Henri VII imita les bulles pontificales de 1493 en émettant une charte royale à John Cabot afin qu’il “subjugue” (domine) les terres des “païens et des infidèles”. Ce document résulta en l’assomption que la “souveraineté de la couronne” (la “domination”) est toujours affirmée aujourd’hui en relation de ce qui est maintenant typiquement appelé le “Canada” et “l’Amérique du Nord”. La France était catholique lorsque le pape Clément VII donna la permission au roi François 1er de s’engager dans ses propres voyages de colonisation chrétienne (avec, par exemple, le voyage de Jacques Cartier en 1534 dans la région maintenant appelée le fleuve Saint-Laurent).

L’église catholique manque totalement d’une perspective historique du point de vue des nations originelles de la terre quant à la domination que l’on trouve exprimée (NdT: et qui fut mise en pratique directement et violemment…) dans les décrets pontificaux du XVème siècle. Il est plus que grand temps que se réunisse une conférence internationale majeure au sujet de ces documents et des conséquences qu’ils ont eu sur nos peuples et nations originels. Un tel évènement créera une opportunité pour établir un dialogue plus profond entre le Saint Siège et nos leaders spirituels indigènes, se rassemblant avec nos universitaires et érudits et ceux que le Vatican choisira lui-même.

Nous n’avons pas besoin de réconciliation, nous avons besoin de décolonisation.

Le Vatican et la défense de ses crimes… L’arbre pédophile qui cache la forêt du crime contre l’humanité…

Posted in actualité, colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , on 21 mars 2016 by Résistance 71

Le système odieux de défense de l’église catholique

 

Paul Aries

 

20 mars 2016

 

url de l’article:

http://www.legrandsoir.info/le-systeme-odieux-de-defense-de-l-eglise-catholique.html

 

L’église de France est à son tour prise dans des affaires de pédophilie et d’agression sexuelle. J’explique dans La face cachée du pape François (Max Milo, 2016) comment la Vatican a élaboré son système de défense pour fuir ses propres responsabilités et accuser l’esprit de « Mai 68 » d’être le vrai coupable.

Est-ce pourtant anecdotique si un des prêtres lyonnais accusé d’agression sexuelle est aussi celui qui animait des messes pour la mémoire de Louis XVI ? Est-ce aussi un hasard si Mgr Barbarin, déjà célèbre pour avoir déclaré au sujet des crimes pédophiles que « la majorité des faits, grâce à Dieu, sont prescrits » est proche idéologiquement de l’Ordre occulte des Chevaliers de Colomb, cette mouvance ultraconservatrice nord-américaine qui est parvenue à faire canoniser en septembre dernier par le pape un prêtre génocidaire des indiens ? Ces champions de la « Manif pour tous » devraient balayer devant leurs portes avant d’accuser les partisans de l’égalité des droits d’être immoraux !

L’italien Massimo Introvigne, délégué général de l’Alleanza Cattolica, une organisation d’extrême-droite, diplômé de l’Université pontificale grégorienne, enseignant au Regina Apostolorum Atheneum appartenant aux légionnaires du Christ, bien connu en France pour être le meilleur défenseur des sectes comme la scientologie, s’est fait aussi l’avocat de l’église dans ces affaires de pédophilie à travers la parution d’un ouvrage et d’un texte intitulé « L’ONU déclare la guerre à l’Église » dans lequel il s’en prend au Comité pour les droits de l’Enfance. Ce spécialiste autoproclamé, est célèbre pour avoir défendu Marcial Maciel, gourou des légionnaires du Christ, avant que son mouvement et le Vatican ne soient bien obligés de reconnaître la gravité et l’ampleur des crimes commis.

Tout en compatissant naturellement avec les victimes de ces crimes, Massimo Introvigne déploie le système de défense devenu celui de Rome. Il explique que les accusations contre l’église relèvent d’un cas de « panique morale », c’est-à-dire d’une « hyper-construction sociale » (sic). Le problème, lorsqu’il existe, ne serait pas celui du célibat des prêtres mais de l’homosexualité. L’église aurait souffert d’une trop grande tolérance à l’égard de l’homosexualité dans ses séminaires, notamment dans les années 1970. La faute incomberait donc aux idées de libération sexuelle et à « mai 68 ». Rome a entendu Introvigne puisque désormais les candidats prêtres qui présentent des tendances homosexuelles enracinées ne peuvent accéder à l’ordination . Nous avons donc là une nouvelle preuve que cette église qui parle de l’existence d’un lobby Gay en son sein est bien une église ultraréactionnaire. Ultraréactionnaire d’abord parce qu’elle établit un lien entre homosexualité et crime pédophile, ultraréactionnaire aussi parce qu’en faisant de la pédophilie non pas une conséquence de son propre fonctionnement (le célibat, entre autres) mais de la libération sexuelle, elle reporte la responsabilité du crime pédophile sur le reste de la société. L’église oublie chemin faisant que le principal reproche n’est pas d’avoir hébergé malgré elle des prêtres pédophiles mais de les avoir protégés, d’avoir fait pression sur les familles des victimes. Parler d’un lobby Gay au sein de la Curie, à propos des affaires de pédophilie, c’est faire des crimes commis dans l’église une affaire qui ne concerne pas l’église, c’est poser l’église en victime et même en solution. Les accusateurs de l’église ne chercheraient d’ailleurs pas tant à protéger les enfants qu’à défendre la pilule RU 486 (abortive), l’euthanasie, la reconnaissance des unions homosexuelles : « Ces lobbies plus ou moins maçonniques soulignent la puissance sinistre de la technocratie évoquée par Benoît XVI dans l’encyclique Caritas in veritate, et la dénonciation de Jean-Paul II lui-même dans le Message pour la Journée mondiale de la Paix 1985 , à propos de « desseins cachés » – à côté d’autres « ouvertement propagés » – « visant à assujettir tous les peuples à des régimes dans lesquels Dieu ne compte pas. En vérité, il s’agit d’une heure de ténèbres, qui nous rappelle la prophétie d’un grand penseur catholique du XIXe siècle, Emiliano Avogadro della Motta (1798-1865), selon lequel, aux ruines causées par les idéologies laïques, succéderait une authentique « demonolâtrie » qui se manifesterait notamment dans l’attaque à la famille et au véritable concept du mariage ».

François poursuit la même orientation lorsqu’il déclare en juillet 2013 qu’existe bien un lobby gay au sein du Vatican. Rome et François sont en train de (re)construire une machine de guerre anti-homosexuelle, à la fois pour laver l’église des accusations de protection des pédophiles, mais aussi comme contre-feu contre toutes les scandales financiers et politiques à répétition, tout en empochant le bénéfice d’apparaître plus « moral » que les autres, davantage intègre que tous ceux qui pactisent avec l’esprit de mai 68.

Paul ARIES

Politologue et socio-économiste, rédacteur en chef du mensuel « Les Z’indignés », adepte de la décroissance et du « buen vivir », Paul Ariès a écrit une trentaine de livres dont «  Daniel Cohn-Bendit, l’imposture », éditions Max Milo, 2010 et « Nos rêves ne tiennent pas dans les urnes, éloge de la démocratie participative », Golias, 2013. 
Le 30 mars 2016, on trouvera en librairie son essai : « La face cachée du pape François » (éditions Max Milo).

(1) http://www.croire.com/Definitions/Mots-de-la-foi/Vocation/Homosexualit…
(2) http://Ben

= = =

La doctrine chrétienne de la découverte fondement de la doctrine colonialiste occidentale depuis le XVème siècle sur Résistance 71

 

Résistance à l’empire: L’antre du colonialisme euro-chrétien…

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« Pour croire à la pieuvre, il faut l’avoir vue.
Comparées à la pieuvre, les vieilles hydres font sourire.
[…] 
Cette bête s’applique sur sa proie, la recouvre, et la noue de ses longues bandes. En dessous elle est jaunâtre, en dessus elle est terreuse ; rien ne saurait rendre cette inexplicable nuance poussière ; on dirait une bête faite de cendre qui habite l’eau. Elle est arachnide par la forme et caméléon par la coloration. Irritée, elle devient violette. Chose épouvantable, c’est mou.

Ses nœuds garrottent ; son contact paralyse.
Elle a un aspect de scorbut et de gangrène ; c’est de la maladie arrangée en monstruosité. »
~ Victor Hugo ~

Nous avons un énorme respect pour le poulpe, animal fascinant et d’une très grande intelligence, mais cette description d’Hugo est une parfaite métaphore pour décrire l’église catholique et son GQG: le Vatican, pour lequel nous n’avons ni la fascination, ni le respect que nous réservons de bonne grâce au poulpe, car si la description d’Hugo de celui-ci est fantasmagorique, il n’en est malheureusement rien du Vatican.

Antonio Gramsci est moins poétique qu’Hugo, mais sa précision descriptive du monstre tentaculaire « poulpus vaticanus » est convaincante.

~ Résistance 71 ~

 

 

Le Vatican

Antonio Gramsci

“La Correspondance Internationale” du 12 Mars 1924

(Note de R71: l’Italie est alors sous le régime fasciste de Mussolini qui devint premier ministre italien en 1922, Antonio Gramsci fut emprisonné de longues années sous le régime fasciste entre 1926 et 1934 et malade, fut mis en liberté conditionnelle. Il mourut en 1937 à l’âge de 46 ans. Gramsci était le 1er secrétaire du PCI au moment de son arrestation, mais ses idées critiques qui firent de lui sans doute le plus grand penseur “marxiste” justement parce qu’il s’en détachait, lui aurait certainement valu, d’après certains spécialistes, d’être expulsé du PCI s’il avait vécu…)

Une formidable organisation réactionnaire – Son rôle dans la politique italienne – Monsignore Ratti devenu Sa Sainteté Pie XI est une Sainteté fasciste – Bénédictins, jésuites et autres abrutisseurs…

Le Vatican est sans doute la plus vaste et la plus puissante organisation privée qui ait jamais existé au monde. Il a, par certains aspects, le caractère d’un État, il est reconnu comme tel par nombre de gouvernements. Quoique le démembrement de la monarchie austro-hongroise ait considérablement diminué son influence, il n’en demeure pas moins une des forces politiques les plus efficientes de l’histoire moderne. La base d’organisation du Vatican est en Italie. C’est là que résident les organes dirigeants des organisations catholiques dont le réseau complexe s’étend sur une grande partie du globe.

L’appareil ecclésiastique du Vatican se, compose, en Italie, d’environ 200 000 personnes, ce chiffre est imposant, surtout si l’on pense qu’il comprend des milliers et des milliers de personnes, supérieures par leur intelligence, leur culture, leur habileté, consommée dans l’art de l’intrigue et dans la préparation et la conduite méthodique et silencieuse des desseins politiques. Beaucoup de ces hommes incarnent les plus vieilles traditions d’organisation de masses et de propagande que l’histoire connaisse. Le Vatican est, par conséquent, la plus grande force réactionnaire existant en Italie, force d’autant plus redoutable qu’elle est insidieuse et insaisissable. Le fascisme, avant de tenter son coup d’État, dut se mettre d’accord avec lui. On dit que le Vatican, quoique très intéressé à l’avènement du fascisme au pouvoir, a fait payer très convenablement l’appui qu’il allait donner au fascio. Le sauvetage de la Banque de Rome où étaient déposés tous les fonds ecclésiastiques a coûté, à ce qu’on dit, plus d’un milliard de lires au peuple italien.

Comme on parle souvent du Vatican et de son influence sans connaître exactement sa structure et sa force d’organisation réelle, il n’est pas sans intérêt d’en donner quelque idée précise. Le Vatican est un ennemi international du prolétariat révolutionnaire. Il est évident que le prolétariat italien devra résoudre en grande partie par ses propres moyens le problème de la papauté ; mais il est également évident qu’il n’y arrivera pas tout seul, sans le concours efficace du prolétariat international. L’organisation ecclésiastique du Vatican reflète bien son caractère international. Elle constitue la base du pouvoir de la papauté en Italie et dans le monde. En Italie, nous trouvons deux types d’organisation catholique différents : 1° l’organisation de masse, religieuse par excellence, officiellement basée sur la hiérarchie ecclésiastique ; c’est l’« Union populaire des catholiques italiens » ou, comme l’appellent communément les journaux, l’« Action catholique 2 » ; 2° un parti politique, le « Parti populaire italien », qui fut sur le point de soulever un grand conflit avec l’« Action catholique ». Il devenait en effet, de plus en plus, l’organisation du bas clergé et des paysans pauvres, tandis que l’«Action catholique » se trouve entre les mains de l’aristocratie, des grands propriétaires, et des autorités ecclésiastiques supérieures, réactionnaires et sympathiques au fascisme.

Le pape est le chef suprême tant de l’appareil ecclésiastique que de l’« Action catholique ». Cette dernière ne connaît ni congrès nationaux ni autres formes d’organisation démocratique. Elle ignore, du moins officiellement, tendances, fractions et courants d’idées différents. Elle est construite hiérarchiquement de la base au sommet. Par contre, le « Parti populaire » est officiellement indépendant des autorités cléricales, accueille dans ses rangs même des non-catholiques – tout en se donnant entre autres pour programme la défense de la religion -, subit toutes les vicissitudes auxquelles est soumis un parti de masse, a déjà connu plus d’une scission, est le théâtre de luttes de tendances acharnées qui reflètent les conflits de classes des masses rurales italiennes.

Pie XI, le pape actuel, est le 260e successeur de saint Pierre. Avant d’être élu pape, il avait été cardinal à Milan. Au point de vue politique, il appartenait à cette espèce de réactionnaires italiens qu’on connaît sous le nom de « modérés lombards », groupe composé d’aristocrates, de grands propriétaires et de gros industriels qui se placent plus à droite que le Corriere della Sera. Le  pape actuel, quand il s’appelait encore Félicien Ratti et qu’il était cardinal à Milan, manifesta maintes fois ses sympathies pour le fascisme et Mussolini. Les « modérés » milanais intervinrent auprès de Ratti, élu pape, pour assurer son appui au fascisme, au moment du coup d’État.

Au Vatican, le pape est secondé par le Sacré Collège, composé de 60 cardinaux, nommés par le pape et qui à leur tour désignent le pape chaque fois que le trône de saint Pierre devient vacant. De ces 60 cardinaux, 30 au moins sont toujours pris dans le clergé italien, pour assurer l’élection d’un pape de nationalité italienne. Après viennent les Espagnols avec 6 cardinaux, les Français qui en ont 5, etc. L’administration internationale de l’Église est confiée à un collège de patriarches et archevêques qui se partagent les différents rites nationaux reconnus officiellement. La cour pontificale rappelle l’organisation gouvernementale d’un grand État. Environ 200 fonctionnaires ecclésiastiques président les différents départements et sections ou font partie des diverses commissions, etc. La plus importante des sections, c’est, sans doute, le secrétariat d’État qui dirige les affaires politiques et diplomatiques du Vatican. À sa tête se trouve le cardinal Pierre Gasparri qui avait déjà exercé les fonctions de secrétaire d’État auprès de deux prédécesseurs de Pie XI. Le Parti populaire fut constitué sous sa  production. C’est un homme puissant, très doué et, à ce qu’on dit, d’esprit démocratique. La vérité est qu’il a été en butte aux attaques furieuses des journaux fascistes qui ont même exigé sa démission. 26 États ont leurs représentants auprès du Vatican, qui à son tour, est représenté auprès de 37 États.

C’est en Italie et particulièrement à Rome que se trouve la direction centrale de 215 ordres religieux, dont 89 masculins et 126 féminins, dont un grand nombre existent depuis 1 000 et même 1 500 ans et qui possèdent des couvents et forment des congrégations dans tous les pays. Les bénédictins, par exemple, qui se sont spécialisés dans l’éducation, avaient dans leur ordre, en 1920, 7 100 moines, répartis dans 160 couvents, et 11 800 religieuses. L’ordre masculin est administré par un primat et compte les dignitaires suivants : un cardinal, 6 archevêques, 9 évêques et 121 prieurs. Les bénédictins entretiennent 800 églises et 170 écoles. Ce n’est qu’un des 215 ordres catholiques ! La Sainte Société de Jésus (l’ordre jésuite) compte officiellement 17 540 membres dont 8 586 pères, 4 957 étudiants et 3 997 frères laïques. Les jésuites sont très puissants en Italie. Grâce à leurs intrigues, ils réussissent quelquefois à faire sentir leur influence jusque dans les rangs des partis prolétariens. Pendant la guerre, ils cherchèrent, par l’intermédiaire de François Ciccotti, alors correspondant de l’Avanti ! à Rome, aujourd’hui partisan de Nitti, à obtenir de Serrati que l’Avanti  !    cessât sa campagne contre leur ordre qui s’était emparé de toutes les écoles privées de Turin.

À Rome réside encore la Congrégation de la Propagande de la Foi catholique qui, par ses missionnaires, cherche à propager le catholicisme dans tous les pays. Elle a à son service 16 000 hommes et 30 000 femmes missionnaires, 6 000 prêtres indigènes et 29 000 catéchistes, ceci seulement dans les pays non chrétiens. Elle entretient, en outre, 30 000 églises, 147 séminaires, avec 6 000 élèves, 24 000 écoles populaires, 409 hôpitaux, 1 183 dispensaires médicaux, 1 263 orphelinats et 63 imprimeries.

La grande institution mondiale l’« Apostolat de la Prière » est la création des Jésuites. Elle embrasse 26 millions d’adhérents, divisés en des groupes de 15 personnes avec à la tête chacun un « fervent » et une « fervente ». Elle édite une publication centrale périodique qui paraît en 51 éditions diverses et en 39 langues, dont 6 dialectes de l’Inde, un de Madagascar, etc., a 1 million et demi d’abonnés et est tirée à 10 millions d’exemplaires. L’« Apostolat de la Prière » est, sans doute, une des meilleures organisations de propagande religieuse. Ses méthodes seraient très intéressantes à étudier. Elle réussit par des moyens très simples à exercer une énorme influence sur les larges masses de la population rurale, excitant leur fanatisme religieux et leur suggérant la politique qui convient aux intérêts de l’Église. Une de ses publications, certainement la plus répandue, coûtait avant la guerre deux sous par an. C’était une petite feuille illustrée de caractère à la fois religieux et politique. Je me rappelle avoir lu en 1922, dans un numéro de cette feuille, le passage suivant : « Nous recommandons à tous nos lecteurs de prier pour les fabricants de sucre traîtreusement attaqués par les soi-disant antiprotectionnistes, c’est-à-dire les francs-maçons et les mécréants. » C’était l’époque où le parti démocrate en Italie menait une vive campagne contre le protectionnisme douanier, heurtant ainsi les intérêts des sucriers. Les propagandistes du libre-échange étaient, à cette époque, souvent attaqués par les paysans, inspirés par les jésuites de l’« Apostolat de la Prière ».