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Censure, pensée unique et pathétiques pantins systémiques ou balancer la merdiasserie par dessus-bord…

Posted in 11 septembre, 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, crise mondiale, désinformation, guerre ukraine, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, Internet et liberté, média et propagande, militantisme alternatif, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, politique française, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , on 15 novembre 2022 by Résistance 71

FTBs

Debunker les debunkeurs, checker les « factcheckers » et arrêter de prendre les vessies pour des lanternes…
~ Résistance 71 ~

Triste Mendès France

Pas touche à Israël et aux Etats-Unis. La Palestine et la vérité, on peut. Sur la Russie tout est permis

Xiao Pignouf

13 novembre 2022

Url de l’article original : https://www.legrandsoir.info/triste-mendes-france.html

Les médias français fourmillent de prescripteurs d’opinion prétendant faire oeuvre de journalisme, experts en ceci ou cela et qui sévissent aussi sur les réseaux sociaux, histoire que leur parole soit la seule à émerger de la cacophonie permanente. Ils se croient soleil alors qu’ils ne sont que brouillard. Parmi eux, Tristan Mendès France. Celui-ci personnifie à lui seul la duperie du microcosme médiatique parisien étant parvenu à remplacer les véritables journalistes par de sombres crétins bien nés et par des saintes-nitouches sans aspérités qui diront ce qu’on attend d’eux pour maintenir coûte que coûte l’ordre établi dans un tempo bien réglé : culte des États-Unis, eurolâtrie, russophobie, sinophobie, haine du peuple, complaisance avec Israël et son corollaire : antisémites à tous les étages.

Tristan Mendès France illustre bien les us et coutumes d’un système médiatico-artistique parisianocentré calqué sur celui de la monarchie de droit divin. Ces êtres sans talent mais favorisés par leur naissance succèdent à leurs aînés par le simple fait d’être fils et filles de, dans son cas, petit-fils de. Chanteurs, acteurs et maintenant chroniqueurs nagent dans les mêmes eaux où la consanguinité intellectuelle garantit la perpétuation des privilèges de leur classe. Les uns divertissent le peuple de leurs fadaises sans profondeur, les autres narrent leur vision du monde sur les ondes et modèlent les esprits passifs.

Ces gens sont pour la grande bourgeoisie et le haut-patronat un moyen de sortir de scène, de faire oublier ses vicissitudes, de détourner les colères et les haines. Les bouffons ont disparu. Place aux cireurs de bottes.

Tristan est parvenu là où il est sans briller autrement que par son nom. Co-auteur, c’est vrai, d’Happy World un documentaire honnête sur la vie quotidienne au Myanmar sous le joug de la soldatesque, mais qui, trop concentré sur sa personne, ressemble plus aux aventures de « Tristan en Birmanie ». Si nous étions mauvaise langue, on y verrait l’embellissement de son curriculum vitae sur le dos des peuples opprimés. Et comme il est justement disponible en ligne sur son site web perso (il fallait bien ça pour (re)faire briller l’étoile de ce nom illustre)… jetons-y un oeil.

De papa parisien (« français » eût été trop commun, trop populo) et de maman anglaise, Tristounet, d’un an mon aîné, a eu son premier Mac à 12 ans (*). À douze ans, je ne savais même pas ce qu’était un ordinateur, je courais les champs et les bois de ma cambrousse ardennaise. En tout cas, il le clame : il ne lâchera plus son Mac(intosh). Ça pourrait amplement suffire à résumer le personnage, cette coquille vide. Mais en grattant un peu, comme à la fin d’une Saint-Jacques les résidus de sauce béchamel qui subsistent dans les rainures, on lit que pourvu d’un diplôme universitaire médiocre (un DEA, équivalent obsolète de Master 2), il est quand même devenu maître de conférence et enseignant à la Sorbonne dans le domaine du numérique sans autre « certification » que son amour immodéré pour la marque à la pomme. C’est bien là la preuve que ces gens n’ont pas besoin de trimer comme les autres pour réussir.

Après avoir glissé le pied dans la porte entrouverte de Radio France par la magie de son patronyme, il a vite intégré la domesticité médiatique et est devenu zélé critique de la Chine et de la Russie, les deux mamelles auxquelles tout carriériste des médias se doit de téter goulûment s’il veut faire son trou. Bien qu’il soit lui-même le fruit d’un népotisme sans complexe qu’il n’aurait manqué de mettre ailleurs sur le compte d’un régime stalinien ou maoïste.

Sur sa page Wikipédia, il est qualifié d’essayiste, ce terme galvaudé qui ne veut plus rien dire, définissant autant Montaigne que Tristan Mendès France – la pensée tout autant que l’absence de pensée – et qui semble être de nos jours le stade chrysalidaire entre le journaliste et le politique.

Voilà. Il n’y aurait guère plus à dire sur Tristan Mendès France.

Je pourrais m’arrêter là.

Mais je n’ai pas envie.

Du coup, je vais bifurquer vers Conspiracy Watch, cet observatoire du conspirationnisme, sur lequel en compagnie de Rudy Reichstadt évolue TMF, comme le poisson-pilote dans l’ombre du requin. En attendant de déterminer lequel est le requin, contentons-nous de les considérer comme les Laurel et Hardy du fact-checking. En moins drôle. Beaucoup moins drôle.

Leur podcast, Complorama, diffusé sur Radio France, payé par nos impôts donc, et Les Déconspirateurs, visible sur Youtube, usent de la même technique éculée : foutre tout ceux qui leur déplaisent et dont le discours déplaît rive gauche dans le même sac que les hurluberlus aux propos et aux comportements qui ridiculisent toute version alternative, mélanger les questionnements légitimes à des théories branquignoles. Bref amalgamer les uns et les autres, assimiler les unes aux autres dans le but de décrédibiliser. Et surtout rendre tabou, interdire à tout prix que certains sujets soient abordés.

Ainsi, le générique des Déconspirateurs est tout à fait signifiant : le journaliste Michel Collon et le constitutionnaliste Étienne Chouard y sont associés à des personnalités borderline comme Alain Soral, Silvano Trotta ou Kim Glow. Ridiculiser, discréditer, salir.

Les faux débats qui s’y déroulent ne souffrent aucune contradiction. Évidemment.

Même traitement réservé au Grand Soir et à ses administrateurs, pour les positions alternatives qu’ils proposent sur des sujets divers de politique internationale, notamment sur la Chine et plus récemment encore sur la Russie, pour leur opposition à l’hégémonisme états-unien et à la politique israélienne et surtout pour leur soutien à Cuba et à la Palestine, ce crime de haute trahison qui leur vaut l’oxymorique qualificatif de « rouges-bruns » comprenant ce principe même de l’association déshonorante.

Nul besoin de fact-checker les fact-checkeurs. Peine perdue même. La meilleure chose à faire est de continuer à produire le contenu qui fait la marque de fabrique du Grand Soir. Cela ne signifie pas nécessairement d’être d’accord avec tous les auteurs et toutes les publications. Le Grand Soir, lui, n’est pas une chapelle où l’on croit tous à la même version.

Une dernière chose avant de conclure. Un exemple de l’anti-conspirationnisme à deux vitesses des duettistes. Il nous est fourni par Acrimed.

Lors du premier numéro de Complorama consacré aux théories du complot de l’ère Trump, ce dernier n’ayant pas été avare en bonnes blagues, l’impasse fut faite sur une des théories les plus emblématiques de cette période ô combien sombre pour nos précieux Parisiens : le Russiagate.

Pas un mot ni une allusion sur ce complot créé de toutes pièces par les gentils pour expliquer la victoire des méchants, naturellement fomentée par le Kremlin : Hystérie Clinton défaite aux portes du bureau ovale par Vladimir Poutine en personne… Trusty et Ridan n’en dirent rien parce que ça, comme c’est du conspi made in USA, c’est forcément aussi bon à avaler qu’un Big Mac.

Ouais, ben moi, les anti-conspi conspi, je les conspue.

* * * * * * * * *

Du droit à se poser des questions sur le 11 septembre 2001

Le moindre doute émis, la moindre question posée sur la version officielle de l’évènement de ce début des années 0 qui a fait pousser un « Ouaaaah ! Génial ! » à notre Pujadas national sont frappés du sceau de l’infamie par les gardiens de l’ordre et de la pensée propre officiant dans les divers bureaux de la Französische Propagandastaffel, j’ai nommé TF1BFMTVLCIF23524ARTEC+.

Je rappellerai seulement que l’Américain Michael Moore a été parmi les premiers à remettre en question cette version dans son docu Fahrenheit 9/11… Du lourd, cher Tristan. Du Cannois palmé d’or avec standing ovation de 25 minutes. Réfléchis : les mythes nous en apprennent beaucoup sur nous-mêmes. Le Tristan de la légende est mort à cause de la première fake news. Alors, à ton avis, la voile est-elle vraiment noire ?

* * * * * * * * *

(*) Le diable est dans les détails, comme on dit. Sur son site perso, TMF se vante d’avoir possédé son premier Mac à 12 ans, soit en 1982, un Apple IIe précise-t-il. Je ne connais rien à l’affaire, mais ça m’a quand même fait lever une paupière assoupie. Après vérification, ce modèle de Mac n’a été commercialisé qu’à partir de 1983. Voilà pour du fact-checking.

Xiao PIGNOUF

EN COMPLEMENT

Le Grand Soir et ses administrateurs traités de nazis par des suppôts français de la politique d’Israël
Conspiracy Watch et le chercheur complice

https://www.legrandsoir.info/conspiracy-watch-et-le-chercheur-complice.html

= = =

Il n’y a pas de solution au sein du système ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

+

4 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

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Empire anglo-americano-sioniste, doctrine Leo Strauss, neo-nazisme, Ukraine et guerre permanente… Ordo ab chao et le Nouvel Ordre Mondial en marche (Thierry Meyssan)

Posted in 11 septembre, 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, canada USA états coloniaux, colonialisme, crise mondiale, documentaire, guerre ukraine, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, militantisme alternatif, N.O.M, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, politique française, résistance politique, terrorisme d'état, Union Europeenne et nouvel ordre mondial with tags , , , , , , , , , , , , , , , , on 21 octobre 2022 by Résistance 71

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Leo Strauss (1899-1973)

Analyse vitale de Thierry Meyssan pour bien comprendre les enjeux géopolitiques en Ukraine, qui n’est qu’un “terrain de jeu” pour des intérêts stratégiques de portée mondiale. Les Russes ne s’y trompent pas. La solution a tout ce marasme est de refuser de jouer ce jeu criminel à grande échelle, de reprendre notre pouvoir de décision et d’agir hors État, hors marchandise, hors argent et hors salariat, les 4 piliers de la tyrannie.
~ Résistance 71 ~

A quoi jouent les Etats-Unis en Allemagne ?

Thierry Meyssan

18 octobre 2022

Url de l’article original : https://www.voltairenet.org/article218261.html

Sous nos yeux, l’Allemagne, qui vient de perdre son approvisionnement en gaz russe et ne pourra en obtenir au mieux que le sixième en Norvège, s’enfonce dans la guerre en Ukraine. Elle devient la plaque-tournante des actions secrètes de l’Otan qui agit, en définitive, contre elle. Le conflit actuel est particulièrement opaque lorsque l’on ignore les liens entre les straussiens US, les sionistes révisionnistes et les nationalistes intégraux ukrainiens.

La guerre en Ukraine agit comme un leurre. Nous ne voyons qu’elle et avons oublié le conflit majeur dans laquelle elle se situe. Du coup, nous ne comprenons pas ce qui se passe sur le champ de bataille, ni ne percevons correctement la manière dont le monde se réorganise et particulièrement la manière dont le continent européen évolue.

Tout a commencé avec l’arrivée de Joe Biden à la Maison-Blanche. Il s’est entouré d’anciens collaborateurs qu’il avait connus durant sa vice-présidence : les straussiens [1]. Cette petite secte varie de couleur politique, soit républicain, soit démocrate, selon le parti du président en exercice. Ses membres, presque tous juifs, suivent l’enseignement oral de feu Leo Strauss. Ils sont convaincus que les hommes sont méchants et les démocraties faibles. Plus : elles n’ont pas été capables de sauver leur peuple de la Shoah et ne le seront pas plus la prochaine fois. Ils pensent qu’ils ne pourront survivre qu’en constituant eux-mêmes une dictature et en conservant le contrôle. Dans les années 2000, ils avaient constitué le Project for a New American Century. Ils avaient appelé de leurs vœux un « Nouveau Pearl Harbor » qui choquerait tant les esprits des États-uniens qu’ils parviendraient à leur imposer leurs vues. Ce furent les attentats du 11 septembre 2001.

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Ces informations sont choquantes et difficiles à admettre. Il existe pourtant quantités d’ouvrages considérés comme sérieux sur ce sujet. Surtout, la progression des Straussiens depuis 1976, date de la nomination de Paul Wolfowitz [2] au Pentagone, jusqu’à aujourd’hui confirme largement les pires inquiétudes. En Europe, les Straussiens ne sont pas connus, mais les journalistes qui les soutiennent le sont. On les qualifie de « néo-conservateurs ». Il faut reconnaître que jamais les intellectuels juifs n’ont soutenu cette minuscule secte juive.

Reprenons notre récit. En novembre 2021, les straussiens ont envoyé Victoria Nuland sommer le gouvernement russe de se ranger derrière eux. Mais le Kremlin leur a répondu en proposant un Traité garantissant la paix, c’est-à-dire en contestant non seulement le projet straussien, mais aussi la prétendue politique de sécurité des États-Unis [3]. Le président Vladimir Poutine a remis en cause l’extension de l’Otan à l’Est, qui menace son pays, et la manière dont Washington ne cesse d’attaquer et de détruire des États, notamment au « Moyen-Orient élargi ».

Les straussiens ont alors délibérément provoqué la Russie pour la faire sortir de ses gonds. Ils ont encouragé les « nationalistes intégraux » ukrainiens à bombarder leurs compatriotes du Donbass et à préparer une attaque simultanée du Donbass et de la Crimée [4]. Moscou, qui n’avait aucune confiance dans les Accords de Minsk et se préparait, depuis 2015, à un affrontement mondial, a jugé que le moment était venu. 300 000 soldats russes sont entrés en Ukraine pour « dénazifier » le pays [5]. Le Kremlin considère à juste titre que les « nationalistes intégraux « , qui avaient fait alliance avec les nazis durant la Seconde Guerre mondiale, en partagent toujours l’idéologie raciale.

Là encore, ce que j’écris est choquant. Les livres de référence des nationalistes ukrainiens n’ont jamais été traduits dans les langues occidentales, y compris le Nationalisme de Dmytro Dontsov. Si personne ne sait ce que Dontsov a fait durant la Seconde Guerre mondiale, tout le monde connaît les crimes de ses disciples, Stepan Bandera et Iaroslav Stetsko. Ces gens furent tout dévoués au chancelier Adolf Hitler. Ils favorisèrent et parfois supervisèrent l’assassinat d’au moins 1,7 millions de leurs compatriotes, dont 1 million de juifs. Au premier abord, il paraît difficile de les croire alliés aux straussiens et au président juif Zelensky comme l’a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. En effet, le Premier ministre israélien, Naftali Bennett, a immédiatement pris position contre eux [6]. Il conseilla même au président Zelensky d’aider les Russes à en nettoyer son pays. Le rapport de force est tel que son successeur, Yaïr Lapid, tout en partageant les idées de Bennett et en refusant de fournir des armes à l’Ukraine, tient un discours atlantiste. Cependant, nous nous souvenons que Paul Wolfowitz présida à Washington un important congrès avec des ministres ukrainiens. Il s’y engagea à soutenir le combat des nationalistes intégraux contre la Russie [7].

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Pourtant les liens entre les « nationalistes intégraux » ukrainiens et les « sionistes révisionnistes » de l’Ukrainien Vladimir Jabotinsky sont historiques. Ils négocièrent un accord, en 1921, selon lequel ils s’uniraient contre les Bolchéviques. Compte tenu de la longue succession de pogroms que les « nationalistes ukrainiens » avaient déjà perpétrés, la révélation de cet accord, une fois que Jabotinsky eut été élu au Comité directeur de l’Organisation sioniste mondiale, provoqua un rejet unanime de la diaspora juive. Le Polonais David ben Gourion, qui reprit en main la milice de Jabotinsky en Palestine, le qualifia de « fasciste « et de « peut-être nazi ». Par la suite, Jabotinsky s’exila à New York où il fut rejoint par un autre Polonais, Bension Netanyahu, le père de Benjamin Netanyahu, qui devint son secrétaire particulier [8].

Après la Seconde Guerre mondiale, le maître à penser Dontsov et les deux assassins en chef, Bandera et Stetsko, furent récupérés par les Anglo-Saxons. Le premier fut exilé au Canada, puis aux États-Unis malgré son passé d’administrateur de l’institut Reinhard Heydrich en charge de la coordination de la « solution finale »[9], tandis que les deux autres le furent en Allemagne pour travailler sur la radio anticommuniste de la CIA [10]. Après l’assassinat de Bandera, Stetsko devint le co-président (avec Tchang Kaï-chek) de la Ligue anticommuniste mondiale dans laquelle la CIA réunit ses dictateurs et criminels préférés, dont Klaus Barbie [11].

Revenons à notre propos. Les straussiens n’ont que faire de l’Ukraine. Ce qui les intéresse, c’est la domination du monde et donc l’abaissement de tous les autres protagonistes : de la Russie [de la Chine] et des Européens. C’est ce que Wolfowitz écrivait en 1992 en qualifiant ces puissances de « compétiteurs », ce qu’elles ne sont pas [12].

Les Russes ne s’y trompent pas. C’est pourquoi il ont envoyé fort peu de troupes en Ukraine. Trois fois moins que l’armée ukrainienne. Il est donc stupide d’interpréter leur lenteur comme une déconvenue alors qu’ils se réservent pour l’affrontement direct avec Washington.

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Aujourd’hui, les straussiens ont poussé au sabotage des gazoducs Nord Stream. Contrairement à ce que prétendent certains, il ne s’agit pas de casser l’économie russe, qui a d’autres clients, mais l’industrie allemande qui ne peut pas s’en passer [13]. Normalement Berlin aurait dû réagir face au crime de son suzerain. Que nenni ! C’est tout le contraire. Dès l’arrivée d’Olaf Scholtz à la Chancellerie, son gouvernement a mis en place un vaste système visant à « harmoniser les nouvelles » [14]. Il est supervisé par la ministre de l’Intérieur, la sociale-démocrate Nancy Faeser. Tous les médias russes s’adressant à un public occidental ont été interdits par les « démocraties » à partir du 24 février 2022, c’est-à-dire à partir de l’application par l’armée russe de la résolution 2202 du Conseil de sécurité. Désormais, en Allemagne, citer cette résolution et partager l’interprétation russe est assimilé à de la « propagande ». Il est très étonnant de voir les Allemands saborder eux-mêmes leurs institutions. Au XX° siècle, l’Allemagne qui avait été le phare des Sciences et des Techniques avant la Première Guerre mondiale est devenue en quelques années un pays aveugle qui a commis les pires crimes. Au XXI° siècle, alors que son industrie était la plus performante au monde, l’Allemagne s’aveugle à nouveau sans raison. Les Allemands entérinent eux mêmes leur chute au profit de la Pologne, celle de l’Union européenne au profit de l’Initiative des trois mers (Intermarium) [15].

De leur côté, les straussiens utilisent leurs privilèges en Allemagne. Les bases militaires US y disposent d’une extra-territorialité complète et le gouvernement fédéral n’a pas le droit de limiter leur activité. Ainsi, lorsque en 2002, le chancelier Gerhard Schröder s’opposa à la guerre des straussiens au Moyen-Orient, il ne put pas empêcher le Pentagone d’utiliser ses installations en Allemagne comme bases arrières de son invasion et de sa destruction de l’Iraq.

C’est à Ramstein (Rhénanie-Palatinat) que le Groupe de contact de Défense de l’Ukraine s’est réuni. Les délégués de la cinquantaine d’États invités, après avoir été racketés pour doter Kiev d’une multitude d’armes ont eu droit à des explications sur le Concept du fonctionnement de la Résistance (Resistance Operating Concept — ROC). Il s’agit de réactiver pour la énième fois les réseaux stay-behind mis en place à la fin de la Seconde Guerre mondiale [16]. À l’époque, ils furent d’abord créés par la CIA états-unienne et le MI6 britannique, avant d’être intégrés dans l’Otan. Les anciens nazis et les « nationalistes intégraux » ukrainiens en furent la principale composante.

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Le réseau stay-behind actuel est coordonné depuis 2013 par l’Otan sur sa base de Stuttgart-Vaihingen (Bade-Wurtemberg) où résident les Forces spéciales US pour l’Europe (SOCEUR). Il s’agit de créer un gouvernement en exil et d’organiser des sabotages sur le modèle de ce que firent le général Charles De Gaulle et le préfet Jean Moulin durant la Seconde Guerre mondiale. Otto C. Fiala y a ajouté les manifestations non-violentes testées par le professeur Gene Sharp dans le bloc de l’Est, puis lors des « révolutions colorées » [17]. Rappelons que, contrairement à ce qu’il prétendit, Gene Sharp a toujours travaillé pour l’Alliance atlantique [18]. La première manifestation du Stay-behind ukrainien a eu lieu le 8 octobre avec le sabotage du pont de Crimée, sur le détroit de Kertch.

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[1] « Vladimir Poutine déclare la guerre aux Straussiens », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 5 mars 2022.

[2] « Paul Wolfowitz, l’âme du Pentagone », par Paul Labarique, Réseau Voltaire, 4 octobre 2004.

[3] « La Russie veut contraindre les USA à respecter la Charte des Nations unies », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 4 janvier 2022.

[4] Les plans de cette attaque ont été révélés par le ministère russe de la Défense. On peut les trouver ici sur notre site.

[5] « Une bande de drogués et de néo-nazis », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 5 mars 2022.

[6] « Israël abasourdi par les néo-nazis ukrainiens », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 8 mars 2022.

[7] « Ukraine : la Seconde Guerre mondiale ne s’est jamais terminée », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 26 avril 2022.

[8] Cf. Voltaire, actualité internationale, n°8, p.4, 30 septembre 2022.

[9] Ukrainian nationalism in the age of extremes. An intellectual biography of Dmytro Dontsov, Trevor Erlacher, Harvard University Press (2021).

[10] Stepan Bandera : The Life and Afterlife of a Ukrainian Nationalist : Facism, Genocide, and Cult, Grzegorz Rossoliński-Liebe, Ibidem Press (2015).

[11] « La Ligue anti-communiste mondiale, une internationale du crime », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 12 mai 2004.

[12] « US Strategy Plan Calls For Insuring No Rivals Develop » Patrick E. Tyler and « Excerpts from Pentagon’s Plan : « Prevent the Re-Emergence of a New Rival » », New York Times, March 8, 1992. « Keeping the US First, Pentagon Would preclude a Rival Superpower » Barton Gellman, The Washington Post, March 11, 1992.

[13] « Les États-Unis déclarent la guerre à la Russie, l’Allemagne, les Pays-Bas et la France », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 4 octobre 2022.

[14] « Dokumenten-Leak : Wie die Bundesregierung an einer „Narrativ-Gleichschaltung“ zum Ukraine-Krieg arbeitet », Florian Warweg, NachDenkSeiten, 29. September 2022.

[15] « La Pologne et l’Ukraine », « Le sabordage de la paix en Europe », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 14 et 28 juin 2022.

[16] Sur le réseau Stay-behind en général, lire : Les armées secrètes de l’Otan, Daniele Ganser, Demi-Lune. Sur le stay-behind en France, lire : « Stay-behind : les réseaux d’ingérence américains », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 20 août 2001.

[17] Resistance Operating Concept (ROC), Otto C. Fiala, Joint Special Operations University Press, 2020.

[18] « L’Albert Einstein Institution : la non-violence version CIA », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 4 juin 2007.

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Schwab père et fils… l’origine du FEM/Davos

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A (re)lire : « Wall Street et la montée d’Hitler », A. Sutton

L’empire Vile Coyote, connerie anglo-americano-sioniste ambiante et guerre du gaz… (Veterans Today)

Posted in 11 septembre, 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, économie, colonialisme, crise mondiale, guerre iran, guerre ukraine, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, média et propagande, militantisme alternatif, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, politique française, résistance politique, terrorisme d'état, Union Europeenne et nouvel ordre mondial with tags , , , , , , , , , , , , , , , on 7 octobre 2022 by Résistance 71

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Est-ce que l’Oncle Sam, alias Vile Coyote, a fait péter le mauvais gazoduc ?

Kevin Barrett

5 octobre 2022

Url de l’article original: https://www.veteranstoday.com/2022/10/05/uncle-wile-e/

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Après que des “parties pas si inconnues que ça” aient fait péter les gazoduc Nord Stream, Anthony Blinken (NdT : ministre des affaires étrangères américain en poste) a célébré la “superbe opportunité”. Il pensait que toute l’opération Nord Stream était hors d’usage. Ceci aurait donné aux producteurs américains la chance de faire des milliards de dollars en volant l’Europe au coin du bois en lui vendant un gaz hors de prix.

Mais Blinken s’est peut-être réjoui trop tôt. D’après Bloomberg News: “Gazprom prêt à fournir du gaz via Nord Stream 2…”

Après le sabotage suspecté du réseau  la semaine dernière dans une série d’explosions, Gazprom a dit ce lundi que trois des lignes ont été affectées mais qu’une ne l’est pas. Le géant gazier a baissé la pression dans la ligne B du Nord Stream 2 non-affectée pour inspecter la structure pour des dégâts et des fuites potentielles, a dit l’entreprise dans une déclaration sur son compte Télégram.

Un commentateur de Unz Review commenter a expliqué:

La surfaite marine américaine s’est chiée dessus. Dans les profondeurs glauques de la Mer Baltique, ils ont implanté leurs explosifs pour faire sauter **Quatre** gazoduc du NS 1&2 (vous ne saviez pas qu’il y avait 4 pipelines n’est-ce pas ?… moi non plus…). Mais il apparaît qu’ils se sont plantés et ont placé deux de leurs explosifs sur un pipeline du NS2 — Ligne A— laissant l’autre pipeline —Ligne B— sans aucune charge explosive et donc par conséquent ** Sans dégâts**. La ligne B est donc **Prête à l’usage** avec une capacité de 27,5 milliards de m3 par an, ce qui représente en comparaison 50% de la capacité totale du NS1, qui comme vous vous le rappelez a dû réduire sa capacité et son flot d’acheminement récemment à 20% avant d’être fermé complètement. Ceci représente quand même 2,75x la capacité du nouveau pipeline qui vient de s’ouvrir entre la Norvège et la Pologne…” (NdT : tiens, tiens, à qui profite, en partie, le crime ?… et aussi, cette “boulette” n’est-elle pas aussi voulue et ne serait donc pas vraiment une boulette…)

Donc, si l’Allemagne est ennuyée par cette arrogante tentative terroriste des Etats-Unis de piller et de détruite son économie, tout ce que les Allemands ont à faire est d’annuler leurs sanctions envers la Russie et de demander à Poutine de rouvrir la vanne, ce qui aura pour effet très rapide de voir l’OTAN s’effondrer. Si cela se produit, l’attaque terroriste sur le Nord Stream se transformera en le pire but contre son camp de l’histoire de la stratégie.

Même si le pire des scénarios (du point de vue américain) ne se matérialise pas de suite, le sabotage en partie foiré du Nord Stream pourrait bien avoir un effet boomerang dévastateur sur ses perpétrateurs. Couper la ligne de vie au gaz russe de l’Allemagne pour la remplacer par des quantités inadéquates de gaz américain au prix fort pouvait paraître être une bonne idée sur le court terme, car cela forcerait le dollar contre l’euro et maintiendrait l’UE en vassal des Etats-Unis, coupée des vastes ressources russes. Mais sur le moyen terme, alors que les nations non-occidentales continuent de gagner une toujours plus grande part du PNB global alors que l’occident décline, saboter l’économie de votre plus grand vassal semble être se tirer une balle dans le pied, ce, même s’il est fort peu probable que les Européens décident de résister. (NdT : question pertinente si on oublie ou ignore le fait que le but est de détruire l’Europe que l’empire anglo-américano-sioniste voit comme son seul rival international dans une logique où l’alliance Europe-Russie, à terme est d’une logique économico-géographique implacable. Le plan est la destruction de l’Europe par la destruction de ses deux plus grandes puissances : l’Allemagne et la France, France qui est l’ennemi de l’empire depuis que De Gaulle a viré les bases yankees et de l’OTAN du sol français, comme l’a pertinemment rappelé Thierry Meyssan récemment.)

Le fiasco terroriste du Nord Stream fait partie d’une longue série d’actions incroyablement stupides de la part de l’hégémon mondial. Les Etats-Unis auraient pu s’épanouir dans l’après guerre froide en faisant des accords où tout le monde y gagne avec toutes les majeures nations et civilisations. Au lieu de cela, Poutine a fait observer dans son discours la semaine dernière, que les Etats-Unis sont parvenus à s’aliéner la vaste majorité du monde avec son arrogance psychopathe sans borne et son vandalisme criminel répandant le sang. En pillant la Russie et en poussant l’OTAN toujours plus vers l’Est dans les années 90, lançant une attaque faux-drapeau sur l’islam en septembre 2001 et plus récemment s’aliénant simultanément la Russie, la Chine, l’Iran et tout le monde musulman (NdT : sauf les états wahabites du Golfe qui n’existent que par la volonté de l’empire anglo-americano-sioniste depuis l’après première guerre mondiale dans la grande braderie colonialiste que fut le démantèlement de l’empire ottoman…), les génies stratèges qui gèrent les Etats-Unis et sa sécurité nationale semblent vouloir délibérément créer la mère de toutes les coalitions anti-occidentales. (NdT : une fois de plus, ceci est normal et logique si on regarde les faits et leur déroulement du point de vue des nouveaux cons(ervateurs) trotsko-straussiens qui mènent le bal des vampires impérialistes…)

Est-ce que l’empire abrite un désir de mort caché ? Une culpabilité inconsciente (de trahir la république américaine et de massacrer des millions de gens) qui pousse le brain trust de la sécurité nationale à l’auto-destruction ? Peut-être. Mais considérons deux autres explications, une évidente et une autre plus conspirationniste…

D’abord la plus évidente :  L’état de sécurité nationale permanent américain a été absolument corrompu par le pouvoir absolu. Lorsque la guerre froide a pris fin et que les Etats-Unis en sont sortis comme le grand-maître unipolaire, les gérants de l’empire ont commencé à croire que “Nous sommes un empire maintenant et quand nous agissons, nous créons notre propre réalité”. Ceci est au mieux de l’hubris, de la psychose au pire. Ils ont commencé à penser qu’il pouvait échapper à toute conséquence de leurs actions néfastes. De telles folies des grandeurs ont déclenché une curée chez ceux qui se gorgent des mannes du complexe militaro-industriel. La corruption et l’incompétence dansent ensemble la gigue dans une vaste farandole d’auto-satisfaction et d’auto-plébiscite. Personne n’a vraiment eu à se soucier des conséquences et répercussions dans le monde réel, celui de ceux d’en-bas, de toutes ces mauvaises décisions prises, parce que “nous vivons notre propre réalité” d’omnipotence apparente.

Mais la politique américaine a été si décidément auto-destructrice qu’il est difficile de ne pas se demander si cela ne serait pas de fait, intentionnel. Une puissance hostile se serait-elle emparée du cerveau américain et mènerait-elle la nation à son auto-destruction, de la manière dont les parasites de toxoplasmose s’emparent du cerveau des souris et les rendent amoureuses des chats ?…

La nation la plus en vue de profiter de l’auto-défaite des Etats-Unis est la Chine. Qui a décidé de transférer la puissance de production américaine en Chine, puis de gaspiller plus de 7000 milliards de dollars à combattre les musulmans sans aucune raison, puis a cherché des noises à la Russie en Ukraine, pourrait bien avoir été un agent chinois dormant. Même la soi-disante guerre commerciale anti-chinoise de 2019, suivie par la supposée attaque COVID sur Wuhan, furent si indécemment inefficaces, que cela aurait tout aussi bien pu être écrit dans une version du Dr Fu Manchu par le PCC.

Mais il n’y a aucune preuve que le PCC gère secrètement la politique étrangère américaine. (NdT : de fait, il faudrait arrêter ce délire de voir la Chine piloter tout en sous-main… La Chine, depuis le XIXème siècle et les deux guerres de l’opium menées par la City de Londres et ses succursales commerciales, est inféodée à l’empire anglo-américain actuel et le modèle de contrôle social chinois est le modèle que la clique d’oligarques veut imposer au monde pour son Nouvel Ordre Mondial / Great Reset… La Chine fait partie de l’empire, de fait de sa métamorphose en hydre totalitaire planétaire) S’il y a un parasite de type toxoplasmose dans le cerveau de l’Oncle Sam, ce serait plutôt celui des néo-cons sionistes. Ces gugusses sont chargés comme des mules de l’idéologie toxique malfaisante du philosophe Leo Strauss. Toute la notion de situation gagnant-gagnant et de savoir donner pour prendre leur est totalement inconnue. Ils n’ont jamais rencontré un acte extrême de chutzpah impérialiste qu’ils n’ont pas aimé. Des attentats du 11 septembre aux guerres que ces actions avaient pour mission de déclencher, à la de facto déclaration de guerre à la Russie de 2014 par le coup d’état du Maïdan de Kiev, en passant par les attaques biologiques de la fin 2019 sur Wuhan et Qom en Iran, pour finir récemment avec la tentative de rendre inutilisable de manière permanente le gazoduc Nord Stream, les neo-cons continuent de faire leurs folles imbécilités afin de renforcer l’empire américain, mais l’handicapant et le minant sous cape.

Les Neo-cons sionards ont-ils pour plan de détruire les Etats-Unis pour ensuite dominer le Nouvel Ordre Mondial qui surgira de ses cendres ? Ou bien sont-ils si imprégnés et endoctrinés par leur arrogance fanatique pro-impérialisme américain, qu’ils continent contre vents et marées de faire et de produire les mêmes folies contre-productrices ?…

= = =

Lire notre dossier « Guerre du gaz »

et aussi…

« Les Etats-Unis déclarent la guerre à la Russie, l’Allemagne, les Pays-Bas et la France » (Thierry Meyssan)

« Une Europe totalement soumise aux Etats-Unis » (Réseau International)

NSgazoduc

bidenNS

11 septembre… Nucléaire sinon rien…

Posted in 11 septembre, 3eme guerre mondiale, actualité, colonialisme, crise mondiale, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, militantisme alternatif, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, technologie et totalitarisme, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , , on 11 septembre 2022 by Résistance 71

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La case 11 septembre déjà oubliée ?…

Résistance 71

11 septembre 2022

Ça ne sert à rien de radoter sur le sujet, simplement les faits : les attentats du 11 septembre 2001 furent une attaque nucléaire de démolition contrôlée, consultez notre dossier « Un 11 septembre nucléaire » et son PDF à lire et diffuser sans modération.

Le crime contre l’humanité SRAS-CoV-2 / COVID19 et ses injections mortelles à ARNm, armes biologiques de dépopulation massive n’a pu avoir lieu que parce qu’à eu lieu le faux-drapeau du 11 septembre 2001 et ce jusqu’à aujourd’hui en toute impunité. Tout part de là, c’est l’essence même, l’origine de la mise en place du Nouvel Ordre Mondial aujourd’hui rebaptisé « Grande Réinitialisation » par les baltringues psychopathes du FEM / Davos. Tous les chemins mènent au 11 septembre…

Il est plus que grand temps de balancer toute cette merdasse étatico-marchande par dessus-bord et de reprendre la barre du bateau ivre. Qu’on se le dise !

Il n’y a pas de solution au sein du système ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

+

4 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

construction_ruines

11 septembre 2001 ~ 11 septembre 2022… Démolition contrôlée du WTC et de nos sociétés pour un N.O.M technotronique, Mektoub de Zénon

Posted in 11 septembre, 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, colonialisme, guerres hégémoniques, ingérence et etats-unis, militantisme alternatif, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, résistance politique, technologie et totalitarisme, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , on 10 septembre 2022 by Résistance 71

“Les deux grandes questions incontournables de l’anthropologie politique sont:
1- Qu’est-ce que le pouvoir politique, c’est à dire qu’est-ce que la société ?
2- Comment et pourquoi passe t’on du pouvoir politique non-coercitif au pouvoir politique coercitif, c’est à dire qu’est-ce que l’histoire ?”
~ Pierre Clastres ~

Tout bonheur sur la terre,
Amis, est de la lutte !
Oui, pour devenir amis
Il faut la fumée de la poudre !
Trois fois les amis sont unis :
Frères devant la misère,
Égaux devant l’ennemi,
Libres devant la mort !
(Friedrich Nietzsche)

mektoub

Mektoub

De l’obsessionelle volonté de contrôle au nécessaire lâcher-prise

Le déclin avait commencé sans crier gare par une matinée ensoleillée de septembre 2001. Ivre de son sentiment de toute puissance et d’impunité, faute d’ennemi susceptible de justifier son régime d’exception sur la scène internationale, l’Empire avait perpétré sur son propre sol les attentats que l’on sait, comme un mannequin vieillissant s’automutilant pour toucher la prime d’assurance. Il en résulta deux décennies de représailles aveugles, d’abus de toutes sortes et de renversements de dirigeants non-alignés au projet de dissolution des nations sous la férule d’un ordre mondial hégémonique et unipolaire.

À cette folie guerrière était couplée l’émission illimitée d’argent-dette, censée garantir la fidélité de ses détenteurs aux intérêts impériaux au nom de l’étrange concept du droit extraterritorial. Pour la première fois dans l’Histoire, une monnaie adossée à une simple promesse octroyait à son émetteur le pouvoir de dicter leur politique économique aux autres pays. Il fallait accepter les termes du contrat ou se voir banni des plateformes de transactions internationales. Le Père Ubu attablé seul devant son festin, beuglant des ordres ineptes à des cohortes de serviteurs pour seuls convives, illustrerait assez bien la géopolitique de ce début de vingt-et-unième siècle.

Une certaine fébrilité couvait cependant sous les dehors de ce règne absolu. Les investissements militaires à n’en plus finir avaient une certaine tendance à grossir les portefeuilles des comptes offshore, tandis que les soldats rencontraient sur le terrain toutes les peines du monde à monter la garde autour des drapeaux plantés à la va-vite au cœur de nouveaux déserts radioactifs. Quant à la cohésion sociale des ressortissants de l’Empire, celle-ci était laborieusement entretenue à coups de propagande Hollywoodienne et de bien-pensance, trop grossières toutefois pour que quelques sceptiques n’y soupçonnent pas l’ombre d’une tentation totalitaire.

Les fissures étaient à ce stade insoupçonnables. Les magnats de la Silicon-Valley promettaient un avenir dans lequel les moindres faits et gestes du cheptel humain seraient anticipés, tracés et contrôlés – pour le bonheur du plus grand nombre et l’assouvissement du rêve de quelques-uns. Ces champions de l’ingénierie sociale œuvraient à bannir du vocabulaire et de la pensée de leurs ouailles tout semblant de « haine », toute expression d’opinion à-même de mettre à mal le sacro-saint consensus progressiste, eco-responsable et humanitaire.

Ce concert d’intentions louables ne pouvait soupçonner l’ingratitude d’une frange grandissante de cette population réfractaire et sourde au plus élémentaire bon-sens, ni l’incompréhensible désir de souveraineté de nations ayant pourtant par le passé déjà goûté aux joies du libéralisme. Il fallut intensifier la pression sur les esprits et sur les corps. Remobiliser les troupes autour d’un ennemi pernicieux, invisible et omniprésent, offrant le prétexte au plus formidable déploiement publicitaire et biopolitique de l’histoire Humaine. C’est ainsi que l’opération « covid » fut lancée.

Si spectaculaire que fut son développement, une dissonance ne tarda pas à se faire jour entre le narratif de peur uniformément répercuté sur toutes les ondes, la disproportion des moyens employés pour endiguer l’épidémie et la mortalité réelle du terrible fléau annoncé. Très vite, la mise en œuvre d’un agenda politico-économique, dont le volet sanitaire n’était qu’un prétexte, apparut comme le véritable enjeu de cette « crise ». Il s’agissait en réalité de passer d’un système de prédation basé sur des bulles spéculatives à un mode de gouvernance financière oligarchique entièrement numérique et centralisé : le programme du « grand reset » du forum de Davos. Nous étions conduits vers une démolition contrôlée de nos modes de vie.

Sur ces entrefaites survint cet hiver l’opération militaire russe en Ukraine, visant à mettre un terme à la guerre entamée en 2014, suite au coup d’état du Maïdan, par le gouvernement de Kiev envers les provinces séparatistes du Donbass. Cette année 2014 fut au passage celle au cours de laquelle Christine Lagarde, alors présidente du FMI, prophétisa l’avènement prochain du fameux « reset » économique à l’échelle mondiale. L’intervention russe consistait en priorité à protéger les populations russophones de Lougansk et de Donetsk, mais aussi à stopper les velléités guerrières de l’OTAN à ses frontières. La réponse de l’Occident à cette surprise géopolitique fut un soutien logistique et financier sans faille à sa marionnette ukrainienne, ainsi qu’une pluie de sanctions censées affaiblir l’économie russe et isoler le pays sur la scène internationale.

Comme on le sait, en pratique, ce fut exactement le contraire qui se produisit. Lesdites sanctions conduisirent la Russie à renforcer ses partenariats eurasiatiques, à exiger le paiement en roubles de ses exportations de gaz et de pétrole, à intégrer davantage d’alliés dans la sphère d’influence des BRICS, et à prendre à leur propre piège économique les pays déclarés hostiles, en particulier ceux d’une Union Européenne sacrifiée sur l’autel des desiderata états-uniens. C’est ainsi que la lente euthanasie occidentale entamée depuis l’épisode covid s’est muée en suicide collectif à la vitesse d’une chute libre depuis la falaise de Sénèque.

Tandis que la lumière décline et que le crépuscule tombe autour de lui, l’Occident imprégné de son sentiment d’infaillibilité ignore tous les signaux de sa débâcle prochaine. C’est à peine si l’inflation galopante commence à faire se murmurer quelques doutes sous les chaumières. Est-il possible que nous manquions de chauffage à l’automne ? Que nous soyons bientôt rationnés sur l’essence ou les biens de première nécessité ? Se pourrait-il que tout ce que nous ayons jusque-là connu soit voué à finir ? Que nos dirigeants ne veillent pas tant à nos intérêts qu’aux leurs ? Quelques lézardes commencent à se creuser dans les certitudes de notre inconscient collectif. Les plus avisés osent regarder en face l’obsolescence de notre ancien cadre de référence, mais le gros des troupes contemple encore comme une chimère la sombre silhouette en approche de notre effondrement.

Au contraire des formes brutales de tyrannie, l’accroissement du pouvoir étatico-marchand sur les peuples des nations « démocratiques » a été rendu possible par l’infantilisation croissante des individus, jusqu’à rendre ces derniers dépendants d’une autorité dans les moindres aspects de leur vie quotidienne. On a vu se développer la police, puis la banque, les assurances, la « sécurité sociale » comme d’indéniables progrès, sources de confort et de sécurité, sans voir le vice. Puis la technologie nous a facilité la tâche au point de nous endormir, d’ériger la passivité en vertu et la science en religion. Jusqu’à nous enchaîner littéralement, nous contraindre à l’avilissement de prouver notre humanité à des robots pour jouir de l’accès à des services pour lesquels nous cotisons – et qui en pratique n’existent plus. Tout ceci n’aurait pas été rendu possible sans un long et méthodique travail de domestication des esprits dont il est devenu impératif de nous défaire pour espérer avoir une petite chance de survivre aux temps à venir.

Tout l’art de ce dressage a consisté à développer un mécanisme de conditionnement déguisé en « éducation » et visant à produire des générations de faux adultes. Il suffisait pour cela de faire passer la simple reproduction des modèles établis pour une marque d’intelligence, l’obéissance aveugle à des règles inexpliquées pour de la responsabilité, ou encore l’irrépressible besoin de se conformer à l’opinion majoritaire comme une preuve de bonne intégration à la société. Pour que ce schéma se perpétue sans rencontrer de réelle remise en cause, il était nécessaire de mettre en œuvre un système de récompenses à l’égard des individus les plus disciplinés, ou de punitions contre les empêcheurs de tourner en rond et les créatifs. C’est ainsi que s’est instaurée toute la hiérarchie sociale que nous connaissons, depuis les bancs de l’école jusqu’en entreprise et de l’échelon le plus bas du sous-prolétariat jusqu’aux plus hautes fonctions administratives.

S’ensuit une condition psychologique de dépendance envers l’autorité empêchant, toute leur vie durant, les individus de prendre la mesure de leur propre pouvoir et de choisir la voie, certes périlleuse mais ô combien plus riche, de la liberté. J’entendais au début de l’été deux adolescents discuter sur un banc, et l’un déclarer à l’autre d’un ton résigné : « c’est Parcoursup qui va décider de mon avenir ». Voilà où nous ont conduits plusieurs siècles de renoncement progressif à notre autodétermination. N’est-ce pas d’une tristesse infinie ?

Nous nous trouvons ici, depuis longtemps de manière subreptice et de façon flagrante depuis l’épisode du covid, dans la situation d’enfants confrontés à une autorité maltraitante. Dans la plupart des cas, la conscience des abus commis sera refoulée, l’individualité-même des victimes s’autocensurera face à la violence et la sidération qu’implique un tel constat. D’aucuns iront jusqu’à défendre bec et ongles leurs tortionnaires pour préserver leur statut d’enfants et ne pas avoir à se prendre en charge. Il arrive pourtant au contraire que des jeunes battus ou abusés se rebiffent, et développent une acuité de perception de loin supérieure à celle de la moyenne de leur âge. La violence subie devient alors le terreau fertile à l’indépendance d’esprit, prélude à la révolte, à la libération puis à l’épanouissement dans un nouveau paradigme.

Le problème qui nous occupe est qu’une immense majorité de nos contemporains soit encore persuadée de compter parmi la population adulte. Les principales caractéristiques mentales de ces personnes sont la certitude d’avoir raison en tout, celle de ne pas pouvoir être dupe de quoi ou de qui que ce soit, ainsi qu’un attachement maladif à tout ce qui peut conforter leur système de croyances. De là découle une inexpugnable résistance au moindre changement, nous plaçant tous devant la perspective d’un chaos complet lorsque s’évanouira pour eux la mythologie d’un environnement sain et sécurisé. Aussi devient-il nécessaire de se préparer à accompagner notre entourage – proche ou inconnu, cela revient au même – sur le chemin du deuil de l’ancien monde. Aucune préparation matérielle ni aucun ermitage ne nous permettra de faire l’économie de ce travail. Nous sommes qu’on le veuille ou non dans le même bateau quel que soit notre niveau de conscience.

Il est inutile pour ce faire de discourir ou de nous lancer dans de laborieuses théories. Le lâcher-prise est un savoir-être davantage qu’un quelconque savoir-faire. Il se perçoit dans la gestuelle, dans le rythme du souffle, dans le regard. Il ne se paie pas de mots mais s’offre comme énergie communicative. C’est une roue, un saut périlleux, un mouvement circulaire de jeu avec l’espace et la gravité. Une facétie qui prête à sourire mais offre un parfait exemple de liberté de l’âme. C’est une vibration qui vient remuer le souvenir commun à tous de l’adaptation, de la souplesse, de l’intuition et de la spontanéité de l’enfance. Un trésor dont on fait cadeau au premier venu et qui nous revient sous la forme d’une obole céleste.

L’enjeu de l’époque qui s’ouvre à nous est le souvenir. Non la mémoire d’un évènement qui nous a jadis concerné, mais au contraire les retrouvailles avec le sans-forme, les affinités naturelles de la cour de récréation, l’instinct à l’état pur, antérieur à la pensée. Mais aussi la cessation de tout jugement, de toute référence au cadre connu pour apprécier chaque chose dans toute sa richesse et sa singularité. Ce n’est qu’ainsi que peut naître en chacun de nous le véritable adulte : celui qui ne censure ni ne brime plus, mais prend sa propre enfance par la main pour marcher à ses côtés. La maturité n’est pas une position mais un équilibre. Elle est la découverte de ce que nous avions toujours été sans en avoir conscience, et l’acceptation de chaque dimension de l’être avec sa part d’ombre comme de lumière.

Nous nous apprêtons à quitter les sentiers balisés d’une vie sans heurt ni surprise, sans occasion de nous rencontrer hors des cadres préétablis, sans opportunité de se retrouver réellement face à soi-même. Et ce n’est pas une mauvaise nouvelle. Les projets concoctés par l’oligarchie pour nous imposer une existence uniforme et fade à base de « sobriété heureuse » ne réussiront qu’à détruire les vieilles structures de gouvernance, sans parvenir à générer quoi que ce soit d’autre qu’un ingérable chaos, bien éloigné de leur fantasme de grille de contrôle technologique. Passée l’appréhension de nager pour la première fois sans avoir pied, nous retrouverons la capacité de nous mouvoir librement, sans tuteur ni bouée gonflable. Et chaque instant passé dans les eaux vives nous gratifiera d’une confiance nouvelle en notre capacité d’évoluer dans le grand courant de l’existence.

Ainsi affranchis de toute idée préconçue et de toute emprise, nous constaterons avec joie que l’Univers orchestre chaque chose de façon plus juste et plus harmonieuse que ne l’aurait jamais permis notre pauvre intellect. Les signes se multiplieront à nos yeux. Le sort nous deviendra de plus en plus favorable. Nous comprendrons alors que la véritable liberté ne consiste pas à faire ce qu’on veut ou croit vouloir, mais à décider de notre plein gré de vivre et d’agir selon les lois naturelles. Nous vivrons en accord avec notre plus intime vérité. Définitivement passés de la foi en la prédictibilité du sort aux mains d’un système à la certitude du parfait ordonnancement de la Vie. Notre transmutation mentale aura été accomplie.

Zénon – Juillet 2022

Le texte en format PDF (merci Jo) : Zenon_Mektoub

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Dictature Technotronique

Verite

L’État est terroriste par nature, les Etats-Unis et l’empire actuel n’en sont qu’une extension historique de plus… Comprendre pour en sortir (R71 et VT)

Posted in 11 septembre, 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, économie, colonialisme, coronavirus CoV19, crise mondiale, guerre iran, guerre Libye, guerre ukraine, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, média et propagande, militantisme alternatif, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , on 29 juin 2022 by Résistance 71

R71 ON NE SE SOUMETTRA PAS

Point de vue des plus intéressants de Richard Cook relayé par le toujours excellent Kevin Barrett de VT. Rajoutons-y la vision non moins excellente du décapant George Carlin qui disait en parlant des Etats-Unis :

“Ce pays a été créé par une fine équipe d’esclavagistes qui voulurent être libres…”

Il disait aussi:

“Je pense que le fait d’être nés sur cette planète nous a donné un ticket d’entrée à la foire aux monstres, le fait d’être nés aux Etats-Unis nous donne une place au 1er rang…”

Tout état est terroriste par ESSENCE, parler de terrorisme d’état est un pléonasme, l’État n’existe que par la coercition et la terreur si non, il ne serait pas. Personne n’acquiesce volontairement à l’État et sa soi-disant “raison”, on y est forcé. La coercition a des degrés variés bien entendu, mais elle est coercition quoi qu’il en soit. Tout empire a sa maison mère institutionnelle historique étatique, mais en pratique ne rend compte qu’à son commanditaire marchand, qui au fil du temps, a phagocyté toute chose, y compris le politique. Les deux font la paire. L’État et ses rouages sont le verrou qui empêche un retour à une société non-coercitive et horizontale, émancipée, où toute exploitation et oppression sont impossibles, celle qu’il faudra retrouver en nous et remettre en place si nous voulons en sortir.

La véritable question n’est pas de savoir si l’État est terroriste, la réponse va de soi en simplement étudiant un peu l’histoire, la véritable question est : comment en sortir ?

Nous avons détaillé tout cela dans deux essais en 2017 et 2019, compilés par Jo dans ce PDF à lire et diffuser au grand large pour comprendre et assimiler le fait qu’il n’y a pas de solution au sein du système et qu’il ne saurait y en avoir :

“Du chemin de la société vers son humanité réalisée”

~ Résistance 71 ~

AmAzNazflag

Les Etats-Unis sont-ils un état terroriste ?

Kevin Barrett & Richard Cook

21 juin 2022

Url de l’article original :
https://www.veteranstoday.com/2022/06/21/is-us-terrorist/

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Podcast : Listen to former US government analyst and celebrated whistleblower Richard Cook discuss the neocons and their orchestration of the war in Ukraine on my radio show.  -Kevin Barrett, Veterans Today Editor

par Richard C. Cook

La conclusion est devenue inévitable : Les Etats-Unis SONT un état terroriste.

Le plus communément, le mot “terrorisme” se réfère à de violentes attaques contre des populations civiles afin d’influencer des gouvernements, des sociétés ou des individus d’arrêter de combattre ou de résister, de les punir pour être du mauvais côté d’un conflit, de saisir leurs terres ou leurs propriétés, ou de les forcer autrement à acquiescer à leur subjugation au profit d’un agresseur. Le terrorisme est généralement soutenu par le système étatique ou permis de se dérouler lorsque l’État regarde de l’autre côté dans ses propres intérêts.

Les Etats-Unis ont une inclination au terrorisme depuis bien longtemps. (NdT : depuis leur création même en tant qu’entité coloniale de la “couronne” / City de Londres, devenue soi-disant “indépendante” en 1776 pour être recolonisée par le spectacle marchand au point d’en devenir son pinacle et modèle planétaire…) Sa plus longue campagne de terrorisme a été la destruction systématique des peuples et cultures natifs, commençant avec la colonisation de l’Amérique par des Européens (NdT : chrétiens conquérants, colonisateurs et esclavagistes) et continuant jusqu’à ce jour.

Ceci inclut les campagnes d’extermination des Indiens menées par les “justes” et pieux de la Nouvelle-Angleterre et les citoyens légaux de Virginie au XVIIème siècle, les attaques et politique de la terre brûlée de Washington sur les nations de la confédération iroquoise pendant la guerre révolutionnaire, la saisie subséquente du vieux Nord-Ouest et des terres Shawnee et nations reliées, durant une guerre qui dura jusqu’en 1812, lorsque les Indiens combattirent aux côtés des Anglais lors de l’invasion du Canada par les Etats-Unis, l’expulsion des Indiens du sud-est américain sous la politique coloniale promulguée par le président Andrew Jackson et bien sûr, la campagne génocidaire contre les Indiens des plaines de l’ouest après la guerre de sécession, campagne menée par le général William Tecumseh Sherman, l’officier dont les soldats incendièrent la ville d’Atlanta en 1864 avant sa tristement célèbre marche vers la mer.

Un des pires actes de terrorisme contre les Indiens fut le sponsorship par le gouvernement américain de l’abattage délibéré de millions de bisons dans les années 1870 et 1880 afin de priver les Indiens de leur source primordiale de matière première de vie. Le sud américain fut aussi très efficace dans l’application de tactiques terroristes pour contrôler les esclaves africains. Même après la guerre de sécession, le terrorisme continua au travers de la culture sudiste d’intimidation, de discrimnation et de lynchage.

Les esclaves indiens et africains ne furent bien sûr pas les seules victimes. Le terrorisme fut le choix principal des Européens dans leur conquête de territoires au travers des continents américain, africain, asiatique et océanique, sur une période de plus de quatre siècles. Même les Etats-Unis se plièrent à la règle avec leur attaque sur les natifs des Philippines après avoir saisi leur archipel des mains de la couronne espagnole dans la guerre hispano-américaine.

En Europe, le terrorisme et la tactique de la terre brûlée furent la méthode favorite des guerres médiévales entre armées féodales rivales, entre les dénominations religieuses de la guerre de trente ans durant laquelle un tiers de la populations de l’Allemagne mourut de famine et des effets de la guerre du gouvernement français contre les Huguenots et par les Anglais sous Cromwell dans leur génocide contre les Irlandais. Parmi les plus efficaces des terroristes de l’histoire furent les hordes cavalières des steppes eurasiennes comme les Mongols de Gengis Khan et les Huns d’Attila.

Partout dans le monde, des gangs criminels ont toujours pratiqué le terrorisme contre des populations civiles parmi lesquelles ils vivaient et volaient. Aux Etats-Unis, le terrorisme de gangs a vu une nette augmentation durant la période dite de la “prohibition”, lorsque la mafia et autres groupes géraient les rackets de la contrebande d’alcool, ainsi que les casinos clandestins et la drogue, le trafic d’êtres humains et autres vices affiliés. De tels gangs sont partout aujourd’hui, avec des politiciens le plus souvent impliqués pour couvrir et blanchir les activités.

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« Rendez vos armes, le gouvernement va s’occuper de vous. »

Mais ce fut avec l’arrivée de la guerre mécanisée moderne à la fin du XIXème et début du XXème siècle que le terrorisme commença vraiment à trouver sa cadence. Ce n’était pas suffisant que des millions de personnes se tuent et s’estropient les uns les autres dans les tranchées du front occidental durant la guerre de 1914-18, les chars et les gaz toxiques entrant maintenant en lice. Ce fut en fait avec la guerre aérienne que le terrorisme trouva son futur. Et avec la seconde guerre mondiale, ce furent les anglo-saxons qui devinrent les véritables experts de l’anihilation totale de villes, d’infrastructure civile et de vies de non-combattants. Bien sûr, dès ce moment, le terrorisme contre des nations entières et leurs peuples était devenu partie intégrante du répertoire commun de pratique de régimes comme celui d’Hitler et des communistes qui prirent la Russie puis plus tard, la Chine.

Aujourd’hui, le miracle par lequel l’Allemagne a reconstruit ses villes totalement détruites par les bombardements américains et alliés durant la seconde guerre mondiale, obscurcit l’impact des horribles dégâts infligés par cette illusion de “savoir-faire” américain. Ceci inclut les bombardements incendiaires en 1945 des villes de Dresde, Tokyo ou des dizaines de milliers de civils périrent en une nuit. Dans le Pacifique, les Américains ont bombardé les Japonais jusqu’à leur soumission totale, incluant des attaques majeurs sur Tokyo et les Etats-Unis devinrent bien entendu la seule nation à avoir jamais largué des bombes atomiques, de surcroit sur des populations civiles, avec le rayage de la carte d’Hiroshima et de Nagasaki en août 1945. Alors que la guerre contre le Japon avait déjà été gagnée, ces actions américaines demeurent dans l’histoire comme les pires actes de terrorisme jamais perpétrés. Après la seconde guerre mondiale, les Etats-Unis ont continué à faire pleuvoir les bombes sur la Corée, puis plus tard, sur le Vietnam, le Cambodge et le Laos durant les guerres d’Indochine des années 1960-70.

Mais ceci ne fut pas ce qui constitua exclusivement l’arsenal terroriste. De la fin de la seconde guerre mondiale à maintenant, les Etats-Uns se sont engagés dans un nombre incalculable de campagnes de terreur dans leurs efforts d’assurer l’attitude pro-américaine des pays et des gouvernements à travers le monde. Souvent ces campagnes furent exécutées sur le terrain par des juntes militaires d’extrême-droite, comme en Amérique Latine, au Moyen-Orient et en Afrique. L’Argentine, le Brésil, le Chili, l’Amérique Centrale, l’Angola, le Congo, l’Indonésie, tous ces pays et bien d’autres, ont tous connu le terrorisme sponsorisé ou financé par les Etats-Unis, perpétré par les militaires et la police de ces pays contre leurs propres populations. Aucune de celles-ci ne furent des guerres dûment déclarées par le congrès des Etats-Unis comme requis par la constitution. Mais les Etats-Unis s’engagèrent dans ces guerres quoi qu’il en soit. Une campagne de terreur particulièrement odieuse fut celle de l’Opération Phœnix conduite contre des civils au Vietnam et qui vit des dizaines de milliers de personnes sommairement arrêtées, assassinées et “disparaître”…

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Les bombes ont plu une fois de plus lorsque les Etats-Unis entrèrent en guerre contre l’Irak en 1990. De fait, maintenant, le mode préféré américain de mener une guerre est d’oblitérer de manière routinière un pays sous des tapis de bombes, puis d’y envoyer les troupes nettoyer ce qui reste. Malheureusement, ce “nettoyage” au sol peut bien durer des dizaines d’années contre des populations récalcitrantes au “progrès” et résistantes. Il y eut aussi les campagnes de bombardement seules. Le plus parfait exemple étant sans doute de l’assaut de l’OTAN (c’est à dire des Etats-Unis et de l’Angleterre) sur la Serbie en 1999, qui déclencha la destruction de la Yougoslavie. Cette campagne eut pour chef le commandant suprême des forces alliées de l’OTAN de l’époque, le général américain Wesley Clarke. Les Etats-Unis n’ont jamais envoyé de troupes et n’ont jamais occupé la région, laissant aux fragments de l’ex-Yougoslavie le soin de gérer l’affaire induite par l’OTAN, ceci doit toujours se produire. Le démembrement de la Yougoslavie fut rendu possible par l’effondrement de l’URSS en 1991, son alliée et sa protectrice.

Puis vint la “guerre contre la terreur” dont le coup d’envoi sonna après les attentats du 11 septembre 2001 de New York, qui furent des attaques sous faux-drapeau perpétrées par l’appareil de sécurité nationale profond afin de créer l’excuse pour une prise en compte massive du Moyen-Orient par l’empire. Les bombes tombèrent drues en Afghanistan, en Irak une nouvelle fois, en Libye, en Syrie, en Somalie et ailleurs. Dans le même temps, les Etats-Unis ont vendu un grand nombre d’avions de combat et autre armement à Israël, l’Arabie Saoudite et autres alliés pour qu’ils fassent la même chose à leurs propres ennemis. Les fabricants d’armes américains ont fait des fortunes en vendant des armes dans le monde entier, incluant des membres de l’OTAN.

Nous devrions aussi considérer pousser pour un armement de l’espace, ceci  avait levé la tête de façon magistrale avec ce fantasme de la “guerre des étoiles” du président Reagan, incluant les plans pour un laser rayon X, un canon électronique sur rail, des stations de combat nucléaires orbitales et des puissants rayons laser capables d’incinérer des villes entières en quelques secondes. Comme quelqu’un qui a travaillé comme analyste pour le programme de la navette spatiale de la NASA en 1985 et 1986, je peux confirmer qu’un objectif non dit du système de guerre des étoiles de Reagan, était de commencer à utiliser le programme de la navette spatiale pour protéger les Etats-Unis contre toute riposte si une première frappe nucléaire contre l’URSS venait à être décidée et lancée. De similaires considérations sont sans nul doute impliquées dans l’expansion des activités spatiales militaires ces dernières années, ceci incluant la création d’une force spatiale sous le président Trump.

[Lecture complémentaire sur R71 : « Le meilleur ennemi qu’on puisse acheter », Pr. Anthony C. Sutton]

Ce qui nous amène au présent et à l’intervention militaire spéciale russe en Ukraine. Comme nous l’avons vu, ce n’est pas la méthode de choix des Russes que de s’engager dans des bombardements indiscriminés de civils. Malgré la propagande occidentale, les Russes font tout pour minimiser les pertes civiles potentielles. Les Russes ne mènent pas une guerre de la terreur. Les Russes se fient plutôt à des tirs d’artillerie pour amenuiser la résistance des positions militaires ennemies avant de bouger au sol avec des troupes d’assaut. Ce faisant, ils sont en train de détruire de manière très méthodique l’armée Ukrainienne.

Ceci a été particulièrement frustrant pour les Etats-Unis. Le directorat de l’OTAN sous Jens Stoltenberg ronge son frein d’envoyer des combattants et des bombardiers dans les cieux de l’Ukraine pour pulvériser les Russes. Les bases aériennes de l’OTAN à travers l’Europe ont beaucoup d’avions qui pourraient faire le boulot. Le président ukrainien Zelensky a constamment appelé l’OTAN en renfort, mais rien ne s’est fait. Même le général en retraite Wesley Clarke a clarifié récemment que seulement si l’OTAN s’embarque dans une campagne de bombardement massive sur l’Ukraine, la Russie pourra être vaincue.

Au lieu de la traditionnelle campagne de bombardements aériens, les Etats-Unis et leurs alliés européens n’ont fait qu’envoyer des armes légères de combat sol-sol et quelques vieilleries d’artillerie qui n’ont fait aucune différence sur le terrain. Maintenant, nous assistons à la litanie des lamentations des merdias disant que l’Ukraine manque de puissance de feu. Comme il est logistiquement impossible de faire parvenir suffisamment d’armement à longue portée sur le champ de bataille pour faire la différence, ce qui peut être une tentative déguisée d’avoir les Etats-Unis à commencer à utiliser leur formidable puissance de feu aérienne.

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Mais nous savons tous bien entendu, que les Etats-Unis ne se sont pas engagés dans leur habituelle campagne aérienne de terreur simplement parce que la Russie a été très claire sur un point : ce sera la troisième guerre mondiale ! Et les Etats-Unis ne sont pas chauds, du moins pour le moment, d’entrer en 3ème GM. On en est là.

En aparté, je vais juste mentionner une autre alternative à une attaque terroriste américaine, les armes biologiques. Peut-être comprenant la futilité de s’engager dans une guerre ouverte contre la Russie, les USA semblent avoir pas mal investi dans la recherche sur les armes biologiques, incluant les labos en Ukraine. Le Pentagone admet maintenant qu’avant le conflit actuel, il avait mis en place quelques 40 laboratoires d’armement biologique en Ukraine, mais “à des fins pacifiques”. Franchement, je suis estomaqué à l’idée que les autorités américaines puissent croire un seul instant que quiconque pourrait croire une pareille fumisterie.

“Connaissant le gouvernement américain comme je le connais, je crois que la pandémie fut créée délibérément avec l’intention de mettre à bas la Chine, la Russie, l’Iran et autres nations non préparées.” Lire : the articles by Ron Unz.”

Nous venons de passer une pandémie au coronavirus. Connaissant le gouvernement américain comme je le connais, je pense que cette pandémie a été délibérément créée par lui avec pour intention de faire tomber la Russie, l’Iran et la Chine, allez lire l’article de Ron Unz. Bien sûr le gouvernement US doit comprendre que ce pathogène allait affecter aussi les Etats-Unis, mais pensait que peut-être il serait prêt avec les vaccins.

Bien entendu, l’Ukraine n’est pas le seul pays au monde où les Etats-Unis développent des armes biologiques. Ceci se produit aussi en Géorgie par exemple. Je pense que ce n’est qu’une question de temps avant que la prochaine pandémie ne soit lâchée dans la nature, une éventualité qui est particulièrement appréciée par toute cette clique de “l’élite occidentale” si intéressée dans la réduction de la population mondiale.

Ce qui est reliée en un sens à la guerre biologique est d’inonder une nation de drogues illicites avec pour but de réduire sa population au travers de l’addiction. La Grande-Bretagne l’a fait avec la Chine et l’opium au XIXème siècle. La CIA l’a fait avec plusieurs nations d’Asie centrale ainsi que la Russie, au travers de la production d’opium et d’héroïne en Afghanistan et possiblement à sa propre population aux Etats-Unis avec la production et la diffusion de LSD et de cocaïne et maintenant avec cet opiacé appelé le fentanyl (NdT : sans oublier le fléau du “crack” bien entendu). Tout ceci est du terrorisme à l’état pur.

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Une autre forme de terrorisme est celle des “sanctions”. Nous en avons pas mal appris sur les sanctions ces dernières semaines au cours de cette opération spéciale militaire russe en Ukraine, L’UE ayant maintenant servi sa 6ème bordée de sanctions contre la Russie avec cette intention de détruire l’économie russe et de créer un tel désastre économique que ses citoyens se soulèveront de manière supposée pour déposer Poutine. Toutes ces sanctions ont échoué et se retournent maintenant contre les instigateurs, les pays européens étant en marche pour détruire leurs propres économies et plonger le monde dans une dépression économique généralisée.

Les sanctions ont une longue histoire. Un des cas les plus fameux demeure celui des sanctions US contre l’Irak dans les années 1990, politique présidée par la ministre des affaires étrangères de Bill Clinton : Madeleine Albright. Ces sanctions furent la cause directe et indirecte de la mort de plus de 500 000 enfants irakiens, mortalité due à la faim, la malnutrition, la maladie, le manque de soin et de médicaments. Après coup, Albright déclara scandaleusement sur une chaîne de télé nationale que “cela en valait la peine…”

Le système de sanctions est inventé par des bureaucrates agissant sur ordre politique mais sans être responsables, dans un vide légal total et sans un gramme d’humanité. Les sanctions actuelles contre la Russie sont des actes de guerre, mais quand le congrès des Etats-Unis a t’il déclaré la guerre ou même, quand une résolution de l’ONU a t’elle été votée en la matière ? En toute conséquence, ces sanctions sont des crimes et des actes de terrorisme.

La liste des actions terroristes est infinie. Je vais ici mentionner une forme supplémentaire de terrorisme, mais j’en ferai la discussion approfondie une autre fois. Cet acte terroriste consiste en la destruction de la monnaie d’un pays par l’inflation. Ceci a été fait à plusieurs reprises au cours de l’histoire et peut même être fait contre le peuple d’une nation par son gouvernement. Je pense à l’heure actuelle, que l’administration Biden est en train de détruire délibérément le dollar US afin de pouvoir payer une partie de la dette (NdT : des intérêts en fait de la dette…) qui n’est pas remboursable, avec un dollar dévalué. Les gouvernements occidentaux ayant un establishment bancaire parasite adorent l’inflation pour cette raison.

Le terrorisme a une longue histoire et ce n’est pas fini. Les Etats-Unis, en tant que sponsor en chef du terrorisme dans le monde aujourd’hui, porte une grande partie de la responsabilité et doivent répondre de leurs actions. Mais les jours fastes du terrorisme américain ne sont pas encore finis.

Au gré de mes années de service auprès du gouvernement des Etats-Unis et avec mon expérience d’observateur, je pense que maintenant, alors même que nous parlons, l’armée américaine planifie une première frappe nucléaire contre la Russie.

Il est bien évident que vu la taille de l’arsenal nucléaire américain, il serait impossible pour les Etats-Unis de ne pas envisager des jeux de guerre et des scénarios impliquant leur utilisation. De plus les Etats-Unis n’ont jamais promis qu’ils ne frapperaient pas les premiers. 

La possibilité de lancer la première attaque nucléaire contre la Russie n’est en rien nouvelle. Ceci fut déjà discuté par le président J.F. Kennedy et son état-major et conseillers militaires durant la crise des missiles de Cuba en 1962.

Aujourd’hui, au moment de cette opération spéciale militaire russe en Ukraine, nous pourrions faire face à un danger du même niveau ou plus grand que dans le passé. Alors que les Etats-Unis mirent en place les attentats du 11 septembre comme prétexte à lancer la “guerre contre la terreur”, un faux-drapeau, une détonation nucléaire attribuée à la Russie pourrait bien être conduite par des personnels militaires américains ou leurs proxies, suppléants étrangers, ce qui deviendrait une belle opportunité pour une escalade guerrière menant à une frappe nucléaire ou conventionnelle contre la Russie.

Les Etats-Unis ont manifestement fait un très mauvais calcul avec leurs actions en Ukraine. Il y a maintenant peu de doute que les Etats-Unis aient délibérément attiré et incité la Russie à lancer son attaque en février 2022. Les Etats-Unis et leurs alliés européens avaient clairement un bon nombre de sanctions économiques prêtes à l’emploi ayant pour but de détruire l’économie russe et d’amener un changement de régime en Russie.

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Mais la stratégie américaine a fait long feu. La Russie est en train de gagner la guerre à la fois militairement et économiquement. Les Etats-Unis, avec la GB, l’UE et l’OTAN sont dans le processus d’absorber une très humiliante défaite. Ne voulant pas se lancer dans une guerre ouverte contre la Russie, les Etats-Unis n’ont pas fourni de soutien aérien à l’armée ukrainienne qui est en train de se faire laminer, ils n’ont pas non plus envoyé de troupes, qu’elles soient américaines ou d’autres pays de l’OTAN.

Les Etats-Unis ont dit qu’ils ne voulaient pas entrer en guerre contre la Russie à cause de l’Ukraine. La seule nation qui a mentionné les armes nucléaires a été la Russie. Ce fut en réponse à la déclaration très belliqueuse de la ministre de la défense britannique Liz Truss, que Poutine annonça qu’il faisait mettre les forces nucléaires russes en alerte maximum. Une chaîne de télévision russe fit se dresser les poils avec une animation de ce qui se passerait si la Russie bombardait la GB avec ses armes à haute puissance.

Avec la victoire anticipée de la Russie dans une guerre hybride, ou guerre par procuration ou quoi que ce soit que vous vouliez l’appeler, la Russie, avec la Chine si alliée avec la Russie sur de multiples fronts, les Etats-Unis et l’occident font face à une massive restructuration de la dynamique du pouvoir dans le monde aujourd’hui. Le modèle financier mondialiste occidental fondé sur la domination sans partage du capitalisme financier fait face à un défi existentiel de la part des économies collectivistes russe, chinoise et de leurs associés.

Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l’Union Européenne et le reste du monde occidental ont sans doute déjà perdu la guerre. Une fois de plus, face à cette possibilité, nous pouvons être certains que certaines personnes parmi les forces pilotant la politique américaine, certains parient sur une première attaque nucléaire américaine. Ceci serait un niveau terroriste encore jamais atteint jusqu’ici. Il y a aussi certaines forces au sein de la Russie qui parient et planifient les moyens d’arrêter cela.

Tout ce que je fais ici est de donner un avertissement. Je ne prédit absolument rien. Mon espoir est que les forces en occident qui ont toujours un certain degré de santé mentale vont se dresser ces prochaines semaines et prochains mois et comprendre qu’une majeure conférence mondiale de paix qui fasse des compromis à mi-chemin avec la Russie et la Chine sot de fait, notre seul espoir.

Richard C. Cook est un analyste du gouvernement fédéral américain à la retraite.

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Voir notre dossier sur “La guerre en Ukraine”

Il n’y a pas de solution au sein du système ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

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4 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

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Deux communiqués sur la guerre en Ukraine à diffuser sans modération :

eye

cerveau_gratuit

Guerre en Ukraine : Le Nouvel Ordre Mondial mis en place (Thierry Meyssan)

Posted in 11 septembre, 3eme guerre mondiale, actualité, colonialisme, crise mondiale, guerre ukraine, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, militantisme alternatif, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et social, politique française, résistance politique, terrorisme d'état, Union Europeenne et nouvel ordre mondial with tags , , , , , , , , on 3 avril 2022 by Résistance 71

Comme souvent une vision géopolitique intéressante et réfléchie de Thierry Meyssan. Nous ne partageons pas son optimisme quant à la Chine que nous pensons être partie prenante du Nouvel Ordre Mondial car inféodée à la City de Londres depuis les guerres de l’opium et contrôlée depuis par l’empire anglo-américain qui a largué Chang Kaï Chek en rase campagne et a misé sur et mis Mao au pouvoir pour refaire le coup de la Russie 1917 et en faire un “marché captif”. De plus depuis 1971 et l’éloge de David Rockefeller du grand timonier dans un éditorial du New York Times qui prépara l’envoi de son sbire Kissinger en Chine pour mettre en place et en scène la “reconnaissance officielle”, la Chine est le “modèle” avérée pour un contrôle mondial des populations. Des pitres comme Trudeau au Canada ne s’en sont même plus cachés.
Quel jeu joue la Russie ? Est-elle une véritable entrave au N.O.M ? Poutine met-il un coup d’arrêt à la tyrannie occidentale planétaire ou n’est-il qu’un pion supplémentaire pour la mettre en place ? Nous ne le savons pas pour sûr. Ce que nous pensons ici, est que Poutine n’est pas contre le N.O.M / Great Reset, mais que celui-ci ne peut se produire qu’avec une Russie souveraine ayant une place égale dans l’ordre nouveau fasciste supra-national, fasciste prit ici au sens mussolinien à savoir de la fusion de l’État et de la Grande Entreprise (industrielle, agricole et financière). Le capitalisme dans sa phase terminale d’existence est fondamentalement fasciste.
Les peuples se laisseront-ils embarquer dans cette nouvelle aventure tyrannique marchande en mutation ou se soulèveront-ils de concert pour mettre en place la Commune Universelle planétaire de notre humanité enfin réalisée hors État, hors marchandise, hors argent et hors salariat ? C’est ce que l’avenir nous dira. Ce qui est sûr c’est que nous vivons une époque “formidable” dans l’amplitude historique que cela engendre et va engendrer…
~ Résistance 71 ~

aiglevsour

Le Nouvel Ordre Mondial que l’on nous prépare sous prétexte de la guerre en Ukraine

Thierry Meyssan

30 mars 2022

Url de l’article : https://www.voltairenet.org/article216256.html

Le conflit en Ukraine n’a pas été ouvert par la Russie le 24 février, mais par l’Ukraine une semaine avant. L’OSCE en est témoin. Ce conflit périphérique avait été planifié par Washington pour imposer un Nouvel Ordre Mondial dont la Russie, puis la Chine, devaient être exclues. Ne vous laissez pas berner !

Les opérations militaires de la Russie en Ukraine se déroulent depuis plus d’un mois et les opérations de propagande de l’Otan depuis un mois et demi.

Comme à chaque fois, la propagande de guerre des Anglo-Saxons est coordonnée depuis Londres. Les Britanniques ont acquis depuis la Première Guerre mondiale un savoir-faire sans équivalent. En 1914, ils étaient parvenus à convaincre leur propre population que l’armée allemande avait pratiqué des viols de masse en Belgique et qu’il était du devoir de chaque Britannique de venir au secours de ces pauvres femmes. C’était une version plus propre que d’évoquer la tentative du Kaiser Wilhelm II de rivaliser avec l’Empire colonial anglais. À la fin du conflit, la population britannique exigea que l’on indemnise les victimes. On chercha à les recenser et l’on se rendit compte que les faits avaient été extraordinairement exagérés.

Cette fois, en 2022, les Britanniques sont parvenus à convaincre les Européens que, le 24 février, les Russes ont attaqué l’Ukraine pour l’envahir et l’annexer. Moscou tenterait de reconstituer l’Union soviétique et s’apprêterait à attaquer successivement toutes ses anciennes possessions. Cette version est plus honorable pour les Occidentaux que d’évoquer le « piège de Thucydide » —j’y reviendrai—. Dans la réalité, les troupes de Kiev ont attaqué leur propre population du Donbass, le 17 février après-midi. Puis l’Ukraine a agité un chiffon rouge devant le taureau russe avec le discours du président Zelenski face aux dirigeants politiques et militaires de l’Otan réunis à Munich, au cours duquel il a annoncé que son pays allait se doter de l’arme atomique pour se protéger de la Russie.

Vous ne me croyez pas ? Voici les relevés de l’OSCE à la frontière du Donbass. Il n’y avait plus de combats depuis des mois, mais les observateurs de l’Organisation neutre ont observé, à partir du 17 février après-midi, 1 400 explosions par jour. Immédiatement, les provinces rebelles de Donetsk et de Lougansk, qui se considéraient toujours comme ukrainiennes, mais prétendaient à l’autonomie au sein de l’Ukraine, ont déplacé plus de 100 000 civils pour les protéger. La plupart se sont repliés à l’intérieur du Donbass, d’autres ont fui vers la Russie.

En 2014 et 2015, lorsqu’une guerre civile avait opposé Kiev à Donestk et à Lougansk, les dégâts matériels et humains ne ressortaient que des affaires intérieures de l’Ukraine. Cependant, au cours du temps, la presque totalité de la population ukrainienne du Donbass a envisagé d’émigrer et a acquis la double nationalité russe. Par conséquent l’attaque de Kiev contre la population du Donbass, le 17 février, était une attaque contre des citoyens ukraino-russes. Moscou leur a porté secours, en urgence, à partir du 24 février.

La chronologie est indiscutable. Ce n’est pas Moscou qui a voulu cette guerre, mais bien Kiev, malgré le prix prévisible qu’il devrait en payer. Le président Zelensky a délibérément mis son peuple en danger et porte seul la responsabilité de ce qu’il endure aujourd’hui.

Pourquoi a-t-il agi ainsi ? Depuis le début de son mandat, Volodymyr Zelensky a poursuivi le soutien de l’État ukrainien, qui avait commencé avec son prédécesseur Petro Porochenko, aux détournements de fonds perpétrés par ses sponsors états-uniens et aux extrémistes de son pays, les bandéristes. Le président Poutine a qualifié les premiers de « bande de drogués » et les seconds de « bande de néo-nazis » [1]. Non seulement Volodymyr Zelensky a publiquement déclaré qu’il ne voulait pas résoudre le conflit du Donbass en appliquant les Accords de Minsk, mais il a interdit à ses concitoyens de parler le russe à l’école et dans les administrations et, pire, a signé une loi raciale le 1er juillet 2021, excluant de facto les Ukrainiens revendiquant leur origine slave de la jouissance des Droits de l’homme et des Libertés fondamentales.

L’armée russe a d’abord envahi le territoire ukrainien, non pas depuis le Donbass, mais depuis la Biélorussie et la Crimée. Elle a détruit l’ensemble des installations militaires ukrainiennes utilisées par l’Otan depuis des années et a combattu les régiments bandéristes. Elle se consacre désormais à les anéantir à l’Est du pays. Les propagandistes de Londres et leurs presque 150 agences de communication un peu partout dans le monde nous assurent que, repoussée par la glorieuse Résistance ukrainienne, l’armée russe défaite a abandonné son objectif initial de prendre Kiev. Or, jamais, absolument jamais, le président Poutine n’a dit que la Russie prendrait Kiev, renverserait le président élu Zelensky et occuperait son pays. Au contraire, il a toujours dit que ses objectifs de guerre étaient de dénazifier l’Ukraine et d’éliminer les stocks d’armes étrangères (celles de l’Otan). C’est très exactement ce qu’il fait.

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Zelensky : de clown à marionnette khazare

La population ukrainienne souffre. Nous découvrons que la guerre est cruelle, qu’elle tue toujours des innocents. Nous sommes submergés aujourd’hui par nos émotions et, comme nous ignorons l’attaque ukrainienne du 17 février, nous en voulons aux Russes que nous qualifions à tort d’« agresseurs ». Nous n’éprouvons pas la même compassion pour les victimes de la guerre simultanée au Yémen, ses 200 000 morts, dont 85 000 enfants, morts de faim. Mais il est vrai que les Yéménites ne sont aux yeux des Occidentaux « que des arabes ».

Le fait de souffrir ne doit pas a priori être interprété comme la preuve que l’on a raison. Les criminels souffrent comme les innocents.

La Cour internationale de Justice (CIJ), c’est-à-dire le tribunal interne de l’Onu, a été saisie par l’Ukraine et a ordonné à titre conservatoire, le 16 mars, à la Russie de cesser la guerre et de retirer ses troupes [2]. Or, ainsi que je viens de le montrer le Droit donne raison à la Russie.

Comment une telle manipulation de la Cour est-elle possible ? L’Ukraine a évoqué le fait que le président Poutine a déclaré, lors de son discours sur l’opération militaire russe, que les populations du Donbass étaient victimes d’un « génocide ». Elle a donc nié ce « génocide » et accusé la Russie d’avoir indûment utilisé cet argument. En droit international, le mot « génocide » ne désigne plus l’éradication d’une ethnie, mais un massacre ordonné par un gouvernement. Au cours des huit dernières années, 13 000 à 22 000 civils ont été tués dans le Donbass selon que l’on se réfère aux statistiques du gouvernement ukrainien ou à celles du gouvernement russe. La Russie, qui avait envoyé sa plaidoirie par écrit, fait valoir qu’elle ne se fonde pas sur la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, mais sur l’article 51 de la Charte des Nations unies autorisant la guerre en légitime défense —ce que le président Poutine avait explicitement déclaré lors de son discours—. Le Tribunal n’a pas cherché à vérifier quoi que ce soit. Il s’en est tenu au démenti ukrainien. Il a donc conclu que la Russie avait indûment utilisé la Convention comme argument. En outre, la Russie n’ayant pas jugé nécessaire de se faire représenter physiquement à la Cour, celle-ci a utilisé son absence pour lui imposer une mesure conservatoire aberrante. La Russie, sûre de son bon droit, a refusé d’obtempérer et réclame un jugement sur le fond qui ne sera pas rendu avant la fin septembre.

Tout ceci étant posé, nous ne pouvons comprendre la duplicité des Occidentaux qu’en replaçant les évènements dans leur contexte. Depuis une dizaine d’année, les politologues états-uniens nous assurent que la montée en puissance de la Russie et de la Chine conduiront à une inévitable guerre. Le politologue Graham Allison a créé pour cela le concept de « piège de Thucydide » [3]. Il faisait référence aux guerres du Péloponnèse qui opposèrent au IVème siècle avant J.C. Sparte à Athènes. Le stratège et historien Thucydide analysa que les guerres étaient devenues inévitables lorsque Sparte, qui dominait la Grèce, réalisa qu’Athènes conquérait un empire et pourrait se substituer à son hégémonie. L’analogie est parlante, mais fausse : si Sparte et Athènes étaient des cités grecques voisines, les États-Unis, la Russie et la Chine n’ont pas la même culture.

À titre d’exemple, la Chine récuse la proposition de compétition commerciale formulée par le président Biden. Elle lui oppose sa tradition de « gagnant-gagnant ». Ce faisant, elle ne fait pas référence à des contrats commerciaux profitables aux deux parties, mais à son Histoire. L’« Empire du milieu » a une population extrêmement nombreuse. L’empereur était contraint de déléguer son autorité au maximum. Aujourd’hui encore la Chine est le pays le plus décentralisé au monde. Lorsqu’il prenait un décret, celui-ci avait des conséquences pratiques dans certaines provinces, mais pas dans toutes. L’empereur devait donc s’assurer que chaque gouverneur local ne considérerait pas son décret comme sans objet et n’oublierait pas son autorité. Il offrait alors une compensation à ceux qui n’étaient pas concernés par le décret pour qu’ils se sentent toujours soumis à son autorité.

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Dictature mon amour…

Depuis le début de la crise ukrainienne, la Chine, non seulement adopte une position non-alignée, mais protège son allié russe au conseil de Sécurité des Nations unies. À tort, les États-Unis ont craint que Beijing n’envoie des armes à Moscou. Cela n’a jamais été le cas, même s’il y a une aide logistique en repas préparés pour les soldats par exemple. La Chine observe comment les choses se passent et en déduit comment elles se passeront lorsqu’elle tentera de récupérer la province rebelle de Taïwan. Beijing a gentiment décliné les offres de Washington. Il pense sur la longue durée et sait par expérience que s’il laisse détruire la Russie, il sera une nouvelle fois pillé par les Occidentaux. Son salut n’est possible qu’avec la Russie, même s’il doit un jour la contester en Sibérie.

Revenons au piège de Thucydide. La Russie sait que les États-Unis veulent l’effacer de la scène. Elle anticipe une possible invasion/destruction. Or, son territoire est immense et sa population insuffisamment nombreuse. Elle ne peut défendre ses frontières trop grandes. Elle a, depuis le XIXème siècle, imaginé de se défendre en se dérobant à ses adversaires. Lorsque Napoléon, puis Hitler, l’ont attaquée, elle a déplacé sa population toujours plus à l’Est. Et elle a brûlé elle-même ses propres villes avant l’arrivée de l’envahisseur. Celui-ci s’est trouvé dans l’incapacité d’approvisionner ses troupes. Il a dû affronter l’hiver sans moyens et, en définitive, battre en retraite. Cette stratégie de la « terre brûlée » n’a fonctionné que parce que ni Napoléon, ni Hitler n’avaient de bases logistiques à proximité. Aussi la Russie moderne sait qu’elle ne pourra pas survivre si des armes états-uniennes sont entreposées en Europe centrale et orientale. C’est pourquoi, à la fin de l’Union soviétique, la Russie a demandé que jamais l’Otan ne s’étende à l’Est. Le président français François Mitterrand et le chancelier allemand Helmut Köhl, qui connaissaient l’Histoire, exigèrent donc que les Occidentaux prennent cet engagement. Lors de la réunification allemande, ils rédigèrent et signèrent un traité garantissant que jamais l’Otan ne franchirait la ligne Oder-Neisse, c’est-à-dire la frontière germano-polonaise.

La Russie a fait inscrire cet engagement dans le marbre en 1999 et en 2010 avec les déclarations de l’OSCE d’Istanbul et d’Astana. Mais les États-Unis l’ont violé en 1999 (adhésion de la Tchéquie, de la Hongrie et de la Pologne à l’Otan), en 2004 (Bulgarie, Estonie, Lettonie, Lituanie, Roumanie, Slovaquie et Slovénie), en 2009 (Albanie et Croatie), en 2017 (Monténégro), et encore en 2020 (Macédoine du Nord). Le problème n’est pas que tous ces États se soient alliés avec Washington, mais qu’ils aient entreposé des armes états-uniennes chez eux. Personne ne critique que ces États aient choisis leurs alliés, mais Moscou leur reproche de servir de base arrière au Pentagone en préparation d’une attaque de la Russie.

En octobre 2021, la straussienne [4] Victoria Nuland, la numéro 2 du département d’État est venue à Moscou pour sommer la Russie d’accepter le déploiement d’armes US en Europe centrale et orientale. Elle a promis que Washington investirait en contrepartie en Russie. Puis elle a menacé la Russie si celle-ci n’acceptait pas son offre et elle a conclu qu’il ferait juger le président Poutine devant un Tribunal international. Moscou a répondu en adressant, le 17 décembre, une proposition de Traité garantissant la paix sur la base du respect de la Charte des Nations unies. C’est ce qui a provoqué l’orage actuel. Car respecter la Charte, fondée sur le principe de l’égalité et de la souveraineté des États, suppose de réformer l’Otan dont le fonctionnement est au contraire fondé sur une hiérarchie entre ses membres. Pris dans le « piège de Thucydide », les États-Unis ont alors fomenté la guerre actuelle en Ukraine.

Si nous admettons que leur but est de rayer la Russie de la scène internationale, la manière dont les Anglo-Saxons réagissent à la crise ukrainienne devient limpide. Ils ne cherchent pas à repousser militairement l’armée russe, ni à gêner le gouvernement russe, mais à faire disparaître toute trace de la culture russe en Occident. Et subsidiairement, ils tentent d’affaiblir l’Union européenne.

Ils ont commencé avec le gel des avoirs des oligarques russes en Occident ; une mesure qui a été applaudie par la population russe qui les considère comme d’illégitimes bénéficiaires du pillage de l’URSS. Puis ils ont imposé aux entreprises occidentales de cesser leurs activités avec la Russie. Enfin, ils ont continué en coupant les banques russes d’accès aux banques occidentales (le système SWIFT). Or, si ces mesures financières ont été désastreuses pour les banques russes (mais par pour le gouvernement russe), les mesures contre les entreprises travaillant en Russie sont au contraire favorables à la Russie qui récupère leurs investissements à moindre frais. D’ailleurs, la Bourse de Moscou, qui avait été fermée du 25 février (lendemain de la riposte russe) au 24 mars, a enregistré une progression dès sa réouverture. Certes l’indice RTS a reculé le premier jour de 4,26 %, mais il mesure surtout des valeurs spéculatives, au contraire l’indice IMOEX, qui mesure l’activité économique nationale, a augmenté de 4,43 %. Les vrais perdants des mesures occidentales sont les membres de l’Union européenne qui ont eu la bêtise de les prendre.

Déjà, en 1991, le straussien Paul Wolfowitz écrivait dans un rapport officiel que les États-Unis devaient empêcher qu’une puissance puisse se développer au point de rivaliser avec eux. À l’époque, l’URSS était en miettes. Aussi désigna-t-il l’Union européenne comme le rival potentiel à abattre [5]. C’est très exactement ce qu’il fit en 2003, lorsque devenu numéro 2 du Pentagone, il interdit à l’Allemagne et à la France de participer à la reconstruction de l’Iraq [6]. C’est aussi ce dont parla Victoria Nuland, en 2014, lorsqu’elle donna comme consigne à son ambassadeur US à Kiev d’« enculer l’Union européenne » (sic) [7].

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L’Union européenne est aujourd’hui sommée de stopper ses importations d’hydrocarbures russes. Si elle obtempère à cette injonction, l’Allemagne sera ruinée et avec elle toute l’Union. Ce ne sera pas un dommage collatéral, mais le fruit d’une pensée structurée, clairement exprimée depuis trente ans.

Le plus important pour Washington est d’exclure la Russie de toutes les organisations internationales. Il est déjà parvenu, en 2014, à l’exclure du G8. Le prétexte était non pas l’indépendance de la Crimée (que celle-ci réclamait depuis la dissolution de l’URSS, plusieurs mois avant que l’Ukraine ne songe à sa propre indépendance), mais son adhésion à la Fédération de Russie. La prétendue agression de l’Ukraine fournit un prétexte pour l’exclure du G20. La Chine a immédiatement fait remarquer que personne ne pouvait être exclu d’un forum informel ne disposant pas de statuts. Peu importe, le président Biden est revenu à la charge les 24 et 25 mars en Europe.

Washington multiplie les contacts pour exclure la Russie de l’Organisation mondiale du Commerce. De toute manière, les principes de l’OMC sont battus en brèche par les « sanctions » unilatérales mises en œuvre par les Occidentaux. Une telle décision serait préjudiciable aux deux camps. C’est là qu’il convient de se reporter aux écrits de Paul Wolfowitz. Il écrivait en effet en 1991 que Washington ne doit pas chercher à être le meilleur dans ce qu’il fait, mais à être le premier par rapport aux autres. Cela implique, notait-il, que pour maintenir leur hégémonie, les États-Unis ne doivent pas hésiter à se faire du mal, s’ils en font beaucoup plus aux autres. Nous allons tous faire les frais de cette manière de raisonner.

Le plus important pour les Straussiens est d’exclure la Russie des Nations unies. Ce n’est pas possible si l’on respecte la Charte des Nations unies, mais Washington ne s’en encombrera pas plus là qu’ailleurs. D’ores et déjà, il a pris contact avec chaque État-membre de l’Onu à quelques exceptions près. La propagande anglo-saxonne étant déjà parvenue à leur faire prendre des vessies pour des lanternes, tous sont convaincus qu’un membre du Conseil de sécurité s’est lancé dans une guerre de conquête contre un de ses voisins. Si Washington parvient à convoquer une Assemblée générale extraordinaire de l’Onu et à en modifier les statuts, il parviendra à ses fins.

Une sorte d’hystérie s’est emparée de l’Occident. On fait la chasse à tout ce qui est russe sans réfléchir à ses liens avec la crise ukrainienne. On interdit aux artistes russes de se produire même s’ils sont réputés opposés au président Poutine. Ici une université interdit l’étude du héros anti-soviétique Soljenitsyne de leur cursus, là-bas une autre interdit l’écrivain du débat et du libre-arbitre Dostoïevski (1821-1881) qui s’opposa au régime tsariste. Ici on déprogramme un chef d’orchestre parce qu’il est russe et là-bas on supprime Tchaïkovski (1840-1893) du répertoire. Tout ce qui est russe doit disparaître de notre conscience comme jadis l’Empire romain a rasé Carthage et méthodiquement détruit toute trace de son existence, au point qu’aujourd’hui nous ne savons pas grand-chose de cette civilisation.

Le 21 mars, le président Biden ne s’en est pas caché. Devant un parterre de chefs d’entreprises, il a déclaré « C’est le moment où les choses changent. Il va y avoir un Nouvel Ordre Mondial et nous devons le diriger. Et nous devons unir le reste du monde libre pour le faire » [8]. Ce nouvel ordre [9] devrait couper le monde en deux blocs hermétiques ; une coupure telle que nous n’en avons jamais connue, sans comparaison possible avec le rideau de fer de la Guerre froide. Certains États, comme la Pologne, pensent pouvoir y perdre beaucoup comme les autres, mais aussi gagner un peu. Ainsi, le général Waldemar Skrzypczak vient-il de réclamer que l’enclave russe de Kaliningrad devienne polonaise [10]. En effet, après la coupure du monde, comment Moscou pourra-t-il communiquer avec ce territoire ?

Notes :

[1] Voir le neuvième article de cette série : « Une bande de drogués et de néo-nazis », 5 mars 2022.

[2] « Allégation de génocide au titre de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide », Ordonnance, Cour internationale de Justice, 16 mars 2022.

[3] « The Thucydides Trap : Are the U.S. and China Headed for War ?« , Graham T. Alllison, The Atlantic, September 24, 2005. Destined For War : Can America and China Escape Thucydides’s Trap ?, Graham T. Allison, Mariner Books ; (2017).

[4] Pour ce que sont les Straussiens, voir le huitième article de cette série « Vladimir Poutine déclare la guerre aux Straussiens », 5 mars 2022.

[5] Ce document a été révélé dans « US Strategy Plan Calls For Insuring No Rivals Develop », Patrick E. Tyler, New York Times, March 8, 1992. Voir aussi les extraits publiés en page 14 : « Excerpts from Pentagon’s Plan : « Prevent the Re-Emergence of a New Rival » ». Des informations supplémentaires sont apportées dans « Keeping the US First, Pentagon Would preclude a Rival Superpower » Barton Gellman, The Washington Post, March 11, 1992.

[6] « Instructions et conclusions sur les marchés de reconstruction et d’aide en Irak », par Paul Wolfowitz, Réseau Voltaire, 10 décembre 2003.

[7] « Conversation entre l’assistante du secrétaire d’État et l’ambassadeur US en Ukraine », par Andrey Fomin, Oriental Review (Russie) , Réseau Voltaire, 7 février 2014.

[8] « Remarks by President Biden Before Business Roundtable’s CEO Quarterly Meeting », White House, March 21, 2022.

[9] « Histoire du « Nouvel ordre mondial » », par Pierre Hillard, Réseau Voltaire, 21 février 2010. « Le projet de Nouvel Ordre Mondial trébuche sur les réalités géopolitiques », par Imad Fawzi Shueibi, Traduction Said Hilal Alcharifi, Réseau Voltaire, 14 août 2012.

[10] « La Pologne revendique Kaliningrad », Réseau Voltaire, 26 mars 2022.

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Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

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4 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

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Deux communiqués sur la guerre en Ukraine à diffuser sans modération :

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Philosophie néo-conservatrice, Leo Strauss, Nouvel Ordre Mondial, Poutine et la guerre en Ukraine (Thierry Meyssan)

Posted in 11 septembre, 3eme guerre mondiale, actualité, colonialisme, crise mondiale, documentaire, guerre iran, guerre Libye, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, média et propagande, militantisme alternatif, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, philosophie, politique et lobbyisme, politique et social, politique française, résistance politique, terrorisme d'état, Union Europeenne et nouvel ordre mondial with tags , , , , , , , , on 2 mars 2022 by Résistance 71

leostrauss
Leo Strauss (1899-1973) père de la philosophie
néo-conservatrice et du principe du « noble mensonge »

Une analyse essentielle et fort à propos de Thierry Meyssan pour comprendre et suivre les véritables dessous de l’affaire ukrainienne, qui n’est qu’un maillon de plus à la chaîne évènementielle de l’imposture et du mensonge étatique poussés à leur extrême depuis le fatidique 11 septembre 2001... Pour comprendre vraiment, il faut descendre au fond du terrier du lapin blanc… et immanquablement sortir de sa zone de confort. Une fois au fond, il n’y a plus de retour en arrière possible, on ne voit plus le monde et son écume des jours de la même manière.
Qui ose gagne ! Savoir c’est gagner !
~ Résistance 71 ~

Vladimir Poutine déclare la guerre aux Straussiens

Thierry Meyssan

1er mars 2022

Url de l’article original : https://www.voltairenet.org/article215843.html

La Russie ne livre pas de guerre au peuple ukrainien, mais à un petit groupe de personnes au sein du pouvoir états-unien qui a transformé l’Ukraine à son insu, les Straussiens. Il s’est formé il y a un demi-siècle et a déjà commis une quantité incroyable de crimes en Amérique latine et au Moyen-Orient à l’insu des États-uniens. Voici leur histoire.

Le 24 février à l’aube, les forces russes sont entrées massivement en Ukraine. Selon le président Vladimir Poutine, qui s’exprimait alors à la télévision, cette opération spéciale était le début de la réponse de son pays à « ceux qui aspirent à la domination du monde » et qui font avancer les infrastructures de l’Otan aux portes de son pays. Durant cette longue intervention, il a résumé la manière dont l’Otan a détruit la Yougoslavie sans autorisation du Conseil de sécurité des Nations-Unies, allant jusqu’à bombarder Belgrade en 1999. Puis il a parcouru les destructions des États-Unis au Moyen-Orient, en Iraq, en Libye et en Syrie. Ce n’est qu’après ce long exposé qu’il a annoncé avoir envoyé ses troupes en Ukraine avec la double mission de détruire les forces armées liées à l’Otan et d’en finir avec les groupes néo-nazis armés par l’Otan.

Immédiatement tous les États membres de l’Alliance atlantique dénonçaient une occupation de l’Ukraine comparable à celle de la Tchécoslovaquie lors du « Printemps de Prague » (1968). Selon eux, la Russie de Vladimir Poutine aurait adopté la « doctrine Brejnev » de l’Union soviétique. C’est pourquoi le monde libre doit punir l’« Empire du Mal » ressuscité en lui imposant des « coûts dévastateurs ».

L’interprétation de l’Alliance atlantique vise avant tout à priver la Russie de son argument majeur : certes, l’Otan n’est pas une confédération d’égaux, mais une fédération hiérarchisée sous commandement anglo-saxon, cependant la Russie agit de même. Elle refuse à l’Ukraine la possibilité de choisir son destin comme les Soviétiques l’ont refusé aux Tchécoslovaques. Certes, l’Otan, par son fonctionnement, viole les principes de souveraineté et d’égalité des États stipulés par la Charte des Nations unies, mais elle ne doit pas être dissoute, sauf à dissoudre aussi la Russie.

Peut-être, mais probablement pas.

Le discours du président Poutine n’était pas dirigé contre l’Ukraine, ni même contre les États-Unis, mais explicitement contre « ceux qui aspirent à la domination du monde », c’est-à-dire contre les « Straussiens » au sein du pouvoir états-unien. C’était une véritable déclaration de guerre à leur égard.

Le 25 février, le président Vladimir Poutine qualifiait le pouvoir de Kiev de « clique de drogués et de néonazis ». Pour les médias atlantistes, ces propos étaient ceux d’un malade mental.

Dans la nuit du 25 au 26 février, le président Volodymyr Zelensky adressait à la Russie, via l’ambassade de Chine à Kiev, une proposition de cessez-le-feu. Le Kremlin lui répondait immédiatement en posant ses conditions :
arrestation de tous les nazis (Dmitro Yarosh et le Bataillon Azov, etc.),
dépôt de tous les noms de rue et destruction des monuments glorifiant les collaborateurs des nazis durant la Seconde Guerre mondiale (Stepan Bandera, etc.),
dépôt des armes.

La presse atlantique ignorait cet événement, tandis que le reste du monde, qui le connaissait, retenait son souffle. La négociation échouera quelques heures plus tard après intervention de Washington. Ce n’est qu’à ce moment-là que les opinions publique occidentales en seront informées, mais les conditions russes leur seront toujours cachées.

De quoi le président Poutine parle-t-il ? Contre qui se bat-il ? Et quelles sont les raisons qui ont rendu aveugle et muette la presse atlantiste ?

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BRÈVE HISTOIRE DES STRAUSSIENS

Arrêtons-nous un instant sur ce groupe, les Straussiens, à propos duquel les Occidentaux savent peu de choses. Il s’agit d’individus, tous juifs, mais absolument pas représentatifs ni des juifs états-uniens, ni des communautés juives dans le monde. Ils ont été formés par le philosophe allemand, Leo Strauss, réfugié aux États-Unis lors de la montée du nazisme et devenu professeur de philosophie à l’université de Chicago. Selon de nombreux témoignages, il avait constitué un petit groupe d’élèves fidèles auxquels il dispensait un enseignement oral. Il n’y a donc pas d’écrits à ce sujet. Il leur expliquait que le seul moyen pour les juifs de ne pas être victimes d’un nouveau génocide était de constituer leur propre dictature. Il les désignait sous le nom d’Hoplites (les soldats de Sparte) et les envoyait perturber les cours de ses rivaux. Enfin, il leur enseignait la discrétion et faisait l’éloge du « noble mensonge ». Bien qu’il soit mort en 1973, sa fraternité étudiante s’est perpétuée.

Les Straussiens ont commencé à former un groupe politique il y a un demi-siècle, en 1972. Ils étaient tous membres de l’équipe du sénateur démocrate Henry « Scoop » Jackson, notamment Elliott Abrams, Richard Perle et Paul Wolfowitz. Ils travaillaient étroitement avec un groupe de journalistes trotskistes également juifs, qui s’étaient connus au City College of New York et éditaient la revue Commentary. on les appelait les « Intellectuels new-yorkais » (New York Intellectuals). L’ensemble de ces deux groupes était très lié à la CIA, mais aussi grâce au beau-père de Perle, Albert Wohlstetter (le stratège militaire US), à la Rand Corporation (le think tank du complexe militaro-industriel). Beaucoup de ces jeunes gens se marièrent entre eux jusqu’à former un groupe compact d’une centaine de personnes.

Ensemble, ils rédigèrent et firent adopter, en pleine crise du Watergate (1974), l’« amendement Jackson–Vanik » qui contraignit l’Union soviétique à autoriser l’émigration de sa population juive vers Israël sous peine de sanctions économiques. C’est leur acte fondateur.

En 1976, Paul Wolfowitz [1] fut un des artisans de l’« équipe B » (Team B) chargée par le président Gerald Ford d’évaluer la menace soviétique [2]. Il rendit un rapport délirant accusant l’Union soviétique de se préparer à prendre une « hégémonie globale ». La Guerre froide changeait de nature : il ne s’agissait plus d’isoler (containment) l’URSS, il fallait l’arrêter pour sauver le « monde libre ».

Les Straussiens et les Intellectuels new-yorkais, tous de gauche, se mirent au service du président de droite Ronald Reagan. Il faut bien comprendre que ces groupes ne sont ni vraiment de gauche, ni de droite. Certains membres ont d’ailleurs basculé cinq fois du Parti démocrate au Parti républicain et inversement. Ce qui est important pour eux, c’est de s’infiltrer au pouvoir, de quelque idéologie qu’il soit. Elliott Abrams devint assistant du secrétaire d’État. Il conduisit une opération au Guatemala où il plaça un dictateur au pouvoir et expérimenta, avec des officiers du Mossad israélien, la manière de créer des réserves pour les Indiens Mayas afin, à terme, de faire la même chose en Israël avec les Arabes palestiniens (la Résistance maya a valu à Rigoberta Menchú son prix Nobel de la paix). Puis Elliott Abrams continua ses exactions au Salvador et enfin au Nicaragua contre les Sandinistes avec l’affaire Iran-Contras. De leur côté les Intellectuels new-yorkais, désormais dénommés « Néoconservateurs » créèrent le Fonds national pour la Démocratie (National Endowment for Democratie — NED) et l’Institut des États-Unis pour la paix (U.S. Institute of Peace) ; un dispositif qui organisa de très nombreuses révolutions colorées, à commencer par la Chine avec la tentative de coup d’État du Premier ministre Zhao Ziyang et la répression qui s’en suivit sur la place Tienanmen.

À la fin du mandat de George H. Bush (le père), Paul Wolfowitz, alors numéro 3 du secrétariat à la Défense, élabora un document [3] autour d’une idée forte : après la décomposition de l’URSS, les États-Unis devaient prévenir l’émergence de nouveaux rivaux, à commencer par l’Union européenne. Il concluait en préconisant la possibilité de prendre des actions unilatérales, c’est-à-dire de mettre fin à la concertation des Nations unies. Wolfowitz est sans aucun doute le concepteur de « Tempête du désert », l’opération de destruction de l’Iraq qui a permis aux États-Unis de changer les règles du jeu et d’organiser un monde unilatéral. C’est à cette époque que les Straussiens ont valorisé les concepts de « changements de régime » et de « promotion de la démocratie ».

Gary Schmitt, Abram Shulsky et Paul Wolfowitz ont pénétré la communauté du Renseignement US grâce au Groupe de travail sur la réforme du Renseignement (Consortium for the Study of Intelligence’s Working Group on Intelligence Reform). Ils critiquèrent l’a priori selon lequel les autres gouvernements raisonnent de la même manière que celui des États-Unis [4]. Puis, ils critiquèrent l’absence de conduite politique du Renseignement, le laissant errer dans des sujets sans importance au lieu de se concentrer sur ceux essentiels. Politiser le Renseignement, c’est ce que Wolfowitz avait déjà fait avec l’équipe B et qu’il recommencera avec succès, en 2002, avec le Bureau des plans spéciaux (Office of Special Plans) ; inventant des arguments pour de nouvelles guerres contre l’Iraq et contre l’Iran (le « noble mensonge » de Leo Strauss).

Les Straussiens furent écartés du pouvoir durant le mandat de Bill Clinton. Ils s’introduisirent alors dans les think tanks de Washington. En 1992, William Kristol et Robert Kagan (l’époux de Victoria Nuland, largement citée dans les articles précédents) publièrent un article dans Foreign Affairs déplorant la timide politique étrangère du président Clinton et appelant à un renouveau de « l’hégémonie bénévolente des États-Unis » (benevolent global hegemony) [5]. L’année suivante ils fondèrent le Projet pour un nouveau siècle américain (Projet for a New American Century — PNAC) dans les locaux de l’Institut américain de l’entreprise (American Enterprise Institute). Gary Schmitt, Abram Shulsky et Paul Wolfowitz en étaient membres. Tous les admirateurs non-juifs de Leo Strauss, dont le protestant Francis Fukuyama (l’auteur de La Fin de l’Histoire), les rejoignirent immédiatement.

En 1994, désormais trafiquant d’armes, Richard Perle (alias « le prince des ténèbres ») devient conseiller du président et ex-nazi Alija Izetbegović en Bosnie Herzégovine. C’est lui qui fait venir d’Afghanistan Oussama Ben Laden et sa Légion arabe (ancêtre d’Al-Qaïda) pour défendre le pays. Perle sera même membre de la délégation bosniaque lors de la signature à Paris des Accords de Dayton.

En 1996, des membres du PNAC (dont Richard Perle, Douglas Feith et David Wurmser) rédigèrent une étude au sein de l’Institute for Advanced Strategic and Political Studies — IASPS), pour le compte du nouveau Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. Ce rapport [6] préconise l’élimination de Yasser Arafat, l’annexion des territoires palestiniens, une guerre contre l’Iraq et le transfert des Palestiniens là-bas. Il s’inspire non seulement des théories politiques de Leo Strauss, mais aussi de celles de son ami, Ze’ev Jabotinsky, le fondateur du « sionisme révisionniste » dont le père de Netanyahu était le secrétaire particulier.

Le PNAC récolta des fonds pour la candidature de George W. Bush (le fils) et publia avant son élection son célèbre rapport « Rebâtir les défenses de l’Amérique » (Rebuilding America’s Defenses). Il y appelle de ses vœux une catastrophe comparable à celle de Pearl Harbor qui permette de jeter le peuple états-unien dans une guerre pour l’hégémonie globale. Ce sont exactement les termes que le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, membre du PNAC, utilisa le 11 septembre 2001.

Grâce aux attentats du 11-Septembre, Richard Perle et Paul Wolfowitz installèrent l’amiral Arthur Cebrowski dans l’ombre de Donald Rumsfeld. Il y tint un rôle comparable à celui qu’avait eu Albert Wohlstetter durant la Guerre froide. Il imposa la stratégie de la « guerre sans fin » : les forces armées états-uniennes ne devraient plus gagner de guerre, mais en démarrer un grand nombre et les faire durer le plus longtemps possible. Il s’agirait de détruire toutes les structures politiques des États ciblés afin de ruiner ces populations et de les priver de tout moyen de se défendre face aux USA [7] ; une stratégie mise en œuvre depuis vingt ans en Afghanistan, en Iraq, en Libye, en Syrie, au Yémen…

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L’alliance des Straussiens et des sionistes révisionnistes a été scellée lors d’une grande conférence à Jérusalem, en 2003, à laquelle des personnalités politiques israéliennes de tous bords crurent malheureusement devoir assister [8]. Il n’est donc pas étonnant que Victoria Nuland (l’épouse de Robert Kagan, alors ambassadrice à l’Otan) soit intervenue pour proclamer un cessez-le-feu, en 2006 au Liban, permettant à l’armée israélienne vaincue de ne pas être poursuivie par le Hezbollah.

Certains individus, comme Bernard Lewis, ont travaillé avec les trois groupes, les Straussiens, les Néoconservateurs et les Sionistes révisionnistes. Ancien agent de Renseignement britannique, il acquit les nationalités états-uniennes et israéliennes, fut conseiller de Benjamin Netanyahu et membre du Conseil de sécurité nationale des États-Unis. Lewis qui assurait à la moitié de sa carrière que l’islam est incompatible avec le terrorisme et que les terroristes arabes sont en réalité des agents soviétiques, changea d’avis par la suite et assura avec le même aplomb que cette religion prêche le terrorisme. Il inventa pour le Conseil de sécurité national US la stratégie du « choc des civilisations ». Il s’agissait d’instrumenter les différences culturelles pour mobiliser les musulmans contre les orthodoxes ; un concept qui fut popularisé par son assistant au Conseil, Samuel Huntington, sauf que celui-ci ne le présenta pas comme une stratégie, mais comme une fatalité contre la laquelle il fallait agir. Huntington avait débuté sa carrière comme conseiller des services secrets sud-africains de l’apartheid, puis il avait écrit un livre, The Soldier and the State [9], assurant que les militaires (réguliers et mercenaires) forment une caste à part, seule capable de comprendre les besoins de sécurité nationale.

Après la destruction de l’Iraq, les Straussiens font l’objet de toutes sortes de polémiques [10]. Chacun s’étonne qu’un si petit groupe, appuyé par les journalistes néoconservateurs, ait pu acquérir une telle autorité sans avoir fait l’objet d’un débat public. Le Congrès des États-Unis désigne un Groupe d’études sur l’Iraq (dit « Commission Baker-Hamilton ») pour évaluer leur politique. Il condamne, sans la nommer, la stratégie Rumsfeld/Cebrowski et déplore les centaines de milliers de morts qu’elle a provoquées. Mais Rumsfeld démissionne et le Pentagone poursuit inexorablement cette stratégie qu’il n’a jamais officiellement adoptée.

Dans l’administration Obama, les Straussiens se retrouvèrent dans le cabinet du vice-président Joe Biden. Son conseiller pour la Sécurité nationale, Jacob Sullivan, joua un rôle central dans l’organisation des opérations contre la Libye, contre la Syrie et contre le Myanmar, tandis qu’un de ses autres conseillers, Antony Blinken, se concentra sur l’Afghanistan, le Pakistan et l’Iran. C’est lui qui pilota les négociations avec le Guide suprême Ali Khamenei qui aboutirent à l’arrestation et à l’emprisonnement des principaux membres de l’équipe du président Mahmoud Ahmadinejad en échange de l’accord sur le nucléaire.

Le changement de régime à Kiev, en 2014, est organisé par les Straussiens. Le vice-président Biden s’y engage résolument. Victoria Nuland vient soutenir les éléments néo-nazis du Secteur droit et superviser le commando israélien de « Delta » [11] sur la place Maïdan. Une interception téléphonique révèle son souhait d’« enculer l’Union européenne » (sic) dans la tradition du rapport Wolfowitz de 1992. Mais les dirigeants de l’Union européenne ne comprennent pas et ne protestent que mollement [12].

« Jake » Sullivan et Antony Blinken placent le fils du vice-président Biden, Hunter, au conseil d’administration d’une des principales sociétés gazières, Burisma Holdings, malgré l’opposition du secrétaire d’État John Kerry. Hunter Biden n’est malheureusement qu’un junkie, il servira de paravent à une gigantesque escroquerie au détriment du peuple ukrainien. Il désignera, sous la surveillance d’Amos Hochstein, plusieurs de ses amis de défonce pour devenir d’autres hommes de paille à la tête de diverses sociétés et piller le gaz ukrainien. Ce sont ces gens là que le président Vladimir Poutine a qualifié de « clique de drogués ».

Sullivan et Blinken s’appuient sur le parrain mafieux Ihor Kolomoïsky, la troisième fortune du pays. Bien que juif, il finance les gros bras du Secteur droit, une organisation néo-nazie qui travaille pour l’Otan et se bat sur la place Maïdan lors du « changement de régime ». Kolomoïsky profite de ses accointances pour prendre le pouvoir au sein de la communauté juive européenne, mais ses coreligionnaires se rebiffent et l’éjectent des associations internationales. Il parvient cependant à faire nommer le chef de Secteur droit, Dmytro Yarosh, secrétaire adjoint du Conseil national de Sécurité et de Défense ukrainien et à se faire nommer lui-même gouverneur de l’oblast de Dnipropetrovsk. Les deux hommes seront rapidement écartés de toute fonction politique. C’est leur groupe que le président Vladimir Poutine a qualifié de « clique de néo-nazis ».

En 2017, Antony Blinken fonde WestExec Advisors, une société de conseil qui réunit d’anciens hauts fonctionnaires de l’administration Obama et beaucoup de Straussiens. L’activité de cette société est extrêmement discrète. Elle utilise les relations politiques de ses employés pour faire de l’argent ; ce que partout ailleurs, on appellerait de la corruption.

LES STRAUSSIENS TOUJOURS PAREILS À EUX-MÊMES

Depuis le retour de Joe Biden à la Maison-Blanche, cette fois en tant que président des États-Unis, les Straussiens tiennent l’ensemble du système. « Jake » Sullivan est conseiller national de Sécurité, tandis qu’Antony Blinken est secrétaire d’État avec Victoria Nuland à ses côtés. Ainsi que je l’ai rapporté dans les articles précédents, elle se rend à Moscou en octobre 2021 et menace d’écraser l’économie de la Russie si celle-ci n’obtempère pas. C’est le début de la crise actuelle.

La sous-secrétaire d’État Nuland fait ressurgir Dmitro Yarosh et l’impose au président Zelinsky, un acteur de télévision protégé par Ihor Kolomoïsky. Le 2 novembre 2021, il le nomme conseiller spécial du chef des armées, le général Valerii Zaluzhnyi. Celui-ci, un authentique démocrate, se rebiffe d’abord et finalement accepte. Interrogé par la presse sur cet étonnant duo, il refuse de répondre et évoque une question de Sécurité nationale. Yarosh apporte tout son concours au « führer blanc », le colonel Andrey Biletsky, et à son Bataillon Azov. Cette copie de la division SS Das Reich est encadrée depuis l’été 2021 par des mercenaires états-uniens anciens de Blackwater [13].

Cette longue digression ayant permis d’identifier les Straussiens, force est d’admettre que l’ambition de la Russie est compréhensible, voire souhaitable. Débarrasser le monde des Straussiens serait rendre justice au million de morts et plus qu’ils ont provoqués et sauver ceux qu’ils s’apprêtent à tuer. Reste à savoir si cette intervention en Ukraine est le bon moyen.

Quoi qu’il en soit, si la responsabilité des événements actuels incombe aux Straussiens, tous ceux qui les ont laissé agir sans broncher ont aussi une responsabilité. À commencer par l’Allemagne et la France qui ont signé les Accords de Minsk il y a sept ans et n’ont rien fait pour qu’ils soient appliqués, puis par la cinquantaine d’États qui ont signé les déclarations de l’OSCE interdisant l’extension de l’Otan à l’Est de la ligne Oder-Neisse et n’ont rien fait. Seul Israël, qui vient de se débarrasser des sionistes révisionnistes, vient d’exprimer une position nuancée sur ces événements.

C’est une des leçons de cette crise : les peuples gouvernés démocratiquement sont responsables des décisions longuement prises par leurs dirigeants et maintenues après des alternances au pouvoir.

Notes :

[1] « Paul Wolfowitz, l’âme du Pentagone », par Paul Labarique, Réseau Voltaire, 4 octobre 2004.

[2] Killing Detente : The Right Attacks the CIA, Anne H. Cahn, Pennsylvania State University Press (1998).

[3] Ce document a été révélé dans « US Strategy Plan Calls For Insuring No Rivals Develop », Patrick E. Tyler, New York Times, March 8, 1992. Voir aussi les extraits publiés en page 14 : « Excerpts from Pentagon’s Plan : « Prevent the Re-Emergence of a New Rival » ». Des informations supplémentaires sont apportées dans « Keeping the US First, Pentagon Would preclude a Rival Superpower » Barton Gellman, The Washington Post, March 11, 1992.

[4] Silent Warfare : Understanding the World of Intelligence, Abram N. Shulsky & Gary J. Schmitt, Potomac Books (1999).

[5] « Toward a neo-Reaganite Foreign Policy », Robert Kagan & William Kristol, Foreign Affairs, july-august 1996, vol. 75 (4), p. 18-32.

[6] « A Clean Break : A New Strategy for Securing the Realm », Institute for Advanced Strategic and Political Studies (1996).

[7] « La doctrine Rumsfeld/Cebrowski », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 25 mai 2021.

[8] « Sommet historique pour sceller l’Alliance des guerriers de Dieu », Réseau Voltaire, 17 octobre 2003.

[9] The Soldier and the State : The Theory and Politics of Civil-Military Relations, Samuel Huntington, Samuel Huntington, Belknap Press (1981).

[10] Cette polémique se poursuit toujours. Pour écrire cet article j’ai surtout consulté ces huit livres : The Political Ideas of Leo Strauss, Shadia B. Drury, Palgrave Macmillan (1988). Leo Strauss and the Politics of American Empire, Anne Norton, Yale University Press (2005). The Truth About Leo Strauss : Political Philosophy and American Democracy, Catherine H. Zuckert & Michael P. Zuckert, University of Chicago Press (2008). Straussophobia : Defending Leo Strauss and Straussians Against Shadia Drury and Other Accusers, Peter Minowitz, Lexington Books (2009). Leo Strauss and the Conservative Movement in America, Paul E. Gottfried, Cambridge University Press (2011). Crisis of the Strauss Divided : Essays on Leo Strauss and Straussianism, East and West, Harry V. Jaffa, Rowman & Littlefield (2012). Leo Strauss, The Straussians, and the Study of the American Regime, Kenneth L. Deutsch, Rowman & Littlefield (2013). Leo Strauss and the Invasion of Iraq : Encountering the Abyss, Aggie Hirst, Routledge (2013).

[11] « Qui sont ces anciens soldats israéliens parmi les combattants de rue dans la ville de Kiev ? », AlyaExpress-News.com, 2 mars 2014. « Le nouveau Gladio en Ukraine », par Manlio Dinucci, Traduction Marie-Ange Patrizio, Il Manifesto (Italie) , Réseau Voltaire, 18 mars 2014.

[12] « Conversation entre l’assistante du secrétaire d’État et l’ambassadeur US en Ukraine », par Andrey Fomin, Oriental Review (Russie) , Réseau Voltaire, 7 février 2014.

[13] « Exclusive : Documents Reveal Erik Prince’s $10 Billion Plan to Make Weapons and Create a Private Army in Ukraine », Simon Shuster, Time, July 7, 2021.

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Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

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4 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

Lion_eveil

Affaire Epstein / Maxwell : chantage à la pédophilie au sein d’un réseau d’espionnage israélien à Yankland et ailleurs…

Posted in 11 septembre, 3eme guerre mondiale, actualité, colonialisme, crise mondiale, désinformation, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , on 4 décembre 2021 by Résistance 71

Epstein_Maxwell

Affaire Epstein : Ghislaine Maxwell est finalement traduite en justice !

Jonas Alexis et Philip Girardi

1er décembre 2021

url de l’article original: https://www.veteranstoday.com/2021/12/01/ghislaine-maxwell-is-finally-on-trial/

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

La suspicion qu’Epstein travaillait pour l’agence de renseignement extérieur d’Israël, le Mossad, ou sa contre-partie du renseignement militaire est fondé sur de nombreuses preuves et le fait qu’il ait été “protégé” a aussi été vraisemblablement confirmé par des sources américaines et israéliennes.

Jonas E Alexis: Ghislaine Maxwell, l’entremetteuse sociale qui aurait recruté des jeunes-filles mineures pour Jeffrey Epstein et des oligarques comme le prince Andrew, voit finalement son procès s’ouvrir. Nous sommes impatients de voir ce qui va sortir de cette affaire. L’évaluation de Philip Girardi ci-dessous est intéressante.

de Philip Giraldi

La rabatteuse de Jeffrey Epstein, Ghislaine Maxwell, est finalement au tribunal, dans le processus de la sélection des jurés et des déclarations d’ouverture de procès après avoir passé 17 mois au Centre de Détention Métropolitain de Brooklyn. Etant donnant le départ quelque peu suspicieux d’Epstein de cette terre dans ce qui aurait plus été un assassinat qu’un suicide (NdT : ou une mascarade, l’intéressé ayant été exfiltré vers Israël, ce qui est aussi plausible…), Maxwell a été emprisonnée selon un régime pénitencier plus intrusif demandant une surveillance constante et ne pouvant pas faire grand chose d’autre que de s’assoir sur le banc en ciment de sa cellule et contempler son futur.

Maxwell s’est souvent plainte de son isolation, de l’abus de ses geôliers et de la terrible bouffe. Il ne fait aucun doute qu’elle a raison sur la bouffe. Sa proposition de donner 28 millions de dollars de caution pour sortir en attendant son procès a été refusée par le juge qui observa que Maxwell avait plus de quinze comptes en banque d’investissement différents ainsi que de multiples passeports. Elle suggéra que Ghislaine pourrait bien avoir plus d’argent et autres biens épargnés hors des Etats-Unis, ce qui faisait d’elle un haut risque d’évasion et de disparition, de manière présumée vers Israël qui n’a aucun accord d’extradition avec les Etats-Unis.

Il y a une toile de fond conséquente à considérer lorsqu’on examine la saga Ghislaine Maxwell / Jeffrey Epstein. La suspicion que Jeffrey Epstein travaillait pour l’agence de renseignement extérieur d’Israël, le Mossad ou sa contre-partie du renseignement militaire est fondée sur une considérable série de preuves et qu’il était “protégé” est aussi semble t’il confirmé par des sources israéliennes et américaines.

De fait, il existe déjà des preuves qu’Epstein a été le bénéficiaire inhabituel d’un laxisme lorsqu’il fut condamné en Floride en 2008 pour crimes sexuels impliquant 19 jeunes filles mineures ; il ne reçut qu’une peine s’apparentant plus à une tape sur la main qu’autre chose. Après l’affaire, le procureur de Miami Alexander Acosta, qui était impliqué dans l’affaire, a rapporté que l’arrestation et la condamnation venait de plus haut que sa position, qu’on lui avait dit qu’Epstein “appartenant aux services de renseignement” et de “le laisser tranquille”, un commentaire qui n’a jamais été pris en compte par les enquêteurs.

Aussi dans un livre récent d’Ari Ben-Menashe “Epstein : Dead Men Tell No Tales”, l’ancien officier du renseignement israélien qui affirme avoir mené l’opération Epstein, a décrit comment Epstein faisait chanter des politiciens connus pour les services israéliens. Epstein a commencé à travailler pour le gouvernement israélien dans les années 80 et son opération, qui était financée par Israël et des juifs américains influents, était une classique opération de piège à la séduction (honey trap), qui utilisait des mineures d’âge pour appâter des politiciens du monde entier, une liste de gens piégés incluant Bill Clinton et le prince Andrew. Clinton a été rapporté avoir volé au moins 26 fois dans le jet privé Boeing 727 d’Epstein, le “Lolita Express”, vers une propriété privée en Floride ainsi que sur une île privée, propriété d’Epstein, dans les Caraïbes. L’île était connue des locaux du vocable de “l’île aux pédophiles”. Les politiciens y étaient photographiés et filmés dans leurs ébats avec les jeunes filles. Ils étaient plus tard approchés pour “rendre quelques services et faveurs” à Israël.

Ghislaine Maxwell est en fait la fille du super espion d’Israël Robert Maxwell, qui a reçu des funérailles d’état en Israël après sa mort mystérieuse en 1991, funérailles où figuraient le premier ministre ainsi que tous les anciens patrons des services de renseignement du pays. Ghislaine est présumée avoir été une participante active dans l’opération d’Epstein, agissant en rabatteuse et gérante des jeunes filles (NDT : mère maquerelle quoi…) et qui a laissé entendre en au moins une occasion, qu’elle savait où étaient les enregistrements des ébats de Bill Clinton et de Donald Trump avec les mineures.

Cela ne prend pas grand chose pour tirer ce qui est déjà connu et poser la question “qui parmi les célébrités et les politiciens de haut-niveau cultivés par Epstein furent et sont encore des espions d’Israël ?” Et bien sûr il y a  un complot sous-jacent : assumant qu’Epstein était de fait bien impliqué dans le recrutement et/ou la gestion d’agents de haut niveau américains dans une “opération d’influence” (NdT: en clair, de chantage à la pédophilie…) qui aurait utilisé des manœuvres de chantage, il devient alors plausible qu’il ait été tué en prison et que l’histoire du suicide ne fut q’une opération de couverture de l’assassinat. L’affaire Epstein demeure officiellement ouverte et non résolue, toujours sous le coup d’une enquête, bien qu’il ne semble pas que grand chose ne se passe, le signe certain que quelqu’un de puissant au sein de l’establishment s’assure que rien de compromettant ne puisse faire surface. Ceci est parfois appelé une couverture gouvernementale.

Donc dans tout ce fatras de drame et de possibilités, on pourrait légitimement se demander pourquoi la couverture médiatique du procès Maxwell est bien moins sous les feux de la rampe que ne le furent récemment les procès Rittenhouse et Arbery ? Bien moins même que le procès en cours d’Elisabeth Holmes. Et bien la réponse est en fait assez simple, même en ignorant les médias libéraux et leur désir d’enflammer la passion raciale dès que possible ; nous sommes dans une ère de contrôle de l’information par le gouvernement (NdT : faudra nous expliquer quand le gouvernement n’aurait-il pas contrôlé l’information d’une manière ou d’une autre ?… La théorie de la presse libre “4ème pouvoir” est un vaste leurre qui ne fait plus recette aujourd’hui…) et nous sommes les témoins de la gestion sélective de ce que Maxwell sera accusée d’avoir fait afin d’éliminer tout dégât possible à des politiciens américains connus ou à Israël.

Nonobstant les drames juridiques télévisuels, le fait est que les gens ne sont traduis devant un tribunal une fois que des chefs d’accusation sont émis pour un ou des crimes spécifiques. Le résultat passe ensuite devant un procureur généralement politiquement orienté, qui s’il est d’accord qu’il y a effectivement une affaire judiciaire, la fait ensuite passer devant un juge élu ou politiquement nommé pour passage devant un tribunal. Ceci veut dire en pratique que les procès devant un jury de pairs sont sujets à un processus d’effeuillage minutieux avant qu’ils n’arrivent devant un cour de justice et ce qui en sort à la fin n’est souvent que ce que le système de justice criminelle voit comme “gagnable” ou désirable en termes de politiquement correct.

Pour le dire autrement plus à propos des cas Maxwell et Epstein, malgré de considérables preuves suggérant l’espionnage, il n’y a absolument aucune suggestion qu’à la fois le NYPD et le FBI n’aient jamais interrogé sérieusement quelque partie que ce soit sur leur relation avec Israël ou toute forme de renseignement lié à Israël. Il n’y a pas non plus la moindre indication que des “célébrités” qui auraient pu être ciblées comme par exemple Bill Clinton, n’aient jamais même été questionnées. Ceci n’est en rien une coïncidence dans la mesure où Israël évite presque toujours toute forme d’attention trop poussée.

De fait, Israël, malgré son historique démontré et très bien documenté d’espionnage massif aux Etats-Unis, a très peu de chances de se retrouver confronté judiciairement parce qu’il y a un consensus bipartite qu’un tel embarras à la plus formidable amitié du monde entre Washington et Tel Aviv ne devrait jamais être sujet à un examen sérieux et poussé (NdT: suffit aussi de voir l’enfouissement total de la “piste Israël” concernant les attentats du 11 septembre…). Voilà pourquoi Maxwell n’a été officiellement accusée que de complicité avec le prédateur sexuel condamné Epstein dans le traffic et l’abus sexuel de quatre femmes, dont trois mineures, ainsi que de mensonge et parjure dans une affaire de droit civil. Elle a refusé les accusations, elle est puissamment entourée d’avocats et sa défense va sans aucun doute impliquer le bris du narratif de la nature et de l’intimité de sa relation avec Epstein. Un compromis sera sans doute atteint après plusieurs semaines de joutes judiciaires et tout cela finalement accouchera d’une souris.

L’acte d’accusation de Maxwell portant sur huit chefs d’accusation a été publié le 29 mars courant. Si sa défense échoue de convaincre et qu’elle est condamnée pour les huit chefs d’accusation liés au traffic sexuel et conspiration de traffic sexuel, Maxwell est passible de 80 ans de prison. De la même manière, Epstein ne fut arrêté et accusé que de traffic sexuel et d’abus sexuel sur mineurs lorsqu’il mourut en attente de son procès et pas d’avoir été engagé dans le renseignement avec une puissance étrangère impliquée dans l’espionnage dirigé contre les Etats-Unis et autres nations.

Au fait, il existe des lois contre ces activités incluant la loi contre l’espionnage de 1918 et le Foreign Agents Registration Act (FARA) de 1938, ce dernier ayant été récemment invoqué et appliqué contre des médias russes. Si quiconque s’attend à ce que l’angle de l’espionnage ne fasse surface au cours du procès Maxwell, il y aura une bien grosse déception parce qu’Alison Nathan, la juge du district sud de New York nommée par Obama et de manière appropriée, lesbienne, ne le permettra pas, le procureur n’ira pas sur ce terrain et les avocats de la défense n’y feront aucunement allusion dans leurs plaidoiries et arguments de défense.

Ne vous attendez donc à rien de bien dramatique en provenance de ce tribunal de New York. Nous devons suspecter qu’une affaire impliquant le Mossad gérant un gros cercle d’espionnage aux Etats-Unis utilisant un pédophile et des jeunes filles mineures pourrait bien être bien trop grosse à tolérer pour certaines personnes du pouvoir et ces personnes se sont assurées que cet angle de l’affaire ne verra jamais le jour. Ceci est la véritable histoire qui est maquillée. Une fois de plus, Israël espionne et Washington nie l’évidence.

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Grande réinitialisation, guerre, génocide, dictature technotronique… Demandez le programme ! (Veterans Today)

Posted in 11 septembre, 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, économie, coronavirus CoV19, crise mondiale, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, santé et vaccins, science et nouvel ordre mondial, technologie et totalitarisme, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , on 7 octobre 2021 by Résistance 71

Il est important de ne pas perdre de vue l’ensemble de la scène du spectacle politico-marchand. Ci-dessous, Duff résume et recentre le débat sur ce qui est à venir. Nous ajouterions ceci. Tout comme pour les deux grandes guerres mondiales auparavant, l’ensemble de la clique usuelle financière et (post) industrielle est au manettes pour celle qui vient. La petite différence est que la Chine, de par le sommet de sa pyramide, est partie intégrante de la cabale. Le monde de la finance a complètement intégré la haute finance chinoise et son capitalisme d’état, qui n’échappe en rien au système des banques centrales pilotées depuis la City de Londres et la Banque des Règlements Internationaux, la BRI de Bâle, le GQG des banques centrales et des rouages du système de contrôle marchand et financier, puisqu’il ne s’agit plus que de cela. L’enfumage et la division des peuples continuent alors que les oligarques transnationaux gueuletonnent ensemble et façonnent leur Nouvel Ordre Mondial, mutation en devenir nécessaire du système étatico-capitaliste du spectacle marchand vers une dictature technotronique eugéniste, transhumaniste et génocidaire.
Rien ne change, simplement le cercle s’agrandit un peu pour accommoder le changement et la métamorphose de l’État-Capital en dictature technotronique néo-féodale, ce que Duff qualifie en fin d’article de “new internet driven dark ages”, sauce 5G et nanotech… Dans ce grand chambard, la crise COVID19 n’est qu’un outil, un épisode nécessaire, une préparation psychologique et technocratique à ce qui arrive. une fois encore répétons-le, rien n’est inéluctable, tout cela ne va pas se produire nécessairement… sauf si nous les laissons faire, si nous continuons à accepter leurs règles du jeu, leur narratif et leur volonté de nous opprimer et nous détruire. Nous avons le pouvoir de dire NON ! Une fois fait, tout s’arrête, fin de partie pour les criminels psychopathes et le système qui les génère et les perpétue, se perpétuant lui-même de la sorte.
Depuis bien longtemps, c’est à nous de jouer, selon nos règles, suffit de le vouloir, de le faire, de s’y tenir et de faire face contre vents et marées, ensemble, unis.
~ Résistance 71 ~

death-and-life

La 3ème guerre mondiale est en marche et les Etats-Unis l’ont déjà perdue

Gordon Duff avec New Eastern Outlook, magazine de l’académie des sciences russe depuis 1816

Octobre 2021

url de l’article original :
https://www.veteranstoday.com/2021/10/05/blockbuster-world-war-iii-is-coming-and-america-already-lost/

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Note de l’éditeur :

Ceci est un morceau de l’univers alternatif, un de ces morceaux que beaucoup auront du mal à lire et je peux vous assurer que bon nombre arrêteront leur lecture avant la fin car ne voulant pas en “savoir” plus (NdT: phénomène de la dissonance cognitive…)

Gordon publie cet article avec NEO, car le magazine est lu par toutes les agences de renseignement, qui pour leur propre sécurité, désirent rester à jour sur leur connaissance de qui peut bien s’intéresser au grand jeu (NdT : cirque ?) Un avertissement précoce peut être une situation de vie ou de mort dans bien des cas.

Le but ici est d’allumer la lumière pour que les masses refocalisent leur pensée ce sur quoi les salopards ne veulent pas qu’ils se focalisent, d’où la suite sans fin de feintes et de diversions afin de s’assurer que nous ne puissions pas nous concentrer et ne jamais comprendre ce qu’ils font, encore moins donc nous y opposer. Le succès de Google à établir un profil de tout le monde avec pratiquement 100% de la coopération de tout à chacun, fut un coup de génie créatif pour une société néo-esclavagiste, que les gens acceptent simplement pour obtenir quelques trucs gratuitement, mais qui en réalité viennent à un coût dévastateur.

Les trumpistes sont le parfait exemple du succès des méthodes mafieuses Uber et je veux dire par là les trumpistes de rue. Nous avons eu une bonne démonstration de la facilité avec laquelle leurs manipulateurs les façonnent.

Quant aux “régulateurs républicains”, à commencer avec ceux siégeant au congrès des Etats-Unis, la plupart d’entre eux suivent le mouvement, ayant montré depuis l’insurrection du capitole que leur plus grand devoir est envers eux-mêmes afin de maintenir leur position coûte que coûte au sommet de la pyramide.

Qu’ils puissent continuer de soutenir Trump après tout ce qu’il a fait et essayé de faire, montre l’échec total de notre système politique, de notre société soi-disant “libre”. Nous sommes pourris de l’intérieur et pourtant le sempiternel jeu d’offrir constamment des boucs émissaires à la vindicte populaire continue de plus belle.

Il n’y a plus qu’une seule question à ce niveau du jeu, est-il trop tard pour renverser la vapeur même si nous le voulions vraiment. Personnellement, je ne prendrai pas ce pari… Jim W. Dean 

NdT: Jim, la réponse est simple : oui, c’est réversible… mais il n’y a pas de solution au sein du système et ne saurait y en avoir. Il faut avoir la clairvoyance nécessaire pour le comprendre et ensuite avoir la volonté d’agir en conséquence.

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Si la crise COVID19 a fait une chose par dessus tout, c’est d’avoir “préparé le terrain” des Etats-Unis pour la prochaine pandémie. Les Etats-Unis ne seront plus capables d’y faire face. La confiance dans la politique de bien publique a été pulvérisée et une strate a été créée de manière délibérée, celle d’un mouvement anti-gouvernement violent permanent, afin de s’assurer de la destruction des Etats-Unis.

Derrière tout cela se trouve un nouveau niveau d’analyse et de contrôle de l’humanité qui utilise les données (big data) ayant son commencement dans le mariage entre la CIA et la corporation Google (NdT: qui au départ rappelons-le fut aidé et financé par la branche technologique de la CIA : InQTel).

Le véritable “gain de fonction” s’est effectué dans la zone du contrôle de la pensée, des peurs et des haines fabriquées avec de super ordinateurs contrôlant des milliards de personnes au travers “d’influenceurs” et de milliards de personnes qui ont perdu la capacité de raisonner, la capacité de contrôler quelque aspect de leur vie que ce soit, ceci est une analogie de la Matrix pour sûr.

Il n’y a pas besoin de guerre nucléaire. Ceux qui vont détruire les Etats-Unis ne seront jamais pourchassés car la plupart d’entre eux contrôlent déjà le système, les Etats-Unis et les dirigent.

La 3ème guerre mondiale arrive, ce sera une attaque biologique sur les Etats-Unis. Ce sera un virus SRAS, une infection des voies respiratoires supérieures augmentée de plusieurs capacités de “gain de fonction”. Le monde va devenir un tout autre endroit avec la destruction de l’OTAN et des Etats-Unis et l’empire américain en ruine qui en découlera.

L’histoire qui ne peut pas être enseignée, qui sera télévisée ou discutée dans les universités du monde, aurait prévu une nouvelle division des nations fondée sur des principes mis en avant au siècle dernier par des élites adorant l’eugénisme et le totalitarisme, qui construisirent le Japon impérialiste et l’Allemagne nazie.

Les nations cette fois-ci ? Le Brésil ? Pourquoi pas regarder en Europe ou l’ex-URSS, certainement l’Ukraine, la Georgie, peut-être l’Azerbaïdjan mais combien de plus ?

L’Inde ? Est-ce que le ciblage de l’Iran vise à amener une telle nation au sein de la Cabale ? Où seraient Israël, l’Arabie Saoudite et les états du Golfe sans leur pouvoir financier ?

La Pologne ? Les états baltes ? La Grande-Bretagne ? Ah, la GB, tout modèle qui marche sur les Etats-Unis marchera plus que probablement sur la GB également. L’histoire d’amour de la GB et du nazisme fut forte et bien fière dans les années 1930 et elle est mûre pour être restaurée.

Ceux qui planifient de mettre cette attaque à exécution, ce nouveau 11 septembre, comme avec la dernière attaque en date de 2001, ne seront pas des joueurs représentant des états-nations mais plutôt une cabale de l’ombre, sans nom, que quelqu’un peut bien effleurer du doigt en enquêtant sur la liste de personnes graciées par Trump et ceux avec qui Trump et sa famille, ainsi que ses associés clef, firent “la fête”.

Comment savons-nous qu’une guerre arrive est simple, des experts ont tracé les mouvements aux Etats-Unis de ce qui a intentionnellement totalement détruit la capacité des Etats-Unis à répondre à une urgence nationale de ces organisations, agences de renseignement, think tanks, cabale bancaire, sociétés secrètes et cultes élitistes.

Ces efforts ont été puissamment financés, soutenus par les leaders politiques américains, des figures prominentes du sport et du spectacle et, derrière tout cela, comme d’habitude, Google, Facebook, Twitter et Instagram.

Clef aussi sont les attaques orchestrées sur Fauci ou Bill Gates et tant d’autres, bizarrement liées à des attaques su Dominion Voting Systems. En suivant des individualités comme Steve Bannon, Roger Stone ou Paul Manafort, on peut aussi faire de fortes suppositions indiquant une très haute probabilité.

Les Etats-Unis, en accord avec les résultats d’une analyse avancée, seront attaqués avec une arme qui fera ce qui suit :

  • Détruira le système sanitaire et de sécurité sociale, achevant ce que la crise COVID laissa blessé et affaibli
  • Produira des symptômes inexplicables avec un énorme taux de mortalité dans certains groupes ethniques ou régions, nourrissant ainsi l’excitation conspirationniste comme pour le COVID
  • Affaiblira suffisamment le gouvernement central afin de permettre à des états à bas niveau d’éducation mais aux grosses ressources de se retirer de l’Union avec succès

Nous commençons avec une hypothèse fondée sur l’analyse. Dans le monde “post vérité” il faudra non seulement des méthodes efficaces mais une “audience” ou un “client” sain et suffisamment intelligent pour comprendre l’effort.

Invariablement, des experts du renseignement à un certain niveau, un petit nombre ayant des noms que vous ne connaîtriez pas, ont des réponses mais personne qui en veut.

Une de ces réponses, peut-être la plus importante pour les Etats-Unis est celle-ci :

Une guerre biologique utilisant des armes existantes créées par la recherche sur le “gain de fonction” peut cibler et détruire les Etats-Unis se fera certainement avec facilité.

Un avertissement néanmoins, jamais la différence entre ce qui nous est raconté par les médias être des perceptions publiques et les préoccupations de la communauté du renseignement n’a été si loin l’une de l’autre. La raison pour laquelle ceci est préoccupant est simple, les états-nations admettent maintenant, du moins de manière privée, qu’ils ne sont plus en contrôle de leurs propres affaires.

Définir l’état-nation a toujours été quelque chose de difficile et complexe. Il y a presque 100 ans, le général du corps des Marines des Etats-Unis, Smedley Butler, a admis que l’armée américaine avait été, ce depuis le XIXème siècle, ni plus ni moins que le garde du corps et le bras armé du crime organisé. Il donna pour preuve ses propres efforts dans les Caraïbes et en Amérique Centrale ainsi que le rôle de l’Amérique en Chine sous la supposée politique de la “porte ouverte”.

Qu’affirme Butler ? “Je fus un gangster pour Wall Street.”

Mais qu’en est-il d’aujourd’hui ? Les gouvernements ont toujours eu le pouvoir pour mettre en place des évènements favorisant les cultes du pouvoir de l’ombre que les conspirationistes ne reconnaissent que très rarement. Si vous pensez que la CIA, le MI6 etc ne truquent des élections qu’à l’étranger, rien ne peut être plus faux.

Mais qui alors est la CIA ? Qu’est-ce que le MI6 ou autres agences du style ? Existent-elles en dehors de la question de la supervision de la protection de l’occident des intrigues de supposés dirigeant super-vilains de nations comme la Corée du Nord ou Cuba ?

Les racines de telles agences, pour la Grande-Bretagne, remontent à des siècles du temps de Guillaume III d’Orange, le Hollandais qui mit en place et renforça ce qui deviendra l’empire bancaire Rothschild et son étreinte sur les monnaies européennes (NdT: création de la Banque d’Angleterre au sein de la City de Londres en 1694…)

L’Allemagne de Bismarck et du Kaiser résista et nous avons vu ce qui leur est arrivé. Les Etats-Unis ont aussi résisté, jusqu’à ce que Jacob Schiff et Paul Warburg “vendent” le concept (NdT : de banque centrale privée) au président Woodrow Wilson (NdT: en 1913, création de la “Fed” américaine, suite à la réunion ultra-secrète des banquiers sur l’Île de Jekyll dans l’état de Georgie en 1910, qui en décida ; ça ne peut pas s’inventer des trucs pareils…), sous le masque du système de la “Banque Fédérale des Etats-Unis” (NdT: qui est aussi “fédérale” que “Federal Express”…)

Ils lui vendirent aussi [à Wilson] une guerre mondiale. Avant cela, Jacob Schiff supervisa lui-même la guerre russo-japonaise de 1905 et fut le “tireur de ficelles, marionnettiste” qui amena la guerre américano-espagnole également.

Voyez-vous, certains groupes financiers européens à la très longue histoire, non seulement créèrent la Grande-Bretagne en tant que super-puissance maritime et comme “caïd des 7 mers”, mais ils le firent des Etats-Unis également.

Détruire la Russie fut toujours au top de leur liste et alors que le XXème siècle commençait son effusion de sang, la famille Warburg, agents de la famille Schiff, agents de l’empire banquier sur un axe Francfort-Amsterdam-Londres des Rothschild, joua un rôle clef.

Tiré du livre “The Warburgs: The Twentieth Century Odyssey of a Remarkable Family”, de Ron Chernow:

Paul Warburg était la seule personne aux Etats-Unis à comprendre comment fonctionnait une banque centrale. En 1912 et 1913, il dessina un plan de base pour la création du système bancaire de la Réserve Fédérale et il fit le brouillon de la loi sur la Fed, le Federal Reserve Act. En décembre 1913, le président Wilson signa la loi établissant la nouvelle banque centrale américaine. Si quelqu’un peut bien être appelé le père de la Fed, nota le New York Times, c’est bien Paul Warbug.

Le nouveau comité des gouverneurs de cette banque centrale, qui inclût pendant plusieurs années Paul Warburg lui-même, devint très lourd en appointés politiques dont la politique très laxiste du crédit fit le terrain de la grande dépression de 1929. L’effondrement économique des Etats-Unis dans les années 30 peut-être remonté à la gestion de la Réserve Fédérale par des taupes incompétentes ne rendant de comptes qu’à elles-mêmes.

Retour en Allemagne

Alors que Paul Warbug rendait l’Amérique bien plus sûre pour les financiers, son frère aîné Max, était occupé à Hambourg à aider à la construction financière de la nouvelle flotte marchande allemande via l’entreprise HAPAG.

Parce que la fortune de la famille Warbug était fondée sur le financement du commerce international, Max Warburg rechercha tout naturellement à encourager un tel commerce. Pour les mêmes raisons, les banquiers internationaux encouragèrent le retrait des barrières douanières et autres barrières commerciales.

Pourquoi disons-nous cela ? Pour dire que les États-Nations sont un concept très éthéré au mieux et que les leaders nationaux n’étant guère plus que des “acteurs de crise” ont toujours existé.

Au lieu de développer les outils pour que l’humanité se développe politiquement et culturellement, l’histoire a été retournée, avec toujours plus de religions et de superstitions primitives gagnant une main mise sur des populations grandissantes assurant maintenant un nouvel “âge sombre” dirigé par internet.

Conclusion

Il y a peu de question sur ce qui nous attend en magasin. Ceux qui prédisent une invasion extra-terrestre parle d’une humanité qui serait “élevée” dans des fermes prévues à cet effet par des envahisseurs de la planète Mars.. Mais n’avons-nous pas déjà été “cultivés” et “récoltés” dans une économie mondiale fondé sur de fausses monnaies, une dette débordante, un pathétique et inutile militarisme et une consommation gargantuesque d’énergie et de ressources qui n’a rien fait pour promouvoir la condition humaine ?…

Ceux qui blâment les “vaccins” comme tous les maux de l’humanité ne doivent pas bien regarder alentour ce qui se passe…

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Lectures complémentaires :

La solution à la crise COVID19 fabriquée n’est pas médicale mais POLITIQUE (Résistance 71)

Fraude et crime COVID en bande organisée : résumé et perspective hors système (Résistance 71)

Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

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4 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

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