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Guy Debord et l’Internationale Situationniste : le théâtre des opérations (Rébellion)

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GuyDebord1

Excellente analyse simple et concise du situationnisme et de la pensée / action de Guy Debord et de ses compagnons de réflexion et de lutte. A lire et diffuser sans modération.
~ Résistance 71 ~

Guy Debord : le théâtre des opérations

Revue Rébellion

30 mars 2023

Url de l’article original:

https://rebellion-sre.fr/guy-debord-le-theatre-des-operations/

La réédition dans un fort beau volume des oeuvres complètes de Guy Debord offre l’occasion de se plonger dans le travail théorique d’un des penseurs les plus marquants de son époque. A un long silence a succédé la récupération et la banalisation de ses idées. A la faveur de la mode lancée par quelques intellos parisiens, les rayonnages des librairies croulent depuis dix ans sous les livres consacrés au « situationnisme » et à son « chef de file ». Souvent plus fasciné par le dandysme du personnage et le côté bohème de cette «  tribu », ils laissent de côté les aspects théoriques et subversifs de sa démarche.

Si le personnage et le penseur ont certes leurs limites, sa critique radicale des mécanismes de la société contemporaine fournit encore des enseignements pour qui prend la peine de les lire de manière critique. Laissons donc les interprétations des falsificateurs et plongeons- nous dans ses écrits pour nous faire notre propre opinion. La leçon principale étant de refuser tout changement qui ne serait que partiel, tout aménagement d’un système qu’il faut rejeter en bloc. Ainsi, on pouvait lire dans l’Internationale Situationniste cette définition de toute démarche révolutionnaire : «  La compréhension de ce monde ne peut se fonder que sur la contestation. Et cette contestation n’a de vérité, et de réalisme, qu’en tant que contestation de la totalité ».

Les fossoyeurs du vieux monde

Né en décembre 1931 dans une famille bourgeoise, Guy Debord arrête ses études avec son bac en poche pour se consacrer aux errances de la vie de bohème. Dans le Paris de l’immédiat après-guerre, il navigue dans les diverses avant-gardes artistiques. Il participe à une bande informelle de révoltés en rupture de ban. Dans les arrières salles de cafés douteux et enfumés, où les vapeurs sacrées de l’alcool font des ravages dans leurs rangs, ils se lancent dans un vaste projet de dépassement de l’art. Pour le faire sortir des musées et le réaliser dans la vie quotidienne, tous les moyens son bons. De l’architecture au cinéma, ils remettent en question les fondements utilitaires de la société moderne. Le petit groupe refuse l’enrégimentais et cultive le goût du scandale. Rien n’est sacré pour eux, pas même les vieilles icônes du surréalisme qui sont la principale cible de leurs coups d’éclats. Dans cette dérive effrénée, Debord se déclare cinéaste et réalise une série de films des plus étrange, tant au point de vue de la forme qu’au niveau du message. Rallié au mouvement lettriste, sa curiosité insatiable et son intelligence sans cesse à l’affût l’amènent à être très tôt, lucide sur les limites des avant-gardes purement artistiques. «  La formule pour renverser le monde, nous ne l’avons pas cherchée dans les livres, mais en errant » écrira-t-il. Fuyant, déjà, les récompenses que l’établissement réserve à ses opposants domestiqués, il veut aller plus loin.

La fondation de l’Internationale Situationniste traduit cette radicalisation. Devant réunir des artistes venus de toute l’Europe, le groupe prend très vite un tournant politique. Ne se contentant plus de la simple remise en question de l’art, ils étendent désormais leur contestation à l’ensemble de la société.

« L’IS ne peut pas être une organisation massive et ne saurait même accepter des disciples. L’IS ne peut être qu’une conspiration des Egaux, un état-major qui ne veut pas de troupes (…) Nous n’organisons que le détonateur : l’explosion libre devra nous échapper à jamais, et échapper à quelque autre contrôle que ce soit », affirmaient les situationnistes en 1963. La vie interne de cette Internationale qui ne comptera jamais plus de 70 membres (mais de seize nationalités différentes) fut des plus agitées. D’exclusion en démission, chaque rupture est « habillée » d’une savante et cruelle rhétorique pour cacher des querelles souvent personnelles. Il y a toujours deux raisons aux choses, commentera à ce propos Michèle Bernstein (membre de l’IS et compagne de Debord à l’époque). Il y a toujours la bonne raison, et il y a toujours la vraie raison ». Mais n’oublions pas qu’au delà des vicissitudes de vies hors normes, il y a chez les situationnistes un intense travail théorique.

Les sources de leur inspiration sont multiples. Sous l’influence de Hegel, de Feuerbach et de Marx, ils découvrent des auteurs marxistes non-orthodoxes comme le hongrois Lukàcs ou l’allemand Korsch. Ils n’ignorent pas l’histoire des courants libertaires ou d’ultra-gauche, en particulier les diverses expériences conseillistes. Ils puisent aussi dans les travaux contemporains de la revue Socialisme ou Barbarie ou du philosophe Henri Lefebvre. Au niveau du style, il est indéniable que la tradition littéraire française des « auteurs maudits » (Lautréamont, Rimbaud…) a donné un ton particulier à leurs écrits. Pour l’IS, la théorie n’est ni plus ni moins que ce qui vient renforcer la pratique d’un mouvement. « Nous voulons que les idées redeviennent dangereuses » affirmait Guy Debord.

Le mélange sera explosif. Leurs théories commencèrent à attirer l’attention avec la parution du brûlot  De la misère en milieu étudiant. Réalisé par une bande incontrôlée d’étudiants de Strasbourg influencés par l’IS, il lance une nouvelle forme d’expression révolutionnaire. Suivront La Société du Spectacle de Guy Debord et Le Traité de Savoir vivre à l’usage des jeunes générations de Raoul Vaneigem. Ces livres eurent une très forte influence dans les milieux étudiants d’Europe et d’Amérique du Nord où ils furent largement diffusés et commentés par les futurs « enragés » de Mai 68. Le sens de la formule choc des situs qui maniaient savamment à la fois l’ironie et l’humour devait donner naissance à des appels insurrectionnels qui allaient fleurir bientôt sur les murs des universités de toute la France. Leur influence souterraine sur le « joli mois de Mai» s’explique par la séduction qu’opéra leur intransigeance. On retrouve les situs lors de l’occupation la Sorbonne, où ils participent activement au comité de grève étudiant et s’opposent violemment aux groupuscules trotskistes et maoïstes. Facétieux, ils en profitent pour abreuver de télégrammes d’insultes l’ambassade de Chine Populaire aux frais de l’université (non sans un certain humour : «  Tremblez bureaucrates STOP Le pouvoir international des Conseils Ouvriers va bientôt vous balayer STOP L’humanité ne sera heureuse que le jour où le dernier bureaucrate aura été pendu avec les tripes du dernier capitaliste STOP ») et pour expulser Alain Krivine d’une AG. Mais plus sérieusement, ils seront de toutes les initiatives pour élargir le mouvement vers le monde ouvrier.

Après que le pouvoir eût sifflé la fin de la récréation, les situationnistes durent faire face à une médiatisation incroyable de leurs actions, cette célébrité inattendue va provoquer la naissance d’une multitude de noyaux « pro-situs » faits de bric et de broc, qui ne furent jamais reconnus par Debord. La mode est alors à la révolution et toute une génération verse dans « l’extrémisme révolutionnaire ». Certains réalisent d’ailleurs d’importants bénéfices commerciaux sur cet engouement. Voulant éviter les manipulations et la récupération, les trois derniers membres de l’IS (dont Debord, les autres ayant été exclus…) déclarent l’autodissolution de l’organisation au printemps 1972.

Débute alors pour Debord un long cheminement solitaire durant lequel il affirme une pensée en rupture avec l’époque. Refusant toute forme de médiatisation, il est vite entouré d’une sulfureuse réputation par des journalistes toujours à l’affût d’un scoop. Il est probable, que l’auteur de la Société du Spectacle s’amusera à jouer avec cette image d’homme de l’ombre.

Mais le jeu prendra fin. Miné par un cancer, il se donnera la mort en novembre 1994. Ce dernier salut à un monde qu’il avait toujours refusé prend un sens particulier quand on regarde les itinéraires parallèles d’autres acteurs de cette mouvance. A la fin des années 70, le reflux révolutionnaire va laisser toute une génération échouée. Drogue, suicide, alcoolisme ou banditisme « politisé » : certains s’enfermeront dans une course vers le vide. Peu en sortiront indemnes. Comme expliquer ce désespoir ? Voilà un aspect peu connu et passé sous silence par beaucoup d’ex-gauchistes reconvertis sans honte dans les affaires. Pour avoir vécu une époque palpitante, ces révolutionnaires perdus ont refusé de rentrer dans le moule et se sont enfoncés dans l’autodestruction la plus totale. Ne pouvant parvenir à détruire le système, ils se sont détruits eux- mêmes. A nous de ne pas refaire les mêmes erreurs…

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La Société du spectacle : la vérité nous rendra libre !

Livre le plus connu de Debord, il est souvent cité sans avoir était simplement lu… Si on s’en tient aux formules chocs, la définition qu’il donne au terme de Spectacle est qu’il est « le règne autocratique de l’économie marchande ayant accédé à un statut de souveraineté irresponsable ». Cela nous laisse sur notre faim…

Pour nous référer à l’analyse d’Anselm Jappe sur la pensée de Guy Debord, la Société du Spectacle n’est pas seulement le règne tyrannique de la télévision ou des mass média. Cela n’est que sa manifestation superficielle la plus écrasante. Le fonctionnement des moyens de communication et d’information de masse exprime parfaitement la structure de la société entière dont ils font partie. La contemplation passive d’images, qui de surcroît ont été choisies par d’autres, se substitue au vécu et à la détermination des événements par l’individu lui-même et la pratique collective. Ces phénomènes amenant un appauvrissement constant de la vie réellement vécue, sa fragmentation en sphères de plus en plus séparées, ainsi qu’à la perte de tout aspect unitaire dans la société (repaires culturels et temporels). Dans ce monde totalitaire, le Spectacle apparaît comme l’aliénation idéologique par excellence. Le Spectacle dans la société correspond à une fabrique concrète de l’aliénation.

Tandis que le pouvoir de la société dans son ensemble paraît infini, l’individu se retrouve dans l’impossibilité de gérer son propre univers. Guy Debord décelait dans cela la conséquence du fait que l’économie a soumis à ses propres lois la vie humaine. Aucun changement à l’intérieur de la sphère de l’économie ne sera suffisant tant que l’économie elle-même ne sera pas passée sous le contrôle conscient des individus. Reprenant le travail des courants minoritaires du marxisme, il assigne une importance centrale au problème de l’aliénation considérée non comme un épiphénomène du développement capitaliste, mais au contraire comme son noyau central. Le développement de l’économie devenu indépendant, est l’ennemi de la vie humaine qu’elle tente de conditionner à ses objectifs. Ainsi, l’homme se retrouve reproduit par les méthodes de production qui lui sont imposées par la recherche de la rentabilité, sans souci de sa santé et de son épanouissement humain. Il est de plus conditionné par ses « loisirs » et la consommation. A l’ouest comme à l’Est, dans les pays développés comme dans ceux du Tiers-monde, la logique de la marchandise règne sur l’ensemble du système social, où les individus ont perdu tout pouvoir et tout contrôle sur leur propre vie.

Sans rival, le Spectacle est l’auto-justification permanente du système de production dont il est issu. Pour ce faire, il n’a pas besoin d’arguments sophistiqués : il lui suffit d’être le seul à parler sans attendre la moindre réplique. Il n’est pas une simple forme de propagande, c’est l’activité sociale tout entière qui est captée par le Spectacle à ses propres fins. Toute la vie des sociétés modernes «  s’annonce comme une immense accumulation de spectacles. Tout ce qui était directement vécu s’est éloigné dans la représentation ». L’image se substitue partout à la réalité et donne naissances à des comportements réels formatés par elle. Cette structuration des images sert bien évidemment les intérêts d’une partie de la société, l’oligarchie. Avec l’époque moderne, le pouvoir a eu la possibilité de modeler la société dans le sens de son maintien. Cela passe par la falsification de la réalité à tel point que « dans le monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux » affirmait Debord. Les normes les plus aberrantes de ce système deviennent familières à tous, elles sont acceptées et intégrées au comportement de l’ensemble de la société. Il suffit d’observer le comportement des générations nées sous sa pleine domination pour comprendre l’étendue de son emprise sur les esprits. Sous son règne, la connaissance et le sens critique ont été soigneusement éliminés pour ne laisser aucun repaire pouvant remettre en cause son existence.

Le Spectacle parvient à son apogée lorsqu’il arrive à créer l’illusion de l’unité de la société en masquant les divisions de classes. « L’unité irréelle que proclame le Spectacle est le masque de la division de classe sur laquelle repose l’unité réelle du mode de production capitaliste ». Et c’est aussi bien cette unité réelle d’une même aliénation qui se cache sous les fausses oppositions spectaculaires (« Droite/Gauche » par exemple). A l’époque de la Guerre Froide, les situationnistes affirmaient que le Spectacle servait à masquer « l’unité de la misère » en opposant deux mondes, d’une part le capitalisme occidental ( le spectaculaire diffus qui « accompagne l’abondance des marchandises, le développement non perturbé du capitalisme moderne ») et d’autre part le capitalisme bureaucratique soviétisé ( le spectaculaire concentré qui est le totalitarisme bureaucratique ), qui tous deux ne représentent en fait que la même aliénation exprimée sous des formes différentes. L’évolution du monde amènera plus tard, Guy Debord dans Les commentaires sur la Société du Spectacle paru en 1988 à constater la naissance du spectaculaire intégré qui à pour base le mensonge généralisé. Notre certitude de ne pas être trompé est désormais mise à mal par la découverte des pires manipulations étatiques. A ce stade, le Spectacle doit nier l’histoire, car celle-ci prouve que sa loi n’est rien, mais que tout est processus et lutte. Le Spectacle est le règne d’un éternel présent qui prétend être le dernier mot de l’histoire.

Mais l’histoire poursuit sa marche révolutionnaire. Les Situationnistes vont mettre au coeur de leur démarche la rupture révolutionnaire avec les faux semblants du Spectacle. Ils avaient pour but la création de situations, c’est-à-dire de moments de rupture qui permettent à la vie réelle de s’imposer à la survie au quotidien dans laquelle l’individu est enfermé. Le vécu est au coeur de la conception politique situationniste. La reconquête du quotidien passe par la prise de conscience de la nature artificielle des représentations médiatiques. Pour Raoul Vaneigem, l’homme pour se libérer de l’emprise spectaculaire doit retrouver « le goût enragé de vivre » en redevenant le seul maître de ses désirs.

Dans les conclusions de son maître livre, Debord est amené à présumer que le Spectacle se brisera contre un sujet qui dans son essence est irréductible à la spectacularisation. Un sujet devant être porteur d’exigences et de désirs différents de ceux causés par le Spectacle. Ce sujet résistant au phénomène est identifié par Debord au Prolétariat1. Le prolétaire n’est plus seulement défini par ses conditions de travail, il est devenu «  l’immense majorité des travailleurs qui ont perdu tout pouvoir sur l’emploi de leur vie et qui, dès qu’ils le savent, se redéfinissent comme prolétariat ». Partant de son expérience quotidienne de la marchandisation du monde, ce prolétariat élargi doit devenir la « classe de la conscience ». La Conscience signifie le contrôle direct des travailleurs sur tous les moments de leur vie. Grâce aux Conseils Ouvriers avec lesquels les prolétaires peuvent d’abord conduire la lutte et par la suite gouverner une future société libre. L’opposition entre la vie humaine et les forces aveugles de l’économie ne laisse aucune place au doute. La véritable ligne de fracture se situe entre ceux qui veulent ou qui doivent conserver l’aliénation spectaculaire et ceux qui veulent l’abolir. Le reste n’est que diversions…

Biblographie

Guy Debord – Oeuvres Complètes – Gallimard/Collection Quarto.

Anselm Jappe – Guy Debord – Denoël/Essai.

Laurent Chollet – L’insurrection Situationniste – Dagorno.

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“La société du spectacle” en PDF sur Résistance 71

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Hezbollah, riposte anti-sioniste, peuple en arme, autodéfense et dissuasion active…

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Le Hezbollah est sans aucun doute un des meilleurs exemples modernes du peuple en arme qui remplit sa fonction… L’avenir des peuples jusqu’à la victoire finale contre la pourriture étatico-marchande qui gangrène absolument tout passe par notre organisation autonome en tous points ! Avec les Zapatistes du Chiapas, ils sont sans aucun doute une grande source d’inspiration dans la résistance et l’action directe. Nous savons choquer certains par ces propos, mais telle est la réalité qui ne peut être ignorée… voir notre ajout sous l’article en référence aussi au second amendement de la constitution yankee.
~ Résistance 71 ~

Hassan Nasrallah : nous riposterons avec force à toute agression israélienne contre le Liban

Extraits du discours d’Hassan Nasrallah du 22 mars 2023 en hommage à d’un cadre du parti décédé le 16 mars, Hussein Al-Chami

Note : ce discours concerne un incident survenu le 15 mars, et non les tirs de roquettes contre Israël depuis le Liban le 6 avril, mais il permet de comprendre les tenants et aboutissants du « silence tactique » du Hezbollah qui n’a nullement commenté cet incident.

Le cri des peuples

Source de l’article en français :

https://lecridespeuples.fr/2023/04/07/nasrallah-nous-riposterons-avec-force-a-toute-agression-israelienne-contre-le-liban/

7 avril 2023

[…] Je tiens à dire quelques mots au sujet de l’incident dans le Nord de la Palestine occupée. Tout le monde a bien remarqué que la semaine dernière, un incident s’est produit et a causé une grande confusion chez l’ennemi à tous les niveaux [le 15 mars, un homme muni d’explosifs s’est infiltré en Israël depuis le Liban, a parcouru des dizaines de kilomètres et a placé une bombe sur une route ; ce n’est qu’après avoir fait détoner sa bombe au passage d’une voiture qu’il a été détecté et abattu par les forces d’occupation]. De nombreuses analyses ont été avancées. Pour ma part, je ne vais pas analyser l’incident, en révéler des détails ou distribuer les responsabilités, mais je veux seulement m’arrêter sur deux points.

Le premier point est que beaucoup de personnes ont commenté le silence du Hezbollah, soulignant que le Hezbollah n’avait rien dit à ce sujet, et n’avait fait aucune déclaration et aucun commentaire. Il n’a pas affirmé qu’il était impliqué, et il n’a pas nié qu’il était impliqué. Il n’a pas fait savoir s’il avait des informations, par exemple, sur le fait que ce moudjahid (combattant) et résistant qui a trouvé le martyre était venu de Palestine occupée ou y était entré depuis le Liban. Notre silence a fait couler beaucoup d’encre. En vérité, ce silence du Hezbollah fait partie de la manière dont il mène la bataille. Ce silence émane de notre sagesse, et il plonge l’ennemi dans une grande confusion. Pourquoi devrions-nous régler les problèmes de l’ennemi ? L’ennemi est perdu, stupéfait, dérouté, ne comprend rien à rien, ne distingue ni la tête ni la queue (de tout cet incident), et il faudrait que le Hezbollah, si, pour telle ou telle raison, il avait des données ou informations (sur l’incident), fasse un communiqué pour expliquer à l’ennemi ce qui s’est passé (et le faire sortir de sa confusion) ? Tout cela pour que le Hezbollah ne soit pas accusé ou pour se défendre ? Sommes-nous apeurés pour avoir besoin de nous défendre ? Avons-nous peur des accusations ? Certainement pas. Ainsi, le silence à cet égard fait partie de la bataille politique, médiatique, psychologique et militaire contre cet ennemi. Qu’il aille donc faire son enquête et prenne tout le temps nécessaire à cela, qu’il cherche si ce combattant est venu du Liban ou non, et, s’il est venu du Liban, comment est-il parvenu à entrer (en Palestine occupée sans être détecté), qui l’a envoyé depuis le Liban, etc. Et quand il sera parvenu à des conclusions, qu’il agisse en se basant sur celles-ci. Voici le premier point. Et afin que par la suite, comme c’était déjà le cas depuis longtemps, (tout le monde comprenne bien) que le Hezbollah n’a pas à commenter tout ce qui se passe, en aucun cas. Parfois, le commentaire est justement l’absence de commentaire. Cela fait partie de la bataille, de notre manière de mener la bataille médiatique et psychologique.

Le deuxième point concerne les menaces israéliennes. Le ministre de la guerre israélien s’est approché de la frontière… Bien sûr, il n’y a aucun doute que ce qui s’est passé dans le Nord a provoqué une véritable secousse en Israël, quelque chose de majeur s’est produit. Indépendamment (de l’objectif et) du résultat de l’opération physique directe (que je ne commenterai pas), ses conséquences et implications (sont majeures). Le ministre de la guerre israélien est donc venu vociférer, menacer, jurer, affirmant que « S’il s’avère que le Hezbollah est impliqué…»,  « S’il s’avère que… », « S’il s’avère que… », tout étant affirmé au conditionnel bien sûr, alors Israël va faire ceci et cela, etc. Aujourd’hui, je veux leur répondre ceci : vos menaces, fumez-les dans votre pipe. Faites ce que vous voulez. Les Israéliens savent bien, et ils l’ont déclaré : ils ont dit quelque chose qui est une estimation très juste, à savoir que si le Hezbollah est impliqué dans cette opération et que c’est lui qui a envoyé ce résistant et dirigé cette opération, cela signifie que ce Hezbollah n’a pas peur de la confrontation, et qu’il est prêt à la confrontation. Si les choses sont ainsi, toutes ces menaces sont donc fades (vaines), et ne changent rien à rien.

Quoi qu’il en soit, ô mes frères et sœurs, aujourd’hui, Israël… Je tiens à dire quelque chose en conclusion de ce point : aujourd’hui, Israël est accablé et défait, comme on le voit, à un degré sans précédent dans l’histoire de cette entité usurpatrice temporaire. Jamais elle n’a été dans un tel état d’impuissance, de faiblesse… Je ne parle pas d’une faiblesse telle qu’Israël va s’effondrer demain, non, je parle de manière relative et comparative. Jamais Israël n’a été dans un tel état de faiblesse, d’impuissance, de bourbier, de crise, de confusion, de lutte intestine, de désespoir et d’absence de confiance les uns en les autres, d’absence de confiance dans leur avenir que ce qui se passe aujourd’hui au sein de l’entité. Ce n’est pas nous qui disons qu’ils ne parviendront pas à 80 ans, c’est eux-mêmes qui expriment constamment cette crainte ! Et il est possible qu’ils n’atteignent jamais les 80 ans. Avec la grâce de Dieu, ils n’atteindront pas les 80 ans. On parle donc (d’un risque de disparition dans les) quelques années à venir (Israël a bientôt 75 ans).

Eh bien, une entité qui est empêtrée dans un tel bourbier, qui a de tels dirigeants politiques, de telles luttes intestines, une telle armée, de tels officiers, de telles élites, de tels ministres… Vous vous rappelez que dès que ce gouvernement s’est formé, j’avais dit qu’il s’agissait d’un gouvernement de corrompus, de fous et d’extrémistes.

Par exemple, conçoit-on quelqu’un de sensé, du point de vue israélien, qui veuille une normalisation des relations avec le monde arabe, et veut se présenter comme un pays ami alors que l’ennemi serait l’Iran, etc., etc., [avec] ce ministre des finances [Betzalel Smotrich] qui, contrairement au (ministre de la sécurité intérieure) Ben Gvir qui est en permanence hystérique, s’exprime de manière froide, mais avec des propos insensés niant l’existence du peuple palestinien ? Est-ce qu’il reste quelqu’un ayant un minimum de raison dans ce gouvernement ? Ils ne connaissent rien à l’histoire ! Ils ne connaissent même pas leur Ancien Testament ! Et il déclare qu’il n’y a jamais eu de peuple palestinien. Et avant ça, il déclarait qu’il fallait éradiquer le village de Hawara et ses hommes, femmes et enfants.

Quoi qu’il en soit, tout cela est excellent car ces imbéciles révèlent le vrai visage, la vraie nature d’Israël et l’hypocrisie israélienne. Ce que d’autres sionistes cachent, ces gens-là le révèlent au grand jour. Lorsque des imbéciles d’un tel calibre se retrouvent à la tête de cet (État) ennemi, cela signifie que la fin (de l’entité sioniste) est proche. Aujourd’hui, cet ennemi qui est très lâche et peureux, comme vous le savez, sait très bien… Et cette équation était présente dans l’équation de la délimitation de la frontière maritime. Cet ennemi craint, voire sait, que toute agression contre le Liban peut mener à une guerre. Cela doit être présent dans les calculs de tous.

Et deuxièmement, une guerre contre le Liban peut mener à une guerre dans toute la région (et ne restera pas forcément confinée au Liban). Et cela, Israël le redoute. Ce dont tu nous menaces, (ô Israël), peut causer ta fin. Ce dont tu nous menaces peut causer ton éradication. Ce dont tu nous menaces, c’est peut-être ce qui entraînera ta disparition avant tes 80 ans.

Et quoi qu’il en soit, je conclus ce point en disant que la Résistance libanaise (Hezbollah) reste sur sa promesse, sa décision et son serment : toute agression sioniste contre le Liban, qu’elle soit de nature militaire ou sécuritaire, qu’elle touche telle ou telle région du Liban et cible quiconque réside au Liban, qu’il soit Libanais, Palestinien ou d’une autre nationalité, la Résistance y ripostera avec certitude et rapidement. Et cela doit être bien compris dans les calculs israéliens. […]

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A lire pour comprendre les enjeux du Moyen-Orient, vous ne regarderez plus jamais les évènements moyen-orientaux de la même façon après avoir lu:

“Hezbollah, son histoire de l’intérieur” , PDF, Naïm Qassem, 2005

peuple_en_arme
« Parce qu’une milice bien régulée est nécessaire
au fonctionnement de l’état, le droit du peuple
à posséder et porter les armes ne doit aucunement être enfreint. »
~ Second amendement de la constitution des Etats-Unis, 15 décembre 1791 ~
Cet amendement fut-il une émulation de la France des sections de cette époque ?

3-textes-de-reflexions-sur-le-peuple-en-armes-la-resistance-et-la-rebellion(PDF)

En d’autres termes : le peuple en arme et organisé (en sections locales et pas en « garde nationale »)
est l’antidote à l’inéluctable tyrannie étatique. De là découle la grande question :
l’autonomie du peuple passe t’elle par ses armes ?… L’histoire tend à montrer que oui…
~ Résistance 71 ~

Stoppourriture

La mafia khazare et son Nouvel Ordre Mondial sont-ils en train de boire le bouillon ? (Veterans Today)

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RothRockdominion

La cabale khazare Rothschild de l’état profond est en train de s’effondrer

Joachim Hagopian

7 mars 2023

Url de l’article original :

https://www.veteranstoday.com/2023/03/07/the-rothschild-deep-state-cabal-is-imploding/

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

La même monumentale année qui vit le début de la révolution américaine en 1776 fut aussi l’année où l’ex-jésuite Adam Weishaupt fonda en Bavière son ordre des Illuminati, sponsorisé par Mayer Amschel Rothschild, patriarche de la maison des Rothschild à Francfort, Allemagne. Ce fut le troisième président des Etats-Unis, Thomas Jefferson, qui refusa le renouvellement de la charte de la First Bank of America contrôlée par les Rothschild, en 1811. La révolution américaine avait peut-être lutté contre le roi George et la monarchie britannique, mais pas pour l’indépendance vis à vis du cartel de banque centrale géré par les Rothschild, qui contrôlaient 70% des intérêts étrangers de la First Bank of America et de la dette des citoyens américains. A la fin des huit années de présidence du premier président américain, George Washington, l’agent fédéraliste des Rothschild, Alexander Hamilton,, installa la First Bank of America en 1791.

En ne renouvelant pas la charte de la banque, Jefferson vira la banque Rothschild hors des Etats-Unis, ce qui devint la base pour la première guerre américaine en tant que nation souveraine de 1812, toujours contre le même ennemi britannique. Cette guerre combattue pour une indépendance de la City de Londres et de ses banques, n’a fait que plonger la jeune Amérique dans toujours plus de dettes de guerre, alors que Nathan Rothschild soutenant les deux cotés de tout conflit, était déterminé à mener les Etats-Unis à la banqueroute et la forcer à être recolonisée. Malgré la victoire américaine durement gagnée, dès 1815 avec la dette américaine ayant triplé à 119,2 millions de dollars, les Etats-Unis étaient déjà financièrement une endettée majeure devant la tristement célèbre dynastie banquière. Cette même année, réalisant une grosse fortune avec le résultat de la bataille de Waterloo par des investissements sous délits d’initiés, le rayonnant escroc Nathan Rothschild proclama :

“Peu m’importe la marionnette placée sur le trône d’Angleterre pour diriger l’empire. Celui qui contrôle la source monétaire de la Grande-Bretagne contrôle l’empire britannique et je contrôle la source monétaire britannique.”

Malheureusement, la guerre de l’indépendance financière des Rothschild de l’Amérique en 1812 fut perdue. Un court extrait de ma série de livres Pedophilia & Empire, livre 3, chapitre 1 sur la famille Rothschild :

“En 1816, avec la seconde banque des Etats-Unis forcée sur les citoyens américains, de fait, les Rothschild ne faisaient qu’établir leur possession prédatrice sur les Etats-Unis. Et une fois de plus, le contrôle privé de la source monétaire américaine attaché à un intérêt parasite se retrouva dans les coffres de quelques 1000 investisseurs étrangers avec le plus jeune frère de Nathan Rothschild, le baron James de Rothschild détenant les actions de contrôle depuis Paris.”

Lorsque la charte de la Second Bank of America dût être renouvelée 20 ans plus tard en 1836, Nathan Rothschild mourut cette année là. Mais son frère James de Rothschild assumant le contrôle des branches de Londres et de Paris, lutta salement comme d’habitude pour le renouvellement de la charte. Il trouva son équivalent en la personne du très déterminé président américain Andrew Jackson qui releva le défi, déclarant la guerre à la maison Rothschild :

“Vous êtes un nid de vipères. J’ai l’intention de vous expulser et par dieu éternel, je vais vous expulser.”

Le coup du président Jackson pour s’opposer au système centralisé des marchands du temple fut rempli de succès, virant une fois de plus les Rothschild de l’Amérique et la seconde tentative de la dynastie de saisir les Etats-Unis fut déjouée, du moins temporairement. Mais, l’année précédente, au cœur de la bataille pour le contrôle privé de la banque centrale états-unienne, Jackson évita de peu une balle destinée à l’assassiner, tentative attribuée à la colère des Rothschild à son encontre. De 1836 à 1913 (NdT : date de la signature du décret de création de la “Banque de la Réserve Fédérale des Etats-Unis”, décidée préalablement dans une réunion top-secrète en 1910 des banquiers privés sur l’île Jekyll au large des côtes de l’état de Georgie…), les Etats-Unis furent essentiellement libres des sangsues traîtresses Rothschild d’Europe, ce qui mena à la plus longe période de croissance économique et de prospérité de l’histoire de la nation.

Ayant acquis le contrôle des banques centrales en Europe par la possession par Nathan Rothschild de la Banque d’Angleterre au tout début du XIXème siècle (NdT : Banque d’Angleterre créée par Guillaume III d’Orange en 1794), la Compagnie des Indes britanniques (British East India Company) le monopole sur le commerce International, incluant le commerce de la drogue (NdT : guerres de l’opium en Chine, qui ont inféodé ce pays à la City de Londres depuis…) et le commerce des esclaves, cette entreprise s’étendait sur le monde entier de l’Afrique à l’Asie en passant par l’Europe, les océans indien et pacifique et toute l’Amérique du Nord, le cartel banquier international consolida son pouvoir du commerce de l’argent et de la dette ainsi que du commerce général sur tous les continents. Mais une très grande nation, s’étendant sur deux continents résista et évita les griffes des Rothschild durant quelques siècles. Ainsi, la Russie fut ciblée de manière répétée alors que sa monarchie de la dynastie des Romanov parvenait à échapper à la conquête prédatrice des Rothschild, mais pas sans une rétribution meurtrière. De l’auteur du livre New World Order: Eustice Mullen :

“Après la chute de Napoléon, les Rothschild tournèrent toute leur haine contre les Romanov. En 1825, ils empoisonnèrent Alexandre I ; en 1855, ils empoisonnèrent Nicolas I. D’autres assassinats suivirent, culminant avec la nuit du 6 novembre 1917, lorsque une douzaine de Gardes Rouges conduisirent un camion dans le bâtiment de la banque impériale de Moscou. Là, ils s’emparèrent de la collection impériale de bijoux et de 700 millions de dollars en or, un butin de plus de un milliard de dollars. Le nouveau régime confisqua aussi 150 millions d’acres de terre en Russie propriété d cela famille royale.”

En plus d’un siècle d’assassinats des tsars Romanov par empoisonnement, quand le tsar Alexandre II vint en aide à Abraham Lincoln durant la guerre de sécession, ce qui en bien des points porte témoignage à l’assistance de la Russie à la préservation de l’Union, le vindicatif cartel Rothschild, principal soutien financier de la Confédération sudiste, voua vengeance éternelle contre la Russie et sa famille royale. La guerre de Rothschild and Co. Contre la Russie aujourd’hui en Ukraine n’est que le résultat de cette longue histoire…

Juste avant la première guerre mondiale planifiée par les Rothschild en 1914, quelques mois plus tôt à la fin 1913, ils passèrent subrepticement au Congrès leur loi sur la Réserve Fédérale le 23 décembre, alors que la vaste majorité des parlementaires avaient déjà quitté le congrès pour les congés de Noël et de fin d’année. Le rendez-vous de l’île Jekyll (NdT : comme nous l’avons stipulé plus haut, qui eut lieu en 1910) des architectes de la loi sur la Réserve Fédérale (NdT : qui n’a de “fédérale” que le nom car c’est un cartel de banques privées aussi “fédérales” que l’est “Federal Express”…) incluait des banquiers comme Paul Warburg, l’agent de banque centrale des Rothschild né en Allemagne et envoyé aux Etats-Unis et qui fut le second vice-président de la “Fed” La continuité de pensée se maintient chez les Warbug comme le déclara de manière emphatique le fils de Paul, James Paul Warbug, devant le comité sénatorial américain des affaires étrangères en 1950 :

“Nous aurons un gouvernement mondial que nous soyons d’accord ou pas. La question est seulement de savoir si ce gouvernement mondial se fera par consentement ou de force.”

Ainsi, la troisième banque centrale privée Rothschild en Amérique fut établie pour prendre un contrôle permanent du système d’usure crédit/dette sur la source monétaire américaine, au travers de la corruption de la classe politique marionnette de Washington D.C et du peuple américain par le système fabriqué et manipulé du crédit/dette. 1913 fut aussi l’année où fut votée la loi sur l’impôt sur les revenus, ponctionnant de manière illégale les dollars d’impôt, escroquant les salariés états-Uniens afin de payer les intérêts des prêts bancaires de guerre aux créditeurs du cartel. Le cycle de contrôle des plus vicieux est cette manière par laquelle la mafia khazare et ses escrocs ont opéré de manière maligne depuis les jours de leur changement d’identité du royaume kharar il y a plus d’un millénaire. (à lire ici, en anglais : https://www.veteranstoday.com/2022/03/10/the-hidden-history-of-the-incredibly-evil-khazarian-mafia/)

RKM2
« Salut, je m’appelle Jacob Rothchild, ma famille pèse 500 mille milliards de dollars,
nous possédons presque toutes les banques centrales au monde,
nous avons financé les deux côtés de chaque guerre depuis Napoléon,
nous sommes proprios de vos médias, de votre pétrole et de votre gouvernement ;
et pourtant, vous n’avez probablement jamais entendu parler de moi… »

Les contrôleurs de la banque centrale Rothschild ont loué les services d’un des leurs, le distant cousin Karl Marx pour écrire son “Manifeste du Parti communiste” en 1848 et ce fut l’argent du cartel Rothschild avec leur agent Jacob Schiff aux Etats-Unis, qui financèrent la révolution bolchévique de ses comparses juifs et complotèrent l’assassinat du tsar Nicolas II et sa famille en 1917. Le milliard plus de dollars volés d’or russe est dit avoir été stocké dans les chambres souterraines de la Banque d’Angleterre des Rothschild à la City. Une suite d’histoire de mensonge, de meurtre, de guerre, de corruption et d’appétit insatiable pour les richesses et le pouvoir, vieille de plusieurs siècles, caractérise tout ce qui est aujourd’hui derrière la mafia khazare de la dynastie bankster ancrée dans le vieux royaume khazar d’il y a plus d’un millénaire. Plus proche de ce siècle historiquement, la tyrannie du gouvernement mondial et de la dépopulation eugéniste ont toutes deux reflété les obsessions de l’élite (autoproclamée).

Les crimes des Rothschild financèrent les trois plus grands dictateurs sanguinaires de toute l’histoire humaine. La révolution russe de 1917 vit la naissance et montée d’une union soviétique lénino-staliniste d’obédience marxiste, qui tua quelques 66 millions de Russes pour l’essentiel chrétiens. Puis, à partir du tout début des années 1930, les Rothschild et leurs acolytes Rockefeller et Bush, financèrent la montée et la mise au pouvoir d’Adolf Hitler. Le sacrifice de soi-disant 6 millions de juifs durant la seconde guerre mondiale fut froidement utilisé comme levier de négociation sioniste pour faire accepter la fausse affirmation des Ashkénazes non-hébreux d’un “droit de naissance de peuple élu” pour une patrie en Palestine, alors promise au Lord Lionel Rothschild par la déclaration de Balfour de 1917. Trois décennies plus tard, la promesse fut remplie avec la création de l’état juif. Malgré un héritage non-hébreu, ashekenaze [non]juif qui remonte au temps des tribus nomades turques, ces populations représentent aujourd’hui 90% de la population israélienne.

La déclaration de Balfour fit aussi une autre promesse :

“… Rien ne doit être entrepris portant préjudice aux droits civils et religieux des communautés non-juives existantes en Palestine.”

L’étant juif, depuis sa création en 1948, ce qui fait trois quarts de siècle maintenant, a brutalement poussé vers la sortie les arabes sémites vivant en Palestine, leur patrie ancestrale de droit, pourtant ils ont été systématiquement détruits par la politique officielle d’apartheid génocidaire d’Israël. Ce fait n’est en rien “antisémite” et ne devrait jamais être permis ni toléré par le reste du monde et pourtant cela se passe en toute impunité depuis bien trop longtemps. Cette réalité honteuse est largement due à l’influence de la maison sioniste des Rothschild et son contrôle sur Israël.

Dans les années 1930, les Rothschild ont aussi pomponné et soutenu un autre (futur) dictateur notoirement éduqué à Yale : Mao Zedong, soutenant aussi secrètement son génocide de près de 65 millions de ses propres concitoyens sacrifiés. Au cours des siècles, on peut distinguer un schéma, celui de ces lignées de génocidaires, emmenés par les dynasties Rothschild, Rockefeller et autres dans le passé (NdT : Borgia, familles royales européennes etc…), ont une très grande pratique de l’extermination à grande échelle, du financement de la montée au pouvoir de ces trois dictateurs responsables des plus grands génocides de l’histoire de l’humanité (NdT : n’oublions pas la conquête coloniale chrétienne débutant au XVème siècle qui fit aussi des centaines de millions de morts dans le monde, plaçant l’église facilement sur le podium des pires génocidaires de l’histoire de l’humanité), ceci avant le génocide actuel sans précédent contre la race humaine contemporaine (NdT : via l’arme biologique des injections à ARNm “anti-COVID19”).

En 1933, les globalisâtes de cette époque tentèrent leur premier coup majeur contre le gouvernement des Etats-Unis dans une tentative de renversement du président Franklin Delano Roosevelt qui échoua, empêchée par la seule intervention du héros de guerre le plus décoré de l’armée américaine et général du corps des US Marines, le général Smedley Butler (NdT : auteur du célèbre ouvrage “La guerre est un racket”). Son intervention arrêta le coup d’état, l’exposant publiquement dans la presse et son livre en 1934. Bien que son intervention courageuse empêcha la traîtresse subversion commise par quelques uns des conspirateurs les plus riches des Etats-Unis comme ces capitaines d’industries, banquiers et politiciens, parmi eux la grande fortune des machines à coudre Singer, Robert Sterling Clark et le père du George Herbert W. Bush (Bush I), Prescott Bush, qui fut durant la seconde guerre mondiale le directeur de l’Union Banking Corp., l’entreprise financière Bush liée au financement, aide et développement de l’ennemi nazi des Etats-Unis, Adolf Hitler ; et pourtant, ce passé éloquemment traître à la nation fut camouflé et Prescott Bush devint repésentant du Connecticut au sénat des Etats-Unis…

Bien sûr, les familles du crime Bush-Clinton sont notoires pour se tirer des pires affaires de félonie et de haute trahison. Le pédophile Bush senior fut impliqué dans le plus grand réseau de trafic sexuel d’enfants rendu public aux Etats-Unis et étiqueté le “scandale Franklin” impliquant des enfants du Nebraska, certains de la Catholic Boys Town directement trafiqués vers la Maison Blanche durant les administrations Reagan-Bush.

Alors que la famille du crime Bush est sataniste, leur comparse satanique arrêté dans ce scandale et son camouflage fut l’homme de paille Lawrence E. King, alors que toute l’opération fut balayée promptement sous le tapis et alors que le chef de réseau King, aidé par des comparses satanistes, comme le colonel Michael Aquino et son abandon d’une valise remplie d’argent liquide pour King dans un hôtel. Tout comme Epstein, King reçut un traitement privilégié avec quasiment pas de prison pour ses crimes contre nature.

Bien sûr, Aquino est toujours libre malgré son implication dans de nombreux pédo-scandales, protégé par son statut militaire de haut rang dans le système américain du programme de contrôle psychologique MK Ultra, identifié par un bon nombre d’enfants victimes au cours du scandale de la crèche du Presidio et fut aussi impliqué par Kathy O’Brien en tant que programmateur MK-Ultra de haut rang. Le trafiquant d’enfants à des fins sexuelles le plus connus d’Amérique, Jeffrey Epstein, est supposé décédé et son associée / maîtresse dans le crime, Ghislaine Maxwell, est en prison pour 20 ans dans un pénitencier fédéral de Floride.

Alors que le scandale Franklin incrimine la famille du crime Bush, à la fois l’opération Epstein-Maxwell et celle du scandale du “pizzagate” expose les familles du crime  Rothschild, Clinton, Podesta, Obama et Biden, incluant Donald Trump déclarant à quel point “Epstein était un super mec” dans un article du New York Magazine en 2004, ajoutant comment il aime “les petits jeunes”, clin d’œil, clin d’œil… Le fait est que l’uniparti de l’Amérique est infesté de centaines de pédophiles notoires compromis et de gardiens du temple qui continuent à évoluer librement, malgré les tonnes de preuves des crime commis capturées par les caméras.

En dehors de King, Epstein et Maxwell, aucune arrestation ni mises en accusation de quelques pédo-criminels que ce soit des familles royales britannique, belge ou hollandaise, des présidents, premiers ministres ou milliardaires comme Bill Gates (NdT ; et ses escapades aujourd’hui bien connues sur le “Lolita Express” d’Epstein…), de ces centaines voire milliers de politiciens, juges, chefs de police, généraux, grands PDG, banquiers, VIP et autres saltimbanques du monde du show business, apeurés par le chantage et tous coupables d’horribles abus sexuels sur mineurs et enfants et qui doivent toujours faire face à leur impie karma.

Parce que tant de cette vérité choquante accélérée sort chaque semaine, avec une chance sur 6 milliards d’avoir un tel désastre chimique dans le déraillement d’un train en Ohio, des tremblements de terre provoqués pour punir des nations alignées avec la Russie (NdT : Turquie et Syrie), tout cela ne faisant qu’incriminer toujours plus les contrôleurs et leurs marionnettes aux plus hauts échelons du pouvoir occidental. La raison pour laquelle la guerre en Ukraine est si énorme maintenant, mettant tant de choses en jeu, est parce que le schéma du gouvernement mondial de ce Nouvel Ordre Mondial chevauche le cheval de la défaite des contrôleurs en Ukraine par la Russie alors que leur “cours de récré” sataniste devient de plus en plus exposée au grand public. Tous ces hauts criminels du contrôle sont alignés sur la dynastie Rothschild qui est au sommet de cette chaîne alimentaire prédatrice, occupés à faire chanter, corrompre, et réduire au silence faits et diseurs de vérité par tous les moyens possibles et nécessaires. Ceci afin d’assurer que leur petite coterie élitiste psychopathe demeure hors de portée et immunisée contre toute mise en accusation et comparution devant des tribunaux, ce qui serait bien sûr pourtant une mesure de salubrité publique.

Ils savent qu’il y a bien plus de preuves de leur culpabilité criminelle qu’il n’en faut dans le domaine public pour faire condamner ces tueurs génocidaires pour leurs crimes sans fin contre l’humanité et ils savent aussi pertinemment que Nous, les peuples, resserrons l’étau de plus en plus. A cause de tout cela, ces monstres veulent déclencher un Armaguedon nucléaire. Nous vivons une époque épique et bien que des millions de personnes aint déjà péri et peut-être que quelques milliards vont sans doute suivre dans cette guerre entre le bien et le mal, nous les avons néanmoins mis en fuite, ils cavalent tels les cafards pour se planquer dans les ténèbres. Mais armée et unie par la vérité, justice sera faite.

Comme conséquence du renversement secret subversif du gouvernement des Etats-Unis ayant eu lieu ces dernières années, à la fois l’absence complète de loi et l’échec traître et rampant d’appliquer la constitution des Etats-Unis, opère, en ce moment, un éveil du peuple américain et des peuples du monde, de leur torpeur et à s’animer d’une colère des plus justes jour après jour, avec toujours plus de gens comprenant de quoi il retourne. Les pères fondateurs remirent les droits fondamentaux de la liberté sur chaque citoyen, nous donnant une justification légale claire et concise afin de pouvoir “abolir” le régime traître et illégitime qui occupe Washington D.C aujourd’hui. Prenant en compte les actions terroristes répétées du gouvernement américain constituant un démocide contre son propre peuple tout en ayant commis des actes de guerre contre des alliés proches des Etats-Unis comme l’Allemagne avec l’affaire du sabotage des oléoduc NordStream I et Ii, l’intention du régime Biden (NdT : qui n’est, comme celui de Macron en France, après Pompidou et Giscard, sbire et agent des Rothschild, que la suite logique de la volonté systémique de détruire les peuples et de les réduire en esclavage moderne) de détruire à la fois l’Amérique et l’occident doit être immédiatement opposée et stoppée.

Une majorité croissante d’Américains désapprouve la performance de Biden comme président dans sa fonction usurpée et ce encore plus que tout autre président de l’histoire moderne des Etats-Unis et des 78 années de sondage présidentiel. […] Les trois branches du gouvernement, l’exécutif, le législatif et le judiciaire ont systématiquement laissé en plan le peuple américain en violant de manière répétitive la constitution des Etats-Unis et ce en parjure évident de leur promesse légale de la servir et de la protéger.

sionisme

Ces trois branches du gouvernement ont commis une haute trahison en détruisant notre nation en commettant des crimes intentionnels mettant en danger à la fois le peuple américain et la population mondiale, qui est la cible d’une extermination par les soi-disantes élites autoproclamées. Nous devons immédiatement invoquer et mettre en place un Nüremberg 2.0 afin de juger en masse la multitude de ces traîtres génocidaires déterminés à imposer sur l’humanité leur agenda diabolique et maintenant connu de dépopulation généralisée de la planète. (NdT : le problème d’un Nüremberg 2.0 est que le procès de Nüremberg n’a condamné que des cadres nazis irrécupérables et qui en savaient trop, les faisant donc taire à tout jamais. Combien de hauts fonctionnaires nazis, de Dr Mengele, sont passés au travers et ont été recyclés dans le système occidental.. et soviétique… au cours de “l’opération trombone” qui vit les anglo-saxons protéger des cadres du savoir-faire nazi pour mieux les utiliser, un des exemples ayant des répercussion jusqu’à aujourd’hui, étant les chef nazis ukrainiens Bandera et consorts, recyclés par les services et échappant à la potence alors qu’ils étaient des criminels de guerre prouvés… Si le système reste en place, un Nüremberg 2.0 aura les mêmes effets, mais aujourd’hui, un tel procès ne peut avoir lieu : la corruption à tous les étages fait son office…)

L’assassinant de JFK, le président qui avait promis de “briser la CIA en mille morceaux”, de réduire le pouvoir de la FED et de mettre un terme à une déjà longue et coûteuse guerre du Vietnam, a établi la scène pour la croissance et l’épanouissement de l’état profond depuis ce fatidique 22 novembre 1963 à Dallas, Texas. Chaque président américain depuis n’a été qu’une simple marionnette pour les contrôleurs du système afin de violer la terre et l’humanité au nom des complexes militaro-industriel, chimique et pharmaceutique.

En ce siècle, la cabale criminelle infestée et contrôlée par la mafia khazare internationale a fabriqué son propre Pearl Harbor, 9/11, sacrifice de sang israélo-neoconservateur satanique après lequel s’ensuivit les actions pré-écrites du Patriot act dont le but était et est toujours de priver les Américains de leurs droits constitutionnels, jeu de perdants pour nous avec moins de liberté et moins de sécurité et jeu de gagnants pour les satanistes planqués derrière leur “guerre contre le terrorisme” fabriquée contre le croquemitaine musulman, cet islamiste qu’ils créent, financent et lancent dans leurs fausses guerres par procuration contre des ennemis inventés, venant compléter leur fausse “guerre contre la drogue” détruisant les familles afro-américaines au profit du complexe carcéro-sécuritaire, puis, lorsque cela leur convient, redonnant aux Russes et aux Chinois leur statut d’ennemis dans une guerre froide 2.0 afin de conduire l’humanité à se jeter de la falaise de l’armaguedon avec le compte-à-rebours nucléaire engagé depuis peu.

Maintenant, avec la menace de nuages en forme de champignon en toile de fond, leur cible ennemie aujourd’hui s’étend à une guerre génocidaire contre la totalité de l’espèce humaine au moyen de leur fausse pandémie au SRAS-CoV-2 / COVID19 et les injections mortifères à l’ARNm qui doit voir la fin des souverainetés des nations aux profit de l’agenda du gouvernement de l’ONU via l’OMS qui imposera toujours plus de restrictions et d’urgences sanitaires au travers de toujours plus de fausses pandémies et en déployant un arsenal biologique illimité amenant toujours plus de confinements draconiens, toujours plus d’obligations assassines, avec le déploiement des “villes quart-d’heure intelligentes” dans une grille de contrôle planétaire de surveillance de masse ; le système de “crédit social” à la chinoise gelant les comptes en banques et autres avoirs des dissidents et l’ensemble demandant une carte d’identité numérique et un sceau d’approbation pour avoir accès à un système bancaire sans argent liquide où tout est vu et contrôlé avec la monnaie numérique de la Banque Mondiale, tout cela faisant partie de leur soi-disant “Grande réinitialisation”…

Le rêve édulcoré des globalises est notre pire cauchemar, un de ceux qui n’en finissent jamais, celui d’un contrôle toujours plus affirmée sur des populations élaguées, battues, traumatisées, lobotomisées, composées de groupes d’abrutis, zombifiés, à l’ADN dévoyée, de personnes à la mentalité de ruche, survivants cyborgs contrôlés psychologiquement par l’IA. Ceci est notre pathétique futur luciférien si nous les laissons faire, si nous devenons plus faibles encore, passifs, défaits et ignorants, acceptant notre condition comme “inéluctable”. L’activisme se développe dans un mouvement planétaire de contestation contre cette guerre débâcle en Ukraine, l’inflation des prix, le projet des smart Cities et la mise en esclavage sous tutelle du FEM/Davos, contre la tyrannie technocrate (NdT : ce que nous appelons du terme emprunté au triste sbire globalisé de la cabale Zbigniew Brzezinski : la dictature technotronique, dont la fille sévit toujours dans les médias yankee et intoxiqué les citoyens qui l’écoutent…), contre le génocide, contre cette totale insanité du “wokisme”. Notre ennemi est averti et il ne fait aucun doute qu’il va continuer sa série de faux-drapeaux et lâcher toujours plus d’armes de destruction massive contre nous, mais le momentum d’une résistance croissante et d’une toujours plus forte opposition font mobiliser pour une guerre de longue haleine contre cette pourriture.

NdR71 : Nous demeurons persuadés, plus que jamais, que l’humanité triomphera, elle paiera un lourd tribut dans les années à venir, mais l’humanité s’émancipera finalement de la pourriture étatico-marchande jusqu’ici dominante et mettra en place une société des sociétés enfin émancipée et humanisée sous la bannière de l’union, de la compassion, de l’amour, de l’entraide et de la complémentarité bien comprise de notre diversité naturelle. Vérité, justice et humanité prévaudront ! Qu’on se le dise !

Joachim Hagopian est sorti de West Point (équivalent de St Cyr), ancien officier de l’armée américaine et auteur du livre “Don’t Let the Bastards Getcha Down,” mettant au grand jour un système de commandement militaire totalement pourri et décadent fondé sur le carriérisme et la pyramide de séniorité n’ayant rien à voir avec le mérite, qui de manière invariable fait sortir les meilleurs et les plus intelligents ne laissant dans le système que les médiocres et les suiveurs d’ordre qui montent l’échelle hiérarchique pour finir en généraux-politiciens et bureaucrates faits et conçus pour perdre toute guerre moderne dans laquelle les Etats-Unis s’impliquent et mise en place par les “élites” politico-banquières. Après l’armée, Joachim a obtenu un Masters en psychologie clinique et a travaillé pendant plus de 25 ans comme psychologue certifié thérapeute dans le monde de la santé mentale avec des jeunes et adolescents abusés.
NdT : deux des camarades de promotion de Hagopian à West Point sont maintenant des généraux dans l’armée américaine.

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Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

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5 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

Société des sociétés organique avec Gustav Landauer

ukraine_khazarie

mazi_de_lannee
non, non, pas d’antinomie là-dedans… la dure réalité historique !

Yankland complice de la corruption au Liban (H. Nasrallah)

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Hassan Nasrallah : Les USA complices de la corruption au Liban. Pas question de nous soumettre

Al Manar

10 mars 2023

Url de l’article original : https://french.almanar.com.lb/2570394

Le secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, a appelé à la nécessité d’avoir un esprit d’espoir en ces temps difficiles.

Sayed Nasrallah a critiqué les États-Unis et a exhorté les Libanais à trouver des solutions au lieu de céder aux pressions internationales, et ce lors d’un discours le jeudi 10 mars à l’occasion du 30e anniversaire de la fondation de l’Institution islamique pour l’éducation – Écoles Al-Mahdi (S).

« Bien que la corruption soit un problème causé par des Libanais, les USA sont complices dans cette corruption en empêchant les dépôts, les prêts et les investissements d’entrer au Liban ».

Sayed Nasrallah a réitéré que « le Hezbollah ne se pliera pas à ces pressions », tout en insistant sur « la nécessité qu’il y ait une coopération et de courage pour trouver des solutions à la crise économique et politique à laquelle fait face le Liban ».

« Face à ce désespoir, l’arme de la résistance constitue l’espoir et la foi en Dieu ainsi que la détermination à affronter et à résister face à l’ennemi israélien », a renchéri le numéro un du Hezbollah.

« C’est grâce à cet espoir et cette foi, nous avons pu remporter la victoire et libérer la terre », a-t-il souligné.

Sayed Nasrallah a en outre noté que Dieu a fourni à l’humanité deux sauveurs importants, à savoir Jésus-Christ et l’Imam Mahdi (12ème imam descendant du prophète Mohammad ‘S’).

« Dans la situation actuelle au Liban, où la crise économique et la situation politique provoquent le désespoir et la frustration du peuple, nous devons nous accrocher à l’espoir et à la foi en Dieu, et oeuvrer pour affronter et résister face aux défis et aux difficultés auxquels nous sommes confrontés ».

« Lorsque les Israéliens ont occupé le Liban, ils visaient à répandre un esprit de désespoir sur fond de crises politiques et sociales, afin de frayer le chemin à l’acceptation de l’occupation sans dignité, souveraineté et honneur… Or la résistance, attachée à l’espoir, a poursuivi sa lutte contre l’ennemi israélien, et y a résisté en 2006 ».

« Dans le passé, les occupants avaient eu recours aux meurtres, aux massacres, aux déplacements forcés et à la démolition des maisons pour renforcer l’esprit de désespoir parmi le peuple libanais », a-t- il rappelé.

Sayed Nasrallah a cité exemple du massacre de Bir al-Abed, où plus de 75 martyrs, dont une majorité de femmes et d’enfants, ont perdu la vie. Il a souligné que « les USA étaient derrière cet attentat à la voiture piégée qui visait à semer la terreur et le désespoir. En plus de l’implication de certains individus revendiquant aujourd’hui la ‘souveraineté’ du Liban ».

Rappelons que le 8 mars 1985, les services de renseignement américains et leurs alliés visaient l’ayatollah Sayed Mohammad Hussein Fadlallah, qui était décrit comme le chef spirituel du Hezbollah au début des années 80.

Sayed Nasrallah a souligné que « le but de ces agressions est de semer la terreur et le désespoir dans le cœur des gens. Il a déclaré que les menaces de mort, la guerre militaire et la famine ne nous intimidaient pas ».

« Nous refusons de nous rendre, de nous soumettre ou d’abandonner parce que le désespoir mène à la reddition, et nous ne permettrons pas que cela se produise ».

= = =

Le livre à lire pour comprendre la situation au Moyen-Orient depuis la fin de la seconde guerre mondiale : “Hezbollah, son histoire de l’intérieur”, Naïm Qassem, à lire et diffuser sans modération, vous ne regarderez plus la propagande occidentale sur le Moyen-Orient de la même manière après la lecture de ce livre.

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Manifeste anarchiste contre la guerre de 1915 (PDF)

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“Celui qui est contre la guerre est par ce seul fait dans l’illégalité. L’état capitaliste considère la vie humaine comme la matière véritablement première de la production du capital. Il conserve cette matière tant qu’il est utile pour lui de la conserver. Il l’entretient car elle est une matière et elle a besoin d’entretien et aussi pour la rendre plus malléable il accepte qu’elle vive.
[…] L’état capitaliste se sert de la vie. La guerre n’est pas une catastrophe, c’est un moyen de gouvernement. L’état capitaliste ne connaît pas les hommes qui cherchent ce que nous appelons le bonheur, les hommes dont le propre est d’être ce qu’ils sont, les hommes en chair et en os ; il ne connaît qu’une matière première pour produire du capital. Pour en produire, il a besoin à un certain moment de la guerre, comme un menuisier a besoin d’un rabot, il se sert de la guerre. […] L’état capitaliste a besoin de la guerre, c’est un de ses outils. On ne peut tuer la guerre sans tuer l’état capitaliste. Je parle objectivement. Voilà un être organisé qui fonctionne… Dans cet être organisé, si j’enlève la guerre, je le désorganise si violemment que je le rend impropre à la vie, à sa vie, comme si j’enlevais le cœur au chien, comme si je sectionnais le 27ème centre moteur de la chenille. […]
Je préfère vivre. Je préfère vivre et tuer la guerre et tuer l’état capitaliste. Je préfère m’occuper de mon propre bonheur. Je ne veux pas me sacrifier ; je n’ai besoin de sacrifier qui que ce soit. Je ne veux me sacrifier qu’à mon bonheur et au bonheur des autres. Je refuse les conseils des gouvernements de l’état capitaliste, des professeurs de l’état capitaliste, des poètes, des philosophes de l’état capitaliste. […] Il n’y a qu’un seul remède: notre force. Il n’y a qu’un seul moyen à utiliser: la révolte, puisqu’on n’a pas entendu notre voix. Puisqu’on ne nous a jamais répondu quand on a gémi.”
~ Jean Giono, “Refus d’obéissance”, 1937 ~

Manifeste_de_linternationale_anarchiste_contre_la_guerre
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TLPARP

Trois ans après son assassinat par l’empire anglo-americano-sioniste, l’héritage géopolitique de Qassem Soleimani (Press TV)

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Soleimani23
3 janvier 2020-3 janvier 2023

Le rôle du martyr Soleimani dans la réalisation du monde post-américain

Par Muhammad Mahdi Abbassi

2 janvier 2023

Source :

https://french.presstv.ir/Detail/2023/01/02/695568/Le-role-du-martyr-Soleimani-dans-la-realisation-du-monde-post-americain

Les premiers jours de janvier sont devenus un symbole de l’émergence du monde post-américain. Du martyre du général Qassem Soleimani le 3 janvier 2020 à la prise de pouvoir du Congrès américain le 6 janvier 2021, ces événements portent un message clair : l’ère de l’hégémonie américaine est révolue.

L’effondrement de l’hégémonie américaine, particulièrement évident en Asie de l’Ouest, est en réalité le résultat des efforts et des actions héroïques de l’Axe de la Résistance et, surtout, des efforts et des actions du martyr Soleimani et de ses braves camarades.

Afin de faire la lumière sur le rôle du martyr Soleimani dans la fin de l’hégémonie américaine et la défaite des complots occidentaux dans la région, nous devons d’abord aborder la question des objectifs actuels des Américains dans la région de l’Asie de l’Ouest.

Après les attentats du 11 septembre, les États-Unis ont commencé à occuper militairement l’Asie de l’Ouest sous prétexte de lutter contre le terrorisme. À l’époque, des responsables et des stratèges américains comme Zbigniew Brzezinski ont dévoilé divers plans et complots tels que le « Grand Moyen-Orient » ou le « Nouveau Moyen-Orient ».

Pendant la guerre israélienne de 33 jours contre le Liban en 2006, la secrétaire d’État américaine de l’époque, Condoleezza Rice, a déclaré dans un discours important : « Ce que nous voyons ici, c’est, en un sens, la croissance — les douleurs de l’accouchement d’un nouveau Moyen-Orient, et quoi que nous fassions, nous devons être certains que nous avançons vers le nouveau Moyen-Orient, sans revenir à l’ancien Moyen-Orient. »

Ces remarques ont montré les plans du gouvernement américain pour l’Asie de l’Ouest. En fait, les États-Unis tentaient de mettre en œuvre ce projet afin, premièrement, d’introduire un système économique de laissez-faire aux pays de la région et de les transformer en un bloc tournant autour d’Israël et, deuxièmement, d’étendre le modèle de démocratie libérale à ces pays.

L’ancien président américain George W. Bush l’a proclamé dans un discours prononcé en 2003 après la chute du régime baathiste de Saddam Hussein en Irak. « La démocratie irakienne réussira, et ce succès enverra la nouvelle de Damas à Téhéran que la liberté peut être l’avenir de chaque nation. L’établissement d’un Irak libre au cœur du Moyen-Orient sera un événement décisif dans la révolution démocratique mondiale », avait-il déclaré à l’époque.

Au même moment, le vice-président américain de l’époque, Dick Cheney, a annoncé dans son discours au Forum économique mondial de Davos que le gouvernement américain s’était engagé à « promouvoir la démocratie dans tout le grand Moyen-Orient et au-delà ».

Néanmoins, ce projet a échoué comme d’autres projets du gouvernement américain, malgré ses coûts énormes.

Vingt ans après le déclenchement de ces guerres désastreuses, la situation politique actuelle en Irak et en Afghanistan témoigne de cette réalité. Les guerres, en plus de coûter des milliers de milliards de dollars à l’économie américaine, ont fait de nombreuses victimes dans les pays de la région.

Selon un rapport de l’Université Brown, plus de 900 000 personnes sont mortes dans les guerres américaines après 2001, dont plus de 70 000 civils en Afghanistan et près de 300 000 civils en Irak.

Entre-temps, le soutien occidental aux groupes terroristes et takfiris dans la région a presque complété ce puzzle. Des groupes tels que Daech – dont l’ancien président américain Donald Trump a admis avoir été créé par le gouvernement américain – ont tenté de déstabiliser la région pour permettre aux États-Unis de poursuivre la stratégie de créer une guerre religieuse de 30 ans en Asie de l’Ouest.

Mais ce que les gouvernements occidentaux n’ont jamais inclus dans leurs calculs, c’est le martyr Soleimani – un maître stratège qui a contrecarré leurs plans et leurs complots et mis fin à leur présence destructrice dans la région.

La guerre du Liban a été la première confrontation sérieuse entre le général Soleimani et le front de l’Arrogance. Il a joué un rôle important dans la défaite du régime sioniste et de ses partisans dans la guerre de 33 jours, mettant ainsi le projet du « Grand Moyen-Orient » dans une impasse.

Safauddin Tabaraian, le traducteur du livre Les histoires inédites de la guerre de 33 jours, commente le rôle du martyr Soleimani dans la victoire du Hezbollah dans la guerre de 33 jours. « J’ai entendu dire par Sayyed Hassan Nasrallah lui-même que le rôle de Haj Qassem dans notre victoire dans la guerre était encore plus grand que le rôle d’Imad Mughniyeh », note-t-il.

Le martyr Soleimani a également joué un rôle clé dans l’équipement et le renforcement du Front de résistance en Palestine, reconnu par le secrétaire général du Jihad islamique, Ziyad al-Nakhalah, il y a quelques années.

« La puissance et les installations que Gaza a obtenues aujourd’hui sont le résultat des grands efforts du martyr Soleimani. La stratégie du général Soleimani a commencé par l’envoi de roquettes et d’armes dans la bande de Gaza, et c’était comme un miracle », a-t-il déclaré. « Le général Soleimani s’est personnellement efforcé dans ce sens ; il s’est rendu dans de nombreux pays et a prévu de transférer cette puissance militaire [à Gaza]. »

Aujourd’hui encore, beaucoup trouvent étonnant que les tunnels souterrains de Gaza, longs d’environ 360 kilomètres, aient été l’une des stratégies conçues par le martyr Soleimani et le martyr Imad Mughniyeh.

En fin de compte, diriger l’Axe de la Résistance contre le groupe terroriste Daech a été la principale action du martyr Soleimani contre les stratagèmes du front de l’Arrogance. Le martyr Soleimani et ses compagnons ont déraciné cette force maléfique et rétabli la sécurité et la paix chez les nations de la région.

Son rôle dans l’élimination de Daech était si important et crucial que même les médias américains tels que Newsweek, Business Insider, The Week et d’autres l’ont reconnu au fil des ans.

De plus, chaque fois que des responsables américains ont tenté de s’attribuer le mérite de l’élimination de Daech, ils ont été confrontés aux réfutations d’experts internationaux sur la question, soulignant les efforts du martyr Soleimani.

Le professeur Arshin Adib-Moghaddam de l’Université de Londres, par exemple, en réponse aux tentatives de Trump de s’attribuer le mérite d’avoir détruit Daech, a affirmé que c’était l’Iran et la puissance aérienne russe qui « portaient les coups décisifs » au groupe terroriste et que Qassem Soleimani en était le cerveau.

Dans l’Asie de l’Ouest d’aujourd’hui, le déclin des États-Unis est palpable et ouvertement évoqué sur fond de la réalité sur le terrain. Ce changement et cette croissance dans les pays de la région et les perspectives du peuple sont le résultat des luttes du front de la Résistance contre le colonialisme mondial et l’arrogance et, sans aucun doute, le martyr Soleimani était et restera parmi les figures les plus importantes du mouvement de la Résistance.

Muhammad Mahdi Abbasi est chercheur dans le domaine des études américaines.

QS1
Un des plus grands stratèges de l’histoire, du même niveau
que le général Vo N’Guyen Giap

Palresistance

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L’empire Vile Coyote, connerie anglo-americano-sioniste ambiante et guerre du gaz… (Veterans Today)

Posted in 11 septembre, 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, économie, colonialisme, crise mondiale, guerre iran, guerre ukraine, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, média et propagande, militantisme alternatif, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, politique française, résistance politique, terrorisme d'état, Union Europeenne et nouvel ordre mondial with tags , , , , , , , , , , , , , , , on 7 octobre 2022 by Résistance 71

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Est-ce que l’Oncle Sam, alias Vile Coyote, a fait péter le mauvais gazoduc ?

Kevin Barrett

5 octobre 2022

Url de l’article original: https://www.veteranstoday.com/2022/10/05/uncle-wile-e/

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Après que des “parties pas si inconnues que ça” aient fait péter les gazoduc Nord Stream, Anthony Blinken (NdT : ministre des affaires étrangères américain en poste) a célébré la “superbe opportunité”. Il pensait que toute l’opération Nord Stream était hors d’usage. Ceci aurait donné aux producteurs américains la chance de faire des milliards de dollars en volant l’Europe au coin du bois en lui vendant un gaz hors de prix.

Mais Blinken s’est peut-être réjoui trop tôt. D’après Bloomberg News: “Gazprom prêt à fournir du gaz via Nord Stream 2…”

Après le sabotage suspecté du réseau  la semaine dernière dans une série d’explosions, Gazprom a dit ce lundi que trois des lignes ont été affectées mais qu’une ne l’est pas. Le géant gazier a baissé la pression dans la ligne B du Nord Stream 2 non-affectée pour inspecter la structure pour des dégâts et des fuites potentielles, a dit l’entreprise dans une déclaration sur son compte Télégram.

Un commentateur de Unz Review commenter a expliqué:

La surfaite marine américaine s’est chiée dessus. Dans les profondeurs glauques de la Mer Baltique, ils ont implanté leurs explosifs pour faire sauter **Quatre** gazoduc du NS 1&2 (vous ne saviez pas qu’il y avait 4 pipelines n’est-ce pas ?… moi non plus…). Mais il apparaît qu’ils se sont plantés et ont placé deux de leurs explosifs sur un pipeline du NS2 — Ligne A— laissant l’autre pipeline —Ligne B— sans aucune charge explosive et donc par conséquent ** Sans dégâts**. La ligne B est donc **Prête à l’usage** avec une capacité de 27,5 milliards de m3 par an, ce qui représente en comparaison 50% de la capacité totale du NS1, qui comme vous vous le rappelez a dû réduire sa capacité et son flot d’acheminement récemment à 20% avant d’être fermé complètement. Ceci représente quand même 2,75x la capacité du nouveau pipeline qui vient de s’ouvrir entre la Norvège et la Pologne…” (NdT : tiens, tiens, à qui profite, en partie, le crime ?… et aussi, cette “boulette” n’est-elle pas aussi voulue et ne serait donc pas vraiment une boulette…)

Donc, si l’Allemagne est ennuyée par cette arrogante tentative terroriste des Etats-Unis de piller et de détruite son économie, tout ce que les Allemands ont à faire est d’annuler leurs sanctions envers la Russie et de demander à Poutine de rouvrir la vanne, ce qui aura pour effet très rapide de voir l’OTAN s’effondrer. Si cela se produit, l’attaque terroriste sur le Nord Stream se transformera en le pire but contre son camp de l’histoire de la stratégie.

Même si le pire des scénarios (du point de vue américain) ne se matérialise pas de suite, le sabotage en partie foiré du Nord Stream pourrait bien avoir un effet boomerang dévastateur sur ses perpétrateurs. Couper la ligne de vie au gaz russe de l’Allemagne pour la remplacer par des quantités inadéquates de gaz américain au prix fort pouvait paraître être une bonne idée sur le court terme, car cela forcerait le dollar contre l’euro et maintiendrait l’UE en vassal des Etats-Unis, coupée des vastes ressources russes. Mais sur le moyen terme, alors que les nations non-occidentales continuent de gagner une toujours plus grande part du PNB global alors que l’occident décline, saboter l’économie de votre plus grand vassal semble être se tirer une balle dans le pied, ce, même s’il est fort peu probable que les Européens décident de résister. (NdT : question pertinente si on oublie ou ignore le fait que le but est de détruire l’Europe que l’empire anglo-américano-sioniste voit comme son seul rival international dans une logique où l’alliance Europe-Russie, à terme est d’une logique économico-géographique implacable. Le plan est la destruction de l’Europe par la destruction de ses deux plus grandes puissances : l’Allemagne et la France, France qui est l’ennemi de l’empire depuis que De Gaulle a viré les bases yankees et de l’OTAN du sol français, comme l’a pertinemment rappelé Thierry Meyssan récemment.)

Le fiasco terroriste du Nord Stream fait partie d’une longue série d’actions incroyablement stupides de la part de l’hégémon mondial. Les Etats-Unis auraient pu s’épanouir dans l’après guerre froide en faisant des accords où tout le monde y gagne avec toutes les majeures nations et civilisations. Au lieu de cela, Poutine a fait observer dans son discours la semaine dernière, que les Etats-Unis sont parvenus à s’aliéner la vaste majorité du monde avec son arrogance psychopathe sans borne et son vandalisme criminel répandant le sang. En pillant la Russie et en poussant l’OTAN toujours plus vers l’Est dans les années 90, lançant une attaque faux-drapeau sur l’islam en septembre 2001 et plus récemment s’aliénant simultanément la Russie, la Chine, l’Iran et tout le monde musulman (NdT : sauf les états wahabites du Golfe qui n’existent que par la volonté de l’empire anglo-americano-sioniste depuis l’après première guerre mondiale dans la grande braderie colonialiste que fut le démantèlement de l’empire ottoman…), les génies stratèges qui gèrent les Etats-Unis et sa sécurité nationale semblent vouloir délibérément créer la mère de toutes les coalitions anti-occidentales. (NdT : une fois de plus, ceci est normal et logique si on regarde les faits et leur déroulement du point de vue des nouveaux cons(ervateurs) trotsko-straussiens qui mènent le bal des vampires impérialistes…)

Est-ce que l’empire abrite un désir de mort caché ? Une culpabilité inconsciente (de trahir la république américaine et de massacrer des millions de gens) qui pousse le brain trust de la sécurité nationale à l’auto-destruction ? Peut-être. Mais considérons deux autres explications, une évidente et une autre plus conspirationniste…

D’abord la plus évidente :  L’état de sécurité nationale permanent américain a été absolument corrompu par le pouvoir absolu. Lorsque la guerre froide a pris fin et que les Etats-Unis en sont sortis comme le grand-maître unipolaire, les gérants de l’empire ont commencé à croire que “Nous sommes un empire maintenant et quand nous agissons, nous créons notre propre réalité”. Ceci est au mieux de l’hubris, de la psychose au pire. Ils ont commencé à penser qu’il pouvait échapper à toute conséquence de leurs actions néfastes. De telles folies des grandeurs ont déclenché une curée chez ceux qui se gorgent des mannes du complexe militaro-industriel. La corruption et l’incompétence dansent ensemble la gigue dans une vaste farandole d’auto-satisfaction et d’auto-plébiscite. Personne n’a vraiment eu à se soucier des conséquences et répercussions dans le monde réel, celui de ceux d’en-bas, de toutes ces mauvaises décisions prises, parce que “nous vivons notre propre réalité” d’omnipotence apparente.

Mais la politique américaine a été si décidément auto-destructrice qu’il est difficile de ne pas se demander si cela ne serait pas de fait, intentionnel. Une puissance hostile se serait-elle emparée du cerveau américain et mènerait-elle la nation à son auto-destruction, de la manière dont les parasites de toxoplasmose s’emparent du cerveau des souris et les rendent amoureuses des chats ?…

La nation la plus en vue de profiter de l’auto-défaite des Etats-Unis est la Chine. Qui a décidé de transférer la puissance de production américaine en Chine, puis de gaspiller plus de 7000 milliards de dollars à combattre les musulmans sans aucune raison, puis a cherché des noises à la Russie en Ukraine, pourrait bien avoir été un agent chinois dormant. Même la soi-disante guerre commerciale anti-chinoise de 2019, suivie par la supposée attaque COVID sur Wuhan, furent si indécemment inefficaces, que cela aurait tout aussi bien pu être écrit dans une version du Dr Fu Manchu par le PCC.

Mais il n’y a aucune preuve que le PCC gère secrètement la politique étrangère américaine. (NdT : de fait, il faudrait arrêter ce délire de voir la Chine piloter tout en sous-main… La Chine, depuis le XIXème siècle et les deux guerres de l’opium menées par la City de Londres et ses succursales commerciales, est inféodée à l’empire anglo-américain actuel et le modèle de contrôle social chinois est le modèle que la clique d’oligarques veut imposer au monde pour son Nouvel Ordre Mondial / Great Reset… La Chine fait partie de l’empire, de fait de sa métamorphose en hydre totalitaire planétaire) S’il y a un parasite de type toxoplasmose dans le cerveau de l’Oncle Sam, ce serait plutôt celui des néo-cons sionistes. Ces gugusses sont chargés comme des mules de l’idéologie toxique malfaisante du philosophe Leo Strauss. Toute la notion de situation gagnant-gagnant et de savoir donner pour prendre leur est totalement inconnue. Ils n’ont jamais rencontré un acte extrême de chutzpah impérialiste qu’ils n’ont pas aimé. Des attentats du 11 septembre aux guerres que ces actions avaient pour mission de déclencher, à la de facto déclaration de guerre à la Russie de 2014 par le coup d’état du Maïdan de Kiev, en passant par les attaques biologiques de la fin 2019 sur Wuhan et Qom en Iran, pour finir récemment avec la tentative de rendre inutilisable de manière permanente le gazoduc Nord Stream, les neo-cons continuent de faire leurs folles imbécilités afin de renforcer l’empire américain, mais l’handicapant et le minant sous cape.

Les Neo-cons sionards ont-ils pour plan de détruire les Etats-Unis pour ensuite dominer le Nouvel Ordre Mondial qui surgira de ses cendres ? Ou bien sont-ils si imprégnés et endoctrinés par leur arrogance fanatique pro-impérialisme américain, qu’ils continent contre vents et marées de faire et de produire les mêmes folies contre-productrices ?…

= = =

Lire notre dossier « Guerre du gaz »

et aussi…

« Les Etats-Unis déclarent la guerre à la Russie, l’Allemagne, les Pays-Bas et la France » (Thierry Meyssan)

« Une Europe totalement soumise aux Etats-Unis » (Réseau International)

NSgazoduc

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Guerre du gaz en continu: le Hezbollah va empêcher l’entité sioniste de piller le gaz libanais au large de ses côtes

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, économie, colonialisme, guerre iran, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , on 12 juillet 2022 by Résistance 71

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Gisement offshore de Karish : Le Hezbollah va empêcher Israël de piller le gaz libanais

« Tel Aviv » sait qu’il a le soutien de Washington sur la question des gisements d’hydrocarbures —plus précisément le champ gazier offshore de Karish— et que les États-Unis ne permettent ni au Liban ni à la Syrie de bénéficier de leurs propres ressources.

Par Robert Inlakesh

Source : Al Mayadeen English, le 14 juin 2022

Traduction : lecridespeuples.fr

Juillet 2022

Les tentatives d’ « Israël » d’imposer sa volonté au Liban et d’exploiter les ressources naturelles du champ de Karish se solderont par un échec retentissant. Sachant cela, le régime sioniste de « Tel Aviv » poussera-t-il cette affaire au bord de la guerre comme seule stratégie ?

Le 5 juin, le président libanais, Michel Aoun, a averti « Tel Aviv » que son activité prévue dans la zone frontalière maritime contestée représente « une provocation et une action agressive ». Cet avertissement a été lancé par les dirigeants libanais à la suite de l’incursion d’un navire grec dans la zone où se trouve le gisement de Karish, riche en ressources.

Dans les médias occidentaux, le champ de Karish a été décrit comme étant « à l’ouest de Haïfa », ce qui est la description israélienne officielle de ce site riche en pétrole et en gaz. En réalité, cette description du champ de Karish est géographiquement incorrecte, et il est clair que le champ se trouve plus au nord de la ville de Haïfa, occupée par Israël. Depuis octobre 2020, « Tel Aviv » et Beyrouth entrent et sortent de négociations, via un intermédiaire américain, sur la délimitation exacte de la frontière maritime entre le Liban et le régime colonial occupant la Palestine. « Israël » exploite déjà les ressources de tous les autres champs pétroliers et gaziers, souvent appelés champs Léviathan, mais s’est longtemps abstenu d’explorer les ressources naturelles du seul champ revendiqué comme territoire libanais.

La position du gouvernement libanais a été de s’abstenir d’explorer ces ressources dans le champ de Karish, en raison de l’absence d’accord sur les frontières maritimes, ce qu’ « Israël » aurait également accepté comme statu quo. Pourtant, la semaine dernière, « Tel Aviv » a provoqué non seulement l’État libanais, mais aussi le peuple libanais, en envoyant un navire dans la zone contestée, mais aussi en affirmant que l’endroit où le navire est entré était la zone économique exclusive d’ « Israël ».

« Israël » n’a pas besoin des ressources du champ de Karish ; cette question est loin d’être aussi litigieuse que les différends relatifs au territoire terrestre dans des endroits comme le plateau du Golan occupé, la Cisjordanie et Al-Quds. D’autre part, le Liban souffre d’une crise économique et d’une crise politique écrasantes, sans compter que le pays est également écrasé par des puissances extérieures. Le gisement de Karish est un trésor potentiel pour le Liban, capable de sortir le pays de l’effondrement économique et des pénuries d’électricité.

Pour « Israël », revendiquer les ressources du champ de Karish n’est pas une question de vie ou de mort en termes économiques, mais militairement, c’est une toute autre question. En réponse aux provocations israéliennes, le Secrétaire Général adjoint du Hezbollah libanais, Cheikh Naïm Qassem, a déclaré que la Résistance était prête à utiliser la force pour empêcher « Israël » de piller les ressources du champ. En réponse, « Tel Aviv » a annoncé qu’il était prêt à défendre le navire, qui serait prêt à commencer les efforts d’extraction d’ici 3 mois. Puis, mercredi, le Secrétaire Général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, a prononcé un discours télévisé dans lequel il a assuré que le champ de Karish était tout aussi précieux à libérer que le territoire libanais dans le passé, exhortant le peuple libanais à se mobiliser contre la provocation. Nasrallah a déclaré que la Résistance « a la capacité d’empêcher l’ennemi de commencer à extraire de Karish, et toutes les actions de l’ennemi ne seront pas en mesure de protéger ce navire. » Malgré les préparatifs israéliens, des informations militaires ont été divulguées sur l’incapacité d’ « Israël » à protéger le navire du Hezbollah.

La réalité est qu’ « Israël » est dépassé par les événements, car il sait qu’il ne pourra jamais extraire le pétrole et le gaz du champ de Karish et que les menaces du Hezbollah, à elles seules, en font déjà une entreprise beaucoup plus coûteuse. Ce qu’ils essaient de faire maintenant, c’est de pousser les choses à bout, mais pas plus loin ; ils veulent voir jusqu’où ils peuvent aller sans que la situation ne dégénère en une véritable guerre.

« Tel Aviv » sait qu’il a le soutien de Washington sur la question des gisements d’hydrocarbures —plus précisément le champ gazier offshore de Karish— et que les États-Unis ne permettent ni au Liban ni à la Syrie de bénéficier de leurs propres ressources [même celles qui ne font pas l’objet de disputes territoriales]. L’armée israélienne a également tenté d’intimider la défense civile libanaise le long de la frontière terrestre avec le Liban, dans une tentative de démonstration de force, utilisant même ses chars pour faire de petites incursions dans le sud du Liban. Le soutien américain place les Israéliens dans une position de négociation forte, mais ce soutien américain ne pourra pas l’emporter sur la force des armes de la résistance libanaise.

Immédiatement après les menaces du Hezbollah contre les tentatives d’ « Israël » de s’emparer des ressources des champs de Karish, « Israël » s’est tourné vers son punching-ball habituel, la Syrie. Les dernières frappes aériennes israéliennes, lancées sans provocation une fois de plus, ont visé l’aéroport international de Damas, détruisant les pistes d’atterrissage civiles et militaires. La télévision israélienne a affirmé que « Tel Aviv » cherchait à envoyer un message à l’Iran à propos de ce qu’elle prétend être des livraisons d’armes au Hezbollah.

Sur les photographies aériennes de l’aéroport international de Damas, les dégâts montrent clairement que l’attaque israélienne n’a pas touché d’équipement militaire. Cela peut être facilement observé car il n’y a aucune marque de brûlure suggérant qu’une explosion secondaire s’est produite quelque part, de sorte que les frappes aériennes israéliennes n’ont pas réellement détruit d’armes à l’aéroport même. Au lieu de cela, l’attaque a entraîné la suspension des vols. L’aéroport a été déclaré non opérationnel, et tous les vols ont été détournés vers la ville d’Alep. Outre le fait qu’il n’y a aucune preuve qu’ « Israël » visait des armes iraniennes ou envoyait un message à la Syrie, à Téhéran et au Hezbollah concernant les transferts d’armes, les preuves basées sur la logique semblent pointer dans une autre direction. Il serait plus logique de croire qu’ « Israël » s’en est pris à la Syrie pour saper le sentiment de sécurité générale du peuple syrien, en plus de fournir une occasion de prouver au public israélien qu’il répondrait de manière forte aux menaces du Hezbollah. Si « Israël » avait vraiment frappé l’aéroport à cause de transferts d’armes, pourquoi frapperait-il la piste civile et pourquoi ne viserait-il pas les armes qui, selon la presse israélienne, y sont introduites en contrebande ?

Tant que la Résistance restera au Liban, il n’y a aucune chance qu’ « Israël » parvienne un jour à créer une réalité dans laquelle il pourrait exploiter le champ de Karish, et bientôt « Tel Aviv » se rendra compte qu’il doit abandonner son petit jeu.

= = =

A (re)lire et à diffuser : « Le Hezbollah, son histoire de l’intérieur », Naïm Qassem
Vous ne verrez plus la géopolitique moyen-orientale avec les mêmes yeux une fois lu ce livre…

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L’État est terroriste par nature, les Etats-Unis et l’empire actuel n’en sont qu’une extension historique de plus… Comprendre pour en sortir (R71 et VT)

Posted in 11 septembre, 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, économie, colonialisme, coronavirus CoV19, crise mondiale, guerre iran, guerre Libye, guerre ukraine, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, média et propagande, militantisme alternatif, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , on 29 juin 2022 by Résistance 71

R71 ON NE SE SOUMETTRA PAS

Point de vue des plus intéressants de Richard Cook relayé par le toujours excellent Kevin Barrett de VT. Rajoutons-y la vision non moins excellente du décapant George Carlin qui disait en parlant des Etats-Unis :

“Ce pays a été créé par une fine équipe d’esclavagistes qui voulurent être libres…”

Il disait aussi:

“Je pense que le fait d’être nés sur cette planète nous a donné un ticket d’entrée à la foire aux monstres, le fait d’être nés aux Etats-Unis nous donne une place au 1er rang…”

Tout état est terroriste par ESSENCE, parler de terrorisme d’état est un pléonasme, l’État n’existe que par la coercition et la terreur si non, il ne serait pas. Personne n’acquiesce volontairement à l’État et sa soi-disant “raison”, on y est forcé. La coercition a des degrés variés bien entendu, mais elle est coercition quoi qu’il en soit. Tout empire a sa maison mère institutionnelle historique étatique, mais en pratique ne rend compte qu’à son commanditaire marchand, qui au fil du temps, a phagocyté toute chose, y compris le politique. Les deux font la paire. L’État et ses rouages sont le verrou qui empêche un retour à une société non-coercitive et horizontale, émancipée, où toute exploitation et oppression sont impossibles, celle qu’il faudra retrouver en nous et remettre en place si nous voulons en sortir.

La véritable question n’est pas de savoir si l’État est terroriste, la réponse va de soi en simplement étudiant un peu l’histoire, la véritable question est : comment en sortir ?

Nous avons détaillé tout cela dans deux essais en 2017 et 2019, compilés par Jo dans ce PDF à lire et diffuser au grand large pour comprendre et assimiler le fait qu’il n’y a pas de solution au sein du système et qu’il ne saurait y en avoir :

“Du chemin de la société vers son humanité réalisée”

~ Résistance 71 ~

AmAzNazflag

Les Etats-Unis sont-ils un état terroriste ?

Kevin Barrett & Richard Cook

21 juin 2022

Url de l’article original :
https://www.veteranstoday.com/2022/06/21/is-us-terrorist/

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Podcast : Listen to former US government analyst and celebrated whistleblower Richard Cook discuss the neocons and their orchestration of the war in Ukraine on my radio show.  -Kevin Barrett, Veterans Today Editor

par Richard C. Cook

La conclusion est devenue inévitable : Les Etats-Unis SONT un état terroriste.

Le plus communément, le mot “terrorisme” se réfère à de violentes attaques contre des populations civiles afin d’influencer des gouvernements, des sociétés ou des individus d’arrêter de combattre ou de résister, de les punir pour être du mauvais côté d’un conflit, de saisir leurs terres ou leurs propriétés, ou de les forcer autrement à acquiescer à leur subjugation au profit d’un agresseur. Le terrorisme est généralement soutenu par le système étatique ou permis de se dérouler lorsque l’État regarde de l’autre côté dans ses propres intérêts.

Les Etats-Unis ont une inclination au terrorisme depuis bien longtemps. (NdT : depuis leur création même en tant qu’entité coloniale de la “couronne” / City de Londres, devenue soi-disant “indépendante” en 1776 pour être recolonisée par le spectacle marchand au point d’en devenir son pinacle et modèle planétaire…) Sa plus longue campagne de terrorisme a été la destruction systématique des peuples et cultures natifs, commençant avec la colonisation de l’Amérique par des Européens (NdT : chrétiens conquérants, colonisateurs et esclavagistes) et continuant jusqu’à ce jour.

Ceci inclut les campagnes d’extermination des Indiens menées par les “justes” et pieux de la Nouvelle-Angleterre et les citoyens légaux de Virginie au XVIIème siècle, les attaques et politique de la terre brûlée de Washington sur les nations de la confédération iroquoise pendant la guerre révolutionnaire, la saisie subséquente du vieux Nord-Ouest et des terres Shawnee et nations reliées, durant une guerre qui dura jusqu’en 1812, lorsque les Indiens combattirent aux côtés des Anglais lors de l’invasion du Canada par les Etats-Unis, l’expulsion des Indiens du sud-est américain sous la politique coloniale promulguée par le président Andrew Jackson et bien sûr, la campagne génocidaire contre les Indiens des plaines de l’ouest après la guerre de sécession, campagne menée par le général William Tecumseh Sherman, l’officier dont les soldats incendièrent la ville d’Atlanta en 1864 avant sa tristement célèbre marche vers la mer.

Un des pires actes de terrorisme contre les Indiens fut le sponsorship par le gouvernement américain de l’abattage délibéré de millions de bisons dans les années 1870 et 1880 afin de priver les Indiens de leur source primordiale de matière première de vie. Le sud américain fut aussi très efficace dans l’application de tactiques terroristes pour contrôler les esclaves africains. Même après la guerre de sécession, le terrorisme continua au travers de la culture sudiste d’intimidation, de discrimnation et de lynchage.

Les esclaves indiens et africains ne furent bien sûr pas les seules victimes. Le terrorisme fut le choix principal des Européens dans leur conquête de territoires au travers des continents américain, africain, asiatique et océanique, sur une période de plus de quatre siècles. Même les Etats-Unis se plièrent à la règle avec leur attaque sur les natifs des Philippines après avoir saisi leur archipel des mains de la couronne espagnole dans la guerre hispano-américaine.

En Europe, le terrorisme et la tactique de la terre brûlée furent la méthode favorite des guerres médiévales entre armées féodales rivales, entre les dénominations religieuses de la guerre de trente ans durant laquelle un tiers de la populations de l’Allemagne mourut de famine et des effets de la guerre du gouvernement français contre les Huguenots et par les Anglais sous Cromwell dans leur génocide contre les Irlandais. Parmi les plus efficaces des terroristes de l’histoire furent les hordes cavalières des steppes eurasiennes comme les Mongols de Gengis Khan et les Huns d’Attila.

Partout dans le monde, des gangs criminels ont toujours pratiqué le terrorisme contre des populations civiles parmi lesquelles ils vivaient et volaient. Aux Etats-Unis, le terrorisme de gangs a vu une nette augmentation durant la période dite de la “prohibition”, lorsque la mafia et autres groupes géraient les rackets de la contrebande d’alcool, ainsi que les casinos clandestins et la drogue, le trafic d’êtres humains et autres vices affiliés. De tels gangs sont partout aujourd’hui, avec des politiciens le plus souvent impliqués pour couvrir et blanchir les activités.

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« Rendez vos armes, le gouvernement va s’occuper de vous. »

Mais ce fut avec l’arrivée de la guerre mécanisée moderne à la fin du XIXème et début du XXème siècle que le terrorisme commença vraiment à trouver sa cadence. Ce n’était pas suffisant que des millions de personnes se tuent et s’estropient les uns les autres dans les tranchées du front occidental durant la guerre de 1914-18, les chars et les gaz toxiques entrant maintenant en lice. Ce fut en fait avec la guerre aérienne que le terrorisme trouva son futur. Et avec la seconde guerre mondiale, ce furent les anglo-saxons qui devinrent les véritables experts de l’anihilation totale de villes, d’infrastructure civile et de vies de non-combattants. Bien sûr, dès ce moment, le terrorisme contre des nations entières et leurs peuples était devenu partie intégrante du répertoire commun de pratique de régimes comme celui d’Hitler et des communistes qui prirent la Russie puis plus tard, la Chine.

Aujourd’hui, le miracle par lequel l’Allemagne a reconstruit ses villes totalement détruites par les bombardements américains et alliés durant la seconde guerre mondiale, obscurcit l’impact des horribles dégâts infligés par cette illusion de “savoir-faire” américain. Ceci inclut les bombardements incendiaires en 1945 des villes de Dresde, Tokyo ou des dizaines de milliers de civils périrent en une nuit. Dans le Pacifique, les Américains ont bombardé les Japonais jusqu’à leur soumission totale, incluant des attaques majeurs sur Tokyo et les Etats-Unis devinrent bien entendu la seule nation à avoir jamais largué des bombes atomiques, de surcroit sur des populations civiles, avec le rayage de la carte d’Hiroshima et de Nagasaki en août 1945. Alors que la guerre contre le Japon avait déjà été gagnée, ces actions américaines demeurent dans l’histoire comme les pires actes de terrorisme jamais perpétrés. Après la seconde guerre mondiale, les Etats-Unis ont continué à faire pleuvoir les bombes sur la Corée, puis plus tard, sur le Vietnam, le Cambodge et le Laos durant les guerres d’Indochine des années 1960-70.

Mais ceci ne fut pas ce qui constitua exclusivement l’arsenal terroriste. De la fin de la seconde guerre mondiale à maintenant, les Etats-Uns se sont engagés dans un nombre incalculable de campagnes de terreur dans leurs efforts d’assurer l’attitude pro-américaine des pays et des gouvernements à travers le monde. Souvent ces campagnes furent exécutées sur le terrain par des juntes militaires d’extrême-droite, comme en Amérique Latine, au Moyen-Orient et en Afrique. L’Argentine, le Brésil, le Chili, l’Amérique Centrale, l’Angola, le Congo, l’Indonésie, tous ces pays et bien d’autres, ont tous connu le terrorisme sponsorisé ou financé par les Etats-Unis, perpétré par les militaires et la police de ces pays contre leurs propres populations. Aucune de celles-ci ne furent des guerres dûment déclarées par le congrès des Etats-Unis comme requis par la constitution. Mais les Etats-Unis s’engagèrent dans ces guerres quoi qu’il en soit. Une campagne de terreur particulièrement odieuse fut celle de l’Opération Phœnix conduite contre des civils au Vietnam et qui vit des dizaines de milliers de personnes sommairement arrêtées, assassinées et “disparaître”…

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Les bombes ont plu une fois de plus lorsque les Etats-Unis entrèrent en guerre contre l’Irak en 1990. De fait, maintenant, le mode préféré américain de mener une guerre est d’oblitérer de manière routinière un pays sous des tapis de bombes, puis d’y envoyer les troupes nettoyer ce qui reste. Malheureusement, ce “nettoyage” au sol peut bien durer des dizaines d’années contre des populations récalcitrantes au “progrès” et résistantes. Il y eut aussi les campagnes de bombardement seules. Le plus parfait exemple étant sans doute de l’assaut de l’OTAN (c’est à dire des Etats-Unis et de l’Angleterre) sur la Serbie en 1999, qui déclencha la destruction de la Yougoslavie. Cette campagne eut pour chef le commandant suprême des forces alliées de l’OTAN de l’époque, le général américain Wesley Clarke. Les Etats-Unis n’ont jamais envoyé de troupes et n’ont jamais occupé la région, laissant aux fragments de l’ex-Yougoslavie le soin de gérer l’affaire induite par l’OTAN, ceci doit toujours se produire. Le démembrement de la Yougoslavie fut rendu possible par l’effondrement de l’URSS en 1991, son alliée et sa protectrice.

Puis vint la “guerre contre la terreur” dont le coup d’envoi sonna après les attentats du 11 septembre 2001 de New York, qui furent des attaques sous faux-drapeau perpétrées par l’appareil de sécurité nationale profond afin de créer l’excuse pour une prise en compte massive du Moyen-Orient par l’empire. Les bombes tombèrent drues en Afghanistan, en Irak une nouvelle fois, en Libye, en Syrie, en Somalie et ailleurs. Dans le même temps, les Etats-Unis ont vendu un grand nombre d’avions de combat et autre armement à Israël, l’Arabie Saoudite et autres alliés pour qu’ils fassent la même chose à leurs propres ennemis. Les fabricants d’armes américains ont fait des fortunes en vendant des armes dans le monde entier, incluant des membres de l’OTAN.

Nous devrions aussi considérer pousser pour un armement de l’espace, ceci  avait levé la tête de façon magistrale avec ce fantasme de la “guerre des étoiles” du président Reagan, incluant les plans pour un laser rayon X, un canon électronique sur rail, des stations de combat nucléaires orbitales et des puissants rayons laser capables d’incinérer des villes entières en quelques secondes. Comme quelqu’un qui a travaillé comme analyste pour le programme de la navette spatiale de la NASA en 1985 et 1986, je peux confirmer qu’un objectif non dit du système de guerre des étoiles de Reagan, était de commencer à utiliser le programme de la navette spatiale pour protéger les Etats-Unis contre toute riposte si une première frappe nucléaire contre l’URSS venait à être décidée et lancée. De similaires considérations sont sans nul doute impliquées dans l’expansion des activités spatiales militaires ces dernières années, ceci incluant la création d’une force spatiale sous le président Trump.

[Lecture complémentaire sur R71 : « Le meilleur ennemi qu’on puisse acheter », Pr. Anthony C. Sutton]

Ce qui nous amène au présent et à l’intervention militaire spéciale russe en Ukraine. Comme nous l’avons vu, ce n’est pas la méthode de choix des Russes que de s’engager dans des bombardements indiscriminés de civils. Malgré la propagande occidentale, les Russes font tout pour minimiser les pertes civiles potentielles. Les Russes ne mènent pas une guerre de la terreur. Les Russes se fient plutôt à des tirs d’artillerie pour amenuiser la résistance des positions militaires ennemies avant de bouger au sol avec des troupes d’assaut. Ce faisant, ils sont en train de détruire de manière très méthodique l’armée Ukrainienne.

Ceci a été particulièrement frustrant pour les Etats-Unis. Le directorat de l’OTAN sous Jens Stoltenberg ronge son frein d’envoyer des combattants et des bombardiers dans les cieux de l’Ukraine pour pulvériser les Russes. Les bases aériennes de l’OTAN à travers l’Europe ont beaucoup d’avions qui pourraient faire le boulot. Le président ukrainien Zelensky a constamment appelé l’OTAN en renfort, mais rien ne s’est fait. Même le général en retraite Wesley Clarke a clarifié récemment que seulement si l’OTAN s’embarque dans une campagne de bombardement massive sur l’Ukraine, la Russie pourra être vaincue.

Au lieu de la traditionnelle campagne de bombardements aériens, les Etats-Unis et leurs alliés européens n’ont fait qu’envoyer des armes légères de combat sol-sol et quelques vieilleries d’artillerie qui n’ont fait aucune différence sur le terrain. Maintenant, nous assistons à la litanie des lamentations des merdias disant que l’Ukraine manque de puissance de feu. Comme il est logistiquement impossible de faire parvenir suffisamment d’armement à longue portée sur le champ de bataille pour faire la différence, ce qui peut être une tentative déguisée d’avoir les Etats-Unis à commencer à utiliser leur formidable puissance de feu aérienne.

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Mais nous savons tous bien entendu, que les Etats-Unis ne se sont pas engagés dans leur habituelle campagne aérienne de terreur simplement parce que la Russie a été très claire sur un point : ce sera la troisième guerre mondiale ! Et les Etats-Unis ne sont pas chauds, du moins pour le moment, d’entrer en 3ème GM. On en est là.

En aparté, je vais juste mentionner une autre alternative à une attaque terroriste américaine, les armes biologiques. Peut-être comprenant la futilité de s’engager dans une guerre ouverte contre la Russie, les USA semblent avoir pas mal investi dans la recherche sur les armes biologiques, incluant les labos en Ukraine. Le Pentagone admet maintenant qu’avant le conflit actuel, il avait mis en place quelques 40 laboratoires d’armement biologique en Ukraine, mais “à des fins pacifiques”. Franchement, je suis estomaqué à l’idée que les autorités américaines puissent croire un seul instant que quiconque pourrait croire une pareille fumisterie.

“Connaissant le gouvernement américain comme je le connais, je crois que la pandémie fut créée délibérément avec l’intention de mettre à bas la Chine, la Russie, l’Iran et autres nations non préparées.” Lire : the articles by Ron Unz.”

Nous venons de passer une pandémie au coronavirus. Connaissant le gouvernement américain comme je le connais, je pense que cette pandémie a été délibérément créée par lui avec pour intention de faire tomber la Russie, l’Iran et la Chine, allez lire l’article de Ron Unz. Bien sûr le gouvernement US doit comprendre que ce pathogène allait affecter aussi les Etats-Unis, mais pensait que peut-être il serait prêt avec les vaccins.

Bien entendu, l’Ukraine n’est pas le seul pays au monde où les Etats-Unis développent des armes biologiques. Ceci se produit aussi en Géorgie par exemple. Je pense que ce n’est qu’une question de temps avant que la prochaine pandémie ne soit lâchée dans la nature, une éventualité qui est particulièrement appréciée par toute cette clique de “l’élite occidentale” si intéressée dans la réduction de la population mondiale.

Ce qui est reliée en un sens à la guerre biologique est d’inonder une nation de drogues illicites avec pour but de réduire sa population au travers de l’addiction. La Grande-Bretagne l’a fait avec la Chine et l’opium au XIXème siècle. La CIA l’a fait avec plusieurs nations d’Asie centrale ainsi que la Russie, au travers de la production d’opium et d’héroïne en Afghanistan et possiblement à sa propre population aux Etats-Unis avec la production et la diffusion de LSD et de cocaïne et maintenant avec cet opiacé appelé le fentanyl (NdT : sans oublier le fléau du “crack” bien entendu). Tout ceci est du terrorisme à l’état pur.

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Une autre forme de terrorisme est celle des “sanctions”. Nous en avons pas mal appris sur les sanctions ces dernières semaines au cours de cette opération spéciale militaire russe en Ukraine, L’UE ayant maintenant servi sa 6ème bordée de sanctions contre la Russie avec cette intention de détruire l’économie russe et de créer un tel désastre économique que ses citoyens se soulèveront de manière supposée pour déposer Poutine. Toutes ces sanctions ont échoué et se retournent maintenant contre les instigateurs, les pays européens étant en marche pour détruire leurs propres économies et plonger le monde dans une dépression économique généralisée.

Les sanctions ont une longue histoire. Un des cas les plus fameux demeure celui des sanctions US contre l’Irak dans les années 1990, politique présidée par la ministre des affaires étrangères de Bill Clinton : Madeleine Albright. Ces sanctions furent la cause directe et indirecte de la mort de plus de 500 000 enfants irakiens, mortalité due à la faim, la malnutrition, la maladie, le manque de soin et de médicaments. Après coup, Albright déclara scandaleusement sur une chaîne de télé nationale que “cela en valait la peine…”

Le système de sanctions est inventé par des bureaucrates agissant sur ordre politique mais sans être responsables, dans un vide légal total et sans un gramme d’humanité. Les sanctions actuelles contre la Russie sont des actes de guerre, mais quand le congrès des Etats-Unis a t’il déclaré la guerre ou même, quand une résolution de l’ONU a t’elle été votée en la matière ? En toute conséquence, ces sanctions sont des crimes et des actes de terrorisme.

La liste des actions terroristes est infinie. Je vais ici mentionner une forme supplémentaire de terrorisme, mais j’en ferai la discussion approfondie une autre fois. Cet acte terroriste consiste en la destruction de la monnaie d’un pays par l’inflation. Ceci a été fait à plusieurs reprises au cours de l’histoire et peut même être fait contre le peuple d’une nation par son gouvernement. Je pense à l’heure actuelle, que l’administration Biden est en train de détruire délibérément le dollar US afin de pouvoir payer une partie de la dette (NdT : des intérêts en fait de la dette…) qui n’est pas remboursable, avec un dollar dévalué. Les gouvernements occidentaux ayant un establishment bancaire parasite adorent l’inflation pour cette raison.

Le terrorisme a une longue histoire et ce n’est pas fini. Les Etats-Unis, en tant que sponsor en chef du terrorisme dans le monde aujourd’hui, porte une grande partie de la responsabilité et doivent répondre de leurs actions. Mais les jours fastes du terrorisme américain ne sont pas encore finis.

Au gré de mes années de service auprès du gouvernement des Etats-Unis et avec mon expérience d’observateur, je pense que maintenant, alors même que nous parlons, l’armée américaine planifie une première frappe nucléaire contre la Russie.

Il est bien évident que vu la taille de l’arsenal nucléaire américain, il serait impossible pour les Etats-Unis de ne pas envisager des jeux de guerre et des scénarios impliquant leur utilisation. De plus les Etats-Unis n’ont jamais promis qu’ils ne frapperaient pas les premiers. 

La possibilité de lancer la première attaque nucléaire contre la Russie n’est en rien nouvelle. Ceci fut déjà discuté par le président J.F. Kennedy et son état-major et conseillers militaires durant la crise des missiles de Cuba en 1962.

Aujourd’hui, au moment de cette opération spéciale militaire russe en Ukraine, nous pourrions faire face à un danger du même niveau ou plus grand que dans le passé. Alors que les Etats-Unis mirent en place les attentats du 11 septembre comme prétexte à lancer la “guerre contre la terreur”, un faux-drapeau, une détonation nucléaire attribuée à la Russie pourrait bien être conduite par des personnels militaires américains ou leurs proxies, suppléants étrangers, ce qui deviendrait une belle opportunité pour une escalade guerrière menant à une frappe nucléaire ou conventionnelle contre la Russie.

Les Etats-Unis ont manifestement fait un très mauvais calcul avec leurs actions en Ukraine. Il y a maintenant peu de doute que les Etats-Unis aient délibérément attiré et incité la Russie à lancer son attaque en février 2022. Les Etats-Unis et leurs alliés européens avaient clairement un bon nombre de sanctions économiques prêtes à l’emploi ayant pour but de détruire l’économie russe et d’amener un changement de régime en Russie.

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Mais la stratégie américaine a fait long feu. La Russie est en train de gagner la guerre à la fois militairement et économiquement. Les Etats-Unis, avec la GB, l’UE et l’OTAN sont dans le processus d’absorber une très humiliante défaite. Ne voulant pas se lancer dans une guerre ouverte contre la Russie, les Etats-Unis n’ont pas fourni de soutien aérien à l’armée ukrainienne qui est en train de se faire laminer, ils n’ont pas non plus envoyé de troupes, qu’elles soient américaines ou d’autres pays de l’OTAN.

Les Etats-Unis ont dit qu’ils ne voulaient pas entrer en guerre contre la Russie à cause de l’Ukraine. La seule nation qui a mentionné les armes nucléaires a été la Russie. Ce fut en réponse à la déclaration très belliqueuse de la ministre de la défense britannique Liz Truss, que Poutine annonça qu’il faisait mettre les forces nucléaires russes en alerte maximum. Une chaîne de télévision russe fit se dresser les poils avec une animation de ce qui se passerait si la Russie bombardait la GB avec ses armes à haute puissance.

Avec la victoire anticipée de la Russie dans une guerre hybride, ou guerre par procuration ou quoi que ce soit que vous vouliez l’appeler, la Russie, avec la Chine si alliée avec la Russie sur de multiples fronts, les Etats-Unis et l’occident font face à une massive restructuration de la dynamique du pouvoir dans le monde aujourd’hui. Le modèle financier mondialiste occidental fondé sur la domination sans partage du capitalisme financier fait face à un défi existentiel de la part des économies collectivistes russe, chinoise et de leurs associés.

Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l’Union Européenne et le reste du monde occidental ont sans doute déjà perdu la guerre. Une fois de plus, face à cette possibilité, nous pouvons être certains que certaines personnes parmi les forces pilotant la politique américaine, certains parient sur une première attaque nucléaire américaine. Ceci serait un niveau terroriste encore jamais atteint jusqu’ici. Il y a aussi certaines forces au sein de la Russie qui parient et planifient les moyens d’arrêter cela.

Tout ce que je fais ici est de donner un avertissement. Je ne prédit absolument rien. Mon espoir est que les forces en occident qui ont toujours un certain degré de santé mentale vont se dresser ces prochaines semaines et prochains mois et comprendre qu’une majeure conférence mondiale de paix qui fasse des compromis à mi-chemin avec la Russie et la Chine sot de fait, notre seul espoir.

Richard C. Cook est un analyste du gouvernement fédéral américain à la retraite.

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Voir notre dossier sur “La guerre en Ukraine”

Il n’y a pas de solution au sein du système ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

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4 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

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Deux communiqués sur la guerre en Ukraine à diffuser sans modération :

eye

cerveau_gratuit

Et pendant ce temps là… Yankland et l’empire fomentent un nouveau coup d’état… au Pakistan

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, guerre iran, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, média et propagande, militantisme alternatif, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, technologie et totalitarisme, terrorisme d'état, Union Europeenne et nouvel ordre mondial with tags , , , , , , on 9 avril 2022 by Résistance 71

ImranKhan

Pakistan : Les 6 pêchés d’Imran Khan

Al Manar et Press TV

5 avril 2022

Source: https://french.almanar.com.lb/2296516

« Le Premier ministre pakistanais, Imran Khan, a commis six péchés majeurs que les États-Unis ne peuvent pas pardonner et qui les ont poussés à conspirer pour le renverser : le premier péché est son refus absolu de cesser de soutenir les talibans afghans, accentuant ainsi la défaite des USA en Afghanistan.

Le deuxième est qu’il a pris le parti de la Chine, rejoint son initiative ‘Ceinture et Route’, et signé avec elle un traité de coopération économique, d’une valeur initiale d’environ 62 milliards de dollars.

Le troisième vient de son soutien à l’opération militaire russe en Ukraine ; tout au début de la crise, il s’est rendu à Moscou où il a été chaleureusement accueilli par le président russe Vladimir Poutine.

Le quatrième péché concerne ses relations stratégiques très fortes avec l’Iran pour briser le blocus américain ; il est aussi accusé (!) de l’aider à développer ses programmes nucléaires.

Le cinquième est son soutien absolu à la cause palestinienne, son refus de s’engager dans le processus de normalisation avec ‘Israël’ et dans les accords de normalisation.

Et le sixième péché vient du fait qu’il a rejeté toutes les demandes américaines d’établir des bases militaires au Pakistan qui partage une frontière commune avec la Chine. Il s’est opposé à la coopération de l’armée et des services de renseignement pakistanais, sous la direction américaine dans la lutte contre les talibans en Afghanistan ; il les a aidés par contre à s’aligner sur la Chine et prévenir tout acte terroriste à leur encontre », résume Abdel Bari Atwan, le rédacteur en chef du site Raï Al-Yom.

Tout comme son prédécesseur Trump, le président américain Joe Biden, lorsqu’il est arrivé au pouvoir, n’a pris aucun contact avec le Premier ministre pakistanais, Imran Khan, et l’écart s’est creusé lorsque les Pakistanais et les Afghans ont célébré de façon remarquable l’effondrement de l’occupation américaine, et son retrait chaotique d’Afghanistan.

Imran Khan était très clair lorsqu’il a averti le peuple pakistanais que les États-Unis voulaient renverser son gouvernement parce qu’il refusait de leur permettre d’établir des bases militaires au Pakistan.

La décision a été prise par l’État américain et sa mise en œuvre est devenue urgente après le succès de son bloc aux récentes élections législatives, sa visite à Moscou et son adhésion à l’alliance Chine-Russie-Iran-Corée du Nord contre les États-Unis, et la guerre en Ukraine.

Or, la plus grande « faute » qu’Imran Khan aurait commise aux yeux de l’Amérique a peut-être été son soutien absolu à la cause palestinienne et ses critiques publiques contre les pays arabes et musulmans qui n’ont pas réussi à affronter le projet sioniste raciste et à arrêter le massacre du peuple palestinien.

Il s’est même montré modeste en refusant de s’installer dans le palais républicain, qui comprend plus de 500 domestiques et femmes de chambre. Il a préféré vivre dans sa propre maison et ne coûter pas un centime à l’État.

Il ne possède pas d’usine ou des milliers d’hectares, n’a employé aucun de ses proches, comme le Premier ministre Nawaz Sharif et d’autres avant lui, l’avaient fait.

Il ne semble pas que la conspiration contre Imran Khan s’arrêtera là ; les USA pourraient recourir à l’armée et tenter un coup d’État qui plongerait le Pakistan dans le chaos… avec en toile de fond une emprise de Daech sur la région frontalière afghano-pakistanaise.

= = =

Les USA veulent la guerre civile au Pakistan : Imran Khan serait probablement évincé

Al Manar

7 avril 2022

Source : https://french.almanar.com.lb/2299090

Le politicien émergent Imran Khan, un homme qui voulait définir les politiques indépendantes pour le Pakistan, a très mal cédé le jeu à son adversaire. À ce propos, Hassan Hanizadeh, analyste iranien des questions régionales, a déclaré qu’Imran Khan avait perdu l’aide financière américaine à Islamabad en raison de son éloignement de Washington.

Depuis son arrivée au pouvoir en tant que Premier ministre du Pakistan, Imran Khan essaie d’opter pour une politique indépendante et d’établir un bon équilibre entre tous les courants, les partis et les ethnies tout en réduisant l’influence de l’Arabie saoudite et des États-Unis sur la ligne de conduite d’Islamabad.

Dans ce droit fil, Imran Khan a refusé de permettre aux Américains de construire une base militaire au Pakistan et a durci le ton, à plusieurs reprises, contre les frappes au drone américaines qui ont tué des milliers de Pakistanais dans les zones tribales du pays de 2007 à 2014.

Le Premier ministre pakistanais n’a pas hésité à réagir aux politiques du régime israélien dans la région et n’a même pas permis au Pakistan de poursuivre ses opérations au Yémen ; aucune de ces décisions n’a plu aux Américains.

En destituant Imran Khan, les Américains souhaitent diriger le Pakistan vers une vague d’émeutes et d’affrontements entre les différentes ethnies.

La motion de censure lancée contre Imran Khan au Parlement montre que pour les Américains, rester au pouvoir et rejeter les ingérences américaines sont deux choses qui ne vont pas ensemble. Tout gouvernement pakistanais qui cherche donc à réduire les tensions régionales et qui opte pour une politique de stabilité est voué à l’échec. En effet, la politique indépendante qu’Imran Khan essayait de suivre a fini par le conduire à l’éviction.

Étant donné que l’armée pakistanaise éprouve un attachement politique aux États-Unis et un attachement religieux à l’Arabie saoudite, Imran Khan pourrait très probablement se voir éliminé dans les prochaines élections.

En ordonnant la dissolution du Parlement pakistanais, Imran Khan a commis une erreur stratégique, car cela a entraîné un vide politique dont l’armée a bénéficié au maximum.

Pour des raisons historiques, l’armée pakistanaise ne pouvait pas se permettre un nouveau coup d’État. Au contraire, elle a bénéficié du mauvais calcul d’Imran Khan et est arrivée à prendre en main le contrôle de la situation, si bien qu’Imran Khan et son parti ne seraient probablement pas en mesure de remporter la majorité aux prochaines élections.

En d’autres termes, Imran Khan a facilement cédé le pouvoir, d’autant plus que la grande influence de l’Arabie saoudite sur certains généraux de l’armée empêche Imran Khan de se former une alliance au sein de l’armée.

Imran Khan projetait de diriger la politique du Pakistan vers une certaine indépendance et d’établir des relations stratégiques avec l’Orient ainsi qu’avec la République islamique d’Iran ; voilà une ambition n’ayant pas plu aux Américains qui n’ont pas hésité à ourdir sa chute.

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