
La cabale khazare Rothschild de l’état profond est en train de s’effondrer
Joachim Hagopian
7 mars 2023
Url de l’article original :
https://www.veteranstoday.com/2023/03/07/the-rothschild-deep-state-cabal-is-imploding/
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
La même monumentale année qui vit le début de la révolution américaine en 1776 fut aussi l’année où l’ex-jésuite Adam Weishaupt fonda en Bavière son ordre des Illuminati, sponsorisé par Mayer Amschel Rothschild, patriarche de la maison des Rothschild à Francfort, Allemagne. Ce fut le troisième président des Etats-Unis, Thomas Jefferson, qui refusa le renouvellement de la charte de la First Bank of America contrôlée par les Rothschild, en 1811. La révolution américaine avait peut-être lutté contre le roi George et la monarchie britannique, mais pas pour l’indépendance vis à vis du cartel de banque centrale géré par les Rothschild, qui contrôlaient 70% des intérêts étrangers de la First Bank of America et de la dette des citoyens américains. A la fin des huit années de présidence du premier président américain, George Washington, l’agent fédéraliste des Rothschild, Alexander Hamilton,, installa la First Bank of America en 1791.
En ne renouvelant pas la charte de la banque, Jefferson vira la banque Rothschild hors des Etats-Unis, ce qui devint la base pour la première guerre américaine en tant que nation souveraine de 1812, toujours contre le même ennemi britannique. Cette guerre combattue pour une indépendance de la City de Londres et de ses banques, n’a fait que plonger la jeune Amérique dans toujours plus de dettes de guerre, alors que Nathan Rothschild soutenant les deux cotés de tout conflit, était déterminé à mener les Etats-Unis à la banqueroute et la forcer à être recolonisée. Malgré la victoire américaine durement gagnée, dès 1815 avec la dette américaine ayant triplé à 119,2 millions de dollars, les Etats-Unis étaient déjà financièrement une endettée majeure devant la tristement célèbre dynastie banquière. Cette même année, réalisant une grosse fortune avec le résultat de la bataille de Waterloo par des investissements sous délits d’initiés, le rayonnant escroc Nathan Rothschild proclama :
“Peu m’importe la marionnette placée sur le trône d’Angleterre pour diriger l’empire. Celui qui contrôle la source monétaire de la Grande-Bretagne contrôle l’empire britannique et je contrôle la source monétaire britannique.”
Malheureusement, la guerre de l’indépendance financière des Rothschild de l’Amérique en 1812 fut perdue. Un court extrait de ma série de livres Pedophilia & Empire, livre 3, chapitre 1 sur la famille Rothschild :
“En 1816, avec la seconde banque des Etats-Unis forcée sur les citoyens américains, de fait, les Rothschild ne faisaient qu’établir leur possession prédatrice sur les Etats-Unis. Et une fois de plus, le contrôle privé de la source monétaire américaine attaché à un intérêt parasite se retrouva dans les coffres de quelques 1000 investisseurs étrangers avec le plus jeune frère de Nathan Rothschild, le baron James de Rothschild détenant les actions de contrôle depuis Paris.”
Lorsque la charte de la Second Bank of America dût être renouvelée 20 ans plus tard en 1836, Nathan Rothschild mourut cette année là. Mais son frère James de Rothschild assumant le contrôle des branches de Londres et de Paris, lutta salement comme d’habitude pour le renouvellement de la charte. Il trouva son équivalent en la personne du très déterminé président américain Andrew Jackson qui releva le défi, déclarant la guerre à la maison Rothschild :
“Vous êtes un nid de vipères. J’ai l’intention de vous expulser et par dieu éternel, je vais vous expulser.”
Le coup du président Jackson pour s’opposer au système centralisé des marchands du temple fut rempli de succès, virant une fois de plus les Rothschild de l’Amérique et la seconde tentative de la dynastie de saisir les Etats-Unis fut déjouée, du moins temporairement. Mais, l’année précédente, au cœur de la bataille pour le contrôle privé de la banque centrale états-unienne, Jackson évita de peu une balle destinée à l’assassiner, tentative attribuée à la colère des Rothschild à son encontre. De 1836 à 1913 (NdT : date de la signature du décret de création de la “Banque de la Réserve Fédérale des Etats-Unis”, décidée préalablement dans une réunion top-secrète en 1910 des banquiers privés sur l’île Jekyll au large des côtes de l’état de Georgie…), les Etats-Unis furent essentiellement libres des sangsues traîtresses Rothschild d’Europe, ce qui mena à la plus longe période de croissance économique et de prospérité de l’histoire de la nation.
Ayant acquis le contrôle des banques centrales en Europe par la possession par Nathan Rothschild de la Banque d’Angleterre au tout début du XIXème siècle (NdT : Banque d’Angleterre créée par Guillaume III d’Orange en 1794), la Compagnie des Indes britanniques (British East India Company) le monopole sur le commerce International, incluant le commerce de la drogue (NdT : guerres de l’opium en Chine, qui ont inféodé ce pays à la City de Londres depuis…) et le commerce des esclaves, cette entreprise s’étendait sur le monde entier de l’Afrique à l’Asie en passant par l’Europe, les océans indien et pacifique et toute l’Amérique du Nord, le cartel banquier international consolida son pouvoir du commerce de l’argent et de la dette ainsi que du commerce général sur tous les continents. Mais une très grande nation, s’étendant sur deux continents résista et évita les griffes des Rothschild durant quelques siècles. Ainsi, la Russie fut ciblée de manière répétée alors que sa monarchie de la dynastie des Romanov parvenait à échapper à la conquête prédatrice des Rothschild, mais pas sans une rétribution meurtrière. De l’auteur du livre New World Order: Eustice Mullen :
“Après la chute de Napoléon, les Rothschild tournèrent toute leur haine contre les Romanov. En 1825, ils empoisonnèrent Alexandre I ; en 1855, ils empoisonnèrent Nicolas I. D’autres assassinats suivirent, culminant avec la nuit du 6 novembre 1917, lorsque une douzaine de Gardes Rouges conduisirent un camion dans le bâtiment de la banque impériale de Moscou. Là, ils s’emparèrent de la collection impériale de bijoux et de 700 millions de dollars en or, un butin de plus de un milliard de dollars. Le nouveau régime confisqua aussi 150 millions d’acres de terre en Russie propriété d cela famille royale.”
En plus d’un siècle d’assassinats des tsars Romanov par empoisonnement, quand le tsar Alexandre II vint en aide à Abraham Lincoln durant la guerre de sécession, ce qui en bien des points porte témoignage à l’assistance de la Russie à la préservation de l’Union, le vindicatif cartel Rothschild, principal soutien financier de la Confédération sudiste, voua vengeance éternelle contre la Russie et sa famille royale. La guerre de Rothschild and Co. Contre la Russie aujourd’hui en Ukraine n’est que le résultat de cette longue histoire…
Juste avant la première guerre mondiale planifiée par les Rothschild en 1914, quelques mois plus tôt à la fin 1913, ils passèrent subrepticement au Congrès leur loi sur la Réserve Fédérale le 23 décembre, alors que la vaste majorité des parlementaires avaient déjà quitté le congrès pour les congés de Noël et de fin d’année. Le rendez-vous de l’île Jekyll (NdT : comme nous l’avons stipulé plus haut, qui eut lieu en 1910) des architectes de la loi sur la Réserve Fédérale (NdT : qui n’a de “fédérale” que le nom car c’est un cartel de banques privées aussi “fédérales” que l’est “Federal Express”…) incluait des banquiers comme Paul Warburg, l’agent de banque centrale des Rothschild né en Allemagne et envoyé aux Etats-Unis et qui fut le second vice-président de la “Fed” La continuité de pensée se maintient chez les Warbug comme le déclara de manière emphatique le fils de Paul, James Paul Warbug, devant le comité sénatorial américain des affaires étrangères en 1950 :
“Nous aurons un gouvernement mondial que nous soyons d’accord ou pas. La question est seulement de savoir si ce gouvernement mondial se fera par consentement ou de force.”
Ainsi, la troisième banque centrale privée Rothschild en Amérique fut établie pour prendre un contrôle permanent du système d’usure crédit/dette sur la source monétaire américaine, au travers de la corruption de la classe politique marionnette de Washington D.C et du peuple américain par le système fabriqué et manipulé du crédit/dette. 1913 fut aussi l’année où fut votée la loi sur l’impôt sur les revenus, ponctionnant de manière illégale les dollars d’impôt, escroquant les salariés états-Uniens afin de payer les intérêts des prêts bancaires de guerre aux créditeurs du cartel. Le cycle de contrôle des plus vicieux est cette manière par laquelle la mafia khazare et ses escrocs ont opéré de manière maligne depuis les jours de leur changement d’identité du royaume kharar il y a plus d’un millénaire. (à lire ici, en anglais : https://www.veteranstoday.com/2022/03/10/the-hidden-history-of-the-incredibly-evil-khazarian-mafia/)

« Salut, je m’appelle Jacob Rothchild, ma famille pèse 500 mille milliards de dollars,
nous possédons presque toutes les banques centrales au monde,
nous avons financé les deux côtés de chaque guerre depuis Napoléon,
nous sommes proprios de vos médias, de votre pétrole et de votre gouvernement ;
et pourtant, vous n’avez probablement jamais entendu parler de moi… »
Les contrôleurs de la banque centrale Rothschild ont loué les services d’un des leurs, le distant cousin Karl Marx pour écrire son “Manifeste du Parti communiste” en 1848 et ce fut l’argent du cartel Rothschild avec leur agent Jacob Schiff aux Etats-Unis, qui financèrent la révolution bolchévique de ses comparses juifs et complotèrent l’assassinat du tsar Nicolas II et sa famille en 1917. Le milliard plus de dollars volés d’or russe est dit avoir été stocké dans les chambres souterraines de la Banque d’Angleterre des Rothschild à la City. Une suite d’histoire de mensonge, de meurtre, de guerre, de corruption et d’appétit insatiable pour les richesses et le pouvoir, vieille de plusieurs siècles, caractérise tout ce qui est aujourd’hui derrière la mafia khazare de la dynastie bankster ancrée dans le vieux royaume khazar d’il y a plus d’un millénaire. Plus proche de ce siècle historiquement, la tyrannie du gouvernement mondial et de la dépopulation eugéniste ont toutes deux reflété les obsessions de l’élite (autoproclamée).
Les crimes des Rothschild financèrent les trois plus grands dictateurs sanguinaires de toute l’histoire humaine. La révolution russe de 1917 vit la naissance et montée d’une union soviétique lénino-staliniste d’obédience marxiste, qui tua quelques 66 millions de Russes pour l’essentiel chrétiens. Puis, à partir du tout début des années 1930, les Rothschild et leurs acolytes Rockefeller et Bush, financèrent la montée et la mise au pouvoir d’Adolf Hitler. Le sacrifice de soi-disant 6 millions de juifs durant la seconde guerre mondiale fut froidement utilisé comme levier de négociation sioniste pour faire accepter la fausse affirmation des Ashkénazes non-hébreux d’un “droit de naissance de peuple élu” pour une patrie en Palestine, alors promise au Lord Lionel Rothschild par la déclaration de Balfour de 1917. Trois décennies plus tard, la promesse fut remplie avec la création de l’état juif. Malgré un héritage non-hébreu, ashekenaze [non]juif qui remonte au temps des tribus nomades turques, ces populations représentent aujourd’hui 90% de la population israélienne.
La déclaration de Balfour fit aussi une autre promesse :
“… Rien ne doit être entrepris portant préjudice aux droits civils et religieux des communautés non-juives existantes en Palestine.”
L’étant juif, depuis sa création en 1948, ce qui fait trois quarts de siècle maintenant, a brutalement poussé vers la sortie les arabes sémites vivant en Palestine, leur patrie ancestrale de droit, pourtant ils ont été systématiquement détruits par la politique officielle d’apartheid génocidaire d’Israël. Ce fait n’est en rien “antisémite” et ne devrait jamais être permis ni toléré par le reste du monde et pourtant cela se passe en toute impunité depuis bien trop longtemps. Cette réalité honteuse est largement due à l’influence de la maison sioniste des Rothschild et son contrôle sur Israël.
Dans les années 1930, les Rothschild ont aussi pomponné et soutenu un autre (futur) dictateur notoirement éduqué à Yale : Mao Zedong, soutenant aussi secrètement son génocide de près de 65 millions de ses propres concitoyens sacrifiés. Au cours des siècles, on peut distinguer un schéma, celui de ces lignées de génocidaires, emmenés par les dynasties Rothschild, Rockefeller et autres dans le passé (NdT : Borgia, familles royales européennes etc…), ont une très grande pratique de l’extermination à grande échelle, du financement de la montée au pouvoir de ces trois dictateurs responsables des plus grands génocides de l’histoire de l’humanité (NdT : n’oublions pas la conquête coloniale chrétienne débutant au XVème siècle qui fit aussi des centaines de millions de morts dans le monde, plaçant l’église facilement sur le podium des pires génocidaires de l’histoire de l’humanité), ceci avant le génocide actuel sans précédent contre la race humaine contemporaine (NdT : via l’arme biologique des injections à ARNm “anti-COVID19”).
En 1933, les globalisâtes de cette époque tentèrent leur premier coup majeur contre le gouvernement des Etats-Unis dans une tentative de renversement du président Franklin Delano Roosevelt qui échoua, empêchée par la seule intervention du héros de guerre le plus décoré de l’armée américaine et général du corps des US Marines, le général Smedley Butler (NdT : auteur du célèbre ouvrage “La guerre est un racket”). Son intervention arrêta le coup d’état, l’exposant publiquement dans la presse et son livre en 1934. Bien que son intervention courageuse empêcha la traîtresse subversion commise par quelques uns des conspirateurs les plus riches des Etats-Unis comme ces capitaines d’industries, banquiers et politiciens, parmi eux la grande fortune des machines à coudre Singer, Robert Sterling Clark et le père du George Herbert W. Bush (Bush I), Prescott Bush, qui fut durant la seconde guerre mondiale le directeur de l’Union Banking Corp., l’entreprise financière Bush liée au financement, aide et développement de l’ennemi nazi des Etats-Unis, Adolf Hitler ; et pourtant, ce passé éloquemment traître à la nation fut camouflé et Prescott Bush devint repésentant du Connecticut au sénat des Etats-Unis…
Bien sûr, les familles du crime Bush-Clinton sont notoires pour se tirer des pires affaires de félonie et de haute trahison. Le pédophile Bush senior fut impliqué dans le plus grand réseau de trafic sexuel d’enfants rendu public aux Etats-Unis et étiqueté le “scandale Franklin” impliquant des enfants du Nebraska, certains de la Catholic Boys Town directement trafiqués vers la Maison Blanche durant les administrations Reagan-Bush.
Alors que la famille du crime Bush est sataniste, leur comparse satanique arrêté dans ce scandale et son camouflage fut l’homme de paille Lawrence E. King, alors que toute l’opération fut balayée promptement sous le tapis et alors que le chef de réseau King, aidé par des comparses satanistes, comme le colonel Michael Aquino et son abandon d’une valise remplie d’argent liquide pour King dans un hôtel. Tout comme Epstein, King reçut un traitement privilégié avec quasiment pas de prison pour ses crimes contre nature.
Bien sûr, Aquino est toujours libre malgré son implication dans de nombreux pédo-scandales, protégé par son statut militaire de haut rang dans le système américain du programme de contrôle psychologique MK Ultra, identifié par un bon nombre d’enfants victimes au cours du scandale de la crèche du Presidio et fut aussi impliqué par Kathy O’Brien en tant que programmateur MK-Ultra de haut rang. Le trafiquant d’enfants à des fins sexuelles le plus connus d’Amérique, Jeffrey Epstein, est supposé décédé et son associée / maîtresse dans le crime, Ghislaine Maxwell, est en prison pour 20 ans dans un pénitencier fédéral de Floride.
Alors que le scandale Franklin incrimine la famille du crime Bush, à la fois l’opération Epstein-Maxwell et celle du scandale du “pizzagate” expose les familles du crime Rothschild, Clinton, Podesta, Obama et Biden, incluant Donald Trump déclarant à quel point “Epstein était un super mec” dans un article du New York Magazine en 2004, ajoutant comment il aime “les petits jeunes”, clin d’œil, clin d’œil… Le fait est que l’uniparti de l’Amérique est infesté de centaines de pédophiles notoires compromis et de gardiens du temple qui continuent à évoluer librement, malgré les tonnes de preuves des crime commis capturées par les caméras.
En dehors de King, Epstein et Maxwell, aucune arrestation ni mises en accusation de quelques pédo-criminels que ce soit des familles royales britannique, belge ou hollandaise, des présidents, premiers ministres ou milliardaires comme Bill Gates (NdT ; et ses escapades aujourd’hui bien connues sur le “Lolita Express” d’Epstein…), de ces centaines voire milliers de politiciens, juges, chefs de police, généraux, grands PDG, banquiers, VIP et autres saltimbanques du monde du show business, apeurés par le chantage et tous coupables d’horribles abus sexuels sur mineurs et enfants et qui doivent toujours faire face à leur impie karma.
Parce que tant de cette vérité choquante accélérée sort chaque semaine, avec une chance sur 6 milliards d’avoir un tel désastre chimique dans le déraillement d’un train en Ohio, des tremblements de terre provoqués pour punir des nations alignées avec la Russie (NdT : Turquie et Syrie), tout cela ne faisant qu’incriminer toujours plus les contrôleurs et leurs marionnettes aux plus hauts échelons du pouvoir occidental. La raison pour laquelle la guerre en Ukraine est si énorme maintenant, mettant tant de choses en jeu, est parce que le schéma du gouvernement mondial de ce Nouvel Ordre Mondial chevauche le cheval de la défaite des contrôleurs en Ukraine par la Russie alors que leur “cours de récré” sataniste devient de plus en plus exposée au grand public. Tous ces hauts criminels du contrôle sont alignés sur la dynastie Rothschild qui est au sommet de cette chaîne alimentaire prédatrice, occupés à faire chanter, corrompre, et réduire au silence faits et diseurs de vérité par tous les moyens possibles et nécessaires. Ceci afin d’assurer que leur petite coterie élitiste psychopathe demeure hors de portée et immunisée contre toute mise en accusation et comparution devant des tribunaux, ce qui serait bien sûr pourtant une mesure de salubrité publique.
Ils savent qu’il y a bien plus de preuves de leur culpabilité criminelle qu’il n’en faut dans le domaine public pour faire condamner ces tueurs génocidaires pour leurs crimes sans fin contre l’humanité et ils savent aussi pertinemment que Nous, les peuples, resserrons l’étau de plus en plus. A cause de tout cela, ces monstres veulent déclencher un Armaguedon nucléaire. Nous vivons une époque épique et bien que des millions de personnes aint déjà péri et peut-être que quelques milliards vont sans doute suivre dans cette guerre entre le bien et le mal, nous les avons néanmoins mis en fuite, ils cavalent tels les cafards pour se planquer dans les ténèbres. Mais armée et unie par la vérité, justice sera faite.
Comme conséquence du renversement secret subversif du gouvernement des Etats-Unis ayant eu lieu ces dernières années, à la fois l’absence complète de loi et l’échec traître et rampant d’appliquer la constitution des Etats-Unis, opère, en ce moment, un éveil du peuple américain et des peuples du monde, de leur torpeur et à s’animer d’une colère des plus justes jour après jour, avec toujours plus de gens comprenant de quoi il retourne. Les pères fondateurs remirent les droits fondamentaux de la liberté sur chaque citoyen, nous donnant une justification légale claire et concise afin de pouvoir “abolir” le régime traître et illégitime qui occupe Washington D.C aujourd’hui. Prenant en compte les actions terroristes répétées du gouvernement américain constituant un démocide contre son propre peuple tout en ayant commis des actes de guerre contre des alliés proches des Etats-Unis comme l’Allemagne avec l’affaire du sabotage des oléoduc NordStream I et Ii, l’intention du régime Biden (NdT : qui n’est, comme celui de Macron en France, après Pompidou et Giscard, sbire et agent des Rothschild, que la suite logique de la volonté systémique de détruire les peuples et de les réduire en esclavage moderne) de détruire à la fois l’Amérique et l’occident doit être immédiatement opposée et stoppée.
Une majorité croissante d’Américains désapprouve la performance de Biden comme président dans sa fonction usurpée et ce encore plus que tout autre président de l’histoire moderne des Etats-Unis et des 78 années de sondage présidentiel. […] Les trois branches du gouvernement, l’exécutif, le législatif et le judiciaire ont systématiquement laissé en plan le peuple américain en violant de manière répétitive la constitution des Etats-Unis et ce en parjure évident de leur promesse légale de la servir et de la protéger.

Ces trois branches du gouvernement ont commis une haute trahison en détruisant notre nation en commettant des crimes intentionnels mettant en danger à la fois le peuple américain et la population mondiale, qui est la cible d’une extermination par les soi-disantes élites autoproclamées. Nous devons immédiatement invoquer et mettre en place un Nüremberg 2.0 afin de juger en masse la multitude de ces traîtres génocidaires déterminés à imposer sur l’humanité leur agenda diabolique et maintenant connu de dépopulation généralisée de la planète. (NdT : le problème d’un Nüremberg 2.0 est que le procès de Nüremberg n’a condamné que des cadres nazis irrécupérables et qui en savaient trop, les faisant donc taire à tout jamais. Combien de hauts fonctionnaires nazis, de Dr Mengele, sont passés au travers et ont été recyclés dans le système occidental.. et soviétique… au cours de “l’opération trombone” qui vit les anglo-saxons protéger des cadres du savoir-faire nazi pour mieux les utiliser, un des exemples ayant des répercussion jusqu’à aujourd’hui, étant les chef nazis ukrainiens Bandera et consorts, recyclés par les services et échappant à la potence alors qu’ils étaient des criminels de guerre prouvés… Si le système reste en place, un Nüremberg 2.0 aura les mêmes effets, mais aujourd’hui, un tel procès ne peut avoir lieu : la corruption à tous les étages fait son office…)
L’assassinant de JFK, le président qui avait promis de “briser la CIA en mille morceaux”, de réduire le pouvoir de la FED et de mettre un terme à une déjà longue et coûteuse guerre du Vietnam, a établi la scène pour la croissance et l’épanouissement de l’état profond depuis ce fatidique 22 novembre 1963 à Dallas, Texas. Chaque président américain depuis n’a été qu’une simple marionnette pour les contrôleurs du système afin de violer la terre et l’humanité au nom des complexes militaro-industriel, chimique et pharmaceutique.
En ce siècle, la cabale criminelle infestée et contrôlée par la mafia khazare internationale a fabriqué son propre Pearl Harbor, 9/11, sacrifice de sang israélo-neoconservateur satanique après lequel s’ensuivit les actions pré-écrites du Patriot act dont le but était et est toujours de priver les Américains de leurs droits constitutionnels, jeu de perdants pour nous avec moins de liberté et moins de sécurité et jeu de gagnants pour les satanistes planqués derrière leur “guerre contre le terrorisme” fabriquée contre le croquemitaine musulman, cet islamiste qu’ils créent, financent et lancent dans leurs fausses guerres par procuration contre des ennemis inventés, venant compléter leur fausse “guerre contre la drogue” détruisant les familles afro-américaines au profit du complexe carcéro-sécuritaire, puis, lorsque cela leur convient, redonnant aux Russes et aux Chinois leur statut d’ennemis dans une guerre froide 2.0 afin de conduire l’humanité à se jeter de la falaise de l’armaguedon avec le compte-à-rebours nucléaire engagé depuis peu.
Maintenant, avec la menace de nuages en forme de champignon en toile de fond, leur cible ennemie aujourd’hui s’étend à une guerre génocidaire contre la totalité de l’espèce humaine au moyen de leur fausse pandémie au SRAS-CoV-2 / COVID19 et les injections mortifères à l’ARNm qui doit voir la fin des souverainetés des nations aux profit de l’agenda du gouvernement de l’ONU via l’OMS qui imposera toujours plus de restrictions et d’urgences sanitaires au travers de toujours plus de fausses pandémies et en déployant un arsenal biologique illimité amenant toujours plus de confinements draconiens, toujours plus d’obligations assassines, avec le déploiement des “villes quart-d’heure intelligentes” dans une grille de contrôle planétaire de surveillance de masse ; le système de “crédit social” à la chinoise gelant les comptes en banques et autres avoirs des dissidents et l’ensemble demandant une carte d’identité numérique et un sceau d’approbation pour avoir accès à un système bancaire sans argent liquide où tout est vu et contrôlé avec la monnaie numérique de la Banque Mondiale, tout cela faisant partie de leur soi-disant “Grande réinitialisation”…
Le rêve édulcoré des globalises est notre pire cauchemar, un de ceux qui n’en finissent jamais, celui d’un contrôle toujours plus affirmée sur des populations élaguées, battues, traumatisées, lobotomisées, composées de groupes d’abrutis, zombifiés, à l’ADN dévoyée, de personnes à la mentalité de ruche, survivants cyborgs contrôlés psychologiquement par l’IA. Ceci est notre pathétique futur luciférien si nous les laissons faire, si nous devenons plus faibles encore, passifs, défaits et ignorants, acceptant notre condition comme “inéluctable”. L’activisme se développe dans un mouvement planétaire de contestation contre cette guerre débâcle en Ukraine, l’inflation des prix, le projet des smart Cities et la mise en esclavage sous tutelle du FEM/Davos, contre la tyrannie technocrate (NdT : ce que nous appelons du terme emprunté au triste sbire globalisé de la cabale Zbigniew Brzezinski : la dictature technotronique, dont la fille sévit toujours dans les médias yankee et intoxiqué les citoyens qui l’écoutent…), contre le génocide, contre cette totale insanité du “wokisme”. Notre ennemi est averti et il ne fait aucun doute qu’il va continuer sa série de faux-drapeaux et lâcher toujours plus d’armes de destruction massive contre nous, mais le momentum d’une résistance croissante et d’une toujours plus forte opposition font mobiliser pour une guerre de longue haleine contre cette pourriture.
NdR71 : Nous demeurons persuadés, plus que jamais, que l’humanité triomphera, elle paiera un lourd tribut dans les années à venir, mais l’humanité s’émancipera finalement de la pourriture étatico-marchande jusqu’ici dominante et mettra en place une société des sociétés enfin émancipée et humanisée sous la bannière de l’union, de la compassion, de l’amour, de l’entraide et de la complémentarité bien comprise de notre diversité naturelle. Vérité, justice et humanité prévaudront ! Qu’on se le dise !
Joachim Hagopian est sorti de West Point (équivalent de St Cyr), ancien officier de l’armée américaine et auteur du livre “Don’t Let the Bastards Getcha Down,” mettant au grand jour un système de commandement militaire totalement pourri et décadent fondé sur le carriérisme et la pyramide de séniorité n’ayant rien à voir avec le mérite, qui de manière invariable fait sortir les meilleurs et les plus intelligents ne laissant dans le système que les médiocres et les suiveurs d’ordre qui montent l’échelle hiérarchique pour finir en généraux-politiciens et bureaucrates faits et conçus pour perdre toute guerre moderne dans laquelle les Etats-Unis s’impliquent et mise en place par les “élites” politico-banquières. Après l’armée, Joachim a obtenu un Masters en psychologie clinique et a travaillé pendant plus de 25 ans comme psychologue certifié thérapeute dans le monde de la santé mentale avec des jeunes et adolescents abusés.
NdT : deux des camarades de promotion de Hagopian à West Point sont maintenant des généraux dans l’armée américaine.
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Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir ! (Résistance 71)
Comprendre et transformer sa réalité, le texte:
Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »
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5 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:
Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être
Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche
Manifeste pour la Société des Sociétés
Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie
Société des sociétés organique avec Gustav Landauer


non, non, pas d’antinomie là-dedans… la dure réalité historique !
Guy Debord et l’Internationale Situationniste : le théâtre des opérations (Rébellion)
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~ Résistance 71 ~
Guy Debord : le théâtre des opérations
Revue Rébellion
30 mars 2023
Url de l’article original:
https://rebellion-sre.fr/guy-debord-le-theatre-des-operations/
La réédition dans un fort beau volume des oeuvres complètes de Guy Debord offre l’occasion de se plonger dans le travail théorique d’un des penseurs les plus marquants de son époque. A un long silence a succédé la récupération et la banalisation de ses idées. A la faveur de la mode lancée par quelques intellos parisiens, les rayonnages des librairies croulent depuis dix ans sous les livres consacrés au « situationnisme » et à son « chef de file ». Souvent plus fasciné par le dandysme du personnage et le côté bohème de cette « tribu », ils laissent de côté les aspects théoriques et subversifs de sa démarche.
Si le personnage et le penseur ont certes leurs limites, sa critique radicale des mécanismes de la société contemporaine fournit encore des enseignements pour qui prend la peine de les lire de manière critique. Laissons donc les interprétations des falsificateurs et plongeons- nous dans ses écrits pour nous faire notre propre opinion. La leçon principale étant de refuser tout changement qui ne serait que partiel, tout aménagement d’un système qu’il faut rejeter en bloc. Ainsi, on pouvait lire dans l’Internationale Situationniste cette définition de toute démarche révolutionnaire : « La compréhension de ce monde ne peut se fonder que sur la contestation. Et cette contestation n’a de vérité, et de réalisme, qu’en tant que contestation de la totalité ».
Les fossoyeurs du vieux monde
Né en décembre 1931 dans une famille bourgeoise, Guy Debord arrête ses études avec son bac en poche pour se consacrer aux errances de la vie de bohème. Dans le Paris de l’immédiat après-guerre, il navigue dans les diverses avant-gardes artistiques. Il participe à une bande informelle de révoltés en rupture de ban. Dans les arrières salles de cafés douteux et enfumés, où les vapeurs sacrées de l’alcool font des ravages dans leurs rangs, ils se lancent dans un vaste projet de dépassement de l’art. Pour le faire sortir des musées et le réaliser dans la vie quotidienne, tous les moyens son bons. De l’architecture au cinéma, ils remettent en question les fondements utilitaires de la société moderne. Le petit groupe refuse l’enrégimentais et cultive le goût du scandale. Rien n’est sacré pour eux, pas même les vieilles icônes du surréalisme qui sont la principale cible de leurs coups d’éclats. Dans cette dérive effrénée, Debord se déclare cinéaste et réalise une série de films des plus étrange, tant au point de vue de la forme qu’au niveau du message. Rallié au mouvement lettriste, sa curiosité insatiable et son intelligence sans cesse à l’affût l’amènent à être très tôt, lucide sur les limites des avant-gardes purement artistiques. « La formule pour renverser le monde, nous ne l’avons pas cherchée dans les livres, mais en errant » écrira-t-il. Fuyant, déjà, les récompenses que l’établissement réserve à ses opposants domestiqués, il veut aller plus loin.
La fondation de l’Internationale Situationniste traduit cette radicalisation. Devant réunir des artistes venus de toute l’Europe, le groupe prend très vite un tournant politique. Ne se contentant plus de la simple remise en question de l’art, ils étendent désormais leur contestation à l’ensemble de la société.
« L’IS ne peut pas être une organisation massive et ne saurait même accepter des disciples. L’IS ne peut être qu’une conspiration des Egaux, un état-major qui ne veut pas de troupes (…) Nous n’organisons que le détonateur : l’explosion libre devra nous échapper à jamais, et échapper à quelque autre contrôle que ce soit », affirmaient les situationnistes en 1963. La vie interne de cette Internationale qui ne comptera jamais plus de 70 membres (mais de seize nationalités différentes) fut des plus agitées. D’exclusion en démission, chaque rupture est « habillée » d’une savante et cruelle rhétorique pour cacher des querelles souvent personnelles. Il y a toujours deux raisons aux choses, commentera à ce propos Michèle Bernstein (membre de l’IS et compagne de Debord à l’époque). Il y a toujours la bonne raison, et il y a toujours la vraie raison ». Mais n’oublions pas qu’au delà des vicissitudes de vies hors normes, il y a chez les situationnistes un intense travail théorique.
Les sources de leur inspiration sont multiples. Sous l’influence de Hegel, de Feuerbach et de Marx, ils découvrent des auteurs marxistes non-orthodoxes comme le hongrois Lukàcs ou l’allemand Korsch. Ils n’ignorent pas l’histoire des courants libertaires ou d’ultra-gauche, en particulier les diverses expériences conseillistes. Ils puisent aussi dans les travaux contemporains de la revue Socialisme ou Barbarie ou du philosophe Henri Lefebvre. Au niveau du style, il est indéniable que la tradition littéraire française des « auteurs maudits » (Lautréamont, Rimbaud…) a donné un ton particulier à leurs écrits. Pour l’IS, la théorie n’est ni plus ni moins que ce qui vient renforcer la pratique d’un mouvement. « Nous voulons que les idées redeviennent dangereuses » affirmait Guy Debord.
Le mélange sera explosif. Leurs théories commencèrent à attirer l’attention avec la parution du brûlot De la misère en milieu étudiant. Réalisé par une bande incontrôlée d’étudiants de Strasbourg influencés par l’IS, il lance une nouvelle forme d’expression révolutionnaire. Suivront La Société du Spectacle de Guy Debord et Le Traité de Savoir vivre à l’usage des jeunes générations de Raoul Vaneigem. Ces livres eurent une très forte influence dans les milieux étudiants d’Europe et d’Amérique du Nord où ils furent largement diffusés et commentés par les futurs « enragés » de Mai 68. Le sens de la formule choc des situs qui maniaient savamment à la fois l’ironie et l’humour devait donner naissance à des appels insurrectionnels qui allaient fleurir bientôt sur les murs des universités de toute la France. Leur influence souterraine sur le « joli mois de Mai» s’explique par la séduction qu’opéra leur intransigeance. On retrouve les situs lors de l’occupation la Sorbonne, où ils participent activement au comité de grève étudiant et s’opposent violemment aux groupuscules trotskistes et maoïstes. Facétieux, ils en profitent pour abreuver de télégrammes d’insultes l’ambassade de Chine Populaire aux frais de l’université (non sans un certain humour : « Tremblez bureaucrates STOP Le pouvoir international des Conseils Ouvriers va bientôt vous balayer STOP L’humanité ne sera heureuse que le jour où le dernier bureaucrate aura été pendu avec les tripes du dernier capitaliste STOP ») et pour expulser Alain Krivine d’une AG. Mais plus sérieusement, ils seront de toutes les initiatives pour élargir le mouvement vers le monde ouvrier.
Après que le pouvoir eût sifflé la fin de la récréation, les situationnistes durent faire face à une médiatisation incroyable de leurs actions, cette célébrité inattendue va provoquer la naissance d’une multitude de noyaux « pro-situs » faits de bric et de broc, qui ne furent jamais reconnus par Debord. La mode est alors à la révolution et toute une génération verse dans « l’extrémisme révolutionnaire ». Certains réalisent d’ailleurs d’importants bénéfices commerciaux sur cet engouement. Voulant éviter les manipulations et la récupération, les trois derniers membres de l’IS (dont Debord, les autres ayant été exclus…) déclarent l’autodissolution de l’organisation au printemps 1972.
Débute alors pour Debord un long cheminement solitaire durant lequel il affirme une pensée en rupture avec l’époque. Refusant toute forme de médiatisation, il est vite entouré d’une sulfureuse réputation par des journalistes toujours à l’affût d’un scoop. Il est probable, que l’auteur de la Société du Spectacle s’amusera à jouer avec cette image d’homme de l’ombre.
Mais le jeu prendra fin. Miné par un cancer, il se donnera la mort en novembre 1994. Ce dernier salut à un monde qu’il avait toujours refusé prend un sens particulier quand on regarde les itinéraires parallèles d’autres acteurs de cette mouvance. A la fin des années 70, le reflux révolutionnaire va laisser toute une génération échouée. Drogue, suicide, alcoolisme ou banditisme « politisé » : certains s’enfermeront dans une course vers le vide. Peu en sortiront indemnes. Comme expliquer ce désespoir ? Voilà un aspect peu connu et passé sous silence par beaucoup d’ex-gauchistes reconvertis sans honte dans les affaires. Pour avoir vécu une époque palpitante, ces révolutionnaires perdus ont refusé de rentrer dans le moule et se sont enfoncés dans l’autodestruction la plus totale. Ne pouvant parvenir à détruire le système, ils se sont détruits eux- mêmes. A nous de ne pas refaire les mêmes erreurs…
La Société du spectacle : la vérité nous rendra libre !
Livre le plus connu de Debord, il est souvent cité sans avoir était simplement lu… Si on s’en tient aux formules chocs, la définition qu’il donne au terme de Spectacle est qu’il est « le règne autocratique de l’économie marchande ayant accédé à un statut de souveraineté irresponsable ». Cela nous laisse sur notre faim…
Pour nous référer à l’analyse d’Anselm Jappe sur la pensée de Guy Debord, la Société du Spectacle n’est pas seulement le règne tyrannique de la télévision ou des mass média. Cela n’est que sa manifestation superficielle la plus écrasante. Le fonctionnement des moyens de communication et d’information de masse exprime parfaitement la structure de la société entière dont ils font partie. La contemplation passive d’images, qui de surcroît ont été choisies par d’autres, se substitue au vécu et à la détermination des événements par l’individu lui-même et la pratique collective. Ces phénomènes amenant un appauvrissement constant de la vie réellement vécue, sa fragmentation en sphères de plus en plus séparées, ainsi qu’à la perte de tout aspect unitaire dans la société (repaires culturels et temporels). Dans ce monde totalitaire, le Spectacle apparaît comme l’aliénation idéologique par excellence. Le Spectacle dans la société correspond à une fabrique concrète de l’aliénation.
Tandis que le pouvoir de la société dans son ensemble paraît infini, l’individu se retrouve dans l’impossibilité de gérer son propre univers. Guy Debord décelait dans cela la conséquence du fait que l’économie a soumis à ses propres lois la vie humaine. Aucun changement à l’intérieur de la sphère de l’économie ne sera suffisant tant que l’économie elle-même ne sera pas passée sous le contrôle conscient des individus. Reprenant le travail des courants minoritaires du marxisme, il assigne une importance centrale au problème de l’aliénation considérée non comme un épiphénomène du développement capitaliste, mais au contraire comme son noyau central. Le développement de l’économie devenu indépendant, est l’ennemi de la vie humaine qu’elle tente de conditionner à ses objectifs. Ainsi, l’homme se retrouve reproduit par les méthodes de production qui lui sont imposées par la recherche de la rentabilité, sans souci de sa santé et de son épanouissement humain. Il est de plus conditionné par ses « loisirs » et la consommation. A l’ouest comme à l’Est, dans les pays développés comme dans ceux du Tiers-monde, la logique de la marchandise règne sur l’ensemble du système social, où les individus ont perdu tout pouvoir et tout contrôle sur leur propre vie.
Sans rival, le Spectacle est l’auto-justification permanente du système de production dont il est issu. Pour ce faire, il n’a pas besoin d’arguments sophistiqués : il lui suffit d’être le seul à parler sans attendre la moindre réplique. Il n’est pas une simple forme de propagande, c’est l’activité sociale tout entière qui est captée par le Spectacle à ses propres fins. Toute la vie des sociétés modernes « s’annonce comme une immense accumulation de spectacles. Tout ce qui était directement vécu s’est éloigné dans la représentation ». L’image se substitue partout à la réalité et donne naissances à des comportements réels formatés par elle. Cette structuration des images sert bien évidemment les intérêts d’une partie de la société, l’oligarchie. Avec l’époque moderne, le pouvoir a eu la possibilité de modeler la société dans le sens de son maintien. Cela passe par la falsification de la réalité à tel point que « dans le monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux » affirmait Debord. Les normes les plus aberrantes de ce système deviennent familières à tous, elles sont acceptées et intégrées au comportement de l’ensemble de la société. Il suffit d’observer le comportement des générations nées sous sa pleine domination pour comprendre l’étendue de son emprise sur les esprits. Sous son règne, la connaissance et le sens critique ont été soigneusement éliminés pour ne laisser aucun repaire pouvant remettre en cause son existence.
Le Spectacle parvient à son apogée lorsqu’il arrive à créer l’illusion de l’unité de la société en masquant les divisions de classes. « L’unité irréelle que proclame le Spectacle est le masque de la division de classe sur laquelle repose l’unité réelle du mode de production capitaliste ». Et c’est aussi bien cette unité réelle d’une même aliénation qui se cache sous les fausses oppositions spectaculaires (« Droite/Gauche » par exemple). A l’époque de la Guerre Froide, les situationnistes affirmaient que le Spectacle servait à masquer « l’unité de la misère » en opposant deux mondes, d’une part le capitalisme occidental ( le spectaculaire diffus qui « accompagne l’abondance des marchandises, le développement non perturbé du capitalisme moderne ») et d’autre part le capitalisme bureaucratique soviétisé ( le spectaculaire concentré qui est le totalitarisme bureaucratique ), qui tous deux ne représentent en fait que la même aliénation exprimée sous des formes différentes. L’évolution du monde amènera plus tard, Guy Debord dans Les commentaires sur la Société du Spectacle paru en 1988 à constater la naissance du spectaculaire intégré qui à pour base le mensonge généralisé. Notre certitude de ne pas être trompé est désormais mise à mal par la découverte des pires manipulations étatiques. A ce stade, le Spectacle doit nier l’histoire, car celle-ci prouve que sa loi n’est rien, mais que tout est processus et lutte. Le Spectacle est le règne d’un éternel présent qui prétend être le dernier mot de l’histoire.
Mais l’histoire poursuit sa marche révolutionnaire. Les Situationnistes vont mettre au coeur de leur démarche la rupture révolutionnaire avec les faux semblants du Spectacle. Ils avaient pour but la création de situations, c’est-à-dire de moments de rupture qui permettent à la vie réelle de s’imposer à la survie au quotidien dans laquelle l’individu est enfermé. Le vécu est au coeur de la conception politique situationniste. La reconquête du quotidien passe par la prise de conscience de la nature artificielle des représentations médiatiques. Pour Raoul Vaneigem, l’homme pour se libérer de l’emprise spectaculaire doit retrouver « le goût enragé de vivre » en redevenant le seul maître de ses désirs.
Dans les conclusions de son maître livre, Debord est amené à présumer que le Spectacle se brisera contre un sujet qui dans son essence est irréductible à la spectacularisation. Un sujet devant être porteur d’exigences et de désirs différents de ceux causés par le Spectacle. Ce sujet résistant au phénomène est identifié par Debord au Prolétariat1. Le prolétaire n’est plus seulement défini par ses conditions de travail, il est devenu « l’immense majorité des travailleurs qui ont perdu tout pouvoir sur l’emploi de leur vie et qui, dès qu’ils le savent, se redéfinissent comme prolétariat ». Partant de son expérience quotidienne de la marchandisation du monde, ce prolétariat élargi doit devenir la « classe de la conscience ». La Conscience signifie le contrôle direct des travailleurs sur tous les moments de leur vie. Grâce aux Conseils Ouvriers avec lesquels les prolétaires peuvent d’abord conduire la lutte et par la suite gouverner une future société libre. L’opposition entre la vie humaine et les forces aveugles de l’économie ne laisse aucune place au doute. La véritable ligne de fracture se situe entre ceux qui veulent ou qui doivent conserver l’aliénation spectaculaire et ceux qui veulent l’abolir. Le reste n’est que diversions…
Biblographie
Guy Debord – Oeuvres Complètes – Gallimard/Collection Quarto.
Anselm Jappe – Guy Debord – Denoël/Essai.
Laurent Chollet – L’insurrection Situationniste – Dagorno.
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“La société du spectacle” en PDF sur Résistance 71
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