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Black Bloc : mythologie et réalité (Rébellion)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, autogestion, crise mondiale, documentaire, gilets jaunes, guerres imperialistes, militantisme alternatif, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et social, politique française, résistance politique, société des sociétés, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , on 1 avril 2023 by Résistance 71

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Question intéressante : pourrait-on considérer le principe du Black Bloc comme les prémisses d’un retour du peuple en arme, de sections populaires armées et organisées au niveau local pour parer à toute intrusion et despotisme contre les communes émancipées ? Le peuple en arme est-il la solution ou du moins une partie de la solution contre la tyrannie étatico-marchande ? Considérant le peuple comme en état de légitime défense permanent devant le pouvoir despotique étatique et marchand et son monopole de la violence « légale », comment pouvons-nous organiser résistance et protection ? Il est devenu totalement évident à la vue de tous que l’État n’est pas là et n’a jamais été là pour nous protéger, bien au contraire. Il est l’ultime nuisance à l’épanouissement du peuple hors système coercitif. Nous devons nous poser les questions fondamentales ou nous n’en sortirons jamais, à savoir  : qu’est-ce que le pouvoir ? Qu’est-ce que le société ? Mais aussi nous devons nous demander pourquoi est-on passé d’un pouvoir non coercitif à un pouvoir coercitif ? c’est à dire qu’est-ce que finalement l’histoire ? Les sociétés humaines sont passées de l’un à l’autre et réciproquement durant des millénaires. L’État est le verrou qui empêche le retour du pouvoir non coercitif émancipateur. Faisons donc péter ce verrou nous maintenant sous le joug. Pas de solution au sein du système ! Ceci devient une pure évidence, un joyau scintillant de révélation de la réalité sociale. Qu’attendons-nous ?
~ Résistance 71 ~

ITsavvy

Y a t’il une tête pensante sous les capuches du Black Bloc ?

David L’Épée

24 mars 2023

Source de l’article original:

https://rebellion-sre.fr/y-a-t-il-une-tete-pensante-sous-les-capuches-du-black-bloc/

On parle beaucoup ces dernières années en France de ces mystérieux blacks blocs qui sèmeraient la terreur dans les manifestations populaires, spécialement dans les manifestations initiées par la gauche. D’un regard extérieur, on ne sait pas bien s’il faut les considérer comme une expression radicalisée des revendications sociales portées durant ces événements ou s’ils en sont au contraire le dévoiement. Pourtant, au-delà des théories du complot et des violences sous faux drapeau, la réalité est peut-être bien plus simple… ( Article paru dans le numéro 89 de Rébellion)

On a beaucoup parlé d’eux durant la crise des Gilets jaunes mais également au cours d’autres mobilisations de rue survenues durant la dernière décennie. Associés, parfois un peu hâtivement, au mouvement anarchiste, on leur attribue souvent les mêmes traits distinctifs, tels que le refus de tout légalisme et de toute négociation sociale et un goût marqué pour la violence et l’émeute. Toutefois, au-delà de cette référence à un activisme anarchiste un peu daté, c’est aussi l’assimilation au mouvement dit « antifa » qui revient souvent, avec ce qu’il charrie de sectarisme et de tentation épuratrice. Derrière la vitrine libertaire (glorification du désordre et esthétique du chaos) on trouverait alors une sensibilité beaucoup plus « stalinienne », la violence des blacks blocs ne se tournant plus en priorité contre l’ennemi politique (l’État, la bourgeoisie, le capitalisme, la police, etc.) mais contre les moutons noirs, les dissidents, les déviationnistes, les « confusionnistes », dont il faudrait purger les manifestations de masse. C’est en tout cas l’analyse de François Bousquet, qui écrit : « Dans les manifestations de Gilets jaunes, ce sont indiscutablement des intrus, des corps étrangers. […] On ne peut même pas dire qu’ils sont à la traîne du mouvement, ils sont en dehors. Comment pourrait-il en être autrement ? Ce sont deux visions du monde antagonistes qui s’affrontent. […] Il ne faut pas beaucoup creuser pour s’assurer que les “antifas” vomissent tout ce que représente la France des Gilets jaunes. […] Jamais le sort de la France des invisibles ne leur a arraché la moindre compassion, seulement l’éternel procès en moisissure, en maréchalisme, en “crispations” identitaires, en “poison” populiste. »1

Les blocs noirs : de nouvelles brigades rouges ?

Jean-Claude Michéa y voit non seulement une menace pour le mouvement social mais même une éventuelle stratégie d’affaiblissement encouragée par le gouvernement 1 « Si le mouvement des Gilets jaunes gagnait encore de l’ampleur (ou s’il conservait, comme c’est toujours le cas, le soutien de la grande majorité de la population), l’État benallo-macronien n’hésitera pas un seul instant à envoyer partout son Black Bloc et ses “antifas” (telle la fameuse “brigade rouge” de la grande époque) pour le discréditer par tous les moyens ou l’orienter vers des impasses politiques suicidaires. 2 Il n’est en effet pas difficile de voir quels bénéfices Macron pouvait retirer de ce phénomène : cliver l’opinion, diaboliser les Gilets jaunes en les présentant comme des vandales, justifier la répression policière, dissuader les Français ordinaires de s’associer au mouvement, tenir à distance les femmes, les personnes âgées et tous ceux effrayés par le risque de l’affrontement physique, entretenir la division des forces mobilisées…

Vincent Lapierre et sa web-TV Le Média pour tous en ont fait plusieurs fois l’expérience, chahutés (pour ne pas dire plus) par ces nervis encapuchonnés lorsqu’ils défilaient aux côtés des Gilets jaunes. Lapierre, qui les dénonce comme étant des idiots utiles du gouvernement macronien, remarquait d’ailleurs « une convergence totale de vues entre ceux que les Gilets Jaunes combattent et les milices antifascistes ultraviolentes »3 Et il leur posait une question essentielle (dont il n’a toujours pas reçu la réponse) : s’ils prétendent réellement soutenir le peuple français en lutte, pourquoi ne commencent-ils pas tout simplement, lorsqu’ils défilent à ses côtés, par… revêtir le gilet jaune ? Cette distanciation, cette démarcation volontaire (alors qu’il aurait été si simple de s’assimiler complètement au mouvement) interroge. Peut-être traduit-elle, dans la perception des blocs noirs (parlons français), un mépris pour les gens ordinaires, leur habitus de classe, leur patriotisme, leur humeur populiste. Le fameux mépris « anti-beauf » d’une grande partie de la gauche et de l’extrême gauche. Peut-être aussi expriment-ils, par leur refus de s’incorporer complètement au mouvement, la revendication, très léniniste au fond, d’une identité d’avant-garde : ils ne prétendraient pas être le peuple mais ses défenseurs, ses cadres, ses hommes de première ligne ; ils ne seraient pas de simples manifestants mais des « professionnels de la révolution ». Le dramaturge et poète Armand Gatti4 communiste libertaire, figure de la Résistance française et compagnon de route de diverses luttes de libération nationale, écrivait ceci au sujet du terrorisme dans une de ses pièces : « C’est une sorte d’aristocratique non-confiance dans l’émancipation des autres. Il se substitue à leur initiative, convaincu d’être plus lucide (ou plus à l’avant-garde), comme le bureaucrate. Alors qu’ils se croient aux antipodes l’un de l’autre, ce sont deux faces d’une même pièce de monnaie. »5. Si la France semble découvrir le phénomène des blocs noirs depuis une petite décennie, il n’en est pas de même dans la partie germanique de l’Europe, où cela fait une bonne trentaine d’années, voire plus, que ce mode d’action existe et est connu. On peut lire ceci au sujet des blocs noirs dans un ouvrage paru il y a deux ans et consacré au mouvement antifasciste allemand : « Ce mode d’apparition remonte à l’histoire et aux pratiques des autonomes allemands, en particulier dans les manifestations antifascistes, mais également auparavant dans les manifestations organisées pour défendre les squats dans de nombreuses villes allemandes telles que Berlin, Hambourg ou encore Francfort dans les années 1980. »6 Si le phénomène s’est ensuite internationalisé à la fin des années 1990 et au début des années 2000 à l’occasion de quelques manifestations anti-capitalistes de grande envergure (contre l’OMC à Seattle en 1999, contre le G8 à Gênes en 2001, etc.) et a été repris par l’extrême gauche américaine qui a fait connaître cette nouvelle forme d’activisme au reste du monde, c’est d’abord en Allemagne et en Autriche que s’est développé le Schwarzer Block. La Suisse, très influencée culturellement et politiquement par ces pays-là du fait de sa majorité germanophone, a connu ce phénomène-là bien avant la France. Et c’est en tant que Suisse, justement, que je voudrais amener ici quelques éléments de compréhension pour mieux saisir le phénomène.

Un souvenir de jeunesse

Comme journaliste indépendant, j’ai été le premier, en Suisse romande (partie francophone du pays) à donner la parole au représentant d’un bloc noir dans un grand média. C’était le 31 juillet 2003, dans les pages de L’Hebdo, l’hebdomadaire le plus diffusé de Suisse romande, et ça se passait peu après une grande manifestation émaillée de violences et organisée, à Genève et en France voisine, contre le G8 qui se tenait alors à Évian. Parler de représentant ici pour qualifier Stepan, mon interlocuteur, est bien sûr ironique puisque la doctrine anarchiste réfute précisément la notion de représentation, mais j’emploie néanmoins ce terme car le militant à qui j’ai donné la parole, même s’il ne représentait à proprement parler que lui-même, a su délivrer à cette occasion une justification doctrinalement cohérente des agissements du bloc noir. Ses références à Bakounine et à la théorie de l’action directe et de la « propagande par le fait » en attestent, ainsi que son pseudonyme, référence à peine voilée à un personnage des Justes, la pièce d’Albert Camus consacré au terrorisme des socialistes-révolutionnaires russes.

Cet entretien de fond, qui avait provoqué pas mal de réactions (il était paru au moment même où la police genevoise lançait un vaste appel à la délation pour identifier et arrêter les responsables des émeutes), m’avait, comme je m’y attendais, attiré quelques ennuis. Non seulement la police était venue me voir pour tenter d’obtenir des renseignements (que je m’étais bien gardé de leur donner) mais j’avais été également suspecté par certains d’être un agent double. Étant à cette époque un jeune militant communiste, j’avais été pris en grippe par une partie du milieu anarchiste (qui n’attendait sans doute que ce prétexte-là pour me tomber dessus) : on voulait voir en moi un reporter infiltré dans les milieux radicaux pour le compte des médias bourgeois. C’était évidemment complètement faux. Je travaillais en indépendant, je m’occupais alors d’une petite feuille marxiste-léniniste qui s’appelait Affirmation dionysiaque (je ne sais plus trop ce que cette référence pagano-nietzschéenne venait faire là-dedans), que je photocopiais et que je vendais à la criée durant les manifs. En parallèle j’évoluais dans les milieux du syndicalisme étudiant, du trotskisme et de l’« antifascisme ». Si j’avais accepté de livrer le fruit de cet entretien à L’Hebdo, c’était avec l’accord explicite de Stepan (dont j’ai su par la suite qu’il m’avait défendu contre certains de ses camarades) et dans l’objectif avoué de faire connaître les motivations du bloc noir au grand public.

Tout cela m’est revenu en tête il y a quelques jours, alors que je faisais du rangement chez moi. En fouinant dans ma cave, je suis retombé sur un sac militaire poussiéreux qui contenait quelques souvenirs d’une autre époque : un sweat-shirt noir à capuche, une cagoule, des lunettes de plongée, un protège-dents de hockeyeur, des coudières et des genouillères prélevées dans un attirail de skater, des rangers à lacets rouges… Car oui, maintenant qu’il y a pour ainsi dire prescription, je suis en mesure de l’écrire : je n’étais pas infiltré dans un bloc noir, j’en étais membre à part entière et en toute conviction.

En relisant aujourd’hui l’entretien de Stepan il m’est évidemment impossible de m’y retrouver. Trop de naïveté, trop d’erreurs d’interprétation, trop d’aveuglement, trop d’étroitesse doctrinale… Impossible, passé l’âge de 25 ans, de ne pas sourire devant ces déclamations qui ressemblent à des slogans, cette pensée réduite à l’état de manifeste, cet épouvantail lexical du « bourgeois » qui revient à tous moments et souvent hors de propos, ces parallèles historiques et géopolitiques bancals (les références à la guerre d’Irak étaient un lieu commun obligatoire durant ces années-là), ces certitudes de plomb allergiques à toute nuance et à toute remise en question… Et pourtant Stepan et ses camarades, même s’ils avaient bien des défauts, n’étaient pas des salopards, leur violence n’était pas si gratuite que le disaient les médias, et leurs motivations n’étaient pas à chercher ailleurs que dans leurs convictions politiques. De cela au moins je suis certain. Il m’arrive parfois de me demander ce que tous ces gens sont devenus…

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Ce que la police n’a pas compris

Si je suis bien sûr revenu de tout cela, cette aventure m’aura au moins permis de voir, sur le terrain, que le bloc noir n’était ni ce qu’en pensaient ses détracteurs ni ce qu’en disaient les journalistes. Quant à la police… elle a toujours eu beaucoup de peine à définir ce qu’était exactement le bloc noir, d’où ses fréquents insuccès lorsqu’elle cherche à le combattre. En Suisse, année après année, le sempiternel rapport de la police fédérale sur la sécurité intérieure, envoyé régulièrement aux journalistes et mis à la disposition de tous les citoyens souhaitant en prendre connaissance, nous apprend que le bloc noir une organisation hautement structurée, fortement hiérarchisée et constituée de plusieurs cercles dont le premier, le noyau dur, recèlerait quelques vieilles figures de la gauche radicale connues des services. C’est de ces quelques vieux routards de la contestation, zurichois pour la plupart, qu’émaneraient toutes les directives, exécutées consciencieusement par les membres des deuxièmes et troisièmes cercles, ce dernier comptant en majorité des jeunes et très jeunes militants, manipulés par leurs aînés et ne connaissant aucune limite dans leur capacité de nuisance.

La lecture de ce rapport officiel, que nous considérions chaque année comme une rétrospective très honorifique de nos faits d’armes, nous faisait toujours beaucoup rire lorsque nous arrivions à ce chapitre. Ceux qui nous surveillaient, tout comme ceux que nous affrontions dans la rue, n’avaient absolument rien compris à ce qu’était le bloc noir. On aurait pu craindre, bien sûr, que la police fédérale revoie sa copie sur la base de cet entretien avec Stepan et en vienne tout à coup à comprendre qui nous étions vraiment, mais la lecture du rapport qui suivit quelques mois plus tard nous rassura : rien n’avait changé, toujours la théorie des cercles, la hiérarchie secrète, la centralisation des ordres et toutes ces balivernes. La grande erreur du Département fédéral de l’intérieur aura été au fond de croire que nous fonctionnions à la façon de leurs subordonnés, comme une brigade de police !

S’il me fallait expliquer ce qu’est un bloc noir en quelques mots, que pourrais-je en dire ? Un bloc noir, ce n’est personne, mais potentiellement c’est tout le monde. Il n’y a pas de fichier central, pas de cartes d’adhésion, pas de chefs, pas de directives, pas de comptes à rendre, pas même de réelle unité. Joignez-vous à la prochaine grande manifestation de rue, habillez-vous de noir, masquez-vous, rapprochez-vous de ceux qui sont vêtus comme vous et qui auront commencé à se regrouper : voilà, vous faites partie du bloc noir, c’est aussi simple que ça. Vous prendrez ensuite certaines initiatives pour intervenir de façon plus musclée dans ou hors du défilé, ou alors vous suivrez, librement, les initiatives proposées par d’autres dans la mesure où elles vous conviennent. Vous pourrez agir seul mais de préférence vous formerez, spontanément, ce qu’on appelle un groupe afinitaire, c’est-à-dire que vous sévirez avec des gens de votre connaissance. Votre proximité avec eux, votre intimité de pensée, favoriseront entre vous votre capacité à improviser et assurera l’esprit de groupe et la solidarité nécessaires à une action efficace. C’est cela un bloc noir, rien d’autre. Voilà sans doute ce que j’aurais dit il y a une quinzaine d’années si on m’avait posé la question, et je n’ai aucune raison de penser que cette définition du bloc noir ait pu changer depuis.

Au-delà des théories du complot

J’ai été surpris, en fin d’année passée, de lire dans les pages du Monde une tribune de l’historien Sylvain Boulouque, spécialiste de l’anarchisme, qui traitait le phénomène avec une lucidité qui contrastait avec les fantasmes habituels des médias sur le sujet. Je reproduis ici un passage de son texte :

« L’apparition récurrente d’un black bloc alimente une fantasmagorie, parfois renforcée par les discours politiques qui y voient des “professionnels du désordre” ou des “militants massivement venus de l’étranger”. La réalité est différente. Depuis le début du millénaire, le nombre des manifestants vêtus de noir et prêts à défier la police ne cesse d’augmenter. En 2016, le black bloc s’est formé à chaque manifestation sans que les interdictions administratives de manifester empêchent son existence. […] Il faut le rappeler, le black bloc est une pratique manifestante à laquelle toute personne peut se joindre. Il peut se former et se dissoudre tout aussi vite. Il ne comporte pas de carte d’adhérent. Derrière les coupe-vent, les sweat-shirts noirs et les lunettes de piscine, n’importe quel manifestant – femme ou homme, jeune ou moins jeune, de toutes catégories socioprofessionnelles – pas forcément violent, peut, en adoptant cette tenue, se montrer solidaire sans participer à l’affrontement. Il existe une partie importante de la population prête à remettre en cause l’ordre imposé, soit en donnant un autre cours à une manifestation officielle, soit dans des affrontements directs avec les forces de l’ordre. Il suffit de suivre certains concerts de rap ou de rock, de se pencher sur les statistiques de consultation des sites pro-insurrection ou d’observer les comportements des manifestants, pour constater qu’il existe en France actuellement une certaine sympathie pour ces pratiques. »7

LINO VENTURA ACTOR (1965)

ou mise au poing ?….

Je n’ai pas grand-chose à ajouter à ça : cela correspond dans les grandes lignes à ce qu’ont pu observer tous ceux qui ont vécu le mouvement de l’intérieur. Cela ne dispense en rien de toutes les critiques et reproches qu’on peut faire au bloc noir, mais avant d’attaquer il faut pouvoir connaître et ne pas se laisser abuser par des idées fausses. Quels fantasmes n’ai-je pas entendus, dans les milieux patriotes, sur les blocs noirs : des mercenaires stipendiés par le pouvoir, des agents provocateurs recrutés à l’étranger, des flics déguisés, des milices d’extrême droite… Je ne me moque pas de ces fantasmes car ils ne sont, certes, pas dénués de tout fondement. Ils n’ont rien d’un complotisme farfelu, ce sont là au contraire des pratiques politiques qui ont traversé les rapports entre pouvoir et opposition pendant des siècles. Peu avant la Révolution française, Jean-Paul Marat, dans son livre Les Chaînes de l’esclavage, mettait en garde ses lecteurs : « C’est un art connu des cabinets d’introduire dans les assemblées populaires d’audacieux intrigants qui déclament des discours insensés, et commettant des réactions répréhensibles, pour les imputer aux bons citoyens, calomnier les intentions des patriotes, et présenter le peuple comme une troupe de séditieux et de brigands. » Remplacer les « discours insensés » par des actes de violence (destruction de biens matériels, atteintes à la propriété, incendies volontaires, etc.) et vous obtenez une hypothèse explicative sur ce que pourrait être le bloc noir.

Il a d’ailleurs été démontré, dans certaines occurrences, que des policiers s’étaient bel et bien travestis en activistes du bloc noir pour semer la terreur, discréditer la contestation sociale et justifier la répression. Ça a été le cas par exemple avec la police italienne lors des émeutes de Gênes en 2001, sous la présidence de Berlusconi9. Certains éléments laissent à penser qu’il en a été de même, à plusieurs reprises, lors de la crise des Gilets jaunes (des photos semblent même le prouver avec une grande certitude). Il ne s’agit donc pas de nier l’existence de ces infiltrations et de ces manipulations, mais simplement de rappeler que le bloc noir n’est pas pour autant une pure création policière, qu’il existe indépendamment de ces manœuvres sous faux drapeau, et que la grande majorité des gens qui le rallient ponctuellement, quels que soient les reproches qu’on peut leur faire par ailleurs, ne sont pas des agents doubles.

Idiots utiles ou électrons libres ?

Ce décalage entre une réalité assez simple et une perception extérieure qui échafaude pour l’expliquer des interprétations complexes et parfois paranoïaques est riche d’enseignement. Il nous rappelle que nous avons trop souvent tendance, surtout lorsqu’existe un antagonisme politique, à imaginer chez l’autre, a fortiori s’il est un adversaire, des motifs, des agissements et des doubles discours qui en réalité ne sont pas les siens et dont on n’a aucune preuve tangible. Si on est prêt à reconnaître la simplicité et la clarté du fonctionnement des organismes que l’on connaît, qu’on approuve et dont on fait partie, on n’accorde jamais ce crédit-là aux organismes qu’on connait moins et dont on se méfie, préférant imaginer des explications beaucoup plus tortueuses. Pourtant, quel que soit notre bord idéologique, nous sommes nombreux à avoir été l’objet de ces fantasmes, notamment dans le discours des médias. Pour ma part je ne compte plus les fois où on m’a soupçonné de jouer double jeu, d’écrire le contraire de ce que je pensais (dans quel but ?), de toucher de l’argent de la Chine, de la Russie, de l’Iran, de la Corée du nord… Étant bien placé pour savoir qu’il n’y avait pas un mot de vrai dans ces accusations (sans quoi je serais riche à l’heure qu’il est !), je ne manque jamais de me demander, lorsque j’entends des soupçons semblables à propos de mouvements que je connais peu, si, là aussi, on ne nagerait pas en plein délire conspirationniste…

Quant à ceux qui me rétorqueront que les casseurs ne font que marquer des auto-goals contre le camp qu’ils prétendent défendre et que leurs agissements légitiment la violence d’État et font refluer le soutien populaire aux manifestations dans lesquelles ils sont présents, je leur répondrai qu’ils ont raison mais qu’il n’est nul besoin de manipulation policière pour obtenir ce résultat : il suffit de compter sur la bêtise des gens… La bêtise des gens a ceci de commun avec l’incompétence de nos gouvernants qu’on a trop tendance à les sous-estimer l’une comme l’autre, nous laissant trop facilement aller à attribuer à de sombres complots ce qui ne relève, au final, que de la simple absence d’intelligence et de stratégie. Ce qui pose une question brûlante : y a-t-il vraiment besoin d’être instrumentalisé par une puissance occulte pour être un idiot utile ? Certainement pas : les idiots utiles font leur boulot tout seul, les services de l’État n’ont la plupart du temps pas besoin de lever le petit doigt n’y même d’y songer. C’est peut-être là, en dépit d’un certain idéalisme et d’une colère souvent légitime, l’impasse dans laquelle est tombée le bloc noir.

Pour sa défense – et tout en rappelant qu’expliquer ne revient ni à excuser ni à justifier – nous citerons en conclusion Jean Baudrillard qui écrivait : « Le terrorisme tente de piéger le pouvoir par un acte immédiat, sans attendre. Il se met dans la position extatique de la fin de l’Histoire, espérant introduire les conditions du Jugement Dernier. Il n’en est rien bien sûr, mais ce défi est admirable. »10

David L’Épée

1 François Bousquet, entretien, Boulevard Voltaire, 10 février 2019

2 Jean-Claude Michéa, Lettre à propos du mouvement des Gilets jaunes, in. blog Les Amis de Bartleby, 21 novembre 2018

3 Vincent Lapierre, entretien, Breizh Info, 5 février 2019

4 J’invite les lecteurs désireux d’en savoir plus sur Armand Gatti à visionner les vidéos des divers entretiens qu’il m’a accordés (disponibles sur YouTube) et à lire le portrait que j’ai fait de lui, peu avant, sa mort dans le n°166 de la revue Éléments (juin-juillet 2017)

5 Armand Gatti, Le Cheval qui se suicide par le feu, in. Œuvres théâtrales, tome III, Verdier, 1991, p.23

6 Bernd Langer, Antifa : histoire du mouvement antifasciste allemand, trad. Sarah Berg, Libertalia, 2018, p.279

7 Sylvain Boulouque, Loin des visions complotistes, les blacks blocs ne sont pas une création de la police, in. Le Monde, 5 décembre 2019

8 Jean-Paul Marat, Les Chaînes de l’esclavage, Éditions Complexe, 1999

9 Voir à ce propos le film-choc Diaz : un crime d’État (Daniele Vicari, Italie, 2012)

10 Jean Baudrillard, Cool Memories, 1987

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Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

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5 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

Société des sociétés organique avec Gustav Landauer

et aussi…

« Recherche esprit communard désespérément » (Résistance 71, 2021)

« Insurrection et utopie » (Dr Bones)

« Que faire ? » (Résistance 71, 2010)

3-textes-de-reflexions-sur-le-peuple-en-armes-la-resistance-et-la-rebellion

Stoppourriture

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TLPARP

Communiqué sur la construction policière autour de S. et de la répression étatique… Le peuple est en état de légitime défense permanent !

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, autogestion, colonialisme, crise mondiale, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, militantisme alternatif, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, police politique et totalitarisme, politique et social, politique française, résistance politique, société des sociétés, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , on 31 mars 2023 by Résistance 71

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Solidarité Union Persévérance Réflexion Action

Solidarité et action directe : A bas l’État ! A bas la marchandise ! A bas l’argent ! A bas le salariat !
Tout le reste n’est que réformisme complice et pisser dans un violon !
Vive la Commune Universelle de notre humanité enfin réalisée !
Solidarité avec Serge, sa famille et les compagnons de toutes les luttes !
~ Résistance 71 ~

Second communiqué à propos de la construction policière autour de Serge et des autres blessés de Sainte Soline

Exploités Énervés

30 mars 2023

Source :

https://exploitesenerves.noblogs.org/communique-n2-a-propos-de-la-construction-policiere-autour-de-serge-et-des-autres-blesses-de-sainte-soline/

Alors que notre camarade Serge se bat comme un lion pour garder la vie que l’Etat essaie de lui enlever, nous assistons à un nouveau déferlement de violences, cette fois-ci médiatiques, qui vise à faire de lui un homme qu’on peut légitimement abattre. Aujourd’hui, il est toujours dans le coma et son pronostic vital est toujours engagé. Notre solidarité va aussi à Mickaël et à toutes celles et ceux qui ont rencontré la violence de la police sur leur chemin.

Les mots du pouvoir d’état sont inlassablement répétés sur les plateaux des médias bourgeois pour construire l’ennemi qu’ils veulent combattre. Leur écran de fumée ne supportera pas les dizaines de récits qui sont venus recomposer le déroulement des faits. La gendarmerie a utilisé des grenades dans le but d’abîmer les manifestants et a orchestré la faillite de la prise en charge des secours, quitte à laisser mourir les camarades.

Les services de renseignements distribuent à tour de bras le dossier de Serge dans les rédactions dans le but d’imposer le prisme policier pour désigner ce que nous sommes. Nous ne nous amuserons pas ici à démonter chacune des versions policières volontairement tronquées. Ça serait croire qu’une quelconque vérité à ce sujet puisse exister dans les arcanes des propagandes étatique et médiatique. Serge, en tant que militant révolutionnaire, participe depuis de nombreuses années de toute sa volonté aux différentes luttes de classe qui surgissent contre notre exploitation, toujours dans un souci d’élargissement, de renforcement et de victoires pour les prolétaires.

Parce que oui, nous ne pouvons pas nous résigner à l’écrasement.

Nous appelons toutes celles et ceux qui le connaissent à dire autour d’eux qui il est. Mais en se souvenant d’une chose : Serge, dans la lutte, refuse la stratégie du pouvoir de désigner les bons et les mauvais. Nous tenons, avec lui, cette ligne.

Mardi 28 mars, des gens d’un peu partout ont pris l’initiative de témoigner de leur solidarité au cœur du mouvement contre la réforme des retraites en France. Nous avons également reçu de nombreux messages de camarades d’autres pays. Nous les en remercions chaleureusement et les invitons à poursuivre et renforcer la lutte. D’autres initiatives sont d’ores et déjà programmées et nous appelons les gens à les rejoindre et à les multiplier, sans modération, en France et dans le monde.

Nous appelons à diffuser massivement ce communiqué.

PS : de nombreuses rumeurs circulent sur l’état de santé de Serge. Ne les relayez pas. Nous vous tiendrons informés de l’évolution de la situation.

Pour nous contacter : s.informations@proton.me

Des camarades du S.

= = =

“La mondialisation néolibérale est une guerre de conquête du monde entier, une guerre mondiale, une guerre entreprise par le capitalisme pour dominer mondialement… Elle veut détruire les nations du monde pour qu’il ne reste plus qu’une seule nation : le pays de l’argent, le pays du capital.”
“De la même façon qu’il y a une mondialisation néolibérale, il y a aussi une mondialisation de la rébellion.”
“Se battre contre le capitalisme dans sa phase néolibérale, c’est se battre pour l’humanité.”
~ 6ème déclaration zapatiste de la forêt de Lacandon ~

Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

Société des sociétés organique avec Gustav Landauer

DG_etat_terroriste

Guerre contre l’humanité et tangente évolutionniste : Terra Incognita (Zénon)

Posted in actualité, altermondialisme, autogestion, guerres hégémoniques, militantisme alternatif, pédagogie libération, philosophie, politique et social, politique française, résistance politique, société des sociétés with tags , , , , , , on 30 mars 2023 by Résistance 71

“Il n’y a aucune possibilité chez un peuple, de satisfaire le besoin de vérité si l’on ne peut trouver à cet effet des hommes qui aiment la vérité.”
~ Simone Weil ~

“L”antagonisme entre la vie et la conscience peut être dissipé de deux manières : par un changement de vie ou un changement de conscience et il semblerait qu’il n’y ait pas de doute quant à ces alternatives. Un homme peut cesser de faire ce qu’il pense être mauvais, mais il ne peut pas cesser de considérer mauvais ce qui est mauvais, faux ce qui est faux.”
~ Léon Tolstoï ~

“On ne demande plus à la science de comprendre le monde ou d’y améliorer quelque chose ; on lui demande de justifier instantanément tout ce qui se fait… La domination du spectacle a fait abattre l’arbre gigantesque de la connaissance scientifique à seule fin de s’y faire tailler une matraque. […] On remarque aussi vite que la médecine aujourd’hui n’a bien sûr, plus le droit de défendre la santé de la population contre l’environnement pathogène, car ce serait s’opposer à l’État, ou seulement à l’industrie pharmaceutique.”
~ Guy Debord, 1988 ~

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Terra incognita

Dernières convulsions du vieil ordre mondial

« On ne peut se libérer de sa tristesse que si on aime cette Terre d’une passion inébranlable, dit Don Juan. Un guerrier est toujours heureux parce que son amour est inaltérable et que sa bien-aimée, la Terre, l’embrasse et lui octroie des cadeaux inestimables. La tristesse n’appartient qu’à ceux qui détestent ce qui les abrite. »
~ Carlos Castaneda – Histoires de pouvoir ~

La guerre menée contre l’Humanité ne date pas d’hier. Pogroms, croisades, génocides, camps de concentration n’en sont que quelques échantillons. L’empoisonnement de l’air, de la terre, de l’eau et de la nourriture marque un développement plus récent et plus raffiné de la volonté d’une certaine caste d’éradiquer tout ce qui relève de la nature pour lui substituer un ordre artificiel, entièrement sous son contrôle. Il ne s’agit ni d’une « théorie », le programme dont il est question, si délirant soit-il, ne saurait être plus pragmatique, ni à proprement parler d’un « complot » : toutes ces attaques sont ouvertement admises et même revendiquées par leurs auteurs afin d’en obtenir notre consentement – même implicite.

Mais depuis le début de cette décennie, les adorateurs du Veau d’or ont accéléré leur agenda pour lui donner le tour de l’offensive tous azimuts que nous observons : diffusion d’un virus à travers le globe et mesures concertées d’ingénierie sociale visant à faire accepter l’injection d’un poison génétique au plus grand nombre. Escalade à n’en plus finir d’un conflit en Ukraine faisant comme toujours les affaires de la haute finance et des marchands d’armes. Records d’inflation et de bénéfices. Casse sociale à tous les étages. Destruction de l’enseignement et théorie du genre inculquée dès la maternelle. Agitation de l’épouvantail climatique pour nous entraîner dans le suicide collectif du « zéro carbone » cher au forum de Davos. Et dernière trouvaille en date, krach délibérément orchestré par les banques centrales pour précipiter le basculement de l’économie vers le verrouillage total des monnaies numériques.

La stratégie désormais bien connue de l’ordre par le chaos est plus que jamais d’actualité. Elle continuera de s’intensifier jusqu’à la disparition complète de l’environnement et des repères dans lesquels nous avions vécu. C’est sans doute la seule certitude, en cette année 2023, que nous puissions avoir concernant l’avenir. Certes, l’Occident ne parviendra probablement pas à entraîner dans son autodestruction les nations du reste du Monde. Mais la mafia globaliste est prête à tout plutôt qu’à voir échouer son projet. Il n’est donc pas impensable qu’un holocauste nucléaire soit son ultime échappatoire à la vindicte populaire, voire le détonateur déjà prévu du passage en force à l’ère transhumaniste.

Rien ne nous épargnera d’aller au fond du problème ni de connaître cette fin de cycle. Le temps des lanceurs d’alertes et des vendeurs d’espoirs, officiels ou alternatifs, est terminé. Pour ce qui concerne la politique, la droite affecte de défendre la liberté d’entreprendre et le Capital d’une emprise tentaculaire de l’État. La gauche promeut pour sa part l’État comme un prétendu rempart contre les abus de pouvoir du Capital. Les Anarchistes ont compris depuis plus d’un siècle qu’État et Capital marchaient main dans la main pour opprimer les peuples. Tandis qu’aujourd’hui, la mafia financière et le léviathan étatique s’unissent à nouveau dans la plus pure tradition du fascisme, de la part de qui pouvons-nous attendre un quelconque salut, si ce n’est de nous-mêmes ?

Devant la montée en puissance, de plus en plus manifeste, d’officines comme le FMI ou l’OMS, ou de fonds spéculatifs omnipotents comme BlackRock, le réflexe d’appeler à un retour de la souveraineté nationale est compréhensible. Mais les instances soit-disant « représentatives » sont toutes vendues au plus offrant. La corruption systémique, la subversion extérieure et en dernier ressort, le recours à la force armée empêcheraient tout dirigeant intègre d’affranchir son pays de l’influence globaliste, comme l’ont enseigné toutes les tentatives d’émancipation africaines. Une véritable souveraineté collective ne saurait émaner que de l’union d’individus préalablement affranchis de toute coercition physique, financière, mentale ou spirituelle.

Ce travail ne passe donc pas par un bulletin dans l’urne ni par des banderoles dans la rue. Il résulte d’une exploration au cours de laquelle découvrir que la vie n’a ni commencement ni fin, que l’Être est sans limite, notre personnalité illusoire et la mort une simple continuité de l’évolution. Seul ce cheminement intérieur peut nous libérer de toutes les peurs et toutes les croyances par lesquelles nous manipuler. Seul un détachement total vis-à-vis de toute chose connue permet la connexion aux plans supérieurs et la créativité nécessaires à l’avènement d’une ère nouvelle. Les menaces guerrières de l’ancien système ne doivent pas nous troubler : elles ne sont que les vaines tentatives de nous entraîner dans sa folie pour se survivre.

Le courageux refus du chantage à l’injection de la part des soignants les plus intègres, le taux d’abstention toujours plus élevé à chaque suffrage, les vagues de démissions aux État-Unis et leur apparition en Europe, ou cet exemple d’étudiants ingénieurs en agronomie choisissant d’aller mettre les mains dans la terre au lieu de pantoufler dans les placards dorés d’officines mondialistes, ne sont que les premiers signes d’une grande désertion dont nous assistons aux prémices. D’un refus de plus en plus conscient et affirmé d’investir le champ de bataille où l’on voudrait nous entraîner. Plus les globalistes exprimeront leur mépris des masses laborieuses et autres « bouches inutiles », plus nombreux seront les individus refusant d’endosser le rôle auquel on aura voulu les assigner.

La résistance passive, la quiétude de l’intériorité, la ferme affirmation de choix personnels ou l’abandon de toute identification pour une meilleure connaissance de soi sont des ressources d’autant plus puissantes qu’elles n’offrent aucune prise à une quelconque répression. Nul ne peut véritablement forcer notre libre-arbitre, ni nous contraindre à nous sentir concernés par les pseudos-sujets agités dans la sphère médiatique. Nul ne peut décider pour nous à quelle œuvre ou quel centre d’intérêt consacrer notre attention et notre énergie. Les manipulateurs n’ont à leur disposition que la suggestion et une bonne connaissance de la psychologie des foules. Ils ne posséderont jamais les clefs de notre nature profonde, car celle-ci échappe à tout calcul et toute analyse. Elle relève d’une dimension seulement accessible à l’Être animé de joie au lieu de désirs, de simplicité au lieu de connaissances et d’amour au lieu de passions.

Plus nous nous effacerons derrière le théâtre d’ombres des apparences, plus le pouvoir ivre d’orgueil se crispera sur les derniers oripeaux de sa matrice. Ses représentants redoubleront d’efforts pour alimenter les guerres, déclencher cataclysme sur cataclysme, semer partout la misère et la famine. Mais ce déchaînement d’hubris ne sera que le symptôme avant-coureur d’un échec écrit d’avance. La géo-ingénierie ne fera que renforcer le caractère imprévisible du climat. Les intelligences artificielles ont déjà une furieuse tendance à exprimer tout haut ce que les globalistes préféreraient étouffer. La biotechnologie est l’exemple-type du bidouillage bancal voué au désastre : la fusion de l’Homme et de la machine repose sur le postulat que le vivant puisse être encodé et reprogrammé, mais rien de contrôlable ne saurait être fondé sur une base en perpétuelle évolution. Quant aux monnaies numériques, elles seront davantage à la merci de pirates informatiques que ne l’était l’argent liquide des faux-monnayeurs.

Cet orgueil prométhéen s’effondrera sur lui-même dès lors qu’il ne trouvera plus rien sur quoi s’affirmer ni aucun miroir dans lequel se contempler. La perversion narcissique ne s’alimente que des regards captifs, et aura tôt fait de muer en neurasthénie quand la croûte terrestre fera s’effondrer les gratte-ciels et que les éléments déchaînés rappelleront à l’espèce humaine sa juste place sur cette planète. Nous nous souviendrons alors pourquoi le Groenland est nommé ainsi et pourquoi on trouve des coquillages en haute altitude. La végétation repoussera entre les craquelures de béton et nous serons forcés d’admettre qu’en définitive, la Terre a toujours le dernier mot.

Quelques vestiges porteront témoignage à nos descendants d’une civilisation qui aura voulu s’élever plus haut que le ciel, et qui aura chuté par là même où elle avait péché. Cela s’est déjà produit par le passé. Et cela se reproduira jusqu’à ce que nous fassions corps avec cette Terre et toutes les formes de vie qu’elle abrite. Alors seulement nous sera permise l’élévation : non plus celle d’un individu ou d’un pays sur un autre, mais celle de notre individualité vers les plans supérieurs. Tel est le seul chemin d’évolution possible à notre espèce. Nous avons beau nous en défendre et remettre toujours à plus tard ce grand saut dans l’inconnu : sa finalité est inéluctable et sera notre véritable commencement.

Zénon – mars 2023

Le texte en format PDF téléchargeable dans une superbe mise en page de Jo :

Zenon_Terra-Incognita

Terra Incognita citation Castaneda 280323

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L’esprit communard qui tétanise l’oligarchie et son système souffle de nouveau après les Gilets Jaunes (2018-2020), le puissant mouvement de 2023… Prélude à la révolution sociale qui vient ! (Résistance 71)

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TLPARP

Résistance 71

26 mars 2023

Il y a deux ans, en mars 2021, nous avions publié ce tract dont les points clefs sont toujours on ne peut plus d’actualité aujourd’hui.

1871-2021 :Esprit communard, de la Commune aux Gilets Jaunes

L’esprit communard est universel contre l’oppression et la domination systémique des peuples. Il s’est réveillé dans la grande grève sauvage de 1967-8, trahie par les syndicats et partis politiques alliés historiques et nécessaires du système étatisé et de nouveau avec le souffle puissant des Gilets Jaunes de 2018 à 2020.

Toute négociation avec quelque gouvernement que ce soit est vaine et futile, une perte de temps qui ne joue que pour le système et son oligarchie en place. L’heure est venue d’enfin comprendre qu’il n’y a pas et ne saurait y avoir de solution au sein du système ! la seule voie est celle du BOYCOTT de tout ce qui provient de ce système étatico-marchand dégénéré et criminel.

Le seul slogan viable à appliquer est celui-ci :
A bas l’État ! A bas la marchandise ! A bas l’argent ! A bas le salariat !
Ce qui résoudra d’emblée ce faux problème des « retraites » de cette fausse société où tout est faux, truqué, biaisé et manipulé !

Mettons en place la société des sociétés de notre humanité enfin réalisée, passons à l’âge politique adulte et agissons de manière responsable dans les associations libres de communes émancipées se confédérant entre elles. Ceci constitue l’antidote à la pourriture qui gangrène nos vies de trop longue date .

Solidarité Union Persévérance Réflexion Action (directe), devons S.U.P.R.A résistants à la machine étatico-marchande qui mute sous nos yeux en dictature technotronique, dernière étape du cycle de domination d’un capitalisme qui se meurt.

Vive la Commune Universelle !

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Le tumulte social français vu d’Iran : des millions de personnes demandent un changement de régime dans les rues… C’est l’arroseur arrosé (Press TV)

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[« A well regulated Militia, being necessary to the security of a free State, the right of the people to keep and bear Arms, shall not be infringed. »] /
« Une milice bien régulée* étant nécessaire pour la sécurité d’un état libre, le droit du peuple de conserver et de porter les armes ne doit pas être enfreint. »
~ Second amendement de la constitution des Etats-Unis ~

(*) qui est « la milice bien régulée » ? => le peuple en arme, ce que fit également la France des sections entre 1790 et 1793. La contre-révolution bourgeoise s’est empressée de désarmer le peuple et de l’envoyer guerroyer dans l’Europe entière, l’armée de la Convention ayant été la première armée de l’histoire ayant 1 million d’hommes. Distraire le peuple avec des chimères au lieu de consolider la véritable révolution sociale à domicile ce qui nuit au petit nombre usurpateur, une manœuvre qui deviendra un classique du genre. Preuve supplémentaire s’il en fallait encore une, que tant que l’État est, tous les garde-fous mis en place même constitutionnellement, seront outrepassés pour que perdure la domination oligarchique, conclusion ?… (Résistance 71)

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France : des millions de personnes demandent un changement de régime

Défaite et morosité : des millions de personnes se rassemblent pour un changement de régime dans la France de Macron

Par Syed Zafar Mehdi

Press TV 

25 mars 2023

Url de l’article original:

https://french.presstv.ir/Detail/2023/03/25/700399/France%C2%A0–Macron-se-trouve-dos-au-mur

Quelques jours après avoir accueilli à Paris en novembre dernier des agitateurs anti-iraniens financés par la CIA, le président français Emmanuel Macron avait qualifié avec fantaisie les violentes émeutes en Iran de « révolution ».

« La diplomatie, c’est parler avec des gens avec qui on n’est pas d’accord et essayer de faire quelque chose d’utile », avait-il déclaré à l’époque, ne sachant pas ou ne voulant pas savoir que la vraie révolution se préparait chez lui.

Au cours des trois derniers mois, des manifestations antigouvernementales ont saisi la France à propos de la décision controversée de Macron de relever l’âge de la retraite de 62 à 64 ans, rappelant à beaucoup le mouvement des Gilets jaunes, un phénomène sans précédent dans l’histoire des mouvements socio-économiques mondiaux.

Ces derniers jours, les manifestations en France ont pris de l’ampleur, des millions de personnes étant descendues dans la rue à travers le pays, exigeant le renversement du gouvernement impopulaire de Macron.

Selon les syndicats CGT, près de 3,5 millions de personnes ont pris d’assaut les rues lors d’une grève générale nationale jeudi, la colère du public ne montrant aucun signe d’apaisement. Bien que le président assiégé ait survécu de peu au vote de défiance de lundi, son destin politique est pratiquement scellé.

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En d’autres termes, les manifestants en colère ne demandent pas simplement l’annulation du soi-disant « plan de réforme des retraites », mais appellent avec véhémence à un changement de régime en France et au bannissement de Macron.

Vendredi, le roi de Grande-Bretagne Charles III a également été contraint d’annuler sa visite d’État en France alors que la violence a éclaté dans de nombreuses villes en réponse à l’appel à la grève nationale lancé par les syndicats.

Les écoles, les entreprises, les transports, les raffineries de pétrole et les centrales énergétiques ont été gravement touchés par les troubles, en particulier après que Macron a annulé la décision des législateurs de repousser la décision sans le vote du Parlement.

Jeudi, comme l’ont rapporté les médias locaux, des manifestants en colère ont scandé « Macron dehors » alors qu’ils défilaient à Paris et se rassemblaient place de la Bastille – où la Révolution française a commencé.

Dans la capitale française, des vidéos circulant sur les réseaux sociaux montraient des policiers lançant des grenades lacrymogènes sur des manifestants, forçant la fermeture de supermarchés et de fast-foods.

Plus de 500 manifestants ont été arrêtés cette semaine seulement, la plupart à Paris, bien plus que les arrestations lors des précédents cycles de manifestations en janvier et février, selon les médias français.

Les manifestations qui font rage et la répression policière brutale montrent que le président français assiégé n’a pas tiré les leçons du mouvement massif des Gilets jaunes lors de son premier mandat en 2018-19.

Dans une interview la semaine dernière, Macron a parlé de manifestations «légitimes», les différenciant des «manifestations violentes», tout en mettant en garde contre une émeute de style Capitole survenue le 6 janvier.

Il est utile de rappeler ici qu’il n’y a pas si longtemps, le président français était déterminé à donner une légitimité aux émeutiers violents soutenus par l’Occident en Iran et à qualifier leurs actes de violence et de vandalisme de « révolution ».

Le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, lors de sa visite du siège de la police jeudi, a qualifié les manifestants de « fauteurs de troubles » qui, selon lui, « veulent renverser l’État et tuer la police ».

En Iran, cependant, des émeutiers et des terroristes qui se sont récemment déchaînés à travers le pays, tuant de sang-froid des policiers et des volontaires du Basij, ont été salués comme des « combattants de la liberté » par les responsables français.

Dans un communiqué publié vendredi, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a poliment rappelé aux autorités françaises leur responsabilité de parler aux manifestants et d’écouter leurs doléances, au lieu de se mêler des affaires intérieures des autres pays.

Remarquablement, alors que les grands médias occidentaux sont devenus fous pendant les émeutes en Iran et ont effrontément poussé à un récit du «changement de régime» par la déformation des faits, les protestations actuelles en France font passer Macron pour une victime en mettant les manifestants français pourtant « pacifiques » sur le banc des accusés, pour avoir exigé une justice sociale.

Selon les sondages, les deux tiers de la population française ont rejeté la réforme des retraites de Macron et des millions de personnes sont déjà dans la rue depuis la mi-janvier, ce qui signifie que « c’est écrit sur le mur » ou plutôt on entrevoit déjà ce qui attend Macron au final.

La France d’aujourd’hui n’est pas à bout de ces troubles civils. Elle fait déjà face à une guerre civile. Le gouvernement impopulaire de Macron est condamné et le président assiégé lui-même écrit sa nécrologie.

L’heure est au « changement de régime » en France. Et ce changement ne nécessite aucune intervention extérieure. Les Français sont assez mûrs pour ne plus avoir bientôt affaire avec Emmanuel Macron.

Syed Zafar Mehdi est un journaliste, commentateur politique et auteur basé à Téhéran. Il a réalisé des reportages pendant plus de 13 ans sur l’Inde, l’Afghanistan, le Cachemire et l’Asie occidentale pour des publications de premier plan dans le monde entier.

= = =

Il n’y a pas de solution au sein du système ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

+

5 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

Société des sociétés organique avec Gustav Landauer

peuple_en_arme

Manifeste conspirationniste

DrBones_Insurrection et Utopie

3-textes-de-reflexions-sur-le-peuple-en-armes-la-resistance-et-la-rebellion

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GR2

Manipulation et exploitation des manifestations contre la réforme des retraites : une réflexion intéressante d’un correspondant

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FAUX

Comment les “élites” cherchent à utiliser les manifestants anti 49-3 pour avancer leur agenda des villes confinement 15 minutes

En appelant les manifestants à les aider à bloquer les villes via leurs agents doubles (souvent des membres de l’armée ou flics habitués à faire de l’infiltration civil parmi les gueux)

Anonyme

25 mars 2023

Apparemment, ils n’ont pas assez d’effectifs pour bloquer les villes prisons pour les gueux.

Alors quoi de mieux que de créer des lois totalitaires, et ensuite faire appel aux gueux eux mêmes, leur disant que c’est en bloquant les villes avec eux, qu’ils auront ceux qu’ils veulent avec le gouvernement et leur faire annuler leurs lois 49-3?

https://www.technocracy.news/coming-soon-climate-lockdowns-and-the-15-minute-city/

Voilà un double agent du NWO, policier pour ne pas changer, qui fait semblant de donner des conseils pour appeler le gouvernement à se soumettre, on voit que chacun de ces conseils suivent les objectifs du NWO de l’agenda 21 (blocage des villes, impossibilité pour les gueux de sortir ou entrer dans les villes sous prétexte de manif et donc d’aller acheter des produits bio à la campagne pour être soumis aux tickets de rationnement de Monsanto)

Rappelez vous, un vrai résistant appellera toujours à enlever les antennes 5G et caméras Big Brother comme insoumission au gouvernement, ce qui n’est évidemment pas le cas du policier de la vidéo https://t.me/RSAfrance/16207

un faux résistant lui suivra les objectifs du NWO comme le blocage des villes pour empêcher les gens de se sauver dans les campagnes (le but de l’agenda 21 c’est enfermer les gens dans les villes pour les empêcher d’aller dans la campagne, et c’est ce but que le policier de la vidéo suit, en faisant semblant de faire partie de la résistance) pour créer des villages d’énergie libre.

1) Klaus Schwab veut que les grandes villes de 15 minutes aient leurs axes bloqués pour que les gens ne puissent plus sortir et entrer normalement pour la circulation des biens et des personnes (dépendant donc de l’approvisionnement Monsanto des villes), et justement le flic masqué de la vidéo appelle les manifestants à bloquer le périphérique des grandes villes

https://t.me/RSAfrance/16207

2) Klaus Schwab veut accélérer l’exode des agriculteurs vers les villes pour s’approprier de toutes les terres du globe. On a vu que Bill Gates a utilisé la crise causée par le faux covid pour s’approprier les terres aux USA; et comme par hasard, si les agriculteurs vont dans les villes, on pourra les emprisonner dans les villes, et leur voler leurs terres ensuite tranquillos, et justement le flic masqué de la vidéo appelle les manifestants à laisser passer les agriculteurs pour les laisser entrer dans les villes bloqués et évidemment pour les prendre au piège à leur tour.

https://t.me/RSAfrance/16207

3) la maire de Paris Hidalgo soutient les manifs des éboueurs et même empêche l’utilisation des camions bennes par d’autres personnels privés pour forcer la ville à vivre dans les ordures https://www.20minutes.fr/paris/4028512-20230318-greve-eboueurs-mairie-paris-indique-stabilisation-tonnage-dechets-non-ramasses, preuve que leur but c’est de bloquer les villes et de laisser le chaos s’installer pour leur grand Reset.

https://www.technocracy.news/coming-soon-climate-lockdowns-and-the-15-minute-city/

Le flic n’appelle pas à renverser le gouvernement, mais à bloquer les villes, ce qui coupe l’approvisionnement pour les gueux incapables d’entrer et de sortir, et feront davantage soumettre les gueux à l’armée pour les tickets de rationnement des boites de conserve de Monsanto. Mais l’ironie, c’est qu’il prétend que bloquer les villes fera faire soumettre le gouvernement, alors que c’est justement ce que Klaus Schwab veut nous faire, le lock down city. J’imagine qu’on est trop nombreux pour qu’ils fassent tout de suite leur dictature de lockdown city, voilà pourquoi créer la famine avec le blocage des approvisionnements par les manifestants pour dépeupler la ville par la famine, et ensuite avec les survivants, créer le lockdown city au nom du CO2 pour 2024

Or le blocage des villes, c’est justement ce que Souhaite Klaus Schwab des villes bloqués, voir même des zones bloqués de 15 minutes.

https://www.technocracy.news/coming-soon-climate-lockdowns-and-the-15-minute-city/ 

La vraie solution, c’est un système alternatif où chacun choisit ce qu’il veut faire, choisit ses horaires de travail et ses horaires de repos , pas d’entreprise pyramidale, chacun gagne et contribue équitablement et quand il s’arrête pour la retraite par lui-même, ou chacun est 100% maitre de son destin.

En bref, créer des villages d’énergie libre.

si les gens peuvent se regrouper pour des fausses révolutions aidant le grand reset de blocage des villes qui empêchent l’exode des gens vers les campagnes pour être libre, ils devraient se regrouper pour réfléchir à l’énergie libre à la place

il y a plein de brevets sur le net à étudier

voici le nom des brevets à taper sur le moteur de recherche: 

US511916A

US685957A

US685958A

CN103647476A

US20110108362A1

US20070284886A1

CN105529931B

WO2012017261A1

US3507580A

US4151431A

US20150200546A1

US20150084467A1

US5402021A

US3374376A

US2362151A

US5451825A

US3185877A

US3465187A

US3705995A

US4097758A

US20040057255A1

US6362718B1

http://rexresearch.com/huston/huston.htm
https://patents.justia.com/patent/6603233
https://www.freeenergyplanet.biz/free-energy-devices/contents.html
https://www.open-electronics.org/open-source-plans-for-modern-tesla-free-energy-generator-released-to-public/
https://www.watelectrical.com/free-energy-generator-working-its-applications/
https://www.elprocus.com/what-is-a-free-energy-generator-making-and-its-applications/
https://www.researchgate.net/publication/333672994_Experimental_Design_and_Optimization_of_Free_Energy_Generator_by_using_Neodymium_Magnets
https://fr.scribd.com/doc/60198978/Patent-Free-Energy-Machine-Lutec-1000
https://vdocuments.net/free-energy-generator-55849995c9790.html?page=17
https://learnmech.com/review-of-free-energy-generator-using-flywheel/
https://www.psychedelicadventure.net/2012/06/indias-first-free-energy-device-patent.html
http://rexresearch.com/tewari/tewari.htm
https://arc-ethic.com/tout-les-articles/energie-du-vide-energie-de-latome/

https://www.academia.edu/32437492/Practical_Guide_to_Free_Energy_Devices_P_J_Kelly
“An atmospheric generator is the name of Ammann’s apparatus. It is a compact, cylindrical object with two small brass spheres protruding from the top. Inside, Ammann says, is an arrangement of steel wires and minerals, so fixed as to draw the electricity from the air, condense it and utilize it for driving power.”
http://rexresearch.com/feg/feg1.htm#amman
https://www.instructables.com/Faraday-Disk-Dynamo-Homopolar-Generator/

https://patents.justia.com/patent/20110108362 

https://www.nuenergy.org/nikola-tesla-radiant-energy-system/
https://www.instructables.com/TESLA-FREE-ENERGY-COLLECTOR/

https://teslauniverse.com/nikola-tesla/patents/us-patent-511916-electric-generator 

= = =

NdR71 : pour sortir de ce marasme social absolu voulu et planifié par la pourriture étatico-marchande, il ne peut y avoir qu’un seul slogan viable pour diriger les peuples vers l’émancipation finale :

A bas l’État ! A bas la marchandise ! A bas l’argent ! A bas le salariat !
Vive la Commune Universelle de notre humanité enfin réalisée !

Tout le reste n’est que pathétique réformisme vain et complice et n’est, à terme, que pisser dans un violon !

Il n’y a pas de solution au sein du système ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

+

5 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

Société des sociétés organique avec Gustav Landauer

TLPARP

Nanotechnologie, ARNm, armes biologiques et réalité transhumaniste (Résistance 71 )

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transhumanisme1

Résistance 71

23 mars 2023

Au vu de cet aspect, de cette tournure qu’a pris de manière induite et forcée, la trajectoire de l’humanité, plus grand chose d’autre n’a d’importance aujourd’hui, pas même cette guerre en Ukraine, toute aussi créée et remplissant son rôle accessoire de grande diversion à l’attaque biologique que subit l’humanité depuis novembre 2019 et que l’oligarchie veut rendre « mondiale » mais non thermo-nucléaire, ce qui nuirait à leur projet transhumaniste final.
Nous sommes menés pas à pas vers une nouvelle réalité sociale totalement fabriquée par une caste privilégiée qui a compris que le système étatico-marchand classique est arrivé à sa date de péremption. Cette nouvelle réalité fabriquée et imposée tout aussi coercitivement que l’autre, est celle du monde 100% numérisé où l’humain ne s’adapte plus, mais en est une partie intégrante, fusionné dans la machinerie numérique. C’est le monde du « transhumanisme », qui comme l’ancien monde aura deux vitesses, deux castes bien distinctes comme déjà bien illustrées par Fritz Lang en 1927 dans son remarquable « Metropolis ».
La nouvelle réalité numérique totale, véritable dictature technotronique, se met en place via de nouvelles technologies telle que celle employée dans l’arme biologique utilisée contre l’humanité : la technologie à ARN messager ou ARNm, qui provoque intentionnellement maladies, handicaps et morts avec pour but ultime de créer des corps hybrides humain/machine par la nanotechnologie programmable et sensible aux ondes électro-magnétiques, fusionnant avec une nouvelle réalité numérique du tout connecté et sa grille de contrôle planétaire.
Cette nouvelle réalité sociale transhumaniste aura, comme l’ancienne réalité, deux castes et deux vitesses, pourquoi changer une recette élitiste fonctionnant si bien pour la caste des privilégiés… Celle-ci aura pour but le Saint Graal élitiste : la fontaine de jouvence, pour résumer au mieux. Pour la plèbe survivante de l’holocauste eugéniste en cours et à venir (si on les laisse faire les psychos aux manettes élimineront 90% de la population mondiale, c’est à dire environ 7 milliards de personnes…), ce sera la mise en esclavage technotronique perpétuel dans un savant mélange de « 1984 », « Meilleur des mondes »,  « Minority Report », « Brazil », « Gatacca » et « Blade Runner » pour se l’illustrer du mieux possible, le tout agrémenté de « crédit social » à la chinoise.
Une des technologies utilisées par parvenir à ce but ultime est la nanotechnologie ARNm qui a été injectée à des centaines de millions de personnes à travers le monde depuis 2020, technologie dont les brevets sont explicites concernant leur fonction et capacité (cf nos traductions des recherches de Karen Kingston à ce sujet sur ce blog). La technologie transformant le génome humain est déjà en place dans un grand nombre de personnes sur cette planète, attendant une activation pour les survivants, dans un environnement 5G / villes « intelligentes » et au-delà.

 

5G_dictature_technotronique

A cet effet, le 12 septembre 2022, le président yankee Joe Biden a signé l’exécutive order / décret concernant « L’avancée de l’innovation biotechnologique et bio-industrielle pour une bio-économie américaine sûre et durable ». Dans ce décret il est stipulé ceci:
« Pour que la biotechnologie et l’industrie biologique nous aident à réussir nos objectifs sociétaux*… nous devons développer des technologies et des techniques d’ingénierie génétique afin d’être capables d’écrire des circuits pour les cellules et être capables de programmer la biologie de manière prévisible de la même façon que nous écrivons un programme et un logiciel informatiques.« 
(*) les objectifs sociétaux étant… le transhumanisme.
Ces technologies existent déjà, elles ont été utilisés sur des populations ignorant qu’elles étaient cobayes. Un tel décret ne fait que justifier « a posteriori » ce qui a déjà été fait en grande partie. Comme ceci constitue un crime contre l’humanité en bonne et due forme, tout est fait pour en minimiser l’impact et à enfermer toute vérité dissidente dans le cadre habituel « conspirationniste », cadre inventé en 1963 par la CIA pour qualifier ceux qui ne croyait pas en la version officielle martelée de l’assassinat de JFK.
Ne nous leurrons pas : l’humanité est, depuis 2019, sous une attaque générale et vicieuse qui vise à la transformation même du génome humain, cette attaque est menée par la caste élitiste et eugéniste qui a saisi le pouvoir de longue date et l’exerce au travers des cartels banquiers et industriels. Cette pourriture est obsédée depuis des générations par l’eugénisme, elle nous voit comme des cafards devant être éliminés pour qu’elle puisse jouir de la planète pour elle seule. Dans ce processus de folie psychotique, elle détruit tout sur son passage et mène le monde et l’humanité vers un chaos terminal et nihiliste.

transhumanisme2

Ils iront au bout de leur projeeeeeeeet si nous les laissons faire. Nous avons parlé de longue date de la « croisée des chemins » à laquelle l’humanité allait arriver… Nous y sommes. Nous avons encore le choix, mais plus pour longtemps.
L’antidote à cette pourriture de dégénérescence sociale est nous, les peuples, mais conscients et volontaires dans une transformation, humaine celle-là, de notre société en une société des sociétés horizontale, de l’amour et de l’entraide, de la complémentarité et de l’association libre, celle de notre humanité achevée, naturellement et non pas hideusement transfigurée par des apprentis sorciers fous en mal de domination absolue. Croire encore pouvoir changer ce système inique et criminel est au mieux bien naïf et au pire complice. Nous devons en sortir, détruire à tout jamais la pyramide du pouvoir étatico-marchand.
Le monstre transhumaniste qui pointe le museau hors de sa chrysalide est l’aboutissement logique du système en place, devenu incapable de se reproduire et de se perpétuer. Cela ne veut en rien dire que ce qui est fait en substitution « pour notre bien » et surtout celui de l’oligarchie, soit la meilleure des choses pour l’humanité, bien au contraire. Nous sommes à cette croisée des chemins. Nous devons prendre une décision par et pour nous-mêmes et cesser de nous laisser dicter le quoi, comment et que faire…
L’heure a sonné. Faisons ou mourons. Plus on approche de l’échéance, plus les choses, de fait, se simplifient.
Dans l’esprit de Cheval Fou

En español (Federacion Anarquista Iberica)

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Il n’y a pas de solution au sein du système ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

+

5 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

Société des sociétés organique avec Gustav Landauer

 

yin-yang_celeste

Anarchie, pouvoir et état : une vision post-moderne (Giorgio Agamben)

Posted in actualité, altermondialisme, autogestion, militantisme alternatif, pédagogie libération, politique et social, politique française, résistance politique, société des sociétés, terrorisme d'état with tags , , , , , on 21 mars 2023 by Résistance 71

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“Qu’est-ce que l’État ? C’est le signe achevé de la division dans la société, en tant qu’il est l’organe séparé du pouvoir politique: la société est désormais divisée entre ceux qui exercent le pouvoir et ceux qui le subissent. La société n’est plus un Nous indivisé, une totalité une, mais un corps morcelé, un être social hétérogène… »
~ Pierre Clastres ~

“Les deux grandes questions incontournables de l’anthropologie politique sont:
1- Qu’est-ce que le pouvoir politique, c’est à dire qu’est-ce que la société ?
2- Comment et pourquoi passe t’on du pouvoir politique non-coercitif au pouvoir politique coercitif, c’est à dire qu’est-ce que l’histoire ?”
~ Pierre Clastres, 1974 ~

De l’anarchie aujourd’hui

Giorgio Agamben

2023

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Si, pour les penseurs politiques, l’anarchie n’a jamais cessé d’être pertinente, considérant le fait qu’elle constitue le point de focale extrême, le point de fuite, cela l’est en plus aujourd’hui au vu de la persécution injuste et vicieuse à laquelle les anarchistes sont soumis dans le système carcéral italien. Mais, parler de l’anarchie comme on a du le faire sur le plan de la loi implique nécessairement un paradoxe, car il est contradictoire, c’est le moins que l’on puisse dire, de demander que l’État reconnaisse le droit de nier et de refuser l’État, tout comme si le droit de résistance devait être mené à ses conclusions ultimes, on ne peut pas raisonnablement demander que la possibilité de la guerre civile soit légalement protégée.

Pour penser à l’anarchie de nos jours, il est préférable de nous situer dans une perspective complètement différente et plutôt questionner la façon dont Engels la concevait lorsqu’il reprochait aux anarchistes de vouloir substituer une administration à l’État. Dans cette accusation réside un problème politique décisif, un problème que les marxistes sans aucun doute et peut-être même les anarchistes eux-mêmes, n’ont pas posé correctement. Un problème des plus urgents considérant que nous sommes confrontés aujourd’hui à une tentative de comprendre, de manière parodique, ce qu’était pour Engels le but avoué de l’anarchie, c’est à dire pas simplement la simple substitution d’une administration pour l’État, mais plutôt l’identification de l’État et de l’administration en un type de Léviathan qui assume et porte le masque bon enfant de l’administrateur.

C’est ce que Sunstein et Vermeulen théorisent dans leur livre “La loi et le Léviathan, sauver l’état administrateur”, où la gouvernance, l’exercice du gouvernement, excédant et contaminant les pouvoirs traditionnels (législatif, exécutif et judiciaire), met en pratique maintenant, au nom de l’administration et de manière discrétionnaire, les fonctions et pouvoirs qui lui appartenaient auparavant.

Qu’est-ce que l’administration ? Un “ministère”, minister, duquel ce terme dérive, est un serviteur ou un aide, en opposition à “magister”, le maître, le détenteur du pouvoir. Le mot provient de la racine “men” qui veut dire diminution et petitesse. L’idée de l’anarchie consisterait, selon Engels, en la tentative de penser à un minister sans magister, un serviteur sans maître. Sans aucun doute une tentative intéressante dans la mesure où il peut être tactiquement avantageux de jouer au serviteur contre le maître, le moindre contre le plus et de penser à une société dans laquelle tous seraient des ministères et personne des magisters ou leaders. Dans un sens, c’est ce qu’a fait Hegel, montrant dans sa tristement célèbre dialectique, que le serviteur termine par dominer le maître. Mais il est indéniable que les deux figures clefs de la politique occidentale demeurent de cette façon liées l’une à l’autre dans une relation perpétuelle, une de celles dont il est impossible de se débarrasser une fois pour toute.

Pour qu’une idée radicale de l’anarchie émerge de l’incessante dialectique du maître et de l’esclave, minister et magister, elle ne peut se situer résolument que dans l’intervalle qui les divise. Le tertium qui apparaît dans cet intervalle ne sera plus administration ou état, ni minus ni magis : il demeurera plutôt entre eux comme une réminiscence, exprimant l’impossibilité de leur coïncidence. Ainsi, l’anarchie est avant toute chose le déni radical pas tant de l’état ou simplement de l’administration mais plutôt de l’affirmation du pouvoir pour faire coïncider l’État et l’administration dans le gouvernement des humains. C’est contre cette affirmation que les anarchistes luttent, au nom finalement de l’ingouvernable, qui est le point de fuite de toute communauté parmi les hommes.

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Lire aussi Saul Newman sur Résistance 71

Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir ! (Résistance 71)

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Société des sociétés organique avec Gustav Landauer

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Conjoncture politique : ras le bol, autodéfense et changement de paradigme politique… Quelques réflexions sur l’insurrection (collectifs Do or Die et Résistance 71)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, autogestion, crise mondiale, démocratie participative, gilets jaunes, militantisme alternatif, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et social, politique française, résistance politique, société des sociétés, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , on 18 mars 2023 by Résistance 71

insurrection1

Texte intéressant publié il y a 20 ans. Nous commentons sous notre traduction. Le débat est on ne peut plus d’actualité par les temps qui courent de plus en plus vite …
~ Résistance 71 ~

Quand sera t’il temps pour l’insurrection ?

Do or Die (collectif)

2003

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

J’ai une théorie : à chaque fois que le gouvernement ou quelque corporation / entreprise commet un acte de destruction envers la nature ou l’humanité, si à chaque fois qu’un pétrolier pollue une côte, ou qu’une multinationale pille et détruit un endroit sauvage, si à chaque fois qu’ils le font, je prends ma colère et la place dans un certain compartiment de mon cerveau, alors lorsque vient le temps de l’insurrection, je serai capable d’accéder à ces morceaux de colère que j’ai stockés au fil du temps.

Ainsi, je passe mes journées à tenter patiemment et continuellement d’arrêter la folie qui dirige les gouvernements et les entreprises et chaque jour qui passe, j’entends de nouvelles atrocités commises. Je vais dans une énième manif encadrée d’un point A à un point B, crie quelques slogans, puis en fin de journée, j’ouvre de nouveau ce compartiment spécial et y range la colère de ces quelques nouvelles atrocités, tout cela dans l’anticipation qu’un jour, j’aurai besoin de cette colère pour mettre à bas l’Empire.

Mais une nouvelle peur m’a submergé. Je ressens ma colère m’appelant de l’intérieur de ce compartiment. J’entends les portes se déverrouiller de l’intérieur et cette nouvelle question terrible se fait jour :

Comment vais-je savoir quand sera venu le temps de l’insurrection ?

Sera-ce la prochaine fois qu’une rivière ou un lac sont détruits après avoir été inutilement pollués ? Ou lorsque les entreprises bûcheronnes auront détruit un nouvel-écosystème et chasser les peuples natifs de la terre ancestrale ?

Est-ce le temps de l’insurrection ?

Ou sera-ce lorsqu’un gouvernement ou l’OTAN ou l’ONU bombardent un pays et assassinent des dizaines de milliers de personnes ? Ou quand une autre multinationale est complice de l’assassinat de tribus indigènes pour que de nouvelles zones de la terre puissent être sauvagement pillées ?

Est-ce alors le temps de l’insurrection ?

Quand votre usine locale exporte une autre cargaison d’armes faites et destinées à tuer des gens comme vous et moi ? Si les entreprises continuent de polluer intensément, si l’écologie est mise de côté pour le seul profit ? Si certaines personnes œuvrent de façon à mettre en péril les vies d’une multitude de superbes animaux et de plantes de notre planète ? 

Est-ce alors le temps de l’insurrection ?

Ou alors continuons-nous à simplement faire des manifs, envoyer des pétitions en espérant que le système comprenne ses fautes et change de lui-même, ou en espérant une future révolution quand nous aurons les masses de notre côté et que nous pourrons corriger les choses ? Devons-nous espérer cela alors que le système, lui, continue son entreprise de destruction de tout, nous, la planète, jusqu’à un tel niveau qui verra le monde ne plus être un bon endroit pour vivre quand nous aurons enfin décidé de faire physiquement quelque chose à ce sujet ?

Devons-nous continuer à attendre et attendre encore jusqu’à ce que les choses viennent au point critique sans doute de non-retour ? Sera-ce alors temps pour l’insurrection ?

Ou sera t’il trop tard ?…

= = =

Zomia_geo
Zomia.. des siècles d’insurrection pacifique…

NdR71 : le 1er janvier 1994, les Zapatistes du Chiapas au Mexique tracèrent la ligne dans le sable contre les gouvernements fédéraux et provinciaux mexicains et le système étatico-marchand dans sa phase destructrice finale appelée “néo-libéralisme”. Ils crièrent au monde un ¡Ya Basta! Ou “Ça suffit !” qui résonne toujours plus encore aujourd’hui 29 ans plus tard. Les Zapatistes ont montré au monde depuis cette date historique la manière, devant être adaptée selon besoins et circonstances et pour laquelle ils s’étaient préparés dans la clandestinité pendant 10 ans, de changer le paradigme politico-social, de fonctionner de manière horizontale, décentralisée et non-coercitive, tout en se protégeant d’attaques potentielles d’un système de plus en plus aux abois. Ils ont démontré depuis près de trente ans, la qualité d’un fonctionnement social où le peuple dirige et le gouvernement obéit.

« Chiapas, feu et parole d’un peuple qui dirige et un gouvernement qui obéit » (PDF)

« La Sixta » (PDF)

Zomia existe en Asie sur un très grand territoire traversant les frontières fictives de 7 pays entre la Thaïlande, la Laos, le Vietnam la Birmanie / Myanmar, la Chine méridionale, le nord de l’Inde et une partie du Pakistan dont elle se moque bien ; une zone grande comme à peu près l’Europe et où vivent plus de 100 millions de personnes hors état et hors institutions (cf les recherches de l’anthropologue James C. Scott traduites sur R71…), non pas des gens attendant “la civilisation”, mais les descendants de gens qui ancestralement, ont fui les basses-terres étatiques du servage, de la conscription et de la taxation pour vivre libre dans les hautes terres incontrôlables par l’État, quel qu’ils soit, chinois ou autre, en plus des peuples locaux des hauts-plateaux.

ZOMIA(PDF)

« L’art de ne pas être gouverné » et « Les formes quotidiennes de la résistance paysanne » (James C. Scott)

« Insurrection et Utopie » (Dr Bones)

« Du Chiapas aux Gilets Jaunes, unification de la rébellion contre le système étatico-marchand »

Tract Gilets Jaunes « Tout le pouvoir aux ronds-points ! » (PDF)

La question demeure : quand assez est-il assez ?… L’insurrection vient quand des groupes de personnes politiquement conscientes et convergeant complémentairement vers le même but, tracent la ligne dans le sable et disent ouvertement, irrémédiablement et durablement : ¡Ya Basta! / Ça suffit !
Ceci dit, nous ne voyons pas nécessairement l’insurrection comme étant un acte de violence. L’insurrection est un acte de négation de la voie nihiliste étatico-marchande et de sa relation de domination institutionnalisée, une poussée dans un changement radical de la relation sociale, d’un retour à nos racines humaines ancestrales et naturelles de coopération et d’entraide, de la mise en place d’une relation interconnectée des associations libres à l’échelle planétaire. Une fois mise en place et fonctionnelle, l’auto-défense des zones émancipées deviendra une nécessité temporaire. Les peuples du monde sous le joug et l’agression systémiques étatico-marchands sont en état permanent de légitime défense. La légtitime défense n’est pas une action de violence, elle est un réflexe  inhérent à la survie. Il est nécessaire de bien comprendre que l’État et la relation marchande sont élitistes par nature, fondés sur un rapport de domination et d’oppression nécessitant une coercition de tous les instants, coercition induite, organisée, institutionnalisée, cela constitue la construction sociale appelée “violence”. L’inversion accusatoire systémique disant que les manifestants mécontents sont “violents” fonctionne par lavage de cerveau sémantique, elle  montre une fausse réalité, celle d’institutions victimes. La réalité est inverse : les peuples ne font que se défendre contre l’agression permanente, plus ou moins intense selon les conjectures, menée contre eux. Ceci dit, en l’état actuel des choses, organiser des zones de combats de rues contre les chiens de garde du système, c’est aller au casse-pipe sans conscience politique. L’idée est d’organiser d’abord les associations libres localement et de manière interconnectée, de court-circuiter le rapport de domination étatico-marchand, pour enfin avoir réellement quelque chose à défendre de la violence institutionnelle tout en attirant toujours plus de sympathie des foules indécises. Comme toujours, la problématique est de ne pas mettre la charrue avant les bœufs. Lâcher prise de la fange systémique et créer l’alternative émancipatrice à défendre, une ZAD régional, puis “nationale”, puis planétaire, des dizaines de milliers de “Chiapas” du monde librement associés et connectés hors rapports étatiques et marchand, hors salariat et hors de cette imbécilité sans nom de la “valeur d’échange” totalement anti-naturelle. Tout part de l’individu conscient, de son association avec ses semblables, des associations libres communicantes et du rayonnement vers le collectif. Individu et collectif ne sont pas antithétiques, ils sont complémentaires. L’État soumet coercitivement l’individu à sa puissance collective fictive pseudo-légale, anti-naturelle, l’entreprise soumet coercitivement l’individu au “marché” et ses “lois” bidouillées et fictives et nous font croire que l’individu doit servir “la ruche”. L’individualiste forcené refuse et craint le collectif qui doit la personnalité dans sa coercition sociale. L’humain est grégaire, l’individu a besoin des autres, mais dans une relation harmonieuse d’entraide et de coopération, ce que nous avons fait durent des centaines de milliers d’années jusqu’à il y a environ 5000 ans où l’humanité a pris le mauvais virage. Une fois compris cela, corriger la course des évènements, par les individus conscients, passe de la possibilité à une nouvelle réalité. Rien n’est inéluctable, sauf la mort et tout ce qui est construit peut-être déconstruit. L’État, la marchandise, l’argent, le salariat ne le sont aucunement et ne sont en aucun cas “ce qu’on peut faire de mieux pour l’humanité”, bien au contraire ! Il suffit d’en prendre conscience pleinement pour agir…
Il suffit de dire NON ! Et d’agir en conséquence. Cela passe par dire NON ! Aux petites choses imposées du quotidien, ces choses qui nous mènent directement à la mise en esclavage dans la société dystopique de la dictature technotronique tant voulue par la clique d’oligarques psychopathes dégénérés du haut de la pyramide coercitive.
La véritable question n’est pas “quand est venu le temps de l’insurrection ?” Mais plutôt “Qu’est-ce que l’insurrection ?” Nous avons posé quelques bases et jalons que nous pensons solides de réponse dans ces quelques lignes. Qu’en pensez-vous ?…
Tout commentaire bienvenu !
Vive la Commune Universelle de notre humanité enfin réalisée !

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Emiliano Zapata et le peuple en arme assumant son auto-défense

Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

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5 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

Société des sociétés organique avec Gustav Landauer

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Réformes des retraites et turpitudes étatico-marchandes : seul un Front Uni des associations libres hors État, marchandise et institution nous mènera à l’émancipation finale… (Résistance 71 avec Sam Dolgoff)

Posted in actualité, altermondialisme, autogestion, crise mondiale, démocratie participative, militantisme alternatif, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et social, politique française, résistance politique, société des sociétés, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , on 17 mars 2023 by Résistance 71

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Tout le pouvoir aux ronds-points !

Suite à notre publication récente du “Manifeste anarchiste contre la guerre” de 1915, nous avons traduit ce remarquable petit texte de Sam Dolgoff datant de 1935 soient 20 ans plus tard. En 1935, Mussolini et Hitler sont au pouvoir, le communisme autoritaire d’état est stalinien, bientôt ce sera l’avènement du “Front Populaire” en France et ailleurs, et le début de la révolution sociale espagnole, qui sera écrasée à partir de 1937 par une coalition étatiste fasciste (Franco, Mussolini, Hitler), marxiste autoritaire d’état (Staline) sous le regard et la non-intervention complice de la république française alors sous front populaire dit socialiste et d’une Grande-Bretagne dont la famille royale soutient le fascisme.
Sam Dolgoff a participé à la révolution sociale espagnole, il a écrit un excellent petit bouquin sur les collectifs anarcho-communistes aragonais et de Levant, “The anarchiste collectives”, 1974. Dans le texte ci-dessous, il met les points sur les “i” et prévoit ce qui va historiquement suivre, il était d’une très grande lucidité politique et si une fois de plus, ce texte paraît tant d’actualité, c’est parce que là encore… rien n’a changé, ou plutôt, ce qui a été changé de manière purement cosmétique, l’a été pour qu’en fait rien ne change jamais…
Il va quand même falloir que la masse se rende compte un jour de sa naïveté et son inconscience politique qui la rend systématiquement complice des pires conneries et atrocités d’un pouvoir étatico-marchand aujourd’hui devenu totalement fou parce que la logique interne du système est à la destruction finale… Aujourd’hui, la “réforme de retraites” du Bozo Macron, ne fait que répondre à la logique implacable du désespoir oligarchique de se maintenir au pouvoir. Le système doit passer par l’annihilation et la réification de tout pour muter dans sa phase suivante transhumaniste. Il ne sert à rien de défiler dans les rues et de courir derrière le statut quo oligarchique qui ne peut plus se faire. Le seul et véritable Front Uni ne eut venir que du lâcher-prise politique et de la mise en place des associations volontaires hors État, hors marchandise, hors argent et hors salariat.
Tout le reste n’est que pisser dans un violon !
~ Résistance 71 ~

AuroreSocieteEmancipee

“Hitler a peut-être perdu la guerre, mais le fascisme mon ami, il l’a gagnée…”
(George Carlin)

Front Uni

Sam Dolgoff

1935

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 =~

Février 2023

Le triomphe du fascisme en Allemagne, en Italie, en Bulgarie et l’influence croissante de ce mouvement dans le monde, la menace persistante d’une autre guerre mondiale, ont choqué des millions de travailleurs, partout, à comprendre que leur espoir pour un futur meilleur est en danger. La défaite des travailleurs dans les pays fascistes leur ont appris la nécessité d’une action unie contre le danger commun. Ainsi donc, la question du Front Uni est devenue très importante dans la crise actuelle. Quel devrait être le but du Front Uni ? Comment y parvenir ? Sans une réponse claire à ces questions cruciales, toutes tentatives d’union seront vouées à l’échec. Le fascisme et la guerre seront la conséquence directe d’un tel échec.

Il est évident que le fascisme ne sera pas exterminé par une série de pieuses résolutions, mais qu’il demande la plus drastique des actions de la part des masses prolétariennes et paysannes (NdT : les paysans sont aussi des prolétaires…). Seule une puissance suffisamment grande pour déraciner la dictature militaire, pour exproprier les industries, annihiler quiconque se retranche dans les vieilles institutions et outils de la terreur capitaliste, sera capable d’extirper la menace fasciste. Le régime de la force par excellence ne ploiera que sous la force supérieure de la révolution sociale. A la contre-révolution doit être opposés les grands pouvoirs que seule la révolution sociale puisse générer. Ceci doit être le but du Front Uni. Toute politique, chaque action entreprises doivent être orientées sur la base de la préparation du terrain pour la révolution sociale.

En n’appliquant pas ce standard, les seconde et troisième Internationales ont clairement démontré leur banqueroute totale face à la période la plus cruciale de l’histoire du mouvement révolutionnaire. Elles appellent les masses à s’unir avec les maîtres de la bourgeoisie “démocrate” afin de lutter contre le fascisme. Ils pressent les travailleurs à lutter épaule contre épaule avec la démocratie impérialiste française. Ce slogan étant basé sur la supposition stupide que les pays  bourgeois-démocrates, redevant à leur tradition démocratique, ne suivront pas l’exemple de l’Allemagne ni de l’Italie.

Les libertés conquises par les masses au cours de siècles de lutte doivent être préservées et étendues. C’est la “démocratie” bourgeoise qui est un obstacle à une expansion plus avant de la liberté dans la vie socio-économique de l’humanité. Voilà pourquoi la démocratie capitaliste se doit d’être transcendée par le mouvement socialiste. Liberté, Égalité, Fraternité doivent toujours être mis en place par la révolution sociale.

Le fascisme n’est pas un phénomène accidentel : il est la forme prise par un capitalisme en décomposition se raccrochant désespérément à son pouvoir et donc se résolvant à la terreur et à la dictature. C’est un développement qui se produit dans tous les pays capitalistes, les démocratiques inclus. Parce qu’ils furent les maillons faibles de la chaîne capitaliste, l’Italie, l’Allemagne, la Bulgarie etc ont capitulé en premier. Les pays “démocratiques” vont maintenant capituler et leurs traditions démocratiques sont balayées par le puissant courant réactionnaire fasciste.

La France est mûre pour le fascisme. Les Croix de Feu et autres organisations fascistes, avec l’assistance du gouvernement, n’attendent qu’une guerre pour consolider leur pouvoir et établir une variété française de fascisme. Le gouvernement est noyauté d’influences fascistes. Bien des pontes de l’armée sont des fascistes. Appeler les travailleurs et les paysans à faire une “guerre sainte” contre les pays fascistes avec cet appareil d’état semi-fasciste n’est qu’appeler à la militarisation de la France.

La théorie suicidaire du moindre mal est fondée sur la foi en une démocratie capitaliste. L’application de cette théorie à l’Allemagne fut en grande partie responsable de la montée fasciste. La logique de front uni en France est vouée à mener à la même capitulation devant les demandes objectives d’une économie capitaliste en décomposition.

En appelant pour un Front Uni, ni les communistes ni les socio-démocrates ne remplissent les pré-requis nécessaires pour une véritable action révolutionnaire. Ils ne sont ni idéologiquement ni tactiquement capables de mener la classe travailleuse dans la direction d’une lutte militante efficace. Le principe même de soutenir la démocratie bourgeoise est une négation de la lutte des classes et de la révolution sociale. La lutte de classe veut dire pour nos soi-disants leaders [de gauche] la lutte des partis politiques pour le pouvoir d’état. Les masses, trompées par cette chimère d’une coalition pacifique avec la bourgeoisie, des résolutions n’ayant aucun sens et des actions parlementaires n’en ayant pas plus, ont permis à leurs organisations économiques de devenir les ballons de foot des politiciens. Volées de leur initiative, ignorantes des principes et tactiques révolutionnaires, les travailleurs sont rendus incapables de lutter contre le fascisme et de prévenir, d’empêcher la guerre.

Le Front Uni de l’opportunisme entre les patriotes sociaux de 1914 et les nouveaux patriotes sociaux de 1935 est le type même de Front Uni qui mène droit dans le mur les travailleurs et donnera une victoire certaine aux fascistes. Seulement dans le processus de lutte pour des objectifs révolutionnaires clairement établis, peuvent l’expérience et l’aspect militant indispensables des masses opprimées être développées et le pouvoir nécessaire généré pour l’effort suprême. Construire le Front Uni des organisations de travailleurs et de paysans par l’action révolutionnaire militante, lutter pour la révolution sociale, ceci, imprégné des principes et de l’esprit de l’anarcho-communisme, sont les taches du mouvement révolutionnaire.

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Il y a un an, nous publiions ce texte en deux parties de Sam Dolgoff sur Résistance 71 :

https://resistance71.wordpress.com/2022/02/14/reflexions-sur-le-changement-de-paradigme-a-venir-le-communisme-anarchiste-sam-dolgoff/ (à lire et diffuser sans modération)

Notre page “Gustav Landauer et la société organique” :

https://resistance71.wordpress.com/gustav-landauer-et-la-societe-organique/

Il n’y a pas de solution au sein du système ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

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5 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

Société des sociétés organique avec Gustav Landauer

Le_Reveil

R71_slogan