L’analyse ci-dessous est basée sur une pensée libertarienne, qui pense que l’état doit s’effacer devant le marché qui s’auto-régulerait par “nature” ; ce qui est un leurre total, car une fois en place, le marché par le truchement du rapport marchand et monétaire, n’est régit que par le taux de profit, que Marx a parfaitement analysé jusqu’à se crise finale.
Ceci dit, il y a de bonnes idées chez les libertariens, qui les rapprochent jusqu’à un certain point, des anarchistes. Nous pensons que le “marché” et le capitalisme ne peuvent aller que dans le sens du contrôle monopolistique à terme et que tout cela, en tant que création humaine, contre-nature, doit disparaître avec l’État, son concept et ses institutions. Pour que cela se fasse de manière réaliste, il nous faut changer d’attitude et de rapports sociaux entre nous, ignorer le système et construire l’alternatif ici et maintenant, localement en se confédérant dans le souci de la coopération complémentaire de notre diversité, hors état, hors institutions, hors marchandise, hors argent et hors salariat. Tout le reste n’est que vain réformisme d’un système fondé sur le rapport dominant/dominé.
~ Résistance 71 ~
“Les deux grandes questions incontournables de l’anthropologie politique sont:
1- Qu’est-ce que le pouvoir politique, c’est à dire qu’est-ce que la société ?
2- Comment et pourquoi passe t’on du pouvoir politique non-coercitif au pouvoir politique coercitif, c’est à dire qu’est-ce que l’histoire ?”
~ Pierre Clastres, 1974 ~
“Obéir, non ! Et gouverner ? Jamais !”
~ F. Nietzsche (Le gai savoir #33) ~
L’étatisme et l’illusion du choix
Sebastian A. Stern
31 janvier 2013
Source : https://c4ss.org/content/16714
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
L’état est cette entité qui affirme un monopole légitime de la violence utilisée dans un territoire donné, d’après Max Weber. Les perspectives hobbesienne, rousseauiste et lockiste disent que l’état a surgi d’un monde de chaos par le truchement d’un contrat social qui donne le pouvoir à une classe dirigeante, bien entendu pour le bien des peuples.
Chose amusante, personne ne peut pointer le moment précis où l’état a surgi. Peut-être fut-ce das un endroit comme Çatalhöyük (ca. 7500 BC) ou Sumer (ca. 2900 BC)— où une société stratifiée fut structurée sur la base de la puissance, la force et la doctrine religieuse. Les premières monarchies, premiers empires et républiques, dérivent leur pouvoir de la violence et de la légitimité de l’inévitable erroné. Les droits inaliénables étaient inconnus, si vous blasphémiez dieu ou un de ses bureaucrates temporels du Vatican, au sein du Saint empire romain, vous pouviez être excommunié et un quelconque blaireau pouvait vous tuer sans craindre de représailles. Le gouvernement est la direction de certains hommes (sic) sur d’autres, rien de plus. Tel est le notre, qui pour archive, fut construit sur le travail des esclaves justifié par un sens profond de foi dans l’arbitrage de la suprématie blanche, Et dans un certain sens, ceci est toujours le cas.
Les électeurs placent leur espoir dans des dieux-rois appelés “présidents”, espérant que ces sociopathes les soulagent de leur servitude
Une caractéristique unique de l’état est l’impôt ou l’extraction forcée de propriété pour être utilisée d’une façon dont la victime ne le ferait pas elle-même. Quand d’autres groupes prennent votre propriété (ou votre argent, ce qui est égal à du temps plus de l’énergie), cela s’appelle du vol. Les biens sociaux comme les routes, les écoles et la santé publique peuvent être le mieux fournis par le marché. L’état a très peu intérêt de fournir un produit de qualité parce qu’il n’a pas de concurrence. Les projets qui demandent beaucoup de capitaux (NdT : là est une des faiblesses libertariennes, ne pas concevoir la gratuité…) ne sont pas mieux gérés par l’état à cause de la diffusion de la responsabilité et l’opacité bureaucratique. L’impôt est une extorsion de fond à main armée, un vestige du tribut payé par un groupe soumis à des armées de conquête, d’après David Graeber et son livre / traité “Dette, les premières 5000 années” (2011)
La seule façon où nous justifions l’Impôt est pour arracher les profits monopolistes “gagnés” (volés) par la classe qui a pris le contrôle de la machinerie de l’état (les capitalistes). Mais la redistribution n’adresse pas la racine du problème : le privilège protégé par l’état qui a été donné à la classe du capital politiquement connectée (NdT : parce qu’elle a simplement, au cours du temps, eut la possibilité d’acheter les rouages politiques du système et d’y placer ses agents corrompus y menant sa politique pour ses intérêts). On ne doit pas mélanger le capitalisme et le libre-marché, qui a existé sous des formes variées (incluant le véritable échange libre, gratuit des économies du don telles qu’étudiées par Marcel Mauss) au travers de l’histoire humaine.
Bien que controversé, le schéma présent, le capitalisme d’état, n’existe que depuis le début de la période de l’ère moderne. Pour paraphraser Gary Chartier dans son “Marchés et non pas capitalisme”, ce système est une symbiose entre la grosse entreprise (transnationale) et le gouvernement, où le lieu de travail est dirigé par un individu appelé “le patron”. Il n’est pas inévitable que nous devions vivre dans un système où il y a plus de logements vides que de gens sans logis, ou qu’il puisse y avoir une tele chose qu’une classe travailleuse en permanence appauvrie. (NdT : si, car c’est dans le “génome” du rapport marchand fondé sur la valeur et le profit…)
Les électeurs mettent leur espoir en des dieux-rois appelés aujourd’hui présidents, s’attendant à ce qu’ils les hissent hors de leur servitude. Le plus marrant est que ces dirigeants proviennent de la même classe d’une “élite”, qui a essentiellement la même idéologie que es anciens maîtres. Il y a des exceptions, des présidents issus de milieu modeste, mais ils sont devenus riches avant leur intronisation et ont tous mis en place des politiques favorisant les élites. On ne peut pas devenir “président” sans s’être vendu aux intérêts de la haute finance et de la haute entreprise à cause en partie des coûts des campagnes électorales. Einstein disait que l’insanité était de faire et refaire la même chose en s’attendant à des résultats différents.
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“L’État, c’est ainsi que s’appelle le plus froid des monstres froids et il ment froidement et le mensonge que voici sort de sa bouche: ‘Moi, l’État, je suis le peuple !’… Là où le peuple existe encore, il ne comprend pas l’État et il le hait comme un mauvais œil et comme un pêché contre les coutumes et les droits… L’État, lui, ment dans tous les idiomes du bien et du mal ; et quoi qu’il dise, il ment et ce qu’il possède il l’a volé. Tout est faux en lui, il mord avec des dents volées, lui qui mord si volontiers. Fausses sont même ses entrailles… ‘Sur Terre il n’est rien de plus grand que moi: je suis le doigt qui crée l’ordre, le doigt de dieu’, voilà ce que hurle ce monstre…” (Friedrich Nietzsche)
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Qu’en est-il des pauvres ?
Ne disant rien du colonialisme et de l’impérialisme, la litanie d’états et de politiques à l’origine de tant de la destitution du monde, le capitalisme demande la fonctionnalité de la pauvreté. Quelqu’un doit faire le sale boulot, aller dans les armées et se soumettre aux autres en échange de salaires toujours diminuant.
L’état providence, la filet de sécurité sociale accordé aux pauvres ne couvre que les nécessités de base, le fameux “opium du peuple” marxien, quelque chose qui voudrait menacer le privilège capitaliste conféré par l’état (Marx était un fin analyste et critique mais un pathétique solutionneur de problème, la violence d’état ne peut pas trouver de remède en augmentant son pouvoir…) Soutenir l’état-providence est rationnel sur des bases de realpolitik, mais pas comme fin en soi. Mais la question plus profonde est celle-ci : pourquoi y a t’il tant de pauvres qui travaillent alors qu’une classe entière de personnes n’a pas besoin de travailler et se retrouve incroyablement riche ?
Jesus n’a pas créé l’état-providence dans un acte de bienveillance. Les dirigeants ont soudoyé la population dans une logique structurelle fonctionnaliste : pour maintenir le système en vie et acheter leur allégeance. Dans les années 1870, Otto von Bismarck rendit infirme le mouvement socialiste allemand en offrant une concession palliative disant “mon idée était d’acheter, de corrompre la classe laborieuse ou plutôt devrais-je dire, de les gagner à la cause, pour qu’elle regarde l’état comme une institution sociale existant pour le but de l’intérêt de son bien-être.” Jusqu’ici’`a aujourd’hui, les opprimés croient dur comme fer que l’état est là pour s’occuper d’eux, de les protéger. La réalité est que l’état brise les jambes des pauvres et leur donne des béquilles payées par leurs impôts.
“Les historiens et les économistes aux gages de l’État nous ont enseigné, sans doute, que la commune de village, étant devenue une forme surannée de la possession du sol, forme qui entravait les progrès de l’agriculture, dut disparaître sous l’action des forces économiques naturelles. Les politiciens et les économistes bourgeois ne cessent de le répéter jusqu’à nos jours ; et il y a même des révolutionnaires et des socialistes — ceux qui prétendent être scientifiques — qui récitent cette fable convenue, apprise à l’école.
-[]- « Eh bien, jamais mensonge plus odieux n’a été affirmé dans la science. Mensonge voulu, car l’histoire fourmille de documents pour prouver à qui veut les connaître — pour la France, il suffirait presque de consulter Dalloz — que la commune de village fut d’abord privée par l’Etat de toutes ses attributions ; de son indépendance, de son pouvoir juridique et législatif ; et qu’ensuite ses terres furent, ou bien tout bonnement volées par les riches sous la protection de l’Etat, ou bien directement confisquées par l’Etat…”
~ Pierre Kropotkine ~
La violence d’état
La violence d’état est proférée comme la solution aux conséquences d’inventions passées de l’état comme celles-ci :
- La création d’une entité légale appelée entreprise à responsabilité limitée, qui absout les capitalistes de tous crimes et protège leurs richesses personnelles des pénalités judiciaires. L’état a récemment décidé de donner à ces “personnes” légales le droit de parole. Les entreprises sont immortelles et bénéficient de très larges avantages fiscaux. Les riches paient des cacahuètes en impôt sur les gains de capital, l’homme du commun casque un impôt sur le revenu bien plus disproportionné. Les corporations furent à l’origine enregistrées légalement pour construire des ponts et des travaux publics puis devaient être démantelées, les corporations modernes perdurent, recherchant insatiablement toujours plus de profits sans se préoccuper des conséquences sociales, de la “responsabilité fiduciaire”. Ce type de comportement insensible caractérise la psychopathie. (NdT : les entreprises étant considérées comme des “personnes”, elles ne peuvent être que psychopathes, ce qui sied parfaitement au système inique et criminel en place…)
- Les états subventionnent les entreprises politiquement connectées comme Wal-Mart, Monsanto, Halliburton, Lockheed-Martin, Goldman Sachs et Exxon-Mobil (NdT : il en va de même dans tous les pays de manière plus ou moins dissimulée…). Ces entreprises externalisent leurs échecs économiques sur les contribuables (NdT : gardent les bénéfices privés et “socialisent” les pertes, les font payer aux fonds publics), incluant l’utilisation disproportionnée des routes, de la recherche gouvernementale et de brevets monopolistes (qui privent les peuples de l’accès aux formes génériques vitales de médicaments par exemple, NdT : comme récemment avec l’hydroxychloroquine et l’ivermectine durant la “plandémie” COVID-19)).
- Affaiblir et coopter les syndicats ouvriers, supprimer activement les modes de production détenus par les travailleurs (coopératives ouvrières ou agricoles). Dans des élections précédentes aux Etats-Unis, Romney et Obama favorisèrent le pillage entrepreneurial malgré la preuve massive que les entreprises, usines, propriétés des travailleurs sont bien plus efficaces (pas de coûts de gestion et les travailleurs y ont un intérêt à augmenter les revenus lorsqu’ils partagent les bénéfices)
- De fausses agences régulatrices comme la FDA, l’EPA, l’USDA et la SEC qui protègent la corruption sous le couvert de la “protection” du consommateur / contribuable. Ce ne sont que des renards gardant le poulailler constituées des mêmes individus qui ont travaillé auparavant dans l’industrie supposément régulée. Le phénomène connu sous le vocable de “capture régulatrice” et les fameuses “portes tourniquets” facilitant le passage du gros business aux agences régulatrices gouvernementales et inversement…
- Et n’oublions pas : l’impérialisme, la conscription et le meurtre de masse. La CIA, le complexe militaro-industriel, le FBI, la NSA, le DHS, TSA et la DEA. Bref, toute cette machinerie étatico-sociale de “providence” qui sait ce qui est le mieux pour VOUS.
- Le renforcement du monopole sur la fabrication et diffusion d’une monnaie de singe, dont la valeur dérive de la capacité future du gouvernement à l’impôt. Cette monnaie est dévaluée en en imprimant toujours plus, ce qui transfère le pouvoir d’achat de ceux qui ont cet argent en dernier à ceux qui la reçoive avant même qu’elle ne circule (l’effet Cantillon). Dans ce cas, les membres (privés) de la banque de la réserve fédérale en sont les bénéficiaires. Ceci constitue un impôt invisible.
L’illusion du choix et les élections présidentielles
L’épique bataille électorale mise en scène tous les quatre ans n’est faite que pour juxtaposer deux candidats présidentiels (NdT : tous deux adoubés par le système étatico-marchand et ses hautes sphères politico-financières…) comme des opposés polaires, comme Zeus et Hadès. Mais n’oublions jamais qu’ils sont frères en oligarchie. Alors que des guerres rhétoriques sont combattues et achetées avec le fric du gros business, les véritables problèmes de fond ne sont jamais soulevés parce que les deux équipes ont toutes deux intérêt dans le statu quo étatique.
Aucun des deux candidats ne mettra quelque réserve que ce soit au sujet du siècle écoulé d’impérialisme américain qui donne à l’empire maintenant quelques 700 bases militaires dans le monde entier ou que ce pays dépense plus que les 19 dépensiers suivants combinés, sur le système militaro-industriel et de la sécurité dont profite les membres du congrès. En lieu et place, ils vont se chamailler sur des queues de cerises comme de savoir qui a le droit de se marier avec qui. Dans un système anarchiste, ll “mariage” existe en dehors des institutions, les couples, quels qu’ils soient n’ont pas besoin de la validation de l’état pour se déclarer légitime.
L’état-entreprise-corporation est l’institution dominante de la modernité. La logique de la nécessité et de l’inévitabilité de l’État repose sur bien des tropismes non validés. Ces suppositions et assomptions doivent être recherchées et interrogées ou des intellectuels courtisans et des experts-démagogues nous distraieront en permanence en réarrangeant les chaises longues sur le pont du Titanic. (NdT : Ah ce bon vieux réformisme omni-présent…) […]
Toujours les médias gonflent l’affaire en disant que nous “allons assister à l’élection la plus importante de l’histoire”. Ceux qui étudient effectivement l’histoire de la politique comprennent que des plateformes se sont mélangées et ont triangulé, se déplaçant sans cesse dans la direction de l’étatisme. Il peut y avoir une polarisation de la “gauche” et de la “droite”, mais toutes deux ont des caractéristiques essentiellement autoritaires (d’état). Par exemple, les deux candidats à la présidence américains vont toujours être en faveur de la loi National Defense Authorization Act – qui dépouille les Américains de leur droit à un jury de leurs pairs et permet une détension indéfinie dans le temps (NdT : identique à ce que l’entité sioniste appelle la “détention administrative”, des Palestiniens sont en détention administrative depuis des années, sans avoir de droit à voir leur famille, à un avocat, ne sont en fait accusé de rien si ce n’est d’être palestinien etc, etc..) Plus encore, les deux partis politiques sont tenus de suivre les diktats du secteur financier, au pouvoir et cartélisé de manière privée par la Réserve Fédérale (NdT : qui, à l’instar d’une entreprise comme Federal Express, n’a de “fédérale” que le nom…)
[…]
Obama est un président militariste. Par exemple, il a ordonné l’assassinat par drone de Anouar al-Aulaqi (un citoyen américain vivant au Yémen), en septembre 2011. La CIA tua son fils de 16 ans deux semaines plus tard. Il n’y a pas eu de procès, de quelconque procédure légale. Les président a décidé unilatéralement l’assassinat d’un citoyen américain sur un sol étranger.
Si quelqu’un tue une autre personne, ce serait un crime haineux. Quand l’état tue quelqu’un, c’est toujours pour le bien et souvent cela demeure un secret pour des raisons supposées de “sécurité nationale”, NdT : appelée en France la “raison d’état”.
[…]
Pourquoi devrions-nous donner encore plus de pouvoir aux types avec les flingues et en attendre qu’ils résolvent nos problèmes ? Nous avons besoin de solutions à l’échelle humaine. Nous devons creuser à la racine du problème, qui est l’état marchand capitaliste lui-même ou tout système économique ou le pouvoir d’état protège les affirmations de propriété illégitime et crée une rareté artificielle pour protéger ses bénéfices. L’État est ce qui rend le capitalisme (mais pas les “marchés”) possible.
L’état et la classe capitaliste ne sont pas des forces antagonistes et les Etats-Unis ne sont en rien proche de quelque libre-marché que ce soit. Le gros business déteste rien de plus que les marchés libres authentiques, les capitalistes préfèrent le mercantilisme. A moins que vous ne soyez un membre de la classe dirigeante, vous devriez faire tout ce qui est en votre pouvoir pour amener un paradigme moins violent et non-étatique, parce que l’État a une vilaine tendance à mettre certains personnes dans des camps et on ne sait jamais qui sera le prochain…
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“L’objectif est le peuple, la société, la communauté, la liberté, la beauté, la joie de vivre.”
~ Gustav Landauer 1911 ~
« Anarchisme: Le nom donné à un principe de théorie et de conduite de la vie sous lequel la société est conçue sans gouvernement, l’harmonie dans une telle société étant obtenue non pas par la soumission à la loi ou par l’obéissance à l’autorité, mais par les consentements libres conclus entre des groupes territoriaux et professionnels variés, librement constitués pour les fonctions simples de production et de consommation et également pour la satisfaction d’une variété infinie de besoins et d’aspirations d’être civilisé. Dans une société développée selon ces lignes de conduite, les associations volontaires qui commencent déjà à couvrir tous les secteurs de l’activité humaine, prendraient une plus grande extension pour finir par se substituer elles-mêmes pour l’état et de ses fonctions. »
– Pierre Kropotkine (début de la définition de l’anarchisme qu’il écrivit pour la 11ème édition de L’Encyclopedia Britannica, 1910) –
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Lire notre page « Illusion démocratique »
Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir ! (Résistance 71)
Comprendre et transformer sa réalité, le texte:
Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »
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5 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:
Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être
Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche
Manifeste pour la Société des Sociétés
Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie
Société des sociétés organique avec Gustav Landauer