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Pétrole et géopolitique: Dégonflage de la théorie propagandiste du « pic pétrolier »…

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, écologie & climat, économie, colonialisme, crise mondiale, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, militantisme alternatif, N.O.M, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, politique et lobbyisme, politique et social, réchauffement climatique anthropique, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , on 14 juin 2016 by Résistance 71

Thierry Meyssan revient ici sur un point important de l’équation géopolitique pétrolière, celui de la fameuse théorie fumeuse du “pic pétrolier de Hubbert”. Il impute la chute de cette “croyance” fabriquée à la chute du prix du pétrole alors qu’en fait la raison de l’idiotie de cette théorie propagandiste est purememt scientifique à la base, même si une exploitation géopolitique en a émergé: le véritable nœud de l’affaire réside, comme nous l’avons dit ici il y a bien des années (juin 2011), dans le fait que le pétrole (tout hydrocarbure plus lourd que le méthane de fait…) n’est pas une substance “fossile”, mais une substance abiotique, non biologique, créée depuis les matériaux primordiaux de la planète dans le manteau terrestre. Le pétrole et le gaz naturel sont abiotiques et sont inépuisables à l’échelle humaine. En fait nous nageons littéralement de cette saloperie responsable de tant de pertes en vies humaines. Le “pic pétrolier” est une théorie de contrôle par la scarcité et l’outil d’une politique spéculative, qui vraisemblablement touche à sa fin. Que va sortir l’oligarchie de son chapeau en remplacement ?…

Encore un petit effort Thierry, tu y es presque…

A lire pour mieux comprendre: « L’origine abiotique profonde du pétrole: le pic pétrolier est un dogme spéculatif »

« Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le pétrole (abiotique)… »

— Résistance 71 —

 

La baisse des prix du pétrole renverse l’échiquier géopolitique

 

Thierry Meyssan

 

13 juin 2016

 

url de l’article original:

http://www.voltairenet.org/article192232.html

 

La baisse des prix du pétrole a démenti la théorie du « pic de Hubbert ». Il ne devrait pas y avoir de pénurie énergétique dans le siècle à venir. La baisse des prix a probablement aussi commencé le démantèlement de la théorie de « l’origine humaine du réchauffement climatique ». Elle a privé de toute rentabilité les sources d’énergie alternatives et les investissements dans les hydrocarbures de schistes et les forages en eaux profondes. Renversant l’échiquier géo-politique, elle est susceptible de rappeler les militaires US au Proche-Orient et de contraindre le Pentagone à abandonner définitivement la théorie du « chaos constructeur ».

En deux ans, le marché mondial des sources d’énergie a été bouleversé. D’abord, l’offre et la demande ont considérablement changé, puis les flux commerciaux, enfin les prix qui se sont écroulés. Ces changements radicaux remettent en cause tous les principes de la géo-politique du pétrole.

Le mythe de la pénurie

Le ralentissement de l’économie des pays occidentaux et celui de certains pays émergents s’est traduit par une baisse de la demande, tandis que la croissance continue en Asie l’a, au contraire, augmentée. En définitive, la demande globale poursuit son lent développement. Côté offre, non seulement aucun État producteur n’a vu ses capacités s’effondrer, mais certains ont pu l’augmenter comme la Chine, qui amasse désormais d’importantes réserves stratégiques. De sorte qu’au total, le marché est très excédentaire.

Ce premier constat contredit ce qui était la doxa des milieux scientifiques et professionnels durant les années 2000 : la production mondiale s’approchait de son pic, le monde allait connaître une période de pénurie au cours de laquelle certains États allaient s’effondrer et des guerres de ressources éclater. Dès son retour à la Maison-Blanche, en janvier 2001, le vice-président Dick Cheney avait formé un groupe de travail sur le développement de la politique nationale de l’énergie (National Energy Policy Development — NEPD), qualifié de « société secrète » par le Washington Post [1]. Dans une ambiance ultra-sécurisée, les conseillers de la présidence auditionnèrent les patrons des grandes entreprises du secteur, les scientifiques les plus reconnus, et les patrons des services de Renseignement. Ils arrivèrent à la conclusion que le temps pressait et que le Pentagone devait garantir la survie de l’économie états-unienne en s’emparant sans attendre des ressources du « Moyen-Orient élargi ». On ignore qui participa exactement à ce groupe de travail, sur quelles données il travailla, et les étapes de sa réflexion. Tous ses documents internes ont été détruits afin que nul ne connaisse les statistiques auxquelles il avait eu accès.

C’est ce groupe qui conseilla de mener des guerres contre l’Afghanistan, l’Iran l’Irak, la Syrie, le Liban, la Libye, la Somalie et le Soudan ; un programme qui fut officiellement adopté par le président George W. Bush lors d’une réunion, le 15 septembre 2001, à Camp David.

Je me souviens d’avoir rencontré à Lisbonne, lors d’un congrès de l’AFPO, le secrétaire général du groupe de travail de la Maison-Blanche. Il avait présenté un exposé sur l’étude des réserves annoncées, l’imminence du « pic de Hubbert » et les mesures à prendre pour limiter la consommation d’énergie aux USA. J’avais alors été convaincu —à tort— par son raisonnement et son assurance.

Nous avons constaté avec le temps que cette analyse est complétement fausse et que les cinq premières guerres (contre l’Afghanistan, l’Irak, le Liban, la Libye et la Syrie) ont été de ce point de vue inutiles, même si ce programme se poursuit aujourd’hui. Cette énorme erreur de prospective ne doit pas nous surprendre. Elle est la conséquence de la « pensée de groupe ». Progressivement une idée s’impose au sein d’un groupe que nul n’ose remettre en question au risque de se voir exclure du « cercle de la raison ». C’est la « pensée unique ». Dans ce cas, les conseillers de la Maison-Blanche sont partis et sont restés dans la théorie malthusienne qui domina la culture anglicane du XIXe siècle. Selon elle, la population augmente à un rythme exponentiel, tandis que les ressources ne le font qu’à un rythme arithmétique. À terme, il ne peut pas y avoir de ressources pour tous.

Thomas Malthus entendait s’opposer à la théorie d’Adam Smith selon laquelle, lorsqu’il est libre de toute réglementation, le marché se régule de lui-même. En réalité, le pasteur Malthus trouvait dans sa théorie —non démontrée— la justification de son refus de subvenir aux besoins des innombrables pauvres de sa paroisse. À quoi bon nourrir ces gens si, demain, leurs nombreux enfants mourront de faim ? Le gouvernement de George W. Bush était alors largement WASP et comprenait de nombreuses personnes issues de l’industrie pétrolière, à commencer par le vice-président Cheney, ancien patron de l’équipementier Halliburton.

Si le pétrole est une ressource non renouvelable et qu’il aura donc une fin, rien ne permet de penser que celle-ci est proche. En 2001, on raisonnait en fonction du pétrole de type saoudien que l’on savait raffiner. On ne pensait pas exploitables les réserves du Venezuela par exemple, dont on admet aujourd’hui qu’elles suffisent à pourvoir à l’ensemble des besoins mondiaux pour au moins un siècle.

On observera que la théorie de l’« origine humaine du réchauffement climatique » n’est probablement pas plus sérieuse que celle du pic pétrolier. Elle procède de la même origine malthusienne et a en outre l’avantage d’enrichir ses promoteurs à travers la Bourse des droits d’émission de Chicago [2]. Elle a été popularisée dans le but d’apprendre aux Occidentaux à diminuer leur consommation d’énergie d’origine fossile, donc de se préparer à un monde où le pétrole serait devenu rare et cher.

La fin des prix artificiels

La hausse du prix du baril à 110 dollars a semblé conforter la théorie de l’équipe de Dick Cheney, mais sa chute brutale à 35 dollars montre qu’il n’en est rien. Comme en 2008, cette chute a débuté avec les sanctions européennes contre la Russie qui ont désorganisé les échanges mondiaux, déplacé les capitaux et en définitive crevé la bulle spéculative du pétrole. Cette fois, les prix bas ont été encouragés par les États-Unis qui y ont vu un moyen supplémentaire de couler l’économie russe.

La chute s’est aggravée lorsque l’Arabie saoudite y a trouvé son intérêt. En inondant le marché de ses produits, Riyad maintenait le cours du baril d’Arabian light entre 20 et 30 dollars. De la sorte, il détruisait la rentabilité des investissements dans les sources alternatives d’énergie et garantissait son pouvoir et ses revenus à long terme. Il est parvenu à convaincre ses partenaires de l’OPEC de soutenir cette politique. Les membres du cartel ont pris la décision de sauver leur autorité à long terme quitte à gagner beaucoup moins d’argent durant quelques années.

Par conséquent, la baisse des prix, encouragée par Washington contre Moscou, a fini par l’atteindre lui aussi. Si plus de 250 000 emplois ont été détruits dans les industries de l’énergie en deux ans dans le monde, environ la moitié l’ont été aux États-Unis. 78 % des plateformes pétrolières US ont été fermées. Même si le recul de la production n’est pas aussi spectaculaire, il n’en reste pas moins que les États-Unis ne sont probablement plus indépendants énergétiquement ou ne vont pas tarder à le devenir.

Et ce ne sont pas que les États-Unis : tout le système capitaliste occidental est impacté. En 2015, Total a perdu 2,3 milliards de dollars, ConocoPhillips 4,4 milliards, BP 5,2 milliards, Shell 13 milliards, Exxon 16,2 miliards, Chevron près de 23 milliards.

Cette situation nous renvoie à la « Doctrine Carter » de 1980. À l’époque, Washington s’était donné le droit d’intervenir militairement au Proche-Orient pour garantir son accès au pétrole. Par la suite, le président Reagan avait créé le CentCom pour appliquer cette doctrine. Aujourd’hui on exploite du pétrole un peu partout dans le monde et sous des formes assez différentes. Le fantasme du « pic de Hubbert » s’est dissipé. De sorte que le président Obama a pu ordonner de déplacer les troupes du CentCom vers le PaCom (théorie du « pivot vers l’Asie »). On a pu observer que ce plan a été modifié avec l’accumulation de forces en Europe orientale (EuCom), mais il devra l’être encore si les prix stagnent entre 20 et 30 dollars le baril. Dans ce cas, on cessera d’exploiter certaines formes de pétrole et l’on reviendra vers l’Arabian light. La question du repositionnement des forces au Proche-Orient se pose donc dès à présent.

Si Washington s’engage dans cette voie, il devra probablement également modifier les méthodes du Pentagone. La théorie straussienne du « chaos constructeur », si elle permet de gouverner des territoires immenses avec très peu d’hommes sur le terrain, exige beaucoup de temps pour permettre l’exploitation de vastes ressources, comme on le voit en Afghanistan, en Irak et en Libye. Peut-être faudra-t-il revenir à une politique plus sage, cesser d’organiser le terrorisme, admettre la paix, pour pouvoir commercer avec les États ou ce qu’il en reste.

 

[1] “Energy Task Force Works in Secret”, Dana Milbank & Eric Pianin, Washington Post, April 16th, 2001.

[2] « 1997-2010 : L’écologie financière », par Thierry Meyssan, Оdnako (Russie) , Réseau Voltaire, 26 avril 2010.

Résistance politique: Échec et effondrement attendent la civilisation occidentale (Paul Craig Roberts)

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L’occident en est réduit à se piller lui-même

 

Paul Craig Roberts

 

30 janvier 2016

 

url de l’article original:

http://www.paulcraigroberts.org/2016/01/30/the-west-is-reduced-to-looting-itself-paul-craig-roberts/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Michael Hudson, John Perkins et moi-même ainsi que quelques autres avons rapporté le pillage multi-facettes des peuples par les institutions économiques occidentales, principalement les grandes banques de New York avec l’aide de FMI.

Les pays du tiers monde ont été et sont toujours pillés en étant incités et forcés à suivre des plans de développement pour l’électrification ou autres objectifs. Les gouvernements de ces pays, naïfs et confiants, sont endoctrinés à croire qu’ils peuvent faire de leurs pays des nations riches en prenant les prêts bancaires présentés pour mettre en place les plans de développement préparés par l’occident, ayant pour résultat de suffisants revenus fiscaux du développement économique pour rembourser les emprunts étrangers.

Cela bien sûr n’arrive jamais ou pratiquement jamais. Ce qu’il se passe est que le plan a pour résultat que le pays devient endetté bien au-delà de ses revenus en devises étrangères et lorsque le pays ne peut plus honorer le remboursement de sa dette pour développement. Les créditeurs envoient alors le FMI dire au gouvernement endetté que le FMI protègera son crédit en lui prêtant de l’argent pour rembourser ses banquiers créditeurs. Mais les conditions font que ce gouvernement prenne les mesures d’austérité nécessaires de façon à ce qu’il puisse aussi rembourser le FMI (NdT: le piège classique d’emprunter pour rembourser un emprunt, quand on en est là, c’est la fin des haricots…). Ces mesures d’austérité doivent museler les dépenses des services publics et du secteur gouvernemental, réduire les retraites publiques, et vendre les ressources nationales aux étrangers acheteurs. L’argent économisé en réduisant les fonds sociaux et récolté en vendant les biens nationaux à des étrangers sert à rembourser le FMI. (NdT: exemples typiques, l’Argentine et en Europe bien sûr la Grèce…)

Ceci est la manière dont l’occident a historiquement pillé les pays du tiers monde. Si un président de pays est reluctant à entrer dans une telle plateforme économico-financière, il est simplement acheté, comme le fut le gouvernement grec, afin qu’ils suivent le schéma du pillage du pays que ce président/gouvernement est censé et prétend représenter.

Lorsque cette méthode de pillage s’est épuisée, l’occident acheta les terres arables et poussa une politique sur les pays du tiers monde pour qu’ils abandonnent l’auto-suffisance alimentaire et produisent une ou deux récoltes pour gains à l’exportation. Ceci rend les populations du tiers monde dépendantes des importations de nourriture de l’occident. Typiquement les revenus d’exportation sont pompés par les gouvernements corrompus ou par des acheteurs étrangers qui paient peu alors que les étrangers vendant la nourriture chargent bien plus. Ainsi, l’auto-suffisance est transformée en dette.

Avec la totalité du tiers monde maintenant exploité jusqu’à la limite du possible, l’occident a retourné le pillage sur lui-même. L’Irlande a été pillée (NdT: n’oublions pas que le peuple irlandais est un grand résistant à la City de Londres et qu’il fut trahi à maintes reprises par sa classe dirigeante corrompue et vendue à la City…) et le pillage de la Grèce et du Portugal est si sévère qu’il a forcé un grand nombre de jeunes femmes à la prostitution. Ceci ne dérange en rien la conscience occidentale.

Auparavant, lorsqu’un pays souverain se retrouvait plus endetté qu’il ne pouvait payer, ses créditeurs devaient rajuster le montant de la dette sur ce que le pays pouvait payer. Au XXIème siècle, comme je l’explique dans mon livre The Failure of Laissez Faire Capitalism, cette règle traditionnelle a été abandonnée.

La nouvelle règle est que le peuple d’un pays, même un pays dont les dirigeants ont accepté des pots-de-vin afin de permettre l’endettement de leur pays envers l’étranger, doit avoir ses retraites, l’emploi, et les services sociaux laminés ainsi que les ressources de valeur de la nation telles que les sytèmes de disrribution des eaux municipales, les ports, la lotterie nationale et les parcs nationaux, comme les îles grecques protégées, vendues aux étrangers, qui ont ainsi toute la liberté d’augmenter les prix de l’eau et des services, refuser au gouvernement grec par exemple les revenus de sa lotterie nationale, et vendre l’héritage national protégé de la Grèce à des requins du foncier.

Ce qu’il s’est produit en Grèce et au Portugal est en cours de réalisation en Espagne et en Italie. Les peuples sont impuissants parce que leurs gouvernements ne les représentent aucunement. Non seulement ceux-ci sont corrompus et arrosés de pots-de-vin, mais les membres des gouvernements sont endoctrinés pour maintenir leurs pays au sein de l’Union Européenne. Autrement, ils sont dépassés par l’histoire. Les peuples opprimés et qui souffent sont eux-mêmes endoctrinés de la même manière. Par exemple en Grèce, le gouvernement élu pour empêcher le pillage du pays a été impuissant, parce que le peuple grec a subi un lavage de cerveau leur disant que quoi qu’il arrive, il devait rester dans l’UE.

La combinaison de la propagande, du pouvoir financier, de la stupidité et des pots-de-vin veut dire qu’il n’y a aucun espoir pour les peuples européens.

La même chose vaut pour les Etats-Unis, le Canada, l’Australie et le Royaume-Uni. Aux Etats-Unis des dizaines de millions de citoyens ont tranquillement acceptés l’absence de quelque intérêt que ce soit sur les revenus de leurs économies pendant maintenant plus de sept ans. Au lieu de poser des questions et de protester, les Américains ont accepté sans restriction la propagande avancée que leur exisence dépend du succès d’une poignée de méga-banques artificiellement crées (NdT: comme absolument tout dans le “système de marché” du reste, qui n’est qu’une invention dont on pourrait parfaitement se passer…), qui sont “trop grosses pour échouer”. Des millions d’Américains sont convaincus qu’il est mieux pour eux que leurs économies soient dévalorisées plutôt qu’une ou plusieurs banques corrompues passent à la trappe.

Pour maintenir les peuples occidentaux dans la confusion au sujet de la véritable menace à laquelle ils font face, les peuples sont convaincus à grand renfort de propagande qu’il y a un terroriste derrière chaque arbre, chaque passeport, sous chaque lit et que tout le monde sera tué à moins que le pouvoir surgonflé du gouvernement ne soit pas questionné. Jusqu’ici tout cela a fonctionné parfaitement, avec une attaque fausse-bannière après l’autre renforçant les fausses attaques terroristes qui servent à empêcher toute prise de conscience que tout cela n’est qu’une vaste escroquerie pour en fait accumuler toute la richesse dans le plus petit nombre de mains.

Non content de sa suprématie sur les “peuples démocratiques”, le 1% avance d’autres pions avec ses “traités” Trans-Antlantique et Trans-Pacifique. Ceux-ci sont supposés être des “accords de libre-échange” qui bénéficieront à tout le monde. En vérité, ce sont des accords secrets, particulièrement bien gardés qui donnent le contrôle des lois des gouvernements souverains aux entreprises privées.

Il est par exemple venu au grand jour que sous le partenariat trans-atlantique, la sécurité sociale britannique serait gérée depuis des tribunaux privés mis en place sous le partenariat comme un obstacle à l’assurance médicale privée et attaqué en justice pour dommages et intérêts par des firmes privées et même, à terme, être forcée à disparaître.

Le gouvernement britannique totalement corrompu géré par le vassal de Washington David Cameron a bloqué tout accès aux documents légaux qui montrent l’impact qu’aura le traité trans-atlantique sur la sécurité sociale britannique.

http://www.globalresearch.ca/cameron-desperate-to-stop-scandal-as-secret-plans-to-sell-the-national-health-service-are-discovered/5504306

Pour ceux des citoyens des pays occidentaux qui sont assez stupides ou endoctrinés pour ne pas avoir encore compris, la poussée actuelle de “leur” gouvernement et de sa politique est d’offrir chaque aspect de leur vie à des intérêts privés prédateurs.

Au Royaume-Uni, la poste a été vendue pour un prix des plus modiques à des intérêts privés connectés. Aux Etats-Unis, les républicains et peut-être les démocrates, ont l’intention de privatiser le Medicare (assurance maladie) et la sécurité sociale, tout comme ils ont privatisé bien des aspects des systèmes militaire et carcéral. Les fonctions publiques sont des cibles privilégiées pour faire des bénéfices.

Une des raisons pour l’escalade des prix sur le budget militaire US est sa privatisation. La privatisation du système carcéral américain a résulté en un énorme nombre de personnes innocentes qui ont été incarcérées où elles sont forcées de travailer pour Apple, IT services, des compagnies de textiles et d’habillement qui produisent pour l’armée américaine et un tas d’autres entreprises privées. Les ouvriers prisonniers sont payés 69 cents de l’heure, bien plus vas que le salaire d’un ouvrier chinois.

C’est çà l’Amérique aujourd’hui: une police corrompue, des procureurs corrompus, des juges corrompus, mais un max de bénéfices pour le capitalisme made in USA avec ce travail très bon marché carcéral. Les économistes têtes pensantes du libre-marché glorifient les prisons privées, affirmant qu’elles seraient plus efficaces et elles le sont de fait… à fournir un travail d’esclave aux capitalistes.

Voila l’info sur le premier ministre David Cameron niant l’information au sujet de l’effet du traité de partenariat trans-atlantique sur la santé nationale britannique.

http://www.theguardian.com/business/2016/jan/26/anger-government-blocks-ttip-legal-documents-nhs-health-service

Le quotidien du Guardian de Londres, qui doit souvent se prostituer pour essayer de maintenir un minimum d’indépendance, décrit la colère que ressentent les britanniques envers le secret gardé par le gouvernement au sujet d’un problème si fondamental au bien-être des Britanniques et pourtant ceux-ci continuent de voter pour les partis politiques qui les ont trahi et les trahissent.

Partout en Europe les gouvernements corrompus contrôlés par Washington ont distrait leur peuple de ce que ceux-ci ont été trahis par “leurs” gouvernements en focalisant l’attention sur l’affaire des immigrants, dont la présence est une conséquence directe des gouvernemnts européens représentant les intérêts de Washington et non pas les intérêts de leurs peuples.

Quelque chose de grave s’est produit contre l’intelligence et l’attention des peuples occidentaux qui semblent ne plus être capables de comprendre les machinations de “leurs” gouvernements.

Une pratique de gouvernement responsable en occident est finie. Rien d’autre que l’échec et l’effondrement attend la civilisation occidentale.

Aparté de parasites…

Posted in actualité, économie, militantisme alternatif, N.O.M, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, Social & Retraite, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , on 25 septembre 2015 by Résistance 71

« La cause première de la mauvaise exploitation de la nature, des souffrances des travailleurs, des haines et des luttes sociales, c’est le droit de propriété qui donne aux détenteurs de la terre, des matières premières et de tous les moyens de production, la faculté d’exploiter le travail d’autrui et d’organiser la production pour s’assurer du meilleur profit possible, et non pas pour donner à tous le plus de bien-être possible.

Il faut donc abolir la propriété. »

~ Errico Malatesta, 1922 ~

 

Les miliardaires vous remercient

 

Robert Gil

 

25 Septembre 2015

 

url de l’article:

http://www.les7duquebec.com/7-dailleurs/les-milliardaires-vous-remercient/

 

Les 1.000 milliardaires recensés sur cette planète vous remercient pour votre formidable aptitude à les enrichir quotidiennement, en privilégiant leurs produits manufacturés, payés des clopinettes aux milliards d’esclaves des pays sous développés, et que vous achetez cent fois plus cher chez vos commerçants locaux.

Les 500 grandes multinationales qui contrôlent 52% du produit brut et détiennent davantage que les 133 pays les plus misérables, sont ravis que vous vous précipitiez dans leurs grandes surfaces tueuses de petits commerces. Leurs banques peuvent aussi racheter avec les intérêts de vos emprunts les faillites de vos centre-ville, afin d’y installer leurs robots distributeurs inhumains mais bien plus rentables, puisque n’étant pas soumis aux cotisations sociales.

Les 358 familles les plus riches qui possèdent la moitié de la fortune mondiale se régalent à l’idée que vous achetiez leurs produits et apprécient la pub que vous faites pour leurs noms désormais célèbres. Elles se réjouissent que vous acceptiez de payer très cher leurs marques afin  de paraître plus riches que vous n’êtes. Et trouvent amusant que vous ayez la gentillesse de bien vouloir les porter en circulant en ville, afin que tout votre petit monde les voient, les envient, et ainsi les achètent à leur tour. Merci de favoriser leurs commerces et de suivre leurs modes très vite obsolètes, mais aussi rapidement renouvelées.

Les milliardaires du monde entier et leur cohorte des plus belles filles du monde qui font la une des magazines que vous achetez, remercient également vos armées de bien vouloir, aux frais de vos peuples et des contribuables, faire respecter l’ordre dans les couloirs que franchissent nos yachts en acajou pour pouvoir en paix rejoindre nos nombreux paradis fiscaux. Ceci nous encourage à continuer encore longtemps, puisque c’est à vous que nous devons de nous gaver quotidiennement de caviar, de champagne, de dormir dans des suites cinq étoiles et de rouler en somptueuses voitures de sport.

Continuez donc bien sagement à vous en prendre aux fonctionnaires feignants, aux cloportes gauchistes et aux grévistes preneurs d’otage et autres salauds comme feu Chavez. Pendant que l’on fait assassiner peinard les journalistes d’opposition au Honduras et les syndicalistes tout frais du jour en Colombie dans la plus exquise des confidentialités, rien ne se sait et tout se poursuit. Merci également de nous laisser exploiter les dernières ressources planétaires tout en détruisant la nature avec une certaine désinvolture. Et ensuite c’est vous qui payerez au bout de la chaine de distribution, le supplément que représente l’horrible problème posé par les déchets qui débordent dans vos poubelles et infesteront vos vies et celles de vos générations futures.

Merci encore, de soutenir les contre-réformes consistant à vous déposséder (au nom de la compétitivité) de vos derniers droits sociaux, et d’accepter une baisse constante de vos salaires.

Merci surtout de dépenser votre énergie à vous dévorer entre vous, à vous défouler consciencieusement sur du bouc émissaire à forte teneur appauvrie, car sans cela, je dois bien vous l’avouer, à 1000 contre 7 milliards, on aurait quand même un peu de mal à garder nos distances.

Guerre impérialiste financière: Le Shanghaï Stock Exchange (SSE) attaqué de l’extérieur… Guerre économique et géopolitique…

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Déstabilisation économique, effondrement financier et le bidouillage de la bourse de Shanghaï ?

 

Michel Chossudovsky

 

26 Août 2015

 

url de l’article original:

http://www.globalresearch.ca/economic-destabilization-financial-meltdown-and-the-rigging-of-the-shanghai-stock-market/5471533

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

L’effondrement spectaculaire de la bourse de Shanghaï a été présenté à l’opinion publique comme étant le résultat d’un “mécanisme de marché” spontané, déclenché par la faiblesse de l’économie chinoise.

Le chœur consensuel des médias occidentaux (WSJ, Bloomberg, FT etc…) prétend que les actions chinoises se sont effondrées à cause de “l’incertitude” en réponse à des données récentes “suggérant une baisse dans la seconde économie mondiale”.

Cette interprétation est erronée. Elle déforme le fonctionnement des marchés boursiers qui est l’objet d’opérations spéculatives absolument routinières. Un déclin programmé de l’indice Dow Jones par exemple, peut-être accompli de plusieurs façons: ventes à court terme, paris sur le déclin du Dow Jones Industrial Average dans le marché des options etc… [1]

De manière amplement documentée, les marchés financiers sont pipés par les méga-banques. Des institutions financières très puissantes incluant la JP Morgan Chase, HSBC, Goldman Sachs, Citigroup et toute la fine équipe habituelle, suivie de leurs hedge funds affiliés, à la capacité de “pousser à la hausse” le marché boursier, puis de le “tirer vers le bas”. Elles engrangent à la fois sur la spéculation à la hausse et sur la spéculation à la baisse. Cette procédure s’applique également au marché des commodités en général et du pétrole et des métaux en particulier.

Ceci constitue une fraude financière ou ce que l’ex-membre de haut niveau de Wall Street et ancienne assistante secrétaire fédérale de la HUD Catherine Austin Fitts appelle “pomper et larguer” et définit comme: “Gonfler artificiellement le prix d’une action ou autre sécurité par la promotion, afin de vendre à ce prix surgonflé, puis profiter encore plus à la baisse avec l’achat-vente à très court terme”. Cette pratique est illégale sous les lois boursières et pourtant ceci se pratique très couramment.”  (See Stephen Lendman, Manipulation: How Financial Markets Really Work, Global Research, March 20, 2009

L’effondrement de la bourse de Shanghaï (SSE)

Le SSE Composite Index a progressé cette dernière année de 2209 en Août 2014 à plus de 5166 au 21 Juin 2015 (environ 140% d’augmentation); puis à partie du 21 Juillet, il s’est effondré de plus de 30% en environ deux semaines à 3507 (le 8 Juillet)

Un effondrement supplémentaire s’est produit le 10 Août, dans la semaine qui a suivi l’explosion de Tianjin (le 12 Août 2015), culminant avec le Lundi noir du 24 Août (avec à la clef une baisse spectaculaire de 7,63% en une journée…) NdT: l’explosion de Tianjin serait-elle un acte criminel servant à masquer l’attaque financière sur le SSE ?…

L’explosion de Tianjin a t’elle contribué à exacerber cette “incertitude” en regard du marché des équités chinois ? L’évolution de l’index du SSE sur cette période d’un an n’a rien à voir avec les forces spontanées du marché ou des marqueurs de l’économie réelle. Ceci présente toutes les apparences d’un massacre spéculatif savamment planifié, une poussée vers le haut puis une forte secousse vers le bas.

La possibilité d’une fraude a été l’objet d’une enquête des autorités chinoises en Juillet 2015 suivant l‘effondrement du 21 Juin du SSE (voir le graphe dans l’article original en anglais).

Le régulateur a dit dans son rapport du 3 Juillet qu’il allait étudier si des acteurs avaient fraudé dans les ventes de produits financiers… La China Securities Regulatory Commission (CSRC) a dit qu’elle baserait son enquête sur des rapports de mouvements anormaux du marché en provenance de la bourse et des futures exchanges.

Certains rapports ont accusé des investisseurs étrangers d’avoir tiré les prix vers le bas en vendant des actions sur le très court terme dans les bourses chinoises, ce qui veut dire qu’ils pariaient sur la chute des cours.

Tout fait criminel sera transféré à la police a dit le régulateur.

Le China Financial Futures Exchange (CFFEX) a suspendu 19 comptes pour avoir vendu dans le très court terme (short-selling) pour un mois, rapporte l’agence de presse Reuters, citant des sources anonymes (BBC, August 25, 2015, emphasis added)

Le consensus médiatique (ainsi que les déclarations venant des autorités chinoises) était que des acteurs financiers chinois plutôt que des banques étrangères seraient derrière ce processus de fraude du marché boursier: “les investisseurs étrangers n’ont qu’un accès très limité aux marchés chinois”. La manipulation du marché ne provient pas de sources étrangères d’après le Global Times

Cette analyse ne prend néanmoins pas en considération le fait que de grands acteurs financiers comme la Goldman Sachs, JP Morgan Chase, HSBC et autres sont très actifs en Chine, opérant depuis Shanghaï au travers de banques paravents chinoises associées dans leurs aventures financières.

De plus, ces institutions financières occidentales sont bien connues pour avoir eu un rôle déterminant dans la manipulation des marchés boursiers ainsi que des marchés des changes :

Des régulateurs ont mis à l’amende six banques majeures pour un total de 4,3 millliards de dollars pour ne pas avoir empêcher des courtiers d’essayer de manipuler le marché des changes (Forex), à la suite d’une enquête mondiale sur un an.

HSBC Holdings Plc, Royal Bank of Scotland Group Plc, JP Morgan Chase & Co, Citigroup Inc, UBS AG et la Bank of America Corp ont toutes été mises à l’amende à la suite de cette enquête, qui a bridé ce marché auparavant largement non régulé de 5000 milliards de dollars quotidiens, accélérant ainsi la poussée vers le marchandage automatisé et piégea la Banque d’Angleterre (NdT: cœur de la matrice financière de la City de Londres, la véritable “couronne” britannique…)

Les courtiers utilisaient des noms de code pour identifier les clients sans les nommer et échangeaient l’information dans des chatrooms en ligne en utilisant des pseudonymes comme “les joueurs”, “les 3 mousquetaires” ou “1 équipe, 1 rêve”. Ceux qui n’étaient impliqués étaient ridiculisés et les courtiers utilisaient un langage obscène pour se féliciter des gains rapides faits grâce à leurs escroqueries ont dit les autorités.

La Goldman Sachs, de toutes ces institutions financières majeures, opère de Shanghaï depuis 2004 sous un arrangement de partenariat avec la Beijing Gao Hua Securities Company.

Goldman est connue pour utiliser des soi-disants “programmes d’échanges à haute fréquence” dans les transactions boursières:

“Les marchés peuvent être falsifiés avec des High-Frequency Trading Programs ou HFT, qui composent maintenant 70% des échanges boursiers. Goldman Sachs est le champion indiscuté de cette nouvelle technique de jeu. (Voir Ellen Brown,  Stock Market Collapse: More Goldman Market Rigging, Global Research, May 8, 2010)

Un autre facteur qui a facilité les opérations spéculatives sur le SSE a été l’intégration des marchés boursiers de Hong-Kong et de Shanghaï en 2014 sous l’égide du soi-disant lien de “Stock Connect”. La procédure permet aux étrangers d’acheter des actions A chinoises listées sur le SSE depuis Hong-Kong avec des “restrictions limitées”, à savoir un accès complet au marché des équités de la Chine.

Guerre financière

Ces mouvements de balancier vers le haut et vers le bas du Shanghai Composite Index ont pour résultat ultime la confication de milliards de dollars de richesse monétaire incluant des capitaux de fonds d’état chinois fournis par la Banque Populaire de Chine pour renflouer le marché boursier de Shanghaï. Où va ce fric ? Qui sont les récipiendaires de ces échanges d’une valeur de multi-milliards de dollars ?

En réponse à l’effondrement du mois d’Août, la Banque Populaire de Chine a “offert 150 milliards de Yuan (23,43 milliards de dollars) en avoir pour 7 jours d’accord de rachats de renverse, une forme de prêts à court-terme pour les prêteurs commerciaux.” Cet argent fut gaspillé. Cela n’a pas renversé la tendance de l’effondrement du SSE.

Geopolitique

Des considérations géopolitiques sont aussi pertinentes. Tandis que le Pentagone et l’OTAN coordonnent des opérations militaires contre des pays étrangers souverains, Wall Street perpétue des actions de déstabilisation sur les marchés financiers incluant le trucage des marchés du pétrole, de l’or et des changes et ce directement contre la Russie et la Chine.

Est-ce que la falsification du SSE fait partie d’un package plus large d’actions des Etats-Unis contre la Chine consistant en affaiblissant son système économique et financier ?

Est-ce que l’effondrement financier de la Chine sert de plus grand intérêts concernant la politique étrangère états-unienne incluant des menaces régulières contre elle, sans même mentionner les déploiements militaires américains dans la Mer de Chine du Sud ?

Sommes-nous en face d’une “guerre financière” dirigée contre une puissance économique mondiale concurrente ?

Cela vaut-il la peine d’être noté que des procédures spéculatives (fraudes) ont aussi été utilisées dans les marchés du pétrole et des changes contre la Fédération de Russie. Combinées avec le régime des sanctions économiques, l’objectif était de tirer vers le bas le prix du pétrole brut (ainsi que la valeur du rouble russe), ceci devant affaiblir l’économie russe.

Le ‘Pivot Asiatique’ d’Obama contre la Chine est renforcé par des actions de déstabilisation concommitantes sur le SSE. Le but ultime est d’affaiblir, au moyen de méthode non-militaire, l’économie nationale de la République Populaire de Chine”. (Michel Chossudovsky, US-NATO Military Deployments, Economic Warfare, Goldman Sachs and the Next Financial Meltdown, Global Research, August 8, 2015

 

Note 

  1. The latter is one among several instruments used by speculators. There is no buy sell transaction of shares of company listed on the stock exchange: a bet is placed on an upward or downward movement of the DJIA. It’s an index fund:  ask and put options.

Au cœur de l’hydre financière: la Banque des Règlements Internationaux de Bâle… L’institution la plus secrète au monde

Posted in actualité, économie, crise mondiale, documentaire, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, N.O.M, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, politique et lobbyisme, politique et social, politique française, résistance politique, terrorisme d'état, Union Europeenne et nouvel ordre mondial with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , , on 15 avril 2015 by Résistance 71

Petit rappel avant de lire cet excellent article de Durden: ce qui est appelé banques centrales: la BCE, la Bundesbank, la Banque d’Angleterre, la Banque de France, la Banque de la Réserve Fédérale des Etats-Unis etc… sont des consortiums de BANQUES PRIVÉES, qui sont gérées par des hauts fonctionnaires d’état, payés grassement des deniers publics. Ces gens s’enferment tous les deux mois dans des réunions secrètes à Bâle donc pour y décider en privé du sort économique du monde, le tout pour le profit d’intérêts banquiers PRIVÉS… et tout le monde trouve çà normal ? Ah oui c’est vrai, on est pas censé le savoir !!

Qu’est-ce qu’une trahison déjà ?

A lire impérativement en complément de cet article: notre traduction du livre de l’historien Antony Sutton: « Wall Street et la montée d’Hitler », qui parle dès le premier chapitre de la collusion de Wall Street, de Schacht et de la BRI/BIS comme étant le cœur même avec JP Morgan et Rockefeller du financement de l’Allemagne nazie sous couvert des plans Dawes et Young de l’après 1ère guerre mondiale…

— Résistance 71 —

 

A la rencontre du groupe secret qui dirige le monde

 

Tyler Durden

 

12 Avril 2015

 

url de l’article original:

http://www.zerohedge.com/news/2015-04-11/meet-secretive-group-runs-world

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Depuis des siècles, il y a eu bien des histoires, certaines basées sur des faits incertains, d’autres basées sur le ouïe-dire, la conjecture, la spéculation ou carrément le mensonge, au sujet de groupes de gens qui “contrôlent le monde”. Certaines sont partiellement vraies, d’autres largement hyperboliques, mais quand il s’agit d’archive historique, rien ne s’approche de plus près du stéréotype du groupe secret déterminant la destinée de 7 milliards d’individus que la Banque des Règlements Internationaux ou Bank for International Settlements (BRI/BIS), qui se cache tellement à la vue de tous, que très peu de personnes s’en sont jamais occupées.

Ce qui suit est un extrait de TOWER OF BASEL: The Shadowy History of the Secret Bank that Runs the World by Adam LeBor.

Le club le plus exclusif au monde a juste dix-huit membres. Ils se réunissent tous les deux mois un dimanche soir à 19:00 dans la salle de conférence E d’une tour circulaire dont les vitres teintées dominent la gare centrale de la ville de Bâle en Suisse.
Leur discussion dure une heure, parfois une heure et demie. Certains de ceux présents amènent un collègue avec eux, mais les aides parlent rarement durant ces conclaves des plus confidentiels. La réunion se termine, les aides s’en vont et ceux qui demeurent se retirent pour dîner dans la salle à manger du 18ème étage avec la confiance affirmée que le repas et les vins seront somptueux. Le repas qui dure jusqu’à 23:00 ou minuit est là où le vrai travail est effectué. Le protocole et l’hospitalité, peaufinés depuis plus de huit décennies, sont sans faute. Tout ce qui est dit à la table ne doit pas être répété ailleurs, c’est la règle.

Très peu de ceux qui jouissent de cette haute cuisine et de ces grands crus classés, parmi les meilleurs que la Suisse puisse offrir, seraient reconnus par des passants dans la rue, mais ils incluent un grand nombre des gens les plus puissants du monde. Ces hommes, car ce sont presque tous exclusivement des hommes, sont de banquiers centraux. Ils sont venus à Bâle pour assister à la réunion de l’Economic Consultative Committee (ECC) de la Banque des Règlements Internationaux (BRI), qui est la banque des banques centrales. Ses membres actuels (en 2013) incluent: Ben Bernanke, le président de la banque de la réserve fédérale américaine, Sir Mervyn King le gouverneur de la banque d’Angleterre, Mario Draghi, de la Banque Centrale Européenne (BCE), Zhou Xiaochuan de la Banque de Chine et les gouverneurs des banques centrales d’Allemagne, de France, d’Italie, de Suède, du Canada, d’Inde, du Brésil. Jaime Caruana, un ancien gouverneur de la banque d’Espagne et maintenant le General Manager de la BRI, se joint à eux. (NdT: Notons au passage que le patron de la banque de chine est présent… pas celui de la Russie, ce qui en suffisamment dit long à notre sens…)

Début 2013, lorsque ce livre fut mis sous presse, King, qui devait quiter la Banque d’Angleterre en Juin 2013, présidait l’ECC. L’ECC, qui était auparavant connu sous le nom de réunion des gouverneurs G-10, est la plus influente des nombreuses réunions se déroulant sous l’égide de la BRI, ouverte seulement à un petit groupe sélectionné de banquiers centraux des économies avancées. L’ECC fait des recommandations sur le membership et l’organisation des trois comités de la BRI qui gèrent le système financier mondial, les systèmes de paiement et les marchés internationaux. Le comité prépare aussi des propositions pour la réunion sur l‘économie mondiale et guide son agenda.

La réunion commence à 09:30 du matin le Lundi dans la salle B et dure trois heures. Là, King préside sur les gouverneurs des banques centrales de trente pays jugés les plus importants de l’économie mondiale. En plus de ceux qui étaient présents au dîner de la veille au soir, la réunion du Lundi inclut des représentants de pays comme par exemple la Pologne, l’indonésie, l’Afrique du Sud, l’Espagne, la Turquie. Les gouverneurs des quinze banques centrales de pays plus petits comme la Hongrie, Israël et la Nouvelle-Zélande sont autorisés à y assister en tant qu’observateurs, mais ne parlent généralement pas. Les gouverneurs de tierces banques comme la Macédoine ou la Slovaquie ne sont pas autorisés à assister à la réunion. Ils doivent se contenter de dénicher des informations lors des pauses café et pauses repas.

Les gouverneurs de toutes les 60 banques centrales membres de la BRI se joignent ensuite à un buffet-déjeuner dans la salle à manger du 18ème étage. Conçue par Herzog & Meuron, l’entreprise d’architecture suisse qui créa le stade “nid d’oiseau” pour les JO de Pékin, la salle à manger a des murs blancs, un plafond noir et une vue spectaculaire sur 3 pays: la Suisse, la France et l’Allemagne. A 14:00 les banquiers centraux et leurs aides-de-camp retournent dans la salle B pour la réunion des gouverneurs afin de discuter de sujets d’intérêt jusqu’à la fin de la réunion à 17:00

King a une approche différente de son prédécesseur Jean-claude Trichet, l’ancien président de la BCE, dans sa façon de présider la réunion sur l’économie mondiale. D’après un ancien banquier central, Trichet était très gaulois dans son style: un protocolaire qui appelait les banquiers centraux à parler par ordre décroissant d’importance en commençant avec le gouverneur de la Fed américaine, puis celui de la banque d’Angleterre et celui de la Bundesbank allemande, puis progressivement en descendant la hiérarchie. King, lui par contraste, adopte une approche plus égalitaire et thématique: il ouvre la réunion et annonce que chacun peut particper à sa guise en invitant les discussions et les contributions en provenance de tous ceux présents.

Les conclaves des gouverneurs ont joué un rôle crucial pour déterminer la réponse du monde à la crise financière globale.
“La BRI a été un point de rencontre très important pour les banquiers centraux depuis le début de la crise et la logique pour son existence s’est développée plus encore”, a dit King. “Nous avons eu à faire face à des défis que nous n’avions jamais vu auparavant. Nous avons dû travailler pour comprendre ce qui se passait, quels instruments nous devions utiliser lorsque les taux d’intérêt sont si proche de zéro, comment communique t’on une politique financière. On en disctute à la maison avec nos personnels, mais il est très utile que les gouverneurs se rencontrent et en parlent entre eux.”

Ces discussions, disent les banquiers centraux, doivent être confidentielles. Quand vous êtes au top, au poste #1, on peut parfois se sentir bien solitaire. Cela aide grandement de rencontrer d’autres #1 et de dire: “Ok, voilà mon problème, comment faites-vous pour le gérer ?” continua King. “Etre capable de parler de manière informelle et ouvertement au sujet de nos expériences a été quelque chose de grande valeur. Nous ne parlons pas dans des forum publics, alors nous pouvons vraiment dire ce que nous pensons et croyons, nous posons des questions et demandons des réponses, nous profitons de l’expérience des autres.”

Les gestionnaires de la BRI travaillent très dur pour assurer que l’atmosphère soit amicale et conviviale durant tout le week-end, cela semble être efficace. La banque organise une véritable flottille de limousines qui vont chercher les gouverneurs à leur arrivée à l’aéroport de Zürich et les amène directement à Bâle. Des petits déjeuners, déjeuners et dîners séparés sont arrangés pour les gouverneurs des banques nationales qui supervisent des économies nationales de types et de tailles différents, ainsi personne ne se sent exclut. “Les banquiers centraux sont plus relax et se sentent plus à la maison avec leurs collègues banquiers centraux qu’au sein de leur propre gouvernement”, se rappelle Paul Volcker, ancien président de la Fed américaine, qui s’est rendu aux week-ends de Bàle à plusieurs reprises. La qualité exceptionnelle de la nourriture et des vins servis facilitent l’esprit de camaraderie, dit Peter Akos Bod, un ancien gouverneur de la banque centrale de Hongrie. “Les sujets de discussions principaux étaient les vins et la stupidité des ministres des finances. Si vous n’aviez pas une bonne connaissance des vins, vous ne pouviez pas vous joindre aux conversations.”

La conversation est généralement stimulante et agréable, disent les banquiers centraux. Le contraste entre le comité fédéral des marchés libres à la Fed et les dîners du dimanche soir du G-10 des gouverneurs était notoire, se rappelle Laurence Meyer, qui fut un membre du comité des gouverneurs de la Fed entre 1996 et 2002. Le président de la Fed ne représentait pas toujours la banque aux réunions de Bâle, ainsi Meyer s’y rendit de temps en temps. Les discussions de la BRI étaient toujours très vivantes, focalisées et ingénieuses. Aux réunions de la Fed, du moins lorsque j’y participais, les membres ne faisaient que lire des déclarations qui avaient été préparées à l’avance. Ils se ne se référaient que très rarement à des déclarations d’autres membres et il n’y avait pratiquement jamais d’échanges verbaux entre deux membres ou une discussion ouverte au sujet d’options possibles sur des politiques financières. Aux dîners de la BRI, les gens se parlent et les discussions sont toujours stimulantes, interactives et focalisées sur des problèmes sérieux auxquels doit faire face l’économie mondiale.”

Tous les gouverneurs présents à la réunion de deux jours sont assurés d’une confidentialité totale, d’une discrétion et du plus haut niveau de sécurité. Les réunions se tiennent sur plusieurs étages qui ne sont utilisés que quand les gouverneurs sont là. On donne aux gouverneurs un bureau et tout le soutien logistique et personnel possible, incluant des secrétaires. Les autorités suisses n’ont absolument aucune jurisdiction sur les lieux de la BRI. Fondé par un traité international et encore plus protégé par l’accord de QG avec le gouvernement suisse en 1987, la BRI possède le même type de protections que celles garanties au QG de l’ONU, du FMI et des ambassades diplomatiques. Les autorités suisses ont besoin de l’autorisation express de la direction de la BRI pour entrer dans les bâtiments de la banque, qui sont décrits comme étant “inviolables”.

La BRI a le droit de communiquer en code, d’envoyer et de recevoir de la correspondance dans des sacs scellés, couverts par la même protection que les valises diplomatiques ce qui veut dire que les sacs ne peuvent pas être ouverts par quiconque.
La BRI est exempte d’impôts en Suisse, ses employés ne doivent pas payer d’impôts sur leur salaire, salaires en général très généreux et qui sont faits pour être compétitifs avec le secteur privé. En 2011, le salaire du General Manager était de 763 930 FS, tandis que les chefs de départements étaient rémunérés 587 640 FS par an (exonérés d’impôts !!), à cela s’ajoutent de très généreuses primes et facilités. Les privilèges légaux de la banque sont aussi étendus à son personnel et à ses directeurs. Les Senior Managers bénéficient d’un statut à part très similaire à celui de diplomates, lorsqu’ils sont en service commandé sur le territoire suisse, c’est à dire qu’ils ne peuent pas être arrêtés, ni fouillés, sauf s’il y a évidence d’un acte criminel direct et leurs papiers et documentations sont inviolables. Les gouverneurs de banques centrales voyageant à Bâle tous les deux mois pour la réunion de la BRI bénéficient des mêmes status lorsqu’ils sont sur le territoire suisse. Tous les personnels de banque ont une immunité légale devant la loi suisse, à vie et pour tous les actes commis et perpétrés dans le cours de leur vie professionnelle. La banque est un endroit très demandé pour y travailler, pas seulement pour les salaires. La BRI compte 600 employés venant de 50 pays différents. L’atmosphère y est cosmopolite et multi-nationale, bien que très suisse dans son fonctionnement, mettant une grande emphase sur la hiérarchie bancaire. Comme bien des gens travaillant pour l’ONU ou le FMI, les gens travaillant pour la BRI se sentent investis d’une sorte de mission, ils pensent travaller pour des intérêts supérieurs, quasi divins et sont donc immunisés contre toutes formes de considérations normales de responsabilité et de transparence.

La direction de la banque a essayé de planifier toute éventualité de façon à ce que la police suisse ne soit jamais appelée. Le QG de la BRI possède des systèmes de sécurité et anti-incendie ayant plusieurs niveaux de fonctionalité, il y a une clinique interne et elle a son propre abri anti-bombe et cas d’attaque terroriste ou de conflagration armée. Les biens de la BRI échappent à tout contrôle civil et public sous la loi suisse et ne peuvent JAMAIS être saisis.

La BRI garde un secret bancaire des plus stricts. Les minutes, agenda et la liste de participants des réunions sur l’économie mondiale ou l’ECC ne sont divulgués sous aucun format, pour la simple et bonne raison, que tout cela n’existe pas, il n’y a pas d’archives tenues des réunions, bien que certains banquiers gribouillent parfois leurs propres notes. Parfois, la banque se fendra d’une très brève conférence de presse ou d’une déclaration ennuyeuse après coup, mais jamais rien ne sera détaillé. Cette tradition de confidentalité privilégiée remonte à la création même de la banque.

“La tranquilité de Bâle et sa caractéristique absolument non-politique fournit un environnment parfait pour ces réunions tout aussi tranquille et non-politiques”, écrivit un officiel américain en 1935. “La régularité des réunions et leur quasi perpétuelle existence et attendance par presque tous les membres du comité font qu’elles n’attirent qu’une très faible attention de la part des médias et de la presse. “Très peu a changé en plus de 40 ans”, dit Charles Coombs, un ancien directeur des changes à la Fed américaine de New York et qui a participé aux réunions des gouverneurs entre 1960 et 1975. Les banquiers qui étaient admis dans le cercle intérieur des réunions des gouverneurs avaient une confiance absolue les uns envers les autres, se rappele t’il dans ses mémoires. “Quelques soient les sommes d’argent impliquées, aucun accord ou memo n’était jamais signé ou des compromis initialisés, La parole de chaque officiel était suffisante et il n’y a jamais de déceptions.”

Qu’est-ce que cela peut donc bien faire pour le reste d’entre nous ? Les banquiers ont rassemblé la confidentialité depuis que l’argent a été inventé. Les banquiers centraux aiment à se considérer comme les grands prêtres de la finance, comme des technocrates supervisant les rituels de l’arcane monnétaire et d’une liturgie financière comprise seulement par une toute petite élite auto-sélectionnée.

Mais les gouverneurs qui se réunissent tous les deux mois à Bâle sont des fonctionnaires. Leurs salaires, leur billets d’avion, leurs facture d’hôtels et leurs fonds de retraites lucratifs lorsqu’ils prennent leur retraite sont payés des deniers publics. Les réserves nationales détenues par les banques centrales sont de l’argent public, la richesse des nations. Les discussions des banquiers centraux à la BRI, l’information qu’ils partagent, les politiques qu’ils évaluent, les opinions qu’ils échangent et les décisions subséquentes qu’ils prennent, sont profondément politiques. Les banquiers centraux, dont l’indépencance est protégée constitutionnellement, contrôlent la politique monnétaire du monde développé. Ils gèrent les réserves monnétaires des économies nationales. Ils décident des taux d’intérêts ainsi décidant de la valeur même de nos économies et de nos investissements. Ils décident de se focaliser sur l’austérité ou la croissance. Leurs décisions ont un impact direct sur nos vies.

La tradition du secret de la BRI remonte à des décennies. Pendant les années 1960 par exemple, la banque abritait la London Gold Pool. Huit pays entreprirent de manipuler le marché de l’or afin de maintenir le cours de l’or aux environs de 35 US$ l’once, en ligne avec les prévisions de l’accord de Bretton Woods qui dirigeait le système financier internatinal dans l’après seconde guerre mondiale.
Bien que Le London Gold Pool n’existe plus, son successeur est le comité des marchés de la BRI, qui se réunit tous les deux mois à l’occasion de la réunion des gouverneurs afin de discuter des tendances des marchés financiers. Des officiels de 21 banques centrales y participent. Le comité publie de temps en temps un article, mais son agenda et ses discussions demeurent secrets.

De nos jours, les pays représentés dans les réunions de l’économie mondiale comptent ensemble pour les 4/5 du PIB mondial, la plus grande partie de la richesse produite dans le monde, d’après les statistiques de la BRI elle-même. Les banquiers centraux maintenant “semblent plus puissants que les politiciens”, a écrit le magazine The Economist, “ils tiennent l’économie du monde entre leurs mains.” Comment cela s’est-il produit ? La BRI, l’institution la plus secrète au monde peut en clâmer la plus grande partie de la responsabilité. Du premier jour de son existence, la BRI a dédié son action à développer toujours plus avant les intérêts des banques centrales et à construire la nouvelle architecture de la finance transnationale. Ce faisant, elle a généré une nouvelle classe de technocrates dont les membres planent entre des positions hautement payées à la BRI, le FMI et les banques centrales et commerciales.

Le fondateur de cette cabale technocrate fut Per Jacobssen, l’économiste suédois qui servit comme conseiller à la BRI de 1931 à 1956. Le titre, en apparence si fade, est trompeur et cache bien son pouvoir et son amplitude. Très influent, très très bien connecté et très respecté par ses pairs, Jacobsen écrivit les tous premiers rapports annuels de la BRI, qui furent, et demeurent toujours, des lectures essentielles dans le monde des trésoreries. Jacobssen fut un supporteur de la première heure d’un fédéralisme européen. Il argumentait sans cesse contre l’inflation, les dépenses excessives des gouvernements et l’intervention de l’état dans l’économie. Jacobssen quitta la BRI en 1956 pour prendre en charge le FMI. Son héritage façonne toujours le monde actuel. Les conséquences de ses mélanges de libéralisme économique, d’obsession des prix et du démantèlement des souverainetés nationales, se jouent aujourd’hui tous les soirs sur nos écrans de télévision dans les JT.

Les défenseurs de la BRI défendent le fait qu’elle n’est pas secrète. Les archives de la banque sont ouvertes et les chercheurs peuvent consulter presque tous les documents qui ont plus de 30 ans. Les archivistes de la BRI sont en effet très cordiaux et professionnels, toujours prêts à aider. Le site internet de la banque inclut ses rapports annuels que l’on peut télécharger, ainsi que de nombreux articles ou documents concernant la politique financière produits par le prestigieux service de recherche de la banque. La BRI publie des comptes détaillés de ses sécurities et marchés dérivatifs ainsi que des statistiques bancaires internationales. Mais tout ceci n’est largement que compilation et analyses d’information qui sont déjà dans le domaine public. Les détails des activités internes de la banque, incluant la vaste majorité de ses opérations financières pour ses clients, les banques centrales et les organisations internationales, demeure secret. Les réunions sur l’économie mondiale et les autres réunions financières cruciales prenant place à Bâle comme celle de comité des marchés, demeurent fermées à tout non-membre du cercle fermé. Des personnes privées ne peuvent pas avoir de compte à la BRI à moins qu’elles ne travaillent pour la banque. L’Opacité de la banque, son manque total à rendre compte et son influence toujours croissante lèvent d’importantes questions, pas seulement sur la politique monnétaire, mais sur la transparence, la responsabilité et comment le pouvoir est vraiment exercé dans nos démocraties.

* * *

Quand j’ai expliqué à des amis et relations que j’écrivais un livre sur la Banque des Règlements Internationaux, la réponse habituelle fut celle d’un regard décontenancé suivi de la question: “la banque de quoi ?” Mes interlocuteurs étaient des gens intelligents, éduqués qui suivent les affaires courantes. Bon nombre d’entre eux avaient un intérêt à vouloir comprendre l’économie mondiale et la crise financière. Et pourtant, seule une petit poignée avait entendu parler de la BRI. Ceci est très étrange, car la BRI est la banque la plus importante du monde et elle a été créée avant le FMI et la Banque Mondiale. Pendant des décennies, elle s’est tenue au centre du réseau global de l’argent, du pouvoir et de l’influence mondiale secrète.

La BRI a été créée en 1930. Elle fut créée ostenciblement comme partie du plan Young pour la gestion de l’administration du paiement de la dette allemande résultant de la première guerre mondiale. L’architecte clef de la banque fut Montagu Norman, qui était alors le gouverneur de la banque d’Angleterre et Hjalmar Schacht, le président de la Reichsbank, qui décrivait la BRI comme “ma banque”. Les membres fondateurs de la BRI étaient les banques centrales de GB, de France, d’Allemagne, d’Italie, de Belgique et un consortium de banques japonaises. Des parts furent aussi offertes à la réserve fédérale américaine, mais les Etats-Unis, suspicieux de quoi que ce soit qui puisse empiéter sur sa souveraineté nationale, refusa. A sa place, un consortium de banques commerciales prit les parts offertes: la JP Morgan, la First National Bank de New York (NdT: Rockefeller) et la First National Bank de Chicago (NdT: Rockefeller).

Le véritable but de la BRI était détaillé dans ses statuts: “promouvoir la coopération entre les banques centrales et fournir une aide additionnelle pour les opérations financières internationales”. Ce fut le point culminant des décennies de rêve des banquiers centraux, d’avoir leur propre banque, d’être puissants, indépendants et libres de l’interférence des politiciens et des journalistes fouineurs. Le mieux était que la BRI s’auto-finançait et existerait à perpétuité. Ses clients étaient en fait ses propres fondateurs et actionnaires: les banques centrales. Pendant les années 30, la BRI fut le centre de réunion de la cabale des banquiers centraux, dominée par Norman et Schacht. Ce groupe aida à reconstruire l’Allemagne. Le New York Times décrivit Schacht, largement connu pour être le génie derriere la résurgence de l’économie allemande, comme le “pilote de fer de la finance nazie”. Pendant la guerre, la BRI devint le de facto bras de la Reichsbank, acceptant l’or volé par les nazis et pratiquant des opérations de changes pour l’allemagne nazie.

L’alliance de la banque avec Berlin était bien connue à Washington D.C et Londres. Mais le besoin de maintenir la BRI fonctionnelle, de maintenir les couloirs nouveaux de la finance transnationale ouverts, fut ce sur quoi les deux côtés tombèrent d’accord. Bâle était l’endroit idéal, car perché sur le côté nord de la Suisse, pratiquement sur la frontière avec l’Allemagne et la France. Quelques kilomètres plus loin, des soldats allemands et alliés mourraient à la guerre. Rien de tout cela ne comptait pour la BRI. Les réunions furent suspendues, mais les relations entre la banque et tous les belligérents demeurèrent cordiales, professionnelles et productives. Les nationalités n’avaient aucune espèce d’importance. La loyauté essentielle était à la finance internationale. Le président de la banque, Thomas McKittrick était américain. Le General Manager, Roger Aubouin, français, son assistant, Paul Hechler était allemand et membre du parti nazi et signait ses correspondances d’un “Heil Hitler!”. Le secrétaire général, Rafaelle Pilotti était italien. Per Jacobssen, le conseiller de la banque était suédois. Ses assistants ainsi que ceux de Pilotti étaient britanniques.

Après 1945, cinq directeurs de la BRI, incluant Hjalmar Schacht, furent accusés de crimes de guerre. L’Allemagne perdit la guerre mais gagna la paix économique, grâce en très grande partie à la BRI. La scène internationale, les contacts, les réseaux bancaires, et la légitimité que fournissait la BRI, d’abord à la Reichsbank puis aux banques qui lui succédèrent, tout ceci a aidé à assurer la continuité des énormes intérêts économiques puissants de l’Allemagne nazie vers le présent.

* * *

Durant les premières 47 années de son existence, de 1930 à 1977, la BRI était logée dans un ancien hôtel, près de la gare centrale de Bâle. L’entrée de la banque était cachée par un chocolatier et seulement une petite annonce confirmait que l’entrée très étroite menait bien à la BRI. Les directeurs de la banque pensaient que ceux qui devaient savoir où était la banque le sauraient et que le reste du monde n’avait certainement pas besoin de le savoir. L’intérieur du bâtiment ne changea que très peu au fil des décennies, se rappellent Charles Coombs. La BRI avait “l’apparence spartiate d’un ancien hôtel de style victorien dont les chambres simples et doubles avaient été transformées en bureaux simplement en enlevant les lits et en y mettant les bureaux.”

La banque a bougé dans son QG actuel au 2 Centralbhanhofplatz en 1977. Elle n’a pas bougé bien loin et surplombe maintenant la gare centrale de Bâle. De nos jours, la BRI a trois missions, de ses propres mots: “servir les banques centrales dans leur quête de stabilité financière et monnétaire, de développer une coopération internationale dans ces domaines et d’agir de banque centrale pour les banques centrales.” La BRI accueille aussi la plupart de l’infrastructure pratique et technique dont le réseau mondial des banques centrales et leurs contre-parties commerciales ont besoin pour fonctionner gentiment et efficacement. Elle a deux pièces d’échanges commerciaux liées entre elles: une au QG de Bâle et une au bureau régional de Hong Kong. La BRI achète et vend de l’or et des monnaies étrangères pour ses clients. Elle fournit de la gestion de biens et arrange le crédit à court-terme pour les banques centrales quand elles en ont besoin.

La BRI est une institution unique: une organisation ingernationale, une banque extrêment profitable et un institut de recherche fondé et protégé par les traités internationaux. La BRI est redevable et responsable devant ses clients et ses actionnaires, les banques centrales, mais elle guide également leurs opérations. La tâche principale d’une banque centrale, argumente la BRI, est de contrôler le flot des crédits et le volume de monnaie en circulation, ce qui assurera un climat d’affaires stable et maintiendra les taux de changes dans une fourchette gérable afin d’assurer la valeur de la monnaie et ainsi adoucir les mouvements de capitaux et le commerce international. Ceci est crucial, spécifiquement dans une économie mondialisée ou les marchés réagissent dans la micro-seconde et où les perceptions de stabilité économique et de la valeur sont presque aussi importantes que la réalité elle-même

La BRI aide aussi à superviser les banques commerciales, bien qu’elle n’ait pas de pouvoir légal sur elles. Le comité de Bâle sur la supervision bancaire, logé à la BRI, régule le capital et les demandes de liquidités des banques commerciales. Ceci demande que les banques aient un capital minimum de 8% à risques, des biens mesurés à au moins 100 millions de dollars et maintiennent au moins 8 millions de dollars de capital. Le comité n’a aucun pouvoir coercitif, mais il a une énorme force morale. “cette réglementation est si forte que le principe des 8% a été mis sous forme de loi nationale”, a dit Peter Akos Bod. “C’est comme le voltage, Le Voltage a été établi à 220V. Vous pouvez décider 90V mais çà ne marchera pas.” En théorie, des mesures de gardiennage et de coopération supervisées par la BRI, maintiendront le bon fonctionnement du système financier mondial. En théorie.

La réalité est que nous sommes passés de la dépression profonde à un stade de crise structurelle profonde, qui prend son origine dans la rapacité et la veulerie des banques, qui menace toute notre sécurité financière. Comme dans les années 1930, une partie de l’Europe doit faire face à un effondrement total potentiel. La Bundesbank et la BCE, deux des membres les plus puissants de la BRI, ont monté la folie de l’austérité, qui a déjà menée des pays comme la Grèce au bord du gouffre, aidé en cela par la corruption et la veulerie des classes dirigeantes. D’autres pourraient bien suivre bientôt. Le vieil ordre craque et fait eau de toutes parts, ses institutions politiques et financières le corrodant de l’intérieur. D’Oslo à Athènes, l’extrême droite est résurgente, nourrit en partie par la croissance de la pauvreté et du chômage. La colère et le cynisme corrodent la foi des citoyens en la démocratie et la règle de la loi. Une fois de plus, la valeur de la propriété et des biens s’évaporent devant les yeux des propriétaires. La monnaie européenne est menacée d’effondrement, tandis que ceux qui ont de l’argent cherchent des valeurs refuge dans le Franc Suisse ou l’or. Les jeunes, les talentueux et les mobiles, une fois de plus fuient leurs pays d’origine pour vivre de nouvelles vies à l’étranger. Les forces puissantes du capital international qui ont amenées la BRI à la vie et qui donnèrent à la banque sa puissance et son influence, sont de nouveraux triomphantes.

La BRI est au cœur même d’un système financier international qui part en vrille, mais ses officiels argumentent qu’ils n’ont pas le pouvoir d’agir comme régulateur financier international. Et pourtant la BRI ne peut pas échapper à ses responsabilités pour la crise de la zone euro. Des premiers accord à la fin des années 1940 sur les paiements multilatéraux jusqu’à l’établissement de la BCE en 1998, la BRI a été au cœur du projet d’intégration de l’Europe, fournissant une expertise technique et les mécanismes financiers pour une harmonisation monnétaire. Pendant les années 1950, elle géra les European Payments Union, qui internationalisa les systèmes de paiements du continent. La BRI hébergea le comité des gouverneurs des banquiers centraux de la CEE en 1964, qui coordonna la politique monnétaire trans-européenne. Pendant les années 1970, la BRI géra le “serpent monnétaire”, le mécanisme qui fixait le taux de change des monnaies dans une fourchette standardisée. Durant les années 1980, la BRI hébergea le comité Delors dont le rapport de 1988 mena à la création d’une monnaie unique européenne. La BRI mit au monde l’Institut Monnétaire Européen (IME), le précurseur de la BCE. Le président de l’IME était un des économistes les plus influents: Alexandre Lamfalussy, connu pour être le “père de l’Euro”. Avant de rejoindre l’IME en 1994, Lamfalussy avait travaillé à la BRI pendant 17 ans, d’abord comme conseiller économique, puis comme le General Manager/Fondé de Pouvoir de la banque.

Pour une organisation secrète et au profil bas, la BRI a prouvé être particulièrement rapide et agile. Elle a survécu la première grande dépression, la fin des paiements des réparations et du standard or (deux des principales raisons de son existence…), la montée du nazisme, la seconde guerre mondiale, l’accord de Bretton Woods, la guerre froide, les crises financières des années 1980 et 1990, la naissance du FMI et de la BM et la fin du communisme et de la guerre froide. Comme le nota Malcolm Knight, gérant à la banque de 2003 à 2008:”Il est encourageant de constater qu’en demeurant petite, flexible et libre d’interférences politiques, la banque a, au cours de son histoire, eu un succès remarquable en s’adaptant aux ciconstances changeantes.”

La banque s’est rendue pilier du système financier international. Aussi bien avec les réunions de l’économie mondiale, la BRI héberge 4 des plus importants comités gérant les affaires bancaires du monde: le comité de Bâle sur la supervision bancaire, le comité sur le système financier global, le comité sur les systèmes de paiement et de réglement et le comité Irving Fisher, qui s’occupe des statistiques des banques centrales. La banque héberge également trois organisations indépendantes: deux groupes s’occupant d’assurance et un Financial Stability Board (FSB). Le FSB, qui coordonne les autorités financières nationales et les politiques régulatrices, est déjà considéré comme le 4ème pilier du système financier global après la BRI, le FMI et les banques commerciales.

La BRI est maintenant la 30ème plus grosse réserve d’or mondiale avec 119 tonnes, plus que le Qatar, le Brésil ou le Canada. Être membre de la BRI demeure un privilège plus qu’un droit. Le comité des directeurs est responsable de l’admission des banques centrales jugées “donner une contribution substantielle à la coopération monnétaire internationale et aux activités de la banque”. La Chine, l’Inde, la Russie, et l’Arabie saoudite ne rejoignirent la BRI qu’en 1996. La banque a ouvert des bureaux au Mexique et à Hong Kong mais demeure très eurocentrique. Les pays baltes, la Macédoine et la Slovénie ont été acceptés mais pas le Pakistan, ni le Kazakhstan qui est pourtant une des grosses nations de l’Eurasie. Pour l’Afrique, seule l’Algérie et l’Afrique du Sud sont membres. Le Nigéria, qui a la plus grosse population du continent n’a pas été admis.

Considérant le rôle pivot de la BRI dans l’économie transnationale, son profil bas est assez remarquable. En 1930, un journaliste du New York Times nota que la culture du secret à la BRI était si forte qu’il n’était même pas permis de regarder à l’intérieur de la salle de direction, même lorsque les directeurs l’avaient quitté. Peu de changement en ce domaine. Les journalistes ne sont pas admis dans l’enceinte du QG lorsque les réunions sont en cours. Les officiels de la BRI parlent très rarement aux membres de la presse et quand ils le font, c’est avec grande réticence. La stratégie semble marcher. Le mouvement Occupy Wall Street, les mouvements anti-mondialisation, les réseaux de protestation, ont tous ignoré la BRI. Centralbahnpaltz 2 à Bâle est tranquille. Il n’y a aucun manifestant devant le bâtiment, personne ne campe sur les trottoirs devant la place ou dans les parcs environnants, pas de comités de réceptions animés pour les banquiers centraux mondiaux.

Alors que l’économie mondiale saute de crise en crise, les institutions financières sont passées à la loupe comme jamais auparavant. Des légions de journalistes, de blogueurs et de journalistes d’enquête épient les mouvements de chaque banque et pourtant, à part quelques brèves mentions sur les pages financières des journaux, la Banque des Règlements Internationaux a largement réussi à éviter d’attirer une quelconque attention sur elle. Enfin, jusqu’ici…

Nouvel Ordre Mondial: Questions sur la nouvelle Banque Asiatique d’Infrastructure et d’Investissement…

Posted in actualité, économie, crise mondiale, ingérence et etats-unis, média et propagande, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, politique et lobbyisme, politique et social with tags , , , , , , , , , , , on 2 avril 2015 by Résistance 71

“La finance conspire.”

~ Abraham Lincoln ~

 

“L’histoire n’est-elle pas là pour nous prouver que l’instinct de fédération est déjà devenu un des besoin les plus pressants de l’humanité ?.. Renversez l’État, la société fédérée surgit de ses ruines, vraiment une, vraiment indivisible, mais libre et grandissant en solidarité par sa liberté même.”

~ Pierre Kropotkine ~

 

Une nouvelle banque pour le Nouvel Ordre Mondial ?

 

Résistance 71

 

2 Avril 2015

 

Vous avez peut-être récemment entendu parler de la nouvelle Banque Asiatique d’Infrastructure et d’Investissement (BAII) ou AIIB de son sigle anglais pour Asian Infrastructure and Investment Bank.

Cette nouvelle banque, créée par la Chine, et annoncée lors d’un congrès asiatique en Indonésie en 2012, avait à l’origine des membres asiatiques comme l’Indonésie, les Philippines, la Thaïlande, Singapour, la Malaisie et le partenaire principal après la Chine: l’Inde. Cette banque n’est pas à confondre avec la banque en projet de l’association BRICS.

Le but officiel, comme son nom l’indique, est de créer une banque pour aider le développement des pays asiatiques partenaires commerciaux de la Chine. A terme, l’institution deviendrait une rivale du FMI et de la Banque Mondiale, les armes de destruction massive financière de l’empire anglo-américain enracinées profondément à la City de Londres et sa Banque d’Angleterre et à Wall Street.

Depuis plusieurs semaines, nous apprenons que le Royaume-Uni (tiens, tiens), la France, l’Italie, l’Australie, le Japon, puis bientôt la Russie en attendant le pays du goulag levant (ex-USA), qui fait mine de “résister” pour la forme, ont rejoint ou vont rejoindre incessamment l’AIIB.

Ceci de toute évidence pourrait être vu comme un torpillage du projet, à moins que…

Pour beaucoup d’experts financiers attachés à la sphère de l’information alternative, l’économie mondiale est en route pour un effondrement total. Ceci est en fait planifié par l’élite auto-proclamée parasite de la haute finance, mais il leur faut choisir le bon timing pour ce faire.

On peut voir cette affaire de l’AIIB comme un énième contrôle oligarchique d’un projet “alternatif” au système financier international verrouillé par la City de Londres et ses larbins de Wall Street. Si c’est le cas, la Chine et l’Inde, voyant leur objectif inatteignable à terme, devraient mettre un terme a ce projet ou du moins faire quelque bruit au sujet de cette “ingérence” de nations s’imposant dans leur projet…

Si ce projet continue sans remous, la preuve sera sûrement faite que cette nouvelle banque n’est en fait qu’un énième paravent. Dans quel but ? La fuite “légale” de capitaux et leur protection hors du système occidental en danger imminent d’effondrement.

Les parasites criminels du casino royal de l’escroquerie généralisée qu’on appelle “la haute finance” sont en train de collecter les restes de tout ce qui peut l’être dans tous les domaines: immobilier, foncier, financier, change, industrie, métaux précieux, investissements (assurances, fonds de retraite) etc… Quand il n’y aura plus rien ou peu s’en faut à pomper… Ils retireront le bouchon du lavabo pour envoyer l’économie mondiale au tout à l’égoût après avoir sécurisé biens et liquidités, métaux précieux, dans un système protégé dont une banque comme l’AIIB serait un élément. Les paradis fiscaux ne sont pas suffisant car il faut pour l’oligarchie maintenir une apparence de “légitimité”. Ce n’est pas par hasard à notre sens, qu’on apprend que la Suisse et le Luxembourg vont aussi rejoindre l’AIIB, ben voyons… Il ne manquera plus que les banques de Jersey et des Îles Caïmans…

La Chine ne possède qu’environ 6% des parts votantes dans le FMI et la Banque Mondiale ; avec l’AIIB, elle maintient une majorité pour contrôler le système. L’investissement initial serait de l’ordre de 60 à 100 milliards de dollars, partout donné en US$. Pourquoi donc ? Pourquoi une banque qui se voudrait concurrentielle du FMI / BM, basée en Chine, avec des partenaires asiatiques, travailleraient en monnaie de singe qu’est le dollar américain alors que tout le monde désire larguer ce boulet sans valeur aucune ? Serait-ce pour maintenir la convertibilité des transferts. Tout ceci sent la pure magouille à plein nez.

Nous avons dit sur ce blog depuis longtemps qu’il est très difficile de savoir de fait où la Chine se situe dans le schéma de la gouvernance mondiale. Nous avons toujours été suspicieux et n’avons jamais vu la Chine comme luttant contre le N.O.M pourquoi ? Parce qu’avant la visite de Nixon en Chine en 1973 qui déboucha sur la reconnaissance par les Etats-Unis de la République Populaire de Chine, Henry Kissinger y fut envoyé par Rockefeller en 1971 pour préparer le terrain. Mao n’a pu triompher en 1948 que parce que la City de Londres et Wall Street ont abandonné Chiang Kaï Chek à son profit et ont permis au Kuomintang (partenaire essentiel de l’empire anglais dans les guerres de l’opium en Chine et qui demeura longtemps dans les montagnes du triangle d’or asiatique en charge du raffinement du pavot en héroïne dont la distribution était assurée par les mafias associées aux services de renseignement: CIA et MI6) de s’établir sur Formose (aujourd’hui Taïwan) avec l’argent du trafic de drogue et de la protéger. Qu’un autre homme de main de Rockefeller, fondateur de PetroCanada, instigateur du GIEC, escroc de grande envergure, impliqué dans le scandale de corruption du programme “pétrole contre nourriture” entre l’ONU et l’Irak de Saddam Hussein, nous avons nommé: le Canadien Maurice Strong, vit en Chine depuis plus de 10 ans. Pourquoi ? Pourquoi la Chine ?… Quelle est sa fonction ? De plus, la Chine est aujourd’hui le premier créditeur de l’empire anglo-américain. La Chine est le pays qui a le plus acheté de la dette américaine, devant l’Arabie Saoudite. Elle n’a pas intérêt à l’effondrement de l’économie et la chute de l’empire, mais intérêt à coopérer avec l’empire. Les parasites criminels de la haute finance voient la Chine comme le modèle à suivre pour le contrôle hégémonique mondial, après tout la Chine ne contrôle t’elle pas déjà l’internet avec l’aide des géants de la toile comme Google/CIA/NSA, Yahoo! and co ?… Dans un éditorial du New York Times en date du 8 Août 1973, David Rockefeller louait le “grand timonier” Mao en ces termes : “ L’expérience sociale en Chine sous le leadership du timonier Mao est une des plus importante et réussie de l’histoire de l’humanité.”

Pour les parasites du haut de la pyramide, il est devenu clair que les Etats-Unis seuls ne peuvent pas ou plus contrôler le monde. Une alliance d’intérêt entre l’empire anglo-américain et la Chine, fusionnant la finance (imaginez une fusion de principe entre La City de Londres, Wall Street et les milieux financiers de Shanghaï… Terrifiant…) et utilisant la puissance militaire sino-américaine à la fois technologique mais aussi humaine, l’armée chinoise pouvant mobiliser des millions de bidasses en quelques heures, est devenue nécessaire. Serions-nous en train d’assister à la métamorphose ultime de l’empire ? Si c’est le cas, nous sommes bien plus proche de l’avènement du Nouvel Ordre Mondial qu’on pourrait le penser.

Pour l’heure la Chine est énergie dépendante en tant qu’”industrie du monde”, elle doit jouer double jeu et traiter avec la Russie et l’Iran pour le gaz et le pétrole. L’Iran semble s’être assoupli vis à vis de l’empire, la Russie, qui elle n’est pas tributrice d’un achat inconsidéré de dette yankee, peut demeurer indépendante tant que Poutine demeure en place. A terme, la Russie devra gérer l’après Poutine. Pourra t’elle le faire ?

La Chine est-elle le cheval de Troie qui amènera la Russie dans le giron impérialiste pour sceller le premier empire transnational ?

Nous n’affirmons rien, nous posons juste quelques questions que nous pensons être pertinentes en l’état actuel des choses.

Comme on peut le voir, toutes ces affaires nous ramènent toujours à la même source de solution: les peuples. Tant que nous laisserons un ramassis de parasites, ceux de la politique étant aujourd’hui aux ordres de ceux de la finance et de l’industrie, décider de ce qui se passe ou va se passer pour nous, nous serons toujours subjugués, colonisés de corps et d’esprit.

Le monde est sur une pente totalitaire plus que savonneuse, la véritable solution à tout ce marasme… c’est nous et personne d’autre. Compter sur la Chine pour « sauver le monde » c’est comme compter sur le pompier pyromane pour éteindre l’incendie.

Arrêtons de nous coucher quand on nous dit perpétuellement de le faire, sachons dire NON ! de manière retentissante, travaillons ensemble à créer le contre-pouvoir autogestionnaire et montrons à ce ramassis de criminels que nous n’avons besoin ni d’eux, ni de leurs institutions, ni de leur sordide planification pour NOTRE futur.

Il n’y a pas de solutions au sein du système, il faut nous décoloniser de corps et d’esprit et en sortir par l’éducation et la conscience politique.

Vision à court terme sur l’économie… La destruction à venir

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, économie, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, N.O.M, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état, Union Europeenne et nouvel ordre mondial with tags , , , , , , , , , , , , , , , on 29 décembre 2014 by Résistance 71

Il n’y a pas de solutions au sein du système, il faut en sortir en créant le contre-pouvoir autogestionnaire et fermer toutes les institutions. Pas vraiment compliqué, il faut deux ingrédients essentiels: la solidarité et une inflexible volonté de résister solidairement…

Notre destruction est planifiée, rien n’arrive par hasard. Ceux qui le pensent encore et pensent pouvoir changer cette ignominie en votant, en pétitionnant, en visitant leur « député », sont des utopistes, des victimes d’une hypnose quasi générale…

Sortez de votre transe ! Solidarité, Union, Action !

— Résistance 71 —

 

La destruction de la classe moyenne est en phase finale

L’élite qui est au courant de la proche destruction monnétaire a placé sa monnaie de singe en dollars dans des biens physiques tangibles

 

Tom Chatham

 

27 Décembre 2014

 

url de l’article:

http://www.infowars.com/the-destruction-of-the-middle-class-is-nearing-the-final-stages/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Les évènements de ces derniers mois sont époustoufflants lorsqu’on les prend dans leur globalité. Le plan pour détruire le dollar US et la classe moyenne américaine évolue à une vitesse toujours croissante.

A la réunion récente du G20 de Brisbane, les nations se sont mises d’accord pour dire qe les dépôts bancaires ne seraient dorénavant plus considérés comme de l’argent. Ces dépôts deviennent la propriété de l’institution bancaire et peuvent ainsi être utilisés de la façon dont les banques pensent être le mieux. Ceci veut dire que l’argent que vous avez en dépôt dans une banque maintenant ne vous appartient plus, mais cela vous fait investisseur dans la banque et sujet à la perte de cet argent si une crise bancaire, financière, coule la banque en question.

La loi sur le budget et les dépenses que vient juste de passer le congrès des Etats-Unis rend les contribuables américains responsables des pertes sur les marchés dérivatifs qui pourraient être subies par les banques. Les tenants des dérivatifs ont maintenant la priorité absolue lorsque des fonds sont versés et les dépositaires, propriétaires des comptes sont relégués en dernière place pour la rémunération. L’assurance FDIC devra payer ces fonds mais elle est loin d’avoir l’argent nécessaire pour ce faire et payer plus de 300 000 milliards de dollars de pertes qui seront dûs dans le cas d’une grave crise bancaire. Ce qui veut dire que tout dépositaire aura très peu d’espoir de revoir son argent. Afin que les dépositaires puissent recouvrer leur argent, il devra y avoir une énorme impression de monnaie, qui ne remboursera que quelques centimes sur le dollar dû.

Si vous pensez qu’il n’y a aucun danger de crise bancaire aux Etats-Unis, vous devriez garder présent à l’esprit que le ministère des finances a récemment passé la commande pour 200 000 US$ de kits d’urgence à 72 heures afin qu’ils soient dispersés dans toutes les banques majeures au travers des Etats-Unis. Ceux-ci sont connus sous le nom de sacs de survie et sont utilisés pour soutenir une personne lors d’un désastre naturel et que les personnes doivent être auto-suffisantes pendant les quelques premiers jours de la crise.

Une nouvelle législation donne maintenant le droit aux plans de retraite de couper les bénéfices des retraités futurs, ce qui rend le bien-être de ces personnes tout à fait incertain pour les années à venir. Ils disent qu’il est nécessaire d’empêcher ces fonds d’investissement d’aller à la banqueroute. Ceci s’appliquera “aux retraites d’employeurs multiples, quand un groupe d’entreprises de la même industrie unit ses forces avec les syndicats pour couvrir les retraites des employés. Ces plans couvrent plus de 10 millions de travailleurs américains” ; Vous serez ravis d’apprendre que ces mesures drastiques n’affecteront bien sûr pas les plans de retraites des membres du congrès des Etats-Unis, aussi longtemps qu’ils sont financés par les contribuables.

Les sanctions économiques qui sont placées contre la Russie commencent à sérieusement déstabiliser le monde en bien des points. La chute soudaine des prix du pétrole va envoyer des ondes de choc à travers bien des nations étrangères et va enflammer une situation déjà bien tendue internationalement. Il semblerait que c’est précisément ce qui est voulu pour provoquer une nouvelle guerre mondiale tout en masquant la complicité des banquiers et des politiciens dans la destruction a venir de l’économie.

Ces dernières années, ceux parmi l’élite qui ont connaissance de la destruction monnétaire a venir, ont converti leur monnaie de singe dollars en des biens tangibles, tout ce qu’ils pouvaient trouver. Les prix récents atteints dans des ventes aux enchères d’objets de collections, n’est qu’un indicateur supplémentaire de ce qu’il se passe et une autre démonstration par ceux qui sont dans la confidence du transfert en biens tangibles de tout leur cash afin de préserver leur richesse.

Cette diversification dans l’achat inclut les métaux précieux, les terres, l’immobilier. Je pense que lorsqu’il n’y aura pratiquement plus de métaux précieux ou de propriétés valables à acheter, ces entités qui contrôlent le jeu financier vont retirer le bouchon de l’évier et vont laisser l’ensemble de l’économie s’effondrer. Ceux qui détiendront du papier monnaie, des électrons ou autres promesses papier seront dévastés alors que ces avoirs s’évaporeront dans l’air du temps.

Vous pouvez vous sentir en sécurité parce que vous avez un bon travail mais parmi les dépots bancaires qui disparaîtront, figureront les milliards des comptes commerciaux qui appartiennent aux entreprises employeuses. Quand ces entreprises perdront cet argent, beaucoup fermeront leurs portes, détruisant des millions d’emplois dans le processus, Ceci enverra une onde de choc dans le systeme de transport, de production et de distribution. Dans une économie basée à 70% sur la consommation, ceci sera dévastateur très vite et à grande échelle et il y aura peu de ressources de choix sur lesquelles se rabattre lorsque cela se produira.

Il y a trois leçons que les gens apprendront dans les mois à venir: Si vous ne l’avez pas déjà tout prêt, il vous sera difficile de l’avoir. Si vous ne l’avez pas physiquement dans vos mains, alors vous ne le possédez pas. Si vous ne pouvez pas le protéger, alors vous ne l’aurez pas pour longtemps.

= = =

Références:

 

http://www.popularresistance.org/docs/bail-in.pdf

http://www.zerohedge.com/news/2014-11-12/russell-napier-declares-november-16-2014-day-money-dies

Cette vidéo date de Mars 2013, mais est de plus en plus d’actualité et ne vous leurrez pas: Lorsque le pays du goulag levant (ex-USA) deviendra le pays du goulag… Ceci déferlera sur le monde occidental à vitesse grand “V”:

http://www.youtube.com/watch?v=MkAn3VIe1yQ#t=521

 

Résistance politique: Illusions mercantiles contre réalité sociale…

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Le cantique des cantiques

 

Robert Bibeau

 

26 décembre 2014

 

url de l’article original:

http://www.les7duquebec.com/actualites-des-7/du-jamais-vu-dans-leconomie-americaine/

 

La bourgeoisie et les plumitifs à sa solde (journalistes et analystes, pseudo économistes et larbins politiciens), unanimement, chantent le «Gloria» incantatoire à la gloire du capitalisme étatsunien qui aurait connu un trimestre d’enfer…du déjà vu, juste avant 1929, et les mois précédant 1974 et 2008.

Donnons une petite leçon d’économie politique à l’occasion de cette cantate des «ténors» de La Presse Canadienne (consulter leur texte dithyrambique ci-dessous). L’augmentation du PIB américain – de juillet à septembre – n’est pas la conséquence d’une augmentation de la production industrielle, mais il est dû à l’augmentation de la consommation des ménages… à crédit (!)  Ceci signifie qu’encore une fois, les ménages américains auront dépensé à ce trimestre (2014) l’argent qu’ils ne gagneront probablement pas au premier trimestre de 2015… ni aux trimestres suivants. La fosse abyssale de la dette des ménages se sera approfondie au cours de 2014 comme jamais auparavant, entraînant le train de la récession encore plus loin dans le canyon de la Dépression.

Ces barytons n’ont-ils aucune mémoire ?!…  

Juste avant le crash de 1929  de telles billevesées étaient publiées dans  la grosse Presse et dans  Le Devoir à Bourassa (!)  Juste avant  le crash de 1974-1975 encore une fois, puis à la veille de l’effondrement boursier de 2007-2008, de telles inepties ont été diffusées dans la grosse Presse à Desmarais.  Aujourd’hui, la Presse Plus – électronique – radote ce refrain  éculé de la «prospérité retrouvée» pour nous préparer à la 3e guerre mondiale qui se profile  à Fergusson – à Los Angeles – à Chicago et à New York. Pendant ce temps, les représentants  suprêmes de cette oligarchie décadente se rassemblent aux MTV Awards autour de Byoncé, les jambes écartées afin d’afficher le précipice de sa vacuité –  l’hospice illusionniste des magnats du «show-business». Nous prolétaires qu’avons-nous à faire dans ces affaires de gros sous ? La clameur raisonne aux portes de Rome enflammée et Néron chantonne.

Un «black», vaniteux rappeur, a eu la candeur de réclamer une minute de silence pour ses frères noirs massacrés un coin de rue plus loin. Assassinats dissimulés au regard des vedettes  effrayées – déjantées –  protégées par leurs gardes armés qui le jour venu ne feront pas le poids devant la rue enragée. Les cotes de la bourse bancale dissimulent mal leur frayeur abyssale.

Le sort de l’humanité se joue à Fergusson Missouri, à Los Angeles Californie, à Chicago Indiana,  à New York et dans toutes ces villes américaines ou les travailleurs pauvres, les forçats du labeur salarié, les employés de la restauration mal payés, les souffres douleurs des sweatshops de la mort triment et «boss» dans un silence infernal. Ils écriront l’éternité ces esclaves salariés de l’humanité souffrante et ascendante. À n’en pas douter, en 2015 ou plus tard, le vent ouvrier soulèvera cette humanité ostracisée.

C’est notre vœu le plus cher pour cette année à faire.

Robert Bibeau

Producteur, Les 7 du Québec.

Banquier… Un métier d’avenir ?

Posted in actualité, crise mondiale, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, N.O.M, neoliberalisme et fascisme with tags , , , , , , , on 8 décembre 2014 by Résistance 71

Banquiers / personnels de la haute finance morts en 2014

 

Résistance 71

 

8 décembre 2014

 

36 morts en 12 mois (pas finie l’année…), çà fait 3 / mois, un tous les 10 jours en moyenne. Ils vont bien s’augmenter leurs “primes de risque”… Moyenne d’âge de 48,5 ans.

Versons une larme sur nos pauvres banquiers…

 

1) David Bird, 55, long-time reporter for the Wall Street Journal working at the Dow Jones news room

2) Tim Dickenson, a U.K.-based communications director at Swiss Re AG

3) William Broeksmit, 58, former senior manager for Deutsche Bank

4) Ryan Henry Crane, age 37, JP Morgan

5) Li Junjie, 33, Hong Kong JP Morgan

6) Gabriel Magee, 39, age JP Morgan employee

7) Mike Dueker, 50, who had worked for Russell Investments

8) Richard Talley, 57, was the founder and CEO of American Title (real estate titles)

9) James Stuart Jr. 70, Former National Bank of Commerce CEO was found dead in Scottsdale, Ariz

10) Jason Alan Salais, 34 year old IT Specialist at JPMorgan since 2008

11) Autumn Radtke, 28, CEO of First Meta, a Singapore-based virtual currency trading platform

12) Eddie Reilly, 47, investment banker, Vertical Group, New York

13) Kenneth Ballando, 28, investment banker, Levy Capital, New york

14) Joseph A. Giampapa, 55, corporate bankruptcy lawyer, JP Morgan Chase

15) Jan Peter Schmittmann, 57, voormalig topbestuurder ANB/AMRO, Laren, Nederland

16) Juergen Frick, 48, CEO Bank Frick & Co AG, Liechtenstein

17) Benoît Philippens, 37, directeur BNP Parisbas Fortis Bank, Ans, België.

18) Lydia…, 52, bankier Bred-Banque-Populaire, Parijs

19) Andrew Jarzyk, 27, bankier, PNC Bank, New York

20) Carlos Six, 61, Hoofd Belastingdienst en lid CREDAF, België

21) Jan Winkelhuijzen, 75, Commissaris en Fiscalist (voormalig Deloitte), Nederland.

22) Richard Rockefeller, 66, achterkleinzoon elitebankier John D. Rockefeller, Amerika

23) Mahafarid Amir Khosravi (Amir Mansour Aria), 45, bankeigenaar, zakenman en derivatenhandelaar, Iran

24) Lewis Katz, 76, zakenman, advocaat en insider in de bancaire wereld, Amerika

25) Julian Knott, Directeur Global Operations Center JP Morgan, 45, Amerika

26) Richard Gravino, IT Specialist JP Morgan, 49, Amerika

27) Thomas James Schenkman, Managing Director Global Infrastructure JP Morgan, 42, Amerika

28) Nicholas Valtz, 39, Managing Director Goldman Sachs, New York, Amerika

29) Therese Brouwer, 50, Managing Director ING, Nederland

30) Tod Robert Edward, 51, Vice President M & T Bank, Amerika

31) Thierry Leyne, 48, investeringsbankier en eigenaar Anatevka S.A., Israël

32) Calogero Gambino, 41, Managing Director Deutsche Bank, Amerika

33) Shawn D. Miller, 42, Managing Director Citigroup, New York, Amerika

34) Melissa Millian, 54, Senior Vice President Mass Mutual, Amerika

35) Thieu Leenen, 64, Relatiemanager ABN/AMRO, Eindhoven, Nederland

36) Geert Tack, 52, Private Banker ING, Haaltert, België

 

Source: Zero Hedge:

http://www.zerohedge.com/news/2014-12-07/riddles-surround-36th-dead-banker-year

Nouvel Ordre Mondial et destruction des sociétés: 11,7 millions de pauvres en Espagne (1 Espagnol sur 4 vit dans la pauvreté)…

Posted in actualité, économie, crise mondiale, N.O.M, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état, Union Europeenne et nouvel ordre mondial with tags , , , , , , , , , , , , , , on 29 octobre 2014 by Résistance 71

L’époque est mûre camarades espagnols pour refaire 1936 et les communes libres anarchistes. Reprendre le modèle et corriger les erreurs faites alors, aujourd’hui plus de Franco pour faire le sale boulot de l’oligarchie… Bientôt le tour de la France avec le FMI et sa harpie de service qui pointent leur nez !

— Résistance 71 —

 

11,7 millions de personnes vivent dans la pauvreté en Espagne

 

Press TV

 

28 Octobre 2014

 

url de l’article original:

http://www.presstv.ir/detail/2014/10/28/383970/1-in-4-spaniards-living-in-poverty/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Une organisation caritative importante catholique a dit dans un rapport qu’un Espagnol sur quatre vit dans la pauvreté en Espagne.

D’après ce rapport par Caritas Mardi, le nombre d’Espagnols pauvres a augmenté de 4,4 millions depuis que le pays a été touché par la crise économique en 2008.

L’association rapporte plus avant que le nombre de personnes dans la pauvreté a maintenant atteint les 11,7 millions soit une personne sur 4 (25% de la population). De ce nombre 77% sont au chômage et 61% ont d’énormes difficultés pour avoir un endroit où vivre.

Le rapport note également que 25,1% des Espagnols vivaient en mode d’exclusion sociale depuis la mi-2013.

L’Espagne, population d’environ 46,5 millions d’habitants est touchée par un taux de chômage de 23,7%.

“Sans entrer dans le débat économique pour savoir si nous sommes dans une nouvelle période de croissnce ou non, nous devons noter qu’il n’y a aucun signe pour dire que la tendance vers une situation qui empire a stoppé”, a ajouté le rapport.

Depuis 6 ans au creux de la vague, l’Espagne cherche a diminuer son déficit à 5,5% de son PIB pour la fin de l’année. Le pays essaie aussi de réduire sa dette publique dans la limite fixée par l’UE de 3% du PIB pour 2016.

“La croissance économique par elle-même ne mène pas à l’égalité.” A dit le secrétaire général de l’association Caritas Sebastian Mora, ajoutant: “Ce qui est clair, c’est que pour combattre la pauvreté et l’exclusion sociale, vous devez doper la protection sociale. C’est vrai qu’il y a eu des programmes et des plans… mais ces efforts sont absolument insuffisants.”

Le rapport a ajouté qu’environ 500 000 familles en Espagne n’ont aucune source de revenus.

Caritas a aussi suggéré que la crise économique en Espagne a aussi affecté négativement les immigrants, spécialement ceux qui arrivent du dehors de l’UE.

Le gouvernement du premier ministre Mariano Rajoy a augmenté les impôts, gelé les salaires publics et limiter toutes les dépenses sur les services publics comme l’éducation, la sécurité sociale et l’assistance médicale.