Archive pour USA terrorisme d’état

L’État est terroriste par nature, les Etats-Unis et l’empire actuel n’en sont qu’une extension historique de plus… Comprendre pour en sortir (R71 et VT)

Posted in 11 septembre, 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, économie, colonialisme, coronavirus CoV19, crise mondiale, guerre iran, guerre Libye, guerre ukraine, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, média et propagande, militantisme alternatif, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , on 29 juin 2022 by Résistance 71

R71 ON NE SE SOUMETTRA PAS

Point de vue des plus intéressants de Richard Cook relayé par le toujours excellent Kevin Barrett de VT. Rajoutons-y la vision non moins excellente du décapant George Carlin qui disait en parlant des Etats-Unis :

“Ce pays a été créé par une fine équipe d’esclavagistes qui voulurent être libres…”

Il disait aussi:

“Je pense que le fait d’être nés sur cette planète nous a donné un ticket d’entrée à la foire aux monstres, le fait d’être nés aux Etats-Unis nous donne une place au 1er rang…”

Tout état est terroriste par ESSENCE, parler de terrorisme d’état est un pléonasme, l’État n’existe que par la coercition et la terreur si non, il ne serait pas. Personne n’acquiesce volontairement à l’État et sa soi-disant “raison”, on y est forcé. La coercition a des degrés variés bien entendu, mais elle est coercition quoi qu’il en soit. Tout empire a sa maison mère institutionnelle historique étatique, mais en pratique ne rend compte qu’à son commanditaire marchand, qui au fil du temps, a phagocyté toute chose, y compris le politique. Les deux font la paire. L’État et ses rouages sont le verrou qui empêche un retour à une société non-coercitive et horizontale, émancipée, où toute exploitation et oppression sont impossibles, celle qu’il faudra retrouver en nous et remettre en place si nous voulons en sortir.

La véritable question n’est pas de savoir si l’État est terroriste, la réponse va de soi en simplement étudiant un peu l’histoire, la véritable question est : comment en sortir ?

Nous avons détaillé tout cela dans deux essais en 2017 et 2019, compilés par Jo dans ce PDF à lire et diffuser au grand large pour comprendre et assimiler le fait qu’il n’y a pas de solution au sein du système et qu’il ne saurait y en avoir :

“Du chemin de la société vers son humanité réalisée”

~ Résistance 71 ~

AmAzNazflag

Les Etats-Unis sont-ils un état terroriste ?

Kevin Barrett & Richard Cook

21 juin 2022

Url de l’article original :
https://www.veteranstoday.com/2022/06/21/is-us-terrorist/

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Podcast : Listen to former US government analyst and celebrated whistleblower Richard Cook discuss the neocons and their orchestration of the war in Ukraine on my radio show.  -Kevin Barrett, Veterans Today Editor

par Richard C. Cook

La conclusion est devenue inévitable : Les Etats-Unis SONT un état terroriste.

Le plus communément, le mot “terrorisme” se réfère à de violentes attaques contre des populations civiles afin d’influencer des gouvernements, des sociétés ou des individus d’arrêter de combattre ou de résister, de les punir pour être du mauvais côté d’un conflit, de saisir leurs terres ou leurs propriétés, ou de les forcer autrement à acquiescer à leur subjugation au profit d’un agresseur. Le terrorisme est généralement soutenu par le système étatique ou permis de se dérouler lorsque l’État regarde de l’autre côté dans ses propres intérêts.

Les Etats-Unis ont une inclination au terrorisme depuis bien longtemps. (NdT : depuis leur création même en tant qu’entité coloniale de la “couronne” / City de Londres, devenue soi-disant “indépendante” en 1776 pour être recolonisée par le spectacle marchand au point d’en devenir son pinacle et modèle planétaire…) Sa plus longue campagne de terrorisme a été la destruction systématique des peuples et cultures natifs, commençant avec la colonisation de l’Amérique par des Européens (NdT : chrétiens conquérants, colonisateurs et esclavagistes) et continuant jusqu’à ce jour.

Ceci inclut les campagnes d’extermination des Indiens menées par les “justes” et pieux de la Nouvelle-Angleterre et les citoyens légaux de Virginie au XVIIème siècle, les attaques et politique de la terre brûlée de Washington sur les nations de la confédération iroquoise pendant la guerre révolutionnaire, la saisie subséquente du vieux Nord-Ouest et des terres Shawnee et nations reliées, durant une guerre qui dura jusqu’en 1812, lorsque les Indiens combattirent aux côtés des Anglais lors de l’invasion du Canada par les Etats-Unis, l’expulsion des Indiens du sud-est américain sous la politique coloniale promulguée par le président Andrew Jackson et bien sûr, la campagne génocidaire contre les Indiens des plaines de l’ouest après la guerre de sécession, campagne menée par le général William Tecumseh Sherman, l’officier dont les soldats incendièrent la ville d’Atlanta en 1864 avant sa tristement célèbre marche vers la mer.

Un des pires actes de terrorisme contre les Indiens fut le sponsorship par le gouvernement américain de l’abattage délibéré de millions de bisons dans les années 1870 et 1880 afin de priver les Indiens de leur source primordiale de matière première de vie. Le sud américain fut aussi très efficace dans l’application de tactiques terroristes pour contrôler les esclaves africains. Même après la guerre de sécession, le terrorisme continua au travers de la culture sudiste d’intimidation, de discrimnation et de lynchage.

Les esclaves indiens et africains ne furent bien sûr pas les seules victimes. Le terrorisme fut le choix principal des Européens dans leur conquête de territoires au travers des continents américain, africain, asiatique et océanique, sur une période de plus de quatre siècles. Même les Etats-Unis se plièrent à la règle avec leur attaque sur les natifs des Philippines après avoir saisi leur archipel des mains de la couronne espagnole dans la guerre hispano-américaine.

En Europe, le terrorisme et la tactique de la terre brûlée furent la méthode favorite des guerres médiévales entre armées féodales rivales, entre les dénominations religieuses de la guerre de trente ans durant laquelle un tiers de la populations de l’Allemagne mourut de famine et des effets de la guerre du gouvernement français contre les Huguenots et par les Anglais sous Cromwell dans leur génocide contre les Irlandais. Parmi les plus efficaces des terroristes de l’histoire furent les hordes cavalières des steppes eurasiennes comme les Mongols de Gengis Khan et les Huns d’Attila.

Partout dans le monde, des gangs criminels ont toujours pratiqué le terrorisme contre des populations civiles parmi lesquelles ils vivaient et volaient. Aux Etats-Unis, le terrorisme de gangs a vu une nette augmentation durant la période dite de la “prohibition”, lorsque la mafia et autres groupes géraient les rackets de la contrebande d’alcool, ainsi que les casinos clandestins et la drogue, le trafic d’êtres humains et autres vices affiliés. De tels gangs sont partout aujourd’hui, avec des politiciens le plus souvent impliqués pour couvrir et blanchir les activités.

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« Rendez vos armes, le gouvernement va s’occuper de vous. »

Mais ce fut avec l’arrivée de la guerre mécanisée moderne à la fin du XIXème et début du XXème siècle que le terrorisme commença vraiment à trouver sa cadence. Ce n’était pas suffisant que des millions de personnes se tuent et s’estropient les uns les autres dans les tranchées du front occidental durant la guerre de 1914-18, les chars et les gaz toxiques entrant maintenant en lice. Ce fut en fait avec la guerre aérienne que le terrorisme trouva son futur. Et avec la seconde guerre mondiale, ce furent les anglo-saxons qui devinrent les véritables experts de l’anihilation totale de villes, d’infrastructure civile et de vies de non-combattants. Bien sûr, dès ce moment, le terrorisme contre des nations entières et leurs peuples était devenu partie intégrante du répertoire commun de pratique de régimes comme celui d’Hitler et des communistes qui prirent la Russie puis plus tard, la Chine.

Aujourd’hui, le miracle par lequel l’Allemagne a reconstruit ses villes totalement détruites par les bombardements américains et alliés durant la seconde guerre mondiale, obscurcit l’impact des horribles dégâts infligés par cette illusion de “savoir-faire” américain. Ceci inclut les bombardements incendiaires en 1945 des villes de Dresde, Tokyo ou des dizaines de milliers de civils périrent en une nuit. Dans le Pacifique, les Américains ont bombardé les Japonais jusqu’à leur soumission totale, incluant des attaques majeurs sur Tokyo et les Etats-Unis devinrent bien entendu la seule nation à avoir jamais largué des bombes atomiques, de surcroit sur des populations civiles, avec le rayage de la carte d’Hiroshima et de Nagasaki en août 1945. Alors que la guerre contre le Japon avait déjà été gagnée, ces actions américaines demeurent dans l’histoire comme les pires actes de terrorisme jamais perpétrés. Après la seconde guerre mondiale, les Etats-Unis ont continué à faire pleuvoir les bombes sur la Corée, puis plus tard, sur le Vietnam, le Cambodge et le Laos durant les guerres d’Indochine des années 1960-70.

Mais ceci ne fut pas ce qui constitua exclusivement l’arsenal terroriste. De la fin de la seconde guerre mondiale à maintenant, les Etats-Uns se sont engagés dans un nombre incalculable de campagnes de terreur dans leurs efforts d’assurer l’attitude pro-américaine des pays et des gouvernements à travers le monde. Souvent ces campagnes furent exécutées sur le terrain par des juntes militaires d’extrême-droite, comme en Amérique Latine, au Moyen-Orient et en Afrique. L’Argentine, le Brésil, le Chili, l’Amérique Centrale, l’Angola, le Congo, l’Indonésie, tous ces pays et bien d’autres, ont tous connu le terrorisme sponsorisé ou financé par les Etats-Unis, perpétré par les militaires et la police de ces pays contre leurs propres populations. Aucune de celles-ci ne furent des guerres dûment déclarées par le congrès des Etats-Unis comme requis par la constitution. Mais les Etats-Unis s’engagèrent dans ces guerres quoi qu’il en soit. Une campagne de terreur particulièrement odieuse fut celle de l’Opération Phœnix conduite contre des civils au Vietnam et qui vit des dizaines de milliers de personnes sommairement arrêtées, assassinées et “disparaître”…

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Les bombes ont plu une fois de plus lorsque les Etats-Unis entrèrent en guerre contre l’Irak en 1990. De fait, maintenant, le mode préféré américain de mener une guerre est d’oblitérer de manière routinière un pays sous des tapis de bombes, puis d’y envoyer les troupes nettoyer ce qui reste. Malheureusement, ce “nettoyage” au sol peut bien durer des dizaines d’années contre des populations récalcitrantes au “progrès” et résistantes. Il y eut aussi les campagnes de bombardement seules. Le plus parfait exemple étant sans doute de l’assaut de l’OTAN (c’est à dire des Etats-Unis et de l’Angleterre) sur la Serbie en 1999, qui déclencha la destruction de la Yougoslavie. Cette campagne eut pour chef le commandant suprême des forces alliées de l’OTAN de l’époque, le général américain Wesley Clarke. Les Etats-Unis n’ont jamais envoyé de troupes et n’ont jamais occupé la région, laissant aux fragments de l’ex-Yougoslavie le soin de gérer l’affaire induite par l’OTAN, ceci doit toujours se produire. Le démembrement de la Yougoslavie fut rendu possible par l’effondrement de l’URSS en 1991, son alliée et sa protectrice.

Puis vint la “guerre contre la terreur” dont le coup d’envoi sonna après les attentats du 11 septembre 2001 de New York, qui furent des attaques sous faux-drapeau perpétrées par l’appareil de sécurité nationale profond afin de créer l’excuse pour une prise en compte massive du Moyen-Orient par l’empire. Les bombes tombèrent drues en Afghanistan, en Irak une nouvelle fois, en Libye, en Syrie, en Somalie et ailleurs. Dans le même temps, les Etats-Unis ont vendu un grand nombre d’avions de combat et autre armement à Israël, l’Arabie Saoudite et autres alliés pour qu’ils fassent la même chose à leurs propres ennemis. Les fabricants d’armes américains ont fait des fortunes en vendant des armes dans le monde entier, incluant des membres de l’OTAN.

Nous devrions aussi considérer pousser pour un armement de l’espace, ceci  avait levé la tête de façon magistrale avec ce fantasme de la “guerre des étoiles” du président Reagan, incluant les plans pour un laser rayon X, un canon électronique sur rail, des stations de combat nucléaires orbitales et des puissants rayons laser capables d’incinérer des villes entières en quelques secondes. Comme quelqu’un qui a travaillé comme analyste pour le programme de la navette spatiale de la NASA en 1985 et 1986, je peux confirmer qu’un objectif non dit du système de guerre des étoiles de Reagan, était de commencer à utiliser le programme de la navette spatiale pour protéger les Etats-Unis contre toute riposte si une première frappe nucléaire contre l’URSS venait à être décidée et lancée. De similaires considérations sont sans nul doute impliquées dans l’expansion des activités spatiales militaires ces dernières années, ceci incluant la création d’une force spatiale sous le président Trump.

[Lecture complémentaire sur R71 : « Le meilleur ennemi qu’on puisse acheter », Pr. Anthony C. Sutton]

Ce qui nous amène au présent et à l’intervention militaire spéciale russe en Ukraine. Comme nous l’avons vu, ce n’est pas la méthode de choix des Russes que de s’engager dans des bombardements indiscriminés de civils. Malgré la propagande occidentale, les Russes font tout pour minimiser les pertes civiles potentielles. Les Russes ne mènent pas une guerre de la terreur. Les Russes se fient plutôt à des tirs d’artillerie pour amenuiser la résistance des positions militaires ennemies avant de bouger au sol avec des troupes d’assaut. Ce faisant, ils sont en train de détruire de manière très méthodique l’armée Ukrainienne.

Ceci a été particulièrement frustrant pour les Etats-Unis. Le directorat de l’OTAN sous Jens Stoltenberg ronge son frein d’envoyer des combattants et des bombardiers dans les cieux de l’Ukraine pour pulvériser les Russes. Les bases aériennes de l’OTAN à travers l’Europe ont beaucoup d’avions qui pourraient faire le boulot. Le président ukrainien Zelensky a constamment appelé l’OTAN en renfort, mais rien ne s’est fait. Même le général en retraite Wesley Clarke a clarifié récemment que seulement si l’OTAN s’embarque dans une campagne de bombardement massive sur l’Ukraine, la Russie pourra être vaincue.

Au lieu de la traditionnelle campagne de bombardements aériens, les Etats-Unis et leurs alliés européens n’ont fait qu’envoyer des armes légères de combat sol-sol et quelques vieilleries d’artillerie qui n’ont fait aucune différence sur le terrain. Maintenant, nous assistons à la litanie des lamentations des merdias disant que l’Ukraine manque de puissance de feu. Comme il est logistiquement impossible de faire parvenir suffisamment d’armement à longue portée sur le champ de bataille pour faire la différence, ce qui peut être une tentative déguisée d’avoir les Etats-Unis à commencer à utiliser leur formidable puissance de feu aérienne.

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Mais nous savons tous bien entendu, que les Etats-Unis ne se sont pas engagés dans leur habituelle campagne aérienne de terreur simplement parce que la Russie a été très claire sur un point : ce sera la troisième guerre mondiale ! Et les Etats-Unis ne sont pas chauds, du moins pour le moment, d’entrer en 3ème GM. On en est là.

En aparté, je vais juste mentionner une autre alternative à une attaque terroriste américaine, les armes biologiques. Peut-être comprenant la futilité de s’engager dans une guerre ouverte contre la Russie, les USA semblent avoir pas mal investi dans la recherche sur les armes biologiques, incluant les labos en Ukraine. Le Pentagone admet maintenant qu’avant le conflit actuel, il avait mis en place quelques 40 laboratoires d’armement biologique en Ukraine, mais “à des fins pacifiques”. Franchement, je suis estomaqué à l’idée que les autorités américaines puissent croire un seul instant que quiconque pourrait croire une pareille fumisterie.

“Connaissant le gouvernement américain comme je le connais, je crois que la pandémie fut créée délibérément avec l’intention de mettre à bas la Chine, la Russie, l’Iran et autres nations non préparées.” Lire : the articles by Ron Unz.”

Nous venons de passer une pandémie au coronavirus. Connaissant le gouvernement américain comme je le connais, je pense que cette pandémie a été délibérément créée par lui avec pour intention de faire tomber la Russie, l’Iran et la Chine, allez lire l’article de Ron Unz. Bien sûr le gouvernement US doit comprendre que ce pathogène allait affecter aussi les Etats-Unis, mais pensait que peut-être il serait prêt avec les vaccins.

Bien entendu, l’Ukraine n’est pas le seul pays au monde où les Etats-Unis développent des armes biologiques. Ceci se produit aussi en Géorgie par exemple. Je pense que ce n’est qu’une question de temps avant que la prochaine pandémie ne soit lâchée dans la nature, une éventualité qui est particulièrement appréciée par toute cette clique de “l’élite occidentale” si intéressée dans la réduction de la population mondiale.

Ce qui est reliée en un sens à la guerre biologique est d’inonder une nation de drogues illicites avec pour but de réduire sa population au travers de l’addiction. La Grande-Bretagne l’a fait avec la Chine et l’opium au XIXème siècle. La CIA l’a fait avec plusieurs nations d’Asie centrale ainsi que la Russie, au travers de la production d’opium et d’héroïne en Afghanistan et possiblement à sa propre population aux Etats-Unis avec la production et la diffusion de LSD et de cocaïne et maintenant avec cet opiacé appelé le fentanyl (NdT : sans oublier le fléau du “crack” bien entendu). Tout ceci est du terrorisme à l’état pur.

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Une autre forme de terrorisme est celle des “sanctions”. Nous en avons pas mal appris sur les sanctions ces dernières semaines au cours de cette opération spéciale militaire russe en Ukraine, L’UE ayant maintenant servi sa 6ème bordée de sanctions contre la Russie avec cette intention de détruire l’économie russe et de créer un tel désastre économique que ses citoyens se soulèveront de manière supposée pour déposer Poutine. Toutes ces sanctions ont échoué et se retournent maintenant contre les instigateurs, les pays européens étant en marche pour détruire leurs propres économies et plonger le monde dans une dépression économique généralisée.

Les sanctions ont une longue histoire. Un des cas les plus fameux demeure celui des sanctions US contre l’Irak dans les années 1990, politique présidée par la ministre des affaires étrangères de Bill Clinton : Madeleine Albright. Ces sanctions furent la cause directe et indirecte de la mort de plus de 500 000 enfants irakiens, mortalité due à la faim, la malnutrition, la maladie, le manque de soin et de médicaments. Après coup, Albright déclara scandaleusement sur une chaîne de télé nationale que “cela en valait la peine…”

Le système de sanctions est inventé par des bureaucrates agissant sur ordre politique mais sans être responsables, dans un vide légal total et sans un gramme d’humanité. Les sanctions actuelles contre la Russie sont des actes de guerre, mais quand le congrès des Etats-Unis a t’il déclaré la guerre ou même, quand une résolution de l’ONU a t’elle été votée en la matière ? En toute conséquence, ces sanctions sont des crimes et des actes de terrorisme.

La liste des actions terroristes est infinie. Je vais ici mentionner une forme supplémentaire de terrorisme, mais j’en ferai la discussion approfondie une autre fois. Cet acte terroriste consiste en la destruction de la monnaie d’un pays par l’inflation. Ceci a été fait à plusieurs reprises au cours de l’histoire et peut même être fait contre le peuple d’une nation par son gouvernement. Je pense à l’heure actuelle, que l’administration Biden est en train de détruire délibérément le dollar US afin de pouvoir payer une partie de la dette (NdT : des intérêts en fait de la dette…) qui n’est pas remboursable, avec un dollar dévalué. Les gouvernements occidentaux ayant un establishment bancaire parasite adorent l’inflation pour cette raison.

Le terrorisme a une longue histoire et ce n’est pas fini. Les Etats-Unis, en tant que sponsor en chef du terrorisme dans le monde aujourd’hui, porte une grande partie de la responsabilité et doivent répondre de leurs actions. Mais les jours fastes du terrorisme américain ne sont pas encore finis.

Au gré de mes années de service auprès du gouvernement des Etats-Unis et avec mon expérience d’observateur, je pense que maintenant, alors même que nous parlons, l’armée américaine planifie une première frappe nucléaire contre la Russie.

Il est bien évident que vu la taille de l’arsenal nucléaire américain, il serait impossible pour les Etats-Unis de ne pas envisager des jeux de guerre et des scénarios impliquant leur utilisation. De plus les Etats-Unis n’ont jamais promis qu’ils ne frapperaient pas les premiers. 

La possibilité de lancer la première attaque nucléaire contre la Russie n’est en rien nouvelle. Ceci fut déjà discuté par le président J.F. Kennedy et son état-major et conseillers militaires durant la crise des missiles de Cuba en 1962.

Aujourd’hui, au moment de cette opération spéciale militaire russe en Ukraine, nous pourrions faire face à un danger du même niveau ou plus grand que dans le passé. Alors que les Etats-Unis mirent en place les attentats du 11 septembre comme prétexte à lancer la “guerre contre la terreur”, un faux-drapeau, une détonation nucléaire attribuée à la Russie pourrait bien être conduite par des personnels militaires américains ou leurs proxies, suppléants étrangers, ce qui deviendrait une belle opportunité pour une escalade guerrière menant à une frappe nucléaire ou conventionnelle contre la Russie.

Les Etats-Unis ont manifestement fait un très mauvais calcul avec leurs actions en Ukraine. Il y a maintenant peu de doute que les Etats-Unis aient délibérément attiré et incité la Russie à lancer son attaque en février 2022. Les Etats-Unis et leurs alliés européens avaient clairement un bon nombre de sanctions économiques prêtes à l’emploi ayant pour but de détruire l’économie russe et d’amener un changement de régime en Russie.

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Mais la stratégie américaine a fait long feu. La Russie est en train de gagner la guerre à la fois militairement et économiquement. Les Etats-Unis, avec la GB, l’UE et l’OTAN sont dans le processus d’absorber une très humiliante défaite. Ne voulant pas se lancer dans une guerre ouverte contre la Russie, les Etats-Unis n’ont pas fourni de soutien aérien à l’armée ukrainienne qui est en train de se faire laminer, ils n’ont pas non plus envoyé de troupes, qu’elles soient américaines ou d’autres pays de l’OTAN.

Les Etats-Unis ont dit qu’ils ne voulaient pas entrer en guerre contre la Russie à cause de l’Ukraine. La seule nation qui a mentionné les armes nucléaires a été la Russie. Ce fut en réponse à la déclaration très belliqueuse de la ministre de la défense britannique Liz Truss, que Poutine annonça qu’il faisait mettre les forces nucléaires russes en alerte maximum. Une chaîne de télévision russe fit se dresser les poils avec une animation de ce qui se passerait si la Russie bombardait la GB avec ses armes à haute puissance.

Avec la victoire anticipée de la Russie dans une guerre hybride, ou guerre par procuration ou quoi que ce soit que vous vouliez l’appeler, la Russie, avec la Chine si alliée avec la Russie sur de multiples fronts, les Etats-Unis et l’occident font face à une massive restructuration de la dynamique du pouvoir dans le monde aujourd’hui. Le modèle financier mondialiste occidental fondé sur la domination sans partage du capitalisme financier fait face à un défi existentiel de la part des économies collectivistes russe, chinoise et de leurs associés.

Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l’Union Européenne et le reste du monde occidental ont sans doute déjà perdu la guerre. Une fois de plus, face à cette possibilité, nous pouvons être certains que certaines personnes parmi les forces pilotant la politique américaine, certains parient sur une première attaque nucléaire américaine. Ceci serait un niveau terroriste encore jamais atteint jusqu’ici. Il y a aussi certaines forces au sein de la Russie qui parient et planifient les moyens d’arrêter cela.

Tout ce que je fais ici est de donner un avertissement. Je ne prédit absolument rien. Mon espoir est que les forces en occident qui ont toujours un certain degré de santé mentale vont se dresser ces prochaines semaines et prochains mois et comprendre qu’une majeure conférence mondiale de paix qui fasse des compromis à mi-chemin avec la Russie et la Chine sot de fait, notre seul espoir.

Richard C. Cook est un analyste du gouvernement fédéral américain à la retraite.

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Voir notre dossier sur “La guerre en Ukraine”

Il n’y a pas de solution au sein du système ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

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4 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

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Deux communiqués sur la guerre en Ukraine à diffuser sans modération :

eye

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Enfonçons une porte ouverte : les gouvernements sont ouvertement l’ennemi des peuples (Daniel Vanhove)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, colonialisme, coronavirus CoV19, crise mondiale, gilets jaunes, guerre iran, guerre Libye, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, média et propagande, militantisme alternatif, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, politique française, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , , on 23 février 2022 by Résistance 71

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Nous approuvons l’analyse pertinente de Daniel Vanhove ci-dessous en précisant qu’il ne fait que confirmer ce que nous disons depuis maintenant plus de 10 ans, à savoir qu’il n’y a pas de différence fondamentale entre la république française ou tout autre état se revendiquant “démocratique” et les régimes dictatoriaux hitlérien, mussolinien, stalinien, maoïste et autres… ce n’est de fait qu’une question de degré, une question de ce qui est nécessaire, à un moment donné de l’histoire, aux contrôleurs du système étatico-capitaliste pour mener à bien la perpétuation de la dictature marchande et du pouvoir coercitif. De fait, le bouton de contrôle du thermostat dictatorial et totalitaire se trouve à la City de Londres et sa succursale de Wall Street. Ainsi les gouvernements ne sont pas “désormais l’ennemi des peuples”… Ils l’ont TOUJOURS été, car tout gouvernement issus de la division initiale de la société entre ceux qui exercent de pouvoir et ceux qui le subissent, ne peut être qu’oppresseur, exploiteur, coercitif et partial envers une minorité dirigeante, bientôt riche et puissante.
N’oublions jamais que si les hommes créent le système, celui-ci à terme, dans son emballement et sa magnificence exacerbée factice, finit aussi par créer les Hommes qui le perpétuent. Virer ou abattre demain les Rothschild, Rockefeller, Gates, Musk ou Bezos ne changera rien ou pas grand chose, car le système créera (a déjà créé) leurs remplaçants.
C’est le système qu’il faut abattre, sans espoir de retour en arrière. Pour ce faire, notre conscience politique doit s’élever au niveau de compréhension qualitative et de lâcher prise nécessaire pour la mise en place d’une société répondant à cet impératif catégorique d’une raison implacable :

A bas l’État ! A bas la marchandise ! A bas l’argent ! A bas le salariat !

Vive la Commune Universelle de notre humanité enfin réalisée !

Telle est la tache à accomplir, tout le reste n’est que pathétique réformisme et donc, à terme, n’est que pisser dans un violon. Qu’on se le dise haut et fort, ne perdons plus notre temps en vaines tergiversations de système corrompu et prouvé au-delà de toute rédemption. Boycott des institutions ! Boycott du vote ! Boycott des décisions gouvernementales, partout ! Organisation en associations libres ! Action directe émancipatrice !
~ Résistance 71 ~

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Les gouvernements désormais ouvertement l’ennemi des peuples

Daniel Vanhove

19 février 2022

Source:

Les gouvernements désormais ouvertement ennemis des peuples

Plus un jour ne passe où les responsables politiques occidentaux ne se révèlent être au service de leurs maîtres et leur religion: la privatisation, outil de la haute finance contre les acquis lentement arrachés au patronat par d’âpres luttes citoyennes, mais détricotés l’un après l’autre, «quoi qu’il en coûte». Pour ce faire, tous les moyens sont utilisés, y compris ceux qui invalident tout Etat qui se revendique de la ‘’démocratie’’ et de ‘’l’État de droits’’: mensonges, corruption, pratiques policières ultra-violentes, désinformations orchestrées, déni de droits élémentaires, évasion fiscale, élimination de témoins gênants, justice à géométrie variable, tromperies, discriminations,… Ainsi, le 1er ministre du Canada, Justin Trudeau qui avait courageusement fui l’arrivée des routiers et dont le passé judiciaire est loin d’être exemplaire, vient d’invoquer une loi d’exception qui permet aux banques de geler les comptes des participants au ‘’Convoi de la Liberté’’ sans même passer par la décision d’un juge. Ce qui a eu pour résultat un rush des particuliers pour tenter de sortir de l’argent liquide de leurs comptes, entraînant des ‘’pannes’’ d’un système bancaire faisant partie du système, ce qui entamera un peu plus encore, la confiance déjà toute relative entre les citoyens et leurs banques. Bref, toutes méthodes criminelles qui ont pour conséquences une exécration croissante et un rejet massif des classes dirigeantes et leurs relais de la part des citoyens, risquant à tout moment de dégénérer en affrontements graves aux allures de guerre civile.

Le paradigme que ces responsables politiques semblent ne pas vouloir intégrer dans leur logiciel, est que l’information est désormais omniprésente et circule à la vitesse de l’éclair. Certes, ils tentent de se l’approprier par l’entremise de leurs copains milliardaires, soutiens de leurs campagnes électorales et qui profitent bien du renvoi d’ascenseur une fois leur poulain en place, mais les citoyens ne sont plus dupes de ces accointances et tournent de plus en plus souvent le dos à l’information officielle des chaînes publiques et privées pour trouver via internet des sites alternatifs plus crédibles. Et malgré le nombre d’intox qui y circulent, tout citoyen peut faire le travail pour s’assurer de ne pas être trompé. Et de manière générale, cela fonctionne plutôt bien. 

N’est qu’à voir la résistance qui s’est manifestée dans tous les pays soumis à la propagande sanitaire du Coronavirus présenté aux populations comme éradicateur de la moitié de la population mondiale. La peur panique que les technocrates ont tenté d’inoculer à coups de chiffres tronqués et de mensonges répétés sur toutes les ondes et à tout bout de champ n’y a rien fait. Les plus lucides sont restés mobilisés et ont produit quantité de travaux contestant la version officielle pourtant relayée avec des moyens hors normes par les courroies de transmission des Bigpharmas. Et au bout de deux ans d’imposture, l’affaire se délite, quantité de ‘’vaccins’’ doivent être jetés pour date de péremption dépassée (bravo certains responsables de l’UE se frottant les mains des juteux profit à venir!), et le temps des règlements de compte arrive via de futurs procès avec les peines qui seront réclamées contre tous ceux qui auront participé de près ou de loin à cette criminelle imposture.

Mais, ce que l’on voit au niveau intérieur ne sont que les effets de ce qui se déroule en amont. Les tensions dans le monde sont exacerbées et un rien pourrait mettre le feu aux poudres et déclencher un affrontement entre grandes puissances: en réalité, la caste des nantis réagit à la perte de son hégémonie qu’elle ne tolère pas voir mise à mal, et rien que l’idée de renoncer à ses butins en passant d’un monde unipolaire à un monde multipolaire l’insupporte. Chacun peut le voir aujourd’hui dans la tension extrême induite par les USA et son bras armé en Europe l’OTAN, à l’encontre de la Russie prenant l’Ukraine comme prétexte ou autrement dit, en otage. Les USA ont environ 750 bases militaires implantées partout dans le monde. Comment attendre d’un tel Etat dont plus de la moitié du budget ‘’recherche’’ est consacré à l’industrie de l’armement, et qui dépense plus de 2 milliards de $/jour (!) pour son département ‘’Defense’’, la moindre démarche de pacification des relations internationales? Dans leur obsession d’hégémonie totale sous-tendue par l’idéologie capitaliste sans limite, ces bases aux coûts exorbitants ainsi que les sommes astronomiques investies dans cette industrie mortifère doivent tôt ou tard être rentables pour ses investisseurs. Aussi, les pays qui se sont faits encerclés ou qui ont accepté leur présence sur leur sol n’ont qu’à bien se tenir, sous peine de représailles scélérates.

La Russie, complètement encerclée par les pays qui sont entrés dans l’OTAN depuis la fin de l’URSS, a fini par imposer ses lignes rouges et averti ses voisins que le moindre pas supplémentaire en sa direction serait déclencheur d’une guerre. Le président russe est dès lors présenté comme l’ogre et l’occident comme à son habitude, comme la victime des vues totalitaires russes. Or, si guerre il devait y avoir, en tant que pays européens voisins, nous pouvons avoir toutes les craintes qu’un conflit d’envergure inédite se solde par une fin probable de l’appendice européen tel qu’existant. Et l’incompétence avérée de la gestion de la crise Covid nous a démontré à quel point l’Europe et ses responsables sont complètement incapables d’organiser les choses dès qu’ils sont quelque peu bousculés dans leur train-train de fonctionnaires surpayés. Les réflexes nationalistes reprennent de suite le dessus et c’est le ‘‘chacun pour soi’’ qui prévaut. Comment pourrait-on les imaginer devoir gérer un conflit d’une telle ampleur avec le voisin russe dont la Chine a annoncé qu’elle ne resterait pas bras croisés en cas d’affrontements contre lui?! L’instant est grave.

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Les instances européennes auront-elles le courage de dire non à l’OTAN et refuser le risque d’une telle déflagration qui pourrait assurément faire beaucoup plus de victimes dans la population qu’un virus fantasmé? Rien n’est moins sûr et tout indique le contraire. La caste au pouvoir n’est plus au service des peuples et n’a pour préoccupation majeure que ses propres intérêts. Lors de sa première intervention liée à l’ainsi nommée ‘’crise sanitaire’’, quand E. Macron s’est adressé aux citoyens via la télé, il a prononcé à plusieurs reprises dans une mise en scène théâtrale, l’expression ‘’nous sommes en guerre’’. En réalité, la ‘’guerre’’ dont il est question ne l’est pas contre un improbable virus, mais contre le peuple. Dont il a osé dire qu’il avait bien envie d’en ‘’emmerder’’ une partie. Jamais de tels propos n’ont été tenus par un président en exercice. Et au-delà de la forme, c’est vraiment sur le fond que les Français devraient s’interroger, sinon de comprendre à quel point le dédain de sa classe dirigeante pour la population est à son comble dans ce quinquennat du pire. 

Aujourd’hui, les libertés individuelles n’ont jamais été autant brimées, et les FDO sont en roue libre, molestant, éborgnant, mutilant des individus en toute impunité. Tout semble se déglinguer à vitesse accélérée en Macronie. Au point de voir avec effroi l’émergence de courants d’extrême-droite, ne s’encombrant plus d’utiliser des formules voire des comportements fascistes, sans que cela ne soulève de réprobation de la part des instances responsables. Avec en toile de fond, une entente des argentiers aux manœuvres dont on peut dire sans sourciller qu’ils sont bien les ‘‘complotistes’’ dont ils qualifient ceux qui leur résistent. En revanche, l’intérêt de ce moment de crise est de révéler les tréfonds de ce qu’il en est, tant au niveau des gouvernements soumis aux diktats de certains lobbies que des individus eux-mêmes.

Et pour revenir aux questions essentielles qui occupent les citoyens de tous pays: veulent-ils vivre en guerre? Evidemment que non! Veulent-ils vivre muselés et privés de liberté? Pareil! Veulent-ils voir leurs acquis spoliés par des Etats gangrenés par la corruption et les mensonges, mal gérés, ruinés par leurs aventures guerrières? Toujours, non! Or, que voyons-nous se réaliser concrètement sous nos yeux? L’inverse! Nos armées mènent des guerres un peu partout, à travers des alliances plus que douteuses, à l’encontre de pays qui ne nous ont jamais agressés. Quand l’Afghanistan nous a-t-il déclaré la guerre? Ou l’Irak, ou la Libye, la Syrie, le Yémen, le Mali,… jamais! Mais nous violons le droit et allons les bombarder et les dévaster de telle manière qu’il leur faudra plusieurs générations pour se relever. Et quels sont les peuples qui ont été consultés par leur gouvernement avant que ces derniers ne décident de tels crimes à l’encontre de pays et de populations qui n’ont pas notre technologie pour se défendre? Aucun. Ces décisions sont prises par-dessus nos têtes. Comme les mesures les plus absurdes et contradictoires lors de cet épisode Covid. Comme la vente d’armes à des pays qu’en d’autres moments nous qualifions de dictatures infréquentables sauf quand il s’agit d’y signer de gros contrats, avec à n’en pas douter, de sérieuses retro-commissions versées dans les paradis fiscaux que la caste déclare traquer. Selon ATTAC, en 2017, le patrimoine des 500 plus grandes fortunes françaises représentait 20% du PIB. Après 5 ans de quinquennat Macron, elle représente… 43% du PIB!

Où que l’on observe nos appareils d’États, ceux-ci paraissent pourris. Et comme dit l’adage, c’est par la tête que pourrit le poisson! Quelle indécence d’aller donner nos leçons de bonne gestion et de bienséance aux gouvernements que nous traitions de ‘’républiques bananières’’, les nôtres construites sur les vols et les crimes de masse sont assurément pires! La question qui surgit alors est: jusqu’à quand une telle dérive sera-t-elle possible, avant que l’effondrement ne s’accélère et soit définitif au point de tous nous engloutir? Réveillez-vous, et ne vous laissez plus distraire par les faits divers que l’on vous présente comme essentiel: ici un bout de tissu, là un prénom qui ne conviendrait pas doublé d’une théorie de ‘’grand remplacement’’ ou encore, de la bonne manière de se masquer ou non… Tout cela ne sert qu’à confondre la raison. Et ne pensez pas que je force le trait: même l’Etat sous ‘’Mac-Ronds’’ a été privatisé, et la France se nomme désormais ‘’Mac Kinsey’’…

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Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

+

4 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

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Cirque géopolitique et société du spectacle marchand : Kaboul à qui profite le crime ? (Guerre de classe)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, colonialisme, crise mondiale, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, militantisme alternatif, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , on 28 août 2021 by Résistance 71

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Spectacle de l’Otan des Attentats de Kaboul : à qui profite le crime étatique mondialiste de la marchandise en crise finale ?


Collectif Guerre de Classe

Août 2021

Le Grand Chaos de l’in-distinction marchande généralisée en Asie est en train d’accomplir sa formalisation phénoménologique ultime, sa stratégie géo-politique fétichiste est toujours la même ; tenter désespérément d’échapper à l’irréversible dé-composition déterministe de l’empire américain du billet vert en putréfaction…

Le spectacle du “terrorisme international”, dont le langage spectaculaire ne cesse de parler afin d’en mieux cacher la nature et les sources, n’est que l’instrument d’indistinction du développement chaotique global par lequel l’ordre de la marchandise tente d’échapper à la crise économique et financière systémique de son fétichisme.

L’Internationale, Critique de la société de l’indistinction

Le chaos terroriste étatique de la marchandise est le seul langage possible de la crise terminale du Capital… Nous contemplons ainsi le tableau faussaire d’un chaos spectaculaire impeccablement organisé pour le Proche et le Moyen-Orient, puis pour la planète tout entière, dans des cadres de déguisement strictement conformes à la stratégie du gouvernement du spectacle mondial, qui tente désespérément d’échapper au marasme catastrophique d’un dollar en débâcle chronique… Al-Qaïda puis Daech sont là les accablantes métastases de la crise mondiale du taux de profit et sont provisionnés par les pétrodollars du Qatar et de l’Arabie Saoudite et armés par eux avec délégation directe de Washington, blanc-seing de Tel-Aviv et collaboration d’Ankara… Et la France, atlantisée jusqu’à la moelle, est, de la sorte, bombardée jusqu’au cœur de Paris pour marcher toujours davantage au pas des réseaux et services clandestins terroristes de l’OTAN, dont les faux drapeaux constituent, bien sûr, une industrie marchande spectaculaire de premier ordre fétichiste…

Le terrorisme d’État industriel n’est rien d’autre que l’errance accélérée de la religion monothéiste de la crise historique de la marchandise…

Au moment arrivé de la tyrannie spectaculaire de la crise du capitalisme drogué, le crime règne, en fait, comme le paradigme le plus parfait de toutes les entreprises commerciales et industrielles dont l’État est le centre, étant donné qu’il se confirme là, finalement, comme le sommet des bas-fonds et le grand argentier des trafics illégaux, des disparitions obscures et des protections cabalistiques. Plus que jamais, en ce moment très spécifiquement crisique où, en France, reprenant le témoin d’une droite complètement épuisée, la gauche du Capital, bien vite superbement exténuée, est en charge des affaires d’un marché en pleine décomposition, l’exutoire terroriste risque de devenir de plus en plus tentant pour détourner la colère qui monte ; il est temps d’en finir avec toutes les mystifications et tous les malheurs historiques de l’aliénation gouvernementaliste, afin de commencer à pressentir la possibilité de situations humaines authentiques.

Hors de l’économie politique de la non-vie, il convient exclusivement d’organiser le retour aux sources à une communauté d’existence enfin débarrassée de toute exploitation et de toute domination.

Commentaires sur l’extrême radicalité des temps derniers…

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Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

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4 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

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Le grand cirque continue : Entre Talibans et COVID (Gilad Atzmon)

Posted in 11 septembre, 3eme guerre mondiale, actualité, canada USA états coloniaux, colonialisme, coronavirus CoV19, crise mondiale, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, militantisme alternatif, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , on 26 août 2021 by Résistance 71

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“Tandis qu’Athènes est associée à l’idée que la vérité est découverte par la raison, Jérusalem prétend que la vision de la vérité est délivrée par la révélation. Athènes est donc le lieu de la philosophie, du “logos” et de la science ; Jérusalem d’un autre côté, est la capitale de la loi et de l’obéissance. D’une perspective philosophique, Jérusalem et Athènes ne partagent aucune méthodologie commune. La soumission à un régime de la correction, du politiquement correct, c’est se soumettre à Jérusalem. Ceci constitue une stricte divergence d’avec Athènes et son esprit.”

~ Gilad Atzmon, 2017 ~

Article très complémentaire de notre article du 23 août :  “Du COVID aux Talibans… De la diversion au parachèvement du règne de la peur”

Entre Talibans et COVID

Gilad Atzmon

Août 2021

url de l’article original:
https://gilad.online/writings/2021/8/4/in-between-taliban-and-covid

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Faut-il être un génie pour comprendre que le colossal échec de la guerre américaine en Afghanistan est identique à cette désastreuse “guerre contre le COVID” ? Il est sans doute très clair que ce sont pratiquement les mêmes personnes qui ont mis au point les stratégies fatales qui menèrent à une défaite grandiose dans ces deux conflits absolument non nécessaires. Nous avons ici à faire avec des gens qui adhèrent complètement au concept de guerre et de destruction. Ce sont des gens qui ne cherchent en rien la paix, l’harmonie ou la réconciliation ni avec la nature ni même avec d’autres segments de l’humanité.

Nos “stratèges” de la pandémie ont cru que cela était en leur pouvoir d’éliminer le SRAS-CoV-2 de la surface de la terre. Ils étaient convaincus de la même manière que les Talibans pouvaient être éradiqués. Ils avaient bien entendu complètement tort.

Mais les progressistes et la soi-disant gauche ont aussi une responsabilité impardonnable dans ces affaires catastrophiques. La gauche ne fut pas responsable de la planification des “stratégies”. Elle ne fut que pas vraiment participante dans les think tanks néoconservateurs, elle ne fut pas impliquée dans la promesse de Pfizer d’arranger le génome humain. Elle ne conseilla pas Netanyahou, Trump ou Johnson en 2020 comme elle ne fut pas parmi les conseillers de Bush et consorts en 2001. Mais elle fut la première à soutenir la “guerre contre la terreur” des conservateurs sionistes (NdT: parce qu’il y a autant de sionistes de “gauche” que de sionistes de “droite”, la peste sioniste n’a pas de couleur politique, elle est une doctrine coloniale “obligée”, forcée sur la base d’une “culpabilité” collective fabriquée…), essentiellement au nom de “l’interventionnisme moral”. Elle a pareillement été parmi les plus enthousiastes de l’expérience courante de masse sur la population humaine.

On n’a pas besoin de gratter la surface pour constater que l’état juif a aussi eu un rôle central dans ces deux énormes bourdes. Les think tanks néo-cons qui poussèrent pour une intervention des Etats-Unis en Afghanistan étaient bien entendu constitués d’ardents juifs sionistes. En 2003, Ari Shavit écrivit dans le journal “Haaretz” : “La guerre en Irak a été conçue par 25 intellectuels néo-conservateurs, la plupart juifs, qui poussent le président Bush à changer le cours de l’histoire.” Le peuple qui s’est porté volontaire pour être les cobayes dans l’expérience Pfizer du COVID fut bien entendu les Israéliens. L’Israël de Netanyahou n’a pas tenté de vivre avec le COVID, elle a au contraire traité le virus comme un Amalek contemporain, une peste antisémite qui devait être éradiquée : le Mossad et la FDI ont joint leurs forces dans la guerre contre le covid. Lorsque le nombre de cas covid sembla diminuer grandement, Israël fut prompte à déclarer victoire dans la guerre contre le virus.

Mais la réalité est bien plus embarrassante. En Afghanistan, les Talibans sont plus forts que jamais. L’Amérique a quitté le pays qu’elle avait promis de “libérer” avec la queue entre les pattes. Dans la lutte contre le COVID, l’Amérique est pareillement défaite. Aux Etats-Unis, une étude du CDC a montré que les gens vaccinés constituent quelques 74% des cas covid d’une ville balnéaire de l’état du Massachussetts. Et en Israël, le variant Delta a fait son aliya avec grand succès. Les gens vaccinés sont maintenant sur-représentés dans les cas de variants Delta et pareillement représentés dans les cas critiques de la maladie. Il y a quelques jours, un médecin israélien admettait que 90% de ses patients étaient vaccinés.Le vaccin se désintègre devant nos yeux.” a t’il dit.

Le théoricien moderniste et stratège militaire du XIXème siècle Carl von Clausewitz avait défini la guerre comme “la continuation de la politique par d’autres moyens”. Mais dans l’univers globalisé sioniste dans lequel nous vivons, la politique n’est que la continuation de la guerre. Maintenir le monde dans un conflit permanent est le mantra globaliste principal alors que les gens se soumettent plus facilement lorsqu’ils ont peur. Cette philosophie a maintenu le sionisme a top depuis des décennies. Elle a maintenu les juifs unis pendant deux millénaires mais cela a eu un prix. L’histoire juive n’est pas exactement une histoire tranquille.

Ce ne devrait en fait pas être à moi de rappeler à mes compagnons, frères et sœurs en amour qu’aimer son prochain peut aussi vouloir dire de rechercher la paix et l’harmonie avec l’univers dans sa totalité (tous les virus compris…)

= = =

“Depuis quelque temps déjà, nous, les gens qui errons sur cette planète, avons été réduits à n’être qu’une audience de ce drame dévastateur qui raconte l’histoire de notre propre destruction. Malgré toutes les promesses démocratiques libérales, nous ne sommes plus des acteurs, mais des sujets oubliés et sans voix. Le temps de s’exprimer haut et clair est venu…
L’être et le temps sont comme le bout de notre nez, si près que nous ne pouvons les voir. La vérité est là, à tout moment, tout ce que nous avons à faire est d’ouvrir les yeux et de la contempler… Je parle ici d’un retour vers Athènes.”
~ Gilad Atzmon, 2017 ~

Traduction Résistance 71 de son livre “Being in Time”, 2017

Gilad Atzmon sur Résistance 71

Phone hacking claims

Le grand cirque de l’illusion

L’empire saisit illégalement des sites iraniens, yéménites, libanais d’information de la résistance (Al Manar)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, colonialisme, crise mondiale, désinformation, guerre iran, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, Internet et liberté, média et propagande, militantisme alternatif, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , on 24 juin 2021 by Résistance 71

Palresistance

Le Hezbollah réagit contre la saisie de 33 sites médiatiques de la résistance par les USA

Al Manar

24 juin 2021

Source: https://french.almanar.com.lb/2099385

Le responsable de l’unité des relations médiatiques du Hezbollah, Mohammad Afif, a fermement condamné, ce jeudi 24 juin, « le crime commis par l’administration américaine contre un grand nombre de sites médiatiques libres. Une démarche qui confirme la politique de répression des libertés menée par Washington sous de faux slogans ».

« L’administration américaine a voulu par le blocage de ces sites dissimuler la diffusion de la vérité sur les crimes et les atrocités commis par les États-Unis et ses alliés à l’encontre des peuples opprimés dans notre région, notamment en Palestine et au Yémen, où ils sont soumis aux pires formes d’abus et de blocus », a expliqué M.Afif.

« Au moment où nous exprimons notre solidarité et soutenons ces sites honorables, qu’aucun pouvoir aussi arrogant soit-il, ne pourra étouffer la vérité, nous appelons à une plus large campagne de solidarité avec ces médias pour qu’ils puissent continuer d’accomplir leur mission humanitaire honnête ».

Il convient de noter que les Etats Unis ont bloqué, mardi 22 juin, l’accès aux sites Internet de 33 médias iraniens ou arabes proches de l’axe de la résistance.

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Géopolitique : Avertissement de l’Iran aux Yankees : « vous devrez impérativement quitter l’Irak et la Syrie »

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, canada USA états coloniaux, colonialisme, crise mondiale, guerre iran, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , on 13 mars 2021 by Résistance 71


et Soleimani gagna…

“Les Etats-Unis devront impérativement quitter et au plus vite l’Irak et la Syrie” (Ayatollah Khamenei, Iran)

Al Manar

12 mars 2021

url de l’article original: https://french.almanar.com.lb/2025102

Le Leader de la révolution islamique en Iran, l’Ayatollah Sayed Ali Khamenei, a dénoncé la rhétorique médiatique occidentale qui « cherche à inculquer à l’Iran et à ses alliés au sein de la résistance, l’image des parties qui refusent les « offres de paix » et qui « cherchent à faire la guerre ».

Lors d’un discours, jeudi 11 mars, à l’occasion de l’Eid Al-Mab’ath ou l’anniversaire de l’envoi du saint Prophète Mohammad (S) le numéro un iranien a déclaré : «C’est faux de dire que la République islamique d’Iran veut la guerre partout. Non et non: l’Iran n’a aucun problème avec les Etats et les parties qui ne recherchent pas à l’affronter. Le Coran, Livre saint auquel nous nous référons, a bien défini l’ennemi, et l’ennemi n’est pas celui qui a une religion différente, une conviction différente mais bien celui qui vous refuse vos droits fondamentaux. Le Coran recommande à tout musulman de se défendre, de s’armer pour faire peur aux ennemis. Aux ennemis et aux ennemis seuls. Des ennemis « actifs », genre ceux qui souffrent nous avons fait face tout au début de notre Révolution. L’Iran a été bien tolérant mais les ennemis n’ont pas tardé à comploter et les USA plus que les autres ».

Et d’ajouter : « Pour faire face à ces ennemis il nous faut deux éléments importants: le discernement et la patience qui nous immuniserait définitivement en tous les lieux et situation. Le discernement revient à être subtile et à savoir faire le meilleur et le bon choix. Quant à la patience, elle veut dire la persévérance dans la voie qu’on s’est fixée et choisie. »

Plus loin dans ses propos le Leader iranien a dénoncé la défiguration systématique de la vérité et ces mensonges que les Américains et leurs alliés profèrent « sans honte » et avec « un courage révoltant »: «Tenez le cas d’un pays comme le Yémen dont le peuple est bombardé dans ses maisons, à l’hôpital, à l’école… par un allié des Américains (Arabie saoudite). Un peuple soumis au blocus, privé de vivres et de médicaments et tout ceci avec le feu vert des États-Unis et à l’heure même que les démocrates étaient au pouvoir. Cette férocité anti-yéménite est certes l’oeuvre d’un Etat arabe (Arabie) mais les USA y apportent leur bénédiction. De l’autre côté il y a ce peuple, intelligent et talentueux qui a su se défendre en s’en procurant d’armes pour  riposter depuis plus de six ans aux bombardements. Et les USA l’accusent de terrorisme. Pire, l’ONU en fait autant … Voilà un exemple parfaitement clair de l’imposture qui régit le camp d’en face son langage, sa politique et son comportement ».

Et de poursuivre : « Quant aux Etats-Unis, ils possèdent l’un des plus grands arsenaux du monde qui a été même utilisé. Les USA sont de loin le seul pays au monde à avoir utilisé la bombe atomique. Et c’est ce même pays qui crie à la non prolifération et prétend être contre les Armes de Destruction Massive (ADM). »

«Les USA ont tué en un seul jour 220 000 personnes en usant de la bombe atomique. Cette Amérique défend bec et ongle un pays coupable d’avoir dépecé ses opposants à coup de scie et ce, sous les yeux du monde entier et elle a le culot de se considérer un défenseur des droits de l’homme. C’est cette Amérique qui a créé Daech et qui l’a même reconnu et l’aveu est venu aussi bien des démocrates que des républicains. Les USA arment et financent Daech et se sert de ce groupe (takfiro-wahhabite) pour implanter des bases militaires et pour détourner le pétrole de la Syrie. Et ils font tout ceci sous prétexte de la lutte contre Daech », a expliqué l’Ayatollah Khamenei.

« Quant à l’Iran et à sa politique régionale, cette même Amérique ne cesse de la dénoncer avec colère et rancune alors même que l’Iran n’a aucune présence militaire où que ce soit. Et encore là où cette présence existe, elle ne dépasse guère le stade de conseil militaire. Y a-t-il des chars, des avions de combat iraniens quelques part? Cette présence est souvent politique et pas plus; et pourtant l’Amérique nous accuse de « déstabiliser » le Moyen-Orient. Alors que l’Iran ne s’engage jamais nulle part à moins que l’État légal le lui demande. Bien au contraire des Américains qui occupent les pays entiers, quitte à y former des bases militaires et tout ceci sur le dos des gouvernements légitimes. Quant à l’Irak, c’est la même chose: la loi irakienne et les Irakiens exigent des Américains de quitter leur pays. Idem pour la Syrie. Les USA devront impérativement et au plus vite quitter l’Irak et la Syrie », a souligné le leader de la Révolution islamique.

Yankland : le véritable coup d’état du capitole… L’extrême main mise des GAFAM sur la communication (OSRE)

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Le véritable coup d’État du capitole

 

Maxence Smaniotto

 

13 janvier 2021

 

url de l’article original:
http://rebellion-sre.fr/le-veritable-coup-detat-du-capitole/

 

Présenté, à tort, comme une tentative de coup d’État de la part des supporters de Donald Trump, les événements du Capitole mettent en lumière une multitude de conflits et paradoxes, soulevant un nombre égal de questionnements. Dans le fracas des guerres hybrides mondiales qui s’attaquent à toute sorte de stabilité et d’autorité, y compris à l’autorité d’une élection démocratique, les plateformes numériques nagent comme un poisson dans l’eau… ou volent comme un oiseau bleu dans les airs.

L’oiseau s’envole

Décidemment, un lien mystérieux lie les USA avec le mois de janvier, mois dont l’étymologie est à faire remonter au dieu romain bifront Janus, la divinité des commencements et des fins, des clés et des mystères et, surtout, des choix. Un visage tourné vers le passé, l’autre, vers l’avenir. Les USA, jeune pays, semble être le seul, dans l’histoire de l’humanité, à avoir fait du Progrès sa propre Tradition. Aussi paradoxale que cela puisse paraître pour nous, fils de cette vieille Europe fatiguée, ses racines sont profondément ancrées dans l’avenir, non pas dans le passé. Ainsi, chaque nouveau président élu, considéré, par ses électeurs, comme porteur de nouveaux espoirs et non pas de continuité, prête sermon le 20 janvier, une main sur la Bible : c’est l’Inauguration Day, le jour de l’investiture.

Janvier devint un mois charnière pendant la présidence de Donald Trump. 2018 : shutdown de quarante-huit heures. 2019 : Nancy Pelosi, farouche opposante au président américain et qui, en mai 2017 affirmait que l’élection de Trump était le fruit d’un imbroglio, est élue présidente de la Chambre des représentants. 2019 : meurtre, sous les ordres de la présidence américaine, du général iranien Qassem Soleimani et, quelques jours plus tard, ouverture du premier procès de destitution de Donald Trump devant le Sénat.

Janvier 2021 restera avec toute probabilité gravé dans l’histoire mondiale comme le mois où les USA auront perdu ce qui leur restait de crédit en tant que supposé « bastion mondial des libertés ». Car l’oiseau bleu de Twitter a fini par remplacer l’aigle à tête blanche américaine dans le sceau des États-Unis.

Les évènements qui ont eu lieu au Capitole dans la journée du 06 janvier ne furent point, comme tentent de nous en persuader un grand nombre de médias et de commentateurs, une tentative de coup d’État. C’en fut un, et sous tous les points de vue. Les gagnants ne sont ni l’extrême droite, ni les extrêmes populistes. Ni les extrêmes désespérés qui craignent l’arrivée au pouvoir d’un personnage comme Joe Biden et, surtout, de ceux qui l’ont porté au pouvoir, reflets de l’hyperclasse états-unienne.

Les vainqueurs de ce putsch portent des barbes hipster, s’habillent en mode casual, leurs bureaux sont cosy, et estiment que l’âme humaine n’est qu’une séquence d’algorithmes que n’importe quelle IA pourra bientôt imiter. Ils s’appellent Jack Dorsey, Kevin Systrom, Mark Zuckerberg, Adam Mosseri, Mark Krieg. Leurs créatures portent des noms cools et sympas : Twitter, Facebook, Instagram, Snapchat, Google. En 2021, presque tout le monde en a besoin pour pouvoir travailler ou communiquer. Or, la racine grecque du mot « travail » est « ergon », la même qui donnera origine à « organisme », « énergie ». Le travail, lorsqu’il n’est pas le simple acte aliénant nécessaire à payer des impôts, est synonyme de vie. Si l’on pousse à l’extrême cette réflexion, il devient désormais clair que pour exister, en 2021, il faut avoir un compte, et parfois même plusieurs, sur les plateformes numériques évoquées plus haut. Un mot de travers, et la divinité algorithmique puni le fauteur et ramène la paix et l’harmonie dans la community. On n’existe plus.

Les élites ont fait sécession du reste de la population, et sont actuellement en train de mener leur coup d’État, utilisant l’irruption d’une poignée de Rednecks au Capitole comme prétexte. Déjà en 2005, le milliardaire Warren Buffet, troisième fortune la plus importante au monde en 2019, avait déclaré, à la chaîne télévisée CNN : « Il y a une guerre des classes, c’est un fait. Mais c’est ma classe, la classe des riches, qui mène cette guerre et qui est en train de la gagner. Et elle ne devrait pas. » Aujourd’hui, la classe dont Mr. Buffet appartient gagne et s’en réjouie, car devenue, par besoin d’image et de conscience, humanitariste, donc légitime à mener ce combat.

Twitter a justifié sa décision de supprimer le compte de Donal Trump non pas sur ce qu’il a déclaré mais, plutôt, sur ce qu’il aurait pu affirmer. On peut lire, dans le message expliquant cette décision : « We have permanently suspended the account do to the risk of furthers incitement of violence ». Cet argument se fonde sur deux tweets du président états-unien, où il en aurait été question de glorification de la violence de ses supporters. L’argument apparaît fallacieux, une fois lesdits tweets lus. Peu de jours plus tard, le 9 janvier, Twitter supprime un message du Guide suprême iranien, l’Ayatollah Ali Khamenei. Ce dernier y exprimait sa défiance à l’égard des vaccins anti-Covid importés des États-Unis et du Royaume Uni, et faisait allusion à l’affaire du sang contaminé au VIH en France, dans les années 1980. « Le tweet enfreint la politique sur les informations trompeuses sur le Covide-19 » a indiqué un porte-parole de la plateforme numérique.

Le putsch libéral-libertaire

Ils sont nombreux à préférer se concentrer sur l’arbre qui cache la forêt lorsqu’ils critiquent le choix, de la part des plateformes numériques, de censurer non seulement les usagers lambdas, mais également des chefs d’État et des leaders religieux, y compris lorsqu’ils sont démocratiquement élus, comme ce fut le cas pour le président brésilien Jair Bolsonaro en mars 2020. Il faut bien avouer qu’un certain nombre de ceux qui condamnent les plateformes numériques d’avoir supprimé les comptes de Donald Trump ne le font que pour défense du président américain, et ils ne condamnent guère ce que cela implique pour la souveraineté d’un pays. Ils n’auraient guère protesté si la même chose fût arrivée à Nancy Pelosi, à Justin Trudeau, à Éric Dupond-Moretti ou au pape François I.

Mais il faut aller plus loin.

Le point, n’est pas d’être pour ou contre Donald Trump, de défendre ou au contraire condamner ce personnage. Trump et la censure dont il a été victime est l’arbre qui cache la forêt de l’emprise des géants du numérique sur la parole d’un chef d’État. Les prétendus défenseurs des libertés applaudissent des deux mains car ils savent pertinemment qu’ils ne sont pas les prochains sur la liste, et que la démocratie, cette farce que les attaques contre Trump ont enfin révélé, ne peut qu’être conforme à l’idée qu’ils s’en font. Le scandale n’est pas forcément là où l’on prétend le voir. Il se situe ailleurs, et tient au fait que tout le monde, du péquenot au chef d’État ou religieux, est aujourd’hui obligé d’utiliser les plateformes numériques pour pouvoir exister en un monde devenu chaque jour plus virtuel, et de se soumettre à leurs « standards de la communauté ». Les conséquences sur les institutions et sur la vie politique d’un pays sont terribles.

Nous sommes tous tombés dans le piège de ces réseaux (a)sociaux gratuits qui ont créé des nouvelles catégories dans les classifications des addictions. Nous avons octroyé, en cliquant sur une case qui certifiait notre libre consentement, une grande partie de nos libertés, individuelles autant que collectives, à des entreprises privées dont le poids économique et culturel, donc politique, est bien supérieur à celui d’un État, leur capacité d’influencer et diriger étant immense et hors de contrôle – sauf le leur. Tweeter, c’était 3,46 milliards de dollars de chiffre d’affaire pour 2019, avec 326 millions d’utilisateurs par mois, et 1,3 milliards de comptes crées entre 2006 et 2020. Facebook, c’est 2,74 milliards d’utilisateurs actifs chaque mois, 1,82 milliards d’utilisateurs actifs chaque jour, et 70,7 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2019. Pour ce qui est des colosses du numérique, auxquels les réseaux sociaux sont en symbiose, Alibaba, par exemple, généra 38,4 milliards de dollars de chiffre d’affaires entre janvier et novembre 2019, et 65 milliards en 2020. Des chiffres importants, mais bien derrière celles d’Amazon, qui à, quant à lui, généré 296,3 milliards de dollars sur l’année 2019-2020. Leur poids et leur influence étant écrasants sur le plan économique et médiatique, ils représentent sans aucun doute une menace pour les États dans leur ensemble, tant au niveau de la souveraineté que des institutions. Ils n’ont plus besoin de l’État – c’est désormais vrai l’inverse, comme le montre très bien le scandale Facebook-Cambridge Analytica. Ainsi, Jack Ma, le fondateur d’Alibaba, est porté disparu depuis octobre 2020, à la suite d’un discours très critique à l’encontre du gouvernement chinois, qui a d’ailleurs récemment annoncé nationaliser Alibaba, tandis que Jeff Bezos projette d’envoyer des êtres humains coloniser l’espace. Les institutions de Chine et des USA présentent deux façons très différentes de ménager cette menace à leur hégémonie et à leur souveraineté.

Car l’État, au sens que le juriste Carl Schmitt lui donnait dans la période weimarienne, est en passe de devenir obsolète ; sa rigidité, dont nous sommes tous les témoins, en est un symptôme révélateur. Les élites, d’essence progressiste car déracinées et déracinatrices, sont en train d’accomplir leur sécession après avoir dissout les liens organiques qui structuraient les communautés et qui les retenaient encore, comme l’avait déjà souligné en son temps Christopher Lasch. Cette hyperclasse n’a même plus besoin d’un territoire, car elles vivent et dominent l’immatériel de l’univers du numérique. Elles sont globalement éprises de messianisme et millénarisme. Leurs entreprises se sont donné l’objectif d’apporter la paix et l’harmonie – celle qui correspond à leurs critères, bien entendu. C’est à elles que les dirigeants élus doivent s’adresser s’ils veulent que leur parole soit lue et entendue. Peu importe qui sera élus, alors ; d’autres décideront ce qu’il dira, surtout lorsqu’il se rebellera.

Ces élites sont en train de remplacer l’État afin de « libérer » les individus. Elles ont les moyens pour imposer leur programme, leurs conceptions de la liberté et de la démocratie, c’est-à-dire les modalités avec lesquelles le peuple peut participer à la vie collective du pays, et d’imposer leur Vérité, dont ils s’estiment être les garants grâce à leur artillerie d’hashtags, algorithmes et « standards de la communauté ». Dès lors, l’attaque au Capitole peut être vue comme une spectacularisation, l’énième, qui, devenant un prétexte, a permis le vrai coup d’État, celui des plateformes numériques contre les libertés individuelles, institutionnelles et communautaires. C’est un président des États-Unis, démocratiquement élu, qui fut censuré, pas le dernier des conspirationnistes. Le fait qu’il soit Donald Trump n’est qu’un prétexte pour dissimuler l’emprise que ces entreprises ont sur la parole d’un chef d’État et plus globalement sur la liberté de parole. Et cela au nom de la liberté de parole et de la démocratie, cette dernière tellement pourrissante qu’il n’a suffi qu’une poignée de manifestants habillés comme pour un Carnaval pour que le « gendarme du monde libre » s’estime proche de l’implosion. Il est dès lors légitime de se demander ce qui adviendra par la suite, car le piège s’est refermé : tout le monde a été obligé de migrer dans l’enclos des plateformes numériques. La tonte va-t-elle commencer ou a-t-elle déjà démarré ?

Des standards uniformisateurs et inversions des valeurs

Le vrai scandale, au fond, ce n’est pas que Donald Trump ait été censuré. Ce qui est scandaleux, c’est qu’aujourd’hui, des chefs d’État et religieux aient besoin de recourir aux plateformes numériques pour avoir une existence et se faire entendre. Et qu’ils soient dès lors obligés, afin de demeurer utilisateurs de ces incontournables services appartenant à des entreprises privées, de se soumettre (« adhérer » est le mot consacré à cet acte de soumission) aux critères décidés par les CEO de ces mêmes plateformes, critères qui ne sont rien d’autre qu’une émanation d’une culture particulière qui se prétend universelle : la leur. Ainsi, les mêmes critères, les mêmes « standards de la communauté » contraignent les représentants des USA, d’Iran, de Pérou, de Japon, de Russie et du Cameroun, c’est-à-dire de cultures très différentes aux valeurs différents, avec des visions du monde parfois diamétralement opposées, à devoir se conformer à des mêmes standards pensés en un bureau californien par des individus atteints de troubles des relations interpersonnelles. Plus globalement, ces critères sont calqués sur une culture anglosaxonne qui a adopté l’idéologie libérale-libertaire propre à la Silicon Valley.

Ceci engendre deux problèmes. Tout d’abord, l’uniformisation de la pensée politique, ce qui réduit considérablement la marge de liberté de choix dans le processus démocratique et, plus globalement, dans n’importe quel processus. Et deuxièmement, une inversion des valeurs, propre à ces enfants du déconstructionnisme et des théories postmodernistes. Aujourd’hui, la dystopie porte des uniformes arc-en-ciel, et est en passe de produire l’un des plus grands glissements conceptuels de l’histoire de l’humanité : faire passer la démocratie et la liberté d’expression pour des concepts d’extrême droite qui, une fois bien définis, sera dès lors naturel combattre.

= = =

Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

+

4 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

 

Le texte le plus important que vous lirez en 2021 (Veterans Today)

Posted in actualité, altermondialisme, coronavirus CoV19, crise mondiale, documentaire, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, média et propagande, militantisme alternatif, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, santé et vaccins, terrorisme d'état, Union Europeenne et nouvel ordre mondial with tags , , , , , , , , , , , on 12 janvier 2021 by Résistance 71

 

 

C’est pour ce type de publication que VT existe, existe toujours et aussi doit publier toute une soupe d’info allant du trivial à l’ineptie (parfois) pour pouvoir survivre. Si l’info que nous avons traduite ci-dessous est vraie, et les chances qu’elle le soit sont très élevées, en tout cas très proche de la réalité de terrain, ce n’est qu’une preuve de plus qu’il ne peut pas y avoir de solutions au sein du système et qu’il est plus que grand temps de sortir du coma induit et de reprendre nos destinées en main, car ce qui se passe à Yankland, empire dominant depuis 1945, a des implications directes bien entendu sur le reste du monde. Le contexte géopolitique et économique est une manipulation planétaire, une partition jouée pour maintenir un système et une oligarchie en place, une oligarchie psychopathe, transnationale et eugéniste dont la fonction est de réaliser ce qu’elle pense être la dernière métamorphose du système étatico-capitaliste au bout du rouleau, en cette entité dictatoriale transnationale et transhumaniste planétaire qu’elle appelle depuis des lustres le “Nouvel Ordre Mondial”.
A lire avec attention et à connecter avec nos précédentes traductions sélectionnées de VT. Il n’y a bien entendu aucune chance que ceci soit diffusé dans les merdias usuels, ce serait avouer non seulement leur complicité, mais aussi le fait qu’ils sont des organes actifs de toute cette manipulation planétaire, consciemment le plus souvent… ou non.
Avoir cru et toujours croire que Trump était le “salut” du monde, qu’il “luttait contre l’État profond”, qu’il allait “drainer le marécage”, fut le plus bel enfumage propagandiste de ce début de siècle, plus fort que celui qui mit et maintint Obama au pouvoir, qui était pourtant déjà de haute volée. Trump est une des innombrables ordures générées par ce système inique et criminel d’exploitation et d’oppression pour le perpétuer, comme l’était la fine équipe avant lui (Reagan, Bush, Clinton, Bush pour ne citer que les plus récents) et l’ordure sénile pédophile qui va le remplacer le 20 janvier courant pour enfoncer un ou plusieurs clous supplémentaires dans le cercueil de cette pourriture étatico-capitaliste ambiante.
Terminons avec cette citation lumineuse d’Eugene Debs, syndicaliste américain et grande figure de la lutte radicale du début du XXème siècle aux Etats-Unis (décédé en 1926), ils sont peu nombreux outre Atlantique, qui disait :
“Le travailleur qui vote pour le ticket républicain ou le ticket démocrate est un traître à sa propre classe et est de ce fait son pire ennemi.” Il avait tout compris de l’illusion démocratique de ce système yankee bipartite entretenant ce conte à dormir debout qu’est le “rêve américain”, parce que comme le disait le toujours excellent et regretté George Carlin : “le rêve américain… parce que vous devez être endormi pour vraiment y croire”.

~ Résistance 71 ~

 

 

Info de renseignement : Le texte le plus important que vous lirez cette année…

Pourquoi des dizaines de millions d’Américains déambulent ouvertement dans un état comateux auto-infligé

 

Gordon Duff

 

9 janvier 2021

 

url de l’article original:
https://www.veteranstoday.com/2021/01/09/intel-drop-the-most-important-thing-you-will-read-this-year/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Le rédacteur en chef

Je vais raconter une histoire ici, une histoire sur laquelle des enquêteurs fédéraux ont passé des mois, espérant trouver des indices sur le pourquoi tant d’Américains sont tombés sous le charme d’oligarques criminels que le FBI pense être complètement russes…

Pourquoi donc des dizaines de millions d’Américains fonctionnent dans un coma auto-induit, suivant une conspiration criminelle vieille de plusieurs siècles, qui vampirise l’humanité comme autant de Draculas joufflus ?
Être un véritable journaliste comprend la capacité d’obtenir l’information. Les gens ne vont parleront que s’ils pensent avoir quelque chose à gagner. Avec les médias de masse, c’est la capacité de contrôler un faux narratif. Avec quelques autres très sélectionnés, très très peu, c’est quelque chose d’autre.
Il y a quelques années, on m’a offert une position de direction sur la chaîne RT. On m’a demandé de voler vers l’Europe et de me rendre dans une ambassade russe pour une réunion et négociation. J’ai refusé.
Début 2016, on m’a demandé de travailler avec des anciens militaires russes et de former une organisation combinée commandée par le général Mike Flynn et moi-même. Cette affaire est sous enquête du ministère de la justice américain, qui a commencé une enquête officielle en novembre 2020.
A cette époque, les relations avec la Russie étaient bien meilleures, ils ne nous avaient pas encore hacké ni truqué des élections (NdT: comme si les Yanks ne font pas ça aussi aux Russes et autres, c’est la règle du jeu immuable étatique…), ils n’avaient pas mis un Don maffieux de la Kosher Nostra à la Maison Blanche. Ceci était-il part de leur plan ? Peut-être, je ne sais pas. Les gens à VT ne furent pas prêts à prendre le risque.
Beaucoup d’entre nous admirent la Russie en bien des points, nous avons de bons amis là-bas et nous respectons quelques choses faites par les leaders russes. Nous avons des relations là-bas. Je vis dans une agglomération où il n’y a pas de vaccin [anti COVID19] disponible et beaucoup de retraités qui veulent regarder un lac gelé. La Russie nous enverrait leur vaccin Spoutnik V, nous avons besoins de 30 000 doses de suite pour les anciens à risque et ce pourrait être envoyé aujourd’hui sur la base de relations personnelles.

NdR71: Nous devons faire ici une courte interjection… Comment se fait-il que VT, qui fut parmi les premiers à annoncer que le SRAS-CoV-2 donnant la COVID19 a été créé en laboratoire (Université de Caroline du Nord entre 2006 et 2015, puis fait en arme biologique par le Pentagone) dès mars 2020, donc validant la thèse du crime international contre l’humanité, puisse penser une seconde que les vaccins soient la solution à ce problème créé de toute pièce, surtout sachant d’où proviennent ces vaccins : Pfizer / BioNTech, Moderna, AstraZeneca, Big Pharma and co ? Depuis le départ, VT se fait la voix pro-vaccin, essentiellement via la femme de Duff, Carol Duff, qui est une infirmière diplômée, sachant que tout est fabriqué. Nous ne comprenons pas cette démarche… Le vaccin russe, produit lui aussi à marche forcée est-il plus sûr ? Rien n’est moins sûr, il ne semble pas être à ARNm néanmoins donc moins potentiellement dévastateur. Il a aussi été dit que le Spoutnik V russe était un vaccin placebo. Allez savoir ?…

Voilà la relation que nous devrions avoir avec la Russie. Je suppose qu’ils nous mettent à bas pour une variété de raisons. L’une est l’hypothèse Finks Bar disant que certains oligarques extrémistes liés à Netanyahou, veulent saigner l’Amérique à blanc comme dit par Thomas Mattingly qui a sans doute été assassiné pour avoir écrit ceci :

Bibi et Fink’s Bar (1990)

En 1990, après être retourné en Israël et après avoir été l’ambassadeur d’Israël à New York et avant la première guerre du Golfe, Bibi Netanyahou était au Fink’s Bar de Jérusalem, dînant et buvant avec de hauts fonctionnaires de l’ambassade américaine et autres personnes.
Bibi et son groupe de loyalistes à une table privée du Fink’s Bar de Jérusalem venaient juste de voler cinq machines KG-84A de chiffrage / encryptage de messages développées par la NSA américaine sur les plateaux du Golan (avec l’aide de Canadiens servant dans l’Organisation de Supervision du Cessez-le-Feu de l’ONU), donnant à Bibi, ses loyalistes et autres personnes, un accès en temps réel à TOUTES les communications du ministère des affaires étrangères américain, de la marine américaine et de l’OTAN.

Voici ce que Bibi a dit alors qu’il était assis à cette table privée du Fink’s Bar (transcription d’un enregistrement audio secret de Netanyahou à cette réunion, des mots que très peu d’Américains, d’Israéliens ou autres ont entendu jusqu’à ce jour…) :

“Si nous nous faisons prendre, ils nous remplaceront par des personnes de la même fibre. Cela n’a donc pas d’importance ce que vous faites. L’Amérique est un veau d’or et nous allons la pomper à sec, la découper et la vendre pièce par pièce jusqu’à ce qu’il n’en reste plus rien, juste le plus gros état de mendicité publique que nous allons créer et contrôler. Pourquoi ? Parce que c’est la volonté de dieu et l’Amérique est assez grande pour absorber le choc ; donc nous pouvons le faire encore et encore et encore et encore. C’est ce que nous faisons aux pays que nous haïssons. Nous les détruisons très lentement et les faisons souffrir pour refuser d’être nos esclaves.”

[Confirmé par un “participant” à cette réunion]

__

Bibi Netanyahou est un espion russe

Durant l’époque Bibi pré-1988 aux Etats-Unis en tant qu’ambassadeur israélien à l’ONU, Bibi était aussi le “contact” de l’espion israélien Jonathan Pollard (NdT : Analyste de renseignement de l’US Navy condamné à 30 ans de prison pour espionnage vers Israël, il vit aujourd’hui en Israël où il a été reçu en héros national) pour d’autres personnes en Israël, comme su par un membre de VT qui travaillait étroitement avec le président George H.W. Bush (père) et son Conseil National de Sécurité (NSC). Alors et après, Bibi fut aussi un espion pour l’URSS et la Russie (post-URSS), comme indiqué par des sources de VT. Grâce à Bibi, des infos secrètes américaines volées par Pollard passèrent en Russie. C’est ce que le renseignement américain n’a pas encore dit (i.e., TS+)
Jonathan Pollard est un espion russe, travaillant directement avec Netanyahou comme contact (nous avons été briefé sur ce sujet par des sources du renseignement américain de très haut niveau… Oui, Bibi est un espion soviétique / russe…). Pourquoi croyez-vous que nous l’ayons retenu si longtemps ? Il a détruit notre capacité contre la Russie tout comme Trump l’a fait lorsqu’il a ouvert la porte pour un énorme hack russe il y a quelques semaines, une histoire qui mourra sans doute non-dite. VT voyage en Syrie de temps en temps et possède un puissant bureau d’information là-bas. Nous y sommes pour recevoir de l’information. La Syrie nous donne accès à la Russie et au Liban. Nous sommes un bureau d’information et nous recevons / allons chercher cette information.
Certains à VT travaillent aussi dans le secteur privé, essentiellement relié aux émirats et à l’Union Européenne, travaillant en tant que consultant du renseignement. Ceci est un business et pas de la politique. (NdT: Duff croit-il vraiment à la distinction entre les deux ?… allons, allons…)
En Syrie, VT s’est heurté à des types de la politique de l’UE, des extrémistes de droite, qui viennent en Syrie rencontrer leurs contacts russes.
De manière similaire, des Américains, ces mêmes personnes qui furent listées dans l’enquête sur le RussiaGate, enquête qui, nous l’espérons, sera rendue publique, vont en Ukraine pour y rencontrer également leurs contacts russes. Trump lui-même va et a été en Russie pour y rencontrer ses contacts russes, ceux qui le gèrent, encore et encore, mais essentiellement maintenant il y prend des directives, directives qu’il est capable de comprendre, par le truchement “d’expédients” en Ukraine, délivré par des républicains qui y voyagent.
Ils y vont tous pour une raison, rencontrer des représentants du renseignement russe.

Les Russes nous détestent-ils ?
Et bien remontons à 1990. On m’a demandé à cette époque, alors que j’étais conseiller politique auprès du GOP (NdT:  “Grand Old Party” l’autre nom du parti républicain yankee), d’aider le président George H.W.Bush (père) dans ses efforts supposés de mettre à bas l’URSS. Dans cette perspective, un plan fut établi de retourner des supérieurs du KGB, travaillant au travers d’opérateurs américains depuis la Pologne, afin de pouvoir gagner un accès au système bancaire commercial russe.
Faisant partie de ce processus, j’ai rencontré alors un sénateur américain clef dans cette opération de liens bancaires qui pousseraient ce projet de l’avant. J’ai aussi rencontré des patrons politiques et banquiers des états baltes soviétiques. Je ne peux pas en dire plus sur la question.
D’énormes sommes d’argent furent échangées. Rien ne m’est revenu. Mais des centaines de millions de dollars allèrent dans les poches de membres du GOP, la vaste majorité comme revenu exonéré d’impôt, de très larges sommes, beaucoup pour les coffres politiques, de vastes sommes pour Donald Trump et aussi de larges sommes pour mettre en place une base du KGB à New York ai-je appris par la suite.
Ceci fut la naissance de la mafia russe (NdT: comme si elle n’existait pas avant, sous une autre forme sans doute…) et sa ressuscitation de Donal Trump, alors juste un simple bringueur de soirées gays sans le sou.
Peu de temps après, lorsque la chasse d’eau fut tirée en Russie et que l’URSS s’effondra, les Américains y déferlèrent. Ceux qui y pointèrent le museau furent des leaders du monde des affaires, une bonne chose. Gene Kroutchev se lia alors à IBM comme leur conseiller pour la Russie ; d’autres anciens leaders soviétiques firent de même, ceux qui en eurent la capacité.
De manière bien prévisible, l’Amérique y envoya aussi ce qu’elle avait de pire. Espions, voleurs, propagandistes, tous les cafards et l’immonde vermine du fin fond de l’Amérique prirent rendez-vous avec Moscou. Là, ils s’associèrent avec le pire de la merdasse de l’ancien régime soviétique, les plus rapaces et plus corrompus et la Russie en avait à revendre de tous ces “fils de putes” (sic) malfaisants. Ce fut un mariage au paradis, un de ces mariages qui transforma le GOP (parti républicain). L’élite criminelle russe trouva un foyer dans la communauté russo-juive des Etats-Unis, dans le GOP et s’associa avec cette nouvelle élite criminelle qui venait d’arriver et qui devint cette puissante mafia russe, mais s’associa aussi avec certains milliardaires juifs très puissants. La Russie ne s’effondra pas, ce ne fut qu’une ruse pour prendre et assujettir les Etats-Unis.
Leur branche propagandiste a été gérée par le magnat de la presse Robert Maxwell en GB (NdT: dont la fille Ghislaine est l’associée / compagne de Jeffrey Epstein et est soi-disant en détention aux Etats-Unis, elle en sait beaucoup sur le réseau de chantage à la pédophilie et à l’adultère qu’ils géraient ensemble pour le Mossad…), associé à une puissante organisation bolchévique en Israël connue sous le nom de parti politique du Likud et ses membres likudistes, qui assassinèrent tant de personnes pour parvenir au pouvoir et gagnèrent un contrôle permanent en Israël en inondant cette nation de “goyim” russes, qui sont aujourd’hui même, un bloc de votards et ignorants amoureux du totalitarisme.
Alors que Maxwell tombait, assassiné par ses contacts du Mossad, il fut remplacé par l’organisation de presse de Rupert Murdoch. Si quelqu’un de diligent suit l’affaire des “écoutes téléphoniques” de NewsCorp au début des années 2000, il n’est pas du tout difficile de sortir l’histoire de la pénétration des élites politiques et des services du renseignement de Grande-Bretagne au travers de réseaux pédophiles et de chantage à tout va. Ian Greenhalgh de VT a fait un important travail sur ce sujet.
Puis le GOP, sous son “Contrat avec l’Amérique”, a invité cette opération gérée par les Russes aux Etats-Unis et ils firent changer la loi pour permettre une propriété étrangère de Fox News. Maintenant, c’est Fox, le Wall Street Journal, le New York Post et pire même, Twitter, Facebook et Google Corporation.
Toutes ces entités sont gérées par des opérations du renseignement israélien, mais en réalité, répondent à la Russie. Ce qui intrigue les officiels du renseignement américain et ils nous posent sans cesse la question est : Qu’est-ce que la Russie ? Personne ne sait.


Gazprom = Poutine = Gazprom

Voyez-vous, ces oligarques qui semblent diriger la Russie, l’Ukraine, la Georgie, l’Azerbaïdjan, Israël et la Turquie, gèrent aussi le GOP, Trump est l’un d’entre eux et l’est depuis environ 28 ans, mais comment font-ils ?
En Europe, ils gèrent maintenant la Pologne, la Lithuanie, la Hongrie, la Roumanie, la Macédoine et la Latvie. Ils contrôlent des partis politique à travers l’Europe tout comme ils le faisaient durant la guerre froide, construisant un énorme pouvoir sur la base des mouvements néo-nazis / anti-immigrants. bien sûr ils sont aussi responsables de ces immigrants. Un des leurs dirige la Turquie et contrôle le flot d’immigrants vers l’Europe. Ils ont créé l’EIIL / Daesh avec l’aide des services de renseignement occidentaux qu’ils contrôlent, afin de voler le pétrole en Irak et pour avoir une base de contrôle du Golfe Persique, mais ils ont attaqué la Syrie pour son peuple.
Les réfugiés syriens étaient supposés briser l’Europe et permettre aux gangs d’extrême droite de prendre le pouvoir, en utilisant les vestiges du réseau de la CIA Gladio de la fin des années 1970.
Ce fut la CIA qui mit Kadhafi au pouvoir (je suis familier avec cette opération…) en Libye comme “homme de paille” et pour fournir une base pour le réseau “Stay Behind” de l’Opération Gladio, qui était supposé sauver l’Europe après la prise de pouvoir des communistes.
Le Gladio est une opération franc-maçonne. La confrérie des Frères Musulmans est une organisation franc-maçonne. Daesh est une opération franc-maçonne. Al Qaïda est une opération franc-maçonne. Le likoudisme israélien est une opération franc-maçonne. Les Jeunes Turcs était une opération franc-maçonne.
Les politiques européennes et moyen-orientales sont toutes fondées sur la franc-maçonnerie, quelque chose de cacher aux Américains (NdT: et pas de franc-maçonnerie à Yankland vraiment ?…)
Par exemple les Baathistes, Nasser, Sadat, Saddam Hussein, Assad et autres étaient “anti franc-maçons”. Ainsi ils sont tous morts aujourd’hui, ou presque, tous sauf Assad et les efforts pour le supprimer sont quotidiens.
Ceci est un peu simpliste, mais est là pour montrer qu’il y a des portes non seulement “fermées” mais que bien peu d’Américains, encore moins d’universitaires, savent qu’elles existent.


Le Donald et sa fine équipe…

Pourquoi ceci est-il important aujourd’hui ?

Trump a mis ce groupe constitué de gangsters européens associés avec des super magnats en Amérique, des gens qui possèdent des chaînes de vêtements, une industrie de parfums et cosmétiques, des banquiers, des magnats du jeu et du trafic en tout genre y compris et surtout le trafic d’êtres humains, en contrôle des Etats-Unis et, dans le processus, mis aussi l’Amérique sous un total contrôle étranger.
Le véritable pouvoir de derrière le rideau centralise des opérations du renseignement russe et israélien coordonnées au travers de l’entreprise Google et son organisation Idea Groups / Jigsaw. C’est Google Jigsaw qui gérait Wikileaks et Julian Assange, reprenant sa gestion depuis son ex-maître, Rupert Murdoch et la cabale centenaire européenne franquiste / Rothschild qui constitue un mariage entre la “fausse noblesse” et des groupes terroristes fondés avec Gladio, qui gère maintenant d’énormes opérations de drogue et de trafic d’êtres humains au travers de la police hollandaise, belge et britannique.
En 2011, ce groupe s’est mis en évidence lorsque Anders Behring Breivik, un franc-maçon norvégien lié au mouvement né-nazi polonais et ses groupes extrémistes, a assassiné 77 enfants par vengeance du soutien politique de leurs parents pour boycotter des produits fabriqués dans des camps d’esclaves au travail en Israël.
La police a aidé Breivik à tout instant de son opération, lui a donné des explosifs, lui a fourni un fusil d’assaut et maintenant le pomponne quotidiennement dans son appartement de luxe qui lui sert de cellule de prison.
Le même scénario s’est joué à Washington D.C dans une certaine mesure ce 6 janvier dernier. Si vous ne pensiez pas que la foule QAnon ne défendait pas le contrôle israélien et russe sur les Etats-Unis, c’est que vous n’avez pas bien fait attention et que vous ne le faites toujours pas… Ainsi va la vie…

 


A bas l’État ! A bas la marchandise !
A bas l’argent ! A bas le salariat !
Pour la Société des Sociétés

Assassinat du Gen. Soleimani par l’empire et son larbin Trump en janvier 2020… Hassan Nasrallah raconte Soleimani, l’homme, le stratège, l’ami

Posted in actualité, guerre iran, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, pédagogie libération, politique et social, résistance politique with tags , , , , , , , , , , on 8 janvier 2021 by Résistance 71

 

 

 

Hassan Nasrallah raconte le général Qassem Soleimani et les dessous de sa victoire contre Daesh en Irak

 

Le Cri des Peuples

 

2 janvier 2021

 

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https://lecridespeuples.fr/2021/01/02/une-legende-vivante-nasrallah-raconte-qassem-soleimani-et-sa-victoire-contre-daech-en-irak/

 

Interview du Secrétaire Général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, consacrée au Hajj Qassem Soleimani, Commandant des Forces al-Quds (dont l’objectif officiel est la Libération de Jérusalem) des Gardiens de la Révolution, à l’occasion du 40e jour après sa mort, le 13 février 2020.

Le 3 janvier 2021 commémorera le 1er anniversaire de l’assassinat de Qassem Soleimani et d’Abu Mahdi al-Muhandis. A cette occasion, nous traduisons un nouvel extrait de cette interview.

Source : https://video.moqawama.org/details.php?cid=1&linkid=2099

Traduction : lecridespeuples.fr

Transcription:

Journaliste: […] Vous avez mentionné à plusieurs reprises le concept « École du Hajj Qassem Soleimani ». Son Éminence le Guide (Khamenei) y a également fait référence. Quel sens donnez-vous à ce concept ? Pouvez-vous nous l’exposer ? Que signifie le concept « École du Hajj Qassem » ?

Hassan Nasrallah : Bien sûr, ce concept est issu de la Voie de l’Imam Khomeini, que Dieu l’agréé, de l’École de l’Imam Khomeini. Mais nous pouvons dire qu’en pratique et sur le terrain, dans toutes les responsabilités qu’a assumées le Hajj Qassem et de tout ce qu’il a enduré, nous pouvons parler d’une Voie, au sens —et c’est peut-être quelque chose de délibéré— d’une certaine pensée, d’un ensemble de pensées, d’une culture particulière, d’une manière de faire spécifique… Je vais vous donner quelques exemples. Bien sûr, nous parlons d’une question qui mériterait une réflexion et une étude (approfondies), mais je vais avancer quelques illustrations de manière rapide.

Par exemple, le Hajj Qassem est le dirigeant d’une force des Gardiens (de la Révolution) [en persan]. Il pourrait rester en Iran, à Téhéran, et dire aux autres (forces de l’Axe de la Résistance) de venir à lui régulièrement pour un entretien, afin qu’il puisse les écouter, et suivre leurs affaires (à distance) de manière simple et routinière. Ou, s’il se rendait auprès d’eux, que ce soit au Liban, en Syrie, en Irak ou ailleurs, il pourrait par exemple (se contenter de le faire) une fois tous les 6 mois ou une fois par an, il pourrait simplement leur rendre visite de temps à autre pour s’informer et s’enquérir. En général, c’est ainsi qu’agissent certains (grands) dirigeants.

La Voie du Hajj Qassem consiste à se rendre sur le terrain d’action, sur le champ de bataille, auprès des autres. Depuis 1998 (année où Soleimani est devenu le dirigeant des Forces d’Al-Quds), depuis qu’a commencé notre connaissance et notre relation avec le Hajj Qassem, soit depuis une vingtaine d’années, 21 ou 22 ans, le nombre de fois où nous sommes allés auprès de lui (en Iran) est très restreint. Mais pour sa part, il venait toujours à nous, très souvent. Naturellement, le fait même de venir sur le terrain, sur le champ de bataille, pour rencontrer ici les frères (du Hezbollah), les rencontrer tous, le fait de se rendre directement sur le terrain, d’entendre (directement) les combattants et moudjahidines, cela a d’énormes bienfaits et avantages en ce qui concerne la direction et l’administration (des opérations, de la logistique, etc.).

Soleimani s’adressant à des combattants en première ligne. Il leur demande s’ils sont contents d’être là, s’ils ont bien obtenu l’autorisation de leurs parents et/ou épouses. Puis il leur raconte le pire épisode de la guerre Iran-Irak qu’il ait vécu, le comparant aux difficultés qu’ils traversent actuellement. Il leur dit que même si c’était les moments les plus difficiles de sa vie, aujourd’hui c’est du passé et il n’en subsiste aucun mal, et c’est sa plus belle expérience, car il n’y a rien de plus beau que de souffrir pour l’amour de l’Imam Hussein (as).

Premièrement, cela renforce ces combattants (en leur donnant le moral), et exprime le respect et l’affection qu’il a pour eux. « C’est moi qui viens toujours à vous, je suis à votre service. Ne vous dérangez pas pour venir à moi en Iran, c’est moi qui viens à vous. » Pour les responsables (du Hezbollah ou d’autres mouvements de Résistance) présents sur le terrain, (cette attitude) a des conséquences éthiques et sur le moral (des troupes). Deuxièmement, cela lui permet d’entendre tous les avis, tous les points de vue (directement), et non pas seulement l’avis des gens qui viendraient à lui (en Iran) pour exprimer leur (propre) point de vue. Cela l’aide à avoir une idée plus claire, plus globale et plus juste (de la réalité du terrain). Troisièmement, cela l’aide à accéder à tous les niveaux (hiérarchiques), jusqu’aux combattants de première ligne, et à les entendre exposer leurs problèmes, leurs manques, leurs besoins, leurs remarques, etc. Quatrièmement, cela lui apporte une idée plus profonde, plus exhaustive et plus vaste de (tous) les terrains dont il est responsable. Il ne s’appuie pas (seulement) sur la lecture des rapports rédigés par les (différents) responsables, non ! Il se rend en personne sur le terrain pour voir de ses propres yeux, pour écouter (les renseignements de première main), et discuter et débattre avec tous les échelons. C’est l’une des significations de la Voie du Hajj Qassem. C’est une manière de faire inhabituelle, surtout chez un général militaire (parmi les plus hauts gradés du pays). Certes, peut-être qu’au front de la guerre Iran-Irak, les grands dirigeants descendaient sur le terrain, auprès des combattants, mais c’est quelque chose de spécifique à l’Iran qui ne se fait pas à l’extérieur de l’Iran. Mais c’est l’un des aspects (de la Voie du Hajj Qassem).

Un autre aspect est l’absence de fatigue et de lassitude. Vous dites [Nasrallah cite une expression en persan]. Il ne se fatigue jamais. Nous sommes tous sujets à la fatigue. Parfois, nous sentons que les choses pèsent très fort sur nous, nous subissons une pression (à la limite du tolérable), mais le Hajj travaillait (inlassablement) durant de longues heures, même lorsqu’il devait être épuisé. Je me souviens que durant certaines l’une de ses visites (au Liban), il souffrait d’une rage de dents, et (il est bien connu) que cette douleur est insupportable. On lui avait proposé de faire venir un dentiste, mais il a répondu « Pas maintenant, après notre réunion. » C’est-à-dire après 6 heures pendant lesquelles il allait supporter la douleur, tout en dirigeant et participant à la réunion, en prenant des décisions (cruciales), et tout à la fin, il se rend chez le dentiste. La capacité d’endurance et de patience du Hajj Qassem face à la fatigue, aux plus âpres difficultés, est tout à fait exceptionnelle. Je n’ai jamais connu personne, et je n’exagère nullement, qui soit capable de tant supporter la fatigue, les efforts, le manque de sommeil, etc., autant que le Hajj Qassem.

Un autre aspect important de sa personnalité est sa minutie. Il était extrêmement minutieux et appliqué. Il suivait en permanence (les différents dossiers) [Nasrallah illustre ce propos par une expression en persan]. Par exemple, quelqu’un peut se mettre d’accord (sur quelque chose) avec quelqu’un d’autre, puis après une semaine, deux ou trois, s’enquérir du dossier ou pas, s’informer ou pas (de l’affaire en question), mais pas le Hajj Qassem. Dès le deuxième ou le troisième jour, il s’informait de l’avancée du dossier, il suivait (toutes les affaires) de manière précise et avec insistance. Et bien sûr, il ne le faisait pas de manière empressée (et bâclée), mais de manière précise, détaillée et réactive. C’est l’un des aspects de la Voie du Hajj Qassem.

Journaliste : On dirait qu’il a toujours gardé l’énergie d’un jeune homme.

Hassan Nasrallah : Peut-être qu’une autre personne se dirait qu’elle aura tout le temps de suivre ou de s’enquérir de tel ou tel dossier durant les mois à venir, mais pas le Hajj Qassem (qui suivait les questions presque au jour le jour). Il était très important pour lui de ne pas perdre de temps. Par exemple, ce qui pouvait être fait en cinq ans (pour d’autres) devait être bouclé en un ou deux ans (seulement avec lui), grâce à son insistance et son suivi assidu des dossiers.

Un autre aspect de sa personnalité est sa très grande humilité. Il était extrêmement humble. Et son humilité avait une très grande influence. Vous savez qu’en général, les soldats, lorsqu’ils sont au combat, se sentent forts et puissants, et peuvent être touchés par l’arrogance, la superbe, s’enorgueillir, etc. Le Hajj Qassem était quelqu’un de très humble, même avec les gens du commun, les gens simples. C’est l’un des aspects de sa Voie. Bien sûr, nous devons tous êtres humbles, mais le fait que ce commandant, avec sa position et cette responsabilité (énorme qui pèse sur lui), soit si humble avec tout le monde, c’est quelque chose de très important.

La Voie du Hajj Qassem est celle de la confrontation des dangers. Il se rendait toujours dans la gueule du loup, sur les premières lignes de front, bravant la mort. Je n’étais pas d’accord avec lui sur ce point. J’insistais toujours pour qu’il reste en retrait, prenant des dispositions en ce sens. Mais nous tous avons été incapables de l’empêcher de se rendre en première ligne. C’est l’homme qui est toujours présent dans les moments (les plus) difficiles, les jours (les plus) sombres. Par exemple, durant la guerre de juillet 2006, la guerre de 33 jours, il s’est rendu de Téhéran à Damas, puis nous a contactés pour nous dire qu’il voulait venir à nos côtés, dans la banlieue sud de Beyrouth (bastion du Hezbollah). Nous avons répondu (incrédules) : « Comment ? C’est impossible ! » Les ponts avaient été détruits, les routes coupées, les avions de guerre israéliens frappaient toutes les cibles (réelles ou supposées), etc. C’était une situation de guerre totale ! Il (nous semblait) impossible de le faire venir jusqu’à nous, dans la banlieue sud de Beyrouth. Mais il a énormément insisté, nous disant que si nous ne lui envoyions pas de voiture, il viendrait par ses propres moyens. Il a insisté, et il est venu à nous. Et il est resté avec nous pendant toute la durée de la guerre.

Voir Révélations de Qassem Soleimani sur la guerre de 2006

De même pour les événements en Syrie et en Irak, dans la lutte face à Daech, nos frères irakiens également nous racontaient qu’il était toujours en première ligne, marchait en première ligne. C’est quelque chose d’exceptionnel. Normalement, les généraux restent en retrait et dirigent les armées ou brigades (depuis l’arrière), du moins dans les armées régulières, à l’exception de la guerre Iran-Irak qui est une expérience particulière.

Quoi qu’il en soit, en vérité, tout ce qu’on peut dire sur la Voie du Hajj Qassem vient de l’Imam Khomeini et de son école, et des indications de Son Éminence le Guide (Khamenei), que Dieu le préserve, et de l’expérience de la guerre Iran-Irak. C’était une expérience grandiose quant à ses conséquences idéologiques, culturelles, spirituelles et militaires. Nous avons trouvé cette expérience grandiose incarnée dans la personnalité du Hajj Qassem.

e pourrais dire bien des choses encore sur la Voie du Hajj Qassem Soleimani, mais je me contenterai de ces éléments pour répondre à vos (autres) questions. […]

Journaliste : Pouvez-vous nous parler de souvenirs communs avec lui concernant la crise en Irak et en Syrie ? Quelle aide vous a-t-il demandée ?

Hassan Nasrallah : Nous ne parlons donc pas des derniers développements en Irak, (mais) de l’apparition de Daech. Lorsque Daech est apparu en Irak, et que cette organisation a commencé à s’emparer d’un certain nombre de provinces irakiennes, il est apparu que la situation était critique. L’armée irakienne était incapable de faire face à la situation, du fait (de son démantèlement par l’occupant américain et) des effondrements qui se sont produits. J’ai entendu dire par plusieurs responsables irakiens que de nombreux entrepôts d’armes étaient vides de munitions et d’obus utilisables. La situation morale et psychologique (était catastrophique).

Le Hajj Qassem s’est donc rendu en personne à Bagdad, accompagné d’un groupe de commandants des Gardiens de la Révolution. Il a pris contact avec les frères irakiens et avec les factions de la Résistance avec lesquels il était en contact permanent depuis longtemps. C’est lui qui s’est rendu sur le terrain pour (lancer) les premiers combats, il est allé de l’avant. Et l’événement bien connu sur la route Bagdad-Samarra a eu lieu, dans lequel le Hajj Qassem Soleimani et d’autres frères présents avec eux ont failli être tués. Quelques jours après cet incident, ou au même moment, le Grand Ayatollah Sayed Sistani, que Dieu le préserve, a édicté sa fatwa célèbre et historique (enjoignant les Irakiens au djihad contre Daech), décrétant l’état d’alerte pour que le peuple irakien et les factions combattantes affluent sur les lignes de front. Tout cela avait besoin d’organisation.

A ce moment, le Hajj Qassem s’est rendu de l’aéroport de Bagdad à l’aéroport de Damas, d’où il est venu (directement) à Beyrouth, dans la banlieue sud. Il est arrivé auprès de moi à minuit. Je me souviens très bien de ce qu’il m’a dit : « Il faut qu’à l’aube, tu m’aies fourni 120 commandants d’opération (du Hezbollah) ». Je lui ai répondu « Mais Hajj, il est minuit, comment pourrais-je te fournir 120 commandants ? » Il m’a dit qu’il n’y avait pas d’autre solution si on voulait lutter (efficacement) contre Daech, défendre le peuple irakien, nos lieux saints (5 des 12 Imams du chiisme duodécimain ont leur mausolée en Irak), nos Hawzas (séminaires islamiques), et tout ce qui existait en Irak. Il n’y avait pas le choix. « Je n’ai pas besoin de combattants. Il me faut des commandants opérationnels (pour encadrer les forces populaires irakiennes). » C’est pour cela que dans mon discours (commémorant l’assassinat de Soleimani), j’ai déclaré que durant les quelques 22 ans de notre relation avec le Hajj Qassem Soleimani, il ne nous avait jamais rien demandé. Il ne nous a jamais rien demandé, pas même pour l’Iran. Oui, il nous a demandé une seule fois (notre aide), et c’était pour l’Irak, lorsqu’il nous a demandé ces (120) commandants d’opérations. Il est donc resté avec moi, et nous nous sommes mis à contacter nos frères (du Hezbollah) un par un. Nous avons pu faire venir près de 60 commandants opérationnels, dont certains frères qui étaient présents sur les lignes de front en Syrie, et que nous avons envoyés à l’aéroport de Damas (pour y attendre Soleimani), et d’autres qui étaient au Liban, et que nous avons réveillés de leur sommeil et fait venir (immédiatement) depuis leur maison car le Hajj a dit qu’il voulait les prendre avec lui dans l’avion qui le ramènerait à Damas après la prière de l’aube. Et de fait, après avoir prié ensemble la prière de l’aube, ils se sont envolés pour Damas avec lui, et le Hajj Qassem s’est rendu de Damas à Bagdad avec 50 à 60 commandants libanais du Hezbollah, avec lesquels il s’est rendu sur les lignes de front en Irak. Il avait dit qu’il n’avait pas besoin de combattants, car Dieu merci, il y en avait abondance de volontaires en Irak. Mais il lui fallait des cadres pour diriger ces combattants, les entraîner, leur transmettre l’expérience et l’expertise, etc. Et il n’est pas parti avant de prendre mon engagement que d’ici deux ou trois jours, je lui aurais envoyé les 60 commandants restants.

Soleimani donnant des instructions aux combattants pour respecter les biens d’autrui, suivi du récit d’un syrien qui a trouvé une lettre de Soleimani dans sa maison abandonnée, dans laquelle le Hajj Qassem s’excusait d’y avoir séjourné une nuit sans pouvoir demander la permission.

Bien sûr, cette nuit-là, j’ai senti qu’aux yeux du Hajj Qassem, le monde entier était l’Irak et la bataille qui s’y déroulait. En vérité, il était complètement immergé dans cette bataille, et il la considérait comme décisive pour le destin de la région. Il n’était pas permis de la négliger. Il était prêt à y être tué. Je lui ai dit « Hajj, les frères m’ont informé que sur la route de Bagdad à Samarra, tu étais dans le convoi (qui a été attaqué), et c’est très dangereux. » Il a répondu qu’il n’avait pas d’autre choix, et qu’il devait avancer pour que les autres avancent aussi. « Le temps est compté, et nous n’avons qu’une minuscule fenêtre pour intervenir », m’a-t-il dit. Ce n’était pas le moment de la prudence et de la pondération, mais il fallait tout donner (dans cette bataille). Il était très ému par ce qui se passait en Irak et prêt à y être tué 1000 fois afin de sauver le peuple irakien, les saints mausolées, les Hawzas, et éloigner ce danger de l’Irak, de la République Islamique et de toute la région. Nous savons tous que si Daech était parvenu à s’emparer de l’Irak, cela aurait menacé l’Iran et toute la région. Mais ceux qui auraient payé le plus grand prix face au projet de Daech sont les Irakiens, le peuple irakien en premier lieu.

Journaliste : Quand est-ce que vous avez fait la connaissance du Hajj Abu Mahdi (al-Muhandis, assassiné avec Soleimani) ? Quand l’avez-vous rencontré pour la première fois ? Pouvez-vous évoquer des souvenirs de cette rencontre ?


Al-Muhandis – Nasrallah – Soleimani

Hassan Nasrallah : J’ai fait la connaissance du Hajj Abu Mahdi au début des années 1990, vers 1991-1992. Je ne le connaissais pas avant cette date, il était alors au Koweït. Je l’ai ensuite connu, et la première fois que je l’ai rencontré, c’était à Téhéran. C’était l’un des principaux commandants des Brigades Badr [troupes irakiennes ayant combattu contre Saddam durant la guerre contre l’Iran], qui sont ensuite devenues l’Organisation Badr. Rapidement, une relation d’affection, d’amitié et de respect s’est tissée entre nous. Il avait également de bonnes relations avec nos frères au Liban, avec le frère Zulfiqar en particulier (commandant du Hezbollah tué en Syrie en 2016), avec le Hajj Imad Moghniyeh et les autres frères. Et par la suite, cette relation s’est développée après que le Hajj Qassem devienne le commandant des Forces al-Quds. Depuis sa position (de responsabilité) en Irak, la relation d’Abu Mahdi avec le Hajj Qassem (s’est développée), de même que la nôtre au Liban, ce qui a augmenté les liens que nous avions avec Abu Mahdi.

Mais notre relation avec Abu Mahdi s’est véritablement renforcée durant ces dernières années, du fait des événements en Irak et de la lutte contre Daech qui a vu de nombreux membres du Hezbollah se rendre en Irak pour aider le Hachd al-Cha’bi et les factions de la Résistance. Nos frères étaient en contact permanent avec le Hajj Abu Mahdi, qui est venu plusieurs fois au Liban pour me rencontrer. A peine 3 mois environ avant son martyre, il était ici au Liban. Une fois, il est même venu avec sa famille. Durant notre dernière rencontre il y a plusieurs mois, nous nous sommes entretenus pendant des heures, évoquant la situation en Irak, évaluant les sphères sécuritaire et militaire, la manière de renforcer le Hachd al-Cha’bi comme défenseur authentique du peuple irakien, etc. Et du fait de la force de notre relation, il me disait : « Militairement, Daech est vaincu, et il ne reste que quelques cellules isolées qui seront (rapidement) éliminées avec la grâce de Dieu. Mais je redoute que la bataille contre Daech se termine et que je sois toujours en vie. » Et il a mis sa main sur sa barbe, disant « Ma barbe est grise, de même que mes cheveux, et après toutes ces longues années (de lutte), je crains vraiment de mourir dans mon lit. Je te demande donc avec insistance de prier Dieu le Très-Haut et l’Exalté de m’accorder le martyre. »

Naturellement, conformément aux édits de Son Éminence le Guide (Khamenei), que Dieu le préserve, lorsque quelqu’un demande au Guide de prier pour qu’il obtienne le martyre, il ne demande pas à Dieu d’accélérer son martyre, mais demande de lui accorder de mourir en martyr. Et il ajoute parfois en plaisantant « J’espère que tu auras passé les 80 ans (lorsque Dieu t’accordera le martyre) ! » L’important est que nous mourions en martyr, (mais le plus tard possible). C’est ce que j’ai répondu à Abu Mahdi, à savoir que je n’invoquerais pas Dieu pour qu’il accélère son martyre, mais pour que sa mort soit celle d’un martyr, et je lui ai demandé de prier lui aussi Dieu pour qu’il nous accorde la même fin. Cela s’est passé durant notre dernière rencontre.

Je tiens également à dire que notre connaissance (intime) d’Abu Mahdi nous permet d’affirmer que c’était un homme très sincère, très loyal, très pieux. Il avait un haut sens de la responsabilité, et c’était un moudjahid au vrai sens du terme. Et gloire à Dieu, il a de nombreux points communs avec le Hajj Qassem Soleimani. Et c’est l’une des raisons de la relation exceptionnelle qui les liait.

Journaliste : La guerre en Irak a contraint le Hajj Qassem à être plus présent sur le champ de bataille. En vérité, il se rendait dans tous les endroits sensibles des premières lignes. Et nous l’avons vu à plusieurs reprises durant des opérations de reconnaissance et autres. Ces conditions n’étaient-elles pas dangereuses pour sa vie ? Il surgissait par surprise en plein cœur des combats. Pourquoi ?

Hassan Nasrallah : Il était toujours en danger, en très grand danger. Sur les premières lignes de front et les champs de bataille où il s’est rendu en Irak et également en Syrie, il était en danger en permanence. Et il refusait d’être présent seulement en retrait. Il se rendait en première ligne, et voulait voir les choses de ses propres yeux pour estimer la situation directement et de première main, et échanger avec les combattants en première ligne. Il tenait à aller à leur rencontre et à se trouver parmi eux. C’était sa manière de procéder. Bien sûr, nous le lui reprochions en permanence.

(Il faut bien comprendre) qu’il ne faisait pas cela seulement parce qu’il aspirait ardemment au martyre. Certains disaient que le Hajj Qassem recherchait (seulement) le martyre et cherchait l’occasion d’être tué, et que cela expliquait sa présence en première ligne. Ce n’est pas vrai, ou du moins ce n’est pas exact. Car il savait également qu’une obligation religieuse pesait sur lui, et qu’il n’avait pas le droit de s’exposer à la mort sans nécessité. Non ! Le Hajj avait une vision, qui était vraie dans une grande mesure : il disait que cette bataille en Irak et en Syrie nécessitait une grande endurance, un grand courage, une persévérance sur les champs de bataille. Cela ne pouvait pas être obtenu par une gestion en retrait, loin des lignes de front. La présence d’un commandant du niveau du Hajj Qassem Soleimani sur les lignes de front était d’une importance capitale pour assurer cette fermeté du moral, des âmes et des cœurs. Sa présence même sur tel front suffisait à donner une force énorme aux combattants, les aidant à rester, à persévérer, à endurer, malgré tous les dangers et toutes les difficultés qu’ils affrontaient. Sans même parler de tous les autres avantages que confère à un commandant le fait d’être au plus près des données du terrain.

Mais je considère, et c’est ce que je l’entendais dire lorsque je débattais de cette question avec lui, que l’aspect moral, psychologique et émotionnel était de la plus grande importance à ses yeux. Et c’est la vérité ! Tu peux voir sur les (innombrables) vidéos de quelle manière il se comportait avec les jeunes (combattants) en première ligne, dans les tranchées, (et comment ils réagissaient) lorsque le Hajj Qassem venait à eux. Ils l’embrassent, lui embrassent la main, pleurent, le serrent dans leur bras, lui reprochent d’être venu à eux (s’exposant ainsi au danger), etc. Cette influence émotionnelle est très importante. C’est pour cela qu’est née et s’est façonnée une (véritable) relation d’amour, d’affection, de passion entre les combattants et le Hajj Qassem Soleimani. Cela ne se serait jamais produit s’il dirigeait les opérations depuis l’arrière. La cause de cette grande affection est sa présence directe sur les lignes de front.

Par ailleurs, lorsque toutes ces vidéos et toutes ces photos ont commencé à apparaître dans les médias et sur les réseaux sociaux, je lui en ai parlé, lui disant « O Hajj, c’est quelque chose de très dangereux ! » Mais il ne le faisait pas à dessein. Lorsqu’il se rendait en première ligne, il n’avait pas de caméras avec lui pour le filmer, mais ce sont les (combattants) présents sur place qui le filmaient, car comme tu le sais, ils ont tous des smartphones avec lesquels ils photographiaient ou filmaient le Hajj et diffusaient les images sur les réseaux sociaux. (Lorsque je lui reprochais cette imprudence), il me répondait « Mais ces jeunes (combattants) sont en première ligne, prêts à se sacrifier, risquant leur vie à chaque instant. Je n’ose pas leur dire de ranger ces téléphones ou leur interdire de me filmer parce que cela me met en danger. » C’est pourquoi il les laissait faire. Et en vérité, les premières images et films du Hajj Qassem à avoir été diffusées ne l’ont pas été par lui ni par les forces d’Al-Quds (Jérusalem), mais par les combattants de première ligne qui filmaient et photographiaient ses visites et sa présence parmi eux puis les diffusaient. Et c’est comme ça que ces images se sont répandues sur les réseaux sociaux. Il n’y avait pas d’autre choix. Car il se serait senti honteux d’interdire à ces jeunes combattants de le filmer sous prétexte que cela le mettrait en danger, alors qu’ils étaient eux-mêmes les plus exposés à la mort. Telle est la véritable raison de la présence du Hajj Qassem dans les médias durant ces dernières années, qui n’était nullement un acte délibéré.

Journaliste : Après la défaite du projet daechi et takfiri en Irak et en Syrie, avez-vous rencontré le Hajj Qassem et Abu Mahdi al-Muhandis ensemble ?

Hassan Nasrallah : Oui, nous nous sommes rencontrés tous les trois. Cette photo [cf. ci-dessus] a été prise chez nous, dans la banlieue sud de Beyrouth. Les frères ont fait un montage (incluant tous les martyrs tués aux côtés de Soleimani et al-Muhandis), mais sur la photo originale, ils sont assis sur un canapé dans mon bureau.

Nous étions ensemble. Et il y a également des photos de nous trois réunis, moi, le Hajj Qassem et le Hajj Abu Mahdi.

Nous avions eu une longue rencontre dont l’objectif était l’évaluation des derniers événements en Irak, de ce que nous (le Hezbollah) pourrions faire pour l’aider dans la prochaine étape, et d’un autre côté, au cas où une guerre israélienne contre le Liban ou contre la région serait déclenchée, de ce que nos frères irakiens pourraient faire pour nous aider face à cette guerre. […]

 

Lecture complémentaire :

« Le Hezbollah, son histoire de l’intérieur » (format PDF)

 

Entretien avec le General Qassem Soleimani sur la guerre de juillet 2006 contre le Hezbollah…
Les dessous de la guerre : VIDEO

 

 

Assassinat de Qassem Soleimani par Trump : L’Irak émet un mandat d’arrêt contre « Donnie mains d’enfant »…

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, colonialisme, guerre iran, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , on 8 janvier 2021 by Résistance 71

 

 

 

Assassinat de Soleimani : La justice irakienne lance un mandat d’arrêt contre Trump

 

Al Manar

 

7 janvier 2021

 

url de l’article en français :
https://french.almanar.com.lb/1980772

 

Un tribunal irakien a délivré, jeudi 7 janvier, un mandat d’arrêt national contre le président américain sortant Donald Trump dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat d’Abou Mehdi al-Mouhandes, numero deux du Hachd Chaabi en Irak, assassiné par un drone US l’année dernière aux côtés du général iranien Qassem Soleimani.

Le tribunal des enquêtes de Roussafa, le secteur oriental de Bagdad, « a décidé de délivrer un mandat d’arrêt contre le président sortant des États-Unis d’Amérique Donald Trump conformément à l’article 406 du Code pénal irakien », détaille un communiqué de l’Autorité judiciaire.

Cet article prévoit la peine de mort pour tout meurtre avec préméditation.

Le tribunal assure avoir conclu l’enquête préliminaire mais « les investigations se poursuivent pour démasquer les autres auteurs de ce crime, qu’ils soient Irakiens ou étrangers ».

En juin déjà, l’Iran avait émis un mandat d’arrêt et réclamé l’émission d’une « notice rouge » auprès d’Interpol contre Trump pour la mort du général Soleimani, une procédure qui n’a jusqu’ici pas abouti.

Le drone qui a pulvérisé les véhicules des deux hommes le 3 janvier 2020 à l’aéroport de Bagdad avait décollé sur ordre de M. Trump qui s’était réjoui quelques jours plus tard d’avoir assassiné « deux (hommes) pour le prix d’un ».

Cet assassinat a été qualifié d’ »illégal » et « arbitraire » par Agnès Callamard, Rapporteure spéciale sur les exécutions extrajudiciaires de l’ONU.

Le Premier ministre irakien accusé de complicité

Depuis un an, des partis irakiens ne cessent d’accuser nommément le Premier ministre irakien Moustafa al-Kazimi, alors uniquement chef du renseignement, de complicité dans ces assassinats.

Avec les commémorations du premier anniversaire de l’assassinat des deux hommes, le climat politique déjà tendu à l’approche de législatives promises en juin est devenu délétère.