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« Contre la merde du capital ! » entretien de Francis Cousin sur Radio Lorraine Enragée

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FTS

Résistance 71

22 mai 2023

Excellent entretien de Francis Cousin sur Radio Lorraine Enragée. A écouter et diffuser. Il est toujours intéressant de noter pour nous quand nous écoutons Cousin, que nous somme parfaitement en phase avec ses conclusions et le chemin à suivre, bien que nous y soyons parvenus par un chemin différent. Cousin est un marxien (pas marxiste) dans la ligne des pré-socratiques, Hegel, Marx après un petit crochet anarchiste. Nous venons d’une ligne de pensée purement anarchiste, qui peut parfois croiser celle de Marx-Engels sur certains points. Nous sommes des non-marxistes, non marxiens ayant lu certains textes de Marx et Engels pour pouvoir en faire la critique le cas échéant : « Les manuscrits de 1844 », « Le manifeste du parti communiste » (que nous voyons et comprenons comme le texte de la trahison de Marx et Engels en regard de la révolution sociale, texte qui ouvrit toute grande les portes à tous les lénino-trotskismes et autres capitalistes autoritaires d’état de la planète), « La question juive », « Critiques du programme de Gotha et d’Erfurt », « L’origine de l’état et de la famille ». Nous pensons que l’analyse de Marx des rouages du capitalisme est très pointue et inégalée, mais que l’analyse devenue dogmatique du déterminisme historique des modes de production gérant le devenir de l’humanité de manière linéaire et soi-disant inéluctable est un réductionnisme qui mène à des impasses dont Marx lui-même n’a jamais pu vraiment se dépêtrer (cf les questions de l’État et de la « dictature du prolétariat », qui sont essentiellement des questions POLITIQUES, que le marxisme a réduit à des questions économiques suivant la sacro-sainte loi « immuable » de la « baisse du taux de profit », qui est juste dans un contexte particulier, auquel peut et doit échapper le politique…).
Nous pensons qu’il n’y a pas antagonisme, mais complémentarité entre la pensée et l’analyse de Marx et Engels et celles d’anarchistes comme Bakounine, Kropotknie, Proudhon, Landauer, Malatesta, Goldman, Reclus, Guillaume et même Stirner et Thoreau. La vérité n’est pas dans un camp au détriment de l’autre, elle est distillée au gré des réflexions des deux mouvements, elle réside dans la complémentarité et demande souplesse et flexibilité et non pas dogmatisme et guéguerre de clochers, pour faire avancer la révolution sociale. Francis Cousin dans cet entretien revient deux ou trois fois sur un aspect important de la compréhension : « L’être intelligent discute avec tout le monde », quelque soit la « couleur politique ». Prenons un exemple particulier : depuis fin 2019 et la crise fabriquée du COVID-19 et de la distribution forcée des armes biologiques à ARNm masquées sous forme de « vaccins sûrs et efficaces » en 2020, les seules voix de raison qui se sont élevées contre cette tyrannie sanitaire eugéniste, aujourd’hui prouvée, sont les voix de cette droite dite « patriote », dans tous les pays occidentaux, droite souvent assimilée au « fascisme », ce souvent à tort. Durant toute cette période qui dure toujours aujourd’hui, nous nous sommes toujours sentis plus proches des portes-parole médiatiques de ces mouvements (Stew Peters, Alex Jones, Joe Rogan etc pour les anglophones…) que de toute la fange de cette gauchiasse bobo, woke, totalement assujettie à la pensée unique du Nouvel Ordre Mondial de la dictature marchande, qui au mieux n’a pipé mots, au pire a poussé à la peur, l’hystérie collective et les injections à ARNm mortifères, se rendant complice de facto de ce crime génocidaire contre l’humanité toujours en cours aujourd’hui.

Nous ne sommes pas forcément d’accord avec tout ce que dit Cousin ci-dessous, mais nous soutenons sa démarche et celle du collectif Guerre de Classe qu’il anime. En fait nos désaccords n’ont que bien peu d’importance devant le potentiel qu’ouvre nos conclusions communes et les désaccords doivent être balayées sous le tapis de la futilité de la superficialité sur lequel nous nous essuyons les pieds. La preuve de la complémentarité universelle à l’œuvre est que nos deux collectifs soient parvenus aux mêmes conclusions en y arrivant par deux chemins différents… en apparence, mais peut-être pas si différents que ça après tout. Si synthèse dialectique il doit y avoir, elle vient de cette complémentarité, de la fusion des segments d’analyse correcte de part et d’autre pour une réunification du Tout dans la complémentarité de notre diversité. La révolution sociale sera plus grande que la somme de ses parties. Nous faisons le chemin en avançant, pas à pas, avec la certitude de réaliser au final notre humanité profonde vraie, organique, au delà de toutes les chapelles idéologiques et religieuses, hors État, hors marchandise, hors argent et hors salariat !
Merci à Francis Cousin et ses compagnons de lutte !

Vive la Commune Universelle de notre humanité enfin réalisée !
Dans l’esprit de Cheval Fou

Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

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5 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

Société des sociétés organique avec Gustav Landauer

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Réécrire l’histoire et effacer coûte que coûte le fait que le vainqueur du nazisme fut la Russie dans sa « grande guerre patriotique »: 27 millions de morts sous le paillasson…

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Révisionnisme et négationnisme dans ce sens là… c’est bon, tout va bien !… (Résistance 71 )

Réécrire l’histoire

Michel Raimbaud

12 mai 2023

Url de l’article original: https://www.afrique-asie.fr/reecrire-lhistoire/

A l’occasion du 8 mai, M. Sébastien Lecornu, ministre des Armées, et Mme Patricia Miralles, Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Armées, chargée des Anciens Combattants et de la Mémoire, ont adressé à la Nation ou à qui de droit un message où l’on relève le passage suivant :

« Mourir pour que d’autres puissent vivre libres : c’était le prix exorbitant dont plus de 10 millions de soldats alliés se sont acquittés. Un prix qui, hier comme aujourd’hui, augmente à chaque renoncement, à chaque fois que nous oublions notre passé ».

« Et à chaque oubli », aurait-il fallu ajouter pour être honnête ! C’est en effet là où le bât blesse…

***

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Il n’y a pas si longtemps, on évoquait toujours, ne serait-ce qu’au nom de la vérité historique et du devoir de mémoire, les lourdes pertes humaines de l’Armée Rouge durant la seconde guerre mondiale, avec des chiffres faramineux oscillant autour de 26 ou 27 millions de victimes, dont 12 millions de soldats et 14, 6 millions de civils, cette hécatombe concernant les seuls combats entre l’URSS et l’Allemagne nazie sur le front de l’est européen.

En août 1944, ces faits étaient largement reconnus : 57% des Français estimaient que l’URSS avait le plus contribué à la défaite du nazisme. Or, depuis deux ou trois décennies, ce sont les Etats-Unis qui viennent en tête du classement. N’y aurait-il pas anguille sous roche ? Ne pourrait-on pas imputer ce renversement de conviction à l’action quotidienne et sournoise des apôtres du néo-conservatisme qui depuis la dislocation de l’URSS ont mis la main sur le récit de l’Histoire, et se chargent de l’écrire à leur guise.

Dans un article du New-York Times remontant à 2004, le journaliste Ron Suskind rapportait les propos cyniques de Karl Rove, conseiller de George W. Bush, concernant la conception américaine en matière d’information depuis la disparition de l’Union Soviétique :

« Nous sommes un empire maintenant, et lorsque nous agissons, nous créons notre propre réalité. Et pendant que vous étudiez cette réalité, judicieusement, comme vous le souhaitez, nous agissons à nouveau et nous créons d’autres réalités nouvelles, que vous pouvez étudier également, et c’est ainsi que les choses se passent. Nous sommes les acteurs de l’histoire. »

Ce négationnisme inavoué mais flagrant s’est insinué sournoisement dans le discours et le récit des « grandes démocraties » de l’Axe du Bien, en plusieurs étapes, afin que le mensonge passe au mieux dans une opinion largement décervelée par la propagande, une guerre des nerfs qui bat son plein depuis l’affrontement en Ukraine et envahit l’espace au rythme d’une infernale valse à mille temps.

Il y a eu dans un premier temps l’odieuse assimilation du communisme au nazisme : nous n’avons pas réagi car nous ne sommes pas communistes.

Puis on est passé à la phase suivante, la non-invitation de la Russie aux commémorations de la victoire sur l’Allemagne nazie : nous n’avons pas réagi car nous ne sommes pas Russes.

Et enfin vint le troisième temps de la valse : zapper désormais systématiquement la participation et le rôle déterminant de l’URSS dans l’écrasement de la Wehrmacht (dont 80% des pertes ont été subies sur le front russe). Sans Armée Rouge, il n’y aurait certes pas eu de débarquement sur le front occidental, ni de libérateurs américains distribuant des chewing gums et caressant les joues des petites filles. Mais nous n’avons toujours pas réagi, car « nous sommes tous des Américains » depuis 2001, « Tous Charlie » depuis 2015, appelés à devenir « tous des Ukrainiens » épris de Zelenski…C’est la règle du chacun pour soi et Dieu pour tous.

A ceci près que le dieu des Français est américain, boit du coca, mange du Macdo et que l’anglais est sa langue céleste…

Et la danse continue : cette valse n’en serait pas une si elle ne se perdait pas dans un étourdissant tourbillon visant à anéantir la mémoire : et quoi de plus efficace que de détruire les mémoriaux. Ce sera à jamais l’un des apports majeurs de la Pologne et des pays baltes au patrimoine de l’humanité d’avoir entamé la démolition des monuments construits en hommage aux soldats de l’Armée Rouge ayant donné leurs vies pour mettre fin à l’occupation nazie. Là encore, nous n’aurons pas réagi, puisqu’il s’agit de ce souvenir obsédant de soldats que beaucoup veulent arracher de nos mémoires.

Nous avons déjà dû oublier le projet AMGOT (Allied Military Government of Occupied Territories) conçu par nos futurs libérateurs américains dès 1942, dont l’objectif était de faire de la France « libérée » un territoire sous occupation militaire, dépouillé de sa souveraineté et où le franc devait être remplacé par une monnaie d’occupation. Mais ces libérateurs un peu bombardeurs nous ont libérés et c’est à eux que nous devons respect et gratitude.

S’il fallait en plus se soucier des 27 millions de Russes, morts si loin de nous dans le temps et dans l’espace. Ils font l’unanimité (ou presque) contre eux dans la patrie des droits de l’Homme et au pays des lumières, et dans tout l’Axe du Bien : il doit y avoir du vrai dans ce qu’on dit…C’est ce que sous-entendent les imposteurs en meute…Que dire de plus ? Pour la Secrétaire d’Etat chargée des Anciens Combattants et de la Mémoire, une suggestion : il serait souhaitable de renforcer le service chargé de la Mémoire…

Pleure, ô pays bien-aimé ! Tu méritais mieux que cela, mais nous n’aurons rien dit et tout accepté….

Michel Raimbaud est écrivain, politologue, conférencier en relations internationales, et ancien ambassadeur de France au Soudan, en Mauritanie et au Zimbabwe. Auteur de nombreux ouvrages de géopolitique de référence dont Le Soudan dans tous ses états, Tempête sur le grand Moyen-Orient, Les guerres de Syrie...

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Ukraine : russe pendant plus de 120 ans au XVII-XVIIIème siècle
L’Ouest de l’Ukraine est constitué de territoires volés à la Pologne,
la Lithuania et la Roumanie,
L’Est et le sud ont toujours été essentiellement russe.
L’Ukraine n’existe comme entité politique que depuis 1920 en tant que 
République Socialiste Soviétique.
L’Ukraine occidentale fut nazie durant la seconde guerre mondiale…
Et l’est toujours aujourd’hui !

Programme vert « zéro carbone » : totale fumisterie et arme de destruction massive (F. William Engdahl)

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Le programme vert “zéro carbone” est impossible à tous les égards

F. William Engdahl

19 avril 2023

Source de l’article en français :

https://www.mondialisation.ca/le-programme-vert-zero-carbone-est-impossible-a-tous-les-egards/5677171

Pourquoi les grands gouvernements, les entreprises, les groupes de réflexion et le Forum économique mondial de Davos font-ils tous la promotion d’un programme mondial « zéro carbone » visant à éliminer l’utilisation du pétrole, du gaz et du charbon ? Ils savent que le passage à l’électricité solaire et éolienne est impossible. C’est impossible parce que la demande de matières premières, du cuivre au cobalt en passant par le lithium, le béton et l’acier, dépasse l’offre mondiale. C’est impossible en raison du coût faramineux des batteries de secours pour un réseau électrique « fiable » 100% renouvelable. C’est également impossible sans provoquer l’effondrement de notre niveau de vie actuel et une rupture de notre approvisionnement alimentaire qui entraînera des décès massifs dus à la famine et à la maladie. Tout cela pour une fraude scientifique appelée réchauffement climatique d’origine humaine ?

La corruption éhontée qui entoure la récente campagne de vaccination menée par les grandes sociétés pharmaceutiques et les principaux responsables gouvernementaux à l’échelle mondiale est encore plus évidente lorsque l’on constate que les gouvernements de l’Union européenne et des États-Unis s’efforcent inconsidérément de promouvoir un programme vert dont les coûts et les avantages ont rarement fait l’objet d’un examen ouvert. Il y a une bonne raison à cela. Il s’agit d’un programme sinistre visant à détruire les économies industrielles et à réduire la population mondiale de plusieurs milliards d’êtres humains.

Nous pouvons examiner l’objectif déclaré de zéro carbone au niveau mondial d’ici 2050, l’Agenda 2030 de l’ONU, prétendument pour empêcher ce qu’Al Gore et d’autres prétendent être un basculement vers une élévation irréversible du niveau de la mer, des « océans en ébullition », la fonte d’icebergs, une catastrophe mondiale et pire encore. Dans l’un de ses premiers actes, Joe Biden a proclamé en 2021 que l’économie des États-Unis deviendrait zéro carbone net d’ici à 2050 pour les transports, l’électricité et la fabrication. L’Union européenne, sous la direction d’Ursula von der Leyen, notoirement corrompue, a annoncé des objectifs similaires dans le cadre de son programme « Fit for 55 » et d’innombrables autres programmes verts.

L’agriculture et tous les aspects de l’agriculture moderne sont visés par de fausses allégations de dommages causés au climat par les gaz à effet de serre. Le pétrole, le gaz naturel, le charbon et même l’énergie nucléaire sans CO2 sont progressivement abandonnés. Pour la première fois dans l’histoire moderne, nous sommes poussés à passer d’une économie plus efficace sur le plan énergétique à une économie nettement moins efficace sur le plan énergétique. Personne à Washington, Berlin ou Bruxelles ne parle des véritables ressources naturelles nécessaires à cette fraude, et encore moins de son coût.

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Une énergie verte et propre ?

L’un des aspects les plus remarquables de l’engouement mondial frauduleux pour les énergies vertes dites « propres et renouvelables » – solaire et éolienne – est leur caractère non renouvelable et écologiquement polluant. Presque aucune attention n’est accordée aux coûts environnementaux stupéfiants liés à la fabrication des gigantesques tours éoliennes, des panneaux solaires ou des batteries lithium-ion des véhicules électriques. Cette grave omission est délibérée.

Les panneaux solaires et les éoliennes géantes nécessitent d’énormes quantités de matières premières. Une évaluation technique standard de la production d’électricité solaire et éolienne « renouvelable » par rapport à la production actuelle d’électricité nucléaire, de gaz ou de charbon commencerait par une comparaison des matériaux en vrac utilisés, tels que le béton, l’acier, l’aluminium et le cuivre, consommés pour la production d’un térawattheure (TWh) d’électricité. L’énergie éolienne consomme 5931 tonnes de matériaux en vrac par TWh, et l’énergie solaire 2441 tonnes, toutes deux bien plus élevées que le charbon, le gaz ou le nucléaire. La construction d’une seule éolienne nécessite 900 tonnes d’acier, 2500 tonnes de béton et 45 tonnes de plastique non recyclable. Les parcs solaires nécessitent encore plus de ciment, d’acier et de verre, sans parler des autres métaux. Il ne faut pas oublier que l’efficacité énergétique de l’énergie éolienne et solaire est nettement inférieure à celle de l’électricité conventionnelle.

Une étude récente de l’Institute for Sustainable Futures détaille les exigences impossibles à satisfaire en matière d’exploitation minière, non seulement pour les véhicules électriques, mais aussi pour l’énergie électrique 100% renouvelable, principalement les parcs solaires et éoliens. Le rapport note que les matières premières nécessaires à la fabrication des panneaux solaires photovoltaïques ou des éoliennes sont concentrées dans un petit nombre de pays : la Chine, l’Australie, la République démocratique du Congo, le Chili, la Bolivie et l’Argentine.

Il souligne que « la Chine est le plus grand producteur de métaux utilisés dans les technologies solaires photovoltaïques et éoliennes, avec la plus grande part de production d’aluminium, de cadmium, de gallium, d’indium, de terres rares, de sélénium et de tellure. En outre, la Chine exerce une grande influence sur le marché du cobalt et du lithium pour les batteries ». Et de poursuivre : « Alors que l’Australie est le plus grand producteur de lithium […] la plus grande mine de lithium, Greenbushes, en Australie occidentale, est détenue en majorité par une société chinoise ». Ce n’est pas très bon quand l’Occident intensifie la confrontation avec la Chine.

En ce qui concerne l’énorme concentration de cobalt, ils notent que la République démocratique du Congo exploite plus de la moitié du cobalt mondial. L’exploitation minière dans ce pays a entraîné « la contamination de l’air, de l’eau et du sol par des métaux lourds […], ce qui a eu de graves répercussions sur la santé des mineurs et des communautés environnantes en République démocratique du Congo, et la zone d’extraction du cobalt est l’un des dix endroits les plus pollués au monde. Environ 20% du cobalt provenant de la République démocratique du Congo est extrait par des mineurs artisanaux et à petite échelle qui travaillent dans des conditions dangereuses dans des mines creusées à la main et où le travail des enfants est très répandu ».

L’extraction et le raffinage des terres rares sont essentiels à la transition vers le zéro carbone dans les batteries, les éoliennes et les panneaux solaires. Selon un rapport du spécialiste de l’énergie Paul Driessen, « la plupart des minerais de terres rares du monde sont extraits près de Baotou, en Mongolie intérieure, en pompant de l’acide dans le sol, puis traités à l’aide d’autres acides et produits chimiques. La production d’une tonne de métaux de terres rares libère jusqu’à 420 000 pieds cubes de gaz toxiques, 2600 pieds cubes d’eaux usées acides et une tonne de déchets radioactifs. Les boues noires qui en résultent sont déversées dans un lac nauséabond et sans vie. De nombreux habitants de la région souffrent de graves maladies cutanées et respiratoires, les enfants naissent avec des os mous et les taux de cancer ont grimpé en flèche ». Les États-Unis envoient également la plupart de leurs minerais de terres rares en Chine pour qu’ils y soient traités depuis qu’ils ont mis fin à la transformation nationale sous la présidence Clinton.

Parce qu’elles sont beaucoup moins efficaces sur le plan énergétique, les terres utilisées pour produire l’électricité mondiale sans émission de carbone sont stupéfiantes. L’éolien et le solaire nécessitent jusqu’à 300 fois plus de terrain pour produire la même électricité qu’une centrale nucléaire classique. En Chine, 25 kilomètres carrés d’un parc solaire sont nécessaires pour produire 850 MW d’électricité, soit la taille d’une centrale nucléaire classique.

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L’escroquerie du siècle ?…

Coût pour le sol

Presque aucune étude du lobby vert n’examine la chaîne de production totale, de l’exploitation minière à la production de panneaux solaires et d’éoliennes, en passant par la fonte. Au lieu de cela, ils font des affirmations frauduleuses sur le prétendu coût inférieur par KWh de la production solaire ou éolienne à des coûts hautement subventionnés. En 2021, le professeur Simon P. Michaux du Geological Survey of Finland (GTK) a publié une étude inhabituelle sur les coûts des matières premières nécessaires à la mise en place d’une économie mondiale sans carbone. Les coûts sont stupéfiants.

Michaux souligne tout d’abord la réalité actuelle du défi de l’économie zéro carbone. En 2018, le système énergétique mondial dépendait à 85% des combustibles carbonés (charbon, gaz, pétrole). Un autre 10% provenait du nucléaire, pour un total de 95% d’énergie conventionnelle. Seuls 4% provenaient des énergies renouvelables, principalement le solaire et l’éolien. Nos politiciens parlent donc de remplacer 95% de notre production énergétique mondiale actuelle d’ici 2050 au plus tard, et une grande partie de cette production d’ici 2030.

En ce qui concerne les véhicules électriques (voitures, camions ou bus), moins de 1% du parc automobile mondial, qui compte quelque 1,4 milliard de véhicules, est aujourd’hui électrique. Il estime que « la capacité annuelle totale d’électricité produite à partir de combustibles non fossiles à ajouter au réseau mondial devra être d’environ 37 670,6 TWh. Si l’on part de l’hypothèse d’un mix énergétique non fossile identique à celui de 2018, cela se traduit par 221 594 nouvelles centrales électriques supplémentaires à construire… Pour replacer ces chiffres dans leur contexte, le parc total de centrales électriques en 2018 (tous types confondus, y compris les centrales à combustibles fossiles) n’était que de 46 423 stations. Ce nombre élevé reflète le ratio de rendement énergétique de l’énergie investie (ERoEI) plus faible de l’énergie renouvelable par rapport aux combustibles fossiles actuels ».

Michaux estime en outre que si nous devions passer au tout VE, « pour fabriquer une seule batterie pour chaque véhicule du parc mondial de transport (à l’exclusion des camions de classe 8), il faudrait 48,2% des réserves mondiales de nickel de 2018 et 43,8% des réserves mondiales de lithium. Les réserves actuelles de cobalt ne sont pas non plus suffisantes pour répondre à cette demande… Chacune des 1,39 milliard de batteries lithium-ion ne pourrait avoir qu’une durée de vie utile de 8 à 10 ans. Ainsi, 8 à 10 ans après leur fabrication, de nouvelles batteries de remplacement seront nécessaires, soit à partir d’une source minérale extraite, soit à partir d’une source métallique recyclée. Cela ne sera probablement pas pratique » Il décrit le problème de manière très légère.

Michaux attire également l’attention sur l’énorme demande de cuivre : « Rien que pour le cuivre, il faut 4,5 milliards de tonnes (1000 kilogrammes par tonne) de cuivre, soit environ six fois le total de la production mondiale. C’est environ six fois la quantité totale que l’homme a extraite de la Terre jusqu’à présent. Le ratio roche-métal pour le cuivre étant supérieur à 500, il faudrait extraire et raffiner plus de 2250 milliards de tonnes de minerai ». Et pour fonctionner, les équipements miniers devraient être alimentés par des moteurs diesel.

Michaux conclut simplement : « Pour éliminer progressivement les produits pétroliers et remplacer l’utilisation du pétrole dans le secteur des transports par un parc de véhicules entièrement électriques, une capacité supplémentaire de 1,09 x 1013 kWh (10 895,7 TWh) de production d’électricité est nécessaire de la part du réseau électrique mondial pour charger les batteries des 1,416 milliard de véhicules du parc mondial. Comme la production mondiale totale d’électricité en 2018 était de 2,66 x 1013 kWh (annexe B), cela signifie que pour rendre viable la révolution des VE, il faut ajouter une capacité supplémentaire de 66,7% de l’ensemble de la capacité mondiale existante de production d’électricité… La tâche consistant à faire la révolution des batteries des VE est d’une ampleur beaucoup plus grande que ce que l’on pensait auparavant ».

Il s’agit uniquement de remplacer les moteurs à combustion interne des véhicules à l’échelle mondiale.

L’éolien et le solaire ?

Si l’on considère ensuite la proposition de remplacer les sources d’énergie électrique conventionnelles actuelles à 95% par des panneaux solaires et de l’énergie éolienne sur terre et en mer pour atteindre l’objectif absurde et arbitraire de zéro carbone dans les prochaines années, tout cela pour éviter le faux « point de basculement » d’Al Gore, à savoir une augmentation de 1,5°C de la température moyenne de la planète (qui est elle-même une notion absurde), le calcul devient encore plus absurde.

Le principal problème des parcs éoliens et solaires est qu’ils ne sont pas fiables, ce qui est essentiel pour notre économie moderne, même dans les pays en développement. Les pannes d’électricité imprévisibles qui affectent la stabilité du réseau étaient pratiquement inexistantes aux États-Unis ou en Europe avant l’introduction des grandes centrales solaires et éoliennes. Si nous insistons, comme le font les idéologues du zéro carbone, pour qu’aucune centrale de secours au pétrole, au gaz ou au charbon ne soit autorisée à stabiliser le réseau en période de faible ensoleillement, comme la nuit, les jours nuageux ou l’hiver, ou lorsque le vent ne souffle pas à la vitesse optimale, la seule réponse sérieuse envisagée est de construire des batteries de stockage pour les véhicules électriques, en grande quantité.

Les estimations du coût d’une telle batterie de secours varient. Van Snyder, mathématicien et ingénieur système à la retraite, calcule le coût d’une telle batterie de secours pour le réseau électrique des États-Unis afin de garantir une électricité fiable et régulière au niveau actuel : « Combien coûteraient les batteries ? En prenant l’hypothèse la plus optimiste de 400 wattheures – ce qu’un véritable ingénieur ne ferait jamais – et en supposant que l’installation est gratuite – ce qu’un véritable ingénieur ne ferait jamais non plus – on pourrait consulter le catalogue de Tesla et découvrir que le prix est de 0,543 dollar par wattheure – avant l’installation – et que la période de garantie, à peu près égale à la durée de vie, est de dix ans. Les activistes insistent sur le fait qu’une économie américaine entièrement électrique aurait une demande moyenne de 1700 gigawatts. Si l’on évalue la formule 1 700 000 000 000 x 400 x 0,543 / 10, la réponse est 37 000 milliards de dollars, soit environ deux fois le PIB total des États-Unis en 2020, chaque année, pour les seules batteries ».

Une autre estimation de Ken Gregory, également ingénieur, est également incroyablement élevée. Il calcule : « Si l’énergie électrique produite à partir de combustibles fossiles n’est pas disponible pour soutenir l’énergie S+W hautement variable et que seules des batteries peuvent être utilisées comme secours, ce dernier devient extrêmement coûteux… Le coût total de l’électrification des États-Unis s’élève à 258 000 milliards de dollars selon le profil 2019 et à 290 000 milliards de dollars selon le profil 2020 ».

L’agenda caché

Il est clair que les puissances à l’origine de ce programme fou de zéro carbone sont conscientes de cette réalité. Ils s’en moquent, car leur objectif n’a rien à voir avec l’environnement. Il s’agit d’eugénisme et d’abattage du troupeau humain, comme l’a fait remarquer feu le prince Philip.

Maurice Strong, fondateur du Programme des Nations unies pour l’environnement, a déclaré dans son discours d’ouverture du Sommet de la Terre de Rio en 1992 : « Le seul espoir pour la planète n’est-il pas que les civilisations industrialisées s’effondrent ? N’est-il pas de notre responsabilité d’y parvenir ? ». Lors du sommet de Rio, Strong a supervisé la rédaction des objectifs de l’ONU en matière d’« environnement durable », de l’Agenda 21 pour le développement durable qui constitue la base de la Grande Réinitialisation de Klaus Schwab, ainsi que la création du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) de l’ONU.

Strong, un protégé de David Rockefeller, a été de loin la personnalité la plus influente derrière ce qui est aujourd’hui l’Agenda 2030 de l’ONU. Il était co-président du Forum économique mondial de Davos de Klaus Schwab. En 2015, lors du décès de Strong, le fondateur de Davos, Klaus Schwab, a écrit : « Il était mon mentor depuis la création du Forum : un grand ami, un conseiller indispensable et, pendant de nombreuses années, un membre de notre conseil de fondation ».

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Lire notre page « Escroquerie du Réchauffement Climatique Anthropique »

Lire aussi et à diffuser sans modération : « Le manuel du sceptique climatique », PDF,  Tome 1 et Tome 2

ATE
Allo la base ?… Tout va bien nous coulons !…

COVID-19, injections ARNm Pfizer et autres, armes biologiques et attaque contre l’humanité, 7 points pour démontrer le crime et faire juger la pourriture responsable… Arrêtons d’avoir peur : réflexion, action ! (Karen Kingston)

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Injections ARNm / COVID19 = arme nano-bio-technologique

Il est temps aussi qu’experts et avocats en France et ailleurs, se penchent sur la question légales des armes biologiques. Ce que fait Karen Kingston depuis 2021 aux Etats-Unis peut-être fait partout ailleurs en épluchant les lois. Pfizer ne possède AUCUNE IMMUNITE LEGALE, car les injections à ARNm / COVID-19 ne SONT PAS DES VACCINS, mais correspondent à la définition internationale et sans aucun doute nationalement spécifique, d’arme biologique. Aucune loi dans le monde protège quiconque ou quelque entité qui déploie et utilise une arme biologique contre des populations. Nous somme en présence depuis 2019 d’une attaque à l’arme nano-bio-technologique sur l’humanité et il est temps de le reconnaître et d’appeler un crime un crime…
~ Résistance 71 ~

Faut qu’on discute d’un truc…

Karen Kingston

21 avril 2023

Url de l’article original:

https://karenkingston.substack.com/p/can-we-talk

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

NdT : nombreux hyperliens sur les sources dans l’article original

La plupart des Américains savent maintenant que Pfizer n’a jamais fait d’essai clinique contrôlé par un groupe placebo pour une durée de deux ans parce que Pfizer a retiré les caches et injecté le “groupe placebo” avec sa substance moins de 6 mois dans le déroulement de l’essai clinique. (NdT : c’est à dire que moins de 6 mois après le début de leur essai, il n’y avait plus de groupe placebo de référence pour comparer, ce qui fausse totalement et invalide l’essai clinique…). La plupart des Américains savent aussi que Pfizer a admis que leurs injections à ARNm ne préviennent pas de l’infection ni de la transmission. Et malgré les affirmations du CDC et des médias que les injections ARNm de Pfizer préviennent de l’hospitalisation et de la mort, la plupart des gens savent aussi que les preuves de terrain et les données que Pfizer a enregistrées avec la FDA, racontent une toute autre histoire.

Bien que les “anomalies vaccinales” citées ci-dessus en regard des injections Pfizer à l’ARNm / COVID-19 soient raisonnablement connues, beaucoup d’entre nous ne savent toujours pas comment expliquer à nos familles et nos amis les effets nuisibles de ces injections à ARNm. Nous voulons tous envoyer un message à des membres de nos familles, nos amis ou aller discuter avec un voisin et leur dire “Peut-on discuter d’un truc ?” Nous voulons avoir cette conversation difficile leur expliquant que nous voulons partager les faits et preuves en regards des effets nuisibles et dangereux de ces injections anti-COVID, parce que nous les aimons. Et pourtant, nous n’allons jamais sonner à la porte du voisin ni n’envoyons ce message à nos proches.

Cet article pourrait être un moyen de partager les effets secondaires nuisibles non mentionnés des injections anti-COVID19 avec nos proches et nos voisins. Cet article stipule 7 points clefs démontrant, depuis les écrits enregistrés de Pfizer et les lois régissant les Etats-Unis, que les injections à ARNm de Pfizer sont non seulement inefficaces, mais aussi surtout dangereuses.

Point 1: Les injections Pfizer à ARNm NE PREVIENNENT PAS de l’infection et de la maladie

Tout le monde sait qu’un vaccin est supposé prévenir une infection donnée et la maladie et non pas causer cette infection et cette maladie. (NDT : n’est-ce pas aussi Bill Gates et les infections de polio provoquées par ses “vaccins” dans des pays où la polio n’existait plus par la purification de l’eau et l’hygiène…). D’après l’article 18 USC 175, le critère de définition d’une arme biologique peut aussi inclure un agent biologique (ou soi-disant “vaccin”), qui n’empêche pas l’infection ni la maladie.

D’après l’analyse post-hoc de Pfizer de septembre 2021 soumise à la FDA, Pfizer déclare que leurs injections ARNm augmentent le risque de COVID-19…

La page 23 du document de briefing de la FDA (FDA Briefing Document ) déclare : “Une analyse additionnelle semble indiquer que l’incidence de COVID-19 ait généralement augmenté dans chaque groupe des participants à l’étude, ce avec augmentation après la seconde dose.

Pfizer a conclu que le risque d’infection à la COVID-19 et de développer la maladie augmente au fil du temps avec les sujets de l’étude ayant reçu deux doses de leur injection à ARNm.

Les Américains et les citoyens du monde avaient été promis que les injections anti-COVID19 à ARNm réduiraient le risque d’infection et de maladie COVID-19, pourtant, Pfizer a enregistré avec la FDA des données disant le contraire de ce qui était promis. Le risque ‘infection à la COVID-19 augmente avec la “vaccination”. Ceci n’est clairement PAS un vaccin.

Une étude récente sur plus de 51 000 personnels de santé de la ville de Cleveland a confirmé que le risque de développer la maladie COVID-19 augmente dans le temps après la seconde injection en comparaison des ceux qui n’ont pas été injectés.

ET qu’avec chaque injection additionnelle (rappel / booster), le risque de développer la COVID-19 augmente en comparaison des non injectés.

Point 2: Les injections à ARNm de Pfizer augmentent le risque de contracter la maladie plus gravement et d’être hospitalisé

D’après la page 41 du rapport soumis de Pfizer Phase 3 data, Pfizer a rapporté que dans les 7 jours après avoir reçu la 1ère ou 2ème injection ARNm, “409 sujets du groupe des injectés ont été suspectés ou confirmés avoir la COVID-19, ce qui aurait pu masquer cliniquement de sérieux effets secondaires néfastes,

D’après les pages 56-57 de la demande initiale de Pfizer pour un nouveau médicament, une COVID-19 grave ou de sérieux effets secondaires furent définis comme défaillance respiratoire, malfonction du foie, des reins et du système neurologique, admission aux urgences et mort.

Dans la semaine après avoir reçu la 1ère ou seconde dose de l’injection Pfizer à ARNm, 409 patients ont eu un ou plusieurs des effets secondaires sus-mentionnés et Pfizer n’a pas pu dire si cela fut causé par leur injection ou un virus.

Point 3: Les injections Pfizer à ARNm causent des AVC, des problèmes et crises cardiaques, des maladies auto-immunes, des fausses-couches, des malformation de naissance, des caillots sanguins, des myocardites, péricardites, des convulsions, de violentes crises “d’épilepsie” et la mort

Le risque d’attaques cardiaques, d’AVC, de maladies auto-immunes, de caillots sanguins, de myocardites, de convulsions et autres effets secondaires et blessures dus aux injections contre la COVID-19, incluant la mort, est connu de la FDA depuis le 22 octobre 2020.

La FDA a rencontré les fabricants de l’industrie (incluant Pfizer) pour discuter de plus de deux douzaines d’effets secondaires néfastes et de maladies causés par les injections anti-COVID-19.

Stoppourriture

Point 4: Les essais cliniques phases 2/3 de Pfizer, l’autorisation et l’approbation de la FDA sont des actes d’expérimentation biologique criminelle sur des humains et NON PAS une recherche bona fide

Ces phases 2 et 3 des essais cliniques de Pfizer et les autorisation / approbation de la FDA des injections ARNm anti-COVID-19 de Pfizer sont une violation flagrante des propres lois de sécurité de la FDA d’après 21 USC 321.42b1i/b2i et 21 USC 355 ( violation of the FDA’s own safety laws 21 U.S.C 312.42b1i/b2i and 21 U.S.C 355.)

D’après la loi 21 U.S.C 312.42b1i/b2i, pendant la phase 1 des essais de 20 à 80 personnes en bonne santé, si un “vaccin” (agent biologique) place des humains à des risques signifiants et déraisonnables de maladie ou de blessure, l’expérience doit être immédiatement terminée. Ces lois sont en place pour protéger les civils américains d’être exposés à leur insu à des agents biologiques dangereux qui peuvent causer blessure, maladie, handicap et même la mort.

Point 5: Pfizer et la FDA ont placé volontairement des adultes et des enfants à des risques inutiles de blessure ou de mort causés par un agent biologique dangereux

Sur la seule base de la réunion s’étant tenue le 22 octobre 2020 lorsque l’industrie pharmaceutique et la FDA ont discuté de plus de deux douzaines d’effets secondaires débilitants et d’effets pouvant entraîner la mort post injections ARNm / COVID-19, la FDA aurait dû mettre un terme immédiat aux essais cliniques des “vaccins” ant-COVID-19 et ne jamais laisser les populations civiles adultes et enfantines avoir accès à ces dangereuses injections à ARNm.

Même sous l’Autorisation d’Utilisation d’Urgence (AUU), d’après le guide de la FDA, celle-ci doit déterminer que les bénéfices connus d’une injection utilisée en UU (un agent biologique) dépassent les risques connus avant d’autoriser le produit à être utiliser sur le sol des Etats-Unis.

D’après l’article 21 U.S.C 355, la FDA doit déterminer si les bénéfices d’un produit outrepassent le risque avant d’aller de l’avant et l’autoriser. Les données qui étaient en possession de la FDA démontraient clairement que les bénéfices de ces injections anti-COVID-19 n’outrepassaient en rien les risques encourus. Une urgence à la santé publique déclarée par les HHS pour permettre l’utilisation d’un agent biologique expérimental sur les Américains n’est pas une raison légale valide pour la FDA, le CDC, Pfizer et Moderna pour faire la promotion frauduleuse et en connaissance de cause d’un agent biologique dangereux en tant que vaccin sûr et efficace.

Point 6: La FDA et Pfizer ont soumis des enfants à des risques inutiles de maladies et de mort causées par un agent biologique dangereux

La FDA et Pfizer ne peuvent pas affirmer être ignorants en ce qui concerne avoir placé les citoyens américains à risques inutiles, spécifiquement lorsqu’on parle aussi des enfants. L’injection des enfants à l’ARNm ne fut jamais utile. Le risque pour les enfants de contracter la COVID-19 était insignifiant d’après les documents mêmes de la FDA.

Le 10 juin 2021, la FDA s’est réunie pour discuter des points finaux d’études cliniques pour les enfants. D’après leur document de résumé de cession, le comité déclare que prouver une réduction de risque d’infection à la COVID-19 chez des enfants injectés par rapport à des enfants non injectés serait impossible à faire parce que les enfants ne sont que très rarement infectés par la maladie.

Pfizer a violé les lois de sécurité en toute connaissance de cause et a placé les enfants à prendre un risque totalement inutile de blessure, de maladie voire de mort, ce par leur rapport de données de phase 3 du 20 novembre 2020. Ce rapport déclare qu’il y avait des données sur 100 enfants âgés de 12 à 15 ans qui ont fait l’expérience d’effets réactogènes aux injections ARNm (à savoir des myocardites, des convulsions sévères, des caillots sanguins et la mort). Mais le sponsor (Pfizer/BioNTech) avait requis que les données pour ces 100 enfants NE SOIENT PAS DEVOILEES, parce que le ratio bénéfice/risque n’était pas favorable.

Verbatim depuis le document de la FDA :

“Les données réactogènes d’un total de 100 adolescents de 12 à 15 ans furent fournies dans la demande d’AUU. Mais le sponsor n’a pas requis l’inclusion de ce groupe d’âge dans la demande d’AUU parce que les données disponibles… étaient insuffisantes pour soutenir une détermination favorable du ratio risque / bénéfice à ce moment précis. Ainsi donc, les donnée réactogènes des participants de 12 à 15 ans ne FURENT PAS présentées dans ce document.” 

NdT : en clair, les données prouvent un risque et dangers accrus, donc c’est pas bon pour le business et le plan, on les ignore et ça va aller comme ça…

La déclaration du 20 novembre 2020 sur les risques/bénéfices en regard des injections à ARNm anti-COVID-19 pour les enfants est une flagrante violation de la loi  21 USC 355 et la preuve qu’à la fois Pfizer et la FDA ont volontairement enfreint la loi. Le résultat est que l’autorisation et l’approbation de la FDA pour les injections / “vaccins” anti-COVID-19 est à la fois outrageusement non-éthique et criminelle, tout comme la fabrication et la promotion par Pfizer et Moderna de ces injections biologiques dangereuses comme étant des vaccins sûrs et efficaces.

Point 7: Les injections anti-COVID-19 ne remplissent PAS les critères de définitions d’un vaccin

Alors, que sont ces injections à ARNm anti-COVID-19 qui :

  • Ne PREVIENNENT PAS de l’infection ou de la maladie
  • Ne PROTEGENT PAS contre la maladie qu’elle soit modérée ou sévère
  • Ne FURENT PAS faites sous une recherche bona fide et
  • Sont connues pour causer des maladies, des blessures, des handicaps et même la mort ?

Malheureusement pour Pfizer, sous l’article per 18 USC 175., les injections à ARNm anti-COVID-19 remplissent la définition exacte d’une arme biologique.

Un agent biologique pour utilisation autre que prophylactique (prévention), protectrice, de recherche bona fide ou autre but pacifique, est une arme biologique.

Les agents biologiques “anti-COVID-19” ne préviennent ni de l’infection ni de la transmission ; ils ne protègent pas contre la maladie ; les essais cliniques n’ont pas adhéré aux lois et protocoles de sécurité et d’efficacité de la FDA et du CDC, les récipiendaires des injections sous AUU n’ont pas reçu les éléments pour donner un accord dûment consenti et les injections biologiques à ARNm anti-COVID-19 sont prouvées être la cause de sérieuses maladies, blessures, handicaps et même responsables de décès chez des adultes et des enfants auparavant en bonne santé.

ARNm_danger
ATTENTION ! ARME BIOLOGIQUE 

Les injections ARNm COVID-19 sont des armes biologiques qui ont été criminellement promues, distribuées et administrées à la population civile américaine (NdT ; et du monde !…), sous le couvert de “vaccins” sûrs et efficaces.

Dénoncez ce crime et partagez les preuves autour de vous !

Alors que toujours plus d’experts et de leaders de gouvernements s’avancent pour dénoncer ces injections biologiques ARNm-COVID19 mortifères et que la recherche et l’analyse (comme ce que j’ai fait en regard de ces injections arme biologique ) gagnent toujours plus de couverture médiatique et d’attention publique, il existe une brève fenêtre d’opportunité pour que nous soyons tous du bon côté de l’histoire.

Lorsque confrontés avec les preuves que ces injections ARNm COVID-19 sont en fait des armes biologiques, je pense sincèrement que les hommes et les femmes de bonne volonté, sincères, ne vont plus continuer à jouer le jeu de cette fausse et dangereuse affirmation que ces pseudo-vaccins, véritables armes biologiques, sont des vaccins sûrs et efficaces afin d’éviter des conflits avec leurs collègues de travail, leurs amis, leur communauté et leurs familles. Je pense que les citoyens américains qui croient en leur droits et qui pensent sincèrement au bien-être d’autrui préfèreraient entrer en conflit en partageant la vérité avec nos communautés, plutôt que de se tenir cois et être les témoins silencieux des blessures et maladies infligées à leurs familles, amis, collègues et membres de leurs communautés sous cette apparence et façade de “bien-être et de sécurité pour la santé publique”.

Je pense que les lecteurs de cet article vont faire tout ce qui est en leur pouvoir pour protéger la santé et le bien-être des adultes et enfants et peuvent commencer à partager cette information.

Dans cet espoir,

Karen Kingston

Analyste en biotechnologie, conseillère médico-légale

Que faire à partir de maintenant ? Dites la vérité et demandez que justice soit faite

J’ai cette information pour mettre un terme à cette expérimentation biologique sur des humains par moyen de la technologie arme biologique ARNm depuis mai 2021 et mon analyse médico-légale de longue durée a été essentiellement balayée sous le tapis ou moquée ici dans mon pays des Etats-Unis. Parce que notre gouvernement fédéral, nos gouvernements locaux, les experts en liberté médicale, les forces de l’ordre légal et les médias alternatifs refusent (pour la plupart) de reconnaître l’évidence et la preuve requise pour saisir cette technologie à ARNm de pseudo-vaccination dans chaque communauté à travers les Etats-Unis (et au-delà) et de traîner les responsables devant les tribunaux pénaux ; une grande puissance militaire exogène aux Etats-Unis (NdT : la Russie qui a saisi des labos d’armement biologique yankees en Ukraine…) a l’intention de mettre un coup d’arrêt à l’utilisation des armes à ARNm et de traîner Pfizer et les Etats-Unis devant des tribunaux. (NdT : avec ce qu’on sait de Poutine et son acoquinent avec le système, cela reste malgré tout assez aléatoire que de croire que la Russie va agir contre le Pentagone et Pfizer, si elle ne le fait pas, nous aurons la preuve conclusive que la Russie en croque aussi au râtelier du N.O.M et de son programme de génocide planétaire, n’oublions pas que le pseudo-vaccin russe Sputnik V utilise aussi la technologie, arme biologique, à ARNm……) C’est exactement comment l’Allemagne nazie fut traitée. Notre situation n’est en rien enviable et ne doit pas être applaudie, mais nous devons être de fait endeuillés.

En août 2021, Stew Peters m’a demandé dans son émission quel conseil j’aurais à donner aux Américains pour arranger cette situation. Aujourd’hui, je conseille la même chose que ce que j’ai dit il y a près de deux ans et je suis vraiment désolée… vous avez été totalement trahis.

“Regardez les faits. Regardez les preuves. Et comprenez bien que lorsque quelqu’un a une intention malfaisante toute empreinte de sociopathie, cette ou ces personnes ne vous dit pas qu’elle va vous faire du mal et vous violer. Ces gens vous disent ce que vous avez besoin d’entendre afin qu’ils puissent accomplir leurs objectifs en toute quiétude…”

– Karen Kingston, août 2021, Stew Peters Show

On peut me joindre sur cette adresse courriel :  patriots@mifight.com 

= = =

Lire notre page mise à jour depuis 2019 : « Coronavirus, guerre contre l’humanité »

« SRAS-CoV-2 / COVID-19, l’attaque nano-bio-technologique contre l’humanité depuis 2019 », Karan Kingston, PDF

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et FDA. CDC, NIAID, NIH, DARPA, Pentagone : TOUS COUPABLES !

malfaisance

Histoire profonde : quand le sionisme collaborait avec le nazisme dans l’holocauste, revue du livre de Tony Greenstein (The Electronic Intifada)

Posted in actualité, altermondialisme, colonialisme, documentaire, guerres hégémoniques, ingérence et etats-unis, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , on 18 avril 2023 by Résistance 71

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Comment le sionisme a aidé les nazis à perpétrer l’holocauste

Asa Winstanley

14 mars 2023

Url de l’article original :

https://electronicintifada.net/content/how-zionism-helped-nazis-perpetrate-holocaust/37326

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

“Zionism During the Holocaust: The Weaponisation of Memory in the Service of State and Nation” de Tony Greenstein, self-published (2022), revue de livre

Le nouveau livre de Tony Greenstein s’ouvre sur une note personnelle : “Dès mon plus jeune âge, j’ai eu des doutes sur le sionisme”.

Fils d’un rabbin juif orthodoxe, Greenstein a été pendant des décennies un activiste infatigable pour la solidarité palestinienne et un anti-sioniste sans compromis.

Greenstein explique de manière logique et convaincante comment il a été amené à rejeter l’idéologie sur laquelle est fondée l’état d’Israël.

Je trouvais difficile de réconcilier le marxisme, une idéologie politique universaliste qui croit en l’unité de la classe travailleuse opprimée, avec le sionisme, une idéologie exclusiviste.

Dans un débat scolaire, il joua le rôle de “l’avocat du diable” et dans le processus, il devint convaincu que s’opposer au sionisme était la bonne chose à faire. Il n’a jamais regardé en arrière depuis…

Ses premiers doutes prirent naissance après avoir appris que les leaders sionistes américains s’étaient opposés à l’entrée de réfugiés juifs en provenance d’Europe durant la seconde guerre mondiale. Ainsi commença le projet d’une vie : rechercher sur la collaboration du mouvement sioniste avec le fascisme.

Greenstein a écrit sur ce sujet depuis des années sur son très prolifique et bien documenté blog. Il est aussi un contributeur occasionnel à notre publication de l’Electronic Intifada ; nous l’avons reçu sur notre podcast il n’y a pas longtemps.

Cela en dit bien long sur la triste affaire de l’état pitoyable de l’industrie de la publication au Royaume-Uni pour que Greenstein ait été contraint de s’auto-publier. (NdT : nous pensons et avons dit de longue date que les maisons d’édition européennes ne sont que des filtres de censure et confirment toujours plus avant qu’on ne peut pas publier ce qui dérange fondamentalement le système et son oligarchie. Notamment, faire trop de recherche sur la seconde guerre mondiale et on entre vite dans la “zone décrétée interdite”….)

Dans les années 1980, Le livre important de Lenni Brenner sur le même sujet “Le sionisme dans l’âge des dictateurs”, fut publié par un éditeur écossais à l’esprit indépendant, Christopher Helm.

Ainsi, “Le sionisme durant l’holocaustte” brise un très long silence dans les médias écrits. Le livre de Brenner y est à la fois cité et critiqué par Greenstein.

Tout en faisant une mise à jour de l’histoire, le livre de Greenstein est plus compréhensif que celui de Brenner. Il donne chapitre à l’affinité idéologique de l’histoire du sionisme pour le fascisme européen.

Il explique comment “le leadership nazi avait cité des sources sionistes pour valider leurs affirmations que les juifs ne pouvaient pas être assimilés.” Citant l’historien pro-Israël Edwin Black, Greenstein écrit : “Il était difficile pour les juifs allemands de réfuter les affirmations nazies ‘quand un groupe vocal et visible publie continuellement de son propre chef des accusations identiques… le sionisme était devenu un outil pour les antisémites.’

Le sionisme est en son cœur, une idéologie radicalement exclusive qui fait la promotion d’une suprématie blanche, mais il veut également une suprématie juive spécifiquement en Palestine.

En même temps que des évènements relativement bien connus comme l’accord de Haavara, un accord entre les sionistes et l’Allemagne nazie pour transférer les juifs en Palestine, Greenstein détaille aussi la trahison de Rezso Kasztner, un leader socialiste sioniste hongrois.

Kasztner donna la communauté juive hongroise d’un demi million de personnes aux camps de la mort nazis en échange d’un laisser-passer pour lui-même et quelques autres “notables” juifs qui furent alors autorisés à devenir des colons occupants en Palestine (lire détails ici – en anglais – : written about before in detail).

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Médaille frappée pour Eichmann : « Voyage nazi vers la Palestine »

Le livre de Greenstein brille vraiment dans ce chapitre sur Rudolf Vrba et les Protocoles d’Auschwitz.

Entrés plus tard comme preuve dans le procès de Nüremberg, les Protocoles d’Auschwitz furent les premiers témoignages oculaires de l’intérieur du pire des camps d’extermination nazis. Les témoignages furent ceux de Rudolf Vrba et Alfred Wetzler, deux détenus juifs qui parvinrent à s’échapper en avril 1944.

La paire avait l’intention de prévenir les juifs de Hongrie que “des préparations étaient en cours pour exterminer la dernière communauté juive importante demeurant en Europe occupée par les nazis.” Il y avait là des preuves solides que les camps n’étaient pas seulement des camps de travail forcé employant des esclaves, mais qu’il exterminaient systématiquement des millions de personnes.

Malheureusement pour les juifs hongrois, leur communauté était à cette époque menée par Rszo Kasztner, qui était secrètement en accord avec les nazis.

Des années plus tard, en tant que haut fonctionnaire du gouvernement et candidat aux élections législatives pour le parti dominant israélien Mapai, Kasztner finit par devoir faire face ce qui fut effectivement un procès d’opinion dans un cas de poursuite en diffamation.. Ses poules collabos étaient revenues pondre dans son jardin. Pourtant, La défense de Kasztner fut toujours celle de dire qu’il avait agi en accord avec le mouvement sioniste et en accord avec ses instructions, une chose qui s’avérait être vraie. Alors que la rage et la vindicte populaire augmentait surtout en provenance des survivants de l’holocauste, Kasztner fut viré des listes électorales de parti Mapai pour les élections à venir ; il y eut même des appels à le pendre comme traître.

Mais, de manière fort opportune pour la parti Mapai, il fut assassiné par un informateur du Shin Bet (police secrète) avant de pouvoir faire face à la justice (NdT : les morts ne parlent pas c’est bien connu !…)

Le système ne pouvait et ne voulait en aucun cas s’incriminer lui-même.

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Trompés vers Auschwitz

Le livre de Lenni Brenner couvrait cet épisode sordide de l’histoire assez bien. Mais la critique principale de Greenstein sur l’auteur américain est qu’il n’avait pas pris en compte les Protocoles d’Auschwitz et le comment Kasztner les avaient activement couverts.

Ceci voulait dire que les juifs hongrois furent laissés dans l’ignorance de la véritable nature exterminatrice des “camps de travail” nazis dans lesquels ils étaient menés par tromperie par Kasztner et ses sbires.

Comme l’explique Greenstein, Kasztner “arriva en Slovaquie à la fin avril 1944 et reçût immédiatement une copie des témoignages oculaires des évadés d’Auschwitz. Pourtant la réponse de Kasztner fut de les supprimer.

Son traitement des Protocoles d’Auschwitz transforme le mensonge en affirmations par les défenseurs de Kasztner (qui, de manière incroyable, existent toujours aujourd’hui et incluent le journaliste du Guardian Owen Jones), qu’il n’aurait pas pu connaître.

Il savait exactement ce que les nazis faisaient dans les camps d’extermination et pourtant il a activement couvert le génocide afin de protéger ses propres négociations avec le leader nazi Adolf Eichmann.

Ces mêmes négociations qui permirent à Kasztner, sa famille et un petit groupe de “notables” juifs, de quitter le pays sains et saufs.

Comme partie de cet accord, la plupart des juifs de Hongrie furent envoyés dans les camps de la mort.

Ils montèrent dans les trains sur le conseil de Kasztner. Ils furent trompés par leurs propres leaders et furent assassinés.

Les Protocoles d’Auschwitz furent effacés de l’historiographie sioniste”, explique Greenstein. Les mémoires de Vrba publiées en 1963 furent publiées dans virtuellement toutes les langues sauf une : l’hébreu.

Une seconde partie du livre de Greenstein que je trouve particulièrement éclairante est le chapitre sur ce qu’il appelle “L’obstruction de sauvetage sioniste”.

Avec l’holocauste de plus en plus imminent, le leadership sioniste (à la fois en Palestine et dans le monde), fut au mieux indifférent aux efforts de sauvetage des juifs d’Europe de l’apocalypse nazie en marche, des efforts que ce leadership sioniste balaya d’un revers dédaigneux de la main comme étant du “réfugisme”.

Au pire, les sionistes s’opposèrent activement à ces efforts. Greenstein narre quelques terribles citations l’époque des leaders sionistes.

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Blocage des réfugiés juifs

Allons-nous encore… confondre le sionisme et le réfugisme, qui a de grandes chances de mettre à bas le sionisme ?… Le sionisme n’est pas un mouvement de réfugiés,” dit une des déclarations. Un autre sioniste s’inquiète que “il est fort possible pour la diaspora d’affaiblir l’état juif, parce que l’urgence de l’affaire de sauvetage pourrait mener le monde à accepter une solution temporaire. Nous devrions placer une emphase accrue sur l’idéologie fondamentale sioniste.

David Ben-Gourion lui-même (qui devint plus tard le tout premier premier ministre d’Israël) s’inquiétait similairement en 1938, que la moralité juive mènerait à ce que les juifs européens soient sauvés et abrités dans des pays autres que cette colonie émergente de Palestine : “Si les juifs doivent choisir entre … sauver des juifs des camps de concentration d’un côté et aider pour un musée national en Palestine de l’autre, le sens de la pitié juif va prévaloir… [et] le sionisme va disparaître de l’agenda.

Clairement, quelque chose devait être fait pour empêcher un tel désastre.

Et quelque chose fut fait. D’influents diplomates et lobbyistes sionistes gonflèrent leurs muscles. Chaim Weizmann, leader de l’Organisation Sioniste (plus tard, premier président d’Israël), fit pression sur le secrétaire colonial britannique Malcolm MacDonald pour refuser de fait le droit d’entrée aux enfants allemands juifs qui fuyaient la persécution nazie dans le sillage des pogroms de la nuit de cristal (Kristallnacht).

L’attitude de Weizmann me choqua profondément”, écrivit plus tard MacDonald. “Il insista pour que les enfants soient envoyés en Palestine. Aussi loin qu’il était concerné, c’était la Palestine où nulle part.

Par chance, le Comité des députés des juifs britanniques n’avaient pas encore été conquis par les sionistes. “Si cela eut été le cas, alors les enfants du Kinderttransport aurait pu devenir d’autres sordides statistiques,” conclut Greenstein.

Dans le même temps, les activistes sionistes aux Etats-Unis faisaient le pied de grue et bloquaient les bureaux d’un groupe juif non-sioniste qui organisait l’envoi de paquets de nourriture pour aider les juifs affamés des ghettos polonais.

Il y a tellement de toutes ces choses totalement dépravées, que c’est très difficile de comprendre. Ce livre n’est en rien une lecture facile.

Les faiblesses de ce livre résident dans le fait que Greenstein ne fut pas capable de trouver une maison d’édition (NdT : ben voyons… on se demande bien pourquoi ?…). Le livre est aussi trop long à quelques 500 pages.

Il y a quelques chapitres qui ne m’ont pas paru nécessaires.

Greenstein assume aussi que ses lecteurs en savent déjà beaucoup sur le sujet. Il y a beaucoup de noms de personnes, d’endroits et d’acronymes qui surgissent au long du livre sans trop d’explications.

Le livre pourrait avoir été mieux corrigé et édité de manière générale.

Mais quoi qu’il en soit, ce livre demeure comme un résultat monumental de recherche. Il mérite l’audience la plus large possible.

Il n’est pas trop tard pour qu’une maison d’édition le publie, peut-être dans une version ré-éditée, plus fine et moins dense.

Asa Winstanley est journaliste d’enquête et assistant rédacteur en chef de l’Electronic Intifada.

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Halte à l’enfumage Pfizer et gouvernements : Il n’y a AUCUNE LOI dans le monde qui protège de l’utilisation d’une arme biologique contre les peuples et les injections ARNm anti-COVID-19 sont des ARMES BIOLOGIQUES (Karen Kingston)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, coronavirus CoV19, crise mondiale, désinformation, documentaire, guerres hégémoniques, média et propagande, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, politique française, résistance politique, santé et vaccins, science et nouvel ordre mondial, sciences et technologies, technologie et totalitarisme, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , on 14 avril 2023 by Résistance 71

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A la rescousse des criminels entrepreneuriaux

Comment de fausses affirmations et histoires inventées nuisent aux Américains et bénéficient au syndicat du crime pharmaceutique en empêchant les victimes d’attaquer Pfizer en justice

Karen Kingston

13 avril 2023

Url de l’article original :

https://karenkingston.substack.com/p/in-defense-of-corporate-criminals

~ Traduit d l’anglais par Résistance 71 ~

Pourquoi aucune poursuite judiciaire criminelle n’a t’elle été entreprise contre Pfizer, Moderna ou Johnson & Johnson (NdT : labos américains ) pour le développement, la fabrication, promotion, distribution et administration d’armes biologiques à technologie ARNm faussement référés en tant que “vaccins anti-COVID19” ? Il se pourrait bien que ce soit parce que 99,9% des Américains sont victimes d’une fraude extrinsèque ou en terme non juridique, d’un enfumage total.

L’enfumage est l’utilisation intentionnelle de techniques établies et répétitives de manipulation et aussi souvent de déclarations ouvertement fausses afin que les individus, groupes de personnes et même des populations remettent en cause leur réalité.

Est-ce que cela bénéficie à Pfizer si les victimes et les avocats croient qu’il n’y a pas eu d’approbation de la FDA ou que les essais cliniques furent un théâtre ?

Oui très certainement. Ces fausses affirmations bénéficient LARGEMENT à Pfizer ! Pfizer serait en extase totale si les patriotes qui se sont éveillés aux faits que les injections ARNm peuvent causer et causent des maladies, des handicaps voire la mort, croyaient aussi que “l’approbation officielle de la FDA ne s’est jamais produite”, parce qu’alors ceux qui voudraient attaquer Pfizer en justice n’auraient aucune base juridique pour le faire parce que les essais ne “furent que pure imagination théâtrale”.

Lorsque des experts et des réseaux médiatiques patriotes affirment que l’approbation de la FDA ne s’est jamais produite (https://karenkingston.substack.com/p/will-we-fall-for-the-latest-expert) ou que les essais cliniques ne furent que du “théâtre”, ceci fournit une couverture à Pfizer tendant à montrer que leur expérience criminelle sur des populations civiles ne s’est jamais produite.

Si des juges fédéraux sont d’accord pour dire que Pfizer a reçu l’approbation de la FDA et a fabriqué le COMIRNATY aux Etats-Unis, alors pourquoi les “experts” ne peuvent-ils pas le comprendre ?

Non seulement Pfizer ne nie pas avoir reçu l’approbation de la FDA et a fabriqué et fourni un produit approuvé par la FDA pour les adultes et enfants américains, mais ils l’ont fermement proclamé devant un tribunal fédéral et devant le peuple américain.

Dans la motion de Pfizer de révocation du cas du lanceur d’alerte Brook Jackson le 22 avril 2022, Pfizer déclare clairement et sans ambigüité que “La FDA a totalement approuvé le vaccin Pfizer en accordant une Biologies License Application (BLA) le 23 août 2021. Le vaccin est maintenant promu et vendu sous le nom de COMIRNATY…”

Le juge fédéral a éventuellement émis un non-lieu, confirmant que l’approbation de la FDA s’était produite et que la FDA était au courant des affirmations faites par Brook Jackson, mais ne les avait pas jugées signifiantes pour pouvoir changer la décision de la FDA d’approuver le COMIRNATY.

Vous pouvez visiter le site internet de l’injection COMIRNATY (COMIRNATY site) et constater par vous-même que Pfizer fait actuellement le marketing et la promotion d’injections ARNm approuvées par la FDA pour la vente à des adultes et enfants américains.

Dire que Pfizer n’a jamais reçu l’approbation de la FDA et qu’ils ont fabriqués et vendus frauduleusement des technologies d’armes biologiques ARNm aux Américains comme “des vaccins sûrs et efficaces”, c’est dire que ces crimes n’ont jamais existé, ne se sont jamais produits.

Les histoires défendant Pfizer changent tout le temps de la part des experts qui sont dans notre camp

En août 2021, on nous a dit que l’approbation de la FDA “ne s’est jamais vraiment passée”. Puis, fin 2022, lorsque les patriotes ont reconnu que les essais cliniques et l’approbation par la FDA s’étaient vraiment passés et que le pseudo-vaccin COMIRNATY fut fabriqué, le plan tordu suivant pour défendre Pfizer de poursuites judiciaires civiles et criminelles fut de dire que les essais cliniques et l’approbation de la FDA ne furent qu’une “pièce de théâtre imaginaire” et que donc, ce sont l’armée et le gouvernement américains qui sont responsables et non pas Pfizer.

Les essais cliniques et l’approbation par la FDA ne furent pas une simulation théâtrale. Ce qui l’est en revanche sont toutes ces histoires à dormir debout utilisant un scénario du “faisons comme si” afin de protéger Pfizer de toute responsabilité pénale civile et criminelle. Tant que nous continuons de prétendre que Pfizer possède une immunité légale pour la conduite d’expérience biologique criminelle sur des adultes et des enfants au moyen de technologies arme biologique à ARNm, parce que des experts et avocats ont mal représenté les matériaux de preuve et la loi nous convainquant  que “Pfizer est au-dessus de la loi”, alors oui, Pfizer continuera d’avoir une immunité, aussi fictive soit-elle.

Fragmenter un mouvement avec de fausses affirmations provenant d’experts en qui on a confiance

Comme il n’y a pas de loi ni de contrat qui puissent protéger Pfizer de mise en accusation criminelle pour avoir développé, fabriqué, promu et vendu des armes biologiques à technologie ARNm, présentées comme des “vaccins sûrs et efficaces”, l’affirmation que “toutes les interactions de la FDA et de Pfizer, les essais cliniques, les documents, l’approbation de la FDA, son autorisation de mise sur le marché, la fabrication et la distribution du vaccin BNT162b2 autorisé par la FDA et approuvé par cette même FDA sous le nom de COMIRNATY n’était qu’un théâtre”, pourrait-elle être un narratif qui protège Pfizer et qui détruit l’Amérique ?

Pourquoi introduire un faux narratif qui a créé un nouvel élément de chaos et de confusion ?… Un narratif qui a convaincu victimes et entreprises de ne même pas se donner la peine de tenter une poursuite en justice de Pfizer. Pourquoi soutenons-nous un faux narratif qui défend Pfizer et qui nous fait passer notre temps, nos ressources, nos experts et notre stratégie légale à ne faire qu’attaquer le gouvernement des Etats-Unis et l’armée ?…

Sommes-nous trop dépendant de leaders au lieu de pencher vers les preuves et nous soutenir les uns les autres ?

L’enfumage est souvent utilisé par des personnes influentes comme moyen de gagner du pouvoir, en rendant les gens dépendant d’eux pour information et guidage. Une fois que l’autorité et la confiance sont installées, des individus influents peuvent facilement tromper et mal diriger les autres sur les preuves matérielles et leurs droits légaux en matière de litige civil et/ou criminel.

Méfiez-vous de ces avocats ou leaders qui vous disent que des organisations qui ont infligé maladies, handicaps voire la mort à des millions d’Américains tant chez les adultes que chez les enfants innocents au moyen d’une arme biologique à ARNm approuvée de manière criminelle par la FDA et que les lois ne s’appliquent pas à elles.

Quand un expert ou avocat cache, masque une preuve matérielle ou représente mal, déforme les faits et les lois en regard d’une affaire de droit, comme par exemple, une attaque potentielle en justice, cela s’appelle légalement, une fraude extrinsèque.

Qu’est-ce qu’une fraude extrinsèque ?

Une fraude extrinsèque est une fraude qui induit une personne à NE PAS PRESENTER une affaire devant la justice, à ne pas se porter partie civile, à ne pas présenter l’affaire ou à être privé de l’opportunité d’une juste compensation.

  • Ceci inclut des actes frauduleux qui empêchent une personne de comprendre l’information au sujet de ses droits ou d’obtenir des preuves. Ceci peut inclure la mauvaise information divulguée à une personne ignorante lui disant qu’elle n’a pas le droit de poursuivre en justice ou de porter plainte, se constituer partie civile ou la persuader de retarder la mise en action de la procédure (tactique de calage, d’étouffement de procédure)
    • Une tactique de calage classique utilisée par les avocats et les politiciens est de dire aux victimes et aux constituants frustrés “d’attendre”, que “leur équipe travaille sur l’affaire” et qu’ils vont “mener une enquête pour rendre les criminels responsables”. Ce ne sont que des tactiques de calage, d’étouffement de procédure
  • La fraude extrinsèque se distingue de la fraude intrinsèque, qui est la fraude qui est sujette à la trainée devant les tribunaux (pour Pfizer et la FDA, ils ont commis la fraude intrinsèque concernant les données des essais cliniques.)

Il n’est pas rare pour un juge, un avocat ou un politicien de commettre le crime de fraude extrinsèque à cause de facteurs de corruption, de coercition, de menace ou d’allégeance à une organisation tenue secrète ou à une personne non dévoilée. Les experts qui ont une connaissance spéciale de faits matériels s’engagent aussi dans la fraude extrinsèque pour les mêmes raisons citées ci-dessus.

Sommes-nous victimes d’une fraude extrinsèque ?

Typiquement, une fraude extrinsèque se produit une fois engagée la procédure légale, comme l’engagement d’un avocat, mais on peut dire avec assurance que beaucoup d’Américains ont été enfumés à croire qu’il n’y a rien qu’ils puissent faire pour attaquer Big Pharma ou les agences de santé du gouvernement (FDA, CDC, HHS, NIAID etc… en France : le ministère de la santé, le ministre, l’ordre des médecins etc en plus de Pfizer, Moderna et autres pourritures du système…) en justice.

Ci-dessous figurent quelques fausses affirmations qui nous ont été répétées de manière consistante et sans relâche :

  • Pfizer est protégé par l’immunité de l’Autorisation d’Utilisation d’Urgence (AUU)
  • La FDA/VRBPAC peut changer la définition d’un vaccin comme ils le désirent.
  • Pfizer est protégé sous la loi (américaine) du Childhood Vaccine Injury Act parce que le CDC l’a ajouté au programme de vaccination. FAUX.
  • Les “vaccins” à ARNm sont en fait des “thérapies géniques”, FAUX

Pour être bien clair, les “vaccins” à ARNm ne sont pas des “thérapies géniques”. D’après les écrits mêmes du Dr Robert Malone, la technologie ARNm fait partie d’une suite de technologies éditrices de gènes ayant pour but de faire des changements mécaniques et biologiques permanents à la race humaine. Les technologies à ARNm, qui accélèrent l’extinction de l’espèce biologique Homo sapiens (c’est à dire nous, nous sommes l’espèce Homo sapiens), ne sont pas des thérapies, ce sons des armes de destruction massive.

Appeler la technologies ARNm “vaccins” ou “thérapie génique” protège Pfizer et nuit à d’innocentes personnes, enfants inclus…

Des déclarations fausses et trompeuses au sujet des injections à technologie ARNm ont dissuadé les Américains de déposer plaintes au civil comme au pénal contre Big Pharma (Pfizer and Co…) et/ou la FDA et autres agences de santé publique avec lesquelles elles ont conspiré dans la fabrication, promotion, vente et distribution ainsi que l’administration d’armes biologiques à technologie ARNm sur des adultes, nos enfants et personnes du 3ème âge aux Etats-Unis.

D’après l’article 18 USC 175, du code américain, une arme biologique est tout agent biologique, toxine ou système de délivrance (outil/LNP/vaccin) qui n’est pas raisonnablement justifié dans un but prophylactique ou de protection, de recherche bona fide ou autres buts pacifiques.

Il est critique que nous soyons capables d’articuler clairement et de documenter que les “vaccins” anti-COVID-19 à ARNm sont des armes de destruction massive. Ce sont des armes biologiques. Il est impératif d’arrêter de répéter comme des perroquets le mensonge asséné qui dit que que les injections anti-COVID19 à ARNm sont des vaccins. Ce ne sont pas des vaccins car ils sont incapable de prévenir l’infection ou de protéger contre la maladie. Ces injections ARNm ne sont pas non plus des contre-mesures médicales. D’après le contrat de “l’opération Ward Speed” de Pfizer, les contre-mesures médicales et les produits d’utilisation d’urgence doivent remplir le critère de sécurité spécifique de la FDA voulant que les bénéfices connus contre-balancent les risques connus. Les injections à ARNm anti-COVID19 sont, par définition, une arme biologique.

Dans cet article ( this article,) je détaille comme Pfizer est criminellement responsable. 

The Kingston Report. LA VERITE GAGNE.

MaJ Karen Kingston 13 et 14 Avril 2023

Traduction Résistance 71 

13 avril 2023

La fausse affirmation que Pfizer ne peut pas être tenu pour responsable légalement pour les substances toxiques et nuisibles trouvées dans leurs flacons d’injections ARNm n’a absolument aucun fondement, elle est irresponsable et potentiellement criminelle.
D’après leur contrat avec l’armée américaine, Pfizer est légalement lié aux lois des Etats-Unis sur la réglementation des pratiques de bonne fabrication pour leurs “vaccins” à ARNm approuvé par la FDA et aussi aux règlementations sur les bonnes pratiques de laboratoires pour les essais cliniques sur les humains et l’autorisation d’utilisation d’urgence accordé pour ces injections à ARNm. Ceci veut dire que toutes les substances trouvées dans les fioles de “vaccins” Pfizer doivent avoir été prouvées sûres pour une utilisation sur les êtres humains. Si un quelconque ingrédient n’est pas sûr, Pfizer est responsable de tout effet secondaire, maladie, handicap ou mort causés par quelques toxines, produits chimiques ou autres substances nuisibles contenues dans les fioles de distribution de ce produit à ARNm.

= = =

14 avril 2023

De récents experts sont sortis de l’ombre et ont confirmé que les flacons des injections ARNm de Pfizer anti-COVID19 contiennent de l’ADN plasmique et que celle-ci a pour but d’exprimer une ADN non humaine dans un être humain par la transfection cellulaire.
J’avais déjà rapporté l’existence de cette substance comme ingrédient des flacons ARNm de Pfizer le 20 octobre 2021 dans un entretien avec Brannon Howse.
“On ne nous a JAMAIS dit ce qu’il y avait dans ces flacons “vaccinaux” et ceci est un acte criminel en soi. Et je veux juste clarifier que ceci change votre ADN.”

= = =

Lire notre page mise à jour depuis 2019 : “coronavirus, guerre contre l’humanité”

Aussi, notre traduction / compilation des recherches de Karen Kingston sur les brevets des armes biologiques que sont le SRAS-CoV-2 et les injections ARNm :
“SRAS-CoV-1 / COVID19, l’attaque biologique contre l’humanité depuis 2019”

« Le mythe de l’immunité légale de Big Pharma dans l’affaire des injections armes biologiques à ARNm » (Résistance 71 )

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Attaque biologique à l’ARNm sur la planète entière !…

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Une communauté en armes, les racines indigènes de l’EZLN, Chiapas, Mexique (Tikva Honig-Parnass)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, autogestion, colonialisme, crise mondiale, documentaire, guerres hégémoniques, militantisme alternatif, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et social, résistance politique, société des sociétés, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , on 2 avril 2023 by Résistance 71

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SCI Marcos & Moisès

La première déclaration zapatiste de la forêt de Lacandon (1994)

Au peuple du Mexique et du monde,

Nous sommes le produit d’une lutte de 500 ans, d’abord contre la mise en esclavage, puis durant la guerre d’indépendance contre l’Espagne menée par des insurgés, puis pour éviter d’être absorbés par l’impérialisme nord-américain, puis pour promulguer notre constitution et expulser l’empire français de notre sol ; et plus tard, la dictature de Porfirio Diaz nous refusa la juste application des lois de réforme et le peuple se rebella, des leaders comme Villa et Zapata émergèrent, des hommes pauvres, tout comme nous. On nous a refusé la plus élémentaire des préparations afin qu’ils puissent nous utiliser comme chair à canon et pour piller la richesse de notre pays. Ils se moquent que nous n’ayons rien, absolument rien, pas même un toit au dessus de nos têtes, pas de terre, pas de travail, pas d’attention sanitaire, pas de nourriture, pas d’éducation. Nous ne pouvons pas non plus élire librement et démocratiquement nos représentants politiques, il n’y a pas non plus d’indépendance des étrangers, ni n’y a t’il de paix ou de justice pour nous et nos enfants.
Mais aujourd’hui, nous disons ASSEZ EST ASSEZ ! (¡Ya Basta!)
Nous sommes les héritiers des véritables bâtisseurs de notre nation. Nous, les dépossédés, sommes des millions et nous en appelons à nos frères et sœurs de nous rejoindre dans la lutte car c’est la seule voie pour que nous ne mourions pas de faim à cause de l’ambition insatiable d’une dictature de 70 ans emmenée par une clique de traîtres qui représente les groupes les plus conservateurs et les plus vendus […]
(Traduction Résistance 71)

“La fondation réelle du Mexique est : Mazahuan, Amuzgan, Tiapanecan, Nahuatlan, Coran, Huichol, Yaqui, Mayan, Tarahumaran, Mixtec, Zapotecan, Chontal, Seri, Triques, Kumiain, Cucapan, Paipain, Cochimian, Kiliwan, Tequistlatecan, Pame, Chichimecan, Otomi, Mazatecan, Matlatzincan, Ocuiltecan, Popolocan, Ixcatecan, Chocho-Popolocan, Cuicatec, Chatino, Chinantec, Huave, Papagan, Pima, Repehuan, Guardian, Hasten, Chum, Jalaltec, Mixe, Zoquean, Totonacan, Kilipuan, Purepechan, Oodham, Tzotzil, Tzeltal, Tojolabal, Chol, Mam, la base profonde du Mexique est indigène… mais pour le reste du pays, cela ne compte pas, ne produit pas, n’achète ni ne vend, c’est à dire donc, n’existe pas…”
~ Subcomandante Marcos, 1994 ~

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Un peuple qui dirige et un gouvernement qui obéit !

Ci-dessous, la meilleure analyse exogène au mouvement zapatiste du Chiapas et extensions latino-américaines qu’il nous ait été donnée de lire, ce fut aussi un véritable plaisir que de la traduire. Tout y est, jusqu’à l’historique du mouvement de l’EZLN dans la décennie qui a précédé le soulèvement du 1er janvier 1994, ce qui est du jamais vu. Complet, instructif et inspirant pour tout mouvement (r)évolutionnaire contemporain. A lire et diffuser sans aucune modération, version PDF à suivre…
Nous sommes tous, de fait, des Zapatistes en esprit, qui devons nous adapter à nos réalités d’oppression culturellement et socialement induites et différentes dans la pratique !.. Mais pour tous les peuples de la terre, le temps est venu de clamer ce que font les Zapatistes depuis 30 ans avec grand succès : ¡Ya Basta! Assez est assez ! En joignant enfin l’action à la parole.
~ Résistance 71 ~

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Une communauté en armes, les racines indigènes de l’EZLN

Tikva Honig-Parnass*

2019

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Avril 2023

1ère partie

2ème partie

(*) Née et élevée dans une famille ultra-sioniste dans la pré-Palestine de 1948, elle fut secrétaire du parti de gauche Mapam (parti unifié des travailleurs) et membre du parlement de la Knesset entre 1951 et 1954. Elle rompt définitivement avec le sionisme en 1960 et devient activiste politique et écrivain pro-palestinienne. Elle travaille avec le mouvement Matzpen et publie plusieurs livres dont “Between the Lines” (2007), titre homonyme de la revue qu’elle a créée avec le Palestinien Toufik Haddad.

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Le 1er janvier 1994, plusieurs milliers de personnes du peuple indigène Maya, organisés sous l’Armée Zapatiste de Libération Nationale (AZLN ou EZLN pour Ejercito Zapatista de Liberacion Nacional), se soulevèrent au Chiapas dans le sud du Mexique, l’état le plus pauvre de la fédération et prirent le monde par surprise. Ils étaient membres des quelques 21 groupes ethniques qui occupaient la région de la forêt de Lacandon près de la frontière du Guatemala. Leurs armes se limitaient à des fusils, et quelques rebelles n’en portaient que des répliques en bois. Ils saisirent les bureaux du gouvernement et occupèrent des milliers d’hectares de terres privées tout en prenant un bref contrôle de la capitale du Chiapas San Cristobal de Las Casas et six autres villes de l’état.

Après 12 jours de confrontation armée avec l’armée mexicaine, la rébellion fut contenue. Le président Salinas avait compris qu’il ne pouvait pas simplement écraser les Zapatistes. L’énorme mobilisation mexicaine et globale forcèrent le gouvernement à déclarer un cessez-le-feu unilatéral et de choisir un autre mode d’action, celui d’un faux dialogue politique tout en continuant la guerre sous d’autres formes : attaques fréquentes, massacres et dépossessions.

De son côté, l’EZLN fut d’accord. Une fois parvenue au but du soulèvement, faisant entendre la voix indigène, ils déposèrent les armes et entrèrent dans de soi-disants “pourparlers de paix” suggérés par le gouvernement mexicain, tout en continuant à construire le système socio-politique horizontal et non-hiérarchique du Chiapas.

Le subcomandante Marcos élabora sur le but du soulèvement disant qu’il était “le bris du silence délibéré sur le sud global, qui n’a jamais été entendu et a été ignoré.” De fait,”Plus jamais un Mexique sans nous !” Est un des slogans marquant l’essence idéologique de l’EZLN. Le peuple indigène du Chiapas était inconnu, sans importance et oublié de tous, abandonné à la famine et la maladie afin d’en finir avec lui. Voilà pourquoi le soulèvement zapatiste de 1994 est souvent référé comme étant “la guerre contre l’oubli”.

“Cet oubli n’a jamais été et n’est toujours pas un accident.”, dit Marcos ; “c’est un produit délibéré du racisme et du colonialisme, à la fois interne et externe, qui dévalue la vie et la souffrance des peuples du sud global, à un tel point que ces peuples finissent par ne plus exister pour le reste du monde.Le but n’était en aucun cas de saisir le pouvoir d’état :On ne peut pas imposer un système politique par la force. Le système politique ne peut pas être le produit de la guerre. La guerre doit toujours être une ouverture dans l’espace politique afin que les gens aient véritablement un choix.

Afin de mettre le court-terme du soulèvement dans le contexte de la lutte continue pour l’autonomie et la démocratie d’en bas, cet essai va se focaliser sur l’histoire de la résistance militante des communautés indigènes avant leur rencontre avec l’EZLN. Puis sur le processus de sa création comme bras armé militaire des communautés du Chiapas, qui ont toujours maintenu un rôle dominant en partageant avec l’EZLN le projet de construction d’un Chiapas autonome. Comme dit auparavant, le soulèvement de 1994 s’est déroulé au sein même du développement de ce projet, qui a continué toujours plus avant jusqu’à aujourd’hui. (NdT : ce texte est écrit en 2019, c’est à dire 25 ans plus tard…)

Indigenous-Resistance

La fondation de l’AZLN/EZLN

L’EZLN fut officiellement fondée le 17 novembre 1983, le jour où un petit groupe d’hommes et de femmes, trois indigènes et trois métis (mestizos), arrivèrent dans les montagnes de la jungle de Lacandon au Chiapas. Ils représentaient un groupe, certains d’entre eux avaient été auparavant membres des Fuerzas de Liberation Nacional (FLN ou Forces de Libération Nationale), une organisation de guérilla fondée en 1969. Ses statuts de 1980 la décrivent comme une “organisation politico-militaire marxiste-léniniste dont le but est la prise du pouvoir politique par les travailleurs afin de mettre en place une république populaire et un système socialiste.” L’EZLN est née des FLN et était originellement planifiée pour être l’aile armée de cette organisation clandestine qui, a la fin des années 70, était une des dernières factions de guérilla marxiste demeurant.

Marcos s’assura de bien faire la distinction entre l’EZLN et les autres mouvements de guérilla marxiste qui voulaient se saisir du pouvoir politique d’état. “Lorsqu’on lui demandait “avez-vous retenu quelques leçons de la révolution cubaine ?”, Marcos répondait : “Je ne sais pas si vous pouvez appeler cela des leçons, parce que nous n’avons pas pris la révolution cubaine comme cadre de référence. Mais nous avons appris que vous ne pouvez pas imposer des formes politiques aux gens parce que tôt ou tard, vous finirez par faire ce que vos critiquez et combattez. Vous critiquez un régime totalitaire et vous en proposez un autre. Vous ne pouvez pas imposer un système politique par la force.

Faisant remarquer la différence essentielle entre “les mouvements de guérilla des années 1950, 60 et 70 et ceux d’aujourd’hui,” insiste t’il : “Avant ils disaient : débarrassons-nous de ce système de gouvernement et mettons en place cet autre système.” Nous disons : “Non, le système politique ne peut pas être produit par la guerre. La guerre ne devrait qu’ouvrir des espaces de l’arène politique de façon à ce que les gens puissent faire un véritable choix.

Devenir une “communauté en armes”

Marcos argumente correctement que quelles qu’aient été les théories et inclinaisons politiques des FLN, la véritable question est : Quel fut le processus qui mena à la fusion de la nouvelle EZLN avec la communauté indigène ? La véritable question alors devient leur transformation d’un groupe de guérilla en “une communauté en armes”.

L’EZLN a très vite compris qu’aucune des théories et stratégies existantes affirmées par les différents modèles d’organisations de guérilla marxistes ne s’appliqueraient aux conditions rencontrées au Chiapas. De fait, le contact de l’EZLN avec les communautés indigènes mena à une sorte de conversion du groupe original, un processus que Marcos décrit comme suit :

Nous avons véritablement souffert dans un processus de rééducation, de re-stylisation. Comme s’ils nous avaient désarmé, comme s’ils avaient démantelé ce dont nous étions faits, marxisme, léninisme, socialisme, culture urbaine, poésie, littérature, tout ce qui formait une partie de nous et même des trucs que nous ne savions pas que nous avions… Ils nous ont désarmé et nous ont réarmé, mais d’une manière différente. Et ceci fut la seule manière de survivre… le travail que le noyau guérilla des FLN a développé au Chiapas ne pouvait mûrir et devenir l’EZLN qu’au travers d’une cosmovision et d’une tradition de résistance des différents groupes indigènes.

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NdR71 : C’est à notre sens la grande différence entre Marcos et ses compañeros, compañeras du Chiapas et le Che en Bolivie. Le Che a échoué parce qu’il n’a pas compris que son approche était totalement inefficace dans la zone rurale bolivienne également composée de peuples indigènes imperméables au marxisme et autre forme de “-isme”. La grande intelligence politique de Marcos et de ses compadres est de l’avoir compris très vite, de l’avoir accepté (ce qui est le plus important) et de là, avoir été capables de s’adapter. Nous avons toujours eu ce ressenti, mais pour la première fois, nous mettons enfin le doigt dessus…

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Se retrouvant sans doctrine politique pouvant désigner des buts exacts pour ce qu’ils aspiraient être une “révolution”, un plan de mobilisation des communautés indigènes pour les soutenir faisant défaut, tout cela augmenta l’humilité de l’EZLN devant la très riche tradition de résistance indigène qui leur était transmise. (NdT : fascinant !…)

Marcos est cité pour avoir dit : “Je pense que notre seule véritable vertu en tant que théoriciens, fut d’avoir l’humilité de reconnaître que notre cadre, notre schéma théorique ne fonctionnait pas, qu’il était extrêmement limité, étriqué et que nous devions nous adapter à la réalité qui s’imposait à nous.” (NdT : Superbe ! On reconnaît là aussi l’influence certaine de Paulo Freire et de sa pédagogie critique…) Avec le temps, quoi qu’il en soit, leur “humilité” se développa en des notions centrales de l’organisation sociale zapatiste : “Diriger en obéissant (mandat obedeciendo) et “Nous marchons en posant des questions” (preguntando caminamos). Par définition, ces stratégies excluent la possibilité de pré-définir un chemin ou le point d’arrivée.

Dans une lettre écrite en 1995, Marcos explique les nombreux changements auxquels l’EZLN s’est livrée : “Nous n’avons rien proposé. La seule chose que nous avons proposée de faire fut de changer de monde tout le reste fut de l’improvisation.”. Mais, comme le dit John Holloway citant Marcos : “Nous avons du nous adapter à la nouvelle réalité qui s’imposait à nous… Mais le résultat ne fut pas que la réalité s’imposa sur la théorie, comme l’argumente certains, mais que la confrontation avec la réalité souleva toute une nouvelle théorisation immense et riche de la pratique révolutionnaire.” (NdT : et le sublime continue…)

Après le premier campement, la nouvellement créée EZLN prit graduellement contact avec les communautés locales, initialement au travers des familles. Puis, à partir d’environ 1985, de plus en plus de communautés recherchèrent l’aide des Zapatistes pour se défendre de la police ou des “gardes blancs” armés des paysans. Un toujours plus grand nombre de personnes rejoignit l’aile militaire de l’EZLN, à plein temps, ou formèrent une milice à temps partiel.

Dans le même temps, le reste de la communauté fournissait du matériel de soutien aux insurgés. Les membres de l’EZLN recevaient quotidiennement de la nourriture, de l’aide et de l’information de leurs familles et amis, qui continuaient jour après jour à cultiver la terre, à chasser, à cueillir et récolter, continuèrent le travail artisanal et occasionnellement salarié par lesquels les communautés survivaient et devinrent pas à pas des communautés zapatistes.

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Inspirés par les traditions et le militantisme indigènes

La révolution mexicaine (1910-1917), emmenée par Emiliano Zapata, a servi de puissante inspiration à l’EZLN et aux communautés indigènes du Mexique, ainsi que pour d’autres mouvements similaires en Amérique latine : “Nous sommes le produit de 500 ans de lutte… mais aujourd’hui, nous disons haut et fort ¡Ya Basta! Assez est assez !”, a annoncé le tout premier communiqué de l’EZLN. Ainsi, l’EZLN insistait sur la continuité des luttes inter-reliées pour la redistribution des terres, de la propriété communale et pour une démocratisation radicale du système politique.

L’EZLN tira particulièrement des traditions d’auto-organisation des communautés du Chiapas, de leur lutte continuelle contre la dépossession et l’oppression durant les vingt années qui précédèrent l’arrivée des membres de l’EZLN en 1983.

Dans les années 60 et 70, les syndicats paysans et autres organisations populaires ont reçu le soutien d’activités de liaison du diocèse catholique sous la direction de l’évêque Samuel Ruiz et autres cathéchistes catholiques informés des concepts de a théologie de la libération.. Ces efforts extensifs depuis la base culminèrent en 1974 avec le Premier Conseil Indigène.

En adéquation avec son approche basée sur la communauté, l’église a vu le congrès comme un moyen de donner une voix aux communautés indigènes, les encourageant à sélectionner leurs délégués et à conceptualiser les problèmes auxquels elles étaient confrontées. Ces préoccupations incluaient l’invasion des grandes propriétés du bétail sur la terre communale, la corruption des fonctionnaires du gouvernement et leur implication directe avec les grands propriétaires terriens ainsi que l’absence de droits du travail pour les ouvriers de plantations ainsi que la rareté de la nourriture, de l’éducation et des services de santé.

Le congrès de 1974 et les organisations de résistance apparues au Chiapas peu de temps après, ont reflété le haut niveau de conscience politique et de militantisme des communautés indigènes avant l’arrivée des Zapatistes. Comme l’a bien montré Judith Adler Hellman, ces organisations “ont clairement démontré la capacité des peuples indigènes de se rassembler au-delà des lignes ethniques et linguistiques et de non seulement comprendre, mais aussi d’exprimer leurs insatisfactions.

Ce fut la dislocation de masse de communautés entières qui ouvrit la voie des communautés du Chiapas à leur soutien pour l’EZLN. Devant faire face à de constantes pressions sur la réforme des terres, mais ne voulant pas couper le pouvoir des élites rurales locales, le gouvernement a ouvert les forêts non cultivées à la colonisation. Ainsi, des immigrants d’endroits variés du Chiapas et d’ailleurs au Mexique ont défriché des parcelles entières pour les saisir et les coloniser, créant de nouvelles communautés au détriment de la forêt et des peuples locaux.

Mais ces terres n’étaient pas bonnes pour être cultivées. Ainsi, H.M Cleaver note “ce fut souvent dans ces nouvelles zones et nouvelles communautés de paysans sans terre, que l’auto-organisation paysanne et la sympathie pour le mouvement zapatiste se sont développées à la fin des années 80 et début des années 90.

La décennie pré-94 d’organisation indigène

Durant les dix ans d’avant le soulèvement, une relation unique entre l’EZLN et les communautés indigènes s’est graduellement établie. Le slogan “Diriger en obéissant” mis en pratique montrait la véritable nature de la relation, une dans laquelle les communautés indigènes jouaient réellement un rôle majeur et directeur.

Les Zapatistes affirmaient à juste titre que l’EZN différait en cela des mouvements de guérilla classiques (marxistes), qui voyaient les groupes indigènes être militarisés et organisés par des groupes exogènes et dont le but étaient de les mobiliser en une insurrection militaire afin de saisir le pouvoir d’état. Cleaver, qui connaissait déjà très bien le Chiapas en 1994, insista sur le fait que faire le portrait des groupes indigènes comme des victimes qui ont été monopolisés est faux : “Cette distinction très importante a été répétée encore et encore par les Zapatistes de l’EZLN.”, ajouta t’il.

L’EZLN, dans ses méthodes sociales et politiques, a été complètement différente de celles de Che Guevara, qu’ils ont néanmoins adoré comme symbole d’héroïsme et de bravoure, adoration partagée avec une vaste majorité de peuples latino-américains : “Che est parti en Bolivie et est resté isolé jusqu’à son assassinat. Marcos, d’un autre côté, est venu au Chiapas, fut absorbé par les communautés indigènes locales et fut recréé comme porte-parole et intermédiaire avec le monde.

Le commandement suprême de l’EZLN était composé de membres élus qui reflétaient le spectre total de toutes les couleurs des communautés et des ethnies ; il s’est transformé en bras militaire des communautés indigènes : “Diriger en obéissant” (mandar obedeciendo)

Marco rejette l’idée que l’EZLN commença à s’organiser pour la lutte armée dès le moment de leur premier campement au Chiapas. Il insiste sur le fait que la communauté a défini leur rôle comme étant celui d’autodéfense, c’est à dire de la protection des peuples Mayas contre les ranchers, proprios de bétail et leurs forces de “sécurité” armées : “Quand nous sommes arrivés ici, nous avons discuté du problème de la lutte armée et les peuples indigènes ont dit : ‘oui, nous devons prendre les armes pour nous défendre’. Ainsi nous avons commencé à nous entrainer dans les montagnes pour l’autodéfense et non pas pour l’attaque. C’est ainsi qu’est née l’Armée Zapatiste de Libération Nationale (AZLN en français). Notre objectif d’entrainement dans les montagnes fut donc la protection des villageois.” Mais en même temps, “nous réunissions nos forces en silence et nous préparions bien militairement et politiquement pour quand viendra le bon moment de l’attaque.

Ceci se passa alors que l’oppression et la résistance augmentaient à travers le Mexique, mais spécifiquement au Chiapas. Entre 1989 et 1990, le PRI (Parti Révolutionnaire Institutionnel), gouverneur du Chiapas s’embarquait dans une campagne de répression tout en s’appropriant simultanément les terres communales et les petites fermes pour les absorber dans de grandes propriétés agricoles.

Ce fut la catastrophique annulation de l’article 27 [de la constitution] qui amena la décision de prendre les armes. Le 7 novembre 1991, le président mexicain Carlos Salinas de Gortari proposa de manière formelle à la législature fédérale du Mexique que l’Article 27 de la constitution mexicaine soit effacé. La confirmation finale devait se faire le 1er janvier 1994. Cela voulait dire la fin du programme promis de distribution de terres et de droit de propriété communal. Cela garantissait aussi le retrait de toute barrière douanière et restrictions sur les investissements étrangers. (NdT : en adéquation avec l’entrée en vigueur des accords NAFTA, l’accord de libre-échange d’Amérique du Nord entre les USA, le Canada et le Mexique…)

Les entreprises multinationales pouvaient dès lors toujours plus s’incruster sur les terres auparavant données pour une agriculture de subsistance et de production alimentaire, les utilisant pour l’exportation de cultures à haute technologie (OGM). Dans le même temps, l’importation de nourriture bien meilleure marché des Etats-Unis, comme par exemple le maïs (NdT : aussi OGM, contrairement aux dizaines de variétés de maïs mexicains…), minimisa ce secteur d’activité. Maintenant, la production de pétrole était aussi ouverte aux entreprises étrangères. Cela aida à faire la voie d’un énorme transfert de masse de terres des communautés indigènes vers les entreprises multinationales.

Tout ceci faisait partie d’une restructuration radicale de l’économie mexicaine afin d’attirer des investissements étrangers et de sécuriser les accords commerciaux du NAFTA / ALEAN.

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Freire, inspiration Zapatista…

Les communautés zapatistes donnèrent l’ordre à leur armée d’agir dans un effort de survie afin de faire échouer ce qui semblait bien être une annihilation imminente. Comme confirmé par Marcos, ce furent les communautés indigènes qui poussèrent à l’insurrection armée, ce ne fut pas une décision de l’EZLN :

Les communautés indigènes m’ont demandé de commencer la guerre parce que j’étais alors en charge de la planification militaire. Je leur ai dit que nous ne pouvions pas le faire, que nous n’étions pas prêts. Je leur ai dit que nous avions besoin de temps, parce que notre entrainement n’était fondé que sur la défense, alors que maintenant elles voulaient que nous attaquions des villes. Alors je leur ai demandé plus de temps pour nous organiser différemment. En janvier 1993, elles m’ont dit qu’elles me donnaient un an pour arranger cela. ‘Si vous ne le faites pas dans un an, nous le ferons sans vous’, ont-elles fit. Elles m’ont dit que la date butoir ´´tait le 31 décembre 1993, cela devait être réalisable entre janvier et décembre. Donc, en 1993, nous avons du réajuster notre système militaire pour organiser l’offensive.”

La décision du soulèvement armé resta pratiquement secret jusqu’au 1er janvier 1994. Mais les trois ans menant à 1991 avaient déjà été utilisés par la communauté pour une augmentation de la résistance organisée. En 1991, les communautés indigènes du Mexique rejoignirent le mouvement latino-américain qui avait lancé de vastes manifestations pour commémorer les 500 ans de résistance depuis l’arrivée de Christophe Colomb sur le continent des Amériques.

Le 12 mars de cette année là, après une longue marche de deux semaines depuis leur cache de la jungle, le rallye / manifestation zapatiste rassembla quelques 100 000 supporteurs qui remplirent la place publique d’où le subcomandante Marcos proclama : “Nous sommes ici pour demander la démocratie, la liberté et la justice.” Les manifestations militantes et leurs sanglantes répressions continuèrent tout au long de l’année 1992.

En mars de cette année là, la répression violente d’une réunion d’organisations indigènes provoqua une marche longue de six semaines pour 400 personnes du Chiapas à Mexico City. En juillet, un groupe de femmes d’Ecatepec, sur la frontière occidentale du Chiapas, fit un sit-in de protestation dans le centre de Mexico City. Le 12 octobre, environ 10 000 indigènes marchèrent sur San Cristobal de Las Casas. D’autres manifestations au Chiapas furent brisées par des gangs armés. Les droits communaux furent ignorés et les leaders du mouvement interpelés et emprisonnés.

La proposition de commencer le soulèvement en janvier 1994 “fut passée par toutes les communautés”, dit Marcos. “On a demandé à tout le monde ce qu’ils en pensaient. Puis, il y eut un vote direct. Ce fut la même chose lorsque le gouvernement proposa un cessez-le-feu et commença les pourparlers de paix. Vous devez passer par chacune des communautés parce que ceux qui ont décidé d cela guerre doivent aussi décider de l’arrêter. Tous les ordures militaires émanent de cela.” précisa t’il.

Le soulèvement zapatiste du Chiapas eut lieu au sein d’une résistance militante dans tout le reste du Mexique. Le samedi qui suivit le soulèvement vit une foule de plus de 50 000 manifestants sur la place principale de Mexico City. Le jour anniversaire de l’assassinat du héros révolutionnaire Emiliano Zapata des foules encore plus importantes marchèrent dans la ville, attirant également des paysans et des organisations indigènes venant de tout le pays.

A suivre…

Lectures complémentaires :

Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

+

5 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

Société des sociétés organique avec Gustav Landauer

DECF1
En lutte contre le terrorisme depuis 1492…

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Black Bloc : mythologie et réalité (Rébellion)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, autogestion, crise mondiale, documentaire, gilets jaunes, guerres imperialistes, militantisme alternatif, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et social, politique française, résistance politique, société des sociétés, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , on 1 avril 2023 by Résistance 71

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Question intéressante : pourrait-on considérer le principe du Black Bloc comme les prémisses d’un retour du peuple en arme, de sections populaires armées et organisées au niveau local pour parer à toute intrusion et despotisme contre les communes émancipées ? Le peuple en arme est-il la solution ou du moins une partie de la solution contre la tyrannie étatico-marchande ? Considérant le peuple comme en état de légitime défense permanent devant le pouvoir despotique étatique et marchand et son monopole de la violence « légale », comment pouvons-nous organiser résistance et protection ? Il est devenu totalement évident à la vue de tous que l’État n’est pas là et n’a jamais été là pour nous protéger, bien au contraire. Il est l’ultime nuisance à l’épanouissement du peuple hors système coercitif. Nous devons nous poser les questions fondamentales ou nous n’en sortirons jamais, à savoir  : qu’est-ce que le pouvoir ? Qu’est-ce que le société ? Mais aussi nous devons nous demander pourquoi est-on passé d’un pouvoir non coercitif à un pouvoir coercitif ? c’est à dire qu’est-ce que finalement l’histoire ? Les sociétés humaines sont passées de l’un à l’autre et réciproquement durant des millénaires. L’État est le verrou qui empêche le retour du pouvoir non coercitif émancipateur. Faisons donc péter ce verrou nous maintenant sous le joug. Pas de solution au sein du système ! Ceci devient une pure évidence, un joyau scintillant de révélation de la réalité sociale. Qu’attendons-nous ?
~ Résistance 71 ~

ITsavvy

Y a t’il une tête pensante sous les capuches du Black Bloc ?

David L’Épée

24 mars 2023

Source de l’article original:

https://rebellion-sre.fr/y-a-t-il-une-tete-pensante-sous-les-capuches-du-black-bloc/

On parle beaucoup ces dernières années en France de ces mystérieux blacks blocs qui sèmeraient la terreur dans les manifestations populaires, spécialement dans les manifestations initiées par la gauche. D’un regard extérieur, on ne sait pas bien s’il faut les considérer comme une expression radicalisée des revendications sociales portées durant ces événements ou s’ils en sont au contraire le dévoiement. Pourtant, au-delà des théories du complot et des violences sous faux drapeau, la réalité est peut-être bien plus simple… ( Article paru dans le numéro 89 de Rébellion)

On a beaucoup parlé d’eux durant la crise des Gilets jaunes mais également au cours d’autres mobilisations de rue survenues durant la dernière décennie. Associés, parfois un peu hâtivement, au mouvement anarchiste, on leur attribue souvent les mêmes traits distinctifs, tels que le refus de tout légalisme et de toute négociation sociale et un goût marqué pour la violence et l’émeute. Toutefois, au-delà de cette référence à un activisme anarchiste un peu daté, c’est aussi l’assimilation au mouvement dit « antifa » qui revient souvent, avec ce qu’il charrie de sectarisme et de tentation épuratrice. Derrière la vitrine libertaire (glorification du désordre et esthétique du chaos) on trouverait alors une sensibilité beaucoup plus « stalinienne », la violence des blacks blocs ne se tournant plus en priorité contre l’ennemi politique (l’État, la bourgeoisie, le capitalisme, la police, etc.) mais contre les moutons noirs, les dissidents, les déviationnistes, les « confusionnistes », dont il faudrait purger les manifestations de masse. C’est en tout cas l’analyse de François Bousquet, qui écrit : « Dans les manifestations de Gilets jaunes, ce sont indiscutablement des intrus, des corps étrangers. […] On ne peut même pas dire qu’ils sont à la traîne du mouvement, ils sont en dehors. Comment pourrait-il en être autrement ? Ce sont deux visions du monde antagonistes qui s’affrontent. […] Il ne faut pas beaucoup creuser pour s’assurer que les “antifas” vomissent tout ce que représente la France des Gilets jaunes. […] Jamais le sort de la France des invisibles ne leur a arraché la moindre compassion, seulement l’éternel procès en moisissure, en maréchalisme, en “crispations” identitaires, en “poison” populiste. »1

Les blocs noirs : de nouvelles brigades rouges ?

Jean-Claude Michéa y voit non seulement une menace pour le mouvement social mais même une éventuelle stratégie d’affaiblissement encouragée par le gouvernement 1 « Si le mouvement des Gilets jaunes gagnait encore de l’ampleur (ou s’il conservait, comme c’est toujours le cas, le soutien de la grande majorité de la population), l’État benallo-macronien n’hésitera pas un seul instant à envoyer partout son Black Bloc et ses “antifas” (telle la fameuse “brigade rouge” de la grande époque) pour le discréditer par tous les moyens ou l’orienter vers des impasses politiques suicidaires. 2 Il n’est en effet pas difficile de voir quels bénéfices Macron pouvait retirer de ce phénomène : cliver l’opinion, diaboliser les Gilets jaunes en les présentant comme des vandales, justifier la répression policière, dissuader les Français ordinaires de s’associer au mouvement, tenir à distance les femmes, les personnes âgées et tous ceux effrayés par le risque de l’affrontement physique, entretenir la division des forces mobilisées…

Vincent Lapierre et sa web-TV Le Média pour tous en ont fait plusieurs fois l’expérience, chahutés (pour ne pas dire plus) par ces nervis encapuchonnés lorsqu’ils défilaient aux côtés des Gilets jaunes. Lapierre, qui les dénonce comme étant des idiots utiles du gouvernement macronien, remarquait d’ailleurs « une convergence totale de vues entre ceux que les Gilets Jaunes combattent et les milices antifascistes ultraviolentes »3 Et il leur posait une question essentielle (dont il n’a toujours pas reçu la réponse) : s’ils prétendent réellement soutenir le peuple français en lutte, pourquoi ne commencent-ils pas tout simplement, lorsqu’ils défilent à ses côtés, par… revêtir le gilet jaune ? Cette distanciation, cette démarcation volontaire (alors qu’il aurait été si simple de s’assimiler complètement au mouvement) interroge. Peut-être traduit-elle, dans la perception des blocs noirs (parlons français), un mépris pour les gens ordinaires, leur habitus de classe, leur patriotisme, leur humeur populiste. Le fameux mépris « anti-beauf » d’une grande partie de la gauche et de l’extrême gauche. Peut-être aussi expriment-ils, par leur refus de s’incorporer complètement au mouvement, la revendication, très léniniste au fond, d’une identité d’avant-garde : ils ne prétendraient pas être le peuple mais ses défenseurs, ses cadres, ses hommes de première ligne ; ils ne seraient pas de simples manifestants mais des « professionnels de la révolution ». Le dramaturge et poète Armand Gatti4 communiste libertaire, figure de la Résistance française et compagnon de route de diverses luttes de libération nationale, écrivait ceci au sujet du terrorisme dans une de ses pièces : « C’est une sorte d’aristocratique non-confiance dans l’émancipation des autres. Il se substitue à leur initiative, convaincu d’être plus lucide (ou plus à l’avant-garde), comme le bureaucrate. Alors qu’ils se croient aux antipodes l’un de l’autre, ce sont deux faces d’une même pièce de monnaie. »5. Si la France semble découvrir le phénomène des blocs noirs depuis une petite décennie, il n’en est pas de même dans la partie germanique de l’Europe, où cela fait une bonne trentaine d’années, voire plus, que ce mode d’action existe et est connu. On peut lire ceci au sujet des blocs noirs dans un ouvrage paru il y a deux ans et consacré au mouvement antifasciste allemand : « Ce mode d’apparition remonte à l’histoire et aux pratiques des autonomes allemands, en particulier dans les manifestations antifascistes, mais également auparavant dans les manifestations organisées pour défendre les squats dans de nombreuses villes allemandes telles que Berlin, Hambourg ou encore Francfort dans les années 1980. »6 Si le phénomène s’est ensuite internationalisé à la fin des années 1990 et au début des années 2000 à l’occasion de quelques manifestations anti-capitalistes de grande envergure (contre l’OMC à Seattle en 1999, contre le G8 à Gênes en 2001, etc.) et a été repris par l’extrême gauche américaine qui a fait connaître cette nouvelle forme d’activisme au reste du monde, c’est d’abord en Allemagne et en Autriche que s’est développé le Schwarzer Block. La Suisse, très influencée culturellement et politiquement par ces pays-là du fait de sa majorité germanophone, a connu ce phénomène-là bien avant la France. Et c’est en tant que Suisse, justement, que je voudrais amener ici quelques éléments de compréhension pour mieux saisir le phénomène.

Un souvenir de jeunesse

Comme journaliste indépendant, j’ai été le premier, en Suisse romande (partie francophone du pays) à donner la parole au représentant d’un bloc noir dans un grand média. C’était le 31 juillet 2003, dans les pages de L’Hebdo, l’hebdomadaire le plus diffusé de Suisse romande, et ça se passait peu après une grande manifestation émaillée de violences et organisée, à Genève et en France voisine, contre le G8 qui se tenait alors à Évian. Parler de représentant ici pour qualifier Stepan, mon interlocuteur, est bien sûr ironique puisque la doctrine anarchiste réfute précisément la notion de représentation, mais j’emploie néanmoins ce terme car le militant à qui j’ai donné la parole, même s’il ne représentait à proprement parler que lui-même, a su délivrer à cette occasion une justification doctrinalement cohérente des agissements du bloc noir. Ses références à Bakounine et à la théorie de l’action directe et de la « propagande par le fait » en attestent, ainsi que son pseudonyme, référence à peine voilée à un personnage des Justes, la pièce d’Albert Camus consacré au terrorisme des socialistes-révolutionnaires russes.

Cet entretien de fond, qui avait provoqué pas mal de réactions (il était paru au moment même où la police genevoise lançait un vaste appel à la délation pour identifier et arrêter les responsables des émeutes), m’avait, comme je m’y attendais, attiré quelques ennuis. Non seulement la police était venue me voir pour tenter d’obtenir des renseignements (que je m’étais bien gardé de leur donner) mais j’avais été également suspecté par certains d’être un agent double. Étant à cette époque un jeune militant communiste, j’avais été pris en grippe par une partie du milieu anarchiste (qui n’attendait sans doute que ce prétexte-là pour me tomber dessus) : on voulait voir en moi un reporter infiltré dans les milieux radicaux pour le compte des médias bourgeois. C’était évidemment complètement faux. Je travaillais en indépendant, je m’occupais alors d’une petite feuille marxiste-léniniste qui s’appelait Affirmation dionysiaque (je ne sais plus trop ce que cette référence pagano-nietzschéenne venait faire là-dedans), que je photocopiais et que je vendais à la criée durant les manifs. En parallèle j’évoluais dans les milieux du syndicalisme étudiant, du trotskisme et de l’« antifascisme ». Si j’avais accepté de livrer le fruit de cet entretien à L’Hebdo, c’était avec l’accord explicite de Stepan (dont j’ai su par la suite qu’il m’avait défendu contre certains de ses camarades) et dans l’objectif avoué de faire connaître les motivations du bloc noir au grand public.

Tout cela m’est revenu en tête il y a quelques jours, alors que je faisais du rangement chez moi. En fouinant dans ma cave, je suis retombé sur un sac militaire poussiéreux qui contenait quelques souvenirs d’une autre époque : un sweat-shirt noir à capuche, une cagoule, des lunettes de plongée, un protège-dents de hockeyeur, des coudières et des genouillères prélevées dans un attirail de skater, des rangers à lacets rouges… Car oui, maintenant qu’il y a pour ainsi dire prescription, je suis en mesure de l’écrire : je n’étais pas infiltré dans un bloc noir, j’en étais membre à part entière et en toute conviction.

En relisant aujourd’hui l’entretien de Stepan il m’est évidemment impossible de m’y retrouver. Trop de naïveté, trop d’erreurs d’interprétation, trop d’aveuglement, trop d’étroitesse doctrinale… Impossible, passé l’âge de 25 ans, de ne pas sourire devant ces déclamations qui ressemblent à des slogans, cette pensée réduite à l’état de manifeste, cet épouvantail lexical du « bourgeois » qui revient à tous moments et souvent hors de propos, ces parallèles historiques et géopolitiques bancals (les références à la guerre d’Irak étaient un lieu commun obligatoire durant ces années-là), ces certitudes de plomb allergiques à toute nuance et à toute remise en question… Et pourtant Stepan et ses camarades, même s’ils avaient bien des défauts, n’étaient pas des salopards, leur violence n’était pas si gratuite que le disaient les médias, et leurs motivations n’étaient pas à chercher ailleurs que dans leurs convictions politiques. De cela au moins je suis certain. Il m’arrive parfois de me demander ce que tous ces gens sont devenus…

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Ce que la police n’a pas compris

Si je suis bien sûr revenu de tout cela, cette aventure m’aura au moins permis de voir, sur le terrain, que le bloc noir n’était ni ce qu’en pensaient ses détracteurs ni ce qu’en disaient les journalistes. Quant à la police… elle a toujours eu beaucoup de peine à définir ce qu’était exactement le bloc noir, d’où ses fréquents insuccès lorsqu’elle cherche à le combattre. En Suisse, année après année, le sempiternel rapport de la police fédérale sur la sécurité intérieure, envoyé régulièrement aux journalistes et mis à la disposition de tous les citoyens souhaitant en prendre connaissance, nous apprend que le bloc noir une organisation hautement structurée, fortement hiérarchisée et constituée de plusieurs cercles dont le premier, le noyau dur, recèlerait quelques vieilles figures de la gauche radicale connues des services. C’est de ces quelques vieux routards de la contestation, zurichois pour la plupart, qu’émaneraient toutes les directives, exécutées consciencieusement par les membres des deuxièmes et troisièmes cercles, ce dernier comptant en majorité des jeunes et très jeunes militants, manipulés par leurs aînés et ne connaissant aucune limite dans leur capacité de nuisance.

La lecture de ce rapport officiel, que nous considérions chaque année comme une rétrospective très honorifique de nos faits d’armes, nous faisait toujours beaucoup rire lorsque nous arrivions à ce chapitre. Ceux qui nous surveillaient, tout comme ceux que nous affrontions dans la rue, n’avaient absolument rien compris à ce qu’était le bloc noir. On aurait pu craindre, bien sûr, que la police fédérale revoie sa copie sur la base de cet entretien avec Stepan et en vienne tout à coup à comprendre qui nous étions vraiment, mais la lecture du rapport qui suivit quelques mois plus tard nous rassura : rien n’avait changé, toujours la théorie des cercles, la hiérarchie secrète, la centralisation des ordres et toutes ces balivernes. La grande erreur du Département fédéral de l’intérieur aura été au fond de croire que nous fonctionnions à la façon de leurs subordonnés, comme une brigade de police !

S’il me fallait expliquer ce qu’est un bloc noir en quelques mots, que pourrais-je en dire ? Un bloc noir, ce n’est personne, mais potentiellement c’est tout le monde. Il n’y a pas de fichier central, pas de cartes d’adhésion, pas de chefs, pas de directives, pas de comptes à rendre, pas même de réelle unité. Joignez-vous à la prochaine grande manifestation de rue, habillez-vous de noir, masquez-vous, rapprochez-vous de ceux qui sont vêtus comme vous et qui auront commencé à se regrouper : voilà, vous faites partie du bloc noir, c’est aussi simple que ça. Vous prendrez ensuite certaines initiatives pour intervenir de façon plus musclée dans ou hors du défilé, ou alors vous suivrez, librement, les initiatives proposées par d’autres dans la mesure où elles vous conviennent. Vous pourrez agir seul mais de préférence vous formerez, spontanément, ce qu’on appelle un groupe afinitaire, c’est-à-dire que vous sévirez avec des gens de votre connaissance. Votre proximité avec eux, votre intimité de pensée, favoriseront entre vous votre capacité à improviser et assurera l’esprit de groupe et la solidarité nécessaires à une action efficace. C’est cela un bloc noir, rien d’autre. Voilà sans doute ce que j’aurais dit il y a une quinzaine d’années si on m’avait posé la question, et je n’ai aucune raison de penser que cette définition du bloc noir ait pu changer depuis.

Au-delà des théories du complot

J’ai été surpris, en fin d’année passée, de lire dans les pages du Monde une tribune de l’historien Sylvain Boulouque, spécialiste de l’anarchisme, qui traitait le phénomène avec une lucidité qui contrastait avec les fantasmes habituels des médias sur le sujet. Je reproduis ici un passage de son texte :

« L’apparition récurrente d’un black bloc alimente une fantasmagorie, parfois renforcée par les discours politiques qui y voient des “professionnels du désordre” ou des “militants massivement venus de l’étranger”. La réalité est différente. Depuis le début du millénaire, le nombre des manifestants vêtus de noir et prêts à défier la police ne cesse d’augmenter. En 2016, le black bloc s’est formé à chaque manifestation sans que les interdictions administratives de manifester empêchent son existence. […] Il faut le rappeler, le black bloc est une pratique manifestante à laquelle toute personne peut se joindre. Il peut se former et se dissoudre tout aussi vite. Il ne comporte pas de carte d’adhérent. Derrière les coupe-vent, les sweat-shirts noirs et les lunettes de piscine, n’importe quel manifestant – femme ou homme, jeune ou moins jeune, de toutes catégories socioprofessionnelles – pas forcément violent, peut, en adoptant cette tenue, se montrer solidaire sans participer à l’affrontement. Il existe une partie importante de la population prête à remettre en cause l’ordre imposé, soit en donnant un autre cours à une manifestation officielle, soit dans des affrontements directs avec les forces de l’ordre. Il suffit de suivre certains concerts de rap ou de rock, de se pencher sur les statistiques de consultation des sites pro-insurrection ou d’observer les comportements des manifestants, pour constater qu’il existe en France actuellement une certaine sympathie pour ces pratiques. »7

LINO VENTURA ACTOR (1965)

ou mise au poing ?….

Je n’ai pas grand-chose à ajouter à ça : cela correspond dans les grandes lignes à ce qu’ont pu observer tous ceux qui ont vécu le mouvement de l’intérieur. Cela ne dispense en rien de toutes les critiques et reproches qu’on peut faire au bloc noir, mais avant d’attaquer il faut pouvoir connaître et ne pas se laisser abuser par des idées fausses. Quels fantasmes n’ai-je pas entendus, dans les milieux patriotes, sur les blocs noirs : des mercenaires stipendiés par le pouvoir, des agents provocateurs recrutés à l’étranger, des flics déguisés, des milices d’extrême droite… Je ne me moque pas de ces fantasmes car ils ne sont, certes, pas dénués de tout fondement. Ils n’ont rien d’un complotisme farfelu, ce sont là au contraire des pratiques politiques qui ont traversé les rapports entre pouvoir et opposition pendant des siècles. Peu avant la Révolution française, Jean-Paul Marat, dans son livre Les Chaînes de l’esclavage, mettait en garde ses lecteurs : « C’est un art connu des cabinets d’introduire dans les assemblées populaires d’audacieux intrigants qui déclament des discours insensés, et commettant des réactions répréhensibles, pour les imputer aux bons citoyens, calomnier les intentions des patriotes, et présenter le peuple comme une troupe de séditieux et de brigands. » Remplacer les « discours insensés » par des actes de violence (destruction de biens matériels, atteintes à la propriété, incendies volontaires, etc.) et vous obtenez une hypothèse explicative sur ce que pourrait être le bloc noir.

Il a d’ailleurs été démontré, dans certaines occurrences, que des policiers s’étaient bel et bien travestis en activistes du bloc noir pour semer la terreur, discréditer la contestation sociale et justifier la répression. Ça a été le cas par exemple avec la police italienne lors des émeutes de Gênes en 2001, sous la présidence de Berlusconi9. Certains éléments laissent à penser qu’il en a été de même, à plusieurs reprises, lors de la crise des Gilets jaunes (des photos semblent même le prouver avec une grande certitude). Il ne s’agit donc pas de nier l’existence de ces infiltrations et de ces manipulations, mais simplement de rappeler que le bloc noir n’est pas pour autant une pure création policière, qu’il existe indépendamment de ces manœuvres sous faux drapeau, et que la grande majorité des gens qui le rallient ponctuellement, quels que soient les reproches qu’on peut leur faire par ailleurs, ne sont pas des agents doubles.

Idiots utiles ou électrons libres ?

Ce décalage entre une réalité assez simple et une perception extérieure qui échafaude pour l’expliquer des interprétations complexes et parfois paranoïaques est riche d’enseignement. Il nous rappelle que nous avons trop souvent tendance, surtout lorsqu’existe un antagonisme politique, à imaginer chez l’autre, a fortiori s’il est un adversaire, des motifs, des agissements et des doubles discours qui en réalité ne sont pas les siens et dont on n’a aucune preuve tangible. Si on est prêt à reconnaître la simplicité et la clarté du fonctionnement des organismes que l’on connaît, qu’on approuve et dont on fait partie, on n’accorde jamais ce crédit-là aux organismes qu’on connait moins et dont on se méfie, préférant imaginer des explications beaucoup plus tortueuses. Pourtant, quel que soit notre bord idéologique, nous sommes nombreux à avoir été l’objet de ces fantasmes, notamment dans le discours des médias. Pour ma part je ne compte plus les fois où on m’a soupçonné de jouer double jeu, d’écrire le contraire de ce que je pensais (dans quel but ?), de toucher de l’argent de la Chine, de la Russie, de l’Iran, de la Corée du nord… Étant bien placé pour savoir qu’il n’y avait pas un mot de vrai dans ces accusations (sans quoi je serais riche à l’heure qu’il est !), je ne manque jamais de me demander, lorsque j’entends des soupçons semblables à propos de mouvements que je connais peu, si, là aussi, on ne nagerait pas en plein délire conspirationniste…

Quant à ceux qui me rétorqueront que les casseurs ne font que marquer des auto-goals contre le camp qu’ils prétendent défendre et que leurs agissements légitiment la violence d’État et font refluer le soutien populaire aux manifestations dans lesquelles ils sont présents, je leur répondrai qu’ils ont raison mais qu’il n’est nul besoin de manipulation policière pour obtenir ce résultat : il suffit de compter sur la bêtise des gens… La bêtise des gens a ceci de commun avec l’incompétence de nos gouvernants qu’on a trop tendance à les sous-estimer l’une comme l’autre, nous laissant trop facilement aller à attribuer à de sombres complots ce qui ne relève, au final, que de la simple absence d’intelligence et de stratégie. Ce qui pose une question brûlante : y a-t-il vraiment besoin d’être instrumentalisé par une puissance occulte pour être un idiot utile ? Certainement pas : les idiots utiles font leur boulot tout seul, les services de l’État n’ont la plupart du temps pas besoin de lever le petit doigt n’y même d’y songer. C’est peut-être là, en dépit d’un certain idéalisme et d’une colère souvent légitime, l’impasse dans laquelle est tombée le bloc noir.

Pour sa défense – et tout en rappelant qu’expliquer ne revient ni à excuser ni à justifier – nous citerons en conclusion Jean Baudrillard qui écrivait : « Le terrorisme tente de piéger le pouvoir par un acte immédiat, sans attendre. Il se met dans la position extatique de la fin de l’Histoire, espérant introduire les conditions du Jugement Dernier. Il n’en est rien bien sûr, mais ce défi est admirable. »10

David L’Épée

1 François Bousquet, entretien, Boulevard Voltaire, 10 février 2019

2 Jean-Claude Michéa, Lettre à propos du mouvement des Gilets jaunes, in. blog Les Amis de Bartleby, 21 novembre 2018

3 Vincent Lapierre, entretien, Breizh Info, 5 février 2019

4 J’invite les lecteurs désireux d’en savoir plus sur Armand Gatti à visionner les vidéos des divers entretiens qu’il m’a accordés (disponibles sur YouTube) et à lire le portrait que j’ai fait de lui, peu avant, sa mort dans le n°166 de la revue Éléments (juin-juillet 2017)

5 Armand Gatti, Le Cheval qui se suicide par le feu, in. Œuvres théâtrales, tome III, Verdier, 1991, p.23

6 Bernd Langer, Antifa : histoire du mouvement antifasciste allemand, trad. Sarah Berg, Libertalia, 2018, p.279

7 Sylvain Boulouque, Loin des visions complotistes, les blacks blocs ne sont pas une création de la police, in. Le Monde, 5 décembre 2019

8 Jean-Paul Marat, Les Chaînes de l’esclavage, Éditions Complexe, 1999

9 Voir à ce propos le film-choc Diaz : un crime d’État (Daniele Vicari, Italie, 2012)

10 Jean Baudrillard, Cool Memories, 1987

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Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

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5 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

Société des sociétés organique avec Gustav Landauer

et aussi…

« Recherche esprit communard désespérément » (Résistance 71, 2021)

« Insurrection et utopie » (Dr Bones)

« Que faire ? » (Résistance 71, 2010)

3-textes-de-reflexions-sur-le-peuple-en-armes-la-resistance-et-la-rebellion

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Au delà de l’arme biologique des injections ARNm déployée contre l’humanité depuis 2020… La légende du vaccin (avec Jean-Yves Jézéquel)

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“La cause première de la maladie est en nous, toujours en nous.”
~ Antoine Béchamp, 1883 ~

Excellente analyse toujours en cours de Jean-Yves Jézéquel qui se devait d’être faite et publiée pour alimenter la pensée critique et son aboutissement final qu’est la (r)évolution sociale.
Aujourd’hui, il doit être évident pour tout le monde que nous avons été et sommes toujours victimes d’une attaque nano-bio-technologique de masse avec les injections ARNm anti-SRAS-CoV-2 / COVID19, mais au-delà de ce crime en cours dont le dénouement est incertain pour l’humanité, nous devons aussi nous poser la question fondamentale sur les vaccins en général : que sont-ils ? D’où sortent-ils et sont-Ils sûrs et efficaces ?
En répondant à ces questions, il est inévitable de (re)tomber dans l’éternel débat Antoine Béchamp-Louis Pasteur, qui finalement devra réhabiliter Béchamp comme sans doute un des tous plus grands chercheurs et scientifiques de l’histoire de l’humanité et faire tomber en disgrâce Pasteur l’imposteur, plagiaire et responsables des trois plus grandes erreurs dirigeant la médecine allopathique moderne comme le démontre Jézéquel ci-cessous.
De fait, la médecine a été kidnappée par les intérêts particuliers de l’industrie pharmaceutique (chimique et consorts) pour qui la santé publique n’est en rien une mission mais une rente qui dit demeurer ferme et définitive quoi qu’il arrive. Pasteur en fut un de ses premiers VRP. Pour ce faire, l’industrie s’empêtre depuis l’époque Pasteur dans un tissus de mensonges et de falsifications nécessaires à sa survie et son succès commercial. Il ne tient une fois de plus qu’à nous d’y mettre fin par la pensée et l’éducation critiques, ennemies jurées de l’establishment étatico-marchand dominant.

“Pasteur fit une sage remarque lorsqu’il en appela au verdict du temps pour juger un scientifique. Et de fait, Béchamp, avec cette assurance de génie, ne perdit jamais espoir quant à ce jugement final. Le “Moniteur scientifique” nous dit : “Ceux de sa connaissance, qui se souciaient de lui et l’entouraient, n’ont jamais douté qu’un jour justice lui fut rendue.” […] Je soumets au tribunal de l’opinion publique l’affirmation que Pierre Jacques Antoine Béchamp, personnifia un de ces génies auquel le monde de la science doit tant sans qu’il le sache forcément, constituant ainsi un chapitre perdu de l’histoire de la biologie.”
~ Ethel D. Hume, “Béchamp ou Pasteur ?”, 1923 ~

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ATTENTION DANGER… ARME NANO-TECHNO-BIOLOGIQUE !

La légende du vaccin

Jean-Yves Jézéquel

Février-Mars 2023

Source : https://www.mondialisation.ca/la-legende-du-vaccin/5675524

Introduction

La médecine allopathique, celle qui s’est imposée en France dans les années 40 par une loi vichyste, rendant illégale toute autre approche de la santé et du soin, s’est laissée séduire par une fallacieuse « évidence » de l’observation, et aujourd’hui, plus que jamais, elle est absolument convaincue d’avoir raison. 

Il y a bien entendu de nombreux excellents médecins qui ont un esprit ouvert, intelligent et qui sont intéressés notamment par les médecines alternatives, les ayant parfois adoptées dans leur pratique médicale… Nous voulons ici parler de la caste médicale en tant que telle et non pas de médecins qui peuvent être d’ailleurs de véritables héros dans les temps actuels !

Concernant la caste allopathique, celle-ci affiche des certitudes qui font désormais partie du corpus dogmatique de la « science » médicale et les étudiants en médecine doivent impérativement réciter le catéchisme de la doctrine allopathique, notamment le chapitre sur les vaccins, pour entrer dans la secte et mériter, à la fin de leur conditionnement, le nom prestigieux de médecins ! Le petit catéchisme rouge de la secte vichyste allopathe, considère toute critique du vaccinalisme comme hérétique et conduit le contrevenant à l’orthodoxie allopathique vers les bûchers de la répression totalitaire ! Les médecins se montrant critiques à l’égard de la doctrine vaccinale peuvent avoir de gros ennuis avec l’Ordre des médecins qui veille sur l’orthodoxie de la pratique médicale comme l’Inquisition veillait sur l’orthodoxie du dogme catholique !

Tout comme les inquisiteurs étaient absolument convaincus d’une course du Soleil autour de la Terre, la médecine allopathe pense que  le vaccin est la solution miracle, « scientifique », qui permet de forcer le système immunitaire de l’humain à produire le stock indispensable d’anticorps, car, pense-t-elle, cette production d’anticorps n’est pas déclenchée naturellement dès l’intrusion du virus dans le corps, ce virus n’étant pourtant pas affaibli, comme dans le vaccin, mais en pleine force de sa virulence !!!

Galilée démontrait scientifiquement que ce qui paraissait « évident » à l’observation sommaire et fallacieuse, n’était pas la vérité, lorsqu’on se donnait la peine de regarder la réalité plus attentivement ! Bien qu’ayant effectivement raison, (c’est la Terre qui tourne autour du Soleil), Galilée était cependant condamné par les savants de son époque et il dû se rétracter en acceptant de reconnaître les sottises des savants, comme vérité incontestable et non critiquable, sous peine de bûcher !

Avec la médecine vichyste allopathe, nous en sommes tout à fait au même point, c’est-à-dire à une mentalité qui nous ramène à plus de 4 siècles en arrière !

On se souviendra « ad vitam aeternam » des nombreuses contre-vérités radotées par les médecins de plateaux TV vendus aux conflits d’intérêts et de ceux qui étaient muets, pétrifiés, menacés pour l’avenir de leur carrière, pour leurs revenus, pour leur subsistance…

Nous savons tous comment, dans cette crise du coronavirus, des médecins et le personnel soignant restés honnêtes, ont été maltraités, sanctionnés, violemment condamnés à la mort sociale et à la mort tout court en étant censurés, sanctionnés, suspendus, dans l’impossibilité de travailler, ni de chercher même un autre emploi pour survivre !

Le monde médical à travers ses « autorités », s’est révélé être un monde hautement sectaire, hautement tyrannique, hautement pervers… et hautement criminel !

Dans la crise de la Covid-19, les bien-portants « asymptomatiques », pourtant déclarés obligatoirement « infectés », ne développaient aucun symptôme, aucun signe de maladie, rien, et devenaient les principaux « responsables » de la diffusion du virus, puisqu’ils représentaient les 3/4 des contaminés théoriques !

Des grands professeurs de médecine s’échinaient à dénoncer ces « malades clandestins », « dangereux pour les autres », « coupables d’un délit d’illusion de bonne santé », mais qu’une vaccination massive pourrait racheter !

A partir de là, les « autorités sanitaires » allaient organiser la terreur par la culpabilisation et les statistiques grossièrement manipulées et systématiquement falsifiées. Une médecine totalitaire allait exiger des politiques qu’ils appliquent leurs décisions pourtant entièrement fondées sur plusieurs mensonges y compris scientifiques ! Avec le recul, l’étude attentive des chiffres qui a été faite par de nombreux experts de ces questions de santé publique, a démontré qu’une corruption des autorités sanitaires était mondiale, organisée, orchestrée par les responsables de cette perversion, comme on l’a très largement commenté depuis trois ans, les sources multiples d’informations ayant anéanti le narratif mensonger officiel, de manière irréversible. (Cf., le gros dossier Covid de http://www.mondialisation.ca)

Il n’est plus suffisant de bêler stupidement l’accusation de « complotisme », la gueule enfarinée et convaincu que la sottise soit devenue une preuve d’intelligence !

L’épidémiologie a voulu recourir aux équations mathématiques pour fonder son discours et dorer son blason au prestige de la science des sciences. C’est de cette manière que les statistiques devinrent « la vérité incontestable » quasi « révélée » ! Précisément, c’est sur cette « fiction mathématique » que repose le précepte « bénéfices/risques » qui est le fondement des prescriptions médicales et des mesures que l’organisation sanitaire impose arbitrairement à la société. 

L’épidémiologiste Britannique, Neil Ferguson, travaillant sur les modélisations mathématiques des épidémies, annonçait le 16 mars 2020, que, si rien n’était fait, « la Grande-Bretagne dénombrerait jusqu’à 550 000 morts de la Covid-19, les Etats-Unis, 1,2 million et la France, 3 % de sa population, soit 2 millions de personnes ! Macron allait se baser avec le « Conseil Scientifique » pour la gestion de la crise, sur les prédictions de Ferguson et sur les conseils de « McKinsey & Company », cela lui permettant aussitôt de répandre largement la terreur sur la population…

La théorie des vaccins en particulier s’est largement inspirée de la peur, des fantasmes, des archaïsmes culturels, d’anciennes terreurs habitant la profondeur de l’inconscient collectif habilement manipulé à l’occasion de cette crise organisée ! Mais nous devons examiner tout cela depuis le début de l’histoire des vaccins qui prétendait consacrer l’entrée de la médecine dans la modernité, la faisant accéder enfin au prestige du monde scientifique !

Nous devons recourir aux historiens qui sont là pour accomplir leur tâche consistant à débroussailler les archives de l’histoire, en les examinant attentivement pour nous restituer l’objectivité de la réalité factuelle qu’elles contiennent.

C’est ainsi que nous allons découvrir comment la grande Histoire nous fait le récit bien différent de celui qui a été convenu par la secte médicale allopathique ayant éliminé tous les concurrents et ceux qui pouvaient, par leur pratique, démontrer à quel point la légende du vaccin était mensongère, abusant des millions de gens depuis qu’elle s’est imposée comme « vérité scientifique incontestable » et faisant des millions de victimes, sans que sa criminalité ne soit jamais remise en cause !

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1 – Pasteur et l’Histoire

Le médecin anglais Edward Jenner a été le premier à inoculer la vaccine, maladie spécifique des bovins, afin de protéger les hommes de la variole ou petite vérole, mais c’est Pasteur (1822-1895) qui reste le père de la vaccination, à cause de ses travaux mieux vulgarisés et diffusés sur la mise au point d’un vaccin. Pasteur exploitait à la perfection les travaux des autres. Il s’informait de tout ce qui pouvait se faire et utilisait cette connaissance pour orienter ses propres recherches.

A cause des années de sacrifices consentis, de solitude et de travail acharné dans l’isolement de son laboratoire de recherche, à cause des fortunes dépensées pour ses recherches, Pasteur avec son entourage, y compris les responsables de la santé publique, estimèrent qu’il n’était pas possible d’accepter le bilan négatif final qu’il tirait de ses expériences. Ils estimaient qu’ils avaient hissé la médecine au niveau des sciences et qu’ils lui avaient donné un statut de respectabilité jamais atteint auparavant. Accepter la reconnaissance de l’échec n’était plus envisageable : un retour en arrière n’était pas tolérable !

C’est ainsi que le dogme pasteurien s’est ancré dans les esprits devenus aveugles et incapables de reconnaître l’imposture. Pasteur a été convaincu de maquiller les résultats d’expériences qui infirmaient sa théorie vaccinale, dans les publications présentées à l’Académie de médecine. Dans un second temps, il s’est habilement approprié des travaux d’autres chercheurs, comme ceux d’Antoine Béchamp (1816-1908), l’un des plus grands savants du XIXème siècle, médecin biologiste, naturaliste, professeur de chimie médicale et pharmaceutique de la faculté de Montpellier et professeur de chimie biologique et de physique à l’Université de Paris, puis doyen de la Faculté libre de Lille.

(Cf., « Pour en finir avec Pasteur », Dr Eric ANCELET, éditions Marco Pietteur, 1998 ; Marc Menant, « L’inquiétante histoire des vaccins », Plon, 2022, 265 pages.)

C’est Béchamp qui avait démontré la validité des hypothèses de Claude Bernard sur la valeur du terrain propre à chaque individu et c’est lui qui fut le premier à comprendre la cause microbienne des pathologies infectieuses. Son œuvre est quasi inconnue de nos jours, parce qu’elle a été éclipsée, détournée au profit des intérêts personnels de Pasteur qui en a récupéré les lauriers.

On connaît les doutes de Pasteur et de son entourage sur l’affaire du petit Joseph Meister qu’il aurait sauvé de la rage, car Pasteur savait bien que beaucoup d’éléments grevaient la validité de cette expérience. Trop de facteurs objectifs pouvaient remettre en cause la certitude de Pasteur lui-même et c’est ce qui arriva pour le chercheur qui savait pertinemment que les conditions de l’expérience de vaccination n’étaient ni réunies, ni satisfaisantes, ni finalement concluantes.

Le vaccin de Pasteur, à base de moelle desséchée, était très dangereux et fut rapidement abandonné, moyennant d’ailleurs un conflit tenace avec son principal collaborateur le Dr Roux qui n’avait pas apprécié un détournement de « paternité » par Louis Pasteur qui lui avait dérobé ses échantillons et ses notes. On peut dire que le jeune Meister avait échappé à une issue fatale désastreuse de cette expérience du vaccin contre la rage. L’histoire réécrite par les protagonistes de cette expérience a retenu cet épisode de vaccin comme un succès, mais en oubliant volontairement de dire que ce vaccin avait multiplié les décès dans le contexte de la rage.

Entre 1869 et 1872, Pasteur énonçait trois principes de base erronés qui servent pourtant encore aujourd’hui de fondement à la vaccination !

Le premier estimait que l’asepsie règne dans nos cellules : la cellule est propre, tous les microbes sont exogènes (c’est-à-dire qu’ils viennent de l’extérieur) et attaquent les cellules depuis l’extérieur. Ces germes ont une existence indépendante des organismes vivants. 

Le second c’est que chaque maladie correspond à un agent spécifique, microbe ou virus, contre lequel on peut se prémunir grâce à un vaccin. 

Le troisième disait que l’immunité s’obtient par la production d’anticorps en réaction à l’introduction d’antigènes contenus dans le vaccin et ces anticorps confèrent une protection.

Nous savons depuis longtemps que ces trois postulats sont faux. Les découvertes en immunologie les contredisent totalement, mais les vaccinalistes font toujours semblant d’ignorer ces travaux. On se demande pourquoi ?

Nous vivons en symbiose avec les micro-organismes et si nous les considérons comme nos ennemis, nous entrons dans une logique de guerre qui met en péril notre système immunitaire. Car, ce sont des bactéries qui maintiennent notre équilibre biologique et qui ne deviennent pathogènes qu’au moment où notre système immunitaire est perturbé en ne remplissant plus ses fonctions naturelles. 

Quant aux virus, ils se reproduisent uniquement à partir de leur matériel génétique et ne sont que des parasites des cellules. Notre corps peut abriter de nombreux virus sans que nous ne soyons malades pour autant. Il est donc essentiel de comprendre que tout ce monde microbien ou viral n’est pas un ennemi qu’il faut éradiquer à tout prix, tout en croyant que seul importe le terrain devant être préservé de ses véritables agresseurs.

A la naissance, le système immunitaire n’est pas encore mature. Pour survivre, le nourrisson est protégé par les anticorps maternels. Cette immunité héritée est remplacée par une immunité personnelle au fur et à mesure que l’enfant rencontre des germes, microbes ou virus, particulièrement grâce aux maladies infantiles. C’est pour cette raison que les vaccinations apparaissent comme des éléments perturbateurs incontrôlables et particulièrement inopportuns.

Le Pr J. Tissot, professeur de physiologie générale au Muséum d’histoire naturelle, mettait déjà en garde le monde médical bien avant le délire vaccinaliste actuel :

« L’immunité par vaccination ne s’acquiert qu’en conférant à l’individu la phase chronique de la maladie qu’on veut précisément éviter, phase chronique qui comporte, dans un avenir proche ou très éloigné, de redoutables complications ». (Cf., Pr J. Tissot, « Constitution des organismes animaux et végétaux, causes des maladies qui les éloignent »).

De plus, il faut le répéter : les vaccinations ne procurent pas la même immunité que les maladies elles-mêmes et les taux d’anticorps évalués après les vaccinations sont généralement inférieurs à ceux qui sont évalués après les maladies. L’immunité conférée par la maladie est définitive, ce qui n’est pas le cas par la médiation de la vaccination. Cela entraîne de graves problèmes lorsque la personne humaine vieillit : les maladies deviennent plus graves chez les personnes âgées, à cause du retard des capacités immunitaires provoqué par les vaccins.

Ils sont légions, dans le corps médical et dans le personnel soignant, comme dans la population, à penser sincèrement que la plupart des épidémies ont disparu grâce aux vaccinations et refusent catégoriquement de remettre en cause leur certitude dogmatique héritée de la légende Pasteurienne. Pourtant, l’objectivité historique et scientifique démontre, sans l’ombre d’un doute, que les épidémies ayant ravagé nos pays ont bel et bien disparu sans aucun vaccin, ce que les partisans des vaccins font semblant d’ignorer, car il est impossible de ne pas savoir !

Comme on va le voir, les courbes de décroissance des maladies débutent toujours bien avant les vaccinations rendues obligatoires lorsque les maladies ont pratiquement disparu !

Les fanatiques du vaccin ne se demandent jamais pourquoi ces épidémies ne continuent pas de sévir dans les pays qui n’ont pas pratiqué les vaccinations ou qui les ont abandonnées. Ces gens ne se demandent jamais pourquoi l’épidémiologie et la presse scientifique internationale attestent que des épidémies surgissent encore dans des pays où la couverture vaccinale est totale ? !

Les immunologistes s’interrogent toujours sur les poussées épidémiques survenant dans les populations vaccinées contre la rougeole, la polio, la tuberculose, la diphtérie et la coqueluche. Ce constat est une évidence bien dérangeante pour les partisans de la vaccination, car cela veut dire clairement la faillite de la vaccination.

Dans Médecine praticienne (N°467), le Pr Lépine constatait à son tour :

« Dans plusieurs pays en voie de développement, on s’était imaginé qu’avec une seule campagne de vaccinations, on arriverait à résoudre le problème. Or, dans plusieurs de ces pays, la fréquence de ces maladies a augmenté, allant même jusqu’à quintupler depuis la vaccination ».

« S’il n’y avait que les vrais malades à soigner, la médecine serait en situation économiquement difficile. Il faut donc convaincre l’ensemble de la population qu’elle est potentiellement malade et vendre des médicaments à ceux qui n’en ont pas besoin ». (Pr. Didier SICARD chef du service interne à l’hôpital Cochin, président du Comité national consultatif d’éthique)

Redisons-le encore clairement : un enfant de parents en bonne santé naît avec un potentiel important et développe progressivement son immunité. Il est tout à fait capable d’affronter les maladies infantiles. Il est aberrant de dramatiser à la pensée que les petits seraient immanquablement menacés par des ennemis impitoyables les guettant dès leur arrivée en ce monde ! Les parents conditionnés par la propagande et anxieux face au danger inévitable pensent que les vaccinations sont une panacée et qu’elles éviteront les maladies de leurs enfants. C’est tout le contraire qui est vrai et celui qui prétend bêtement que ce discours est « complotiste » serait bien incapable de prouver son infaillibilité idéologique alors que nous avons l’embarras du choix en termes de démonstrations scientifiques contraires à la croyance archaïque officielle et intolérante basée sur du mensonge et de la vulgaire falsification !

« Les vaccinations affaiblissent considérablement le terrain. Les maladies aiguës, incapables de s’exprimer, peuvent se développer de façon larvée, insidieuse, faisant le lit de maladies chroniques souvent graves et inguérissables. Il ne faut donc pas redouter les maladies infantiles, rester serein, et aider l’enfant à surmonter cette légère épreuve. Comme le disait déjà Hippocrate : « Le corps fait une maladie pour se guérir ». » 

(Cf., Sylvie Simon, « Les 10 plus gros mensonges sur les vaccins », DANGLES 2005 (3ème livre d’une collection « les 10 plus gros mensonges »).

Il va de soi qu’il faut surveiller l’évolution des maladies infantiles afin de ne pas commettre d’imprudences qui pourraient entraîner des complications chez les enfants fragiles ou prédisposés à certaines pathologies. Paradoxalement, ce sont précisément ces enfants-là qui manifestent les effets secondaires les plus graves après la vaccination.

Louis Pasteur et son équipe étaient persuadés de sortir la médecine de la superstition et des pratiques moyenâgeuses, ils étaient convaincus qu’ils allaient initier des thérapies salvatrices de l’humanité. A l’époque, le Professeur Brouardel disait au docteur Roux qui travaillait avec Pasteur :

« Si je ne prends pas position en votre faveur, c’est un recul immédiat de cinquante ans dans l’évolution de la science. (Malgré le mensonge auquel il faut s’en tenir), nous devons éviter cela ! »

Comment après tant d’années de sacrifices, l’équipe de Pasteur et les responsables de la santé publique auraient pu avoir le courage de remettre en cause leur travail qui s’était égaré sur une piste fallacieuse ?

Ils ne pensaient pas se rendre coupables d’une terrible imposture, ils s’abusaient eux-mêmes, en toute bonne foi ! 

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2 – Le verdict de l’Histoire sur la faillite des vaccins

Les chiffres des statistiques officielles accessibles depuis de longues années le prouvent, les courbes le montrent : les vaccins n’ont pas éradiqué les épidémies. Bien au contraire, ils ont favorisé l’émergence de maladies nouvelles devenues plus redoutables puisqu’elles surviennent sur des sujets adultes au système immunitaire affaibli par les vaccins.

Ce que l’Histoire démontre opiniâtrement, c’est que les épidémies qui ont ravagé nos pays ont disparu sans aucun vaccin ! Il est clair que les partisans des vaccins ignorent cette réalité et on peut se demander pour quelle raison ? Pourquoi s’acharner à ne pas vouloir savoir ? Disons-le une fois de plus : ce comportement relève de la psychopathologie et des systèmes de conditionnement de l’être humain, comme on l’a démontré dans plusieurs articles auxquels je renvoie le lecteur sur mondialisation.ca (Cf., les références dans les sources ci-dessous : dossier Coronavirus)

2.1 – La peste, le choléra et la lèpre

Ainsi, en 1347, la peste noire s’installait en Europe et en 1348 elle faisait périr la majorité de la population française. Pendant des siècles, elle fit des ravages à travers le monde pour s’éteindre et disparaître totalement sans aucune vaccination. 

Le choléra allait, lui aussi, semer la terreur dans nos pays européens pour disparaître à son tour sans aucun vaccin. 

Si la vaccination contre ces maladies avait existé et avait été obligatoire durant ces périodes critiques, il est certain que les propagandistes et les fanatiques du vaccin auraient attribué cette disparition à l’efficacité des vaccins. 

L’étude rigoureuse des faits historiques, impute ces régressions à bien d’autres facteurs. La lèpre existe encore dans certains pays à l’état endémique, elle ne cause plus de ravages comme elle le fit par le passé, et les grandes épidémies ne sévissent plus. Faut-il préciser qu’il n’existe aucun vaccin contre cette maladie ?

Pour les historiens des vaccins, il suffit d’observer les courbes de déclin des maladies pour s’apercevoir que ce déclin a toujours commencé bien avant l’introduction des vaccins.

Pour attester de l’action bénéfique des vaccins, la médecine allopathique se base sur le taux d’anticorps obtenu après une injection. Certes, tout antigène introduit dans l’organisme produit une réaction. La plupart du temps, le système immunitaire exprime cette réaction par la production d’anticorps, mais leur présence ne prouve pas qu’ils vont immuniser l’individu. Leur augmentation signifie surtout un affolement des défenses immunitaires. 

Dans bien des cas, les vaccins fortifient la maladie et sont « facilitants ». Les mécanismes engagés dans le corps se trouvent souvent débordés, provoquant des combinaisons anticorps/antigène, appelées « complexes immuns » ; ces combinaisons restent en circulation dans l’organisme, provoquant des maladies graves. Quant à la durée de vie produite par un antigène vaccinal, elle est considérablement plus courte que celle des anticorps naturels.

La vaccination met en jeu des mécanismes très différents de ceux qui sont activés par une intrusion virale naturelle.

Les vaccins sont des facilitateurs de l’émergence d’autres maladies, parce que le terrain immunitaire est affaibli. A cause de ce phénomène d’immunodéficience, provoqué par le vaccin, le terrain se laisse plus facilement assaillir par des germes qui prolifèrent et deviennent virulents.

Mirko D. Grmek, professeur d’histoire de la médecine à l’Ecole des hautes études, donne au phénomène émergent d’une maladie qui disparaît ensuite d’elle-même, le nom de « pathocénose ». 

La « pathocénose » explique l’apparition et la disparition naturelles d’une épidémie. 

« Ainsi, la vaccination antivariolique a rendu plus virulent le bacille de Koch, ce qui explique le fléau de la tuberculose au XIXe siècle. La vaccination contre la diphtérie couplée avec la vaccination anti-coqueluche a rendu virulent le virus de la polio, aussi a-t-on eu des pics épidémiques quelques années après la vaccination systématique contre la diphtérie. Le vaccin contre la polio accompagné du cocktail prévu par le calendrier vaccinal a contribué à l’effondrement du système immunitaire et à l’installation d’un syndrome d’immunodéficience acquise. » (Cf., Sylvie Simon, paru dans le magazine Nexus, mars-avril 2013, n°85)

2.2 –  Narcolepsie, Alzheimer, maladie de Guillain-Barré, cancers, myofasciites à macrophages, syndrome des antiphospholipides…

Les vaccins comme les antibiotiques diminuent la résistance naturelle du terrain, transformant ce terrain en y favorisant la cancérisation. Habituellement, les médecins convaincus de « l’évidence des bienfaits du vaccin » considèrent qu’un enfant vacciné ne développant pas telle ou telle maladie est donc « immunisé », alors que la réalité est bien différente : il est nettement plus juste de dire qu’il n’a plus la force de réagir. Les maladies chroniques s’installent chez ceux qui ont un niveau d’énergie, trop bas. Ils ne font pas de réactions fortes parce que l’organisme est affaibli de l’intérieur.

Harris Coulter, un spécialiste américain de l’histoire des vaccinations, dans son livre « Vaccination, social violence and criminality », dit que toute vaccination est susceptible de provoquer une encéphalite légère ou grave. Ce phénomène provoque une détérioration des gaines de myéline dans le cerveau. Ces transformations pathologiques conduisent à des handicaps divers comme les problèmes de comportement.

Aux USA, un enfant sur cinq a subi des atteintes cérébrales. Des chercheurs ont découvert une similitude entre certains virus et la structure de la myéline. Cette découverte capitale explique pourquoi nombre de maladies auto-immunes apparaissent après la vaccination : le corps ne reconnaît plus l’antigène à combattre et s’attaque à ses propres cellules, entraînant des maladies très invalidantes sur le long terme. 

Les spécialistes en immunologies s’interrogent actuellement sur les poussées épidémiques qui surviennent spécifiquement dans les populations vaccinées ! Ils parlent alors d’une « faillite de la vaccination », qui non seulement présente des effets pervers mais qui de plus, n’a jamais « éradiqué » une maladie.

Non seulement les vaccins contiennent des produits toxiques connus qui peuvent provoquer des dégâts neurologiques, mais il faut également souligner que les fabricants ne réalisent pas les mêmes études de sécurité pour les vaccins comme ils le font (pas toujours !) pour les autres médicaments.

Depuis l’affaire des effets secondaires désastreux observés à la suite des « vaccins anti-covid-19 », un nombre alarmant d’études scientifiques a mis en lumière les dangers des vaccins en général.

Il ne s’agit pas d’alertes provenant des milieux dits « complotistes », mais de la communauté médicale internationale elle-même qui exprime ses doutes sérieux sur l’opportunité des vaccins.

Le British Medical Journal, publiait le 30 janvier 2013 une étude démontrant que le vaccin contre la grippe H1N1 : Pandermix, avait causé des milliers de cas de narcolepsie chez les enfants, une maladie grave et incurable, sans que la règle bénéfice/risque ne soit venue approuver l’utilité du vaccin. Une association a également été repérée entre le vaccin contre la grippe et la maladie de Guillain-Barré.

Le Gardasil, vaccin contre le papillomavirus et le cancer du col de l’utérus, est pointé par l’association Sanevax, car ce vaccin est relié à 29 003 effets secondaires graves et au moins à 130 décès connus.

Les historiens des vaccins savent aujourd’hui que le vaccin contre l’hépatite B, tue des cellules du foie, alors qu’il a été conçu pour protéger contre une maladie du foie. Le 21 novembre 2012, le Conseil d’Etat français a reconnu que l’aluminium dans le vaccin contre l’hépatite B, avait été la cause d’une terrible maladie invalidante, la myofasciite à macrophages, dont souffrent des milliers de personnes qui ont été vaccinées contre l’hépatite B.

Les vaccins peuvent en effet contenir diverses substances notoirement toxiques, même à faibles doses, comme le formaldéhyde (cancérigène), le mercure (neurotoxique), l’aluminium (neurotoxique) ou le phénoxyéthanol et aujourd’hui, au sujet du vaccin anti-covid, l’oxyde de graphène. (Concernant cette dernière substance, on y reviendra plus tard). On imagine les effets que peuvent avoir ces substances sur des enfants en pleine croissance.

Ces molécules sont des adjuvants destinés à stabiliser les vaccins ou à renforcer leur efficacité en stimulant la réponse immunitaire. Ainsi les personnes prédisposées génétiquement peuvent voir leur immunité s’emballer et déclencher alors une maladie auto-immune, comme la fameuse myofasciite à macrophages, le syndrome de Guillain-Barré ou le syndrome des antiphospholipides, des effets secondaires rares et graves mais parfaitement connus.

Le lien a été établi aujourd’hui entre l’aluminium des vaccins et la maladie d’Alzheimer, mais aussi du cancer du sein, la maladie d’Alzheimer étant une nouvelle maladie apparue après-guerre et suite aux campagnes de vaccinations.

Ces effets indésirables sont, bien entendu, présentés par les « autorités médicales » et la grande presse aux ordres du système, comme mineurs au regard des bénéfices obtenus par les vaccins. 

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3 – Le cas particulier de l’autisme

L’autisme se manifeste en général au cours des trois premières années, période pendant laquelle les enfants subissent de nombreuses vaccinations. Les cas d’autisme se sont multipliés depuis une trentaine d’années. Après la généralisation du vaccin diphtérie-Tétanos-coqueluche et l’arrivée du vaccin contre la rougeole, les consultations pour des cas d’autisme ont explosé, et elles ont décuplé avec l’introduction du ROR et du vaccin anti-hépatite B. On peut présumer d’une large prolifération de l’autisme avec les 11 vaccins devenus obligatoires sous Macron et sa ministre de la santé réputée avoir été la plus grande représentante historique des laboratoires : Agnès Buzyn, aujourd’hui passant sa vie devant les tribunaux.

Comment se fait-il qu’on n’ait pas cherché à approfondir les études sur ces coïncidences temporelles ? Comment se fait-il que les pouvoirs discréditent toute étude sérieuse mettant en cause la toxicité des vaccins alors qu’ils tiennent compte et plébiscitent certaines études simplistes et non rigoureuses pour les promouvoir ? Pourquoi les accidents relèvent-ils toujours de coïncidences ?

En fin 1990, les sels d’aluminium sont déclarés, par les chercheurs du monde entier, responsables des autismes, de la sclérose en plaques, de la myofasciite à macrophages, cette dernière maladie ayant été signalée pour la première fois en 1998. Le professeur Romain Gherardi publiait les résultats de ses recherches en 2016 : « Site NIH de la National Library of Medicine, 28 novembre 2016 ». Le professeur confirmera encore la conclusion de ses recherches en avril 2001 dans le mensuel « Alternative Santé l’Impatient » : « sur 50 malades, 85% d’entre eux avaient reçu le vaccin de l’hépatite B et 15% des autres restants avaient reçu récemment le vaccin anti-tétanos. L’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament) niait le rapport qui existe et qui a été démontré entre l’injection contenant de l’aluminium et les troubles graves étudiés par le professeur Gherardi.

Les conséquences dramatiques de ces vaccinations allaient opposer les experts devant les tribunaux. L’Etat reconnaissait enfin sa responsabilité. Un arrêt du Conseil d’Etat de mars 2007, allait permettre l’indemnisation de 150 victimes des vaccins. Le nombre peu élevé de contaminés aujourd’hui ne justifiant pas la vaccination de masse. 

L’opinion publique manipulée, attribue toujours un mérite inexistant aux vaccins qui nous protégeraient de nombreuses maladies infectieuses et pensent encore à ce jour qu’ils ont éradiqué toutes les épidémies décimant autrefois nos pays : le typhus, la diphtérie, la coqueluche, la scarlatine, la tuberculose, la méningite, le tétanos et, bien entendu, les maladies infantiles, la rougeole, les oreillons, la rubéole, etc.

4 – Selon les documents historiques, la vaccination est bien une fiction

Se reporter au dossier « Survey on Vaccinations in Europe » dont sont tirés les chiffres suivants.

La vérité scientifique et historique démontre qu’il s’agit d’une pure fiction.

Toutes ces maladies que l’on vient d’évoquer avaient cessé de faire des morts à grande échelle bien avant que l’on introduise les vaccins. Disons-le et répétons-le : c’est l’amélioration des conditions de vie, de l’hygiène, de l’eau potable, le recul de la malnutrition et du paupérisme qui expliquent la disparition de ces maladies.

4.1 – La Diphtérie

Dans le début des années 1900, en Espagne, il y avait encore 5 000 morts par an de diphtérie. Puis ce chiffre est tombé à 81 en 1964, l’année où la vaccination obligatoire fut introduite.

En France, la vaccination obligatoire contre la diphtérie fut imposée en 1938. L’année suivante, il y eut 15000 cas de diphtérie puis trois fois plus pendant la guerre !

En Allemagne, il y avait 100 000 cas de diphtérie par an au cours de la Première Guerre mondiale. Les nazis imposèrent le vaccin obligatoire contre la diphtérie en 1939. En 1940, il y avait à nouveau 100 000 cas, puis 250 000 en 1945. Ce qui démontre que ce sont les conditions de vie, les situations d’hygiène, de nutrition, qui expliquent les épidémies… Après la guerre, la vaccination obligatoire fut abandonnée et le nombre de malades de la diphtérie passa à 800 en 1972. Les cas sont rares aujourd’hui, mais repartent à la hausse dans les milieux défavorisés des réfugiés sans logis et autres victimes du désastre économique actuel malgré les vaccins …

Tous les chiffres répertoriés par les historiens indiquent que la diphtérie se répand lorsque les conditions de vie se dégradent (crise économique, chômage endémique, existence sous le seuil de pauvreté, guerre), et que les campagnes de vaccination sont impuissantes à enrayer ce phénomène.

L’Histoire souligne que chaque retour à la prospérité et à une meilleure hygiène de vie s’accompagne d’un recul des maladies, jusqu’à leur disparition complète.

Le scandale dans tout cela, c’est que des gouvernements imposent la vaccination systématique de la population pour des maladies devenues inexistantes : c’était le cas de l’Espagne en 1964 et de l’Allemagne en 1939.

Les mêmes phénomènes ont été observés avec les autres grandes maladies infectieuses.

Les traitements sérieux reposent sur le chlorure de magnésium dont on connaît l’efficacité dans les états infectieux (diphtérie, tétanos, polio) grâce aux travaux du Dr Neveu, élève du Pr Delbet. Le Dr Neveu avait rédigé un rapport sur les guérisons qu’il avait obtenues chez des personnes atteintes de diphtérie. Le Pr. Delbet voulut présenter ce rapport à l’Académie de Médecine.  Mais le réflexe sectaire du corps médical, toujours enfermé dans sa croyance fétichiste du vaccinalisme, refusa de remettre en cause le dogme de l’infaillibilité vaccinale. 

Dans une lettre au Dr Neveu, en date du 16 novembre 1944, il écrivait : « La publication de ma communication du 20 juin est définitivement refusée. Le Conseil de l’Académie a trouvé après 6 mois de réflexion, l’argument suivant : en faisant connaître un nouveau traitement de la diphtérie, on empêcherait les vaccinations et l’intérêt général est de généraliser ces vaccinations. »

Voilà un exemple flagrant de mensonge par omission : les chercheurs indépendants qui trouvent des solutions efficaces et peu coûteuses, mais qui s’écartent du narratif mensonger officiel, sont condamnés au silence. Il ressort de ce rapport que l’Académie de Médecine a décidé délibérément d’étouffer un traitement qui aurait pu sauver des milliers de vie, mais qui aurait risqué de concurrencer les vaccins. Voilà qui donne une idée des puissants intérêts qui dictent la conduite de tout ce qui représente l’autorité sanitaire du pays. On peut tout à fait parler de pratiques criminelles des autorités sanitaires, en toute impunité. Les braves gens peuvent crever, cela laisse indifférent les responsables, car la loi de l’argent, des intérêts, des profits dépassent de loin la vie des personnes considérées comme des « inutiles », des « substituables », « ceux qui ne sont rien »…

4.2 – La Typhoïde, la Coqueluche et la Scarlatine

La fièvre typhoïde, qui décimait les armées de Napoléon et fit 5000 à 7000 morts par an pendant la Guerre civile espagnole, à partir de 1937, fut quasiment éradiquée à la fin des années 50, sans qu’il y ait eu de campagne de vaccinations.

Le vaccin contre la coqueluche ne commença à être administré que dans les années 40 aux Etats-Unis. En 1953, il fut autorisé en Angleterre. A ce moment-là, la coqueluche faisait 25 morts par million d’enfants de moins de 15 ans, contre 1 500 en 1850. Une baisse de 98,5 % sans que le vaccin y soit pour quoi que ce soit.

En Espagne, la coqueluche ne faisait plus que 33 morts par an en 1965 quand furent lancées les campagnes de vaccination DPT (diphtérie, coqueluche, tétanos).

La scarlatine ne fait pratiquement plus aucun mort depuis les années 60 bien qu’il n’y ait jamais eu de vaccin.

4.3 – ROR

En France, les campagnes à grande échelle de vaccination ROR (rougeole, oreillons, rubéole) furent lancées en 1983, alors que le nombre de décès causés par la rougeole était tombé à 20 personnes par an, contre 3 756 en 1906, une baisse de la mortalité de 99,5 % sans vaccin ! En Espagne, 18 473 personnes moururent de la rougeole en 1901, contre 19 en 1981. Les campagnes de vaccination nationales commencèrent pourtant en 1982 !

Pouvoirs publics, médecins, et médias persistent à répéter la même rengaine : « Le vaccin reste la meilleure protection contre la maladie et cette maladie est fréquente et parfois mortelle », alors que c’est foncièrement faux : les rougeoles sont rarissimes et parfaitement bénignes en Europe, dans les familles qui nourrissent correctement leur enfant.

Les mensonges dénoncés ici concernent le monde entier. Ainsi, lorsque débutèrent les premières vaccinations ROR au Japon, le Ministère de la santé signala les effets indésirables dans un cas sur 200.000. Quelques années plus tard, ayant « révisé » les chiffres, le même ministère annonçait un accident pour 3000 vaccinés. Les statistiques ayant été à nouveau « révisées », il fut reconnu un accident pour 1 300 vaccinés, chiffre étrangement différent de ceux précédemment publiés.

Mais en France, nous n’avons aucun problème avec le ROR et l’on continue à administrer ce vaccin en l’exigeant même pour l’admission en crèche. Dans le domaine du mensonge, nos « experts » restent les champions du monde ! Quand demandera-t-on des comptes à ces responsables de la santé publique en rappelant leurs irresponsabilités, demande le Professeur Jacques Testart, biologiste réputé ?

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Voir notre page : « Coronavirus, guerre contre l’humanité », mise à jour depuis 2019

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Sortir du marasme total ambiant sur la voie du communisme anarchiste et de la société des sociétés de notre humanité enfin réalisée avec Pierre Kropotkine, Marie Goldsmith et Résistance 71

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, autogestion, crise mondiale, démocratie participative, documentaire, gilets jaunes, guerres hégémoniques, militantisme alternatif, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, philosophie, politique et social, politique française, résistance politique, société des sociétés, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , on 1 février 2023 by Résistance 71

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A lire et diffuser au plus grand large, devant les attaques et menaces existentielles constantes du système étatico-marchand envers nous, les peuples, aujourd’hui sous la forme d’une attaque biologique SRAS-CoV-2 / COVID19 et de la guerre par procuration en Ukraine, plus que jamais nous devons nous sentir en ÉTAT DE LÉGITIME DÉFENSE permanent et donc agir en conséquence. La réflexion est certes importante, mais elle n’a jamais été suffisante. Elle doit être suivie sans qu’il y ait l’épaisseur d’un cheveu, par une action individuelle et collective concertée décisive et transformatrice de notre réalité. C’est ce qu’on appelle la (r)évolution sociale !
Michel Audiard faisait dire à un de ses personnages dans « Un taxi pour Tobrouk » (Denis de la Patellière, 1961) : « Un con qui marche va plus loin que deux intelligents assis. » Depuis des siècles ce sont les cons qui « marchent » et l’intelligence populaire qui est assise et se demande que faire ?
« Marcheur ! Il n’y a pas de chemin, celui-ci se fait en marchant ! » disait le poète (espagnol) et chacun sait que chaque long voyage commence toujours par le premier pas. Lâchons prise et avançons… ensemble, avant qu’il ne soit trop tard !
Ce texte sur le communisme anarchiste de Kropotkine par son amie Marie Goldsmith éclaire, une fois de plus, la voie.
Alors… On le fait ce premier pas ?…
~ Résistance 71 ~

Le texte en PDF :
Le_communisme_de_Kropotkine_par_Marie_Goldsmith

Le communisme de Kropotkine

M. Korn / Marie Goldsmith

1931

Texte écrit pour le 10ème anniversaire de la mort de Kropotkine par une de ses proches amies et collaboratrices, la biologiste russe Marie Goldsmith. Le texte fut initialement publié en russe.

Traduit de l’anglais par Résistance 71 

Février 2023

Ce fut pour le développement de la théorie du communisme anarchiste que Kropotkine pensa être le plus contributeur au sein de l’anarchisme. De fait, que fut l’idéal économique du mouvement anarchiste avant que Kropotkine ne publie toute une série d’articles célèbres dans le journal “Le révolté” en 1879, articles qui furent ensuit compilés dans le libre “Paroles d’un révolté” ?

Au temps de la formation de l’Internationale, les doctrines socialistes avaient été développées selon deux lignes : le communisme d’état et le proudhonisme. Les communistes cherchèrent à concentrer le pouvoir économique dans les mains de l’État et de structurer la vie sociale de manière militaire : discipline stricte, “détachements” et “armées du travail”, consommation collective obligatoire, dans un environnement de caserne etc. Le communisme d’un Louis Blanc et Étienne Cabet était précisément ce type de “communisme de guerre”, qui proclamait sans doute le principe de “ à chacun selon ses besoins”, mais les besoins de chacun devant être décidés d’en haut, par un système de “réallocation”

Un tel arrangement social ne pouvait pas, bien entendu, satisfaire les esprits libres et Proudhon mit en avant un arrangement de type différent, opposé. Il fonda le système économique du futur sur la notion d’égalité et de réciprocité : la production et l’échange étaient ancrées sur des principes coopératifs voyant des membres de la société échanger des services et des produits de valeur égale. Les privilèges du capital se voyant ainsi annihilés, mais la propriété privée dans le sens où elle ne pouvait être utilisé que pour le travail, continuerait et la notion de sa mise en commun ne rentre pas dans cet arrangement.

Aussi loin que dans les premières années de l’Internationale, les deux idéaux échouèrent de satisfaire les socialistes avancés et, au cours des congrès qui se tinrent en 1867 et 1868, le principe de propriété publique (par opposition à l’État) de la terre et des instruments de production fut adopté. Dans les années qui suivirent, au faîte de l’activité de Bakounine, cette idée fut développée plus avant pour constituer, sous le nom de collectivisme, le programme économique de la partie fédéraliste de l’Internationale. La signification originelle du mot “collectivisme” souffrit par la suite de diverses altérations, mais à cette époque, cela signifiait : “possession publique (collective) de la terre et des instruments de production ainsi que l’organisation de la distribution au sein de chaque communauté anarchiste de la fédération, ce en accord avec les préférences des membres de cette communauté.” Les membres de l’Internationale définirent alors le “collectivisme” comme un communisme fédéraliste non étatique, se distançant ainsi du communisme d’état centralisé professé par les Babeuf, Blanc, Cabet, Marx et leurs suiveurs.

C’est ce que Bakounine voulut dire lorsqu’il dit au congrès : “Je ne suis pas un communiste, je suis un collectiviste.” Lorsque les “collectivistes” de l’Internationale proclamèrent le principe : “A chacun selon son travail”, ils ne voulurent pas dire que le travail serait évalué et récompensé par quelqu’un ; ils voulurent simplement dire que le travail ne serait pas exploité et que tous les produits du travail seraient utilisés au bénéfice des travailleurs. Comment ces produits seraient distribués demeurait une question ouverte, laissée aux soins de chaque communauté.

Mais, alors que le développement des idées avançait, le collectivisme sous cette forme devint insatisfaisant et la pensée des membres de l’Internationale commença à rechercher une réponse définitive à la question ouverte, une réponse qui serait compatible avec le principe de l’absence de force coercitive, de pouvoir d’état dans la société. Une idée fut proposée que la seule chose qui pourrait guider la distribution serait les besoins de chacun et que l’évaluation exacte du travail de chaque participant était en fait une chose impossible. En 1876, la Fédération Italienne de l’Internationale parla en faveur du “communisme anarchiste” à son congrès de Florence et, quatre ans plus tard, la Fédération du Jura, la plus influente, en arriva à la même décision (au congrès  de Chaux-de-Fonds de 1880).

A ce congrès, le vieux “collectivisme” qui ne faisait que proclamer la communalisation de la terre et des instruments de travail rencontra une nouvelle idée, celle du communisme anarchiste défendue par Kropotkine, Elisée Reclus et Carlo Cafiero, comme étant la seule idée compatible avec un système sans État.

La nouvelle idée triompha et depuis cette époque, le communisme est entré dans la vision anarchiste du monde comme en fait partie inséparable, du moins aux yeux d’une vaste majorité d’anarchistes. Nous devons donner crédit au développement de cette idée sur une base de données tirées de la science et de la vie pratique à Pierre Kropotkine. C’est grâce à lui que l’anarchisme possède ce principe économique guide et fondateur.

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Le communisme de Kropotkine émerge de deux sources : d’un côté, de l’étude des phénomènes économiques et de leur développement historique et d’un autre côté, de l’idéal social d’égalité et de liberté. Sa recherche scientifique objective et sa recherche passionnée pour une formation sociale dans laquelle pourrait prendre corps un maximum de justice, tout cela le mena à la même solution : le communisme anarchiste.

Au cours des siècles, pas à pas, par le travail d’un nombre incalculable de générations, par la conquête de la nature, par le développement des forces productives, par l’amélioration de la technologie, l’humanité a accumulé une grande quantité de richesse depuis les champs fertiles, des entrailles de la terre, dans les villes vibrillonnantes. Un grand nombre d’amélioration technique l’ont rendu possible en facilitant la réduction du travail humain, les plus larges besoins peuvent être satisfaits de mieux en mieux. Ceci est parce qu’une petite poignée de personnes ont tout saisi de ce qui est nécessaire pour créer cette richesse, la terre, les machines, les moyens de communication, d’éducation, de culture, etc, ces possibilités demeurent sans jamais avoir été transcrites dans la réalité.

Toute notre industrie, dit Kropotkine, notre production totale, s’est embarquée sur une mauvaise voie : au lieu de servir les besoins de la société, elle n’est guidée que par le seul intérêt du profit. Ainsi donc les crises industrielles, la concurrence, et la lutte pour un marché contre ses inévitables compagnons, des guerres constantes. Le monopole d’une toute petite minorité s’étend non seulement aux biens matériels, mais aussi aux gains de la culture et de l’éducation (NdT : en 2022, moins de 1% de la population mondiale détient plus de 50% de toute la richesse sur cette planète…) ; la mise en esclavage économique de la vaste majorité rend la véritable égalité et la véritable liberté impossibles et empêche les gens de développer des sentiments sociaux et comme toute cette voie et mode de vie est basée sur des mensonges institutionnalisés, tout cela rabaisse leurs standards moraux. (NdT : que vont faire les gens à la traîne de leaders qui passent leur vie à mentir et tromper ? Que peut-on attendre d’une société dont le standard de base est le mensonge, la duperie, l’escroquerie et le crime en bande organisée institutionnalisée ?…)

Ajustée à cette situation des plus anormales, l’économie politique moderne, d’Adam Smith à Karl Marx, suit, dans sa totalité, une fausse route : cela commence avec la production (accumulation de capital, rôle des machines, division du travail etc…) et seulement après passe à la consommation, c’est à dire à la satisfaction des besoins humains ; alors que si cela se faisait de la façon dont cela devrait se faire, par la physiologie de la société humaine, elle “étudierait les besoins réels de l’humanité et les moyens de les satisfaire avec le moindre coût en gaspillage d’énergie humaine.” On doit toujours garder présent à l’esprit que “le but de toute production est de satisfaire un besoin.” (NdT ; et non pas un désir induit…)

Oublier cette réalité, cette vérité mène à une situation qui ne peut en rien durer :

Sous peine de mort qui s’est déjà produite dans bien des états de l’antiquité, les sociétés humaines sont forcées à retourner aux principes premiers : les moyens de production étant le fruit du travail collectif de l’humanité, ils doivent être propriété collective ; l’appropriation individuelle n’est ni juste, ni utile à quoi que ce soit. Toutes choses appartiennent à tout le monde, car tout le monde en a besoin et que tout le monde travaille selon sa force pour les produire et comme il n’est pas possible d’évaluer la véritable part de la production de chaque individu dans la richesse du monde… Oui, tout appartient à tout le monde ! 

Dans cette somme totale de richesse sociale, Kropotkine voit la façon de distinguer entre les instruments de production et les commodités, une distinction qui caractérise les écoles socialistes de type social-démocrate. Comment peut-on séparer l’un de l’autre, spécifiquement dans une société civilisée ?

Nous ne sommes pas des sauvages capables de vivre dans les bois sans autre abris que des branches… Pour le travailleur, un logis proprement chauffé et éclairé est autant un instrument de production que sa marchine-outil. Le même argument s’applique même d’avantage à la nourriture de manière évidente. Les soi-disants économistes auxquels nous parlons ne nieraient sans doute pas que le charbon brûlé dans une machine est aussi nécessaire à la production que les matières premières de coton ou de minerai de fer. Comment donc la nourriture, sans laquelle la machine humaine ne pourrait faire un effort, pourrait elle être exclue de la listes des choses indispensables à la production. La même chose est vraie pour l’habillement et tout le reste.

La distinction entre les instruments de production et les commodités, artificiellement établie par les économistes, non seulement ne tient pas la route de la critique logique, mais ne peut pas non plus être mise en pratique. “ Dans notre société, tout est si étroitement interconnecté, qu’on ne peut pas toucher à quelque chose sans toucher aux autres choses.”

Au moment de la transformation de l’ordre capitaliste en une formation socialiste, l’expropriation doit affecter absolument toute chose : des demies-mesures ne feront que causer de graves perturbations dans la société en dérangeant ses routines et ne fera que mener au mécontentement général. On ne peut pas par exemple retirer les terres des mains des propriétaires terriens (NdT : essentiellement aujourd’hui les banques) et laisser les usines en possession des capitalistes. On ne peut pas non plus laisser les usines aux ouvriers en laissant le système financier et bancaire en l’état. “Il n’est pas possible pour une société de s’organiser en suivant deux principes contraires… Kropotkine condamne toute rémunération du travail, tout achat et toute vente.

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Il est impossible de récompenser tout le monde pour son travail sans exploiter ce travail et violer la justice. Tous les systèmes socialistes établissant une rémunération en proportion du travail (que ce soit en argent, en chèques/bons de travail ou quoi que ce soit d’autre) font une concession essentielle à l’esprit capitaliste. Au premier abord, cela semble être un paradoxe. “En fait, écrit Kropotkine dans sa critique du salariat, “dans une société comme la notre, dans laquelle plus les gens travaillent et moins ils sont rémunérés, ceci à première vue pourrait passer pour une plaidoirie envers la justice, mais ce n’est en fait que la perpétuation d’injustices passées.

Ce fut par la vertu de ce principe que commença le salariat : ’à chacun selon ses actions’, pour finir dans cette inégalité aveuglante et toutes les abominations de la société actuelle. Du premier jour où le travail fut récompensé en monnaie ou toute autre forme de salaire, du premier jour où il fut accordé que les travailleurs ne recevraient que le salaire qu’ils pourraient gagner , toute l’histoire de la société capitaliste aidée par l’État fut aussi bonne qu’elle fut écrite…

Les services rendus à la société, que ce soit le travail en usine ou dans les champs ou l’apport des services intellectuels, ne peuvent pas être monétisés. Il ne peut pas y avoir de mesure exacte de la valeur (de ce qui est faussement dénommé la “valeur d’échange”) ni de la valeur d’usage en rapport de la production… Nous pourrions dire que tout travailleur qui durant sa vie s’est privé de dix heures par jour de loisir, a donné plus à la société que celui qui s’est privé de 5 heures par jour ou qui ne s’est pas privé du tout. Mais nous ne pouvons pas prendre la quantité de travail fournie durant deux heures par un travailleur et dire que cela vaut deux fois plus que celui d’un autre qui ne travaille qu’une heure et rémunérer les travailleurs en proportion. Ceci nous ferait ignorer tout ce qui est complexe dans l’industrie, l’agriculture, l’artisanat et dans toute la vie de la société actuelle. Ce serait ignorer que le travail produit par un travailleur aujourd’hui est le résultat d’un travail présent et passé de la société humaine dans sa totalité. Cela voudrait dire que nous nous penserions vivre à l’âge de pierre alors que nous vivons dans l’âge de l’acier.

Donc, Kropotkine ne reconnaît aucun réel fondement à la théorie de la valeur du travail qui joue, nous le savons, le rôle le plus essentiel dans l’analyse économique marxiste. De la même manière, il ne reconnaît pas la distinction entre le travail simple et le travail avancé demandant plus de spécialisation, distinction à laquelle quelques mouvements socialistes souscrivent. Sur la base de la théorie de la valeur de Ricardo et de Marx, ils essaient de justifier scientifiquement de cette distinction en argumentant qu’entraîner un technicien coûte plus à la société qu’un simple ouvrier, que le coût de production du premier est plus important. Kropotkine lui, argumente que la colossale inégalité qui existe à cet égard dans la société moderne n’est pas créée par le “coût de production” mais par l’existant monopole de la connaissance : la connaissance constituant une sorte de capital qui peut être plus facilement exploité parce qu’un salaire plus élevé pour un travail plus qualifié est souvent juste une question de profit calculé par l’entrepreneur. Kropotkine pense que maintenir ces distinctions dans une société socialiste, même considérablement arrangées, est extrêmement dangereux parce que cela voudrait dire que “la révolution reconnaît et cautionne comme principe un fait brutal auquel nous nous soumettons de nos jours, mais que nous n’en trouvons pas moins injuste.

En général, le principe d’évaluation et de rémunération du travail doit être abandonné une fois pour toute. Si la révolution sociale ne le fait pas, dit Kropotkine, cela mettra un obstacle à plus de développement de l’humanité et maintiendra le problème irrésolu que nous avons hérité du passé.

Si la classe moyenne pourrit, si nous nous sommes fourvoyés dans une impasse de laquelle nous ne pouvons pas émerger sans attaquer les vieilles institutions avec des torches et des haches, c’est précisément parce que nous avons trop calculé ; parce que nous nous sommes laissés influencer à donner pour recevoir, parce que nous avons eu pour but de transformer la société en un gigantesque commerce fondé sur le débit et le crédit.

Ainsi, Kropotkine appelle au courage de pensée, au courage de construire un nouveau monde sur de toutes nouvelles fondations. Et à cet égard, il est d’abord nécessaire de “mettre les besoins des gens avant leur travail”, il est nécessaire de “reconnaître et de crier haut et fort que tout le monde, quelque soit le statut dans la vieille société, fort ou faible, capable ou incapable, a avant toute chose le droit de vivre et que la société est tenue de partager entre tous, tous les moyens d’existence à sa disposition.

“N’ayons aucune limite à ce que la communauté possède en abondance, mais un partage équitable et une division de ces commodités qui sont par nature plus rares ou plus aptes à devenir rares.”

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Mais qu’est-ce qui doit nous guider lorsque nous établirons ces limites nécessaires ? Qui va devoir les endurer ? Il va sans dire que Kropotkine ne peut pas accepter l’existence de différentes catégories de citoyens fondées sur leur “valeur”, économique ou politique, dans la société ; il ne peut pas non plus accepter toute importance que ce soit de leur position sociale présente ou passée.

Sa mesure est bien plus simple et bien plus humaine , c’est la seule mesure humaine : des privilèges sont accordés à ceux qui ont le plus de mal à endurer le manque : les faibles et les malades, les enfants et les personnes âgées. Ceci est si naturel, si compréhensible pour chacun que, sur cette base, il n’est pas difficile d’en venir à un accord mutuel sans qu’il y ait confrontation ni coercition.

Ainsi donc, au cœur même de la nouvelle société, il y a le travail volontaire et le droit de chacun de vivre. Ceci soulève immédiatement pas mal de questions. Une telle société communiste ne serait-elle pas une société de gens affamés et destitués ? Est-ce que la productivité ne chuterait pas en l’absence de cet éperonnage toujours présent de la faim ? Kroptkine au contraire, montre par un certain nombre d’exemples à quel point la productivité humaine a toujours augmenté lorsque le travail est devenu relativement libre : après l’abolition des droits féodaux en France en 1792, après l’abolition de l’esclavage des noirs en Amérique et après la destruction du servage en Russie.

Et, sur une plus petite échelle, tous les exemples de travail libre collectif dans les villages russes, suisses et allemands, dans les associations coopératives des travailleurs, parmi les pionniers aux Etats-Unis, les Russes Doukhobors au Canada, les communautés Mennonites etc, etc… montrant une telle productivité, une telle surcharge d’énergie dans les travailleurs, qu’aucune entreprise utilisant le système du salariat ne peut rivaliser.

(NdT : A Résistance 71, nous disons depuis bien des années que l’argent, le salariat, sont en fait des FREINS avérés au véritable progressisme de la société humaine. L’argent et ses conséquences relationnelles de concurrence, empêchent bien des développements par blocage de projets parce que telle ou telle partie ne pourrait pas en profiter…Pour les fanas de l’exploration spatiale dont nous me sommes pas, sans le rapport au fric et le monopole de quelques uns, nous serions déjà sur Mars…)

Le travail salarié est un travail servile, qui ne peut pas et n’est pas supposé rapporter tout ce dont il est capable. Il est grand temps de mettre un terme à cette histoire de salaires comme étant le meilleur moyen d’obtenir un travail productif.  Si l’industrie d’aujourd’hui produit des centaines de fois plus qu’elle ne le fit à l’époque de nos ancêtres, nous le devons au développement rapide de la connaissance en physique et en chimie à la fin du siècle dernier ; ceci n’est en rien dû au système capitaliste du salariat, mais de fait, malgré lui.

C’est la liberté qui est capable d’augmenter la productivité au travail, alors que toutes autres mesures, toute pression d’en haut, que ce soit sous la forme de mesure disciplinaires ou de salaires à la pièce, tout cela a l’effet inverse. Ces mesures ne sont que des vestiges de l’esclavage et du servage, quand les propriétaires terriens russes se disaient entre eux que les paysans étaient des fainéants et qu’ils ne travailleraient pas la terre s’ils n’étaient pas surveillés.

Et ne voyons-nous pas en Russie une brillante confirmation des mots de Kropotkine : la productivité chute, le pays glisse dans la pauvreté alors que les mesures disciplinaires ont drastiquement augmenté, transformant le pays en casernes et les travailleurs en soldats mobilisés ? (NdT : ceci est écrit rappelons-le en 1931 sous Staline…)

Puis, il y a une autre question : supposons que le communisme soit capable d’assure le bien-être et même la richesse dans la société, mais cela ne tuerait-il pas aussi la liberté individuelle ? Le communisme d’état le fera, répond Kropotkine, mais pas le communisme anarchiste.

Le communisme, comme institution économique, peut prendre toutes les formes, de la liberté individuelle totale à la mise en esclavage de tous.” Mais toute autre forme économique est pire parce que cela demande l’existence d’un pouvoir coercitif : quand propriété et salariat sont préservés, certains deviennent dépendants d’autres et les privilèges ainsi créés doivent être gardés par la force contre une réaction potentielle d’une autre partie désavantagée de la société. Non seulement le communisme n’est pas un conflit avec la liberté individuelle, mais au contraire, “sans communisme, l’Homme n’attendra jamais le plein développement de sa personnalité, ce qui est peut-être le plus ardent désir de tout être vivant pensant.”

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Le communisme, du moins en relation avec les nécessités de la vie, constitue la solution vers laquelle la société moderne se dirige pas à pas et dans une société civilisée, le seul communisme possible est celui proposé par les anarchistes, c’est à dire un communisme sans autorité. Tout autre forme de communisme est impossible, non viable, nous l’avons dépassé. Le communisme dans son essence, présuppose l’égalité de tous ses membres des communes et donc nie le pouvoir coercitif (NdT: historiquement séparé du corps social par nécessité) D’un autre côté, aucune société anarchiste d’une certaine taille n’est concevable sans qu’elle ne commence par donner à tout le monde un certain niveau de confort de vie, obtenu conjointement par toutes et tous. Ainsi donc les concepts de communisme et d’anarchie sont de fait totalement complémentaires…

Des objections sont mises en avant contre le communisme entre autre, sur la base de l’échec souvent éprouvé de bon nombre de sociétés communistes, communautés religieuses ou colonies socialistes. Les deux souffrent de défauts qui n’ont rien à voir avec le communisme et ce sont par ces défauts que ces deux sociétés périssent. En premier lieu, Kropotkine fait remarquer qu’elles sont souvent trop petites et non-connectées ; leurs membres, par la force des choses, vivent une vie artificielle dans une sphère d’intérêts trop limitée. Ces communautés le plus souvent se retirent de la vie du reste de l’humanité, de ses luttes et de ses progrès.

De plus, elles demandent toujours la complète subordination de leurs membres au collectif : la vie de tout à chacun est contrôlée, ils ne s’appartiennent jamais à eux-mêmes, tout leur temps est absorbé par la communauté. C’est pourquoi les personnes un peu indépendante par nature, surtout les jeunes, finissent par fuir ces communautés. S’il est vrai que la plupart des gens conçoivent travail et relations sociales en communauté, il n’en va pas de même pour le temps libre et la vie privée où les moments intimes sont et doivent être privilégiés.

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Par essence, note Kropotkine, les objections au communisme anarchiste soulevées par les autres branches socialistes ne sont pas fondamentales et pratiquement tout le monde reconnaît le communisme anarchiste comme un idéal à atteindre. Après tout, les marxistes aussi mentionnent la disparition de l’État suivant la disparition des classes comme un projet futur. Le communisme anarchiste est souvent rejeté sur la base de sa soi-disante “nature utopiste”. La majorité des socialistes ne conçoivent pas la possibilité d’une transition directe du capitalisme à un communisme anarchiste et ne focalise pas leur travail pratique sur cela mais sur une forme de vie économique qui, de leur point de vue, serait réalisée pendant une période de transition inévitable. (NdT : appelée de la très vague et jamais vraiment définie “dictature du prolétariat”..) Kropotkine n’a pas cherché à prouver que le communisme anarchiste serait immédiatement implanté dans sa forme parfaite, mais il a posé la question de la période transitoire de manière différente.

Mais nous devons nous rappeler que toute discussion des transitions qui devront être faites sur le chemin du but à réaliser, sera inutile à moins d’être basée sur l’étude de ces directions, ces formes rudimentaires transitoires qui émergent déjà.” Et là, Kropotkine pointe vers ces directions qui mènent exactement au communisme. Il y a un grand nombre d’exemples et de preuves de tout ceci , nous référons le lecteur au texte.

Cela ne fera pas de mal de rappeler une autre expression. Nous savons tous à quel point l’extrême optimisme de Kropotkine est mentionné, par certains avec une certaine condescendance (“idéaliste, grand homme !”) et avec censure par d’autres. De fait, ils disent qu’un tel système social ne demande pas une personne moderne, mais quelqu’un de bien plus moralement avancé. Ils mettent de côté toute pensée de ceci jusqu’au moment où les gens vont se développer d’une façon inconnue. Oui, bien sûr Kropotkine croit en l’Homme, dans le peuple, spécifiquement dans sa capacité à développer et ces aspects de socialité et de solidarité inhérents à sa nature ; mais ce type d’optimisme n’est-il pas une caractéristique indispensable pour toute personne de progrès, révolutionnaires et réformistes ? Après tout, cet argument que l’Homme est imparfait, que les gens sont “immatures”, qu’ils sont sauvages et ignorants, incapables de se gérer sans être surveillés etc a toujours été du domaine des conservatismes de tout bord, des défenseurs de l’ordre établi contre toute tentative de libération, d’émancipation.

Mais les progressistes ont toujours su que pour élever le peuple à être meilleur, plus développé, plus savant, ils doivent d’abord s’élever à de meilleures conditions de vie ; que l’esclavage ne peut jamais vous enseigner d’être libre et que la guerre de tous contre tous ne peut jamais générer des sentiments humains.

La même chose est vraie ici : seul le système anarchiste peut produire des anarchistes accomplis comme Kropotkine le fut et comme quelques autres aujourd’hui. Ainsi donc, il est nécessaire de travailler en ce sens, d’avancer dans cette direction sans attendre que la qualité des gens ne s’élève ; les gens vont grandir alors que la liberté et l’égalité dans les formations sociales s’étendent. Et ce ne sont certainement pas les socialistes ni les gens du futur, qui puissent jamais avoir le droit d’utiliser l’argument que les masses sont imparfaites et non préparées.

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Le communisme anarchiste de Kropotkine est endossé par une vaste majorité d’anarchistes, mais pas par tous. Il y a les anarchistes individualistes, certains d’entre eux sont des soutiens de la propriété privée, tandis que d’autres n’ont que peu de préoccupation pour toute organisation sociale future, concentrant leur attention sur la liberté intérieure d’un individu dans quelque ordre social que ce soit, il y a aussi les anarchistes proudhoniens (NdT : fédéralistes, mutualistes). Mais le fait que le communisme anarchiste soit accepté par tous ceux impliqués dans la lutte sociale de notre temps, essentiellement dans le mouvement des travailleurs, n’est ni une coïncidence, ni une question de succès temporaire d’une idée sur une autre.

Seul le communisme fournit le fil de guidage dans la résolution d’une série de problèmes de construction positive, parce qu’il constitue la condition nécessaire pour que soit rendue possible une société sans État. Tous les autres systèmes anarchistes sont minés par des contradictions internes insolubles ; seul le communisme anarchiste remplit les deux requis que sont la consistence théorique et ce qui peut mener à la création de programmes pratiques.

Le texte en PDF :
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Biographie de l’auteure

Marie Goldsmith (1871 – 1933), alias M. Korn et M. Isidine, était une biologiste anarchiste russe, qui passa l’essentiel de sa vie en France. Elle fut une amie proche et collègue de Pierre Kropotkine et traduisit bon nombre de ses publications en français et en russe durant leurs vies. Leur correspondance a même révélé qu’il y eut des plans pour que Goldsmith l’aide à assembler un second volume de son “Entraide, facteur de l’´évolution”. Bien que tristement oubliée depuis son décès précoce, la vie et le travail de Goldsmith font maintenant l’objet d’un projet de recherche visant à ramener ses écrits biologistes et anarchistes au XXIème siècle. Pour plus de détail, visiter le site (en anglais) : mariegoldsmith.uk.

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Pierre Kropotkine (1842-1921)

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Lectures complémentaires :

Pierre Kropotkine sur Résistance 71 :

La page “Pierre Kropotkine, anarchisme, entraide et évolution”

« Communisme et anarchie, 2 parties », Pierre Kropotkine

“Le prince de l’évolution”, Lee Alan Dugatkin

« L’action anarchiste dans la révolution française »

“La morale anarchiste”, Pierre Kropotkine

“La conquête du pain”, Pierre Kropotkine

“L’anarchie dans l’évolution socialiste”, Pierre Kropotkine

“Lettre de Kropotknie à Max Nettlau”

“L’anarchisme et la science moderne”, Pierre Kropotkine

“L’entraide, un facteur de l’évolution”, Pierre Kropotkine

“L’inévitable anarchie”, Pierre Kropotkine

“Champs, usines et ateliers”, Pierre Kropotkine

“La Commune de Paris 1871”, Pierre Kropotkine

Autres textes qui ne sont pas en PDF

Aussi, il n’y a pas d’auteur et de pensée plus complémentaires à celle de Kropotkine que Gustav Landauer que nous vous invitons à (re)découvrir :

Gustav Landauer et la société des sociétés organique

Compilation essentielle PDF Gustav Landauer

Nos manifeste pour la société des sociétés de 2017 et la synthèse d’anthropologie politique qui s’ensuivit en 2019-20 puisent profondément entre autre, dans les pensées et visions émancipatrices de Pierre Kropotkine et Gustav Landauer.

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Et dans une aube nouvelle,
Le peuple se dressa.

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L’esprit du peuple…

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