Archive pour juin, 2014

Nouvel Ordre Mondial: Le chaos planifié a commencé…

Posted in actualité, économie, crise mondiale, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, média et propagande, militantisme alternatif, N.O.M, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, police politique et totalitarisme, politique et lobbyisme, politique et social, presse et média, réchauffement climatique anthropique, résistance politique, science et nouvel ordre mondial, technologie et totalitarisme, terrorisme d'état, Union Europeenne et nouvel ordre mondial with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , on 30 juin 2014 by Résistance 71

“La vérité passe par trois étapes fondamentales, d’abord elle est moquée, puis elle est combattue et finalement acceptée comme évidence.”
~ Arthur Schopenhauer ~

 

L’effondrement global a commencé

 

La destruction planifiée économico-sociale de nos sociétés pointe à l’horizon

 

InfoWars

 

29 Juin 2014

 

url de l’article original:

http://www.infowars.com/the-global-meltdown-has-begun/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Il est maintenant bien apparent que “l’élite” gouvernante est en train de nous mener vers une dépression économique mondiale. Les signes avant-coureurs sont partout, comme le note Alex Jones dans cette vidéo prémonitoire (NdT: vidéo dans l’article original).

De la militarisation de la science sociale à celle des agences et institutions gouvernementales (NdT: comparez l’équipemet policier et militaire aujourd’hui et celui d’il y a encore 5 ans. La marche totalitaire s’accélère, Robocops et drones sont omni-présents au pays du goulag levant pour réprimer la population et le seront très bientôt ailleurs…), annonçant le plan de l’implantation cérébrale de micro-puces, les signes avant-coureurs d’un horrible future dystopique sont maintenant à l’horizon.

Dans la vidéo, Jones cite d’importants mondialistes (Kissinger, Petraeus) qui ont prédit un futur autoritaire lorsque la constitution et ce qu’elle représente seront finalement et irrévocablement détruits et des généraux (NdT: Notamment le traître Petraeus) qui ont pavané au sujet de l’émergence de la North American Union (NdT: modelé sur le totalitarisme de l’Union Européenne et qui voit l’élimination des frontières entre le Mexique, la pays du goulag levant et le Canada, ses deux satellites, dans une extension sous stéroïde du NAFTA existant: North America Free Trade Agreement ou Traité de Libre Échance Nord-Américain. En ce moment même, des dizaines de milliers d’immigrants sont importés par le pays du goulag levant depuis l’Amérique Centrale et le Mexique, créant un stress majeur sur l’économie interne déjà moribonde. Ceci servira de prétexte à l’instauration de la loi martiale et de la suspension de la constitution très bientôt lorsque le cahos social deviendra incontrôlable et que les citoyens américains commenceront à prendre les choses en main pour leur survie…), qui prendra la forme d’un gouvernement continental ayant une classe politique non-élue (NdT: comme l’UE…), une armée et une police unifiée hyper-répressive ayant la superstructure pour mettre en application la volonté d’une clique entrepreneuriale corporatiste héréditaire dont la mission auto-déclarée est d’épurer l’humanité (NdT: au moyen d’une société post-industrielle néoféodale, qui est déjà bien plus qu’embryonnaire aujourd’hui.)

Le point de repère sans équivoque du cauchemar qui nous attend est cette économie anémique et totalement disfonctionnelle. Renforcée par l’austérité et des crises continuelles politico-sociales, des guerres, des attaques terroristes totalement fabriquées et la destruction délibérée du moteur de la prospérité économique, les Etats-Unis (NdT: sur un plan capitaliste), la soi-disant élite, véritablement prédatrice, va réaliser son rêve pervers et mortifère de domination totale. Si nous ne les arrêtons pas maintenant.

Il en revient à InfoWars et à tous les médias alternatifs d’exposer au grand jour, de dénoncer la ruse des oligarques, allant de la poussée de l’escroquerie du réchauffement climatique anthropique à la confiscation de toujours plus de richesse afin de permettre aux banksters de socialiser leurs pertes sur les citoyens américains (et autres). La presse d’enquête, sous l’opération Mockingbied de la CIA, est morte depuis longtemps dans les médias de masse, la tâche nous en incombe donc.

Note de Résistance 71:

Aujourd’hui, avec la poussée sans précédent de l’information alternative sur internet, plus personne ne peut dire “Oh, je ne savais pas, je n’étais pas au courant… Si j’avais su j’aurai agi…” Nous somme prévenus, les oligarques ne se sont jamais cachés de ce qu’ils allaient faire. Tout comme Hitler avait écrit dans son bouquin ce qu’il allait faire, les oligarques ont disséminé leurs vues et désirs dans les médias qui leur appartiennent depuis des décennies. Tout ce qu’ils ont dit publiquement ou en privé (réunions du Bilderberg, de la commission trilatérale, des think tanks néoconservateurs etc…) a été divulgué, fuité, publié. Ils ont fait écrire des bouquins par des scientifiques et historiens à la botte pour expliquer leurs visions et modus operandi. Leurs portes-paroles (Kissinger, Attali etc…) n’ont jamais manqué une occasion de promouvoir leur agenda.
Aujourd’hui le débat n’est plus de savoir si nous nous dirigeons vers une dictature mondiale (Nouvel Ordre Mondial) mais de savoir si elle sera à l’image de la société imaginée par Aldous Huxley dans “Le meilleur des mondes” (Huxley a déclaré dans un entretien qu’il n’avait pas eu à beaucoup imaginer sa société du futur, car il n’eut qu’à transposer les idées émises par son frère Julian Huxley dans ses discussion avec ses collègues et amis. Julian Huxley est l’eugéniste, fondateur de l’UNESCO, qui préconisait les soins de santé sélectifs, ignorant les couches sociales défavorisées…) ou de celle du “1984” de George Orwell.

Nous avons été prévenus. Question: Qu’allons-nous faire contre ?

Ci-dessous nous postons deux vidéos essentielles pour bien comprendre les tenants et aboutissements de ce qui se passe (VOSTF):

“EndGame” d’Alex Jones (2006)

“Entretien avec Aaron Russo” (2007)

Compte-rendu du 72ème congrès de la Fédération Anarchiste, St Imier (Suisse), 7-9 Juin 2014

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Questionner le monde

 

Fédération Anarchiste

 

26 Juin 2014

 

url de l’article:

http://www.monde-libertaire.fr/passe-et-present-de-lanarchisme/17203-questionner-le-monde

Les 7, 8 et 9 juin, la Fédération anarchiste a tenu son 72e congrès à Saint-Imier (Suisse). Un congrès de vérités fussent-elles dérangeantes, fussent-elles incomplètes mais où il a été a minima tenté de regarder les enjeux qui se posent à nous non pas au prisme d’une doxa confortable mais dans leur réalité et nécessairement dès lors dans leur complexité. Un congrès de mise en débat jamais totalement aboutie mais où ont pu s’exprimer, voire s’écouter et parfois se conjuguer les analyses et les propositions ainsi que les doutes et les interrogations de délégués unis par un même idéal mais également riches d’expériences sociales, territoriales, professionnelles ou encore militantes différentes. Un congrès de perspectives qui marque moins l’aboutissement d’une année militante qu’un jalon dans un processus d’élaboration de pensées et de pratiques collectives que nous aurons à poursuivre, à renforcer et à approfondir dans les semaines et les mois qui viennent avec tous ceux et toutes celles qui nous rejoindront en chemin.

Du développement protéiforme des populismes et autres identitarismes, en allant à la diversité d’origines, de pratiques et de revendications des mouvements qui se réclament désormais du féminisme ; de la montée de l’abstention et le rejet relatif de la classe politique et de la démocratie représentative que cela traduit à la situation économique et sociale, ses luttes salariales mais aussi le développement de mouvements interclassistes comme celui des Bonnets rouges ; ce sont à ces enjeux sociaux, économiques, politiques et environnementaux que notre congrès s’est attaché sinon à répondre du moins à traiter sans détour. Il en fut de même de la question de la pertinence et de la viabilité de notre projet politique, de nos modalités d’organisation et de nos outils comme notre journal et notre librairie par exemple.

De fait, ce congrès n’a pas débouché sur des analyses parfaitement abouties, ni des décisions entièrement stabilisées. Son apport est ailleurs, plus méthodologique que substantielle, plus humain et collectif qu’idéologique ou programmatique. En délaissant dans l’ensemble la langue de bois, les discours convenus et les anathèmes faciles, il a été la réaffirmation d’une Fédération anarchiste en mouvement, capable de questionner le monde dans lequel elle se situe mais aussi ses fondements et ses fonctionnements ; d’un collectif humain, pluraliste et uni, situé de plain-pied dans le monde réel non pour s’en satisfaire mais pour le changer ; d’une organisation générale des libertaires, qui ne prétend à aucun monopole, ni ne s’érige en avant-garde ou en gardien du temple, mais qui entend contribuer au développement d’une réponse concrète et plausible, aux désastres où nous entraînent le capitalisme et les États et cela non pas seul mais avec toutes les forces et tous les individus qui veulent eux aussi lutter pour l’émancipation sociale. Ce n’est pas une mince réussite pour un congrès que de nous placer de la sorte et de nous inventer à la suite à poursuivre et amplifier cette démarche.

Que nos camarades de la Fédération libertaire des montagnes, qui ont rendu matériellement possible ce congrès, les anciens mandatés qui l’ont organisé ainsi que l’ensemble des congressistes qui l’ont fait vivre en soient fraternellement remerciés. La nouvelle équipe de mandatés s’attachera à faire vivre et prospérer cet élan.

Résistance au colonialisme toujours bien vivace: Panafricanisme contre le Nouvel Ordre Mondial…

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La nouvelle vague de panafricanisme est en phase avec les luttes autonomistes et de résurgence autochtone des Amériques. Les intérêts communs devraient faire converger les mouvements et les faire coopérer pour une lutte concertée et généralisée.

L’avenir de l’humanité passe par la résurgence des nations natives, qui redeviendront VRAIMENT autonomes avec l’aide des peuples occidentaux émancipés de l’idéologie colonialiste qui les musèle et les asservit tout autant.

— Résistance 71 —

 

Panafricanisme contre mondialisme

 

Panafricanisme 2.0

 

Mai/Juin 2014

 

url de l’article:

http://panafricanism2point0.com/a-la-une/introduction-panafricanisme-vs-mondialisme/

 

Introduction

ll s’agit dans cet article de mettre en lumière les conséquences ou implications économiques et financières de ces deux idéologies par rapport au continent africain. Par avance, nous pouvons dire qu’une confrontation inévitable s’annonce entre ces deux idéologies. Car la nature intrinsèque même du panafricanisme, ne peut tolérer aucun mondialisme. En effet, la construction du panafricanisme suppose, induit la déconstruction du mondialisme. Nous allons voir comment cela se fait, tout au long de cet article, en plusieurs étapes.
Déjà au niveau des définitions, le panafricanisme prône la solidarité et l’unité prioritaire des africains pour atteindre leur émancipation sociale, culturelle, politique et économique. Le Mondialisme prône, lui, la libre circulation des biens, des personnes et des capitaux de façon transnationale.
En pratique, il s’agit d’une circulation des biens et des capitaux vers des marchés porteurs, émergents. La circulation des personnes n’est vraie qu’en théorie. Car Il n’existe pour les ressortissants de certaines parties du globe, notamment les plus pauvres, que très peu de facilité de circulation vers les zones les plus riches.
Le jeu du mondialisme, en l’état actuel des choses, favorise les plus riches et puissants Etats en ce qu’il font des autres Etats faibles et pauvres, comme ceux du continent africain, des marchés potentiels où les premiers déversent leurs marchandises ou leurs capitaux dans des conditions irrespectueuses de nombreux droits et devoirs. Des conditions en sommes toutes foncièrement égoïstes.
Ce sujet « Panafricanisme contre Mondialisme » est le défi actuel qui s’impose à nous. Comment faire de cette première notion une réalité pendant qu’à la minute où j’écris ces lignes l’Afrique baigne dans ce mondialisme de l’exploitation ?
Il s’agira donc ici d’ébaucher les mesures économiques à envisager pour permettre au panafricanisme d’atteindre ses objectifs d’émancipation économique et financière en se recentrant et se repliant sur son espace vital, son territoire, le continent de l’Afrique. L’objectif est de créer de plus en plus d’indépendances africaines par rapport au reste du monde ou de substituer ce reste du monde par une dépendance inter-africaine. Aller à contre pied du système financier international actuel, qui grâce à ces principes et institutions (APE, OMC, Banque Mondiale, FMI, ONU) crée les conditions d’ouverture des autres économies pour une domination et une exploitation totale du potentiel de ces économies encore vierges. Cela passera nécessairement par le démasquage et la mises en hors état de nuire des vicieux mécanismes et systèmes (FCFA, APE, Accords de défense, Francophonie, Commonwealth, club de paris, etc.) par lesquels le mondialisme, telle une sangsue, vampirise le pays continental Africain.

I Rompre avec le système financier international

Les fondamentaux de cette réussite du panafricanisme sur le plan économique et financier restent, comme l’on évoqué nos ancêtres et précurseurs panafricains, Kwame Nkrumah; plus récemment Mouammar Kadhafi (qui en a payé de sa vie le prix), la mise en place d’une MONNAIE AFRICAINE, d’une BANQUE CENTRALE AFRICAINE, puis d’un FONDS MONETAIRE AFRICAIN.
Ces trois points constituent l’épine dorsale de l’indépendance économique et financière de l’Afrique.
En effet, ces trois points en eux seuls, permettront à l’Afrique de sortir du cercle perpétuel de la soumission par la dette, les prêts avec conditionnalités du FMI et de la Banque Mondiale, des clubs de Paris et autre Commonwealth. Mais aussi de sortir des mécanismes d’exploitation des économies africaines comme le FCFA. Ce système par lequel la France détient actuellement des avoirs des Etats Africains estimés à plus de 3000 milliards pour les pessimistes et à plus de 8000 milliards de francs CFA pour les optimistes.

Les prêts du FMI et de la Banque Mondiale sont pervers en ce sens que c’est grâce aux conditionnalités dont ils sont assortis que beaucoup de choses ont été imposés à l’Afrique. Par exemple, la privatisation de Pan entier des économies (les entreprises de services publiques eau, électricité, etc) des pays africains tient de cela. C’est par l’endettement que beaucoup de choses, dans divers secteurs, sont actuellement imposées à l’Afrique (égalité entre homme femme, droits de l’enfant, droits de la femme, la promotion de l’homosexualité, ..).
Il nous faut donc sortir du cycle de l’endettement par le retrait de ce système financier pesant et de plus en plus interdépendant, avec plus d’imbrication. Notre survie dépendra de notre autonomie. Autonomie qui seule peut être un gage d’indépendance durable.

Ces trois structures financières Panafricaines (Une monnaie africaine indépendante sans aucun arrimage à une autre monnaie, une banque centrale africaine et un fonds monétaire africain) sonneront la rupture avec un système financier international dont le modèle, basé sur l’intérêt, a démontré ses limites.
La monnaie africaine devra être non pas une monnaie papier sans valeur intrinsèque, comme c’est le cas actuellement pour l’économie mondiale. Mais plutôt une monnaie réelle avec une valeur intrinsèque d’Or ou d’Argent. Telle était la particularité du rêve du Guide Mouamar Kaddafi. Non seulement, avoir une monnaie mais surtout une monnaie basée sur l’or.

L’Or et l’Argent sont des ressources que le continent Africain détient, enfouis dans ses sous-sols, plus que tout autre continent au monde. Si on devait baser notre économie sur l’or et l’Argent, nous serons, automatiquement, les plus puissants. Car nous pourrons acheter le monde et ce qu’il contient comme sciences et technologies. (Références : les réserves mondiales d’or) .

Ce point est très important. Je me permets d’ouvrir une parenthèse par rapport à la détention de l’Or et le FMI.
Il est étonnant de constater que, les statuts du Fond Monétaire International interdisent l’utilisation de l’or comme monnaie en son article 4 section 2(b) à tous ses adhérents. Ceci en interdisant le lien, quel qu’il soit entre l’or et la monnaie papier autre que le dollar US.

Cet article dit ceci : « les régimes de change peuvent inclure :

I) le maintien par un Etat membre d’une valeur pour sa monnaie en termes de droit de tirage spécial ou d’un autre dénominateur autre que l’or, choisi par l’Etat membre ;

II) des mécanismes de coopération en vertu desquels des Etats maintiennent la valeur de leurs monnaies par rapport à la valeur de la monnaie ou des monnaies d’autres Etats membres ;

ou

III) d’autres régimes de change que choisirait un Etat membre » fin de citation.

En avril 2002, un député Américain, Ron Paul, a envoyé une lettre au département du Trésor Américain ainsi qu’à la réserve fédérale (qui est accessoirement une banque privée, étonnant non ?) dans la quelle il demandait à savoir pourquoi le FMI interdit à ses membres de baser leur monnaie sur l’Or.
Aucune réponse n’a encore été reçue. Mais nous savons que la réponse est que le système monétaire, établi par le biais du Fonds Monétaire International, a été conçu pour dévaliser l’humanité de tout son or. Et dans le même temps imposer le dollar comme moyens d’échange.

C’est le Dollar qu’il leur suffit d’imprimer pour créer de la richesse à partir de rien. En passant, on peut ajouter que tous les pays membres du FMI en devenant membre doivent déposer leur or auprès de cette institution. Ce qui fait que les USA détenaient pendant longtemps les possessions d’or de toute l’humanité. Ou du moins de tous ses pays membres.
Or, dont la disparition, constatée par Dominique Strauss Kahn a entraîné sa perte. Si le dollar Américain n’est plus basé sur l’or ou si les Américains n’ont plus d’or qui sert d’étalon et de garantie, le Dollar US n’est donc que du simple papier. Ce n’est pas pour rien d’ailleurs que beaucoup de pays comme la chine sont entrain de laisser tomber le Dollar. (Référence : la Chine, la Russie, le Kenya laisse tomber le dollar us).

…Une parenthèse pour démontrer l’implication sournoise et profonde du FMI dans nos économies africaines et pourquoi, il nous faut en sortir en réformant, profondément, la monnaie et le système bancaire et financier actuel.

II Un système financier autocentré pour protéger les économies panafricaines

Ces reformes financières et monétaires devraient être accompagnées de mesures drastiques en ce qui concerne les transferts d’argent sortant, le rapatriement de dividende, la structure du capital des entreprises présentes sur le continent.

Les transferts d’argent sortant et autres virements sortants devraient être interdits comme ils le sont actuellement en Algérie ou à Madagascar. Seuls les flux rentrant seront acceptés. Ceci aura pour objectif de maintenir la masse monétaire et de favorisé une bonne relance de la production.

La promotion traditionnelle des Investissement Direct Etranger (IDE) qui accorde tous les privilèges aux investisseurs, toutes les facilités de piller allègrement nos économies doit être revue. Car si l’Afrique est l’espoir de la croissance mondiale , cela doit profiter d’abord aux africains. Les codes d’investissements doivent désormais contenir des conditions contraignantes devant protéger les économies africaines. Usant des incitations fiscales, le rapatriement de dividende des sociétés étrangères doit être règlementairement limité à un certain pourcentage (par exemple 30%) avec obligation de réinvestir ou de consommer les 70% des dividendes distribués sur le territoire national. Ce type de mesure ont été mises en place en Algérie. Par ailleurs, aucune entreprise ne peut s’installer dans le pays sans qu’elle ne soit une propriété majoritairement nationale. La structure du capital des entreprises doit donc être constituée de telle sorte qu’au moins 70% de capital soit détenu par les nationaux. Des mesures semblables ont été prises en Algérie, au Venezuela, en Bolivie, ….Cela permettra aux africains de se réapproprier leur continent.

C’est ainsi que les ressources naturelles stratégiques doivent aussi être nationalisées à au moins 70%. L’Etat devrait être dans le capital. Avec la majorité du capital aux peuples africains. L’actionnariat du peuple devra être promu par un plus grand accès au capital des entreprises du pays exploitant des ressources stratégiques (Or, Uranium, pétrole, Diamant, Eau potable, Electricité, etc.…). Cette implication permettra au peuple non seulement de jouir des bienfaits de leur patrimoine national mais aussi de créer leur adhésion et leur implication dans les affaires ayant lien avec les ressources importantes. Même si un partenaire stratégique doit être accepté, sa position dans le capital de la société exploitant des ressources stratégiques ne peut dépasser les 30 % du capital.

• Entre 1980 et 2009, les transferts nets de ressources hors d’Afrique sont passés de 597 milliards de dollars EU à 1 400 milliards.

• Les flux financiers illicites et non enregistrés ont été de l’ordre de 1 220 à 1 350 milliards de dollars EU entre 1980 et 2009, éclipsant les transactions financières enregistrées.

• Le déficit net de ressources et les fuites illégales de capitaux compromettent gravement le développement.
Rapport conjoint BAD-GFI : http://www.afdb.org/fr/news-and-events/article/new-afdb-gfi-joint-report-africa-a-net-creditor-to-the-rest-of-the-world-11856/

 

III Sortir des divers accords, pactes et conventions qui nuisent à nos économies africaines

Aucun plan, aucune stratégie, aucune politique ou programme, aucun système de coopération, aucune supercherie économique, car c’est bien de cela qu’il s’agit, n’est en mesure de permettre aux économies africaines de pouvoir sereinement envisager une prospérité qui générerait du bien être pour les peuples africains tant que nos économies seront enchaînées par des « Accords de défense concernant la coopération dans le domaine des matières premières et produits stratégiques » .
L’intitulé biaisé de cet accord en dit long sur la nature de son escroquerie. La défense militaire de la France au service des pays africains en contrepartie des ressources stratégiques de ces pays. C’est grâce à ces accords que l’uranium du Niger, du Gabon ou de la Centrafrique reste encore, après un demi-siècle de néo colonisation, la propriété privée de la France au mépris des peuples de ces territoires.

Les Accords de Partenariat Economique (APE) qui doivent faire de l’Afrique des territoires de consommation des productions occidentales, tout comme les nombreuses conventions onusiennes qui auraient pour conséquence de reverser les ressources des sous sols africains (eaux souterraines et de surfaces, sols, etc….) dans le patrimoine de l’humanité, doivent être purement et simplement dénoncés, annulés. Car aucun peuple, digne de ce nom, ne brade l’héritage reçu de ses ancêtres et celui à léguer à ses enfants, en le reversant dans le patrimoine, soit disant, de l’humanité. Ceux qui disent agir au nom de l’humanité, la communauté internationale n’agit que dans le cadre de ses intérêts. C’est un faux humanisme.
Les Africains sont les seuls qui ont aujourd’hui quelque chose à pouvoir apporter. Les seuls dont les ressources seront mis à la disposition de l’humanité.

C’est par ces systèmes (FCFA, CPI) que les Africains sont soumis légalement à l’exploitation multiforme de l’Occident, qui est le sorcier de tous ces plans et programmes pour soi disant sauver l’humanité ou d’autres balivernes auxquelles seul l’Africain croit. Sur le plan judiciaire, la Cour Pénale Internationale, qui ne juge que les dirigeants noirs en rébellion contre le système établi, en est un parfait exemple.

On peut aussi, au titre de ces escroqueries, relever sur le plan environnemental, le mouvement contre le changement climatique qui a finit par instituer un marché de carbone sensé interdire la pollution de la couche d’ozone. Comment ça marche ? Les usines, les industries dans les activités de transformations produisent du carbone. Un quota de pollution de carbone est établi pour chaque pays, une fois ce quota atteint, le pays producteur de carbone est tenu de s’arrêter ou de partir sur ce marché pour acheter des droits de pollution carbone nécessaires pour lui permettre de continuer à polluer car toute production à un rejet de pollution. Hors, les pays développés ont le plus grand nombre d’usine, d’industries, …ils polluent plus que n’importe qui au monde. Mais eux, personne ne leur avait mis une limite quelconque. Aujourd’hui ils veulent nous en mettre AU NOM DE LA SAUVEGARDE DE L’HUMANITE.
En réalité, ce mécanisme a pour réel but de freiner la transformation par les pays en voie de développement de leur environnement, de leur production primaire, etc.…et à les maintenir, ces pays africains pour la grande majorité, éternellement à un niveau stationnaire de développement et de dépendance.

En résumé, les Africains devraient quitter les Accords secrets de défense militaire, le CFA, La CPI, les APE (ne doivent pas jamais être signés). La France doit être exclue de l’architecture juridique des activités économiques en Afrique. Elle devra notamment être exclue de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA), de la Conférence interafricaine des marchés d’assurance (CIMA), l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI). Elle ne doit plus siéger aux activités de la CEDEAO ou de l’UEMOA. Elle n’y a pas sa place.

IV L’exploitation occidentale par la coopération du développement et l’humanitaire: Qui assiste qui ?

Le système d’exploitation occidental de l’Afrique par l’humanitaire et la coopération de développement doit être arrêté. En effet, il est important de savoir, qui assiste qui ? Parce que non seulement ce système est spécialement conçu pour les intérêts du Sud, qu’il n’a jamais développé un pays sur le dos de la planète terre mais aussi qu’il est fait actuellement partie des problèmes en Afrique. Economiquement parlant, il sert à la création d’emploi en occident. Les pays Africains se retrouvent endettés dans des lignes de crédit pour financer les activités de ces ONG internationales, embauchant des occidentaux dans des conditions très lourd, avec des contrats d’équipement et de fourniture à établir de préférence avec les opérateurs ressortissant de ces pays.

Ce système tue l’initiative, la créativité, la virilité, la volonté des peuples du sud de se prendre en charge et les met dans une attitude passive et attentiste face à leurs propres problèmes. L’ex Président Zairois Mobutu a bien dépeint ce système d’assistanat qui est fait pour exploiter le soi disant assisté .

De l’esclavage moderne (Léon Tolstoï)

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Le grand écrivain russe Léon Tolstoï, plus connu du grand public pour ses romans fleuves remarquables de précision narrative (« Les Cosaques », « Guerre et Paix », « Anna Karénine », « Résurrection »…) et d’épisme fait partie d’une catégorie anarchiste particulière. En effet, si Tolstoï était contre l’État et toute forme de gouvernement, il n’en demeurait pas mois attaché à une forme épurée d’un christianisme vu hors des églises dogmatiques et coercitives. D’aucuns ont affublé Tolstoï de l’étiquette d’anarchiste-chrétien, termes antinomiques pour le moins, mais qui résume malgré tout assez bien la pensée de l’écrivain russe, dont la vision épurée des écritures saintes (évangiles) mérite une certaine attention.

En 1900, Tolstoï écrit ce texte sur l’esclavage moderne, qui a gardé toute sa fraîcheur tant il est toujours on ne peut plus d’actualité et s’il l’est toujours, c’est bien évidemment parce que l’humanité n’a toujours pas résolu son grand problème politico-économique issu de la vaste escroquerie étatico-capitaliste.

Texte à (re)découvrir tout en notant que sa dernière partie traitant de ce que devrait faire l’Homme, s’applique également directement à la solution au colonialisme, forme moderne d’esclavagisme s’il en est… Arrêtons de porter le blâme essentiellement sur la classe possédante et dominante, procédons à un retour sur nous-même, cessons de nous victimiser et prenons en compte nos pensées et actions critiques, qui ne peuvent être que la source de notre émancipation finale.

Tolstoï était un grand humaniste profondément ancré dans la véritable nature humaine, celle faite de compassion, d’entr’aide mutuelle, de pacifisme et de progressisme humaniste émancipatoire. Une grande voie, sans doute la seule, à explorer individuellement et collectivement par le jeu des associations libres.

La pensée anarchiste a deux penseurs plus emprunts de spiritualisme: Tolstoï et Voline. Tolstoï représente la branche « chrétienne », Voline possède quant à lui un côté taoiste, zen, sans toutefois le revendiquer. Deux auteurs à lire pour leur expérience humaniste propre à tous les penseurs anarchistes, une certaine dimension spirituelle en plus.

— Résistance 71 —

 

 

“Soyez le changement que vous voulez pour le monde”

~ Gandhi ~

 

L’esclavage de notre temps

 

Léon Tolstoï (1900)

 

L’indifférence de la société alors que les hommes périssent

(…) Il y a des statistiques qui montrent que la longévité parmi les gens des classes supérieures est de cinquante-cinq ans, et que la durée de vie moyenne parmi les gens travaillant dans des occupations malsaines est de vingt-neuf ans. Connaissant cela (et nous ne pouvons pas ne pas le savoir), nous qui prenons avantage du travail qui coûte des vies humaines ne devrions pas, pensons-nous (à moins qu’on ne soit des bêtes), être capable de jouir d’un moment de paix. Mais le fait est que nous, libéraux et humanitaires, très sensibles aux souffrances non seulement des gens, mais des animaux, utilisons sans cesse ce travail, et essayons de devenir de plus en plus riche – c’est-à-dire, prendre de plus en plus avantage d’un tel travail. Et nous restons tranquilles. (…)

Nous haussons les épaules et disons que nous sommes très désolés que les choses soient comme cela, mais que nous pouvons rien faire pour les changer, et nous continuons avec les consciences tranquilles d’acheter des produits de soie, à porter des chemises empesées et à lire le journal du matin. Nous sommes bien préoccupés des heures de l’assistant de boutique, et encore plus à propos des longues heures de nos propres enfants à l’école (…) et nous organisons même le sacrifice du bétail dans des boucheries pour que les animaux le sentent le moins possible. Mais [de façon tout a fait surréaliste] nous devenons merveilleusement aveugles dès que la question concerne ces millions de travailleurs qui meurent lentement, et souvent douloureusement, tout autour, à des labeurs que nous utilisons selon notre convenance et notre bon plaisir !

Justification de l’ordre existant par la science

Cet aveuglement étonnant dont sont victimes les gens de notre cercle ne s’explique que par le fait que quand les gens agissent mal, ils inventent toujours une philosophie de la vie qui représente leurs mauvaises actions non comme des mauvaises actions, mais comme le résultat de lois inaltérables au-delà de leur contrôle. Il y avait jadis une conception du monde, la théorie qu’une volonté de Dieu inaltérable et impénétrable prédestinait certains personnes à une humble position et au dur labeur, et d’autres à une position exaltée et aux bonnes choses de la vie.

Sur ce thème, une quantité énorme de livres fut écrit et de sermons prêchés. Le thème fut élaboré de tous les côtés possibles. Il fut démontré que Dieu créa différentes sortes de gens – les esclaves et les maîtres; et que les deux devaient être satisfaits de leur position. Il fut aussi démontré que ce serait mieux pour les esclaves dans l’autre monde; et par la suite il fut démontré que quoique les esclaves étaient des esclaves et devaient demeurer tels, que leur position ne serait pas si mauvaise si au moins les maîtres étaient gentils avec eux. Puis, la toute dernière explication, après l’émancipation des esclaves. [Les serfs de Russie et les esclaves d’Amérique furent émancipés en même temps, 1861-1864], fut que la richesse est confiée à certaine personne afin qu’il puisse en utiliser une partie dans les bonnes œuvres, et donc qu’il n’y a aucun mal à ce que certaines personnes soient riches et d’autres pauvres.

Ces explications ont satisfait les riches et les pauvres (particulièrement les riches) pendant longtemps. Mais le jour vint où ces explications devinrent insatisfaisantes, spécialement pour les pauvres, qui commençaient a comprendre leur position. Alors, il fallut des explications fraîches. Et juste au temps opportun ils furent produites. [Le premier volume du Capital de Karl Marx parut en 1867]. Ces nouvelles explications vinrent sous la forme de science – d’économie politique qui déclare qu’elle avait découvert les lois qui régulaient la division du travail et la répartitions des produits parmi les hommes. Ces lois, selon cette science, sont que la division du travail, et la jouissance de ses produits dépendent de l’offre et la demande, du capital, des rentes, salaires de travail, valeurs, profits, etc.; en général, sur des lois inaltérables gouvernant les activités économiques de l’homme. (…)

Une seule position fondamentale de cette science est reconnue par tous – à savoir que les relations entre les hommes sont conditionnés, non pas par ce que les gens considèrent bien ou mal, mais par ce qui est avantageux pour ceux qui occupent une position avantageuse.

Il est admis comme une vérité certaine que si dans la société, les voleurs et les cambrioleurs se sont manifestés qui prennent aux travailleurs le fruit de leur travail, cela arrive non pas parce que les voleurs et les cambrioleurs ont mal agis, mais parce que ce sont là les lois économiques inaltérables, qui ne peuvent être lentement changées que par un processus évolutif indiqué par la science; et par conséquent, selon la direction de la science, les gens appartenant à la classe des voleurs, cambrioleurs ou receveurs de biens volés peuvent tranquillement continuer à utiliser les choses obtenues par les voleurs et les cambrioleurs.

Même si la majorité des gens de notre monde ne connaissent pas les détails de ces explications scientifiques tranquillisantes plus qu’ils ne connaissaient jadis les détails des explications théologiques qui justifiaient leur position; reste qu’ils savent qu’une explication scientifique existe; que les hommes de science, hommes sages, ont prouvé de façon convaincante, et continuent de prouver, que l’ordre existant des choses est ce qui doit être, et que, par conséquent, nous pouvons vivre tranquillement dans cet ordre des choses sans essayer de le changer.

C’est seulement de cette façon-là que je peux expliquer l’étonnant aveuglement des bonnes gens dans notre société, alors qu’ils désirent sincèrement le bien-être des animaux, mais qu’ils ont la conscience tranquille, et dévorent néanmoins la vie de leur frères humains.

Pourquoi les économistes instruits affirment ce qui est faux

Aussi clairement injuste que soit l’affirmation des hommes de science selon laquelle le bien-être de l’humanité doit consister en ce qui précisément est répulsif aux sentiments humains – le travail monotone et forcé en usine – les hommes de science ont inévitablement été amené à la nécessité de faire cette affirmation clairement injuste, exactement comme les théologiens de jadis ont été amené à faire l’affirmation aussi évidemment injuste que les esclaves et leurs maîtres étaient des créatures de différentes sortes, et que l’inégalité de leur position dans le monde serait compensée dans le prochain.

La cause de cette affirmation évidemment injuste est que ceux qui ont formulée, et qui formulent, les lois de la science appartiennent aux classes fortunées, et sont si habitués à leurs conditions, avantageuse pour eux-mêmes, dans lesquelles ils vivent, qu’ils n’admettent pas la pensée que la société puisse exister dans d’autres conditions.

La condition de vie à laquelle les gens des classes aisées sont habituées sont celles d’une abondante production de produits variés nécessaires à leur confort et à leur plaisir, et ces choses sont obtenus seulement par l’existence des usines et de l’organisation actuelle du travail. Et, par conséquent, en discutant l’amélioration de la position des travailleurs, les hommes de science appartenant aux gens des classe aisées n’ont toujours en vue que des améliorations telles qu’elles ne remplacera pas la production d’usine et les commodités dont ils profitent.

Même les économistes les plus avancés – les socialistes, qui demandent le contrôle complet des moyens de production par les travailleurs – s’attendent à la production des mêmes, ou presque les mêmes articles que ceux qui sont produits maintenant pour continuer dans les usines actuelles ou d’autres semblables avec la division actuelle du travail. (…)

Le dilemme est devant eux : soit qu’ils voient que ce tout ce qu’ils utilisent dans leurs vies, du chemin de fer (…) aux cigarettes, représente du travail qui coûtent la vie à leurs frères humains, et que eux, ne prenant pas part à ce labeur et en l’utilisant sont des gens très déshonorables; ou ils doivent croire que tous ce qui arrive arrive pour l’avantage général en accord avec les lois inaltérables de la science économique. En cela se trouve la cause psychologique intérieure, poussant les hommes de science, des hommes prudents et instruits, mais non éclairés, à affirmer positivement et de façon tenace une fausseté si évidente que les travailleurs, pour leur propre bien, devraient laisser leur vie heureuse et saine en contact avec la nature, et aller ruiner leurs corps et leurs âmes dans des usines et des ateliers.

La faillite de l’idéal socialiste

« …Tout le monde souhaitera avoir tout ce que les riches possèdent maintenant, et donc, il est tout à fait impossible de définir la quantité de travail qu’une telle société requerra. Par ailleurs, comment les gens seront amenés à travailler à des articles que certains considèrent nécessaires et d’autres inutiles ou même dangereux ? S’il est trouvé nécessaire pour tout le monde de travailler, disons six heures par jour, afin de satisfaire les besoins de la société, qui dans une société libre peut forcer un homme à travailler ces six heures, s’il sait qu’une partie de ce temps se passe en produisant des choses qu’il considère inutiles ou mêmes dangereuses ? …canons…soie…parfums…poudre pour le teint…whiskey… (…) qui dans société libre, sans production capitaliste, compétition et sa loi de l’offre et la demande décidera quels articles doivent avoir la préférence ? Lesquels doivent être fabriqués en premier et lesquels après ? (…) La solution ne peut être que théorique : il peut être dit qu’il y aura des gens à qui le pouvoir sera donné pour réguler toutes ces questions. Quelques personnes décideront ces questions et les autres leur obéiront. (…)

il y aura une autre question, très importante, à propos du degré de division du travail qui peut être établi dans une société organisée de façon socialiste. (…) La division du travail est certainement très profitable et naturelle pour les gens : mais si les gens sont libres, la division du travail n’est possible que jusqu’à un degré très limité, qui a de loin été dépassé dans notre société. Si un paysan s’occupe principalement de faire des bottes, et sa femme tisse, et un autre paysan laboure, et un troisième est forgeron, et tous, ayant acquis une dextérité spéciale dans leur propre travail, échangent par la suite ce qu’ils ont produit, une telle division est avantageuse pour tous, et les gens libres diviseront naturellement leur travail de cette façon. Mais une division du travail dans laquelle un homme fait un centième d’un article, ou un chauffeur travaille a 150 degrés de température, ou est étouffé par des gaz dangereux, une telle division du travail est désavantageuse, parce que même si elle avance la production d’articles insignifiants, elle détruit ce qui est le plus précieux – la vie de l’homme. (…) Rodbertus [un leader du socialisme … allemand (1805-1875)] dit que la division communautaire du travail unit l’humanité. C’est vrai, mais c’est seulement la division libre du travail, celle que les gens adopte volontairement qui unit.

Et donc, avec la mise en œuvre communautaire de la production, si les gens sont libres, ils adopteront seulement une division du travail en autant que le bien qui en résultant surpassera les maux qu’elle occasionnent aux travailleurs. Et comme chaque homme voit naturellement du bien à étendre et à diversifier ses activités, une division du travail telle qu’il en existe une aujourd’hui sera évidemment impossible avec des hommes libres.

Supposer qu’en rendant communal les moyens de production il y aura une telle abondance de choses telles qu’elles sont produites aujourd’hui par la division obligatoire du travail c’est comme supposer qu’après l’émancipation des serfs les orchestres domestiques et théâtres…les dentelles et les jardins élaborés qui dépendent du travail des serfs continueraient d’exister comme avant. Aussi, la supposition que quand l’idéal socialiste sera réalisé chacun sera libre, et aura en même temps tout ou à peu près tot à sa disposition ce qui est actuellement utilisés par les riches, implique une contradiction évidente.»

Culture ou liberté

« Les lumières électriques et téléphones et expositions sont excellents, de même que tous les jardins de plaisance, avec concerts et performances, et tous les cigares, et les boites d’allumettes, et les bracelets, et les automobiles, mais ils peuvent tous aller à la perdition, et non seulement eux, mais les chemins de fer, et toutes les affaires usinés de chinzt et les vêtements du monde, si pour les produire il est nécessaire que quatre-vingt dix neuf pourcent des gens demeurent en esclavage et périssent dans les usines nécessaires à la production de ces articles. Si, pour que Londres ou Petersburg soient éclairés par l’électricité, ou afin que pour construire des bâtiment d’exposition, ou pour tisser des belles affaires rapidement et abondamment, il soit nécessaire que même quelques vies soient détruites, ou ruinées ou abrégées – et les statistiques nous montrent combien il en est qui sont détruites – que Londres et Petersburg soient plutôt éclairés au gaz ou à l’huile; qu’il n’y ait pas d’exposition, de peinture, ou de matériaux plutôt que de l’esclavage, et aucun destruction de vie humaine en résultant. (…)

« Si seulement il était compris que nous ne devons pas sacrifier les vies de nos semblables pour notre plaisir, il sera possible non seulement d’appliquer les améliorations techniques sans détruire la vie des hommes, et d’aménager la vie de telle façon que nous profitions de toutes ces méthodes qui nous donne un [certain] contrôle sur la nature, tel qu’imaginé et pouvant être appliqué sans garder nos frères humains dans l’esclavage. »

L’esclavage existe parmi nous

« Imaginez un homme d’un pays tout a fait différent du nôtre, qui n’a aucune idée de notre histoire et de nos lois, et supposez que, après lui avoir montré les divers aspects de notre vie, nous lui demandions quel est la principale différence qu’il ait remarqué dans les vies des gens de notre monde ? La principale différence qu’un tel homme remarquerait dans la façon que les gens vivent est que certaines personnes – un petit nombre – qui ont des mains blanches, propres, et sont bien nourris et vêtus et logés, font du travail léger et très peu, ou même ne travaillent pas du tout, et ne font que s’amuser, dépensant dans des amusements le résultat de millions de jours d’un dur labeur effectué par d’autres gens ; et ces autres gens, toujours sales, pauvrement vêtus et logés et nourris, avec des mains sales et calleuses, travaillent sans cesse du matin au soir, et parfois toute la nuit, travaillent pour ceux qui ne travaillent pas et qui s’amusent constamment.

Si entre les esclaves et les propriétaires d’esclaves d’aujourd’hui il est difficile de tracer une ligne de séparation aussi claire qu’entre les esclaves et les maîtres d’autrefois, et si parmi les esclaves d’aujourd’hui il en est qui sont seulement temporairement des esclaves et puis deviennent propriétaires d’esclaves, ou d’autre qui, en même temps sont esclaves et propriétaires d’esclaves, ce mélange des deux classes à leur point de contact ne change pas le fait que les gens d’aujourd’hui sont divisés en esclaves et en propriétaires d’esclaves aussi clairement qu’en dépit du crépuscule, chaque période de vingt-quatre heures est séparée en jour et en nuit.

Si le propriétaire d’esclave de nos jours n’a pas d’esclave, Jean, qu’il peut envoyer à la fosse d’aisance, à cinq shillings, du genre que des centaines de tels Jean sont dans le besoin et que le propriétaire d’esclave peut choisir n’importe lequel parmi des centaines de Jean et lui être un bienfaiteur en lui donnant la préférence, et lui permettant, plutôt qu’à un autre, de descendre dans la fosse d’aisance.

Les esclaves de nos jours ne sont pas seulement toutes ses mains d’usines et d’ateliers qui doivent se vendre au pouvoir de l’usine et du propriétaire de fonderie pour subsister, mais presque tous les travailleurs agricoles sont esclaves, travaillant, comme ils le font, sans cesse, pour faire pousser le maïs d’un autre dans le champ d’un autre, et le ramassant dans la grange d’un autre; ou labourant leur propre champs seulement pour payer à des banquiers les intérêts sur des dettes dont ils ne peuvent se débarrasser. Et esclaves aussi sont les innombrables valets, cuisiniers, portiers, servantes [ou femmes ou hommes de ménage], cochers, [« bathmen »], serveurs, etc., qui toute leur vie accomplissent les tâches les plus non naturelles pour un être humain, et qu’ils n’aiment pas eux-mêmes.

L’esclavage existe encore dans toute sa force, mais nous ne la percevons pas, comme en Europe à la fin du dix-huitième siècle l’esclave des serfs n’étaient pas perçus. Les gens de cette époque là pensaient que la positon des hommes obligés de labourer la terre pour leurs seigneurs, et les obéir, était une condition économique de la vie naturelle et inévitable, et ils ne l’appelaient pas esclavage. IL en est de même parmi nous; les gens d’aujourd’hui considère la position des travailleurs comme étant une condition économique naturelle et inévitable, et ils n’appellent pas ça de l’esclavage.

Et comme, à la fin du dix-huitième siècle, les gens de l’Europe ont commencé petit à petit à comprendre que ce qui semblait jadis une forme de vie économique naturelle et inévitable – soit la position des paysans qui étaient complètement au pouvoir de leurs seigneurs – était injuste, erronée, et immorale et demandait un changement, aussi les gens d’aujourd’hui commencent à comprendre que la position de travailleur engagé, et de la classe laborieuse en général, qui semblait autrefois tout a fait normale et naturelle, n’est pas ce qu’elle devrait être, et exige un changement. (…)

L’esclavage des travailleurs à notre époque ne fait que commencer a être reconnue par les gens avancés de notre société; la majorité est encore convaincue que l’esclavage n’existe pas parmi nous.

Qu’est-ce que l’esclavage

« En quoi l’esclavage de notre temps consiste-t-il ? Quels sont les forces qui rendent des gens esclaves des autres ? Si nous demandons aux travailleurs en Russie et en Europe et en Amérique dans les usines et diverses situations où ils louent leur travail, dans les villages et villes, qu’est-ce qui les a fait choisir la position dans laquelle ils vivent, ils diront tous qu’ils y sont été amenés soit parce qu’ils n’avaient pas de terre sur laquelle ils pouvaient et auraient aimé vivre et travailler (ce sera là la réplique de la plupart des travailleurs Russe et de beaucoup d’Européens), ou qu’on exigeait d’eux des taxes, directes et indirectes, qu’ils ne pouvaient payer qu’en vendant leur travail, ou qu’ils demeurent à l’usine pris au piège par les habitudes les plus luxueuses qu’ils ont adoptées, et qu’ils ne peuvent gratifier qu’en vendant leur travail et leur liberté.

Les premières deux conditions, le manque de terre et de taxes, conduit les hommes aux travail forcé; alors que le troisième, ses besoins croissants et non satisfaits, les y attachent et les y maintiennent.

Nous pouvons imaginer que la terre soit libérer des réclamations de propriétaires privés par le plan d’Henri George, et que, par conséquent, la première cause qui conduit les gens à l’esclavage – le manque de terre – disparaissent. En ce qui concerne les taxes, (outre le plan d’imposition unique), nous pouvons imaginer l’abolition des taxes, ou qu’elles soient transférées des pauvres aux riches, comme il se fait dans certains pays; mais dans l’organisation économique actuelle, on ne peut pas même imaginer un état de choses dans lequel des habitudes de plus en plus luxueuses, et souvent nuisibles, ne passeraient pas, petite à petit, aux classes plus basses, qui sont en contact avec les riches, de même que l’eau passe dans la terre sèche, et que ces habitudes deviennent si nécessaires aux travailleurs que pour les satisfaire ils ne soient prêts à vendre leur liberté.

Ainsi cette troisième condition, quoiqu’elle soit volontaire – c’est-à-dire qu’il semble qu’un homme puisse résister à la tentation – même si la science ne reconnaît pas qu’il s’agisse là d’une cause de la condition misérable des travailleurs, est la cause la plus ferme et la plus inamovible d’esclavage.

Les hommes qui vivent près des gens riches sont toujours infectés avec des nouveaux besoins, et obtiennent les moyens de satisfaire ces exigences seulement dans la mesure où ils vouent leur plus intense travail à cette satisfaction. Ainsi les travailleurs en Angleterre et en Amérique, recevant parfois dix fois plus qu’il n’est nécessaire pour leur subsistance, continuent d’être des esclaves, comme ils étaient avant.

Trois causes, telles que les travailleurs l’expliquent eux-mêmes, produisent l’esclavage dans lequel ils vivent; et l’histoire de leur asservissement et les faits de leurs positions confirment que cette explication est correcte.

Tous les travailleurs sont amenés à l’état actuel et y sont maintenus par trois causes. Trois cause agissant sur les gens de différentes manières. L’agriculteur qui n’a pas de terre, ou qui n’en a pas assez, devra toujours aller en esclavage perpétuel et temporaire au propriétaire terrien, afin d’avoir la possibilité de se nourrir lui-même de la terre. S’il obtenait d’une façon ou d’une autre assez de terre pour se nourrir lui-même de son propre travail, de telles taxes, directes et indirectes, sont demandés de lui que pour pouvoir les payer il doit aller en esclavage.

Si pour échapper à l’esclavage sur la terre il cesse de cultiver la terre, et, vivant sur la terre d’un autre, commence à s’occuper d’un art, ou à échanger ses produits pour ce qu’il a besoin, alors, d’un côté, les taxes, et de l’autre côté la compétition des capitalistes produisant des articles similaires à ceux qu’il fait, mais avec de meilleurs instruments de production, l’obligent à aller en esclavage temporaire ou perpétuel à un capitaliste. Si travaillant pour un capitaliste il peut établir des relations libres avec lui, et ne pas avoir à vendre sa liberté, encore, les nouveaux besoins qu’il assimile le prive d’une telle possibilité. Ainsi d’une façon ou d’une autre, le travailleur est toujours en esclavage de ceux qui contrôlent les taxes, la terre, et les articles nécessaires à la satisfaction de ses besoins.

Les lois concernant les taxes, la terre et la propriété

(…) Est-il vrai que les gens ne devraient pas avoir l’usage de la terre quand elle est considérée appartenir à d’autres qui ne la cultivent pas ? (…)

Concernant les taxes, il est dit que les gens doivent les payer parce qu’elles sont instituées avec le consentement général, quoique silencieux, de tous, et sont utilisées pour les besoins publics à l’avantage de tous. Est-ce vrai ? (…)

Est-il vrai que les gens ne devraient pas utiliser des articles utiles pour satisfaire leurs besoins si ces articles sont la propriétés de d’autres gens ? (…)

L’égalité du capitaliste et du travailleur et comme l’égalité de deux lutteurs quand l’un a les mains attachées et l’autres a des armes, mais durant le combat, certaines règles s’appliquent aux deux avec une stricte impartialité. Ainsi toutes les explications de la justice de la nécessité de ces trois ensembles de lois qui produisent l’esclavage sont aussi fausses que les explications données jadis sur la justice et la nécessité du servage. Tous ces trois ensembles de lois ne sont rien que l’établissement de cette nouvelle forme d’esclavage qui a remplacé la vieille forme. Comme les gens d’autrefois établissaient des lois pour acheter et vendre d’autres gens, et les posséder, et les faire travailler, et que l’esclavage existait, ainsi aujourd’hui, les gens ont établi des lois pour que les hommes n’utilisent pas la terre qui est considérée appartenir à quelqu’un d’autre, doivent payer les taxes qui leurs sont demandées, et ne doivent pas utiliser les articles considérés être la propriété des autres – et nous avons l’esclavage de notre temps. »

Ce que tout homme devrait faire

(…) « Dites-nous quoi faire, et comment organiser la société, voilà ce que les gens des classes aisées disent habituellement. »

Les gens des classes aisées sont si habitués à leur rôle de propriétaire d’esclaves que quand il y a des discussions sur l’amélioration des conditions des travailleurs, ils commencent tout de suite, comme nos propres propriétaires de serfs avant l’émancipation, à élaborer toutes sortes de plans pour leurs esclaves; mais ils ne leurs vient jamais à l’esprit qu’ils n’ont aucun droit de disposer des autres, et que s’ils souhaitent vraiment faire du bien aux autres, la seule chose qu’ils peuvent et doivent faire c’est d’arrêter de faire le mal qu’ils font maintenant. Et le mal qu’ils font est très bien défini et très clair. Ce n’est pas seulement qu’ils utilisent le travail d’esclave obligé, et ne souhaite pas cesser de l’employer, mais qu’ils prennent aussi part à l’établissement et au maintient de cette contrainte de travail.

Les travailleurs sont aussi si pervertis par leur esclavage forcé qu’il leur semble pour la plupart que si leur position en est une mauvaise, c’est la faute des maîtres, qui les paient trop peu et détiennent les moyens de production. Il ne leur vient pas en tête que leur mauvaise position dépend entièrement d’eux-mêmes, et que s’ils souhaitent améliorer leur condition et celle de leurs frères, et non seulement que chacun fasse le mieux qu’il peut pour lui-même, la grande chose qu’ils doivent faire est qu’eux-mêmes cesse de faire du mal. Et le mal qu’ils font est que désirant améliorer leur situation matérielle par les mêmes moyens qui les ont amenés à être asservis (dans le but de satisfaire les habitudes qu’ils ont contractées), sacrifiant leur dignité et leur liberté humaine, ils acceptent des emplois humiliant et immoraux ou produisent des articles inutiles et nuisibles, et surtout, ils maintiennent les gouvernements, y prennent part en payant des taxes et par service direct, et ainsi se rendent eux-mêmes esclaves.

Pour que l’état des choses puisse être amélioré, et les classes aisés et les travailleurs doivent comprendre que l’amélioration ne peut pas être effectuée en sauvegardant ses propres intérêts. Le service implique sacrifice, et, par conséquent, si les gens souhaitent réellement améliorer la position de leur frères humains, et pas seulement la leurs, ils doivent être prêt non seulement à changer le mode de vie auquel ils sont habitués, et perdre ces avantages qu’ils ont eus, mais ils doivent aussi être prêt à une lutte intense, pas contre les gouvernements, mais contre eux-mêmes et leurs familles, et être prêts a souffrir la persécution pour la non-exécution des demandes du gouvernement.

Par conséquent, répondre à la question, Que devons-nous faire ? est très simple, et pas seulement défini, mais toujours au plus haut degré applicable et praticable par chaque homme, même si ce n’est pas ce qui est attendu par ceux qui, comme les gens de la classe aisée, sont fermement convaincus qu’ils sont attitrés, pas pour se corriger eux-mêmes, (ils sont déjà bons), mais pour enseigner et corriger les autres; et par ceux qui, comme les travailleurs, sont certains qu’ils ne sont pas responsables (mais seulement les capitalistes) pour leur mauvaise position présente, et pensent que les choses peuvent être replacées seulement en prenant des capitalistes les choses qu’ils utilisent, et s’arranger pour que tous puissent utiliser ces commodités de la vie qui ne sont utiliser maintenant que par les riches.

La réponse est très défini, applicable et praticable, car elle demande l’activité de cette personne même sur laquelle chacun de nous a un pouvoir réel, légitime et incontestable – soi-même – et il consiste en cela, que si un homme, qu’il soit esclave ou propriétaire d’esclaves, souhaite vraiment améliorer non seulement sa propre position, mais la situation des gens en général, il ne doit pas faire ces choses qui l’asservissent ainsi que ses frères.

= = =

Source:

http://fr.wikisource.org/wiki/L’Esclavage_de_notre_temps

Capitalisme monopoliste: Le pétrole saoudien, ARAMCO, Exxon-Mobil (Rockefeller) et Royal Dutch/Shell (Rothschild)…

Posted in actualité, économie, colonialisme, guerre iran, guerre Libye, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, sciences et technologies, technologie et totalitarisme, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , , on 27 juin 2014 by Résistance 71

Imbroglio et déstabilisation au Moyen-Orient ne sont dûs qu’à une seule chose: le pétrole et les luttes d’influence pour son contrôle, le tout fondé sur l’escroquerie d’une doctrine pseudo-scientifique de contrôle du produit: la théorie de l’origine biologique (« fossile ») des hydrocarbures et de la fabrication du dogme du « pic pétrolier » servant les intérêts des 4 cavaliers de l’apocalypse petrolière: Chevron et Exxon-Mobil (intérêts Rockefeller) pour sa partie américaine et British Petroleum (BP) et Royal Dutch/Shell (intérêts Rothschild) pour sa partie européenne, comme l’explique très bien ci-dessous Dean Henderson dans son article sur la création du consortium pétrolier saoudien… sous contrôle !

Tout, absolument tout ce qui se passe au Moyen-Orient depuis les années 1930, a à voir avec cet empire. Y compris la création d’Israël, qui n’est qu’un pion du contrôle de la région…

Consulter notre dossier sur le pétrole abiotique et la théorie russo-ukrainienne de l’origine abiotique profonde du pétrole et des hydrocarbures plus lourds que le méthane.

— Résistance 71 —

 

ARAMCO et la Maison des Saoud

 

Dean Henderson

 

15 Février 2011

 

url de l’article original:

http://deanhenderson.wordpress.com/2011/02/15/aramco-the-house-of-saud/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

La seule chose qui était plus notable que le cynisme de l’Amérique en provenance d’une droite paranoïaque et d’une gauche démotivée, envers le “printemps arabe” était l’ignorance journalistique de cette nation en ce qui concerne cette région du Moyen-Orient.

Les experts comparent l’Iran révolutionnaire, où le vaste secteur pétrolier est toujours nationalisé et fait se lècher les babines hypertophiées de profits de la grosse industrie pétrolière privée, à l’Algérie et au Yémen, où les intrigues de la CIA ont installé des gouvernement réactionnaires en lieu et place de progressistes qui s’opposèrent à la guerre du Golfe en 1991. Ils comparent une Syrie socialiste avec les monarchies marionnettes des Etats-Unis du Bahreïn et de la Jordanie.

En général, il y a deux types de gouvernements arabes au Moyen-Orient. Les plus démocratiques ont été nos ennemis. Les monarques et autres dictateurs de tout poil ont été nos amis. Et le but du jeu a toujours été… Le pétrole.

Avec 261 milliards de barils de pétrole dans ses sous-sols, l’Arabie Saoudite demeure le pivot essentiel dans la saisie internationale du pétrole présidée par les 4 cavaliers du pétrole contrôlés par les dynasties Rothschild/Rockefeller. Si la révolution vraiment prend forme au Moyen-Orient, alors elle devra payer visite à la monarchie la plus corrompue de toutes: La Maison des Saoud.

Comme l’a dit l’analyste du Moyen-Orient et ancien exécutif d’ARAMCO Joseph Story: “Il n’y a qu’un seul facteur d’impliqué quant à savoir où va aller le prix du pétrole: l’Arabie Saoudite.”

En 1933, la Standard Oil Company de Californie (Rockefeller), la SOCAL négocia une première concession pétrolière avec l’Arabie Saoudite et son ministre des finances Abdullah Soulaiman. Les Saoudiens devaient recevoir 30 000 Livres Sterling de prêt et 5000 Livres Sterling pour la première année de location, le tout payable en or. Mais le président Franklin Delano Roosevelt (FDR) venait juste de mettre un embargo sur l’exportation de l’or en réponse à la grande dépression des années 30 et la requête de SOCAL pour en être exempté fut refusée par le ministre des AE de FDR, Dean Acheson.

La SOCAL contourna l’embargo en se procurant l’or depuis la branche londonnienne de la Morgan Guaranty Trust (NdT: la même qui finançait Hitler à plein pot en ces années là.. cf les travaux de recherche du Professeur Antony C. Sutton). Lorsque les Saoudiens demandèrent aux officiels de la SOCAL ce qu’ils devaient faire de leur nouvelle fortune acquise, la SOCAL recommanda qu’ils la dépose à la Morgan Guaranty Trust, ce qu’ils firent.

En 1938, La SOCAL qui changea plus tard son nom en CHEVRON, trouva du pétrole en Arabie Saoudite et au Qatar et fonda l’Arabian American Oil Company ou ARAMCO. Chevron amena très vite en partenariat la Standard Oil du New Jersey (toujours Rockefeller), qui devint plus tard MOBIL et une autre entreprise dépendante TEXACO comme associées. Cette moitié américaine des 4 cavaliers du pétrole allaient développer ARAMCO en la plus grosse compagnie pétrolière au monde, représentant environ trois fois la capacité de la Royal Dutch / Shell (des Rotshchild).

Tandis que British Petroleum (BP) et la Royal Dutch/Shell, les deux cavaliers européens, possédaient les plus grosses part de l’Iraqi Petroleum Company et dominaient l’Iranian Consortium, les cavaliers américains avaient quant à eux leurs serres dans la plus grosse proie jusqu’à ce jour: ARAMCO.

D’autres accords furent également conclus dans la région. CHEVRON et TEXACO formèrent une entreprise de marketing: CALTEX, tout en possédant conjointement la Bahrain Petroleum Company. BP rejoignît la famille Mellon qui contrôlait la Gulf Oil et développait les champs pétroliers du Koweit. Dès 1949, BP et Royal Dutch/Shell contrôlaient 52% des réserves de pétrole du Moyen-Orient, tandis que cinq géants américains du pétrole en contrôlaient 42%: EXXON, MOBIL, CHEVRON, TEXACO et GULF OIL.

ARAMCO posséda bientôt le plus champ petrolier au monde à Ghawar et le plus gros champ offshore à Safanyia. Elle clâma aussi les champs étendus de Berri et Abqaiq. En tout, ARAMCO contrôle maintenant plus d’un quart de toutes les réserves de pétrole brut au monde. Dans le sillage de l’embargo pétrolier de 1973, ARAMCO s’embarqua dans le le projet industriel le plus cher de l’histoire de l’humanité: la création de l’énorme complexe de raffinage et de pétrochimie de Jubail. L’entreprise possède et gère aussi le plus grand port en eaux profondes du monde à Ras Tanoura sur la côte du Golfe Persique saoudienne.

Le gouvernement saoudien affirme avoir nationalisé son secteur pétrolier domestique. La clinquante ARAMCO World, qui tend à s’afficher un peu partout aux Etats-Unis dans les bibliothèques et chez les dentistes est le bras propagandiste de l’entreprise. Elle prétend que le gouvernement saoudien a pris 25% de parts dans ARAMCO en 1973, augmentant ainsi sa prise de parts à 60% en 1974 et 100% en 1980, où l’entreprise a changé de nom pour Saudi Aramco. La vérité est un peu plus complexe.

Jusqu’à au moins 1988, les 4 géants pétroliers américains étaient en charge d’ARAMCO, même si le gouvernement saoudien en était le propriétaire. La déclaration de revenus d’EXXON en 1990, listait qu’Exxon Overseas possédait 28,33% des parts d’ARAMCO. Jusqu’à ce qu’il souffre d’une embolie cérébrale, le roi Fahd d’Arabie était à la tête du conseil suprème de Saudi ARAMCO, mais les membres du bureau directeurs incluaient les anciens patrons d’EXXON et de CHEVRON ainsi qu’un banquier américain très influent.

Peu importe qui possède ARAMCO, les 4 cavaliers prennent toujours les décisions au travers des contrats de gestion, des accords de services et des activités de partenariat. De fait, ces niches de marchés en aval sont là où sont les véritables marges de profit et c’est dans cette direction qu’on a vu bouger les 4 cavaliers du pétrole depuis le début des années 1980 dans leurs opérations mondialisées.

Les partenariats de Saudi ARAMCO incluent l’énorme raffinerie de Yanbu connue sous le nom de MOBIL Yanbu Refining Company et une autre raffinerie toute aussi massive à Djeddah qui est la co-propriété à 50% de la Royal Dutch / Shell (Rothschild) MOBIL possède une majorité d’intérêts dans LUBEREF, un raffineur de pétrole saoudien et dans PETROLUBE, un mélangeur qui exporte dans plus de 40 pays différents. MOBIL et Royal Dutch / Shell sont propriétaires à 50% de producteurs d’éthylène, un à Yanbu et l’autre à la Jubail Industrial City.

SHELL possède 50% de la Saudi Petrochemical Company et de Saudi Arabian Markets & Shell Lubricants, 49% d’à la fois Al Jomaih & Shell Lubricating Oil et de Modern Automotive Services Company, ainsi que 25% dans Peninsular Aviation Services Marketing, Motiva est un partenariat entre la SHELL et Saudi ARAMCO aux Etats-Unis avec des raffineries à Norco et Convent en Louisianne.

EXXON est propriétaire et fait fonctionner à la fois Al Jubail Petrochemical Company, la plus grosse entreprise de Jubail Industrial City et EXXON CHEMICAL ARABIA Inc. Sa succursale belge Essochem Belgique a un partenariat avec la riche famille saoudienne Algosaïbi connue sous le nom de Oil Field Chemical Company.

TEXACO a deux partenariats avec Saudi ARAMCO aux Etats-Unis: Texas Refining & Marketing et Star Enterprises. La Sappco-Texaco Insulation Products est un partenariat entre TEXACO et Saudi Olayan Group, qui est contrôlé par Soulaiman Olayan. En 1990 TEXACO faisait venir 92% de son pétrole brut d’Arabie Saoudite.

D’après Platt’s Oilgram News, la Saudi ARAMCO fournit aussi les grosses entreprises pétrolières avec du brut discounté en leur donnant 5US$ de rabais au barril. Un représentant d’ARAMCO James McPherson, démissionna de dégoût parce que l’entreprise se protégeait de la concurrence directe avec les cavaliers américains. McPherson révéla par la suite une fraude fiscale de 17 millions de dollars d’ARAMCO aux autorités saoudiennes.

Abdullah Tariki, le directeur saoudien de Petroleum & Minerals rendit publiques les accusations et annonça un nouveau tarif de transit qui serait appliqué aux cavaliers pour compenser de cette escroquerie. Les jours suivants la proclamation, Tariki fut viré de son poste par le roi Fahd d’Arabie soi-même.

L’avocat principal d’ARAMCO était John McCloy, qui fut PDG de la Chase Manhattan Bank (Rockefeller) et président de la Banque Mondiale. McCloy aida David Rockefeller a exfiltrer rapidement le Shah de Téhéran et il fut un des “six sages” qui conseillèrent le président Lyndon Johnson, il fut un membre influent de la commission Warren, qui “enquêta” sur l’assassinat de JF Kennedy.

En 1990, ARAMCO produisait plus de 8 millions de barrils de brut par jour, assurant le rôle saoudien de “swing producer”. Pendant la guerre du Golfe en 1991, ARAMCO s’agrandït et produit maintenant 10 millions de barrils jour. Le Shah d’Iran viré, la moitié saoudienne des piliers jumeaux a pris une plus grande importance.

Tandis que les Israéliens et le ministères des AE américain tentent d’utiliser la “révolution” égyptienne comme couverture pour fomenter des manifestations de contre-révolution en Iran et en Syrie, la véritable révolution commence dans les rues d’Alger, de Sana’a et d’Aman (NdT: Henderson a écrit cet article en Février 2011, c’est à dire avant même les évènements fausse-bannière de Syrie…)

Les manifestations ont atteint le Koweit la semaine dernière, une des monarchies installées par les britanniques qui garde les champs pétroliers du Golfe Persique pour les banquiers Illuminati. Si plus de troubles se répandent en Arabie Saoudite, alors les choses vont devenir vraiment intéressantes. A ce point, ni le cynisme ni l’ignorance des maïtres coloniaux occidentaux ne feront une différence. Nous serons à l’orée d’une révolution mondiale.

Résistance politique à la sémantique colonialiste étendue à l’ONU

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Les Etats-Unis demandent à l’ONU de reconnaître les “Tribus reconnues fédéralement par les Etats-Unis”

 

Steve Newcomb

 

16 Juin 2014

 

url de l’article:

http://indiancountrytodaymedianetwork.com/2014/06/16/us-calls-un-accord-recognition-us-federally-recognized-tribes

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Le 3 Juin, il y a eu une réunion informelle à l’ONU concernant le développement d’un “document d’action orienté de fin de session”. Ce document est planifié pour être adopté de manière officielle par l’assemblée générale de l’ONU à la fin de la réunion pléniaire de haut niveau qui se tiendra en Septembre prochain à New York au QG de l’ONU.

Le 3 juin 2014, une réunion informelle s’est tenue au QG de l’ONU à New York et la porte-parole des Etats-Unis y délivra ce qu’elle a appelé “quelques commentaires du point de vue du gouvernement américain”. La porte-parole des Etats-Unis a dit qu’”en respect de la participation des peuples indigènes aux Nations-Unies, les Etats-Unis ont réitéré de manière consistante leur soutien pour une participation indigène à l’ONU.” Elle a dit:

Nous sommes d’accord avec les peuples indigènes que les arrangements qui existent pour la participation des peuples indigènes aux débats de l’ONU ne sont pas satisfaisants. Ceci est particulièrement vrai en ce qui concerne les tribus reconnues fédéralement par les Etats-Unis. Les tribus reconnue fédéralement par les Etats-Unis sont des gouvernements avec des pouvoirs inhérents d’auto-gouvernance, mais dans le cadre de l’ONU, ces prérogatives caractéristiques ne sont pas reconnues. Nous sommes décidés à trouver une réponse appropriée à ce défi. Nous continuerons à consulter les tribus basées aux Etats-Unis, les organisations indigènes et les états membres pour explorer les options possibles.

Quand nous décortiquons cette déclaration américaine, que voyons-nous ? Les “tribus reconnues fédéralement par les Etats-Unis” ne sont pas reconnues dans “le cadre des nations-Unies”. Une chose est claire: Les Etats-Unis se sont engagés dans un jeu sémantique. La catégorie spécifique américaine “tribus fédéralement reconnues par les US” (et “tribus basées aux Etats-Unis”) est un statut subordonné créé par les Etats-Unis au moyen de la loi fédérale américaine sur les Indiens et de son système idéo-politique raciste et fondé sur la bigoterie religieuse.

Etant donné la préparation vers cette réunion de septembre, qui doit “être connue comme une Conférence Mondiale sur les Peuples Indigènes”, il est impératif que nous restions particulièrement hyper-vigilants. Nous ne devons pas nous laisser embarquer dans un jeu/piège sémantique que nous tend le gouvernement des Etats-Unis. Une autre réunion est programmée pour les 17-18 Juin 2014 au QG de l’ONU à New York.

En plaidant que nos nations et nos peuples originellement libres et indépendants soient reconnus à l’ONU comme “tribus reconnues fédéralement par les Etats-Unis”, les Etats-Unis tentent de trouver un endroit “approprié” à l’ONU pour le système politico-légal de sa loi fédérale sur les Indiens qui a créé la catégorie américaine de “tribus reconnues fédéralement par les Etats-Unis”.

Avec cette approche, ceux-ci remplissent une volonté exprimée dans leur “annonce d’un soutien des Etats-Unis pour la déclaration des droits des peuples indigènes de l’ONU”, émise par le ministère des affaires étrangères en 2010.

Spécifiquement la phrase clef du ministère des AE américain stipule: “… Les Etats-Unis s’engagent à servir de modèle dans la communauté internationale pour la promotion et la protection des droits collectifs des peuples indigènes aussi bien que les droits humains de tous les individus.” Je vois cette nouvelle approche des Etats-Unis comme un effort de nous tromper à accepter l’idée que la loi fédérale américaine sur les Indiens et son système idéologico-politique inhérent se doivent d’être reconnus comme des modèles par l’ONU et normalisés au sein de l’organisation, avec notre “consentement libre, préalable et informé”. A mon avis, nous ne devrions pas assister les Etats-Unis à faire légitimiser internationalement leur système légal et politique de domination.

Si et quand cela se passera, nous serons alors capables de toujours dire que la loi fédérale américaine sur les Indiens et sa politique résultante est un système de domination imposé à nos nations et à nos peuples contre leur volonté. Ou alors, les Etats-Unis pourront-ils dire que nous sommes en fait ceux qui ont demandés à être “subjugués” et “assujettis” à notre statut sous la loi fédérale sur les Indiens ainsi que sa politique inhérente et que celles-ci doivent être reconnues par l’ONU et ainsi être légitimisées dans l’arène internationale et ce au nom de mettre en application la Déclaration des Droits des Peuples Indigènes de l’ONU (UNDRIP) ?

La myriade de problèmes provenant de la loi et de la politique fédérales sur les Indiens a mené nos nations, nos leaders spirituels, nos activistes et nos universitaires dans la communauté internationale dans les années 1970. Ils ne se sont pas fait connaître dans l’arène internationale afin de faire reconnaître cette loi et cette politique par l’ONU ; en fait c’est la dernière chose qui leur serait venue à l’esprit, parce que cela est le système même de domination qui a causé tous ces problèmes à nos peuples et nations depuis des siècles.

Le terme technique de métonymie (NdT: nommer un objet pour un autre) éclairera peut-être un peu mieux notre lanterne sur ce qu’il s’est passé lorsque les Etats-Unis ont demandé à l’ONU de reconnaître “les tribus fédéralement reconnues par les Etats-Unis”. Une métonymie est la partie d’un tout. C’est la partie qui implique le tout duquel elle est dérivée. Prenons par exemple l’expression “La Maison Blanche a dit aujourd’hui”, expression souvent citée dans des rapports ou articles de presse. Elle utilise la maison dans laquelle réside le président des Etats-Unis comme “partie” de ce qui “est compris comme” la totalité de la branche exécutive américaine. C’est la partie qui remplace la totalité.

Similairement, “les tribus reconnues fédéralement par les Etats-Unis” est une métonymie (partie) qui représente le contexte entier de la loi fédérale américaine sur les Indiens et son système politique ; “les tribus reconnues fédéralement par les Etats-Unis” est une construction mentale qui émerge des esprits des hommes blancs alors qu’ils ont développé la loi et sa politique inhérente. Le système mental blanc raciste et bigot est à l’origine du concept des “tribus reconnues fédéralement par les Etats-Unis”.

Et pourtant nous voyons des organisations comme le Congrès National des Indiens Américains (NCAI) et l’Indian Law Resource Center (ILRC), tentant, apparemment sans même s’en rendre compte, de trouver une place “appropriée et digne” pour la loi fédérale américaine sur les Indiens et sa politique inhérente aux Nations-Unies et tout cela au nom de l’application des articles de la Déclaration des Droits des Peuples Indigènes de l’ONU (UNDRIP).

Steven Newcomb (Shawnee, Lenape est le co-fondateur et co-directeur de l’Indigenous Law Institute, auteur du livre: “Pagans in the Promised Land: Decoding the Doctrine of Christian Discovery” (Fulcrum, 2008). Il a étudié les origines conceptuelles de la loi fédérale américaine sur les Indiens et la loi internationale deuis le début de années 1980.

Ukraine: Diplomatie russe contre coercition impérialiste…

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La diplomatie de Poutine peut-elle prévaloir sur la coercition de Washington ?

 

Paul Craig Roberts

 

24 Juin 2014

 

url de l’article:

http://www.paulcraigroberts.org/2014/06/24/can-putins-diplomacy-prevail-washingtons-coercion-paul-craig-roberts/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

24 Juin 2014, le président de la Russie Vladimir Poutine est en train d’essayer de sauver le monde de la guerre. Nous devrions tous l’aider.

Aujourd’hui, le directeur de presse présidentiel russe Dimitri Peskov a rapporté que le président Poutine avait demandé à ce que la loi sur l’autorisation d’utiliser la force, qui fut votée pour protéger les résidents des anciens territoires russes qui sont maintenant partie de l’Ukraine d’une féroce violence russophobe qui caractérise le gouvernement marionnette de Washington à Kiev, soit abrogée (annulée) ~ NdT: elle l’a été depuis que Roberts a écrit ce papier ~

Les néoconservateurs de Washington jubilent. Ils voient la diplomatiie de Poutine comme un signe de faiblesse et de peur et demandent des mesures plus fortes afin de forcer la Russie de rendre la Crimée et la base navale sur la Mer Noire.

En Russie, Washington promeut sa 5ème colonne d’ONG afin qu’elle court-circuite le soutien de Poutine au moyen d’une propagande disant que Poutine a peur de soutenir les Russes et a vendu à l’empire la population russe d’Ukraine. Si la sauce de cette propagande prend, Poutine sera distrait par des manifestations dans les rues. L’apparence de la faiblesse intra muros de Poutine donnera confiance à Washington. Bon nombre de membres de la jeune classe professionnelle russe est sensible à la propagande américaine ; essentiellement ces Russes conditionnés par la propagande et alignés sur Washington et non sur le Kremlin.

Poutine a placé son futur et celui de son pays sur le pari que la diplomatie russe peut prévaloir sur la politique de corruption, de menace, de chantage et de coercition de Washington. Poutine en appelle aux Européens de l’Ouest. Poutine dit: “Je ne suis pas le problème. La Russie n’est pas le problème. Nous sommes raisonnables. Nous ignorons les provocations de Washington. Nous voulons œuvrer pour trouver une solution pacifique.”

Washington dit: “La Russie est une menace. Poutine est le nouveau Hitler. La Russie est l’ennemi. L’OTAN et les Etats-Unis doivent commencer une montée en puissance militaire contre la menace russe, envoyer des troupes et des avions de combat en Europe de l’Est et les bases de l’OTAN à la frontière russe. Les réunions du G-8 doivent dorénavant se tenir sans la présence de la Russie. Des sanctions économiques doivent être émises contre la Russie et ce sans aucun regard sur les conséquences qu’ont ces sanctions sur l’Europe occidentale.” Etc…

Poutine dit: “Je suis là pour vous écouter. Résolvons cela ensemble.”

Washington dit: “La Russie est l’ennemi.”

Poutine sait pertinemment que la GB est un état totalement vassal des Etats-Unis, que Cameron est juste un autre politicien acheté-vendu, comme l’était Blair avant lui. L’espoir de Poutine pour que la diplomatie prévale sur la force repose sur l’Allemagne et la France. Les deux pays font face à des difficultés économiques, de budget et d’emploi et les deux pays ont des relations économiques conséquentes avec la Russie. Les intérêts du monde des affaires allemand sont un contre-poids à la faiblesse du gouvernement de Merkel et sa soumission à Washington. Washington a mis en colère la France de manière stupide en essayant de voler 10 milliards de dollars de la plus grande banque de France et de livrer la France à Wall Street.

Si le désir de souveraineté nationale existe toujours dans les gouvernements allemand et français, l‘un voire les deux, pourrait bien faire un bras d’honneur à Washington et déclarer publiquement qu’ils n’ont aucune intention de laisser leur pays se laisser embarquer dans une guerre contre la Russie pour les beaux yeux de l’empire de Washington et de l’hégémonie financière mondiale des banques américaines.

Poutine parie sur ce développement. Si son pari est mauvais et si l’Europe fait défaut non seulement à la Russie mais à elle-même et au reste du monde en acquiesçant à la poussée hégémonique mondiale des Américains, alors la Russie et la Chine auront deux choix possibles: se soumettre à Washington et son hégémonie ou se préparer pour la guerre.

Comme aucun des deux côtés ne peut se permettre de perdre la guerre, celle-ci sera nucléaire et comme des scientifiques l’ont déjà bien clarifié, la vie sur terre cessera d’exister et ce tout à fait indépendamment de la réussite ou non de la mission de protection du bouclier anti-missiles balistiques américain.

C’est pourquoi je suis tout à fait opposé à la politique de Washington et m’élève sans cesse contre l’arrogance méprisante qui définit Washington aujourd’hui. Le résultat le plus sûr de la poursuite de l’hégémonie mondiale par Washington et son empire est l’extinction de toute vie sur Terre.

Pseudo-science et Nouvel Ordre Mondial: L’entreprise de mort et de destruction totale… Monsanto petite histoire d’un monstre

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L’histoire complète de Monsanto, l’entreprise mondial du mal absolu

 

E Henzai

 

20 Juin 2014

 

url de l’article original:

http://www.wakingtimes.com/2014/06/20/complete-history-monsanto-worlds-evil-corporation/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

De toutes les méga-corporations devenues folles et hors de contrôle, Monsanto a toujours été au-delà de toutes ses rivales et de loin, gagnant la couronne de l’ “entreprise la plus maléfique de la planète” Non satisfaite de simplement demeurer sur son trône de la destruction, elle demeure concentrée sur toujours plus de manières nouvelles et scientifiquement élaborées de faire du tort à la planète et à ses habitants.

1901: L’entreprise est créée par John Francis Queeny, un membre de l’ordre des Chevaliers de Malte, un vétéran de 30 ans de l’industrie pharmaceutique, marié à Olga Mendez Monsanto, en l’honneur de laquelle est nommée l’entreprise Monsanto Chemical Works. Le premier produit fabriqué par l’entreprise est une saccharine chimique, vendue à Coca-Cola comme édulcorant.

Alors, le gouvernement sachant que la saccharine était toxique attaqua en justice pour faire stopper la production mais perdit devant les tribunaux, ouvrant ainsi la boîte de pandore Monsanto pour commencer l’empoisonnement du monde par les boissons gazeuses.

 

Années 1920: Monsanto étend son influence sur les produits chimiques industriels et les médicaments, devenant le plus gros manufacturier au monde d’aspirine, d’acide acétylsalicyclique (toxique bien entendu). Ce fut aussi le temps où tout commença vraiment a partir en vrille pour la planète avec l’empressement d’introduire les biphénols polychlorinés (BPC ou PCB en anglais)

“Les BPC sont considérés comme des merveilles chimiques industrielles, une huile qui ne brûle pas, indégradable et qui a des applications sans limite. Aujourd’hui les BPC sont considérés comme une des principales menaces sur la planète. Largement utilisés comme lubricants, fluides hydrauliques, films étanches et liquides de renfort d’étanchéité, ils sont de puissants carcinogènes et ont été directement impliqués dans des désordres de la reproduction, du développement physiologique et du système immunitaire chez l’humain. Le centre mondial de production de BPC était l’usine de Monsanto de la banlieue de St Louis dans l’Illinois, ville qui a le plus haut taux de mort fétale et de naissances prématurées de l’état de l’Illinois.” (1)

Bien que les BPC furent éventuellement interdits après un demi-siècle de dévastation, ils sont toujours présents dans tous les tissus, cellules et sangs humains et animaux dans le monde. Des documents qui furent présentés ultérieurement en cour de justice montrèrent que Monsanto était tout à fait au courant des effets néfastes et mortels du produit, mais les dissimula de manière criminelle aux yeux du public de façon à conserver le train des bénéfices à pleine vitesse !

Années 1930: Crée sa première semence hybride de maïs et étend son influence dans les domaines des détergents, des savons, des produits de nettoyage industriels, des caoutchouc synthétiques et des plastiques. Ah oui ! Tous toxiques bien sûr!

Années 1940: Commence la recherche sur l’uranium afin qu’il soit utilisé dans le Projet Manhattan du Pentagone pour la fabrication de la bombe atomique, qui sera larguée en 1945 sur Hiroshima puis sur Nagasaki, tuant quelques centaines de milliers de Japonais, de Coréens et de militaires américains tout en empoisonnant des millions d’autres.

L’entreprise continue sa frénésie de la mort en créant des pesticides pour l’agriculture, produits contenant de la dioxine mortelle, qui empoisonne la nourriture et l’eau potable. Il fut découvert plus tard que Monsanto ne divulga pas le fait que la dioxine était utilisée dans un grand nombre de ses produits parce que le faire aurait impliqué que l’entreprise était en train de créer un enfer environnental sur la planète.

Années 1950: Lie des liens étroits avec Walt Disney Company, Monsanto crée plusieurs attractions au parc Disney Tomorrowland, épousant les gloires des produits chimiques et des plastiques. Leur “Maison du Futur” est entièrement construite en plastique toxique non biodégradable comme ils en font la promotion (d’être biodégradable…). Quoi ? Monsanto a menti ? Choquant !

“Après avoir attiré un nombre total de 20 millions de visiteurs entre 1957 et 1967, Disney finalement détruisit la maison, mais découvrît qu’elle ne serait pas abattue sans une bonne bagarre. D’après le magazine de Monsanto, les énormes boules butoir de destructions rebondirent sur les murs de fibre de verre et de matériaux en polyester renforcés. Chalumeau, marteaux-piqueurs, tronçonneuses et pelles et pioches de chantiers n’y firent rien. Finalement des câbles de compression furent utilisés pour écraser la maison en segments qui furent emportés par camions. (2)

La vision Disney du futur de Monsanto:

Années 1960: Monsanto, en partenariat avec son associé dans le crime Dow Chemical, produit le tristement célèbre “agent orange” chargé en dioxine, un défoliant qui sera utilisé massivement lors de la guerre du Vietnam. Résultats ? Plus de 3 millions de personnes contaminés à la dioxine, 500 000 civils vietnamiens tués, 500 000 bébés nés avec des défauts de naissance et des milliers d’anciens combattant américains souffrant ou mourant de ses effets aujourd’hui encore !

Monsanto est encore trainé en justice et des mémos internes montrent qu’ils savaient parfaitement les effets mortels de la dioxine contenue dans l’agent orange lorsqu’ils le vendirent au gouvernement. De manière incroyable, Monsanto est autorisé à présenter sa propre “étude scientifique” concluant que la dioxine était saine et ne posait aucun danger que ce soit pour la santé. Satisfaits, les juges et procureurs corrompus se rangèrent du côté de Monsanto et démirent l’affaire, qui bénéficia d’un non-lieu. Ce n’est que bien plus tard qu’il fut avéré que Monsanto avait menti sur sa recherche et qu’une véritable étude du produit démontra la haute toxicité de la dioxine.

Un mémo interne fuité en 2002 indiqua:

“Que l’évidence prouvant la persistance de ces composés et leur présence universelle en tant que résidus dans l’environnement est indiscutable… le public et les pressions légales pour les éliminer afin de prévenir une contamination mondiale sont inévitables. Le sujet a un effet boule-de-neige. Où allons-nous à partir de là ? Les alternatives: faire faillite, en vendre le plus possible tant qu’on peut et ne rien faire d’autre, essayer de rester en course, avoir des produits de remplacement.” (3)

Monsanto s’associe avec I.G. Farben, fabricant de l’aspirine Bayer et le producteur du IIIème Reich pour le Zyklon B utilisé dans les camps. Les entreprises utilisent leur expertise collective pour introduire l’aspartame (édulcorant) un autre produit neuro-toxique mortel à terme, qui entre dans les aliments. Quand des questions font surface concernant la toxicité de la saccharine, Monsanto exploite cette opportunité pour introduire un autre de ses poisons à un public qui ne doute de rien.

Années 1970: Monsanto s’associe avec G.D. Searle, produit un bon nombre de recherches internes qui clâment que l’aspartame est sans danger, tandis que la recherche faite par la FDA (Food and Drug Administration) révèle quant à elle clairement que la substance cause des tumeurs et des trous géants dans le cerveau des rats avant qu’ils ne meurent. La FDA initie une enquête par un grand jury sur G.D Searle pour “induire volontairement en erreur et cacher des faits matériels ainsi que procéder à de faux témoignages”, et ce afin de prouver que l‘aspartame est un produit sain.

Pendant ce temps, Searle fait venir stratégiquement de Washington le politicien Donald Rumsfeld, qui fut ministre de la défense sous le présidence de Gerald Ford et de George W. Bush par la suite, Rumsfeld est nommé CEO de G.D. Searle le but majeur de l’entreprise étant d’utiliser le savoir-faire du politicien dans l’art de tuer les gens et son influence politique pour graisser la patte de la FDA pour qu’elle joue dans leur camp.

Quelques mois plus tard, Samuel Skinner reçoit “une offre qu’on ne peut pas refuser”, se retire de l’enquête et démissione de son poste au ministère de la justice pour aller travailler pour la firme légale de Searle. Cette tactique de gangster fait caler l’affaire en justice suffisamment longtemps pour que la prescription puisse jouer et ainsi toute la procédure d’enquête par grand jury est abandonnée.

Années 1980: Durant la recherche indiscutalbe qui révèle les effets toxiques de l’aspartame, le Dr. Jere Goyan, alors patron de la FDA, était sur le point de signer une pétition en loi mettant l’aspartame hors du marché, mais Donald Rumsfeld appelle Ronald Reagan pour qu’il lui fasse une faveur le jour après sa nomination. Reagan vire Goyan l’empêcheur de tourner en rond et nomme le Dr Arthur Hayes Hull à la tête de la FDA, qui de suite fait pencher la balance en faveur de Searle et le fameux NutraSweet est approuvé pour la consommation humaine sous sa forme sèche. Triste ironie du sort, Ronald Regan qui était connu pour être très friand de jelly bean et de bonbons, souffrira de la maladie d’Alzheimer durant son second terme, un des effets les plus horrible de la consommation d’aspartame.

Le but réel de Searle était en fait d’avoir l’aspartame approuvé comme édulcorant de boissons gazeuses car des études ont révélé qu’à une température de 29oC, il “se décompose en des toxines bien connues le Diketopiperazines (DKP) et le méthyle (alcool de bois) ainsi qu’en formol”. (4) devenant ainsi bien plus toxique que dans sa forme sèche.

L’Association Nationale des Boissons Gazeuses (NSDA) est outragée dans un premier temps, craignant les poursuites judiciaires coûteuses à venir de la pert de consommateurs ayant subits des dommages permanents en buvant leur poison. Lorsque Searle est capable de montrer que l’aspartame sous forme liquide, quoi que mortel, est bien plus addictif que le crack ou la cocaïne, la NSDA est convaincue que les ventes au travers du plafond générées de boissons gazeuses contaminées à l’aspartame seront plus que suffisantes pour contrebalancer les effets légaux potentiels et futurs. Ainsi, la veulerie corporatrice l’emporte et le consommateur de boissons gazeuses à l’aspartame le paie de sa santé.

Coca Cola mena une fois de plus la danse macabre (vous vous rappelez de la saccharine ?) et commença à empoisonner les buveurs de Diet Coke avec de l’aspartame dès 1983. Comme prévu, les ventes battirent tous les records alors que des millions de personnes devinrent dépendantes et furent rendues malades par le poison sucré contenu dans les boîtes. Le reste de l’industrie des boissons gazeuses aima ce qu’elle vît et emboîta rapidement le pas, oubliant au passage de manière fort convéniente, leurs réserves initiales concernant l’aspartame comme étant un produit chimique mortellement dangereux. Il y avait un paquet de pognon à faire et c’est en fait tout ce qui importait !

En 1985, non-affectée par la masse de corruption et les accusations multiples sur les recherches frauduleuses faites par Searle, Monsanto achète l’entreprise et forme une nouvelle succursale de l’aspartame appelée NutraSweet Company. Quand une multitude de scientifiques et de chercheurs indépendants continuent de mettre en garde au sujet des effets toxiques de l’aspartame, Monsanto passe à l’offensive, corrompant le National Cancer Institute et fournissant leurs propres documents frauduleux pour que l’institut affirme que le formol ne cause pas le cancer de façon à ce que l’aspartame puisse demeurer sur le marché.

Les effets connus de l’ingestion d’aspartame sont: “démence, rage, violence, cécité, douleurs articulaires, fatigue, excès pondéral, douleur thoracique, spasmes, irritabilité, nausée, surdité, perte de mémoire, éruptions cutanés, vertiges, maux de tête, épilepsie, anxiété, palpitations cardiaques (tachycardie), perte de connaissance, crampes, diarrhée, crise de panique, sensation de brûlure dans la bouche. Les maladies et malfonctionnements déclenchés par sa consmmation incluent le diabète, sclérose en plaque, épilepsie, maladie de Parkinson, tumeurs, fausse-couche, stérilité, fibromyalgie, mort infantile, maladie d’Alzheimer… Source: US FDA. (5)

De plus, 80% des plaintes enregistrées par la FDA sont au sujet des additifs alimentaires et de l’aspartame, qui est maintenant dans plus de 5000 produits alimentaires incluant les sodas diet et non-diet (allégés et non-allégés), les boissons sportives, les rafraichissants d’haleine, les chewing gum, les desserts surgelés, les biscuits, les gâteaux et pâtisseries industriels, les vitamines, les produits pharmaceutiques, les produits laitiers comme les yaourts et yaourts liquides, les thés et cafés instantannés, les petits pots pour bébés et dans bien d’autres aliments (6). Lisez bien les étiquettes et n’achetez rien qui contienne cet horrible meurtrier !

Alors que la mort et la maladie font rage, Arthur Hull de la FDA démissionne dans une nébuleuse de corruption et est immédiatemment employé par le département de relations publiques (marketing) de Searle en tant… que consultant scientifique chevronné. Non, non, ce n’est pas une blague ! Monsanto, la FDA et bien des agences régulatrices gouvernementales sont devenus une et une seule entité ! Il semblerait que la seuls condition requise pour devenir commissaire ou patron à la FDA est d’avoir passé du temps soit chez Monsanto ou dans un des corps criminels constitués du cartel pharmaceutique.

Années 1990: Monsanto dépense des millions de dollars pour battre les législations fédérales et des états qui désapprouvent la continuité forcenée de l’entreprise de déverser de la dioxine, des pesticides et autres poisons cancérigènes dans les systèmes phréatiques. Ils sont attaqués en justice un bon nombre de fois pour provocation de maladies chez les ouvriers, chez les gens vivant à proximité des zones de production et pour des malformations de naissance.

Les coffres remplis des milliards de bénéfices engrangés, les arrangements hors tribunaux à coup de 100 millions de dollars sont considérés comme moindre coût pour pouvoir continuer à faire des affaires, merci au passage à la FDA, au congrès des Etats-Unis et à la Maison Blanche, les affaires demeurent excellentes. Si bonnes du reste que Monsanto est poursuivi pour donner du fer radioactif à 829 femmes enceintes pour une étude faite pour voir ce qui allait se passer chez ces sujets.

En 1994, La FDA approuve une nouvelle fois de manière criminelle la dernière monstruosité de Monsanto: L’hormone de croissance synthétique bovine (rBGH), produite à partir d’une batérie E.Coli génétiquement modifiée et malgré la levée de boucliers de la communauté scientifique au sujet des dangers encourus. Bien sûr, Monsanto affirme que du lait contaminé au pus, plein d’antibiotiques et d’hormones est non seulement sain, mais en fait très bon pour vous !

Pire encore ! Les compagnies laitières que refusent d’utiliser ce pus toxique de vache et étiquettent leurs produits comme étant “sans rBGH” sont attaquées en justice par Monsanto qui affirme que cela leur donne un avantage injuste dans le marché envers la concurrence utilisant ces produits. Monsanto dit en substance que “oui, nous savons que la rBGH rend les gens malades, mais ce n’est pas juste si vous faites de la pub comme quoi vous ne l’utilisez pas dans vos produits.”

L’année suivante, l’entreprise maléfique commence à produire des cultures d’organismes génétiquement mondifiées (OGM), qui sont tolérant à son herbicide toxique le Roundup. L’huile de colza Roundup-ready, le soja, le maïs, le coton Bt, commencent à arriver sur le marché avec des campagnes publicitaires à l’avenant, déclarant que ces cultures sont plus saines et de meilleures alternatives à leurs rivales non-OGM. Apparemment la propagande marcha puisqu’aujourd’hui plus de 80% du colza sur le marché est sa variété OGM.

Ce que vous voulez définitivement éviter dans votre régime alimentaire sont les OGM suivants; soja, maïs, blé et huile de colza et ce malgré le fait que beaucoup d’experts en “santé naturelle” nous disent que cette huile est bonne pour la santé. Ele ne l’est pas. Attention elle pollue beaucoup de produits alimentaires sur les étagères des supermarchés.

Parce que ces cultures OGM ont été créées pour l’auto-pollinisation, elles n’ont pas besoin de dame nature et des abeilles pour le faire. Il y a un autre agenda bien sombre derrière tout cela, c’est celui d’éliminer de la surface du globe le plus grand pollinisateur naturel: les abeilles.

Monsanto sait très bien que les oiseaux et surtout les abeilles, l’empêche de monopoliser la pollinisation des plantes, créant ainsi naturellement de la nourriture en dehors de l’ “agenda de contrôle et de domination totale” de l’entreprise. Quand des abeilles essaient de polliniser une plante ou une fleur GM, elles s’empoisonnent et meurent. De fait, l’effondrement des colonies apicoles a été reconnu et est devenu récurent depuis que les premières cultures OGM furent introduites.

Pour contrer ces accusations de causer délibérément ce génocide des abeilles, Monsanto achète diaboliquement Beeologics, la plus grande firme de recherche apicole dédiée à l’étude du phénomène de l’effondrement des colonies apicoles et dont la recherche extensive nomma le monstre comme étant le responsable principal de cette catastrophe ! Après cela ce fut “les abeilles ? Quelles abeilles ? Tout va bien”.. Une fois de plus je n’ai pas inventé cette affaire, j’aimerai que ce fut le cas.

Vers la mi-90. Ils décident de réinventer leur entreprise diabolique comme une entreprise qui se concentre sur le contrôle de la production de nourriture mondiale au travers de moyens biotechnologiques artificiels afin de préserver la vache-à-lait qu’est devenu le roundup, et en évitant de perdre des parts de marché face à des produits concurrents bien moins toxiques. Voyez-vous le Roundup est tellement toxique, qu’il élimine les cultures non-OGM, les insectes, les animaux, la santé humaine et l’environnement dans le même temps. Efficace non ?

Parce que les cultures Roundup-ready sont faites pour être en fait des pesticides toxiques déguisés en nourriture, elles ont été interdites dans l’Union Européenne, mais pas en Amérique ! Y a t’il une quelconque connexion entre cela et le fait que les Américians, malgré les hauts coûts et la disponibilité des assurances maladies, sont collectivement le peuple le plus malade du monde ? Bien sûr que non !

Comme le prévoyait Monsanto dès le départ, toute culture agricole qui n’est pas de Monsanto sera détruite, forçant les agriculteurs du monde à n’utiliser que des semences terminator. Monsanto s’est assuré que ceux qui refuseraient de rejoindre le fret, seraient conduits à la faillite ou attaqués en justice pour violation des “droits de patente” lorsque des semences terminator viendrait polluer leurs champs bio avec l’effet éolien.

Ceci donna virtuellement un monopole à l’entreprise car les semences terminator et le Roundup fonctionnent la main dans la main l’un avec l’autre alors que les cultures OGM ne pourrait pas survivre dans un environnment non chimique, forçant les fermiers à acheter les deux.

L’étape suivante fut de dépenser des milliards dans le monde pour racheter le plus d’entreprises semencières possible et de les transformer en semenciers terminator dans un effort d’éliminer tous rivaux et aussi d’éliminer toute nourriture organique/bio de la surface de la terre. Pour Monssanto, toute nourriture sur terre doit-être sous son contrôle absolu et être génétiquement modifiée ou elle n’est pas saine à manger !

Ils font semblant d’être choqués lorsque leurs critiques au sein de la communauté scientifique demandent s’il est vraiment sain de manger des produits alimentaires qui ont été génétiquement modifiés avec des gènes de porcs, vaches, araignées, singes, poissons malades, des vaccins et des virus. La réponse à cette question est bien évidemment un gros EN AUCUN CAS !

Vous penseriez que l’entreprise serait si fière de sa nourriture OGM qu’elle la servirait à ses employés, mais non. En fait, Monsanto a INTERDIT toute nourriture OGM d’être servie à ses employés dans les cafétérias de l’entreprise. A cela, Monsanto répond: “Nous croyons dans le pouvoir du choix”. Ce que l’entreprise veut en fait dire est: “Nous ne voulons pas (encore) tuer ceux qui nous aident”.

Par contre, il n’y a rien à dire quant à forcer les nations pauvres et les Américains à manger ces monstruosités modifiées et de les promouvoir comme moyen de mettre un terme à la famine, dans la mesure où les morts ne sont plus des bouches à nourrir ! Je parie que ce à quoi pensent les gens en ce moment est que Monsanto est clairement concentré sur l’eugénisme et le génocide, plutôt que de fournir de la nourriture au monde. Comme avec l’associé de Monsanto Disney et sa Belle au Bois Dormant, la sorcière psychopathe donne aux gens la pomme empoisonnée OGM qui les fera dormir à tout jamais !

Années 2000: A ce moment, Monsanto contrôle la plus grosse part du marché mondial des OGM. A son tour, le gouvernement US dépense des centaines de millions de dollars pour financer des épandages aériens de Roundup, causant ainsi une dévastation envrionnementale sans précédent. Poissons et animaux terrestres par dizaines de milliers meurent quelques jours après avoir inspiré et les maladies respiratoires et décès par cancers chez les humains battent tous les records. Mais tout ceci est considéré comme n’étant que coincidentel et les épandages continuent. Si vous pensiez que Monsanto et la FDA étaient une seule entité, vous pouvez maintenant y ajouter le gouvernement fédéral.

Le monstre grandit: Monsanto fusionne avec Pharmacia & Upjohn, puis se sépare de ses affaires chimiques et de renomme en tant qu’entreprise agricole. Oui, c’est bien çà une entreprise chimique dont les produits ont dévasté l’environnment, tué des millions de personnes et la vie sauvage au travers des années et du monde veut maintenant nous faire croire qu’elle produit de la nourriture saine et sans danger qui ne tuera plus personne. Dur à avaler… Ce qui constitue le pourquoi l’entreprise continue ses partenariats et fusions secrets.

Parce que sa grande rivale DuPont est bien trop importante pour pouvoir fusionner, les deux entreprises se sont engagées dans un partenariat secret où chacune a accepté de laisser tomber les poursuites judiciaires contre l’autre pour violation de droits de patentes etc et ont commencé à partager la technologie OGM pour leur bénéfice mutuel. En termes plus triviaux: Nous serons bien plus puissantes ensemble et bien mieux politiquement connectées, pour que rien n’y personne ne puisse plus s’opposer au monopole sur les produits agricoles en répondant au vieil adage: “Contrôlez la nourriture et vous contrôlez les gens!”

Mais tout n’est pas toujours rose tandis que le monstre est en bataille judicaire engageant des centaines de millions de dollars car ayant causé maladie, déformités infantiles et mort en déversant de manière illégale ses BPC dans les eaux de sous-sols et en continuant à mentir sans cesse au sujet de la sécurité de ses produits, les affaires doivent bien continuer…

Le monstre persévère souvent et prouve qu’il est difficile à abattre alors qu’il commence à engager des poursuites judiciaires frivoles contre des agriculteurs qu’il affirme enfreignent les patentes/brevets sur ses semences terminator. Dans virtuellement tous les cas présentés, des graines non désirées ont été amenées par le vent dans les champs des fermiers voisins des champs contenant les semences terminator. Non seulement ces cultures détruisent les cultures bio des agriculteurs, mais en plus les affaires légales les amènent à la faillite, tandis que la cour suprême des Etats-Unis annulent les décisions des tribunaux locaux qui seraient en faveur des agriculteurs et se tient systématiquement aux côtés de Monsanto.

Dans le même temps, le monstree commence également à enregistrer des brevets sur les techniques de reproduction des porcs, clâmant que si des animaux se reproduisaient de manière similaire à sa patente, que cela lui en donnerait la propriété. La façon dont l’enregistrement du brevet fut fait rendît évident que le but était de clâmer que tous les élevages de porcs dans le monde seraient une violation des droits de patente de Monsanto.

Le terrorisme agricole mondiale se répandît en Inde alors que plus de 100 000 fermiers furent mis en faillite par l’échec de leurs cultures OGM (Coton Bt, riz) et qu’un grand nombre d’entre eux se suicidèrent en buvant le Roundup de façon à ce que leurs familles puissent toucher les assurances contractées en cas de décès. En réponse à cela, le monstre tire avantage de la situation en alertant les médias d’un nouveau projet d’assistanat des petits paysans indiens en leur donnant ce qui a causé l’échec des cultures dans le pays en premier lieu ! Le magazine “Forbes” nomma ensuite Monsanto “Entreprise de l’année”. A gerber, mais vrai !

Plus troublant, l’entreprise Whole Foods, la corporation qui s’étiquette elle-même Bio, naturelle et éco-responsable, est prouvé être cela mais… Elle refuse de soutenir la proposition 37 de la législature californienne visant à faire étiqueter les produits contenant des OGM, mesure que Monsanto et ses potes du business des OGM aidèrent à mettre en échec.

Pourquoi ? Parce que Whole Foods est au lit avec Monsanto depuis un bon moment, remplissant secrètement ses étagères avec des produits plus que douteux, chers et profitant d’une publicité mensongère pour être “naturels & Bio”, alors que les produits sont gavés d’OGM de pesticides, de rBGH, d’hormones diverses et d’antibiotiques. Alors bien sûr ils ne veulent pas d’un étiquetage obligatoire de produits contenant des OGM, car cela exposerait Whole Foods pour n’être que Whole Frauds, ce qu’ils sont en réalité !

Quoi qu’il en soit, lorsque plus de 20 entreprises amies de la bio-technologie comme WalMart, Pepsico et ConAgra se réunirent récemment avec la FDA en faveur de lois d’étiquetage obligatoire et ce après s’être battues bec et ongles pour mettre en échec la proposition 37, Whole Foods voit une opportunité pour sauver les apparences et devient la première chaîne de distribution qui va étiqueter ses produits OGM en… 2018. Merci pour cette turpitude !

Si vous pensez que ses pairs ont soudainement changé de conscience, penses-y à deux fois ! Ils ne font en fait que réagir au tollé public au sujet de la défaite de la Proposition 37 en Californie en créant un écran de fumée trompeur sur les lois d’étiquetage des OGM afin de parer à tout changement réel, conservant ainsi le consensus du statu quo.

Plus insultant, Monsanto et ses associés dans le crime Archer Daniels Midland, Sodexo et Tyson Foods écrivent et sponsorisent, soutiennent le Food Safety Modernization Act de 2009: HR-875. Cette “loi” criminelle donne un monopole virtuel aux fermes usines de l’agro-business pour contrôler toute la nourriture partout, incluant les cours privées et donnent de lourdes pénalités et condamnation à la prison à ceux qui n’utilisent pas de produits chimiques et d’engrais chimiques. Le président Obama a trouvé cela tout a fait raisonnable et a approuvé la loi.

Avec cette loi, Monsanto affirme que seuls la nourriture OGM est saine et que la nourriture bio, et les cultures potagères privées peuvent potentiellement disséminer des maladies et doivent ainsi être régulées et ne plus exister pour la sécurité du monde. Si manger des boules de pesticides est leur idée d’une nourriture saine, je pense que le reste du monde est suffisamment intelligent pour ne pas entériner cette idiotie.

Alors que de plus amples révélations ont fait surface au sujet des véritables intentions de ce géant de la malfaisance, Monsanto a ciselé la loi HR 933 Continuing Resolution, alias le Monsanto Protection Act, qu’Obama a signé en robot- loi. Cette loi stipule que quelque soit la dangerosité des cultures OGM Monsanto et quelque soit la dévastation qu’elles amènent au pays, les tribunaux fédéraux ne peuvent en aucun cas empêcher Monsanto de planter ses poisons où bon lui semble. Oui, c’est juste ! Obama a signé en loi une provision qui permet à Monsanto d’exister au dessus de toute loi et la rend plus puissante encore que le gouvernement lui-même. Nous sommes en droit de nous demander qui est vraiment en charge de ce pays, car ce n’est certainement pas le président !

Il y a un point de bascule cependant, lorsqu’une entreprise devient si malfaisante et que le monde résiste… fort ! Beaucoup de pays continuent de condamner Monsanto pour crimes contre l’humanité et ont banni les OGM, disant aux pitres de “sortir et de rester dehors!”

Le monde a commencé à se réveiller du fait que le monstre entrepreneurial ne veut pas le contrôle de toute la production agricole mondiale pour des raisons de pur profit. Non, il est devenu très clair après plus d’un siècle de mort et de destruction que le but primordial est de détruire la santé humaine et l’environnement, transformant le monde en un enfer de Mon-satan sur Terre !

Une recherche sur le nom lui-même révèle qu’il provient du latin qui veut dire “mon saint”, ce qui explique pourquoi ses critiques réfère souvent à “Mon-Satan”. Encore plus intéressant pour les fervents conspirationnistes: les Franc-Maçons et autres sociétés ésotériques assignent des nombres à chaque lettre de notre alphabet latin dans un système 6. Dans ce système numérique, quelle est la somme pour Monsanto ? bien sûr 6-6-6 !

Sachez que tout n’est pas perdu. Le mal finit toujours par perdre une fois qu’il a été largement mis à jour et dénoncé à la lumière de la vérité comme cela est fait en ce moment même un peu partout. Le fait que le gouvernement mené par Monsanto trouve nécessaire de dicter des législations désespérées pour protéger son vrai leader prouve ce point. Viré de partout, les Etats-Unis sont la dernière chance de Monsanto pour s’affirmer.

Et pourtant, même ici, beaucoup ont commencé à lutter en retour en protestant et en rejetant en masse cette monstruosité OGM. Beaucoup de gens ont choisi de faire pousser leurs propres cultures et d’acheter aux fermiers locaux, aux marchés locaux au lieu des grosses boîtes de distribution de l’agro-alimentaire soutenues par Monsanto.

Le réveil des gens commence à se voir aussi dans la compréhension qu’ils ont été menés sur la mauvaise route par les truqueurs entrepreneuriaux et les criminels du gouvernement fédéral, empoisonnés par trop de pouvoir, de contrôle, de veulerie, qui ont mené à la création de cette bête corporatrice monstrueuse et hors de contrôle.

Notes

(1,3) http://bestmeal.info/monsanto/company-history.shtml
( 2) http://www.sourcewatch.org/index.php/Monsanto

Mensonge et environnement: Le désastre du gaz de schiste…

Posted in actualité, altermondialisme, écologie & climat, économie, colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, militantisme alternatif, neoliberalisme et fascisme, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, science et nouvel ordre mondial, sciences et technologies, technologie et totalitarisme with tags , , , , , , , , , on 25 juin 2014 by Résistance 71

De plus n’oublions jamais une chose: Tous les hydrocarbures plus lourd que le méthane ne sont pas biotiques, « fossiles », mais abiotiques, d’origine non organique profonde. Les réserves de pétrole et d e gaz naturel sont inépuisables à l’échelle humaine, nus nageons littéralement dedans, aucun besoin de cette ineptie de gaz de schiste, pompa à fric, pompe à gogos, plus désastreux sur un plan envronnemental. Faut-Il trouver une alternative aux hydrocarbures ? Bien sûr ! Pour ce faire il faut commencer par remettre le prix du baril de pétrole à sa véritable valeur: 10 US$ le baril, c’est tout ce que çà vaut, aucune rareté du produit. Si les prix chutent, alors les alternatives viendront comme par enchantement, le tout sera de ne pas les laisser approprier par les mêmes ordures monopolistes !

Voir notre dossier Pétrole Abiotique.

— Résistance 71 —

 

Gaz de Schiste: la bulle à gogos

 

Georges Stanéchy

 

23 Juin 2014

 

url de l’article original:

http://stanechy.over-blog.com/2014/06/gaz-de-schiste-la-bulle-a-gogos.html

 

« Cette pensée, moins faible qu’elle n’est débile, capitule en réalité devant le scientisme et son compère le (libéralisme de) Marché. »
Augustin Berque  (1)

Les digues de la censure craquent de toutes parts…

Une à une, maintenant par paquets, les informations, surnageant, se répandent. Dans tous les sens.

Oui, le mirage du « Gaz de Schiste » que les pétroliers, avec leur colossal appareil de « désinformation-intoxication », nous présentaient comme la pierre philosophale, la révolution de « l’Indépendance Energétique », se révèle pour ce qu’il est : une arnaque à la crédulité. Une escroquerie pour « gogos » béats, anesthésiés, imperméables à tout esprit critique.

Malgré les mises en garde répétées de nombreux spécialistes, observateurs et analystes. (2) Etouffées, il est vrai, par nos médias s’autoproclamant « décrypteurs de l’information »…

L’un des géants du métier ExxonMobil, dans son rapport 2013, nous assurait qu’à partir de 2025, grâce aux gaz de schiste, les Etats-Unis deviendraient exportateurs nets d’hydrocarbures !…
Prévisions confortées auparavant par l’Agence Internationale de l’Energie (AIE), dans son rapport 2012, annonçant qu’à partir de 2017, l’Arabie saoudite perdrait sa place de premier producteur mondial de pétrole au profit des Etats-Unis… (3)

Normal…

Le secteur de l’énergie et celui des mirobolantes « Nouvelles Technologies » ne sont-ils pas des adeptes de ces effets d’annonce, créations de bulles à répétitions ?… Relevant davantage de divagations rocambolesques, étayées par d’impitoyables calculs cyniques, pour faire les poches du chaland, que d’une approche sérieusement industrielle et scientifique.

Fantomatiques  » réserves prouvées « 

Souvenons-nous de l’arnaque Enron

Gigantesque entreprise de production, de négoce, d’énergie électrique et de gaz naturel, dont le siège était à Huston au Texas, qui atteignait un chiffre d’affaires, en 2000, de 101 milliards de dollars. Classée six années consécutives par la célèbre publication Fortune, spécialisée dans la finance et l’économie mondiales, comme étant la société américaine la plus innovante (« America’s Most Innovative Company« )…

Avant de faire faillite le 2 décembre 2001, pour multiples, systématiques, remarquablement organisées, fraudes et manipulations comptables. Entraînant dans sa chute le célèbre cabinet international d’audit et de certification Arthur Andersen

En écritures comptables, le gaz de schiste n’échappe pas à des cabrioles similaires… Plus particulièrement dans la surévaluation des « réserves prouvées » de gaz de schiste. « Prouvées » comment ? Par qui ? L’entreprise elle-même, agissant en juge et partie ?…

La décrue commence. Par prudence, la plupart des intervenants sur le marché nord-américain viennent de revoir à la baisse l’évaluation de ces actifs artificiellement gonflés dans leurs bilans, publications et déclarations. Déjà en 2013, ils ont diminué collectivement de plus de 35 milliards de dollars leurs estimations de réserves antérieurement « prouvées » (BHP Billiton, British Petroleum, Chesapeake Energy, EnCana, SouthWest Energy, etc.). Soit une diminution moyenne de 20%… (4)

Encore plus impressionnant : le mirifique gisement gazier de Marcellus (Marcellus Shale), réputé un des plus importants bassins de gaz de schiste du monde, vient d’être révisé à la baisse… Situé, réparti, dans les sous-sols de quatre Etats : Etat de New-York, Ohio, Pennsylvanie, et Virginie de l’Ouest. Chute vertigineuse dans l’actualisation du chiffrage des réserves : de 410 « tcf » (trillion cubic feet) on tombe à 50 « tcf » !… Huit fois moins.

Drastique révision qui n’épargne pas, non plus, un autre des gisements « géants » de l’Amérique du nord, celui de Monterey en Californie. La « US Energy Information Administration » (US EIA) vient de lui infliger un cataclysmique  coup d’éponge : moins 96 % !… (5)  Alors que les « pétroliers » affirmaient qu’il représentait, d’après leurs « scientifiques mesures » : 64 % des réserves en gaz de schiste des Etats-Unis…

C’est à partir de telles estimations exagérées que de multiples « études », certaines cautionnées par des universités (l’Université de Californie dans le cas du gisement de Monterey), avaient élaboré courbes et certitudes sur la création de millions d’emplois, de fabuleuses rentrées fiscales, et autres rêves à  la Perrette et son pot au lait

Jusqu’à l’AIE, qui reconnaît son erreur d’appréciation et de prospective !

Infirmant ses triomphales annonces sur les « 100 ans à venir d’indépendance énergétique » grâce au gaz de schiste. Non seulement les réserves de gaz de schiste s’avèrent un mythe, par la faiblesse des réserves et leurs coûts d’exploitation prohibitifs, mais les grands gisements traditionnels s’épuisent : Bakken dans le Dakota du Nord et Eagle Ford au Texas.

Pour admettre dans son rapport de ce mois de juin que, dès 2020, les Etats-Unis vont connaître une forte baisse de leur production nationale d’hydrocarbures :
 »… output from North America plateaus [from around 2020] and then falls back from the mid-2020s onwards. » (6)

Et, comme les Etats européens, devenir : « fortement dépendants des approvisionnements en provenance du Moyen-Orient » (increasingly dependent on Middle East supplies)…

Y déverser le Mississipi…

Les techniques de forage des gaz de schiste par fracturation des roches, d’où l’appellation « fracking » employée par les professionnels, avec un mélange sous pression, d’eau, de sable et de produits chimiques, nécessite de titanesques besoins en eau. Dans le meilleur des cas, la quantité d’eau injectée sous pression n’est réutilisable qu’à proportion de la moitié. Les relevés et constats actuels affichant des chiffres de consommation impressionnants (7) :
« … un forage nécessite quelque 20 millions de litres d’eau, soit la consommation quotidienne d’environ 100.000 habitants ! ».

Compte tenu du fait qu’il est nécessaire, à production équivalente, de forer entre 50 et 60 puits, à faible « durée de vie extractive », contre un seul puits pour les forages d’hydrocarbures traditionnels du Moyen-Orient ou de Mer du nord par exemple, dont la « durée de vie » est quatre ou cinq fois supérieure, quels seraient les besoins en eau d’un pays pour assurer son « indépendance énergétique » à partir de l’extraction du gaz de schiste ?…

En clair, pour arriver à  propulser les Etats-Unis devant un pays producteur d’hydrocarbures classiques, Arabie saoudite ou autre, il faudrait des millions de puits alimentés par un débit en eau équivalent à celui du Mississipi… Oui : pourquoi ne pas détourner le Mississipi dans un réseau de tuyaux, en toiles d’araignée connectées, pour alimenter cette forée de forages au paradis du gaz de schiste ?…

C’est, pour nos oligarchies, prendre leurs désirs pour la réalité. Ou, considérer leurs concitoyens en « abrutis » dont la crédulité tiendrait de la béatitude imbécile. L’arnaque étant ficelée avec de la corde de chanvre aux couleurs zébrées « fluo ».

Dans nos pays, où l’eau devient de plus en plus une denrée rare en raison de la consommation exponentielle de nos modes de vie citadins, comment trouver ces millions de m3 pour extraire des gaz de schiste aux « réserves prouvées – introuvables » ?… Question encore plus préoccupante, dans des régions ou pays, du fait de leur contexte climatique, où l’eau constitue un enjeu majeur, voire de survie ?…

Phénomène encore plus curieux : voir surgir, fabuleux mirages, des projets pharaoniques d’exploitation de gaz de schiste dans des pays leaders mondiaux de la production de gaz naturel, comme l’Algérie, soumis à un conditionnement climatique les obligeant à la plus grande vigilance dans la gestion de l’eau… (8)

De nombreux Algériens ont réagi devant l’énormité de l’esbroufe concernant leur pays, en formulant de pertinentes réflexions critiques sur le sujet, et le cœur du problème : l’eau !… Démasquant, au passage, les manœuvres de certains Etats occidentaux. (9)

A ces aberrations aussi coûteuses que désastreuses s’ajoutent d’autres, tout autant dévastatrices. Deux, tout particulièrement.

L’une : la multiplication des glissements de terrain, effondrements de sols, et tremblements de terre localisés, conséquences de l’impact des techniques de fracturation des roches souterraines. En atteste la densification des alertes émises par de nombreux géologues et stations d’observation spécialisées.

Multipliés par 6 entre 2000 et 2011, aux Etats-Unis. Contrecoups telluriques extrêmement dangereux dans les zones habitées, ou comportant des ouvrages d’infrastructure aux paramètres de stabilité géologique impératifs, type barrages, etc. (10)

L’autre : l’extrême toxicité des produits chimiques employés dans cette technique d’extraction pour renforcer le pouvoir pénétrant et dissolvant de l’eau sous pression. L’eau ainsi polluée, restée prisonnière des roches, par migration souterraine pénètre, et se mélange avec, les nappes phréatiques. Créant des menaces aux conséquences inimaginables pour la santé humaine dans son alimentation en eau potable, mais aussi via les productions agricoles et l’élevage.

Des parlementaires américains se sont préoccupés des risques. Dans un rapport publié en 2011, soigneusement étouffé par les médias pendant 3 ans, ils estiment qu’entre 2005 et 2009, les entreprises d’extraction ont utilisé sur le territoire américian environ 94 millions de gallons (1 gallon = 3,7879 litres) de 279 produits chimiques toxiques. (11)

Chacun de ces fluides ou adjuvants contenant au minimum un produit chimique inconnu, volontairement ou involontairement, de bonne ou de mauvaise foi, de l’utilisateur. Les sociétés chimiques, fournissant les agents toxiques, lui opposant le principe du « secret de fabrication ».

La commission parlementaire, effarée par cette insolente manifestation de « la main invisible du marché », livrant un constat accablant d’inconscience :

« Les entreprises d’extraction injectent donc des fluides contenant des produits chimiques qu’elles sont incapables d’identifier »

(In these cases, the companies are injecting fluids containing chemicals that they themselves cannot identify). (12)

Parmi ceux-ci, des substances fortement cancérigènes, tout spécialement : le naphtalène, le benzène et l’acrylamide. Ou encore, des polluants atmosphériques ravageurs, tels que le fluorure d’hydrogène, le plomb et le méthanol. (13)

Le plus stupéfiant est de voir, en France, au moment où les escrocs au gaz de schiste sont pris les doigts dans le pot de confiture en Amérique du nord, médias et lobbies soutenir pareille absurdité, économique, environnementale. Suicidaire.

S’insurgeant, dans leur zèle inquisitorial, accusateur, contre le « principe de précaution », fustigeant la « ringardise » de leurs compatriotes, « analphabètes » des bienfaits du « progrès technique »…

Dissimulant avec soin, derrière l’arnaque de leurs vertueuses postures au méticuleux cynisme, projets et montages de fructeuses spéculations boursières sur les actions et obligations des sociétés concernées (introductions, cotations, augmentations de capital, etc.). Ou, plus occultes : pompes à subventions, niches et exonérations fiscales, entourloupes comptables pour minorer les bénéfices imposables (14), au nom du « soutien à l’innovation », à la « compétitivité », et autres anesthésiants atomiseurs de poudres de perlimpinpin…

Pour l’unique profit de multinationales, affairistes, et politiciens, dont la rapacité n’a que faire de l’avenir et du bien-être de nos collectivités.

Encore moins, de notre planète…

L’extraction du gaz de schiste  :  un vandalisme affairiste

 

1.  Augustin Berque, Ecoumène – Introduction à l’étude des milieux humains, Editions Belin, 2009, p. 303.
2.  Nafeez Ahmed, Gaz de schiste – La grande escroquerie, Le Monde Diplomatique, mars 2013,
http://www.monde-diplomatique.fr/2013/03/AHMED/48823
3.  Gaz de schiste – La Grande escroquerie, Op. Cit.

4.  Nafeez Ahmed, The inevitable demise of the fossil fuel empire, The Guardian, 10 juin 2014,
http://www.theguardian.com/environment/earth-insight/2014/jun/10/inevitable-demise-fossil-fuel-empire

5.  Dylan & Jo Murphy, A Big Blow to the Fracking Industry – Downgrading the Monterey Shale, CounterPunch, 16 juin 2014,
http://www.counterpunch.org/2014/06/16/a-big-blow-to-the-fracking-industry/

6.  Nafeez Ahmed, US shale boom is over – energy revolution needed to avert blackouts, The Guardian, 6 juin 2014,
http://www.theguardian.com/environment/earth-insight/2014/jun/06/shale-oil-boom-over-energy-revolution-blackouts
7.  Futura Environnement, Exploitation du gaz de schiste : quels dangers ?, 19 décembre 2012,
http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/qr/d/pollution-exploitation-gaz-schiste-dangers-4511/

8.  Abdou Semmar, Entretien – La ruée vers le gaz de schiste en Algérie : les risques, les coûts et les enjeux, Algérie-Focus, 22 mai 2014,

http://www.algerie-focus.com/blog/2014/05/entretien-la-ruee-vers-gaz-de-schiste-en-algerie-les-risques-les-couts-et-les-enjeux/

9.  Cf. le commentaire d’Abdelkader Dehbi dans El Watan du 5 juin 2014 :
http://www.elwatan.com/economie/sellal-aucun-contrat-n-a-ete-signe-concernant-l-exploitation-du-gaz-de-schiste-05-06-2014-260043_111.php
ou
http://abdelkader.dehbi.elctron-libre.over-blog.com/article-commentaire-sur-le-quotidien-el-watan-123831001.html

10.  Frank Joshua, Frack Rattle and Roll, CounterPunch, 4 juin 2014,
http://www.counterpunch.org/2014/06/04/frack-rattle-and-roll/
11.  Chemicals Used in Hydraulic Fracturing, rapport du Comité sur l’Energie et le Commerce, US House of Representatives, rapporteurs Waxman-Markey-DeGette, Avril 2011.

12.  Chemicals Used in Hydraulic Fracturing, Op. Cit.

13.  Alfredo Jalife-Rahme, Le secret des substances chimiques associées à la fracturation hydraulique, la Jornada, Mexico, 6 juin 2014,
http://www.voltairenet.org/article184047.html

14.  On y retrouve les tours de passe-passe habituels, qu’adorent les groupes aux « bilans consolidés » (et leurs « Commissaires aux Comptes »…) jonglant avec marges et profits d’une filiale à l’autre, avec transit par des paradis fiscaux. Manipulations comptables plus ou moins « relookées » : provisions pour « risques », dépréciations d’actifs et de stocks « bidons », amortissements « accélérés », etc. Pour blanchir, travestir et diminuer la surface imposable…

Ingérence occidentale en Syrie et en Irak… Une guerre entre compagnies pétrolières par mercenaires interposés…

Posted in actualité, écologie & climat, économie, colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, politique et social, politique française, sciences et technologies, technologie et totalitarisme, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , on 24 juin 2014 by Résistance 71

Excellent article de Thierry Meyssan qui apporte un angle d’analyse inédit sur la partition en cours du Moyen-Orient en accord avec la carte du projet de « Grand Moyen-Orient » des criminels néo-cons yankees et qui utilisent le système de guerre par proxy de Zbigniew Brzezinski. Le Moyen-Orient est en pleine guerre d’influence des compagnies pétrolières Exxon-Mobil (Rockefeller) et ARAMCO (Arabie Saoudite) pour le pétrole et les hydrocarbures volés en Syrie et en Irak et revendus en parallèle. Une chose très importante dite par Meyssan au sujet des prix spéculatifs du pétrole, le barril étant retourné à 115 US$ comme en 2013, ce n’est pas à cause de l’offre, Meyssan nous confirme que les « marchés sont excédentaires », mais à cause de l’approvisionnement et la fermeture des oléoducs.

Une chose à dire ici de nouveau: Si nous voulons en finir à tout jamais avec la spéculation pétrolière dont les entreprises criminelles pétrolières font leur choux gras, il faut une fois pour toute faire comprendre qu’il n’y a pas de PENURIE d’hydrocarbures. Ceux-ci ne sont pas « fossiles » mais d’origine abiotique profonde (voir notre dossier sur l’origine du pétrole abiotique). Ils sont inépuisables à l’échelle humaine et donc les prix sont PUREMENT SPECULATIFS, rien d’autre. En prendre conscience est de plus en plus vital pour en finir avec l’escroquerie mondiale sur le pétrole. Nous nageons dedans. Les compagnies en découvrent à tire-larigot. La vérité se doit d’être divulguée pour mettre fin à l’hégémonie des criminels de la mafia du pétrole et son racket organisé planétaire !

Nous divergeons néanmoins avec Meyssan sur un point: Nous ne pensons pas qu’il s’agisse d’une « lutte d’influence » encore moins d’une guerre entre ARAMCO et Exxon-Mobil pour la raison suivante: Les deux géants pétroliers ont le même propriétaire des plus importants: Rockefeller.

Explication succinte: John D. Rockefeller a fondé la Standard Oil Company. Cette entreprise, qui fit en son temps plus d’argent sur le transport des produits pétroliers que l’extraction elle-même, donna naissance à des branches régionales:

  • Standard Oil California: SOCAL qui devint ensuite CHEVRON
  • Standard Oil New Jersey: qui devint ensuite EXXON
  • Stand Oil New York, qui devint ensuite MOBIL

Exxon, Mobil entrèrent en partenariat avec Texaco et ensemble fondèrent l’Arabian American Oil Company ou ARAMCO en Arabie Saoudite dont la maison Saoud devint bien sûr une gros actionnaire et la poigne dynastique dictatoriale locale. ARAMCO est devenu la plus grosse compagnie pétrolière mondiale et représente 3 fois la taille de Royal Dutch / Shell qui représente les intérêts Rothschild. Tout ceci n’est qu’une prise de contrôle et une répartition à l’amiable entre des milliardaires alliés depuis plusieurs générations. Pas de lutte là-dedans… Juste la sempiternelle convergence d’intérêts.

— Résistance 71 —

 

Djihadisme et industrie pétrolière

 

Thierry Meyssan

 

23 Juin 2014

 

url de l’article original:

http://www.voltairenet.org/article184370.html

 

Pendant que les médias occidentaux présentent l’Émirat islamique en Irak et au Levant comme un groupe de jihadistes récitant le Coran, celui-ci a débuté la guerre du pétrole en Irak. Avec l’aide d’Israël, l’ÉIIL a coupé l’approvisionnement de la Syrie et a garanti le vol du pétrole de Kirkouk par le gouvernement local du Kurdistan. La vente sera assurée par Aramco qui camouflera ce détournement en augmentation de la production « saoudienne ».

Pour la presse atlantiste, l’Émirat islamique en Irak et au Levant (ÉIIL) qui vient d’envahir le Nord et l’Ouest de l’Irak est un groupe de jihadistes animé par leur foi, le Coran dans une main et la kalachnikov dans l’autre. Pour ceux qui ont subi leurs exactions, notamment en Syrie, c’est une armée privée —composée de mercenaires venus des quatre coins du monde et encadrée par des officiers états-uniens, français et saoudiens— qui divise la région pour mieux permettre son contrôle par les puissances coloniales.

Si l’on conçoit les membres de l’ÉIIL comme des croyants armés, on ne peut imaginer derrière leur attaque de sombres intérêts matériels. Mais si l’on admet qu’il s’agit de voyous manipulant la religion pour donner l’illusion qu’Allah bénit leurs crimes, on se doit d’être plus attentif.

Tout en versant une larme de crocodile pour les milliers de victimes irakiennes de cette offensive, la presse atlantiste s’émeut des conséquences de ce nouveau conflit sur le prix du pétrole. En quelques jours, le baril est remonté à 115 $, c’est-à-dire au niveau de septembre 2013. Les marchés se sont inquiétés lors des combats pour la raffinerie de Baïji, près de Tikrit. En réalité, cette raffinerie ne produit que pour la consommation locale, qui pourrait se trouver rapidement à court de carburant et d’électricité. La hausse du pétrole n’est pas imputable à l’interruption de la production irakienne, mais à la perturbation des livraisons. Elle ne durera donc pas, les marchés étant excédentaires.

L’Arabie saoudite a annoncé qu’elle allait augmenter considérablement sa production de manière à pallier à la baisse de l’offre consécutive à l’interdiction de commercialisation par l’ÉIIL. Mais les spécialistes sont sceptiques et soulignent que jamais le royaume n’a produit beaucoup plus de 10 millions de barils par jour.

La presse atlantiste, qui dénie le parrainage de l’Otan, explique doctement que l’ÉIIL est devenu subitement riche en conquérant des puits de pétrole. C’était déjà le cas au Nord de la Syrie, mais elle ne l’avait pas remarqué. Elle s’était efforcée de traiter des combats entre le Front al-Nosra et l’Émirat islamique comme d’une rivalité exacerbée par le « régime », alors que ceux-ci visaient à accaparer les puits de pétrole.

Cependant, une question se pose à laquelle la presse atlantiste et du Golfe ne répond toujours pas : comment des terroristes peuvent-ils vendre du pétrole sur le marché international, si surveillé par Washington ? Au mois de mars, les séparatistes libyens de Benghazi avaient échoué à vendre le pétrole dont ils s’étaient emparés. L’US Navy avait intercepté le tanker Morning Glory et l’avaient reconduit en Libye [1].

Si le Front al-Nosra et l’ÉIIL sont capables de vendre du pétrole sur le marché international, c’est qu’ils y sont autorisés par Washington et sont liés à des compagnies pétrolières ayant pignon sur rue.

Le hasard fait que le congrès mondial annuel des compagnies pétrolières se tenait du 15 au 19 juin à Moscou. On pensait y parler de l’Ukraine, mais il y fut question de l’Irak et de la Syrie. On y a appris que le pétrole volé par le Front al-Nosra en Syrie est vendu par Exxon-Mobil (la société des Rockefeller qui règne sur le Qatar), tandis que celui de l’ÉIIL est exploité par Aramco (USA/Arabie saoudite). Rappelons au passage que durant le conflit libyen, l’Otan avait autorisé le Qatar (c’est-à-dire Exxon-Mobil) à vendre le pétrole des « territoires libérés » par al-Qaïda.

On peut donc lire les combats actuels —autant que tous ceux du XXème siècle au Proche-Orient— comme une guerre entre compagnies pétrolières [2]. Le fait que l’ÉIIL soit financé par l’Aramco suffit à expliquer que l’Arabie saoudite déclare être en mesure de pallier à la baisse de la production irakienne : le royaume apposera simplement son tampon sur les barils volés pour les légaliser.

La percée de l’ÉIIL lui permet de contrôler les deux principaux pipe-lines : l’un part vers Banias et approvisionne la Syrie tandis que l’autre transporte le brut vers le port turc de Ceyhan. L’Émirat islamique a interrompu le premier, provoquant des coupures d’électricité supplémentaires en Syrie, mais étrangement, il laisse fonctionner le second.

C’est que ce pipe-line est utilisé par le gouvernement local pro-Israélien du Kurdistan pour exporter le pétrole qu’il vient de voler à Kirkouk. Or, ainsi que je l’expliquais la semaine dernière [3], l’attaque de l’ÉIIL est coordonnée avec celle du Kurdistan afin de couper l’Irak en trois petits États, conformément à la carte du remodelage du « Proche-Orient élargi » établie par l’état-major états-unien en 2001, que l’armée US ne parvint pas à imposer en 2003, mais que le sénateur Joe Biden fit adopter par le Congrès en 2007 [4].

Le Kurdistan a débuté son exportation du pétrole de Kirkouk via le pipe-line contrôlé par l’ÉIIL. En quelques jours, il a réussi à charger deux tankers à Ceyhan, affrétés par Palmali Shipping & Agency JSC, la compagnie du milliardaire turco-azéri Mubariz Gurbanoğlu. Cependant, après que le gouvernement al-Maliki —qui n’a toujours pas été renversé par Washington— ait publié une note dénonçant ce vol, aucune des compagnies travaillant habituellement au Kurdistan (Chevron, Hess, Total) n’a osé acheter ce pétrole. Ne parvenant pas à trouver d’acquéreur, le Kurdistan s’est déclaré prêt à solder ses cargaisons à moitié prix, à 57,5 $ le baril, tout en continuant son trafic. Deux autres tankers sont en cours de chargement, toujours avec la bénédiction de l’ÉIIL. Le fait que le trafic continue en l’absence de débouché montre que le Kurdistan et l’ÉIIL sont convaincus qu’ils parviendront à vendre, donc que leur trafic dispose des mêmes soutiens étatiques : Israël et l’Arabie saoudite.

La possible division de l’Irak en trois ne manquera pas de rebattre les cartes du pétrole. Devant la percée de l’ÉIIL, toutes les compagnies pétrolières ont réduit leur personnel. Certaines beaucoup plus que d’autres : c’est le cas de BP, de Royal Deutsch Shell (qui emploie cheikh Moaz al-Khatib, le géologue ex-président de la Coalition nationale syrienne), de Türkiye Petrolleri Anonim Ortaklığı (TPAO), et des compagnies chinoises (PetroChina, Sinopec et CNOOC).

Les perdants sont donc les Britanniques, les Turcs et surtout les Chinois qui étaient de loin les premiers clients de l’Irak. Les gagnants sont les États-Unis, Israël et l’Arabie saoudite.

Les enjeux n’ont donc aucun rapport avec un combat pour le « véritable islam ».