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Russie et occident dans la crise ukrainienne préfabriquée… une analyse (Pepe Escobar)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, N.O.M, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état, Union Europeenne et nouvel ordre mondial with tags , , , , , , , on 20 février 2022 by Résistance 71

Apocalypse Now
???

Excellente analyse, simple et concise, de Pepe Escobar, très pointu et expert dans ce domaine.
~ Résistance 71 ~

La Russie et l’occident : percer le brouillard de l’hystérie

Pepe Escobar

16 février 2022

Source de l’article en français:
https://www.mondialisation.ca/la-russie-et-loccident-percer-le-brouillard-de-lhysterie-2/5665318

Un spectre hante l’Occident collectif : la zombification totale, grâce à une opération psychologique 24/7 qui imprime l’inévitabilité de « l’agression russe ».

Perçons le brouillard de l’hystérie en demandant au ministre ukrainien de la Défense Reznikov ce qui se passe :

« Je peux absolument affirmer qu’à ce jour, les forces armées russes n’ont pas créé de groupe d’attaque capable d’envahir l’Ukraine par la force ».

Eh bien, Reznikov n’est manifestement pas au courant que la Maison Blanche, qui a accès à des informations sans doute privilégiées, est convaincue que la Russie va envahir « à tout moment ».

Le Pentagone double la mise : « Il est très clair que les Russes n’ont aucune intention de désescalader en ce moment ». D’où la nécessité, exprimée par le porte-parole John Kirby, de préparer une force de réaction multinationale de l’OTAN (NRF) de 40 000 hommes : « Si elle est activée… pour vaincre une agression, si nécessaire ».

« L’agression » est donc un fait acquis. La Maison Blanche « peaufine » des plans militaires – 18 au dernier décompte – pour toutes sortes d’« agressions ». Quant à répondre – par écrit – aux propositions russes sur les garanties de sécurité, eh bien, c’est beaucoup trop complexe.

Il n’y a pas de « date exacte » à laquelle la réponse sera envoyée à Moscou. Et les « officiels » ont supplié leurs homologues russes de ne pas la rendre publique. Après tout, une lettre n’est pas sexy. Pourtant, « l’agression » fait vendre. Surtout quand elle peut se produire « d’une minute à l’autre ».

Les « analystes » hurlent que Poutine « est maintenant presque certain » de lancer une « frappe limitée » dans « les dix prochains jours », accompagnée d’une attaque contre Kiev : cela configure le scénario d’une « guerre presque inévitable ».

Vladimir Dzhabarov, premier vice-président de la Commission des Affaires internationales du Conseil de Russie, préfère se rapprocher de la réalité : les États-Unis préparent une provocation pour pousser Kiev à des « actions téméraires » contre la Russie dans le Donbass. Cela est lié au fait que les fantassins de la République populaire de Lougansk ont signalé que des « groupes subversifs préparés par des instructeurs britanniques » sont arrivés dans la région de Lisichansk.

Des personnalités telles que Ursula von der Leyen, de la Commission européenne, Jens Stoltenberg, de l’OTAN, et des « dirigeants » du Royaume-Uni, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie et de la Pologne ont annoncé, après un appel vidéo, qu’un « ensemble de sanctions sans précédent » était presque prêt si la Russie « envahissait ».

Ils ont présenté cette initiative comme une « unité internationale face à l’hostilité croissante de la Russie ». Traduction : L’OTAN supplie la Russie de l’envahir dès que possible.

Sur les 27 États membres de l’UE, 21 sont membres de l’OTAN. Les États-Unis dirigent l’ensemble de ces pays. Ainsi, lorsque l’UE annonce que « toute nouvelle agression militaire contre l’Ukraine aurait des conséquences très graves pour la Russie », ce sont les États-Unis qui disent à l’OTAN de dire à l’UE « ce que nous disons, nous le faisons ». Et dans le cadre de cette stratégie de l’environnement sous tension, « ce que nous disons » signifie appliquer le principe brut et impérial du « diviser pour régner » pour maintenir l’Europe totalement assujettie.

explosionpopulaire

Les erreurs fatales de l’Occident

Il ne faut jamais oublier que le Maïdan 2014 était une opération supervisée par Obama/Biden. Pourtant, il y a encore beaucoup de travail à faire – lorsqu’il s’agit d’embourber la Russie. Ainsi, le parti de la guerre viscéralement russophobe de D.C. doit maintenant faire tout ce qu’il peut pour ordonner à l’OTANistan d’encourager Kiev à déclencher une guerre chaude – et ainsi piéger la Russie. Zelensky le Comédien a même déclaré vouloir « passer à l’offensive ».

Il est donc temps de sortir les faux drapeaux.

L’indispensable Alastair Crooke a expliqué comment « l’encerclement et l’endiguement sont effectivement devenus la politique étrangère par défaut de Biden ». Pas « Biden », en fait – mais la combinaison amorphe derrière la marionnette contrôlée par une oreillette et un téléprompteur que je désigne depuis plus d’un an sous le nom de Crash Test Dummy.

Crooke ajoute que « la tentative de cimenter cette méta-doctrine est actuellement mise en œuvre par la Russie (dans un premier temps). L’adhésion essentielle de l’Europe est la pièce maîtresse de l’endiguement physique et de l’encerclement de la Russie ».

« L’encerclement » et « l’endiguement » sont des agrafes exceptionnalistes, sous diverses formes, depuis des décennies. L’idée entretenue par le parti de la guerre selon laquelle il est possible de mener les deux sur un front à trois – contre la Russie, la Chine et l’Iran – est si infantile qu’elle rend toute analyse vaine. Cela mérite un verre et un bon rire.

Quant aux sanctions supplémentaires pour l’imaginaire « agression russe », quelques âmes bienveillantes ont dû rappeler au petit Tony Blinken et aux autres participants du combo « Biden » que les Européens seraient beaucoup plus touchés que les Russes ; sans compter que ces sanctions aggraveraient la crise économique collective de l’Occident.

Un bref rappel est essentiel pour comprendre comment nous nous sommes retrouvés embourbés dans le marécage hystérique actuel.

L’Occident collectif a laissé passer la chance qu’il avait de construire un partenariat constructif avec la Russie, semblable à celui qu’il a établi avec l’Allemagne après 1945.

L’Occident collectif s’est également planté en réduisant la Russie au rôle d’une entité mineure et docile, imposant qu’il n’y ait qu’une seule sphère d’influence sur la planète : l’OTAN, bien sûr.

Et l’Empire s’est planté en prenant la Russie pour cible, même après sa prétendue « victoire » contre l’URSS.

Au cours des années 1990 et 2000, au lieu d’être invitée à participer à la construction de la « maison européenne commune » – avec tous ses défauts flagrants – la Russie post-soviétique a été forcée de regarder de l’extérieur comment cette « maison » était améliorée et décorée.

Contrairement à toutes les promesses faites à Gorbatchev par divers dirigeants occidentaux, la sphère d’influence traditionnelle de la Russie – et même le territoire de l’ex-URSS – sont devenus des objets de litige dans le cadre du pillage du « patrimoine soviétique » : un simple espace à coloniser par les structures militaires de l’OTAN.

Contrairement à l’espoir de Gorbatchev – qui était naïvement convaincu que l’Occident partagerait avec lui les bénéfices des « dividendes de la paix » – un modèle néolibéral anglo-américain pur et dur a été imposé à l’économie russe. Aux conséquences désastreuses de cette transition s’est ajouté le sentiment de frustration nationale d’une société qui a été humiliée et traitée comme une nation vaincue de la Guerre froide, ou de la troisième guerre mondiale.

Ce fut l’erreur fatale de l’Exceptionalistan : croire qu’avec la disparition de l’URSS, la Russie en tant que réalité historique, économique et stratégique disparaîtrait également des relations internationales.

Le nouveau pacte d’acier

Et c’est pourquoi War Inc, le parti de la guerre, l’État profond, quel que soit le nom qu’on veuille leur donner, sont en train de flipper maintenant – à fond.

Ils ont écarté Poutine lorsqu’il a formulé un nouveau paradigme à Munich en 2007 – ou lorsqu’il est revenu au Kremlin en 2012.

Poutine a fait savoir très clairement que les intérêts stratégiques légitimes de la Russie devaient être à nouveau respectés. Et que la Russie était sur le point de récupérer ses « droits de veto » de facto dans la gestion des affaires mondiales. En fait, la doctrine Poutine était déjà mise en œuvre depuis l’affaire géorgienne en 2008.

L’Ukraine est un patchwork de morceaux qui appartenaient jusqu’à récemment à différents empires – austro-hongrois et russe – ainsi qu’à plusieurs nations, comme la Russie, la Pologne et la Roumanie. Elle regroupe le catholicisme et l’orthodoxie, et compte des millions de Russes ethniques et de russophones ayant des liens historiques, culturels et économiques profonds avec la Russie.

L’Ukraine était donc de facto une nouvelle Yougoslavie.

L’erreur fatale commise par Bruxelles en 2014 a été de forcer Kiev ainsi que l’ensemble de la population ukrainienne à faire un choix impossible entre l’Europe et la Russie.

Le résultat inévitable devait être le Maïdan, complètement manipulé par les services de renseignement américains, alors même que les Russes ont clairement vu comment l’UE est passée de la position d’honnête courtier au rôle inférieur de chihuahuas américains.

Les faucons russophobes américains ne renonceront jamais au spectacle de leur adversaire historique embourbé dans une guerre fratricide à combustion lente dans l’espace post-soviétique. Autant qu’ils ne renonceront jamais à Diviser pour mieux régner sur une Europe déconfite. Et autant qu’ils ne concéderont jamais de « sphères d’influence » à aucun acteur géopolitique.

Sans leur empreinte toxique, 2014 aurait pu se jouer de manière bien différente.

Pour dissuader Poutine de rendre la Crimée à son bon droit – la Russie – il aurait fallu deux choses : que l’Ukraine soit décemment gérée après 1992, et ne pas l’obliger à choisir le camp occidental, mais en faire un pont, à la manière de la Finlande ou de l’Autriche.

Après le Maïdan, les accords de Minsk étaient aussi proches que possible d’une solution viable : mettons fin au conflit dans le Donbass ; désarmons les protagonistes ; et rétablissons le contrôle des frontières de l’Ukraine tout en offrant une réelle autonomie à l’Ukraine orientale.

Pour que tout cela se produise, l’Ukraine aurait eu besoin d’un statut de neutralité, et d’une double garantie de sécurité, par la Russie et l’OTAN. Et de rendre l’accord d’association entre l’Ukraine et l’UE compatible avec les liens étroits entre l’Ukraine orientale et l’économie russe.

Tout cela aurait peut-être configuré une vision européenne de relations futures décentes avec la Russie.

Mais l’État profond russophobe ne l’aurait jamais permis. Et il en va de même à la Maison Blanche. Barack Obama, cet opportuniste cynique, était trop absorbé par le contexte polonais douteux de Chicago et pas assez libéré de l’obsession exceptionnaliste de l’antagonisme profond pour être en mesure de construire une relation constructive avec la Russie.

Et puis il y a l’argument décisif, révélé par une source américaine de renseignement de haut niveau.

En 2013, feu Zbigniew « Grand Échiquier » Brzezinski s’est vu présenter un rapport classifié sur les missiles avancés russes. Il a paniqué. Et a réagi en conceptualisant le Maïdan de 2014 – pour attirer la Russie dans une guérilla alors comme il l’avait fait avec l’Afghanistan dans les années 1980.

Et nous en sommes là maintenant : c’est une question d’affaires inachevées.

Un dernier mot sur la fronde et les flèches du destin hors normes. Au XIIIe siècle, l’Empire mongol a établi sa suzeraineté sur la Rus de Kiev – c’est-à-dire sur les principautés chrétiennes orthodoxes qui correspondent aujourd’hui au nord de l’Ukraine, à la Biélorussie et à une partie de la Russie contemporaine.

Le joug tartare sur la Russie – de 1240 à 1552, date à laquelle Ivan le Terrible a conquis Kazan – est profondément ancré dans la conscience historique russe et dans le débat sur l’identité nationale.

Les Mongols ont conquis séparément de vastes étendues de la Chine, de la Russie et de l’Iran. Des siècles après la Pax Mongolica, quelle ironie que le nouveau pacte d’acier entre ces trois principaux acteurs eurasiatiques constitue aujourd’hui un obstacle géopolitique insurmontable, faisant voler en éclats tous les plans élaborés par une bande de parvenus historiques transatlantiques.

Nestor Makhno
Ukraine : « Reviens Nestor !… »

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11 septembre et les trois mensonges systémiques du Nouvel Ordre Mondial

Posted in 11 septembre, actualité, altermondialisme, colonialisme, guerre iran, guerre Libye, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, Internet et liberté, militantisme alternatif, N.O.M, réchauffement climatique anthropique, résistance politique, science et nouvel ordre mondial, sciences et technologie, société des sociétés, technologie et totalitarisme, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , on 11 septembre 2019 by Résistance 71

“Celui qui est contre la guerre est par ce seul fait dans l’illégalité. L’état capitaliste considère la vie humaine comme la matière véritablement première de la production du capital. Il conserve cette matière tant qu’il est utile pour lui de la conserver. Il l’entretient car elle est une matière et elle a besoin d’entretien et aussi pour la rendre plus malléable il accepte qu’elle vive.
[…] L’état capitaliste se sert de la vie. La guerre n’est pas une catastrophe, c’est un moyen de gouvernement. L’état capitaliste ne connaît pas les hommes qui cherchent ce que nous appelons le bonheur, les hommes dont le propre est d’être ce qu’ils sont, les hommes en chair et en os ; il ne connaît qu’une matière première pour produire du capital. Pour en produire, il a besoin à un certain moment de la guerre, comme un menuisier a besoin d’un rabot, il se sert de la guerre. […] L’état capitaliste a besoin de la guerre, c’est un de ses outils. On ne peut tuer la guerre sans tuer l’état capitaliste. Je parle objectivement. Voilà un être organisé qui fonctionne… Dans cet être organisé, si j’enlève la guerre, je le désorganise si violemment que je le rend impropre à la vie, à sa vie, comme si j’enlevas le cœur au chien, comme si je sectionnais le 27ème centre moteur de la chenille. […]
Je préfère vivre. Je préfère vivre et tuer la guerre et tuer l’état capitaliste. Je préfère m’occuper de mon propre bonheur. Je ne veux pas me sacrifier ; je n’ai besoin de sacrifier qui que ce soit. Je ne veux me sacrifier qu’à mon bonheur et au bonheur des autres. Je refuse les conseils des gouvernements de l’état capitaliste, des professeurs de l’état capitaliste, des poètes, des philosophes de l’état capitaliste. […] Il n’y a qu’un seul remède: notre force. Il n’y a qu’un seul moyen à utiliser: la révolte, puisqu’on n’a pas entendu notre voix. Puisqu’on ne nous a jamais répondu quand on a gémi.”
~ Jean Giono, “Refus d’obéissance”, 1937 ~

Ô toi, historien, qui d’encre non menteuse
Écris de notre temps l’histoire monstrueuse,
Raconte à nos enfants tout ce malheur fatal,
Afin qu’en te lisant ils pleurent notre mal,
Et qu’ils prennent exemple aux pêchés de leurs pères,
De peur de ne tomber en pareilles misères.
~ Ronsard, extrait du Discours des misères de ce temps, 1562 ~

 

 

Trois mensonges systémiques et leurs effets sur nos vies

Les trois piliers du Nouvel Ordre Mondial en marche

 

Résistance 71 

 

11 septembre 2019

 

Aujourd’hui, est le 18ème anniversaire du plus grand évènement faux-drapeau de l’histoire de l’humanité: les attentats du 11 septembre 2001 à New York et à Washington DC.

Pour ceux qui étaient en âge de le faire, nous nous rappelons tous où nous étions et ce que nous faisions en ce jour funeste.

Il y a de toute évidence un avant et un après 11 septembre 2001. Le monde a changé, dramatiquement. Les évènements correspondirent à l’annonce faite deux ans auparavant dans un document de think tank américain, le “Project for a New American Century” ou PNAC, de la nécessité d’un nouveau “Pearl Harbor” pour faire avancer un agenda hégémonique global de l’empire anglo-américano-sioniste pour une domination totale et sans partage de la planète.

Cet évènement eut donc lieu sous la formes des attentats du “11 septembre” et certainement pas de la façon dont le narratif officiel veut nous le faire croire.

Il y a un peu moins de deux ans, en novembre 2017, nous traduisions et publiions un article / document d’une ampleur exceptionnelle sur les preuves de plus en plus affirmées, même si étouffées, pour un 11 septembre nucléaire. Veuillez suivre ce lien pour vous rafraîchir la mémoire ou simplement en prendre connaissance.

Depuis, rien de nouveau sous le soleil, si ce n’est un nouveau dossier étayant toujours plus le modus operandi de la destruction / pulvérisation, atomisation des trois tours du WTC le 11 septembre 2001.

Dans ce billet nous irons au-delà de ceci et étendrons le débat aux trois mensonges annoncés dans le titre pour nous mener (en bateau) jusqu’à la finalisation de notre mise en esclavage définitive dans un Nouvel Ordre Mondial ultra oligarchique, dictatorial et eugéniste.

L’agenda de notre domination finale sous tous les aspects possibles repose sur trois mensonges et manipulations effectifs:

Mensonge # 1 – Le 11 septembre 2001, attaque nucléaire sous faux-drapeau

Cet évènement auto-destructeur de grande amplitude, construit et mis en scène de toute pièce par le segment psychopathe d’une élite auto-proclamée ; la destruction par arme nucléaire d’un centre administratif de renommée mondiale au centre de New York et celle d’une aile du Pentagone par un missile à Washington DC, a permis la mise en place immédiate puisque déjà programmée, de ce que le gouvernement américain d’alors (Bush fils) avait étiqueté comme la “Global War On Terrorism” ou GWOT, la “guerre totale au terrorisme”, terrorisme bien entendu géré et piloté depuis les instances profondes de l’empire anglo-américano-sioniste en expansion constante. Cette guerre s’est peu à peu transformée en une guerre perpétuelle impérialiste marchande pour le contrôle absolu des ressources naturelles et humaines mondiales au seul profit d’une oligarchie débridée et sans complexe ni remord.

Depuis le 11 septembre 2001, nous avons vu l’empire attaquer sous les prétextes les plus mensongers et les manipulations les plus grossières, directement ou par procuration, l’Afghanistan (2001), le Venezuela (2002), l’Irak (2003), le Liban (2006), la Palestine (Gaza 2008), la Libye (2011), la Syrie (2011), le Soudan (2013), le Yémen (2014), l’Ukraine (2014), de nouveau le Venezuela (2018-19).

Il semblerait que le plus gros morceau arrive: l’Iran depuis 2017 et la monté de tensions préfabriquées.

Cet état de guerre perpétuelle a généré et génère toujours des milliards de dollars de revenus pour les industries qui en croquent et sont inondées de contrats gouvernementaux et privés pour l’armement, la “défense”, (l’offensive serait un terme plus approprié), les ventes d’armes (légales et illégales), la surveillance et la sécurité dans le développement d’états policiers partout en occident sous couvert de cette supercherie de la GWOT.

Aujourd’hui, l’empire est néanmoins confronté à un problème majeur: sa propagande fonctionne de moins en moins et dupe de moins en moins de personnes dans le monde et surtout en occident. Dans les grandes largeurs, le public ne marche plus dans la combine et il devient de plus en plus difficile de justifier la guerre perpétuelle, finalement déclarée aux peuples du monde et à personne d’autre. A cet effet, interviennent les deux autres mensonges du contrôle…

Mensonge # 2 L’escroquerie du Réchauffement Climatique Anthropique

La manipulation et la mise sous contrôle de la science au profit d’un agenda sur la capacité de décider du comment les gens doivent vivre en fonction d’un dogme scientifico-religieux appliqué à la vie quotidienne: nous, les humains par notre activité industrielle intensive ces derniers 150 ans, avons déclenché une catastrophe incommensurable au gré de nos émissions croissantes de CO2 qui, saturant notre atmosphère, engendre un effet de serre et de réchauffement planétaire, qui d’après les calculs de modèles informatiques pondus et bidouillés à cet effet, nous mène à la fin de l’humanité si nous ne faisons rien contre ce carbone déclaré notre ennemi, un Al Qaïda / Daesh sous forme gazeuse si on veut…

Tout ceci nonobstant les arguments de scientifiques intègres et raisonnables, de plus en plus nombreux, qui contredisent en permanence les “trouvailles” et “analyses” du GIEC, politburo du dogme du RCA.

Ce dogme permet à l’empire d’à la fois contrôler nos vies, de nous diriger, de nous forcer à limiter nos activités, à nous taxer et de plus à mettre en place toute une industrie “de la marchandise verte”, générant des milliards de dollars de revenus à quelques privilégiés dont les produits (éoliens ou photovoltaïques) sont incapables de générer une quantité suffisante d’énergie pour faire fonctionner une ville de petite taille.

Mais la science et la technologie ont également été détournées pour mettre en place le toute dernière invention en date pour la mise en place finale de la grille de contrôle planétaire du Nouvel Ordre Mondial…

Mensonge # 3 , 5G la technologie du futur dystopique

Appelé aussi “l’internet des choses”, la technologie de communication de 5ème génération ou 5G est une puissance en cours d’installation de ce qu’il est convenu d’appeler une tyrannie technotronique. Cette technologie, présentée de manière anodine comme la globalisation de toute l’information, de l’échanges de données à bien plus grande vitesse et de manière fiable, est en fait:

1- Un moyen de refermer la grille de contrôle planétaire sur les populations qui auront dès lors énormément de mal à échapper à une totale surveillance puisque tout appareil aussi anodin soit-il, de la vie de tous les jours, sera connecté et enverra constamment des données à des centres de recueil d’information. Tout ce qui sera branché ou non sur le secteur pourra rendre compte des faits, gestes et paroles de quiconque. L’ensemble de notre vie sera géré depuis des centres électroniques sous surveillance, qui nous donneront accès (ou pas) aux aspects les plus futiles de notre vie quotidienne (comme ouvrir une porte, démarrer sa voiture, faire une transaction financière ou admirer notre frigo commander du lait tout seul comme un grand…), comme aux plus importants, au moyen d’une puce électronique physiologiquement insérée, la fameuse RFID ou carte d’identité à fréquence radio, connectée en tout lieu et en tout temps pour contrôler tous les aspects de notre vie.

Ça ne vous plaît pas ? Vous entrez en dissidence ? Le centre de contrôle le plus proche éteint votre RFID et vous ne pouvez plus rien faire du tout, même plus rentrer chez vous.

2- Un moyen également de finaliser le plan eugéniste de réduction massive de la population mondiale, pour la ramener au chiffre plus “gérable” de 500 à 600 millions d’individus. Ce qui implique un programme de réduction de la population mondiale de l’ordre de 7 milliards d’individus. Questions: qui seront les heureux élus ? et surtout qui décidera de qui vivra et qui mourra ?

La 5G agit comme un amplificateur de micro-ondes, elle nous fera baigner dans un océan d’ondes déjà prouvées néfastes pour notre santé et favorisera donc le développement de maladies associées aux radiations, cancers, troubles psychiques et autres joyeusetés du genre.

Elle est en quelque sorte l’arme de destruction massive rêvée et à moins de vivre en permanence dans une cage de Faraday ambulante, il sera difficile d’éviter toute exposition aux effets néfastes et mortifères à terme de ces ondes.

Comme pour les deux précédents mensonges et manipulations, ceci génère de très gros revenus pour quelques entreprises du sérail, dont la technologie informatique de haut niveau et le système de patente est directement liée aux budgets militaires et à ceux qui les contrôlent.

Ces trois mensonges fournissent des revenus gigantesques aux mêmes entreprises, elles-mêmes contrôlées par les mêmes personnes de la même caste psychopathe et permet de mettre en place la solution finale à la lutte radicale des peuples pour leur liberté.

Aujourd’hui, percer le mystère des attentats du 11 septembre n’est plus suffisant. Nous devons ébranler et effondrer ces trois piliers du mensonge systémique sur lesquels repose l’avancée du Nouvel Ordre Mondial tout en sachant qu’il n’y a pas de solutions au sein du système, qu’il n’y en a jamais eu et qu’il ne saurait y en avoir.

Nous devons reprendre la barre du bateau ivre et balancer toute cette fange technotronique humaine et systémique par dessus bord afin de remettre le cap vers les rivages paisibles de la société des sociétés ; la seule qui nous mènera à notre humanité achevée dans la reconquête de notre être profond, hors des antagonismes marchands et de leur dictature et dans l’harmonie enfin trouvée de notre complémentarité universelle.

“Chaque état, c’est à dire donc tout gouvernement et toute administration des masses populaires qui vient d’en-haut, étant nécessairement enracinée dans une lourde bureaucratie et se reposant sur des armées, l’espionnage et le clergé, ne sera jamais capable d’établir une société organisée sur la base du travail et de la justice, puisque ces entités sont par leur essence même, naturellement enclines à opprimer le travailleur et lui refuser toute justice. Comme nous le voyons, le travailleur ne sera jamais capable de se libérer de l’oppression en ce monde à moins qu’il ne substitue à ce corps démoralisant, la fédération libre de tous les groupes producteurs, une fédération fondée sur la solidarité et l’égalité.”
~ Résolution du congrès anarchiste de St Imier (Fédération du Jura), le 15 septembre 1872 ~

“Vous ne serez et ne demeurerez que des commodités aussi longtemps que l’empire existera…”
~ Russell Means, Oglala, Lakota ~

Lectures complémentaires:

Crimes, enquête, mensonges, falsifications pour masquer un 11 septembre nucléaire (VT, 11 septembre 2019)

Manifeste pour la Société des Sociétés

Au sujet d’un 11 septembre nucleaire

La_City_de_Londres_au_coeur_de_lempire

911_History_english

Compilation Howard Zinn

Resistance71_L’essentiel_articles_2010_2018

Paulo_Freire_La_pedagogie_des_opprimes

Zenon_Inversion

Scientist 5G appeal

stop-linky-gazpar-5G

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Agenda-oligarchique-de-depopulation-sarkozy-et-les-compteurs-intelligents

Manuel_du_sceptique_climatique_No1

Manuel du Sceptique II-V4

la-tele-medecine-cest-pas-bon-pour-la-sante

dossier-complet-pour-refuser-le-tout-connecte-via-la-5g-la-smart-city-ou-ville-connectee

PSanchez_MESSAGE HUMANI-TERRE A L’INTENTION DE LA COMMUNAUTE INTELLECTUELLE

Biblio_Publications_Marcel_Leroux

 

Merdia et pressetituée: degré zéro du crétinisme propagandiste marchand atteint avec succès…

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De nuisance à menace: le prix de la vérité

 

Paul Craig Roberts

 

16 mars 2017

 

url de l’article original:

http://www.paulcraigroberts.org/2017/03/16/nuisance-threat-high-cost-truth-paul-craig-roberts/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Je suis convaincu que les Etats-Unis et probablement tout le monde occidental, c’est à dire l’empire américain, sont maintenant entrés dans une ère dans laquelle le respect de la vérité n’existe ni dans les institutions publiques, ni dans les institutions privées. Nous avons pu observer cet avènement depuis déjà un certain temps. Pensez par exemple au 3 août 2002, une époque récente en ce qui nous concerne, mais une période hors de la conscience politique de tous ceux plus jeunes que 33 ans aujourd’hui. A l’été 2002, le monde a été préparé par la propagande américaine à l’invasion de l’Irak. Le 3 août de cette année là, la prestigieuse publication britannique de “The Economist” résuma la pensée consensuelle de l’opinion dominante en deux phrases lapidaires: “Les choix honnêtes sont d’abandonner et d’accepter ou alors de retirer Mr Hussein du pouvoir en Irak avant qu’il n’ait sa bombe atomique. Aussi douloureux que cela nous soit, notre vote va à la guerre.

Comme Lewis Lapham, moi-même et bien d’autres demandions à l’époque: quelle bombe ? La seule preuve de l’existence d’une bombe était fabriquée et tout le monde savait qu’elle l’était. Les inspecteurs du nucléaire de l’ONU avaient conclu que les fameuses armes de destruction massive irakiennes étaient une création de la propagande américaine. Le président George W. Bush reconnut éventuellement que l’Irak n’avait pas de telles armes. Le ministre des AE Colin Powell a dit que les mensonges qui lui furent imposés par déception par le régime Bush pour dire devant l’ONU que Saddam Hussein possédait des armes de destruction massive, furent une tâche indélébile sur sa carrière. (NdT: sauf que Powell n’a pas été trompé, il savait pertinemment ce qu’il faisait…)

Bien qu’il fut connu que l’invasion de l’Irak en 2003 par les Etats-Unis avait entièrement été fondée sur des mensonges, les troupes américaines n’en furent pas évacuées pour autant et ce jusqu’en 2011 et qu’elles furent retirées ou pas, elles sont bel et bien de retour maintenant. Rien de ces faits avérés n’eut d’impact sur la bonne opinion que Washington et les médias ont d’eux-mêmes.

Enhardis, Washington et sa horde pressetituée ont menti au sujet de la Libye et ont détruit ce pays prospère. Ils ont menti au sujet de l’utilisation par Assad d’armes chimiques pour “gazer son propre peuple” et auraient détruit aussi la Syrie si la Russie ne s’était pas interposée.

Bloqués par la Russie, Obama, Hillary et Victoria Nuland se sont retournés contre elle, d’abord en renversant le gouvernement démocratiquement élu d’Ukraine et lorsque le peuple de Crimée vota massivement et pratiquement à l’unanimité pour son rattachement à la Russie, le régime Obama et ses putes des médias ont fabriqué une “invasion russe de l’Ukraine”.

Cette fausse accusation, répétée inlassablement jusqu’à aujourd’hui par la pressetituée occidentale, est devenue la justification pour des sanctions économiques contre la Russie que Washington a fait imposer par ses vassaux européens et ce entièrement à leurs dépends, ce qui montrent parfaitement le niveau crasse de couardise des gouvernements impliqués. Si Washington leur ordonne “sautez!”, le premier ministre britannique, le chancelier allemand et le président français demandent en chœur: “de quelle hauteur ?…”

Une des raisons pour laquelle Donald Trump a été élu président fut son implication à normaliser les relations avec la Russie et à reconsidérer la prolongation de l’OTAN, un quart de siècle après que son objectif de départ eut cessé d’exister après l’effondrement de l’URSS. L’implication de Trump constitua une menace directe au pouvoir et aux sources de profit du complexe militaro-industriel et de la sécurité américain, dont les 1000 milliards de dollars de budget annuel demandent l’existence justificative d’une menace majeure que seule la Russie peut fournir.

En conséquence, la Russie et son président ont été diabolisés. La propagande américaine et ses mensonges éhontés, a semé la peur de la Russie et de Poutine au travers de l’empire américain. Le réponse de l’empire à ceux qui confrontent cette propagande avec des faits et la vérité est de les dénoncer comme des “agents russes” ou des “dupes de Poutine”. La haine de la Russie qui a été inculquée par les nouveaux cons et la pressetituée a eu pour résultat de voir le sénateur républicain McCain, représentant l’Arizona (à la grande honte des Arizoniens), étiqueter lors d’une session sénatoriale le sénateur Rand Paul du Kentucky, comme quelqu’un qui “travaille maintenant pour Vladimir Poutine”, parce qu’il objectait qu’un tout petit pays comme le Montenegro devinsse un membre de l’OTAN.

http://news.antiwar.com/2017/03/15/sen-john-mccain-rand-paul-is-working-for-vladimir-putin/

Lorsque mon site internet a été inclus dans la liste de plus de 200 sites soi-disant “agents ou dupes des Russes” par un groupe secret appelé “PropOrNot”, j’ai questionné l’origine du financement d’une telle entreprise aussi bien camouflée qu’une opération de blanchiment d’argent offshore. J’en ai fait une blague qui a beaucoup amusé les Russes.

Comme personne ne sait ce qu’est PropOrNot, le site n’a aucune crédibilité. Alors les forces va t’en guerre ont monté l’affaire de plusieurs crans avec l’affaire de la bibliothèque de l’université d’Harvard. Sur ce site internet, quelqu’un a posté ce qui est essentiellement la liste de PropOrNot. Harvard ne dit rien de cette liste ni n’explique pourquoi quiconque devrait la croire. Cette liste est attribuée à une assistante professeur en média et communication du nom de Melissa Zindars, enseignant dans une institution qui n’est pas citée. C’est une liste, dit-elle, qu’elle utilise dans ses classes pour enseigner aux élèves comment ils peuvent éviter les “mensonges et fausses nouvelles”. En d’autres termes, la liste est un reflet de sa propre ignorance et de ses préjugés.

Comme l’a observé un lecteur, Melissa ne fait que montrer sa propre endoctrination par les médias pressetitués, les médias de masse américains, putes de la CIA: “Je lis, regarde, écoute très largement des sources d’information des médias de masse (New York Times, Washington Post, Boston Globe, Wall Street Journal, Forbes) et aussi de The Atlantic de la NPR et d’autres sources locales et alternatives ayant une perspective différente (Truth Out).”

Donc, nous avons le monde occidental informé par la bibliothèque de l’université de Harvard de qui il peut prendre ses informations sûres, le tout sur la base des préjugés d’une sombre inconnue. Ceux qu’on peut lire et écouter en toute sécurité sont les médias pressetitués qui mentent à tour de bras et qui servent la cause de la guerre et de l’état policier.

Quand on est le témoin d’un tel niveau de corruption de ce qui prétend être la meilleure université des Etats-Unis et qui est au sommet de 24 années de rien d’autres que des mensonges en provenance des trois derniers présidents ayant fait deux tours en fonction et qui entre eux ont massacré et disloqué des millions de personnes dans bien des pays et qui ne sont aucunement tenus pour responsables des millions de vies détruites, on ne peut cesser de réellement comprendre que pour les Etats-Unis et ses états vassaux corrompus, la vérité est quelque chose qui doit être évitée à tout prix.

Lorsque Trump s’est effondré sous la pression et a viré son conseiller à la sécurité, le gén. Flynn, il donna sans le vouloir un certain crédit à l’accusation de dire que quiconque cherche à normaliser les relations avec la Russie est un “agent russe2 et qu’être un “agent russe” veut dire que vous êtes coupable de trahison et méritez d’être destitué si vous êtes le président des Etats-Unis.

La conséquence du départ de Flynn a été de permettre aux forces russophobes de définir comme trahison le simple désir d’une détente avec la Russie. Si ceci avait été imposé aux présidents américains durant la première guerre froide, la vie sur la planète terre n’existerait probablement plus aujourd’hui.

Ce qui fait peur au sujet des Etats-Unis et de l’Europe n’est pas simplement la naïveté et l’insouciance d’un grand pourcentage de leurs populations ; ce qui fait peur est la volonté des médias, des hauts-fonctionnaires, des militaires et des membres des organsiations professionnelles de mentir pour préserver leur carrière. Essayez de trouver un quelconque remord parmi tous ces menteurs au sujet du fait que leurs mensonges exposent l’humanité a l’annihilation thermo-nucléaire. On ne le trouve nulle part. Ils n’en ont rien à cirer. Laissez moi ma Mercédès et ma mansion pour une autre année.

Le Saker, être particulièrement observateur, dit que la révolution colorée menée par les nouveaux cons, le parti démocrate, la pressetituée, la gôche libérale bobo/progressiste et par quelques républicains contre le président Trump ne fait que “délégitimer le processus démocratique complet qui mena Trump au pouvoir et sur lequel les Etats-Unis ont construit leur société.” La conséquence de cela, poursuit le Saker, est que “l’illusion de la démocratie et du pouvoir du peuple” a été détruite à la fois intra muros et à l’étranger. L’image propagandiste de la “démocratie américaine” a perdu sa crédibilité. Alors que la fausse image s’effondre, ainsi s’effondre aussi le pouvoir qui fut fondé sur l’autorité construite par la propagande.

Le Saker demande: “Faisons nous face à une horreur sans fin ou à une fin horrible ?”

Comme l’a dit George Orwell il y a quelques décennies: “Dans une époque de mensonge universel, dire la vérité est un acte révolutionnaire.

C’est comme çà que le voient les criminels qui nous dirigent et c’est aussi la façon dont ces putes des médias le voient. Si vous dites la vérité en Amérique (NdT: et en France et partout dans l’empire du crime occidental), vous êtes le pourvoyeur de fausses nouvelles et possiblement un traître. (NdT: pourquoi Roberts ne dit-il pas ici que ce sont toutes ces ordures du pouvoir et facilitant le pouvoir qui sont les traîtres à leurs peuples et que nous les tiendront pour responsables de leurs crimes…)

Aussi longtemps que vous soutiendrez ce site, je continuerai à faire face aux conséquences évidentes que cela implique. Et qui sait… peut-être que Néo va pointer le bout de son nez ?

Marionnettes, état profond, maîtres de l’univers et le facteur « X » de la présidence Trump (Pepe Escobar)

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Voici comment va se danser la présidence de Trump

 

Pepe Escobar

 

20 janvier 2017

 

url de l’article:

http://www.informationclearinghouse.info/46278.htm

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

L’ère Trump commence dès maintenant, avec la géopolitique et la géoéconomie programmées pour une série à suspense imminente et imprévisible.

J’ai argumenté que la stratégie du gourou en politique étrangère de Trump, Henry Kissinger, qui s‘intéresse à l’intégration du formidable trio eurasiatique que constituent la Russie, la Chine et l’Iran, va le faire dans un remix de la vieille règle du diviser pour mieux régner ; séduire la Russie et l’éloigner de son alliance stratégique avec la Chine, tout en continuant à harceler le chaînon faible de l’alliance: l’Iran.

En fait, tout ceci est déjà en cours comme vu dans les éruptions des membres sélectionnés du cabinet de Trump lors de leur audition au sénat. Des factions du pays des think tanks de Yankland, se référant à la politique chinoise sous Nixon, qui fut élaborée par Kissinger, sont aussi excitées avec les possibilités d’encerclement en regard d’au moins une des ces puissances “potentiellement rangées contre les Etats-Unis”.
Kissinger et le Dr Zbig “grand échiquier” Brzezinski sont les deux auto-proclamés marionnettistes occidentaux les plus en vue de l’arène géopolitique. En opposition à Kissinger, le mentor en politique étrangère d’Obama, Brzezinski, en continuation de sa russophobie légendaire, propose un diviser pour mieux régner basé sur la séduction de la Chine.

Pourtant, une source très influente du monde des affaires et de la finance de New York, très proche des véritables et discrets maîtres de l’univers, qui avait correctement prédit la victoire de Trump avant les faits, après avoir examiné mon argument a offert non seulement une sévère évaluation des ces dalangs très estimés, mais il s’est aussi porté volontaire pour détailler comment la nouvelle normalité a été mise en place par les Maîtres directement à Trump. Appelons cette source “X”.

L’observation sans fin de la Chine

“X” commence par faire ce que les réguliers connectés avec l’état profond américain et qui révèrent leurs idoles, n’osent jamais faire du moins publiquement: “Il est important de ne pas trop faire attention à Kissinger et Brzezinski dans la mesure où ils ne sont que les vitrines de ceux qui prennent les décisions et cela fait partie de leur boulot de maquiller les décisions prises d’une bonne couche d’intellectualisme. Ce qu’ils disent n’a pratiquement aucune signification réelle. J’utilise leurs noms de temps en temps car je ne peux pas utiliser les noms de ceux qui prennent de fait les décisions.

C’est le signe d’”X” pour détailler la nouvelle normalité: “Trump a été élu avec le soutien des maîtres afin de pencher vers la Russie. Les maîtres ont leurs outils dans les médias et au congrès pour maintenir la campagne de diabolisation contre la Russie et aussi d’avoir la marionnette Brzezinski aboyer contre elle en disant ‘que l’influence mondiale des Etats-Unis dépend de la coopération avec la Chine’. Le but est de menacer la Russie pour coopérer et de placer ces pions sur la table des négociations pour Trump. Dans une approche des plus traditionnelle du “bon flic, méchant flic”, Donald est mis dans le rôle du bon flic voulant de bonnes relations avec la Russie et le congrès, les médias et Brzezinski sont les sales flics. Ceci a pour but d’aider Trump dans les négociations avec la Russie alors que Poutine voit la ‘situation précaire de son ami et devrait vouloir faire des concessions majeures au fil du temps.”

Ceci nous amène au comment Taïwan et le Japon ont été embarqués dans l’affaire: “Donald montre aux Russes le penchant amorcé et discutant avec Taïwan, montre que le glissement est sérieux. Mais il fut décidé de jeter le Japon dans le mélange comme prédateur contre l’industrie des Etats-Unis avec une attaque sur Toyota parfaitement méritée. Ceci modéra la position alors que les maîtres prirent peur avec le perception que notre façon de monter le Japon contre la Chine serait une trop forte provocation.

Attendez-vous donc à ce que la Chine, comme l’a prescrit le “sans trop d’importance” Kissinger, soit sous observation attentive non-stop: “Les maîtres ont décidé de réindustrialiser les Etats-Unis et veulent reprendre les boulots à la Chine. Ceci est même très bien du point de vue de la Chine, car pourquoi voudraient-ils vendre leur travail aux Etats-Unis pour un dollar qui n’a plus de valeur intrinsèque et ne rien recevoir en retour pour ce travail. La Chine devrait avoir une voiture dans chaque garage de chaque ouvrier chinois ainsi ils deviendront un gros producteur de voitures, plus gros que l’UE, les USA et la Japon réunis et ainsi leur propre nation garderait sa propre richesse dans le pays.

Pourquoi donc la Chine plus que la Russie ? “ En ce sens, la Russie est un pays ayant de gigantesques ressources naturelles et complexe militaro-industriel (ce dernier étant la seule raison pour laquelle elle est secrètement respectée…) qui est exemptée de toute rhétorique commerciale belliqueuse car elle n’exporte quasiment rien mis à part ses ressources naturelles et son équipement militaire. Les maîtres veulent le boulot de retour du Mexique, d’Asie, incluant le Japon, Taïwan etc et vous voyez cela poindre dans l’attaque de Trump sur le Japon. La raison sous-jacente principale est que les Etats-Unis ont perdu le contrôle des mers et ne peuvent plus assurer leurs composants militiares éparses en cas de guerre majeure. C’est tout ce qui a de l’importance maintenant et c’est la grosse affaire qui se trame derrière toute la scène.

En seulement quelques mots, “X” détaille la renverse d’un cycle économique: “Les maîtres ont gagné beaucoup d’argent en transférant l’industrie en Asie (Bain Capital s’est spécialisé là-dedans), et Wall Street a gagné plein de pognon avec les taux d’intérêt très bas sur les dollars recyclés des déficits commerciaux. Mais maintenant, l’affaire est stratégique et ils vont faire de l’argent sur le retour des industries diminuant leurs investissents en Asie et les ramenant aux Etats-Unis alors que nous allons reproduire ici.” “X” est toujours un admiratur d’Henry Ford et de sa stratégie affairiste et ceci est le signal pour lui d’adresser un thème crucial: celui de la défense nationale.
D’après “X”, “Ford a doublé les salaires qu’il payait et a fait plus d’argent que tout autre manufacturier. La raison était qu’un salaire où une mère pouvait avoir plusieurs enfants sur le salaire de son mari était psychologiquement un bon point pour la productivité de ses usines et ainsi ses ouvriers pouvaient aussi se permettre d’acheter ses autos. Il reconnaissait ainsi que dans une société, il devait y avoir une juste redistribution de la richesse, ce que son admirateur futur Steve Jobs n’a jamais pu faire.
La productivité de masse d’Henry Ford fut alors la merveille du monde et c’est ce qui a fait gagner la seconde guerre mondiale aux Etats-Unis. Amazon ne contribue en rien à la défense nationale, n’étant qu’un service de marketing et de vente sur internet fondé sur des logiciels informatiques, Google n’ont plus, bien qu’ils organisent mieux les données. Rien de tout cela ne construit un meilleur missile ou un meilleur sous-marin sauf peut-être pour des raisons très très marginales.

C’est le Pentagone, idiots

Alors oui, tout ceci est en lien direct avec la réorganisation de l’armée des Etats-Unis. “X” a insisté à se référer sur un rapport du CNAS que j’avais cité dans un article préalable: “C’est très important pour ce qui apparaît entre les lignes. C’est à dire que nous sommes très en retard technologiquement sur la Russie et ce de plusieurs générations en terme d’armement, ce qui est le suivi de ce que Brzezinski avait dit à savoir que nous ne sommes plus une puissance globale.

Ceci est une analyse très précise et balayant très large sur le comment la Russie a réussi à organiser la meilleure force armée au monde et ceci ne prend même pas en compte les derniers modèles de missiles défense S-500, qui sont maintenant déployés et sont en train de verrouiller tout l’espace aérien russe. Que dire de la nouvelle génération S-600 qui va bientôt arriver ? (NdT: Les russes ont déployé des S-300 en Syrie, ce qui fait déjà trembler toute les armées de l’air impérialistes et ces S-300, terreurs des pilotes ont déjà été remplacés par les S-400 et maintenant les S-500 sortent pour l’armée russe…) Elle sera encore plus puissante.

“X” s’aventure en territoire étatique profond généralement tabou, sur le comment la Russie cette dernière décennie, a réussi à se hisser bien au-delà et à prendre une grande avance sur les Etats-Unis, “l’éclipsant en tant que plus puissante force militaire au monde”. Mais le jeu n’est peut-être pas encore fini, vœu pieux ou autre: “Nous espérons que le ministre de la défense James Mattis va comprendre cela et que son adjoint possède une très bonne connaissance de la technologie de pointe, qu’il a un sens aigu de l’organisation et la prévoyance de comprendre que les armes de la troisième guerre mondiale ne seront plus la puissance aérienne, les chars et les porte-avions, mais les missiles de défense et d’attaque et les sous-marins.

Réaliste, “X” admet que le statu quo des va t’en guerre nouveaux cons et nouveaux cons libéraux, représentés par la plupart des factions de l’état profond, ne va jamais abandonner la position prise par défaut d’une hostilité sans relâche envers la Russie. Mais il préfère se concentrer sur le changement: “Laissons Tillerson (NdT: le ministre des affaires étrangères de Trump, CEO d’Exxon-Mobil…) réorganiser le ministère en utilisant l’efficacité d’Exxon (NdT: maison Rockefeller, dont à la fois Kissinger et Brzezinski sont les protégés). Il sera peut-être une valeur en cela. Lui et Mattis sont sans doute des sans couilles, mais si vous dites la vérité au sénat, il est possible que vous ne soyez pas confirmé dans votre poste, Donc ce qu’ils disent ne veut rien dire du tout. Mais notez ceci au sujet de la Libye. La CIA avait pour objectif de virer la Chine d’Afrique tout comme AFRICOM. Ceci fut un des secrets du pourquoi de l’intervention libyéenne.

Pas que çà ait marché du reste ; AFRICOM et l’OTAN ont transformé la Libye en un tas de ruines géré maintenant par des milices et la Chine n’a toujours pas été virée du reste de l’Afrique.

“X” admet aussi: “La Syrie et l’Iran sont des lignes rouges infranchissables pour la Russie, tout comme l’Ukraine orientale a partir du Dniepr.” Il a parfaitement conscience que Moscou ne permettra pas de changement de régime à Téhéran. Il est aussi conscient que “les investissements de la Chine dans le pétrole et le gaz iranien impliquent que la Chine également ne permettra pas à Washington de renverser le gouvernement iranien.

Çà devient vraiment dur dur quand on parle de l’OTAN ; “X” est convaincu que la Russie “envahira la Roumanie et la Pologne si ces missiles américains ne sont pas retirés. L’important n’est pas le système de défense inutile et obsolète des américians mais la possibilité de sa substitution par des missiles nucléaires dans ces silos. La Russie ne tolèrera pas ce risque. Ceci n’est pas sujet à négociation.

En contraste avec la propagande perpétuelle de “la menace perpétuelle” par le gang guerrier américain, Moscou se focalise sur les faits de terrain depuis les années 1990 ; la destruction de son allié historique slave la Serbie, les nations de l’ex-pacte de Varsovie et même des anciennes républiques de l’URSS annexées par l’OTAN, sans mentionner les tentatives de récupération de la Georgie et de l’Ukraine par le déploiement des révolutons colorées US ; le fiasco total du “Assad doit partir” dans une tentative de changement de régime forcé en Syrie incluant même des djihadistes salafistes armés, des sanctions économiques, une guerre des prix du pétrole et des raids sur la monnaie russe le rouble, sans parler du harcèlement sans relâche fait par l’OTAN à ses frontières.
“X”, parfaitement au courant de tous ces faits, ajoute : “La Russie a toujours voulu la paix. Mais ils ne vont pas jouer le jeu des maîtres de l’univers qui font jouer à Trump le rôle du bon gars et le congrès, la CIA etc les sales types, le tout comme plan de négociation. C’est comme çà qu’ils le voient. Ils ne voient pas ce cirque comme étant réel.”

Ce cirque n’est peut-être qu’une illusion ou un wayang, théâtre de marionnette balinais, comme je l’ai déjà suggéré ; “X” avance une sèche interprétation de ce jeu de l’ombre depuis le point de vue de Moscou, permettant “plusieurs mois pour voir si Poutine peut travailler à une détente avec Trump, qui créerait essentiellement une zone autonome en Ukraine orientale, un traité de paix en Syrie avec Assad en place et une sortie des forces de l’OTAN d’Europe de l’Est jusqu’à la ligne de défense occupée sous Reagan.

Qui va prévaloir, les maîtres de l’univers ou l’état profond ? préparez-vous pour l’impact !

Les banquiers transnationaux semblent avoir décidé: Ce sera la guerre ! Une fois de plus…

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“La guerre est un acte de pouvoir, de meurtre, de vol. Elle est l’expression la plus claire et précise de l’État.”
~ Gustav Landauer ~

 “Les peuples, les gouvernements et les économies de toutes les nations doivent servir les besoins des banques et des entreprises multinationales.”
~ Zbigniew Brzezinski ~

 “La puissance financière conspire.”
~ Abraham Lincoln ~

 

Excellente idée de Ratuma émise en commentaire et que nous relayons ici: Que chaque lecteur envoie ce billet à sa banque !

 

Les banquiers transnationaux passent à l’action guerrière

 

Résistance 71

 

18 octobre 2016

 

Tous les voyants sont désormais au rouge. L’escalade militaire en Syrie pour éviter coûte que coûte à l’empire la débâcle de son armée mercenaire pseudo-djihadiste de l’EIIL, Al Nosra et toute clique militante affiliée au réseau des escadrons de la mort d’Al CIAda, bat son plein.

Si la Syrie est le théâtre des opérations de la guerre du gaz et des oléoducs/gazoducs par procuration de l’empire anglo-américain flanqué de ses alliés criminels de l’OTAN, cette entité obsolète depuis 1991 et la chute de l’URSS, des pays du Conseil de Coopération du Golfe, Qatar et Arabie Saoudite en tête, avec le soutien logistique et militaire de l’habituelle entité sioniste ; force est de constater que la rhétorique belliqueuse occidentale pousse sur tous les fronts possibles et imaginables afin de diaboliser la Russie à souhait aux yeux de son opinion publique.

La chose est devenue plus facile à dire qu’à faire, puisque de moins en moins de gens acceptent d’avaler les couleuvres dont on les gave depuis des lustres et qu’un nombre grandissant de personnes délaissent la fange mensongère des médias propagandistes officiels pour s’informer sur les médias alternatifs.

La “méchante” Russie est donc partout: elle a hacké les ordinateurs du conseil du parti démocrate yankee, elle soutient le candidat milliardaire Trump, elle espionne partout, la 5ème colonne, les agents du FSB et de la GRU sont sous les lits des citoyens occidentaux… en attendant de s’immiscer, par la magie médiatique propagandiste à la botte, dans le grand cirque électoral hexagonal pour 2017.

Encerclée de dizaines de bases militaires sur le pourtour de l’ex-bloc de l’Est, menacée par les systèmes de missiles offensifs yankees et de l’OTAN et des manœuvres militaires directement à ses frontières, la Russie a pourtant été estampillée “agresseur” et fauteuse de troubles par l’occident en pleine crise de delirium tremens et de paranoïa galopante.

Le fait est que le monde occidental et son système économico-financier est au bout du rouleau. La crise économique faisant tourner les économies toujours plus près de l’embouchure du tout-à-l’égoût s’est, contrairement à ce que nous raconte la propagande de la pressetituée officielle, considérablement aggravée. Le chômage pulvérise les records, partout en Europe, aux Etats-Unis, dans les pays développés, jusqu’en Chine maintenant, les licenciements atteignent maintenant les rangs des banquiers de bas étages et de l’ingénierie des grandes entreprises. L’économie réelle est laminée, pas plus de “reprise” que de beurre en branche. Yankland est maintenant une “nation de barmen et de serveuses” comme l’a si bien dit un spécialiste économique outre-Atlantique.

La supercherie, l’escroquerie et la faillite totale pourtant bien prévisibles du système banquier de la “réserve fractionnelle”, qui permet aux banques depuis des siècles de ne posséder que 10% des sommes qu’elles prêtent à taux usuriers, est de nouveau en phase retour de son effet boomerang perpétuel. Ceci s’est déjà produit dans le passé et à chaque fois, cela a mené à des guerres, puis au XXème siècle à deux guerres mondiales.

En clair, c’est ce que nous disons depuis sur ce blog depuis plusieurs années, les banquiers transnationaux de la City de Londres et affiliés, comme d’habitude, ont décidé de remettre les compteurs à zéro par le moyen de la guerre, seule façon de non seulement masquer leur supercherie criminelle génocidaire, mais surtout de permettre au système qui leur profite si bien depuis au moins les guerres napoléoniennes, de perdurer une fois de plus. Les guerres et les reconstructions qui s’en suivent sont toujours bien juteuses en profit pour le petit nombre et source de “relance” économique par la création d’emplois et de consommation dans leur sillage. A ce titre, le capitalisme est le géniteur exclusif de la guerre à grande échelle.

Le problème cette fois-ci est de taille: comment déclencher une guerre de grande importance, voire mondiale, sans que celle-ci ne soit thermonucléaire, ceci signifiant la fin de l’humanité. N’oublions pas quand même que ces ordures, criminels de la haute finance désirent conserver le pouvoir et continuer à festoyer sur leurs yachts dans le monde entier. Pour eux, vivre comme des rats 100m sous terre dans des bunkers certes de luxe, pour les 800 millions d’années à venir n’est pas vraiment une option, ni un plan de villégiature viable pour leur vie parasitique usuelle.

Le but semble d’embraser une partie du Moyen-orient (Syrie + Irak + si possible l’Iran et le Liban) en protégeant Israël du mieux possible, tout en faisant glisser les opérations au plus tôt de nouveau sur le sol européen et en Russie.

La guerre à venir ne sera pas forcément mondiale, mais doit-être suffisamment importante pour engager et détourner l’attention des foules occidentales sur le marasme occasionné par ces mêmes banquiers qui les emmènent à la guerre après les avoir mené une fois de plus, à la faillite. L’utilisation d’armes nucléaires tactiques de faible intensité telles les bombes à neutron (déjà testées in Irak en 2003, au Yémen en 2015 et surtout lors des attentats du 11 septembre 2001 à New York), ainsi que des armes à Pulsions Electro-Magnétiques (PEM) qui détruiront toutes sources électrique et électroniques dans une zone pouvant couvrir une grande ville comme New York, Londres, Paris ou Moscou, est très certainement déjà envisagée.

Le fait est que les banquiers, sous l’impulsion du cœur de l’hydre financière mondiale: la City de Londres et sa banque d’Angleterre gérée par la banque Rothschild et affiliées, cette entité transnationale fonctionnant en toute impunité au delà des lois, des règlements et de toute morale, ont décidé que le temps pour une guerre majeure était de nouveau de mise. Tout est donc mis en place pour qu’elle ait lieu.

Y a t’il une option de retour à une guerre froide 2.0 ? Ce serait une bonne option de fait, mais à l’heure actuelle, seule une guerre importante peut remettre les compteurs à zéro et permettre au système de se sauver. Et donc de perdurer. Il est en mode survie, et sa survie, contrairement à la nôtre, passe par la guerre.

Comme à l’accoutumée, les intérêts des criminels transnationaux de la haute finance et les intérêts des peuples sont en totale contradiction. La question demeure: quand cesserons-nous de nous laisser dicter la marche à suivre ? Quand déciderons-nous pour et par nous-mêmes ?

Deux choses à garder présent à l’esprit: les peuples font la guerre, sans nous, pas de guerre… Il suffit de dire non ! ensemble, unis et c’est fin de partie pour l’oligarchie en place !

L’autre chose à se rappeler ou à savoir est cette petite phrase qui glace le sang, prononcée par Gutle Schnapper, l’épouse de Meyer Amschel Rothschild (1753-1849):

“Si mes fils ne voulaient pas la guerre, il n’y en aurait aucune.”

L’histoire ne dit pas sur quel ton fut prononcée cette phrase, mais elle dit bien tout en si peu de mots.

Guerre impérialiste en Syrie… Les USA et Israël couvertures aériennes de l’EIIL, à partir de là où va t’on ?…

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La Russie va t’elle se rendre ?

 

Paul Craig Roberts

 

19 septembre 2016

 

url de l’article original:

http://www.paulcraigroberts.org/2016/09/19/will-russia-surrender-paul-craig-roberts/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Article connexe: « Simulacre de paix » (Thierry Meyssan)

 

L’effort sincère et diligent du gouvernement russe afin d’empêcher le chaos en Syrie et son afflux inhérent massif de réfugiés vers l’Europe, tout en évitant le conflit avec Washington et ses vassaux, vient de se terminer avec l’attaque intentionnelle des Etats-Unis sur une position connue de tous de l’Armée Arabe Syrienne, torpillant du même coup l’accord de cesser-le-feu pour lequel la Russie à tant sacrifier pour le faire intervenir.

La réponse à ce fait établi par l’ambassadrice du régime Obama à l’ONU, Samantha Power, révèle que Washington est préparé à mentir jusqu’au bout comme un arracheur de dents afin de préserver coûte que coûte son agenda de chaos programmé pour la syrie, comme ce fut fait en Irak et en Libye. Seul Washington est responsable de la guerre en Syrie. Lorsque le parlement britannique et le gouvernement russe bloquèrent l’invasion américaine programmée de la Syrie pour renverser le gouvernement, le régime Obama a développé et financé (fait financer) des groupes “djihadistes” mercenaires prétendant être des “rebelles” syriens luttant pour la démocratie en Syrie. Samantha Power a mis l’histoire queue par dessus tête quand elle a blâmé la guerre sur l’intervention russe en Syrie, intervention faite à l’invitation expresse du gouvernement syrien pour l’aider à lutter contre les djihadistes de l’EIIL que Washington avait envoyés pour déstabiliser Damas. Ce que Samantha veut dire est que si la Russie n’était pas venue à la rescousse de la Syrie, Washington et l’EIIL auraient déjà détruit la Syrie et il n’y aurait pas de guerre.

http://www.informationclearinghouse.info/article45501.htm

L’ambassadeur russe à l’ONU Vitaly Tchourkine a dit que dans sa longue carrière de 40 ans en tant que diplomate, il n’avait jamais vu une performance si haut la main et démagogique que celle de Samantha Power. En cela, Tchourkine semblait vouloir indiquer qu’une telle réponse si irréaliste et tordue à des faits pourtant si bien connus, délivrée par Samantha le laisse sans espoir de solution diplomatique.

http://www.informationclearinghouse.info/article45502.htm

Si le gouvernement russe est finalement arrivé à la conclusion que Washington est déterminé à détruire la stabilité politique en Syrie et de la remplacer par le chaos, cela a pris très longtemps.

Le gouvernement russe a soigneusement évité cette conclusion, parce qu’une fois que la diplomatie est reconnue comme sans effet aucun, alors la force se confronte à la force. Dans le contexte actuel, ceci veut dire une guerre thermo-nucléaire et la fin de toute vie sur Terre.

C’est la raison pour laquelle le gouvernement russe a diplomatiquement répliqué aux provocations coercitives de Washington, offrant une coopération en lieu et place d’un conflit. Mais Washington veut le conflit quoi qu’il en soit. Les Russes ont prétendu que Washington avait un intérêt commun avec la Russie à combattre le terrorisme, mais celui-ci est l’outil de déstabilisation de Washington contre la Syrie, puis l’Iran et ensuite les provinces musulmanes de la Fédération de Russie et de la Chine.

Washington veut l’hégémonie et non pas la coopération. Maintenant que Samantha Power a si bien clarifié que le gouvernement russe ne peut plus prétendre autre chose, que va faire la Russie (et la Chine) ?

Si la Russie et la Chine ne sont pas préparées à la guerre que leur apporte Washington, vont-elles se rétracter et battre en retraite face à l’agression et sacrifier la Syrie, les provinces séparatistes de l’Ukraine et les multiples îles du Pacifique disputées tandis qu’elles se renforcent ? Ou vont-elles décider de briser l’alliance de l’OTAN en rendant le coût du conflit si transparent aux vassaux européens de Washington ? Il est très clair que l’Europe n’a absolument rien à gagner de l’agression américaine contre la Russie et la Chine.

La russie est-elle incapable de faire quoi que ce soit maintenant que la diplomatie est dans un cul-de-sac avéré ?

Peut-être que ceci est la question déterminante. Aussi loin que puisse le dire quelqu’un qui n’est pas membre du gouvernement russe, la Russie n’est pas complètement en contrôle de sa destinée. Des éléments du gouvernement russe connus sous le vocable “d’intégrationnistes atlantistes” croient que ce qui est le plus important pour la Russie, c’est de faire partie de l’Occident et de s’intégrer dans le système occidental que d’être un pays souverain. Ils argumentent que si des pays comme la Grande-Bretagne, l’Allemagne et la France ont pu profiter d’être les vassaux des Etats-Unis, alors la Russie peut en faire autant.

Ces Atlantistes affirment que la capacitié stratégique nucléaire de la Russie ainsi que sa masse géographique veulent dire qu’elle peut maintenir une certaine souveraineté et ne se soumettre que partiellement en tant que vassale. Un problème demeure avec cette prise de position: cela assume que les néo-conservateurs se satisfassent d’une hégémonie partielle et incomplète et ne capitaliseraient pas sur la position plus faible russe afin de parvenir à l’hégémonie parfaite.

Le gouvernement russe a toujours probablement espoir qu’au moins quelques gouvernements européens vont reconnaître leur responsabilité et éviter la guerre en sortant de l’OTAN, retirant ainsi le tapis de la couverture politique de sous les pieds de Washington. Mais comme un très haut-fonctionnaire du gouvernement américain me l’avait confié aussi loin que dans les années 1970: “Ils sont en notre pouvoir, ils nous appartiennent.”

Très peu d’espoir peut-être trouvé au sein des médias européens. Udo Ulfkotte, un ancien rédacteur en chef du Frankfurter Allgemeine Zeitung, a publié un livre dans lequel il montre que la plupart des journalistes européens d’importance émargeaient à la CIA.

http://www.zerohedge.com/news/2016-03-28/top-german-journalist-admits-mainstream-media-completely-fake-we-all-lie-cia

Avec des politiciens et des médias totalement vendus et achetés, d’où pourrait bien provenir un leadership européen ?

Les Européens sont devenus tout à fait accoutumés à leur rôle de vassaux sous-contractants. Comme aucun politicien ou rédacteur en chef de journal européens ne peuvent assumer qu’un acte de rébellion aurait du succès, ils ont bien plus de chance de profiter de leur vie enrichie des cadeaux américains que de prendre un risque pour l’humanité.

Une plus vaste question demeure de savoir si les systèmes socio-économico-politiques survivant peuvent agir pour le bien de l’humanité. Il n’est pas du tout clair que les civilisations capitalistes soient capables d’être humaines, parce que leur valeur est exclusivement fondée sur l’argent., ce qui rend la veulerie, la soif de pouvoir, facteurs tous-puissants. Il est possible que la malfaisance et l’incompétence humaines aient détruit non seulement l’environnement de la planète mais aussi les systèmes sociaux humains. Le mondialisme n’est en aucun cas un système de coopération ; c’est le système, le schéma de domination absolue américaine pour Washington.

Guerre mondiale: Alliance OTAN, Médias, Politiques contre la Russie pour renchérir toute la misère du monde… (John Pilger)

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« Le mythe d’Al Qaïda est bâti sur une base extensive de semies-vérités et de faits cachés. C’est une création de la CIA, élaborée pour se substituer à un ennemi de l’Amérique remplaçant l’URSS. Des officiels américains, à un moment donné, ont pris la décision de fabriquer l’histoire d’un réseau mondial mythique de terroristes islamistes à partir des exploits des moudjahidines afghans. »
~ Peter Chamberlin, BBC ~

« Les peuples, les gouvernements et les économies de toutes les nations doivent servir les besoins des banques et des entreprises multinationales. »
~ Zbigniew Brzezinski ~

 

Provoquer une guerre nucléaire via les médias

 

John Pilger

 

23 août 2016

 

url de l’article original:

http://johnpilger.com/articles/provoking-nuclear-war-by-media

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

L’exonération d’un homme accusé du pire des crimes, celui de génocide, n’a pas fait les manchettes des journaux, Ni la BBC ni CNN n’ont couvert l’information. Le Guardian de Londres a juste fait un bref commentaire. Une telle admission officielle, si rare en soi, a été enterrée ou supprimée, de manière tout à fait compréhensible. Cela expliquerait bien trop du comment les dirigeants du monde dirigent.

Le Tribunal Pénal International (TPI) pour l’ancienne Yougoslavie de La Haye a lavé subrepticement l’ancien président serbe décédé, Slobodan Milosevic, de tous crimes de guerre commis durant la guerre de Bosnie entre 1992 et 1995, incluant le massacre de Srebrenica.

Loin de conspirer avec le leader serbo-bosniaque condamné Radovan Karadzic, Milosevic a, quant à lui, “condamné le nettoyage ethnique”, s’est opposé à Karadzic et a essayé d’arrêter la guerre qui démantelait la Yougoslavie.

Enterrée vers la fin d’un rendu de jugement sur Karadzic long de 2590 pages en février dernier, cette vérité démolit plus avant la propagande qui justifia l’assaut illégal de l’OTAN sur la Serbie en 1999.

Milosevic est mort d’une crise cardiaque en 2006, seul dans sa cellule de La Haye, pendant ce qui s’avéra être un procès bidon fait par un “tribunal international” inventé par les Américains. Une opération cardiaque qui aurait pu lui sauver la vie fut refusée, ses conditions de santé empirèrent, il fut surveillé et maintenu au secret par les officiels américains, comme l’a révélé depuis Wikileaks.

Milosevic était la victime d’une propagande de guerre, qui aujourd’hui ruisselle à torrents sur nos écrans et dans nos journaux et nous apporte un très grand danger, à tous autant que nous sommes. Il fut le démon prototype, vilifié par les médias occidentaux comme étant le “boucher des Balkans”, responsable d’un génocide, spécifiquement dans la province sécessionniste yougoslave du Kosovo. Le premier ministre britannique Tony Blair l’avait affirmé, avait invoqué “l’holocauste” et avait demandé une intervention contre ce “nouvel Hitler”. David Sheffer, l’ambassadeur américain, en fuite pour crimes de guerre (sic), avait déclaré que plus de 220 000 Albanais ethniques mâles de 14 à 59 ans “auraient été massacrés par les forces de Milosevic.”

Ceci fut la justification des bombardements de l’OTAN, emmenés par Clinton et Blair, qui tuèrent des centaines de civils dans les hôpitaux,, les écoles, les églises, les jardins publics, les studios de télévision et qui détruisirent l’infrastructure économique de la Serbie. Ce fut ouvertement idéologique ; dans une célèbre “conférence de paix” à Rambouillet en France, Milosevic fut confronté par Madeleine Albright, la ministre américaine des affaires étrangères, qui plus tard perpétra l’infâmie avec sa remarque que la mort de plus d’une demi million d’enfants irakiens “en valait la peine”.

Albright fit une “offre” à Milosevic, une de celle qu’aucun leader national ne pourrait accepter. A moins qu’il n’accepte l’occupation militaire étrangère de son pays, avec des “forces d’occupation” se tenant en dehors de toute procédure légale et l’imposition de mesures économiques libérales de “libre-échange”, la Serbie serait bombardée. Ceci était contenu dans un “Appendice B”, que les médias ne retranscrirent pas ou supprimèrent purement et simplement. L’objectif était d’écraser le dernier des états socialistes indépendants d’Europe.

Dès que l’OTAN commença les bombardements, il y eut une précipitation de réfugiés kosovars “fuyant l’holocauste”. Lorsque ce fut terminé, des équipes de police internationale allèrent au Kosovo pour exhumer les victimes de “l’holocauste”. Le FBI échoua à y trouver une seule fosse commune et retourna à la maison. L’équipe d’experts légistes espagnole fit de même, son patron dénonçant en colère: “une pirouette sémantique de la part des machines propagandistes de guerre.” Le décompte final des morts au Kosovo fut de 2788 personnes ; ceci incluaient les combattants des deux côtés ainsi que les Serbes et Roms assassinés par le Front de Libération du Kosovo pro-OTAN. Il n’y avait pas eu de génocide. L’attaque de l’OTAN était à la fois une fraude et un crime de guerre.

Mis à part une toute petite fraction des tant vantés missiles de “haute précision” américains, ceux-ci ne touchèrent pas de cibles militaires mais des cibles civiles, incluant les nouveaux studios de la télévision serbe à Belgrade. Seize personnes y furent tuées, incluant un caméraman, des producteurs de programmes et des maquilleuses. Blair décrivit profanement les morts comme étant partie d’un “centre de commandement et de contrôle” serbe. En 2008, la procureure du TPI pour l’ancienne yougoslavie, Carla Del Ponte, a révélé qu’elle avait subi d’énormes pressions pour ne pas faire enquêter sur les crimes de l’OTAN.

Ce fut le modèle dès lors des futures invasions par Washington de l’Afghanistan, de l’Irak, de la Libye et par procuration de la Syrie. Tout ceci, sous les conventions de Nüremberg, constitue des “crimes importants”, mais tout dépend de la propagande des médias. Tandis que le journalisme de tabloïde/presse de caniveau a joué son rôle traditionnel, ce fut le journalisme sérieux, crédible et le plus souvent de gauche libérale qui fut le plus efficace, comme la promotion évangélique des guerres de Blair par le Guardian de Londres, les mensonges incessants au sujet de Saddam Hussein et ses armes de destruction massive non-existantes, dans l’Observer et le New York Times (NdT: la voix de la CIA) et le martèlement des tambours de guerre sans discontinuer de la part de la BBC ainsi que le silence assourdissant de ses omissions.

Au pic des bombardements, la journaliste de la BBC Kirsty Wark s’entretint avec le général chef des opérations de l’OTAN, Wesley Clark. La ville serbe de Nis venait juste d’être arrosée par des bombes à fragmentation américaines, tuant des femmes des enfants et des personnes âgées dans un marché et dans un hôpital. Wark ne posa aucune question à ce sujet, ni au sujet des morts de civils en Serbie. D’autres furent bien plus éhontés. En février 2003, le jour d’après la mise à feu de l’Irak par le tandem Bush et Blair, la patron du service politique de la BBC, Andrew Marr, se tenait au 10 Downing Street et y faisait un véritable discours de victoire. Il dit à ses auditeurs que Blair avait dit “être capable de prendre Baghdad sans bain de sang et qu’à la fin les Irakiens célébreraient l’évènement et en ces deux points, il a été prouvé vrai.” Aujourd’hui, avec plus d’un million de morts et une société en ruine, les entretiens de Marr sont recommandés par l’ambassade des Etats-Unis à Londres.

Les collègues de Marr firent la queue pour laver Blair plus blanc. Le correspondant de la BBC à Washington, Matt Frei a dit: “Il ne fait aucun doute que le désir d’amener le bien, d’amener les valeurs américaines au reste du monde et spécifiquement au Moyen-Orient… est maintenant lié de manière croissante au pouvoir militaire.”

Cette obéissance aux Etats-Unis et leurs collaborateurs comme force sans importance “amenant le bien” est profondément ancrée dans le journalisme de l’establishement occidental. Elle assure que la catastrophe actuelle en Syrie n’est exclusivement blâmée que sur Bachar Al-Assad, contre lequel l’occident et Israël ont conspiré à renverser depuis longtemps, non pas pour des raisons humanitaires, mais pour consolider le pouvoir agressif d’Israêl dans la région. Les forces djihadistes qui ont été lâchées, armées par les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et la Turquie et leur “coalition” par procuration, servent leur rôle à merveille. Ce sont ces forces qui distillent la propagande et les vidéos diffusées en occident, donnent un accès aux journalistes et garantissent une couverture médiatique à sens unique des médias de la guerre en Syrie.

La ville d’Alep fait les manchettes. La plupart des lecteurs ne seront pas au courant que la vaste majorité de la population d’Alep vit dans la partie occidentale de la ville contrôlée par le gouvernement syrien. Que ces gens souffrent de tirs d’artillerie quotidiens de la part de groupes d’Al Qaïda financés et soutenus par l’occident n’est pas nouveau. Le 21 juillet, les bombardiers français et américains ont attaqué un village tenu par le gouvernement dans la province d’Alep, tuant 125 civils. Ceci fut rapporté en page 22 du journal the Guardian, sans aucune photographies.

Ayant créé un djihadisme sous-jacent en Afghanistan dans les années 1980 comme une partie de l’Opération Cyclone, une arme de destruction de l’URSS, les Etats-Unis font la même chose en Syrie. Tout comme les “moudjahidines” afghans, les “rebelles” syriens sont les fantassins des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne. Beaucoup se battent pour Al Qaïda et ses multiples variantes; certains comme le Front Al Nosra, ont changé de nom pour être en accord avec les sensitivités américaines de l’après 11 septembre. La CIA les gère, avec difficulté, comme elle gère tous les djihadistes dans le monde.

Le but immédiat est de détruire le gouvernement de Damas, qui d’après un sondage des plus crédibles (YouGov Siraj), est soutenu par la majorité des Syriens, ou du moins considéré comme une protection légitime, nonobstant le barbarisme se tenant dans son ombre. Le but à long terme est de refuser à la Russie un allié clef au Moyen-Orient, comme partie d’une guerre d’attrition de l’OTAN contre la Fédération de Russie, qui éventuellement la détruira.

Le risque nucléaire est évident, bien que supprimé par les médias du “monde libre”. Les éditorialistes du Washington Post, après avoir promu la fiction des armes de destruction massive en Irak, demandent qu’Obama attaque la Syrie. Hillary Clinton, qui s’est réjouie publiquement de son rôle de bourreau au cours de la destruction de la Libye, a indiqué de manière répétitive que, comme présidente, elle “irait plus loin” qu’Obama (NdT: Elle a publiquement dit il y a plusieurs années: “moi présidente, nous bombarderons l’Iran !”, la Syrie n’est pas seule dans le colimateur de la harpie laquais des financiers…)

Gareth Porter, un journaliste samizdat (NdT: dissident en URSS) rapportant récemment depuis Washington, a révélé les noms de ceux ayant toutes les chances d’être incorporés dans le cabinet Clinton planifiant d’attaquer la Syrie. Tous ont un historique belligérant datant de la guerre froide. L’ancien directeur de la CIA, Leon Panetta, dit que le prochain président des Etats-Unis devra “considérer ajouter des forces spéciales sur le terrain”. Ce qui est le plus remarquable maintenant avec la marée propagandiste actuelle, c’est son absurdité et sa familiarité patentée. J’ai regardé un certain nombre de films propagandistes d’archives américains des années 1950 lorsque des diplomates, des fonctionnaires, des journalistes étaient victimes d’une “chasse aux sorcières” sous le régime du sénateur McCarthy, après avoir défier la paranoïa et ses mensonges au sujet de la Russie et de la Chine. Comme une tumeur tenace, le culte anti-russe a ressurgit.

En Grande-Bretagne, Luke Harding du Guardian mène la haine anti-Russie du journal au gré d’un flot de parodies journalistiques qui assignent à Vladimir Poutine tous les défauts du monde. Lorsque les fuites dites des documents du Panama furent publiées, la une du Guardian mentionnait Poutine et il y avait une photo de Poutine, même si Poutine n’était nulle part mentionné dans ces fuites.

Comme Milosevic, Poutine est devenu le démon en chef. Ce fut Poutine qui fit abattre l’avion de ligne malais au dessus de l’Ukraine. Titre: “Aussi loin que je sois concerné, Poutine a tué mon fils.” Aucune preuve requise. Poutine fut aussi responsable du renversement par Washington (documenté et acheté) du gouvernement de Kiev en 2014. La sévère campagne russophobe qui s’en suivie, menée par des milices fascistes, contre les populations parlant russe ne fut que le résultat de “l’agression” de Poutine. Empêcher la Crimée de devenir une base de missiles de l’OTAN et protéger une population essentiellement russe qui avait positivement votée dans un referendum pour rejoindre la Fédération de Russie, de laquelle la Crimée fut enlevée et annexée, étaient toujours plus d’exemples de “l’agression” de Poutine. La diffamation par les médias devient immanquablement une guerre par les médias. Si une guerre se déclenche avec la Russie, par design ou par accident, les journalistes en porteront une énorme responsabilité .

Aux Etats-Unis, la campagne anti-russie a été élevée à un niveau de réalité virtuelle. Le colonniste du New York Times, Paul Krugman, un économiste avec un Prix Nobel, a appelé Donald Trump le “candidat sibérien” parce que dit-il, Trump est l’homme de Poutine. Trump a osé suggérer, dans un très rare moment de lucidité, qu’une guerre avec la Russie pourrait bien être une mauvaise idée. En fait, il a été plus loin et a enlevé les livraisons d’armes américaines à l’Ukraine de la plateforme républicaine. “Ne serait-ce pas excellent si nous nous entendions bien avec la Russie ?” a t’il lâché.

Voilà pourquoi l’establishment libéral va t’en guerre américain le déteste. Le racisme de Trump et sa démagogie hurlante n’ont rien à voir là-dedans. Les archives de Bill et Hillary Clinton sur le racisme et l’extrémisme battent Trump à plate couture à n’importe quel moment (cette semaine est le 20ème anniversaire de la “réforme” clintonnienne de la sécurité sociale qui lança de facto une guerre contre les africains-américains). Quant à Obama: tandis que la police américaine abat à coup de flingues ses compatriotes noirs, le grand espoir siégeant à la Maison Blanche n’a rien fait pour les aider, rien fait pour soulager leur appauvrissement, le tout en menant quatre guerres rapaces et une campagne d’assassinats (par drones) sans précédent.

La CIA a demandé que Trump ne soit pas élu ; les généraux du Pentagone ont fait de même, le New York Times va t’en guerre, soufflant un peu de ses diffamations de basse classe sur Poutine, demande qu’il ne soit pas élu. Il se passe quelque chose. Ces tribunes de la “guerre perpétuelle” sont terrifiées que les affaires rapportant des milliards de dollars avec la guerre, par laquelle les Etats-Unis maintiennent également leur domination, seront amoindries si Trump arrive à un accord avec Poutine, puis avec Xi Jinping de la Chine. Leur panique à la possibilité que la plus grande puissance du monde puisse parler de paix, même si cela a peu de chances d’arriver, serait la farce la plus noire, si les choses n’étaient pas si tendues.

“Trump aurait adoré Staline!” a gémi le vice-président Joe Biden lors d’un rally pour Clinton. Clinton hochant de la tête, il cria “Nous ne courbons jamais l’échine. Nous ne nous agenouillons jamais. Nous n’abandonnons jamais. La ligne d’arrivée nous appartient. Voilà ce que nous sommes. Nous sommes l’Amérique !”

En GB, Jeremy Corbyn a aussi excité une hystérie collective de la part des faiseurs de guerre du parti travailliste ainsi que des médias dévoués à le laminer. Lord West, ancien amiral de la flotte et ministre travailliste l’a bien dit. Corbyn prenait une position anti-guerre jugée “inconcevable” “parce que cela amène les masses non pensantes à voter pour lui.”

Dans un débat avec celui qui défi le leadership Owen Smith, le modérateur demanda à Corbyn: “Comment agiriez-vous devant la violation par Poutine de l’intégrité d’un état membre de l’OTAN?” Corbyn répondit: “Vous devriez en première instance éviter cela. Vous construiriez un bon et durable dialogue avec la Russie… Nous essaierions d’introduire une démilitarisation de la zone frontière entre la Russie, l’Ukraine et les autres pays frontaliers de la Russie en Europe de l’Est. Ce que nous ne pouvons pas permettre, c’est une série d’escalades militaires calamiteuses de chaque côté, ce qui ne peut mener qu’à un grand danger.”

Acculer pour savoir s’il autoriserait la guerre contre la Russie, Corbyn répliqua: “Si vous le devez, je ne veux pas entrer en guerre, ce que je désire est un monde où nous n’aurions pas besoin d’entrer en guerre.”

La ligne qu’emprunte le questionnement des médias doit beaucoup à la montée en flèche des faiseurs de guerre libéraux en Grande-Bretagne (NdT: Idem en France, ce qui démontre bien que tout ceci est planifié ailleurs et transmis aux rouages politiques à la botte de l’agenda oligarchique). Le parti travailliste et les médias leur ont offert de longue date des opportunités de carrière. Pendant un certain temps, le tsunami moral du grand crime commis en Irak les a laissé quelque peu en suspend, leurs inversions de la vérité étant un embarassement temporaire. Nonobstant Chilcot et la montagne de faits incriminants, Blair demeure leur inspiration, parce qu’il fut un “vainqueur”.

Le journalisme ou l’érudisme dissidents ont depuis été systématiquement bannis ou vus comme inappropriés, les idées démocratiques vidées de leurs sens et remplies par une “politique identitaire” qui méprend le genre pour le féminisme et l’angoisse publique avec la libération et ignore volontairement l’état de violence et le profit généré par les armes qui détruisent un nombre incalculable de vies dans des endroits reculés comme le Yémen ou la Syrie et acquiesce pour une guerre nucléaire en Europe et dans le monde.

Le brassage de gens de tous les âges autour de la montée spectaculaire de Jeremy Corbyn contre tout cela dans une certaine nesure. Sa vie a été passée à mettre les feux de la rampe sur les horreurs de la guerre. Le problème de Corbyn et de ses supporteurs, c’est le parti travailliste. En Amérique, le problème des dizaines de milliers de suiveurs de Bernie Sanders fut le parti démocrate, sans mentionner la trahison ultime de leur grand espoir blanc. Aux Etats-Unis, patrie des grands droits civiques et des mouvements anti-guerre, c’est le mouvement Black Lives Matter et ceux comme Codepink qui sont en train de poser les jalons de la version moderne.

Car seul un mouvement qui grossit dans toutes les rues et au travers des frontières, sans abandonner, peut arrêter les va t’en guerre. L’an prochain, il y aura un siècle depuis que Wilfred Owen écrivit ce qui suit. Chaque journaliste devrait le lire et surtout, s’en rappeler.

If you could hear, at every jolt, the blood

Come gargling from the froth-corrupted lungs,

Obscene as cancer, bitter as the cud

Of vile, incurable sores on innocent tongues,

My friend, you would not tell with such high zest

To children ardent for some desperate glory,

The old lie: Dulce et decorum est

Pro patria mori.

Note de Résistance 71: Ce petit “poème en prose”, comme tout texte de ce style, est très difficile à traduire sans en trahir le style et la teneur, nous nous y essayons, mais gardons le texte original ci dessus en référence…

Cela pourrait se traduire comme suit:

 “Si tu pouvais entendre, à chaque décharge, le sang

Gargouillant depuis les poumons viciés de spume,

Obscène comme un cancer, amer comme un surillon

D’aphtes vils et incurables sur des langues innocentes,

Mon ami, tu ne parlerais pas avec un tel enthousiasme

Aux enfants ardents de quelque gloire désespérée,

Du vieux mensonge: Qu’il est doux et bienséant de mourir pour la patrie*.”

 

(*) traduction du latin dans le texte: Dulce et decorum est pro patria mori.

Résistance politique au Nouvel Ordre Mondial: George Soros et la phagocytose de la « gauche » étatiste occidentale…

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George Schwartz Soros l’oligarque qui possède la gauche

 

Gilad Atzmon

 

18 août 2016

 

url de l’article original:

http://www.gilad.co.uk/writings/2016/8/18/george-schwartz-soros-the-oligarch-who-owns-the-left

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Un courriel récemment fuité par Wikileaks révèle qu’en 2011, l’oligarque juif George Schwartz Soros a donné des instructions pas à pas à la ministre des affaires étrangères US d’alors, Hillary Clinton, sur le comment gérer les troubles en Albanie.

Soros avait même nommé trois candidats dont il pensait “avoir de fortes connexions avec les Balkans”.

Sans surprise, plusieurs jours après l’envoi du courriel à Clinton, l’UE envoya un des “nominé” de Soros rencontrer des leaders albanais à Tirana afin d’essayer de faire médiation et de mettre fin aux troubles.

Le courriel de Soros a mis au grand jour qui vraiment donne le “la” pour l’occident. Clairement, ce ne sont pas nos politiciens soi-disants “démocratiquement élus”. Au lieu de cela, c’est un petit cadre d’oligarques, des gens comme Soros, Goldman et Sachs ; des gens motivés par le capitalisme et adorateurs de Mammon, qui fondent leurs actions sur le commerce et l’argent au lieu de la production. Les Mammonites sont intéressés dans la poursuite de Mammon (richesse) seulement pour Mammon (richesse).

Soros est, sans aucun doute, le plus célèbre Mammonite de notre temps. Le milliardaire juif est “l’homme qui brisa la Banque d’Angleterre”, une aventure financière qui lui rapporta plus d’un milliard de dollars en un jour de septembre 1992. En 2002, un tribunal de Paris prononça Soros coupable d’avoir utilisé des informations de l’intérieur pour profiter de la reprise de la banque de la Société Générale en 1988. Dans les jours qui ont menés au Brexit britannique, le spéculateur capitaliste a utilisé les pages du journal du Guardian de Londres pour tenter de manipuler les Britanniques afin qu’ils suivent ses conseils sur la question du Brexit. Apparemment, ceux-ci n’ont pas tenu compte de la “sagesse” de Soros. Et, jusqu’ici, il semble que les prédictions de Soros sur les calamités à quitter l’UE aient été bien exagérées, tutoyant la fantasmagorie pure. La question du pourquoi le Guardian a fourni une plateforme à l’oligarque spéculateur demeure ouverte. Le Guardian est-il un organe de presse ou une extension du bras très long du Mammonisme ambiant ?

L’oligarque juif a développé une énorme infrastructure qui l’assiste dans sa poursuite d’un agenda spéculatif capitaliste. Soros a compris il y a des décennies qu’il était très facile d’acheter des institutions et des personnes de gauche, ainsi que leurs activistes. Depuis les années 1980, Soros a utilisé son Open Society Institute (OSI) pour investir une fraction de ses sheckels dans quelques groupes politiques “penchant à gauche” et dans des ONG officiant dans le monde entier. Soros finance des ONG, des activistes, et des institutions de gauche qui veulent bien souscrire à son agenda. Ils soutiennent une philosophie cosmopolite et se dédient au mantra anti-nationaliste de Soros. Les résultats ont été dévastateurs. Au lieu d’unir la classe ouvrière, Soros a financé des organisations de “gauche” qui divisent les travailleurs en groupes sectaires se définissant par leur genre, leur orientation sexuelle et la couleur de leur peau.

Beaucoup de ceux qui soutiennent la cause palestinienne furent choqués de découvrir que Soros a financé le mouvement BDS (Boycott des produits en provenance des territoires occupés de Palestine), alors qu’il investissait simultanément dans l’industrie israélienne et les usines israéliennes opérant en Cisjordanie telle Soda Stream.

Soros a aussi payé pour J Street, le groupe lobbyiste American Jewish qui contrôle l’opposition à l’ultra sioniste AIPAC. En regardant la longue liste des organisations soutenues pas Soros (NdT: lien sur l’article original), cela nous révèle que le léger oligarque sioniste soutient quelques bonnes causes qui sont particulièrement bonnes pour les juifs et Soros lui-même.

Il semble que Soros croit en la “synagoguisation” de la société. Il soutient la partition de la société en des entités biologiquement orientées, en tribus comme les noirs, les femmes, les homos, les lesbiennes etc… Il a investi des millions dans la division de la classe des travailleurs. Diviser pour mieux régner, voilà tout ce que c’est.

Des traces de son OSI destructeur peuvent être identifiées dans l’échec de la révolution de velours en Iran, dans l’activité des ONG anti-Assad en Syrie, derrière l’intense activisme anti Poutine et bien sûr dans les évènements du parc de Gazi en Turquie. Ces soi-disants soulèvements “populaires” et “civils” ont au moins tous un dénominateur commun. Il tente de déstabiliser des régimes qui s’oppose aux Sio-conservateurs aussi bien qu’à l’ordre mondial des adorateurs de Mammon.

Attentats de Paris, Bruxelles, guerre impérialiste au Levant et mafia financière transnationale… L’EIIL ou Daesh n’existe pas en Irak !…

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En Novembre 2015, suite aux attentats de Paris, nous avons fait un historique de ce qu’est l’État Islamique en Irak et au Levant (EIIL) devenu État Islamique ou “daesh”, d’où il provient, quels sont les objectifs et qui est derrière.
Cet article de VT va au-delà de la conspiration étatique mise à jour au travers des médias alternatifs et est d’une actualité brûlante alors que “l’EI/Daesh” aurait une nouvelle fois frapper à Bruxelles cette fois-ci.
Si ce qui est dit dans l’article ci-dessous se vérifie, les conséquences sont gigantesques, car cela prouve que les États ne sont en fait que des paravents pour un cartel criminel mafieux transnational, qui a déjà été identifié en ces entités financières que sont la City de Londres et Wall Street.
Au sujet de ce qui est dit dans l’article de Gordon Duff, nous voudrions faire une remarque qui ne peut que s’imposer à sa lecture: devant l’ampleur de la supercherie et du pillage en cours de la plus grosse réserve de pétrole connue au monde, il est à notre sens totalement impossible que les grandes puissances “ignorent” tout cela. Un oléoduc qui pète, çà fait un chambard et de la fumée qui se voient depuis les satellites en orbites, qui peuvent zoomer au m2 près… C’est à dire que les yanks savent, sont complices et en croquent, puisqu’ils ont créé l’ossature de l’EIIL en Irak avec AQI puis AQIL ; quant aux Russes, ils savent de toute évidence et ont bombardé à la frontière irako-turque, reste à savoir juqu’où va l’implication russe dans cette affaire ?
La question finale demeure: jusqu’à quand nous laisserons-nous duper ? L’ironie de l’histoire nous renvoie aux deux visages de l’allégorie Janus: les Kurdes d’Irak de Barzani soutenus par Ankara et Washington sont les acteurs du mal et les Kurdes du PKK turc et de son extension syrienne, menés par son leader emprisonné Abdullah Ocalan sont dans le même temps l’espoir démocratique et confédéraliste pour un Moyen-Orient au bord de la destruction totale. Là réside vraisemblablement le “bien” que Duff reconnaît ne pas trouver dans sa conclusion. Il est de plus en plus clair qui nous, les peuples, devons soutenir…

~ Résistance 71 ~

Article connexe: RT révèle des documents prouvant le trafic pétrolier entre la Turquie et l’EIIL/Daesh…

https://francais.rt.com/international/17905-ankara-documents-syrie-trafic-petrole

 

L’EIIL, État Islamique est-il une fumisterie ?

Gordon Duff

23 Mars 2016

url de l’article original:

http://www.veteranstoday.com/2016/03/22/neo-is-isis-a-scam/

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Les guerres peuvent être des cibles mouvantes de longue durée, où même des années en cours, de nouvelles pièces du puzzle sont toujours trouvées ou découvertes alors qu’elles manquaient. Aujourd’hui, nous faisons le grand plongeons dans le grand bain de la situation en Irak et ce en prenant une totalement nouvelle approche de ce qu’est effectivement l’EIIL ou EI/Daesh en Irak (NdT: gardons ceci à l’esprit: il s’agit d’une analyse de la situation de l’EI en IRAK et non pas en Syrie… On ne parle que de l’Irak ici… très important de ne pas tout confondre…).

Gordon est particulièrement à même de peser ici sur cette affaire car il a été stationné à Erbil après la guerre en Irak dans une position d’observateur pour l’ONU, travaillant avec les Kurdes (NdT: Il s’agit ici des Kurdes d’Irak, du “Kurdistan”, zone autonome irakienne, présidé par Massoud Barzani et soutenu à la fois par Ankara et Washington… Il ne s’agit en AUCUN CAS des kurdes du PKK d’Irak et de Syrie… rien à voir, important de bien comprendre les enjeux ici…) et il a cotoyé et bien connu Barzani lui-même. Une part clef de son travail était d’être un intermédiaire pour développer les valeurs économiques de la région productrice de pétrole du nord de l’Irak.

Gordon a été visiter chaque puit de pétrole du nord de l’Irak, il a vu les résultats des tests de qualité du pétrole extrait (comme son contenu en soufre), il a travaillé sur les coûts de transport vers l’oléoduc le plus proche pour aider à déterminer le prix du baril. Il n’a pas appris vite de cette expérience d’Erbil, mais obtint une longue histoire dans le monde des contractants du pétrole avec des transactions couvrant jusqu’à 30 ou 40 pays.

VT a une longue expérience et lorsque nous obtenons de nouvelles information, nous faisons des mises à jour pour notre lectorat, car ceci est le processus standard suivit dans l’analyse formelle de renseignement en tant que contractant. Les lecteurs voient, lisent d’autres lecteurs critiquer notre travail dans les sections commentaires des articles, mais ils ne voient pas les échanges inter-professionnels qui se déroulent à un autre niveau, là où encore plus d’ajustements se produisent et alors que nous œuvrons pour toujours nous rapprocher le plus possible de la réalité et de l’exactiitude des faits… Jim W. Dean, rédacteur en chef VT ]

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de Gordon Duff

De récentes révélations en provenance d’Irak ont exposé au grand jour l’EIIL ou EI/Daesh, qui le plus simplement du monde, N’EXISTE PAS, pas en Irak, pas à Mossoul, ni en contrôle d’aucune région pétrolière de l’Irak et n’existe pas en Irak de la façon dont on nous l’a raconté, loin, très loin s’en faut.

Le véritable EIIL/EI/Daesh, identifié plus récemment comme une construction de la Turquie, d’Israël et de l’Arabie Saoudite est, du moins en Irak, géré depuis la ville d’Erbil (NdT: Erbil est la capitale du Kurdistan irakien et du gouvernement du KRG) et non pas Mossoul ou Raqqah, il ne peut pas être identifié ou expliqué sur le terrain. C’est un fantôme. Commençons la narration de l’affaire.

En janvier 2014, j’ai rencontré des gouverneurs sunites pour discuter de leur vision au sujet de l’EIIL/EI/Daesh et du rapport avec les problèmes de sécurité dans la région. A cette époque l’EIIL était à Ramadi seulement, vu par un petit nombre de personnes cyniques mais puissantes comme un outil pour faire pression et obtenir des réformes de la part du gouvernement irakien chiite.

La montée en puissance subséquente et presque “magique” de l’EIIL en Irak fut gobée par tout le monde alors même que cela n’avait aucun sens. De fait, l’EIIL de Janvier 2014 et celui de Septembre 2014 ne furent pas reliés et ne furent certainement pas la même entité.

Le nouvel EIIL/EI procéda à des mouvements militaires simultanés impossibles à travers les provinces d’Anbar, de Nineveh, de Salahdine, de Tamim, de Dyala, de Karbala, de Babil, de Najaf, de Qadisiyyah et même de Sulaimania et ceci pour ne parler juste que de l’Irak.

Tout ceci ne fait que prouver que les groupes tribaux et politiques inter-reilés sunites, qui tous avaient formé depuis longtemps des organisations de milices avec lesquelles j’étais parfaitement accoutumé, étaient soudainement devenus “l’EIIL” en Irak, mais qu’il y avait aussi d’autres puissances agissant derrière ce déguisement théâtral d’EIIL ou EI.

Ainsi, nous savions d’entrée et quand je dis “nous”, je veux dire le gouvernement irakien, l’Iran, la Russie et peut-être même les Etats-Unis, que la menace de l’EIIL/Daesh était erronée et déceptive.

Il a toujours été un fait établi non mentionné que l’insurrection que nous ne suspections se produire n’était rien d’autre qu’une guerre civile irakienne et non pas la “naissance et la montée en puissance” d’un culte mystique de “coupeurs de têtes” ayant une folle maîtrise de l’internet et des soutiens d’Hollywood.

Si cela vous a déjà traversé l’esprit que l’EIIL/EI/Daesh n’est pas ce qu’il paraît être, vos suspicions peuvent très bien avoir été justifiées. Si vous avez entendu des théories du complot au sujet de l’EIIL/Daesh, que des services de renseignement l’aidaient ou que ce n’était pas ce que cela paraissait être, il y a raison de croire, raison enracinée dans les faits qu’en fait vous êtes encore loin de la réalité.

Nous avons maintenant de très fortes raisons de croire qu’il n’y a pas d’EIIL/EI/Daesh [en Irak], en tout cas, pas un EI comme on nous le présente, pas même par les théoriciens du complot. En fait, le plus proche que quiconque se soit approché de ce que nous apprenons maintenant au sujet du qui, quoi et comment de l’EI, fut ce qui fut dit en Décembre 2014 lors de la Conférence sur la Sécurité de Damas, lorsque la délégation américaine, emmenée par le colonel James Hanke et moi-même, a nommé l’EIIL/EI/Daesh comme n’étant que le bras armé d’un syndicat du crime organisé à l’échelle planétaire.

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La déconstruction de l’EIIL/EI

La semaine dernière, le gouvernement régional d’Erbil couvrant les zones kurdes d’Irak, a reçu un paiement étrange et inexpliqué de 200 millions de dollars de la Turquie pour “compensations de revenus du pétrole”.

Mais les faits légaux indiquent qu’en accord avec la constitution actuelle de l’Irak, Erbil a déjà reçu ses 17% requis de revenus de la vente du pétrole irakien et ce avec consistance.

Notez ici également que la constitution de l’Irak empêche expressément le gouvernement régional kurde de négocier directement des ventes de pétrole avec quelque nation ou quelques entité corporatrice que ce soit.

De plus, les énormes réserves pétrolières irakiennes de Kirkouk sont bien en dehors des frontières du gouvernement régional kurde et de son contrôle limité. Pourtant quoi qu’il en soit, le premier ministre du KRG kurde Barzani a annoncé qu’il planifiait d’annexer les champs pétroliers d’Irak, ceci étant une partie de son plan pour aussi sortir de l’Irak.

De plus, et tout ceci dans l’intervalle d’une semaine, avec en plus un autre paiement de 300 millions de dollars à Erbil en provenance d’une compagnie pétrolière occidentale afin de sécuriser les droits d’exploitation pétrolière dans le territoire que Barzani dit vouloir annexer.

Le problème est que Barzani a déjà saisi ce territoire et a, depuis 2014, vendu son pétrole à la Turquie.

De plus, en accord avec une info datant du 10 Juin 2014 en provenance des agences de presse irakiennes, le gouvernement d’Irak a cité Barzani pour avoir personnellement vendu le pétrole de Kirkoul à hauteur de 119 milliards de dollars, pétrole ayant été écoulé via la Turquie et Israël et qu’il a personnellement empoché la somme globale des ventes, celles des ventes depuis 2010 jusqu’à maintenant, une somme qui doit excéder les 160 milliards US$.

La totalité de cette somme, d’après le gouvernement de Bagdad, ne peut être trouvée dans aucun livre de comptes, aucune comptabilité. Dans le même temps, le gouverneent kurde du KRG au Kurdistan (province irakienne autonome) dit à son peuple qu’ils sont en banqueroute et que les services locaux doivent être diminués.

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Nous avons dit qu’Erbil a saisi les champs pétroliers, qu’avons-nous voulu dire ?…

En Novembre 2015, les forces aériennes et aérospatiales russes attaquèrent des convois de camions citernes dans des endroits où ils se déplaçaient à 4 de front près du poste frontalier turc de Zakho. Bien que personne ne l’annonça, ce passage frontalier n’est pas entre la Syrie et la Turquie mais entre… l’Irak et la Turquie.

Le pétrole transporté le long de cette route, parallèle à l’oléoduc Kirkouk-Ceyhan, amena du pétrole brut léger des champs d’exploitation irakiens au nord et à l’Est de Bagdad qui sont très éloignés de toute capacité militaire connue de l’EIIL/Daesh.

On nous a râbaché que l’EI/Daesh a conqui les champs pétroliers et les rafineries que le gouvernement d’Erbil a convoité depuis 2003 et qu’il a opéré plus de deux douzaines de saisies militaires, chacune bloquée par le gouvernement de Bagdad avec force, quelque chose qui est très bien connu en Irak mais totalement inconnu en occident parce que jamais rapporté.

Jusqu’aux mouvements de l’EIIL à travers l’Irak, ceux cités comme des milices sunites prétendant être l’EIIL limitaient les activités du véritable EIIIL dans et autour de leur seule base d’opérations à Ramadi, le gouvernement de Bagdad a gardé de fortes forces militaires entre ces facilités pétrolières, régions de production et les incursions armées depuis Erbil.

Où nous avions assumé que l’EIIL avait occupé ces zones et ce bien que ce soit militairement impossible, et qu’il avait quelque part été permis à l’EIIL de faire transiter le pétrole directement par Erbil et son territoire sous contrôle vers la Turquie, ceci expliquant peut-être le paiement de 200 millions de US$, ce qui représente un partenariat entre la Turquie, l’EIIL et le KRG kurde d’Irak, nous avons finalement vu que nous avions faux. Nous avons en fait complètement sous-estimé la sitiation.

Nous avons maintenant compris qu’en fait, les Peshmergas ont saisi les champs pétroliers sur la base, comme Barzani l’a déclaré, de “l’incapacité de Bagdad à les défendre”. De plus, les ventes de pétrole d’Erbil à la Turquie, pétrole qui est acheminé via Mossoul, supposée être la capitale de l’EIIL, passe par la nouvelle base turque en Irak et jusqu’à Zakho où les attaques russes ont diminué cette activité, racontent une toute autre histoire.

Mossoul n’est pas du tout une capitale de l’EIIL/Daesh. C’est la base d’une vaste conspiration criminelle internationale dont Erbil est un des membres importants et que les forces turques au nord de Mossoul et les forces Peshmerga, qui sont à quelques kilomètres de là depuis des années, sont là pour protéger leur investissement et non pas pour y faire un siège quelconque.

Ainsi lorsqu’Obama a annoncé un plan de recapture de Mossoul à la fin de 2014 et d’en avoir un contrôle complet pour Mars 2015, nous savons maintenant pourquoi ces plans ont failli dans leur réalisation. Il n’y a tout simplement AUCUNE OCCUPATION DES CHAMPS PETROLIERS PAR L’EIIL, des zones de production et la route du pétrole vers la Turquie, une route qui ruisselle de fric vers les comptes en banque suisses d’amis d’Erdogan et de Barzani.

D’après le gouvernement de Bagdad, ceci représente également un commerce du pétrole partagé par l’état d’Israël dans les grandes largeurs.

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L’oléoduc a t’il vraiment explosé ?

Notre question suivante implique la mystérieuse explosion de l’oléoduc qui a supposément bloqué l’acheminement du pétrole depuis Kirkouk, occupée par l’EIIL/Daesh ou alors par les Peshmergas et la Turquie ou est-ce par Israël ?

Le 29 Juillet 2015, la Turquie a annoncé une énorme explosion sur cet oléoduc de près de 1000 km de long et qui a transporté plus de 400 000 barils par jour depuis les “régions contrôlées par l’EIIL” de l’Irak vers la Turquie et le port méditerranéen de Ceyhan.

Là, des pétroliers d’Exxon-Mobil et de la BP transportent ce pétrole vers les marchés mondiaux et personne n’a jamais demandé qui empoche les milliards de dollars de ces ventes. Depuis 2003, le pétrole irakien, ou par estimation, 40% du pétrole irakien a été expédié par Ceyhan, la production complète des champs d’exploitation de Kirkouk, qui sont les plus grosses réserves de pétrole connues au monde, a été payée.

En fait, il n’y a pas de véritables “chiffres officiels” de la quantité de pétrole qui a quitté l’Irak depuis 2003 et il y a jusqu’à 1500 milliards de dollars volatilisés et oui… nous avons bien dit 1500 milliards de dollars et personne ne sait où ils sont. Parler de quelques centaines de milliards de dollars ou de chiffres plus sérieux, ce type de somme d’argent ne peut en fait non seulement être manipulé, mais ne peut simplement “exister” que dans le réseau des banques Rothschild et au sein d’une organisation criminelle mondiale elle-même bien au-delà de la capacité de quelque état-nation ou “super-puissance” que ce soit.

Retournons si vous le voulez bien sur le pourquoi nous parlons de cet oléoduc de la discorde qui a peut-être été détruit ou pas en 2015 et duquel la Turquie affirme avoir fait le paiement récent de 200 millions de US$ à Erbil. Une fois de plus, nous pointons du doigt ce simple fait qu’Erbil en aucune façon, manière ni forme, n’a les droits commerciaux, financiers ou autres de s’attacher monétairement à toute vente que ce soit de pétrole brut irakien, qu’il ait été transporté par caminons citernes ou par oléoduc hors d’Irak.

Il n’y a pas de “pétrole kurde”, que ce soit au sein des frontières du KRG (Kurdistan irakien) ou même au sein des frontières théorétiquement tenues par l’EIIL/Daesh pour Erbil, la Turquie et/ou Israël, si l’EIIL existe comme il est décrit officiellement.

Ce que nous savons est ceci: il n’y a aucune preuve de quelque sorte que ce soit qu’un oléoduc ait été détruit, mais nous avons les preuves que la Turquie a muselé la presse de la région et qu’elle a fait un nettoyage ethnique de la ville de Cizre, tuant des centaines de civils kurdes dans un règne de la terreur totale.

Si on prenait une tournure conspirationiste d’assumer qu’une voire peut-être “beaucoup” de ces attaques récentes à la bombe en Turquie, soient en fait des attaques faux-drapeau, hypothèse basée sur le timing des évènements et le nombre de victimes, et nous souscrivons à cette hypothèse, alors il est tout aussi concevable que l’action militaire turque ou du moins une partie de celle-ci, sert à couvrir l’énorme butin volé pour la conspiration criminelle mondiale.

Si c’est la cas et nous le pensons, alors les actions de la Turquie en Ukraine qui menancent la Crimée, l’intérêt turc dans la production d’armes chimiques à Tbilissi (Georgie) étant maintenant un fait bien établi et les actions récentes de la Turquie au Qatar, au Nigéria et au Ghana prennent un aspect des plus sinistre.

Si on regarde ensuite à ce que beaucoup juge comme inévitable, à savoir la chute de la maison Al Saoud, les difficultés de la position internationale d’Israël, leur relation endommagée avec les Etats-Unis et l’Europe puis une attirance pour des actions dangereuses mal préparées potentielles par la Turquie met en danger toute la région.

Quand on assume également qu’Erdogan par ses comportements récents, montre des signes d’instabilité croissants et un désordre psychologique narcissique de grande envergure et pourtant parvient toujours à mettre l’Allemagne et la majorité des pays européens sur les talons; les outils standards d’analyse ne fonctionnent plus et c’est alors que prend forme l’idée d’un “marionnettiste invisible”, comme l’hypothèse le dit, une entreprise criminelle mondiale toute-puissante, une véritable hydre de la ligne de sang (familles royales), illuminati, Bilderberg, Loge P2, entités du cercle rouge et autres.

Puis on retourne à la feuille de route, le début de la révolution droitiste en Pologne, l’effondrement non admis de l’Ukraine, les tumultes en Afrique, l’Afghanistan et le Pakistan dans leur danse de la mort et tout ce qu’il y a entre à la limite de l’Armaguédon, tout ceci sans opposition religieuse, sans clash des civilisations, sans théories politiques en porte-à-faux, rien mais quoi ?

Il n’y a pas de réponse si ce n’est le crime global, se nourrissant des biens, construisant plus des bases (militaires) qu’un empire, pas de terre à conquérir, que des choses à voler, des gens à massacrer, à brûler, à déraciner et à démolir.

Si c’est une bataille du bien contre le mal, alors il n’y manque qu’une chose… Il n’y a pas de “bien”.

5ème colonne US en Russie: Paul Craig Roberts avait raison !!…

Posted in actualité, colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, politique et lobbyisme, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , on 2 décembre 2015 by Résistance 71

La Russie se réveille au sujet des ONG financées par l’occident et agissant en Russie contre elle

Paul Craig Roberts

30 Novembre 2015

url de l’article original:

http://www.paulcraigroberts.org/2015/11/30/russia-wakes-up-about-western-financed-ngos-operating-against-russia-paul-craig-roberts/

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Cela a pris aux Russes trop de temps pour se défendre contre la 5ème colonne des ONG de Washington, mais finalement ils ont enfin compris que ces opérations financées par les Etats-Unis (NdT: USAID, NED, Soros Foundation, Rockefeller Foundation, etc…) ne sont qu’une dague plongée dans le cœur de la Russie.

Les procureurs russes viennent de la banir du pays: https://www.rt.com/politics/323919-soros-foundation-recognized-as-undesirable/

Personne ne va me donner un quelconque crédit pour cela, alors je vais le faire moi-même. J’ai écrit bien des articles au sujet de la tolérance insouciante du gouvernement russe envers la 5ème colonne de Washington qui opère contre lui, contre la Russie. Quelques éléments de cette 5ème colonne américaine sont toujours présents dans les médias russes et dans leur banque centrale néolibérale.

Un jour peut-être, le gouvernement russe recouvrira t’il toute sa raison.