Archive pour Mai, 2020

Pandémie, dictature et répression… L’avertissement du discours de V (James McTeigue et Alan Moore)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, coronavirus CoV19, gilets jaunes, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, militantisme alternatif, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, police politique et totalitarisme, politique et lobbyisme, politique et social, politique française, résistance politique, santé et vaccins, science et nouvel ordre mondial, technologie et totalitarisme, terrorisme d'état, Union Europeenne et nouvel ordre mondial with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , , on 31 Mai 2020 by Résistance 71

 

 

Résistance 71

 

31 mai 2020

 

« Derrière ce masque, il y a plus que de la chair, il y a une idée et les idées sont à l’épreuve des balles… »
~ V ~

 

Le monde occidental s’enferme pas à pas dans la dictature et la répression absolue. Le monde dystopique d’aujourd’hui qui s’avance fait certes de plus en plus penser au récit signal d’alarme de George Orwell « 1984 » (publié en 1948), à tel point que cela en devient tristement un cliché, mais il fait aussi penser à un autre récit futuriste, celui d’Alan Moore et de David Lloyd publié en GB en 1982 et 1983 sous forme de bande dessinée (roman graphique), reprise en 1988 par DC Comics aux Etats-Unis : « V for Vendetta ».
L’histoire fut portée à l’écran en 2005 par James McTeigue et est devenue depuis un de ces films « cultes ». Une des scènes les plus marquantes du film et qui fait référence et celle du piratage de la station de télévision par V le résistant et la diffusion de son allocution aux habitants de la ville de Londres et du Royaume-Uni, devenu une abominable dictature. Dans ce discours diffusé par piratage de la chaîne, V secoue les consciences et incite à la révolte.

Le discours de V mis à l’écran en 2005 a été adapté de l’original d’Alan Moore datant de 1982 sur toile de fond de GB thatchérienne et le rendant plus « moderne ». Ci-dessous la vidéo du discours de V dans le film de McTeigue et sous la vidéo les deux textes traduits par nos soins, le premier, transcription du discours filmé, le second du discours du livre.

Écoutez et lisez ce que dit V, où est la fiction et où est la réalité ? Il est aussi à rappeler que l’avènement, dans le récit, du haut chancelier Adam Sutler, a fait suite à une.. épidémie provoquée par la contamination volontaire au moyen d’un virus mortel, de la population de Londres et de la Grande-Bretagne, épidémie répandue et ayant fait plus de 100 000 morts…
Où va t’on ?…

A voir, lire et diffuser sans aucune modération.

 

Le discours de V * « V for Vendetta » (2005)

 

 

Transcription / traduction des discours du film et du livre:

 

Intervention télévisée de V

 

Traduit de l’anglais par Résistance 71

 

Juin 2020

 

Transcription du discours du film (2005) :

“Bonsoir Londres. Permettez-moi d’abord de présenter des excuses pour cette interruption. J’apprécie comme vous tous, les petits conforts de la vie routinière quotidienne, la sécurité du familier, la tranquillité de la répétition. Croyez-moi, je l’aime comme tout à chacun. Mais dans l’esprit de la commémoration, où ces évènements importants du passé habituellement associés avec la mort de quelqu’un ou la fin de quelque lutte horrible et sanguinaire, sont célébrés avec un bon jour férié. J’ai pensé que nous pouvions marquer ce 5 novembre, jour qui ne fait plus malheureusement partie du souvenir, en prenant un peu congé de nos vies quotidiennes afin de nous assoir ensemble et d’avoir une petite conversation. Il y a bien sûr ceux qui ne veulent pas que nous parlions. Je suspecte même que maintenant, des ordres ont été donnés, hurlés dans le téléphone et des hommes en armes seront bientôt en route. Pourquoi ?

Parce que bien la trique puisse être utilisée au lieu de la conversation, les mots vont toujours retenir un certain pouvoir, une certaine puissance. Les mots offrent les moyens de la signification et pour ceux qui écoutent, l’annonce de la vérité. Et la vérité est qu’il y a quelque chose de terriblement dérangé dans ce pays n’est-il pas ? Cruauté et injustice, intolérance et oppression ; et là où vous aviez la liberté de ne pas être d’accord, de penser et d’exprimer ce que vous pensiez, vous avez maintenant des censeurs et des systèmes de surveillance qui vous imposent une conformité et sollicite votre soumission. Comment cela s’est-il produit ? Qui est responsable ? Et bien certes, il y en a qui sont plus responsables que d’autres et ils seront mis devant leur responsabilité, mais une fois de plus, pour dire vrai, si vous voulez vraiment rechercher les coupables, vous n’avez qu’à regarder dans un miroir. Je sais pourquoi vous l’avez fait. Je sais que vous aviez peur. Qui n’aurait pas peur ? Guerre, terreur, maladie.

Il y a eu une myriade de problèmes qui ont conspiré pour corrompre votre raison et vous voler de votre bon sens commun. La peur a triomphé de vous et dans votre panique, vous vous êtes tournés vers le Haut Chancelier, Adam Sutler. Il vous a promis l’ordre, la paix et tout ce qu’il vous demandait en retour était votre silence, votre consentement asservi. La nuit dernière j’ai voulu mettre fin à ce silence. La nuit dernière j’ai détruit Old Bailey pour rappeler à ce pays ce qui est oublié. Il y a plus de 400 ans, un grand citoyen [Guy Fawkes] a voulu incruster à tout jamais le 5 novembre dans nos mémoires. Son espoir était de rappeler au monde que l’équité, la justice et la liberté sont au delà des mots, qu’elles sont des perspectives. Alors si vous n’avez rien vu, si les crimes de ce gouvernement vous demeurent inconnus, alors je vous suggère de laisser passer ce 5 novembre comme si de rien n’était. Mais si vous voyez ce que je vois, si vous ressentez ce que je ressens et si vous recherchez ce que je recherche, alors je vous demande de vous dresser à mes côtés dans un an  soirée pour soirée, juste devant le parlement et ensemble nous leur donnerons un 5 novembre qui jamais au grand jamais ne sera oublié.”

Du livre DC Comics USA (1990) première publication Vertigo GB (1982-83) :

Cette traduction provient de l’édition Vertigo (GB) dans une réédition datant de l’année du film en 2005, p.112-118 (traduction, Résistance 71 )

“Bonsoir Londres. J’ai pensé que nous devions avoir une petite discussion. Êtes-vous assis confortablement ? Très bien, je vais donc commencer… Je suppose que vous vous demandez pourquoi je vous ai convoqué ce soir. Et bien voyez-vous, je ne suis pas entièrement satisfait de votre performance récemment… et j’ai bien peur que nous ayons pensé à vous virer.

Oh, je sais, je sais, vous êtes avec l’entreprise depuis très très longtemps maintenant, presque… Attendez voir, oui, presque 10 000 ans ! Nom de nom que le temps passe !… Cela me semble être hier. Je me souviens quand vous avez commencé le boulot à l’entreprise, descendant de votre arbre, tout fringant et nerveux, un os agrippé dans votre poing velu… “Où est-ce que je commence monsieur ?” avez-vous demandé d’une voix lancinante. Je me rappelle de mes mots exacts de réponse : “Il y a une pile d’œufs de dinosaures là-bas gamin” dis-je en souriant paternellement… “Commencez à sucer”. Il y a un moment depuis ce temps n’est-ce pas ? et oui, oui, vous avez raison, de tout ce temps vous n’avez pas manqué une seule journée. Excellent, bon et fidèle serviteur.

Aussi s’il vous plaît, ne pensez pas que j’ai oublié les super choses que vous avez entreprises ou toutes ces inestimables contributions que vous avez faites à l’entreprise comme le feu, la roue, l’agriculture, liste impressionnante vieille branche, une superbe liste impressionnante, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, mais… bon, pour être parfaitement franc, nous avons eu nos problèmes également, impossible d’en sortir sans le mentionner. Savez-vous d’où je pense que tout cela provient ? Je vais vous le dire… C’est votre mauvaise volonté fondamentale de vous entendre au sein de l’entreprise, vous ne semblez pas vouloir prendre quelque vraie responsabilité que ce soit ou d’être votre propre patron. Pourtant, vous avez eu beaucoup d’opportunités. Nous vous avons offert une promotion encore et encore et à chaque fois vous l’avez refusée. “Je n’ai pas pu faire le boulot, gouverneur, je sais où est ma place..” avez-vous pathétiquement dit. Franchement, vous n’essayez même pas n’est-ce pas ?… Voyez-vous, vous êtes demeurés sur place bien trop longtemps, vous stagnez, et ça commence à vraiment se voir dans votre performance et ajouterai-je, dans votre attitude générale. Le pinaillage incessant dans l’usine ne m’a pas échappé, le désordre récent à la cantine du personnel et puis bien sûr il y a… je ne voulais vraiment pas aborder ce sujet, mais j’ai aussi entendu des rumeurs assez perturbantes sur votre vie personnelle. Non, non, pas de nom, je ne vous dirai pas qui m’a dit… Je comprends que vous êtes incapables de vous entendre avec votre époux(se), on me dit que vous vous disputez sans cesse, que vous hurlez votre violence. Je suis informé de manière fiable sur le fait que vous blessez toujours ceux que vous aimez, de fait, ceux à qui vous ne devriez jamais faire aucun mal… Et les enfants ? Ce sont toujours eux qui souffrent comme vous le savez sans nul doute. Pauvres chérubins, que vont ils faire et devenir ? Que vont-ils devenir après vos abus, votre désespoir, votre couardise et toutes vos bigoteries bien manigancées. Ce n’est pas assez n’est-ce pas ? Et rien ne sert non plus de blâmer la baisse des standards de travail sur la gérance non plus… Bien que, soyons persuadés que la gestion de l’affaire est particulièrement mauvaise. De fait, ne mâchons pas nos mots… La gestion est pathétique ! Nous avons eu toute une série de charlatans, de fraudeurs, de menteurs et de barjots psychos qui ont pris toute une série de décisions particulièrement catastrophiques, ceci est un fait établi et bien réel, mais qui les a élus ? qui les a amenés au pouvoir ? Vous ! C’est vous qui avez mis ces personnes au pouvoir, vous qui leur avez donné le pouvoir de prendre toute décision pour vous ! Alors, je veux bien admettre que tout le monde puisse faire une erreur une fois, mais continuer à répéter cette même erreur létale siècle après siècle, cela me semble en fait être quelque chose de parfaitement délibéré. Vous avez encouragé ces incompétents malfaisants qui ont réduit vos vies de tous les jours à la misère et au pathétisme actuel ; vous avez accepté sans questions leurs ordres insensés. Vous les avez autorisés à remplir votre espace de vie et de travail  de machines dangereuses et sans fondement réel. Vous auriez pu les arrêter. Tout ce que vous aviez à faire était de dire NON ! Vous  n’avez pas de couilles, pas de fierté, vous n’êtes plus un membre de valeur de cette entreprise. Mais je serais néanmoins généreux. Vous aurez deux ans pour me montrer une amélioration dans votre travail. Si à la fin de cette période vous n’êtes toujours pas capables ou vous ne voulez toujours pas allez de l’avant, vous serez virés. Ce sera tout, vous pouvez retourner à vos travaux. Le service régulier reprendra dès que possible…”

 

CoV19 verrouillage mondial de l’information et dictature technotronique…

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Temps pour un nCoV-GJ-20…

 

Les faits versus le fake… Un verrouillage mondial sur tout

 

Peter Koenig

 

27 mai 2020

 

source de l’article en français:

https://www.mondialisation.ca/les-faits-versus-le-fake-un-verrouillage-mondial-de-tout/5645909

 

Savez-vous qui a inventé la malédiction, la « théorie de la conspiration » ou l’accusation, « vous êtes un théoricien de la conspiration ! » ? Ce n’était rien de moins que la CIA dans les années 1950, pour faire taire ceux qui comprenaient le mensonge de la guerre froide contre l’Union soviétique. C’était un mensonge absolu des stratèges de guerre étasuniens, pour installer la peur dans la population en général et chez les Européens en particulier et ce pour renforcer le complexe militaro-industriel étasunien – et tout en présentant une menace constante à l’Union soviétique communiste.

Une expression similaire est apparue ces dernières années. Celle de « fausses nouvelles ». Les personnes qui disent des vérités bien fondées sont accusées de répandre de « fausses nouvelles » – et ce par les médias qui diffusent les vraies fausses nouvelles et les mensonges en tout premier lieu. C’est effectivement un monde dystopique, mais la majorité des gens ne le comprenne pas.

« Populiste » est un autre terme dénigrant qui a récemment fait son entrée dans le vocabulaire mainstream. Il fait référence à des personnes ou des idées de gauche, de centre ou de droite – du moment qu’elles ne s’en tiennent pas au discours en place. Selon la définition du dictionnaire Webster, un populiste est quelqu’un qui représente les points de vue du peuple, une opinion majoritaire, en fait, c’est un terme très démocratique, parce qu’un vrai leader devrait représenter les idées du peuple. Mais la manipulation des médias a fait du « populisme » quelque chose de « moins intellectuel » – et, bien sûr, personne ne veut être « moins intellectuel », c’est pourquoi ce terme est devenu péjoratif. C’est ainsi que les médias et la propagande, la guerre psychologique, peuvent modifier ce que les gens appellent « mon bon sens ».

Le facteur peur est toujours un élément crucial pour diviser les gens, et pour les rassembler dans des « chambres de peur » à l’abri des soi-disants dangers- qui permet à quoi que ce soit d’extérieur de se produire comme développer l’industrie d’armements, de simuler une course aux armements. On invente ainsi des  menaces. L’Union soviétique est sortie de la Seconde Guerre mondiale – où elle a perdu entre 25 et 30 millions de personnes pour sauver l’Europe et le monde du fascisme.

Mais les livres d’histoire occidentaux disent que ce sont les États-Unis et leurs alliés européens qui ont vaincu Hitler en premier lieu. Cette fausse nouvelle est continuellement propagée, la dernière fois lors de la récente célébration de la victoire de la Seconde Guerre mondiale le 9 mai 2020 – sans aucune considération du rôle clé de l’Union soviétique – la Russie d’aujourd’hui – dans la défaite des nazis d’Hitler.

Après cet énorme sacrifice, l’Union soviétique n’avait ni l’intention ni les moyens de constituer une armée pour vaincre l’Occident – comme le propageaient les États-Unis, puis l’Europe, justifiant ainsi 40 ans de guerre froide fondée sur la peur. La guerre froide a détruit la relation naturelle (commerciale, diplomatique, culturelle) entre l’Europe et la Russie actuelle.

Aujourd’hui, cependant, quiconque ose rappeler aux médias, aux politiciens et aux amis occidentaux le véritable conquérant d’Hitler, à savoir l’Union soviétique, est un « théoricien du complot » ou quelqu’un qui répand de « fausses nouvelles ».

La crise du coronavirus

Le dernier exemple récent de conspiration à grande échelle est la crise du coronavirus. Ce qui se joue sous nos yeux, un verrouillage mondial de tout, suivi par presque tous les gouvernements de ce monde avec une sévérité similaire, une quarantaine, un confinement chez soi pour presque tout le monde sous le « prétexte » de vous protéger – vous les gens – d’un ennemi invisible – le coronavirus. Et chaque gouvernement SAIT que c’est un désastre pour l’économie nationale et mondiale – c’est un suicide social. Et pourtant, ils suivent les ordres de qui ?

Comme la plupart d’entre nous qui recherchons nos propres sources d’information, en dehors du mainstream (courant dominant ), le gouvernement a dicté ou soutenu des mensonges, la collecte de données et les statistiques sur les infections dues au COVID-19, ainsi que les taux de mortalité, sont largement gonflées et volontairement falsifiées, pour augmenter le facteur de peur et prolonger le verrouillage tout à fait destructeur. Voir ici. Cette horrible tricherie n’est pas seulement pratiquée aux États-Unis, mais aussi en Europe. L’Italie en est un exemple, voyez ceci.

Un autre exemple est la Suisse. L’Office fédéral suisse des statistiques (BAS, pour « Bundesamt für Statistik » en allemand) tient un registre de tous les décès survenus dans le pays chaque semaine. Au cours des 18 premières semaines de 2020 (se terminant le 3 mai 2020), le nombre de décès a en fait diminué par rapport aux 18 premières semaines de 2015 – 25 400 (2020) contre 26 596 (2015). Comment cela est-il possible si le nombre officiel de décès par coronavirus en Suisse est de 1 642, au 24 mai 2020. En d’autres termes, le nombre de personnes qui meurent chaque année avec ou sans coronavirus est à peu près le même. Voyez ceci.

La Suisse ayant le 8e taux de mortalité dû au coronavirus le plus élevé d’Europe, il est fort probable que des chiffres similaires de décès totaux soient enregistrés dans d’autres pays européens et aux États-Unis, c’est-à-dire pratiquement inchangés au cours des 18 premières semaines de 2019 et 2020.

À moins que des preuves solides ne soient présentées, comme par le député italien et un certain nombre de médecins, virologistes et microbiologistes d’Italie et d’autres pays européens, ainsi que des États-Unis, quiconque fait référence à la fausseté et au manque de fiabilité de la statistique est appelé un théoricien du complot – un menteur. Et dans certains pays, les personnes qui disent la vérité sont même passibles d’amendes et de poursuites judiciaires. Ces menaces et ces accusations de conspiration devraient nous faire taire. Mais elles ne le font pas et ne le feront pas. Nous voulons que la vérité éclate et soit connue du monde entier.

La crise économique mondiale

Nous nous rendons déjà compte que les des dégâts sont d’une ampleur inouïe. Au cours des quatre premiers mois de cette pandémie dite « de l’OMS », nous assistons à une catastrophe mondiale dont les proportions dépassent de loin celles de 1929-1933 et de 2008-2009. Jamais dans l’histoire de l’humanité on n’a créé autant de misère.

Les faillites abondent, la bourse a plongé jusqu’à présent de plus de 30 % (avec quelques hauts et bas – appelés « prise de profit rapide » par les riches et les puissants sur le dos des petits investisseurs). Cependant, les milliardaires étasuniens ont augmenté leur richesse au cours des 4 premiers mois de 2020 de 406 milliards de dollars, selon la CNBC du 1er mai 2020.

Le verrouillage universel de Covid-19 a également provoqué un effondrement des actifs productifs, qui deviennent désormais des proies faciles pour les grandes entreprises – le chômage atteignant des sommets jamais vus auparavant par l’humanité moderne, avec actuellement 40 millions d’Étasuniens sans emploi. Cela ne tient pas compte de ceux qui ont renoncé à chercher un emploi ou à demander l’indemnisation du chômage.

Selon Fox Business News, jusqu’à 40 % des personnes concernées pourraient ne jamais retrouver d’emploi. La FED prévoit que le chômage pourrait atteindre 50% d’ici la fin de l’année (dans la pire période de récession de 1929, le chômage a atteint 25%). Ce ne sont que des statistiques étasuniennes. La situation en Europe, plus chaotique, pourrait être encore pire.

Le Bureau international du travail (BIT) a annoncé que d’ici quelques mois, le chômage mondial pourrait toucher 1,6 milliard de personnes, soit la moitié de la population active mondiale. Nombre de ces personnes, en particulier dans les pays du Sud, ont déjà été au seuil de la pauvreté ou sous le seuil de pauvreté, vivant au jour le jour, sans aucune épargne. Elles sont maintenant condamnées à mendier – et beaucoup, peut-être des centaines de millions, à mourir de famine, selon le Programme alimentaire mondial (PAM). Nombre d’entre eux, si ce n’est la majorité, n’ont pas accès aux services de santé, ni à un abri, ni à aucune autre forme de filet de sécurité sociale, car l’effondrement économique causé par le COVID-19 a anéanti les structures de sécurité sociale, même les plus fragiles, que les pays pauvres avaient pu mettre en place.

La misère n’a pas de fin. Et ce n’est que la pointe de l’iceberg. Le pire est encore à venir – quand, dans quelques semaines ou mois, on aura une idée plus précise des industries qui vivront ou mourront – et que davantage de personnes seront reléguées dans la pauvreté économique.

La véritable conspiration

Si l’on prend un peu de recul, il est clair que ce n’est pas un hasard si le monde entier est frappé par le même virus et pratiquement en même temps. Cela n’arrive pas naturellement – mais peut arriver, comme cela s’est produit, lorsque le virus est implanté artificiellement dans chaque pays – et cela en même temps. Il y a donc un plan diabolique derrière cette soi-disant crise du coronavirus qui ne doit même pas être une crise, si nous regardons les taux réels de maladie et de mortalité – et non pas les taux gonflés et provoquant la peur (voir ci-dessus, les cas de l’Italie et de la Suisse).

Pour aller plus loin : Bill Gates et le programme de dépeuplement. Robert F. Kennedy Junior demande une enquête


Fondations Rockefeller + Gates = Apocalypse eugéniste

Alors, qui est derrière tout cela ? – Eh bien, sans citer de noms et sans vous laisser aller à des suppositions, il existe plusieurs rapports et événements qui ont « prédit » une telle pandémie. L’un des plus importants est le rapport Rockefeller de 2010, qui décrit de manière étonnamment détaillée ce qui se passe actuellement et l’appelle le scénario « Lock Step ». Selon ce rapport, la situation devrait s’aggraver et la pandémie actuelle pourrait être suivie d’une vague plus forte plus tard dans l’année ou en 2021. Curieusement, les projections économiques du FMI pour une « économie post-Covid » prévoient 3 scénarios, dont deux envisagent une autre épidémie au cours du second semestre de 2020, ou en 2021.

L’événement 201 du 18 octobre 2019 à New York, qui simule entre autres des atrocités dont une pandémie de coronavirus qui ferait 65 millions de morts en 18 mois (voir ceci). Il s’agissait de la dernière attaque avant l’épidémie prévue. Disons simplement que les cerveaux maléfiques derrière cette crise monstrueuse sont quelques psychopathes très riches et assoiffés de pouvoir, ainsi que leurs familles et leurs amis. Ils planifient un gouvernement mondial unique, également appelé le Nouvel ordre mondial, ou l’Ordre mondial unique – qui est en préparation depuis la fin du siècle dernier. Il exige un contrôle total de la population et une réduction importante de celle-ci.

C’est là que l’eugénisme entre en jeu. De nombreux membres du Rockefeller club, de la « Bilderberg Society », préconisent la réduction de la population depuis des décennies, dont Bill Gates. Il s’en est même vanté lors d’un discours du TED en Californie du Sud en 2010, « Innover pour atteindre le zéro », il a déclaré : « quand nous faisons un vrai travail d’orfèvre en matière de vaccination, nous pouvons réduire la population mondiale de 10 à 15 % ». (voir ceci). Il veut éliminer la pauvreté, littéralement.

Cependant, en parler, et relier les points de ce que nous vivons aujourd’hui – est qualifié de théorie de la conspiration.


Confiance… Avec Bill la piquouze
Big Pharma engrange le flouze…

Pourquoi les nouveaux vaccins anti-coronavirus de Bill Gates pourraient être mortels ? – Voici comment cela fonctionne. La Fondation Gates a d’abord créé la société pharmaceutique « Moderna » à Seattle, dans l’État de Washington, non loin de son empire Microsoft, essentiellement pour produire des vaccins sur mesure pour la Fondation Gates. Ensuite, la fondation a donné 20 millions de dollars à Moderna pour le développement d’un vaccin contre le COVID-19. Il y a quelques jours, Moncef Slaoas a démissionné du conseil d’administration de Moderna pour devenir directeur à la Maison Blanche de l’opération « Warp Speed », un plan visant à accélérer la mise au point d’un vaccin anti-COVID. Personne ne semble se soucier du conflit d’intérêts flagrant – sans parler du risque sanitaire qui en découle. Voir Robert F. Kennedy Jr. sur le sujet.

Mais il y a encore mieux. La Defense Advanced Research Project Agency (DARPA) du Pentagone, une agence peu connue qui ne fait guère parler d’elle, avait, selon Whitney Webb (Last American Vagabond), connaissance de l’apparition de la pandémie au moins depuis novembre dernier, peut-être même avant.

Cela signifie que le président Trump était au courant, mais qu’il n’a rien fait, il a plutôt laissé faire. Le fait qu’il blâme aujourd’hui la Chine pour sa mauvaise gestion de la crise du coronavirus est un pur mensonge et un bluff de propagande pour dénigrer la réputation de la Chine, son économie en pleine croissance et sa monnaie solide, le yuan – qui pourrait bientôt prendre le relais du dollar comme monnaie clé de réserve mondiale.

La DARPA est également soutenue financièrement par la Fondation Bill Gates. Ils travaillent sur de nouvelles technologies de vaccins depuis plusieurs années. L’épidémie de la COVID-19 a mis en évidence ces travaux de recherche. LA DARPA collabore étroitement avec Bill Gates pour appliquer cette nouvelle technologie au vaccin que Bill Gates veut développer et imposer à la population mondiale.

Selon Whitney Webb, lA DARPA et ses agences partenaires prévoient de

« produire des vaccins à ADN et à ARN, des classes de vaccins qui n’ont jamais été approuvés pour l’usage humain aux États-Unis et impliquent l’injection de matériel génétique étranger dans le corps humain. C’est notamment cette même classe de vaccins, actuellement produite par des sociétés partenaires du DARPA, qui, selon le milliardaire et « philanthrope » de la santé mondiale Bill Gates, est « la plus enthousiaste », par rapport aux autres candidats vaccins Covid-19″.

Ce n’est pas une théorie de conspiration ; c’est une véritable conspiration. Cela ressemble plus aux essais médicaux du Troisième Reich. Les auteurs ont été condamnés à Nuremberg. Dans notre monde dystopique, personne ne sera puni, même si des milliers ou peut-être des centaines de milliers de personnes seront touchées par la ruée vers un vaccin non testé soutenue par l’OMS. Mais cela correspondrait à l’agenda de l’eugénisme.

Le vaccin COVID-19 est « la plus grande escroquerie jamais perpétrée sur la race humaine« . Il s’agit d’un mensonge multigénérationnel qui est devenu une « fausse norme », déclare le Dr Sherry Tenpenny, fondatrice du Tenpenny Integrative Medical Center. Elle a 20 ans d’expérience dans la recherche sur les vaccins et ses articles sont traduits en 12 langues. Elle apparaît aussi fréquemment à la radio et à la télévision pour informer les parents.

« En introduisant des vaccins dans notre corps, nous introduisons des matières étrangères, des toxines, dans nos cellules, comme le mercure et l’aluminium ». En termes juridiques, les vaccins sont « inévitablement dangereux ». Grâce au lobbying des pharmaciens, le Congrès a adopté en 1986 la loi nationale sur les vaccins pour les enfants, une loi qui interdit aux entreprises pharmaceutiques d’être poursuivies pour tout dommage causé par leurs vaccins, y compris la mort. La Cour suprême des États-Unis se prononce en faveur de la protection des fabricants de vaccins contre les poursuites judiciaires des États (5 mai 2020).

Les vaccins ont d’énormes effets secondaires, en particulier chez les jeunes enfants, provoquant diverses maladies durables, comme les allergies aux arachides, l’asthme, l’eczéma et – oui – l’autisme.

Les vaccins particulièrement nocifs sont le ROR (rougeole), la polio et le DTC (diphtérie, tétanos et coqueluche) fabriqués en Occident. Les vaccins de fabrication russe ont des compositions différentes et ont contribué à prévenir des millions de cas de polio et d’autres maladies débilitantes, invalidantes ou mortelles. Depuis 2002, lorsque les revenus des vaccins pour les sociétés pharmaceutiques étasuniennes se sont élevés à environ 8 milliards de dollars, les recettes et les profits ont grimpé en flèche pour atteindre plus de 60 milliards par an d’ici 2020. Chaque nouveau vaccin vaut environ un milliard de dollars. Pour en savoir plus, cliquez ici.

Quiconque s’oppose à la vaccination, quelles que soient les preuves fournies, est qualifié de théoricien du complot par les médias, et souvent par la société médicale cooptée par les pharmaciens.

Les gens commencent à comprendre que c’est Bill Gates et sa Fondation Bill et Melinda Gates (FBMG) qui décident de la santé publique dans le monde entier, en particulier de la vaccination – et maintenant de la vaccination contre le virus COVID-19. Les sinistres nouveaux vaccins qui seront développés par Bill Gates en tandem avec le Dr Anthony Fauci, directeur du NIAID (National Institute of Allergy and Infectious Diseases), l’une des 27 agences du National Institute of Health (NIH), et soutenus par les CDC et l’OMS – et en coopération avec la DARPA – sont décrits ci-dessus. Tous les vaccins promus par Gates sont fabriqués par des sociétés pharmaceutiques occidentales.

Vous devez savoir que la Fondation Bill Gates finance aussi généreusement le NIAID, le NIH et le CDC. Le CDC et les NIH possèdent tous deux plusieurs centaines, voire milliers, de brevets de vaccins. Ils ont donc tout intérêt à promouvoir la vaccination, quel que soit le préjudice qu’elle cause à la population.

Mais cela ne peut être remis en question, et encore moins critiqué – sinon vous serez dénigré comme un théoricien du complot. En fait, les gouvernements occidentaux engagent des psychologues, des sociologues et des médecins pour donner des interviews et parler aux médias des théories du complot, dans un ultime effort pour dissuader les gens de penser et de croire la vérité, si elle est présentée par des médias non traditionnels, ou simplement si elle ne correspond pas au discours politique en cours. Et beaucoup tombent encore dans le mensonge, mais de plus en plus de personnes deviennent méfiantes et s’en tiennent à leurs propres informations, et manifestent et protestent, souvent en désobéissant civilement, contre les mesures sévères prises par le gouvernement à l’encontre de la police et, souvent, de l’armée.

Ils s’insurgent contre Bill Gates et l’OMS, une organisation corrompue qui reçoit entre la moitié et les trois quarts de son budget annuel de donateurs privés, principalement de l’industrie pharmaceutique, de Bill Gates, mais aussi des industries des télécoms (c’est pourquoi l’OMS est restée silencieuse sur les effets potentiellement néfastes de la 5G). Bill Gates est le plus grand donateur de l’OMS. Les conflits d’intérêts ne sont jamais abordés dans les médias. Ceux qui connaissent la vérité et qui n’hésitent pas à la dénoncer sont réduits au silence en étant traités de conspirateurs, de menteurs par les médias et – bien sûr – par une grande partie de la communauté médicale. En fait, Bill Gates prend littéralement les rênes sur des questions de santé publique qui touchent le monde entier.

Soyez tous conscients !

Le Dr Judy Mikovits, micro-biologiste de longue date du NIAID, s’est également prononcée contre les vaccins et les virus produits en laboratoire dont sont finalement dérivés les vaccins. Elle a été sévèrement punie par le Dr Fauci pour avoir défendu les résultats de ses recherches que ce dernier voulait cacher. Son livre, « Plague of Corruption », est actuellement le best-seller numéro un d’Amazon. Cela raconte en soi l’histoire de l’éveil de l’opinion publique.

En faisant référence au Dr Judy Mikovits et à ses nombreuses entrevues, à des articles scientifiques évalués par des pairs et à son livre, on parle de conspiration, et même son propre franc-parler est qualifié de conspiration – tout cela dans le but de faire taire les critiques du système actuel, de la « nouvelle-normale » actuelle qui nécessitera bientôt la vaccination universelle (Bill Gates, avec un sourire sournois, veut vacciner 7 milliards de personnes dans les dix prochaines années). Sera-t-elle obligatoire ? Contre la plupart des pays Droits constitutionnels et démocratiques ? Nous ne le savons pas. Sept milliards est une légère exagération, car la Russie et la Chine ne vaccineront certainement pas leur population avec des vaccins produits sous le financement et la supervision de Bill Gates.

Mais même si ce n’est pas obligatoire, il se peut qu’il y ait tellement d’obstacles « légaux » mis en place par les gouvernements occidentaux que la plupart des gens finiront par se retourner et accepter le vaccin potentiellement mortel que Bill Gates et son association de produits pharmaceutiques (GAVI), soutenue par l’OMS, imposeront à l’humanité.

Par exemple, vous pourriez ne pas pouvoir recevoir ou renouveler votre permis de conduire, aller à des concerts, au cinéma, à des manifestations sportives, prendre l’avion, etc. Tout cela a été évoqué et fait partie du scénario « Lock Step » du rapport Rockefeller de 2010, dans lequel nous naviguons actuellement de façon désespérée – sous le coup d’un confinement et avec une « mise à distance sociale » – afin que personne ne puisse se réunir et éventuellement organiser un complot contre ces mesures inhumaines draconiennes.

Robert F. Kennedy Jr, neveu de JFK, fondateur de « Children’s Health Defense », une organisation de défense des ONG, a déclaré ceci:

« Bill Gates est le plus grand producteur de vaccins au monde et le plus grand donateur de l’OMS et de la Fondation CDC. Ces agences commercialisent maintenant des armes pour son empire du vaccin. »


Bill 2020 « Permis de tuer »…

En janvier 2019, M. Gates a fait déclarer par l’OMS que « l’hésitation en matière de vaccins » était la principale « menace mondiale pour la santé » (avec le virus Ebola, le cancer, la guerre et les agents pathogènes résistants aux médicaments), signalant ainsi une ruée vers l’or de l’industrie pharmaceutique mondiale pour rendre les vaccins obligatoires pour tous.

Le comité d’action politique (PAC) du président du comité de renseignement Adam Schiff a agi au nom de Big Pharma et de la Fondation Gates. En février 2019, Schiff a écrit à Facebook, Google, Amazon et Pinterest, leur demandant de censurer la « désinformation sur les vaccins », terme qui signifie tout scepticisme à l’égard des déclarations des gouvernements et de l’industrie sur la sécurité ou l’efficacité des vaccins, qu’elles soient vraies ou non. – « Les vaccins sont à la fois efficaces et sûrs », a écrit M. Schiff.

« Il n’y a pas de preuve que les vaccins provoquent des maladies mortelles ou invalidantes ».

C’était de la désinformation. Un an plus tôt, Schiff avait poussé un projet de loi visant à augmenter le budget de l’administration de la Vaccine Court à 11 200 000 dollars afin de réduire le nombre de blessures dues aux vaccins. La Cour avait déjà versé 4 milliards de dollars pour les décès et les handicaps liés aux vaccins.

Facebook et Pinterest ont déclaré qu’ils s’en remettront à l’OMS et au CDC de Gates pour déterminer quelles déclarations en ligne sont « de la désinformation ou des canulars ». Facebook et Google ont engagé « FactChecker » (Politifact) pour censurer la désinformation sur les vaccins. La Fondation Gates est le principal bailleur de fonds de « FactChecker ». Dans son article « Fact Checker, un dispositif de propagande », le journaliste d’investigation Jeremy Hammond conclut que « Facebook est coupable de désinformer ses utilisateurs sur la sécurité des vaccins…

« Ils n’ont aucun problème avec les mensonges sur la sécurité et l’efficacité des vaccins, tant qu’ils visent à persuader les parents de vacciner leurs enfants ».

Le 4 mai 2017, le FactChecker a déclaré comme fausse la déclaration de Del Bigtree :

« Les vaccins contiennent de l’aluminium et du mercure, qui sont des neurotoxines, et les vaccins provoquent l’encéphalopathie ».

Le FactChecker a expliqué : « Les données actuelles montrent que les vaccins sont sûrs et ne causent pas de toxicité ou d’encéphalopathie. » Cependant, les notices des fabricants révèlent que de nombreux vaccins contiennent de l’aluminium et du mercure et provoquent des encéphalopathies. – Enfin, les dons massifs à NPR & PBS achètent à Gates une couverture vaccinale biaisée.

Cette déclaration provient de l’agence de presse publique Highwire.

« Je ne suis pas (Robert Kennedy) anti-vaccins. Je suis contre les vaccins dangereux, mal testés, à responsabilité zéro et contenant des ingrédients toxiques. Si quelqu’un proposait un vaccin testé à fond, totalement sûr et efficace, qui fonctionne comme promis, qui rend les gens plus sains plutôt que malades, je serais pour. – En effet, seul un idiot s’y opposerait.

Mais en aucun cas, je ne serais favorable à la vaccination obligatoire. Le gouvernement n’a pas le droit de forcer les citoyens à prendre des médicaments non désirés ou à se soumettre à des interventions médicales involontaires ».

Et il ajoute :

« Google est une entreprise de vaccins. Il a un partenariat de 760 millions de dollars avec Glaxo, le plus grand fabricant de vaccins au monde, et des accords similaires avec Sanofi et Merck pour exploiter vos informations médicales. La société mère de Google, Alphabet, a 4 développeurs de vaccins qui travaillent sur des vaccins contre la grippe et d’autres maladies ».

Google et Youtube suppriment les vidéos de médecins, épidémiologistes, biologistes et virologistes très expérimentés – la censure est également la nouvelle norme – mais ils font la promotion d’un développeur de logiciels milliardaire et d’un « expert » du changement climatique de 16 ans sur les virus et les vaccins – qu’est-ce que cela signifie pour les médias, pour les gouvernements qui soutiennent et financent les médias.

La stratégie derrière les cris de conspiration – Théoricien du complot

Il y a beaucoup de psychologie derrière cette stratégie – amener les gens à un état de dissonance cognitive, à croire qu’un récit qu’ils savent être une fiction, c’est-à-dire, vous savez qu’il y a quelque chose qui ne va pas tout à fait, mais vous n’osez pas le remettre en question. Pourquoi ? Parce qu’on vous traite de théoricien du complot. Et pourquoi est-ce important ? Parce que c’est un terme dégradant, qui prive l’accusé de sa crédibilité (bien pensée par la CIA dans les années 1950). Quelqu’un estampillé comme un théoricien du complot, qui croit aux théories du complot – aux fausses nouvelles, fait de vous une personne moins importante aux yeux de vos amis. Ainsi, ils peuvent vous éviter – et si vous vous en tenez à votre opinion, vous risquez de vous isoler progressivement. Être isolé, sans amis, est une source de peur. Alors, mieux vaut croire le récit officiel.

La lueur d’espoir qui entoure ce nuage sombre est de plus en plus visible et de plus en plus claire.

Soyez sûr de vous. Ne cédez pas

Tenez-vous en à vos propres recherches, à votre opinion fondée sur les faits, même si vous êtes insulté en tant que théoricien du complot. Défendez ce que vous croyez – et faites-le avec passion. D’autres personnes ont également des doutes, et lorsqu’elles voient des gens défendre leurs convictions avec passion, elles peuvent se joindre à vous. Et ainsi, une masse critique se développe. Et la stratégie de la théorie du complot perd rapidement de son efficacité et s’estompe. L’effacement est déjà visible dans les villes européennes et étasunienne, où des dizaines de milliers de personnes descendent dans la rue pour défendre leurs droits civils, humains et constitutionnels.

Ce sont là des signes encourageants. L’espoir ne s’efface jamais – jusqu’à ce que « nous vainquions ».

Peter Koenig est économiste et analyste géopolitique. Il est également spécialiste des ressources en eau et de l’environnement. Il a travaillé pendant plus de 30 ans à la Banque mondiale et à l’Organisation mondiale de la santé dans le monde entier dans les domaines de l’environnement et de l’eau. Il donne des conférences dans des universités aux États-Unis, en Europe et en Amérique du Sud. Il écrit régulièrement pour Global Research, ICH, New Eastern Outlook (NEO), RT, Countercurrents, Sputnik, PressTV, The 21st Century, Greanville Post, Defend Democracy Press, The Saker Blog, et d’autres sites Internet. Il est l’auteur de Implosion – Un thriller économique sur la guerre, la destruction de l’environnement et la cupidité des entreprises – une fiction basée sur des faits et sur 30 ans d’expérience de la Banque mondiale dans le monde entier. Il est également co-auteur de The World Order and Revolution ! – Essais de la Résistance.  Il est associé de recherche au Centre de recherche sur la mondialisation.


Google/Alphabet et dictature technotronique

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L’essentiel de Résistance 71 de 2010 à 2020

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« Un homme vivant seul répond à une frappe à sa porte. Devant lui se tient Tyrannie, armée et toute puissante qui lui demande: ‘Te soumettras-tu ?’ L’homme ne répond pas et la laisse entrer. L’homme la sert durant des années, puis Tyrannie devient malade par empoisonnement de sa nourriture. Elle finit par mourir. L’homme ouvre alors sa porte, se débarrasse du corps encore chaud, retourne dans sa maison, ferme la porte derrière lui et dit: ‘Non ! »

— Bertold Brecht —

 

Dictature et sémantique: le contrôle et la censure du langage comme outil totalitaire

Posted in actualité, colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, politique française, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , on 30 Mai 2020 by Résistance 71

 


Contrôle du langage…
pour une pensée unique et imbécile

 

Les sionistes aussi ont des sentiments…

Les mots pour critiquer Israël disparaissent très rapidement

 

Philip Giraldi

 

26 mai 2020

 

Source: https://www.globalresearch.ca/zionists-have-feelings-too/5714094

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Les visiteurs réguliers de ce site savent que j’écris fréquemment au sujet de l’énorme campagne propagandiste mise en place par les supporteurs d’Israël pour masquer les dégâts occasionnés par l’état juif aux véritables intérêts des Etats-Unis. Un des aspects le plus intéressant de cet effort est la censure du langage afin d’extirper quelques mots pouvant avoir une connotation antisémite et de déformer la signification d’autres de telle façon que cela efface leur signification. Prêter de l’argent à des taux usuriers fut régulièrement appelé “Shylocking”, ce même dans les cercles juridiques, terme provenant du personnage de Shakespeare [Shylock] dans son “Marchand de Venise”. Ceci constitue un mot qui d’évidence n’attendait que d’être censuré et a donc en conséquence, disparu du vocabulaire employé.

Récemment, ces expressions évidentes dénotant un caractère ethnique ont été rejointes par plein d’autres mots condamnés par l’American Jewish Committee, mots bien plus subtils comme par exemple “clanique”, “cosmopolite” et “globaliste/mondialiste”. L’AJC définit l’expression soi-disant antisémite “double loyauté” comme :

… tropisme bigot marquant les juifs comme “autre”. Par exemple, il est antisémite de questionner et de porter une attention particulière à la connexion avec Israël d’un juif américain et ce jusqu’au point de questionner sa loyauté envers les Etats-Unis. En accusant les juifs d’être des citoyens malhonnêtes dont la véritable allégeance est à Israël ou d’être partie d’un agenda juif caché (voir globaliste), les antisémites sèment le manque de confiance et des idées dangereuses, comme la croyance que les juifs sont une “5ème colonne” traîtresse infiltrant et agissant contre notre pays.

La définition de l’AJC de “double loyauté” amuserait sans doute le président George Washington qui incluait ceci dans son message d’adieu :

… rien n’est plus essentiel que ces apathies invétérées permanentes contre des nations particulières et les attachements passionnés à d’autres devraient être exclus et en leur lieu et place, devrait être cultivé des sentiments justes et amicaux envers toutes. La nation qui manifeste contre des autres une haine habituelle ou une attirance habituelle, est dans une certaine mesure, esclave. Elle est l’esclave de son animosité ou de son affection qui toutes deux sont suffisantes pour la dérouter de son devoir et de son intérêt… De la même manière un attachement particulier passionnel d’une nation pour une autre produit une variété de maux. Une sympathie pour une nation favorite facilite l’illusion d’un intérêt commun imaginaire dans le cas où de véritables intérêts communs n’existent pas, tout en infusant dans l’une les animosités de l’autre, trahit la première dans la participation aux querelles et guerres de la dernière sans aucune raison ou justification.

Cela mène également à des concessions envers la nation favorite et certains privilèges refusés aux autres ce qui agit doublement à endommager la nation qui fait les concessions ; en se séparant de manière inutile de ce qui aurait dû être conservé et en exacerbant la jalousie, la mauvaise volonté et une disposition à la rétaliation. Cela donne aux citoyens ambitieux, corrompus ou mythomanes (qui se dévouent à la nation favorisée), une certaine facilité à trahir ou à sacrifier les intérêts de leur propre pays, parfois avec une certaine popularité, plaquant avec les apparences d’un sens vertueux du devoir, une déférence pour l’opinion publique ou un zèle louable pour le bien public ou l’assujettissement insensé de l’ambition, de la corruption ou de l’infatuation.

S’il semble que le premier président des Etats-Unis prédisait la condition d’asservissement et d’obéissance actuelle des Etats-Unis vis à vis d’Israël, je laisserai ici le lecteur seul juge. Plus récemment, les groupes de pression juifs (lobbies) qui ne recherchent exclusivement que le bénéfice d’Israël ont été aidés par ce soi-disant ambassadeur américain en Israël David Friedman, pour supprimer l’utilisation des mots qui pourraient mettre Israël sous une mauvaise lumière. Le contentieux surgit de l’élimination du mot “occupation” dans les rapports du ministère des affaires étrangères, pour décrire la saisie tout à fait illégale par Israël de terres en Palestine.

Les “territoires occupés” tenus par Israël depuis plus de 50 ans sont maintenant décrits comme “disputés” alors que les colonies juives sur la terre palestinienne, qui étaient auparavant routinièrement qualifiées d’illégales sont maintenant légales. Friedman a exprimé son approbation sur ces morceaux “disputés”, programmés pour être annexés après le 1er juillet. Peut-être va t’il inventer un nouveau mot pour remplacer celui d’annexer, comme quelque chose du style de “restaurer” ou “réunifier” ou mieux “satisfaire la prophétie biblique”…

Les mots sont importants à cause de la manière dont ils sont employés et le contexte aide à façonner la compréhension du lecteur ou de l’auditeur. (NdT: à ce sujet, le légiste Shawnee Steven Newcomb a longuement écrit sur la sémantique coloniale. Ce qui vaut pour cette sémantique sioniste a valu et vaut toujours pour le langage des terres colonisées d’Amérique du Nord, d’Australie, de Nouvelle-Zélande, terres toujours colonisées et aux problèmes irrésolus…) Aux Etats-Unis, il y a eu un effort concerté pour établir une équivalence entre toute critique d’Israel et l’antisémitisme (NdT: Giraldi est yankee, il en va de même bien entendu en France et dans tous les pays occidentaux, certes à divers degrés.), tout en faisant de l’antisémitisme un crime de haine et ainsi convertir ce que d’aucun pourrait à juste titre considérer comme l’exercice du premier amendement de la constitution (NdT: sur la liberté d’expression, d’idée et de parole) en un crime punissable par la loi. Ceci est largement établi comme faisant partie du plan de supprimer ce boycott qui grandit sous les injonctions du mouvement BDS. 27 états de l’union ont maintenant fait passer des lois criminalisant et punissant la critique d’Israël, ceci incluant la signature d’une déclaration d’opposition au boycott d’Israël pour toutes les personnes désirant travailler pour l’état local ou fédéral ou désirant subsides et bénéfices gouvernementaux.

Donald Trump a aussi signé un décret pour combattre ce qu’il appelle la discrimination contre les juifs et Israël dans les universités et il y a plusieurs projets de lois à l’étude au Congrès visant à criminaliser le mouvement de boycott BDS en particulier, lois impliquant des peines de lourde amende et de prison.

Mais quand il faut protéger Israël dans les discours et les écrits, personne ne peut rivaliser avec les totalement soumis Européens. C’est un crime que de mettre en doute bien des détails scabreux du narratif standard de l’holocauste en France, en Allemagne et en Grande-Bretagne et maintenant les façonneurs de langage travaillent d’arrache-pied pour élargir le spectre de ce qui est inacceptable dans la langue parlée ou écrite.

Une histoire des plus bizarres nous provient d’Angleterre, autrefois la mère de la démocratie parlementaire et un modèle pour ceux qui chérissaient la liberté d’expression. On se rappelle que récemment, le leader du parti travailliste (NdT: équivalent du PS français), Jeremy Corbyn, a été viré, après un effort continu mené par le rabbin en chef du pays, patron de ce qu’on peut tout à fait raisonnablement appeler le “lobby d’Israël”. Il fut affirmé que Corbyn était antisémite parce qu’il croyait aux droits humains du peuple palestinien et avaient aussi participé à plusieurs évènements pro-palestiniens. Depuis le départ de Corbyn, il y a eu un effort majeur de tous les “socialos” de purger le parti de toute trace d’antisémitisme, ce incluant bien entendu toute critique d’Israël et toutes expressions de sympathie envers les Palestiniens.

Le nouveau chef du parti Sir Keir Starmer a apparemment appris comment se comporter avec l’expérience Corbyn. Il rampe plus bas que terre devant les intérêts juifs depuis qu’il a repris le flambeau et s’est même soumis au conseil fourni par le “Conseiller indépendant sur l’antisémitisme” du gouvernement, un bureau d’intérêt spécial pas bien différent de l’abomination du ministère des affaires étrangères américain où Ellen Carr est l’envoyée spéciale pour la surveillance et le combat contre l’antisémitisme.

Le conseiller, Lord Mann, qui comme Carr est bien entendu juif, a maintenant insisté envers Starmer que l’utilisation des mots comme “sioniste” ou “sionisme” dans un contexte critique, soient regardés comme antisémitisme, si Starmer veut établir au sein du parti travailliste ce qu’il se réfère à “un anti-racisme compréhensif”. Mann veut confronter ce qu’il appelle le “racisme anti-juif” en Grande-Bretagne disant que “ce que doit faire Keir Starmer est de se conformer à la stricte définition de l’antisémitisme et ne pas en déroger. La seconde chose qu’il devra faire s’il veut vraiment implémenter un anti-racisme compréhensif incluant une lutte contre l’antisémitisme dans le parti, alors l’utilisation des mots sioniste et sionisme en tant que termes de haine, d’abus et de mépris, en terme négatif, devrait être bannie du parti.

Pas surprenant peut-être de savoir que les commentaires de Mann survinrent lors d’une discussion en ligne avec le directeur de l’Antisemitism Policy Trust, Danny Stone, un des composants majeurs du puissant lobby juif/sioniste d’Israél en Grande-Bretagne. Une grande majorité des membres du parlement britannique des deux partis sont enregistrés comme supporteurs des associaitions des “amis d’Israêl”, une autre indication du comment le pouvoir juif se manifeste en GB et à quel point les politiciens du pays sont devenus des larbins rampants.

Mann ajouta:

S’il met cela en place, celui lui donnera les outils de purger ceux qui choisissent d’être antisémites, plutôt que ceux qui le font plus par ignorance en opposition à leur attitude calculée. Je pense qu’il regarde la lutte contre l’antisémitisme comme une des choses qui marquera son leadership.”

Ainsi, au Royaume-Uni, vous êtes toujours présumé être libre de critiquer le sionisme, mais pas les Israéliens et tant que vous n’utilisez pas le mot lui-même, si vous utilisez le mot de manière critique, alors vous serez un de ceux qui seront de manière présumée, “évincés du parti travailliste pour avoir choisi d’être antisémite”. Ne vous alarmez pas si un pareil non sens prend racine aux Etats-Unis, où déjà la critique d’israël en tant que telle, évince le mot juif dans tout contexte.

Effrayés des punitions qui peuvent inclure des pertes d’emploi, comme c’est arrivé à Rick Sanchez de la chaîne CNN, les quelques ceux qui ont le courage de critiquer régulièrement Israël emploient des euphémismes génériques tels que “lobby d’Israël” ou “sionisme”, ignorant le fait que ce qui mène le processus sioniste est centré sur une forme ethnique ou religieuse. De quelque manière que l’on choisisse de brouiller l’image, le pouvoir d’Israêl aux Etats-Unis est indéniablement basé sur l’argent juif, le contrôle des médias et un accès des plus faciles aux politiciens et à leurs carrières. Quand les Amis d’Israêl en Amérique vont suivre les Britanniques et vont se rendre compte que le mot sioniste est devenu péjoratif, ils vont pour sûr tenter de le rendre inacceptable dans les discussions de salon des médias et ailleurs. Alors beaucoup de critiques de l’état juif n’auront plus de vocabulaire à utiliser, plus nulle part où aller comme en Grande-Bretagne et c’est sûrement leur intention.

 


Colonialisme encore et toujours…

Le monde d’après est fait de (r)évolution… Un avant-goût avec Élisée Reclus

Posted in actualité, altermondialisme, crise mondiale, militantisme alternatif, politique et social, politique française, résistance politique, société des sociétés, société libertaire, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , on 29 Mai 2020 by Résistance 71

 

 

Résistance 71

 

29 mai 2020

 

Nous publions ci-dessous un des textes essentiels anarchistes d’Elisée Reclus « Évolution et révolution », que Jo a mis en format PDF. D’autres textes de ce géographe prolifique, grand ami de Bakounine, Kropotkine et bien d’autres suivront dans les semaines à venir.

A lire et diffuser sans aucune modération, car nous devons préparer la suite du marasme en marche sachant qu’il n’y a pas de solution au sein du système et qu’il ne saurait y en avoir. Qu’on se le dise !

 

Elisee_Reclus_Evolution_et_Revolution (PDF)

 


Elisee_Reclus_textes_choisis (PDF)

Coronavirus et crise finale du capital, on est reparti pour une nouvelle démolition contrôlée (Gilad Atzmon)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, économie, coronavirus CoV19, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, média et propagande, neoliberalisme et fascisme, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, santé et vaccins, société des sociétés, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , on 28 Mai 2020 by Résistance 71

 

 

Est-ce encore une fois une démolition contrôlée ?…

 

Gilad Atzmon

 

22 mai 2020

 

url de l’article original:

https://gilad.online/writings/2020/5/22/is-this-controlled-demolition-all-over-again

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Depuis des années, les éco-enthousiastes, à la fois activistes et scientifiques, nous ont dit que la “fête” touchait à sa fin. La planète sur laquelle nous sommes tous coincés ne peut plus en prendre davantage, elle devient trop surpeuplée et trop chaude. Bon nombre de gens n’en ont pas tenu compte et ce pour une bonne raison. Cette planète, avons-nous tendance à penser, n’est pas vraiment “notre” planète, nous y fûmes mis pour un temps sans doute limité. Une fois que nous comprenons la véritable signification de notre temporalité, nous commençons à reconnaître notre finitude. “Être au monde” est ainsi souvent une tentative de donner un sens à notre “temps de vie”.

La plupart d’entre nous, qui ne nous sommes pas préoccupés plus que ça des activistes écolos et de leurs plans pour nous ralentir, savons depuis le départ que tant que le Gros Pognon / Capital dirige le monde, rien de bien dramatique en ce qui concerne un changement ne se fera. Aux yeux du Capital, pensions-nous, nous, les gens, ne sommes que des consommateurs. Nous nous comprenions en tant que moyens de rendre les riches toujours plus riches.

De manière assez inattendue, (NdT: pas vraiment Gilad, pas vraiment, voir la note plus loin..), la vie a pris une certaine tournure pour un changement dramatique. Dans l’ère du coronavirus, le Capital a laissé le monde se fermer. (NdT: il s’agirait d’une “mise en jachère” forcée devant l’impossibilité pour la capital de reproduire son propre moyen de production… le chien a bouffé sa queue et il attaque ses organes vitaux…) Les économies ont été condamnées à une mort imminente. Notre identités de consommateurs s’est d’un coup évaporée. L’alliance émergente entre les nouveaux leaders de l’économie mondiale (entreprises de la connaissance) et ceux qui portent le drapeau de la “justice”, du “progressisme” et de “l’égalité”, a évolué vers une condition autoritaire dystopique dans laquelle robots et algorithmes régulent notre discours et nos liberté les plus élémentaires.

Comment se fait-il que la gauche, qui s’est dévouée à l’opposition aux riches a changé de musique ? En fait, rien ne s’est produit soudainement. la gauche et le monde dit progressiste ont, et ce depuis un moment, été soutenu financièrement par les riches. Le journal du “Guardian” de Londres en est un très bel exemple. (NdT: comme “Libération” en France…). Autrefois un journal de gauche à tendance progressiste (NdT: entendons bien de quelle gauche il s’agit ici… celle de la gauche du capital et non pas la gauche radicale émancipatrice qui sait qu’il n’y a pas de solution au sein du système et ne saurait y en avoir…), le Guardian est maintenant directement et ouvertement financé par la fondation Bill & Melinda Gates (NdT: en fait sur ce lien https://www.theguardian.com/info/2016/jan/25/content-funding il y est dit que le journal reçoit des contributions non seulement de la Fondation Bill & Melinda Gates, mais aussi de la Fondation Rockefeller, ces deux “fondations” ne sont jamais bien loin l’une de l’autre, allez savoir pourquoi hein ?…). Le journal opère comme porte-voix éhonté de George Soros: il permet même à Soros de disséminer sa vue apocalyptique pré-Brexit au temps où lui-même pariait sur le vote rosbifs anti-Brexit.

Aujourd’hui, il est quasiment impossible de regarder le Guardian comme un journal d’information, mais plutôt comme une entité de propagande pour les riches et les nantis. Mais ce journal est loin d’être un cas unique. Nos réseaux d’activistes progressistes tombent dans le même piège. Peu d’entre nous furent surpris de voir Momentum, le groupe de soutien de la campagne électorale du leader du parti travailliste (“socialiste”) de Jeremy Corbyn, faisant la retape pour le “survivant de l’holocauste” et “philanthrope” George Soros. Lorsque Corbyn dirigeait le parti travailliste britannique, j’ai appris à accepter que les “socialistes” se mettant dans la ligne de mire pour défendre les oligarques, les banquiers et les traders, courtiers de Wall Street et de la City devaient être la nouvelle “réalité” de cette “gauche”. Nous avons maintenant pris l’habitude du fait qu’au nom du “progrès”, Google s’est consacré à passer de grand moteur de recherche à une entité hasbara (propagandiste d’Israël). Nous avons l’habitude de voir et de lire Twitter et Facebook dicter leur vision du monde au nom de standards bien communautaires. La seule question est quelle est la communauté qu’ils ont en tête ?… Certainement pas une tolérante et pluraliste occidentale…

On pourrait se demander ce qui motive cette alliance qui divise pratiquement toutes les sociétés occidentales ? La trahison de la “gauche” n’est pas vraiment une surprise et pourtant, la question cruciale est pourquoi, venu de nulle part, ceux qui avaient depuis un bon moment leurs sales mains dans nos poches, sont d’accord avec la destruction de l’économie ? lls ne sont sûrement pas suicidaires.

Il m’apparaît que ce que nous voyons est en fait encore une fois une démolition contrôlée. Cette fois-ci ce ne sont pas des bâtiments de New York. C’est la destruction d’une seule industrie ou même d’une classe comme on l’a vu auparavant. Cette fois-ci, notre compréhension de l’Être en tant qu’aventure sensée et productive est amenée à lutter. De fait, notre sens de la vie est mis en danger.

Il ne faut pas être un expert financier pour comprendre et voir que ces dernières années, l’économie mondiale en général et les économies occidentales en particulier, sont devenues de grosses bulles spéculatives, prêtes à exploser. Quand ces bulles pètent, le résultat est inattendu quand bien même souvent le responsable ou le déclencheur du crash peut parfaitement être identifié. Ce qui est unique dans cette démolition contrôlée actuelle de l’économie est la volonté de notre classe politique corrompue, des médias et en particulier les réseaux de la gauche progressiste, à participer activement à cette destruction.

L’alliance est large et inclusive. L’OMS, gracieusement financée elle aussi par Bill Gates, met en place les mesure de notre verrouillage, la gauche et les progressistes en remettent une couche sur des fantasmes apocalyptiques afin qu’on continue à se planquer dans notre grenier mondialiste, Dershowitz essaie de réécrire la constitution, l’agenda de Big Pharma dessine notre futur et on entend aussi dire que Moderna et son chef toubib israélien est prête à “s’occuper de nos gènes”. Dans le même temps nous apprenons que nos gouvernements s’apprêtent à nous piquer ; et le Dow Jones a regrimpé… Peut-être que dans cette phase finale du capitalisme, nous, les gens du commun, ne sommes plus nécessaires en tant que consommateurs. On peut donc nous laisser pourrir à la maison, nos gouvernements ayant ainsi la volonté de financer cette nouvelle forme de détention.

Je pense que c’est moi qui, il y a une dizaine d’années, avais inventé cet adage devenu populaire: “Nous sommes tous des Palestiniens !”, car comme les Palestiniens, pensais-je à l’époque, nous n’avons même pas le droit de nommer notre oppresseur…

= = =

Notre page « CORONAVIRUS, guerre contre l’humanité »

Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir !

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

+

4 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

 


¡Ya Basta!

Mai 2000-mai 2020 : 20 ans de fin d’occupation du sud-Liban par Israël (Al Manar)

Posted in actualité, documentaire, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , on 28 Mai 2020 by Résistance 71

 

 

Hassan Nasrallah : “Israël ne pourra pas perdurer, plier bagages et partir est l’un des scénarios réalistes”

 

Al Manar & Al Ahed

 

27 mai 2020

 

url de l’article original: https://french.almanar.com.lb/1765304

 

Le secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, a réitéré sa confiance envers la résistance et son environnement, assurant que « l’esprit qui a vaincu l’ennemi israélien est toujours vif, malgré toutes les tentatives de dissocier la Résistance de son environnement».

« En dépit de tous les exploits militaires, le côté spirituel restera le facteur essentiel dans cette résistance qu’il faut préserver », a affirmé Sayed Nasrallah, lors d’une interview accordée, dans la soirée de mardi 26 mai, à la radio Al-Nour et retransmise par la chaîne Al-Manar, à l’occasion du 20ème anniversaire de la fête de la Résistance et de la Libération du Sud Liban de l’occupation.

L’expérience de la défaite au sud Liban

Sayed Nasrallah a rappelé que « c’est le ministre israélien de la guerre, Benny Gantz, qui a fermé la porte frontalière le 24 mai 2000, lors de lors débâcle du sud Liban. Les principaux dirigeants actuels de l’entité sioniste ont vécu l’expérience (de la défaite) au sud Liban ».

La toile d’araignée

L’expression « Israël est plus faible que la toile d’araignée »- que j’avais lancée pour décrire la défaite de leur armée- s’est ancrée dans l’inconscient des dirigeants de l’entité sioniste. Ils ont tout fait lors de la guerre (israélienne contre le Liban) en 2006 pour entrer dans la ville de Bint Jbeil (sud), d’où j’ai lancé cette expression, pour prouver le contraire mais ils n’ont pas réussi.

Les Israéliens parlent d’une résistance largement différente que celle du passé. Celle-ci possède une force de dissuasion qui provient d’un long et sérieux travail. Depuis toujours, le Liban était envahi par l’ennemi, mais aujourd’hui, cet ennemi est conscient du développement de la force de la résistance.

Clairvoyance de la Résistance

La résistance avait une clairvoyance depuis sa genèse. Sayed Abbas et cheikh Ragheb avaient la vision claire et étaient certains de la victoire définitive sur l’ennemi. L’ancien Premier ministre israélien, Ehud Barak, a avoué que l’objectif de faire du Liban un pays allié d’«Israël» a échoué. Selon lui, le projet d’Ariel Sharon consistait à aider la famille Gemayel de prendre les rênes du pouvoir au Liban, de faire de la Jordanie un pays alternatif aux réfugiés palestiniens et de mettre la main sur la totalité de la Palestine.

Il faut toujours souligner le grand rôle de toutes les factions et mouvements de résistance qui ont avorté le projet sioniste.

Bombardement des colonies

L’ennemi qui avait tant protégé la ceinture de sécurité (villages frontalières occupées) dans le but d’épargner son territoire, a été surpris de voir la résistance procéder à des tirs de Katioucha contre les colonies frontalières. Cette politique a fait beaucoup de mal.

Alors, la résistance a instauré une nouvelle équation selon laquelle le bombardement des colonies sera le résultat du bombardement sioniste du Sud Liban.

La Résistance a épargné au Liban une guerre civile

Nous avons donc avorté l’objectif de garder la ceinture de sécurité. Ainsi, l’ennemi a dû se retirer de ce territoire qui n’a pas pu le protéger et son objectif a échoué.

Evidemment, l’ennemi a projeté de se retirer de la ceinture de sécurité et de mettre en face de la résistance l’armée collaboratrice de Lahd. Et dans ce cas, l’ennemi allait provoquer une guerre civile au Liban.

Heureusement, les frappes de la résistance contre les positions des collaborateurs de Lahd étaient douloureuses. Ce qui a accéléré leur retrait du Liban. La résistance a épargné au Liban une guerre civile planifiée par l’ennemi.

Lorsque les résistants et la population sont entrés dans les territoires libérés au Sud Liban, tout le monde a constaté qu’aucune gifle n’a été enregistrée, et que les collaborateurs avaient la pleine liberté de se remettre aux autorités libanaises ou encore de fuir vers les territoires palestiniens occupés.

‘Israël’ ne pourra pas perdurer

Nous sommes convaincus que cette Entité factice, raciste et intruse dans notre région sera vaincue et chassée. Les peuples de la région ont la foi et la confiance que l’ennemi israélien ne pourra pas perdurer.

Les USA vont droit vers la catastrophe et l’ennemi qui compte sur un facteur extérieur connaitra le même sort que les USA.

Nous voyons clairement qu’il n’existe aucun espoir pour la survie d’«Israël». Voir les Israéliens plier bagage et partir est l’un des scénarios réalistes. Il s’agit d’une question de temps.

Équilibre de force entre la résistance et l’ennemi

Lorsque les USA trouvent qu’«Israël» ne peut plus assurer sa protection, lorsque les USA réalisent que les pays alliés ne sont plus en mesure de protéger leurs intérêts, ils dépêchent alors leurs navires et arsenaux militaires pour soutenir ces derniers. Il s’agit là, d’un facteur positif qui démontre la montée en puissance de l’axe de la résistance.

En Palestine, on misait sur les négociations avec l’ennemi. Aujourd’hui, les Palestiniens ne croient plus en ce processus, et ceci représente un changement stratégique pour le peuple palestinien.

Les changements en cours ans la région montrent que nous possédons des points de force en notre intérêt. Il existe un équilibre de force entre la résistance et l’ennemi. Les deux parties ont le pouvoir d’initiative.

Force de dissuasion

L’ennemi a adopté la politique de ‘la bataille entre les guerres’ dans tous les pays comme le Liban, la Palestine et la Syrie. Au Liban, cette option n’a mené nulle part et s’est avérée vaine.

Nous avons riposté à l’attaque sioniste à Janta dans l’Anti-Liban en bombardant dans le Golan occupé. Nous avons montré à l’ennemi que toutes les zones frontalières sont dans la ligne de mire de la résistance. Pour cette raison, on n’assiste plus à des bombardements israéliens. Cette politique fait partie des règles d’engagements, instaurés depuis 2006.

Quand l’ennemi a envoyé des drones dans la Banlieue, il a voulu faire une opération sécuritaire sans aucune empreinte. Mais il a échoué.

Autre exemple de la force de dissuasion, quand les Israéliens ont annoncé la découverte des tunnels du Hezbollah à la frontière, l’ennemi a veillé à transférer des messages rassurants au gouvernement libanais, via des médiateurs, comme quoi il ne mènera aucune frappe et qu’il se contentera de les découvrir.

L’objectif de l’intervention israélienne en Syrie

En Syrie, l’ennemi misait sur la défaite du régime au début et du retrait du Hezbollah et de l’Iran. Quand il a réalisé que ses calculs étaient faux, il a adopté la bataille entre les guerres, et ceci montre que la Syrie a gagné, et que l’ennemi ne peut plus compter sur les groupes terroristes et certaines factions de l’opposition syrienne qu’il soutenait.

Un dirigeant sioniste avoue que cette décision a été prise puisque l’axe de la résistance a multiplié les victoires sur le champ de bataille.

L’ennemi est dans une situation de faiblesse extrême. Il a vu que la Syrie devient plus forte, et que les groupes terroristes ne sont plus en mesure de la détruire, il a alors passé à l’acte : il a commencé à mener des frappes, mais là aussi sous des contraintes bien claires.

Concernant la dernière frappe israélienne à la frontière syrienne, l’ennemi pouvait tuer les combattants du Hezbollah mais il ne l’a pas fait, parce que l’équation est claire: si vous tuez nos combattants, nous riposterons fermement. Donc, l’ennemi est dissuadé et respecte les règles d’engagement. A ce jour, l’ennemi mène des frappes bien calculées.

L’ennemi a échoué dans sa tentative de mener une opération sécuritaire dans la Banlieue Sud et il a suspendu cette politique. La résistance peut à n’importe quel moment prendre la décision de riposter au survol des drones en abattants quelques-uns.

Force de dissuasion en Syrie ?

La question qui se pose est la suivante : pourquoi on n’instaure pas une équation d’équilibre de force et de dissuasion en Syrie ? Ceci dépend de la volonté de la direction syrienne.

La bataille bat son plein contre les groupes terroristes, et les Israéliens interviennent dans le but d’entrainer la Syrie dans une guerre régionale.

Donc, ceci ne s’inscrit pas dans l’intérêt de la Syrie au moment où elle lutte contre les groupes terroristes.

Sachant que les frappes israéliennes ne réalisent pas grand-chose. Elles n’ont pas stoppé l’acheminement des armes à la résistance, mais l’ennemi doit savoir que notre patience et celle des dirigeants syriens a des limites. Mais, l’ennemi pourra commettre une bêtise qui poussera le Syrien à perdre sa patience et mènera à une guerre régionale.

Les armes de précision

Depuis des mois, les Américains n’ont pas évoqué la question des armes de haute précision du Hezbollah avec les dirigeants libanais. Ils sont occupés par le coronavirus, et au Liban nous sommes occupés par notre crise économique.

En effet, la résistance doit œuvrer pour transformer toutes ses armes en armes de haute précision.

Mission de la Finul

En raison des pressions israéliennes, les Américains font pression sur l’ONU pour modifier la mission de la FINUL comme par exemple donner le feu vert à ces forces multinationales de mener des perquisitions dans des propriétés privées. Sachez que le maintien ou le retrait des forces de la FINUL est une demande israélienne. Les USA ont tort de croire que c’est une carte de pression sur le Liban. Donc, nous ne sentons aucune pression quand on menace de diminuer le nombre d’effectifs, mais le fait de modifier la mission de la FINUL nous pousse à prendre des mesures similaires.

Le Hezbollah n’est pas contre la force onusienne, mais un changement dans sa mission violerait la souveraineté libanaise. Israël ne pourra pas imposer de conditions au Liban, même sous un masque américain.

Lutte contre la corruption sans tomber dans le piège

Certaines parties considèrent que le Hezbollah a la phobie de la guerre fratricide. L’imam Moussa Sadr disait que les armes servent à lutter et à repousser l’ennemi, mais on ne peut les utiliser pour changer la donne sur la scène interne.

Le problème au Liban est que personne ne peut isoler ni exclure qui que ce soit.

Si les Libanais sont unanimes à donner au Hezbollah l’opportunité de gouverner le pays, nous refuserons. Nous ne voulons pas nous accaparer du pouvoir. Le Liban doit être gouverné par toutes les parties. C’est vrai que ceci peut entraver le processus de direction, mais les outils du changement du pays doivent prendre en compte les calculs internes.

Il faut être réaliste, nous ne voulons pas entendre les propos sur le partage du pays selon le projet du fédéralisme.

Notre plafond est clair : ne pas aller à la guerre civile, ne pas diviser le pays confessionnellement, ne pas fournir l’occasion à l’ennemi pour diviser et détruire le Liban.

L’ennemi organise des colloques pour étudier comment vaincre le Hezbollah. Il conclut que le seul moyen disponible est d’entrainer le Hezbollah dans une guerre civile et dans un conflit armé interne. C’est ce que nous refusons tout le temps. L’ennemi cherche alors à inciter la population à rejeter le Hezbollah.

C’est vrai qu’il existe encore un environnement qui couve la résistance mais l’ennemi projette d’infiltrer notre public par la porte économique.

Sachez que nous sommes les premiers au monde à subir les menaces et nous figurons en tête de la liste des parties visées. Que faire alors ? Aller droit vers le piège tendu par l’ennemi ? Nous avons donc un plafond à respecter : nous avons tissé des alliances et préparé un projet pour la lutte contre la corruption. Mais le Hezbollah ne peut pas prendre la place de l’Etat. Il ne peut pas juger et poursuivre les corrompus. Ce n’est pas envisageable.

Permettez-nous alors de lutter contre la corruption à notre manière.

Dans la lutte contre la corruption, nous avons peut-être besoin de nombreuses années, mais résoudre la situation économique ne peut pas attendre de nombreuses années, et la crise économique doit être traitée de manière urgente et exceptionnelle aux côtés de la lutte contre la corruption.

Rétablir les relations avec Damas

Le Hezbollah a élaboré un plan économique qu’il n’a pas annoncé car il sera combattu dès le premier jour, sans même être lu. Nous avons donc décidé de travailler pour amener le pays à notre plan sans déclarer que c’est notre plan pour qu’il ne soit pas condamné à mort.

Il est possible de sortir de la situation actuelle et ne pas aboutir à un effondrement, mais la question nécessite une volonté politique.

Le gouvernement actuel devra rétablir les relations avec Damas afin d’assurer le passage des produits libanais vers l’Irak, et par conséquent renforcer le secteur agricole et industriel.

Mais, il y a ceux qui refusent cela pour se rendre au Fonds monétaire international afin que les Américains dictent leurs conditions pour humilier le Liban. Les USA veulent humilier le Liban et lui imposer ses conditions.

Nous ne nous opposons pas au Fonds monétaire international, malgré notre connaissance préalable de la mentalité et des conditions de l’organisation, qui doivent être discutées. Mais ce serait une erreur de s’adresser au FMI en pensant qu’il n’y a pas d’autres options car cela affaiblit la position du gouvernement dans les négociations.

Cap vers l’Est

La solution de la crise économique au Liban est de se débarrasser de l’emprise d’obtenir la satisfaction des USA et de se diriger vers l’Est.

Il y a ceux qui empêchent le Liban de traiter avec la Chine dans les dossiers économiques.

Le gouvernement a besoin de temps pour aller vers l’Est et cela nécessite une décision politique encouragée par l’opinion publique et loin des pressions extérieures.

Confrontation globale avec les USA

La confrontation avec les USA après l’assassinat du commandant martyr Hajj Qassem Soleimani est une confrontation globale, et pas seulement militaire.

La présence d’une volonté populaire en Irak pour expulser les Américains est décisive.

Il en est de même pour les forces américaines en Syrie qui sont considérées comme des troupes d’occupation. Les forces de résistance et la population œuvrent pour les expulser de la Syrie.

L’échec de la guerre au Yémen est un échec américain. Idem pour le deal du siècle qui est né mort et rejeté par tous les Palestiniens. Il s’agit des simples mesures prises unilatéralement.

Une guerre entre les USA et l’Iran ou sur plusieurs fronts est exclue.

Disparition d’Israël

Il n’y a pas d’indices sur une intention d’Israël de lancer une guerre contre le Liban.

Mais toute confrontation majeure qui sera déclenchée par l’ennemi israélien impliquera plusieurs fronts de l’axe de la résistance. Cette confrontation majeure entrainera la disparition d’Israël. La préparation de l’axe de la résistance à cette guerre est une forme de dissuasion.

Israël disparaitrait avec le changement des conditions sur lesquelles il a été fondé, sans avoir même besoin de recourir à la guerre. Ce n’est pas un rêve, c’est l’un des scénarios réalistes.

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Lecture complémentaire:

« Hezbollah, son histoire de l’intérieur », Naïm Qassem (PDF)

 

Commentaires sur le grand mensonge spectaculaire du coronavirus, la crise historique de la marchandise mondiale et le retour des luttes de classes radicales (Guerre de Classe)

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Texte certes long et ardu mais grandement nécessaire à la compréhension de ce qui se passe en ce moment, où en sommes-nous dans le déroulement de l’histoire ? Où se situe cette “crise sanitaire du coronavirus”, nous l’avons vu induite et forcée sur les peuples ? L’essai du collectif ci-dessous se fonde sur l’analyse nécrologique de Marx concernant le capital et si Marx a dit des conneries et a proposé une méthodologie scabreuse de son temps, pour influer sur le cours de l’histoire et celle du “prolétariat”, il n’en est pas moins vrai que son analyse des rouages du Capital une fois le processus de la division enclenché, est ce qui s’est fait de mieux en ce domaine dans l’histoire de la philosophie et mérite d’être comprise dans sa finalité profonde.

L’analyse ci-dessous met en valeur les phases ultimes de la domination réelle du Capital que nous vivons depuis un peu plus d’un demi-siècle et qui mènent à son effondrement final, ce qui aidera grandement bien entendu, à l’émancipation finale de l’humanité.

Le “grand mensonge spectaculaire du coronavirus” n’est pas quelque chose d’aléatoire, il est une des nécessités historiques de notre réalisation finale à venir en tant qu’humanité enfin accomplie dans notre réalité organique.

Lisez cet essai, il en vaut la peine… il se positionne intelligemment au-delà de toutes les guerres de clocher qui ont miné l’union des luttes radicales le plus souvent et ce depuis le XIXème siècle, Marx lui-même ayant participé à cette division et son entretien à long terme, renforçant par là un antagonisme factice dont l’essentiel de la gauche radicale n’est toujours pas sortie et a tant de mal à se remettre.

L’heure n’est plus à la division, mais à embrasser notre complémentarité pour mener à bien la mise en place de cette commune universelle de l’Être ci-dessous mentionnée. 

Contre toutes les impostures et dictatures étatico-marchandes et pour la réalisation de notre humanité enfin achevée nous rejoignons la conclusion de l’essai pour clamer : à bas l’État, à bas la marchandise, à bas l’argent, à bas le salariat ! Vive le retour en harmonie de l’Être et de l’Avoir pour une humanité finalement émancipée !…

~ Résistance 71 ~

 

« Aujourd’hui, nous souffrons d’une nouvelle
guerre mondiale, une guerre contre les peuples,
contre l’humanité… »
~ SCI Marcos, 1995 ~

 

Commentaires sur le grand mensonge spectaculaire du coronavirus, la crise historique de la marchandise mondiale et le retour des luttes de classes radicales

 

Guerre de Classe

 

24 mai 2020

 

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https://guerredeclasse.fr/2020/05/24/commentaires-sur-le-grand-mensonge-spectaculaire-du-coronavirus-la-crise-historique-de-la-marchandise-mondiale-et-le-retour-des-luttes-de-classe-radicales/

 

Vous avez parfaitement raison d’insister sur le moment de la ré-flexion – je reconnais avec joie la voix du vieil Hegel auquel nous devons tant, nous aussi…

Engels à Cafiero, 28 juillet 1871

Le capital est en fait un simple synonyme de ce qu’est la civilisation…L’association des travailleurs, la coopération et la division du travail y apparaissent là comme simples forces de production de la capitalisation, de même que toutes les forces productives qui déterminent l’intensité et l’extension pratique du travail. Ainsi, la force collective et le caractère social du travail sont-ils la force collective du capital. Il en est de même de la science, de la division du travail et de l’échange qu’implique cette scission des tâches. Toutes ces puissances sociales de la production sont donc essentiellement des forces productives de l’aliénation capitaliste, et elle-même apparaît donc comme le simple sujet de celles-ci.

Karl Marx, Grundrisse, Chapitre du Capital

À un certain stade de leur développement, les forces productives matérielles de la société entrent en contradiction avec les rapports de production existants, ou, ce qui n’en est que l’expression juridique, avec les rapports de propriété au sein desquels elles s’étaient mues jusqu’alors. De formes de développement des forces productives qu’ils étaient ces rapports en deviennent des entraves. Alors s’ouvre une époque de révolution sociale

…Une formation sociale ne disparaît jamais avant que soient développées toutes les forces productives qu’elle est assez large pour contenir, jamais des rapports de production nouveaux et supérieurs ne s’y substituent avant que les conditions d’existence matérielles de ces rapports soient écloses dans le sein même de la vieille société. C’est pourquoi l’humanité ne se pose jamais que des problèmes qu’elle peut résoudre, car, à y regarder de plus près, il se trouvera toujours, que le problème lui-même ne surgit que où les conditions matérielles pour le résoudre existent déjà ou du moins sont en voie de devenir.

Karl Marx, Préface à la Critique de l’économie politique

L’impérialisme est à la fois une méthode historique pour prolonger les jours du Capital et le moyen le plus sûr et le plus rapide d’y mettre objectivement un terme. Cela ne signifie pas que le point final ait besoin à la lettre d’être atteint. La seule tendance vers ce but de l’évolution capitaliste se manifeste déjà par des phénomènes qui font de la phase ultime du capitalisme une période de catastrophes.

Rosa Luxemburg – L’accumulation du Capital

La plus grande section du Commissariat aux Archives, bien plus grande que celle où travaillait Winston, était simplement composée de gens dont la tâche était de rechercher et rassembler toutes les copies de livres, de journaux et autres documents qui avaient été remplacées et qui devaient être détruites. Un numéro du Times pouvait avoir été réécrit une douzaine de fois, soit par suite de changement dans la ligne politique, soit par suite d’erreurs dans les prophéties de Big Brother. Mais il se trouvait encore dans la collection avec sa date primitive. Aucun autre exemplaire n’existait qui pût le contredire. Les livres aussi étaient retirés de la circulation et plusieurs fois ré-écrits. On les rééditait ensuite sans aucune mention de modification. Même les instructions écrites que recevait Winston et dont il se débarrassait invariablement dès qu’il n’en avait plus besoin, ne déclaraient ou n’impliquaient jamais qu’il s’agissait de faire un faux.

Il était toujours fait mention de fautes, d’omissions, d’erreurs typographiques, d’erreurs de citation, qu’il était nécessaire de corriger dans l’intérêt de l’exactitude. À proprement parler, il ne s’agit même pas de falsification, pensa Winston tandis qu’il rajustait les chiffres du ministère de l’Abondance. Il ne s’agit que de la substitution d’un non-sens à un autre. La plus grande partie du matériel dans lequel on trafiquait n’avait aucun lien avec les données du monde réel, pas même cette sorte de lien que contient le mensonge direct. Les statistiques étaient aussi fantaisistes dans leur version originale que dans leur version rectifiée. On comptait au premier chef sur les statisticiens eux-mêmes pour qu’ils ne s’en souvinssent plus.

George Orwell, 1984

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“La crise sanitaire est l’auto-organisation capitaliste du gardiennage informatique global qui vient s’agréger à la crise de la valeur déjà devenue présence de toutes les contradictions historiques et faire ainsi sur-représentation exhibitionniste de l’ingénierie sociale nécessaire à toutes les combinaisons de la crise de la valeur d’échange … La science est l’incarcération de toutes les qualités humaines dans le camp de concentration du monde des objets de la quantité reproductible qui n’a pas d’autre objectif que la chosification contrôlée du vivant.”

(Citation du texte)

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Derrière les mensonges étatiques du spectacle de la crise marchande drapés dans l’apocalypse sanitaire du Coronavirus, un spectre hante l’Europe: le spectre du communisme. Toutes les puissances de la vieille Europe se sont unies en une Sainte-Alliance pour traquer ce spectre : le pape et Moscou, Berlin et Paris, toutes les gauches de France et toutes les droites d’Allemagne…

Au revers des feintes, des fables et des duplicités sanitaires de la guerre économique se profile – d’abord – l’évidente certitude du retour de la guerre de classe…

En 2007, était publié la Critique de la Société de l’Indistinction. La quatrième de couverture qui présentait l’ouvrage contenait notamment le passage suivant :

Le fétichisme de la marchandise est l’universelle domination sociale du quantitatif indistinct qui partout désormais développe l’exclusion spectaculaire du qualitatif dans la luxuriance aliénatoire de la dépossession humaine.

Aujourd’hui, dans ce monde du falsifié triomphant et de l’inversion généralisée, le krach inévitable du système des fictions faramineuses de l’économie spéculative s’annonce de plus en plus proche. Aussi, le gouvernement du spectacle mondial n’a t-il rien d’autre à offrir à la planète pour échapper à la faillite et tenter de sauver un dollar sur-hypothéqué que le chaos de la guerre sans fin par la mise en scène permanente de coup montés terroristes de vaste ampleur, menés de l’intérieur même des services spéciaux de la provocation étatique…

C’était il y a treize ans et nous arrivons désormais au terme de ce processus puisque le surgissement fantastique du Coronavirus est bien l’un des derniers épisodes possibles de la crise mondialiste du despotisme démocratique de l’argent.

Après le spectacle forcené des boniments rebattus de la crise sanitaire, la vérité de la crise sociale ? C’est là, la grande frousse de tous les services spéciaux du renseignement étatique… Alors qu’au moment même où des licenciements massifs interviendront, résignation et efforts redoublés seront demandés avec insistance aux prolétaires pour qu’ils contribuent à relever l’économie de l’exploitation, la pensée critique doit d’emblée dénoncer tous les écrans de fumée idéologique qui vont être partout diffusés pour sauver la dictature démocratique de la loi du profit et asservir encore plus la vie à la tyrannie du calcul… De l’assassinat de Robert Boulin dont l’autopsie fut aussi extravagante que celle de John Fitzgerald Kennedy aux prétendues armes irakiennes de destruction massive en passant par les charniers de Timisoara, le trou de la couche d’ozone, les maboulismes sur le SIDA, le nuage de Tchernobyl et les millions de cancers camouflés et pourtant entièrement dus aux pesticides, fongicides et pilules de la chimie névrotique du Capital, chaque fois que la grosse artillerie étatique de la propagande parle c’est exclusivement aux fins de berner, abasourdir, embrigader, travestir et abêtir. Les déguisements de la marchandise-temps élaborent une vaste machinerie spectaculaire où tout est grimé et travesti et depuis la seconde guerre mondiale du temps-marchandise, l’histoire officielle s’est formalisée – comme l’avait bien vu Orwell à Barcelone lors du massacre démocratique des insurgés de mai 37 –en tant que simple récitation de la fausse conscience du temps, autrement dit comme non-conscience du temps faussé… La temporalité capitaliste est l’aliénation nécessaire à la reproduction totalitaire de la valeur d’échange… À partir de là, la dissolution du réel est l’introduction obligée à toute organisation marchande de la soumission de masse et l’ignorance programmée en toute chose est la première sécurité stratégique pour la maintenance des rentabilités conformes au règne du pouvoir établi de la réification générale… Et tout chiffrage et toute statistique se montrent toujours ici comme statistique des chiffrages de l’administration mercantile qui construit là ses mythologies nécessaires en s’annonçant ainsi toujours comme l’expression du temps aliénatoire unifié afin que la duplicité du marché puisse escompter préserver et étendre le pouvoir sans fin de sa duplicité…

Souvenons-nous avec humour et humeur de la légende des 75 000 fusillés stalinistes… Les travaux les plus récents, établis sur la base des archives départementales et municipales, indiquent que le nombre total de fusillés par les Allemands en France pendant l’occupation aurait été de l’ordre de 4 500… Sur ce chiffre global, la part des stalinistes, établie entre autres à partir d’une étude poussée des fusillés du Mont Valérien – un des principaux lieux d’exécution, avec plus de mille victimes –, a été évaluée à environ 2 500 pour toute la France. La vérité simple est donc bien plus transparente que les compliquées du Ministère de la Vérité… Ajoutons évidemment qu’en près d’un siècle de fraudes et de mutilations archivistes intenses, jamais aucun flic du crétinisme universitaire de l’ignorance, ne fut poursuivi sur le sujet pour diffusion de fausse nouvelle et tricotage historiographique, jamais ne fut, non plus, rappelée l’odieuse chasse aux boches pendant que l’ignoble tonte des femmes se perdait dans un flou savamment façonné… Combien de prisonniers allemands désarmés, sommairement exécutés par la glorieuse Résistance progressiste du Capital ? Combien de millions de civils massivement massacrés en Poméranie, Silésie ou dans les Sudètes ?

À l’époque contemporaine de la domination totalement réalisée du Capital, la démocratie de la tyrannie spectaculaire est totale et elle cache ainsi tout ce qui désigne le vrai en affichant tout ce qui fait étalage du faux… Le vrai véritable doit demeurer constamment inatteignable pendant que le vrai falsifié, doit, lui, être –en tout lieu – parfaitement et inéluctablement assimilé à perpétuité…

L’Assurance maladie a recensé en 2018 plus de 650 000 accidents du travail dont 551 mortels et l’appareillage journalistique en disserte peu… En fonction de pathologies alourdies, les chômeurs connaissent une surmortalité deux fois plus importante que les actifs du même âge et le médiatisme ne parle jamais des 10 à 15 000 décès qui en résultent chaque année en France …

Ce n’est point un hasard si dans l’armée et la diplomatie, le service du chiffre est cette section étatique bien particulière chargée de transmettre et de recevoir les correspondances secrètes. En cryptologie c’est-à-dire en science politique du secret, un chiffre désigne la manière dissimulée d’écrire un message à transmettre, au moyen de caractères et de signes disposés selon une convention convenue au préalable. Le secret, le masque, le chiffré que l’on rencontre dans les services spéciaux n’est finalement pas autre chose que l’échelle supérieure des formes extrêmes de l’occultation étatique et de l’intox propres au gouvernementalisme du spectaculaire marchand…Maintenant, en cette crise où le virtuel de l’économie de plus en plus impossible a donné naissance au virus virtuel de plus en plus nécessaire, il va de soi que la marchandise omnipotente et ce jusque dans son impuissance, ne peut plus se produire que comme rhétorique perverse où la totalité du réel retourné a muté de façon entièrement tordue, cryptique et codée…

La réalité nécessaire de tout chiffre étatiquement accrédité c’est d’être un chiffre nécessaire à l’accréditement de la réalité étatique elle-même… La situation des provenances documentaires est toujours une situation construite par le fétichisme de la marchandise. Elle élabore un moment de la vie domestiquée, concrètement et délibérément construit par l’organisation chosifiée de l’ambiance unitaire de la valeur d’échange et les jeux d’événements qui lui sont nécessaires. C’est pourquoi, puisque dans le monde totalitaire de la marchandise réalisée, tout le réel est devenu réalité inversée, il faut – pour saisir la réalité réelle – en toutes choses et tout domaine, renverser l’inversion car le vrai ne peut se trouver comme vrai qu’en tant qu’il abolit toutes les indistinctions du renversement marchand…

Dans la société de la marchandise spectaculaire ; la guerre c’est la paix, la liberté c’est l’esclavage, l’ignorance c’est la force… La transformation étatico-policière de l’existence en fantasmagorie spectaculaire inéluctable a désormais atteint son mode extrême qui se présente aujourd’hui comme permanente domination familière dans toutes les représentations qui défigurent et reconfigurent l’histoire. Le mensonge est le rapport social total entre toutes les personnes médiatisées au travers de l’image démocratique de la tyrannie fétichiste de la marchandise… De la Première guerre mondiale de la crise du Capital à la seconde et à tout ce qui a – après coup – emboîté le pas prestidigitateur du bourrage de crâne industriel alors engagé, la baisse du taux de profit a pu accéder au statut souverain de loi de l’indistinction absolue sur l’entièreté sociale des perceptions humaines incarcérées… Tout le Capital de l’humain détaché de l’humain et ré-attaché au spectacle capitaliste de l’accumulation de l’in-humain sans cesse plus brusqué et augmenté s’est alors étendu et imposé comme seule perception collective et individuelle tolérable et tolérée, celle de la réification absolument incessante et inflexible qui prescrit la règle démocratique de la loi de la valeur du toléré et de l’in-tolérable

La dictature démocratique de l’argent renvoie à ce pouvoir infini de la marchandise universelle dont la valeur consiste à mesurer toute valeur d’échange de chaque marchandise matérielle, humaine, réelle et imaginaire… Comme l’argent incarne l’échangeabilité de toutes les productions de l’histoire humaine dépossédée de sa substance tangible, il se personnifie comme force productive du spectacle impersonnel de cette substance sans âme qui fait l’évidence de l’économie mercantile des constructions techniques de l’irréalité de la vérité réelle transposée en simple réalité illusionniste du vraisemblable homologué comme seule totalité possible du monde marchand…

Le spectacle est alors l’in-distinction capitaliste pleinement réalisée et qui comme matérialité historique de toutes les incarnations mondaines, fige et sidère toutes les pratiques humaines qu’elle rapporte et relie au spectacle moderne de l’argent en tant l’équivalent général abstrait de tous les défigurements indispensables à l’exubérance pathologique de la schizophrénie mégapolitaine en marche vers la crise totale du Capital total…

Le misérabilisme de toute la culture existante explose dans tous les textes ronflants de tous les contextes prétentieux qui rédigent leur viduité dans l’immensurable vacuité des fausses questions afin d’évidemment éclipser les vraies réponses…

Pratiquer la critique pratique de l’économie spectaculaire du fétichisme de la marchandise, cela commence par ne jamais perdre de vue ce dont pratiquement tous les spectateurs ont oublié que cela fût…

Concernant le Kosovo et les bombardements planifiés de l’OTAN sur la Serbie, le ministre des Affaires Étrangères américain parlait alors de 100.000 victimes pour préparer le monde à l’agression contre le gouvernement Milosevic, désigné comme boucher des Balkans. Ultérieurement, un rapport du Département d’État américain ne parlait plus que de 4.600 morts. Entre-temps, en consultant l’acte d’accusation du tribunal pénal de La Haye, on tombait à moins de 400 morts…L’histoire de la domestication est toujours écrite par l’immanence même du fétichisme de la marchandise… Le secret qui s’y cache est le fétiche de tous les fétiches, il est le faux généralisé dans le perpétuel présent de la reproduction de la disparition de la conscience de l’histoire en tant que telle puisque l’enchaînement des faits est re-formulable à discrétion selon les vertus informatiques de la correction étatique et para-étatique sans limite… Le spectacle mondial de l’ahurissement et de l’idiotie n’est rien d’autre que la propagation matérielle et symbolique de l’argent : l’équivalent général abstrait de toutes les marchandisations dont l’homme n’est que le produit indistinct le plus abouti en toute son annihilation et sa pauvreté d’esprit achevée…

En 1957, le monde de la marchandise était frappé par la grippe asiatique… Elle fit alors entre 2 à 3 millions de morts dont 100.000 rien qu’en France. À cette époque, l’on était au cœur des Trente Glorieuses de la reconstruction capitaliste qui suivit la seconde boucherie impérialiste mondiale. Le spectacle des mises en scène médiatique de contrôle que l’on rencontre aujourd’hui en période de crise généralisée n’était évidemment pas de mise… La chose passa comme une tranquille lettre à la poste des événements habituels du capitalisme ordinaire… La grippe de 1968 ou grippe de Hong Kong s’est, elle, répandue à partir de l’été 1968 et ce jusqu’au printemps 1970. Elle a tué environ 1 million de personnes dont près de 40 000 en France. Là encore, à ce moment où le Capital venait de l’emporter sur la grève sauvage et où après les accords étatico-syndicalistes de Grenelle, l’heure était d’abord au redressement prioritaire d’une production industrielle encore concevable, il était donc inévitable que cette pandémie fût non seulement de retentissement restreint mais qu’elle fut de plus très vite oubliée…

Le spectacle de la marchandise ne valorise que ce qui le valorise et la fabrication contrôlée des diffusions statistiques n’est évidemment point neutre. Elle constitue un mode de production fallacieux totalement adéquat au mode de production capitaliste du fictif abondamment généralisé… La domination de la marchandise réalisée est ainsi une fusion dialectique de la science et de la finance dès lors que le devenir historique de la baisse du taux de profit a pleinement assujetti le Capital industriel au Capital bancaire… Dès lors, la démocratie de la valeur d’échange se fait gigantesque entreprise d’abêtissement universel dans le mouvement de charlatanerie et d’escroquerie impérialistes de la consommation idéologico-policière des cohésions totalitaires de la non-vie. Les maillages souterrains du capitalisme le plus cabalistique, au carrefour de toutes les influences qui, de la Banque mondiale à l’OTAN passent par l’OMS et tous les services spéciaux de l’État profond, impulsent les nécessités démocratiques du contrôle social et développent nombre d’écoles commerciales de formation névrotique.

Celles-ci, de Comités scientifiques de rentabilisation financière en Instituts de santé et de recherche en profitabilité savourée, parmi tant d’autres lieux d’imbécillité savante, avaient déjà aidé à convaincre en 2001 le Premier ministre Tony Blair de faire abattre 6 millions de bovins pour stopper l’épidémie de fièvre aphteuse. Cette décision ignare et saugrenue coûta 10 milliards de livres de plus-value extorquée pour la simple reproduction chimérique du capital fictif… En 2002, on vit paraître des prévisions frénétiques prophétisant que la maladie de la vache folle tuerait d’abord 50 000 britanniques puis 150 000 de plus lorsqu’elle se transmettrait aux moutons. Il y en eut en réalité que moins de 200.

En 2005, des prédictions qui se voulaient très studieuses imaginèrent que la grippe aviaire anéantirait 65 000 Britanniques. Il y en eut finalement moins de 500. Ainsi en est-il des pulsions abstraites de l’universel aliénatoire et de ses illusions matérialisées dans le phénomène de l’argent péremptoire ; c’est-à-dire de la pulsion de mort, se mouvant en le soi-même de la schizophrénie mégapolitaine du Capital…

En matière de modélisation capitaliste des épidémies, des mirages, des peurs, des menteries et de la mise en résidence surveillée, les statisticiens de l’Imperial College London du spectacle de la marchandise forment là en quelque sorte l’avant-garde de la forfanterie et du charlatanisme du fétichisme de la marchandise le plus élaboré. C’est d’ailleurs de ce lieu symbolique obtus et taré qu’une note de synthèse annonça un demi-million de morts pour la France si le confinement n’était point urgemment proclamé. Après la paupérisation accentuée du milieu hospitalier et les milliers de lits fermés en cascade, voici venu le temps de la comptabilisation délirante des morts, des fraudes statistiques accélérées, des manipulations généralisées de toutes les données, des chiffrages de morts du Coronavirus sans aucun test et de la mise au boycott de la chloroquine et de l’azithromycine avec simultanément asservissement au diktat des vaccins du gain hygiéniste… La Direction générale de la Santé et l’Agence nationale de sécurité du médicament veillent à ce que ne puissent fructifier que ce qui correspond à leurs vastes projets financiers de placements et de revenus puisque leur champ d’activité est uniquement un domaine de mise de fonds… Et sur cette base, l’industrie policière de l’apothicairerie capitaliste est bien le bras armé de l’orchestration étatique de la peur collective qui s’offre là une occasion inappréciable de resserrer massivement la surveillance sociale mise en place afin de conditionner des spectateurs encore bien trop rétifs et ainsi reculer le plus possible le temps si menaçant où les prolétaires de la gauloiserie réfractaire reviendront crier leur refus incendiaire de se mouler dans la mondialisation heureuse de l’avilissement démocratique de la valeur d’échange…

Distilbène, hormone de croissance, chlordécone, sang contaminé, amiante, isoméride, mediator, dépakine… Combien de morts, combien de milliards en combien de monnaies, combien d’hypocrisies, d’illusions, d’impostures, d’inexactitudes et d’inventions poisseuses ? Le mouvement d’innovation et de productivité scientifique dure depuis longtemps et il est inhérent au mode de production capitaliste lui-même. Mais depuis la grande accélération technologique issue du deuxième charnier mondial de sur-production, la technologie de l’innovation productive renforce toujours davantage l’autorité spectaculaire de la rentabilisation scientifique du progrès et d’abord dans la santé ; lieu magique d’accumulation privilégié qui se contrefiche des malades en se préoccupant exclusivement de la mise en valeur des maladies… La fusion économico-scientifique terminée est ainsi la tendance étatique la plus indéniable de ce nouveau siècle… Elle y est du reste, devenue le moteur du développement économique le plus récent et la Santé officielle, ses ordres médicaux, ses officines étatico-médiatiques et ses laboratoires pharmaceutiques en sont le plus bel exemple de rapine et de concussion, d’inintelligence et de jobarderie

C’est la crise historique de la domination spectaculaire de la raison marchande qui a créé les conditions objectives d’une permanente manipulation des spectateurs par le biais de la fabrication industrielle du terrorisme étatique qui en tant que mode de production de la panique de masse permet la mise en œuvre d’un contrôle social généralisé… On ne peut brûler une cathédrale chaque semaine et susciter un attentat d’importance tous les mois sans qu’à la fin une certaine habitude lassée ne finisse par improductivement s’instaurer… L’histoire du terrorisme de notre temps est posée, rédigée et énoncée par la crise historique de l’économie politique et le pourrissement de l’État lui-même… La crise sanitaire cosmopolite du Capital est le stade suprême de l’impérialisme de la marchandise et elle représente à ce titre le degré supérieur des mystifications terroristes dont use l’État pour tenter de reproduire la possibilité d’un globalisme capitaliste de plus en plus en situation d’auto-invalidation…Les mystères du Coronavirus nous renvoient aux mystères du terrorisme et de même qu’il existe un État profond des dynamiques industrielles et militaires relié à un État profond des manipulations policières, il existe un État profond de la recherche médicale et pharmaceutique bien entendu relié aux deux autres en une unité dialectique de toutes les intériorités aliénatoires qui découlent du gouvernement du spectacle mondial en l’État invisible du fétichisme de la marchandise, puissance anonyme et impersonnelle de la dialectique des forces productives de l’indistinction et de la chosification universelle…

Être informé de tout dans l’enfermement du fallacieux afin de se trouver simultanément condamné à ne pouvoir rien comprendre du véritable sens des choses, tel est le sort des imbéciles solipsistes encasernés dans la logique démocratique développée de la fausse conscience atomisée parfaitement réalisée… Lorsque l’idéologie de la valeur d’échange, devenue absolument absolutiste par la maîtrise mondialiste de sa toute-puissance entière, s’est trans-formée d’une connaissance parcellaire en une connaissance mensongère pleinement totalitaire, l’interrogation historique a été si intégralement ruinée que l’histoire de l’interrogation elle-même, au niveau de la connaissance la plus élémentaire, ne peut même plus tenter d’exister. La société spectaculaire du fétichisme de la marchandise totalitaire vit de la sorte dans l’immédiateté d’un présent perpétuellement immobilisé, où tout ce qui est advient existe seulement pour elle comme un espace-temps accessible et assimilable à la police de la dictature démocratique de l’argent illimité

Le spectacle impérialiste du marché mondial de l’escroquerie démocratique du rendement perpétuel, est le moment où la marchandise est parvenue à l’occupation totale de la vie sociale. Non seulement, la simulation, la sournoiserie, la tartuferie, la tromperie, la vanité, la vanterie y deviennent le seul rapport percevable en tant que perception répandue de la marchandise visible comme seule centralité possible du monde, mais on ne voit plus que cet enchevêtrement d’hermétismes et de leurres… Le seul monde que l’on voit est donc le monde du fétichisme de la marchandise. La production économique de la crise du taux de profit étend alors sa dictature en chaque aspect de l’inversion de la vie, en ce moment où la marchandise est parvenue à l’occupation totale de la vie sociale. C’est le mouvement autonome de la cybernétique capitaliste du non-vivant qui ne cesse de ne point cesser de mentir…

En l’exactitude de réalité, la France a eu à connaître moins de décès pour le premier trimestre 2020 que pour la même période de 2018. Même le bureau des comptages gouvernementaux de l’INSEE est contraint de le concéder… Si 57 441 décès furent enregistrés pour la phase 2020, il y en avait eu 58 641 en 2018, année où la grippe saisonnière demeurait pourtant très virulente sur le mois de mars. Ainsi, il va de soi que l’on est bien éloigné du grand carnage prévu par le catastrophisme idéologique des pouvoirs publics de la marchandise… Souvenons-nous d’ailleurs qu’il meurt annuellement en France en moyenne 600 000 personnes soit 50 000 chaque mois… Enfin, l’alchimie sensationnelle des classements de Santé publique France a transmuté merveilleusement nombre de décès dus à la grippe saisonnière dans l’icône virtuelle du Coronavirus…

Toute la réalité de la crise historique du mode de production capitaliste dans laquelle règnent les conditions modernes de fabrication du terrorisme d’État omni-présent s’annonce comme une immense accumulation de spectacles où la totalité du vécu s’est éloignée dans une représentation fallacieuse d’indistinction et de renversement généralisés. Tout ce qui est vrai doit être ainsi regardé comme faux puisque la contre-vérité est désormais devenue partout le principe absolu de toutes les croyances officielles qui construisent l’imaginaire sordide des populations enchaînées au mouvement cybernétique autonome et obligatoire de la non-vie

Qui organise le spectacle de la gouvernance mondiale du Coronavirus ? Qui en tire les ficelles terroristes de sidération, d’engourdissement et d’hébétement ? Ce sont assurément les nécessités secrètes et pourtant si indiscutables des ténébreux mystères de l’État profond mondial de la crise généralisée de la marchandise… La vérité se situe toujours radicalement à rebours des grandes campagnes médiatiques de la crise historique du mensonge étatique de la marchandise qui entendent précisément en dissimuler et en déguiser la véritable nature…

Le terrorisme mondial du gouvernementalisme du Coronavirus est donc une des dernières énigmes de la crise du taux de profit capitaliste que seuls ceux qui réfléchissent dialectiquement contre les mystifications démocratiques de la valeur d’échange seront capables de pouvoir solutionner…

Le secret terroriste de la marchandise domine le monde de la dictature démocratique de la valeur d’échange et évidemment – en premier lieu – comme secret de la domination de la dictature terroriste mondiale de la démocratie qui a fait justement du Coronavirus, la valeur d’échange supérieure des nécessités symboliques et matérielles de l’actuelle circulation hystérique de la tyrannie de la simulation, de l’inexactitude et du boniment …

L’État n’est en sécurité que lorsqu’il parvient à se perpétuer au maximum de ses simulacres et simulations possibles afin de faire oublier la puante lourdeur du discrédit dans lequel la crise mondiale de l’économie de la domestication l’a fait tomber… Dans la crise sanitaire terroriste et son climat anxiogène, l’entité thaumaturgique des soignants représente un pouvoir spectaculaire de persuasion beaucoup mieux reçu que celui du chef de l’État, du premier ministre ou du ministre de la santé. Les Soignants comme catégorie marchande compassionnelle sont là donc d’autant plus nécessaires au pouvoir capitaliste en crise généralisée qu’ils lancent des appels émotionnels aux spectateurs pour que ces derniers les aident en se protégeant et se confinant de façon à éviter de surcharger des hôpitaux délabrés, en demeurant de la sorte dans le discours officiel de servilité où le traitement de la pandémie se veut plus social que sanitaire avec comme objectif de freiner la diffusion de la pandémie pour aplanir la courbe des contaminations au niveau de la capacité d’accueil.

L’intoxication de la population est dorénavant devenue une urgence absolue de sûreté pour les organes de diffusion de légitimation des circuits de l’exploitation qui ont fait de la fausse information, de l’angoisse industrielle et de l’ignorance sacralisée, les lieux majeurs de manipulation de la pandémie esclavagiste

Face à cela, le renversement révolutionnaire de l’économie et de la politique est en train de devenir mondialement la seule priorité historique envisageable, en se souvenant comme le disait Marx – dans l’expression accomplie des groupes prolétariens les plus maximalistes – , il y a déjà près de deux siècles, que le seul mot d’ordre révolutionnaire est bien celui de l’abolition du salariat

Économistes, politiques, syndicalistes, scientifiques, universitaires, médecins, policiers, psychiatres, journalistes, informaticiens, spécialistes charlatans en toutes disciplines de crétinisme et de servitude, imbéciles prostitués de tout acabit, entendent nous lessiver quotidiennement le cerveau afin de nous faire oublier que la bonne santé de la déplorable vie captive, calme et habituelle est déjà une mort bien plus terrible que le pauvre décès bactériologique ou virologique qui viendrait éventuellement frapper des citoyens débiles et déjà morts-vivants depuis fort longtemps dans le cirque de l’abondance serviliste de la misère consommatoire qui a transmuté tous les désirs en simples et dérisoires identifications au fétichisme de la marchandise…

Le dépassement révolutionnaire de l’industrie de la soumission est partout le seul projet de mobilisation humaine sensé depuis que l’histoire du monde a définitivement prouvé que la falsification marchande de la vie ne parvenait plus à surmonter ses contradictions et que ne pouvant plus régner qu’en implacable chosification de l’être humain, la fourberie démocratique de la loi du profit devait nécessairement être liquidée

L’État est toujours et par nécessité, le plus grand monstre terroriste de l’histoire et au moment où le règne autocratique de la crise de la tyrannie marchande voit tout s’effondrer, la seule technique de gouvernement apte à permettre la sur-vie de la société spectaculaire du fétichisme marchand en décomposition, c’est celle de son dernier spectacle le plus pathologique, celui du grotesque et frénétique Coronavirus qui vient là conclure la grande charlatanerie du 11 septembre 2001 et toutes les machineries d’infections et de sournoiseries ultérieures…

Maintenant que plus personne, à condition qu’il s’interroge véritablement sur le sens de la vie, ne peut plus raisonnablement douter de l’existence et de la puissance terroriste du spectacle démocratique de la bêtise furieusement et colossalement répandue, il faut bien saisir que l’idiote jacasserie insondable sur le Coronavirus, c’est-à-dire sur ce que font les falsificateurs du monde, est ainsi et essentiellement planifiée par eux-mêmes afin de justifier les grandes techniques délirantes du spectacle de l’oppression qu’ils entendent voir demeurer éternelles

Tout ceci a pour objet chimérique et sournois de mettre en jachère intensive de larges parts de la sur-production interminable du Capital in-commensurable de la crise sans fin tout en mettant en œuvre le contrôle social répressif renforcé et absolu du prolétariat…

Le Coronavirus est là, le dernier garant de la cohésion totalitaire de la société de classe en décomposition… Avant que d’être l’objet d’une réalité virale, il est bien et fondamentalement le rapport social policier obligatoire de la crise historique mondiale du monothéisme de la marchandise…

Si l’on aborde dialectiquement les fondations historiques du fétichisme de la marchandise en posant la question essentielle de l’auto-présupposition du Capital et notamment son Livre III, consacré à la synthèse déterministe du procès d’ensemble de la production devenue circulation, il est évident qu’il existe bien deux types de limitation dans le déployer général des crises de la valorisation capitaliste… Il y a les limites surmontables qui donnent lieu à des crises de restructuration et qui permettent le mouvement de modernisation continu du procès d’extorsion de plus-value et la crise finale qui elle, et elle seule, prend un caractère in-surpassable en tant qu’elle exprime l’espace-temps d’une limite historique rendue définitive pour la reconduction de la capitalisation…

Le système du crédit qui vise à constamment anticiper des plus-values non objectivées en argent réel mais toutefois posées à l’égal de réalisées établies – comme si ce qui n’était pas encore vendable était néanmoins déjà vendu, permet certes de repousser les échéances de la saturation des marchés qui résulte de la baisse du taux de profit qui se compense par le grandissement précipité de la masse. Cependant, le développement du crédit qui cherche continuellement à surmonter cette barrière matérielle et symbolique revient constamment se heurter contre l’irréalité romanesque de la fausse vente, du faux profit, de la fausse monnaie mais surtout et bien sûr de la véridique dévalorisation…

Au cours de chaque crise comme les Grundrisse nous l’indiquent, le capital fictif du crédit chimérique s’effondre puisque le spectacle des contradictions de la reproduction capitaliste ne peut parvenir à dominer la loi de la baisse historique du taux de profit. Mais tant qu’une reconfiguration plus exhaustive demeure possible, le devenir du fétichisme de la marchandise – après avoir résolu commercialement, financièrement ou militairement, l’obligation de liquider son engorgement de capital, peut redémarrer un nouveau cycle de renouvellement…

La loi de la baisse tendancielle du taux de profit ( en ce qu’elle implique aussi dialectiquement ses contre-tendances ) exprime historiquement à la fois l’auto-disposition du Capital à pouvoir dépasser ses propres limites tant que son devenir objectif parvient à encore objectiver son devenir et le procès de caducité de la loi de la valeur elle-même quand ne pouvant plus parvenir à dominer les contradictions de la loi en question, la tendance à la constante rénovation du procès de valorisation – qui se voit irréparablement obérée par la prépotence de la dévalorisation – ne peut plus produire que la production de son auto-destruction…

La pléthore de fausses controverses, d’informations frelatées et de stupidité fastidieuse sur le Coronavirus à laquelle nous soumet le spectacle de la marchandise n’a point d’autre objectif que de troubler le jugement et de nous détourner de la question historique centrale… La démocratie dictatoriale de la valeur d’échange en sa crise catastrophique désormais engagée, tente de trouver dans l’immanence aliénatoire du spectacle pandémique, le moyen domesticatoire de sidérer l’humanité pour tenter de continuer à l’asservir à un monde qui cependant a commencé de mourir…

Par le Coronavirus et à travers le mythe du confinement s’élabore le tumulte et la confusion d’un choc idéologique décisif visant par l’entremise des établissements, des simulations et des pilonnages du gouvernement du spectacle mondial de l’indistinction, à chercher les moyens d’anticiper la crise in-interrompable du monde existant.

L’économie spectaculaire du Coronavirus n’existe que pour préparer le spectacle économique de l’après–Coronavirus…

Le temps de l’histoire et de ses luttes semble s’être aboli dans le confinement concentrationnaire de trois milliards d’hommes emprisonnés dans la règle obligatoire et abrutissante de la prison sanitaire de la valeur d’échange en crise généralisée… Le monde entier réduit à une seule peur se soumet au spectacle du Coronavirus devenu le discours continu que l’ordre de la crise capitaliste entretient sur lui-même, en un radotage soliloquant qui justifie la distanciation sociale de la servitude volontaire, ornementée d’attestations dérogatoires, de robots et de drones…

Le catastrophisme du combat maximaliste de la lutte de classe intransigeante refait ainsi son apparition historique brutale, enthousiaste et joyeuse, non pas comme prophétie grisâtre de fin des temps à la manière des gourous charlatans de la servitude ré-aménagée qui pullulent à nouveau, mais comme une réalité tangible de l’anti-domestication véritable.

Le premier lieu historique de méthode est celui qui permet de discerner comment et pourquoi la crise du spectacle marchand détermine les conditions de fabrication concrète du délire aliénatoire présent. Il faut là, d’abord voir et dire que le cirque fabuleux du virus a pour fonction de recouvrir, travestir et occulter l’histoire de la lutte des classes… Le système de camouflage de la crise économique généralisée s’est, de cette manière, fondé sur la réclusion et le confinement en tant que production totalitaire de la claustration qui interrompt les continuités géographiques où se retrouvent les prolétaires en tant que ce retrouver est un rapport social de classe que le Capital redoute, ce qui explicite pourquoi la crise étendue érige le processus technique d’incarcération familiale comme usage imposé de renforcement permanent des conditions d’isolation des troupeaux humains de l’esseulement et de la résignation.

Il faut ensuite considérer la pandémie comme un événement historique, au même titre que celui des Gilets jaunes et exclusivement dans sa relation dialectique avec ce qui a fait surgir précisément cette radicalité prolétarienne que le Capital ne veut plus jamais apercevoir et qu’il tente d’éliminer par le trouble, l’épouvante et l’individualisme désespéré

Les chiffres du Coronavirus, c’est d’abord et évidemment l’histoire hallucinatoire des études scientifiques de la mythomanie marchande… Il n’existe plus rien, dans le monde des hommes prisonniers de l’in-humain, qui n’ait été réécrit, suivant les instruments et les rentes industrielles de la décadence capitaliste. La totalité de la science industrielle devenue industrie scientifique totale est devenue pleinement expression sophistique des forces dominantes de la société faussaire. Le chaos voulu et organisé par l’immanence même de la crise du taux de profit s’offre comme un nouveau 11 septembre – mille fois plus épanoui – qui précipite le monde de la valeur dans un gigantesque simulacre censé faire oublier que le spectacle de la saturation des marchés et de la dette incommensurable est l’autre visage crisique de l’argent lequel ne peut plus désormais reproduire le fonctionnement de sa fonction étant donné que l’équivalent général abstrait de toutes les marchandises est en train de perdre son aptitude à pouvoir signifier cet équi-valoir

La désintégration économique, bancaire et monétaire s’annonçant donc d’autant plus redoutable qu’elle serait trop longtemps repoussée et cela alors même qu’elle devenait toujours davantage in-repoussable, la ruse de la raison si souvent rappelée par Hegel dans les grands moments d’histoire qui font novation, apparut…La malédiction que le monde de l’Avoir a indubitablement prononcée contre sa propre existence, nous ramène au texte d’Engels sur l’Histoire du Christianisme primitif lorsqu’il examine les conditions historiques de production de la radicalité de l’Apocalypse de Jean. … En grec primordial, apocalypse signifie révélation en tant qu’acte réalisé du dé-couvrir, du dé-voiler et du dé-masquer vers le faire connaître en tout son jour… La crise hallucinatoire du Coronavirus est l’étape première de l’auto-destruction programmée de la dictature démocratique de la valeur d’échange… Le totalitarisme hygiéniste hystérique du Capital et la mise en scène démentielle de l’obsession épidémique, pandémique et parano-épidémique est là cette situation surprenante où la désintégration de l’histoire, devient événement fabuleux d’une récitation absurde construite à partir de statistiques hors de contrôle, de clowneries sur les masques, les gants, les gels hydroalcooliques et tutti quanti…avec tous les boursoufflements possibles et toutes les bouffonneries échafaudables par le Capital, en toutes les interprétations effarantes et insoutenables qui en résultent en la masse de leurs spéculations loufoques.

Le spectacle fétichiste du Capital nous trompe forcément en tout sur tout… Il nous cache évidemment l’essentiel de l’escroquerie du Coronavirus comme il planque la vraie nature terroriste étatique de l’incendie de Notre-Dame de Paris… La forêt de poutre de chênes ininflammable qui s’est transformée en brasier en quelques minutes mystérieuses de mégot cabalistique ou de fils électriques envoûtés nous indique là, la véritable ascendance des parcours d’obscurité qui nous amènent à dé-mêler les véritables objectifs historiques de la matrice fétichiste du Coronavirus cosmopolite en tant que clef de l’impossible reproduction advenue du devenir de la production… Dans le monde de la domination totale de la marchandise absolue, où le réel est totalement devenu irréel puisque la totalité de la réalité s’est effectivement inversée en son anti-thèse,le vrai a été totalement falsifié jusqu’à ne plus être que l’imposture générale et sempiternelle du spectacle de la crise du taux de profit avec tous ses défigurements, ses comédies, ses salades et ses galéjades…

La fusion terroriste étatique de l’économie du mensonge Coronaviral et du mensonge de l’économie saturée est l’orientation la plus manifeste de la période actuelle et elle y est très visiblement devenue le seul principe réalisable du développement économique devenu lui-même in-réalisable… La supercherie scientifique, le dressage social, l’arnaque humanitaire et la flouerie financière se dissimulent derrière le spectacle de la crise mondiale de la marchandise comme secret fétichiste généralisé cachant évidemment ce qui se tient au verso de ce qui s’affiche… Dans la phase la plus accélérée de la crise du taux de profit de l’économie spectaculaire, le plus décisif est toujours ce qui est le plus camouflé par ce qui est le plus ostentatoire… Ce dont le spectacle de la marchandise totalitaire a décidé de ne jamais parler peut être considéré par le marché du spectacle totalitaire comme n’ayant jamais existé… La science officielle de la marchandise est le marché officiel de la science qui est d’abord un empêchement de penser vrai qui permet ainsi d’effacer tout ce qui doit disparaître en faisant éclore tout ce qui doit proliférer… La domination spectaculaire de la crise intensive du mode de production capitaliste est l’expansion technologique de la démocratie spectaculaire supérieure de la science prostituée qui génère l’État de terreur absolue… Ainsi, le quotidien ne doit plus être l’ex-istence, ses conflits, la conscience, le jouir possible et la capacité d’ouvrir l’horizon critique du vivant, cela doit être simplement l’obligation triste de la peur terne, morose et cendreuse de cette mort qui réceptionnée et magnifiée par la production spectaculaire de la dissimulation et de la contrefaçon d’État, diffuse indéfiniment la merde de l’économie politique des mathématiciens modélisateurs de la virtualité fétiche de la foutaise capitaliste…

Le confinement généralisé en tant qu’anti-thèse du confinement sélectif, est la pire option humaine mais le meilleur choix pour le Capital afin de répandre l’épidémie dans un mode par ailleurs interdit d’hydroxychloroquine … Générer le spectacle de l’État de terreur par la terreur étatique disséminée, faire perdre tout contact avec le réel, organiser la convulsion et la distorsion des perceptions, promouvoir et distribuer le totalitarisme hygiéniste de la crise du Capital, véhiculer l’obsession pathologique de l’épidémie, encourager la doctrine sanitaire étatique de l’union sacrée de la marchandise… C’est comme cela que la propagande se déploie maintenant sur une planète fantastique où il n’y a plus aucune place pour aucune vérification effective puisque les morts du Coronavirus sont des morts nécessaires à la continuation du capitalisme en crise catastrophique…

La marchandise en tant que pouvoir cybernétique absolu d’un monde en train de mourir appuyé sur des ordinateurs qui essayent de proroger un univers qui n’existe plus, ne doit cependant plus être contre-dite par personne… C’est un univers sans intelligence dont la seule subtilité repose sur le fait d’être pleinement sans finesse et sans connaissance et dont tous les experts – reconnus par le médiatisme étatique du marché – sont, en premier lieu, des spécialistes de la docilité et de la discipline du système général de vérification de la marchandise impérieusement incritiquable

La loi de la valeur est cette puissance établie qui ne parvient justement plus à s’établir…

… Comme il était méthodologiquement aisé de l’envisager tant en pratique qu’en théorie, le devenir objectif de l’élaboration sans borne de l’hubris, c’est à dire de la dé-mesure des déterminations de l’auto-présupposition marchande aura établi que le mouvement-univers de la mystification marchande mondiale est bien aussi l’univers mystificateur du mouvement-marchandise du monde. En prolongement du chapitre inédit du Capital, nous savons que la production capitaliste moderne est production et reproduction du rapport de production spécifiquement capitaliste qui tend précisément à ne pouvoir reproduire cette spécificité…

Par conséquent, le secret du Coronavirus domine le monde de la baisse du taux de profit, et d’abord comme secret de la domination devenue de plus en plus impossible de la production industrielle capitaliste elle-même… Les savants des ténèbres scientifiques du vandalisme de la quantité fabuleusement reproductible en laboratoires morbides, sont toujours choisis par les représentants du système de la fétichisation marchande. Du coup, les labyrinthes, les indistinctions, les entrelacements et les filets de la pestilence scientifique, gavés de faux, n’ont pour occupation que de maintenir le spectacle des stratagèmes apologétiques de la sorcellerie marchande…

À mesure que la domination réelle du Capital s’est réalisée jusqu’à son point ultime, l’on a pu voir se constituer partout des réseaux d’influence concentrée de la marchandise totalitaire qui ont su naturellement faire surgir des sociétés discrètes ou secrètes conformes au mouvement d’ensemble de la concentration des capitaux… Plus le Capital est fatigué plus son spectacle s’énerve, et plus il s’épuise, plus il tend à devenir spectaculairement et excessivement maniaque et frénétique… La plus acharnée des prétentions de la Mafia scientifique est forcément d’exiger que l’on admette fatalement qu’elle n’a pas d’existence et que tout ce qui pourrait la désigner comme telle est précisément irrationnel… On la reconnaît à ce trait fondamental que simple cancer de la Mafia technocratico-politicienne des multinationales bancaires et financières, elle passe son temps à ne jamais vouloir parler des eaux troubles de ses ressources, subsistances, projets et commanditaires… La Mafia scientifique en tant qu’entreprise financière du progressisme humanitaire le plus poussé exprime parfaitement bien l’unité terroriste de l’époque qui a fait précisément de la terreur pathologique de la maladie, le modèle supérieur du contrôle policier de la guerre sociale préventive. Grâce au Coronavirus, nous savons indubitablement que la science est bien désormais ce savoir étatique de surveillance et d’observation très singulier, complètement conforme à la sécurité de la marchandise, qui déguise à plein les policiers en médecins et les médecins en policiers en développant le spectacle prophylactique des impératifs stratégiques de l’art de gouverner…

La politique sanitaire mythologique de confinement constitue une auto-destruction capitaliste des formes de sur-production devenues in-soutenables… Derrière le paravent des extravagances fétichistes du médiatisme étatique, il va de soi que cet auto-anéantissement économique mondial n’est nullement consécutif à un plan machiavélique subjectif – construit en circuit idéologique fermé – mais qu’il résulte des nécessités objectives ouvertes par la crise mondiale du taux de profit dont les gymnastiques financières de la sphère spéculative, bien loin d’être dictée autonome de politique mondiale, sont les simples instrumentistes pré-déterminées du procès dépressif de fièvre tremblante qui anime les spéculations du Capital financier, dans les termes minutieusement explicités par le Livre III du Capital…

Il n’y a là nul coup monté mécanique forgé dans quelque bureau obscur constructeur d’intrigues, c’est là simplement et toujours la vaste conjuration im-personnalisée de l’autonomisation mystificatrice de la forme fétiche du Capital qui revient sans cesse et de manière toujours plus épouvantable accomplir le capitalisme de la crise sur-développée… Ce ne sont point les forces policières occultistes qui déterminent la marche historique du spectacle absolutiste de la décadence capitaliste, c’est l’histoire de la décadence spectaculaire du capitalisme absolu qui détermine la marche occultiste des forces policières… Le coup d’État mondial Coronaviral contre le Prolétariat entrepris par l’OMS, le FMI, l’ONU, l’OTAN et tous leurs comptoirs, annexes et magasins vient nous montrer à quel point le Capital s’est assujetti la science pour l’incorporer dans le procès de production de la domestication des hommes mis sous le joug de la crise catastrophique de la plus-value…La mystification du Coronavirus est le rapport que le Capital entretient avec lui-même et lorsque se produit cette opération, elle fait simplement circuler les qualités secrètes et manipulatoires du Capital en crise qui lui sont inhérentes…Plus se détruit le rapport de valorisation du spectacle de la marchandise, plus la mystification va croissant et plus cette phase inédite qui va vers la mort du mode de production capitaliste, se doit de produire le moment inédit historiquement de la mystification Coronavirale du procès de la valorisation de plus en plus impossible du Capital…

Il y a quelque chose de clair dans la décomposition sociale actuelle…Le monde du spectacle de la crise marchande ne peut être dépeint pour les hommes d’aujourd’hui qu’à la condition qu’il soit dépeint comme un monde qui est en train – lui-même – de travailler à sa propre mort… Les tendances inhérentes au devenir de la baisse du taux de profit ont immanquablement produit l’immanence spontanée d’une stratégie de la commotion impulsée par la forme fétiche du Capital en laquelle l’auto-présupposition de la reproduction de la mystification mondiale du Capital a dû confectionner la scénographie du Coronavirus… Ceci exclusivement pour faire naître la dialectique crisique de la dissolution des sur-productions in-acceptables par mascarade médicalement travestie plutôt que d’attendre passivement la venue au monde d’un écroulement violent et direct. Le Coronavirus fait ainsi office de déguisement gigantesque de l’auto-effacement des forces sociales excédentaires du spectacle du capitalisme drogué. Et le confinement est, lui, l’instrument neurasthénique permettant cette tentative de re-démarrage du mode de production capitaliste, lorsque le règne autocratique de l’économie cybernétique de la marchandise étant devenu le mouvement d’anonymat de la valeur comme toute-puissance de la société à irresponsabilité illimitée ne peut plus désormais essayer de sortir de sa crise qu’en annihilant des parts grandissantes de la pléthore de capital…

L’affolement est le cœur de l’histoire de la domestication irritée lorsque la tyrannie de la crise du Capital entre dans ses phases les plus ultimes et que cette dernière doit – du dedans même de l’indistinction généralisée – nommer, désigner et dénommer, sans le dire, ceux qu’elle entend continuer de dominer et qui l’inquiètent tant pour les temps futurs; les Prolétaires… Épouvanter et endoctriner la population dangereuse en l’asservissant le plus possible au spectacle de la marchandise en décomposition, est donc le but le plus évident du terrorisme d’État dont le terrorisme sanitaire constitue le degré supérieur de manipulation et de catéchisation.

Dès lors que l’on a saisi toute l’importance historique de la première section du Capital en son Livre premier et que l’on a correctement appréhendé ce que signifie le caractère fétiche de la marchandise et son secret, il va de soi que tout ne peut être qu’objectivement de plus en plus faussé et inventé dans tout ce qu’exprime cette société qui sans aucune perspective de pouvoir se sauver durablement, est devenue radicalement et totalement allergique à toute vérité et donc bien sûr à toute intelligence… La question du Coronavirus telle qu’elle est posée par le spectacle de la crise marchande généralisée débouche évidemment dans le cul-de-sac idéologique de la contre-révolution, comme d’ailleurs toute interrogation médiatiquement posée dans la société de la domination capitaliste achevée… Dans le spectacle de la crise mondiale cataclysmique de la valeur d’échange en voie de réalisation, la société du camouflage et du fardage universalisés qui entend très systématiquement nous faire sortir de l’histoire use du Coronavirus comme équivalent général abstrait de l’égalisation de toute la planète dans l’affolement terroriste d’un environnement policier nouveau qui conduit à l’in-intelligence totale de tout… Les humains dépossédés de leur humanité, qui ont accepté cela sans encore beaucoup de sédition sont encore mal placés pour dire qu’ils se sentent mal à l’aise à cause de leur emprisonnement à domicile… Ils ont certes tout lieu de ne plus se sentir chez eux chez eux, c’est très vrai mais il en est ainsi parce qu’il n’y a plus personne d’autre, dans cet horrible nouveau monde de l’aliénation étatico-médicale que des internés écroués dans la conscience malheureuse de leur propre absence à eux-mêmes…

Comme le dit Marx dans la III° section du Livre Premier du Capital; le Capital est du travail mort, qui, semblable au vampire, ne s’anime qu’en suçant le travail vivant, et sa vie est d’autant plus allègre qu’il en pompe davantage. Le grand tout de la totalité cannibale et vampirique de la marchandise en crise universelle s’en va ainsi toujours davantage sacrifier au diktat de la démocratie du profit infini lorsque toujours davantage de trilliards doivent être consumés sans compter pour soutenir un système destructeur et thanatique. Et cette fois, le sacrifice au monothéisme de la valeur d’échange semble toujours plus exiger de sang, de douleurs et de larmes… En effet, le système du capitalisme mondial est entré dans la crise la plus grave de son histoire, dont les conséquences, puisque cette convulsion ne pourra pas être surmontée, surpasseront celles de l’ébranlement de 1929. L’histoire de toute société jusqu’à nos jours n’a jamais été autre chose que l’histoire de luttes de classes et la France confinée des nécessités du Capital évoque bien une ligne stratégique de classe à l’encontre de cette autre France en Gilet jaune dont l’État a si peur que, sous une forme ou une autre, elle revienne écrire les caractères si distinctivement récalcitrants de notre époque…

Pendant que la France idiotisée des bobos métropolitains du confinement privilégié applaudissait bien fort chaque soir à 20 heures, comme Big Brother en blouse blanche le lui avait recommandé, les personnels de santé des hôpitaux publics de la décomposition économique précipitée et tandis que l’État laissait mourir les plus vieux, renfermés dans les EHPAD, la contradiction sociale des intelligences infinies de la Vieille Taupe persistait à travailler… Lobotomisé par de longues semaines de propagande médicalo-étatique, le pays acceptait tout, se résignait à tout et n’objectait rien. Il s’était habitué aux procédures de désinfection carnavalesque, aux contrôles de police et de gendarmerie, au tripotage hydroalcoolique, aux gants et aux masques funambulesques, aux caméras de l’intelligence artificielle du Capital et surtout au fait mille fois rabâché médiatiquement que l’hydroxychloroquine pourrait être finalement encore plus indésirable que le virus lui-même…

La France des prolétaires qui avaient revêtu le Gilet jaune indiquait le chemin de la communauté d’in-subordination. La France du confinement discipliné, se délectait de sa petitesse dans l’angoisse complaisante de l’union-sacrée de toutes les médiocrités capitalistes, déjà mûre pour une longue servitude. La première est déjà en train de se réveiller dans une indiscipline qui, peu à peu, se ragaillardit alors que la seconde ne cesse de s’endormir au moment où les avortoirs subventionnés de la marchandise et la préférence immigrée clientélisée – elle, non confinée – continuent de bien fonctionner et alors que les racailles du haut protègent toujours autant les racailles du bas et qu’on les retrouve d’ailleurs toutes deux aux deux pôles aliénatoires de la chaîne commerciale non-interrompue de la came du Capital. Ainsi se voit historiquement confirmée l’intégralité de tous les inévitables effets qui résultent du mouvement historique de la Septième section du Livre premier du Capital et de la compréhension des flux nécessaires au marché docile du travail surnuméraire

Le confinement, ce n’est pas seulement la géographie physique de la matérialité de l’interdit puisque l’obligation qui en ressort est aussi et d’abord mentale et spirituelle au sens où la puissance de la machine du spectacle marchand vise – en premier lieu – à dé-cérébrer, autrement dit à décerveler historiquement afin de proscrire toute pensée et tout désir ne convenant pas à l’anti-pensée du monothéisme de la valeur d’échange… On le voit, plus redoutable et vénéneux que le Coronavirus, simple grippe saisonnière classique devenue ultra-spectacliste par l’entremise de la crise intensifiée du taux de profit ! – il existe ce virus mental de la tyrannie démocratique de la servitude capitaliste insondable qui s’emploie à bêtifier la conscience de telle sorte qu’elle se dé-fasse et sombre dans les réseaux sociaux de la désastreuse fausse conscience suprême

La contradiction entre le développement des forces productives de la réification qui ont généré la religion [religio – religo – religāre – relier- ré-attacher] du Coronavirus et les rapports sociaux de production de l’aliénation générale a là atteint un moment historique déterminant puisqu’elle s’est manifestée centralement comme un antagonisme de plus en plus impossible à assumer entre la sur-production mondiale du Capital et son idéologie de crédit et de dette in-exhaustiblesEt c’est donc pour cette raison que le Coronavirus comme religion de la réification de la crise intégrale apparaît comme le cynisme d’un monde sans autre avenir que de produire cette gigantesque manipulation censée cacher que le fétichisme de la marchandise n’a plus pour perspective que de dissimuler qu’il n’a plus aucun horizon.

Le mouvement unitaire de la substance du Capital se pose et se compose en deux dynamiques historiques complémentaires et indissociables : la première ; celle des investissements technologiques en moyens de production matériels et la seconde ; celle de la force de travail humaine exploitée… Cette seconde catégorie en tant que travail vivant de l’humanité arraisonnée par la domestication capitaliste renvoie au procès de travail immédiat du prolétariat qui s’écrit socialement comme capital variable car sa réalité est – en plus d’être dépense – œuvre de valeur nouvelle alors que la première en tant que travail mort de la chosification en progression, reflète le procès du travail cristallisé en machinerie comme capital constant car ce dernier ne varie point et se contente de transmettre sa propre valeur ( elle-même simple coagulation du travail humain préalable qui l’a concrétisée ) …

Dès lors, la valeur d’une simple marchandise tout comme celle de la totalité planétaire du Capital social de l’usine mondiale s’exprime selon la formule :

C+V+PL

C représentant la Valeur des moyens de production matériels et techniques.

V représentant la Valeur de la force de travail exploitée. 

PL représentant la Valeur du sur-travail en tant que la valeur du travail prolétarien effectué est supérieure à sa rétribution salariale

Ce rapport dialectique particulier entre capital constant et capital variable (C/V ) qui indique le niveau de composition organique du Capital qui ne cesse de s’accroître à mesure que la marchandise devient domination pleinement réalisée d’elle-même, est ce qui désigne le seuil où se situe le niveau de devenir du capitalisme mondial, à chaque période du déploiement contradictoire de sa modernité…

L’augmentation continue du mouvement de la productivité capitaliste intensifie sans cesse la masse du profit alors même qu’elle conduit à une baisse de son taux puisque le taux de plus-value ( PL/V) qui signale le volume social de plus-value produit par la force de travail en son rapport historique au capital variable ( comme coût de l’exploitation du travail ) dépensé pour la produire, se voit progressivement sur-déterminé par la prépotence du taux de profit (PL/C+V) lequel énonce le mouvement dialectique qui détermine le rapport de la plus-value au capital total ( constant et variable conjugués )…

Si en domination formelle c’est-à-dire avant 1914, il existe une prévalence du taux de plus-value sur le taux de profit – compte-tenu du seuil de composition organique alors rencontré, postérieurement à cette grande césure militaire du marché mondial, se met en marche la prévalence inverse du taux de profit sur le taux de plus-value qui vient signifier que la proportion toujours plus montante du travail cristallisé vient nécessairement diminuer d’autant la partie du Capital qui seule génère la plus-value ; le travail immédiat, qui est la seule énergie vitale du profit véritable en tant que son possible taux concrètement vérifié – c’est-à-dire comme capital investi et réalisé en force de travail exploitée… L’histoire de la domination réalisée de la valeur est celle d’un financement de plus en plus massif dans les moyens techniques de production du travail mort lesquels ne font que transmettre leur valeur à ce qui est produit, et donc de moins en moins dans la force de production du travail vivant laquelle seule engendre de la nouvelle valeur…

Ainsi s’établit la loi historique de la baisse du taux de profit telle qu’examinée dans la Section III du Livre troisième du Capital qui montre l’incontournable détermination historique des rendements décroissants du mouvement d’ensemble du capital engagé en l’ensemble de ses manifestations. Mais cette baisse n’est évidemment pas une simple diminution des taux de rendement industriel, elle exprime d’abord le mouvement dialectique spécifique à partir duquel le développement de la productivité capitalistique vient lui-même saper les conditions de reproduction historique de la production capitaliste elle-même…La baisse du taux de profit n’est pas une chute linéaire, c’est un mouvement dialectique tendanciel qui possède ses contre-effets… C’est uniquement sur le temps long qu’elle se réalise pleinement à mesure que le développement de la productivité établit les conditions de domination du spectacle de la marchandise totale. Cette conflictualité historique permanente entre le procès de valorisation et celui de la dé-valorisation se signale par l’immanquable mouvement chronique qui voit le Capital essayer de rattraper les conséquences de la baisse du taux de profit par l’augmentation incessante de sa masse qui à son tour précipite pourtant et toujours la baisse en question.

Dans le mode de production capitaliste, le temps de travail du prolétaire se décompose, d’abord, en temps de travail nécessaire et, ensuite, en temps de sur-travail. Le travail nécessaire est le travail que le prolétaire – quand il vend sa force de travail sur le marché de l’aliénation générale – exécute afin d’approvisionner la production et la reconduction de sa propre force de travail exploitée, autrement dit, le travail qu’il lui faut fournir pour pourvoir à ses besoins et se reproduire en tant que force sociale de production asservie. Le sur-travail est quant à lui, le mouvement du travail effectué au-delà de ce temps de travail nécessaire, c’est-à-dire accompli gratuitement à l’avantage de l’évolution impérative des lois de l’appropriation du Capital qui achète la force de travail dans l’intention d’en retirer ainsi une sur-valeur toujours plus grande.

Le mouvement historique du travail vivant se trouve, à un certain niveau de productivité, en capacité de créer et de faire circuler toujours plus de valeur qu’il ne lui en faut pour reproduire sa propre vie… C’est pourquoi évidemment le Capital de la modernité contemporaine qui achète la force de travail prolétarienne dans le but d’agrandir de façon persistante la valeur du capital fait du salaire relatif [mesure de l’écart existant entre le salaire et le profit généré], la base historique de toute compréhension révolutionnaire du réel réellement existant. Le spectacle capitaliste des moyens de production achète la force de travail à un niveau de valeur, invariablement inférieur à la valeur du travail total effectué. Le sur-travail est donc au jour d’aujourd’hui, cette réalité historique particulière du travail non payé retenu et soustrait par le mouvement autocratique de la détention anonyme fétichiste des moyens de production de la cybernétique marchande sous forme de temps de travail et de produit découlant du travail de ce temps. La fonction du travail productif est seulement, pour le capitaliste, de transférer la valeur du capital constant au produit final, et lui ajouter de la valeur.

Étant donné que le sur-travail est la différence entre le temps de travail effectué et le temps de travail nécessaire à la reproduction de la force de travail, il existe donc nécessairement deux manières d’amplifier le sur-travail et par là même, la plus-value. Le Capital peut soit – augmenter la part du temps de travail effectué qui donne naissance à ce sur-travail – soit -baisser le niveau de rémunération de la part du temps de travail nécessaire. On se situe alors sur le territoire historique de la plus-value absolue puisque ce qui est ici en jeu c’est uniquement l’élargissement de la grandeur absolue des séquences qui permettent d’augmenter le sur-travail… Le Capital peut aussi diminuer le temps de travail nécessaire à la reproduction de la force de travail. Il intervient alors au niveau de la plus-value relative car la durée de travail ici ne change pas, ce qui se modifie, c’est le rapport entre temps de travail nécessaire et temps de sur-travail qui change. L’optimisation de la plus-value relative réside dans l’amenuisement du temps de travail nécessaire à la production des moyens de subsistance des prolétaires et donc dans la majoration de la productivité du travail en général et en particulier dans les branches industrielles qui produisent les moyens de subsistance du prolétariat. L’augmentation de la plus-value relative demande donc prioritairement de modifier le procès de travail en bouleversant les conditions machiniques et sociales de sa reconduction toujours plus axée vers la domination réalisée du spectacle de la technologie marchande.

La plus value relative qui prend le pas sur la plus-value absolue en tant qu’elle exprime le temps advenu de la prépondérance du travail mort sur le travail vivant comme résultat historique de la hausse continue de la composition organique du Capital vient là signifier la marche en avant vers la crise totale du marché mondial qui doit être comprise comme la concentration réalisée de ce qui appert de la péréquation violente de toutes les contradictions de la baisse du taux de profit planétaire. Par cette dynamique, la crise de surproduction des marchandises n’est pas simplement une crise de sur-production de capital déterminée par le manque de débouchés sur le marché mondial mais – en dernière analyse – une crise de sur-production des rapports sociaux de la réification dans l’usine totale de la domination réelle devenue impossible…

En domination formelle, l’on avait le champ d’équations suivantes :

PL/V > PL/C+V

Ce qui voulait dire que le mouvement du taux de plus-value déterminait historiquement celui du taux de profit…

En domination réelle, l’on a le champ historique d’équations suivantes :

PL/C+V > PL/V

Ce qui veut dire que le mouvement du taux de profit détermine à présent celui du taux de plus-value …

A partir de l’entrée en domination réelle, le procès scientifique du travail mort tend à assumer la fonction essentielle dans la dialectique du procès de production des conditions générales du spectacle totalitaire de la réification…Le Capital n’a plus à liquider son antériorité puisqu’il l’a alors toute entière avalée.. Il n’est plus alors que sa propre puissance en contradiction directe et permanente avec elle-même et il unifie ainsi le monde par le jeu contradictoire qui le pose et l’oppose à lui-même dans la détermination valorisation/dé-valorisation qui recoupe la contradiction travail vivant/travail mort… Le Capital et l’État fusionnent dans le mouvement d’autonomisation de la dynamique universelle qui instaure la marchandise globale constituée en totalité conduite par sa propre loi irresponsable et autocratique, celle de la baisse du taux de profit et de son corollaire déterministe ; la saturation des marchés qui mettent en œuvre le processus global de la tyrannie démocratique du marché infini de toutes les actions humaines dirigées par l’être impersonnellement monstrueux de l’argent en mouvement perpétuel… Avec les débauches de crédit nécessaire qui dérivent des engorgements de plus en plus lourds des débouchés commerciaux inondés par la surproduction résultant de la masse exponentielle de profit nécessaire pour compenser la chute de plus en plus exorbitante du taux (PL/C+V), l’on assiste à une transformation qualitative éminente dans l’acte de reproduction historique de la valeur en mouvement. Le capital financier et bancaire sur-détermine de plus en plus le capital industriel et le travail improductif qui fait simplement circuler la valeur en la consommant prend de plus en plus le pas sur le travail productif qui, lui, est le seul à produire de la valeur.

La crise de 1968, au terme de la reconstruction alors terminée qui a suivi les gigantesques dévastations capitalistes de la seconde boucherie impérialiste a vu réapparaître la saturation du marché mondial et le mouvement du crédit généralisé s’est alors mis à intensivement reculer imaginairement les limites objectives du marché… Baisse du taux de profit, surproduction et sur-abondance de crédit disent la même chose…Le spectacle de la marchandise est à tous les niveaux l’expression de cette contradiction fondamentale entre le procès de valorisation et la tendance inévitable à la dévalorisation…

Toutefois, aucune des fuites en avant mises en œuvre sur le terrain de la modernité de la domination réelle de la valeur – durant les dernières décennies qui vont de 1968 à 2008 puis à 2018 n’ont pu effectivement résoudre la crise du Capital comme structure contradictoire à lui-même. Comme la vie sociale aliénatoire est médiatisée par le spectacle de l’argent et le diktat de la valeur d’échange, pour que l’objectivation de la marchandise fonctionne, il faut que le fonctionnement de la marchandise s’objective au travers de cette médiatisation. Il convient que puisse encore et toujours se déployer la substance de la valeur, qui est le quantum de temps de travail représenté dans chaque marchandise. Comme Marx n’a cessé de le dire et de le redire des Grundrisse au Capital, le mode de production de la chosification cosmopolite est un processus social contradictoire qui produit in-consciemment le mouvement de son propre effondrement. Au-delà de la saturation des marchés, et en fonction de la baisse du taux de profit qui voit la plus-value relative issue du mouvement technologique de la productivité générale du Capital, se présenter désormais comme la phagocytose advenue du travail vivant par le travail mort, la loi de l’augmentation de la composition organique met en conflit de plus en plus poussé l’extension de la production et la dialectique de valorisation. Ainsi, comme cela est bien posé dans toute la trame de la critique de l’économie politique, à tous points de vue, la loi de la baisse du taux de profit est bien la plus importante du devenir historique le plus moderne car elle est l’embasement de la crise historique généralisée qui investit le Capital dans sa totalité et qui s’étend dans la totalité de son espace-temps au fur et à mesure que la valorisation est étranglée par la dévalorisation et que le despotisme du Capital devient puissance auto-dévastatrice

L’utilisation intensive de techniques productives structurées sur la plus-value relative qui réduisent la part du travail humain de la plus-value absolue rend peu à peu impossible l’objectivation de la valeur, et compromet en conséquence le mouvement de reproduction de l’ensemble des médiations sociales de la matérialité aliénatoire. Le Coronavirus, véritable monstre capitaliste allégorique – en prolongement des catastrophes terroristes étatiques du gouvernement du spectacle mondial de la marchandise – vient donc désormais logiquement hanter quotidiennement la vie de l’ensemble de la population planétaire asservie à la loi fétichiste des démences de la baisse du taux de profit. Vivre aux dépens de l’avenir, c’est la loi du crédit chimérique intensif qui essaye désespérément de repousser les bornes du marché engorgé et cela n’est désormais plus possible. La temporalité sociale du fétichisme de la marchandise a atteint un moment crisique culminant où tout n’est plus que le présent continu de l’accélération historique de l’auto-destruction de la valeur.

Le problème est maintenant clairement visible…Les numéros illusionnistes des Banques centrales et la prestidigitation gouvernementaliste importeront peu, la crise catastrophique de la domination réelle de l’indistinction est à l’ordre du jour et évidemment elle ne sera pas la conséquence du Coronavirus puisqu’elle en est la cause en tant que ce dernier est indéniablement spectacle obligé de diversion et de camouflage… La quarantaine policière imposée par l’état d’exception est essentiellement la question de la fabrication étatique du consentement qui porte sur ce que les humains entendent faire de leurs vies à l’époque où la valeur – qui ne peut se passer du travail mort de la machinerie – affirme violemment et en même temps qu’elle ne peut plus coexister avec elle à ce point où leur opposition détruit le mouvement même de la valorisation. Depuis la crise des années 1968-70, le devenir du Capital a atteint une limite catégorique dans le mouvement de production industrielle de sa propre cristallisation, comme cela est expliqué longuement dans le texte Il y a 50 ans lorsque la contradiction fondamentale valorisation/ dévalorisation est entrée en domination réelle supérieure… Le passage à l’au-delà de cette date inaugurale de limite de validité a ensuite complètement enserré la société du fétichisme marchand dans des lendemains d’emprunt et de commande qui l’ont ainsi re-composée au préjudice même de l’objectivité de son avenir. Les cinq décennies qui ont suivi cette crise devenue ainsi permanente et qui nous ont mené au surgissement des Gilets Jaunes tel que ceci est formulé dans le texte Bilan et perspectives autour du mouvement des Gilets Jaunes,se sont présentées comme le passage dialectique à la complète prévalence de l’accumulation fictive de capital sur le développement de la totalité du cycle de la valeur par le biais des ingénieries automates du crédit monumental et de la spéculation déchaînée des marchés financiers. Ces cinquante années de contorsions monétaires et bancaires afin de faire comme si la marche vers l’auto-dissolution du marché n’aboutissait pas en fait au marché de sa propre auto-dissolution, n’auront rien pu faire d’autre que de bousculer encore davantage les échéances vers ce moment où le déploiement de la valeur devient sénescence de la valorisation de tous ses déploiements…

Le développement des forces productives de l’aliénation n’est donc, depuis 1968-70, plus rien d’autre qu’une imposante gymnastique de projection vers un futur improbable de masses de productions postiches que le présent irrémédiablement bloqué dans le travail mort ne peut plus réaliser en tant que valorisation de vraie valeur et qu’il doit donc déménager dans de volumineuses ostentations d’endettement incalculable… En d’autres termes, la mesure de la société moderne de la domination réalisée, productrice de la marchandise totale, à savoir, le temps de travail exploité, s’est auto-abrogée par le sur-développement technologique propre à la dialectique de la baisse du taux de profit qui est la dynamique même de son développement. Le présent aberrant qui jaillit de cette irrationalité rationnelle est le procès effectif d’une survenance bien particulière, celle de l’accélération de la destruction de la valeur comme lien social de généralisation de la production de la réification et donc de son autodestruction en tant que la valeur tue là la valeur – expression déterministe du travail général abstrait comme seule équivalence possible à tous les besoins de la tyrannie du solvable. Comme chaque marchandise individuelle contient moins de valeur, puisqu’elle résulte d’une production réalisée par un appareil technique de cristallisation toujours plus poussé qui n’emploie plus, que de manière décroissante, le travail immédiat, qui est la seule source de production réelle de plus-value, il est désormais requis de produire des quantités faramineuses de marchandises pour continuer à parodier la création de valeur valorisable.

Toutefois, comme aucune fuite en avant dans la mise en œuvre de transferts allégoriques sur le terrain du capital fictif n’a pu concrètement résoudre la crise de sur-accumulation du Capital, l’ensemble de la vie sociale médiatisée par l’argent et les marchandises est en train de buter sur sa propre reproduction puisque l’abstraction de l’activité historique qui fonde la réalité des rapports entre les hommes pour que ces rapports soient reconduits, sur le principe de cette objectivation fonctionnant, n’arrive plus à se manifester en réalité. Il faudrait encore et toujours plus créer de la substance de valeur laquelle s’identifie au quantum historique de temps de travail exploité représenté dans chaque marchandise alors même que le renversement introduit par le passage à la domination réelle ( inférieure ) en 1914 puis supérieure à compter de 1968 a mis le travail général abstrait devenu maître absolu de la totalité mondiale du spectacle marchand, dans la situation impossible de pouvoir assumer la réalisation générale du travail de cette abstraction… Comme la critique de l’économie politique, seule et elle-seule, a su le voir, le dé-chiffrer et l’annoncer, contre toutes les fadaises réformistes de la simple économie politique critique, le capitalisme est bien l’histoire d’un processus social contradictoire qui produit inconsciemment et inéluctablement son propre effondrement.

Sans l’économie terroriste de guerre sanitaire, le capital fictif, déjà abondant dans cette phase empressée du capitalisme de la domination réelle de la valeur, aurait en s’asphyxiant, étouffé la continuité du système de la réification.

La période de domination réelle de l’indistinction est celle de l’effondrement du procès de valorisation lequel n’a pas cessé de se dissimuler derrière le rideau bancaire des mirages de l’endettement. En fin de phase de reconstruction, les sollicitations de remboursements en or des multiples quantités de dollars excédentaires qui se sont répandues sur le monde depuis 1945 commencent à s’exacerber. Washington ne peut accepter de voir ainsi s’échapper son encaisse-or. L’impérialisme américain décide donc de suspendre la convertibilité du dollar en métal précieux au mois d’août 1971. Dès lors, le système des taux de change fixes expire définitivement l’année suivante avec l’adoption du régime des changes flottants lesquels s’établissent désormais en fonction des seules forces et variations du marché. Ainsi, à force de payer à crédit, tout le présent finit par s’acheter en extrapolation future et donc en argent seulement supposé… Ce qui se réalise là, c’est la dématérialisation monétaire telle que prévue par Marx ; l’argent qui accélère constamment son cycle en va jusqu’à se dématérialiser en tant que simple marchandise générale des échanges de l’irréalitéIl n’y a plus d’équivalent réel, ce qui passe de banque en banque, c’est un équivalent général abstrait féerique tout entier assis sur la crise incoercible de la baisse du taux de profit… Pour valider ce mouvement irrésistible d’une émission planétaire d’argent sans valeur qui a vu la fin des accords de Breton-Woods, l’ensemble de l’activité des banques centrales des États-Unis et d’Europe ont dû ordonnancer l’accumulation capitaliste à partir d’une systématisation financière qui a ainsi arraisonné toute la sphère de production. C’est ce mécanisme de financiarisation à outrance qui en héritant de la dynamique de l’économie de guerre toujours davantage endettée telle que la première boucherie impérialiste mondiale le généralisa, structure la guerre commerciale contemporaine et ce alors même que la guerre militaire classique universelle n’a jamais reparu depuis 1945 puisque l’Europe seule puissance rivale de haute technologie globale des USA leur est vassale après cette date au travers de multiples processus d’infiltration et de neutralisation via la CIA, l’OTAN, et sa Communauté économique européenne… Cette contradiction dialectique propre à une économie de crise sans fin qui reproduit l’ivresse financière de l’économie de guerre se mouvant néanmoins sans guerre généralisée, comme ce fut les cas des deux grandes hécatombes mondiales, marque la limite atteinte par le système universel du fétichisme de la marchandise… Du coup, cela démontre pleinement l’importance stratégique de toutes les fantasmagories idéologiques utilisées afin de légitimer l’état de guerre et d’exception que la crise généralisée du taux de profit promeut aujourd’hui…

L’écroulement étatiquement organisé des tours emblématiques du World Trade Center n’était qu’une répétition générale… Les exigences de la pandémie onirique et légendaire sont du même ordre mais évidemment d’un degré supérieur correspondant à la marche générale et redoublée de la saturation actuelle du marché mondial…Les exigences étatiques de quarantaines planifiées sous la forme de lois d’exception, visent à encelluler les consciences de telle sorte que les prévisions d’effondrement du taux de profit général et l’écroulement du PIB mondial qui va s’en déduire et qui étaient déjà parfaitement prévisibles en 2019 soient enrobés et dissimulés et ainsi présentés comme simple contrecoup accidentel du virus… Le cinéma de la lutte étatique contre la pandémie chimérique de longue durée est partie intégrante du processus d’impossibilisation de la valorisation du capital qui allait obligatoirement se produire comme paralysie de l’industrie productrice de marchandises et qui a donc nécessité justement d’obscurcir, d’abriter et de recouvrir la ruine imminente qui se préparait dans tous les pays du cœur géo-politique du système capitaliste mondial…

La mise en jachère de tous les secteurs saturés du spectacle de la marchandise était la seule solution possible pour tenter de dissoudre les milliards de milliards de dollars qui ont alimenté le scénario de la fiction des 50 dernières années. Le seul problème c’est que si le niveau atteint par la baisse du taux de profit n’a pas encore touché le seuil de la crise finale, il est toutefois en train d’atteindre celui qui rend impraticable une recomposition nouvelle et durable… On voit donc mal comment de nouveaux milliards de milliards de dollars créés sur le terrain d’un système de monnaie de singe universalisée à un rythme démentiel pourrait tenir étant donné qu’il s’exclut ainsi et par avance de tout futur historique vraisemblable… Tenter de faire obstacle à l’affaissement en produisant les conditions d’un krach comme l’histoire n’en a jamais rencontré, telle est finalement la seule porte de sortie pour le Capital et cette ouverture se présente là comme une fermeture qui pourrait être définitive car elle le mène invariablement et évidemment à ce point dialectique où ce qui paraît seul possible du point de vue de l’immédiateté peut devenir mortel dans la perspective des déterminations d’ensemble.

Il y a peu de doute quant à savoir si ces efforts redoublés de fictivité monétaire reconduite peuvent véritablement prolonger longtemps l’agonie du fétichisme de la marchandise. La constitution pathologique de nouvelles boursouflures financières indénombrables comme ce fut le cas au moment de l’éclatement de la bulle immobilière de la décennie passée est finalement aussi une ruse de la raison au sens hégélien du terme. C’est une opération de vraie fausse conscience puisque la machinerie capitaliste est un automate aliénatoire d’anti-conscience historique et de stricte impulsion machinale dont l’ensemble des opérations automatiques contient toujours l’inconvénient de reporter sur lui-même ce que justement il devrait s’employer à repousser… C’est d’ailleurs pourquoi, la crise terminale qui exprime le procès de caducité du spectacle de la marchandise s’énonce avant tout comme le moment historique de son auto-négation pleine et entière…

La crise sanitaire est l’auto-organisation capitaliste du gardiennage informatique global qui vient s’agréger à la crise de la valeur déjà devenue présence de toutes les contradictions historiques et faire ainsi sur-représentation exhibitionniste de l’ingénierie sociale nécessaire à toutes les combinaisons de la crise de la valeur d’échange … La science est l’incarcération de toutes les qualités humaines dans le camp de concentration du monde des objets de la quantité reproductible qui n’a pas d’autre objectif que la chosification contrôlée du vivant. La séparation est ce par quoi se fonde l’unité fétichiste du monde de la marchandise qui asservit la réalité à ses représentations et le confinement n’en est que la dimension la plus extrémiste à ce moment où toute relation sociale est en-fermée dans la narration exclusiviste du spectacle aliénatoire qui fait ainsi du discours étatique de la domination la seule réalité percevable pour l’ensemble des dominés… Le spectacle totalitaire de la marchandise en tant que surveillance numérique universalisée a donc accouché naturellement du Coronavirus qui est l’accoutrement sournois d’un marasme économique faramineux que la dictature démocratique du capitalisme universel essaye désespérément d’escamoter et d’amoindrir par l’injection désespérée de nouveaux milliards de nouvelle fausse monnaie… Cela ne manquera pas ainsi de venir interférer avec le rapport de production des décombres financiers précédents dans un système financier mondial tellement hypertrophié que cela ne pourrait qu’entraîner une sensationnelle précipitation de dévalorisation et donc un krach irréversible. C’est là le terrible danger qui se dissimule au cœur de la crise actuelle : la faillite visible et prononcée de l’inextinguible amoncèlement des dettes mondiale qui occasionnerait alors un véritable sabordage de l’économie politique. La classe capitaliste mondiale s’en est parfaitement rendue compte, c’est pourquoi les vannes de la Réserve fédérale et de la Banque centrale européenne sont désormais ouvertes de façon paroxystique mais le feu du nouveau crédit qu’elles vont ainsi déverser sur l’explosif risque de réserver d’éminentes surprises inflammables

Le taux d’intérêt c’est le loyer aliénatoire de l’argent. Selon la logique du mouvement de la valeur, un taux d’intérêt ne peut évidemment qu’être positif… Toutefois, l’on a pu voir apparaître fin 2019 dans les pays où la crise du taux de profit est la plus développée des taux d’intérêt négatifs. Comment expliquer un tel niveau d’auto-négation du mouvement des taux du crédit qui semble conduire tout bonnement à l’insanité financière ? La raison qui a mené les taux en question à devenir négatifs est simple et c’est bien entendu le niveau désormais touché par la baisse du taux de profit mondial et évidemment le niveau de crédit chimérique redondant qui en résulte depuis la survenue de la crise des années 1970… C’est après la crise financière de 2008 que la baisse des taux s’est amorcée. À cette époque, les banques centrales ont dû abaisser leurs taux directeurs de manière à essayer de stimuler le mouvement des investissements. Cependant cette technique de politique monétaire habituelle face à une stagnation classique a en la circonstance été totalement inefficace puisqu’au regard du seuil de saturation du marché international, cela n’a pu relancer la croissance et quand les taux sont finalement parvenus à 0 %, les banques centrales se sont retrouvées dans une impasse totalement inédite. En effet, en faisant entrer les taux dans l’espace du rendement négatif, le Capital venait d’initier une démarche financière totalement nouvelle qui ne peut se comprendre qu’au regard de la crise de la valorisation en domination réelle supérieure. Il avouait ainsi que le mouvement de la valorisation était tout entier dévoré par celui de la dé-valorisation et que la réalité de toute l’économie devenue de plus en plus hypothétique avait fini par hypothéquer réellement l’économie en tant que telle…

Les banques centrales ont mis en place des mesures qualifiées de non-conventionnelles en raison du fait qu’elles contredisaient là toute l’histoire bancaire encore reliée à la réalité traditionnelle de l’équivalent-général abstrait monétaire. Elles ont ainsi lancé de considérables programmes d’acquisition d’actifs des banques en difficulté de manière à leur permettre de faire descendre les taux d’intérêt des obligations. Puis en rachetant massivement des obligations d’État ou d’entreprises, les banques centrales en ont fait artificiellement grimper le cours et donc descendre le taux d’intérêt du fait que selon la dialectique générale de la valeur, les cours et les taux se meuvent en sens inverse. En effet, pour apprécier la valeur d’une obligation, il est indispensable d’actualiser les flux futurs par le taux d’intérêt puisque le taux se place au dénominateur. Ainsi, si le taux baisse, le dénominateur est plus bas, donc la valeur de l’obligation croît… Enfin, les banques centrales ont instauré des taux de dépôt négatifs à destination des établissements bancaires qui possédant un compte de réserves auprès d’elles, se sont vues encouragées à apporter encore plus d’argent virtuel à l’économie de la virtualité. En plus des taux de dépôts, les taux souverains (c’est-à-dire ceux se rapportant aux emprunts d’État) sont également devenus négatifs. Ce mouvement historique du capital fictif qui tente de se sauver en capitalisant à outrance le fictif est bien sûr une impasse mais c’est le seul lieu de passage qui reste aux derniers restes du mode de production capitaliste imaginaire C’est la conséquence du rachat compulsif d’actifs par les banques centrales qui n’avaient plus qu’un but : faire baisser les taux à tout prix, de façon à alléger la charge explosive de la soif d’emprunt. Concomitamment, la dynamique des investissements a pu se reporter sur les obligations à taux négatifs, ce qui semble tout à fait paradoxal si l’on ne voit pas que c’est là le strict produit logique des injonctions de la dévalorisation contemporaine… L’anticipation furibonde d’une hausse future des cours devient le dernier lot de consolation. En effet, si les taux continuent de baisser, le prix des obligations augmente encore davantage. Ce que les mouvements de l’investissement perdent sur les taux tente donc d’être gagné sur les variations de la valeur de l’obligation. C’est l’écroulement annoncé de la production de la valeur d’échange qui annihile la valeur d’échange…

C’est la dynamique crisique des taux négatifs qui a rendu nécessaire le Coronavirus fantasmagorique qui avait justement pour fonction que l’on ne puisse voir l’ampleur dévastatrice de ce qui arrivait et qu’il devait donc draper et éclipser… C’est la phase mourante de la domination réelle totale qui a produit le passage obligé de 2019 à 2020 en tant que processus historique du spectacle de la mégapole informatisée qui ne parvient plus à régler l’espace-temps dans lequel se produit la marchandise et le besoin essentiel de cette dernière ; les conditions de réalisation omnipotente de la plus-value relative. Pour saisir l’ampleur de cette réalité, il ne faut jamais oublier que le spectacle du Capital n’est pas une chose mais un rapport social de production aliénatoire déterminé… Ainsi, le taux de plus-value (PL/V) ne mesure pas seulement le rapport dialectique entre le temps de travail non payé et le temps de travail payé mais d’abord le rapport ontologique de la complexité domesticatoire entre les hommes : le taux d’exploitation qui fixe la matérialité concrète entre la vie érotique du désir humain générique et la violence thanatique du mouvement général de l’asservissement… L’augmentation du taux de plus-value dans le devenir du mode de production capitaliste n’est pas qu’accroissement de l’exploitation, il est approfondissement de l’antagonisme Prolétariat/ classe capitaliste et donc aiguisement historique de la contradiction existentielle entre Être et Avoir…La composition organique ( C/V ) n’est pas simplement un rapport quantitatif entre la machinerie technologique et les hommes exploités, c’est en premier lieu, l’expression historique des relations de domination de la machine de mort du Capital sur l’homme-force de vie enchaînée au travail. Sa hausse est donc immédiatement le mouvement de croissance/expansion du despotisme toujours plus réalisée de cette domination vers son auto-dépérissement. La baisse du taux de profit n’est pas seulement un indice numérique de la décroissance du gain capitalistique, c’est le signe de la perte de capacité historique du développement du spectacle de la formation sociale marchande tout entière. C’est la mesure capitaliste du décès du Capital lui-même laquelle ne correspond nullement à une certaine valeur quantitative puisque la mesure de sa mort est fondamentalement qualitative… La production capitaliste devient impossible, non pas parce que la valeur d’échange tend vers une zéro mathématique mais parce que le développement valorisation/dévalorisation voit dialectiquement le devenir de son auto-présupposition annihiler l’auto-présupposition de son devenir…

Les taux négatifs qui ont conduit le rapport monétaire cybernétique de la valeur fictive à créer le fétichisme spectaculaire du Coronavirus dessinent la temporalité en mouvement de la crise générale historique parce que la matière sociale globale produite par le mode de production de l’usine totale de la domination réelle accomplie a atteint sa masse qualitative critique rendant toute nouvelle croissance obligatoirement fallacieuse, destructrice et ingérable… Le caractère absolument irréductible du lien dialectique taux négatifs <=> Mythe du Coronavirus exprime le mouvement en déluge de la formation marchande spectaculaire et les limites toujours plus étroites de la logique de la plus-value relative qui imposent alors la nécessité d’anéantir des parts exponentielles de la matière sociale afin de produire des contre-tendances à la crise du taux de profit. Mais là les contre-tendances dont use la cybernétique de l’automatisme du Capital ne font en dernier ressort qu’exalter ce qu’elles devaient atténuer. Ainsi que Marx nous l’explique dans le Livre III, Troisième section du Capital, dans tous les cas de mise en friche, la destruction de capitaux plus ou moins importants aboutit ultérieurement à une confusion encore plus aggravée au sein du système des contradictions de la valeur et donc à des effondrements inévitables du système de crédit lui-même…

L’arrêt de la production qui résulte de la reproduction marchande des taux négatifs transmuté dans le fétichisme socio-biologique de la schizophrénie mégapolitaine mondiale qui a fomenté le Coronavirus en tant qu’hallucination policière de masse aboutira évidemment au contraire de ce qui était envisagé…

La violence du fétichisme de la marchandise va se retourner contre elle-même en auto-destruction des fétiches eux-mêmes sous la forme d’une crise encore plus violente et plus aiguë, à des dévalorisa­tions soudaines forcées et à la paralysie effective du processus de reproduction et, par suite, au déclin total de la repro­duction…

La suite des événements renvoie à ce simple constat suivant : le gouvernement anonyme et impersonnel du spectacle mondial de l’indistinction comme chaos terroriste de l’ingénierie sociale de la crise du taux de profit n’a plus désormais après le terrorisme étatique militaire et sanitaire qu’une seule dernière carte ; celle de la grande crise cybernétique du virus informatique qui bouclerait alors la planète dans la relégation de l’ensorcellement d’un Internet réduit à la seule version étatique des événements de la crise de surproduction capitaliste, constamment retardée, embuée et obscurcie pour, tout compte fait, et quand même sans cesse revenir plus accentuée… Ainsi, quoi qu’elle fasse, la mégapole de la domination réelle supérieure est bien l’usine totale de la plus-value relative de plus en plus im-matérialisable, du crédit inconcevable, de la dette inexécutable, de la banque insoutenable, de la monnaie inextricable, de la valorisation in-naccessible et de la crise universelle irréfragable… C’est là le langage universel de l’automate Capital qui a perdu toute capacité de pouvoir activer ses codes, ses informations et ses normes car l’usine mégapolitaine de la marchandise absolutiste achoppe irréparablement sur sa propre formation sociale puisque sa domination réelle totale in-firme pour l’avenir la totalité de la réalité de sa domination… Ainsi, dans cette phase de crise historique généralisée qui vient clore la décadence du Capital déclenchée en 1914, le fétichisme de la marchandise qui ne peut plus rien maîtriser de la vie, ne peut se mettre qu’à l’irresponsable production robotique illimitée de la mort mais celle-ci par re-bondissement et répercussion dialectique le pousse ainsi à sa propre auto-annulation…

Notre temps est celui de la crise de la valorisation intensive qui détermine la totalité de l’espace du travail mort dominant et la conduite même du processus de crédit généralisé au travers du passage de la dette rampante à la dette cumulative. En permanence, le processus d’endettement est une course à la productivité qui repose – en fonction du mouvement de la baisse du taux de profit – sur la disjonction grandissante entre crédit, investissement et niveau de valorisation du capital. Le crédit chimérique généralisé atteste bien d’une crise de la valorisation intensive qui est crise intensive de la valorisation en ce que tout le processus impliqué se voit là déterminé par le rapport contradictoire entre le cheminement de la productivité et celui de la valorisation. Cette réalité profonde de la domination réelle de la valeur implique donc que dès l’origine l’accroissement de la productivité est devenu la dynamique dominante de l’accroissement de la contradiction valorisation/dévalorisation…À ce titre, elle est donc et structurellement la manifestation de l’échec de toutes les contre-tendances à la baisse du taux de profit, ce qui marque le passage dialectique vers l’irréversibilité de la syncope auto-destructive.

La détermination qui relie la course à la productivité, la recherche de plus-value, la fièvre de sur-profit et la dévalorisation générale se situe, en période de crise de la plus-value relative – dans la sphère centrale du crédit central de l’indistinction. Chaque espace capitaliste a là un besoin inextinguible de crédit que ce soit pour financer les investissements nécessaires, pour maintenir sa position concurrentielle ou pour acheter les marchandises matérielles et humaines nécessaires à la production de sa reproduction. C’est là qu’il convient de remarquer que ni la recherche d’un accroissement de productivité, ni le crédit ne sont en eux-mêmes producteurs de capital fictif. C’est la domination réelle et surtout sa phase supérieure qui font du crédit cette bombe à retardement qui – visant à compenser les tares congénitales de l’extraction de plus-value relative – en viennent à réaliser le moment principal de la plus-value relative irréalisable. Le crédit repose sur une anticipation de la plus-value à venir, et si celle-ci est effectivement produite, l’augmentation de la masse monétaire qu’il a occasionnée est justifiée. Le crédit ne se présente comme la cause de capital illusoire que lorsque la formation capitalistique qu’il est amené à mettre en mouvement ne conduit plus à une augmentation suffisante de la productivité, ce qui devient la rigidité substantielle du procès de production-reproduction de la domination réelle totale.

Mais, c’est alors bien sûr la formation du Capital elle-même qui est fictivante car elle est alors plus rapide que le surgissement du Capital qui accompagne la hausse de la productivité, de sorte qu’une partie du Capital nouveau ne peut jamais correspondre à aucune valeur existante réelle. Ceci revient à dire que l’augmentation du sur-travail est trop lente par rapport au développement des forces productives nécessaires pour l’obtention du profit croissant à nécessairement faire surgir pour que se valorise le procès de valorisation. Il faut alors que la sur-croissance de valeur exigée provienne de la sphère monétaire… Les crédits d’une première phase n’ayant pas donné l’augmentation de productivité escomptée, le déficit doit être couvert par un nouveau crédit. Il y a ainsi accumulation de dettes et ce sont ces créances sur l’économie qui, du côté des sources émettrices de monnaie constituent de plus en plus la contrepartie de la masse monétaire, c’est de cette façon que s’établissent les structures d’endettement instables et que la dynamique de la fictivation redoublée devient cumulative.

Naturellement, tout ce système artificiel d’extension forcée du processus de reproduction – comme le montrent en particulier les Livres III et IV du Capital – est un processus de reproduction d’extension forcée des camouflages de la plus-value relative qui ne cesse de dissimuler – en artificialité systémique – qu’elle ne peut plus répéter le devenir de son renouvellement à mesure que le rapport social de la production de ses déterminations se détermine comme anti-production du rapport social de sa mesure indistincte… Dans une telle cybernétique sociale de crédit où l’ensemble de la matière économique devient fétiche, idolâtrie, talisman et artificialité, tout peut doubler et tripler, et se changer en chimère, fumée, fantôme et songerie sans restriction… La question fondamentale qui se pose maintenant est donc de savoir à quel point la récession qui vient sera pire que l’intense décomposition qui a suivi 2008. À l’époque, l’économie mondiale avait fait régression dans une importante reculade suite à l’éclatement de la bulle immobilière aux États-Unis puis dans l’Union européenne bruxelliste… L’économie n’avait pu repartir que grâce à un programme de création bancaire gigantesque et une injection étatique massive de liquidités. Mais cette fois le problème essentiel provient du brusque écroulement rapide de la demande générale, de l’arrêt de la quasi-totalité de la production et de l’interruption des liaisons d’approvisionnement global et ce dans des proportions telles que cela ne pourra que provoquer une contraction historique explosive sans précédent du Produit Intérieur Brut et de l’exploitation salariale dans l’ensemble des centres de reproduction du système mondial.

Le synopsis de la débâcle du machinisme du travail mort est manifestement là dans toute la logique de son rapport social déterministe ; chute formidable de la production, ébranlement bancaire effarant, crise pétrolière inusitée et imposant écroulement de la demande de toutes les matières premières, explosion tonitruante du chômage…Le cours boursier des principales banques va s’effondrer et produire une déflagration … Depuis 1945, jamais le PIB mondial n’était tombé au niveau où il va se rendre avec une dégringolade envisageable de plus de 10 trillons, c’est-à-dire de plus de 10 000 milliards de dollars… L’économie française va certainement reculer de bien plus de 10 %, les déficits budgétaires vont partout continuer de gonfler et le ratio Dette/PIB dépassera certainement en moyenne mondiale les 120 %… Le spectacle moderne de la baisse intensive du taux de profit se dévoile ainsi en toute son essence : la souveraineté autocratique de la falsification marchande ne peut rien devenir d’autre que sa propre auto-décomposition. Elle est certes parvenue à la domination absolue par l’usine globale planétaire de l’indistinction universelle mais en accédant ainsi à un statut d’omnipotence anonyme et inconsciente, cette réalité monstrueuse de froideur technologique qui duplique le gouvernementalisme totalitaire de la plus-value relative ne peut plus se dénouer qu’en agencement du règne ultime de la véritable limite de la production capitaliste ; l’illimitation du Capital lui-même…

Le mouvement de l’économie du monde est partout devenu l’univers du monde de l’économie à mesure que se réalisait la totale domination du règne de la quantité qui a tout absorbé…Et la crise générale historique qui se dessine en tant que phase dernière de cette absorption est en train d’investir le capitalisme mondial dans sa totalité étant donné que l’accumulation du Capital ne peut plus être autre chose que l’accumulation des conditions d’auto-négation de la valeur d’échange elle-même… La baisse du taux de profit n’est pas un modèle de gravitation statique ou mécanique qui ferait s’affaler le Capital dans un énorme gadin d’écrasement et de pesanteur, c’est un rapport historique de qualité contradictoire qui renvoie au processus historique du devenir global des rapports sociaux mondiaux de l’indistinction… C’est donc l’expression d’une dialectique déterministe des propriétés de la vie aliénatoire elle-même en tant que la baisse du taux de profit n’est point un paramètre industriel ou boursier mais la manifestation générique de la relation d’oppression de l’usine robotique planétaire sur l’être de l’homme entièrement corvéabiliséCette baisse du taux de profit qui fait connaître – par-delà la gratification capitalistique envisageable ou pas – la dégradation de l’aptitude du rapport social fétichiste à se renouveler, ne se traduit pas par le fait que l’auto-écroulement réel de la valeur d’échange serait une poussée mathématique particulière mais – à l’inverse – la mesure historique de la mort existentielle de l’emprisonnement social puisque la domination réelle totale de la réification a rejoint le point historique déterministe où toute expansion ultérieure deviendrait nécessairement processus d’auto-destruction

La loi de la baisse du taux de profit produit certes des contre-tendances – sur le terrain de réagencements commerciaux, industriels ou salariaux – qui permettent de retarder le procès de caducité du mode de production capitaliste mais là, il faut bien saisir que les contre-tendances en question ne sont pas des paramètres survenant de l’extérieur de la loi elle- même, mais des constituants propres à la dialectique historique de la loi en tant que telle… Ce sont les chevilles de conjugaison qui fondent la dialectique de la crise toujours et nécessairement aggravée… Il n’existe plus rien désormais, dans l’histoire, la culture, la nature et la vie, qui n’ait été arraisonné, approprié et pollué, suivant les modes, techniques et intérêts des lois de valorisation de l’industrie du profit généralisé. Comme le montre Marx dans le VI °chapitre inédit du Capital, la science est enfin devenue pleinement elle-même en tant que puissance la plus déployée de toutes les forces dominantes de la société du faux omni-présent, dans le cadre absolutiste de la domination de la baisse du taux de profit intarissable…Les vaines conversations sur le spectacle du Coronavirus, c’est-à-dire sur les charlatanismes et leurres épidémiques que fabriquent les vautours du monde capitaliste sont ainsi combinées par eux-mêmes et les réformistes de tout poil s’obstinent à bavarder sur les inefficacités et incuries de ce spectacle afin de mieux dissimuler l’enjeu révolutionnaire de ses trucages et fantasmagories fondatrices.

Le gouvernement du spectacle mondial de la baisse du taux de profit qui dans le temps présent de la domination totale de la marchandise possède tous les moyens de fausser et défigurer l’ensemble de la reproduction sociale nécessaire est devenu le lieu de maîtrise absolu des sensations, des émotions et des affolements par lesquels se perpétue le contrôle de l’avenir. La crise généralisée du Capital règne ainsi seule et partout en imposant pour sa survie, le contrôle social de masse du terrorisme sanitaire… La société moderniste la plus accomplie de la domination réelle de l’indistinction est parvenue à ce point où le spectaculaire démocratique totalitaire s’unifie dialectiquement en l’extension technologique ininterrompue de la science de la domination… Ceci par le permanent fusionnement économico-étatique de la loi absolutiste de la valeur, le secret généralisé du fétichisme de la marchandise, le faux désormais partout devenu dogme obligatoire de toutes les vérités officielles de l’indistinction – devenues interdites de tout débat véritable dans le présent continu de l’esclavage infini…

Le mensonge généralisé se tient derrière le spectacle du Coronavirus, comme le couronnement incontestable de ce qu’il affiche mais, si l’on fouille correctement au fond du mouvement réel de l’histoire afin de surprendre la plus importante manigance de ce qui se cache, l’on rencontre bien sûr l’état d’urgence sanitaire indéfiniment prolongé qui vient accomplir ici l’état d’urgence pour terrorisme… À travers la voix de toutes les entités supérieures de la classe capitaliste mondiale, on a compris que l’on avait atteint un niveau jusqu’alors jamais abordé de grégarisme, de conformisme, de docilité, d’ignorance et d’in-intelligence imposée à des masses géo-localisées, universellement fichées dans un traçage partout mis en marche pour lobotomiser les consciences, embrigader les perceptions dans la crise du taux de profit du monde fétichiste des marchandises de la dictature numérique et médicale …

 À un premier niveau, on peut être surpris de l’apparente docilité du prolétariat face aux restrictions sans précédent qui sont imposées à son quotidien, le plaçant de facto en résidence surveillée sous la garde des forces médiatiques, médicinales et policières de l’ordre de la répression capitaliste, à coups de menaces, d’amendes et de peines de prison en cas de récidive.

Le prolétaire si récalcitrant de l’histoire de France – en éclaireur du Prolétariat européen, lui-même annonciateur du prolétariat universel – dont nous parlent Marx et Engels dans la Nouvelle Gazette rhénane est certes réputé rétif et allergique aux contraintes de la normalisation sociale mais en même temps et après le reflux du mouvement des Gilets Jaunes, il ne pouvait pas être autre que ce qu’il fut et que ce qu’il est Entre les tensions historiques d’hier et celles de demain, entre la crise de la réalisation de la plus-value relative ébauchée et sa formalisation parachevée qui travaille à se pleinement réaliser, il existe une distance logique qui mène historiquement de la matérialisation de la crise de la domination réelle totale à la crise de la totalité réalisée de la domination devenue positivement im-matérialisable… C’est pourquoi derrière l’apparence des fauxsemblants qui nous enferment dans le fatalisme du consentement et de la dépendance résignée aux croyances, maximes et catéchisme de la loi de la valeur et au bon vouloir de son administration pénitenciaire qui nous claquemure pour contenir le virus mythologique – et donc de fait enrayer la lutte de classe prolétaire réelle – il faut sentir venir et bien venir la puissante, redoutable et pénétrante colère qui va débouler devant l’indécence, les malversations et l’inconvenance des autorités du fétichisme de la marchandise qui ont échafaudé une telle pandémie funambulesque et désopilante…

Il n’y a pas de rupture de continuité entre la lutte de classe réformiste telle qu’elle est le développement modernisateur encore possible du Capital et la révolution telle qu’elle est la production du communisme lorsque la dite modernisation a terminé son cours lorsque le possible de la modernisation se fait alors impossibilité définitive… Il s’agit simplement – en fonction de la crise du taux de profit pleinement formalisée jusqu’au point ultime de sa forme historique – d’une transformation dialectique du rapport déterministe entre les classes qui rend la révolution communiste vraisemblable quand le mouvement de la valorisation capitaliste est, lui, enfin devenu invraisemblable et que dès lors le capitalisme en tant que nécessité de son in-faisabilité produit là la faisabilité de la nécessité du communisme…

La contradiction entre le Prolétariat et le Capital a un nom et ce nom se nomme exploitation et il exprime le mouvement de leur reproduction réciproque tout en portant simultanément – en fonction de la crise terminale de la cybernétique du spectacle social de la plus-value relative – la nécessité de son dépassement. Cette contradiction entre le Prolétariat et le Capital est le développement déterministe du Capital et elle ne peut revêtir une forme révolutionnaire anti-capitaliste – à un moment donné – que parce qu’elle n’est rien d’autre là que la formalisation ultime de la dynamique déterministe de leur propre impossibilisation réciproque quand les conditions schizo-mégapolitaines de la domination réelle de la valeur aboutissent à l’auto-dissolution de la réalité de la valeur dominante…

Les crises du marché mondial fétichiste doivent être comprises comme la dialectique de la concentration réelle et la péréquation violente de toutes les contradictions de l’économie politique. La révolution communiste est le dernier acte de l’histoire déclenché par le Capital parvenu au terme de son devenir quand les contradictions de cette péréquation réalisent leur concentration maximale… C’est une action née de l’auto-abolition du Capital en un processus déjà au-delà de la crise terminale du Capital rendant enfin faisable l’auto-réalisation de l’être humain du Prolétariat – transcendant à la fois sa situation de classe et le spectacle de l’économie politique tout entier. La révolution communiste est le véritable aboutissement du rapport contradictoire entre les classes dans le mode de production capitaliste dès lors que celui-ci ne peut plus historiquement produire sa propre reproduction. La crise finale de la marchandise mondialiste consiste, selon le développement même des contradictions du Capital, dans le rapport de l’auto-négation du prolétariat au Capital et vice–versa, comme à un prolégomène nécessaire d’un mode nouveau de production de la vie humaine. C’est alors une situation dans laquelle le rapport entre les classes, dans le mode de production capitaliste, est production consciente de l’immédiateté émancipée de la communauté générique : le communisme.

Quand on parle de surproduction de Capital, il ne s’agit pas seulement de surproduction de marchandises mais fondamentalement d’une sur-production de moyens de production et de reproduction en tant que leur mouvement d’ensemble peut précisément travailler comme capital pour l’unité mondiale de la substance Capital…Le procès d’accumulation capitaliste est l’auto-effectuation continue de l’augmentation sociale de la composition organique du Capital. Ainsi, avec l’amplification toujours reconduite de la diminution du taux de profit général, le mouvement qui précise la détermination historique générale de la plus-value ( PL ) mondiale augmente toujours moins vite que celui qui joint le capital matériel ( C ) et le capital humain ( V ) avancés … C’est la raison pour laquelle le développement historique des forces productives du spectacle marchand parvient obligatoirement à un certain point dialectique où le procès contradictoire valorisation/dévalorisation se montre être celui de cette nécessité si particulière où la rencontre plus-value absolue/plus-value relative ne parvient plus à se mettre en mouvement de pertinence… La masse de la plus-value sociale de l’usine totale de la domination réelle de la valeur rendue à son stade supérieur total ne parvient plus à supporter le poids contradictoire qui lui vient de son rapport au capital universellement accumulé. De cette façon, la masse mondiale de plus-value est mise en situation de ne plus pouvoir valoriser la base productive de la mégapole planétaire de la valeur d’échange à partir de quoi la dialectique de l’accumulation peut poursuivre son procès de nécessaire reproduction élargie. L’accumulation ne peut que s’interrompre sauf à s’esquiver massivement dans la dette immense et filandreuse qui ainsi s’exagère indéfiniment depuis les années 1970 et encore bien davantage depuis l’exaltation de 2008 … Le Capital n’a pas cessé de tenter d’ensevelir cette incompatibilité qui sans discontinuer rappelait pourtant avec véhémence que plus-value relative et plus-value absolue se bloquaient irrévocablement dans un mouvement d’auto- négation de plus en plus sensible de tout le spectacle planétaire de la production fétichiste dont la sphère des fictions bancaires est le lieu d’ailleurs le plus combustible…

1968 annonçait, à l’intérieur de l’aire historique de la réification parvenue en domination réelle supérieure et investie par le retour massif des symptômes de la crise de la valorisation en devenir intensif, les ébranlements majeurs de la structure productive du taux de profit qui allaient faire naître les développements ultérieurs du crédit incontinent qui à leur tour augmentent la concentration du Capital, haussent sa composition organique et agrandissent sa base productive sur le seul terrain de l’argent fantomatique…Le fantôme de l’argent virtuel produit le marché fantomal de l’élargissement d’un profit purement platonique et à partir de cette dérobade fonctionnelle qui s’échauffe et s’emballe en 2008, le cercle vicieux toujours plus destructif s’en va – en passant par la crise sociale des Gilets Jaunes – jusqu’à la désarticulation endémique de l’espace monétaire, financier et bancaire… Le syndrome de la crise terminale se rapproche… Jamais autant qu’à ce jour, l’essence thanatique du Capital dévorateur de temps humain confisqué n’était apparu avec autant d’insistance dans cette circularité pathologique de la charogne toujours plus objectivée ; produire pour détruire, détruire pour reproduire, monnaie de la production de la mort, monnaie de la mort de la production puis enfin production de la mort de la monnaie et de la production elle-même… Tout tourne en rond dans l’usine totale de la folie des fétiches de la chosification en crise exhaustive… La marchandise universelle, embourbée dans les sables mouvants de sa déchéance programmée ne peut même plus se mouvoir sur le terrain de la sorcellerie monétaire dont elle avait fait son temple de prédilection… Et c’est ainsi pourquoi est survenue l’hystérie étatique du Coronavirus telle que le gouvernement du spectacle de la crise mondiale est venue nous l’imposer…La censure préventive dépêchée et l’inoculation scientifique et médiatique sont arrivées là uniquement pour contrer les nouvelles émergences révolutionnaires du Prolétariat qui s’esquissent au fur et à mesure que l’auto-immobilisation du taux de profit mondial se dialectise dans l’espace et la durée comme activité de crise de sur-production totale des rapports sociaux de la fétichisation marchande…

À partir de la fin des années soixante du siècle dernier, toutes les données qui avaient engendré l’énergie et la robustesse de la phase d’expansion capitaliste depuis la crise de 1929 et la Deuxième hécatombe mondiale se sont dialectiquement retournées en s’orientant à la baisse. L’enjeu historique de la crise de 1929 avait été le passage à une valorisation intensive qui préparait à la domination réelle supérieure de la fin des années 1960, passage qui impliquait le développement d’une nouvelle période de la reproduction mondiale de la force de travail prolétaire vers la consécration des mégapoles de la plus-value relative – et du gauchisme de la marchandise comme triomphe fétichiste de la libération infinie des forces productives de la société ouverte du travail mort à tous les tabous et totems féministes, immigrationnistes, homosexualistes et écologistes de l’indistinction marchande complètement encastrée dans le hors-sol mobile, anonyme et fluide du marché narcissique des échanges solipsistes perpétuels

Arrivé au terme du déroulement de tout ce qui ressort de la première phase de la crise entre la fin des années 1960 et la dévalorisation effective entamée en 1971-1973, il est aisé de conclure que dans tous ses aspects, cette phase créatrice est bien déterminable comme crise de la valorisation intensive de l’usine globale de la domination réelle si difficile. Elle est telle, tout d’abord dans sa formalisation spectaculaire d’ensemble, comme processus de l’endettement massif et foudroyant, dans les causes que lui font agencer cette formalisation de la baisse du taux de profit irréfrénable comme le mode de valorisation obligé qui entre en crise obligatoire – en tant qu’émanation déterministe d’un procès de travail qui perd toutes ses déterminations et qui erre dans une restructuration de plusieurs décennies inopérantes lesquelles ont déterminé de 1968 jusqu’à 2018 en passant évidemment par 2008, la longue pérégrination improductive du machinisme de la domination réalisée du trépas capitaliste. C’est tout le mode de valorisation intensive mis en place depuis la Seconde Boucherie mondiale qui entre en crise, c’est par là aussi naturellement, une transformation du rapport – dans la production des objets marchandises et dans la circulation-consommation de la chosification mégapolitaine qui fait le lien social entre le Prolétariat et le Capital….

Produire l’analyse communiste de la crise actuelle du capitalisme, c’est saisir en profondeur la généalogie du comment s’élabore – dans toutes les crises qui vont de 1871 à 1968 – le contenu de la contre-révolution lequel est toujours de préparer les conditions de la reprise et de la restructuration supérieure du Capital vers un niveau de domination davantage réalisé vers l’omnipotence de la plus-value relative. En préparant cette reprise dans le mouvement de modernisation de la contradiction avec le Prolétariat, la contre-révolution est l’activité pratique du fétichisme de la valeur rendant encore impossible la pratique révolutionnaire de l’auto-négation du Prolétariat. Tant que ce dernier ne se trouve pas dans la situation dialectique de l’auto-invalidation de l’auto-présupposition de sa situation de simple capital variable, pauvre et triste catégorie du Capital, le Prolétariat continue d’être lui-même défini par et dans l’accumulation de la chosification capitaliste…Pratique réformiste et restructuration supérieure s’impliquent. La pratique réformiste implique la contre-révolution comme restructuration supérieure en tant que les limites encore viables de la reproduction capitaliste rendent encore impossible à toute contestation d’enfreindre ce qui précisément circonscrit les dites restrictions

La pratique réformiste est la pratique du Prolétariat contre le Capital qui peut encore se restructurer tandis que la restructuration est la pratique contre-révolutionnaire du Capital contre le Prolétariat tant que ce dernier a une pratique réformiste. Ce mouvement dialectique permet seul de saisir pourquoi et en fonction de la croissance de la composition organique ( C/V ), c’est la possibilité ou la non possibilité du développement fétichiste du marché capitaliste qui permet de voir que la contre-révolution n’est pas une simple défense de l’existant qui est mais qu’elle est renouvellement de cet existant car elle est congénitalement une reproduction supérieure de tout ce qui fait exister l’existant comme effectuation réifiée en contradiction avec la communauté humaine émancipée. Tant que le renouvellement modernisateur du taux de profit est en capacité de développement, la formation sociale du spectacle de la marchandise peut continuer à se développer et il ne peut d’ailleurs s’effectuer que de la sorte. C’est pour cela que les limites historiques de la révolution et de la contre-révolution se produisent et se reproduisent réciproquement dans un déterminisme précis et que tant l’une que l’autre et que chacune par rapport à l’autre constituent de simples moments complémentaires et indissociables d’une même substance organique : celle de l’histoire des forces productives de la chosification en tant que devenir normal des contradictions de la valeur d’échange auto-destructrice.

C’est l’expérience historique de l’exploitation telle qu’elle établit le taux de plus-value (PL/V ) dans sa relation particulière à la prévalence actuelle du taux de profit ( PL/C+V ) en baisse immuable qui s’exerce sur lui, en domination réelle supérieure, qui devient la contradiction centrale de l’usine globale elle-même. Et c’est la dialectique de reproduction de cette contradiction comme système de rapports sociaux en crise profonde irréversible qui fait de l’accumulation de la décadence capitaliste entamée depuis 1914, sur-accélérée depuis 1968 et renouvelée en 2008 vers l’ébranlement des taux négatifs et le séisme mystérieux du Coronavirus, le moment supérieur du processus contradictoire de l’exploitation lequel – et lui seul – est définitoire de l’histoire du Prolétariat, de sa pratique, de sa conscience et de ses désirs comme de sa puissance révolutionnaire envisageable lorsque la restructuration supérieure envisagée du Capital met en mouvement le mouvement de sa mise en échec historique irréparable

Avec la pré-dominance fétichiste absolue dans la reproduction du Capital mondial de l’usine du spectacle total, de la domination réelle de la valeur totalitaire, la pratique réformiste du Prolétariat, dans sa contradiction avec le Capital, entre nécessairement dans l’espace-temps de la décomposition toujours plus violente des rapports sociaux de la matière aliénatoire toute entière.. En effet, le rapport contradictoire entre le Prolétariat et le Capital ne peut plus concerner la lutte pour l’amélioration du travail – créateur de valeur – puisque la valeur fait désormais disparaître directement toutes les créations du travail dans l’hypertrophie des emphases machiniques de la plus-value relative… Abolir le Capital, c’est donc nécessairement pour le Prolétariat s’abolir lui-même, en s’auto-supprimant comme classe du travail salarié, et non pas se simplement dégager des excès et abus de ce dernier en tant que classe des travailleurs productifs de valeur qui voudraient illusoirement gérer mieux et pour eux-mêmes l’ignoble merde de l’économie politique. Maintenant, la crise actuelle de la reproduction du spectacle de la marchandise se montre bien être l’accentuation de la décomposition de la pratique réformiste et la décomposition du réformisme est positivement le contenu de la lutte de classe du Prolétariat contre le Capital en tant que c’est bien elle qui a fait débouler les Gilets Jaunes dans l’arène de toutes les putréfactions du fétichisme mégapolitain et que c’est encore elle qui est en train – par-delà un refluement temporaire – de préparer le grand retour vers autre chose de différent et de bien plus dévastateur

Les limites de la révolution impossible sont toujours celles du réformisme encore possible… Seule une transformation radicale du rapport entre les classes telle qu’elle peut dialectiquement résulter de l’irréalisable restructuration de la baisse du taux de profit a capacité à être productrice d’un rapport révolutionnaire du Prolétariat universel contre le Capital mondial. Dans ce mouvement qui porte à la communisation du monde, l’accomplissement de la signification historique crisique du Capital étant devenue le contenu déterministe de la contradiction entre le Prolétariat et le Capital, le Prolétariat, dans le moment même où il est impliqué de manière in-extricable comme classe par le Capital, se pose indispensablement comme – classe contre le Capital – et donc en tant que commencement affirmé d’un véritable développement générique de l’humanité auto-émancipée. Face au Capital, le Prolétariat comme classe des travailleurs salariés aliénés, est simultanément qualitativement impuissant à le valoriser en ce que l’ensemble des forces sociales du travail se trouve objectivé dans le capital d’un travail mort faramineux … Cette contradiction comporte alors en elle-même le contenu de sa résolution : la Gemeinwesen de la communauté humaine émancipée…. Si la transformation révolutionnaire du rapport présent entre les classes est nécessaire pour en arriver à l’implication réciproque ; crise terminale nécessaire du Capital <=> révolution communiste possible, il va de soi qu’il est décisif de pouvoir définir le processus révolutionnaire en question comme Au-delà enfin atteignable de l’horizon anti-capitaliste… C’est ce que vient dire la dialectique du déterminisme de l’histoire lorsqu’elle sonne le glas du monothéisme de la valeur d’échange ; science pathologique de toutes les schizophrénies possibles des élucubrations fétichistes du capitalisme aujourd’hui en décomposition…

Au regard du déterminisme de l’histoire qui fait l’histoire des déterminations de la réalité historique concrète, il n’existe donc que deux modes d’extraction possibles du prélèvement de plus-value, le mode absolu et le mode relatif et dès lors, il est d’évidence qu’il ne peut, au-delà de la domination réelle advenue, y avoir une troisième saison du Capital qui irait au-delà de cette réalité précisément dernière… Certes, la domination réelle de la valeur se produit bien comme le développement de l’histoire qui avance mais le développement historique de la domination réelle, de 1914 jusqu’à aujourd’hui, s’est effectué, en premier lieu, comme tentative de résolution des contradictions et des limites de la domination formelle…À compter de la première boucherie capitaliste mondiale, le fonctionnement de la société du spectacle de la marchandise se trans-substantie pour insensiblement se faire mode de production du vaste métabolisme réifiant de l’usine totale de la valeur d’échange perpétuelle, c’est-à-dire qu’il se fait conquête par le Capital de l’ensemble de la société… Ainsi le procès de production de l’histoire-monde se signale comme monde-histoire devenu pleinement conforme au Capital universel, ce qui signifie que se réalise l’intégration de toute la reproduction de la force de travail dans le cycle propre du Capital pleinement advenu à lui-même, ce qui témoigne du fait déterministe que le Capital détermine désormais lui-même la totalité de la valeur de la force de travail complètement réifiée, condition d’existence totalitaire de la plus-value relative partout répandue. Malgré tout, ce développement impeccable de la domination réelle formidable crée ses propres contradictions spécifiques qui sont les axes de détermination de la plus-value relative exaspérée à partir desquels se place et se déplace la baisse foudroyante du taux de profit qui conduit ainsi à la crise actuelle des taux d’intérêt négatifs qui mène dès lors à la logique du culte du Coronavirus…

Pénétrer ce qui fait la crise actuelle, c’est bien sûr comprendre que le fondement et le processus dialectique de toute crise du mode de production capitaliste est la baisse du taux de profit et la pénurie de plus-value qui en ressort par rapport au capital pré-accumulé. Le mouvement de la pénurie de plus-value pose nécessairement la crise comme dynamique historique de surproduction. L’augmentation de la force productive du travail ne s’agrandit pas dans le même rapport que le sur-travail pendant que la masse des productions engagées croit, elle, pour ce qui la concerne, dans un rapport identique à celui de la force productive, d’où le fait que la pénurie de profit s’accompagne nécessairement d’une crise de surproduction.

Évidemment, la surproduction de Capital ne signifie rien d’autre que la surproduction des moyens aliénatoires de production (moyens de travail et subsistances matérielles de reproduction de la chosification…) susceptibles de remplir la fonction de Capital, c’est-à-dire pouvant être utilisés pour participer à l’exploitation du travail à un degré d’exploitation déterminé, susceptible de faire encore davantage avancer les métamorphoses de la valorisation. Le procès historique de la valeur se développant ainsi au niveau de la reproduction mondiale du Capital apparaît alors comme une démonétisation spectaculaire de tous les parcours du capital marchandise et comme un enrayement massif tant au niveau du marché général de l’usine du spectacle mondial que pour chaque capital qui se découvre là comme sa propre limite à lui-même en même temps qu’il se bloque sur l’insuffisance endémique de la demande solvable. Pour chaque capital, l’issue semble résider dans l’élargissement de sa part de marché dans le but de conquérir une part supplémentaire de sur-travail social, devenu globalement et sans cesse de plus en plus insuffisant. Par surcroît, toutes les obstructions disposées par la baisse décuplée du taux de profit – en tant que dialectique déterministe du procès d’augmentation de la composition organique- à la création substantielle de capitaux additionnels signifiants et donc à l’élargissement cohérent de la circulation nécessaire à la réalisation de la plus-value donne alors aux sources premières de la crise ce caractère de volumineuse sur-production de marchandises.

Avec la domination réelle mondiale du Capital, devenue totale sur la phase 1968-2008, les causes qui contrecarrent la baisse du taux de profit deviennent le principe même de l’accumulation fondée sur la plus-value relative, la dévalorisation devient dès lors le principe de l’accumulation lui-même. Le spectacle de la marchandise est alors par sa valorisation même – comme production frénétique de plus-value relative – dévalorisation constante de la dynamique de la reproduction du Capital en tant que telle. Cela, par-delà le mouvement de toutes les crises antérieures qui vont de la domination formelle telle qu’on peut la rencontrer dans la Florence marchande et bancaire du XIVe siècle jusqu’à la domination réelle de toutes les dévalorisations brutales qui produisirent l’ensemble des ébranlements commerciaux et industriels des deux derniers siècles, vient en synthèse dialectique produire le monumental bouleversement du procès inflationniste effarant de la longue et implacable crise actuelle.

Le processus de la dette surexcitée n’est pas une recette bancaire ou un moyen monétaire permettant d’échapper à la pénurie de plus-value et à la crise du taux de profit accéléré. Le crédit est dans le procès contradictoire de l’accumulation du Capital qui entend transformer la plus-value en capital additionnel, une simple assignation sur du travail futur. La pénurie de plus-value se voit là trivialement occultée puisque ce que l’on cache ne cesse précisément d’augmenter à proportion des efforts pour le camoufler…L’endettement a pour objet de ne nous faire point voir que l’accumulation se poursuit dans des masses toujours plus lourdes et toujours plus spécieuses comme anticipation sur des cycles à venir – qui dans le temps artificieux de la crise historique totale – ne viendront jamais. Ce processus de capital fictif ubiquiste qui produit à l’infini de nouvelles formations de capital ainsi exclusivement rendues possibles par le roman du crédit ne débouche bien entendu jamais sur une augmentation suffisante de véritable productivité. C’est alors la formation du Capital de toute l’usine globale mondiale elle-même qui devient hallucinatoire en ce que toute l’augmentation du sur-travail devient – par essence – trop lente et trop réduite par rapport au développement des forces productives nécessaires à son obtention. La validation sociale de cette croissance psychédélique des investissements sans vrai rapport avec la valorisation ne peut provenir que de jongleries et simagrées sur le terrain de l’espace monétaire. Le processus de l’endettement de la domination réelle totale de la valeur est celui de la domination réelle de l’endettement total. Bien loin de pouvoir supprimer la dévalorisation effective du Capital mondial, l’endettement l’y conduit à marches forcées au travers de la formation de structures d’emprunts et de déficits de plus en plus instables qui amènent à affirmer brutalement la tension monétaire qui finit nécessairement par revenir en boomerang comme tension des liquidités.

La domination réelle a fait de la décennie 2008-2018 le moment crisique ravageur où la pénurie de plus-value est devenue visibilité explosive d’un processus enivré de dette insondable dont les caractéristiques confirment, renforcent et poussent à bout cette pénurie en tentant vainement de la résorber – par la magie industrielle du faux-semblant sans répit – … Mais en s’escrimant de la sorte à ne plus fonctionner que sur l’anticipation d’une plus-value mirifique, le fétichisme de la marchandise exprime qu’il ne peut plus se matérialiser que comme limite historique de sa propre matérialité car la plus grande entrave à la loi de la valeur, c’est la valeur de cette loi… Cela se vérifie dans l’expérience même de la dialectique générale de la domination de la valeur absolument réalisée à partir de cet en soi premier qu’est la détermination historique du crédit. Lorsque la composition organique ( C/V )est de plus en plus lourdement élevée et que donc le taux de profit est de plus en plus massivement bas, la circulation qui permet la réalisation de la valeur tend objectivement à ne plus pouvoir s’agrandir… Dans cette trajectoire, la plus-value n’a plus la capacité de s’incarner en capital productif réel, elle doit donc afficher et avoir l’air de faire ce qu’elle ne peut pas faire et ceci ne se peut qu’à la condition de confondre en un même mouvement, le travail présent et l’ensemble du travail futur dans toutes les productions de toutes les cascades de cycles de production à venir. En ce mouvement de contradictions toujours plus contradictoires, la mégapole totalitaire de la démocratie de la valeur d’échange ne peut donc continuer à apparaître qu’en se supposant mythologiquement déjà fertilisée maintenant de plusieurs cycles successifs ultérieurs.

En un pour soi dialectique qui vient dire le mouvement gigantesque du crédit qui n’arrête pas de sortir de lui-même, l’industrie spectaculaire de l’intervention étatique des chimères de la dette chronophage expose que la progression de la masse des marchandises est toujours plus imposante que la portion représentant, dans ladite masse, la plus-value. Et évidemment, c’est cette défaillance bien désignable et non la masse en tant que telle qui constitue la pierre d’achoppement du mouvement économique de la crise économique…

L’importance croissante de l’État comme agent de plus en plus dominant de l’industrie, du commerce et de la banque donne la juste mesure de cette pesante surproduction inépuisable. L’argent qui n’est plus du vrai argent, l’achat qui n’est plus un vrai achat, la vente qui n’est plus une vraie vente, la production de valeur qui produit de moins en moins de vraie valeur…Toute la crise de sur-production capitaliste du fétichisme de la marchandise se dirige vers la sur-production crisique du marché des fétiches en tant que tel… Et même si la sur-production semble amortie et étanchée par les achats croissants de l’État, tout finit par se dé-voiler et laisser voir que si la totalité de ce qui se passe est fraude et tricherie afin de faire croire qu’il y aurait davantage de plus-value disponible alors que c’est exactement l’inverse, le développement incessant de la baisse du taux de profit conduit à l’anti-développement de la réification capitaliste en son ensemble. Les marchandises ainsi achetées sur le marché mondial ne parviennent plus à fonctionner comme capitaux véritables, ni entrer réellement dans le partage d’une plus-value réelle… La rentabilité s’invalide pendant que l’État se décompose et l’action désespérée de l’État ne peut faire semblant d’être rentable qu’en redistribuant la plus-value par la concentration fictive de commandes toutes plus erronées et obreptices les unes que les autres…

Enfin, en un pour soi revenu à soi, la dialectique de dématérialisation de la monnaie vient définitivement conclure la crise des agencements monétaires et bancaires de 1971 pour nous signaler et pour toujours que l’or ne pourra plus jamais servir de mesure des valeurs puisqu’étant lui-même un produit du travail inadéquat à l’impérialisme de la plus-value relative gigantale, il a dû pour toujours s’en aller même si dans l’ombre, il continue de hanter la valeur qui ne cesse de se chercher pour ne plus jamais se retrouver… Le développement mondialiste du Capital sur la base cosmopolite de la plus-value relative et de sa crise sans fin remet définitivement en cause la capacité du travail à valoriser le capital et donc à être la mesure de la production. Dans l’usine totale de la domination réelle complète, la monnaie doit donc perdre son caractère de monnaie marchandise, mais cette perte est totalement antagonique aux bases mêmes de l’auto-présupposition du Capital en tant qu’il est immanquablement valeur en procès du procès de la valeur…À partir de là, se réalise pleinement ce que Marx a mis en perspective dans les Livres III et IV du Capital ; la spéculation s’universalise en tant que crise générale des fétiches de la valeur qui ne peuvent plus se valoriser que comme fétiches toujours plus fétichisés d’une valeur qui est par suite de moins en moins valeur… La crise qui remanie ainsi des parties démultipliées du Capital en simples constituants grandissant du Capital fictif de plus en plus fabuleusement fantaisiste vient annoncer que le mouvement de la crise de l’économie mondiale finit par tout transformer en titres de propriété féerique donnant simplement droit à une partie de la plus-value sociale devenue caricature indistincte et farfelue d’elle-même…

Dorénavant, toute la société du profit impérialiste voit le Capital s’auto-obliger à se constituer en Capital fictif en ce que la crise intensive de la plus-value relative le contraint à rechercher sa valorisation dans un procès fantasmé de plus en plus indépendant du procès réel de production jusqu’à finalement ne plus être que spéculation de la spéculation…

Le concept de plus-value contient d’emblée le principe d’accélération temporelle qui fait la nécessité de la dialectique d’anticipation par laquelle l’espace de l’usine globale de la domination totale tente de s’exempter de sa mort programmée. En tant qu’orientation spécifique de la production capitaliste, la plus-value n’a d’existence réelle qu’en tant que mouvement de trans-formation en capital nouveau et ainsi de par la nature même de son procès, elle est ad-venir d’un procès dont la nature est d’être assignation espérée sur du travail futur fanatiquement convoité. Pourtant, si le travail prolétaire exploité a pour contenu spécifique la production de plus-value qui fournit le point de départ historique de la tendance à l’autonomisation du Capital mondial, il s’oppose réciproquement à ce que cette tendance puisse se parachever réellement et totalement. Le mouvement de la crise de la valeur en domination réelle supérieure revêt un caractère historiquement et immédiatement antagoniste à lui-même qui correspond à la violence fétichiste exaspérée de la baisse du taux de profit qui constitue le produit historique spécifique de l’auto-négation de la domination réelle totale du spectacle du Capital..

Jusqu’à aujourd’hui, le développement déterministe de la domination réelle de la valeur s’est effectué synthétiquement comme résolution de toute l’ampleur des mouvements, des contradictions et des limites de la domination formelle qui avaient produit la domination réelle encore possible… Le fonctionnement cybernétique de la société irresponsable illimitée de la marchandise comme vaste métabolisme du Capital impersonnel, est le procès de reproduction, au travers duquel le développement du Capital machinique devient conforme à la loi du taux de profit rendant la domination réelle éperdument in-envisageable… Ce qui signifie l’auto-destruction de toutes les déterminations réalisables de la reproduction de la force de travail dans le cycle propre du Capital dans les conditions d’existence de la plus-value relative envahissante. C’est ce développement de la domination réelle devenue titanesque qui crée ses propres contradictions – mortelles – en rendant de plus en plus sans échappatoire l’impossible reproduction du capital social de l’usine globale ( C + V + + PL ) qui forge imperceptiblement les axes de l’auto-destruction du spectacle de la Cité planétaire des fétiches sur lesquels se module la baisse du taux de profit qui a conduit à la crise actuelle de dévalorisation universelle.

En tant que dépassement – à la fois illusoire et réel, réel et illusoire – des limites de la domination formelle, la domination réelle ne peut être chose que l’être de l’abaissement de l’être de la valeur des marchandises entrant dans la consommation générale du Prolétariat exploité pour cette raison toute simple que le spectacle de l’usine globale de la force de travail arraisonnée à la plus-value relative fait production d’une intégration dialectique de la continuité de tous les cycles de maintien, entretien et perpétuation de la reproduction du Capital comme engendrement de la valorisation intensive devenue inapte à recevoir les effets de la croissance de plus en plus mythomaniaque de la valeur anti-croissante du taux de plus-value.

Toutes les manières historiques dont agit et se diversifie la baisse du taux de profit dans la valorisation intensive telle qu’elle s’est formulée comme dépassement des frontières de la domination formelle puis développée depuis 1914 jusqu’à la crise actuelle en passant notamment par les délimitations-différentiations de 1968 et 2008, tient au mode de substantialisation de la force de travail du Prolétariat exploité que la phase supérieure de développement de la domination réelle a produit en produisant l’épouvantable exaltation fétichiste du Coronavirus ou, ce qui revient au même, au rapport de détermination historique nécessaire qui voit surgir le procès de valorisation de la forme sociale de la réification comme invalidation de plus en plus évidente de ses propres conditions d’existence et de reproduction.

L’exploitation est un mouvement qui dit à la fois la vie du spectacle de la marchandise et sa mort en tant que cela figure dialectiquement l’issue draconienne de la contradiction déterministe entre le Prolétariat et le Capital qui se définissent – par là même et simultanément – tout à la fois en se récusant et en se dupliquant, par le même mouvement, comme implication réciproque de leur situation respective, c’est-à-dire comme terme et production de la spécificité contradictoire de l’un à l’autre à partir d’elle-même et pour les deux quant à la situation et à la pratique du devenir de l’antagonisme conscience émancipée/ conscience fétichisée… Ce n’est donc pas – en général – l’exploitation en soi, ou le développement du mode de production capitaliste qui portent leur dépassement, ils ne le portent que par la situation et l’activité spécifiques – du moment final de l’auto-néantisation de la plus-value relative – quand cela fait et seulement là, production du Prolétariat comme classe révolutionnaire en tant que classe du mode de production capitaliste qui s’auto-abolit parce qu’elle abolit le mode en question lorsque ce dernier devient production du devenir de son auto-anéantissement…

La production historique de la révolution anti-capitaliste est le devenir déterministe du communisme inévitable : révolution communiste de la destruction de la valeur et crise définitive du taux de plus-value sont ensemble et inséparablement le dépassement que chaque cycle de luttes a spécifiquement produit vers le temps contemporain – qui contient la totalité de tous les temps antérieurs – et où la croissance toujours plus autocratique et oppressante de la composition organique du Capital ( C/ V ) exécute mondialement l’organicité de sa propre composition vers la nécessaire dé-composition de la totalité de son monde … La contradiction entre le Prolétariat universel et le Capital de l’usine spectaculaire globale est en même temps la dynamique du développement fétichiste du mode de production capitaliste et celle de son inéluctable dépassement anti-fétichiste… Il en résulte dialectiquement qu’un cycle de luttes se définit en totalité – à partir de ce qu’il renferme de tout son passé vers tout son futur – comme rapport entre, d’une part, le cours quotidien de la lutte de classe qui en ressort et, d’autre part, la révolution communiste qui abolit à la fin toutes les quotidianités dans ce contenu historique de dialogue radical entre le passé dé-passé et l’avenir qui vient en recueillir tous les passages balayés par le déterminisme de l’auto-invalidation de la cybernétique sociale de la plus-value relative…

L’exploitation comme rapport dialectique entre le prolétariat universel et le Capital de la mégapole de l’usine globale mondialiste est une contradiction déterministe en ce qu’elle est un mouvement d’histoire en contradiction avec la propre histoire de son mouvement – dans la reproduction de sa reproduction posée par la baisse du taux de profit…Cette totalité où Prolétariat et Capital s’ajustent et se combinent en une même substance en procès et dont chaque élément n’existe que dans sa relation à l’existence de l’autre et en se définissant dans cette relation comme contradiction essentielle à l’autre et par là à soi-même nous ramène bien sûr à Hegel et donc à la Postface de la seconde édition allemande du Capital telle qu’elle nous fait bien comprendre que le rapport qui définit la vie du monde fétichiste des marchandises est le même que celui par lequel se définit sa mort… C’est dans cet espace-temps contradictoire toujours plus violent des fétiches qui définissent l’explosion de la valeur d’échange que toutes les catégories de l’économie politique ; travail productif, travail improductif, accumulation du capital réel, accumulation du capital fictif, valorisation, dé-valorisation, sur-travail, travail nécessaire, travail cristallisé et travail immédiat se montrent et se précisent comme contre-tendances à la crise du taux de profit devenues elles-mêmes contre-tendance à elles-mêmes. Le Capital est la contradiction en procès de l’auto-présuppostion de lui-même avec le procès de sa propre auto-présupposition, ce qui signifie que le mouvement historique qu’est l’exploitation est une contradiction dialectique pour les rapports sociaux de production de la réification spectaculaire dont elle est le contenu et le mouvement vers l’ultime crise du taux de plus-value. En ce sens, et comme le montre l’Introduction à la critique de l’économie politique de 1857, c’est essentiellement un jeu de détermination historique qui doit nécessairement mener à l’annulation de la règle historique de sa propre détermination. Le Capital comme contradiction de la domination réelle en procès de l’usine globale cybernétique, c’est la lutte de classe qui mène de 1968 à 2018, de la grève sauvage radicale aux Gilets jaunes séditieux, en ce que l’exploitation est une contradiction pour elle-même qui définit le devenir de la situation et de l’activité du Prolétariat devenant révolutionnaire par le mouvement de son avancer vers l’auto-négation du spectacle de la mégapole de la plus-value relative incompatible à elle-même…

L’exploitation c’est la dialectique de valorisation du mouvement du Capital mondial qui s’extériorise suivant les trois moments constitutifs de son déploiement déterministe en tant que triade adéquate à la logique hégélienne, reçue par Marx et simultanément dépassée – par le désir radical impersonnel et anonyme de la tendance à l’auto-émancipation humaine – en tant que mouvement réel et radical de la lutte de classe prolétarienne contre l’argent, la marchandise, le salariat et l’État. En premier lieu, c’est le face à face de la force de travail du Prolétariat exploité et du Capital comme Capital à toujours amplifier… Cette confrontation n’a de signification historique que dans l’affrontement de cette résolution qui est résolution de cet affrontement ; l’achat-vente de la force de travail exploitée qui se réalise en argent sur le marché mondial. En deuxième lieu et dans un mouvement de mondialisation du procès en question, c’est la domination réelle de la valeur qui – dans le trajet historique de 1914 tel qu’il nous transporte à aujourd’hui à travers les crises de 1968 et 2018 – nous fait parvenir à la mégapole totale de l’usine globale du taux de profit auto-asphyxié par la domination complètement réalisée de la valeur en tant que production de plus-value relative partout sur-présente. En troisième lieu, c’est la transformation de la plus-value en capital additionnel de plus en plus impossible à réaliser dans une dialectique de reproduction où le face à face Prolétariat/ Capital en tant que procès de production de la valeur se voit tout entier consommé par la baisse du taux de profit qui est désormais l’épouvante et le resserrement constant de l’essentialité de l’auto-présupposition capitaliste qui ne cesse de s’anti-présupposer à mesure que la transformation en capital additionnel devient inexécutable

Dans ces conditions, le renouvellement du procès historique de la valeur glisse, dérape et s’embourbe puisque l’implication réciproque Prolétariat <=> Capital a de plus en plus de difficultés à produire chaque nouveau cycle de modernisation étant donné que l’on se rapproche de l’espace-temps de la modernisation justement in-faisable… Le caractère explosif de la trans-formation de la plus-value en capital additionnel, c’est là tout autant les transformations étranglées du Capital, ses suffocations monétaires, ses faillites foisonnantes, ses licenciements de masse que l’augmentation de l’exploitation à la fois si impérieuse et tant improbable qui s’écrase dans l’automatisme machinique de la plus-value relative …La transformation de la plus-value en capital additionnel c’est essentiellement cette nécessité que le mouvement de l’extraction de la plus-value soit effectivement suffisant pour permettre cette transformation de PL en réel capital supplémentaire. Le rapport d’exploitation est là – en premier lieu – le contenu déterministe de l’implication réciproque qui lie dialectiquement le Prolétariat universel et l’usine globale du Capital mondial et – subséquemment le fait que le devenir critique de cette implication réciproque les arrime en une même totalité historique qui en un temps précisément donné de leur production, les pousse comme sujets réellement actifs de cette totalité à la fracasser eux-mêmes car le seul mouvement que cette totalité peut encore provoquer est celui qui résulte de l’action réciproque de l’auto-abolition de ses deux sujets constitutifs devenus abrogations de l’un et de l’autre, de l’un par l’autre et inversement. C’est, dans ce rapport produit par la crise générale historique de la plus-value relative que se formalise l’unité générale de tous les moments de l’histoire de la loi de la valeur et qu’existe ainsi la révélation finale de tout son devenir constamment recomposé par l’ensemble de toutes ses restructurations nécessaires jusqu’à ce moment crucial dont le caractère essentiel est celui de déboucher sur l’impossible reproduction de l’action par laquelle le Capital-travail mort vampirique ne peut s’animer que dans la succion toujours exécutable du travail vivant.

Le temps long des contradictions qui produit la dialectique de chaque cycle de lutte prolétarienne entre 1968 – surgissement de la crise de la domination réelle supérieure de la valeur – et 2018 – accomplissement de la crise supérieure de la domination de la valeur réelle – repose sur l’identité déterministe entre ce qui va faire du Prolétariat universel une classe révolutionnaire mondiale et ce qui en fait encore une classe de la reproduction aliénée du mode de production capitaliste. C’est à partir de l’auto-présupposition historique du mode de production de l’usine globale du monde du fétichisme de la marchandise tel qu’il définit les principes génériques de chaque flux et reflux caractérisant un cycle de luttes données comme exprimant un seuil particulier de l’exploitation que découle la détermination globale de la lutte des classes comme mouvement de la réification centré sur les contradictions de la loi de la valeur… Et ainsi – par celle-ci – s’induit la non-séparation déterministe de ce qui fait que le Prolétariat est à la fois la dynamique révolutionnaire de la dernière classe de l’histoire – à partir de la définition même de sa place comme classe du mouvement du mode de production capitaliste vers son procès d’auto-caducité… En tant que particularisation de la totalité, les deux termes de la contradiction n’entretiennent pas la même relation avec cette totalité. La contradiction constitutive de cette totalité, l’exploitation, se définit comme subsomption du travail sous le Capital. Face au travail salarié, le Capital subsume le travail vivant, par là il est l’agent de la reproduction réciproque des deux pôles. En conséquence il n’y a pas égalité, simple complémentarité entre les termes, mais contradiction et sur-détermination, contradiction dans la sur-détermination et sur-détermination dans la contradiction.

Le mouvement déterministe de reproduction du Capital implique le mouvement de reproduction déterministe du Prolétariat parce que ce dernier ne peut exister qu’en tant que constamment mis justement en situation de mouvement par le Capital de devant toujours l’impliquer davantage…C’est ainsi la dialectique du Capital qui est l’agent de la reproduction générale des forces productives du spectacle de la marchandise totalitaire et les deux termes impliqués; Prolétariat et Capital ne sont pas à égalité dans le parcours de l’exploitation… Comme il y a extorsion et domestication dans le procès de développement du taux de plus-value et dans celui du taux de profit qui enveloppe et identifie désormais le premier, cela entraîne que l’implication réciproque Capital <=> Prolétariat n’est pas un rapport de proportions symétriques mais une relation toujours plus poussée de dissymétries conjuguées

Avec cette in-équivalence organique des termes de la contradiction historique, il est clair que par rapport à la totalité de cette implication réciproque qui permet à la fois la contre-révolution et la révolution, c’est toujours à chaque moment du devenir de la formation sociale, le contenu même de cette contradiction que l’on retrouve et qui se rapproche vers le processus révolutionnaire de la crise terminale du rapport social de la chosification. Le Prolétariat est – par essence – en contradiction avec l’existence sociale nécessaire de son travail, en tant qu’exploitation produisant du capital, comme valeur autonomisée face à lui et ne pouvant le demeurer qu’en se valorisant contre lui… C’est pourquoi, la baisse du taux de profit qui signale le niveau du rendement capitaliste est d’abord une contradiction entre les classes qui aboutit en fin de parcours à l’écroulement de toute la cybernétique des mouvements de la plus-value relative. La dynamique même de l’accumulation ne peut se comprendre que si l’on apprécie le mouvement de la plus-value au regard du mouvement de toute la valeur produite et transmise lors de chaque temporalité d’exploitation. En domination réelle totale, la crise du taux de profit atteint son intensité maximum et l’exploitation du prolétariat en tant que production de plus-value rencontre là comme sa propre limite intégrale l’existence sociale même du travail comme producteur de valeur et l’accumulation de cette valeur qui est en contradiction avec la valeur elle-même…. La formulation spécifique des ambivalences dialectique de la contradiction et la forme même de cette contradiction avec l’in-équivalence de ses termes définissent le déterminisme d’une classe qui est constamment contradictoire à elle-même et au développement historique de la reproduction de la totalité mondiale qui la définit et l’implique du point de vue de la crise totale de la baisse du taux de profit. Dans le temps présent du recul des Gilets Jaunes toujours présents mais ailleurs et sous une autre forme, nous avons ici tout autant la lutte quotidienne qui s’englue que, dans la règle déterministe du présent qui se résilie en un demain in-habituel, la possibilité de l’abolition de toutes les captivités présentes. À l’intérieur du mouvement des profondeurs historiques de la baisse du taux de profit, le Prolétariat est constamment en contradiction déterministe avec la totalité des conditions aliénatoires accumulées face à lui comme valeur extorquée et c’est le déterminisme de cette contradiction qui existe comme forme révolutionnaire nécessairement possible en mouvement même de la contradiction en procès vers son explosion, qui permet de définir ce qu’est le Prolétariat, comme situation ontologique dans un rapport d’aliénation historique de réification obligatoire et en même temps comme nature générique de la Gemeinwesen qui ouvre l’histoire…

Le concept subversif du cycle de luttes prolétaires maximalistes vers le communisme intégral est d’emblée et en lui-même une critique radicale du réformisme puisqu’il dépasse la sèche opposition rigide entre ce qui caractérise le Prolétariat comme la seule classe révolutionnaire des temps qui viennent et ce qui le définit cependant comme classe du mode de production capitaliste de la période présente. Le Prolétariat est la force historique de l’acte produit par son auto-négation qui fait émergence du mouvement communiste contre le Capital et cela signifie qu’il est le sujet conscient de ce dépassement existentiel radical et ontologique, non comme simple déclinaison d’aboutissement mais comme pôle actif et re-définitoire de la contradiction elle- même. Ainsi, c’est à partir de la dialectique déterministe de l’exploitation que s’en-racine ce qui fait du Prolétariat – demain – une classe révolutionnaire à dater de ce qui le définit – aujourd’hui – comme classe du mode de production capitaliste… Autrement dit, c’est seulement dans son implication dialectique au Capital que le Prolétariat peut produire une liaison organique nécessaire entre les déterminations du cours quotidien de la lutte de classe réformiste et la révolution communiste… Ce procès est alors la phase historique du cycle des luttes modernisatrices du Capital devenue obsolète… Dans la phénoménologie du concept qui agrippe l’essence de la vie – en négation des apparences du spectacle de la marchandise – on saisit là que le cycle réformiste des luttes de classes est dépassé par le mouvement de l’ambivalence outre-passée entre le Prolétariat, force de rénovation capitaliste et le Prolétariat qui précisément dépasse ce qu’il est dans le mode d’amélioration de la production capitaliste – pour devenir l’être révolutionnaire. Néanmoins, pour correctement apprécier la nature logique de cette dynamique déterministe, il convient en faisant lien dialectique entre les Manuscrits de 1844, l’Idéologie Allemande, les Grundrisse et le Capital, de positionner le concept de cycle de luttes dans la vraie matérialité du devenir des forces productives mondiales de l’aliénation et de l’anti-aliénation… La révolution communiste est une production historique qui abolit tous les contenus de l’aliénation en cette nécessité que leur substance n’a plus là aucune capacité de se reproduire… Ce qui veut dire que définir le concept de cycle de luttes vers le communisme envisageable, c’est définir une succession de cycle de luttes réformistes qui cessent de pouvoir se reproduire comme concevables…Ce qui signifie que la dialectique du communisme possible est bien celle du capitalisme impossible puisque l’auto-présupposition du premier n’est en définitive que l’extension déterministe de l’auto-négation de l’auto-présupposition du second… Si l’exploitation est effectivement la contradiction entre le Prolétariat universel et l’usine globale du Capital mondial, cette contradiction est donc simultanément la dynamique du mode de production capitaliste du taux de profit encore reconductible et celle d’une histoire nouvelle qui est née depuis 2018 et qui signale – au rebours – l’impossibilité désormais radicale d’un tel mouvement renouvelable

Il n’est possible de correctement situer le rapport dialectique entre le cours quotidien de la lutte de classe qui prolonge le spectacle de la marchandise et la révolution communiste qui le supprime qu’en définissant le Prolétariat comme l’identité d’un rapport contradictoire à lui-même qui en fait à la fois une classe du mode de production capitaliste et une classe révolutionnaire contre le mode en question lorsque ce dernier ne peut plus engendrer le renouvellement de son auto-engendrement… La révolution communiste est la production historique de la communauté du naturalisme achevé qui paraît quand le capitalisme comme matérialité de l’anti-naturalisme accompli cesse de pouvoir apparaître à lui-même…Spécifier le déroulement de la lutte de classe – de 1968 à l’heure actuelle – comme mouvement de tous les cycles de luttes qui ont pu surgir jusqu’au débordement des Gilets Jaunes, c’est comprendre que chaque cycle de luttes est le procès dynamique du rapport historique déterministe qui le fait poindre comme expression de la baisse du taux de profit, à un niveau donné de nécessité particulier du déterminisme de l’omnipotence explosive de la plus-value relative. Rattacher le déroulement antérieur de tous les réformismes passés à la lutte de classe présente qui se cherche pour trouver le chemin de la révolution sociale future c’est comprendre cette révolution comme résiliation et arrachement, dépassement dialectique subversif de toutes les situations antérieures devenues irrémédiablement ir-reproductibles mais c’est spécialement discerner la rupture produite et rendue objectivement inexorable par le cumul dialectique de toutes les situations antérieures à la crise finale de la valeur… Ceci via le développement historique du déterminisme spécifique de la plus-value relative dans laquelle tant le Capital que le Prolétariat ont leur activité propre dans la situation générale de la crise ultime et simultanément leur place distincte quant à l’histoire de ce dépassement radical.

Il s’agit, en fonction de chaque cycle de luttes de déchiffrer pourquoi et comment la lutte de classe s’arrête sur ses propres limites et attribue à la révolution communiste un contenu déterminé historiquement par l’histoire déterministe de l’auto-abolition de ses limites quand le mouvement dialectique universel de la plus-value additionnelle ne permet plus de compenser la dialectique universelle de la chute du taux de profit.. L’entrelacement pratico-théorique entre le cours quotidianiste de la lutte de classe réformiste du prolétariat –capital variable – simple catégorie de l’usine totale aliénatoire ; C + V + PL – et la révolution communiste – qui abolit la totalité des catégories usinières de l’aliénation – se situe dialectiquement dans la situation constamment contradictoire de l’histoire du Prolétariat face-à-face avec la forme sociale nécessaire de son travail exploité comme valeur accumulée face et contre sa propre existence et ne le demeurant qu’en se valorisant comme réification capitaliste tant que les contre-tendances à la baisse du taux de profit ne se renversent point en procès d’auto-invalidation de la loi de l’accumulation capitaliste elle-même.

Cette contradiction qui a fait naissance des Gilets Jaunes en 2018 et qui a produit la rétrogression de 2019 est celle qui va faire renouveau insubordonné de bien plus vaste ampleur dans la temporalité qui s’annonce, est pour le Capital mondial sa propre dynamique de vie et de mort. Domestiquant le travail au travers de cette contradiction dialectique qui s’appelle l’exploitation, le mouvement de la valeur est constamment l’agent de la reproduction générale du rapport de l’aliénation et toutes les conditions de la reproduction s’y retrouvent ainsi continuellement comme Capital face au travail et par cette dynamique là, le cours de la quotidianité réformiste de la lutte de classes est substantiellement limité par sa résistance au Capital intégrée dans le mouvement des simples changements capitalistes. Pour que la longue trajectoire historique qui va de 1968 à 2018 puisse rebondir et rejaillir sur la totalité de l’usine globale en crise historique catastrophique, le cours quotidien du réaménagement capitaliste doit achopper sur ses propres limites historiques dans sa contradiction avec le Capital, à un seuil de contradiction où les facteurs qui atténuaient la tendance à l’aggravation de la crise de la loi de la valeur, en permettant son provisoire dépassement – deviennent les moyens de conduire l’économie fétichiste vers sa chute dernière. C’est par là essentiellement que le Prolétariat en produisant la révolution de l’anti-travail la produit en signifiant que toutes les refondations possibles du travail sont bien devenues impossibles en tant que détermination historique spécifique et qu’il appelle à leur dépassement radical en produisant la radicalité du sien propre. Le devenir de la soumission quotidienne de la lutte de classe est un mouvement qui, contre le Capital en le Capital, devient un mouvement contre le Capital à l’encontre du Capital et qui appelle à son auto-dépassement car s’il bute sur ses propres limites en le Capital c’est parce que ce dernier devenu crise irréparable du taux de profit ne peut plus être que son propre auto-anéantissement et donc liquidation de toutes ses contradictions constitutives… C’est cela la propre dynamique de l’auto-négation du Prolétariat vers la Gemeinwesen de la Commune universelle des hommes émancipés lorsque s’auto-décompose l’usine globale mondiale de l’automation technologique du travail mort…

Ce processus historique radicalement novateur qui abolit l’histoire de l’aliénation des hommes écroués dans l’indistinction spectaculaire, devient alors celui des ultimes contradictions internes du procès de l’accumulation capitaliste dernière. C’est pour cela que l’économie politique de l’exploitation ne peut être liquidée qu’une fois que son dépôt de bilan historique a été définitivement mondialement vérifié… La fin de l’économie comme activité de spoliation humaine enfermée dans le diktat de la quantité, passe par l’économie attendu que le cours quotidien de la lutte de classe prolétaire n’appelle pas à son dépassement de par un processus interne de simple volonté subjectiviste articulée sur un champ de hasard incertain mais bien au travers de l’objectivité déterministe de la crise historique cataclysmique du Capital. Des Manuscrits de 1844 au Capital en passant par les Grundrisse éclairés par l’Idéologie Allemande, le concept communiste de cycle de luttes synthétise dialectiquement le cours quotidien de la lutte de classe, la contradiction Prolétariat universel <=> Capital mondial comme dynamique de la crise finale du mode de production capitaliste et la production historique de la révolution communiste contre l’argent, le salariat et l’État…

L’eau qui semblait dormir et qui cachait une lame de fond nous a ramené avec le mouvement des Gilets Jaunes au principe du vrai mouvement réel de l’histoire concrète. Ce n’était qu’un début et le reste va suivre… L’histoire enseigne qu’il ne suffit pas de donner du pain, des jeux, du bourrage de crâne idéologique, des attentats étatiques sous faux drapeau et à la fin une grande peur pour assurer à long terme la pérennité d’un pouvoir qui ne peut plus reproduire les conditions matérielles de sa reproduction spectaculaire. Lorsqu’apparaît la preuve totale d’une crise mondiale de toutes les facticités industrielles, monétaires et financières de l’usine globale de la baisse mortelle du taux de profit qui incube depuis des dizaines d’années, il est net que ce ne peut être à partir de ce qui crève que l’on peut retrouver les chemins de la vie…

Le Grand confinement a tenté de masquer le Grand effondrement… Il va le rendre évidemment bien plus désopilant et dévastateur… En pleine crise sanitaire mythologique du Coronavirus, le ministère de l’Intérieur a passé commande de multiples quantités de gaz lacrymogène et de drones de surveillance… Selon des notes confidentielles datées du début avril et d’ailleurs alors rapportées par le journal Le Parisien, le SCRT ; Service Central du Renseignement Territorial avertit d’une radicalisation des contestations sociales au sortir du déconfinement… En fin d’année 2019, lors des grèves pourtant sous lourd contrôle syndical des diverses officines capitalistes subventionnées, on a pu voir se rencontrer des Gilets Jaunes récalcitrants et des cheminots insubordonnés vers un autre champ d’action qui s’il commence à s’ébaucher dans ses maturations subversives mettra un certain temps à s’affermir et se confirmer… Cela est certes – et c’est normal rapporté au niveau de crise de la composition organique – demeuré réduit et localisé mais ceci nous laisse bien apercevoir de quoi demain sera fait…On peut aisément prévoir l’aiguisement de la lutte des classes pour le proche avenir car le procès de restructuration en cours de l’irrationalité de la plus-value relative sur-abondante et la crise généralisée de l’équivalent-général abstrait vont faire éclater la mégapole spectaculaire de la loi de la valeur dans la détermination antithétique d’elle-même…

La formation sociale mégapolitaine du spectacle de la marchandise totale est cybernétique schizophrénique globale jusqu’à ce point de délire fétichiste du crédit qui rompt la monnaie elle-même… Le temps qui approche est défini ainsi historiquement par la dialectique de proximité approchante de l’auto-étranglement de la masse critique monétaire par l’auto-déprédation inter-active des trois temps fonctionnels de la dialectique-argent : unité de compte de la valeur, réserve de la valeur et inter-médiation de la valeur des échanges… La masse critique sociale du fétichisme de la marchandise qui s’alimente du vécu quotidien de la réification en se nourrissant des manifestations concrètes des résultats objectifs de la concentration catastrophique du rapport social de la crise mondiale généralisée est en train de sur-abonder…Et dès lors, le mouvement de la valeur en la monnaie est ici en train de stranguler le mouvement de la monnaie en la valeur…La valeur d’échange en ce moment de domination totale incendiaire est la mise au feu du mode de production capitaliste en tant que tel et sachant que la loi qui anime toute l’histoire contemporaine est celle de la loi destructrice des fétiches du Capital, il faut saisir que se retournant sur elle-même, elle ne peut que tendre maintenant à se réaliser en loi auto-destructrice de la valeur elle-même…

Le champ social de la domination réelle inférieure ( 1914 => 1968) qui conservait/dépassait les déterminations de la domination formelle s’est progressivement désagrégé dans une paupérisation brusquée et une prolétarisation hâtée qui – dans la période présente de la crise du taux de profit démultipliée – a fait production d’un Prolétariat universel propre à la crise globale de la domination réelle supérieure… Une masse considérable d’ouvriers, d’employés, d’auto-entrepreneurs irréels, d’ indépendants supposés et de paysans démunis, se retrouvent tous absorbés dans le procès de production spécifiquement capitaliste tel que le met en perspective le fameux chapitre inédit du Capital…Le Prolétariat de l’usine globale du capitalisme total est un rapport social en mouvement ; c’est la totalité des hommes forcés de produire le travail vivant exploité dont la domination par le travail mort du machinisme de la valeur totalitaire met en œuvre le rapport de production chosifié de l’indistinction thanatique dénommée Capital…

La question qui doit là être posée est celle-ci : Est-ce que la dictature démocratique du spectacle numérique et sanitaire qui a produit l’état d’urgence du mensonge du Coronavirus afin d’obscurcir le croulement bancaire et industriel de la crise du taux de profit, va pouvoir immobiliser et désactiver la tendance insurrectionnelle sous-jacente qui monte ? La réponse est celle de l’intelligence pratique du sens historique…Le confinement visait fondamentalement à figer la lutte de classe du Prolétariat… Le dé-confinement progressif, observé, surveillé et espionné va-t-il laisser apparaître une rage radicale explosive, rapide ou lente ? Les semaines et les mois à venir – en fonction du niveau de gravité des commotions et déflagrations de l’économie réelle des fictions spectaculaires du crédit indescriptible et halluciné de la valeur d’échange – vont être décisifs… L’épisode pandémique de la crise financière renvoie à l’épisode financier de la crise pandémique. Tout se tient en une liaison déterministe par laquelle le Coronavirus légendaire escamote le 11 septembre bancaire qui vient et qui sera finalement le stade supérieur du terrorisme étatique de la marchandise spectaculaire … L’algorithme totalitaire de l’usine globale de la cybernétique crisique à irresponsabilité illimitée est venu là nous dire que les finalités sociales de l’aliénation sont elles-mêmes aliénées par la forme même à partir de laquelle elles se matérialisent : le profit. Et en même temps, il nous a déclaré que le temps présent était celui où la dynamique du développement de l’économie du Capital entrait en contradiction sans appel avec l’économie du développement de la dynamique capitaliste elle-même. Après le Capital, il ne pourra y avoir que l’Anti-Capital… Cela vient de commencer… La contre-révolution découle de l’indétermination historique du Prolétariat pendant que la communisation se définit par l’homogénéisation de son auto-détermination et c’est exclusivement quand le vieux monde de la valeur s’enfonce dans le péricliter que le nouveau est apte à apporter enfin la formulation jouissive que la misère de l’économie politique doit tomber partout…La centralité du Prolétariat va se montrer pour ce quelle est ; l’expression dialectique du plus haut niveau d’antagonisme ontologique contre le spectacle de la marchandise totale.

Ceux qui approuvent la critique révolutionnaire doivent commencer par prouver qu’ils savent la vivre… Le Prolétariat n’a rien à attendre de quiconque. C’est seulement en agissant franchement et sans compromis contre tous les rackets améliorantistes qu’il pourra faire évoluer les luttes qui viennent en les amenant vers l’abolition de l’argent, de la marchandise, du salariat et de l’État… La théorie communiste que le Prolétariat va reconnaître comme sienne n’est point un ensemble d’idées artificiellement élaborées, c’est l’intelligence du mouvement de vie humaine qu’il va décider de faire naître en détruisant l’ordre des choses de la politique et de l’économie de toutes les servitudes concevables… Lire Le Capital est un acte redoutable car c’est là certainement le plus terrible missile qui ait encore jamais été lancé à la face des capitalistes à condition toutefois de ne point être bouquiné à partir des télescopes de l’ignardise universitaire ou de lorgnettes subjectivistes… C’est, en effet, le déployer de la loi concrète de la société spectaculaire marchande qui aboutit à la crise générale totale du capitalisme et son vrai mode d’emploi n’est rien d’autre là que l’auto-mouvement du mode de production de l’aliénation qui se renverse dialectiquement en mode de production de l’auto-mouvement de l’émancipation…

Notre analyse est la seule vision révolutionnaire de l’Époque car pas un pouce ne peut en être récupéré par l’ennemi afin de lui permettre de tenter de gérer autrement ou plus longtemps la reproduction du mensonge historique de sa justification… Le compte à rebours de la société du temps humain confisqué a bien commencé… Le crash financier mondial de la dé-réalisation industrielle du Capital en sera, à l’évidence, la première étape et le mouvement révolutionnaire montant du Prolétariat va donc devenir très réellement la référence profondément humaine de tous les événements du jeu historique qui se prépare……

Non, nous ne voulons pas de retour à la normale !

À bas la guerre sanitaire des bobards du spectacle étatique contre l’humanité pour préserver la dictature de la domestication capitaliste !

Vive la Guerre sociale du Prolétariat contre tous les États de la planète-marchandise et pour un monde sans exploitation ni aliénation !

L’ennemi principal est dans notre pays, c’est l’État de la dictature démocratique du profit, avec tous ses partis et tous ses syndicats!

MOBILISATION GÉNÉRALE POUR LA COMMUNE INSURRECTIONNELLE VERS UN MONDE SANS ARGENT NI ÉTAT !

23 Mai 2020, anniversaire du 23 Mai 1968…

 Jour de mémoire communarde où brisant les cordons sanitaires des services d’ordre syndicaux et politiques de toutes les gauches et extrêmes gauches du Capital, le Prolétariat d’un Paris encore ouvrier s’est levé en des barricades de radicalité qui appelaient à la grève sauvage maximaliste …

Le texte en format PDF (créé par le collectif Guerre de Classe) :

GDC_Coronavirus_et_spectacle_marchand

 

Coronavirus ou comment le contrôle des populations détruit des milliards de vies à travers la planète…

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, coronavirus CoV19, crise mondiale, média et propagande, N.O.M, pédagogie libération, politique et lobbyisme, résistance politique, santé et vaccins, sciences et technologies, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , on 25 Mai 2020 by Résistance 71

 

 

L’auteur n’envisage pas ici une hypothèse des plus simples : et si tout cela n’était qu’une vaste opération d’intox, une PsyOp à l’échelle planétaire ? Le CoV19 existe, il est réel, fabriqué en labo et volontairement surgonflé dans sa dangerosité et létalité afin de terroriser les populations à accepter ce qu’il décrit et critique dans son article. Cet article ne serait-il pas en lui-même un outil volontaire ou non de la PsyOp ?… Quand on voit ce que l’auteur serait prêt à accepter juste pour pouvoir voyager et faire son boulot de journaliste, il nous démontre sa servitude volontaire.
Ceci dit, oui, des milliards de vies dans le monde sont ruinées en l’état actuel des choses, mais la solution n’est pas une « réforme » systémique, mais un changement radical de paradigme politique, d’une ampleur sans précédent, un changement de fond en comble vers la société des sociétés dont il esquisse ici des contours même si bien mal définis.
L’heure est venue de vraiment douter de tout et d’arrêter de gober les mouches…
~ Résistance 71 ~

« Notre problème est l’obéissance et non pas la désobéissance civile… »
« On ne peut pas être neutre dans un train en marche. »

~ Howard Zinn ~

 

La “bataille” contre le CoV19 dans un monde fragmenté a ruiné des milliards de vies

 

Andre Vtchek

 

22 mai 2020

 

Source de l’article en français:

https://www.mondialisation.ca/la-bataille-contre-le-covid-19-dans-un-monde-fragmente-a-ruine-des-milliards-de-vies/5645802

 

Il ne s’agit pas seulement de survivre physiquement à la « pandémie ». Les gens sont privés des autres et de lieux de vie, parfois désespérément. Et lorsqu’ils sont séparés, ils meurent.

Nous sommes bombardés de rapports et de chiffres. Nous sommes effrayés par des histoires médicales horribles, par des images choquantes, et puis, simultanément, par des prédictions de chute économique et sociale. Jour et nuit, encore et encore.

Mais d’une manière ou d’une autre, si souvent pendant cette soi-disant urgence coronavirus, nous avons tendance à oublier que les gens sont des personnes, pas des chiffres, et que la simple survie est loin de tout.

Pendant des décennies, on nous a dit : « Vous vivez dans un monde globalisé. Les frontières sont devenues superflues ». Certains ont accepté à contrecœur, d’autres avec joie.

Les riches Occidentaux ont envahi tous les coins du monde avec leurs yachts, leurs villas et leurs résidences secondaires et tertiaires.

De pauvres domestiques et employés d’hôtel philippins et indonésiens ont émigré dans le Golfe, à la recherche d’emplois décemment rémunérés.

Les mariages et les relations interraciales et intercontinentales sont devenus la norme.

Fin 2019, des centaines de millions de personnes vivaient simultanément dans plusieurs parties du monde. Pour différentes raisons, des individus riches et pauvres. Pour certains, c’est devenu un mode de vie, pour d’autres, une simple nécessité.

Pour le meilleur ou pour le pire, les cultures se sont progressivement entremêlées. Pour beaucoup, la couleur de la peau n’avait plus d’importance. Du moins pour les quelques centaines de millions de personnes qui vivent sur cette planète Terre pas seulement en Asie ou en Europe, en Océanie, au Moyen-Orient, en Amérique du Sud ou du Nord.

J’ai beaucoup écrit sur cette tendance. Certains de ces écrits étaient clairement positifs, mais j’en ai aussi critiqué, avec détermination, de nombreux éléments.

Mais c’était la réalité, et comme beaucoup d’entre nous le croyaient, une réalité irréversible, permanente.

Les êtres humains brisaient les chaînes de leur passé. Soudain, ils se sentaient libres de sortir de leurs cultures, religions, habitudes traditionnelles. Ils ont noué des relations avec des êtres humains venant d’autres parties du monde. Ils se mariaient avec des personnes de cultures et de milieux complètement différents. Ils s’installaient dans des endroits éloignés. Et pas seulement les jeunes. Souvent, leurs parents, séduits par l’errance, décidaient de prendre leur retraite à des milliers de kilomètres de là.

Des hommes et des femmes faisaient des recherches dans les forêts tropicales profondes, certains d’entre eux décidant d’y rester, pour toujours. D’autres ruinaient ces forêts, devenant riches grâce à un pillage éhonté.

Tant d’histoires, bonnes et mauvaises. Tant de raisons, merveilleuses et horribles, de la vie globalisée ou internationalisée.

Et puis soudain, la fin. Point final !

Le COVID-19, ou appelez-le nouveau coronavirus, est arrivé.

Il est venu de nulle part, son taux de mortalité est relativement faible, très similaire à celui de la grippe ordinaire, mais toujours remarquablement contagieux.

[NdR71: le taux de mortalité officiel des malades infectés du CoV19 est maintenant de l’ordre de 0,50%, après avoir été gonflé à 3,5%, la grippe saisonnière étant de l’ordre de 0,40%…]

Brusquement, notre monde s’est arrêté.

Presque toutes les libertés traditionnelles ont été retirées aux gens. Si vite, et sans plébiscites, référendums, débats. La police, les drones, la surveillance, ont été rapidement utilisés contre les citoyens, pratiquement partout.

Et puis, presque dès le début de la « pandémie », les frontières ont commencé à se fermer. Les frontières, nous disait-on, étaient là pour rester ouvertes, pour toujours.

Et l’international, ou pour certains d’entre nous la vie internationaliste, a été soudainement arrêtée.

Les changements ont été mis en œuvre si rapidement que la plupart d’entre nous n’ont pas eu le temps de réagir. Nous avons assisté, impuissants, à la fermeture des frontières, à l’annulation des vols par les compagnies aériennes et à l’arrêt brutal des mouvements de population.

De l’autre côté de la frontière, disparaissant au-delà de l’horizon, se trouvaient nos familles, ou nos proches, nos collègues et camarades, ainsi que des pays et des villes que nous chérissions ardemment.

Nous n’avons rien pu y faire, car ce brutal verrouillage mondial a apparemment été effectué « pour notre propre bien ». Nous nous sommes retrouvés en prison, « pour que nous et les autres puissions survivre ». C’est ce qu’on nous a dit.

On ne nous a pas permis de prendre des risques, ni d’oser. Nos proches n’ont pas eu le droit d’oser non plus.

Nous sommes tous devenus mous, et si faciles à manipuler. Tout ce discours sur la liberté et la démocratie a rapidement été oublié.

En un ou deux mois seulement, notre planète s’est fragmentée comme jamais auparavant. Les frontières ont été fermées, même entre les pays d’Europe, d’Asie, d’Amérique Latine, d’Afrique et du Moyen-Orient.

Les Européens, par exemple, qui ont été contraints à de grands sacrifices en échange d’un continent sans frontières, se sont soudainement retrouvés coincés avec ces sacrifices existants, mais aussi avec des frontières réaménagées.

Très rapidement, tous les gains réalisés par l’humanité – des gains vers un monde ouvert – ont été annulés, liquidés.

Je dois le répéter : les peuples n’ont pas été sollicités. Personne ne les a consultés.

Alors que plusieurs sociétés transnationales, au premier rang desquelles les compagnies aériennes, ont commencé à recevoir des milliards de dollars de subventions gouvernementales, il n’y a eu aucune compensation pour les centaines de millions de personnes dont la vie a été virtuellement ruinée, réduite à presque rien par les interdictions de voyager, qui reviennent à emprisonner des foules dans leurs lieux de séjour.

À l’heure actuelle, la quasi-totalité de l’Amérique du Sud est « hors de portée », tout comme l’Asie. Les étrangers ne peuvent pas entrer aux États-Unis. En fait, la plupart des pays se sont transformés en forteresses.

Imaginez que vous ayez des parents qui vivent dans une autre partie du monde. Imaginez que votre conjoint est là-bas, quelque part, ou votre maison, ou un travail important que vous aimez, passionnément.

Imaginez qu’un gouvernement néolibéral utilise le verrouillage du COVID-19 pour couvrir l’accélération de la destruction de ses forêts tropicales, comme cela se produit actuellement dans des endroits comme le Brésil et l’Indonésie. Imaginez que de tels gouvernements dépossèdent les populations indigènes et que vous ne pouvez pas continuer votre travail, qui consiste à dénoncer les crimes contre l’humanité et la nature.

Des millions de personnes dépendent de votre travail d’investigation, mais vous ne pouvez pas partir. Les frontières sont fermées, les avions ne volent pas.

Pourtant, on nous dit : « C’est pour votre bien » et « C’est pour le bien des autres ».

Vous pouvez vous demander : « Qu’en est-il du bien de ces millions de personnes qui sont volées, appauvries, voire tuées par des événements sans rapport, ou juste partiellement liés au COVID-19 ? Ont-ils le droit de vivre ? Ont-ils le droit d’être protégés, défendus ?

Mais il semble que peu de gens se posent ces questions ! Et s’ils le font, les médias n’y prêtent pas attention.

Le nouveau coronavirus, semble-t-il, est maintenant tout ce qui compte, au moins pour certains, ou pour la majorité. Ou pour le régime.

C’est comme les nombreux hôpitaux, qui laissent mourir les gens d’un cancer ou d’un accident vasculaire cérébral, parce que leurs salles d’urgence et leurs lits sont utilisés exclusivement pour traiter les patients atteints du COVID-19.

Il y a quelque chose d’essentiellement et de moralement mauvais dans cette approche. Quelque chose de profondément mauvais, philosophiquement et logiquement aussi.

Les gouvernements, par exemple en Europe, ont-ils le droit de dire à un mari dont la femme est en train de mourir au Japon ou en Corée, qu’il ne peut pas sauter dans un avion et partir, afin d’être avec elle ?

Peut-on empêcher un scientifique de prendre l’avion pour se rendre dans un laboratoire, à l’autre bout du monde, s’il travaille sur un projet urgent qui pourrait améliorer la vie sur notre planète ?

Peut-on, en tant que journaliste, m’empêcher de prendre l’avion pour le Venezuela, où des mercenaires américains et colombiens viennent de tenter un nouveau coup d’État contre un gouvernement légitime ?

Apparemment, la réponse est « oui » !

C’est la « nouvelle normalité ».

Il y a quatre ou cinq mois, tout cela aurait été considéré comme insensé, inacceptable, voire criminel.

Mais aujourd’hui, une « pandémie » de grippe a soudainement créé une nouvelle « moralité », ainsi que des règles et des normes tout à fait nouvelles pour l’humanité.

Et nous ne devons pas couvrir les missions importantes ou les situations de vie ou de mort.

Il y a des centaines de millions, voire des milliards de personnes, qui vivent simplement sur notre belle planète, et pas seulement dans un pays en particulier, et qui ne peuvent pas exister autrement. Leur culture est le multiculturalisme. Je ne dis pas que c’est bon ou mauvais. C’est simplement un fait. Leur santé, et même leur traitement médical, dépendent de ce « style de vie », ainsi que de leur bien-être émotionnel et de leur travail.

Sans pouvoir voyager, leurs relations personnelles s’effondrent, leurs maisons et leurs appartements s’écroulent littéralement et leur vie perd son sens.

Quelqu’un compile-t-il des statistiques sur le nombre de vies humaines qui sont touchées, voire ruinées de cette manière ? Les chiffres doivent absolument être stupéfiants.

Attention, bien sûr ! La prudence est essentielle. Le coronavirus ne doit pas être pris à la légère. Mais pas d’approches extrêmes, qui pourraient, pour les décennies à venir, faire reculer les innombrables acquis positifs de notre civilisation.

Voyager, explorer, connaître « l’autre », essayer de comprendre, vivre ensemble comme une seule humanité : c’est l’une des grandes avancées de l’humanité. Imparfaite, parfois hypocrite ou timide, mais néanmoins une grande avancée. Non pas la mondialisation, mais l’internationalisme, où tout est pour le mieux.

Nous pensions que nous pouvions considérer ces avancées comme acquises. Nous étions convaincus qu’elles ne pouvaient pas nous être retirées.

Nous nous sommes battus pour les autres, pour que les gens de toutes les nationalités et de toutes les races puissent en profiter, bientôt aussi. Nous pensions que nous pouvions gagner.

Et maintenant, tout d’un coup, nous avons réalisé que tout n’était qu’un mirage.

Un coup de plume d’un responsable du gouvernement, et toutes nos libertés peuvent disparaître, être annulées. On nous pousse dans un coin, comme si nous étions du bétail, ou des enfants de maternelle.

Les vrais droits ne sont que ceux qui ne peuvent en aucun cas nous être retirés.

Le plus effrayant est l’absolutisme, l’extrémisme avec lequel les nouveaux règlements ont été introduits.

Un état de siège, peut-être, mais pas d’incarcération pure et simple.

Le voyage aurait pu être rendu plus compliqué, mais toujours possible.

Je vais le dire comme une anecdote, mais il y a une part de vérité : J’ai un masque à gaz de combat, que j’utilise pour couvrir les émeutes, les soulèvements et les révolutions. Il a un énorme filtre. Si je le portais, il serait impossible que je sois infecté, ou que j’infecte d’autres personnes dans un avion. Si cela ne suffit pas, je serais prêt à porter une combinaison jetable en plastique, de l’Amérique du Sud à l’Asie par exemple, avec des points de transit en Europe. Ce serait un moyen de transport extrêmement inconfortable, mais sûr (pour moi et pour tout le monde). Et quand je serai en Asie, disons au Japon, je serais heureux de subir une auto-quarantaine de 14 jours. Et je paierais même des frais raisonnables pour « dérangement ».

Mais si je dois vraiment y aller, si c’est une question de vie ou de mort pour moi, il devrait y avoir une option draconienne pour moi et pour des millions de personnes comme moi. Mais ce n’est pas le cas ! Les frontières de toute l’Asie et de l’Amérique du Sud sont fermées, hermétiquement. Même les frontières des États-Unis sont scellées, malgré le fait qu’ils aient le taux le plus élevé de personnes infectées. Seuls les citoyens et les détenteurs d’une carte verte peuvent monter à bord des avions.

Ainsi, des vies humaines continuent d’être ruinées, à une échelle tout juste inimaginable récemment.

Il semble que rien, absolument rien ne puisse être fait. Nous sommes tous à la merci de nos régimes.

Nous n’en avions aucune idée, mais maintenant nous savons.

Même lorsque ces restrictions seront levées, rien ne sera jamais « normal ». Les gens seront bien conscients du fait que leur vie peut à nouveau être brisée, sous n’importe quel prétexte – à tout moment.

Si un remède, ou une prévention, sont dix fois, voire cent fois plus meurtriers que la maladie, alors il est immoral de les appliquer.

De plus, il est essentiel de se rappeler qu’il existe de nombreuses façons différentes de mourir pour les êtres humains. Certaines personnes peuvent facilement mourir même si leurs poumons sont intacts et que leur cœur bat. Elles peuvent mourir de chagrin, de l’absence d’êtres chers ou de l’insignifiance de la vie en prison.

La lutte d’aujourd’hui, et le combat ne devrait pas être exclusivement contre le COVID-19. Le combat devrait être simplement pour la vie, pour chaque vie humaine, quels que soient les virus, les conditions ou les circonstances qui la mettent en danger.

= = =

Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir !

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

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4 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

 


Briser le rapport social par la terreur induite

21-28 mai 1871… La semaine sanglante de la république criminelle met fin à la grande expérience sociale de la Commune de Paris…

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Commune de Paris 1871

 

L’an prochain sera la 150ème anniversaire de cette si riche expérience de la Commune de Paris (mais aussi de celles de Lyon et autres villes de France), ne serait-il pas historiquement correct de fêter dignement sa mémoire en… remettant en place la révolution sociale des communes d’associations libres ?
Balançons par dessus bord cette fange étatico-capitaliste qui n’a que trop duré et qui arrive au bout de son rouleau mortifère…
Chiche ?… Vive la Commune Universelle de notre humanité enfin réalisée contre toutes les impostures et dictatures de la marchandise et de la société divisée facticement dans ce report dominant / dominé n’ayant absolument aucun lieu d’être…
Qu’on se le dise et qu’on agisse en conséquence  !
~ Résistance 71 ~

 

Commune de Paris : Le 21 mai 1871 débutait la semaine sanglante

 

Paris Luttes Info

 

21 mai 2020

 

Source: 

https://paris-luttes.info/le-21-mai-1871-debutait-la-semaine-11832?lang=fr

 

Retour de l’ordre bourgeois dans le sang, la Semaine sanglante reste l’un des évènements les plus sombres du mouvement révolutionnaire français. Pas moins de 30 000 communard·e·s seront tué·e·s dans les combats et 46 835 seront fait prisonnier·e·s. En une semaine Adolphe Thiers et ses sabre-peuple décapitent Paris la Rouge. Mais si la Commune tombe, sa mémoire perdure.

Retour de l’ordre bourgeois dans le sang, la Semaine sanglante reste l’un des événements les plus sombres du mouvement révolutionnaire français. Environ 30 000 communard·e·s seront tué·e·s dans les combats et 46 835 seront fait prisonnier·e·s. Ils et elles seront ensuite 95 à être condamné·e·s à mort, 4 586 seront déporté·e·s, pour beaucoup en Nouvelle-Calédonie, 1 247 seront condamné·e·s à la réclusion perpétuelle et 3 359 à des peines de prison variables. Si elle avait débuté dans la liesse populaire et l’union entre le peuple de Paris et les bataillons de l’armée [1], la Commune finit dans le sang. L’espoir suscité par l’expérience révolutionnaire régnant sur Paris depuis déjà deux mois était une défiance impardonnable pour le vieux monde. La réponse d’Adolphe Thiers fut sans pareille dans l’histoire de Paris. En une semaine, du dimanche 21 mai au dimanche 28 mai, l’armée versaillaise reprend Paris dans ce qui reste l’événement le plus meurtrier de l’histoire de la ville.

Déroulement de la Semaine sanglante

Dimanche 21 mai

Le dimanche 21 mai, entre 14 et 15 heures, Jules Ducatel, piqueur des Ponts et Chaussées et indicateur de l’armée versaillaise, découvre que la porte de Saint-Cloud et ses environs ne sont plus gardés. Il alerte les lignes versaillaises positionnées dans des tranchées creusées en contrebas, du côté du parc des Princes. Informé par le capitaine de frégate Auguste Trève, le général Douay en réfère à Adolphe Thiers, qui ordonne à l’armée régulière de pénétrer dans Paris. Libéré sur ordre de Douay après avoir été brièvement arrêté par les soldats qui craignaient une ruse des fédérés, Ducatel guide ensuite la division Vergé, alors commandée par le colonel Piquemal, vers le Trocadéro.

Le Conseil de la Commune, qui est en train de juger Cluseret, ancien délégué à la guerre tombé en disgrâce pour incompétence, n’envoie aucun renfort, malgré la demande qu’avait formulée le général Dombrowski qui commande le secteur.

Le Comité de salut public dépêche un observateur qui est fait prisonnier par les versaillais. L’armée de la République occupe Auteuil et Passy. Ils fouillent systématiquement les maisons, procèdent sur dénonciation à des arrestations et commencent à fusiller les gardes nationaux du secteur, qui seront ensuite conduits au cimetière de Longchamp. Au même moment se déroule la dernière réunion du Conseil de la Commune.

Lundi 22 mai

Au matin, les versaillais occupent les 15e et 16e arrondissements. Le reste de Paris apprend enfin la nouvelle par une affiche signée de Charles Delescluze, délégué à la Guerre. À la suite de cette proclamation, une grande partie des combattants de la Commune se replie dans leurs quartiers pour les défendre, abandonnant toute lutte coordonnée et rendant impossible toute contre-attaque pour repousser les versaillais. Des barricades s’érigent un peu partout dans Paris dans une ultime volonté défensive. L’armée de Thiers prend dans la journée le 7e, 8e et 17e arrondissement, durant leur offensive, les troupes versaillaises procèdent à de très nombreuses exécutions sommaires. Tout communard combattant est abattu.

Mardi 23 mai

Implacablement les forces versaillaises continuent à envahir Paris. Sur leur route les exécutions sommaires sont nombreuses. Face au chaos et à la débandade des forces communardes, le Comité de salut public publie, en vain, un appel à la fraternisation entre les troupes versaillaises et le peuple. Pendant les combats le général Jaroslaw Dombrowski est tué rue Myrha. Cet ancien général de l’armée russe avait offert ses compétences à la Commune de Paris et avait commandé la 11e légion de la Garde nationale. Il était, avec son compatriote polonais Walery Wroblewski, en exil à Paris après avoir participé aux insurrections polonaises de 1861-1864. Il y réclamait déjà la démocratie, la fin du servage et l’indépendance polonaise face à l’Empire russe.

Dans la soirée débutent les premiers incendies de grands bâtiments parisiens.

Mercredi 24 mai

Les incendies, qui débutèrent la veille, continuent et s’amplifient. Les dirigeants communards évacuent et font incendier volontairement l’Hôtel de Ville, la Préfecture de police et le Palais de justice. À la prison de la Roquette, les communards exécutent l’archevêque de Paris Georges Darboy et cinq autres otages, dont le président Bonjean. Face à l’implacable répression, l’espoir de changer le vieux monde s’est transformé en politique de la terre brûlée.

Jeudi 25 mai

Des combats acharnés à la Butte-aux-Cailles font rage. Le général Wroblewski résiste tant bien que mal face aux forces versaillaises. Place du Château d’Eau Charles Delescluze, délégué à la Guerre de la Commune, est tué. Wroblewski est proposé pour le poste de commandement en chef des forces de la Commune. Il le refuse, arguant du peu d’hommes restants capables de se battre de manière disciplinée et coordonnée, et terminera la Semaine sanglante en se battant comme simple soldat.

Vendredi 26 mai

Pendant la journée du 26 mai, toutes les forces communardes sur la rive gauche de la Seine sont tuées, arrêtées ou mises en déroute. Seul le nord-est de la ville continue le combat autour des Buttes-Chaumont et du cimetière du Père-Lachaise. Les exécutions sommaires sont nombreuses dans les deux camps. Au Panthéon de nombreux·ses communard·e·s sont massacrés et 52 prisonniers de la Roquette soupçonnés de sympathie pour Thiers sont exécutés au 85 de la rue Haxo.

Samedi 27 mai

Large offensive versaillaise au cimetière du Père-Lachaise où l’on combat à l’arme blanche entre les tombes. 147 Fédérés, combattants de la Commune, sont fusillés et jetés dans une fosse ouverte au pied du mur des Fédérés. Ce mur deviendra le lieu habituel de la commémoration de la Commune. Les Buttes-Chaumont tombent aussi sous la coupe des troupes versaillaises. Le soir même il ne reste plus que le quartier de Belleville aux mains des communards.

Dimanche 28 mai

Dans une ultime bataille, les dernier·e·s Communard·e·s tombent à Belleville. Si le lieu de la dernière barricade est incertain, une plaque commémorative des derniers combats se trouve rue de la Fontaine-au-Roi, dans le 11e arrondissement de Paris. Face aux 130 000 soldats versaillais déployés pour l’opération de reprise de la ville, entre 25 000 et 30 000 communard·e·s combattant.es auront résisté tant bien que mal. Il ne reste plus que le fort de Vincennes encerclé par les Allemands, il se rendra sans combattre le lundi 29 mai.

Répressions et conséquences de la Commune

Le bilan officiel, rapporté par le général Appert devant l’Assemblée nationale en 1875, fait état de 43 522 arrestations, dont 819 femmes et 538 enfants. 7 700 qui avaient été arrêtés par erreur sont relâchés. Mais au camp de Satory où sont parqués beaucoup des arrêtés, le calvaire continue : aucune hygiène, peu de soins pour les blessés, les épidémies se développent. On abat 300 prisonniers pour tentative de fuite dans la nuit du 27 au 28 mai. Des prisonniers fédérés furent transférés dans les pontons et ports de l’ouest de la France ; à Brest, Lorient, Cherbourg et Rochefort, ces transferts eurent lieu dans des wagons à bestiaux dans des conditions sanitaires volontairement déplorables. Environ 20 000 y furent détenu·e·s pendant plusieurs mois, au moins 1 000 y moururent. 

Aucun bilan officiel ne vient par contre établir le nombre exact de morts durant la Semaine sanglante. Il est vrai qu’entre les exécutions sommaires et les morts des combats, il a longtemps été compliqué d’établir un nombre qui fasse consensus. Ainsi le nombre de morts a été longtemps gonflé artificiellement pour rendre le massacre encore plus sanglant qu’il ne l’était, ou alors minimisé par les autorités responsables du massacre. Choisir un chiffre dans la large fourchette entre 10 000 et 100 000 morts était alors un choix politique de ralliement ; au même titre qu’aujourd’hui, choisir de retenir les chiffres de la préfecture ou les chiffres de la CGT pour une manifestation n’est pas politiquement neutre. Avec les années et le recul, on considère généralement qu’il y aurait eu environ 30 000 morts. Un tiers serait mort au combat, les deux tiers restants étant tués lors d’exécutions sommaires.

Car c’est là que la Semaine sanglante fut la plus horrible. Car à l’arrière des combats et après avoir reconquis chaque quartier, l’armée versaillaise a systématiquement fait appel à des mouchards pour débusquer les sympathisants de la Commune. La reconquête militaire s’accompagnant d’une purge politique de tous les opposants au régime de Thiers. Le tout dans l’urgence la plus totale. Car le gouvernement souhaitait restaurer l’État de droit une fois la ville reprise. Il fallait donc exécuter le plus rapidement possible le maximum de Communard·e·s pour éviter que la justice puisse être indulgente avec les insurgés. Ainsi sur les 46 835 communard·e·s fait·e·s prisonnier·e·s, « seulement » 95 seront condamné·e·s à mort quand il y aurait eu environ 20 000 exécutions sommaires. Cette même « justice » préfèrera en fin de compte déporter massivement les communard·e·s vers la Nouvelle-Calédonie afin de s’assurer qu’ils ne « contamineraient » plus la société.

La répression des différentes insurrections de 1870-1871 continua année après année. Empêcher toute résurgence insurrectionnelle devient le leitmotiv du gouvernement de Thiers. Si Paris est purgée des révolutionnaires tués, déportés, emprisonnés ou en exil, le gouvernement cherche à affaiblir tout mouvement révolutionnaire, et criminalise ainsi l’appartenance à l’Internationale le 14 mars 1872 [2], provoquant un fort recul de l’organisation. Adolphe Thiers se souvient que la Commune de Paris fut précédée par la Commune de Lyon ; où Mikhail Bakounine et d’autres membres de l’AIT avaient proclamé la Commune de Lyon au balcon de l’Hôtel de Ville. La répression exacerbe les débats déjà houleux entre bakouniniens et marxistes au sein de l’organisation. Mikhail Bakounine en sera exclu lors du congrès de La Haye (du 2 au 9 septembre 1872) et la Première Internationale finira par disparaître en 1876, marquant une scission définitive du mouvement socialiste entre antiautoritaires et autoritaires.

Mais si la Commune et ses aspirations sont écrasées, ses idées ne craignent pas la mitraille. La IIIe République, devenue républicaine après la fin du gouvernement de Thiers, s’inspirera des réalisations de la Commune de Paris pour mettre en place ce qui reste encore de ses plus grandes réformes démocratiques. La séparation de l’Église et de l’État, la scolarité gratuite pour tous, le droit d’association ou encore la loi Waldeck-Rousseau autorisant les syndicats, la réaffirmation de la liberté de la presse, etc. ; mais tout en renforçant les dispositifs légaux et policiers de répression contre toute contestation politique radicale. 

Ainsi les lois scélérates de 1893-1894 modifient la loi de 1881 sur la liberté de la presse qui ne punissait que la provocation directe ; désormais la provocation indirecte est condamnable, la fameuse « apologie » qui permet encore aujourd’hui la répression à tout va de tout discours non conforme à la normalité républicaine. Le tout sans compter toutes les boucheries orchestrées, organisées et perpétrées par cette fameuse République civilisatrice lors de sa vaste campagne de colonisation en Afrique, en Asie et dans le Pacifique ; ou pendant les deux guerres mondiales. 

La Semaine sanglante fut ainsi une expérience concentrée de ce que fut la Troisième République dans son ensemble, entre réalisation démocratique, répression et bain de sang.

Une mémoire musicale de la Commune

La Semaine sanglante fut un événement qui marqua profondément le monde ouvrier et révolutionnaire, mais derrière la grande Histoire, l’événement marqua aussi les poètes et auteurs qui y participèrent. 

Eugène Pottier et Jean-Batiste Clément furent deux d’entre eux. Rapidement après la fin de la Commune, ils écrivirent chacun un poème, qui fut ensuite mis en chanson : l’Internationale d’Eugène Pottier, qui devint célèbre dès le congrès d’Amsterdam de la IIe internationale en 1904, avant de devenir l’hymne de l’URSS en 1922 ; et la Semaine sanglante de Jean Baptiste Clément, qui dénonce les horreurs et crimes des versaillais pendant la période éponyme.

Avant d’être l’hymne officiel de l’Union soviétique de 1922 à 1944, et d’être charcuté par de nombreux gouvernements et groupes pour mieux coller aux doctrines et régimes qui la récupérèrent, L’Internationale fut bien écrite dans le sillage de la Commune. 

Eugène Pottier, membre de la Garde nationale durant le siège de Paris de 1870, rejoint la Commune et siège à la Comission des Services publics dans le deuxième arrondissement où il est élu. Il participe aux combats de la Semaine sanglante contre les troupes versaillaises. C’est suite à ces événements qu’il devra se cacher dans Paris pour éviter la répression qui s’abat sur la ville. C’est lors de cet exil intérieur qu’il écrira L’Internationale. Il fuit ensuite en Angleterre, mais, condamné à mort par contumace le 17 mai 1873, il décide de s’exiler aux États-Unis et rejoint le Parti ouvrier socialiste d’Amérique. Il ne rentrera en France qu’en 1880, suite à la loi d’amnistie du 11 juillet 1880 qui amnistie les Communard·e·s et permet le retour de nombre d’entre eux en France. En 1888, un an après la première édition imprimée des paroles du poème, la chorale lilloise du Parti ouvrier demande à un de ses membres, Pierre Degeyter, de composer une musique originale pour L’Internationale. Le 23 juillet 1888, pour la première fois, la chorale de la Lyre des Travailleurs interprète le chant sur l’air nouveau. Sa partition est publiée en 1889.

Écrite juste après les événements et chantés sur l’air du Chant des Paysans de Pierre Dupont, le premier couplet de La Semaine sanglante s’ouvre avec le froid constat des événements :

« Sauf des mouchards et des gendarmes,
On ne voit plus par les chemins,
Que des vieillards tristes en larmes,
Des veuves et des orphelins.
Paris suinte la misère,
Les heureux mêmes sont tremblants.
La mode est aux conseils de guerre,
Et les pavés sont tout sanglants.
 »

Mais si Jean-Baptiste Clément dépeint la triste situation de Paris après la Semaine sanglante, ville reconquise dans le sang par tous les représentants du vieux monde : militaires, politiciens, religieux, bourgeois, capitalistes, vendus et autres mouchards ; il exprime aussi le futur retour de l’ordre dans une fête morbide des décorations militaires et des bénédictions de curetons. Si chacun de ces couplets, à l’exception du dernier, est une triste description de la situation, il ponctue chacun d’entre eux par un refrain qui appelle encore et toujours à la révolution.

« Oui mais !
Ça branle dans le manche,
Les mauvais jours finiront.
Et gare
 ! à la revanche
Quand tous les pauvres s’y mettront.
Quand tous les pauvres s’y mettront.
 »

La chanson, écrite ainsi juste après les événements, ne se contente pas d’une amère description d’une défaite, mais vise bien à exhorter à continuer le combat, considérant que des des dizaines de milliers de morts et d’arrestations ne suffiraient jamais à stopper l’enthousiasme du poète qui se demande « à quand enfin la République de la Justice et du Travail ? »

Si la chanson La Semaine sanglante fut une réponse immédiate et explicite au massacre, une autre chanson de Jean-Batiste Clément rentrera dans l’Histoire comme un hommage à la Commune et plus particulièrement à tous les épisodes révolutionnaires qui finirent dans les larmes et le sang. Car avant d’être jouée par les chœurs de l’armée française en 2016, place de la République, en l’honneur des victimes des derniers attentats ; le Temps des cerises fut avant tout dédicacé « à la vaillante citoyenne Louise, l’ambulancière de la rue Fontaine-au-Roi, le dimanche 28 mai 1871 », communarde rencontrée aux hasards des rues par le poète, alors tenancier d’une barricade comme tant d’autres cette semaine-là. 

De simple chanson d’amour perdu, écrite en 1866 et chantée sur un air mélancolique, le Temps des cerises devint un symbole pour tous ceux et celles qui vécurent intensément la lutte contre la République bourgeoise, contre le capitalisme sauvage et contre le fascisme. Elle devint alors une classique pour toutes les familles du socialisme, de l’anarchisme et du communisme, traversant le temps et les clivages politiques. 

L’appropriation populaire et collective de la chanson en fera un classique repris autant par Coluche, la jouant au violon avec des gants de boxe, que dans Porco Rosso, film d’animation japonais de Hayao Miazaki de 1992, se déroulant dans l’Italie fasciste des années 1920.

Se souvenir, c’est déjà lutter !

Si la Commune de Paris reste aujourd’hui une référence commune de toutes les familles de gauche, toujours critiquée, revisitée, réinterprétée, mais bien partagée [3], c’est autant par l’espoir suscité par ses réalisations que par la répression sans pareille dont elle fut la victime. 

À une époque où le « Roman national » fait son grand retour et où chaque événement de l’Histoire française est réinséré dans un roman à visée normalisatrice d’une pseudo « Identité nationale », il faut rappeler qu’encore aujourd’hui, presque 150 ans après les faits, la Commune reste une oubliée des programmes scolaires et de l’histoire française. Aujourd’hui, le nouveau discours au centre, à droite et même à l’extrême-droite essaye de refaire de la Troisième République la référence idéologique par excellence et continuant ainsi à faire de la Commune une oubliée volontaire. Surtout quand la laïcité de 1905 sert à l’extrême-droite pour stigmatiser toute population non catholique, et que les débats sur les « bienfaits » de la colonisation sont rouverts. Il serait dommage de perturber cette foire à la saucisse idéologico-historique en rappelant que la Troisième République est née dans un bain de sang.

Face à l’oubli volontaire des politicards et de l’État, comme symptôme d’une ultime répression, la mémoire de la Commune, une mémoire révolutionnaire et internationaliste, est donc une arme pour rappeler que de tout temps le vieux monde peut vaciller, mais que plus il vacille, plus ses chiens montrent les crocs et mordent au sang. Que toute action révolutionnaire entraine une action contre-révolutionnaire et que la violence de l’État est toujours liée à son désir de maintenir une société d’exploitation et de contrôle. Quel que soit le régime ou quel que soit le numéro de la République en place, la lutte des classes perdure à tous les niveaux de la vie.

Note

Sur la Commune de 1871 :

• le web officiel des Amis de la Commune : Association qui cherche à faire vivre l’histoire et la mémoire de la Commune en proposant de nombreux textes, images, photographies, chansons, bibliographies, filmographies sur leur site.

• Initialement publié sur Rebellyon.info

Notes

[1] Article sur le 18 mars 1871 : Le 18 mars 1871 : Le peuple et la Garde nationale fraternisent contre la République bourgeoise

[2] Article de Rebellyon sur la criminalisation de l’appartenance à l’AIT : https://rebellyon.info/L-appartenance-a-l-A-I-T-devient

[3] Sur la Commune de l’Internationale Situationiste : https://infokiosques.net/lire.php?i…

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Dans l’esprit de la Commune :

Michel_Bakounine_La_Commune_de_Paris_et_la_notion_detat

Pierre_Kropotkine_La_Commune_de_Paris_PDF

Louise-Michel_De-la-commune-a-la-pratique-anarchiste

3ri-et-societe-des-societes-du-chiapas-zapatistes-aux-gilets-jaunes-en-passant-par-le-rojava-fevrier-2019

zenon_pourquoi suis je anarchiste ?

Pierre_Bance_Lheure_de_la_commune_des_communes_a_sonne

Chiapas-Feu-et-Parole-dun-Peuple-qui-Dirige-et-dun-Gouvernement-qui-Obeit

Ricardo_Flores_Magon_Textes_Choisis_1910-1916

James_C_Scott_L’art_de_ne_pas_être_gouverné

Emile_Pouget_textes-choisis-anarchistes-du-pere-peinard

Un monde sans argent: le communisme

Inevitable_anarchie_Kropotkine

Le_monde_nouveau_Pierre_Besnard

L’anarchie pour la jeunesse

Erich_Mühsam la liberté de chacun est la liberté de tous

Appel au Socialisme Gustav Landauer

Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir !

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

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4 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

 

Coronavirus dictature technotronique et contrôle vaccinal planétaire (F. William Engdahl)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, coronavirus CoV19, crise mondiale, guerres hégémoniques, média et propagande, N.O.M, pédagogie libération, politique et lobbyisme, résistance politique, santé et vaccins, science et nouvel ordre mondial, sciences et technologies, technologie et totalitarisme, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , on 23 Mai 2020 by Résistance 71

 


Cavaliers de l’apocalypse sanitaire…

 

L’opération “Warp Speed” ou la poussée à grande vitesse pour les vaccins contre les coronavirus

 

F. William Engdahl

 

19 mai 2020

 

Source de l’article en français:

https://www.mondialisation.ca/loperation-warp-speed-la-poussee-a-grande-vitesse-pour-les-vaccins-contre-le-coronavirus/5645655

 

La Maison Blanche américaine a nommé un « tsar des vaccins » contre les coronavirus, issu de Big Pharma, pour superviser l’opération Warp Speed. L’objectif est de créer et de produire 300 millions de doses d’un nouveau vaccin censé immuniser toute la population américaine contre le COVID-19 d’ici la fin de l’année. Pour s’assurer que les grandes sociétés pharmaceutiques donnent le meilleur d’elles-mêmes au projet médical Manhattan, elles ont été entièrement indemnisées par le gouvernement étasunien en cas de décès ou de maladie grave des personnes ayant reçu le vaccin. La FDA et le NIH ont renoncé aux pré-tests standard sur les animaux dans cette situation. L’armée étasunienne, selon les récentes remarques du président américain, est en train d’être formée pour administrer le vaccin qui doit encore être dévoilé en un temps record. Rien ne pourrait donc se passer de travers ici ?

La vitesse de distorsion (Warp Speed) est un terme issu d’une série de science-fiction Star Trek, défini comme une vitesse plus rapide que celle de la lumière. Ces dernières semaines, des milliards de dollars ont été promis par les gouvernements, la Fondation Bill et Melinda Gates et d’autres, pour accélérer la mise au point d’un vaccin et tester des traitements médicaux pour combattre la maladie VODIV19 qui proviendrait d’un nouveau coronavirus découvert fin 2019 à Wuhan, en Chine. Cette ruée vers la création d’un vaccin « miracle » est inquiétante et laisse entrevoir des intentions cachées.

Le tsar en conflit

L’opération Warp Speed de Washington serait l’œuvre du conseiller présidentiel et gendre Jared Kushner. Elle est officiellement dirigée par le secrétaire à la santé et aux services sociaux Alex Azar et le secrétaire à la défense Mark Esper, qui travailleront avec un nouveau tsar des vaccins. Le tsar des vaccins sélectionné pour l’opération Warp Speed de Kushner est l’ancien président de la division vaccins de GlaxoSmithKline, le Dr Moncef Slaoui, citoyen étasunien né au Maroc. De 2006 à 2017, M. Slaoui a été président de la R&D mondiale et des vaccins chez GlaxoSmithKline et a siégé à l’équipe de direction et au conseil d’administration de la société.

Lorsqu’il était chez GSK, M. Slaoui a dirigé le développement de Cervarix. Son vaccin Cervarix contre le cancer du col de l’utérus dû au HPV a été associé à de multiples décès ou à de graves effets invalidants chez de nombreux receveurs. Un rapport de surveillance de l’OMS de 2017 a révélé que les effets indésirables graves du vaccin HPV de Moncef Slaoui comprenaient le syndrome de douleur régionale complexe (CRPS), le syndrome de tachycardie orthostatique posturale (POTS) et le syndrome de fatigue chronique (CFS) qui « dépasse tout autre vaccin ». Cela n’est pas rassurant pour le nouveau tsar d’un vaccin coronavirus précipité.

En 2015, la Cour suprême indienne a enquêté sur les accusations selon lesquelles de jeunes villageoises indiennes seraient mortes après avoir reçu du Cervarix du GSK de Slaoui. Cela s’est produit lors de tests illégaux de « cobayes humains » du vaccin contre le HPV où ni les filles ni leurs parents n’ont été informés de ce que c’était. L’étude aurait été financée par la Fondation Bill et Melinda Gates.

En 2012, alors que M. Slaoui dirigeait la R&D mondiale et le développement de vaccins de GSK et siégeait au conseil d’administration de l’entreprise, celle-ci a été condamnée à une amende de trois milliards de dollars par le ministère américain de la justice, la plus importante jamais imposée à une société pharmaceutique. Parmi les charges retenues, GlaxoSmithKline a délibérément dissimulé à la FDA étasunienne des données alarmantes sur la sécurité de son médicament le plus vendu contre le diabète, Advandia. Après qu’Advandia ait tranquillement disparu de la liste des produits de GSK.


… et Bill « la piquouze »

Slaoui a également des liens avec les projets de la Fondation Bill & Melinda Gates. Il a siégé au conseil d’administration de l’Initiative internationale pour un vaccin contre le sida, financée par la Fondation Gates. L’IAVI a été lancée en 1994 lors d’une conférence de la Fondation Rockefeller et est soutenue entre autres par la Fondation Gates, par le ministère étasunien de la Défense et par l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses de Tony Fauci.

Lors d’une conférence de presse tenue le 15 mai à la Maison Blanche, où le président a présenté M. Slaoui comme le chef du projet de vaccin contre les accidents, ce dernier a déclaré :

« Monsieur le Président, j’ai vu très récemment les premières données d’un essai clinique avec un vaccin contre les coronavirus. Ces données me rendent encore plus confiant dans notre capacité à fournir quelques centaines de millions de doses de vaccin d’ici à la fin de 2020 ».

Bien qu’il ne l’ait pas dit, il faisait clairement référence à Moderna et à son vaccin à ARNm modifié par le gène, le premier vaccin étasunien autorisé à entrer en phase I des essais sur l’homme après que le gouvernement étasunien ait accordé à la société un financement colossal de 483 millions de dollars pour accélérer le vaccin COVID-19.

Le vaccin Czar Slaoui est bien placé par rapport à Moderna. Après avoir quitté GSK de 2017 jusqu’à ce qu’il rejoigne l’opération « Trump Operation Warp Speed« , Slaoui a fait partie du conseil d’administration de Moderna. Il détient toujours 10 millions de dollars de stock options Moderna, des options dont la valeur risque de monter en flèche à mesure que la vitesse de distorsion augmente. Cela laisserait supposer un conflit d’intérêts flagrant avec le tsar Slaoui, mais ce n’est que le début de cette saga, où des millions de vies sont potentiellement menacées par un nouveau vaccin génétiquement modifié, insuffisamment testé ou éprouvé.

Moderna et Slaoui

À l’heure actuelle, le principal candidat du gouvernement étasunien à la victoire dans la course à la « vitesse de distorsion » pour le déploiement d’un vaccin contre la COVID-19 est la société Moderna Inc. de Slaoui, à Cambridge, dans le Massachusetts. C’est sûrement une coïncidence ?

Moderna affirme qu’entre le 11 janvier, date à laquelle ils ont reçu la séquence d’ADN du virus de Chine, et le 13 janvier – en deux jours seulement – en collaboration avec l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) d’Anthony Fauci du NIH, ils ont réussi à finaliser la séquence de l’ARNm1273 du vaccin contre le nouveau coronavirus. A ce moment, Fauci a annoncé des plans sans précédent pour mener des essais de phase I du vaccin sur l’homme sans études préalables sur l’animal. La FDA a renoncé aux pré-tests sur les animaux. Les tests du mRNA1273 de Moderna ont été financés par la Coalition for Epidemic Preparedness Innovations (CEPI), financée par la Fondation Gates.

Le fait que M. Fauci se soit concentré sur le vaccin expérimental à ARNm COVID-19 de Moderna alors que M. Slaoui dirigeait son développement chez Moderna est pour le moins impressionnant. La société déclare que le 16 avril, Moderna a reçu un prix de l’agence gouvernementale étasunienne BARDA d’un montant de 483 millions de dollars pour accélérer le développement de l’ARNm-1273. Ce prix permettra de financer le développement de l’ARNm-1273 pour l’homologation de la FDA et l’extension du processus de fabrication afin de permettre une production à grande échelle en 2020 pour la réponse à une pandémie. À ce moment-là, la valeur des options d’achat d’actions Moderna de M. Slaoui a fait un bond de 184 %. Puis, le 1er mai, Moderna et Lonza Group ont annoncé une collaboration stratégique mondiale pour fabriquer de l’ARNm-1273 à raison d’un milliard de doses par an. Ce n’est pas une mince affaire.

Le 6 mai, Moderna a déposé un rapport actuel sur le formulaire 8-K auprès de la SEC, qui comprenait une entrevue publiée par le National Geographic avec Anthony S. Fauci, directeur du NIAID, qui a décrit son évaluation des résultats des tests liés à l’étude clinique de phase 1 en cours de l’ARNm-1273. Elle était assez positive.

Ainsi, entre le 13 janvier et le 25 mars, M. Slaoui et son équipe de Moderna ont pu concevoir le vaccin et le produire de manière à ce qu’il puisse être injecté à l’homme, a déclaré M. Slaoui à un magazine marocain, L’Économiste. Pendant son séjour à Moderna, M. Slaoui a été pleinement impliqué dans le développement du vaccin COVID-19 à ARNm.

Le 7 mai, quelques jours avant que M. Slaoui ne devienne le tsar du vaccin, la Food and Drug Administration (FDA) américaine a approuvé le vaccin à ARN messager (ARNm), ARNm1273, pour passer à la phase II des essais chez l’homme au cours de l’été. Le 12 mai, la FDA a accordé la désignation Fast Track au vaccin à ARNm de Moderna. La vitesse de distorsion (Warp Speed), vous savez.

La FDA, avec le soutien du NIAID de Tony Fauci au NIH, a accordé le 27 avril un essai de phase I sans précédent sur l’homme pour le vaccin à ARNm jamais approuvé auparavant. Ils ont évité les tests sur des animaux normaux, généralement des rats, pour passer directement aux tests sur des cobayes humains. Selon M. Moderna, l’essai de phase II permettra d’évaluer la sécurité, la réactogénicité et l’immunogénicité de deux vaccins à ARNm-1273 administrés à 28 jours d’intervalle. Ils recruteront 600 adultes en bonne santé pour l’expérience et suivront soi-disant leur santé pendant 12 mois après la deuxième vaccination. Il est prévu de commencer les vaccinations humaines d’ici la fin de l’année.

Dangers de l’ARNm ?

Tout cela, malgré les preuves de conflits d’intérêts extrêmes entre le NIAID et d’autres agences du gouvernement américain avec Moderna et le tsar des vaccins et l’ancien directeur de Moderna, M. Slaoui, pourrait être traité avec plus de légèreté, si ce n’était le fait que la technologie de Moderna pour les vaccins à ARNm est entièrement expérimentale et n’a jamais été approuvée auparavant pour une utilisation comme vaccin. La société elle-même l’admet. Elle déclare :

« L’ARNm est une plate-forme émergente… nous sommes encore au début de l’histoire. Notre programme de vaccin le plus avancé (CMV) est en phase 2 d’essais cliniques et nous n’avons aucun médicament approuvé à ce jour« .

Moderna et d’autres personnes travaillant avec les vaccins expérimentaux à ARNm modifiés par des gènes affirment qu’ils sont plus sûrs que les vaccins à ADN modifiés par des gènes, qui sont certes imprévisibles. La recherche sur les vaccins à ADN a trente ans mais, à ce jour, elle n’a pas réussi à produire un seul vaccin à ADN homologué. Moderna n’a que 11 ans et la technologie d’édition de gènes CRISPR qu’il utilise a à peine 5 ans. On nous dit que l’ARNm est complètement différent et sûr.

Cependant, de nombreux scientifiques avertissent qu’une fois à l’intérieur du noyau cellulaire, les vaccins à ARNm risquent de modifier de façon permanente et imprévisible l’ADN d’une personne. Le NIH de Tony Faudi a publié un article scientifique sur les perspectives des nouveaux vaccins à ARNm. On y lit notamment que

« la détection immunitaire innée de l’ARNm a également été associée à l’inhibition de l’expression de l’antigène et peut avoir un effet négatif sur la réponse immunitaire. Bien que les effets paradoxaux de la détection immunitaire innée sur les différents formats de vaccins à ARNm soient incomplètement compris, certains progrès ont été réalisés ces dernières années dans l’élucidation de ces phénomènes ».

Il s’agit d’une science hautement expérimentale.

Un autre article scientifique financé par plusieurs universités chinoises et republié par le NIH en 2019, qui examine le développement de la nouvelle technique de l’ARN messager pour les vaccins, a lancé quelques avertissements sobres. Il a noté qu’il y avait des « préoccupations concernant l’instabilité et la faible immunogénicité ». En outre, « les vaccins à ARNm sont efficaces pour l’expression des antigènes, mais la séquence et les structures secondaires formées par les ARNm sont reconnues par un certain nombre de récepteurs immunitaires innés, et cette reconnaissance peut inhiber la traduction des protéines ». De plus,

« …plusieurs de ces vecteurs ont montré une toxicité in vivo, ce qui peut limiter leur utilisation chez l’homme » (c’est nous qui soulignons). Les auteurs ont conclu que « le mécanisme de réponse immunitaire initié par l’ARNm reste à élucider. Le processus de reconnaissance des vaccins à ARNm par les capteurs cellulaires et le mécanisme d’activation des capteurs ne sont toujours pas clairs« .

Le gouvernement étasunien, dans un cercle étroit entièrement lié au NIAID de Tony Fauci, la Fondation Gates, l’OMS agissent non pas en fonction d’une distorsion, mais plutôt en fonction des priorités humaines pour nous fournir un vaccin dont personne ne peut en aucune façon assurer qu’il est sûr. Si Moderna était si sûr qu’il est sans danger, il devrait proposer d’être légalement responsable de tout dommage causé à l’ARNm. Ce n’est pas le cas, et aucune entreprise de vaccins ne le fait. Nous devons décider si l’ampleur des décès dans le monde, gonflés ou non, supposés être dus à COVID-19, justifie une telle expérience sur l’homme qui pourrait modifier notre génétique de manière imprévisible et éventuellement toxique.

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