Archive pour Libye OTAN et guerre impérialiste

Mars 2011 ~ mars 2021… 10 ans de destruction de la Libye par l’Organisation Terroriste de l’Atlantique Nord

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ou OTAN en emporte le sang…
Démantelons cette ignominie qui n’a aucune raison d’être !

 

En plus de ce qui est dit dans l’article de Dinucci, quelques autres indices du pourquoi Kadhafi et la Libye devaient être anéantis, extraits utiles:

« La démocratie véritable ne peut s’établir que par la participation du peuple lui-même et non au travers de l’activité de ses substituts… Il est du droit des peuples de proclamer un nouveau principe : ‘Pas de substitut au pouvoir du peuple’… Il apparaît clairement ainsi que la représentation est une imposture. »

« Les plus tyranniques dictatures que le peuple ait connues se sont établies à l’ombre des assemblées parlementaires. Le parti [politique] est la dictature contemporaine. »

« La solution ultime au problème social] consiste à abolir le salariat, par la libération de l’Homme de l’asservissement par lequel celui-ci le maintient. Il faut retourner à la loi naturelle qui a organisé les rapports humains bien avant l’apparition des classes, des gouvernements et des législations positivistes… L’équité dictée par la loi naturelle veut que chaque composant qui participe à la production en ait sa part, car si on élimine l’un d’entre eux, il n’y a pas de production. »

« La maison de l’individu étant un de ses besoins fondamentaux, nul ne peut construire dans le but de louer… Il n’y a pas de salariés dans la société socialiste, il y a des associés… Le revenu appartient à l’individu, ce n’est pas un salaire versé en contrepartie d’une production faite au profit d’un tiers… La terre n’est la propriété de personne. »

« L’étape finale sera atteinte lorsque a société socialiste nouvelle parviendra au stade de la disparition du profit et de la monnaie. Cela se fera par la transformation de la société en une société entièrement productive et lorsque la production atteindra le stade de la pleine satisfaction des besoins matériels des membres de la société. A cette étape finale, le profit disparaîtra de lui-même et on se passera de monnaie. »

~ Mouammar Kadhafi, « Le livre vert », 1975 ~

NdR71 : « Le livre vert » peut-être téléchargé gratuitement sur scribd, il existe une très belle édition papier petit format très bon marché aux éditions Hades, réédité en 2016

 

Pourquoi l’OTAN a détruit la Libye il y a dix ans

 

Manlio Dinucci

 

18 mars 2021

 

source de l’article en français:
https://www.mondialisation.ca/pourquoi-lotan-a-detruit-la-libye-il-y-a-dix-ans/5654519

 

ll y a dix ans, le 19 mars 2011, les forces USA/OTAN initiaient le bombardement aéronaval de la Libye. La guerre fut dirigée par les États-Unis, d’abord via le Commandement Africa, puis par l’OTAN sous commandement USA. En sept mois, l’aviation USA/OTAN effectue 30 mille missions, dont 10 mille d’attaque, avec plus de 40 mille bombes et missiles. L’Italie -avec le consensus multi-partisan du Parlement (Partito democratico au premier rang)- participe à la guerre avec 7 bases aériennes (Trapani, Gioia deL Colle, Sigonella, Decimomannu, Aviano, Amendola et Pantelleria) ; avec des chasseurs bombardiers Tornado, Eurofighter et d’autres, avec le porte-avions Garibaldi et d’autres navires de guerre. Avant même l’offensive aéro-navale, avaient été financés et armés en Libye des secteurs tribaux et groupes islamistes hostiles au gouvernement, et infiltrées des forces spéciales notamment qataris, pour propager les affrontements armés à l’intérieur du pays.

Ainsi est démoli cet État africain qui, comme documentait la  Banque Mondiale en 2010, maintenait “de hauts niveaux de croissance économique”, avec une augmentation annuelle du PIB de 7,5%, et enregistrait “de hauts indicateurs de développement humain” parmi lesquels l’accès universel à l’instruction primaire et secondaire et, pour plus de 40% aux universités. Malgré les disparités, le niveau de vie moyen était en Libye plus haut que dans les autres pays africains. Environ deux millions d’immigrés, en majorité africains, y trouvaient du travail. L’État libyen, qui possédait les plus grandes réserves pétrolifères de l’Afrique plus d’autres en gaz naturel, laissait des marges de profit limitées aux compagnies étrangères. Grâce à l’exportation énergétique, le balance commerciale libyenne avait un excédent de 27 milliards de dollars annuels. Avec de telles ressources l’État libyen avait investi à l’étranger environ 150 milliards de dollars. Les investissements libyens en Afrique étaient déterminants pour le projet de l’Union Africaine de créer trois organismes financiers : le Fonds monétaire africain, avec siège à Yaoundé (Cameroun) ; la Banque centrale africaine, avec siège à Abuja (Nigeria) ; la Banque africaine d’investissement, avec siège à Tripoli. Ces organismes auraient servi à créer un marché commun et une monnaie unique de l’Afrique.

Ce n’est pas un hasard si la guerre OTAN pour démolir l’État libyen commence moins de deux mois après le sommet de l’Union Africaine qui, le 31 janvier 2011, avait donné son feu vert pour la création dans l’année du Fonds monétaire africain. Le prouvent les e-mails de la secrétaire d’État de l’Administration Obama, Hillary Clinton, mis en lumière ensuite par WikiLeaks : États-Unis et France voulaient éliminer Kadhafi avant qu’il n’utilise les réserves en or de la Libye pour créer une monnaie pan-africaine alternative au dollar et au franc CFA (la monnaie imposée par la France à 14 de ses ex-colonies). Ceci est prouvé par le fait que, avant qu’en 2011 n’entrent en action les bombardiers, ce sont les banques qui entrent en action : elles séquestrent les 150 milliards de dollars investis à l’étranger par l’État libyen, dont la plus grande partie disparaît. Dans la grande rapine se distingue Goldman Sachs, la plus puissante banque d’affaires étasunienne, dont Mario Draghi (NdR71: aujourd’hui premier ministre italien, ben voyons…) a été vice-président.

Aujourd’hui en Libye les entrées de l’export énergétique se trouvent accaparées par des groupes de pouvoir et des multinationales, dans une situation chaotique d’affrontements armés. Le niveau de vie moyen de la majorité de la population s’est effondré. Les immigrés africains, accusés d’être “des mercenaires de Kadhafi”, ont été emprisonnés jusque dans des cages de zoo, torturés et assassinés. La Libye est devenue la principale voie de transit, aux mains de trafiquants d’êtres humains, d’un chaotique flux migratoire vers l’Europe qui a provoqué beaucoup plus de victimes que la guerre de 2011. À Tawerga les milices islamistes de Misrata soutenues par l’OTAN (celles qui ont assassiné Kadhafi en octobre 2011) ont accompli un véritable nettoyage ethnique, contraignant presque 50 mille citoyens libyens à fuir sans pouvoir y revenir. De tout cela est responsable aussi le Parlement italien qui, le 18 mars 2011, engageait le Gouvernement à “adopter toute initiative (c’est-à-dire l’entrée en guerre de l’Italie contre la Libye) pour assurer la protection des populations de la région”.

 


Kadhafi en savait beaucoup trop sur Gladio et devenait dangereux,
tout en tenant Sarkozy financièrement via sa campagne électorale…

Comment l’empire anglo-américain et ses mercenaires de Daesh volent le pétrole irakien et syrien depuis 2004… (Veterans Today)

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Mission: Pillage du pétrole irakien et syrien

 

Ça pue sérieusement la magouille dans le secteur des champs pétroliers syriens

 

Gordon Duff

 

28 octobre 2019

 

url de l’article original:

https://www.veteranstoday.com/2019/10/28/neo-something-stinks-in-syrias-oil-fields/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Lorsque les Etats-Unis se sont “retirés” de Syrie, Donald Trump a annoncé qu’il avait sécurisé le pétrole syrien des griffes de l’EIIL/Daesh et qu’il le protégeait. Des déclarations ultérieures allaient du reste indiquer que les Etats-Unis avaient laissé 500 soldats là-bas et qu’ils allaient y envoyer des blindés, ceci étant effectué bien au-delà de ce que l’accord avec la Russie avait prévu et sans aucun doute en violation flagrante de la souveraineté de la Syrie.

Il fut aussi annoncé que quelques 400 contractants militaires privés (mercenaires) y seraient également stationnés. Lorsque Trump annonça cela, à aucun moment, bien qu’on nous ait dit que cette région ait été purgée de Daesh par les Etats-Unis et leurs alliés kurdes, les Etats-Unis n’avaient opéré dans ou près de cette région. Ceci fut un mensonge éhonté, un des milliers que Trump a proféré mais unique sur bien des points.

Voyez-vous, les Etats-Unis ont été accusés encore et encore de protéger les bases de Daesh dans la région. Pas seulement cela, mais les Etats-Unis ont répétitivement utilisé leur force aérienne dite de “coalition” pour attaquer non seulement l’armée syrienne, mais aussi les forces russes qui tentaient d’attaquer les unités combattantes de l’EIIL dans et autour de la région.

Des officiers supérieurs du renseignement à la fois syrien et russe avec lesquels j’ai personnellement parlé, ont confirmé que les bases américains dans et autour de la zone pétrolière syrienne ont coexisté avec les formations environnantes de Daesh et qu’il y a une montagne de preuves que les Etats-Unis et Daesh collaboraient étroitement.

Puis bien entendu, nous avons les histoires, essentiellement d’Irak, disant que les Etats-Unis ont régulièrement transporté et ravitaillé les unités de Daesh, mais ces histoires n’ont pas de preuves vidéo et pourraient donc être écartées.

Derrière tout cela, nous avons cette longue histoire du vol de pétrole de la région mais d’abord, nous allons aborder les déclarations récentes faites par le président syrien Assad qui a affirmé que la Turquie d’Erdogan a volé pour des milliards de dollars de biens syriens, des usines entières, du pétrole, du blé, des antiquités et bien plus.

J’ai étudié les listes existantes avec le Dr. Najm, alors ministre syrien de la justice et maintenant professeur à la faculté de droit de Damas et pigiste pour Veterans Today.

Nous avons découvert un réseau de fausses ONG en Turquie et au Liban, certaines gérées par les Etats-Unis, d’autres par la Grande-Bretagne, qui se déplaçaient librement dans et hors de Damas sous protection, puis vers des zones plus larges et à travers les lignes de combat en territoire d’Al Qaïda et de Daesh.

De là. elles collectèrent des informations sur les biens et avoirs et arrangèrent pour leur transfert en Europe, en Israël et aux Etats-Unis pour être vendus aux enchères pour les pièces d’arts et les antiquités ou pour l’enrichissement des puissants de la politique. Puis bien sûr, nous avons cette affaire du pétrole. Lorsque la force aérospatiale russe a découvert que les Etats-Unis n’avaient pas fait qu’ignorer mais qu’ils protégeaient les 20 000 camions citernes qui pillaient les champs pétroliers du nord de l’Irak et de l’Est de la Syrie, nous avons vu là une continuité de la politique américaine remontant à 2004.

A cette époque, l’éditeur de VT Alex Powers supervisait la production pétrolière de l’Irak pour le commandant de l’occupation américaine, le pro-consul Paul Bremmer. Je connaissais Alex depuis quelque temps alors que nous avions travaillé ensemble sur quelques “projets” du Pentagone.

Lorsque je lui ai parlé la semaine dernière, au sujet de cette histoire et des évènements récents, il m’a rafraichi la mémoire sur l’accord privé avec les hauts-fonctionnaires de Bush, beaucoup loyaux à Israël, pour partager les profits du pétrole volé à l’Irak et transporté hors d’Irak par oléoduc.

Le pétrole irakien était identifié et envoyé dans le système comme s’il provenait d’Azerbaïdjan. La méthodologie pour ce faire est d’utiliser un instrument appelé “cochon”, un flotteur électronique itinérant qui sépare les différents envois de pétrole à l’intérieur du même oléoduc (pipeline).


Les pères fondateurs de Daesh

J’ai aussi parlé avec le chef du bureau local de VT Jeffrey Silverman qui me confirme que la même chose se passe toujours en effet, couvrant ainsi des milliards de dollars du pétrole volé d’Irak et que cela fut toujours possible jusqu’à ce que la Russie y mette un coup d’arrêt, mais que ceci continue toujours aujourd’hui depuis la Syrie, utilisant toujours les “cochons” dans les pipelines et fait sous le couvert d’entreprises pétrolières d’Azerbaïdjan travaillant avec BP et Exxon-Mobil.

Puis vient à l’esprit la déclaration de Trump au sujet de “sécuriser le pétrole”. Nos sources nous disent que des entreprises américaines ont tout ce temps opéré depuis la Syrie, en partenariat avec Daesh, faisant transiter le pétrole via la Turquie par les oléoducs et “cochonifié” en Turquie et identifié comme pétrole de la Caspienne en provenance des champs pétroliers de Bakou.

Ceci veut dire que depuis 2004, bref répit mis à part, Les Etats-Unis ont volé du pétrole irakien, puis irakien et syrien, d’abord sous occupation militaire puis plus tard… et bien … sous occupation militaire ; et on peut parfaitement concevoir que les opérations d’Al Qaïda et de Daesh (EIIL) en Irak et en Syrie furent également une occupation militaire américaine (par procuration), menée par l’entreprise criminelle. La preuve est édifiante. Pire encore, Trump vient tout juste de l’admettre,  et jusqu’ici, rien ne peut être fait contre cela de manière concrète à moins que la Syrie ne décide de défier militairement les Etats-Unis.


« Sécurisez le pétrole, sécurisez le pétrole ! »

Trump a deux raisons pour avoir fait ce qu’il a fait. Une accusation serait de dire qu’il profite personnellement des vols de pétrole et autres commodités comme le blé, tandis que le peuple syrien est soumis aux sanctions jusqu’à ce que famine s’en suive. Il est évident qu’il sécurise les champs pétroliers des forces syriennes qui ne sont qu’à quelques kilomètres de là, les sécurisant pour le partenariat Daesh/Washington qui a enrichi un groupe sélectionné de criminels du haut du panier depuis bien des années.

Ceci, bien entendu, a mis la Russie dans une position très difficile. Cette violation folle et criminelle de la souveraineté de la Syrie fondée sur des mensonges absurdes et sur l’admission virtuelle que l’Amérique a opéré depuis 2001 en tant qu’”état criminel” en Irak, en Afghanistan, mais seulement là ?

Combien de pétrole a été volé de Libye ? Quand on veut trouver un schéma opératoire, analyser l’Afghanistan devient nécessaire. Lorsque les Etats-Unis arrivèrent en Afghanistan après les attentats de 2001, la production d’opium dans le pays avait été quasiment éradiquée [par les Talibans]. En 5 ans d’occupation américaine, sous des efforts financés par l’USAID (NdT: vitrine internationale de la CIA avec la NED), l’Afghanistan produisait 95% de la quantité mondiale d’opium. Trois ans plus tard, l’Afghanistan produisait les produits dérivés de l’opium (NdT: morphine base, héroïne) avec des centres chimiques construits dans la province d’Helmand, l’équipement et les produits chimiques nécessaires à la transformation venant de Karachi au Pakistan.

J’ai lu des rapports de tout ceci lors d’entretiens avec le général Pasha, alors le Directeur Général de l’ISI, service de renseignement pakistanais, lorsque je l’ai rencontré en 2011.

Leurs sources en Afghanistan et ils en ont beaucoup bien évidemment, n’ont pas seulement tracé des exportations par voie aérienne et seulement les Etats-Unis avaient une capacité aérienne en Afghanistan, vers l’Europe occidentale et de manière présumée vers les Etats-Unis mais aussi par camions vers le Tadjikistan au nord, comme partie d’un programme de la CIA de transférer le plus d’héroïne possible en Russie.  

Conclusion

Nous avons identifié les criminels. Nous pouvons prouver les crimes commis. Ce que nous n’avons pas, est l’autorité adéquate pour mettre en application la loi internationale contre une conspiration criminelle qui contrôle le plus puissant appareil militaire au monde.

 


Tout part de là…

Guerre impérialiste au Moyen-Orient: le fiasco saoudien au Yémen et la réalité sous-jacente (Pepe Escobar)

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Pepe Escobar: Les Houthis continueront jusqu’à la Mecque

 

Pepe Escobar

 

4 octobre 2019

 

Source: http://french.almanar.com.lb/1515802

 

Ne jamais sous-estimer le pouvoir du retour de flamme. En ce moment même, le prince héritier Mohammad bin Salman (MBS), le dirigeant de facto de la Maison des Saoud, regarde fixement un abîme inquiétant ouvert par les Houthis au Yémen.

Le week-end dernier, le porte-parole des forces armées yéménites, le brigadier Yahya al-Sari, a décrit cliniquement comment Ansarallah, également connu sous le nom de mouvement rebelle houthi, aidé par ce que les Yéménites appellent les « comités populaires », a capturé trois brigades saoudiennes de 2 400 soldats – en haillons – et des mercenaires yéménites et soudanais ainsi que des centaines de véhicules de combat. Au moins 500 soldats saoudiens ont été tués et blessés, a affirmé Ansarallah. (Un porte-parole de la coalition dirigée par les Saoudiens a nié l’allégation).

Cela faisait partie de l’Opération Nasrallah dans l’axe de Najrane, limitrophe de l’Arabie Saoudite. Les Houthis, qui ont beaucoup appris, tactiquement et stratégiquement, du Hezbollah, ont fait l’éloge des moudjahidins et des « comités populaires » impliqués dans l’Opération Nasrallah.

Le colonel Pat Lang, dans son blog, offre une observation particulièrement utile sur les véhicules saoudiens capturés. Certains appartenaient à la Garde nationale saoudienne (SANG) :

« Je suppose que ces troupes provenaient du SANG modernisé que les États-Unis ont travaillé dur pour former et équiper pendant cinquante ans ou plus. La reddition facile de ces bédouins est une très mauvaise nouvelle pour la monarchie saoudienne ».

(…)

Comme je l’ai déjà dit, les opérations de plus en plus audacieuses des Houthis en Arabie Saoudite ne peuvent être couronnées de succès qu’avec des renseignements solides sur le terrain.

Quant aux soldats saoudiens capturés et dépouillés, Mohamed Al-Bukhaiti, qui fait partie de l’aile politique d’Ansarullah, confirme qu’ils sont pour la plupart des takfiristes – de vrais croyants qui pensent voir parmi leurs compagnons musulmans des légions d’apostats, méritant la peine capitale – et des Djihadistes.

A Beyrouth, j’ai passé beaucoup de temps dans des conversations détaillées avec Hassan Ali Al-Emad, érudit, homme politique et fils d’un cheikh yéménite influent dominant 12 tribus. A l’origine Zaydi lui-même, Al-Emad avec l’aide d’autres sources yéménites a confirmé que les principaux acteurs sont en fait le mouvement houthi – et pas seulement la tribu houthie, qui n’est qu’une tribu parmi de nombreuses tribus Zaydi du nord du Yémen. La capitale Sana’a a été reprise par le mouvement houthi, et pas seulement par la tribu houthie.

C’est essentiel pour comprendre le fait que la majeure partie du nord du Yémen a désormais adhéré au mouvement houthi – qui est aussi le gouvernement du nord du Yémen. Il n’est pas exagéré de penser que le mouvement houthi pourrait finir par unir l’écrasante majorité du Yémen contre la Maison des Saoud.

Ce que MBZ est en train de faire

Al-Emad a tenu à souligner que parmi la mosaïque tribale yéménite d’une complexité vertigineuse, le seul facteur unificateur est la lutte contre un envahisseur étranger, en l’occurrence un bombardeur en série, responsable depuis 2015 de la crise humanitaire la plus grave du monde selon les Nations Unies. J’ai fait remarquer à Al-Emad que le modèle tribal yéménite ressemble beaucoup à celui de l’Afghanistan. Il a visiblement apprécié la comparaison.

Al-Emad a également confirmé que les mercenaires qui combattent dans le sud du Yémen rejoignent en masse le mouvement houthi. Cela posera encore plus de défis à la soi-disant « coalition » qui bombarde le Yémen depuis 2015 et qui est maintenant réduite à la Maison des Saoud après que les EAU aient opté pour des « pourparlers ».

Sur le terrain, la situation est encore plus sombre. Les Houthis – soutenus par l’Iran – combattent peut-être Riyad, mais ils combattent aussi les restes d’Al-Qaïda et quelques Djihadistes de Daesh. La Maison des Saoud crée l’illusion qu’ils font la même chose. En fait, ils ne font rien.

De plus, les Houthis combattent également le Conseil de Transition du Sud (CTS), formé il y a seulement deux ans. C’est un groupe séparatiste qui veut un Yémen du Sud indépendant. Pourtant, le CTS est avant tout une cinquième colonne des Émirats Arabes Unis, financée et militarisée par Abu Dhabi.

Alors, qu’est-ce que Mohammed Bin Zayed (MBZ), le mentor de MBS à Abu Dhabi, fait vraiment au Yémen ? Suivez l’argent (du pétrole). Ce qui compte vraiment, c’est le contrôle total du détroit immensément stratégique de Bab-el-Mandeb qui relie la mer Rouge au golfe d’Aden. C’est une question de commerce du pétrole et de connectivité. La Chine, avec une base à proximité de Djibouti, est très attentive à ce qui se passe à Aden et dans le sud du Yémen.

Pendant ce temps, le « gouvernement » du Yémen, dirigé par le président Abed Rabbo Mansour Hadi, reste une fiction inefficace. Fondamentalement, la seule chose que fait Hadi est de soutenir le Conseil de Transition du Sud pour combattre les Houthis.

Un autre angle pétrolier fascinant entre encore en jeu. Hadi est en train de déménager son entreprise dans la mythique Ma’arib – la légendaire capitale de Balqis, la reine de Saba.

Tout comme Freud comparant les couches de l’inconscient aux couches de ruines romaines, il y a une myriade de Ma’aribs superposés dans l’histoire extraordinaire du Yémen. Ma’arib était la capitale originelle de l’Arabie Heureuse, louée par d’éminents historiens tels que Strabo et Diodore de Sicile, une ville envoyant mille talents d’encens à Babylone tous les douze lunes pour la fête de Baal ou pour la vente d’ivoire, d’or et de peaux de léopard aux caravanes d’Hatchepsout, la reine d’Egypte.

Le regard de Ma’arib est fixé sur le Rub al-Khali, le Grand Désert Vide, rêvant d’un nouvel Empire arabe – certainement pas gouverné par la Maison des Saoud, minable, corrompue et suprêmement ignorante. Entre en jeu, encore une fois, le point de vue des Émirats arabes unis.

Ma’arib est la terre d’origine du cheikh Zayed, le père de MBZ. C’est de là que sa tribu est partie. Dans les années 1970, Cheikh Zayed finançait en fait une armée d’archéologues et d’ingénieurs agricoles impliqués dans la renaissance de Ma’arib. Aujourd’hui, en tant que pouvoir caché derrière le gouverneur Sultan al-Aradah, son fils MBZ voudrait le contrôler pour peut-être réaliser le rêve de papa. Le problème, c’est que les Houthis ne le laisseront jamais faire.

Le désert recèle tous les secrets

Essayer de décoder le puzzle yéménite, c’est comme être plongé dans un labyrinthe de miroirs de Jorge Luis Borges. En fait, une pyramide de miroirs.

A Beyrouth, j’ai eu le privilège de partager d’innombrables histoires avec mon amie la Princesse Vittoria Alliata de Sicile, incarnation de l’aristocratie cool, islamiste de renom et première traductrice italienne du « Seigneur des Anneaux » (Tolkien a beaucoup aimé la traduction).

Vittoria, qui a traduit nos conversations avec al-Emad, m’a gracieusement offert l’un des rares exemplaires restants de la première édition de 1980 de Garzanti de son fascinant « Harem » , une étude sur les femmes du monde arabe sous la forme de souvenirs de voyage. J’y ai trouvé ce passage immaculé de Hasan ibn Ahmad al-Hamdani, écrit en 935 de notre ère à Sana’a :

« Dans les sables du désert est enterrée une pyramide à l’envers ; elle contient la vérité de la race humaine. La vérité est enterrée dans les sables du désert, donc celui qui la découvre par hasard sera considéré par les hommes comme un fou avec son cerveau brûlé par la solitude et le soleil ».

Le fait que les barbares de la Maison des Saoud cherchent à détruire l’Arabie Heureuse – le siège d’une fabuleuse civilisation millénaire du désert et une réserve de connaissances – en dit long sur notre époque sordide. Les vrais Yéménites y voient clair.

En termes plus prosaïques, après l’attaque spectaculaire et révolutionnaire contre Abqaiq, le mouvement houthi, via le président du Conseil politique suprême du Yémen Mahdi al-Mashat, a offert un cessez-le-feu à MBS. Son entourage n’a accepté qu’un arrêt « partiel » de la campagne de bombardements incessants. Des opérations plus audacieuses, avec des essaims de drones et des missiles Quds-1, sont donc inévitables. Comme l’a fait remarquer Boukhaiti, ils « viseront des installations plus vitales et critiques des Saoudiens ».

Un avant-goût de ce qui nous attend est l’incendie de la gare de Djeddah – qui est la plaque tournante de plus de 7 milliards de dollars de la liaison ferroviaire à grande vitesse de 300 km de MBS vers La Mecque et Medina. La rue arabe est dévorée par les rumeurs selon lesquelles les Houthis ne s’arrêteront pas avant d’atteindre La Mecque.

En ce qui concerne les capacités du missile de croisière yéménite Quds-1, voici une superbe analyse technique, qui s’accompagne d’un aperçu crucial au vu des affirmations britanniques, allemandes et françaises selon lesquelles l’Iran est derrière les attaques pétrolières saoudiennes:

« Notamment, le Pentagone n’a pas accusé l’Iran de l’attaque et se tait, sachant très bien que le missile de croisière Quds venait du territoire houthi » .

Après Abqaiq et l’Opération Nasrallah, dire que MBS se prend un brutal retour de flammes est un euphémisme. Le bombardement incessant du Yémen pendant plus de quatre ans pendant son mandat de ministre de la Défense est son bébé Frankenstein.

À Beyrouth, j’ai également passé de nombreuses heures à discuter du bourbier interne saoudien avec des analystes de l’opposition organisée, qui dirigent le site Web The Saudi Reality.

Entre autres choses, ils ont dit que Jamal Khashoggi avait été tué parce que le consul saoudien à Istanbul avait exagéré la dose de la piqûre pour le paralyser. Puis il a été scié à la scie à os et le corps a été brûlé – donc pas étonnant qu’on ne l’ait jamais retrouvé.

L’opposition considère la dynamique interne saoudienne comme l’homme de Trump à Riyad – à cause de l’angle pétrolier – alors que la CIA, comme Khashoggi, préfère traiter avec une monarchie constitutionnelle et avoir son propre atout en main.

L’instabilité totale règne. La seule certitude est que l’offensive de plus en plus sophistiquée du mouvement houthi continuera d’être déployée en Arabie Saoudite, à moins que MBS n’abandonne sa guerre brutale. Sinon, il ferait mieux de réserver un aller simple pour Londres.

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Lecture complémentaire:

Le_mythe_biblique_ashraf_ezzat

11 septembre et les trois mensonges systémiques du Nouvel Ordre Mondial

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“Celui qui est contre la guerre est par ce seul fait dans l’illégalité. L’état capitaliste considère la vie humaine comme la matière véritablement première de la production du capital. Il conserve cette matière tant qu’il est utile pour lui de la conserver. Il l’entretient car elle est une matière et elle a besoin d’entretien et aussi pour la rendre plus malléable il accepte qu’elle vive.
[…] L’état capitaliste se sert de la vie. La guerre n’est pas une catastrophe, c’est un moyen de gouvernement. L’état capitaliste ne connaît pas les hommes qui cherchent ce que nous appelons le bonheur, les hommes dont le propre est d’être ce qu’ils sont, les hommes en chair et en os ; il ne connaît qu’une matière première pour produire du capital. Pour en produire, il a besoin à un certain moment de la guerre, comme un menuisier a besoin d’un rabot, il se sert de la guerre. […] L’état capitaliste a besoin de la guerre, c’est un de ses outils. On ne peut tuer la guerre sans tuer l’état capitaliste. Je parle objectivement. Voilà un être organisé qui fonctionne… Dans cet être organisé, si j’enlève la guerre, je le désorganise si violemment que je le rend impropre à la vie, à sa vie, comme si j’enlevas le cœur au chien, comme si je sectionnais le 27ème centre moteur de la chenille. […]
Je préfère vivre. Je préfère vivre et tuer la guerre et tuer l’état capitaliste. Je préfère m’occuper de mon propre bonheur. Je ne veux pas me sacrifier ; je n’ai besoin de sacrifier qui que ce soit. Je ne veux me sacrifier qu’à mon bonheur et au bonheur des autres. Je refuse les conseils des gouvernements de l’état capitaliste, des professeurs de l’état capitaliste, des poètes, des philosophes de l’état capitaliste. […] Il n’y a qu’un seul remède: notre force. Il n’y a qu’un seul moyen à utiliser: la révolte, puisqu’on n’a pas entendu notre voix. Puisqu’on ne nous a jamais répondu quand on a gémi.”
~ Jean Giono, “Refus d’obéissance”, 1937 ~

Ô toi, historien, qui d’encre non menteuse
Écris de notre temps l’histoire monstrueuse,
Raconte à nos enfants tout ce malheur fatal,
Afin qu’en te lisant ils pleurent notre mal,
Et qu’ils prennent exemple aux pêchés de leurs pères,
De peur de ne tomber en pareilles misères.
~ Ronsard, extrait du Discours des misères de ce temps, 1562 ~

 

 

Trois mensonges systémiques et leurs effets sur nos vies

Les trois piliers du Nouvel Ordre Mondial en marche

 

Résistance 71 

 

11 septembre 2019

 

Aujourd’hui, est le 18ème anniversaire du plus grand évènement faux-drapeau de l’histoire de l’humanité: les attentats du 11 septembre 2001 à New York et à Washington DC.

Pour ceux qui étaient en âge de le faire, nous nous rappelons tous où nous étions et ce que nous faisions en ce jour funeste.

Il y a de toute évidence un avant et un après 11 septembre 2001. Le monde a changé, dramatiquement. Les évènements correspondirent à l’annonce faite deux ans auparavant dans un document de think tank américain, le “Project for a New American Century” ou PNAC, de la nécessité d’un nouveau “Pearl Harbor” pour faire avancer un agenda hégémonique global de l’empire anglo-américano-sioniste pour une domination totale et sans partage de la planète.

Cet évènement eut donc lieu sous la formes des attentats du “11 septembre” et certainement pas de la façon dont le narratif officiel veut nous le faire croire.

Il y a un peu moins de deux ans, en novembre 2017, nous traduisions et publiions un article / document d’une ampleur exceptionnelle sur les preuves de plus en plus affirmées, même si étouffées, pour un 11 septembre nucléaire. Veuillez suivre ce lien pour vous rafraîchir la mémoire ou simplement en prendre connaissance.

Depuis, rien de nouveau sous le soleil, si ce n’est un nouveau dossier étayant toujours plus le modus operandi de la destruction / pulvérisation, atomisation des trois tours du WTC le 11 septembre 2001.

Dans ce billet nous irons au-delà de ceci et étendrons le débat aux trois mensonges annoncés dans le titre pour nous mener (en bateau) jusqu’à la finalisation de notre mise en esclavage définitive dans un Nouvel Ordre Mondial ultra oligarchique, dictatorial et eugéniste.

L’agenda de notre domination finale sous tous les aspects possibles repose sur trois mensonges et manipulations effectifs:

Mensonge # 1 – Le 11 septembre 2001, attaque nucléaire sous faux-drapeau

Cet évènement auto-destructeur de grande amplitude, construit et mis en scène de toute pièce par le segment psychopathe d’une élite auto-proclamée ; la destruction par arme nucléaire d’un centre administratif de renommée mondiale au centre de New York et celle d’une aile du Pentagone par un missile à Washington DC, a permis la mise en place immédiate puisque déjà programmée, de ce que le gouvernement américain d’alors (Bush fils) avait étiqueté comme la “Global War On Terrorism” ou GWOT, la “guerre totale au terrorisme”, terrorisme bien entendu géré et piloté depuis les instances profondes de l’empire anglo-américano-sioniste en expansion constante. Cette guerre s’est peu à peu transformée en une guerre perpétuelle impérialiste marchande pour le contrôle absolu des ressources naturelles et humaines mondiales au seul profit d’une oligarchie débridée et sans complexe ni remord.

Depuis le 11 septembre 2001, nous avons vu l’empire attaquer sous les prétextes les plus mensongers et les manipulations les plus grossières, directement ou par procuration, l’Afghanistan (2001), le Venezuela (2002), l’Irak (2003), le Liban (2006), la Palestine (Gaza 2008), la Libye (2011), la Syrie (2011), le Soudan (2013), le Yémen (2014), l’Ukraine (2014), de nouveau le Venezuela (2018-19).

Il semblerait que le plus gros morceau arrive: l’Iran depuis 2017 et la monté de tensions préfabriquées.

Cet état de guerre perpétuelle a généré et génère toujours des milliards de dollars de revenus pour les industries qui en croquent et sont inondées de contrats gouvernementaux et privés pour l’armement, la “défense”, (l’offensive serait un terme plus approprié), les ventes d’armes (légales et illégales), la surveillance et la sécurité dans le développement d’états policiers partout en occident sous couvert de cette supercherie de la GWOT.

Aujourd’hui, l’empire est néanmoins confronté à un problème majeur: sa propagande fonctionne de moins en moins et dupe de moins en moins de personnes dans le monde et surtout en occident. Dans les grandes largeurs, le public ne marche plus dans la combine et il devient de plus en plus difficile de justifier la guerre perpétuelle, finalement déclarée aux peuples du monde et à personne d’autre. A cet effet, interviennent les deux autres mensonges du contrôle…

Mensonge # 2 L’escroquerie du Réchauffement Climatique Anthropique

La manipulation et la mise sous contrôle de la science au profit d’un agenda sur la capacité de décider du comment les gens doivent vivre en fonction d’un dogme scientifico-religieux appliqué à la vie quotidienne: nous, les humains par notre activité industrielle intensive ces derniers 150 ans, avons déclenché une catastrophe incommensurable au gré de nos émissions croissantes de CO2 qui, saturant notre atmosphère, engendre un effet de serre et de réchauffement planétaire, qui d’après les calculs de modèles informatiques pondus et bidouillés à cet effet, nous mène à la fin de l’humanité si nous ne faisons rien contre ce carbone déclaré notre ennemi, un Al Qaïda / Daesh sous forme gazeuse si on veut…

Tout ceci nonobstant les arguments de scientifiques intègres et raisonnables, de plus en plus nombreux, qui contredisent en permanence les “trouvailles” et “analyses” du GIEC, politburo du dogme du RCA.

Ce dogme permet à l’empire d’à la fois contrôler nos vies, de nous diriger, de nous forcer à limiter nos activités, à nous taxer et de plus à mettre en place toute une industrie “de la marchandise verte”, générant des milliards de dollars de revenus à quelques privilégiés dont les produits (éoliens ou photovoltaïques) sont incapables de générer une quantité suffisante d’énergie pour faire fonctionner une ville de petite taille.

Mais la science et la technologie ont également été détournées pour mettre en place le toute dernière invention en date pour la mise en place finale de la grille de contrôle planétaire du Nouvel Ordre Mondial…

Mensonge # 3 , 5G la technologie du futur dystopique

Appelé aussi “l’internet des choses”, la technologie de communication de 5ème génération ou 5G est une puissance en cours d’installation de ce qu’il est convenu d’appeler une tyrannie technotronique. Cette technologie, présentée de manière anodine comme la globalisation de toute l’information, de l’échanges de données à bien plus grande vitesse et de manière fiable, est en fait:

1- Un moyen de refermer la grille de contrôle planétaire sur les populations qui auront dès lors énormément de mal à échapper à une totale surveillance puisque tout appareil aussi anodin soit-il, de la vie de tous les jours, sera connecté et enverra constamment des données à des centres de recueil d’information. Tout ce qui sera branché ou non sur le secteur pourra rendre compte des faits, gestes et paroles de quiconque. L’ensemble de notre vie sera géré depuis des centres électroniques sous surveillance, qui nous donneront accès (ou pas) aux aspects les plus futiles de notre vie quotidienne (comme ouvrir une porte, démarrer sa voiture, faire une transaction financière ou admirer notre frigo commander du lait tout seul comme un grand…), comme aux plus importants, au moyen d’une puce électronique physiologiquement insérée, la fameuse RFID ou carte d’identité à fréquence radio, connectée en tout lieu et en tout temps pour contrôler tous les aspects de notre vie.

Ça ne vous plaît pas ? Vous entrez en dissidence ? Le centre de contrôle le plus proche éteint votre RFID et vous ne pouvez plus rien faire du tout, même plus rentrer chez vous.

2- Un moyen également de finaliser le plan eugéniste de réduction massive de la population mondiale, pour la ramener au chiffre plus “gérable” de 500 à 600 millions d’individus. Ce qui implique un programme de réduction de la population mondiale de l’ordre de 7 milliards d’individus. Questions: qui seront les heureux élus ? et surtout qui décidera de qui vivra et qui mourra ?

La 5G agit comme un amplificateur de micro-ondes, elle nous fera baigner dans un océan d’ondes déjà prouvées néfastes pour notre santé et favorisera donc le développement de maladies associées aux radiations, cancers, troubles psychiques et autres joyeusetés du genre.

Elle est en quelque sorte l’arme de destruction massive rêvée et à moins de vivre en permanence dans une cage de Faraday ambulante, il sera difficile d’éviter toute exposition aux effets néfastes et mortifères à terme de ces ondes.

Comme pour les deux précédents mensonges et manipulations, ceci génère de très gros revenus pour quelques entreprises du sérail, dont la technologie informatique de haut niveau et le système de patente est directement liée aux budgets militaires et à ceux qui les contrôlent.

Ces trois mensonges fournissent des revenus gigantesques aux mêmes entreprises, elles-mêmes contrôlées par les mêmes personnes de la même caste psychopathe et permet de mettre en place la solution finale à la lutte radicale des peuples pour leur liberté.

Aujourd’hui, percer le mystère des attentats du 11 septembre n’est plus suffisant. Nous devons ébranler et effondrer ces trois piliers du mensonge systémique sur lesquels repose l’avancée du Nouvel Ordre Mondial tout en sachant qu’il n’y a pas de solutions au sein du système, qu’il n’y en a jamais eu et qu’il ne saurait y en avoir.

Nous devons reprendre la barre du bateau ivre et balancer toute cette fange technotronique humaine et systémique par dessus bord afin de remettre le cap vers les rivages paisibles de la société des sociétés ; la seule qui nous mènera à notre humanité achevée dans la reconquête de notre être profond, hors des antagonismes marchands et de leur dictature et dans l’harmonie enfin trouvée de notre complémentarité universelle.

“Chaque état, c’est à dire donc tout gouvernement et toute administration des masses populaires qui vient d’en-haut, étant nécessairement enracinée dans une lourde bureaucratie et se reposant sur des armées, l’espionnage et le clergé, ne sera jamais capable d’établir une société organisée sur la base du travail et de la justice, puisque ces entités sont par leur essence même, naturellement enclines à opprimer le travailleur et lui refuser toute justice. Comme nous le voyons, le travailleur ne sera jamais capable de se libérer de l’oppression en ce monde à moins qu’il ne substitue à ce corps démoralisant, la fédération libre de tous les groupes producteurs, une fédération fondée sur la solidarité et l’égalité.”
~ Résolution du congrès anarchiste de St Imier (Fédération du Jura), le 15 septembre 1872 ~

“Vous ne serez et ne demeurerez que des commodités aussi longtemps que l’empire existera…”
~ Russell Means, Oglala, Lakota ~

Lectures complémentaires:

Crimes, enquête, mensonges, falsifications pour masquer un 11 septembre nucléaire (VT, 11 septembre 2019)

Manifeste pour la Société des Sociétés

Au sujet d’un 11 septembre nucleaire

La_City_de_Londres_au_coeur_de_lempire

911_History_english

Compilation Howard Zinn

Resistance71_L’essentiel_articles_2010_2018

Paulo_Freire_La_pedagogie_des_opprimes

Zenon_Inversion

Scientist 5G appeal

stop-linky-gazpar-5G

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Agenda-oligarchique-de-depopulation-sarkozy-et-les-compteurs-intelligents

Manuel_du_sceptique_climatique_No1

Manuel du Sceptique II-V4

la-tele-medecine-cest-pas-bon-pour-la-sante

dossier-complet-pour-refuser-le-tout-connecte-via-la-5g-la-smart-city-ou-ville-connectee

PSanchez_MESSAGE HUMANI-TERRE A L’INTENTION DE LA COMMUNAUTE INTELLECTUELLE

Biblio_Publications_Marcel_Leroux

 

Empire et géopolitique: Les Frères Musulmans comme supplétifs du Pentagone (thierry Meyssan)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, colonialisme, guerre iran, guerre Libye, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, militantisme alternatif, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , , on 8 juillet 2019 by Résistance 71

Article intéressant mais entaché d’une remarque qui nous a forcé à mettre une note en aparté. Ceci fait toujours poser la question: malgré les apparences, pour qui Meyssan pédale t’il vraiment ?… Fragment de réponse plus bas, car commence à se dégager subrepticement un certain canevas…

~ Résistance 71 ~

 


Daesh = Gladio 2.0

 

Les Frères Musulmans comme supplétifs du Pentagone

 

Thierry Meyssan

 

5 juillet 2029

 

url de l’article: https://www.voltairenet.org/article206726.html

 

Nous poursuivons la publication du livre de Thierry Meyssan, « Sous nos yeux ». Dans cet épisode, il décrit comment l’organisation terroriste des Frères musulmans a été intégrée au Pentagone. Elle a été rattachée aux réseaux anti-Soviétiques constitués avec les anciens nazis durant la Guerre froide.

5— Les islamistes pris en main par le Pentagone

Au début des années 1990, le Pentagone décide d’incorporer les islamistes — qui jusque-là dépendaient de la seule CIA — dans ses activités. C’est l’opération Gladio B, en référence aux services secrets de l’Otan en Europe (Gladio A [1]).

Durant une décennie, tous les chefs islamistes — y compris Oussama Ben Laden et Ayman Al-Zawahiri — se déplacent à bord des avions de l’US Air Force. Le Royaume-Uni, la Turquie et l’Azerbaïdjan participent à l’opération [2]. Par voie de conséquence, les islamistes — qui jusqu’ici étaient des combattants de l’ombre — sont «  publiquement  » intégrés aux forces de l’Otan.

L’Arabie saoudite — à la fois État et propriété privée des Saoud — devient officiellement la société chargée de gérer l’islamisme mondial. Le roi proclame une Loi fondamentale, en 1992, selon laquelle «  L’État protège la foi islamique et applique la charia. Il impose le Bien et combat le Mal. Il accomplit les devoirs de l’islam. (…) La défense de l’islamisme, de la société et de la patrie musulmane est le devoir de chaque sujet du roi.  »

En 1993, Charles, le prince de Galles, place l’Oxford Centre for Islamic Studies sous son patronage, tandis que le chef des services secrets saoudiens, le prince Turki, en prend la direction.

Londres devient ouvertement le centre névralgique du Gladio B, au point que l’on parle de «  Londonistan  » [3]. Sous le parapluie de la Ligue islamique mondiale, les Frères musulmans arabes et la Jamaat-i-Islami pakistanaise créent quantité d’associations culturelles et cultuelles autour de la mosquée de Finsbury Park. Ce dispositif permettra de recruter de nombreux kamikazes, de ceux qui attaqueront l’école russe de Beslan à Richard Reid, le Shoe bomber. Le Londonistan comprend surtout de nombreux médias, maisons d’édition, journaux (Al-Hayat et Asharq Al-Awsat — tous deux dirigés par des enfants de l’actuel roi Salmane d’Arabie —) et télévisions (le groupe MBC du prince Walid ben Talal émet une vingtaine de chaînes), qui ne sont pas destinés à la diaspora musulmane au Royaume-Uni, mais diffusés dans le monde arabe  ; l’accord entre les islamistes et l’Arabie saoudite ayant été étendu au Royaume-Uni — totale liberté d’action, mais interdiction de s’ingérer dans la politique intérieure. Cet ensemble emploie plusieurs milliers de personnes et brasse des quantités d’argent gigantesques. Il restera publiquement en place jusqu’aux attentats du 11 septembre 2001 où il deviendra impossible aux Britanniques de continuer à le justifier.

Abou Moussab «  Le Syrien  » — un rescapé du coup d’État avorté de Hama devenu agent de liaison entre Ben Laden et le Groupe islamique armé (GIA) algérien — théorise le «  jihad décentralisé  ». Dans son Appel à la résistance islamique mondiale, il pose en termes islamiques la doctrine déjà bien connue de la «  stratégie de la tension  ». Il s’agit de provoquer les autorités pour susciter une terrible répression qui conduira le peuple à se soulever contre elles. Cette théorie a déjà été utilisée par les réseaux Gladio de la CIA/Otan en manipulant l’extrême gauche européenne dans les années 1970-80 (Bande à Baader, Brigades rouges, Action directe). Bien sûr il n’était pas question que cette stratégie aboutisse et la CIA/Otan savait qu’elle n’avait aucune chance d’y parvenir — elle n’a jamais été victorieuse, nulle part —, mais elle entendait utiliser la réaction répressive de l’État pour placer ses hommes au pouvoir. «  Le Syrien  » désigne l’Europe — et surtout pas les États-Unis — comme le prochain champ de bataille des islamistes. Il fuit la France après les attentats de 1995. Deux ans plus tard, il créé à Madrid et au Londonistan l’Islamic Conflict Studies Bureau, sur le modèle d’Aginter Press, que la CIA avait créé à Lisbonne durant les années 1960-70. Les deux structures excellent dans l’organisation d’attentats sous faux drapeaux (de celui attribué à l’extrême gauche Piazza Fontana, en 1969, à ceux attribués aux musulmans à Londres, en 2005).

Simultanément, les Frères élaborent un vaste programme de formation des leaders arabes pro-US. Le Libyen Mahmoud Jibril el-Warfally, professeur à l’université de Pittsburg, leur apprend à parler le «  politiquement correct  ». Il forme ainsi des émirs et des généraux d’Arabie saoudite, du Bahreïn, d’Égypte, des Émirats, de Jordanie, du Koweït, du Maroc et de Tunisie (mais aussi de Singapour). Mêlant principes de Relations publiques et étude des rapports de la Banque mondiale, les pires dictateurs sont désormais capables de disserter sans s’esclaffer de leur idéal démocratique aussi bien que de leur profond respect des Droits de l’Homme.

La guerre contre l’Algérie déborde en France. Jacques Chirac et son ministre de l’Intérieur, Charles Pasqua, interrompent le soutien de Paris aux Frères musulmans et font même interdire les livres de Youssef Al-Qaradâwî (le prêcheur de la Confrérie). Il s’agit pour eux de maintenir la présence française au Maghreb que les Britanniques veulent éradiquer. Le Groupe islamique armé (GIA) prend en otage les passagers du vol Air France Alger/Paris (1994), fait exploser des bombes dans le RER et en divers points de la capitale (1995) et planifie un gigantesque attentat — qui sera déjoué — lors de la Coupe du monde de football (1998), incluant la chute d’un avion sur une centrale électrique nucléaire. Chaque fois, les suspects qui parviennent à fuir trouvent asile au Londonistan.

La guerre de Bosnie-Herzégovine débute en 1992 [4]. Sur instruction de Washington, les services secrets pakistanais (ISI), toujours soutenus financièrement par l’Arabie saoudite, envoient 90 000 hommes y participer contre les Serbes (soutenus par Moscou). Oussama Ben Laden reçoit un passeport diplomatique bosniaque et devient conseiller militaire du président Alija Izetbegovic (dont l’États-unien Richard Perle est conseiller diplomatique et le Français Bernard-Henri Lévy, conseiller médiatique). Il constitue la Légion arabe avec d’anciens combattants d’Afghanistan et distribue le financement de la Ligue islamique mondiale. Par réflexe communautaire ou en compétition avec l’Arabie saoudite, la République islamique d’Iran se porte également au secours des musulmans de Bosnie. En bonne intelligence avec le Pentagone, elle envoie plusieurs centaines de Gardiens de la Révolution et une unité du Hezbollah libanais. Surtout, elle livre l’essentiel des armes utilisées par l’armée bosniaque.

Les services secrets russes, qui pénètrent dans le camp de Ben Laden, constatent que la totalité de la bureaucratie de la Légion arabe est rédigée en anglais et qu’elle reçoit directement ses ordres de l’Otan. Après la guerre, un Tribunal international spécial est créé. Il poursuit de nombreux combattants pour crimes de guerre, mais aucun membre de la Légion arabe.

Après trois ans de calme, la guerre entre musulmans et orthodoxes reprend en ex-Yougoslavie, au Kosovo cette fois. L’armée de libération du Kosovo (UÇK) est composée à partir de groupes mafieux formés au combat par les Forces spéciales allemandes (KSK) sur la base turque d’Incirlik. Les Albanais et les Yougoslaves musulmans ont une culture Naqchbandie. Hakan Fidan, le futur chef des services secrets turcs, est officier de liaison entre l’Otan et la Turquie. Les anciens de la Légion arabe intègrent l’UÇK, dont une brigade est commandée par un des frères d’Ayman Al-Zawahiri. Celle-ci détruit systématiquement les églises et monastères orthodoxes et chasse les chrétiens.

En 1995, renouant avec la tradition des assassinats politiques, Oussama Ben Laden tente d’éliminer le président égyptien, Hosni Moubarak. Il remet cela l’année suivante contre le Guide libyen, Mouammar Kadhafi. Ce deuxième attentat est financé à hauteur de 100 000 livres par les services secrets britanniques qui veulent sanctionner le soutien libyen à la Résistance irlandaise [5]. Toutefois l’opération échoue. Plusieurs officiers libyens fuient au Royaume-Uni. Parmi eux, Ramadan Abidi, dont le fils sera chargé des années plus tard, toujours par les services britanniques, de réaliser un attentat à Manchester. La Libye transmet des preuves à Interpol et émet le premier mandat d’arrêt international contre Oussama Ben Laden en personne, lequel dispose toujours d’un bureau de relations publiques au Londonistan.

En 1998, la Commission arabe des Droits humains est fondée à Paris. Elle est financée par la NED. Son président est le Tunisien Moncef Marzouki, et son porte-parole le Syrien Haytham Manna. Son objectif est de défendre les Frères musulmans arrêtés dans différents pays arabes en raison de leurs activités terroristes. Marzouki est un médecin de gauche travaillant avec eux depuis longtemps et Manna un écrivain qui gère les placements d’Hassan el-Tourabi et des Frères soudanais en Europe. Lorsque Manna se retire, sa compagne reste la directrice de l’association. Il est remplacé par l’Algérien Rachid Mesli, qui lui est avocat, notamment d’Abassi Madani et des Frères algériens.

En 1999 (c’est-à-dire après la guerre du Kosovo et la prise du pouvoir par les islamistes à Grozny), Zbigniew Brzezinski fonde avec une cohorte de néoconservateurs l’American Committee for Peace in Chechnya (Comité américain pour la paix en Tchétchénie). Si la première guerre de Tchétchénie était une affaire intérieure russe dans laquelle quelques islamistes s’étaient immiscés, la seconde vise la création de l’Émirat islamique d’Itchkérie. Brzezinski, qui préparait cette opération depuis plusieurs années, tente de reproduire l’expérience afghane. Les jihadistes tchétchènes, comme Chamil Bassaïev, n’ont pas été formés au Soudan par Ben Laden, mais en Afghanistan par les Talibans. Durant toute la guerre, ils bénéficient du soutien «  humanitaire  » de la Millî Görüs turque de Necmettin Erbakan et de Recep Tayyip Erdogan et de l’«  IHH – Droits de l’Homme et Libertés  ». Cette dernière association turque a été créée en Allemagne sous le nom d’Internationale Humanitäre Hilfe (IHH). Par la suite, ces jihadistes organiseront plusieurs grandes opérations  : notamment contre le Théâtre de Moscou (2002, 170 morts, 700 blessés), contre une école de Beslan (2004, 385 morts, 783 blessés) et contre la ville de Naltchik (2005, 128 morts et 115 blessés). Après le massacre de Beslan et la mort du leader jihadiste Chamil Bassaïev, la Millî Görüs et l’IHH organisent à la mosquée Fatih d’Istanbul de grandes funérailles, sans le corps mais avec des dizaines de milliers de militants.

Durant cette période, trois grands attentats sont attribués à Al-Qaïda. Cependant, aussi importantes que soient ces opérations, elles représentent une déchéance pour les islamistes qui sont intégrés au sein de l’Otan et se voient simultanément ravalés au niveau de terroristes « anti-américains ». 

  • En 1996, un camion piégé fait exploser une tour de huit étages à Khobar en Arabie saoudite, tuant 19 soldats US. D’abord attribué à Al-Qaïda, la responsabilité de l’attentat est reportée sur l’Iran, puis finalement sur personne. 
  • En 1998, deux bombes explosent devant les ambassades états-uniennes à Nairobi (Kenya) et Dar-es-Salam (Tanzanie), tuant 298 Africains – mais aucun États-unien – et blessant plus de 4 500 personnes. Ces attentats sont revendiqués par une mystérieuse Armée islamique de libération des lieux saints. Selon les autorités US, ils auraient été commis par des membres du Jihad islamique égyptien en rétorsion à l’extradition de quatre de leurs membres. Pourtant, les mêmes autorités accusent Oussama Ben Laden d’être le commanditaire et le FBI émet — enfin — un mandat d’arrêt international contre lui. 
  • En 2000, une embarcation suicide vient exploser contre la coque du destroyer USS Cole en rade d’Aden (Yémen). L’attentat est revendiqué par Al-Qaïda dans la péninsule arabique (AQPA), mais un tribunal états-unien en rendra responsable le Soudan.

Ces attentats surviennent alors que la collaboration entre Washington et les islamistes se poursuit. Ainsi, Oussama Ben Laden a conservé son bureau au Londonistan jusqu’en 1999. Situé dans le quartier de Wembley, l’Advice and Reformation Committee (ARC), vise à la fois à diffuser les déclarations de Ben Laden et à couvrir les activités logistiques d’Al-Qaïda, y compris en matière de recrutement, de paiements, et d’acquisition de matériels. Parmi ses collaborateurs à Londres, on trouve le Saoudien Khaled Al-Fawwaz et les Égyptiens Adel Abdel Bary et Ibrahim Eidarous, trois hommes qui font l’objet de mandats d’arrêt internationaux, mais ont pourtant reçu l’asile politique au Royaume-Uni. C’est en parfaite légalité à Londres que le bureau de Ben Laden publiera en février 1998 son célèbre Appel au Jihad contre les juifs et les croisés. Gravement malade des reins, Ben Laden est hospitalisé, en août 2001, à l’hôpital américain de Dubaï. Un chef d’État du Golfe m’a confirmé lui avoir rendu visite dans sa chambre où sa sécurité était assurée par la CIA.

6— La fusion des deux « Gladio » et la préparation de Daesh

Dans la même logique, l’administration Bush rend les islamistes responsables des gigantesques attentats qui surviennent le 11 septembre 2001 aux États-Unis. La version officielle s’impose bien qu’elle comprenne d’innombrables incohérences. Le secrétaire à la Justice assure que des avions ont été détournés par des islamistes, même si selon les compagnies aériennes, aucun des suspects ne s’est trouvé à bord. Le département de la Défense publiera une vidéo dans laquelle Ben Laden revendique les attentats, alors même qu’il les avait publiquement rejetés et que les experts en reconnaissance faciale et vocale affirment que l’homme de la vidéo n’est pas Ben Laden. Quoi qu’il en soit, ces événements servent de prétexte à Washington et à Londres pour lancer la « Guerre sans fin » et attaquer leurs anciens alliés, les Talibans en Afghanistan, et l’Irak de Saddam Hussein.

Bien qu’il ait souffert d’insuffisance rénale chronique, Oussama Ben Laden succombe à sa maladie le 15 décembre 2001 des suites d’un syndrome de Marfan. Un représentant du MI6 assiste à ses obsèques en Afghanistan. Par la suite, plusieurs sosies plus ou moins ressemblants vont maintenir sa fable en vie, dont un sera lui-même assassiné par Omar Sheikh, en 2005, selon la Première ministre pakistanaise Benazir Bhuto.

En août 2002, le MI6 organise à Londres une conférence des Frères musulmans sur le thème «  La Syrie pour tous  ». Les orateurs y développent l’idée que la Syrie serait opprimée par la secte des alaouites et que seuls les Frères musulmans offriraient une véritable liberté.

Après Sayyed Qutb et Abou Moussab «  Le Syrien  », les islamistes se dotent d’un nouveau stratège, Abou Bakr Naji. En 2004, ce personnage, qui semble n’avoir jamais existé, publie un ouvrage sur Internet, La Gestion de la barbarie, une théorie du chaos [6]. Bien que certains aient cru reconnaître le style d’un auteur égyptien, il semble que l’ouvrage ait été écrit en anglais, puis enrichi de citations coraniques superfétatoires et traduit en arabe. La «  Barbarie  » dans le titre du livre, ne désigne pas le recours à la terreur, mais le retour à l’état de nature avant que la civilisation ne crée l’État. Il s’agit de renvoyer l’Humanité au moment où «  L’homme est un loup pour l’homme  ». La stratégie du chaos tient en trois phases  : 

  • Premièrement, démoraliser et épuiser l’État en l’attaquant sur ses flancs les moins bien protégés. On choisira donc des cibles secondaires, souvent sans intérêt, mais faciles à détruire et dispersées. Il s’agira de donner l’impression d’un soulèvement généralisé, d’une révolution. 
  • Deuxièmement, lorsque l’État se sera retiré des banlieues et des campagnes, conquérir certaines zones et les administrer. On s’appuiera sur la charia pour marquer le passage à une nouvelle forme d’État. Durant cette période, on nouera des alliances avec tous ceux qui s’opposent au Pouvoir et que l’on ne manquera pas d’armer. On mènera alors une guerre de position. 
  • Troisièmement, proclamer l’État islamique.

Ce traité ressort de la science militaire contemporaine. Il accorde une grande place aux opérations psychologiques, notamment à l’usage de la violence spectaculaire. Dans la pratique, cette stratégie n’a rien à voir avec une révolution, mais avec la conquête d’un pays par des puissances extérieures, car elle suppose un investissement massif. Comme toujours dans la littérature subversive, le plus intéressant réside dans ce qui n’est pas dit ou juste cité incidemment  : 

  • la préparation des populations pour qu’elles accueillent les jihadistes suppose la construction préalable d’un réseau de mosquées et d’œuvres sociales, comme cela a été fait en Algérie avant la guerre «  civile  »  ; 
  • pour être menées, les premières opérations militaires nécessitent des armes qu’il faudra importer au préalable. Surtout, par la suite, les jihadistes n’auront aucun moyen de se fournir en armes et encore moins en munitions. Ils devront donc être appuyés de l’extérieur  ; 
  •  l’administration des zones conquises suppose que l’on dispose de hauts fonctionnaires formés à l’avance, comme ceux des armées régulières chargées de «  reconstruire des États  »  ;
  • enfin la guerre de position suppose la construction de très vastes infrastructures qui nécessiteront quantité de matériaux, d’ingénieurs et d’architectes.

De facto, le fait de se réclamer de cet ouvrage atteste que les islamistes entendent continuer à jouer un rôle militaire pour le compte de puissances extérieures, mais cette fois à très grande échelle.

En 2006, les Britanniques demandent à l’émir Hamad du Qatar de placer sa chaîne de télévision panarabe, Al-Jazeera, au service des Frères musulmans [7]. Le Libyen Mahmoud Jibril, qui a formé la famille royale à parler en langage démocratique, est chargé d’introduire pas à pas ses Frères dans la chaîne et de créer des canaux en langues étrangères (anglais, et par la suite bosniaque et turc), ainsi qu’une chaîne pour les enfants. Le prédicateur Youssef Al-Qaradâwî devient «  conseiller religieux  » d’Al-Jazeera. Bien sûr, la chaîne diffusera et validera les enregistrements audio ou vidéo des «  Oussama Ben Laden  ».

Dans la même période, les troupes US en Irak doivent faire face à un soulèvement qui se généralise. Après avoir été abattus par la soudaineté et la brutalité de l’invasion (technique «  du choc et de la stupeur  »), les Irakiens organisent leur résistance. L’ambassadeur états-unien à Bagdad, puis directeur du Renseignement national, John Negroponte, propose de les vaincre en les divisant et en retournant leur colère contre eux-mêmes, c’est-à-dire de transformer la Résistance à l’occupation en guerre civile. Expert en opérations secrètes, il a notamment participé à l’opération Phoenix au Vietnam, puis a organisé la guerre civile au Salvador et l’Iran-Contras au Nicaragua, et a conduit à l’effondrement de la rébellion au Chiapas mexicain*. Negroponte appelle un des hommes sur lesquels il s’est appuyé au Salvador, le colonel James Steele. Il lui confie la charge de créer des milices irakiennes chiites contre les sunnites et sunnites contre les chiites. Pour ce qui est de la milice sunnite, Steele recourt aux islamistes. À partir d’Al-Qaïda en Irak, il arme une coalition tribale, l’Émirat islamique en Irak (futur Daech), sous couvert de la Police spéciale («  Brigade des Loups  »). Pour terrifier les victimes et leurs familles, il forme l’Émirat à la torture selon les méthodes de l’École des Amériques (School of America) et de la Political Warfare Cadres Academy de Taïwan, où il a enseigné. En quelques mois, une nouvelle horreur s’abat sur les Irakiens et les divise selon leur appartenance religieuse. Par la suite, lorsque le général David Petraeus prendra le commandement des troupes états-uniennes dans le pays, il désignera le colonel James H. Coffman pour travailler avec Steele et lui rendre des rapports sur l’opération, tandis que Brett H. McGurk rendra directement compte au président. Les principaux chefs de l’Émirat islamique sont recrutés au camp d’internement de Bucca, mais font l’objet d’une mise en condition à la prison d’Abou Ghraib selon les méthodes de «  lavage de cerveau  » des professeurs Albert D. Biderman et Martin Seligman [8]. Le tout est supervisé depuis Washington par le secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld, dont Steele dépend directement.

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(*) Question et note de R71: D’où Meyssan tient-il que la rébellion zapatiste au Chiapas s’est effondrée ? Elle tient et est plus fortement organisée que jamais 25 ans après sa sortie au grand jour le 1er janvier 1994 ? C’est par ce genre de remarque non fondée, une affirmation sans aucun fondement, que Meyssan discrédite son propos… Il est malheureusement assez coutumier du fait (cf ses tirades sur le Rojava où il fait un amalgame systématique menant à une confusion qu’on peut supposer voulue…). Dommage… Mais on peut aussi se poser légitimement la question: pourquoi fait-il ce genre de réflexions, facilement qualifiables de désinformation ?… Quel est le but ?… Pour qui pédale t’il vraiment ?… Il est intéressant de noter qu’après le Rojava, il s’en prend ici sans aucun fondement et manifestement sans aucune connaissance approfondie du sujet, au Chiapas zapatiste, c’est à dire contre des mouvements anti-étatistes déclarés et avérés. Coïncidence?… On ne le pense pas. Il est de plus en plus clair que Meyssan suit une ligne directrice propagandiste de maintenance de tout mouvement dissident dans le consensus du statu quo oligarchique. Meyssan est et demeure malgré tout un agent du système même s’il s’est rebellée contre sa branche extrémiste des nouveaux cons yankee et ses ramifications planétaires…

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En 2007, Washington informe la Confrérie qu’il va renverser les régimes laïcs du Moyen-Orient élargi, y compris ceux des États alliés, et qu’elle doit se préparer à exercer le pouvoir. La CIA organise des alliances entre les Frères et des personnalités ou des partis laïcs, de tous les États de la région. Simultanément, elle relie les deux branches du «  Gladio  » en tissant des liens entre les groupes nazis occidentaux et les groupes islamistes orientaux.

Ces alliances sont parfois bancales, par exemple lors de la «  Conférence nationale de l’opposition libyenne  », à Londres, les Frères ne parviennent à fédérer autour d’eux que le Groupe islamique combattant en Libye (Al-Qaïda en Libye) et la Confrérie wahhabite sénoussie. La plateforme programmatique prévoit de rétablir la monarchie et de faire de l’islam la religion d’État. Plus convaincante est la constitution du Front de salut national, à Berlin, qui officialise l’union des Frères et de l’ancien vice-président baasiste syrien Abdel Halim Khaddam.

Le 8 mai 2007, à Ternopol (dans l’ouest de l’Ukraine), des groupuscules nazis et islamistes créent un Front anti-impérialiste afin de lutter contre la Russie. Des organisations de Lituanie, de Pologne, d’Ukraine et de Russie y participent, dont les séparatistes islamistes de Crimée, d’Adyguée, du Dagestan, d’Ingouchie, du Kabardino-Balkarie, du Karatchaïévo-Tcherkessie, d’Ossétie, de Tchétchénie. Ne pouvant s’y rendre du fait des sanctions internationales prises contre lui, Dokou Oumarov — qui a aboli la République de Tchétchénie et proclamé l’Émirat islamique d’Itchkérie —, y fait lire sa contribution. Le Front est présidé par le nazi Dmytro Iarosh, qui deviendra lors du coup d’État de Kiev, en février 2014, secrétaire adjoint du Conseil de sécurité nationale d’Ukraine.

Au Liban, en mai/juin 2007, l’armée nationale entreprend le siège du camp palestinien de Nahr el-Bared, après que des membres du Fatah el-Islam s’y sont retranchés. Les combats durent 32 jours et coûtent la vie à 76 soldats dont une trentaine sont décapités.

En 2010, la Confrérie organise la Flottille de la Liberté via l’IHH. Il s’agit officiellement de braver l’embargo israélien et d’apporter de l’aide humanitaire aux Gazaouis [9]. En réalité, le principal bâtiment de cette équipée change de pavillon durant la traversée et poursuit sous les couleurs turques. De nombreux espions se mêlent aux militants non violents participant à l’expédition, dont un agent irlandais de la CIA, Mahdi Al-Harati. Tombant dans le piège que lui tendent les États-Unis, le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, donne l’assaut aux bateaux dans les eaux internationales, faisant 10 morts et 54 blessés. Le monde entier condamne cet acte de piraterie sous l’œil narquois de la Maison-Blanche. Israël, qui fournissait leurs armes aux jihadistes en Afghanistan et a soutenu la création du Hamas contre l’OLP de Yasser Arafat, s’est retourné contre les islamistes en 2008 et les a bombardés, ainsi que la population gazaouie. Nétanyahou paye de cette manière l’opération «  Plomb durci  » qu’il a menée avec l’Arabie saoudite contre l’avis de la Maison-Blanche. En définitive, les passagers de la Flottille sont libérés par Israël. La presse turque montre alors le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan rendant visite dans un hôpital à Mahdi Al-Harati.

[1] NATO’s secret armies : operation Gladio and terrorism in Western Europe, Daniele Ganser, Foreword by Dr. John Prados, Frank Cass/Routledge (2005). Version française : Les armées secrètes de l’Otan, Demi-Lune (2017).

[2] Classified Woman : The Sibel Edmonds Story : A Memoir, Sibel Edmonds (2012).

[3] Londonistan, Melanie Phillips, Encounter Books (2006).

[4] Wie der Dschihad nach Europa kam, Jürgen Elsässer, NP Verlag (2005) ; version française : Comment le Djihad est arrivé en Europe, préface de Jean-Pierre Chevénement, Xenia (2006). Intelligence and the war in Bosnia 1992-1995 : The role of the intelligence and security services, Nederlands Instituut voor Oologsdocumentatie (2010). Al-Qaida’s Jihad in Europe : The Afghan-Bosnian Network, Evan Kohlmann, Berg (2011).

[5] « David Shayler : « J’ai quitté les services secrets britanniques lorsque le MI6 a décidé de financer des associés d’Oussama Ben Laden » », Réseau Voltaire, 18 novembre 2005.

[6] The Management of Savagery : The Most Critical Stage Through Which the Umma Will Pass, Abu Bakr Naji, Harvard University (2006). Version française : Gestion de la barbarie, éd de Paris (2007).

[7] « Wadah Khanfar, Al-Jazeera et le triomphe de la propagande télévisuelle », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 23 septembre 2011.

[8] « Le secret de Guantánamo », par Thierry Meyssan, Оdnako (Russie) , Réseau Voltaire, 28 octobre 2009.

[9] « Flottille de la liberté : le détail que Netanyahu ignorait », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 6 juin 2010.

 


Organisation Terroriste de l’Atlantique Nord

La poussée de l’empire vers la 3ème guerre mondiale… une nécessité de survie du système (VT)

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La guerre est le seul moyen de remettre les compteurs de la supercherie étatico-capitaliste à zéro et de faire perdurer le système encore un peu… avant la prochaine fois. L’histoire de l’État est l’histoire de la guerre, de la domination, du colonialisme, du racisme, du génocide et de l’eugénisme.

Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne peut y en avoir. Il est temps de comprendre et de sortir pour créer la société des sociétés seule à même de mettre l’humanité sur la voie de l’émancipation. Qu’on se le dise !

~ Résistance 71 ~

Lecture complémentaire:
« Quand Trump, Donnie mains d’enfant, lavait plus blanc le fric de la mafia kazhare russe »…

 

 

La Russie va t’elle mettre un terme au bluff de l’Amérique ?

 

par Gordon Duff et New Eastern Outlook, Moscou

 

impliquant des sources au plus haut niveau de la prise de décision stratégique fournissant des informations pour la toute première fois

 

13 septembre 2018

 

url de l’article:

https://www.veteranstoday.com/2018/09/13/groundbreaking-neo-will-russia-call-americas-bluff/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

L’Amérique menace la Syrie de guerre. Le Wall Street Journal (NdT: organe de la CIA) dit que les troupes russes seront ciblées. Bien que cette nouvelle du 10 septembre 2018 soit fausse, il n’en demeure pas moins vrai qu’il y a une méthode bien sinistre derrière tout ça.

Trump veut la guerre avec la Russie, une guerre qu’il pense que la Russie combattra à moitié, quelques navires coulés, quelques avions abattus, pas de troupes américaines au sol, peut-être avec Trump capable d’utiliser son arsenal biologique et chimique secret et aussi ses armes nucléaires tactiques dont l’utilisation est plus facile à nier.

Cela fait longtemps que Trump dit qu’il aime la guerre, en fait il adore la guerre nucléaire. Trump n’a jamais servi dans l’armée et ne connait rien ni de la guerre ni des souffrances qu’elle inflige. L’amour fou et aveugle pour la guerre est très facile pour la caste des privilégiés du système.

Trump est persuadé que la Russie va battre en retraite, va agir avec tact et restriction, chose qui n’est plus depuis longtemps dans la boîte à outils des Etats-Unis. La Russie sera écrasée pour toujours, au-delà de toute sanction, sera poussée à démilitariser, à dénucléariser et à devenir un état marionnette des Etats-Unis, celui-là même qui avait été envisagé après la chute de l’URSS.

L’Amérique a besoin d’écraser la Russie maintenant, nous allons en reparler. Le timing est très important et pour Washington, le compte à rebours est commencé et la Russie doit être écrasée le plus tôt possible.

La tâche principale de Trump, comme le voit de plus en plus d’analystes, n’est pas d’écraser l’Iran, mais d’écraser un homme: Vladimir Poutine.

Quelqu’un a soufflé dans l’oreillette de Trump que c’était possible. De plus, il semble que quelqu’un dise beaucoup de choses à Trump, lui donne des ordres sans prendre d’ordre de lui. Qui fait cela est la véritable question, “l’état profond” ou peut-être Israël ou une cabale de banquiers et de pétroliers va t’en guerre et bien entendu le tristement célèbre “complexe militaro-industriel”.

Ce qui est clair, c’est ce que dit l’Amérique par les voix des John Bolton, Nikki Haley et Trump lui-même ainsi que les merdias de masse américains, tous ayant depuis longtemps franchi le rubicon de la folie, chose que des sondages montrent en indiquant que 61% des Américains questionnés pensent cela également.

C’est un secret de polichinelle que des millions d’Américains sont si énervés de leur gouvernement que l’idée même que l’Amérique perde une guerre majeure et doive faire face à une occupation militaire, n’est plus vue comme quelque chose de “négatif”. Des millions d’Américains pensent qu’en fait cela s’est déjà produit dans les ténèbres du système, par des élections truquées, des hauts-fonctionnaires corrompus, une police entraînée militairement par Israël, un espionnage continu via internet, des boulots s’amenuisant et mal payés, un jeu truqué de A à Z, une vie de survie et d’esclavage et la fin de l’espoir.

En Amérique, l’air est lourd de colère, si épais, qu’on peut le palper, un courant de rage assassine qui n’est pas dirigé vers la Russie ni la Syrie, existe. Essentiellement sur Donald Trump tandis que d’autres qui ont pris part au “Kool-Aid” blâment les immigrants, les Afro-Américains, les Latinos ou les progressistes libéraux (NdT: comme chez nous !… même schéma préfabriqué de la division interne des peuples…).

Nous entrons maintenant dans une période de précarité politique, pas tant dans l’aspect d’un face à face nucléaire des grandes puissances mais plutôt quelque chose de plus sinistre. Les Etats-Unis sont en train de prouver à ceux qui ont fait attention  qu’ils sont devenus un véritable asile de fous et que les descriptifs en provenance des anciens associés de Trump, la folie pure qu’on attribue à Trump lui-même, sont maintenant débridés et prêts pour Armaguédon.

Le fanatisme a toujours été présent, il est la véritable racine des attentats du 11 septembre et des guerres qui ont suivi, le tout fondé sur un système qui exalte la psychopathie enrobée de religion, de patriotisme et, le pire de tout, de pureté raciale. Au cœur de la “base Trump” se tiennent des choses vues auparavant comme l’eugénisme, la suprématie blanche, l’identité raciale, l’intolérance ou, pur utiliser un terme souvent très mal employé, le “nazisme”.

L’alignement des forces

La Russie est en train de faire ses plus grosses manœuvres militaires de l’histoire moderne qui impliquent plus de 300 000 troupes tandis que les Etats-Unis bougent leurs forces également.

Une chose est claire, Trump veut pousser la Russie vers une riposte contre l’Amérique et fait de manière continuelle des déclarations éhontées menaçant la Russie. La Grande-Bretagne et la France font de même et pourtant ni la France, ni la GB ni même les Etats-Unis ne sont en mesure de tirer des coups efficaces contre des cibles faibles en Syrie. La marine américaine n’est qu’une “fausse force de dissuasion”, leurs navires sont faciles à couler, leurs avions lancés des portes-avions faciles à abattre, la plupart étant de 4ème génération et très vulnérables aux attaques aériennes.

A part cela, les USA utilisent des chars d’assaut datant des années 1970, leurs carcasses éparpillées pour certains dans le désert irakien où des enfants les ont détruits avec de simples lance-roquettes de l’ère soviétique, rappelant la débâcle israélienne au Liban en 2006.

Le Hezbollah maintient un musée des véhicules blindés israéliens détruits juste à la sortie de Beyrouth. Nous sommes le 11 septembre 2018. La cause réelle de cette “guerre contre le terrorisme” vieille de 17 ans est toujours controversive, les rôles d’Israël et de l’Arabie Saoudite sujets à continuelle spéculation, les Etats-Unis sont à la recherche d’une nouvelle guerre.

D’après les médias, la guerre sera contre la Syrie et sera basée sur une riposte après une attaque à l’arme chimique que le président Al Assad aura ordonnée contre son peuple. Les rapports du contraire, seront totalement censurés par les merdias à la botte et seront virés de l’internet par la censure de Google et Facebook, ceci est en train d’être amené devant le CS de l’ONU et la CIJ de La Haye.

Les Etats-Unis ignorent ces deux institutions. Le conseiller à la sécurité du président Trump, John Bolton,a récemment menacé les juges de la CIJ de représailles personnelles pour toutes affaires de crimes de guerre qui seraient amenées devant eux concernant tout criminel de guerre américain, Bolton inclus.

Histoire de crimes

Les Etats-Unis se sont également retirés de la commission des droits de l’Homme, bien que les Américains à titre individuel, l’auteur de ces lignes inclus, maintiennent un statut de délégation malgré des menaces du ministère de la sécurité de la patrie (NdT: Department of Homeland Security ou DHS, la stasi/gestapo de l’empire du goulag levant…). Les USA ont quitté la convention de Genève depuis longtemps (NdT: les EU ne sont pas signataires de la 1ère CG de 1867, ils en font partie succintement depuis 1948 mais n’ont pas ratifié les protocoles I et II s’y rattachant), sont sortie unilatéralement de traités sur le nucléaire et les armes spatiales, pourtant très très peu d’Américains le savent, aucun vote ne fut tenu, aucun rapport dans les médias et aucune conséquence ne fut débattue.

Les activités navales des Etats-Unis dans la Mer Noire violent les traités en vigueur dans cette zone, leurs menaces sur l’Iran au sujet du contrôle légal de cette nation sur le détroit d’Ormouz sont toutes aussi illégales. Le soutien de Trump au nettoyage ethnique des Palestiniens est un crime de guerre aussi bien que d’avoir bougé l’ambassade des Etats-Unis en Israël de Tel Aviv à Jérusalem.

Le rôle des Etats-Unis en Syrie est totalement illégal tout comme leur implication dans la guerre au Yémen également. Les attaques par drones au Pakistan sont illégales tout comme la complicité de la CIA dans des attaques terroristes en Iran.

Au-delà de tout ça, les Etats-Unis ont été pris la main dans le sac avec le National Reference Laboratory de Tbilissi en Géorgie, qui fabriquait et déployait des armes biologiques. Le programme de rendition de la CIA (enlèvement et détention/torture de suspects de terrorisme), qui impliqua la Libye de Kadhafi depuis Tripoli sous couvert du régime (NdT: mais pas seulement, ce programme utilisa des bases secrètes de détentions en Pologne, en Lituanie, en Thaïlande, en Roumanie et en… Syrie…) viola non seulement les règles de la guerre mais impliqua des enlèvements et des assassinats dans plus de 40 pays. Des innocents furent détenus et torturés pendant une décennie, furent jugés par des tribunaux militaires d’exception illégaux. Il y a des charniers retrouvés en Pologne, Ethiopie, Libye, Egypte et d’autres endroits connus de peu, tout cela tandis qu’une des grande responsable de ce programme, Gina Haspel, a été promu par Trump à la tête de la CIA..

Centre sans morale

Pour bien comprendre la menace, des notions depuis longtemps dépassées, sur la démocratie américaine ou la “décence chrétienne” doivent être abandonnées. Dès les années 1980, une “religion utilitaire” a supplanté les sectes normalement majoritaires du protestantisme chrétien. Sous la doctrine hérétique du “dominionisme”, une religion parallèle au christianisme s’est développée mélangeant les sectes patoisantes et manipulatrices de serpents à sonnette des régions primitives, pauvres et violentes des Appalaches avec les nouvellement formés cultes de l’apocalypse centrés sur le soutien du sionisme et d’Israël.

Se propageant comme un feu de brousse, ces cultes extrémistes centrés sur de bizarres traductions éronnées de passages contradictoires de la bible, se sont répandus dans des douzaines de sectes pseudo-chrétiennes “infectant” au passage quelques 45 millions d’Américains.

Derrière tout cela, se tenait bien entendu l’extrémisme le plus pur et les organisations politiques prêtes à exploiter l’ignorant et le coléreux au travers de leaders religieux ressemblant bien plus à des animateurs de télé réalité et à des aboyeurs de foire.

A la base de tout, se tiennent des courants sous-jacents de jalousie de classe, de haine raciale, de ressentiment envers les femmes et de peur, mélange détonnant s’il en est. Sentant la frénésie, se créa une nouvellement légalisée organisation médiatique contrôlée par des étrangers et gérée par Rupert Murdoch, rejoignant une volée d’entités entrepreneuriales qui ont éviscéré depuis longtemps toute forme d’intégrité dans les médias Etats-uniens.

Ajoutez à tout ça Google et Facebook, leurs partenaires de la NSA et la détérioration des protections individuelles sous des législations liberticides telle le Patriot Act et l’Amérique que bien des gens croient encore exister est bel et bien morte et enterrée.

La saignée

L’Amérique est terrifiée à l’idée de voir ses bateaux couler et ses avions abattus. Le Vietnam a détruit la volonté de l’Amérique de voir ses pertes militaires exposées publiquement. Les guerres sont maintenant combattues en utilisant des mercenaires et des terroristes (NdT: comme au Moyen-Age et sous la renaissance…et jusqu’au XVIIIème siècle…), en utilisant des missiles à distance et des sanctions économiques eles sont combattues par la propagande et la couardise, la couardise pourrait bien être même la nouvelle religion des Etats-Unis.

La seule chose qui arrête un couard et un caïd de cour de récrée, c’est un bourre-pif et un nez qui saigne, c’est ce que nous enseignent les cours de récréation. Donald Trump est souvent dépeint comme un enfant. Il parle et agit comme un enfant gâté et ceux autour de lui, sont même ceux qui affirment se “rebeller”, mais ne sont que les faibles, inutiles et inadéquats se cachant derrière le caïd, le tyran ; ne sont que des perdants et des mécontents jamais satisfaits.

La situation à laquelle nous devons faire face est celle de soit nous soumettre à un tyran ou à un petit caïd de cour de récrée et pour ceux d’entre nous qui vivent en Amérique, reconnaître un peu honteusement que ce “petit caïd et ce couard” en question est en fait “nous” ou soit de résister, de répondre.

Ici aux Etats-Unis, résister est considéré comme étant une trahison. Même rapporter la vérité est criminalisé et tout ce qui empêche l’arrestation massive des quelques vrais journalistes faisant encore leur travail est la capacité de l’internet de pouvoir encore les censurer, de les réduire au silence ou de les calomnier.

Pour une raison des plus vagues, toute opposition à la politique démente des Etats-Unis est considéré être de “l’antisémitisme” (NdT: cela vous semble familier ??…)

Les options

Lorsque l’Amérique va attaquer la Syrie, ce qui sera une attaque sur la Russie également, qu’on le veuille ou non, il y aura des choix. Si rien n’est fait, sachant que l’Amérique ne peut pas empêcher la libération d’Idlib des groupes terroristes qu’elle soutient, le monde sera plus sûr, pour un petit moment encore.

De là, les Etats-Unis bougeront sur l’Iran, un base d’opérations contre la Russie. Les Etats-Unis sont déjà en train de bouger contre la Biélorussie.

Pour Trump, ou plutôt, pour ceux qui contrôlent Trump, s’il est possible de contrôler un enfant colérique, pousser la Russie à riposter est l’équivalent du Saint Graal. Voir un porte-avion américain couler, des avions américains abattus par des S400 russes, les médias n’attendent que ça pour crier “Pearl Harbor”, “11 septembre”…

La Russie n’utilisera pas son arsenal nucléaire et ne possède pas une économie qui puisse soutenir une guerre ouverte avec l’OTAN. Voyez-vous, bien que l’OTAN soit morte, elle n’est pas encore enterrée, et pousser la Russie dans une guerre pourrait bien ravigoter l’OTAN. La France est partante, Macron a prouvé depuis un bon moment qu’il est un bon “outil” et un bon “toutou” à la botte.

La Grande-Bretagne n’est plus gouvernée et se retrouve avec le fou furieux Boris Johnson prêt à saisir le pouvoir. Les Etats-Unis pensent que la Chine est encore une décennie en retard pour une confrontation militaire viable avec eux. C’est ça qui pousse peut-être l’Amérique à la guerre plus que tout autre chose. Une fois que la Chine aura plus de porte-avions et c’est de cette manière que l’Amérique juge de la puissance d’un pays, les Etats-Unis se sentiront pris de côté sur l’Asie.

Si la Russie est éliminée maintenant, la Chine sera seule. Si la Russie est poussée à la guerre maintenant, l’Europe tombera sous le joug yankee de nouveau comme ce fut le cas en 1945, dirigée par une Amérique qui n’a plus rien “d’américain” en quoi que ce soit, ni en manière, ni en forme, ni en fond.

Entité sioniste et Nouvel Ordre Mondial: Le plan Oded-Yinon toujours à l’œuvre dans un Moyen-Orient agressé…

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Comment “Israël” édifie son empire et abat ses ennemis

 

Ryan Forst (Russia-Insider)

 

Version français: Al Manar fr

 

Source: http://french.almanar.com.lb/935295

 

« L’Iran est un ennemi trop redoutable pour être combattu, surtout après la défaite humiliante en Syrie. »

Pour ceux d’entre vous qui ne sont pas familiers avec le projet du Grand Israël (plan Oded-Yinon), il vise à étendre les frontières d’Israël de l’Egypte à l’Iran. Comment ? En faisant la guerre ? Non, c’est beaucoup plus insidieux.

Il suffit de jeter un coup d’œil sur les 25 dernières années et les guerres que les Etats-Unis ont menées pour « apporter la démocratie » ou faire un « changement de régime », et vous verrez se dessiner une carte simple.

Si un parti au pouvoir, est contre Israël, réalise des progrès dans un pays ne subissant pas l’influence des banques centrales appartenant aux Talmudistes, Israël convainc les Etats-Unis et ses alliés crédules que ce pays prospère est gouverné par un gouvernement maléfique, obsédé par la fabrication d’armes chimiques ou nucléaires, etc. Des sanctions suivent, après quoi le gouvernement du pays visé accepte de détruire ses capacités défensives sur la base de l’assurance que les sanctions seront levées et que le gouvernement sera traité équitablement.

Vous pouvez voir où cela mène…. une fois les armes détruites, Israël convainc ses alliés en utilisant les médias qui lui sont dévoués en Occident, que le régime qui leur faisait confiance est cruel et doit être changé pour des « raisons humanitaires », ainsi une guerre civile interne est déclenchée ou un attentat sous un faux drapeau est monté contre les Etats-Unis ou ses alliés, orchestré par Israël et le pays en question sera désigné comme bouc émissaire du jour.

Est-ce que cela semble incroyable ? Regardons les régimes qui ont été changés sous ce prétexte, l’Egypte, la Libye, l’Irak.

Tous avaient quelques points communs : les moyens de se défendre contre Israël, l’absence de banques appartenant aux Talmudistes et des gouvernements stables qui font des progrès dans leur pays.

Tous ont été désarmés avec des promesses de soutien, après quoi ils ont été renversés par l’instigation et le financement d’une guerre civile, là où une guerre civile était tout simplement impossible.

Ceux qui faisaient confiance aux Etats-Unis et à ses alliés ont été destitués et parfois exécutés en public (par exemple Mouammar Kadhafi, qui a fait de la Libye un Etat avancé avec des soins de santé et une éducation gratuits et a mis en garde contre la « crise actuelle des réfugiés » si la Libye était déstabilisée).

Une fois que le gouvernement a été désarmé et ensuite déposé et que ses dirigeants ont été exécutés, une banque centrale contrôlée par les Talmudistes est rapidement établie et les réserves d’or disparaissent. Par exemple, la guerre civile ukrainienne : au moment où ils ont pris le contrôle d’une partie de l’Ukraine que la Russie n’a pas récupérée, ils ont établi une banque centrale et volé les réserves d’or à la faveur de l’obscurité.

Maintenant, si vous regardez la carte du Moyen-Orient, vous voyez l’influence et les frontières d’Israël grandir; toujours suivant ce même plan, la Syrie était la prochaine cible, diaboliser Assad, inciter à la guerre civile, l’encadrer comme une « urgence humanitaire » et financer la dissolution d’un pays stable pour renforcer Israël.

MAIS ! Ils ne le font jamais directement mais en finançant et en armant des « combattants de la liberté » et en poussant leurs alliés à défendre « les pauvres enfants », etc.

La Russie est finalement intervenue après avoir vu la débâcle et la stupidité effrontée et la répétition de la stratégie irakienne et égyptienne en Libye. Avec la réticence du président Trump à mener des guerres israéliennes, Israël a finalement été contraint de passer au premier plan et d’attaquer la Syrie sous prétexte d’attaquer l’Iran. Au moment d’écrire cet article, Israël a bombardé la Syrie plus de 100 fois en 2017. La prochaine fois, ce sera l’Iran.

Mais leurs plans de guerre insidieux ont été contrecarrés par une Russie intelligente. Elle-même ayant souffert sous la torture juive et l’extermination de quelque 50 millions de chrétiens par les bolcheviks dans l’Holodomor.

Aujourd’hui, Israël planifie et mijote frénétiquement toutes sortes de faux drapeaux pour que les États-Unis, le Royaume-Uni et la France deviennent de bons petits caniches et sauvent les « pauvres Syriens » tout en exportant discrètement la plupart des terroristes syriens vers la Suède et l’Europe.

Mais attendez ! Il y a plus ! Ce n’est pas parce qu’Israël a perdu la Syrie qu’il va reculer. Les Israéliens et les Juifs ne sont pas si simples.

Israël finance également une guerre par procuration au Yémen. La stratégie typique d’Israël est tout droit sortie du Manifeste communiste, une guerre constante, pour toujours, menée par d’autres.

Alors maintenant, au Yémen, ils ont un problème d’image. Le gouvernement yéménite est entièrement sous contrôle israélien et les « rebelles » sont des nationalistes qui tentent de reprendre leur pays. En Syrie, Israël a fait valoir que les rebelles étaient le bon peuple qui n’était absolument pas financé par Israël, les États-Unis et le Mossad-Pentagone. La débâcle syrienne a fini par coûter aux États-Unis environ 1 000 milliards de dollars.

Pas de problème, dit le groupe de réflexion de Tel Aviv. Nous nous contenterons de présenter les rebelles Houthis comme des «terroristes» et le gouvernement yéménite comme assiégé. Personne ne remarquera cette volte-face. Vous n’y croyez pas ? Il suffit d’aller sur Google et de taper Yémen et de voir comment ils ont encadré ce conflit.

Et, remarquez autre chose, Israël n’est pas dans le tableau, il fait combattre l’Arabie Saoudite dans cette guerre.

Si vous voulez voir où se trouve le prochain point chaud, après la Syrie, regardez au Yémen. L’Iran est un ennemi trop redoutable pour qu’on puisse le combattre, surtout après la défaite humiliante de la Syrie.

On pourrait écrire un million de mots supplémentaires à ce sujet, mais ce n’est qu’une introduction pour vous faire comprendre comment Israël met en place son propre empire non pas directement mais en attaquant ses amis, en rejetant la faute sur les pays qu’Israël veut détruire, en faisant combattre leurs amis dans les guerres israéliennes et en aidant les choses en provoquant une guerre civile à l’intérieur de ces pays.

Une fois que vous comprenez cette formule simple, la prochaine fois que vous verrez un titre tapageur à propos d’une « crise humanitaire dans un pays anti-israélien », vous saurez exactement ce qui se passe, qui le finance et, surtout, la question qui répond à tout….cui bono ?

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Lectures complémentaires sur le colonialisme et le Moyen-Orient:

Au sujet dun 11 septembre nucleaire

Hezbollah son histoire de linterieur naim qassem

Effondrer le colonialisme

Ashraf Ezzat Mythe Biblique

petit_precis_sur_la_societe_et_letat

Résistance politique de l’intérieur de l’empire: Notification légale envoyée à « Donnie mains d’enfant » Trump par quatre hauts-fonctionnaires yankees (Pepe Escobar)

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Mr Trump vous êtes averti !

 

Pepe Escobar

 

20 mai 2018

 

Source: http://www.informationclearinghouse.info/49470.htm

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Dans une lettre adressée au président Donald Trump avec copies à l’International Criminal Court (ICC) et au CS de l’ONU, quatre anciens hauts fonctionnaires du plus haut niveau du gouvernement américain lui ont donné une notification légale au sujet de son devoir de consulter avec le congrès américain, le tribunal international et le CS de l’ONU, entre autres, au sujet des actions entreprises par Israël coïncidant avec le “70ème anniversaire de l’expulsion de 750 000 Palestiniens de leurs maisons”.

La lettre est signée, entre autres, par l’ancien officier des opérations de la CIA Phil Girardi, l’ancien haut-fonctionnaire du Pentagone Michael Maloof, l’ancien officier de l’armée américaine et coordinateur de la sous-traitance contre-terroriste Scott Bennett et l’ex-diplomate et auteur du livre “Visas For al-Qaeda: CIA Handouts That Rocked The World, Michael Springmann.

Maloof, Bennett et Girardi tout autant que Springmann et l’auteur de ces lignes, furent parmi les invités de la 6ème International New Horizon Conference dans la ville sainte de Mashad en Iran orientale. Les sujets importants débattus à la conférence furent la Palestine et la sortie unilatérale du gouvernement Trump de l’accord nucléaire avec l’Iran connu sous le nom de Joint Comprehensive Plan of Action (JCPOA).

Alors que Maloof et Bennett confirmaient séparément au magazine Asia Times que la lettre fut écrite par Girardi et Maloof dans une salle d’attente d’aéroport alors qu’ils attendaient de prendre leur vol les menant de Téhéran à Mashad et où elle fut présentée lors d’une conférence de presse mardi dernier. Votre correspondant était en voyage de reportage à Karaj. Nous nous sommes tous réunis jeudi à l’aéroport de Mashad. La conférence de presse de Téhéran fut littéralement ignorée par les médias américains.

L’obtention des visas pour les visiteurs américains fut un sujet très délicat qui fut débattu au plus haut niveau du gouvernement iranien entre le ministère des affaires étrangères et les services de renseignement. A la fin, les visiteurs, sous intense observation des médias iraniens, finirent par avoir une énorme audience partout à travers l’Iran.

Une nouvelle psyop (opération psychologique de masse) est en cours

Les signataires de la lettre font un lien direct entre les actions israéliennes qui pourraient déclencher “et escalader dans des actions militaires américaines contre la Turquie, la Syrie, le Liban, l’Iran et la Russie, car ces nations sont opposées au transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem et des tensions croissantes déjà exacerbées par le retrait des Etats-Unis du JCPOA.

Le président Trump est aussi averti légalement que la lettre “sera inclue comme preuve dans tous sujets en relation avec le déménagement de l’ambassade américaine à Jérusalem / Al Quds et le JCPOA. La lettre sera l’évidence #1 dans toute enquête pour crimes de guerre et mise en accusation (passée, présente et future) en relation avec ces sujets et à tout moment possible.

Comme l’a dit Bennett à Asia Times, la préoccupation principale est qu’en accord avec ses sources militaires, la situation actuelle, très volatile, pourrait bien établir les pré-conditions pour une “nouvelle campagne d’opération psychologique”.

Trump a reçu une notification légale en rapport avec 18 US Code 4 et 28 US Code 1361 en ce qui concerne “des violations légales nationales et internationales”. La lettre se double également d’une “notification légale au peuple américain” et est établie en tant que protection légale contre “contre toute vengeance, emprisonnement, enquête, séquestration, interrogatoire, discrimination, torture, conséquences financières, ou toutes autres actions ou conséquences négatives ou portant préjudices.

De plus, “toute action entreprise contre les signataires sera interprétée comme une violation de ce qui suit: 18 USC 242 (conspiration de refuser et de violer les droits civiques constitutionnels) ; 42 USC 1983, 1984, 1985 (action civile pour violations des droits): 18 USC 2339A (fournissant un soutien matériel à des terroristes).

La lettre peut aussi être interprétée comme une branche d’olivier: à part de demander la protection totale des lanceurs d’alerte, les signataires s’offrent d’eux-mêmes à totalement instruire le président et le Congrès sur ce qu’ils savent. La lettre a été envoyée en copie au président russe Vladimir Poutine, au président turc Recep Tayyip Erdogan et au président du parlement européen Antonio Tajani.

Jusqu’ici il n’y a eu aucune réponse de la Maison Blanche.

Considérant le transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem, l’abrogation unilatérale du traité conjoint sur le nucléaire iranien suivi de la déclaration de guerre économique contre l’Iran ; le nouveau narratif sur la RDPC disant en substance qu’il n’y a d’accord que dans notre sens ou vous serez détruit comme la Libye, sans mentionner le traitement réservé au lanceur d’alerte Julian Assange, la perspective pour un dialogue positif est bien bien faible.

Résistance au Nouvel Ordre Mondial: La vengeance de Kadhafi…

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« La lutte politique qui aboutit à la victoire d’un candidat avec, par exemple, 51% de l’ensemble des voix des électeurs, conduit à un système dictatorial mais sous un déguisement démocratique. En effet, 49% des électeurs sont gouvernés par un système politique qu’ils n’ont pas choisi et qui au contraire leur a été imposé, et cela c’est la dictature… En réalité, il s’instaure une dictature sous une apparence démocratique. Voilà la vérité sur les régimes politiques qui dominent le monde actuel. Leur falsification de la vraie démocratie apparait clairement: ce sont des régimes dictatoriaux. »

« Il apparaît clairement que la représentation est une imposture. »

« Les plus tyranniques dictatures que le peuple ait connues se sont établies à l’ombre des assemblées parlementaires. »

« Le parti est la dictature contemporaine. Il est de nos jours le dernier en date des appareils dictatoriaux. »

« La lutte des partis pour le pouvoir ne diffère en rien de la lutte des tribus et des sectes pour le pouvoir… Pour la société, la lutte des partis a un effet aussi néfaste et destructeur que la lutte tribale ou sectaire. »

« Il faut retourner à la loi naturelle qui a organisé les rapports humains bien avant l’apparition des classes, des gouvernements et des législations positivistes. La loi naturelle est en effet le critère, la référence et la source unique des rapports humains. Elle a donné naissance à un socialisme naturel fondé sur l’égalité des facteurs de production et a assuré la répartition à peu près équitable des produits de la nature entre les individus. L’exploitation de l’Home par l’Homme et la constitution par un individu d’une fortune dépassant ses besoins, constituent une entorse à la loi naturelle et l’amorce d’une perversion et d’une déviation dans la vie de la société, ainsi que le signe avant coureur d’une société d’exploitation. »

« Il n’y a pas de salariés dans la société socialiste, il n’y a que des associés. »

« La terre n’est la propriété de personne. »

« Le travail salarié outre qu’il asservit l’Homme, lui enlève aussi toute motivation, car le producteur y est un ‘homme en location » et non pas un associé. »

~ Mouammar el-Kadhafi, « Le livre vert », 1975 ~

 

La vengeance de Kadhafi

 

Abdel Bari Atwan

 

30 mars 2018

 

Source:

https://www.raialyoum.com/index.php/qadhafis-revenge-2/

 

du 23 mars 2018

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Des millions de Libyens et bien plus encore d’Arabes et de musulmans ont dû éprouver un certain plaisir à la nouvelle que l’ancien président français Nicolas Sarkozy a été détenu pour enquête puis relâché sous caution, dans une affaire l’accusant d’avoir reçu 50 millions d’Euros de l’ancien leader Libyen Mouammar Kadhafi pour financer sa campagne électorale présidentielle de 2007 ; surtout les victimes directes de la campagne de bombardement de l’OTAN en Libye en 2011 qui a détruit et ruiné la Libye, la transformant en un état fantôme et menant au carnage de dizaines de milliers de ses habitants et à la fuite forcée de quelques millions pour vivre dans une misère noire dans les pays voisins. Ce qui veut dire que ceux qui restent dans leur pays sont en meilleure posture, pourtant dans bien des cas, leurs conditions de vie sont bien pires.

Les enquêteurs qui ont interrogé Sarkozy ont confirmé qu’ils avaient de sérieuses preuves de ses activités criminelles dans plusieurs domaines, incluant la corruption, le blanchiment d’argent et le viol de la loi française sur le financement  des campagnes électorales.

Il est des plus ironique de savoir que Kadhafi a aidé Sarkozy à parvenir à l’Élysée et qu’il est maintenant la cause de sa chute et de sa mise en détention après des années d’enquêtes remplies de scandales.

Sarkozy avait pensé qu’en déchaînant les raids de l’OTAN sur la Libye et en ayant Kadhafi capturé et exécuté sommairement de la manière la plus sanglante qui soit, il pourrait enterrer les secrets du leader libyen avec son cadavre dans un endroit inconnu du désert libyen. Il ne savait alors pas que la “malédiction du colonel” reviendrait le hanter et le frapper, détruire sa carrière politique et son futur personnel et le consigner à tout jamais dans les poubelles de l’histoire, seul endroit de marque pour lui.

Les millions de Libyens qui maintenant se désespèrent des jours bien meilleurs de l’ère Kadhafi ayant vu ce que ses successeurs ont amené au pays, doivent remercier l’homme d’affaire franco-libanais Ziad Takieddine. Il a révélé qu’il avait délivré trois valises remplies de billets de 200 et 500 euros au directeur du personnel de Sarkozy lorsque celui-ci était ministre de l’intérieur (NdT: dans le gouvernement Chirac) et qu’il l’avait rencontré en personne au ministère de l’intérieur, ceci fut renforcé par un témoignage écrit sous serment de l’ancien chef du renseignement extérieur libyen Moussa Kousa disant que le régime de Kadhafi avait fourni 50 millions d’euros en liquide pour la campagne présidentielle de Sarkozy.

En mars 2011, après que fut rendu évident le rôle de Sarkozy dans la fabrication de l’intervention de l’OTAN, Kadhafi lui-même en avait parlé dans un de ses discours: “J’ai aidé Sarkozy à accéder au pouvoir. Je lui ai donné de l’argent pour qu’il puisse devenir président… Il est venu ici et m’a rendu visite dans ma tente alors qu’il était ministre de l’intérieur et m’a demandé de l’aide.” Le fils de Kadhafi Saïf al-Islam pour sa part a dit dans un entretien télévisé que “le clown Sarkozy devrait rendre l’argent qu’il a pris de la  Libye pour financer sa campagne électorale.

Il y a pas mal de chances pour que Sarkozy soit condamné. A l’encontre de Kadhafi, la plupart des témoins de cette affaire sont toujours vivants et peuvent être cités comme témoins à charge ou être visités par les juges d’instructions pour témoigner. Ceci inclut Saïf al-Islam et l’ancien chef de la sécurité libyen Abdallah as-Sanoussi (en Libye), Moussa Kousa (au Qatar) et l’ancien chef de bureau de Kadhafi Bachar Saleh (actuellement en Afrique du Sud)

Il est particulièrement ironique que Sarkozy ait affirmé aux enquêteurs qui l’interrogeaient, rapporté par le quotidien du Figaro, qu’il était la victime d’une campagne que Kadhafi commença à mener contre lui et qui fut continuée par ses sbires, lui coûtant sa réélection en 2012, tout en niant en bloc toutes les accusations.

Sarkozy a peut-être perdu son plan d’être réélu, mais c’est à cause de ses manipulations et turpitudes que le peuple libyen a perdu son pays, sa sécurité et toute vie normale, vie qui s’est transformée en enfer su terre pour des millions de Libyens en Libye et en dehors de la Libye.

Ces Libyens ont le droit de se réjouir de ce retour de bâton sur Sarkozy et veulent le voir au moins jeté derrière les barreaux. Il porte la responsabilité principale de la mort et de la destruction qui se sont abattues sur la Libye, ce que personne ne pouvait imaginer et qui, plus sérieusement, continue de nos jours, 7 ans plus tard et va sans doute continuer pour les années à venir.

C’est la malédiction à porter pour ce peuple libyen naïf et de bonne nature lorsqu’il fut sujet à la plus grande fraude de son histoire et lorsqu’il a cru que l’OTAN et ses avions de guerre amèneraient la liberté et la justice sociale, établiraient un modèle de sécurité, de stabilité et de prospérité pour un meilleur futur. (NdT: ce que la Libye était déjà parvenue à faire sous Kadhafi dans les grandes largeurs et jouissait du statut de pays le plus développé et le moins inégalitaire du continent africain…) Cette malédiction a frappé Sarkozy mais elle va aussi en poursuivre d’autres qui furent complices de cette désastreuse conspiration, incluant des figures politiques libyennes et des leaders arabes… Ils savent qui ils sont.

La vengeance ne ramènera certes pas Kadhafi à la vie, ni les quelques 35 000 + victimes des bombardement de l’OTAN et des milices que l’organisation a amenées au pouvoir et qui ont semé la mort et la destruction à travers le pays et pillé pour plus de 360 milliards de dollars des biens et avoirs d’état que Kadhafi avait laissé derrière lui. Mais cela donne une sorte de justice, ce qui constitue dirons-nous la moindre des choses.

Résistance au colonialisme: FPLP-Hezbollah… une alliance improbable il y a encore peu de temps voit le jour…

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Transcender des antagonismes pour la réalisation d’une vision politique, un exemple sous nos yeux rendu possible par l’incroyable arrogance impérialiste occidentale.
Privilégier l’intérêt commun au-delà des divisions illusoires intentionnellement maintenues pour maintenir le consensus du statu quo oligarchique. Cette ère touche à sa fin. Embrassons notre complémentarité et tournons le dos à l’ancien monde infantile de la division et de la domination.
L’alliance du Hezbollah et du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP) est une grande nouvelle !
~ Résistance 71 ~

Pour mieux comprendre:

Hezbollah son histoire de linterieur naim qassem

Manifeste de la societe des societes

Appel au Socialisme (PDF)

 

Action commune contre l’occupation israélienne: le FPLP chez Nasrallah

 

Al Manar

 

20 décembre 2017

 

url de l’article origina; http://french.almanar.com.lb/705901

 

Le secrétaire général du Hezbollah sayed Nasrallah a eu ce mercredi une rencontre avec un deuxième groupe de résistance palestinienne, le Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP) au cours de laquelle il a été question de la proposition de mettre au point un  plan commun pour résister à l’occupation israélienne.

Durant la rencontre qui a duré plusieurs heures, sayed Nasrallah a de nouveau qualifié la reconnaissance de Jérusalem al-Quds  comme capitale d’Israël de « nouvelle promesse de Balfour ».

« L’axe de la résistance a réalisé d’importants exploits dans la lutte contre le terrorisme. Il a dorénavant le temps nécessaire pour se consacrer au conflit arabo-israélien », a dit aussi le chef du Hezbollah, rapporte le communiqué distribué par le FPLP, selon la télévision libanaise Al-Mayadeen .

Après avoir rendu hommage à la lutte du peuple palestinien et insisté sur la nécessité qu’il préserve son unité, il a de nouveau salué l‘intifada qui est d’après ses propos « le choix sur lequel sont unanimes le peuple palestinien et ses forces nationales et islamiques ».

« Pour que l’intifada puisse donner ses fruits et réaliser ses objectifs, il faudrait rassembler toutes les capacités du peuple et les axer autour d’elle », a-t-il recommandé .

Pour sa part la délégation du FPLP a informé sayed Nasrallah qu’elle est disposée à faire partie de toute action commune contre l’occupation israélienne.

La semaine passée, c’est une délégation de Fatah-Intifada qui avait rencontré le SG du Hezbollah,  après le discours qu’il a prononcé et dans lequel il a souligné que l’Axe de la résistance va se consacrer entièrement pour la cause palestinienne.

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La décision de Trump sur Qods est une nouvelle déclaration Balfour

 

Press TV

 

20 decembre 2017

 

Source: http://www.presstv.com/DetailFr/2017/12/20/546291/dclaration-Balfour-Maher-alTaher-Abou-Ali-Hassan-FPLP-Intifada-Rsistance-Nasrallah

En affirmant que l’Intifada est une option soutenue par tous les courants palestiniens, Seyed Hassan Nasrallah, qui est actuellement hôte d’une délégation du Front populaire de la libération de la Palestine (FPLP) a qualifié la décision du président américain, Donald Trump, sur Qods, d’une nouvelle déclaration Balfour.

Selon le rapport de l’agence Mehr News citant la chaîne Al-Mayadeen, lors d’une rencontre avec une délégation du Front populaire de la libération de la Palestine (FPLP), Seyyed Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah libanais, a affirmé que l’axe de la Résistance s’était concentré sur une confrontation avec Israël ».

Nasrallah a fait remarquer qu’après les victoires remportées par l’axe de la Résistance face au terrorisme il disposait du temps nécessaire pour se focaliser sur un combat contre Israël. La délégation du FPLP a pour sa part fait de sa disposition à participer à la Résistance face au régime israélien.

Lors de cette rencontre qui a duré 4 heures, Nasrallah a qualifié de déclaration Balfour la décision de Trump de reconnaître Qods comme capitale du régime occupant et salué les sacrifices du peuple palestinien appelant ce dernier à l’unité nationale.

Il a affirmé que l’Intifada était une option soutenue par tous les Palestiniens et toutes les instances de la Résistance nationale et patriotique.

« Pour que l’Intifada soit efficace, le peuple doit focaliser tous ses efforts sur l’Intifada », a-t-il souligné.

Abou Hamed Fouad, secrétaire général adjoint du FPLP, Maher al-Taher, Abou Ali Hassan et Marwan al-Fahoum participaient à cette délégation.