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Entité sioniste et Nouvel Ordre Mondial: Le plan Oded-Yinon toujours à l’œuvre dans un Moyen-Orient agressé…

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, colonialisme, guerre iran, guerre Libye, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, média et propagande, militantisme alternatif, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, politique et lobbyisme, politique et social, politique française, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , on 22 juin 2018 by Résistance 71

Comment “Israël” édifie son empire et abat ses ennemis

 

Ryan Forst (Russia-Insider)

 

Version français: Al Manar fr

 

Source: http://french.almanar.com.lb/935295

 

« L’Iran est un ennemi trop redoutable pour être combattu, surtout après la défaite humiliante en Syrie. »

Pour ceux d’entre vous qui ne sont pas familiers avec le projet du Grand Israël (plan Oded-Yinon), il vise à étendre les frontières d’Israël de l’Egypte à l’Iran. Comment ? En faisant la guerre ? Non, c’est beaucoup plus insidieux.

Il suffit de jeter un coup d’œil sur les 25 dernières années et les guerres que les Etats-Unis ont menées pour « apporter la démocratie » ou faire un « changement de régime », et vous verrez se dessiner une carte simple.

Si un parti au pouvoir, est contre Israël, réalise des progrès dans un pays ne subissant pas l’influence des banques centrales appartenant aux Talmudistes, Israël convainc les Etats-Unis et ses alliés crédules que ce pays prospère est gouverné par un gouvernement maléfique, obsédé par la fabrication d’armes chimiques ou nucléaires, etc. Des sanctions suivent, après quoi le gouvernement du pays visé accepte de détruire ses capacités défensives sur la base de l’assurance que les sanctions seront levées et que le gouvernement sera traité équitablement.

Vous pouvez voir où cela mène…. une fois les armes détruites, Israël convainc ses alliés en utilisant les médias qui lui sont dévoués en Occident, que le régime qui leur faisait confiance est cruel et doit être changé pour des « raisons humanitaires », ainsi une guerre civile interne est déclenchée ou un attentat sous un faux drapeau est monté contre les Etats-Unis ou ses alliés, orchestré par Israël et le pays en question sera désigné comme bouc émissaire du jour.

Est-ce que cela semble incroyable ? Regardons les régimes qui ont été changés sous ce prétexte, l’Egypte, la Libye, l’Irak.

Tous avaient quelques points communs : les moyens de se défendre contre Israël, l’absence de banques appartenant aux Talmudistes et des gouvernements stables qui font des progrès dans leur pays.

Tous ont été désarmés avec des promesses de soutien, après quoi ils ont été renversés par l’instigation et le financement d’une guerre civile, là où une guerre civile était tout simplement impossible.

Ceux qui faisaient confiance aux Etats-Unis et à ses alliés ont été destitués et parfois exécutés en public (par exemple Mouammar Kadhafi, qui a fait de la Libye un Etat avancé avec des soins de santé et une éducation gratuits et a mis en garde contre la « crise actuelle des réfugiés » si la Libye était déstabilisée).

Une fois que le gouvernement a été désarmé et ensuite déposé et que ses dirigeants ont été exécutés, une banque centrale contrôlée par les Talmudistes est rapidement établie et les réserves d’or disparaissent. Par exemple, la guerre civile ukrainienne : au moment où ils ont pris le contrôle d’une partie de l’Ukraine que la Russie n’a pas récupérée, ils ont établi une banque centrale et volé les réserves d’or à la faveur de l’obscurité.

Maintenant, si vous regardez la carte du Moyen-Orient, vous voyez l’influence et les frontières d’Israël grandir; toujours suivant ce même plan, la Syrie était la prochaine cible, diaboliser Assad, inciter à la guerre civile, l’encadrer comme une « urgence humanitaire » et financer la dissolution d’un pays stable pour renforcer Israël.

MAIS ! Ils ne le font jamais directement mais en finançant et en armant des « combattants de la liberté » et en poussant leurs alliés à défendre « les pauvres enfants », etc.

La Russie est finalement intervenue après avoir vu la débâcle et la stupidité effrontée et la répétition de la stratégie irakienne et égyptienne en Libye. Avec la réticence du président Trump à mener des guerres israéliennes, Israël a finalement été contraint de passer au premier plan et d’attaquer la Syrie sous prétexte d’attaquer l’Iran. Au moment d’écrire cet article, Israël a bombardé la Syrie plus de 100 fois en 2017. La prochaine fois, ce sera l’Iran.

Mais leurs plans de guerre insidieux ont été contrecarrés par une Russie intelligente. Elle-même ayant souffert sous la torture juive et l’extermination de quelque 50 millions de chrétiens par les bolcheviks dans l’Holodomor.

Aujourd’hui, Israël planifie et mijote frénétiquement toutes sortes de faux drapeaux pour que les États-Unis, le Royaume-Uni et la France deviennent de bons petits caniches et sauvent les « pauvres Syriens » tout en exportant discrètement la plupart des terroristes syriens vers la Suède et l’Europe.

Mais attendez ! Il y a plus ! Ce n’est pas parce qu’Israël a perdu la Syrie qu’il va reculer. Les Israéliens et les Juifs ne sont pas si simples.

Israël finance également une guerre par procuration au Yémen. La stratégie typique d’Israël est tout droit sortie du Manifeste communiste, une guerre constante, pour toujours, menée par d’autres.

Alors maintenant, au Yémen, ils ont un problème d’image. Le gouvernement yéménite est entièrement sous contrôle israélien et les « rebelles » sont des nationalistes qui tentent de reprendre leur pays. En Syrie, Israël a fait valoir que les rebelles étaient le bon peuple qui n’était absolument pas financé par Israël, les États-Unis et le Mossad-Pentagone. La débâcle syrienne a fini par coûter aux États-Unis environ 1 000 milliards de dollars.

Pas de problème, dit le groupe de réflexion de Tel Aviv. Nous nous contenterons de présenter les rebelles Houthis comme des «terroristes» et le gouvernement yéménite comme assiégé. Personne ne remarquera cette volte-face. Vous n’y croyez pas ? Il suffit d’aller sur Google et de taper Yémen et de voir comment ils ont encadré ce conflit.

Et, remarquez autre chose, Israël n’est pas dans le tableau, il fait combattre l’Arabie Saoudite dans cette guerre.

Si vous voulez voir où se trouve le prochain point chaud, après la Syrie, regardez au Yémen. L’Iran est un ennemi trop redoutable pour qu’on puisse le combattre, surtout après la défaite humiliante de la Syrie.

On pourrait écrire un million de mots supplémentaires à ce sujet, mais ce n’est qu’une introduction pour vous faire comprendre comment Israël met en place son propre empire non pas directement mais en attaquant ses amis, en rejetant la faute sur les pays qu’Israël veut détruire, en faisant combattre leurs amis dans les guerres israéliennes et en aidant les choses en provoquant une guerre civile à l’intérieur de ces pays.

Une fois que vous comprenez cette formule simple, la prochaine fois que vous verrez un titre tapageur à propos d’une « crise humanitaire dans un pays anti-israélien », vous saurez exactement ce qui se passe, qui le finance et, surtout, la question qui répond à tout….cui bono ?

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Lectures complémentaires sur le colonialisme et le Moyen-Orient:

Au sujet dun 11 septembre nucleaire

Hezbollah son histoire de linterieur naim qassem

Effondrer le colonialisme

Ashraf Ezzat Mythe Biblique

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Résistance palestinienne et le parallèle justifié ghetto de Varsovie… ghetto de Gaza…

Posted in actualité, colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , on 25 juillet 2014 by Résistance 71

Gaza et le ghetto de Varsovie

Des communautés civiles terrorisées par l’occupant

 

Melvin Goodman

 

25 juillet 2014

 

url de l’article en français:

http://www.info-palestine.eu/spip.php?article14757

 

Le ghetto de Varsovie était le plus grand de tous les ghettos juifs dans l’Europe sous occupation nazie pendant la Deuxième Guerre Mondiale. 
La bande de Gaza est le plus grand ghetto au Moyen-Orient et il figure parmi les parties les plus densément peuplées au monde.

Les Allemands ont fermé le ghetto au monde extérieur en 1940. 
Israël s’est désengagé de Gaza en 2005, mais y maintient le contrôle exclusif de l’espace aérien et des eaux territoriales. Il contrôle les mouvements de population et de marchandises dans ou hors de Gaza. Par conséquent, l’Union Européenne et Human Rights Watch ainsi que les agences des Nations Unies considèrent que Gaza reste sous occupation israélienne.

Le chômage a été un problème majeur dans le Ghetto de Varsovie et plus de 100.000 résidents du Ghetto sont morts de maladie ou de faim et de privations. 
Le blocus israélien et égyptien de Gaza a dévasté l’économie et causé une pénurie de médicaments et d’équipements médicaux de base.

En 2010, le Premier Ministre britannique David Cameron a dit que « les biens humanitaires et les personnes doivent circuler dans les deux directions. On ne peut pas et on ne doit pas permettre que Gaza reste un camp de prisonniers ».

Il va de soi que les comparaisons ne sont jamais tout à fait concluantes. Parmi les habitants du Ghetto, le nombre de morts résultant de déportations vers des camps de concentration et la destruction du Ghetto ont fait plus de 300.000 victimes. Le Ghetto lui-même avait été entièrement rasé pendant le soulèvement de 1943, quand les Allemands ont brûlé et fait sauter les bâtiments du Ghetto, bloc après bloc, raflant ou tuant tous les rescapés qu’ils ont pu attraper.

Malgré tout, les attaques israéliennes incessantes et compulsivement répétitives de la dernière décennie suggèrent que les Israéliens font payer à d’innocents Palestiniens la sauvagerie des nazis il y a 70 ans.

Les crimes d’Israël contre les Palestiniens, en fait, ont commencé dès 1948 avec la Nakba, le désastre, quand des centaines de milliers de Palestiniens ont été chassés de chez eux au cours de la guerre israélo-arabe. Les Palestiniens sont donc les seuls réfugiés au monde qui ont reçu un statut héréditaire de réfugiés.

Le massacre israélien de Chejaya, avec ces enfants palestiniens porteurs de drapeaux blancs courant pour leur vie devant les tanks et l’artillerie des Israéliens, rappelle le massacre de Varsovie.

Selon un médecin norvégien qui tente d’offrir une assistance médicale à Gaza : « L’impunité israélienne est un important problème médical. Chaque enfant et adulte tué, et toutes les blessures, toutes les amputations sont évitables à 100 %. Ceci est un désastre créé par l’homme, planifié cyniquement et exécuté brutalement par le gouvernement d’Israël ».

Benjamin Netanyahou : de la rage au carnage

Il y a deux facteurs irréfutables qui ressortent de tout examen de la crise à Gaza : l’intransigeance persistante du Premier Ministre Benjamin Netanyahou, et la volonté israélienne de ne pas rechercher une solution diplomatique et politique à la tragédie palestinienne.

Dans le sillage d’une longue tradition des politiciens israéliens, Netanyahou est en faveur de l’humiliation totale du peuple palestinien. Il est également disposé à humilier la seule nation dans le monde qui accepte de soutenir les Israéliens par une assistance militaire et économique – les Etats-Unis. Netanyahou a ignoré les appels des Etats-Unis à cesser la construction illégale de colonies en territoires occupés, et Israël va jusqu’à annoncer le calendrier des nouvelles implantations en présence de hautes autorités étatsuniennes en Israël, notamment le Vice-Président Joe Biden.

Netanyahou s’est toujours opposé au prétendu processus de paix et il s’attribue le mérite particulier d’avoir détruit le processus d’Oslo. En 1997, au cours de son premier mandat de leader israélien, il a insisté pour ne poursuivre les pourparlers que moyennant l’ajout d’une clause disant qu’Israël n’aurait pas à se retirer de « sites militaires » indéfinis. Selon Gideon Levy, un Israélien qui a publié « La Punition de Gaza » [non traduit en français], Netanyahou a été enregistré en train de se vanter : »Pourquoi c’est important ? Parce qu’à partir de ce moment-là j’ai stoppé les Accords d’Oslo ».

L’ancien Ministre des Affaires Etrangères Abba Eban a dit un jour que les Palestiniens « ne manquent jamais une occasion de manquer une occasion ». Maintenant on peut en dire autant des Israéliens. Le Premier Ministre Benjamin Netanyahou a mis dans l’embarras de façon répétée le Président palestinien Mahmoud Abbas qui se consacre à résoudre pacifiquement la crise. Le Président Abbas a offert à Netanyahou une occasion de plus en avril dernier, quand il a créé un gouvernement palestinien de « consensus national » avec le Hamas.

L’Autorité Palestinienne et le Président Abbas ont posé les conditions pour le nouveau gouvernement, incluant un engagement palestinien de non violence, l’adhésion aux accords passés et même la reconnaissance d’Israël. Ces conditions étaient conçues non seulement pour plaire à Israël mais pour rencontrer les exigences des Etats-Unis et de ses alliés européens.

Selon Nathan Thrall, un analyste confirmé à l’International Crisis Group couvrant Gaza, Israël, la Jordanie et la Cisjordanie, Israël s’est opposé à la reconnaissance étatsunienne du nouveau gouvernement et a cherché à isoler les Palestiniens au niveau international.

Netanyahou utilise à présent une force militaire écrasante pour terroriser une communauté civile afin de revenir au statu quo antérieur qui restreint à Gaza l’électricité, l’oblige à envoyer les eaux usées dans la mer, s’assure que l’eau reste imbuvable et organise la pénurie de carburant qui contraint les usines d’épuration à fermer. Bref, il assure la perpétuation du désespoir parmi ceux qui sont obligés de vivre dans ces conditions. Un tel désespoir conduirait tout être humain à croire que la résistance violente est le seul recours qui lui reste.

Peut-être la comparaison avec le Ghetto de Varsovie n’est-elle pas complètement tirée par les cheveux, après tout.

Consulter également :

Je suis juif, et aujourd’hui j’ai honte – 13 janvier 2009

 

Melvin A. Goodman est un ancien cryptographe et analyste de la CIA, professeur en Sécurité Nationale et membre du think tank « Center for International Policy ». Il est l’auteur notamment de « National Insecurity : The Cost of American Militarism » (City Lights Publishers, 2013).