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Mars 2011 ~ mars 2021… 10 ans de destruction de la Libye par l’Organisation Terroriste de l’Atlantique Nord

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ou OTAN en emporte le sang…
Démantelons cette ignominie qui n’a aucune raison d’être !

 

En plus de ce qui est dit dans l’article de Dinucci, quelques autres indices du pourquoi Kadhafi et la Libye devaient être anéantis, extraits utiles:

« La démocratie véritable ne peut s’établir que par la participation du peuple lui-même et non au travers de l’activité de ses substituts… Il est du droit des peuples de proclamer un nouveau principe : ‘Pas de substitut au pouvoir du peuple’… Il apparaît clairement ainsi que la représentation est une imposture. »

« Les plus tyranniques dictatures que le peuple ait connues se sont établies à l’ombre des assemblées parlementaires. Le parti [politique] est la dictature contemporaine. »

« La solution ultime au problème social] consiste à abolir le salariat, par la libération de l’Homme de l’asservissement par lequel celui-ci le maintient. Il faut retourner à la loi naturelle qui a organisé les rapports humains bien avant l’apparition des classes, des gouvernements et des législations positivistes… L’équité dictée par la loi naturelle veut que chaque composant qui participe à la production en ait sa part, car si on élimine l’un d’entre eux, il n’y a pas de production. »

« La maison de l’individu étant un de ses besoins fondamentaux, nul ne peut construire dans le but de louer… Il n’y a pas de salariés dans la société socialiste, il y a des associés… Le revenu appartient à l’individu, ce n’est pas un salaire versé en contrepartie d’une production faite au profit d’un tiers… La terre n’est la propriété de personne. »

« L’étape finale sera atteinte lorsque a société socialiste nouvelle parviendra au stade de la disparition du profit et de la monnaie. Cela se fera par la transformation de la société en une société entièrement productive et lorsque la production atteindra le stade de la pleine satisfaction des besoins matériels des membres de la société. A cette étape finale, le profit disparaîtra de lui-même et on se passera de monnaie. »

~ Mouammar Kadhafi, « Le livre vert », 1975 ~

NdR71 : « Le livre vert » peut-être téléchargé gratuitement sur scribd, il existe une très belle édition papier petit format très bon marché aux éditions Hades, réédité en 2016

 

Pourquoi l’OTAN a détruit la Libye il y a dix ans

 

Manlio Dinucci

 

18 mars 2021

 

source de l’article en français:
https://www.mondialisation.ca/pourquoi-lotan-a-detruit-la-libye-il-y-a-dix-ans/5654519

 

ll y a dix ans, le 19 mars 2011, les forces USA/OTAN initiaient le bombardement aéronaval de la Libye. La guerre fut dirigée par les États-Unis, d’abord via le Commandement Africa, puis par l’OTAN sous commandement USA. En sept mois, l’aviation USA/OTAN effectue 30 mille missions, dont 10 mille d’attaque, avec plus de 40 mille bombes et missiles. L’Italie -avec le consensus multi-partisan du Parlement (Partito democratico au premier rang)- participe à la guerre avec 7 bases aériennes (Trapani, Gioia deL Colle, Sigonella, Decimomannu, Aviano, Amendola et Pantelleria) ; avec des chasseurs bombardiers Tornado, Eurofighter et d’autres, avec le porte-avions Garibaldi et d’autres navires de guerre. Avant même l’offensive aéro-navale, avaient été financés et armés en Libye des secteurs tribaux et groupes islamistes hostiles au gouvernement, et infiltrées des forces spéciales notamment qataris, pour propager les affrontements armés à l’intérieur du pays.

Ainsi est démoli cet État africain qui, comme documentait la  Banque Mondiale en 2010, maintenait “de hauts niveaux de croissance économique”, avec une augmentation annuelle du PIB de 7,5%, et enregistrait “de hauts indicateurs de développement humain” parmi lesquels l’accès universel à l’instruction primaire et secondaire et, pour plus de 40% aux universités. Malgré les disparités, le niveau de vie moyen était en Libye plus haut que dans les autres pays africains. Environ deux millions d’immigrés, en majorité africains, y trouvaient du travail. L’État libyen, qui possédait les plus grandes réserves pétrolifères de l’Afrique plus d’autres en gaz naturel, laissait des marges de profit limitées aux compagnies étrangères. Grâce à l’exportation énergétique, le balance commerciale libyenne avait un excédent de 27 milliards de dollars annuels. Avec de telles ressources l’État libyen avait investi à l’étranger environ 150 milliards de dollars. Les investissements libyens en Afrique étaient déterminants pour le projet de l’Union Africaine de créer trois organismes financiers : le Fonds monétaire africain, avec siège à Yaoundé (Cameroun) ; la Banque centrale africaine, avec siège à Abuja (Nigeria) ; la Banque africaine d’investissement, avec siège à Tripoli. Ces organismes auraient servi à créer un marché commun et une monnaie unique de l’Afrique.

Ce n’est pas un hasard si la guerre OTAN pour démolir l’État libyen commence moins de deux mois après le sommet de l’Union Africaine qui, le 31 janvier 2011, avait donné son feu vert pour la création dans l’année du Fonds monétaire africain. Le prouvent les e-mails de la secrétaire d’État de l’Administration Obama, Hillary Clinton, mis en lumière ensuite par WikiLeaks : États-Unis et France voulaient éliminer Kadhafi avant qu’il n’utilise les réserves en or de la Libye pour créer une monnaie pan-africaine alternative au dollar et au franc CFA (la monnaie imposée par la France à 14 de ses ex-colonies). Ceci est prouvé par le fait que, avant qu’en 2011 n’entrent en action les bombardiers, ce sont les banques qui entrent en action : elles séquestrent les 150 milliards de dollars investis à l’étranger par l’État libyen, dont la plus grande partie disparaît. Dans la grande rapine se distingue Goldman Sachs, la plus puissante banque d’affaires étasunienne, dont Mario Draghi (NdR71: aujourd’hui premier ministre italien, ben voyons…) a été vice-président.

Aujourd’hui en Libye les entrées de l’export énergétique se trouvent accaparées par des groupes de pouvoir et des multinationales, dans une situation chaotique d’affrontements armés. Le niveau de vie moyen de la majorité de la population s’est effondré. Les immigrés africains, accusés d’être “des mercenaires de Kadhafi”, ont été emprisonnés jusque dans des cages de zoo, torturés et assassinés. La Libye est devenue la principale voie de transit, aux mains de trafiquants d’êtres humains, d’un chaotique flux migratoire vers l’Europe qui a provoqué beaucoup plus de victimes que la guerre de 2011. À Tawerga les milices islamistes de Misrata soutenues par l’OTAN (celles qui ont assassiné Kadhafi en octobre 2011) ont accompli un véritable nettoyage ethnique, contraignant presque 50 mille citoyens libyens à fuir sans pouvoir y revenir. De tout cela est responsable aussi le Parlement italien qui, le 18 mars 2011, engageait le Gouvernement à “adopter toute initiative (c’est-à-dire l’entrée en guerre de l’Italie contre la Libye) pour assurer la protection des populations de la région”.

 


Kadhafi en savait beaucoup trop sur Gladio et devenait dangereux,
tout en tenant Sarkozy financièrement via sa campagne électorale…

Quand Boubou le barbu vient en renfort de Bébert Corona, la mascarade s’amplifie… (Résistance 71)

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Boubou et Bébert s’unissent dans la terreur artificielle

Résistance 71

28 octobre 2020

« La vraie passion du XXème siècle, c’est la servitude. » (Albert Camus)

Les réflexions ci-dessous nous ont été inspirées par cet article:
https://francais.rt.com/france/80036-terrorisme-agence-liee-al-qaida-apelle-djihad-individuel-contre-france

Dans « La révolte historique » de son « Homme révolté » (1951), Albert Camus nous dit ceci:

« Dans le règne des personnes, les hommes se lient d’affection, dans l’Empire des choses, les hommes s’unissent par la délation. La cité qui se voulait fraternelle devient une fourmilière d’hommes seuls. […] A partir de là, les relations humaines ont été transformées. Ces transformation progressives caractérisent le monde de la terreur rationnelle où vit, à des degrés différents, L’Europe. Le dialogue, relation des personnes, a été remplacé par la propagande ou la polémique qui sont deux sortes de monologue. […]
La revendication de la révolte est l’unité, la revendication de la révolution historique est la totalité. La première part du non appuyé sur un oui, la seconde part de la négation absolue et se condamne à toutes les servitudes pour fabriquer un oui rejeté à l’extrémité des temps. L’une est créatrice, l’autre nihiliste. La première est vouée à créer pour être de plus en plus, la seconde forcée de produire pour nier de mieux en mieux. La révolution historique s’oblige à faire toujours dans l’espoir, sans cesse déçu, d’être un jour. »

Puis Camus conclut ce chapitre de cette phrase lumineuse aux accents bien nietzschéens :

« […] la révolte aux prises avec l’histoire ajoute qu’au lieu de tuer et mourir pour produire l’être que nous ne sommes pas, nous avons à vivre et faire vivre pour créer ce que nous sommes. »

Retour au présent,

On avait dit il y a peu que la peur par « islamiste planqué sous les lits » ne fonctionnait plus, mais les pitres du pouvoir nous ressortent la menace éculée du placard malgré tout, pour la énième fois. La gronde monte sur la dictature sanitaire ?… Bon.. Temps de faire diversion… Hop ! Ressortons les bons vieux barbus utiles d’Al CIAda et « affiliés » du placard, à grand renfort d’annonce officielle et de message d’officine « islamiste », dont les acteurs de terrain, tout aussi zombifiés qu’ils soient par une came religieuse salafiste des plus frelatées, n’en sont pas moins manipulés par une hiérarchie aux ordres des services occidentaux.

Tremblez manants ! Les barbus viennent en renfort de Bébert Corona pour vous terrifier, vous faire cloîtrer toujours plus chez vous et anéantir toute velléité de rébellion. Ne craignez rien ! L’État dans toute sa splendeur et pourriture décadentes est là pour vous protéger. Ayez confiance vous martèle t’on !
On attend aussi avec impatience le vaccin anti-islamiste. Allez Bill, un petit effort. Une idée ? Que nos braves scientifiques et médecins du sérail, tous ceux à qui les conflits d’intérêt ne posent plus de problèmes (immunisation de troupeau ?…), nous pondent dans les plus bref délai un super vaccin 2 en 1 : anti COVID / anti islamiste. Une piquouze miracle et hop ! Finis Bébert et Boubou ! A la trappe immunitaire toute aussi fictive.

Les gouvernements, français en tête de pont, créent, fabriquent, illusion sur illusion car il n’y a plus qu’une seule chose qui maintient ce système étatico-capitaliste en place : la peur, la terreur synthétiques et la répression qui va avec.

Avec tout ça, Bébert Corona et le énième retour des barbus, si la France n’est pas sous loi martiale avant Noël c’est que vraiment ces guignols du pouvoir sont des incapables les plus crasses…

Ceci dit compañeros, compañeras, ne croyez-vous pas qu’il est l’heure ? L’heure de leur mettre cette méga-gifle tant attendue, celle de leur dire : NON ! Halte au sketch ! Nous reprenons la barre du bateau ivre… Il suffit de dire NON ! et tout ce cirque s’arrête, c’est en fait aussi simple que cela et les ordures du pouvoir le savent pertinemment, d’où leurs constants efforts de nous maintenir divisés sur toutes les lignes de fractures possibles.

Oyez ! Oyez ! La balle est dans notre camp… Depuis un bon moment ! Notre problème ? Trop ne le savent pas et attendent, attendent et attendent toujours… Quand assez est-il assez ? Que s’arrête le cirque et que commence la vie… tout simplement.

Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir !

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

+

4 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie


Bouh !…

ça marche moins bien ?…


Du renfort pour continuer à enfumer la masse…

Guerres impérialistes: La création monétaire cause de l’assassinat de Kadhafi et de la destruction de la Libye par l’OTAN, France en tête ?

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Ceci ne fait que confirmer 5 ans plus tard ce qui avait déjà été dit alors: Kadhafi était au stade avancé de la création du « Dinar or » et d’une monnaie africaine d’émancipation des banques centrales et de leur escroquerie de la dette ; des réunions avaient déjà eu lieu. Ajoutons à cela que Kadhafi en savait bien trop sur beaucoup trop de monde, le financement de la campagne de sarko n’étant qu’une goutte d’eau dans la mer… L’empire a fait d’une pierre deux coups: éliminer un témoin encombrant tout en détruisant et s’appropriant par le chaos un pays riche, aux ressources florissantes et dont l’indépendance et le refus de plier sous les diktats de la mafia banquière (le gang FMI/BM/BRI bras armé de la City de Londres)

Il suffisait ensuite de faire jouer la partition par les fifrelins larbins que sont la France et la GB (elle-même gouvernée par l’État dans l’état: La City de Londres…). La Libye: un cas d’école oligarchique mafieux.

— Résistance 71 —

 

Une nouvelle monnaie unique africaine serait la cause de l’intervention française en Libye

RT France

8 janvier 2016

url de l’article original:
https://francais.rt.com/france/13476-hillary-clinton-intervention-france-libye

 

D’après les éléments trouvés dans les lettres de Hillary Clinton déclassifiées le 31 décembre, la vraie raison de l’intervention en Libye était l’or qui aurait pu empêcher les plans de Nicolas Sarkozy de répandre son influence dans la région.

La correspondance de l’ancienne secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton a montré qu’en 2011, Mouammar Kadhafi possédait 143 tonnes d’or et 143 tonnes d’argent avec lesquels il souhaitait créer une nouvelle monnaie unique pour l’Afrique et fournir aux pays francophones africains «une alternative au Franc CFA».

«L’or avait été rassemblé avant la révolte actuelle et devait être utilisé pour la création d’une monnaie panafricaine basée sur le dinar libyen», lit-on dans le courriel de l’ex-secrétaire d’Etat américain.

Au total, la valeur de ces réserves s’élevait à près de 7 milliards de dollars.

En Afrique, les zones franc constituent des espaces monétaires et économiques sur le territoire de plusieurs Etats de l’ancien empire colonial français, ainsi que du Cameroun, du Togo, de la Guinée équatoriale et de la Guinée-Bissau. Après l’accession à l’indépendance, la plupart de ces nouveaux états sont restés dans un ensemble monétaire homogène.

D’après le même document, le gouvernement de Nicolas Sarkozy craignait que cette nouvelle monnaie permettte à l’Afrique du Nord d’acquérir une indépendance économique, qui n’aurait pas fait les affaires de la la France et de toute l’Europe. Ces données du renseignement seraient l’«un des facteurs qui a forcé le président Nicolas Sarkozy à commencer l’intervention en Libye» et non pas la protection de la vie des civils, comme l’a décrit la doctrine sur la responsabilité de protéger, chère au conseiller informel de Hillary Clinton, Sidney Blumenthal.

L’intervention militaire en Libye a commencé en 2011 sous l’égide de l’Organisation des Nations unies et s’est déroulée entre le 19 mars et le 31 octobre 2011 pour mettre en œuvre la résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations unies, dont le but était de «prendre toutes mesures nécessaires, nonobstant le paragraphe 9 de la résolution 1970 (2011) pour protéger les populations et les zones civiles menacées d’attaque en Jamahiriya arabe libyenne». La France, le Royaume-Uni, les Etats-Unis et le Canada y ont pris part malgré les critiques de plusieurs pays.

Géopolitique globale: Comprendre le lien entre l’intervention russe en Syrie, Al CIAda, l’Ukraine et l’implosion programmée de la zone Euro…

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La guerre secrète de la Russie contre la CIA en Syrie

La Russie cible des groupes d’Al Qaïda soutenus par les Etats-Unis, leur “opposition modérée”…

 

Gordon Duff

 

2 Octobre 2015

 

url de l’article original:

http://www.veteranstoday.com/2015/10/02/russias-secret-war-on-the-cia-in-syria/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Ce matin Fox News a rapporté l’intention du Pentagone de formuler une stratégie pour bloquer la campagne de bombardement de la Russie autour de la ville d’Idlib, près de la frontiere de la Syrie avec la Turquie. Des éléments clef américains y sont massacrés, pas des “rebelles modérés”, mais clairement, comme le dit le Pentagone, des djihadistes importants soutenus par les Etats-Unis et combattant le président Assad.

Des leaders militaires d’expérience ainsi que des officiels de la défense américains débattent afin de savoir si la force militaire devrait être employée pour protéger les rebelles syriens soutenus par Washington, qui sont en train d’être attaqués par les raids aériens russes ces derniers jours.

L’agence Associated Press a rapporté vendredi que la question faisait partie d’un débat plus vaste au sein du Pentagone, débat ayant pour sujet le comment le gouvernement et l’administration devraient répondre à ce que le secrétaire de presse de la Maison Blanche Josh Earnest a décrit comme “des opérations militaires sans discrimination contre l’opposition syienne” de la part de la Russie.

Le problème est le suivant: les “éléments” américains en Syrie sont Al Qaïda, le groupe Jabbhat al Nosra, qui contrôle complètement cette région de la Syrie et qui s’étend au-delà en Turquie, car ils ont vaincus ceux que l’on appelle les “rebelles modérés” et une douzaine de groupes en émanant et ce plus tôt en 2015.

La campagne de bombardement des Etats-Unis en Syrie a soigneusement évité Al Nosra. La presse elle-même évite de les mentionner, alors qu’ils sont responsables de plus de morts civiles, estimées à environ 150 000, que les autres groupes terroristes. Il y a une raison à cela. On peut voir Al Nosra ici bombarder des villes syriennes en état de siège en utilisant des obus chimique au gaz sarin.

~ Voir vidéo dans l’article original ~

AQES ou Al Qaïda en Syrie est constitué essentiellement de combattants étrangers recrutés par la CIA, envoyés en Turquie, entraînés par l’Arabie Saoudite et le Qatar avec le soutien logistique permanent du régime islamiste d’Erdogan à Ankara.

L’attaque aérienne russe d’aujourd’hui sur un centre de commandement d’Al Qaïda n’a pas tué beaucoup de leaders d’Al Qaïda mais pas mal d’officiers qataris, saoudiens et turcs, plus d’une douzaine, probablement plus, d’après les unités de reconnaisse syriennes qui évoluent dans la région.

Le poste de commandement a été touché par les attaques d’un Su34 armé de bombes conventionnelles anti-bunkers. Ce centre de commandement, construit par des ingénieurs turcs en 2013, sous environ 12m de roches, 3 ètages en profondeur était capable de soutenir jusqu’à 300 combattants étrangers et leurs commandants turcs.

Le complexe de bunkers touché aujourd’hui n’est pas dissemblable de ces complexes qu’Al Qaïda était supposé avoir en Afghanistan et pour lesquels les Etats-Unis ont envahi ce pays et doivent toujours les y trouver 15 ans plus tard…
La Russie ment vraiment, elle n’est pas honnête, en bombardant Al Nosra et en les étiquetant EIIL. Al Nosra est 10 fois pire que l’EIIL. En profitant de leur artillerie lourde, d’un approvisionnement sans limites en munition de la Turquie, de convois entiers de camions d’armes modernes américaines comprenant des missiles TOW anti-chars and Stinger sol-air, de havres de paix dans des bases en Turquie et un financement sans limites ni fin en provenance du Qatar et de l’Arabie Saoudite, le front Al Nosra s’est engagé dans la massacre sytématique du peuple syrien.

L’intérêt de la Russie dans le front Al Nosra réside dans le partenariat de ce groupe avec les groupes extrémistes en ukraine. Les Djihadistes d’Al Nosra, plus de 3000, servent actuellement en Ukraine et sont responsables de la plupart des violations des accords de Minsk. Le régime de Kiev s’est volontairement rangé du côté d’Al Qaïda (NdT: parce qu’Al Qaïda en réalité est Al CIAda et ce depuis le départ dans les années 1980…) et ce faisant, bénéficie des coffres ouverts et généreux de la CIA, de containers d’argent liquide utilisés pour corrompre le régime de Kiev tout en achetant les gouvernements dans des pays comme la Roumanie, la Georgie, la Bulgarie et l’Azerbaïdjan, qui tous ont fourni des bases pour les groupes terroristes d’Al Qaïda, groupes dont la cible est l’Europe occidentale.

Ceci est “Gladio No2” (NdT: comme nous l’avions dit précédemment, Duff et VT ne font que confirmer ce que nous avions pressenti avec d’autres il y a quelque temps déjà…)

Tous les réfugiés qui affluent vers l’Europe proviennent des zones de Syrie sous contrôle combiné de la Turquie et d’Al Nosra/Al Qaïda. Gladio 2 nous dit-on, dont l’objectif est l’explosion de la zone Euro est de mettre en place des gouvernements d’extrème-droite “néo-nationalistes” à travers l’Europe.

 

Mais une fois de plus, faut pas être sorti de St Cyr pour piger cela non ?

Ingérence néocolonialiste française au Mali au profit des maîtres yankees…

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Colonialisme et impérialisme sont rampants au XXIème siècle. Rien n’a changé à part les prétextes. Nous en sommes maintenant à l’escroquerie des « guerres humanitaires » au nom de la « guerre globale contre le terrorisme » factice et créée de toute pièce.

Il n’y a pas d’autre terrorisme que le terrorisme d’État, il conditionne tous les autres. La France, réintégrée dans le commandement américain de l’Organisation Terroriste de l’Atlantique Nord, fait partie intégrante de l’infamie impérialiste qui s’étend exponentiellement. Tous ceux qui ont votés pour quelque clown politique que ce soit, sont les de facto complices des assassinats commis sur les populations civiles. Sarkozy, Hollande ou le péquenot politicard qui leur succédera sur le trône sont des traîtres à la nation et au peuple, inféodés aux cartels industrio-financiers.

« La France combat au Mali ceux qu’elle a armés en Libye » a dit le ministre russe des affaires étrangères Sergeï Lavrov. Une grande parole, qui se noie dans la dissonance cognitive ambiante.

— Résistance 71–

 

Une guerre mensongère de plus : terrorisme d’État et pillage des ressources au Mali

 

Fédération Anarchiste

Le Monde Libertaire

 

Février 2013

 

url:

http://www.monde-libertaire.fr/antimilitarisme/16177-une-guerre-mensongere-de-plus-terrorisme-detat-et-pillage-des-ressources-au-mali

 

 

Nous sommes mis en demeure de choisir notre camp. D’un côté des religieux armés qui rêvent d’établir le royaume de Dieu sur terre, de l’autre des forces armées techno-capitalistes qui déclarent venir rétablir les droits de l’homme et, au milieu, une population désarmée. C’est d’elle que nous nous sentons solidaires. Il n’existe pas de guerre juste ni de guerre propre. L’union sacrée autour du président va-t-en-guerre François Hollande, l’empressement de l’opération offensive et les discours médiatiques contrôlés, le renforcement du plan Vigipirate, le climat national anti terroriste, visent à nous bourrer le crâne sur le caractère inévitable de cette guerre et à la légitimer. En réalité les intérêts économiques aux relents colonialistes priment de loin sur les vies des populations locales. Les djihadistes ont été très utiles au pouvoir français pour intervenir le 11 janvier 2013.

La classe dirigeante malienne corrompue jusqu’à l’os, la France, l’Union européenne, les instances financières internationales (FMI, Banque mondiale, OMC) ne se sont pas souciées du profond délaissement économique, social et culturel de la population laissant place maintenant à l’urgence militariste. Pendant de longs mois ce fut la porte ouverte aux recrutements en nombre par les jihadistes au Nord-Mali par nécessité économique (jeunes chômeurs, voire des enfants). Il n’est pas exclu que l’intervention de la France, ancien pays colonisateur, renforce les groupes djihadistes par le biais d’une mobilisation et de recrutements qui prendraient une dimension emblématique de lutte contre l’Occident. À trop jouer la « croisade contre le terrorisme international » le boomerang islamiste intégriste n’est jamais loin. L’expérience de l’enlisement de la guerre en Afghanistan n’a pas servi de leçon bien que la France y ait participé.

La coopération militaire avec la Mauritanie, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Niger, le Tchad et les deux bases militaires d’Abidjan et de N’Djamena prouvent s’il en est besoin que la France n’a jamais voulu quitter cette région. Les troupes stationnées en Afrique n’y sont pas pour maintenir la paix mais bien pour intervenir rapidement et garantir les intérêts de grandes entreprises françaises de premier plan (Areva et son uranium, Total et son pétrole, Bouygues et Bolloré et leurs travaux publics, leur mainmise sur les ports et les bois précieux, Orange et ses infrastructures de télécommunication). Le gouvernement français, appuyé par l’Union européenne, semble décidément ne pas vouloir se défaire de ses réflexes colonialistes, ni des avantages que cette politique procure aux industriels français. Se draper de valeurs démocrates pacificatrices et de défense des droits des peuples d’Afrique… et on atteint le comble du cynisme néocolonialiste. Le secteur industriel de l’armement rapporte bien plus que n’importe quel autre (plus que le pétrole ou même le nucléaire). Le marché du nucléaire est autant un marché civil que militaire. Les groupes marchands d’armes comme Lagardère ou Dassault sont propriétaires d’une grande partie de la presse d’opinion française… on comprend mieux pourquoi le discours antimilitariste n’a que peu droit au chapitre dans nos médias.

Après plus d’une semaine d’intervention, près de 200 000 réfugiés fuient les zones de guerre en direction des pays voisins tandis que le Programme alimentaire mondial estime que, dans le contexte actuel de sécheresse et de famine, 5 à 7 millions d’habitants du Sahel auraient besoin d’une assistance immédiate. 230 000 personnes se sont déplacées à l’intérieur du pays. Face aux attaques des armées malienne et française au sol, les forces djihadistes adaptent leur stratégie et se cachent dans les villages. Au milieu, les populations vulnérables seront tôt ou tard les véritables victimes de ces conflits et en particulier les femmes et les enfants. Les risques de conflits larvés entre les communautés sont grands… la division, la stigmatisation sont à l’œuvre. Comment seront traités la majorité de touaregs n’ayant pas pris les armes ? et les Peuls qui n’ont pas intégré le Mujao ?

La guerre va coûter cher et durer longtemps. L’intervention militaire française est estimée à environ 400 000 euros par jour. La Mission internationale de soutien au Mali (Misma) qui va arriver coûtera 240 millions de dollars par an. Alors que la misère règne, les cordons de la bourse se relâchent quand il s’agit d’aller tuer avec des armes. De telles sommes trouveraient une légitimité dans l’amélioration des structures sanitaires et sociales dans la région du Nord-Mali. Cela serait la preuve d’une volonté de reconstruire à partir de l’existant. Seule la population malienne peut le faire sur la durée. Ce conflit armé d’envergure ne fera que repousser l’espoir d’un retour à un équilibre et d’une amélioration de la situation.

Pour continuer à exister en Afrique, le terrorisme d’État français fait la guerre au Mali et peu importe le nombre de victimes directes ou indirectes (37 otages tués, 29 assaillants abattus à In Amenas en Algérie). Les populations manquent cruellement de politiques sociales, éducatives et culturelles responsables mais au lieu de ça les classes dirigeantes là-bas et ici se lancent dans un conflit à l’issue plus qu’incertaine. Les pays européens emboîtent le pas et suivent la cadence. Ni les Maliens ni les habitants des autres pays africains ne pourront s’émanciper par eux-mêmes tant que le statu quo sous tutelle colonialiste sera la règle. Qui va reconstruire le pays une fois le conflit terminé ? Gageons que les entreprises françaises se tailleront la part du lion… Nous refusons que cette guerre soit menée en notre nom.

Solidarité avec les populations victimes de cette guerre ! Paix immédiate au Mali et dégage la Françafrique !

 

Ingérence occidentale en Syrie: Des armes chimiques pour Al CIAda en provenance de Libye ?

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Les intermédiaires de l’OTAN en Syrie utilise des armes de destruction massive, des douzaines de morts

 

Tony Cartalucci

 

Le 19 Mars 2013

 

url de l’article original:

http://landdestroyer.blogspot.jp/2013/03/nato-proxies-using-wmds-in-syria-dozens.html

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Après 10 ans de guerre et d’occupation de l’Irak, la mort de plus d’un million de personnes incluant des milliers de soldats américains, le tout fondé sur le mensonge patenté que la nation possédait des armes de destruction massive, c’est d’une hypocrisie éhontée que de voir l’occident armer, financer et soutenir politiquement des terroristes en Syrie qui en fait à la fois possèdent et utilisent des armes de destruction massive contre le peuple syrien.

Au moins 25 personnes ont été rapportées mortes après qu’une attaque à l’arme chimique perpétrée par des terroristes soutenus par l’occident, ait ciblé des militaires syriens proche de la ville nordiste d’Alep. Tandis que les terroristes soutenus par l’occident clâment à qui veut les entendre qu’ils “manquent de l’expertise même pour pouvoir utiliser de telles armes”, CNN rapporta dans un article en Décembre 2012: « Sources: U.S. helping underwrite Syrian rebel training on securing chemical weapons” que:

Les Etats-Unis et quelques uns de leurs alliés européens utilisent des contractants de défense (bref, des mercenaires…) pour entrainer les rebelles syriens sur le comment sécuriser les stocks d’armes chimiques en Syrie, ont dit un vétéran de l’administration américaine  et plusieurs diplomates à CNN.

Tandis que certains tentent de suggérer que l’utilisation d’armes chimiques par les deux côtés indiquent des “stocks de ces armes mal sécurisés” et un “risque sécuritaire”, les armes pourraient tout juste aussi bien provenir de Libye. Alep est située près de la frontière turco-syrienne. Si les armes chimiques pillées en Libye ont été envoyées en Syrie, elles auraient dû passer par la Turquie avec des armes envoyées depuis la Libye par les Etats-Unis et des milliers de terroristes libyens qui sont reconnus opérer en Syrie, et auraient sûrement été utilisées pour cibler des villes comme Alep.

Pire encore, toute arme chimique importée dans le pays impliquerait l’OTAN directement ou d’une autre manière par une énorme négligence de sa part, alors que les armes seraient passées par une nation membre de l’OTAN: la Turquie, au nez et à la barbe des agents américains de la CIA qui sont reconnus opérer le long de la frontière turco-syrienne, vers des terroristes soutenus par l’occident en Syrie.

Les armes de destruction massive libyéennes sont entre des mains terroristes

L’arsenal libyen est tombé dans les mains d’extrémistes sectaires avec l’assistance de l’OTAN en 2011 durant le point culminant des efforts pour renverser le régime en place dans la nation nord-africaine. Depuis lors, les militants libyens, menés par leurs commandants du Groupe de Combat Islamiste Libyen (GCIL) ont armé des extrémistes sectaires à travers le monde arabe, aussi loin à l’Ouest qu’au Mali jusqu’à aussi loin à l’Est que la Syrie.

En plus des armes de petit calibre, des armes plus lourdes se sont aussi frayées un chemin à travers ce réseau étendu. Le Washington Post rapporta dans un article « Libyan missiles on the loose” :

“Deux anciens officiers du contre-terrorisme de la CIA m’ont dit la semaine dernière que des techniciens ont récemment raffraichi 800 de ces systèmes de défense anti-aériens portables (connus sous le sigle MANPADS), certains pour un groupe djihadiste africain appelé Boko Haram qui est souvent vu comme un alliè d’Al Qaïda (NdT: C’est à dire de la légion mercenaire arabe de la CIA…), pour possible utilisation contre des avions de ligne civils volant vers le Niger, le Tchad et peut-être le Nigéria.

Alors que ces armes se dirigent sans aucun doute également vers le Niger, le Tchad et peut-être le Nigéria, elles sont véritablement arrivées en Syrie. Les terroristes du GCIL sont confirmés envahir la Syrie depuis la Libye. En Novembre 2011, un article du Telegraph britannique « Leading Libyan Islamist met Free Syrian Army opposition group” rapportait:

“Abdulhakim Belhaj, chef du conseil militaire de Tripoli et ancien chef du GCIL, a rencontré les leaders de l’Armée Syrienne Libre (ASL) à Istanboul et à la frontière avec la Turquie, a dit un officiel militaire travaillant avec Belhaj, Mustafa Abdul Jalil (le président libyen interimaire) l’a envoyé là-bas.”

Un autre article du Telegraph « Libya’s new rulers offer weapons to Syrian rebels, » admettait que les rebelles syriens avaient tenu des pourparlers secrets avec les nouvelles autorités libyennes, visant à sécuriser armes et argent pour leur insurrection contre le président Bachar Al-Assad et son régime.

A cette réunion, qui s’est tenue à Istanboul et qui comprenait des officiels turcs, les Syriens ont demandé “l’assistance” des représentants libyens et des armes leur furent offertes ainsi que des volontaires potentiels.

“Il y a un plan pour envoyer des armes et même des combattants libyens en Syrie”, a dit une source libyenne, parlant sous condition d’anonymat. “Il y a une intervention militaire qui se prépare, vous verrez dans quesques semaines.”

Plus tard ce mois là, quelques 600 terroristes libyens ont pénétré en Libye pour commencer les opérations de combat et ils ont envahi le pays depuis cette époque.

Image: Le Libyen Mahdi al-Harati du GCIL, listé comme terroriste par le ministère des affaires étrangères américian, les Nations-Unies et le Home Office britannique, s’adressant à des terroristes sur le sol syrien. Harati commande maintenant une brigade libyenne op´´rant en Syrie et tentant de détruire le gouvernement syren et de sugjuguer la population syrienne. Traditionnellement, on appelle cela une “invasion étrangère”.

….

Les “missiles perdus” rapporté par le Washington Post en Libye ont été retrouvés maintenant sur le champ de bataille syrien, alors que des publications comme le Guardian dans leur article « Arms and the Manpads: Syrian rebels get anti-aircraft missiles, » rapporte que les missiles ont été déployés à travers la Syrie et ont tenté de minimiser toute connexion avec le pillage de l’arsenal libyen et des terroristes d’Al Qaïda qui les ont importés en Syrie. Par contraste, Le Times a publié des admissions ouvertes des terroristes eux-mêmes qui admettent qu’il reçoivent de l’armement lourd de Libye, incluant des missiles sol-air.

Dans l’article du Times: « Libya’s Fighters Export Their Revolution to Syria, » il est rapporté:

“Quelques Syriens sont plus honnêtes quant à l’assistance que les Libyen leur donnent. Ils ont des armes plus lourdes que nous, note Firas Tamim, qui a voyagé dans les zones contrôlées par les rebelles afin de voir les combattants étrangers. Ils ont amené ces armes en Syrie et elles sont utilisées au front. Parmi les armes vues par Tamim, il y avait des missiles sol-air de fabrication russe connus sous le nom de SAM-7

Les combattants libyens souvent repoussent les questions sur les transferts d’armes, mais en Décembre ils ont clâmé qu’il les importaient. “Nous sommes en train de collecter des armes en Libye”, a dit un combattant libyen au quotidien français Le Figaro. “Une fois fait, nous allons trouver un moyen de les amener ici.”

Clairement, l’intervention de l’OTAN en Libye a laissé un vaste arsenal entre les mains d’extrémistes sectaires, emmenés par le groupe du GCIL, listé terroriste par les Etats-Unis, L’ONU et la Grande-Bretagne et ces groupes exportent maintenant des armes aux militants de l’autre dront de  l’OTAN en Syrie. Il a déjà été confirmé qu’à la fois les armes et les terroristes passent par la frontière turco-syrienne, avec l’assistance de l’OTAN et il est maintenant également clair que de l’armement lourd, incluant des armes anti-aériennes ont passé la frontière également.

En Novembre 2011, le Guardian rapportait dans son article « Libyan chemical weapons stockpiles intact, say inspectors, » que: Les stocks de gaz moutarde et chimiques libyens sont intacts et ne furent pas dérobés durant l’insurrection qui renversa Kadhafi, ont dit des inspecteurs de l’armement, mais il rapporta aussi:

De l’abandon ou de la disparition de quelques armes de l’ère Kadhafi ont occasionné quelques soucis, car une telle puissance de feu pourrait éroder la sécurité régionale si les armes tombaient entre les mains de militants islamistes ou des rebelles actifs en Afrique du Nord. Certains craignaient qu’elles pouraient être utilisés par les loyalistes de Kadhafi pour semer l’instabilité en Libye,

Le mois dernier Human Rights Watch (NdT: une ONG financé par le milliardaire George Soros) a demandé au conseil transitoire libyen de prendre des actions au sujet du grand nombre d’armes lourdes, incluant des missiles sol-air, qu’il avait dit être non gardé pendant plus de deux mois après le renversement de Kadhafi.

Mercredi, le secrétaire général de l’ONU Ban-Ki-Moon a dit que l’ONU allait envoyer des experts en Libye pour s’assurer que le matériel nucléaire et les armes chimiques n’étaient pas tombés en de mauvaises mains. Et tandis que les inspecteurs clâment que les armes chimiques sont entre les “mains du gouvernement” et non “aux mains des extrémistes”, il est clair de l’admission même du gouvernement libyen, qu’ils sont eux-mêmes impliqués à envoyer des armes et des combattants en Syrie.

Nous verrons bien d’où proviennent ces armes chimiques. S’il s’avère qu’elles proviennent de l’arsenal libyen, l’OTAN et tout spécialement, les Etats-Unis et la Turquie, seraient impliqués dans la fourniture aux terroristes d’Al Qaïda d’armes de destruction massive, ce scenario pour lequel l’occident a été paralysé de terreur depuis plus de 10 ans, a abandonné ses libertés et répandu le sang de milliers de ses soldats pour le prévenir.

Les implications de terroristes soutenus par l’occident utilisant des armes chimiques, quelque soit leur origine, ont mis en danger ses institutions et a compromis plus avant la confiance des partenaires qui ont investis en lui, politiquement, financièrement, industriellement et stratégiquement. De tels associés seraient bien avisés de commencer à chercher des portes de sortie en cultivant des alternatives en dehors de l’ordre international géré par Wall Street et la City de Londres.

Guerre impérialiste et reconquête coloniale de la France au Mali… et ailleurs !

Posted in actualité, France et colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, média et propagande, N.O.M, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, politique française, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , on 7 février 2013 by Résistance 71

Excellente analyse ici de Robert Bibeau afin de bien comprendre les tenants et aboutissants de cette vaste mascarade qu’est l’opération « Serval » au Mali. Il est devenu évident maintenant pour ceux qui en doutaient encore, que la légion mercenaire islamiste de l’OTAN (appelée Al Qaïda, plutôt Al CIAda et sa franchise locale AQMI au service des cartels transnationaux) est transbahutée d’Afghanistan au Mali en passant par la Libye et la Syrie, afin de servir les intérêts occidentaux de reconquête directe du continent africain pour à la fois refaire main basse sur les ressources naturelles immenses du continent et en même temps… essayer d’empêcher les Russes et les Chinois de s’y implanter. Nous sommes encore et toujours dans une logique de bras de fer géopolitique mettant en lice l’empire anglo-américano-sioniste contre les nations refusant la domination impérialiste de l’occident, grosso modo les pays du BRICS et des états membres de la Coopération de Shangaï, dont l’Iran est maintenant avec le Pakistan, un observateur.

Quoi qu’il en soit, la relation dominant / dominé est évidente et doit disparaître si nous désirons enfin grandir et devenir une espèce biologique adulte. L’enjeu est un changement radical et mondial d’attitude. Cela va devenir possible alors même que le système capitalisto-étatique arrive au bout du bout du banc. L’oligarchie en est parfaitement consciente et pense que le moment est venue pour elle de forcer l’avènement de sa gouvernance mondiale au travers un état unique fasciste (fusion de l’état global et des cartels industriels et banquiers) transnational. La reconquête de l’Afrique est une étape décisive dans l’établissement de la grille de contrôle totalitaire planétaire. Tout ceci fait partie d’un schéma de transformation global, passant par la reconquête de l’Afrique qui sera laissée sous le joug du commandement américain de l’AFRICOM, alors que le tour de l’Asie arrive… Une Asie trop prospère, dénuée de conflits religieux, mais qui possède le « démon » capable de galvaniser l’inconscient collectif des moutons occidentaux: le bon vieux « péril jaune » remis au goût du jour. La clé du monde de demain réside en Asie et en Eurasie.

— Résistance 71 —

 

La guerre de reconquête au Mali

 

Robert Bibeau

 

Le 6 Février 2013

 

url de l’article original:

http://les7duquebec.org/7-au-front/87816/

 

La conjoncture malienne n’est pas aussi complexe que l’on voudrait nous le laisser imaginer. Quels sont les ingrédients et la recette de cette soupe Françafrique ?

La crise économique systémique qui sévit durement sur les pays d’Afrique depuis 2008 a jeté les paysans, les ouvriers et les artisans dans la misère et dans les ornières de l’exil rempli de péril. Les puissances impérialistes continuent de rapatrier les profits et d’acheminer les matières premières vers les métropoles cupides, mais elles ne veulent rien entendre des souffrances qu’elles infligent à ces peuples désespérés et elles font tout pour que ces pestiférés demeurent dans ces contrées qu’elles ont affamées et sinistrées.

En conséquence, les marchés, les places publiques, les quartiers, les fleuves et les sentiers d’Afrique sont encombrés d’hommes désœuvrés, en transhumance entre le Sud paupérisé et le Nord, «marche pied» vers l’Europe, cet Eldorado inhumé. Cette main d’œuvre bon marché est prête à tout pour ravitailler leur famille demeurer au foyer.

L’offre de service en bras armés – meurtriers engagés – métayers fusiliers – a de beaucoup augmenté depuis quelques années, au point d’engorgée les agences de recrutement et de renseignement de l’OTAN et de leurs sous-traitants – djihadistes, islamistes, intégristes – et autres pestiférés de cet univers de mercenaires sous-payés.

 Le recrutement des exécutants

Tantôt, l’aspirant «terroriste» est recruté et embauché pour un coup fourré de courte durée – cahier des charges spécifié – solde déterminée et autorisation de se payer à même ce qu’il pourra voler aux populations exécutées, ce qui comprend la permission de violer des femmes pour se rassasier. Souvent, ces flibustiers de la modernité s’emparent d’armes sophistiquées pour se préparer à honorer le prochain contrat attribué par l’OTAN, les États-Unis ou la France. Ils doivent penser à s’équiper pour la prochaine équipée.

Parfois le futur «terroriste» est embauché pour un temps indéterminé. Sa foi dans le Coran étant garant de son recrutement, de son entrainement et de son réengagement. Lavage de cerveau, rhétorique euphorisante anti Occident et le militant est prêt à donner sa vie pour son gourou du moment. En effet, les monopoles miniers criminalisés, les pétrolières polluantes et prévaricatrices, les entreprises manufacturières prédatrices, les représentants des gouvernements néo-colonialistes, les camps militaires retranchés, menaçants comme celui de la banlieue d’Abidjan (43e Bima), tout l’environnement social concourent à accréditer l’idée que l’Occident occupe et vide le continent africain de ses ressources, de sa plus-value et de ses biens.

C’est si vrai que les services secrets américains, français, britanniques, russes s’appuient sur ces sentiments d’aversion-répulsion pour recruter et enflammer le continent africain ravagé.

Les suites des coups d’État approuvés par la «communauté internationale»

Quand le coup de force tordu est terminé, comme en Libye l’été dernier, en Côte d’Ivoire l’année qui a précédée, ces mercenaires – corsaires du désert regroupés en bandes armés anarchiques – sont remerciés par leurs sponsors, mais ils ne désarment pas pour autant. Ils errent à la recherche d’un nouvel engagement, d’un nouveau théâtre d’opération ou l’OTAN, le Qatar, l’Arabie Saoudite, la France ou les États-Unis voudront bien les exfiltrer – les aéroporter – pour une nouvelle «guerre humanitaire». Préférablement loin de la Syrie ou le gouvernement local tient bon et extermine les terroristes infiltrés dans le pays mortifié.

S’ils ne sont pas recrutés, s’ils ne sont pas de corvée, les «djihadistes» de service et les mercenaires sans foi ni loi errent dans le désert en quête de terres mortifères à piller.

Pendant ce temps au Mali

Pendant ce temps au Mali le gouvernement national fantoche de ce pays artificiel dont les frontières ont été dessinées par la France impérialiste il y a cinquante années passées – quand Paris peinait à massacrer les peuples d’Indochine et d’Algérie et ne disposait pas d’assez de troupiers pour exterminer la moitié du continent africain colonisé – en mars 2012, le gouvernement malien était renversé par une révolution de palais à Bamako. Un petit capitaine obscur et imprévisible (major Sanogo) démettait le Président Touré et assignait un nouveau-ex-président, Monsieur Traoré, puis congédiait le Premier Ministre pendant que la bourgeoisie compradore malienne se remplissait les poches à même les «aides» internationales, la solde des soldats détournées, le trafic de drogues, la vente d’armes et autres activités illicites comme toutes les autres bourgeoisies patriotiques d’Afrique sponsorisées par l’Occident, la Russie et la Chine concertées.

Le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) et le groupe Ansar Dine trouvèrent approprié de profiter de la déliquescence de l’État fédéral malien pour s’emparer du contrôle du Nord du pays désertique, sous développé, affamé et oublié par Bamako l’éloignée (1).

Et voilà qu’une caravane de mercenaires terroristes désœuvrés, saqués, passait par-là, de retour de sa croisade de rapine assassine à Tripoli et à Benghazi. Les damnés armés jusqu’aux dents par les soins de la France et de l’OTAN, se trouvèrent disposés à saccager ce pays meurtri dont l’armée nationale laminée n’avait nullement l’idée de se sacrifier pour la patrie des pourris de Mopti et pour préserver les intérêts d’AREVA, de Total, de Sahara Mining, de MDL d’Australie et d’OROMIN du Canada.

Voici que l’armée malienne de service, ses généraux trafiquants et son capitaine gourmand avaient besoin du soutien de la «mère patrie» pour rétablir l’autorité impérialiste sur le pays failli. Aussi, une coalition de circonstance fut vite rameutée par la CEDEAO sous la houlette de monsieur Ouattara, le présidentié reconnaissant, co-présidé par Compaoré le dictateur avéré et gracié. Hollande fier de son blanc-seing lança ses hordes meurtrières, bombardiers, blindés motorisés, bombes à fragmentation et drones nouvellement équipés aux trousses des populations désarmées et des mercenaires déglingués et des partisans révoltés (MNLA et Ansar Dine), à la reconquête française des mines maliennes de la Françafrique.

Les «islamistes» de service comprenant enfin le message de leur ex-employeur et futur créancier se retranchèrent dans les montagnes de l’Adrar et du Gouma où ils seront peut-être contenus si les soldats de la force d’intervention africaine se résignent à compléter leur formation et à se présenter au front.

Les meurtriers motorisés d’hier, aujourd’hui retranchés dans les montagnes du Sahel, seront probablement bombardés par les Rafales de la Françafrique, histoire de leur faire observer qu’ils n’ont pas mission d’occuper ou d’administrer les populations des néo-colonies faillies. Ces tâches bancales sont assignées aux marionnettes désignées et à leurs armées subventionnées après élections truquées, où l’Élysée tranche qui est élu et qui est battu. Que ces mercenaires poltrons «terroristes-islamistes» de service attendent patiemment leur prochain ordre de mission pour attaquer le Niger, le Tchad, la Mauritanie, ou qui sait, l’Algérie, que l’OTAN ou la France leur assigneront en temps voulu.

Pour ce qui a trait aux révoltés Touareg, ils peuvent se maintenir sur leurs terres ancestrales s’ils sont obéissants-repentants, et à condition qu’ils n’embêtent personne et surtout pas les minières monopolistes qui exploitent la force de travail local et spolient les ressources nationales.

De quel côté se ranger ?

Au milieu de ce salmigondis l’intellectuel Samir Amin se défend d’appuyer l’impérialisme français mais se prononce en faveur de l’intervention des impérialistes français qui ont bien raison, dit-il, de réprimander leurs terroristes au chômage et de reprendre le contrôle de leur néo-colonie faillie, mais sans la maintenir comme un État client dominé et exploité suggère-t-il (2). Mais, pourrait-on rétorquer, c’est exactement le but recherché, replacer la néo-colonie en État de marche en tant que courroie de transmission entre les puits de mine et les usines en France métropolitaine.

Deux intellectuels protestent outrés contre leur ami Samir Amin le révisionniste qu’ils réprimandent vertement. Au nom de la «souveraineté» malienne – inexistante comme nous venons de le constater – et au nom de la fraternité entre la bourgeoisie malienne dominée et les capitalistes monopolistes français dominants et occupants, ils écrivent : «(…) et si ces sommes considérables (30 millions d’euros d’effort de guerre français au Mali. NDLR) étaient affectées au développement et à la coopération réelle du Mali avec la France, que resterait-il aux fameux «islamistes», ou aux séparatistes Touaregs, ou à leurs alliés du Qatar et d’ailleurs, comme espace politique pour intervenir ?» (3).

Deux questions confrontent ces internationalistes. Pourquoi dénoncer la lutte de libération nationale que mène la bourgeoisie Touareg de l’Azawad et pourquoi dans ce conflit prendre parti en faveur de la bourgeoisie malienne compradore du Sud contre celle du Nord ? Question encore plus importante : que resterait-il comme espace aux impérialistes français pour spolier la plus-value des ouvriers, la rente foncière des paysans, le profit des artisans et les ressources naturelles du Mali si la France se mettait tout à coup à affecter les crédits de l’État bourgeois français au développement et à la coopération fraternelle ? L’État français bourgeois ne verse pas le sang de ses soldats et ne débourse pas de tels montants pour aider le Mali à devenir prospère et indépendant. Si c’était le cas il lui suffirait de se retirer du Mali et d’abandonner à son sort la bourgeoisie compradore qu’elle y a implantée et de cesser d’armer ses flibustiers (4).

Comme vous le comprenez cette guerre de la diplomatie de la canonnière Françafrique au Mali est une querelle de famille entre petits et grands bandits et leurs thuriféraires tous divisés sur les modalités de sujétion du peuple malien. L’Islam, la souveraineté nationale, la coopération équitable et fraternelle, la démocratie, l’emploi, le développement social, la croissance économique, le prix des produits agricoles et le peuple malien ne comptent pour rien dans cette échauffourée entre vauriens.

Les progressistes et les internationalistes du monde entier n’ont qu’à se ranger du côté des paysans, des artisans et des ouvriers du Mali et de leurs familles, la grande majorité de la population malienne qui ne veut pas de guerre, ni d’arbitraire. Souhaitons que les différents peuples regroupés dans cette fédération hétéroclite appelée Mali sauront s’unir et s’armer, et comme l’immense peuple algérien en 1962, chasser la puissance néocoloniale, ses terroristes-islamistes sous-traitants et les sous-fifres nationaux stipendiés.

La France hors du Mali.

Le Mali aux peuples du Mali.

Fraternité entre tous les peuples du Mali, aucun n’est ennemi.

Solidarité dans l’adversité entre tous les ouvriers du Mali.

Ingérence française au Mali… Toujours pour entretenir le mythe du « choc des civilisations » au profit d’un véritable néo-colonialisme…

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Quand Jésus-Christ créa la Coloniale…

 

Moïse Cailloux

 

Le 24 Janvier 2013

 

url de l’article original:

http://www.monde-libertaire.fr/antimilitarisme/16153-quand-jesus-christ-crea-la-coloniale

 

Au Mali, la subversion censément islamiste menace la France dans ses valeurs morales et dans ses approvisionnements. Les affaires reprennent pour l’infanterie de marine.

Il y a trente ans, ils auraient été nationalistes, et l’extrême gauche unanime les aurait applaudis. Leurs leaders, inévitablement charismatiques, auraient laissé planer le doute : le nouvel État serait-il socialiste, autogestionnaire, démocratique ? Combien de temps durerait la transition autoritaire, le pouvoir des militaires libérateurs ? N’en parlons pas, l’important c’est l’unité du glorieux front de libération nationale. Et le pouvoir. Et que l’argent coule.

Les temps changent, ma bonne dame, et les voilà djihadistes, terroristes et islamistes. Bouh ! Qu’ils sont laids ! Et méchants avec ça. Et avec de ces trognes pas laïques pour un sou…

Or, si l’on se renseigne un tant soit peu, on s’aperçoit bien vite qu’il s’agit d’un recyclage. La plus grosse troupe (en fait, la grande majorité des combattants), regroupée par Ansar Dine, n’est autre que l’historique rébellion touarègue, qui date peu ou prou de l’indépendance du Mali avec son découpage de frontières volontairement absurde, entravant l’essor de la région pour mieux la soumettre aux intérêts de l’ancien pays colonisateur. Ils se battent pour une nébuleuse indépendance nationale, et viennent de rejouer la scène FLN-MNA en liquidant leurs concurrents du MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad). Leur islamisme est récent, vraisemblablement contingent, leurs activités probablement plus liées aux trafics variés et lucratifs d’armes et de drogue qu’à la gestion d’un futur État religieux.

Le groupe le plus spectaculairement hideux et diabolique (Aqmi, ex-GSPC salafiste) ne revendique qu’un tout petit millier de combattants, essentiellement algériens, et ses objectifs stratégiques concernent l’Algérie en général, et son gaz en particulier. Ils cherchent au Mali une base arrière et un sanctuaire. D’autres formations minoritaires hantent les lieux, plus ou moins folkloriques et très peu implantées dans la population1.

Tout ce beau peuple a pu prospérer dans le nord du Mali pour une double raison. D’abord, il n’y a pas là de ressources minières exploitées, ni même de gisement important connu ou sérieusement supposé, donc pas de présence militaire imposante. Deuxième raison, des richesses, il y en a tout autour : gaz algérien, pétrole libyen, uranium nigérien, et même l’or malien au sud.

Ajoutons dans ce chaudron de sorcière la grosse tension sur le marché des matières premières et de l’énergie, alimentée par le développement rapide de la Chine et globalement de tout le continent asiatique. Notons que l’influence française en Afrique est érodée pied à pied depuis des décennies par une politique volontariste des États-Unis (parfois via leurs alliés du golfe Persique et leurs réseaux religieux), et plus récemment par une arrivée massive et agressive de la Chine. Entendons la rumeur qui veut que, dans ce contexte passablement embrouillé, les Russes aient lâché la bride à leurs négociants en armes pour vendre n’importe quoi dans la région. Finissons par le coup d’État, en mars 2012, qui renverse opportunément un président jugé un peu trop pro-américain par le Quai d’Orsay, mais désorganise complètement l’armée malienne, qui abandonne carrément le nord du pays à son sort.

Tout est prêt, y compris le prétexte de la guerre juste. La puissance coloniale n’a plus qu’à « prendre ses responsabilités », et intervenir militairement. Pour faire la guerre au terrorisme islamiste aveugle et fanatique ? Non. Pour défendre ses intérêts impérialistes bruts et simples, contre d’autres requins du même bain. La France sous ses propres couleurs, d’autres au travers de factions plus ou moins manipulées.

Au milieu, la population civile, les viols, les morts, les mutilés, les réfugiés. Dans le monde entier, le énième développement nauséeux du mythe du « choc des civilisations », pour creuser les fossés entre les peuples, pour aviver toutes les tensions, pour préparer les guerres de demain.

 

1. Pour la composition des troupes du « djihad » au Mali, lire « Qui sont les combattants islamistes ? », de Sarah Halifa-Legrand et Farid Aïchoune, sur le site internet du Nouvel Observateur.

 

Guerres impérialistes occidentales en Afrique: Du Mali à l’Algérie, la légion islamiste de la CIA donne le prétexte aux interventions néocolonialistes…

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Un agent de la CIA prend la responsabilité de l’attaque de la centrale gazière algérienne

 

Kurt Nimmo

Le 22 Janvier 2013

 

url de l’article original (avec vidéo en anglais):

http://www.infowars.com/cia-operative-takes-responsibility-for-algerian-gas-plant-attack/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Dans la vidéo ci-jointe (voir l’article original en anglais), Mohktar Belmokhtar, pensé être le cerveau de l’attaque terroriste islamiste de la brigade Al-Mulathamin (brigade masquée) sur le complexe gazier d’In Amenas en Algérie, a endorsé la responsabilité de l’opération.

Belmokhtar a été recruté et entraîné par la CIA en Afghanistan. Il est une recrue “arabe afghane” d’Afrique du Nord et a combattu avec les moudjadines de la CIA et des services de renseignement pakistanais de l’ISI (Inter Services Intelligence), moudjadines qui se sont ensuite scindés en Al Qaïda et Talibans. Après la guerre civile afghane mortelle qui a clâmée plus de 500 000 vies, Belmokhtar est retourné en Algérie en 1993 et a rejoint le Groupe Salafiste de Prédication et de Combat.

Ce groupe a été fondé par Hassan Hattab un ancien commandant du Groupe Islamiste Armé (GIA). Mohamed Samraoui, le spécialiste et adjoint au contre-espionage militaire algérien, affirme que le groupe a été établi par l’armée algérienne dans une tentative d’affaiblissement et de destruction du Front Islamiste du Salut (FIS) modéré, parti politique devant prendre le pouvoir au cours d’élections en Algérie. Les membres du groupe salafiste furent recrutés par les services de renseignement algérien à leur retour d’Afghanistan.

En 2007, le Groupe Salafiste de Prédication et de Combat changea de nom pour devenir l’organisation Al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) et s’aligna avec le Groupe de Combat Islamiste Libyen. En Novembre 2007, le second d’Al Qaïda Ayman al-Zawahiri s’adressa dans une vidéo où il annonçait que le groupe libyen avait rejoint Al Qaïda.

“AQMI, depuis 2007, a établi des relations étroites avec le groupe de combat islamiste libyen, dont les chefs ont aussi été recrutés et entraînés par la CIA en Afghanistan,” écrit Michel Chossudovsky. “Ce groupe libyen est secrètement soutenu par la CIA et les services britanniques du MI6”.

D’après un document du MI6, le renseignement britannique connaissait les desseins du groupe libyen d’assassiner Kadhafi en 1995, impliquant des “vétérans libyens ayant combattu en Afghanistan”. Le rapport gagna en crédibilité dans la mesure où les autorités britanniques permirent alors aux membres du groupe vivant au Royaume-Uni de s’engager dans des activités soutenant l’organisation islamiste malgré le fait que celle-ci soit considérée officiellement comme terroriste.

En plus du soutien des services américains et britanniques, AQMI et d’autres groupes salafistes en Afrique reçurent le soutien de l’Arabie Saoudite et du Qatar. La DGSE française mentionna dans un rapport au ministère de la défense que le Qatar soutenait le terrorisme au nord du Mali (in a report).

Le premier ministre algérien Abdelmalek Sellal a dit que l’attaque de la centrale gazière d’In Amenas dans la sahara “incluait deux Canadiens et une équipe d’experts en explosifs, qui avaient mémorisés le plan d’occupation des sols du complexe et était prêt à faire sauter l’ensemble”, a rapporté la chaîne canadienne CBC.

L’attaque sensationnelle qui prît place en Algérie est maintenant exploitée par les médias de l’establishment comme un outil de propagande pour renforcer la “guerre mondiale contre la terreur” et pour, une fois de plus, mettre en exergue l’audace d’Al Qaïda et des groupes salafistes associés créés par la CIA, les services pakistanais de l’ISI et du MI6 britannique, le tout financé par l’Arabie Saoudite et le Qatar.

Les chantres du globalisme ont pleinement l’intention d’étendre leurs opérations au plus profond d’une Afrique riche en ressources naturelles. Le haut commandement militaire américain pour l’Afrique, AFRICOM, et les français, avec le soutien de Cameron et de la Grande-Bretagne, sont en train de mettre au pas l’Afrique en utilisant l’énorme épée de Damoclès que représente Al Qaïda et sa panoplie de groupes salafistes associés, tout cela  donnant le prétexte nécessaire à toute intervention.

 

 

Après la Libye, la France a sa nouvelle guerre au Mali… Quelques éléments de vérité pour y voir plus clair…

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, France et colonialisme, guerre iran, guerre Libye, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, média et propagande, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, politique française, résistance politique, terrorisme d'état, Union Europeenne et nouvel ordre mondial with tags , , , , , , , , , , , , , , , , on 15 janvier 2013 by Résistance 71

Quand la réthorique du deux poids, deux mesures, règne sur l’enfumage médiatique de l’affaire malienne…

Hollande ne fait que continuer le travail de Sarkozy, met la France au service de l’AFRICOM américain pour remodeler l’Afrique selon un schéma néo-colonialiste planifié. Une des pièces supplémentaire du puzzle géant pour le grand conflit mondial de ce début du XXIème siècle se met en place, conflit qui devrait générer suffisamment de chaos pour que l’oligarchie tente la poussée finale vers l’établissement de sa gouvernance mondiale.

Excellente analyse traduite ici de Tony Cartalucci, aidé dans sa réflexion par Pepe Escobar, qui montre l’utilisation d’Al CIAda, la légion islamiste de l’empire pour les basses œuvres et les connexions entre les conflits libyen, syrien et maintenant malien. Un conflit du même moule couve également au Nigéria… Le but est d’embraser l’Afrique pour que l’OTAN sous commandement de l’AFRICOM yank, recolonise l’Afrique.

— Résistance 71 —

 

La France démontre une hypocrisie sans frein alors que les bombes tombent sur le Mali

 

L’OTAN finance, arme et combat simultanément Al Qaïda du Mali à la Syrie

 

Tony Cartalucci

 

Le 11 janvier 2013

 

url de l’article original:

http://landdestroyer.blogspot.fr/2013/01/france-displays-unhinged-hypocrisy-as.html

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Un déluge d’articles a été mis en circulation très rapidement afin de défendre l’intervention militaire de la France au Mali, « The Crisis in Mali: Will French Intervention Stop the Islamist Advance? » décide par exemple que les vieux trucs sont toujours les meilleurs trucs et élit le narratif éculé de la “guerre contre la terreur” comme fil directeur.

Le “Time” clâme que l’intervention cherche à arrêter les “terroristes islamistes” de renverser l’Afrique et l’Europe. L’article stipule spécifiquement que:

“… Il y a une peur, probablement fondée en France, pour que l’islamisme radical du Mali menace la France, car la plupart de ces islamistes parlent français et ont des membres de leur famille en France. (Des sources émanant du renseignement à Paris ont dit au “Time” qu’ils ont identifié des aspirants djihadistes quittant la France à destination du nord du Mali pour s’y entrainer et y combattre), Al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), un des trois groupes formant l’alliance islamiste malienne et qui lui procure la plupart de ses chefs a aussi désigné la France, le représentant des puissances occidentales dans la région, comme cible principale d’attaques à venir.”

Ce que par contre le “Time” décide de ne pas dire à ses lecteurs est qu’AQMI est très étroitement lié au Groupe Libyen Combattant Islamiste au nom duquel la France est intervenue dans l’invasion par procuration de la Libye en 2011, donnant des armes, de l’entrainement, des forces spéciales et un soutien aérien important pour les aider à renverser le gouvernement libyen.

En remontant à Août 2011, Bruce Riedel, du think-tank de la Brookings Institution, financé par le cartel des entreprises monopolistes, écrivit « Algeria will be next to fall, » où il dépeignait que le succès prévu en Libye renchérirait les éléments radicaux en Algérie, particulièrement ceux de l’AQMI. Entre la violence extrémiste et l’anticipation de frappes aériennes françaises, Riedel espérait de voir la chute du gouvernement algérien. De manière ironique Riedel notait: “L’Algérie a exprimé ses préoccupations en ce qui concerne les troubles en Libye et que ceux-ci pourraient bien mener au développement d’un nouveau hâvre de sécurité et un sanctuaire pour Al Qaïda et d’autres extrémistes djihadistes.”

Nous pouvons donc remercier l’OTAN, car c’est exactement ce que la Libye est devenue, un sanctuaire pour Al Qaïda sponsorisé par l’occident (- a Western sponsored sanctuary for Al-Qaeda.). La tête de pont de l’AQMI dans le nord du Mali et maintenant l’impliation directe de la France va voir le conflit déborder inévitablement sur le sol algérien. Il doit ici être noté que Riedel est un des auteurs du texte de commande du think-tank « Which Path to Persia?« , qui conspire ouvertement pour armer une autre organisation listée terroriste par le département d’état américain: le Mujahedin-e Khalq (MEK), qui sème les troubles en Iran et aide à renverser le gouvernement là-bas. Ceci illustre bien le canevas pour l’utilisation d’organisations clairement terroristes, même celles listés par le ministère des affaires étrangères américain, afin d’aider à réaliser l’agenda de la politique étrangère américaine.

L’analyste en géopolitique Pepe Escobar a noté une relation même plus directe entre le groupe islamiste combattant libyen et AQMI dans un article publié dans Asia Times titré: « How al-Qaeda got to rule in Tripoli: »

“Crucialement, et toujours en 2007, le No2 d’Al Qaïda d’alors,  Zawahiri , avait annoncé officiellement la fusion entre le groupe libyen islamiste et Al Qaïda dans la mouvance AQMI. Ainsi pour toute application pratique depuis lors, le Groupe Islamiste Combattant Libyen et AQMI ont été un et un seul et Belhaj était/est son émir.”

“Belhaj, référence à Hakim Abdul Belhaj, leader du groupe islamiste de Libye, mena le renversement de Mouamar el-Kadhafi avec le soutien sans conteste de l’OTAN, des armes, du financement et une reconnaissance diplomatique par les mêmes, ce qui eut pour effet de plonger la nation dans une guerre civile incessante entre factions tribales racistes. Cette intervention a également vu l’épicentre de la rebellion, la ville de Benghazi, se séparer de Tripoli pour devenir un émirat semi-autonome.” La dernière campagne de Belhaj l’a vu bouger en Syrie où il reside de manière admise à la frontière turco-syrienne, demandant plus d’armement, d’argent et de combattants pour la soi-disante “Armée Syrienne Libre” (ASL) et ce toujours sous les bons auspices et le soutien inconditionnel de l’OTAN.

Légende de l’image (visible sur l’article orignal en anglais): L’intervention de l’OTAN en Libye a ranimé l’organisation listée comme terroriste et affiliée d’Al Qaïda, le Groupe Islamiste Combattant Libyen. Il s’est battu auparavant en Irak, en Afghanistan et a maintenant des combattants, de l’argent et des armes provenant de l’OTAN et qui s’étend au Mali à l’ouest et en Syrie à l’Est. Le “califat mondial” avec lequel les néo-conservateurs ont fait peur aux petits enfants occidentaux depuis plus de 10 ans est maintenant en train de prendre forme au travers des machinations émanant de l’alliance US-Arabie Saoudite et d’Israël ainsi que du Qatar et non pas de “l’Islam”. En fait, les véritables musulmans ont payé un lourd tribut en luttant dans cette “guerre contre le terrorisme financé par l’occident”.

….

Le Groupe Islamiste Combattant Libyen, qui est en train d’envahir maintenant la Syrie du nord avec des armes, de l’argent et un support diplomatique français le tout pour le compte de la tentative de changement de régime de l’OTAN dans ce pays, a officiellement fusionné avec Al Qaïda en 2007 dans le centre de combat contre le terrorisme de l’académie militaire de West Point (Combating Terrorism Center (CTC).

D’après le CTC, AQMI et le GICL ne partagent pas seulement des buts idéologiques, mais des buts stratégiques et tactiques. Les armes reçues par le groupe libyen ont certainement été transférées aux mains d’AQMI par les frontières sahariennes si poreuses et sont maintenant au nord-Mali.

En fait, ABC news a rapporté dans un article: « Al Qaeda Terror Group: We ‘Benefit From’ Libyan Weapons, » that :

Qu’un membre important d’un groupe terroriste affilié infiltré par Al Qaïda a indiqué que l’organisation pourrait avoir acquis quelques unes des milliers d’armes puissantes portées manquantes à l’issue du chaos général en Libye, ce qui confirme les craintes de longue date de certains officiels occidentaux.

“Nous avons été un des principaux bénéficiaires des révolutions dans le monde arabe”, a dit Mercredi Mokhtar Belmohktar, un des chefs d’AQMI, à l’agence de presse mauritanienne ANI. “En ce qui concerne les armes libyennes, ceci est une chose naturelle en de telles circonstances”.

Ce n’est pas du tout une coïncidence que le conflit tirant à sa fin en Libye, un autre conflit érupta dans le nord du Mali. Ceci fait partie d’un réagencement géopolitique prémédité qui a commencé avec le renverseemnt de la Libye et depuis lors, l’utilisant comme tremplin pour cibler l’invasion d’autres nations, incluant le Mali, l’Algérie et la Syrie, au moyen de terroristes lourdement armés, entrainés et financés par l’OTAN.

L’implication de la France va peut-être faire sortir AQMI et ses affiliés du nord du Mali, mais il est presque certain qu’ils se retireront en Algérie et ce de manière planifiée. L’Algérie a été capable de stopper la subversion durant les phases de départ du “Printemps arabe, créé par les Etats-Unis” (US-engineered « Arab Spring« ) en 2011, mais elle n’a sûrement pas échappé à l’attention de l’occident qui est en train de complètement transformer la région s’étalant de l’Afrique aux pas de porte de Pékin et de Moscou, utilisant un réseau géopolitique schizophrénique, mettant en œuvre des terroristes pour à la fois provoquer un casus belli et avoir ainsi un prétexte à l’invasion et également avoir à sa disposition une source mercenaire quasi inépuisable pour pouvoir le faire.