Archive pour septembre, 2014

La France sous contrôle de l’empire se prostitue pour des miettes de contrats…

Posted in actualité, économie, colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, militantisme alternatif, N.O.M, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, politique et social, politique française, résistance politique, sciences et technologies, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , on 30 septembre 2014 by Résistance 71

Le degré zéro du larbinisme organisé.

— Résistance 71 —

 

Comment les Etats-Unis achètent la France ?

 

Al Manar

 

29 Septembre 2014

 

url de l’article original:

http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=194314&cid=19&fromval=1&frid=19&seccatid=26&s1=1

 

Le groupe français d’électronique et de défense Thales a annoncé lundi avoir été sélectionné par l’armée de l’air américaine afin de fournir à la Garde nationale d’Arabie Saoudite des aides à la navigation et des systèmes pour les tours de contrôle.

« Thales vient d’être sélectionné par l’US Air Force dans le cadre d’un contrat de type FMS (Foreign military sales, ventes militaires à l’étranger, ndlr) pour fournir à la Garde nationale d’Arabie Saoudite des aides à la navigation et des systèmes destinés aux tours de contrôle », indique le groupe français dans un communiqué.

Ces systèmes « seront installés sur deux nouveaux aérodromes du pays – Khashm al-An, à l’est de Riyad, et Dirab, au sud-ouest de la ville », précise-t-il.
   
Le groupe ne fournit pas de montant pour ce contrat, mais estime qu’il « souligne le positionnement de partenaire de confiance de Thales en matière de gestion du trafic aérien pour les espaces aussi bien civils que militaires ».

L’aérodrome de Khashm al-An, en cours de construction, sera équipé d’une piste de 2.000 mètres et d’une voie de roulement pour avions, explique Thales. Celui de Dirab, dont la construction n’a pas encore été lancée, accueillera pour sa part des avions et des hélicoptères.

Une fois opérationnels, ils accueilleront les 12 Boeing AH-64E Apache, 24 Boeing AH-6i et 24 hélicoptères Sikorsky UH-60M Black Hawk de la Garde nationale.

Escroquerie du réchauffement climatique anthropique… Les réchauffistes financés par les fondations idoines promeuvent le dogme religieux de l’alarmisme climatique

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Ceci ne fait que confirmer ce que nous avons dit depuis longtemps: A l’argument (parfois fondé mais pas dans la vaste majorité des cas..) que les « négationnistes du changement / réchauffement climatique anthropique » sont financés par les compagnies pétrolières, répond celui (souvent fondé en fouillant bien) des « réchauffistes / alarmistes » financés par les fondations habituelles mondialistes (Rockefeller, Carnegie, Soros, Gates etc..).

Depuis le départ, la doctrine devenue religieuse du « réchauffement climatique anthropique » par voie des émissions de CO2 humaines dans l’atmosphères, est une escroquerie, une manipulation à des fins politico-économiques et non pas le résultat de recherches scientifiques fondées. De fait, le ClimateGate de Novembre 2009 a fait sauter le couvercle de la supercherie lorsqu’il fut révélé que les scientifiques au cœur de l’affaire et en contrôle de ce qui est la « base scientifique » du rapport pour les législateurs du GIEC, avaient bidouillé leurs données pour faire correspondre les faits empiriques aux modèles informatiques de prédiction et non pas l’inverse comme cela devrait être le cas.

Le « réchauffement climatique anthropique » ou le « changement climatique anthropique » ou simplement maintenant « changement climatique » (le mot « anthropique » étant maintenant sous-entendu pour des raisons évidentes..) selon le label employé est une escroquerie de haut-vol à des fins économiques et géopolitiques, une autre de ces main-mises oligarchiques sur la science en l’occurrence devenue pseudo-science. Plus de réchauffement de surface terrestre depuis plus de 17 ans ? Aucune importance… Le niveau des océans ne monte pas dramatiquement comme prévu par les « modèles » bidouillés ? Aucun problème. Pas de réchauffement de la couche profonde des océans ? Aucun problème. Les données empiriques ne correspondent pas aux modèles proposés par le GIEC ? Aucun problème…

Si vous ne croyez-pas au « réchauffement climatique anthropique », vous êtes un hérétique voué au bûcher, mais n’oubliez pas de payer votre taxe carbone avant de monter vous faire crâmer…

— Résistance 71 —

 

Le changement climatique: Une contestation fabriquée et des “alarmistes financés par des fondations”

 

James Tracy

 

29 Septembre 2014

 

url de l’article:

http://www.mondialisation.ca/le-changement-climatique-une-contestation-fabriquee-et-des-alarmistes-finances-par-des-fondations/5405098

 

Le climat de la terre est en train de changer. Le niveau des mers monte. Nous sommes tous menacés. La responsabilité des humains dans ce changement de climat est indéniable. C’est la faute au capitalisme. Les gouvernements doivent résoudre ce problème.

Ce sont là, les mantras du mouvement environnementaliste exprimés à l’occasion de la Marche des Peuples pour le Climat qui s’est tenue le 21 septembre dernier.

Les arguments des alarmistes, financés par des fondations, s’expriment à l’unisson parce que leur financement dépend de la promotion d’un message et d’un agenda spécifiques.

Les esprits, par ailleurs critiques, qui défendent ce qui est considéré comme de la rébellion, négligent le financement et le contrôle implicite exercé par de puissants intérêts privés.

https://www.youtube.com/watch?v=0Autx79iHJs

Au-delà des apparences, on découvre que les plus fameux défenseurs de la vision mondiale du réchauffement climatique d’origine « carbonique » sont largement soutenus par ces financements. Par exemple, Bill McKibben, un des principaux organisateurs de la Marche des Peuples pour le Climat, a construit une carrière basée sur la théorie erronée qui prétend que des augmentations infimes de la concentration de dioxyde de carbone constituent une cause fondamentale des phénomènes « climatiques extrêmes ».

Comme cet auteur a observé, 350.org, un projet de McKibben, est la face visible de son Fonds pour l’Education « 1Sky » (501)(c)(3) qui, entre l’année de sa fondation (2007) et 2009, a perçu cinq millions de dollars provenant de fondations et de contributions publiques. En 2010, le Fonds Rockefeller Brothers a offert 200,000 dollars à 1Sky. Le document scientifique-clé que McKibben utilise pour appuyer ses avertissements alarmistes sur le changement de climat, «  Cibler le CO2 atmosphérique : l’objectif que doit poursuivre l’Humanité » (“Target Atmospheric CO2: Where Should Humanity Aim”) co-écrit avec James Hansen, scientifique de la NASA, a été financé en partie par la Fondation Rockefeller.[1]

Un vernis anti-establishment d’apparence radicale est efficace pour octroyer un semblant de légitimité à ce mouvement environnemental. L’auteure et journaliste canadienne Naomi Klein est la plus récente porte-parole de l’alarmisme climatique. Les travaux précédents de Klein, « No Logo » (2000) et « La Stratégie du Choc » (The Shock Doctrine) (2007), lui ont permis d’accumuler une notoriété considérable et un certain degré de crédibilité, en particulier au sein de la gauche progressiste.

Le livre le plus récent de Klein, « Cela Change Tout : Capitalisme contre Climat » (This Changes Everything: Capitalism vs. The Climate), suggère que des mesures drastiques doivent être prises pour sauver l’environnement menacé par les activités humaines destructives.  Ce livre est publié par Simon & Schuster, une filiale de la compagnie privée CBS Corporation, dont les revenus ont grimpé à 15,284 milliards de dollars rien qu’en 2013.[2] . Tout comme les sponsors Rockefeller de McKibben, Simon & Schuster et CBS sont habituellement peu incliné à faire la promotion de la pensée et du discours franchement anti-establishment.

Klein est l’une des rares figures de la gauche-progressiste à reconnaître que la géo-ingénierie et la manipulation du climat représentent des menaces extrêmement sérieuses pour l’environnement. Dans son bulletin informatif Democracy Now ! [3], autre promoteur de la Marche des Peuples pour le Climat, Klein remarque : “C’est ainsi qu’une des méthodes de géo-ingénierie qui est prise le plus au sérieux est appelée « gestion de la radiation solaire »”.

La gestion de la radiation solaire, en administrant le soleil. Alors, ce que vous – alors l’idée [sic] est que vous réaliseriez l’aspersion d’aérosols sulfurés dans la stratosphère ; ensuite, ceux-ci réfléchiraient une partie des rayons solaires vers l’espace, affaibliraient le soleil et refroidiraient la Terre. Ainsi, le changement de climat est provoqué par la pollution dans la partie basse de l’atmosphère et ils affirment que la solution face à cette pollution, c’est de polluer la stratosphère. Et, vous savez, c’est réellement préoccupant lorsque vous observez certains des modèles établis à propos des possibles effets collatéraux que ceci pourrait provoquer[sic]. [4]

En réalité, il y a des preuves concrètes – des brevets, des documents gouvernementaux et des études scientifiques – que ce genre de projets de pollution organisée ont été réalisés, au moins au cours des années 1990, et que ces projets constituent presque certainement une cause majeure des « phénomènes climatiques extrêmes » cités -en les aggravant- par des personnalités telles que McKibben .

Mais Klein, de manière trompeuse, suggère que la géo-ingénierie se trouve encore dans une phase préliminaire et n’a pas encore commencé. En effet, l’admission que de tels plans soient avancés et déjà parfaitement opérationnels remettrait en cause l’hypothèse du changement climatique d’origine anthropique qu’elle et ses adhérents proclament comme étant leur théorie de base contre le capitalisme. Cela menacerait également un juteux contrat signé avec un conglomérat médiatique global.

[Image Credit: democracynow.org]

L’environnementalisme, financé par des fondations et soutenu par des entreprises privées, est remarquable, non seulement de par son hypocrisie, mais aussi pour tout ce qu’il cache à ses supporters bien intentionnés.

Avec cette idée en tête, l’objectif de ce désaccord artificiel est, clairement, de reconditionner la menace de conditions climatiques extrêmes qui a été fabriquée par les programmes militaires et gouvernementaux durant les dernières années comme base pour imposer des changements de stratégies économiques, sociales et politiques que le public n’aurait jamais accepté de manière volontaire.

Pour freiner les excès environnementaux du genre humain, le corporatisme actuel, soutenu par les gouvernements et faussement décrit comme capitalisme, doit s’immiscer toujours plus dans la vie quotidienne des individus, vie dans laquelle un « internet des objets » devra inévitablement cataloguer, réglementer et contrôler toutes les ressources consommables et toutes les entités biologiques.

« Un état totalitaire vraiment “efficient”, comme l’avait observé Aldous Huxley, « serait celui dans lequel le tout-puissant comité exécutif des chefs politiques et leur armée de directeurs auraient la haute main sur une population d’esclaves qu’il serait inutile de contraindre parce qu’ils auraient l’amour de leur servitude ». [5]

De la même manière, cette fausse urgence prônée par l’establishment environnementaliste, et le spectacle des manifestations, travestissent, de manière ingénieuse, la profonde conviction que le salut de l’humanité réside dans sa propre soumission au contrôle technocratique.

James Tracy

 

Références bibliographiques

[1] James F. Tracy, “Traînées chimiques : Les réalités de la Géo-ingénierie et de la Modification du Climat”,  “Chemtrails: The Realities of Geoengineering and Weather Modification,” Global Research, 8 novembre 2012.

[2] “Rapport Annuel 2013 de la Corporation CBS (10-K)”  “CBS CORP 2013 Annual Report Form (10-K)” (XBRL). United States Securities and Exchange Commission. Commission des Valeurs Mobilières et des Changes des Etats-Unis d’Amérique. 14 février 2014.

[3] James F. Tracy, “Contestation Fabriquée : Les Orientations Financières de la Presse de Gauche Progressiste“. “Manufactured Dissent: The Financial Bearings of the Progressive-Left Media,” Global Research, 3 août 2012.

[4] Amy Goodman, “Naomi Klein sur la Maternité, la Géo-Ingénierie, la Dette Climatique et le Mouvement pour le Désinvestissement dans les Energies Fossiles”,  “Naomi Klein on Motherhood, Geoengineering, Climate Debt & the Fossil Fuel Divestment Movement” Democracy Now! 18 septembre 2014.

[5] Aldous Huxley, ”Le Meilleur des Mondes et Retour au Meilleur des Mondes”, ”Brave New World and Brave New World Revisited”, Harper Perennial, 2005.

Guerre impérialiste en Syrie… Guerre du gaz…

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Derrière l’alibi anti-terroriste la guerre du gaz se poursuit au Levant

 

Thierry Meyssan

 

29 septembre 2014

 

url de l’article original:

http://www.voltairenet.org/article185472.html

 

Si chacun adhère au discours anti-terroriste de Washington et de ses alliés du Golfe, tout le monde comprend qu’il n’est qu’une justification oratoire pour une guerre qui poursuit d’autres fins. Les États-Unis affirment vouloir détruire l’Émirat islamique qu’ils ont créé et qui réalise pour eux le nettoyage ethnique nécessaire au plan de remodelage du « Moyen-Orient élargi ». Plus étrange encore, ils affirment vouloir le combattre en Syrie avec l’opposition modérée qui est composée des mêmes jihadistes que lui. Enfin, ils ont détruit à Rakka des bâtiments qui avaient été évacués deux jours auparavant par l’Émirat islamique. Pour Thierry Meyssan, derrière ces apparentes contradictions se poursuit la guerre du gaz.

La campagne aérienne des États-Unis en Irak et en Syrie laisse songeur : on ne saurait détruire un groupe terroriste exclusivement par des bombardements aériens. En Irak, les États-Unis et le CCG ont couplé leurs actions avec celles de troupes irakiennes ou kurdes au sol. En Syrie, ils ne disposent d’aucune force sérieuse pour lutter contre l’Émirat islamique. Et même dans ce cas, « ces bombardements ne sont pas capables d’affecter les capacités de l’Émirat islamique ou ses opérations dans d’autres régions d’Irak ou de Syrie », selon le général William Mayville, chef des opérations à l’état-major états-unien [1].

Au demeurant, et malgré les déclarations officielles, l’Émirat islamique est une création des États-Unis et du CCG, qui sert leurs intérêts et n’a pas démérité :

  • En mai 2013, le sénateur John McCain venait illégalement en Syrie rencontrer l’état-major de l’Armée syrienne libre (modéré), dont Abou Youssef, alias Abou Du’a, alias Ibrahim al-Baghdadi, l’actuel calife Ibrahim (chef des extrémistes) [2].
  • En janvier 2014, Reuters révélait que le président Obama avait convoqué une séance secrète du Congrès au cours de laquelle celui-ci vota le financement et l’armement des « rebelles » en Syrie, y compris ceux de l’Émirat islamique jusqu’en septembre 2014 [3]. Il s’agissait bien d’une séance secrète et non pas simplement à huis clos. L’ensemble de la presse états-unienne ayant respecté la censure de cette information.
  • Fière de cette reconnaissance la télévision publique saoudienne revendiqua alors le fait que l’Émirat islamique était dirigé par le prince Abdul Rahman al-Faiçal [4].
  • De son côté le chef du renseignement militaire israélien, le général Aviv Kochavi, mettait en garde face à une multiplication des combattants anti-Syriens et révélait que les membres d’Al-Qaïda, dont ceux de l’Émirat islamique (qui n’avaient pas encore divorcé) étaient entraînés [sous contrôle de l’Otan] dans trois camps en Turquie, situés à Şanlıurfa, Osmaniye et Karaman [5].
  • En mai 2014, l’Arabie saoudite livra à l’Émirat islamique des armes lourdes neuves achetées en Ukraine et quantité de Toyota neuves pour envahir l’Irak. Le transfert fut assuré par un train spécial affrété par les services secrets turcs.
  • Le 27 mai, Massoud Barzani, président du gouvernement régional kurde d’Irak, se rendait à Amman pour coordonner l’invasion de l’Irak entre les Kurdes irakiens et l’Émirat islamique. Une réunion supplémentaire se tenait, toujours à Amman, avec de nombreux partenaires sunnites, le 1er juin [6].
  • Début juin, l’Émirat islamique et le Gouvernement local du Kurdistan passaient à l’attaque. L’Émirat islamique, conformément à sa mission, semait la terreur de manière à réaliser le nettoyage ethnique que l’armée des États-Unis avait été incapable de faire en 2003. Ainsi se réalise le plan de l’état-major états-unien, adopté en 2001, de remodelage du « Moyen-Orient élargi ».

Il n’y a donc aucune raison pour les États-Unis de détruire l’Émirat islamique, sinon la mort médiatisée —et suspecte— de trois de leurs ressortissants, qui ne saurait justifier ce déluge de feu.

S’il est clair que la cible principale de cette campagne aérienne n’est pas celle qui est annoncée, personne n’est capable de dire précisément ce qu’elle vise à détruire. Tout au plus peut-on affirmer que les États-Unis et leurs alliés du CCG ont bombardé des bâtiments vides à Rakka —qui avait été évacuée deux jours auparavant par l’Émirat islamique—et une douzaine de raffineries à l’Est de la Syrie. Que viennent donc faire ces raffineries dans une guerre prétendument livrée contre le terrorisme ? Selon le Pentagone, elles étaient contrôlées par l’Émirat islamique et lui rapportait de gros revenus.

Cette réponse est évidemment fausse. Lorsque des États sous embargo tentent de vendre du gaz ou du pétrole sur le marché international, ils n’y parviennent pas. Mais l’Émirat islamique le fait, malgré les résolutions 1373 (2001) et 2170 (2014) du Conseil de sécurité. De notoriété publique, il vole des hydrocarbures en Irak et en Syrie, les achemine par pipe-line jusqu’au port turc de Ceyhan, d’où ils sont transportés en Israël par les pétroliers de Palmali Shipping & Agency JSC, la compagnie du milliardaire turco-azéri Mubariz Gurbanoğlu. Au port d’Ashkelon, les autorités israéliennes fournissent de faux certificats de provenance du gisement d’Eilat, puis ils sont exportés vers l’Union européenne, qui fait semblait de les croire israéliens.

Surtout, la même filière servant également à exporter le gaz et le pétrole volés par le gouvernement local du Kurdistan irakien, les États-Unis et le CCG s’ils agissaient en application des résolutions 1373 (2001) et 2170 (2014) devraient également attaquer le Kurdistan irakien. Au contraire, ils le soutiennent (non pas contre l’Émirat islamique, mais contre le gouvernement central de Bagdad) [7].

Le bombardement de ces installations ne peut donc se comprendre que comme la volonté de priver la Syrie de ses capacités de raffinage lorsque la paix sera revenue.

Il n’échappe à personne que dans cette affaire, les États-Unis s’appuient sur des membres du Conseil de coopération du Golfe, et particulièrement sur l’Arabie saoudite. À ce sujet, s’il est clair que les avions saoudiens ne décollent pas de leur pays, l’information publiée par les médias iraniens selon laquelle ils sont basés en Israël n’est toujours pas recoupée, mais probable.

Nous avons souvent noté que l’un des buts principaux de la guerre contre la Syrie réside dans le contrôle de ses gigantesques réserves de gaz naturel et dans celui de son territoire par lequel pourrait passer soit un pipe-line en provenance d’Iran, soit son rival, en provenance du Qatar et d’Arabie saoudite.

Or, depuis la résistance de la Novorussia et le soutien que lui apporte la Fédération de Russie, l’Union européenne tente de s’affranchir de sa dépendance au gaz russe. D’où l’idée du gouvernement iranien de proposer son gaz sur ce marché, ainsi que l’a annoncé le vice-ministre du pétrole Ali Majedi, le 9 août [8]. Pour l’Iran ce serait une alternative au blocage par l’Émirat islamique de la route irakienne vers la Syrie.

Cette option, qui défend les intérêts étatiques de l’Iran, mais abandonne le combat anti-impérialiste du président Ahmadinejad, pourrait être validée par Washington dans le cadre d’un accord plus large, durant les négociations 5+1. L’Iran accepterait d’abandonner ses recherches révolutionnaires sur un mode de production d’énergie nucléaire qui puisse libérer le tiers-monde de sa dépendance au pétrole, tandis que les « Occidentaux » lèveraient leurs sanctions.

Cependant, ce basculement, s’il doit avoir lieu, modifierait profondément l’équilibre régional. Il serait difficile à faire accepter à la Russie qui vient d’accueillir l’Iran dans l’Organisation de coopération de Shanghai. En outre, il supposerait un investissement de 8,5 milliards de dollars pour construire 1 800 kilomètres de pipe-line et relier les champs de production au système Nabucco. Le gaz iranien transiterait par l’Azerbaïdjan et la Turquie, puis par la Bulgarie, la Roumanie et la Hongrie, pour être distribué dans l’Union européenne depuis l’Autriche. C’est ce qu’a confirmé cheikh Hassan Rohani au président Hans Fischer, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies [9].

La relance du système Nabucco serait une aubaine pour l’Azerbaïdjan qui pourrait ainsi exporter plus facilement la production de son champ gazier de Shah Deniz. Du coup, Bakou s’éloignerait aussi de Moscou pour se rapprocher de Washington, ce qui expliquerait ses subits achats d’armes à Israël.

Du point de vue syrien, un basculement de la politique énergétique iranienne ne serait pas forcément une mauvaise chose : la plupart des ennemis de la Syrie —hormis Israël— n’aurait plus de raison de poursuivre la guerre. En outre, l’éloignement de l’Iran renforcerait l’utilité de la Syrie pour la Russie. Si cet accord était conclu, Washington poursuivrait l’instabilité dans la zone sunnite de l’Irak, pour maintenir une séparation physique entre Téhéran et Damas, et soutiendrait certainement Daesh à Deir ez-Zor, mais laisserait le reste de la Syrie tranquille.

 

[1] “U.S. Air Strikes Are Having a Limited Effect on ISIL”, Ben Watson, Defense One, 11 août 2014.

[2] « John McCain, le chef d’orchestre du « printemps arabe », et le Calife », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 18 août 2014.

[3] “Congress secretly approves U.S. weapons flow to ’moderate’ Syrian rebels”, par Mark Hosenball, Reuters, 27 janvier 2014.

[4] « L’ÉIIL est commandé par le prince Abdul Rahman », Réseau Voltaire, 3 février 2014.

[5] “Israeli general says al Qaeda’s Syria fighters set up in Turkey”, par Dan Williams, Reuters, 29 janvier 2014.

[6] « Révélations du PKK sur l’attaque de l’ÉIIL et la création du « Kurdistan » », Réseau Voltaire, 8 juillet 2014.

[7] « Jihadisme et industrie pétrolière », par Thierry Meyssan, Al-Watan (Syrie), Réseau Voltaire, 23 juin 2014.

[8] « Iran ready to supply energy to Europe via Nabucco », Irna, 9 août 2014.

[9] « Iran Ready to Supply Energy to Europe », Shana, 24 september 2014.

Paysage de désolation politique: La France au fond du trou attend que son peuple reprenne la barre…

Posted in actualité, altermondialisme, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, politique et lobbyisme, politique et social, politique française, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , on 30 septembre 2014 by Résistance 71

… Que vivent les communes libres et associées ! La solution au marasme politico-social est en dehors du système de domination et de répression étatique, ceci devient de plus ne plus une évidence incontournable !

— Résistance 71 —

 

Sombre semaine dans une France de plus en plus méprisante… Personnel politique et médias

 

Daniel Vanhove

 

29 septembre 2014

 

url de l’article:

http://www.mondialisation.ca/sombre-semaine-dans-une-france-de-plus-en-plus-meprisante-personnel-politique-et-medias/5404998

 

Faut dire qu’elle avait mal commencé, par ce non-évènement que certains ont pourtant voulu nous faire passer pour majeur.  Avec le « retour » de Zorro annonçant qu’il avait changé, mais dont tout citoyen lucide a pu se rendre à l’évidence de l’énormité du bluff au bout des… disons, 30 premières secondes : toujours autant de morgue, toujours autant d’agressivité, toujours autant d’esquives et de mensonges. Sans oublier les tics… (à défaut d’éthique, peut-être…). Loin de respecter les Français auxquels il s’adressait, dans un mépris total à leur égard, le nouveau Sarko demandait de lui prêter au moins deux neurones, lui qui manifestement n’en prêtait pas un seul à ses auditeurs en les prenant pour des imbéciles qui n’y verraient que du feu !

Comment certains peuvent-ils penser sérieusement que le « retour » de celui qui n’a en fait jamais quitté le paysage politique, puisse avoir la moindre crédibilité, à moins d’un aveuglement volontaire et d’une servilité qu’il faut leur laisser !?

A mon sens, l’individu est sans doute pire qu’avant : parce que là, sans qu’il ne l’avoue jamais, et par la faute de ces minables laquais bien formatés et trop avides d’un retour sur cette allégeance servile, il va vraiment finir par croire être celui que tout le monde attend…

Décidément, on savait que le pouvoir corrompt, mais dans le cas présent, il est à craindre que cela batte tous les records !

la même dérive !

Ensuite, il y a eu le cas de l’alpiniste français en Algérie. Tout individu normalement constitué, ne peut qu’éprouver un sentiment de dégoût et de tristesse après l’exécution amplement médiatisée de ce nouvel otage, victime probable des décisions belliqueuses de l’Hexagone…

Et tout individu sain de corps et d’esprit devrait dans le même temps s’étonner de n’entendre de la part des irresponsables politiques, que des discours musclés, dans une surenchère de mots et d’expressions les plus creuses les unes que les autres, en lieu et place de se poser enfin les bonnes questions des raisons de tels agissements… Mais, faut-il s’en étonner… quand on comprend quels sont les intérêts derrière de tels discours ?

Enfin, tout individu normalement constitué et sain de corps et d’esprit devrait au moins se demander pourquoi une telle médiatisation autour d’une victime, quand dans le même temps, nos méthodes « civilisées » en pulvérisent des dizaines voire des centaines chaque jour, mais arabes et anonymes celles-là, à coups de missiles GPS ou de bombes « propres »…

Et plus je retourne ces évènements dans ma tête, plus je me rends compte de l’indécence absolue de ces élus qui finissent par utiliser la vie de ces quelques otages identifiés pour justifier la politique meurtrière dans leurs opérations prédatrices à l’étranger. En réalité, ne vous y trompez pas : là aussi, quel mépris pour ces victimes ! Aujourd’hui, les drapeaux sont en berne, on observe des minutes de silence, les discours sont convenus… tant qu’à faire, il faut jouer la comédie jusqu’au bout, et au moins cela ne coûte rien à personne… Mais dans six semaines, ou six mois, certains de ceux-là ne se souviendront même pas du nom de ces otages exécutés…

L’amalgame et le mélange des plans n’a jamais été aussi flagrant. Les quelques victimes occidentales sont utilisées comme alibis à nos interventions qui n’ont d’autres buts que de tenter de garder le contrôle de zones essentielles pour nos approvisionnements en énergies fossiles. La bataille fait rage au sein des compagnies et des gouvernements occidentaux. Et dans ce cas, il est question d’unité nationale, n’est-ce pas ! On serre les rangs pour aller bombarder ceux que l’on soutenait il y a quelques semaines encore… et auxquels en douce, on achète le pétrole en contrebande, à prix bradés !

L’objectif de redessiner le Moyen-Orient dans les plans machiavéliques des USA date de plusieurs années, avec pour unique but la mainmise sur les réserves de pétrole et de gaz. Il a été présenté par Condoleeza Rice en 2006, à… Tel Aviv (relire : http://www.mondialisation.ca/le-projet-d-un-nouveau-moyen-orient/4126 )… un hasard, vraiment ?…

Il est regrettable que L. Fabius et Fr. Hollande n’aient pas la retenue qu’ont eue D. de Villepin et J. Chirac en 2003 lors du refus de la France de participer à ces massacres de masse, sous de fallacieux prétextes d’armes de destruction massive jamais trouvées… Ceux-là voudraient-ils prouver quelque chose à ceux-ci ? Ou tentent-ils de masquer leur désastreuse gestion du pays en distrayant le peuple à l’extérieur de ses frontières ?

Barbare, barbare… vous avez dit barbare ?…

Tout le reste, n’est que pipeau ou plutôt, fanfare… pour détourner l’attention du public des crimes inouïs que nous perpétrons partout par l’entremise de nos armées. La vie d’une malheureuse victime occidentale fait s’émouvoir la planète « Facebook » quand des milliers d’innocents au rang desquels d’innombrables enfants massacrés par nos « dommages collatéraux »  ne semblent pas émouvoir plus de quelques rares commentateurs perdus dans l’obscène déferlante médiatique, complice.

Les journaleux nous disent le ton grave et l’air coincé qu’ils ont choisi de ne pas nous montrer la vidéo des faits… dont ils ne s’embarrassent jamais quand il s’agit de montrer les femmes lapidées, les homosexuels pendus ou les enfants démembrés… Autre mépris…

Les mots sont scrupuleusement choisis : il est désormais question de Daesh en lieu et place de l’Etat islamique… Sans parler de l’effet que peut avoir le terme « décapitation » pour ce qui est en réalité un égorgement… Le vocabulaire utilisé nourrit tous les fantasmes…. Mais, faut-il rappeler que c’est bien en France, que la guillotine décapitait, il y a quelques années encore, et dont certains réclament le retour… Cet instrument hautement scientifique sans doute et nullement « barbare » puisque manié par un pays « civilisé »…

En-dehors des mots « terroriste »… « sauvage »… et « barbare »… probablement les plus utilisés ces derniers jours par ces journaleux à l’air circonstancié, je cherche toujours celle ou celui qui s’en détachera pour nous proposer un « pourquoi » ? Car,  quand on a dit et surtout, répété comme un niais docile ce vocable-là, qu’a-t-on dit ?… qu’a-t-on expliqué ?… qu’a-t-on compris de ces drames à répétition ?… Rien ! Ce sont des mots creux, vides, répétés en boucle comme s’il s’agissait du résultat d’une analyse méticuleuse, fouillée, scrupuleuse, consciencieuse, mais en réalité inexistante. Et comme l’écrit Régis Debray : « … Il y a tant de mots-œillères, repoussoirs commodes et paresseux qui, se faisant passer pour des diagnostics, dispensent de toute recherche de cause et d’antidote. La question serait plutôt de savoir comment on devient fanatique, et pourquoi. Depuis quand, où, et pour quels motifs. A défaut, le signalement rendra aussi peu service à l’explication des actes extrêmes que fou n’en a rendu aux progrès de la psychiatrie, ou chaud à ceux de la thermodynamique. » (Aveuglantes lumières – 2006 – Ed. Grasset)

Il faudrait pourtant avoir un jour, la lucidité et le courage de se demander quelle serait notre attitude si depuis des décennies, des puissances étrangères surarmées venaient au nom des prétextes les plus fallacieux anéantir nos vies, détruire notre culture, massacrer nos êtres les plus chers, dévaster nos villes et nos campagnes pour finir par piller nos richesses naturelles et nous maintenir exsangues, au bord du gouffre, dans un chaos que les médias si prompts dans d’autres circonstances, se dispensent bien de relayer ?… Resterions-nous à regarder, passivement !? Ou nous battrions-nous avec les moyens que l’on aurait, avec la rage du désespoir et prêts à tout perdre, jusqu’à la vie, puisqu’il ne nous resterait rien ?!

Et ce racisme, obséquieux, protéiforme…

La sournoiserie est telle, que le comble de ces épisodes abjects réside sans doute dans l’exigence faite désormais aux Français – et aux citoyens d’autres pays occidentaux – de confession musulmane, de se démarquer, voire de se justifier de ne pas appartenir à ce courant « terroriste ». Aux yeux de ceux-là, ceux-ci ne sont pas d’abord ou assez Français, Belges, ou Anglais… ils sont en priorité musulmans ! Et donc, toujours suspects, semble-t-il… Mépris, là aussi… Et les dignitaires d’obtempérer, évidemment… Contraints à descendre dans la rue pour faire amende honorable, pour se plier aux desiderata des pressions politico-médiatiques, en signe d’une solidarité réclamée, exigée d’avec ces malheureux otages – dont on pourrait au minimum rappeler, qu’ils se trouvent pour la majorité d’entre eux, dans des zones signalées à hauts risques et fortement déconseillées par les autorités compétentes… Alors que ces mêmes dignitaires n’ont pas cru bon descendre dans la rue lorsque 2200 Palestiniens se sont fait massacrer par les méthodes « civilisées » de l’armée israélienne il y a juste quelques semaines… et dont le silence recouvre désormais l’ensemble de nos médias.

Quel parallèle ? Un contre 2.200 tués, 12.000 blessés et handicapés, 20.000 logements détruits, 100.000 habitants sans toit… aux portes de l’hiver, dans ce que j’ai appelé il y a déjà plusieurs années, un camp d’extermination à ciel ouvert.

Autre parallèle ? On légifère à tour de bras au sein de l’UE contre ces jeunes partis se battre aux côtés des « djihadistes » allant même pour certains Etats à envisager le retrait de la nationalité… mais on ne dit mot sur les milliers de citoyens partis se battre contre les Palestiniens dans l’armée israélienne, que toutes les Résolutions de l’ONU condamnent pourtant pour ses agissements criminels… Cherchez l’erreur…

…et toujours dans l’ombre…

…où l’on voit, encore et toujours cette insupportable légèreté de la justice des pays « civilisés-donneurs-de-leçons-partout », à géométrie définitivement variable, qui comme l’écrivait Jean de la Fontaine : « Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. »

Au bout du compte, face aux comportements et aux agissements de plus en plus mortifères, insidieux et obscènes de nos irresponsables politico-médiatiques, ne sont probablement pas les plus « barbares » ceux que l’on nous montre du doigt… mais ceux qui en tirent profit, ceux qui ont fait leurs calculs et manigancé des plans de terreur et d’effroi à l’encontre de ces populations basanées…

…sans oublier dans les coulisses, les puissants industriels du lobby de l’armement qui se gaussent de tout cela, baignant dans l’opulence et le luxe absolus, dont les profits n’ont jamais été aussi plantureux, indécents, abjects… à la mesure du nombre de victimes que décime leur effroyable technologie… mais dont aucun de ces journaleux zélés ne mène d’enquête pour en dénoncer les immondes pratiques et en publier régulièrement les noms sur la place publique…

 

Daniel Vanhove –

26.09.14

Observateur civil

Auteur

« Si vous détruisez nos maisons, vous ne détruirez pas nos âmes » – 2005 – Ed. M. Pietteur

« La Démocratie Mensonge » – 2008 Ed. M. Pietteur

 

Résistance à l’empire: La reconnaissance du Hezbollah par la Russie comme parti politique de poids pour un règlement négocié des conflits au Moyen-Orient…

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, guerre iran, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, N.O.M, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique with tags , , , , , , , , , , on 30 septembre 2014 by Résistance 71

Ceci est aussi une mise à jour diplomatique concernant un renforcement des alliances, en effet, l’Iran de Rohani n’est plus l’Iran d’Ahmadinejad. L’Iran est intéressé de vendre plus de gaz à l’Europe, qui veut sortir de sa dépendance au gaz russe, pour ce faire il faut négocier avec l’empire… Il faudra faire des concessions… Lâcher le Hezbollah pourrait être l’une d’entre elle. Le positionnement stratégique Russie / Hezbollah n’en prend que plus de sens. Qui sait ce qu’il se trame en coulisse ?… Ceci est un piège à terme pour l’Iran, car le but de l8empire est de détruire l’Iran, dernier pays et gros morceau à mettre au pas sur la liste du Pentagone divulguée par l’ex-général Wesley Clark. L’empire doit composer, car il est mis partiellement en échec sur le terrain, mais le but est l’annihilation de l’Iran, il ne faut pas perdre cela de vue. A suivre…

— Résistance 71 —

 

Les liens entre la Russie et le Hezbollah

 

IRIB

 

29 Septembre 2014

 

url de l’article:

http://french.irib.ir/info/moyen-orient/item/342660-russie-hezbollah-quel-genre-de-liens

 

La guerre totale des Etats Unis et de leurs alliés….. contre la Syrie vient d’entrer dans une nouvelle phase : est-ce le prétexte à une remise en état des alliances qui se sont formées ces trois dernières années dans la région en vue de préserver l’Etat syrien des dangers existentiels qui le menacent? sans aucun doute. L’ambassadeur russe à Beyrouth Alexandre Zasbkin a été interrogé par le journaliste de l’agence de presse iranienne Isna pour savoir où en est la Russie de ses relations avec le Hezbollah :

J- Plus de trois ans après le début de la guerre contre la Syrie, il est permis de dire que la Russie a bien retrouvé son poids au Moyen Orient . c’est désormais un acteur de premier plan comme du temps de l’ex URSS. qu’en pensez-vous? 


Z- je crois qu’il est plus juste de dire que la diplomatie russe s’est réactivé ces trois dernières années et cette réactivation ne touche pas seulement la région du Moyen Orient . ce processus renvoie en effet à certains facteurs internes à la Russie, facteurs économiques et sociaux

J- Où en est la Russie de ses relations avec le Hezbollah libanais ? Moscou entretient-il des liens particuliers avec le mouvement chiite? 


Z-Dans le cadre d’une politique officielle, la Russie entretient des relations de même nature avec tous les courants et partis libanais car la Russie soutient le principe d’unité nationale du Liban. ceci dit, les liens de Moscou avec le Hezbollah se sont nettement renforcés ces derniers temps. le Hezbollah est l’un des partis qui participe au gouvernement , qui a des députés au parlement libanais et qui s’impose comme un acteur de la scène politique au Liban. je peux que le climat qui règne sur nos relations avec ces partis et surtout avec le Hezb est particulièrement constructif.

J- cette extension des liens Hezbollah/Moscou a-t-elle eu lieu après la crise en Syrie? 


Z-je crois que notre analyse, notre perception de ce qui se passe en Syrie est identique à la lecture qu’en fait le Hezbollah. le Hezbollah et la Russie estiment que la crise syrienne devrait être réglée par voie négociée, que les affrontements devront cesser et que le dialogue national soit engagé. un autre point commun entre nous et le Hezbollah, toujours au sujet de la Syrie, reste notre intérêt commun à lutter efficacement contre le terrorisme. cette lutte anti terroriste est devenue d’ailleurs un dénominateur commun pour la quasi totalité des parties impliquées en Syrie

J- existe-il des rencontres bilatérales Hezbollah.Russie? 


Z- Oui ces dernières années , de nombreuses rencontres ont eu lieu de part et d’autre . et les délégations russe et du Hezbollah se sont rencontrées  à plusieurs reprises

J- les rencontres russo-hezbollahi ne posent pas de problèmes aux liens entre la Russie et Israël ou entre la Russie et les Etats Unis ? 


Z-même sans ces relations avec le Hezbollah, la Russie connait de nombreux problèmes avec les Etats Unis, ce qui est loin d’un secret pour tout le monde. ces difficultés s’enracinent dans les politiques américaines, dans la crise en Ukraine
….

J- peut-on espérer que la Russie se tiendra jusqu’à la fin de la crise syrienne aux côtés du régime Assad et de l’armée syrienne ? 


Z-Tout le monde devra savoir que la Russie demande un règlement négocié de la crise en Syrie , un règlement qui exige au préalable l’arrêt des violences et le dialogue national. c’est là l’esprit de la déclaration de Genève . nos coopérations avec le gouvernement syrien dure depuis bien longtemps. cela fait des années que nous n’avons pas changé la nature de nos relations avec le régime syrien et nous comptons pas la changer .le gouvernement syrien est un gouvernement légitime et nos liens avec se poursuivront de façon naturelle. …

Résistance politique: L’ingérence chronique de Washington avec les frères pétards du colonialisme made in USA: John Foster et Allen Dulles (Paul Craig Roberts)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, colonialisme, guerre iran, guerre Libye, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, média et propagande, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, police politique et totalitarisme, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , on 29 septembre 2014 by Résistance 71

Une fois de plus c’est l’histoire qui nous libérera. Sans comprendre la véritable histoire, pas celle narrée dans les bouquins écrits et commandités par l’oligarchie, nous n’avons aucune référence pour analyser le présent et anticiper le futur.

Comprendre l’histoire et s’informer, c’est lutter contre le lavage de cerveaux permanent.

— Résistance 71 —

 

Les agendas secrets de Washington

 

Paul Craig Roberts

 

28 Septembre 2014

 

url de l’article original:

http://www.paulcraigroberts.org/2014/09/28/washingtons-secret-agendas-paul-craig-roberts/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

On pourrait maintenant penser que même les Américains auraient compris le flot constant de fausses alarmes que Washington déclenche afin de tromper les gens et les forcer à soutenir son agenda caché.

Le public a gobé le mensonge au sujet des Talibans en Afghanistan qui seraient des terroristes affiliés à Al Qaïda. Des Américains ont combattu une guerre de 13 ans pour enrichir l’entreprise de Dick Cheney, Halliburton, et bien d’autres intérêts privés, tout cela pour que cela se termine en un autre échec de Washington.

Le public a aussi gobé le mensonge disant que Saddam Hussein en Irak avait des “armes de destruction massive” qui étaient une menace pour l’Amérique et que si les Etats-Unis n’envahissaient pas l’Irak, les Américains se retrouvaient à risques de voir “un champignon atomique au-dessus d’une ville américaine”. Avec la montée de l’EIIL, cette longue guerre est apparemment loin d’être finie. Des milliards et des milliards de dollars de profits supplémentaires vont s’engranger dans les coffres des entreprises du complexe militaro-industriel et de la sécurité américain alors que Washington combat ceux qui redessinent les fausses frontières du Moyen-Orient créées par les Britanniques et les Français après la première guerre mondiale lorsque ceux-ci s’emparèrent des territoires appartenant précédemment à l’empire Ottoman.

Le public américain a gobé les mensonges au sujet de Kadhafi et de la Libye. Ce pays auparavant stable et prospère est maintenant livré à un chaos sans nom.

Le public américain a gobé le mensonge disant que l’Iran a ou est en train de construire des armes nucléaires. Sanctionné et diabolisé par l’occident, l’Iran s’est réorienté vers l’Est, retirant de ce fait un des plus gros producteurs de gaz et de pétrole de l’influence occidentale.

Le public a aussi gobé le mensonge qu’Al-Assad de Syrie avait utilisé des “armes chimiques contre son propre peuple”. Les djihadistes que Washington a formé et envoyé renverser Assad sont devenus, en tout cas selon la propagande de Washington, une menace pour l’Amérique.

La plus grande menace pour le monde est l’insistance de Washington pour maintenir son hégémonie. L’idéologie d’une poignée de néo-conservateurs est la base de cette insistance. Nous devons faire face à la situation où une poignée de psychopathes néo-conservateurs américains ont décidé de déterminer la destinée de nations entières.

Beaucoup continuent de croire les mensonges de Washington, mais de plus en plus le monde voit Washington comme étant la plus grande menace à la paix et à la vie sur terre. L’affirmation que les Etats-Unis sont cette nation “exceptionnelle et indispensable” (NdT: fondée sur la doctrine dite de la “destinée manifeste” que les yankees prennent tout à fait au sérieux…) est utilisée pour justifier du “droit” de Washington à dicter sa volonté aux autres pays.

Les victimes des bombardements de Washington sont invariablement des civils et les morts de ces personnes vont produire plus de recrues pour l’EI. Il y a déjà des appels pour que Washington ramène les “bottes au sol” (NdT: la bidasserie) en Irak, autrement, disent ces voix “la civilisation occidentale est condamnée et nos têtes seront coupées”. La nouvelle propagande fabriquée de la “menace russe” demande toujours plus de dépense de l’OTAN et toujours plus de bases militaires aux frontières de la Russie. “Une force d’action rapide” est en train d’être créée pour répondre au plus vite à une menace non-existante en provenance de la Russie et de sa supposée invasion des états baltes et de la Pologne, puis de l’Europe.

En général, cela prend environ un ou deux ou trois ou quatre ans pour que le public américain comprenne qu’il a été roulé dans la farine par la propagande et ses mensonges, mais au moment où le public réalise l’affaire, il a déjà avalé la prochaine fournée de turpitudes et de mensonges propagandistes et il est “concerné” par la toute nouvelle “menace”. Le public américain semble être incapable de comprendre que comme la première, seconde, troisième, quatrième, cinquième menace étaient des supercheries, la sixième l’est également, tout comme le seront la septième, la huitième et la neuvième.

De plus, aucune de ces attaques militaires américaines n’a eu pour résutat une meilleure situation dans ces pays, comme l’a si honnêtement dit Vladimir Poutine. Et pourtant, le public et ses représentants du Congrès, soutiennent chaque nouvelle aventure militaire malgré l’incroyable historique de mensonges, de tromperie et d’échec documentés.

Peut-être que si on enseignait aux Américains leur véritable histoire à la place de contes de fées totalement idéalistes, ils seraient mois naïfs et moins susceptibles à la propagande du gouvernement. (NdT: Ceci est en fait valable pour tous les pays occidentaux, même s’il convient de reconnaître que l’enseignement de l’histoire de manière générale au pays du goulag levant est à un très haut niveau de pathétisme…). J’ai déjà recommandé le livre de Peter Kuznick et d’Oliver Stone “The Untold History of the United States”, ainsi bien sûr que “Une histoire populaire des Etats-Unis” d’Howard Zinn, maintenant je recommande le livre “The Brothers” de Stephen Kinzer, l’histoire de la longue main mise des frères John Foster et Allen Dulles sur le ministère des affaires étangères américain et la CIA, ainsi que leur diabolisation des gouvernements réformistes qu’ils ont souvent réussi à renverser. L’histoire des frères Dulles par Kinzer et de leurs complots pour renverser six gouvernements donne une vision de l’intérieur sur comment Washington opère aujourd’hui.

En 1953, les frères Dulles renversèrent le leader démocratiquement élu de l’Iran, Mohamed Mossadeq et imposèrent au pays la dynastie du Shah (Palavi), empoisonnant les relations irano-américaines jusqu’à aujourd’hui. Les Américains seront peut-être menés vers une autre guerre inutile contre l’Iran à cause de l’empoisonnement des relations entre les deux pays par les frères Dulles depuis 1953.

Puis les frères Dulles ont renversé le président très populaire du Guatemala Arbenz, parce que sa réforme sur la terre menaçait l’intérêt d’United Fruit Company, cliente du cabinet légal des frères Dulles, Sullivan & Crowwell. Les frères lancèrent alors une incroyable campagne de désinformation dépeignant Arbenz comme un dangereux communiste qui était une menace pour la civilisation occidentale (NdT: le slogan rappelle t’il quelque chose ?..) Les frères engagèrent des dictateurs comme Somoza au Nicaragua et Batista à Cuba contre Arbenz. La CIA organisa des frappes aériennes et une force d’invasion, mais rien ne pouvait arriver tant que le soutien du peuple à Arbenz ne s’évanouissait pas. Les frères Dulles arrangèrent cela par le cardinal Spellman, qui engagea l’archevêque Rossell y Arellano. “Une lettre pastorale fut lue dans les églises guatémaltèques le 9 Avril 1954.”

Chef-d’œuvre de propagande, la lettre pastorale dépeignait Arbenz comme un dangereux communiste qui était en fait l’ennemi du peuple du Guatémala. De fausses émissions de radio produisirent une fausse réalité de victoires de combattants de la liberté et de défections dans l’armée. Arbenz demanda à l’ONU d’envoyer des observateurs, mais Washington s’assura que cela ne se produisit pas. Les journalistes américains, à l’exception de James Reston, soutinrent ces mensonges éhontés ; Washington menaça et corrompit les plus hauts commandants de l’armée guatémaltèque, qui forcèrent Arbenz à démissionner. Le remplaçant choisit par la CIA et très bien payé, le colonel Castillo Armas, fut installé au pouvoir comme successeur d’Arbenz.

Nous avons récemment assisté à une opération très similaire en Ukraine (NdT: Le modus operandi du renversement d’Arbenz en fait a été repris presque point par point pour le renversement de Khadafi…)

Le président Eisenhower remercia la CIA pour avoir éviter “la formation d’une tête de pont communiste sur notre continent” et le ministre des affaires étrangères John Foster Dulles donna un discours sur la radio et la télévision nationales, dans lequel il déclara que les “évènements récents au Guatémala avaient exposé le but diabolique du Kremlin” et ce malgré le fait absolument incontesté que la seule puissance étrangère opérant au Guatémala était… les frères Dulles.

Ce qui s’était déjà passé est qu’un gouvernement démocratique et réformiste fut renversé parce qu’il compensait United Fruit Company pour la nationalisation de ses terres en jachère à une valeur listée par l’entreprise sur sa déclaration de revenus. La plus importante firme légale des Etats-Unis, ou plutôt devrait on dire plus précisément, la fabricante de la politique étrangère des Etats-Unis, la firme Sullivan & Cromwell, n’avait aucune intention de permettre à un gouvernement démocratiquement élu de prévaloir sur les intértêts de ses clients. L’extraordinaire naïveté du public américain, les médias corrompus jusqu’à la moëlle et un Congrès endoctriné et incompétent, ont laissé les frères Dulles réussir à renverser une démocratie.

Gardez présent à l’esprit que cette utilisation du gouvernement des Etats-Unis au service d’intérêts privés s’est passé il y a 60 ans, longtemps avant les régimes corrompus des Clinton, George W. Bush et Obama. Sans aucun doute plus tôt également.

Ensuite les frères Dulles tournèrent leur attention sur Ho Chi Minh, un leader nationaliste, qui avait demandé aux Etats-Unis de l’aider à se débarrasser du colonialisme français au Vietnam, alors partie de l’Indochine française. Mais John Foster Dulles, un anti-communiste pur et dur, catalogua faussement Ho Chi Minh comme menace communiste, qui établissait la stratégie des dominos sur les occidentaux innocents. Le nationalisme et l’anti-colonialisme n’étaient que des paravents pour la subversion communiste, avait déclaré Foster Dulles.

Paul Kattenburg, le chef de cabinet du ministère des affaires étrangères en charge du Vietnam, suggéra qu’au lieu de la guerre, les Etats-Unis devraient donner 500 milions de dollars à Ho Chi Minh en aide à la reconstruction pour rebâtir le pays de la guerre contre la mauvaise gestion française, ce qui libérerait Ho de la dépendence envers l’URSS et la Chine et donc de leur influence. Ho fit appel à Washington plusieurs fois, mais l’inflexibilité démoniaque des frères Dulles empêcha toute réponse sensée, au lieu de cela, l’hystérie des frères Dulles se déchaîna contre la “menace communiste”, ce qui aboutît finalement à une longue guerre coûteuse et au fiasco que l’on connaît et qu’on appelle la guerre du Vietnam. Kattenburg ajouta même plus tard qu’il fut suicidaire pour les Etats-Unis de “se crever les yeux, se couper les oreilles et de castrer sa capacité analytique, de se fermer à la vérité à cause de préjugés aveugles.” Malheureusement pour les Américains et le monde, une capacité analytique castrée est le seul point fort de Washington.

Ensuite les cibles suivantes des frères Dulles furent le président Sukarno d’Indonésie, le premier ministre patrice Lumumba du Congo et Fidel Castro. Le complot contre Castro fut un tel désastre, que cela coûta son boulot à Allen Dulles. Le président Kennedy perdit confiance en la CIA et dit à son frère Bobby qu’après sa réélection, il allait briser la CIA en mille morceaux. Lorsque Kennedy vira Allen Dulles, la CIA comprît alors la menace et frappa la première.

Warren Nutter, le président de mon comité de dissertation de thèse de doctorat et plus tard secrétaire d’état à la défense aux affaires de sécurité internationale, enseigna à ses élèves que pour que le gouvernement américain maintienne la confiance du peuple, ce que requiert la démocratie, la politique du gouvernement doit être les affirmations de nos principes et doit être ouvertement communiquée au peuple. Les agendas cachés, comme ceux des frères Dulles et des régimes Clinton, Bush et Obama, doivent s’appuyer sur le secret, la manipulation et par là même, éveiller le manque de confiance du peuple. Si les Américains sont trop psychologiquement conditionnés pour le remarquer, beaucoup d’étrangers eux, ne le sont pas.

Les agendas secrets du gouvernement des Etats-Unis ont coûté énormément aux Américains et à beaucoup de personnes dans le monde. Essentiellement, les frères Dulles ont créé la guerre froide avec leurs agendas secrets et leur hystérie anti-communiste. Ces agendas secrets ont impliqués les Américains dans des guerres longues, coûteuse et inutiles au Vietnam et au Moyen-Orient. Des agendas secrets de la CIA et de l’armée tentant des changements de régime à Cuba furent bloqués par le président Kennedy, ce qui résulta en son assassinat, qui sans cela, aurait sûrement mis un terme à la guerre froide quelques 20 ans avant que Ronald Reagan ne saisissent cette opportunité.

Les agendas secrets ont prévalu depuis si longtemps que le peuple américain lui-même est maintenant corrompu. Comme le dit le dicton: “Un poisson pourrit toujours par la tête”. La pourriture de Washington s’étend maintenant à la nation entière.

Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) de l’escroquerie à l’insanité sanitaire….

Posted in actualité, altermondialisme, écologie & climat, économie, ingérence et etats-unis, média et propagande, militantisme alternatif, N.O.M, néo-libéralisme et paupérisation, OGM et nécro-agriculure, police politique et totalitarisme, politique et lobbyisme, politique et social, presse et média, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , on 29 septembre 2014 by Résistance 71

L’énigme de l’étiquetage des produits OGM

 

Ulson Gunnar

 

28 septembre 2014

 

url de l’article:

http://landdestroyer.blogspot.fr/2014/09/the-gmo-labeling-conundrum.html

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Il semblerait que les grosses entreprises agricoles argant que les organismes génétiquement modifiés (OGM) qu’elles affirment posséder de meilleurs bénéfices à la fois pour les consommateurs et les agriculteurs, seraient toutes fières de faire différencier leurs produits sur les étagères de la distribution par rapport aux produits alimentaires traditionnels et/ou bio. Et pourtant, ceci n’est pas le cas. Non seulement l’agro-alimentaire essaie de cacher la véritable nature de ses produits, mais beaucoup des gros industriels utiisant des ingrédients OGM dans leur nourriture et leurs produits finis essaient de la même manière de tromper les consommateurs.

La crainte évidente est que les consommateurs évitent les produits OGM en faveur de ceux étiquetés comme étant non modifiés (génétiquement) Tandis que d’autres arguments ont été faits pour tenter de justifier de ne pas étiqueter proprement la nourriture comme étant ou pas génétiquement modifiée, le thème sous-jacent apparaît être la croyance de l’agro-business en ce que les consommateurs “sont ignorants” au sujet de la soi-disant sécurité des produit OGM et que cela met en danger leurs affaires et acec elles, les innovations clâmées être bénéfiques non seulement pour leurs profits, mais aussi pour le reste de l’humanité.

Bien entendu, derrière ces différentes couches de “croyances”, se tient la réalité que leurs produits n’offrent pas les grands bénéfices prétendus pour l’humanité et en fait, en bien des points, sont devenus un fléau pour l’humanité. De plus, des arguments connexes, comme les OGM n’étant en aucun cas différents des produits naturels organiques et que donc il n’y a aucune raison de les étiqueter en conséqeunce, sont si divergents de la logique et du bon sens commun qu’un sentiment de suspicion générale et de méfiance s’est instauré dans la conscience collective publique en regard de l’agro-business et de ceux qui poussent pour ses produits.

Pour contrer la colère montante du public, l’industrie agro-alimentaire a levé une armée de propagandistes professionnels qui vantent les bons points des OGM sous la forme de livres, de sites internet, de reportage dans les médias et même posant comme de simples citoyens exprimant leur “opinion” dans des sections de commentaires et dans ce qui sont supposés être des blogs personnels et indépendants. Ceux-ci répètent sans aucune surprise de manière laconique les points proposés par l’industrie agro-alimentaire elle-même et tandis que les activistes anti-OGM s’impliquent frénétiquement avec cette horde de propaganistes, la seule question pertinente qui devrait être posée semble leur échapper à tous.

Si les OGM sont meileurs, pourquoi donc ne pas les étiqueter de façon à les trouver et à les consommer plus facilement ?

Tout, allant du « Golden Rice » nutritionnellement supérieur aux maïs et soja OGM super-résistant aux insecticides et aux herbicides, sont en permanence vantés par l’armée de propagandises de l’agro-alimentaire, comme étant largement supérieurs en tous points que ce soit par rapport aux cultures cultivées de manière biologique et organique. Les OGM sont dépeints comme la prochaine étape de l’évoluton agricole en matières de nutrition, d’économie et même d’impact sur l’environnement (NdT: Quelle fumisterie éhontée!… ). Dans le même temps, de manière paradoxale et simplement pour éviter l’étiquetage, l’agro-alimentaire et son armée de supporteurs clâment que cela n’est pas différent de la nourriture bio ou traditionnelle et affirme dans le processus, par exemple, qu’injecter des gènes d’épinard dans des oranges n’est en rien différent de la sélection naturelle ou de l’élevage, mise en culture sélective.

Bien évidemment, vous vous attendriez à ce que cette armée de fanatiques des OGM se soumette elle-même à une régime alimentaire ne consistant exclusivement que d’OGM et pour rendre plus simple à ces gens de faire la différence entre la nourriture archaïque organique/bio de leurs produits avancés “super OGM”, on s’attendrait à ce qu’ils choisissent un étiquetage des produits contenant des OGM afin qu’ils puissent les sélectionner et les consommer à coup sûr et pourtant, ils préfèrent un système d’étiquetage ne pouvant que générer la confusion et le doute au sujet des produits qui contiendraient leurs ingrédients “super-OGM” préférés et ceux qui n’en comportent pas. C’est un peu comme s’ils voulaient être surpris, avec les activistes anti-OGM et les gens plus rationnels qui préféreraient ne pas ingérer de produits OGM promus par des entreprises commerciales insidieuses et douteuses.

La question de savoir pourquoi les supporteurs des OGM essaient si désespérement de cacher les “super-nourritures” sur les étagères de la distribution à côté de produits ordinaires “inférieurs” doit obtenir une réponse et dans les esprits de bien des adultes rationnels, la conspiration pour couvrir des produits non sains, non voulus, produits par des entreprises dangereuses, non désirées par les populations, est déjà claire comme de l’eau de roche.

L’abus de la bio-technologie par l’industrie agro-alimentaire entrave au lieu d’aider le progrès

Les subterfuges de marketing et la “popularité” fabriquée soutiennent en ce moment, les rackets divers de l’industrie agro-alimentaire, que ce soit les usines fermières ou son abus de la bio-technologie de toutes les manières possibles. Son agenda monopoliste se cache derrière chaque slogan et chaque campagne publicitaire. Que ce soit par la corruption de la culture très ancienne du riz en Asie, en trompant les consommateurs occidentaux au supermarché ou en tentant de pousser et de faire admettre les OGM comme la réponse à tout problème concevable, le profit, l’argent et le pouvoir de contrôle sont tapis juste derrière.

Il est clair qu’il y a un retour de bâton contre l’agro-business OGM et que la connaissance de ce qui est contaminé ou pas par les interactions de l’industrie agro-alimentaire aura pour résultat d’à la fois croître et de se focaliser plus intensément. Pour contre-carrer cela, l’industrie a assemblé une armée de collaborateurs sans foi ni loi qui manipule et induit insidieusement le public en erreur, en resistant à un étiquetage honnête de ses produits.

Au lieu de blâmer “l’ignorance” de la population pour son rejet de sa “nourriture super-OGM”, peut-être que l’industrie agro-alimentaire devrait jeter un coup d’œil en elle-même. Ce n’est pas qu’il n’est pas souhaitable pour le future que les gens ordinaires mangent une nourriture naturelle antique, mais plutôt que l’agro-business cesse sa soif sans fin de profits et de contrôle. Ceux qui travaillent au sein de l’industrie de la bio-technologie devraient réévaluer leur allégeance à leurs employeurs entrepreneuriaux et considérer les dégâts qu’ils peuvent faire à la bio-technologie en général en perpétuant ses abus incessants aux mains de géants de l’industrie tels Monsanto, DuPont, Syngenta, Bayer, Dow et bien d’autres…

Les monopoles de l’agro-business sont une menace pour la sécurité en matière alimentaire et subséquemment, la souveraineté des nations. L’abus de la bio-technologie s’associe presqu’exclusivement avec la malfaisance des monopoles entrepreneuriaux sans scrupules. La résistance à l’étiquetage des produits est de fait une autre condamnation de la malhonnêteté de l’agenda de l’agro-business, un agenda qui clairement préfère l’ignorance à la connaissance, les marges de profits aux gens et le pouvoir au progrès.

Guerres impérialistes et ethnocides en Irak et en Syrie… La planification de l’éradication des cultures

Posted in actualité, colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , on 29 septembre 2014 by Résistance 71

Sans compter de plus l’énorme marché parallèle criminel des œuvres d’art et objets archéologiques contrôlé depuis 2003 par l’armée américaine. Comme les nazis pillèrent l’Europe de son art par train entier, les yankees pillent le Moyen-Orient de son patrimoine et de ses vestiges culturels anciens. Encore un marché de milliards de dollars dont personne ne parle…

— Résistance 71 —

 

Le patrimoine culturel de la Syrie continue à périr

 

LVDR

 

27 Septembre 2014

 

url de l’article:

http://french.ruvr.ru/2014_09_28/Le-patrimoine-culturel-de-la-Syrie-continue-a-perir-3434/

 

 

Dans les régions de la Syrie et de l’Irak se trouvant sous le contrôle des groupements radicaux armés, a lieu la destruction systématique du patrimoine culturel de ces pays. Les statistiques de l’UNESCO sont implacables : sont perdus ou endommagés irrévocablement des centaines de monuments historiques, d’expositions précieuses de musées.

C’est le problème non seulement de la Syrie et de l’Irak. « Le printemps arabe » a apporté beaucoup de malheurs au patrimoine culturel des autres pays de la région. Les pertes des musées égyptiens, particulièrement en province, sont bien connues. En Libye, les villes de Sabrata et de Leptis Magna, fondées par les Phéniciens – de vrais musées immenses à la belle étoile – ont sérieusement souffert. Mais les monuments culturels de la Syrie et de l’Irak subissent les pertes les plus grosses. Rien qu’au cours des dernières semaines, on a pillé les musées dans la ville irakienne de Mossoul, où il y avait des collections de la période sumérienne, assyrienne, babylonienne et islamique.

En Syrie, d’après les données du Fonds du Patrimoine mondial, au cours des combats ou à la suite des actes de vandalisme, étaient endommagés tous les sites figurant dans la liste du patrimoine culturel mondial. Et 5 sites syriens sur 6 présents dans cette liste, y compris l’ancienne ville de Palmira, le château des croisés Krak des Chevaliers et les quartiers du Vieux Alep ont été endommagés.

Le directeur général du département du patrimoine culturel de la Syrie Mamoun Abdoulkarim a parlé en détail au correspondant de La Voix de la Russie de cette situation.

« La destruction du patrimoine culturel, c’est, en effet, une menace réelle existant dans notre pays. Le personnel du Département du patrimoine culturel, deux mille cinq cent personnes travaillant dans différentes provinces du pays, tentent de changer la situation en risquant leurs vies. Des structures d’État ainsi que des habitants, inquiets à cause de la destruction des monuments antiques nous aident. »

Hélas, aujourd’hui, au 21e siècle, se sont réveillées les forces de l’ignorance, capables de détruire sans scrupule le patrimoine culturel du pays. Elles nous poussent délibérément vers le retour à l’époque de la barbarie. Leur conception dogmatique du monde n’accepte pas une attitude respectueuse à l’égard des anciennes cultures. En fin de compte, plusieurs régions historiques de la Syrie ont subi des destructions. Sont endommagés les monuments à Deir-Ez-Zor, détruits les monuments assyriens dans le quartier sud de la ville d’Al-Khasaka, le tombeau de Chach-Khamdan à Alep, un monument du 1 siècle avant J.C., et beaucoup d’autres monuments.

Depuis les régions se trouvant sous le contrôle de l’opposition armée, de larges flux d’anciens artefacts, provenant des musées pillés et des lieux des fouilles illégales, coulent vers l’étranger. Le Département syrien du patrimoine culturel recherche ce qui a été volé dans les musées, et il a déjà réussi à rapatrier plusieurs objets. Mais les objets trouvés par « les archéologues noirs» sont perdus à jamais, probablement.

Seulement les opérations conjointes de la communauté mondiale peuvent arrêter ce processus, croit Mamoun Abdoulkarim. Peut-être, cette tâche commune aidera-t-elle les politiques des différents pays à se faire entendre et à tracer par les efforts conjugués la voie vers la paix en Syrie. Car, tant que dure une guerre non déclarée contre ce pays, sa culture restera dans la liste des principales victimes.

Résistance politique: Pour lutter efficacement contre la tactique du « diviser pour mieux régner », encore faut-il savoir la reconnaître… Elle est pourtant rampante dans l’histoire

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Putsch de brasserie

 

Mohawk Nation News

 

25 Septembre 2014

 

url de l’article original:

http://mohawknationnews.com/blog/2014/09/25/beer-hall-putsch/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

La tactique qu’utilise Doug Ford pour sa campagne d’élection à la mairie de Toronto nous rappelle la tactique célèbre de Hitler et des ses “putsches de brasseries” afin de totalement contrôler les réunions politiques. Hitler allaient dans des brasseries avec ses équipes de chemises brunes armées et ses caïds provocateurs. Ils criaient, vociféraient et menaçaient quiconque le questionnait. Il devint une figure nationale. Après ce succès, il créa la Parti National Socialiste ou Nazi par abréviation. Personne n’osait interférer parce que les sionistes étaient derrière. Pour en finir avec le chaos, les autorités ont fini par convaincre les gens lâches d’accepter Hitler.

Le but et la mission de la vie de Ford est de (re)devenir maire de Toronto. Il se rend dans les projets d’aménagement immobilier et donne des billets de 20 et 50$ aux pauvres de la rue. Un putsch est organisé. Ils sont ensuite acheminés par bus entiers pour faire un énorme cirque et noyer les dires de ses concurrents politiques et adversaires à la mairie.

Voir: Toronto City Hall Election Debate.

La formule du putsch est utilisée contre ceux qui s’opposent à la politique du gouvernement, en particulier ceux qui s’opposent aux projets d’oléoducs à travers la pays et au vol de nos terres. On nous fait ressentir que nous n’avons aucun futur si nous ne suivons pas les plans poussifs et destructeurs de l’élite entrepreneuriale. Nos communautés et nos organisations sont inflitrées par des provocateurs, comme les mercenaires de la “police des oléoducs”, entraînés par la Gendarmerie Royale du Canada (GRC, police montée canadienne), les grosses boîtes pétrolières et le Canada lui-même, voir à ce sujet notre article sur la “Police des Oléoducs”. La diversion vient d’une affaire controversive comme par exemple celle de la “pureté raciale” (pour la résidence dans nos territoires, réserves), qui sont faites pour nous empêcher de poser les bonnes questions et de nous unir sur les sujets bien plus importants. Ce qui n’est jamais sur la table est le vol constant de tout ce que nous avons et des gens qui sont forcés à signer des accords à sens unique avec les grandes entreprises pour l’accaparement de nos ressources. Une des préoccupations des plus importantes est cette création de la “police des oléoducs” par le Canada-GRC-Compagnies pétrolières. Les réunions publiques sont emplies de ces gangs bordéliques qui attaquent ceux qui posent ce genre de questions controversives. Les hurleurs perturbateurs dominent. Les marches, menaces, violences et peurs dérivent notre énergie. Des factions sont délibérément encouragées à se créer de façon à ce que nous nous désaccordions, ensuite leur solution choisie est mise en application pour arrêter le ou les problèmes et la discorde qui en résulte.

Les médias ne couvrent jamais les affaires cruciales de vie ou de mort. Les gens ont peur. On nous explique en permanence que toute résistance est futile. Ils veulent nous faire croire que la seule solution, la seule réponse sont celles que donnent leurs marionnettes des conseils de bandes/tribus. Ils viennent ensuite avec leur plan préparé à l’avance pour nous prendre quelque chose. Nous aurons des miettes, ou une faveur, si nous refusons leur offre, nous serons menacer de pauvreté et de ruine perpétuelle.

Comme le faisait Hitler, la tactique du putscch divise la communauté, montre les opposants et les suiveurs et amène les instigateurs à l’attention nationale. Ils arrivent au pouvoir et éliminent leurs ennemis et mettent alors en place leur agenda entrepreneurial.

Nous savons pertinemment qui fait cela. Il suffit de suivre le fric ! Nous n’avons peur de rien ! La Grande Loi de la Paix et le conseil des femmes ne permettraient jamais à cette farce de s’exercer sur nos communautés.

Le bombardement de la Syrie constitue la mort du « droit international »…

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… Si tant est qu’il existait auparavant, rien n’est moins sûr…

— Résistance 71 —

 

En bombardant la Syrie les USA font sauter le droit international

 

Valéri Agreev

 

27 Septembre 2014

 

url de l’article original:

http://french.ruvr.ru/2014_09_27/En-bombardant-la-Syrie-les-USA-font-sauter-le-droit-international-0175/

 

« En Syrie, les États-Unis ont franchi la limite du juridiquement admissible »

La semaine dernière, les forces armées américaines ont procédé à des frappes aériennes contre les positions des combattants de l’EI en Syrie. Le Pentagone claironne la victoire en citant plus d’une vingtaine de cibles détruites et des dizaines de combattants anéantis sans dire un mot des pertes dites collatérales qui incluent des habitants dont des enfants.

En même temps, les États-Unis portent des frappes contre les positions de l’EI en Syrie sans demander l’autorisation du gouvernement syrien. Leurs agissements sont critiqués aussi bien à Damas qu’à Moscou. Le miistère russe des Affaires étrangères avait plus d’une fois attiré l’attention sur le caractère illégitime des frappes de toute nature contre les positions de l’EI sur le territoire d’un État souverain sans l’autorisation de ses dirigeants ou du Conseil de sécurité de l’ONU.

Mais Barack Obama n’est pas de cet avis. Il ne s’est même pas donné la peine d’obtenir l’autorisation de son propre Congrès. En Syrie, les États-Unis ont franchi la limite du juridiquement admissible, estime Nikolai Kajdanov, expert de l’Institut du Proche-Orient :

« Il s’agit de la violation des normes internationales existantes. Si une ombre de droit subsiste en Irak où le gouvernement central existe mais ne contrôle plus rien, nous avons en revanche en Syrie un pouvoir central fort en la personne de Bachar Assad et porter des frappes contre son territoire ne peut, naturellement, s’interpréter que comme une violation de tous les accords internationaux. »

Mais il est fort possible qu’Obama vise Damas au-delà des combattants de l’EI. Selon plusieurs analystes, les Américains font une nouvelle tentative de démanteler le régime de Bachar Assad. Ils ont échoué la première fois parce que les initiatives russes ont prévenu l’aventure militaire américaine en Syrie. Washington profite actuellement d’une bonne occasion pour relancer son plan syrien. La situation est commentée par Vladimir Issaev, professeur de l’Institut d’Asie et d’Afrique de l’Université de Moscou :

« La politique proche-orientale des États-Unis est empreinte de folie. Si on regarde la situation en face, sans compter les Kurdes, c’est précisément l’armée syrienne qui résiste encore à l’EI. Armer l’opposition syrienne que les États-Unis considèrent comme modérée et porter des frappes contre l’armée syrienne régulière signifie renforcer les positions de l’EI. Les Américains feraient mieux unir leurs efforts avec Damas dans la lutte contre l’EI. Or, au lieu de cela, ils essaient de combattre le terrorisme en faisant dans le cadre de leur doctrine d’exportation de la démocratie table rase des régimes politiques qui luttent efficacement contre ce fléau. Cette façon de faire est, par définition, condamnée à l’échec. Ils devraient plutôt s’entendre avec l’Europe et la Russie, les acteurs dont la participation s’impose dans cette région. »

L’Amérique avait déjà envahi l’Irak au XXIe siècle sous prétexte fallacieux d’armes extermination massive qui posséderait Saddam Hussein. Elle préparait des révolutions colorées en Kirghizie, en Géorgie et en Ukraine et la voilà qui se met maintenant à bombarder la Syrie sous un prétexte monté de toute pièce. Tout cela devient autant une tendance qui montre que les États-Unis se fichent depuis longtemps des normes du droit international et de l’ONU.

Plus encore, le sens du Prix Nobel de la paix est foulé aux pieds après la remise en 2009 de cette récompense à Obama et les opérations musclées montées par l’Occident aux quatre coins du monde qui ont suivi.