Al Gore + Greta Thunberg… S’ils font des jeunes vous m’en gardez un S.V.P !…
Al Gore actionnaire à la fois de Big Brother et de Big Pharma et le faux changement climatique pour mettre en place dictature technotronique sanitaire et climatique
Anonyme
10 November 2021
Big Brother (traçage, antennes 5G, infra rouges, bluethooth, caméras reconnaissane faciale biométrique, base de données biométriques de tous les habitants de la planète, compteurs intelligents, smart cities etc…)
ils mettront en prison ceux qui s’opposent à la 5G, alors que nous savons que la 5G utilisée pour toutes les caméras de surveillance et les robots et les drones et les compteurs intelligents, les smartphones, les bracelets de localisation, est très énergivore en électricité en plus d’être cancérigène
M. Gore a été vice-président sous la présidence de Bill Clinton.
Al Gore propose une surveillance de masse pour trouver les coupables du faux « changement climatique » afin de les enfermer en prison et de les emprisonner de force avec du poison Pfizer.
« Nous obtenons des données de manière constante à partir de 300 satellites existants, de plus de 11 000 capteurs terrestres, aériens et maritimes, de multiples flux de données Internet et en utilisant l’intelligence artificielle », a déclaré Gore. « Toutes ces informations sont combinées, la lumière visible, l’infrarouge, toutes les autres informations qui sont apportées, et nous pouvons maintenant déterminer avec précision d’où proviennent les émissions de gaz à effet de serre. »
Al Gore est propriétaire de Kleiner Perkins l’une des plus riches entreprises de Silicon Valley donc elle est basé aux USA mais également avec une troisième base en Chine (Shanghai) en même temps.
Al Gore exerce sa censure sur la librairie nationale de médecine pour faire la pub de la piqouze et aider à la falsification des études pour faire accepter les poisons de Big Pharma
La « climatologie », science des modèles informatiques erronés déteint sur le reste de la science…
Entre – 444 millions et -426 millions d’années, soit durant 18 millions d’années, la planète Terre expérimenta un des plus gros âges glaciaires de son histoire avec un taux de gaz carbonique (CO2) atmosphérique se situant entre 12 et 17 fois ce qu’il est aujourd’hui, ce qui indique le peu d’importance de ce gaz comme facteur d’interférence climatique…
(source: « Trends in Global Climate Changes Inferred from Geological Data », N.M Chumakov, Geological Institute, Russian Academy of Science , Moscow, July 2003, publié dans « Stratigraphy and Geological Correlation », vol. 12, No. 2, 2004)
La grande baisse de l’activité économique due au CoV19 n’affecte pas l’augmentation du CO2 atmosphérique (mise à jour de mai 2020)
Les données de concentration en CO2 atmosphérique de Mauna Loa continuent de montrer qu’il n’y a pas de réduction dans l’augmentation du CO2 à cause de la baisse récente de l’économie mondiale (CoV19). Ceci démontre combien il est difficile de réduire les émissions globales de CO2 sans causer une perturbation majeure de l’économie globale et une grande exacerbation de la pauvreté.
Après le retrait du cycle saisonnier fort des données CO2 Mauna Loa et une estimation de premier ordre de l’influence sur le CO2 de l’activité d’El Niño et de la Niña (ENSO), la mise à jour de mai 2020 ne montre aucune indication de réduction du taux d’augmentation de CO2 ces derniers mois, alors que la grosse réduction de l’activité économique et donc industrielle aurait dû se voir.
J’ai expliqué auparavant pourquoi la baisse économique ne serait pas suffisamment importante pour affecter la mesure des niveaux de CO2 atmosphériques comparée aux variations naturelles des sources et des absorbants du CO2 J’ai calculé que les réductions de 11% estimés d’émissions de CO2 par l’Energy Information Administration pour 2020, devraient être 4 fois plus importantes pour stopper l’augmentation du CO2 atmosphérique au delà des valeurs de 2019 (en assumant aucune variation substantielle des sources et des absorbantsnaturels du CO2).
… ou du « Changement Climatique Anthropique » ou du « Changement Climatique » ou de l' »Urgence Climatique » ou quelque soit le nom que les guignols de cette pseudo-science et vraie religion voudront lui donner la semaine prochaine. Une falsification, un détournement supplémentaire de la science à des fins économico-politique. Quand un système en vient à utiliser une jeune hystérique (Greta) pour faire passer la mélasse de falsification scientifique des plus indigestes, on sait alors que le dogme est au bout du rouleau. Aidons le à crever !
Lorsque réchauffement il y a il est NATUREL et multifactoriel, il y a quelques 400 millions d’années nous étions dans le pire âge glaciaire de l’histoire de la planète avec un taux de gaz carbonique dans l’atmosphère 17 fois supérieur à ce qu’il est aujourd’hui. Si la pollution est un problème planétaire, elle n’a rien à voir avec un quelconque réchauffement lorsqu’il a lieu. La science étaye ces faits, pas les « modèles climatiques » du GIEC biaisés, tronqués et falsifiés. Le CO2 n’est pas un polluant. Toutes les saloperies chimiques déversées dans les rivières, fleuves, océans et dans nos champs le sont, mais de cela il ne faut pas en parler… Écologistes, ne vous trompez pas de combat !… Ne sombrez pas dans le capitalisme vert où l’oligarchie nous embarque !…
Nous avons été parmi les premiers il y a plusieurs années, à publier les deux volumes du « Manuel du sceptique climatique » élaboré par l’équipe de la journaliste scientifique australienne JoAnn Nova…
Les deux manuels du sceptique climatique en français:
« Le manuel du sceptique climatique » en deux parties ci-dessous, à été diffusé à plus de 300 000 exemplaires dans le monde en anglais et a été traduit en 15 langues. Voici la version française en deux volumes en format PDF à télécharger et diffuser sans aucune modération :
(*) Viv Forbes est un scientifique ayant une très longue expérience en histoire géologique, des cycles, des modèles informatiques, de l’économie industrielle et de la gestion de cheptel sur des pâtures naturelles.
Svante Arrhenius (1859-1927) était un scientifique suédois qui a le premier affirmé que la combustion d’hydrocarbures comme le charbon, le pétrole et le gaz naturel ainsi que le bois pourrait causer un réchauffement climatique.
En 1895, il calcula (de manière incorrecte) qu’une concentration doublée de CO2 dans l’atmosphère terrestre mènerait à une élévation de 4 ou 5oC de la température globale.
Mais Arrhenius suggéra aussi que cette augmentation serait un bénéfice, rendant les différents climats terrestres plus équilibrés et stimulant la croissance des plantes et donc la production alimentaire.
Puis un politicien saltimbanque du nom d’Al Gore donna vie à la théorie que ce surplus de CO2 anthropique causerait un réchauffement climatique des plus dangereux.
Mais les température refusèrent d’obéir aux prédictions des modèles informatiques des alarmistes climatiques ; alors ils passèrent la main à leur croquemitaine universel : le changement climatique (NdT: le mot “anthropique” étant maintenant le plus souvent sous-entendu pour aménager la supercherie… en effet qui peut nier que le climat change ? Il l’a fait depuis plus de 4 milliards d’années sur cette planète et ce totalement indépendamment des êtres humains qui n’existent que depuis environ 2 millions d’années et ne sont engagés dans une production industrielle galopante que depuis quelques 200 ans…), où tout mauvais bulletin météo est blâmé sur l’industrie humaine, occidentale même de surcroi. Mais ceci n’a pas suffisamment effrayé les gens, alors ils l’ont transformé en “urgence climatique”, qui permet de blâmer le charbon, le pétrole, le gaz, les voitures, le bétail pour toutes les catastrophes se produisant, les sécheresses, les inondations, les vagues de chaleur, les tempêtes de neige, les feux de brousses et de forêts, le blanchiment et la mort des récifs coralliens, les extinctions d’espèces animales et toute pollution, partout où elle se produit.
Mais cette frayeur au CO2 prouve être fausse et il est temps de revenir à nos sens climatiques.
L’activité humaine ne peut jamais contrôler le taux de CO2 dans l’atmosphère ou la température globale. De bien plus grandes forces naturelles sont en action comme les cycles du système solaire, les changement orbitaux de la Terre, l’activité volcanique (spécifiquement celle du fond des océans), les épisodes d’El Niño, la diminution du champ magnétique et le renversements des pôles, les variations des rayons cosmiques et la couverture de nuages ainsi que l’absorption et l’éjection du CO2 par les puissants océans.
Les archives géologiques montrent que le taux de CO2 actuel est très bas, si bas que les plantes poussent moins vite et ont besoin de plus d’eau.
De plus, les échantillons glaciers de l’Antarctique et du Groënland montrent clairement que les températures atmosphériques ont toujours monté AVANT la monté du CO2 ; ainsi l’augmentation du CO2 atmosphérique est un effet de la monté de la température et non pas la cause. Les océans qui se réchauffent sont comme la bière qui se réchauffe, tous deux rejettent du CO2 dans l’atmosphère et lorsque les océans se refroidissent, le CO2 se redissout dans les eaux, les océans reprennent, réabsorbent le CO2.
Les denses populations végétales et animales dans les régions équatoriales montrent que les humains n’ont pas besoin d’avoir peur d’un réchauffement climatique global, de fait le président russe a même souhaité un réchauffement de son froid pays.
Nous vivons dans un interlude climatique naturel chaud mais nous avons déjà dépassé le pic de chaleur. Il y aura toujours des fluctuations et des évènements météorologiques extrêmes mais le prochain grand changement (naturel) sera un grand refroidissement. Le 11ème âge glaciaire en un million d’années. Tout ce dont on a besoin sont les océans réchauffés par une intense activité volcanique sous-marine et les cieux rendus froids par des cendres volcaniques bloquant l’énergie solaire. Ceci provoquera une forte évaporation des eaux océaniques et de fortes chutes de neige sur les continents. Une fois que la chaleur solaire estivale ne fait plus fondre la neige, les glaciers et les calottes glacières vont de nouveau progresser. L’augmentation des glaces provoquera un refroidissement supplémentaire.
Les âges glaciaires ont toujours été des périodes menaçantes pour la vie sur terre. Alors que la glace s’étendra du pole nord, il y aura une dépopulation massive et les survivants devront réapprendre les techniques des chasseurs-cueilleurs ou avoir accès à des sources d’énergie fiables.
Les éoliennes et autres panneaux solaires ne marcheront plus dans des conditions neigeuses et beaucoup de centrale hydroélectriques vont geler. On sait que les grandes chutes du Niagara ont complètement gelé en 1848 durant le “petit âge glaciaire”.
Mais la bureaucratie climatique de l’ONU collectera sûrement encore des impôts carbone et organisera de grandes conférences luxueuses dans des endroits plus chauds et aux sources d’énergie plus fiables.
L’alarmisme sur le climat est la manne à fric des universitaires, des bureaucrates, des spéculateurs, des mondialistes et des politiciens cherchant des excuses pour toujours plus de pouvoir et plus d’impôts.
“L’urgence climatique” est un exercice de géopolitique et en rien de la science. Le but est de nous foutre la trouille pour transférer le fric et le pouvoir des nations occidentales à l’ONU, fournissant ainsi une fausse réponse à un problème complètement fabriqué et inventé.
Viv Forbes est un scientifique ayant une très longue expérience en histoire géologique, des cycles, des modèles informatiques, de l’économie industrielle et de la gestion de cheptel sur des pâtures naturelles.
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350 articles scientifiques revus par les pairs publiés depuis 2017 infirment la position disant que le réchauffement terrestre depuis les années 1850 fut inhabituel
Ces derniers 35 mois, 350 articles scientifiques révisés par les pairs ont été publiés ; ceux-ci contiennent une abondante documentation qui minimise grandement la conception popularisée qu’il y a eu un petit refroidissement de la Terre suivi par une monté dramatique des températures suivant le modèle de la crosse de hockey (NdT: du Prof. Mann, discréditée en 2009 lors du climategate…) ou même un réchauffement inhabituel à l’échelle planétaire durant l’époque moderne.
Pendant les années 2017 et 2018, il y a eu 250 publications dans des journaux et magazines scientifiques documentant le manque de réchauffement signifiant dans l’époque moderne.
Pour être précis, certains endroits de la planète se sont réchauffés ces récentes décennies ou à un moment donné ces derniers 150 ans.
Mais certaines régions du globe se sont aussi refroidies pendant des décennies.
Et bon nombre de régions du globe ont montré aucun changement signifiant dans quelque direction que ce soit ces dernières décennies ou quelques siècles voire millénaires passés.
Bref, des scientifiques publiant dans des journaux scientifiques révisés par les pairs ont documenté de manière croissante qu’il n’y a rien d’historiquement sans précédent ou de remarquable au sujet du climat actuel lorsqu’on l’analyse dans le contexte de la variabilité naturelle de très long terme.
Quelques exemples ci-dessous:
[NdT: voir l’article original avec extraits d’articles et graphiques, en anglais.]
“Dans un monde de mensonge universel, dire la vérité est un acte révolutionnaire.” ~ George Orwell ~
« La preuve que le CO2 ne dirige pas le climat est démontrée par les glaciations antérieures. Les glaciations ordovicienne-silurienne (-450~420 millions d’années) et du jurassique-crétacé (-151~132 Ma) se produisirent lorsque le CO2 atmosphérique était à plus de 4000ppmv et à 2000ppmv respectivement. La glaciation du carbonifère-permien (-360~260 Ma) avait une atmosphère contenant 400ppmv… Clairement, une atmosphère à haute teneur en CO2 ne dirige en rien un réchauffement global et il n’y a aucune corrélation entre les températures globales et le taux de CO2 dans l’atmosphère… » ~ Pr. Ian Plimer (Ph.D), directeur de l’Institut des Sciences Environnementales, université Adélaïde, Australie ~
Marcel Leroux: Le réchauffement climatique est un mythe !
Aujourd’hui, il n’est presque plus possible de participer à un colloque consacré à l’agriculture sans que soient évoqués le réchauffement climatique et l’effet de serre. Préoccupation majeure de l’agriculteur, la question du climat suscite un intérêt évident car ses aléas ont des répercussions immédiates sur les résultats des exploitations. Marcel Leroux, professeur en climatologie à l’université Jean Moulin de Lyon III et directeur depuis 1986 du Laboratoire de Climatologie, Risques, Environnement (CNRS), est l’auteur du premier livre de climatologie en français traduit en anglais, La Dynamique du temps et du climat (éditions Dunod, 1996). Après la parution de The Meteorology and Climate of tropical Africa, aux Editions Springer en 2001, il achève son troisième ouvrage, Global Warning, myth or reality, qui sera disponible en décembre. Pour ce climatologue iconoclaste, qui conteste la validité des modèles informatiques actuels, les variations climatiques s’expliquent tout naturellement, lorsque l’on prend en compte ce qu’il appelle les anticyclones mobiles polaires (AMP), vastes lentilles d’air glacial de 1500 mètres d’épaisseur et de 2.000 à 3.000 km de diamètre, générées quotidiennement par les pôles et se déplaçant vers l’équateur.
Tout le monde s’accorde à dire que la planète se réchauffe. Qu’en pensez-vous ?
En me parlant de réchauffement, vous voulez sûrement me faire peur, moi qui ai vécu 40 ans en Afrique ! Personnellement, je souhaite que la terre se réchauffe. C’est d’ailleurs la position de la Russie, qui considère qu’un réchauffement serait bénéfique. En effet, cela nous ferait faire d’immenses économies de chauffage, et donc de matières premières comme le pétrole. En outre, nous gagnerions de larges étendues de terres cultivables en direction des régions subpolaires, comme cela fut le cas dans les années 1930 à 60. A l’époque, les exploitations agricoles du nord du Canada et de la Scandinavie s’étaient en effet déplacées vers le nord. Dans les années 1970, lorsqu’il était plutôt à la mode de parler du retour du petit « âge de glace », elles ont rétrogradé vers le sud. La même chose s’est d’ailleurs produite en Afrique subsaharienne, où les éleveurs se sont d’abord déplacés vers le nord, puis sont redescendus vers le sud, lorsque la sécheresse a commencé dans les années 1970. Car lors de toute période chaude, à l’échelle paléoclimatique comme à l’échelle récente, les pluies tropicales sont plus abondantes. Ce qui veut dire que paradoxalement, si le réchauffement était effectif, la sécheresse cesserait dans le Sahel ! Mais malheureusement, ce n’est pas le cas. Pourquoi parle-t-on alors de réchauffement climatique ?
Pourquoi parle-t-on alors de réchauffement climatique ?
Parce ce que tout le monde accorde foi à la courbe de température globale publiée tous les ans par l’OMM (Organisation Météorologique Mondiale) et le GIEC (Groupe intergouvernemental sur le changement climatique). Or, cette courbe n’est autre qu’une moyenne des températures mesurées dans 7.000 stations de la planète, traitées à l’Université d’East Anglia, à Londres, sous la direction de Philipp Jones. L’augmentation serait de 0,6° de 1860 à nos jours, soit la différence de température qu’on observe à l’échelle moyenne annuelle entre Nice et Marseille. Quel extraordinaire bouleversement ! Une telle valeur, donnée avec une fourchette de précision de plus ou moins 0,2° sur un siècle et demi, est ridicule, car elle est de l’ordre de la précision de la mesure. Cette courbe n’est d’ailleurs pas validée par les mesures récentes effectuées par les capteurs de satellites qui, depuis 1978, ne montrent au contraire aucune évolution notoire, pas plus que les mesures issues de millions de radio-sondages. En outre, comment parler de moyenne à l’échelle globale en mélangeant des températures marines, continentales, urbaines et surtout des températures de régions qui se refroidissent alors que d’autres se réchauffent ? Par exemple, l’Arctique occidental (au nord du Canada) se refroidit, alors que l’Arctique au nord de la mer de Norvège se réchauffe. Que fait-donc alors vraiment l’Arctique ? On ne peut pas du tout dire avec certitude que la terre se réchauffe.
Les modèles ne prévoient-ils pas pourtant une augmentation de la température de 2 à 6°C d’ici l’an 2100 ?
On n’a pas besoin de modèle pour faire une telle prédiction. Le chimiste suédois Svante Arrhénius (1859-1927) avait déjà « prédit » exactement la même chose en 1903 ! Il avait appliqué une règle de trois entre le taux de CO2 de son époque, celui du futur et la température correspondante. C’est exactement ce que font les modèles informatiques en insistant sur l’effet de serre. Un modèle n’est qu’un super calculateur qui dépend entièrement des données qu’on lui fournit et de la démarche qu’on lui impose pour traiter ces données. Il ne faut pas prêter aux modèles des vertus « magiques », d’autant plus qu’ils ne donnent qu’une vision très incomplète et déformée de la réalité météorologique. En particulier, ils ne tiennent pas compte de la circulation générale de l’atmosphère, de son organisation et de son mouvement. Pour ces modèles, les discontinuités, pourtant présentes partout dans la nature, ne sont tout simplement pas prises en considération. Les modèles utilisés pour la prédiction climatique sont fondés sur les mêmes principes que ceux utilisés pour la prévision météorologique. Or, ces derniers se trompent constamment : ils n’ont pas été capables de prévoir les tempêtes de 1999, les inondations de Nîmes ou Vaison la Romaine, la canicule de 2003 et l’été pourri de 2004. Comment pourraient-ils être fiables à l’horizon de 2100 ? D’ailleurs, comme le rappelle l’océanographe Robert Stevenson, ces modèles prévoyaient une augmentation de la température de 1,5° pour l’an 2000 ; or, c’est six fois plus que ce que l’on a observé.
Pourtant, il y a unanimité chez les climatologues pour dire que le réchauffement est une réalité …
Non, on insiste sur un prétendu consensus chez les climatologues, alors que celui-ci n’existe pas. Ensuite, il y a plusieurs sortes de« climatologues ». Prenons le GIEC, présenté comme l’autorité en la matière. En réalité, il s’agit d’un groupement intergouvernemental, c’est-à-dire que la nomination de ses membres est politique, et ne répond pas à des critères scientifiques. D’ailleurs, la grande majorité de ses membres ne sont pas climatologues, à l’instar de Michel Petit, ingénieur en télécommunications, ou bien Jean Jouzel, qui est un excellent chimiste glaciologue, mais dont les connaissances scientifiques sur le climat sont limitées. Depuis l’avènement de l’informatique, nombre de ceux qui s’autoproclament « climatologues » sont en réalité des informaticiens-modélisateurs, qui accordent de très loin la préférence à la statistique et aux téléconnexions, sans se préoccuper des liens physiques réels. Il existe toutefois des climatologues météorologues, comme le spécialiste suédois de l’élévation du niveau de la mer Nils-Axel Mörner, ou encore le météorologiste canadien Madhav Khandekar, qui en revanche se préoccupent en priorité de l’observation des phénomènes réels et des principes physiques qui les relient. C’est aussi, naturellement, le souci premier de notre laboratoire. Ces derniers sont loin d’être convaincus par les résultats des modèles. Même parmi les modélisateurs, certains, comme l’Américain Richard Lindzen, restent très sceptiques concernant l’hypothèse du réchauffement climatique. Le problème du GIEC, comme d’ailleurs de Météo France, c’est que depuis les années 1980, ces organismes sont dominés par les modélisateurs, vedettes des médias. Les climatologues réellement soucieux de l’analyse du temps se sont d’ailleurs regroupés en association, dont l’une particulièrement active est intitulée « climat sceptics ».
Le rôle nocif sur le climat des gaz à effet de serre est quand même une donnée objective ?
Il n’y a rien de moins objectif qu’une telle affirmation ! Mettre l’accent sur les gaz à effet de serre donne une vision très simpliste du climat, alors que d’autres facteurs sont beaucoup plus importants ; en particulier, ceux qui déterminent la dynamique de l’atmosphère, les transferts méridiens d’air et d’énergie, et pour faire simple, les transferts d’air froid et d’air chaud. Chacun est capable d’observer que la température est fonction de ces brusques changements, et qu’elle n’évolue pas de façon linéaire. L’important, c’est d’abord de savoir pourquoi et comment des masses d’air froid se forment et se déplacent ; pourquoi elles remplacent ou sont remplacées par de l’air chaud – autrement dit de préciser le mécanisme de la machine atmosphérique. Le temps dépend au jour le jour de ces changements de masses d’air ; en revanche, sur le long terme, la variation dépend de l’activité solaire (tâche, magnétisme, éruption et vent solaires), des projections volcaniques, de la turbidité de l’air, des paramètres astronomiques, etc… Comment voulez-vous que leur responsabilité dans le climat puisse être mise en évidence dans des modèles qui ne prennent tout simplement pas en compte l’ensemble de ces paramètres ? L’effet de serre est donc totalement marginal, sinon même insignifiant, d’autant plus que le principal effet de serre n’est pas réalisé par le CO2 ou le CH4, mais par la vapeur d’eau. Or, même la part réelle de la vapeur d’eau dans l’effet de serre n’est pas considérée à sa juste valeur dans les modèles.
Qu’observe-t-on alors à l’échelle globale ?
On n’observe rien, car il n’y a pas de « climat global ». En revanche, on connaît parfaitement l’évolution des climats régionaux qui suivent des évolutions fort dissemblables. D’ailleurs, il est très révélateur de constater que, de l’aveu même du GIEC, leurs modèles sont incapables de restituer ces variations régionales ! Dans son deuxième rapport de 1996, le GIEC écrit : « Les valeurs régionales des températures pourraient être sensiblement différentes de la moyenne globale, mais il n’est pas encore possible de déterminer avec précision ces fluctuations. » Cela signifie que les modèles du GIEC seraient capables de donner une valeur moyenne sans connaître les valeurs régionales qui permettent d’établir précisément cette moyenne ! Ce n’est pas très sérieux !
Dans l’Atlantique Nord, on observe un refroidissement de la façade ouest (Canada, Etats-Unis à l’est des Rocheuses), alors que l’Europe occidentale se réchauffe, notamment la Scandinavie. L’Europe centrale, elle, se refroidit, comme la Méditerranée orientale, ou comme la Chine. Ces différences de comportement résultent de la dynamique aérologique. Cela dépend en effet des trajectoires des anti-cyclones mobiles polaires (AMP). Ceux-ci sont de vastes lentilles d’air glacial de 1500 km de rayon, générées quotidiennement par les pôles. Ces lentilles glissent au ras du sol, sous les couches d’air chaud plus légères, contournant les reliefs pour se diriger vers l’équateur. Sur leurs faces avant, elles provoquent le retour vers leur pôle respectif de l’air réchauffé sous les tropiques. Les AMP représentent l’exemple même de discontinuité que les modèles informatiques refusent d’incorporer. En outre, ils pointent du doigt le comportement particulier et l’importance des régions polaires qui, contrairement aux prédictions des modèles, ne se réchauffent pas, mais au contraire se refroidissent.
Vous voulez dire qu’il n’y a pas de fonte des calottes glaciaires ?
C’est un fait inconstestable ! Cependant, évitons de généraliser : dans le détail, la glace de mer fond au nord de la mer de Norvège ou dans la région des Aléoutiennes dans le Pacifique nord, où arrivent de l’eau marine et de l’air chauds. En revanche, la banquise ne varie pas au Nord du Canada. Comme l’écrit correctement M. Postel-Vinay, rédacteur de la revue La Recherche, «le gros de la calotte antarctique n’a pas fondu depuis sa formation, voici 60 millions d’années.» L’observation satellitale montre même qu’au cours de la période 1979-1999, qui est celle de la plus forte hausse supposée de la température, la surface de la banquise a globalement augmenté autour du continent antarctique. Au Groenland, certaines régions fondent, notamment sur les pourtours, mais la masse de glace augmente au centre de l’île, comme la masse de la plupart des glaciers scandinaves. Le refroidissement des pôles a atteint 4 à 5°C pendant la période 1940-90 – c’est-à-dire plus de la moitié, mais en négatif, de la valeur prévue pour 2100 ! C’est le démenti le plus flagrant apporté aux prévisions des modèles. Il est d’ailleurs surprenant que ceux-ci aient pu concevoir un tel réchauffement alors qu’il n’y a aucune raison physique qui puisse le justifier ! Est-ce seulement pour faire peur aux gens avec une prétendue montée des eaux qui en résulterait ?
En revanche, ce qui est sûr, c’est que comme les pôles se refroidissent, la puissance et la fréquence des AMP augmentent, les contrastes de températures s’élèvent, les confrontations entre l’air froid et l’air chaud sont plus vigoureuses et le temps devient de plus en plus violent et de plus en plus contrasté dans nos latitudes. Il devient aussi toujours plus irrégulier, avec des périodes étendues de froid puis de chaud, des pluies abondantes et des sécheresses. Des records de chaleur comme de fraîcheur sont d’ailleurs constamment dépassés. Par exemple, le Canada a subi la pire tempête de verglas de son histoire en 1998, et la Mongolie a connu deux hivers successifs tellement rigoureux que l’Etat a dû faire appel à l’aide internationale. Il serait donc plus judicieux de tenir compte de cette évolution réelle, plutôt que d’un hypothétique scénario à l’horizon 2100, pour assurer, par exemple, une meilleure gestion de l’eau, notamment dans le domaine agricole. La France n’est pas plus épargnée qu’une autre région du monde. Nous avons déjà eu des chutes de neige sur la forêt méditerranéenne, en 2002. La canicule de l’été 2003 est encore un autre exemple, bien qu’elle ait été présentée comme la preuve du réchauffement climatique par M. Besson, Président de Météo France. Cette erreur de jugement est à la base de la mise en place du plan anti canicule pour l’été 2004, canicule qui n’a bien sûr pas eu lieu. J’avais pourtant adressé, en août 2003, une note rectificative aux principaux médias écrits et audiovisuels pour expliquer les causes de la canicule. Il s’agissait tout simplement d’une hausse de pression, elle-même conséquence d’une augmentation de fréquence des AMP, visibles sur les images satellitales, mais dont les modélisateurs ne veulent pas entendre parler !
Un article paru dans le quotidien Le Monde du 18 septembre explique que la violence du cyclone Ivan constitue précisément une preuve du réchauffement climatique.
C’est très ironique car Ivan a connu des prédécesseurs plus redoutables que lui, comme Hugo, ou Andrews. En outre, le GIEC, dans les années 1990, prétendait que les modèles sont incapables de prévoir l’évolution de la cyclogenèse, qui ne montre aucune tendance à la hausse sur l’Atlantique Nord depuis un siècle. Les modèles annonçaient alors que le réchauffement allait nous apporter une plus grande clémence climatique : « Les tempêtes aux latitudes moyennes (…) résultent de l’écart de température entre le pôle et l’équateur (…). Comme cet écart s’affaiblira avec le réchauffement (…), les tempêtes aux latitudes moyennes seront plus faibles », écrivait le GIEC en 1990. Mais aujourd’hui, puisque le temps n’est pas conforme aux prévisions, le même GIEC oublie ses propres dires et récupère la violence – plus médiatique – du temps, en annonçant qu’il est précisément dû au réchauffement.
Comment expliquez-vous une telle désinformation sur ce sujet ?
Prédire le temps a toujours été une passion. Or, prédire que rien d’alarmant ne va se produire n’est pas très intéressant. Au début du XXe siècle, les prédictions alarmistes étaient déjà très à la mode. Cependant, elles n’ont jamais réussi à s’imposer, car tous les faits les contredisaient. C’est seulement à partir des années 1985 que sont réapparus, lorsque la climatologie a été monopolisée par les informaticiens, les scénarios les plus catastrophistes. Oubliant tout simplement la météorologie, les modélistes ont appliqué des calculs en vérité extrêmement simplistes dans des modèles super sophistiqués pour imposer leurs concepts. Mais les hypothèses sur le réchauffement climatique n’ont jamais été vérifiées par l’observation, pas plus au début du XXe siècle qu’au début du XXIe. La fameuse courbe du GIEC n’est qu’un artefact, constamment démenti par les mesures et les observations satellitaires. En réalité, le problème dit du climat est en permanence confondu avec celui de la pollution, deux domaines pourtant bien séparés, qui ne seront bien traités l’un et l’autre que lorsqu’ils seront dissociés. Il sert également de prétexte pour imposer une restriction à l’activité humaine, considérée à tort comme à l’origine du réchauffement climatique. La connexion d’intérêt qui s’est établie entre certains laboratoires, plusieurs institutions internationales et certains hommes politiques, a imposé la notion de réchauffement global. Suivre aveuglément les « recommandations pour décideurs » du GIEC fait passer à côté des phénomènes réels, dépenser vainement des sommes colossales pour des réunions par définition inutiles, et n’autorise pas des mesures de prévention efficaces contre les véritables aléas climatiques que nous allons connaître. A quoi sert de préparer l’économie d’un pays à un réchauffement, alors que tous ses thermomètres signalent un refroidissement ? Finalement, le réchauffement climatique revêt de plus en plus un caractère de manipulation, qui ressemble vraiment à une imposture « scientifique », et dont les premières victimes sont les climatologues qui ne perçoivent de financements que lorsque leurs travaux vont dans le sens du GIEC.
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La fable du réchauffement climatique
La Nouvelle Revue d’Histoire n°31, Juillet/août 2007
Publié par La Nouvelle Revue d’Histoire n°31, Juillet/août 2007, pp. 15-18 le 26/9/2007 (Paru dans le dernier numéro de la revue NRH) :
L’exploitation excessive de la nature ou encore les nuisances provoquées par la société industrielle et l’économie de gaspillage sont des réalités évidentes. Certains de leurs effets sont visibles, d’autres moins. En marge de ces réalités préoccupantes naissent cependant des modes ou des phobies qui s’apparentent à des mystifications. L’une d’entre elles est la question du “réchauffement global” de la planète, tarte à la crème d’habiles charlatans qui rapportent gros, misant sur la crédulité et la peur du public. Pour en savoir plus, nous avons interrogé Marcel Leroux, professeur émérite de climatologie, ancien directeur du LCRE (Laboratoire de climatologie, risques, environnement) du CNRS, membre de l’American Meteorological Society et de la Société météorologique de France.
NRH : Le propre du climat est de changer. Or, il existe un discours actuel qui prétend que les changements actuels vont dans le sens d’un réchauffement inéluctable de la planète. L’étude du passé permet-elle de confirmer cette interprétation?
Marcel Leroux : Non, car, à l’échelle paléoclimatique, les bouleversements ont été beaucoup plus importants que ceux que l’on nous annonce. Ainsi, en Afrique, lors du DMG (dernier maximum glaciaire), c’est-à-dire entre 18 000 et 15 000 par rapport à nos jours, les températures moyennes étaient inférieures de 5°C à celles que nous connaissons aujourd’hui et le désert s’étendait considérablement vers le sud, tandis que la forêt avait quasiment disparu.Au contraire, lors de l’OCH (optimum climatique holocène), entre 9000 et 6000 par rapport à nos jours, les températures étaient supérieures de 2°C à celles d’aujourd’hui et la forêt dépassait très largement son étendue actuelle. Quant au Sahara, il recevait des pluies relativement abondantes, d’origine à la fois méditerranéenne et tropicale. Parsemé de lacs et de marécages, il était parcouru par des éleveurs, comme l’attestent les nombreux dessins rupestres.
NRH : Après avoir perdu la longue mémoire paléoclimatique, ne perdons-nous pas également notre mémoire immédiate en matière climatique ?
ML : Aujourd’hui, la mémoire est très sélective, car on omet de rappeler l’automnale fraîcheur du surprenant mois d’août 2006, et on s’empresse d’oublier l’hiver 2005-2006 qui a battu des records de froid ou de chutes de neige, ou bien encore l’hiver 2000, lorsque la Sibérie a enregistré ses plus basses températures et que la Mongolie a fait appel à l’aide internationale. Sans parler de l’Afrique qui, au cours des années soixante, bénéficia d’une pluviométrie supérieure à la normale. Elle avait fait remonter la zone sahélienne vers le nord, avec recul du désert. Á la même époque, en Eurasie du Nord et au Canada, la forêt boréale et l’exploitation agricole gagnaient vers le nord. Puis, à partir de 1972, renversement de tendance, la pluviométrie a dramatiquement décru, et le Sahel a progressivement glissé une nouvelle fois vers le sud.
NRH : Les hommes doivent-ils avoir peur du réchauffement annoncé par certains ” experts” ?
ML : Historiquement, nous pouvons constater que les périodes chaudes ont toujours été des périodes fastes, comme par exemple au début de notre ère lors des années triomphantes de la République romaine et de l’Empire. Lors de l’épopée des Vikings vers le Groenland et l’Amérique du Nord, entre 1150 et 1300, un optimum climatique régnait sur l’Europe centrale et occidentale, déplaçant les cultures et en particulier celle de la vigne de 4 à 5 degrés de latitude vers le nord. Le ” doux douzième (gentle twelfth century) représente dans la tradition écossaise un “âge d’or” avec ses hivers doux et ses étés secs. Ensuite, après une chute de températures, s’est produit le retour d’une période “chaude” connue par les spécialistes sous le nom d’optimum climatique médiéval (OCM) qui a notamment favorisé les grands voyages de découvertes. Par opposition, les épisodes froids ont été considérés comme des “périodes sombres” (dark ages), comme celle qui, après 1410, a coupé les relations avec le Groenland ou celle du “petit âge de glace” entre 1600 et 1850, qui a atteint sa plus grande rigueur vers 1708-1709 dénommée par Réaumur “l’année du grand hiver”, période au cours de laquelle les glaciers alpins ont atteint une grande extension, comme en témoignent en 1789 les Cahiers de doléances des paysans chamoniards dont les prairies étaient envahies par la glace. Il est donc ridicule de la part des médias de prétendre que la chaleur est synonyme de calamité, en particulier à des gens qui, au cours de l’hiver, ne pensent qu’à l’été, rêvant pour leur retraite de résider dans le Midi ou en Espagne, voire au Maroc, c’est-à-dire au soleil ! De cette façon, ” l’invraisemblable douceur ” du mois de décembre 2006 et la facture de chauffage allégée ont pu être présentées par les médias comme des catastrophes !
NRH : Vous soutenez que si le désert du Sahara “avance”, ce n’est pas pour les raisons habituellement invoquées. Mais si un réchauffement climatique durable se produisait, ne serait-il pas à craindre en Afrique où l’on nous prédit des catastrophes terrifiantes dues à l’élévation des températures ?
ML : L’histoire nous montre que toutes les périodes “chaudes” ont été en Afrique des périodes pluvieuses, notamment le Moyen-Âge qui a permis la prospérité (entre 1200 et 1500) des grands empires sahélo-soudaniens. Quant à la diminution actuelle de la pluie au sud du Sahara, c’est tout le contraire d’un scénario de “réchauffement”, ce qui apporte un démenti flagrant à ce que prétend le GIEC (Groupement intergouvernemental pour l’étude du climat). Il faut en effet souligner que sous les tropiques les précipitations tombent majoritairement en saison chaude. Si un réchauffement devait réellement se produire, il se traduirait par une amélioration pluviométrique, or ce n’est pas le cas actuellement. Le glissement actuel vers le Sud de la zone sahélienne, donc du Sahara, est de l’ordre de 200 à 300 km et le phénomène, qui a débuté dans les années 1970, s’inscrit comme au DMG, entre 18000 et 15000 avant nos jours, lorsque le Sahara s’était déplacé de 1000 km vers le sud, non pas dans un contexte de réchauffement des pôles mais au contraire dans un schéma d’accentuation du refroidissement des pôles, ce qui contredit encore une fois le scénario infondé du GIEC, des écologistes et des médias.
NRH : Sur quoi repose alors ce que vous qualifiez de “myhe du réchauffement global” planétaire ?
ML : En 1988, les États-Unis vécurent dramatiquement une sécheresse accompagnée de vents de poussière, qui évoquaient les années 1930, celles du dust-bowl, illustré par John Steinbeck dans Les Raisins de la colère. En juin 1988, J. Hansen (de la Nasa) présenta devant le Congrès une courbe sur laquelle il ajouta, à des moyennes annuelles, une moyenne établie sur les cinq derniers mois, ce qui eut pour effet de faire grimper artificiellement la courbe thermique des États-Unis. Ce procédé malhonnête déclencha alors la ” panique climatique ” déjà préparée de longue date par les mouvements écologistes, ce qui conduisit en 1989 à la création du GIEC. Á partir de cette date, le nombre de prétendus climatologues, le plus souvent auto-proclamés ou désignés par les gouvernements, augmenta d’une façon vertigineuse. Le climat devint l’affaire des organisations écologistes, de journalistes dits scientifiques, des médias et des politiques. Dans le même temps, tout fut hyper-simplifié par des délégués désignés par les gouvernements et dénommés “experts” (donc des politiques ou des scientifiques politisés) qui établissent, comme à Paris en février 2007, le ” Résumé pour Décideurs” (Summary for Policymakers). C’est à l’occasion de ces réunions que sont orchestrés, avec force simplifications et marchandages, voire mensonges éhontés, les “coups” médiatiques destinés à impressionner l’opinion. De cette façon, en 1995, avait été introduite, hors débat scientifique, la formule, toujours non prouvée, de ” la responsabilité de l’homme dans le changement climatique”. On est alors très loin du climat lui-même ! Mais c’est de cette façon que les politiques et les médias surenchérissent dans la catastrophisme du réchauffement…avec la même assurance et la même vigueur que dans les années 1970 lorsqu’ils annonçaient le retour d’un ” nouvel âge de glace” !
NRH : Venons-en, si vous le voulez bien, à l’effet de serre. Doit-on croire les “experts” et les médias quand ils soutiennent que le CO2 est le facteur “unique” du changement climatique et de tous les phénomènes météorologiques ?
ML : Pour 95%, l’effet de serre est dû à la vapeur d’eau. Le dioxyde de carbone, ou CO2 , ne représente, quant à lui, que 3,62% de l’effet de serre, soit 26 fois moins que la vapeur d’eau. La vapeur d’eau étant à presque 100% d’origine naturelle, comme la majeure partie des autres gaz émissifs ( CO2 et CH4 ou méthane), l’effet de serre est donc essentiellement un phénomène naturel. Seule une faible proportion (effet de serre dit anthropique) peut être attribuée aux activités humaines et cela pour une valeur totale de 0,28% de l’effet de serre total, dont 0,12% pour le seul CO2 , c’est-à-dire une proportion insignifiante, voire tout à fait négligeable. Il est donc stupide de prétendre que les taux actuels n’ont jamais été aussi élevés depuis…650 000 ans selon la dernière affabulation. D’autant plus que les études paléo-climatiques n’ont révélé aucune relation entre le CO2 et la température !En résumé, aucune relation causale, physiquement fondée, prouvée et quantifiée, n’a été établie entre l’évolution de la température (hausse, mais aussi baisse) et la variation de l’effet de serre par le CO2. A fortiori, aucune relation n’est démontrée entre les activités humaines et le climat : l’homme n’est en aucune façon responsable du changement climatique.
NRH : Pardonnez cette question brutale : la terre se réchauffe-t-elle, oui ou non ?
ML : La température moyenne dite “globale” a augmenté de 0,74° au cours de la période 1906-2005 (GIEC, 2007). Mais, surtout, les données d’observation montrent que des régions se réchauffent tandis que d’autres se refroidissent. Certaines régions se sont ainsi refroidies comme l’Arctique occidental et le Groenland, tandis que d’autres se sont réchauffées comme la mer de Norvège et ses pourtours, à l’échelle annuelle de ±1°C et en hiver de l’ordre de ±2°C, au cours de la période 1954-2003. L’espace Pacifique nord connaît une évolution comparable avec un refroidissement sur la Sibérie orientale, particulièrement en hiver, et un fort réchauffement sur l’Alaska et le détroit de Béring. Il est donc absolument inexact de prétendre que la planète se réchauffe. Le “changement climatique” n’est pas synonyme de “réchauffement global” car il n’existe pas de “climat global”. De plus, et comme je viens de vous le dire, l’évolution du climat ne dépend en aucune façon du CO2, et l’homme n’est en aucun cas responsable de ce dernier, sauf dans le cadre limité des villes.
NRH : Que répondre à ceux qui annoncent de fortes menaces sur l’Arctique et sur l’Antarctique ?
ML : On mélange tout : climat, pollution, écologie et écologisme, développement durable, scoops médiatiques, propagande et faits réels, souvent déformés d’ailleurs, politique et intérêts économiques (avoués et inavoués). Ainsi les incohérences, les affirmations gratuites, les impossibilités physiques et les mensonges éhontés sont multiples.
NRH : Pourtant, le ” Groenland fond ” et l’Antarctique se disloque.
ML : C’est vrai que la glace fond dans les basses couches, sur les pourtours du Groenland baignés par l’air chaud venu du sud. Mais, en 1816 et 1817, par exemple, on avait pu atteindre le Pôle en longeant les côtes groenlandaises. En revanche, le satellite prouve que la partie sommitale du Groenland se refroidit et s’élève de 6 cm par an en raison des chutes de neige abondantes. Quant à l’Antarctique, il est particulièrement stable et bénéficie même d’un gain de masse glaciaire dans sa partie orientale. La péninsule antarctique constitue une exception bien connue des climatologues. En raison de sa latitude et de la proximité des Andes qui canalisent vigoureusement vers le sud le flux cyclonique chaud et humide (M.Leroux, 2005), les dépressions australes connaissent ici une évolution remarquable. Elles sont de plus en plus creusées, tandis que leur trajectoire est de plus en plus méridionale, et la température de l’air est croissante (A. Pommier, 2006). Ainsi, comme dans le voisinage de la mer de Norvège (ou encore dans la région Alaska-détroit de Béring), le réchauffement de la péninsule antarctique, faussement attribué par le GIEC à l’effet de serre, est commandé par une intensification vers le Pôle de la circulation d’air chaud et humide de lointaine origine tropicale.
NRH : Comment expliquez-vous alors les changements que l’on observe en Europe ?
ML : Afin de répondre à votre question de façon à être compris par des non-spécialistes, disons que dans l’espace de l’Atlantique Nord, tandis que l’Artique occidental se refroidit et que les anticyclones qui quittent le Pôle sont plus puissants, les remontées d’air cyclonique associé aux dépressions transportent davantage d’air chaud et humide d’origine subtropicale, voire tropicale, vers la mer de Norvège et au-delà. En conséquence, la température s’élève et les précipitations (neigeuses en altitude, sur le Groenland et la Scandinavie) augmentent. Tandis que la pression baisse, la tempêtuosité s’accroît, avec des dépressions plus nombreuses atteignant des latitudes plus septentrionales (A. Pommier, 2005). Comme l’Europe occidentale est située sur la trajectoire des remontées cycloniques du sud, elle bénéficie aussi d’un réchauffement, voire localement d’un excès de pluie.
Il faut bien voir que sur l’Atlantique, l’agglutination anticyclonique (AA), couramment appelée anticyclone des Açores, est plus puissante et plus étendue vers le sud et c’est pourquoi le Sahel atlantique et notamment l’archipel du Cap-Vert, subit une sécheresse plus prononcée que sur le continent voisin. La Méditerranée qui prolonge cet espace atlantique est plus froide et donc plus sèche sur son bassin oriental (comme sur l’Europe centrale), tandis que la pression de surface est également croissante. C’est en particulier cette hausse de pression, et non le CO2, qui est responsable dans nos régions à la fois de longues séquences sans pluie (ou sans neige en montagne) lorsque la situation reste longtemps anticyclonique, ou des périodes de chaleur, voire de canicule comme en août 2003.
NRH : Mais pourtant, comme on le dit souvent, ” les glaciers disparaissent…”
ML : Pourquoi ne pas dire qu’ils ont été plus réduits encore dans les Alpes au Moyen Âge et que la longueur aujourd’hui observable de leur langue glaciaire dépend de leur alimentation en neige antérieure à la période actuelle ? C’est d’autant plus vrai à l’altitude des neiges du Kilimandjaro, autre exemple hyper médiatisé, proche de 6000 mètres, où ce n’est pas la température (ici inférieure à 0°C) qui a varié mais, comme ailleurs, les conditions de la pluviosité (M.Leroux, 1983,2001).
NRH : On dit également que les cyclones vont être de plus en plus nombreux et de plus en plus violents.
ML : Les spécialistes de météorologie tropicale ne sont pas de cet avis, mais ils ne sont pas écoutés… Ils affirment même qu’aucune tendance à la hausse n’est observée. Quant au colloque sur les cyclones tropicaux tenu au Costa Rica sous l’égide de l’OMM (Organisation météorologique mondiale) en décembre 2006, il a même conclu que ” aucun cyclone ne peut être directement attribué au changement climatique”. Chris Landsea, spécialiste incontesté des cyclones, a préféré démissionner du GIEC pour ” ne pas contribuer à un processus motivé par des objectifs préconçus et scientifiquement non fondés “. Mais les dégâts provoqués par les cyclones offrent de si ” belles images” aux revues et aux journaux télévisés… L’exemple de “Katrina” est exploité sans vergogne, alors que la rupture des digues de La Nouvelle-Orléans était une catastrophe annoncée depuis déjà fort longtemps…
NRH : Dans le registre catastrophique, certains médias prétendent même que le Gulf Stream va s’arrêter…
ML : Il faudrait pour cela que le vent, qui est le moteur des courants marins superficiels, cesse de souffler, c’est-à-dire que toute la circulation aérienne comme océanique soit bloquée, ce qui est naturellement invraisemblable ! On dit aussi que ” la mer monte”…mais aucune courbe ne le prouve, sauf pour quelques hypothétiques centimètres (12 cm en 140 ans), et aucune terre n’a encore disparu. Les prédictions, souvent de caractère “hollywoodien”, sont issues de modèles climatiques dont l’efficacité est fortement discutée. En premier lieu, et c’est le comble pour des modèles numériques, par les mathématiciens eux-mêmes qui jugent que “les modèles employés sont à ce point sommaires, grossiers, empiriques, fallacieux que les conclusions qui en sont tirées sont dépourvues de toute valeur prédictive” (B. Beauzamy 2006).
NRH : Quel est l’avenir de la climatologie dans l’actuel politiquement correct climatique ?
ML : Au lieu de tirer des plans très hypothétiques sur la comète 2100, la climatologie, dans une impasse conceptuelle depuis une cinquantaine d’années, devrait plutôt chercher à contribuer efficacement à déterminer les mesures idoines de prévention et d’adaptation au climat du futur proche. Car le changement climatique -c’est le propre du climat d’évoluer constamment- est bien réel, mais antinomique du scénario ” chaud ” qui nous est actuellement imposé, comme le prouve la hausse continue de la pression atmosphérique au-dessus de nombreuses régions dont la France. Ce changement du climat n’est pas celui qui est prédit par le GIEC. Mais les théoriciens et les modélisateurs se soucient peu de l’observation des phénomènes réels.Ce sont les raisons et les mécanismes de ce changement permanent qu’il convient à la climatologie de définir sérieusement. Dans le même temps, les autres disciplines, desservies par le mélange des genres et qui n’ont pas besoin de l’illusoire épouvantail climatique, pourront elles-mêmes se consacrer efficacement à la lutte contre la pollution ou s’investir dans le développement durable.
« Si l’on abstrait du sentiment profond les éléments de pensée qui y sont mêlés, il reste le sentiment fort, et celui-ci ne garantit pour la connaissance rien que lui-même, tout comme la croyance forte ne prouve que sa force, non la vérité de ce que l’on croit. » ~ Friedrich Nietzsche, « Humain trop humain », 1878 ~
Contrairement aux prédictions du Réchauffement Climatique, le niveau des eaux des Grands Lacs sont à leur plus hauts
Climatologue Analyste pour la NASA avec le Dr. John Christy des températures globales par satellite Ancien patron du département en recherche climatologique de la NASA
C’est devenu un truisme que tout changement dans la nature observé sera blâmé par quelque expert sur le réchauffement climatique (anthropique), aussi connu comme “changement climatique (anthropique)”, “crise climatique” ou “urgence climatique”.
Lorsque le niveau des eaux des Grands Lacs furent inhabituellement bas dans une période allant en gros de 2000 à 2012, ceci fut évoqué comme manifestation et preuve du réchauffement climatique et que celui-ci était la cause de l’assèchement des Grands Lacs.
Prenez par exemple cet article de 2012 du “National Geographic”, accompagné de cette photo étonnante:
Le texte d’accompagnement de la photo appelle cela “le fond du lac”, comme si le lac Michigan, qui a une profondeur moyenne de 80m, s’était en quelque sorte complètement asséché.
Puis, en deux ans, les niveaux d’eau les plus bas furent remplacés par les niveaux les plus hauts. La cause (analysis here) fut une combinaison de grande précipitation inhabituelle (contrairement à la théorie du réchauffement climatique) et d’un hiver exceptionnellement froid qui fit que les lacs ont pratiquement complètement gelé, réduisant ainsi l’évaporation.
Maintenant, en ce mois de juin 2019, TOUS les Grands Lacs ont atteint des records dans leur niveau le plus haut.
Le temps pour changer l’histoire
Ainsi, comment les alarmistes du climat peuvent-ils expliquer ce défi dans l’observation en rapport avec leurs prédictions ?
Simple ! Ils invoquent juste une “bizarrerie climatique” et affirment que c’est l’urgence climatique qui a causé le fait que les niveaux des eaux soient devenus plus imprévisibles, d’avoir un profil en dents de scie, d’être plus variables !…
Le problème est qu’il n’y a aucune bonne preuve que ceci se soit produit dans les 100 dernières années. Cette série de 4 grands systèmes de lacs majeurs (les lacs Huron et Michigan sont au même niveau, connectés entre eux par le détroit de Mackinac) montre qu’il n’y a aucune augmentation de variabilité depuis que les niveaux ont été précisément enregistrés (données du laboratoire de recherche environnementale des Grands Lacs de la NOAA):
(voir graphiques sur l’article original)
Ceci est juste un exemple de plus de l’aspect et tournure non scientifiques qu’ont pris bien des affirmations sur le réchauffement climatique. La météorologie et le climat sont tous deux des systèmes dynamiques non linéaires, capables de produire des changements sans aucun “forçage” de l’augmentation du CO2 ou du soleil. Le changement est normal, naturel.
Ce qui n’est pas normal en revanche, c’est de blâmer chaque changement qui s’opère dans la nature et que nous n’aimons pas sur les activités humaines. C’est ce qui s’est passé au Moyen-Age lorsque les sorcières furent blâmées pour les tempêtes, les sécheresses et autres.
On aurait pu penser que nous ayons progressé au delà de cette mentalité.
Pour apporter de l’eau au moulin des « Gilets Jaunes » en ce 17 novembre 2018… Pas plus de Réchauffement Climatique Anthropique que de beurre en branche !… ~ Résistance 71 ~
L’état déplorable du processus de révision (peer review) de la science climatique et félicitations à Nic Lewis
Depuis maintenant quelques décennies, ceux d’entre nous essayant de faire publier des articles scientifiques non alignés avec le narratif apocalyptique officiel sur le climat, ont remarqué une nette tendance à la révision approximative et partiale dans le domaine des articles de recherche soumis à publication dans des journaux et/ou revues scientifiques.
Une partie du problème est l’augmentation de la spécialisation de la science climatique (et des autres sciences de manière plus générale), de façon à ce qu’il y ait relativement très peu de pairs ayant suffisamment de connaissance du sujet qu’ils révisent et corrigent avant publication, pour donner un avis d’expert compétent sur le sujet présenté. En lieu et place, ils donnent simplement au(x) rédacteur(s) de l’article le bénéfice du doute. Je me suis retrouvé moi-même dans cette situation à plusieurs reprises alors que je lisais et révisais un article pour sa publication. Ceci mène à la pensée de groupe, alors que le nombre d’experts dans les sous-discplines fond comme beurre au soleil.
Pompe à fric climatique
Si les conclusions d’un article de recherche soutiennent un narratif plus alarmiste sur la sériosité du réchauffement climatique anthropique (RCA), sa révision par les pairs sera bien moins stricte. Je suis maintenant totalement convaincu de ce fait. Si l’article a un ton plus sceptique, il endure des niveaux de critiques que les articles alarmistes ne voient jamais. J’ai eu au moins un de mes articles rejeté, sur la base d’un simple analyste qui manifestement n’avait pas lu l’article et critiquait des affirmations qui n’étaient aucunement dans celui-ci.
Un article récent (NdT: lien vers l’article en anglais dans l’article original de Spencer) publié dans la revue “Nature”, qui est possiblement la meilleure revue scientifique au monde, a affirmé que les océans se sont considérablement réchauffés et de manière plus rapide que les estimations faites par les actuels relevés de températures par thermomètres, qui demeurent toujours très rares même dans la zone de bouée Argo.
Entre en matière Nic Lewis, qui avec Judith Curry a publié parmi les plus strictes estimations de la sensibilité du climat basées sur des données d’observation empiriques et les forçages climatiques anthropiques assumés (essentiellement l’augmentation de CO2). Malgré le fait que Mr Lewis ne soit pas un scientifique du climat agréé, il a immédiatement identifié une erreur signifiante dans l’artocle publié, erreur qui altère de manière substantielle les conclusions, ce que les auteurs de l’article reconnaissent maintenant (NdT: lien dans l’article original en anglais)
La bonne nouvelle réside dans le fait que ceci est en fait une erreur qui a été identifiée et finalement reconnue comme telle.
La mauvaise nouvelle est que le processus de révision de l’article scientifiques par les “pairs”, qui impliqua de manière présumée des scientifiques du climat accrédités, aurait dû intercepter cette erreur avant publication.
A la veille de la conférence Cop21 de l’ONU à Paris, ce message, 6 ans plus tard, est toujours d’une vibrante et brûlante actualité et s’il l’est c’est parce que l’humanité ne s’est pas encore débarrassée de l’escroquerie du dogme du réchauffement climatique anthropique, depuis le ClimateGate de 2009, muté en “changement climatique” (l’anthropique étant maintenant sous-entendu…), ni n’est venue à bout du détournement du mouvement écologiste à des fins propagandistes et mercantiles. Rappelons-nous qu’à chacune des ces réunions sur le climat, il y a toujours cette étiquette “d’urgence, de fin du monde”… toujours depuis toutes ces années, on nous dit que “c’est la réunion de la DERNIERE CHANCE” pour la planète. La peur, encore la peur manipulatrice… Cela ne vous rappelle rien dans le contexte actuel ?… Le fonctionnement est toujours identique et suit la bonne vieille recette dialectique hégelienne: Action-Réaction-Solution (déjà toute prête, puisque les phases action et réaction ont été pilotées de l’intérieur…)
~ Résistance 71 ~
Je suis James Corbett du corbettreport.com et je viens aujourd’hui vous délivrer un message.
A vous les écologistes, à vous les activistes de l’environnement.
A vous qui avez regardé avec anxiété les façons dont le monde autour de nous a été ravagé dans la poursuite du dollar tout puissant.
Vous qui êtes préoccupés de l’état de la planète que nous allons laissée à nos enfants et à nos petits-enfants et à ces générations encore non –nées.
Ceci n’est pas un message de division, mais un message de coopération.
Ceci est un mesage d’espoir et de pouvoir décisionnaire, mais il nous demande de regarder en face une vérité difficile et inconfortable:
Votre mouvement écologiste a été détourné, usurpé par ces mêmes intérêts commerciaux et financiers que vous pensiez combattre.
Vous vous en doutiez un peu sans doute depuis des années.
Vous avez d’abord observé avec espoir et enthousiasme alors que votre mouvement, votre cause, votre message commençaient à se répandre, qu’ils commençaient à être repris par les médias et qu’on lui donnait de plus en plus d’attention, alors que de plus en plus de conférences étaient organisées et que les idées pour lesquelles vous vous étiez tant battues commencèrent à émerger nationalement, puis internationalement.
Vous avez observé avec un certain malaise grandissant alors que le message était simplifié. D’abord il devint un slogan. Puis il devint une marque. Bientôt il ne fut plus qu’une étiquette attachée aux produits. Les idées pour lesquelles vous vous étiez battues vous revenaient sous forme de produits, pour un bénéfice financier.
Vous avez continué à observer avec un malaise grandissant alors que le message devenait une litanie et non plus un argument, qu’il était porté comme une mode plutôt que de provenir de quelque chiose émanant de la conviction d’une compréhension.
Puis vous n’avez plus été d’accord pour certains d’entre-vous, lorsque les slogans puis la science, furent imbécilisés. Lorsque le gaz carbonique devint le point de focalisation ultime et que ce CO2 fut mené jusqu’à une cause politique. Bientôt, il n’en fut plus que la seule cause.
Vous saviez qu’Al Gore n’était pas un scientifique, que ses preuves étaient factuellement incorrectes, que le mouvement avait été pris en charge par une cause qui n’était pas la votre, une cause qui se fondait sur des croyances que vous ne partagiez pas et proposait des solutions que vous ne vouliez pas. Cela atteignit un point de non retour lorsque vous vîtes que les solutions proposées n’étaient pas du tout des solutions, lorsqu’ils proposèrent de nouveaux impôts et de nouveaux marchés qui ne serviraient à terme qu’à remplir leurs poches.
Vous saviez que quelque chose clochait lorsque vous les vîtes argumenter pour un plan de “plafond et d’échange” (de crédits carbones), “cap and trade” proposé par Ken Lay (NdT: l’escroc criminel du scandale d’Enron aux USA), quand vous vîtes Goldman Sachs se positionner pour chevaucher la nouvelle bulle financière du commerce du carbone (NdT: dont Al Gore et l’escroc patron du GIEC Patchauri avaient investi dans la “bourse du carbone” le fameux CCX ou “Chicago Carbon Exchange”…), lorsque la poussée du mouvement devint une manière de faire du fric, d’en dépenser ou d’en trouver de cet état de panique.
Votre mouvement a été complètement détourné.
Vous avez dû comprendre la première fois que vous avez lu le livre de 1991 du Club de Rome: “The First Global Revolution”, qui disait:
“En cherchant un ennemi commun contre lequel nous pourrions nous unifier, nous en sommes venus à l’idée de la pollution, de la menace d’un réchauffement climatique, de pénuries d’eau, de famines et de catastrophes de cet acabi. Dans leur totalité et interactions, ces phénomènes constituent une sorte de menace commune qui doit être confrontée collectivement. Mais en désignant ces dangers comme ennemis, nous tombons dans le piège dont nous avons déjà parlé à nos lecteurs, c’est à dire celui de prendre les symptomes pour les causes. Tous ces dangers sont causés par l’intervention humaine dans les processus naturels et ce n’est que par le changement d’attitude et de comportement que nous pourrons les circonvenir. Le véritable ennemi devient alors l’humanité elle-même.”
Et quand vous avez regardé la liste des membres de ce Club de Rome (NdT: fondé par David Rockefeller et Zbigniew Brzezinski…) , que vous avez appris au sujet de l’eugénisme, des liens des Rockefeller avec le Kaiser Wilhelm Institute et la pratique d’un crypto-eugénisme et de la montée de la peur de la surpopulation (malthusianisme) ainsi que de l’appel élitiste après élitiste après élitiste, pour limiter la population mondiale ; vous avez pourtant toujours voulu croire qu’il y avait quelque vérité là-dedans, quelque chose de véritable dans cette obsession à sens unique habitant ce mouvement écologique détourné par le dogme du réchauffement climatique anthropique.
Maintenant en ce mois de novembre 2009, les derniers doutes que vous pouviez avoir sont tombés.
La semaine dernière, quelqu’un de l’intérieur a fuité des documents internes et des courriels du Climate Research Unit (CRU) de l’université d’East Anglia (NdT: le nid des cadors du GIEC) et a mis les mensonges au grand jour, ainsi que la manipulation et la fraude se cachant derrière les études qui ont démontré de manière supposée un réchauffement de 0,6°C de réchauffement ces dernières 130 années, ainsi que le graphique dit de la “crosse de hockey” qui devait montrer un soi-disant réchauffement sans précédent dans notre époque (NdT: graphe qui a été prouvé manipulé puisqu’élimant sciemment la période chaude médiévale) et l’avertissement alarmiste d’un désastre climatique imminent.
Nous savons maintenant que ces scientiffiques avaient écrit des notes de programmation dans le code source de leurs propres modèles climatiques admettant que les résultats avaient été manuellement ajustés.
Nous savons maintenant que les valeurs furent ajustées pour se conformer aux désirs des scientifiques et ne représentaient pas la réalité.
Nous savons maintenant que le processus de révision par les pairs (peer review process) a été perverti jusqu’à exclure ces scientifiques dont les travaux critiquaient les résultats (du CRU).
Nous savons maintenant que ces scientifiques exprimaient des doutes en privé au sujet de la science qu’ils clâmaient publiquement être établie et sans discussion possible. Nous savons maintenant en bref, qu’ils mentaient. On ne sait pas ce qui résultera de tout cela, mais il est évident que les retombées seront substantielles (NdT: ce scandale est passé à la trappe, aucun merdia n’a bien sûr relayé, l’omerta a prévalu.. même si cela a eu un impact dans la communauté scientifique, bien mois sur les opinions publiques. Voir nos archives sur le ClimateGate remontant à 2010: https://resistance71.wordpress.com/?s=climategate )
Néanmoins avec cette crise vient une opportunité, celle de recapturer le mouvement écologiste que les financiers ont volé aux peuples.
Ensemble, nous pouvons demander une enquête complète et indépendante sur tous les chercheurs dont le travail a été impliqué dans l’affaire du CRU. Nous pouvons demander une réévaluation complète de toutes ces études et de leurs conclusions qui ont été mises en question par ces révélations ainsi que la révision de toutes les politiques publiques qui furent fondées sur ces études frauduleuses.
Nous pouvons établir de nouveaux standards de transparence pour les scientifiques dont le travail est financé par les contribuables et dont les résultats affectent les politiques publiques environnementales, de façon à ce que tout le monde ait accès de manière égale à toutes les données utilisées pour calculer ainsi que tous les codes source utilisés par tous les programmes informatiques utilisés pour nodeler ces données.
En d’autres termes, nous pouvons réaffirmer qu’aucune cause ne vaut la peine d’être soutenue si elle implique le mensonge et la falsification pour sa propagation.
De manière encore plus importante, nous pouvont reprendre le contrôle du mouvement écologique.
Nous pouvons commencer à nous concentrer sur des questions sérieuses qui doivent être posées au sujet par exemple de l’ingénierie génétique et la technologie des espèces hybrides, des organismes génétiquement modifiés et de ces nouvelles encore jamais vues protéines, qui sont làchées dans notre biosphère dans le cadfre d’une expérience géante qui menace le génome même de toute vie sur cette planète.
Nous pourrons nous tourner vers les causes environnementales de l’explosion de cancers et de la baisse dramatique de la fertilité et de la fécondité humaines ces 50 dernières années, incluant l’influence des BPA dans nos plastiques et des anti-androgènes dans l’eau potable. Nous pouvons examiner les agences régulatrices qui sont contrôlées par les mêmes corporations qu’elles sont supposées observer et contrôler.
Nous pourrons commencer à nous préoccuper sérieusement de l’uranium appauvri (utilisé sur les champs de batailles) et du largage de déchets toxiques dans nos rivières et à tous ces problèmes que nous savions être une grande partie du mandat aloué au véritable mouvement environnementaliste et écologiste.
Ou nous pouvons, comme certains l’ont fait, nous avilir dans la politique politicienne. Nous pouvons décider que les mensonges sont OK pourvu qu’ils soutiennent “notre côté”. Nous pouvons défendre les actions répréhensibles des chercheurs du CRU et nous rassembler autour du drapeau vert qui a été capturé par l’ennemi depuis bien longtemps.
C’est une décision simple à faire, mais une qui doit-être faite rapidement, avant que l’argument puisse être pirouetté et que l’environnementalisme retourne à son business habituel.
Nous sommes à un carrefour de l’histoire et ne vous y trompez pas, l’histoire sera le juge final de nos actions. Je vous laisserai aujourd’hui avec une simple question: De quel côté de l’histoire voulez-vous vraiment être ?
Pour le Corbett Report, je suis James Corbett émettant depuis le Japon occidental.
Nous le disons depuis des années: L’escroquerie du RCA est un masque pour un programme eugéniste de dépopulation drastique mondiale. Comme ils l’ont fait graver dans la pierre des Guide Stones dans l’état de Géorgie, le but est une réduction de population de 6,5 milliards de personnes, pour maintenir la population mondiale à 500 millions. Voilà le délire psychopathe des oligarques: un holocauste planétaire qui est en marche !
La COP 21 n’est pas un bien absolu. Le mouvement « Solidarité et progrès » est le seul à dénoncer la conférence sur le climat, sur laquelle les autorités françaises misent beaucoup.
Nous avons demandé à Christine Bierre de nous expliquer en quoi les négociations pourraient conduire à des conséquences néfastes et dangereuses.
La COP 21 n’a pas tellement pour objectif la protection de la planète, mais un « plongeon massif de la population actuelle de sept milliards à un milliard seulementé », parce que » l’économie fondée sur les énergies renouvelables ne pourra accueillir qu’un milliard d’individus sur la Terre ». Christine Bierre témoigne: « On dit, par exemple que s’il y a des changements climatiques, c’est à cause du travail de l’homme et non pas des cycles galactiques, des cycles solaires, des cycles terrestres qui ont toujours été à l’origine des changements climatiques. Si cette théorie est vraie, cela veut dire qu’il faut réduire la production de l’homme. On propose alors de sortir des énergies fossiles et du nucléaire pour aller, d’ici 2050, vers les énergies renouvelables. Mais ces énergies renouvelables produisent beaucoup moins que les énergies fossiles et le nucléaire. Si on va vers une économie qui est fondée sur les énergies renouvelables, cette économie-là ne pourrait soutenir et accueillir qu’environ un milliard d’individus sur la planète. Or, aujourd’hui, nous sommes sept milliards et nous allons vers beaucoup plus. »
La terrible idée de réduire la population de la Terre a été ouvertement proclamée par la prince Philip d’Edimbourg au cours du sommet de l’UNESCO, les 7-10 juillet dernier. En 1987, il a écrit un livre intitulé « Si j’étais un animal », dans lequel il dit que s’il était un animal, il aurait souhaité d’être réincarné en un virus mortel pour réduire la population « afin de contribuer de quelque manière à résoudre le problème de la surpopulation ». Précédemment, en 1981, dans une interview à People Magazine, il s’est opposé au programme des Nations unies sur la lutte contre le paludisme au Sri Lanka parce que celui-ci avait abouti à doubler la population en 20 ans. Et il a dit: « Nous n’avons pas de choix, si la croissance démographique n’est pas limitée de façon volontaire, elle le sera involontairement par l’expansion des maladies, de la famine et de la guerre » se rappelle Christine Bierre.
Cette idéologie cible principalement les pays des BRICS et les pays émergents, continue-elle. « Lors du sommet de Copenhague, en 2009, l’Inde, la Chine et d’autres pays émergents avaient complètement refusé d’adopter les règles censées lutter contre le réchauffement climatique. Ils avaient dit que, pour eux, ce qui passait, d’abord, c’était le développement des populations ». Or, les Etats-Unis, un des plus grands pollueurs au monde, ne sont pas du tout menacés: « Lorsqu’on est à la tête du monde, on n’est pas obligé de suivre ses propres lois. »
Or, les changements climatiques ont toujours eu lieu. En fait, la température a commencé à augmenter en 1695, précise Christine Bierre, parce que le soleil a eu une activité magnétique beaucoup plus importante. « Entre 1695 et aujourd’hui, il y a eu une augmentation de température d’à peu près un degré. Ce n’est pas énorme. Entre temps, l’activité humaine s’est développée massivement. Depuis 2000 il y a plutôt une tendance à la baisse, un petit refroidissement qui a eu lieu entre 1940 et 1970 « . Cela veut dire qu’il faut étudier beaucoup plus les causes des changements de température sur notre planète (mouvements galactiques, activité solaire et autre) qui ne sont pas du tout l’effet de l’activité humaine.
L’avenir de la population mondiale n’est pas terne aux yeux de Christine Bierre qui reste optimiste: « Je pense que, pour toutes ces raisons, il est extrêmement important de dénoncer ce qui se passe. Si les ressources naturelles sont limitées, la capacité de l’homme ne l’est pas, ainsi que sa créativité, sa faculté de découvrir de nouvelles ressources, de nouvelles technologies qui ont toujours permis à l’homme de passer d’une population moindre à une intensité de population plus grande, à sept milliards et plus aujourd’hui ».
La focalisation du monde sur le CO2 est simplement l’objectif final d’un agenda politique bien plus large. Le Club de Rome (CR) et l’agenda 21 du Programme Environnemental des Nations-Unies d’alors (PENU ou UNEP en anglais), régit par Maurice Strong, ont créé un agenda politique fondé sur certaines assomptions toutes reliées à la surpopulation.
Le monde et toutes les nations sont surpeuplés.
La croissance démographique s’effectue à une vitesse intenable.
Toutes les nations utilisent les ressources naturelles à une vitesse insoutenable.
Les nations développées utilisent les ressources à une vitesse bien supérieure que les nations en voie de développement.
Les nations développées sont parvenues à la richesse en utilisant les industries pétrolières
Les nations développées doivent payer des compensations aux nations en voie de développement pour les profits dégagés à leurs dépends et pour les difficultés et coûts d’adaptation impliqués dans la gestion du changement climatique créé par les émissions de CO2.
Réduire les activités des nations développées et ralentir le développement des nations en voie de développement requiert un gouvernement mondial.
Une fois qu’un gouvernement mondial sera en place, le contrôle de la population pourra progresser.
Le réchauffement climatique (anthropique) et le changement climatique (anthropique) sont simplement les menaces émotionnelles utilisées pour confronter la surpopulation. Le problème est le suivant: le monde n’est pas surpeuplé !
L’attaque actuelle sur les nations développées inclut une punition pour leur succès et pour la redistribution de leur richesse mal acquise. Il est ironique qu’ils aient choisi Thomas Malthus (1766-1834) et ses idées comme base de leur agenda parce qu’il argumenta qu’une augmentation de la prospérité était ralentie non pas par une répartition inégale des richesses mais par trop de gens incapables ou n’ayant aucune volonté de créer de la richesse. Il ne voulait pas une réduction de la population dans les grandes largeurs, mais juste une réduction de ceux qui “freinaient” la société. Ses vues et propositions sont très différentes de celles des solutions socialistes de l’agenda 21. Son ouvrage majeur, , An Essay on the Principle of Population, proposait ce que les socialistes d’aujourd’hui considéreraient comme complètement inacceptabe dans le raisonnement et les solutions envisagées. Il voulait que le gouvernement mette fin aux politiques qui encourageraient le peuple à avoir plus d’enfants. Au lieu de réduire la totalité de la population et de prendre aux riches pour donner aux pauvres, il voulait simplement que moins de pauvres naissent.
Le Club de Rome (CR), sous le déguisement de vouloir sauver la planète, adopta et étendit le travail de Malthus en tant qu’agenda de contrôle de la population. Comme l’explique un groupe:
Malthus était un économiste politique qui était concerné par ce qu’il voyait comme le déclin des conditions de vie dans l’Angleterre du XIXème siècle. Il blâma ce déclin sur trois éléments: la surproduction de la jeunesse, l’incapacité des ressources de demeurer à niveau avec l’augmentation de la population humaine et l’irresponsabilité des basses classes de la société. Pour lutter contre cela, Malthus suggéra que la taille des classes les plus basses de la société soient régulée de façon à ce que les familles pauvres ne puissent pas produire plus d’enfants qu’elles ne pouvaient en soutenir.
Ceci est très important pour le débat moderne, parce que la surpopulation est toujours centrale et la force dominante derrière l’utilisation du changement climatique (anthropique) comme véhicule politique.
Malthus blâma la politique sociale du gouvernement et la charité au travers des associations caritatives pour exacerber le problème de la surpopulation (des pauvres) en encourageant les pauvres à avoir toujours plus d’enfants. Comme il l’expliqua:
J’absous totalement Mr Pitt de toute intention sinistre dans cette clause de ce projet de loi sur les pauvres qui aloue un shilling par semaine pour chaque ouvrier et pour chaque enfant qu’il a au dessus de trois. J’ai longtemps pensé, avant même que cette proposition ne voit le jour, qu’une telle possibilité serait bénéficiaire, mais une réflexion plus profonde m’a amené à penser que si l’objectif est de faire mieux pour la condition des pauvres, cela est fait pour en fait détruire l’objectif que la loi s’assigne. Il n’y a aucune tendance que je sache pour augmenter la production du pays et si cela tend à accroître la population sans accroître la production, la conséquence de cela me paraît inévitable, à savoir la production devra être divisée en plus de personnes, ce qui veut dire qu’une journée de travail produira moins de pouvoir d’achat et que donc les pauvres n’en seront que plus stressés.
L’objectif de Malthus était de réformer ou d’éliminer les lois sur les pauvres et de limiter les œuvres caritatives. Malheureusement, son argumentation manquait de preuves tangibles et les exemples qu’il utilisa n’étaient pas d’importance. Par exemple, il utilisa l’augmentation de la population des Etats-Unis en disant qu’elle avait plus que doublée de 2 millions de personnes en 1775 à 4,3 millions en 1800. Il n’identifia cependant pas l’immigration comme étant la raison primordiale de cette augmentation.
Malthus a eu une influence cruciale sur la théorie de l’évolution, comme Darwin l’a reconnu dans son autobiographie de 1876.
“En Octobre 1838, c’est à dire 15 mois après que j’eus commencé ma recherche systémique, j’ai lu pour me divertir les écrits de Malthus sur la surpopulation et étant bien préparé pour apprécier la lutte pour l’existence qui se déroule partout depuis une longue observation continue des habitudes des animaux et des plantes, cela me frappa d’un coup que sous ces circonstances, des variations favorables tendraient à être préservées et des défavorables détruites. Les résultats de tout cela serait la formation d’une nouvelle espèce. J’avais donc enfin une théorie avec laquelle travailler.”
Darwin demandait des preuves pour soutenir toute théorie, mais quelque part, il n’en fit rien pour Malthus. Quoi qu’il en soit, il aimait particulièrement l’idée de caractéristiques “favorables” (désirables) ou “défavorables” (indésirables). Cela cadrait son acceptation et son inclusion dans la 6ème édition de son ouvrage “De l’origine de l’espèce”, de l’expression d’Herbert Spencer “la survie du plus apte”. (NdT: qui est le fondement même de ce qui devint ensuite la pseudo-science du “darwinisme-social” promulguée par Herbert Spencer, Thomas Huxley et consorts) Le problème est Malthus.
Malthus et Darwin ont aussi apparemment ignoré la technologie, parce qu’ils ne se sont intéressés qu’à l’évolution biologique. Ils n’ont pas pris en considération la révolution agricole qui a précédée la révolution industrielle. Cette omission est toujours de mise dans la société d’aujourd’hui dans la mesure où beaucoup de personnes assument que l’évolution s’est arrêtée. Cela est aussi central en tant que thème sous-jacent de l’environnementalisme que de dire que la technologie est une anomalie dangereuse du développement humain. Cela souligne la création de ce terme qui n’a aucun de sens: le développement durable.
L’alarmisme au sujet de la croissance démographique était central aux idées du Club de Rome. Cela reçût un impact au travers du pathétique et incorrect livre de Paul Ehrlich, “The Population Bomb.” Le fait que chaque prédiction unique faite par Paul Ehrlich et John Holdren, aujourd’hui tsar scientifique et conseiller du président Obama pour la science et la technologie, ait été prouvée complèteement fausse, n’arrête pas les extrémistes de voir un besoin pour un contrôle total. Certains pensent même que les gens ne devraient même pas exister. Holdren pense qu’ils devraient être limités et contrôlés comme détaillé dans une liste de ses propostions totalitaires. (http://zombietime.com/john_holdren/ )
Les femmes pouraient être obligées de mettre un terme à leur grossesse, qu’elles le veuillent ou non ;
La population en général pourrait être stérilisée au moyen de produits chimiques mis intetntionnellement dans l’eau potable et la nourriture ;
Les mères célibatires et les jeunes mères sous l’âge légal devraient avoir leurs enfants saisi contre leur gré et donné à d’autres couples ;
Les personnes contribuant à la “détérioration sociale” (les indésirables) “pourront être requis par la loi d’exercer une responsabilité reproductrice”, en d’autres termes, être forcés à l’avortement ou à la stérilisation.
Un “régime planétaire” transnational devrait assumer le contrôle de l’économie mondiale et aussi dicter les détails les plus intimes de la vie des Américains au moyen d’une force de police internationale armée.
Il est crucial pour tous les alarmistes de court-circuiter la résistance du public aux contrôles draconiens, spécifiquement aux Etats-Unis qui offrent des garanties constitutionnelles. Holdren a proposé une méthode pour contourner la constitution en utilisant la constitution. Il a écrit:
“De fait, il a été conclu que les lois de contrôle de la population obligatoires, même des lois incluant l’avortement obligatoire, pourraient être de mise sous la constitution existante si la crise de la population devenait suffisamment grave pour mettre en danger la société.”
Cela paraît-être très officiel, légal et plausible jusqu’à ce que vous réalisiez comment cela donne le contrôle. Il est la personne qui explique comment la constitution pourrait-être utilisée dans ce but précis. Il est celui qui décide quand la crise est suffisamment grave pour mettre en danger la société. Cette technique est applicable à toute menace perçue, incluant bien évidemment le fameux changement climatique (anthropique).
Holdren a dit durant son audition sénatoriale de confirmation à son poste, qu’il ne pense plus de cette façon là et a refusé de répondre aux questions des médias au sujet des points de vue exprimés dans “Human Ecology”. Néanmoins, ses actions et son soutien à la thèse du réchauffement / changement climatique anthropique contredisent cette déclaration. Il est certain que le sous-développement qui est atteint en éliminant les sources d’énergie pétrolières, est un élément central de l’affaire. Dans un entretien en 2010, on lui demanda d’expliquer la pensée derrière les vues exprimées dans Human Ecology.
CNSNews.com a demandé: “Vous avez écrit: ‘une campagne massive doit-être lancée pour restaurer un environnement de haute qualité et pour sous-développer les Etats-Unis, dans votre livre ‘Human Ecology’. Pouvez-vous nous expliquer ce que vous entendiez par ‘sous-développer les Etats-Unis’ ?
Holdren répondit: “Ce que nous voulions dire était d’arrêter les types d’activités qui détruisent l’environnement en les remplaçant par des activités qui produiraient à la fois de la prospérité et une qualité de l’environnemnt. Merci beaucoup.”
Sir John Houghton, le premier co-président du GIEC (IPCC) et l’éditeur en chef des trois premiers rapports dudit GIEC, a confronté la surpopulation de manière différente. Dans un article pour la Global Conversation de Lausanne en 2010 il a dit:
Note du traducteur: C’est ce genre de frappé du missel qui ont des postes politiques d’influences comme au GIEC…
“Laissez-moi d’abord écrire quelques mots au sujet de dieu et de la science. Quelques scientifiques d’importance nous disent que dieu n’existe pas et que la science est la seule histoire qui vaille la peine d’être contée. Argumenter de la sorte est démontrer une incompréhension fondamentale de ce qu’est la science. A la base de tout travail scientifique se trouvent les “lois” de la Nature, par exemple, les lois de la gravité, de la thermodynamique et de l’électromagnétisme, ainsi que les concepts troublants et les mathématiques de la mécanique quantique. D’où viennent ces lois ? Les scientifiques ne les inventent pas, elles sont là pour être découvertes. Avec dieu comme créateur, elles sont les lois de dieu et la science que nous faisons est la science de dieu.
(s’ensuivent ici des psaumes de la bible…)
Alors que nous, façonnés à l’image de dieu, explorons la structure de l’univers que dieu a fait avec toute sa fascination, merveille et potentiel, nous nous engageons dans une activité divine. Beaucoup des fondateurs de la science moderne il y a 3 ou 400 ans, étaient des chrétiens qui faisaient de la science pour la gloire de dieu. Moi-même et d’autres scientifiques aujourd’hui sommes privilégiés de pouvoir suivre leurs traces.
Une responsabilité spéciale que dieu a donné aux humains, créés à son image, est de prendre en charge et de protéger la création. Aujourd’hui, les impacts de l’utilisation de ressources finies, l’accroissement rapide de la population humaine et la menace du changement climatique (anthropique) s’ajoutent très certainement au plus grand défi auquel le monde ait jamais eu à faire face et de la sorte, nous sommes tous impliqués dans ce défi, que nous soyons scientifiques, législateurs, chrétiens ou qui que nous soyons.”
Le Club de Rome et ses arguments de la manifestation de l’Agenda 21 sont considérés comme étant néo-malthusiens parce qu’ils étendent son hypothèse pour dire que la population va dépasser toutes les ressources. La menace fut écrite dans le livre du Club de Rome Limits To Growth. Ceci est devenu le format pour toutes affirmations subséquentes, incluant celles faites par le GIEC. Fondée sur des données totalement inadéquates, y compris celles sur la population et les réserves en ressources, elle fut sujette à analyse utilisant des mécanismes de déveloopement très restreints et forcée dans un modèle informatique au résultat prédéterminé. L’économiste Julian Simon mit au défi l’hypothèse avec un pari qui vit pour résultat une étude empirique. Simon gagna la bataille mais perdit la guerre. Simon fit le pari il y a 35 ans de cela et pourtant la plupart des gens continuent de croire que le monde est en train de manquer de ressources.
Ainsi les prédictions sur la population et les ressources sont fausses, ce qui n’est pas du tout surprenant parce que Malthus avait tort sur les deux points. Pourtant, beaucoup veulent toujours contrôler et limiter la population. Un sommaire de leurs proposition est révélateur:
Malthus voulait une réduction de la population, mais il décide quel groupe doit décliner, il était prêtre.
En tant qu’athée, Darwin dit que la nature va limiter le nombre, mais cela prête à confusion parce que l’humain est naturel.
Houghton veut faire décroître mais affirme que dieu lui a donné l’autorité de décider.
Holdren veut faire décroître mais parce que lui ou le parti politique qu’il soutient sont supérieurs à tout le monde, ils vont décider.
L’insanité de tout cela est que rien de ce qu’ils pensent tous a une importance quelconque parce qu’il n’y a pas de surpopulation, il n’y a pas de pénurie de ressources et il n’y a aucune connexion entre le CO2 et le changement climatique. C’est une histoire scientifique sans preuve ou au mieux avec des preuves concoctées par Malthus filtrées par le Club de Rome et le GIEC.