Archive pour OGM et nouvel ordre mondial

Crise et tyrannie alimentaires : Refuser les fermes verticales citadines pour un retour à une agriculture traditionnelle…

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, écologie & climat, économie, colonialisme, crise mondiale, documentaire, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, média et propagande, militantisme alternatif, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, OGM et nécro-agriculure, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, politique française, résistance politique, santé, santé et vaccins, science et nouvel ordre mondial, sciences et technologies, technologie et totalitarisme, terrorisme d'état, Union Europeenne et nouvel ordre mondial with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , on 3 mai 2022 by Résistance 71

Le sujet de l’alimentation devient particulièrement pertinent au fil du temps tyrannique qui s’écoule. L’information présentée ci-dessous est une partie du problème auquel nous devons faire face en tant que population mondiale, où une solution logique, naturelle et saine est apportée.
Les mêmes ordures qui nous ont amené le SRAS-CoV-2 et sa COVID19 et autre “plandémies” précédentes comme banc d’essai, les Bill Gates, Bezos et consort, sont en tain de mettre en place une crise alimentaire planétaire afin de parfaire leur contrôle de la population mondiale, en accord avec la doctrine Kissinger du contrôle absolu de l’énergie et de la nourriture (voir NSSM 200 de 1974). Gates a investi des milliards chez Monsanto et toute la fine équipe oligarchique se retrouve dans le plan de mise en place des “fermes verticales” hors sol et à OGM qui seront implantées dans les villes et les ceintures de villes pour soi-disant, “palier à la pénurie alimentaire”, qu’ils ont eux-même déclenchée dans la bonne logique dialectique du “problème-réaction-solution” en contrôlant tous les éléments de la chaîne.
Nous engageons nos lecteurs à en apprendre plus sur ce futur dystopique alimentaire qui se met en place et qui verra par exemple, notre énième injection COVID destructrice de notre système immunitaire, remplacée par la consommation d’une laitue OGM de ferme verticale citadine, qui produira dans ses feuilles, les substances “vaccinales” synthétiques nécessaires pour notre dose pathogène quotidienne. La technologie existe, suffit de la mettre sur le marché et quoi de mieux qu’une crise alimentaire de grande amplitude pour que la masse des gens accepte la “Frankenbouffe” OGM que les ordures ne nous voulant que du bien vont nous forcer à ingurgiter en nous supprimant le choix.
Tout ceci n’est pas de la science-fiction, c’est en train de se mettre en place, la technologie existe, bouffe OGM et de substitution synthétique… On est plus bien loin de “Soleil Vert”, ce film de Science-fiction qui marqua les année ’70. La réalité le plus souvent dépasse la fiction. Les psychoses en charge nous le rappelle chaque jour un peu plus. Pour arrêter tout ça : Compréhension Réflexion Intervention
~ Résistance 71 ~

« Nous ne faisons plus de l’agriculture, nous ne faisons que de la gestion de pathologie… »
~ Claude Bourguignon, agronome spécialiste des sols vivants ~

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Tyrannie alimentaire technotronique : les fermes verticales OGM
… bientôt dans votre voisinage !

L’ignorance des peuples citadins sur comment faire des potagers et biocomposts est le pouvoir de l’élite

Anonyme

2 mai 2022

Comment les peuples peuvent reconquérir l’autonomie alimentaire dans les villes et dans les campagnes. Les peuples citadins peuvent donner en masse leur biocompost aux agriculteurs pour leurs grands champs

si les gens des villes apprenaient à fabriquer du biocompost et le donnaient aux associations des jardins partagés et agriculteurs, on résoudrait le problème de manque d’engrais posé le nouvel ordre mondial

https://tous-au-potager.fr/le-rapport-carbone-azote-pour-composter/

d’où le fait que notre ignorance est leur pouvoir

1) vous pouvez planter des pots de légumes ou fruits sur les bétons, ou cultivez dans les mini espaces verts des villes,  c’est l’idée du mouvement « Incroyables Comestibles  » en Angleterre de planter des fruits et légumes partout dans les villes:

Bienvenue dans mon potager lancé par le mouvement « Incroyables Comestibles » en Angleterre et repris en France par le mouvement Colibris

Cultiver des salades ou des plants de tomates devant chez soi, dans des jardinières à disposition des passants, et y planter une pancarte « Food to share » (nourriture à partager)…

L’idée, née à Todmorden, près de Manchester, a pris racine dans de nombreuses villes du Royaume-Uni et dans le monde sous le joli nom d’ « Incroyables Comestibles«  

En 2008, afin de recréer du lien social dans leur cité industrielle sinistrée, Mary et Pam plantent des pieds de rhubarbe près d’un arrêt de bus. Une soixantaine d’habitants jouent le jeu et installent des bacs de fruits et légumes partout dans la ville. Aujourd’hui, le Festival des récoltes accueille des visiteurs venus de tous horizons.  

Des groupes d’ Incroyables Comestibles entretiennent le buzz et font pousser menthe, aubergines et salades sur les trottoirs d’Ile-de-France (Essonne, Seine-et-Marne, Paris, notamment devant le Moulin à café, bar associatif du XIVe arrondissement), encouragés par le mouvement Colibris fondé par Pierre Rabhi. « Planter partout, même dans de tout petits bacs, note Cyril Dion, directeur de Colibris, est un moyen de sensibiliser le plus grand nombre à cette nécessité de se relier par un acte fort à la terre qui nous nourrit. »

https://www.cotemaison.fr/plantes-fleurs/troc-de-plantes-nourriture-a-partager-jardin-a-cultiver_19298.html

Ce mouvement dérange le NWO puisque même poser des pots de fruits et légumes sur du béton faut demander un permis de planter…

2) essayer de cultiver un jardin via une association ou prêté par un particulier pour cultiver dans un jardin vous pouvez adhérer à une association locale propriétaire de jardins, appelée communément « association jardins partagés » (en gros, un jardin coupé en plusieurs mini jardins chacun cultivé par un membre de l’association) et qui est géré nationalement par l’association national « Le jardin dans tous ses états »

http://jardins-partages.org/spip.php?page=presentation

Voici un site qui recense les jardins partagés sur Paris 19 arrondissement

https://www.cheminsdejardins.com/

Pour connaitre les jardins partagés dans votre ville, tapez jardin partagé en mot clé plus le nom de votre ville sur le moteur de recherche internet

Sinon vous pouvez repérer un espace vert proche de votre immeuble et demander à votre bailleur d’immeuble la permission de le cultiver avec l’accord de vos voisins

« Le jardin partagé est créé à l’initiative d’habitants qui désirent jardiner ensemble dans un lieu convivial. Pour aider les porteurs de projet, le Centre ressource pour les jardiniers urbains anime des rencontres et des ateliers d’information. »

https://www.paris.fr/pages/les-jardins-partages-203/

Le nouvel ordre mondial a peur vu qu’il oblige les gens qui veulent cultiver des espaces verts en ville de lui demander l’autorisation et de se regrouper en associations, bref des tas de paperasse compliqués.

Sinon il y a des propriétaires qui vous prêtent leur jardin gratuitement  sur les sites leboncoin.fr (en tapant jardin et prix 0 euros), https://www.pretersonjardin.com/, https://www.plantezcheznous.com/, mais faut là aussi faire gaffe au  prêt gratuit ou payant car le contrat peut être bourré de pièges comme ici

https://www.pretersonjardin.com/images/stories/contrat-psj.pdf

Si par exemple le propriétaire vous donne oralement la permission pour planter des tomates, mais plus tard dit qu’il n’a jamais dit cela, et qu’il dit que  vous avez gâché son terrain avec les tomates, que les tomates ont attrapé une maladie mildiou ou autre,  il pourra vous demander une compensation financière…

ou même ne pas vous laisser récolter le nombre de fruits et légumes que vous avez espéré avoir le droit de récolter

Sur le bon coin.fr et d’autres sites, ils prêtent leur jardin gratuitement, mais faut jamais faire sans un contrat bien défini sinon ils peuvent vous demander des compensations financières pour chaque culture ratée sur leur terrain…

3) soutenir les associations ou agriculteurs sur le point d’être expropriés par les multinationales:

Le NWO attaque directement les jardins des associations avec des engins de chantier pour les voler de leurs jardins avec la bénédiction de l’état expropriateur pour les empêcher de distribuer gratuitement à plein de monde des fruits et des légumes bio gratuits comme ici

https://www.papayoux.com/fr/cagnotte/collectif-de-defense-des-jardins-ouvriers-d-aubervilliers

billgates_monsanto

Bill Gates : « Je veux juste que le monde soit sain,
c’est pourquoi j’ai acheté 500 000 actions de Monsanto… »

Apparemment cela passe mieux si l’association fait passer le jardin pour un lieu pédagogique d’apprentissage pour les enfants, vu que les enfants font des erreurs, ils peuvent gâcher les plantations ce qui explique pourquoi le NWO n’a pas attaqué ces jardins ci

https://www.papayoux.com/fr/cagnotte/jardins-partages-millery

https://www.colibris-lafabrique.org/les-projets/lecovillage-de-pourgues

4) échanger les graines et les pots de fruits et légumes ou vos biocomposts contre les graines, pots de fruits, légumes dont vous avez besoin.

L’échange des graines dérange le NWO vu qu’il a censuré 2 liens

https://www.trocvert.fr/ (source censuré)

https://seeddating.grainesdetroc.fr/ (source censuré)

Troc de plantes ou de pots de fruits ou de légumes ou de graines ou semis ou boutures

vous pouvez organiser des évènements trocs de plante sur ce site ou voir ceux organisés par les autres associations sur ces sites

https://www.troc-aux-plantes.com/

https://labouture.fr/FETE-DES-JARDINS-MOROGUES-10202.html

https://www.jardinature.net/page_echanges.htm

https://www.pretersonjardin.com/reseau.html

https://www.letrocjardins.fr/Les-annonces-du-troc-jardins#forum479

N’allez pas dans les évènements qui demandent votre inscription pour se rendre au troc  et font du fichage (voilà pourquoi sur les sites en même temps qu’ils parlent de troc de plantes, ils parlent aussi de bourses de plantes et disent que c’est la même chose).

Certains évènements sont organisés dans les mairies pour ficher les propriétaires restants et ensuite les exproprier dans le plan de Klaus Schwab.

Vous pouvez par contre aller dans des petits évènements organisés dans les rues sans inscription par des petites associations non big brother.

Un troc de plantes, comment ça marche ?

Un troc de plantes est une manifestation des amoureux des jardins et des plantes. Ce type d’événement a lieu, le plus souvent, deux fois par an, en début de printemps et d’automne. L’objectif est de réunir des jardiniers au même endroit et de faciliter ainsi les échanges entre les passionnés et les amateurs.

Participer à un troc aux plantes, c’est l’occasion :

  • d’échanger des plantes, des graines, des semis, des boutures, des bulbes et bulbilles, des rejets, des drageons… mais aussi des plantes dont vous ne voulez plus. Il est possible d’échanger des plantes contre des savoir-faire, concernant des techniques de jardinage par exemple. Parfois, on peut vendre ou acheter mais ce n’est pas dans la philosophie de la bourse aux plantes.
  • de rencontrer d’autres jardiniers passionnés et de passer un moment convivial,
  • de revenir avec des nouvelles plantes à moindre frais,
  • de partager des connaissances, des expériences de jardinage,
  • de découvrir de plantes inconnues ou oubliées,
  • de dénicher des plantes introuvables dans le commerce.

Ces événements sont organisés par des associations, des collectivités ou des particuliers et le plus souvent, c’est gratuit.

Voici quelques conseils pour bien échanger vos plantes et être prêt pour le jour J

Pour proposer des plantes à l’échange :

  • Prévoyez plusieurs types de plantes : des vivaces ou arbustes de culture facile, à la portée des débutants mais aussi des plantes moins courantes qui raviront les jardiniers expérimentés et constitueront une bonne monnaie d’échange avec les passionnés. Évincez celles qui, trop dynamiques, posent problème dans votre jardin (celles qui drageonnent beaucoup ou se ressèment à outrance), ce serait un cadeau empoisonné !
  • Anticipez et préparez les plantes à échanger plusieurs semaines voir plusieurs mois à l’avance pour que les plantes soient bien enracinées et offrent une bonne reprise. Pour ce faire, pensez à garder tous vos surplus, vos excédents de semis ou les semis spontanés, divisions, etc. Par contre, si vous voulez proposer des plantes en racines nues en automne, attendez le dernier moment pour les prélever.
  • Fournissez le maximum d’information : essayez de mettre les noms, en français et si possible en latin, avec le nom du genre, de l’espèce et de la variété, si vous la connaissez (cherchez sur Internet ou demandez de l’aide sur les réseaux sociaux ou les forums jardins) sur chaque godet ou pot (si vous n’avez pas d’étiquettes, découpez-en dans des bouteilles de lait et utilisez un marqueur à pointe fine indélébile pour écrire le nom). Pour échanger des graines, récoltez puis mettez en sachets étiquetés avec le nom et si possible la date et le lieu de récolte. Vous pouvez noter quelques informations sur la plante et quelques conseils pour le semis afin d’aider les jardiniers débutants. Si vous n’avez pas de sachets, vous pouvez les fabriquer en papier, très facilement, vous trouverez des tutoriels sur Internet. S’il s’agit de plantules issues de semis, notez la date du semis et la couleur si vous la connaissez.
  • Soignez le conditionnement et le transport : pour transporter des plantes en racines nues, des boutures racinées sans dommage, disposez-les dans du papier journal ou de l’essuie-tout, sans trop serrer et manipulez-les avec délicatesse. Si vous n’avez pas de godet ou de pot, recyclez des pots de yaourts ou de fromage blanc, le cul de bouteilles plastiques, des boîtes de conserve (tout cela percés pour que vos plantules ne s’y noient pas), des rouleaux de papier toilette, des barquettes ou des boîtes à œufs pour les semis. Arrosez vos godets avant de partir et prévoyez un petit pulvérisateur si la journée s’annonce très chaude (utile pour les boutures et les jeunes semis). Enfin, prévoyez des cagettes ou des cartons pour le transport à l’aller et au retour !
  • Pour adopter de nouvelles plantes en toute sérénité :
  • Prenez le temps de discuter avec les participants pour en savoir plus sur les besoins de la plante, son comportement… C’est souvent la meilleure façon de savoir si elle se plaira dans votre jardin mais aussi de se faire de nouveaux amis jardiniers !
  • Soyez vigilant et n’échangez pas de plantes maladives ou de mauvaises qualités  
  • Prévoyez un stylo, un bloc-note et des étiquettes à remplir sur place ! C’est toujours utile pour noter des noms de plantes ou des conseils.

https://www.promessedefleurs.com/conseil-plantes-jardin/ficheconseil/troc-ou-bourse-aux-plantes-nos-conseils-pour-sorganiser

NdR71 : des graines saines, naturelles et des idées sur le site de l’association Kokopelli :

https://kokopelli-semences.fr/fr/

Le blog Kokopelli :

https://blog.kokopelli-semences.fr

Nous avons relayé les écrits et informations du fondateur de Kokopelli Dominique Guillet depuis 2011 sur le blog Résistance 71. A lire ici 

MaJ 3 mai 2022 : Vidéo Greg Reese
« Big Pharma va contrôler l’alimentaire » :

fermes-verticales_GMO
Fermes verticales hors sols…

IA_agriculture
et IA : le cauchemar alimentaire dystopique de demain…

Organismes Génétiquement Modifiés pour un contrôle totalitaire planétaire

Posted in actualité, altermondialisme, écologie & climat, chine colonialisme, colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, militantisme alternatif, N.O.M, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, OGM et nécro-agriculure, politique et lobbyisme, politique et social, politique française, résistance politique, science et nouvel ordre mondial, sciences et technologies, technologie et totalitarisme, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , on 26 août 2016 by Résistance 71

Ou la métamorphose chinoise de l’empire anglo-américain

 

Résistance 71

 

26 août 2016

 

“Si vous contrôlez le pétrole, vous contrôlez les nations ; si vous contrôlez la nourriture, vous contrôlez les peuples.”

~ Henry Kissinger ~

 

“Nous possédons environ 50% de la richesse mondiale, mais nous ne représentons que 6,3% de la population… Notre véritable tâche dans la période à venir est de mettre en place un système de relation qui nous permettra de maintenir cette position de disparité sans détriment à notre sécurité nationale. Pour ce faire nous devrons nous départir de tout sentimentalisme et de tout rêve éveillé et nous devrons concentrer toute notre attention sur nos objectifs nationaux. Nous ne devons pas nous tromper et penser que nous pouvons nous permettre aujourd’hui le luxe de l’altruisme et de faire bénéficier le monde.”

~ George Kennan, planificateur en chef du ministère des affaires étrangères des Etats-Unis, 1948 ~

 “En fait, l’histoire des OGM est celle de l’évolution du pouvoir aux mains d’une élite déterminée quel qu’en soit le prix, à amener le monde sous sa coupe.”

~ F. William Engdahl ~

=*=

Les choses ces derniers mois, se sont particulièrement accélérées en faveur de l’oligarchie mondialiste en quête d’avènement de son Nouvel Ordre Mondial fasciste supra-national ; de sa grille de contrôle gérée via la structure (provisoire) existante de l’ONU et de l’OTAN, pour une fusion des états impérialistes (USA, UE et affiliés) avec la grande entreprise transnationale (industrielle et financière), remplissant ainsi la pure définition du fascisme édictée par Mussolini.

Nous avons publié en détail le cheminement de la doctrine eugéniste depuis plus d’un siècle à plusieurs reprises et surtout à l’occasion de cet exposé (publié en premier lieu sur le blog du “Gaulois Déchaîné” en Avril 2010): “L’élite globaliste, l’eugénisme et le contrôle des populations”. Cet article fournit un grand nombre de détails et nous encourageons nos lecteurs à lire ou relire cette analyse pour mieux comprendre ce qui suit. Nous n’entrerons plus ici dans les détails, mais dans le vif du sujet.

La génétique est le nouveau terme de l’eugénisme et il devrait-être alarmant pour tout le monde de voir que ce secteur particulier de la science est totalement sous contrôle d’une clique de milliardaires qui jouent en ce moment au très dangereux jeu de l’apprenti sorcier. Que des Rockefeller, Bill Gates, et autres fondations, banques et grosses entreprises industrielles de l’agro-business et de la chimie, issues des crimes de capitalistes monopolistes forcenés au fil du temps, puissent contrôler le patrimoine génétique de la planète, devrait être quelque chose placardé en une de tous les journaux possibles et imaginables, les peuples demandant de sérieux comptes à ces psychopathes mégalomaniaques aux mains sales et… bien trop libres.

L’eugénisme, domaine appliquée de “l’amélioration génétique de l’espèce humaine et le contrôle de la population” (sous des critères le plus souvent totalement arbitraires édictés par une pseudo-élite qui a acheté la science pas à pas depuis le début du XXême siècle) n’est pas une chose récente. Il a toujours existé depuis qu’une soi-disante élite (auto-proclamée) sévit, mais il a pris un essort particulier depuis la seconde moitié du XIXème siècle et l’avènement du darwinisme-social mâtiné de malthusianisme, deux doctrines pseudo-scientifiques fondamentalement erronées.

Ainsi donc, au travers de la recherche génétique s’est établi un nouveau dogme de “perfectionnement” du vivant dans l’intérêt particulier du plus petit nombre.

Dans cette course effrenée au contrôle du vivant par sa génétique, course au profit et par delà, à la main mise sur les ressources alimentaires de l’humanité pour une mise sous tutelle des plus totalitaires du vaste nombre, l’empire hégémonique qui a émergé de la seconde guerre mondiale pour devenir l’empire anglo-américain, pesant sur le terrain de tout son poids coercitif pour ses maîtres banquiers de la City de Londres et de sa banque d’Angletrre/Vatican, est en train de fusionner avec son modèle structurel de contrôle: la Chine, supposée “communiste”, marxiste et donc capitaliste d’état.

L’empire donne accès à la Chine à de vastes zones géographiques d’exploitation minière, énergétique (1er élément de la doctrine Rockefeller/Kissinger) en Afrique et au Canada par exemple et maintenant met en place une convergence d’intérêt sur le contrôle des ressources alimentaires chimériques et mortifères que sont les OGM.

Les Fondations Rockefeller, Gates, Carnegie, Ford possèdent des stocks de graines naturelles planqués dans des dépôts en zones froides et de gros investissements dans les géants des OGM, de la chimie et de l’agro-business tels Monsanto, Dow Chemical, Dupont de Nemours et viennent de permettre une collaboration avec la Chine, dont la vaste entreprise capitaliste d’état China Chem, vient d’acquérir en début d’année, le géant suisse des OGM: Syngenta pour plus de 43 milliards de dollars.

Tout comme l’industrie de l’énergie pétrolière et gazière est partagée entre quatre cavaliers de l’apocalypse (Exxon-Mobil, Chevron-Texaco, intérêts Rockefeller, BP-Amoco, Rockefeller/Rothschild et Royal Dutch-Shell, intérêts Rothschild), l’apocalypse des OGM possède aussi ses quatre cavaliers de la désolation:

  • Monsanto de St Louis dans le Missouri est le leader mondial des semences génétiquement modifiées et producteur du poison herbicide universellement répandu dans le monde, le glyphosate, appelé commercialement le RoundUp. Le PDG de Monsanto a établi une stratégie globale en 1999 qui est de fusionner les trois plus grosses industries au monde: l’agriculture, l’alimentaire et la chimie, qui jusque là opérait en trois entités séparées. Monsanto, fondée en 1901, manufacturier de produits chimiques comme l’acide sulfurique à échelle industrielle, a produit la quasi totalité des Polychlorinated Biphenyls ou PCBs, responsables de dégâts cérébraux multiples, d’infirmités de naissance et de cancers. Bardé de ces exploits criminels, comme son association dans la productin du tristement célèbre “Agent Orange”, défoliant utilisé durant la guerre du Vietnam, Monsanto est entré dans l’ère de la transformation génétique et se moque comme d’une guigne de la santé humaine et publique…
  • DuPont (de Nemours) Pioneer Hi-Bred International Inc. a émergé à la fin des années 1990 dans le monde de la génétique. DuPont à cet effet, fusionna avec un protégé des Rockefeller: Pioneer Hi-Bred, fondé dans les années 1930 par Henry Wallace, qui devint un collaborateur des Rockefeller et leur fondation dans la criminelle “révolution verte” des années 1960. Pioneer Hi-Bred fut racheté par DuPont (Delaware) en 1999. A cette époque, Pioneer Hi-Bred était propriétaire de la plus grande banque de graines au monde. L’entreprise se spécialisait dans les graines de maïs. Pioneer s’engagea dans la recherche génétique dans les années 1980. Dès 1999, DuPont créa un complexe industriel chimique de graines investissant dans la recherche génétique.
  • Dow AgroSciences est le 3ème géant de la génétique, conglomérat à la valeur de 3,5 milliards de dollars actif dans 66 pays du monde. Créé en 1997 après l’achat par Dow Chemical du labo pharmaceutique Dow Elanco. Dow Chemical est la seconde industrie chimique au monde au chiffre d’affaire modial de 24 milliards de dollars (chiffre du début des années 2000) et opérant dans 168 pays.
    A l’instar de ses alliés dans le crime planétaire Monsanto et DuPont, Dow possède une triste réputation en ce qui concerne la santé publique. Dow est le responsable de nombreuses pollutions et intoxications à la dioxine, un des pires composants chimiques jamais utilisé pas l’Homme. La dioxine est présente en grande quantité dans l’agent orange (défoliant) utilisé en quantité industrielle lors de la guerre du Vietnam. Dow est à l’origine de la création du napalm, utilisé à profusion contre des populations civiles au Vietnam et pour la première fois dans l’histoire dans le bombardement de la ville de Royan en France par les alliés (et oui) en 1945 (cf le témoignage de l’historien Howard Zinn qui fut un des personnels navigant des bombardiers durant la guerre en mission au dessus de la ville..).
    Dow AgroSciences a pour mission avec les OGM de “protéger les cultures de manière innovative, ainsi que les semences et d’apporter des solutions biotechnologiques au service de la croissance de la population mondiale…
  • Enfin, le 4ème cavalier de l’apocalypse génétique est le géant suisse de Bâle Syngenta, qui s’est développé à partir de la fusion en 2000 des divisions agricoles de la firme Novartis et d’AstraZeneca, pour devenir un complexe agro-chimique de 7 milliards de dollars. En 2005, Syngenta était la plus grosse entreprise agrochimique et la 3ème entreprise semencière au monde. Bien que basée en Suisse, Syngenta était en bien des aspects comtrôlée depuis le Royaume-Uni, son PDG et ses directeurs exécutifs venant de ce pays. Syngenta est devenue tristement célèbre suite à l’affaire en 2004 du maïs génétiquement modifié Bt-176, qui fut inventé pour produire une toxine du Bacille thuringiensis (Bt), avéré mortel pour bien des insectes (dont les abeilles). Le maïs Syngenta Bt-176 fut responsable de la contamination de bétail en Allemagne à partir de 1997. Une longue procédure judicaire s’en est suivie.
    En 2005, Syngenta commença à développer des semences dites “terminator”, empêchant les agriculteurs de collecter les graines pour semences alors que celles-ci s’auto-détruisaient par induction génétique. Syngenta est impliqué dans la production OGM des riz dits “riz dorés” et Syngenta siège comme membre consultant du Consultative Group on International Agricultural Research (CGIAR).
    [Source: “Seeds of Destruction”, F. William Engdahl, Global Research, 2007]

En mars 2016 donc, China Chem a acheté Syngenta pour un peu plus de 40 milliards de dollars… La Chine est donc entrée de plein pied dans la production et le contrôle des OGM en devenant propriétaire du second semencier OGM au monde, d’aucuns disent aujourd’hui, le premier.

Ainsi, l’industrie des OGM, contrôlée mondialement par quelques entreprises multi-milliardaires, œuvrant la main dans la main avec leurs commanditaires tout aussi milliardaires des fondations de tout poil, et maintenant de l’entreprise capitaliste d’état chinoise China Chem/Syngenta, a pour mission eugéniste extrême, le contrôle de la population mondiale, par l’orchestration de famines, le pouvoir de décision du plus petit nombre de qui mangera et qui ne mangera pas, c’est à dire de qui vivra et qui mourra. De ceux qui seront autorisés à vivre, ce ne sera que pour remplir les fonctions assignés par les “maîtres” de céant et au prix d’une lente agonie dûe aux ingestions répétées de produits génétiquement modifiées hautement toxiques et carcinogènes à terme. Ceci est un autre sujet, mais il est intéressant de noter la courbe exponentielle galopante de la pandémie mondiale de cancers en relation avec la malbouffe générée par l’agro-business dopé aux OGM.

Si nous devions gérer le danger de l’intérieur du monde occidental en mettant sous pression les géants criminels de l’agro-génétiques les plus connus, aujourd ‘hui donc, un des cavaliers de l’apocalypse OGM est chinois avec Syngenta, c’est à dire que cela échappe totalement au relatif contrôle encore en possession des peuples occidentaux en la matière. Une fois les traités criminels oligarchiques et monopolistes transatlantique et transpacifique signés et mis en application, China Chem-Syngenta et Monsanto vont inonder de plus belle et sans restriction désormais, le marché mondial de leurs saloperies transgéniques mortifères, sans que nous n’ayons plus aucun recours légal tant les corporations dicteront leur loi dans les tribunaux administratifs prévus à cet effet et contrôlés par elles-mêmes, éradiquant de facto tout pouvoir légal des états-nations devenus définitivement obsolètes.

Pour terminer cette analyse des plus alarmantes s’il en est, laissons la parole à l’excellent William Engdahl qui écrivait en 2007 déjà:

La poursuite sans relâche du contrôle global sur le pétrole a été la marque de fabrique du gouvernement Bush-Cheney. Peu ont réalisé que la poursuite du second objectif de la doctrine Kissinger, le contrôle sur la nourriture, était déjà bien avancé et à un point devenu dangereux pour le futur de la population mondiale. Peut-être que l’outil le plus efficace dans l’effort de cette élite arrogante derriere l’expansion des OGM par l’agro-business , était leur calcul du mythe dangereux que la “science” dans l’absolu, est toujours un “progrès”. La croyance populaire naïve dans l’idée du progrès scientifique comme axiome du progrès en général, a été un des outils essentiels dans le processus de prendre le contrôle sur la nourriture mondiale alors que la première décennie de ce nouveau millénaire touche à sa fin… La réduction de la population et les cultures génétiquement modifiées font partie de la même large stratégie: une réduction drastique de la population mondiale comme objectif principal, un génocide, l’élimination systématique de groupes entiers de la population, ceci est le résultat d’une politique volontariste, promulguée sous le vocable de la ‘résolution du problème de la faim dans le monde.’… Rappelons-nous des mots de Kissinger: ‘contrôlez le pétrole et vous contrôlez une terre, contrôlez la nourriture et vous contrôlez les peuples.”…

Monsanto/USA + Syngenta/Chine = Grand Bond en Avant

Vraiment ? Qui peut-y croire ? Surtout quand on nous fait miroiter la “rivalité” entre les USA et la Chine. Poudre aux yeux et mascarade. Copains comme cochons…

En 1980, à Elbert County dans l’état de Georgie aux Etats-Unis, à 140km à l’Est de la ville d’Atlanta, furent érigées par un ou des anonymes, des pierres guides sur lesquelles 10 commandements furent gravés. Le premier de ces commandements lit:

Maintenir l’humanité à une population de moins de 500 millions de personnes en état d’équilibre avec la nature.

Ceci représente une réduction de plus de 90% de la population mondiale actuelle… De là à penser aux OGM comme arme de destruction super-massive, il n’y a qu’un pas.

Y a t’il un psychopathe dans la salle ?

… de nombreuses mains se lèvent…

(Rideau)

=*=*=

“Quel que soit le prix de la révolution chinoise, elle a été manifestement remplie de succès pas seulement en produisant une administration plus efficace et plus motivée, mais aussi en poussant haut le moral et en accomplissant un objectif de communauté. L’expérience sociale en Chine sous la conduite du président Mao est une des plus importantes et réussies de l’histoire de l’humanité.

~ David Rockefeller, New York Times, 1973 ~

 

Note de Résistance 71: David Rockefeller envoya son protégé et homme de terrain géopolitique Henry Kissinger dès 1971 en Chine pour préparer la reconnaissance officielle de la RPC par l’admnistration Nixon. Cet évènement (la visite officielle de Nixon en Chine) vint à point pour entériner ce que l’empire avait aidé à créer, puisque les Etats-Unis larguèrent les nationalistes de Chang Kaï Chek (Kuomintang) en rase campagne vers 1946, lui laissèrent Formose (Taïwan) pour refuge et le fric du traffic de drogue dont le Kuomintang était responsable pour l’OSS (prédécesseur de la CIA), les Etats-Unis soutinrent Mao et la révolution d’état, voyant un plus grand potentiel pour le futur impérialiste. Ceci ne devrait surprendre personne, car étant dans la continuité du financement de la révolution bolchévique en Russie (Lénine et Trotsky) par la City de Londres et sa succursale de Wall Street (cf. les recherches de l’historien Antony Sutton).

La réalité, que bon nombre refuse toujours aujourd’hui par dissonnace cognitive, est la suivante: les banquiers, les grandes familles de la finance ont toujours financé les régimes dictatoriaux et les dictateurs, des monarques européens au XVIIIème siècle aux pires dictateurs du XXème siècle (Lénine, Trotsky, Staline, Mussolini, Hitler, Mao, Pinochet, Videla, Pol Pot, monarchies rétrogrades du Golfe, en passant par l’entité sioniste, nos pseudo-démocraties libérales, dictatures douces, se durcissant à volonté pour faire place au totalitarisme monopoliste étatico-industrio-financier, le véritable fascisme répondant à la définition même émise par Mussolini.

La Chine ne fait que suivre le cursus que lui a imposé la City de Londres depuis les deux guerres de l’opium du XIXème siècle, qui l’ont dévastée. Elle a été érigée en modèle pour l’infrastructure de contrôle des populations à étrendre à l’humanité. L’ingénierie sociale élitiste et eugéniste est une fois encore à l’œuvre derrière le “modèle” chinois.

Cela ne veut bien évidemment pas dire que l’ensemble du peuple chinois est derrière ce projet comme l’ensemble du peuple américain n’est pas derrière le projet du Nouvel Ordre Mondial hégémonique ; mais l’ensemble de ces populations est suffisamment distrait, suffisamment endoctriné, pour ne pas vraiment se rendre compte de ce qui se passe et de ne réagir que par “patriotisme” pavlovien..

Espérons pour l’humanité que la Chine finisse par s’éveiller… dans le bon sens…

Agriculture, semences et Nouvel Ordre Mondial… Vol organisé et mise hors-la-loi des semences paysannes…

Posted in actualité, altermondialisme, autogestion, colonialisme, crise mondiale, ingérence et etats-unis, militantisme alternatif, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, OGM et nécro-agriculure, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, science et nouvel ordre mondial, sciences et technologies, technologie et totalitarisme, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , on 19 août 2016 by Résistance 71

« Il n’y a plus d’agriculture, il n’y a plus que de la gestion de pathologie végétale… »
~ Claude Bourguignon ~

Nous paierons très cher les ignominies que nous laissons commettre envers la Nature et notre terre-mère. Le fric, physique ou virtuel, ne se mange pas. Les générations non nées ont besoin que nous disions ¡Ya Basta! ici et maintenant, ensemble, ce n’est plus une option, c’est un devoir !

~ Résistance 71 ~

 

Avec de nouveaux accords commerciaux, le vol organisé par les multinationales est légalisé et les semences paysannes deviennent illégales

GRAIN

16 août 2016

url de l’article original:

https://www.grain.org/fr/article/entries/5523-avec-de-nouveaux-accords-commerciaux-le-vol-organise-par-les-multinationales-est-legalise-et-les-semences-paysannes-deviennent-illegales

Depuis 2001, GRAIN assure un suivi des méthodes employées par les soi-disant accords de libre-échange (ALE), le plus souvent négociés dans le secret hors de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), sont utilisés pour aller au-delà des normes internationales existantes en matière de brevetabilité du vivant. Nous fournissons dans ce rapport des informations actualisées sur les ALE qui sont en train de légaliser le vol organisé par les entreprises et de menacer la possibilité pour les agriculteurs de conserver, produire et échanger des semences dans le monde entier.

Signé en 1994, l’Accord de l’OMC sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC) a été le premier traité à imposer des normes mondiales sur la propriété intellectuelle ou la propriété juridique des végétaux, des animaux ou des micro-organismes en s’appuyant sur un mécanisme d’application. Des représentants de l’industrie américaine des semences et des biotechnologies ont soulevé la question dans le cadre des discussions commerciales. Leur objectif ? Obtenir que des entreprises comme Monsanto, Dow et Pioneer, qui dépensent de l’argent dans la sélection végétale pour mettre de nouvelles semences sur le marché, puissent rentabiliser leur investissement et faire des profits en empêchant les agriculteurs de réutiliser ces semences et en les obligeant à acheter chaque année des semences auprès de ces entreprises.

La brevetabilité du vivant est âprement contestée depuis des décennies. Pour les agriculteurs, les brevets augmentent le coût des semences et du bétail et leur retirent le droit de les reproduire librement. Ils ramènent aussi la vie et la culture au statu de marchandise que les entreprises peuvent posséder et contrôler. Si l’accord de l’OMC a autorisé les pays à exclure les végétaux et les animaux autres que les micro-organismes de leurs lois sur les brevets, il exige qu’ils assurent une certaine forme de protection de la propriété intellectuelle sur les variétés végétales (les semences que sèment les agriculteurs) sans spécifier la façon de le faire. Selon les représentants de l’industrie qui ont participé à la rédaction de ce texte, les entreprises américaines ont obtenu 95 % de ce qu’elles voulaient dans le cadre de cet accord ADPIC.[1]

Télécharger les nouvelles bases de données (mises à jour de juin 2016) :

Les accords commerciaux qui privatisent la biodiversité en dehors de l’OMC et Situation des pays vis-à-vis des divers accords relatifs aux semences

Un vol légalisé

Les ALE négociés en dehors du cadre de l’OMC vont même plus loin et aident les entreprises américaines et européennes à obtenir ce qu’elles n’ont pas pu avoir avec l’ADPIC. Ces accords exigent souvent que les pays :

1) permettent aux entreprises de déposer des brevets sur les végétaux et les animaux ;

2) adoptent les règles de l’Union internationale pour la protection des obtentions végétales (UPOV) qui accordent aux obtenteurs des droits similaires à ceux des brevets, et

3) adhèrent au Traité de Budapest sur la reconnaissance des dépôts de micro-organismes en vue d’une protection par brevet. Ces mesures donnent des pouvoirs monopolistiques à l’agro-industrie, aux dépens des petites communautés agricoles autochtones. Par exemple, l’UPOV et les lois sur les brevets rendent illégal pour les agriculteurs le fait de conserver, échanger ou modifier les semences des soi-disant variétés protégées. Il s’agit d’une terrible injustice dans la mesure où les agriculteurs et les populations autochtones sont à l’origine de ces semences. Les entreprises prennent les semences dans les champs des agriculteurs, les bricolent un peu et revendiquent ensuite des droits de propriété sur ces « nouvelles » variétés.

Et surtout, les variétés vantées par les entreprises comme plus « modernes » que les semences traditionnelles, finissent par remplacer la diversité présente dans les champs des agriculteurs. Cette uniformité génétique rend extrêmement vulnérable l’approvisionnement alimentaire mondial, tout particulièrement dans le contexte d’un chaos climatique en progression constante.

Les principaux pays qui font pression en faveur de ces mesures grâce à des accords commerciaux bilatéraux et régionaux sont l’Australie, l’Europe, le Japon et les États-Unis, l’Europe et les États-Unis étant de loin les plus offensifs. Cette situation est logique, puisqu’ils accueillent les plus grandes multinationales semencières du monde. À elles seules, les entreprises américaines représentent plus de 51 % des ventes de semences commerciales dans le monde.[2] Washington défend la ligne la plus dure : la brevetabilité quand et où elle peut être obtenue, l’UPOV en deuxième choix. L’Union européenne, l’Association européenne du libre échange, l’Australie et le Japon poussent les pays à rejoindre l’UPOV. De ce fait, notre liste (voir Annexe 1) de ceux qui ont été forcés de rejoindre l’UPOV ou d’autoriser des brevets sur le vivant dans le cadre d’accords commerciaux hors OMC est en train de s’allonger.

Dernières nouvelles

Une quantité d’accords de commerce et d’investissement bilatéraux et régionaux ont été signés l’année dernière, et un certain nombre d’autres sont actuellement en cours de négociation.

L’Accord économique et commercial global (AECG) entre l’Union européenne et le Canada a été signé en septembre 2015 et il doit maintenant être ratifié par les parlements canadien et européens. La version finale de l’AECG ne change finalement pas le niveau des droits pour les entreprises semencières au Canada ou dans l’Union européenne, mais elle leur donne des outils plus puissants pour faire appliquer leurs droits contre les agriculteurs, grâce à des saisies et des injonctions basées sur de simples soupçons d’infraction, y compris pour la conservation des semences. Préoccupés par les restrictions croissantes qui portent sur les semences de ferme, des groupes des deux côtés de l’Atlantique, dont l’Union nationale des fermiers du Canada et les membres européens de la Vía Campesina, se battent résolument contre la ratification de l’AECG.[3]

Au Chili, des étudiants, des agriculteurs et des consommateurs ont réussi à empêcher le sénat d’adopter une « Loi Monsanto » qui obligerait le pays à adhérer à l’UPOV 1991, ce que le TPP rendrait obligatoire. (Photo : Biodiversidadla.org)

Au cours de l’année dernière, l’Union européenne a réussi à parapher ou signer des accords de libre échange « provisoires » avec la plupart des pays africains. Aujourd’hui, ces nouveaux Accords de partenariat économiques (APE) ne permettent pas aux entreprises semencières européennes d’obtenir ce qu’elles veulent, c’est-à-dire la conformité obligatoire avec l’UPOV 1991. Mais ils engagent tous les signataires à une clause de « rendez-vous » stipulant qu’ils se rencontreront à nouveau dans un proche avenir pour s’entendre sur des normes sur la propriété intellectuelle qui devraient inclure la privatisation des semences.

Le gouvernement des États-Unis, dans le même temps, fait régulièrement pression sur ses partenaires commerciaux pour qu’ils respectent leurs engagements en matière de propriété intellectuelle. Dans son dernier Rapport spécial 301 (un rapport préparé chaque année par le Représentant américain au commerce (USTR) en application de la Section 301 de la Loi sur le commerce de 1974), le Représentant critique le Chili et la Colombie de n’avoir pas adopté l’UPOV 1991 comme ils avaient accepté de le faire dans le cadre de leurs accords commerciaux bilatéraux de 2003 et 2006 avec Washington.[4]

En ce qui concerne le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement entre les États-Unis et l’Union européenne, le public n’a pas accès au texte de négociation et aucune fuite concernant le chapitre portant sur la propriété intellectuelle n’a permis à la société civile de l’examiner de façon détaillée.

Le TPP et le RCEP sont les deux menaces les plus importantes

Actuellement, les deux menaces les plus importantes pour la maîtrise des petits agriculteurs sur leurs semences sont le Partenariat transpacifique (TPP) et le Partenariat économique global régional (RCEP).

Le TPP a été signé en février 2016 par 12 pays : l’Australie, le Brunei, le Canada, le Chili, les États-Unis, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour et le Vietnam. Le TPP stipule que toutes les parties signataires doivent adhérer à l’UPOV 1991. Cela signifie que le Brunei, le Chili, la Malaisie, le Mexique et la Nouvelle-Zélande devront changer leurs lois actuelles.[5] Ces changements réduiront la possibilité pour les agriculteurs de conserver les semences de variétés protégées, élargiront les droits des obtenteurs à toutes les espèces et étendront la mainmise des entreprises sur des variétés similaires ainsi que sur la récolte. Même si les législateurs des pays membres du TPP décident d’autoriser les agriculteurs à conserver des semences de variétés contrôlées par les semenciers, les agriculteurs devront maintenant payer pour ce « privilège » chaque année.

Le TPP exige aussi que tous ses membres autorisent les brevets sur les inventions « dérivées des végétaux ». Cette formulation n’est pas très explicite et ce flou est certainement délibéré.[6] Au minimum, cela semblerait signifier que les gènes des végétaux et les cultures cellulaires, et tous les produits qui en sont dérivés, y compris les végétaux, seront brevetables dans tous les pays du TPP. L’industrie américaine des semences et des biotechnologies pense ainsi ouvrir la porte aux brevets sur les végétaux de façon plus générale.[7] Il n’est donc pas surprenant que le Représentant américain au commerce qualifie le TPP de « plus grand outils » pour imposer des normes plus élevées de propriété intellectuelle non seulement en Asie mais dans le monde entier.[8]

En Malaisie, des organisations comme l’Association des consommateurs de Penang et des membres de la Société nationale des droits de l’homme demandent instamment au gouvernement d’empêcher la mise en place de ces changements.[9] Ces groupes ne veulent pas que la loi nationale sur la Protection des variétés végétales (PVP), qui protège les droits des agriculteurs à reproduire les semences, soit touchée. Au Chili, la poursuite de la privatisation des semences dans le cadre du TPP est un problème majeur pour les mouvements sociaux qui se battent contre la ratification de l’accord. Au cours des dernières années, des étudiants, des agriculteurs et des consommateurs ont réussi à empêcher le sénat d’adopter ce qu’ils appellent une « Loi Monsanto » qui obligerait le Chili à adhérer à l’UPOV 1991, ce que le TPP rendrait obligatoire. Un certain nombre de campagnes nationales visent actuellement à ce que les parlements rejettent la ratification du TPP.[10]

Les agriculteurs thaïlandais et philippins sont aussi inquiets de la perspective d’accorder un plus grand pouvoir sur les systèmes semenciers locaux à des multinationales agrochimiques comme Monsanto. Les gouvernements de ces deux pays ont manifesté un vif intérêt en faveur d’une adhésion au TPP, ce qui signifierait adhérer à l’UPOV. Comme la Malaisie, les deux pays possèdent des lois sur la protection des variétés végétales qui assurent actuellement une plus grande protection que l’UPOV 1991 aux droits des agriculteurs d’échanger et de vendre des semences. En Thaïlande, des agriculteurs, des chercheurs, des anciens responsables gouvernementaux et des défenseurs des droits de l’homme ont dénoncé les implications du TPP pour les semences, notamment l’augmentation de leurs prix. Selon BioThai, un groupe de la société civile, et le Conseil national des agriculteurs, les prix des semences en Thaïlande augmenteraient de 60 à 100 % si le pays adhérait à l’UPOV.[11]  Le mouvement paysan philippin KMP qualifie à juste titre les changements politiques sur lesquels le TPP déboucherait – pas seulement pour les semences mais aussi les terres et d’autres ressources – de « fin du monde tel que nous le connaissons ».[12]

Outre la Thaïlande et les Philippines, les gouvernements de Corée du Sud, de Taïwan, de Colombie et d’Indonésie essayent aussi de rejoindre le TPP. Un grand nombre d’autres pays, du Sri Lanka jusqu’à l’Argentine, envisageraient également d’y adhérer. En Amérique latine, beaucoup voient dans la nouvelle « Alliance du Pacifique », d’inspiration néolibérale, un tremplin vers l’intégration dans le TPP.[13] S’il est ratifié, le TPP pourra effectivement beaucoup contribuer au renforcement du pouvoir des grandes entreprises sur les semences et l’approvisionnement alimentaire.

Alors que la lutte contre le TPP fait rage, un nouveau combat s’ouvre contre le RCEP, un nouveau méga-accord commercial régional entre l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est et six de ses partenaires commerciaux : l’Inde, la Chine, la Corée, le Japon, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Du point de vue du nombre des personnes affectées, le RCEP aura une plus grande ampleur que le TPP. Et comme il inclut plusieurs pays signataires du TPP, on peut s’attendre à ce qu’il y ait des pressions en faveur d’une harmonisation du RCEP avec le TPP, au moins sur certaines questions comme les brevets sur les semences.[14] Bien que les textes de négociation soient secrets, les dernières fuites montrent que la Corée et le Japon préconisent que le RCEP exige que tous les pays membres adhèrent à l’UPOV 1991.[15] Cela signifie que les agriculteurs et les mouvements sociaux d’Asie doivent se battre sur deux fronts : le TPP et le RCEP.

Où en est-on maintenant ?

Deux tableaux figurent en annexes de ce rapport. L’Annexe 1 fournit des éléments sur ce que ces accords commerciaux imposent aux pays en termes de brevetabilité du vivant. Il est clair que la pression visant à mettre en place de nouveaux pouvoirs pour l’industrie des semences et des biotechnologies provient principalement d’un petit groupe de pays (États-Unis, Europe, Japon) et concerne un petit groupe de bénéficiaires (les grandes entreprises de plus en plus concentrées basées dans ces pays). Le tableau de l’Annexe 2 donne une liste indiquant où en sont les pays en terme d’adhésion aux différents traités liés aux semences.[16] Même si la stratégie des multinationales gagne clairement du terrain, il n’est pas trop tard pour stopper un certain nombre de ces méga-accords avant qu’ils ne causent des dégâts.

Télécharger le rapport

Télécharger l’Annexe 1: Les accords commerciaux qui privatisent la biodiversité en dehors de l’OMC (Mise à jour de juin 2016)

Télécharger l’Annexe 2: Situation des pays vis-à-vis des divers accords relatifs aux semence (Mise à jour de juin 2016)

[Note de R71: les téléchargements des documents en anglais peuvent s’effectuer sur l7article original en anglais]

 

[1] Cité dans : Susan K. Sell, Private power, public law : the globalization of intellectual property rights, Cambridge University Press, 2003, p. 55.

[2] ETC Group, « Breaking bad », décembre 2015, http://www.etcgroup.org/sites/www.etcgroup.org/files/files/etc_breakbad_23dec15.pdf

[3] Voir : NFU, « Six points about CETA », http://www.nfu.ca/issue/six-points-about-ceta et Gallen Simmons, « NFU hosts European farmers in Brodhagen », Mitchell Advocate, 1er mars 2016, http://www.mitchelladvocate.com/2016/02/29/nfu-hosts-european-farmers-in-brodhagen

[4] USTR, « Special 301 Report », Washington DC, 27 avril 2016, https://ustr.gov/issue-areas/intellectual-property/Special-301

[5] Le Chili, le Mexique et la Nouvelle-Zélande sont membres d’une version précédente de l’UPOV (1978) qui n’est pas aussi pénalisante pour les agriculteurs. La Malaisie n’est pas membre de l’UPOV. Le Brunei ne dispose même pas d’une loi sur la protection des variétés végétales.

[6] Voir : Alex Press, « The Trans-Pacific Partnership will hurt farmers and make seed companies richer », The Nation, 10 juin 2016, https://www.thenation.com/article/the-trans-pacific-partnership-will-hurt-farmers-and-make-seed-companies-richer/

[7] Voir : « Report of the Industry Trade Advisory Committee on Intellectual Property Rights (ITAC-15) », Washington DC, 3 décembre 2015, https://ustr.gov/sites/default/files/ITAC-15-Intellectual-Property.pdf, p. 10.

[8] Michael Froman, Représentant américain au commerce, intervenant devant le Conseil américain des relations extérieures, 20 juin 2016, http://www.cfr.org/trade/future-us-trade-trans-pacific-partnership-conversation-michael-froman/p37973

[9] Voir : Mohammed Idriss, « Save our seeds from corporate control », Malaysiakini, 15 octobre 2015, https://www.malaysiakini.com/letters/314296 et Karina Yong, « The TPPA : trading human rights ? », Malay Mail, 20 décembre 2015, http://www.themalaymailonline.com/malaysia/article/the-tppa-trading-human-rights.

[10] Voir : « Chile : Miles en las calles rechazan TPP y Ley Monsanto », Servindi, 26 janvier 2016, http://www.biodiversidadla.org/Principal/Secciones/Noticias/Chile_Miles_en_las_calles_rechazan_TPP_y_Ley_Monsanto et Lucía Sepúlveda Ruiz, « El TPP, un acuerdo de las transnacionales contra los movimientos sociales », Diario U Chile, 27 mai 2016, http://radio.uchile.cl/2016/05/27/el-tpp-un-acuerdo-de-las-transnacionales-contra-los-movimientos-sociales

[11] Witoon Lianchamroon, communication personnelle, 21 juin 2016.

[12] KMP, « Farmers’ ‘October Protests’ to highlight broad people’s opposition to global land grabbing and plunder », Quezon City, 7 octobre 2015, http://kilusangmagbubukidngpilipinas.com/?p=1004

[13] L’Alliance du Pacifique est une communauté économique composée du Chili, de la Colombie, du Mexique et du Pérou, avec le Costa Rica et le Panama qui sont en cours d’adhésion. L’Argentine est l’observateur officiel le plus récent.

[14] Voir : GRAIN, « New leaked chapter of Asia trade deal shows RCEP will undercut farmers’ control over seeds », 24 mai 2016, https://www.grain.org/e/5498.

[15] La Corée n’est pas membre du TPP mais elle est membre de l’UPOV 1991. Le gouvernement souhaite effectivement rejoindre le TPP.

[16]. Ces bases de données sont un travail en cours de réalisation. Si vous souhaitez proposer des ajouts ou des corrections, veuillez nous contacter à l’adresse grain@grain.org.

Nouvel Ordre Mondial: Contrôle des populations et extinction de la race humaine… OGM + Big Pharma = le chemin de l’annihilation

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“Dans la loi naturelle il y a place pour toute chose, où est le mal ? Il n’y a pas de mal dans la Nature. En vivant par la loi naturelle, nous percevons pleinement au travers de nos sens, nous développons une appréciation véritable et riche du monde réel qui nous entoure, de ce que nous expérimentons quotidiennement, pour la réalité… La loi naturelle est la loi de la vie, la loi humaine est la loi de la mort.”

“Nous les bipèdes ne sommes pas du tout au sommet de la chaîne alimentaire, nous sommes à son pied, parce que de toutes les créatures terrestres, nous sommes les seuls à être handicapés par la raison. Nous ne savons pas les choses que nous devons savoir pour fonctionner dans la vie par instinct, comme le font les animaux. C’est pour cela que nous devrions sans cesse apprendre de notre famille, de tous ces enfants, créatures de la Terre-Mère, ils sont nos professeurs de vie.”

~ Russell Means (Lakota) ~

En Avril 2010, l’un d’entre nous avait publié cet article: “Êlite globaliste, eugénisme et contrôle des populations”, article qui est on ne peut plus d’actualité aujourd’hui et dont l’article ci-dessous ne fait que confirmer la teneur et dont la bibliographie de fin vaut à elle seule le déplacement… En juin 2010, nous publiions cet article: “Que faire ? La marche vers la tyrannie mondiale comment s’en sortir ?” qui proposait nos embryons de solutions possibles au marasme en cours. Plus de cinq ans plus tard, l’oligarchie continue ses avancées destructrices, mais une chose a changé: de moins en moins de gens sont dupes ! Bientôt viendra le temps de l’action et de reprise en main du pouvoir par les peuples ! Le danger imminent aujourd’hui est le suivant: dans l’histoire récente, dès que les peuples menaçaient de se révolter, l’oligarchie les a mené à la guerre mondiale, deux fois… Nous vivons encore une époque pré-révolutionnaire et regardons ce qui se profile à l’horizon… Avons-nous été plus proche d’une nouvelle guerre mondiale cer dernières décennies ? Nous serions déjà en guerre si les oligarques avaient la quelconque certitude qu’elle soit non-thermonucléaire… Ils s’y emploient quotidiennement.

Les oligarques ont fait graver dans la pierre (dans l’état de Georgie au Pays du Goulag Levant, ex-USA) de leur monument à la gloire de leur Nouvel Ordre Mondial, que la population devait être réduite et maintenue à 500 millions d’individus, ce qui suppose l’extermination à terme de plus de 7 milliards d’individus tout en s’assurant que le reste de la population réduite en esclavage au service des oligarques, ne puissent plus se reproduire. La Fondation Rockefeller, aidée de ses acolytes dans le crime contre l’humanité des fondations Gates, Carnegie, Ford, Soros et le reste de la fine équipe eugéniste… s’y emploient quotidiennement depuis des décennies. Les programmes OGM et pharmaceutique mondiaux ne sont que les outils de ce crime en cours de développement. Ne pensez pas que vous serez l’exception, le plan pour toutes les populations à terme est la mort ou la survie en état de castration et d’abrutissement génético-chimique induit. Cela mène à une question existentielle urgente: Que désirez-vous ? Lutter pour un véritable changement de paradigme politico-social ou (sur)vivre à genoux génétiquement, chimiquement, castrés et abrutis pour servir vos maîtres ? Nous ne pourrons plus masquer ni éluder cette question bien longtemps…

~ Résistance 71 ~

 

Agriculture empoisonnée: La dépopulation et l’extinction humaine

 

Colin Todhunter

 

12 Novembre 2015

 

url de l’article en français:

http://lesakerfrancophone.net/agriculture-empoisonnee-la-depopulation-et-lextinction-humaine/

http://www.mondialisation.ca/agriculture-empoisonnee-la-depopulation-et-lextinction-humaine/5488571

 

C’est un programme mondial de dépeuplement. Le plan est d’éliminer les «indésirables», «pauvres» et d’autres considérés comme «indignes» et qui sont comme un drain sur des ressources finies. Mais, selon Rosemary Mason, le plan ne va pas fonctionner à cause d’une extinction de masse d’origine anthropique déjà en cours qui va affecter toute la vie sur la planète, à la fois les riches et les pauvres. Les humains auront du mal à survivre au phénomène.

Un nouvel article de Rosemary Mason dans le «Journal of Biological Physics and Chemistry», indique qu’une «sixième extinction» est en cours (l’extinction de l’Holocène, parfois appelée la sixième extinction, est un nom décrivant l’extinction continue des espèces au cours de la présente époque Holocène – depuis environ 10 000 avant JC). Dans son article, «La sixième extinction de masse, les produits chimiques dans l’environnement : notre déficit environnemental est maintenant au-delà de la capacité de la nature à se régénérer», elle fait valoir que la perte de la biodiversité est le plus urgent des problèmes environnementaux, la biodiversité est essentielle pour les services des écosystèmes et la santé humaine. Et le principal coupable est le système moderne chimique intensif industrialisé de production de nourriture, et l’agriculture.

Mason affirme qu’il existe une menace grandissante avec la libération de produits chimiques perturbateurs endocriniens qui pourraient même être en train de changer la part des hommes dans la population et de réduire le nombre de spermatozoïdes. La révolution agricole industrielle a créé un système alimentaire mondial dépendant de la technologie, mais elle a également créé de graves vulnérabilités à long terme, en particulier dans sa dépendance aux climats stables, aux monocultures et aux intrants chimiques produits industriellement. En effet, l’agriculture est la principale source d’intoxication mondiale et de dégradation des sols.

Sans pression importante résultant d’une action publique exigeante, Mason fait valoir qu’il y aurait peu de chances de changer de cap assez rapidement pour prévenir la catastrophe. Le marché libre est le moteur de la catastrophe imminente et la foi aveugle dans la technologie promue par les entreprises ne nous sauvera pas. En effet, une telle foi dans cette technologie est juste en train de nous tuer.

Depuis la fin des années 1990, les scientifiques américains ont écrit sur un ton de plus en plus désespéré au sujet du nombre sans précédent de maladies fongiques ou apparentées, qui ont récemment provoqué certains des taux de mortalité et des extinctions massives les plus sévères dont on n’ait jamais été témoin chez les espèces sauvages et qui mettent en péril la sécurité alimentaire. Seul un article a osé parler des pesticides comme étant une cause primaire.

Mason cite un bon nombre de preuves pour montrer comment l’utilisation généralisée, sur les cultures agricoles, des insecticides néonicotinoïdes systémiques et d’herbicide à base de glyphosate, les deux étant des immunodépresseurs, rend les espèces vulnérables à des agents pathogènes infectieux émergents, entraînant l’extinction d’espèces sauvages à grande échelle, y compris des pollinisateurs essentiels.

Fournissant des preuves pour montrer comment les modèles de maladies humaines se corrèlent remarquablement bien avec le taux d’utilisation du glyphosate sur le maïs, le soja et le blé, qui a augmenté en raison des cultures ‘Roundup Ready‘, Mason continue à présenter plus de sources pour montrer comment notre trop grande dépendance aux produits chimiques dans l’agriculture est à l’origine des dommages irréparables sur tous les êtres vivants sur cette planète. La plupart de ces produits chimiques sont connus pour causer des maladies, et ils ont probablement été à l’origine de nombreuses maladies ces dernières années. Mais jusqu’à récemment, les herbicides n’avaient jamais été pulvérisés directement sur les cultures vivrières et jamais dans des quantités aussi massives.

L’agenda de la dépopulation

Mason explique comment l’agriculture et les organismes génétiquement modifiés (OGM) s’inscrivent dans un programme plus large de dépeuplement de la planète. Elle note que, sur l’initiative de Bill Gates, en mai 2009 quelques-unes des personnes les plus riches aux États-Unis se sont réunies chez Nurse, un Britannique lauréat du prix Nobel, biochimiste et président (2003-2010) de l’Université Rockefeller à Manhattan, pour discuter des moyens de lutter contre la menace environnementale catastrophique, sociale et industrielle provoquée par la surpopulation. La réunion était organisée par David Rockefeller Jr. Ces mêmes individus se sont réunis plusieurs fois depuis pour élaborer une stratégie pour régler le problème de la croissance de la population.

La Fondation Rockefeller (RF) a été impliquée dans un vaste programme de financement de la recherche sur l’eugénisme en liaison avec certains des scientifiques les plus respectés des États-Unis provenant des plus prestigieuses universités comme Stanford, Yale, Harvard et Princeton. Le but explicite du lobby des eugénistes, financé par des familles d’élites fortunées, comme Rockefeller, Carnegie, Harriman et autres depuis les années 1920, est de concrétiser ce qu’ils ont appelé l’eugénisme négatif, le massacre systématique des lignées indésirables.

La Fondation Rockefeller a financé les premières recherches sur les OGM, que Mason considère comme faisant partie de l’ordre du jour de la dépopulation. La RF a financé ces premières recherches sur les OGM dans les années 1940 et a réellement fondé la science de la biologie moléculaire.

Mason cite Steven Druker pour montrer la fraude derrière les OGM et comment les gouvernements et les principales institutions scientifiques ont systématiquement déformé les faits sur les OGM et la recherche scientifique qui jette un doute sur leur sécurité. Druker a montré que les OGM peuvent avoir des répercussions graves sur la santé, qui ont été couvertes jusqu’à présent.

La Royal Society est l’organe scientifique prééminent au sein du Royaume-Uni qui conseille le gouvernement. Il a déformé les faits sur les OGM et s’est engagé dans diverses tactiques hautement douteuses et trompeuses pour promouvoir cette technologie.

Druker a écrit une lettre ouverte à la Royal Society  car elle a obligation envers le public britannique de fournir une réponse publique et «remettre les pendules à l’heure sur les OGM». Bien que la présidence de Sir Paul Nurse, de l’Université Rockefeller s’est terminée fin 2010, après avoir assumé la présidence de la Royal Society, Mason note que Nurse semble avoir maintenu un laboratoire sur le campus Rockefeller et est en relation étroite avec l’université.

Elle demande : est-ce la raison pour laquelle Sir Paul n’a pas pu (ou voulu), simplement discuter des OGM avec Steven Druker ? A-t-il été envoyé à Londres par la Fondation Rockefeller pour appuyer le gouvernement britannique dans leur tentative de promouvoir les cultures génétiquement modifiées ? Le gouvernement du Royaume-Uni et l’industrie génétique ont, après tout, été pris à travailler ensemble pour promouvoir les cultures et les aliments génétiquement modifiés, à saper le choix des consommateurs et à ignorer les dommages environnementaux.

Mason parle ensuite de l’impact des résidus de glyphosate (cultures génétiquement modifiées tolérantes aux herbicides conçues pour fonctionner avec le glyphosate), qui se trouvent dans les organes des animaux, dans l’urine humaine et le lait maternel ainsi que dans l’air et les rivières. Elle documente son utilisation répandue et la contamination des sols et des eaux et note que l’Agence internationale de l’OMS pour la recherche sur l’évaluation du cancer a répertorié le glyphosate comme étant un cancérogène 2A (probablement cancérogène pour les humains). Il s’agit d’une mauvaise nouvelle pour l’industrie agrochimique. Elle note également que l’utilisation du Roundup a conduit à un appauvrissement de la biodiversité et que la perte de la biodiversité est également corrélée avec les néonicotinoïdes. Cependant, en dépit des preuves, le mépris flagrant concernant l’utilisation de ces substances par les organismes de réglementation à travers le monde est évident.

Pour donner un aperçu de l’impact sur la santé du modèle chimique intensif de l’agriculture, Mason montre qu’il est reconnu comme étant à l’origine de l’augmentation de la maladie d’Alzheimer aux États-Unis, de l’obésité, du cancer du sein, du cancer de l’œsophage, des anomalies congénitales et du fardeau croissant des handicaps, en particulier des troubles mentaux.

Elle affirme que les plans sont en cours pour dépeupler la planète de sept milliards de personnes pour atteindre un niveau plus gérable situé entre 500 millions et 2 milliards par une combinaison de divers moyens, y compris l’empoisonnement et la contamination des approvisionnements en aliments et en eau de la planète par l’intermédiaire de l’agriculture chimique intensive industrialisée. Mason note également que les OGM nocifs pour la santé sont mis à la disposition des masses (sous le couvert de «nourrir les pauvres»), tandis que les élites sont plus enclines à manger des aliments biologiques.

Nous serons peut-être morts avant que le dépeuplement prévu ne se concrétise

Bien que Mason cite des preuves pour montrer qu’une section de l’élite américaine a un agenda de dépopulation, étant donné la quantité de poisons trouvés dans l’environnement et chez l’homme, la force de son argumentaire est que nous pourrions tous être morts avant que cela n’arrive à maturité – à la fois les riches et les pauvres.

En conclusion, elle affirme que l’industrie des pesticides mondiaux a été autorisée à contrôler les organismes de réglementation et qu’elle a créé des produits chimiques de destruction massive qui ne peuvent plus être contrôlés. Mason a une certaine foi dans les avancées de la biologie des systèmes pour être en mesure de comprendre la complexité de l’organisme entier comme un système, plutôt que de simplement étudier ses parties d’une manière réductionniste. Mais Mason estime que finalement, le public doit faire pression sur les gouvernements et obliger l’agro-industrie à rendre des comptes.

Cependant, cela seul peut ne pas être suffisant.

Il est important de mettre en évidence les effets toxiques de la révolution verte pétrochimique parrainée par Rockefeller. Elle a déraciné l’agriculture et les économies locales autochtones / traditionnelles et les a refondues dans un modèle qui convient à l’industrie agroalimentaire mondiale. Elle empoisonne la vie et l’environnement, menaçant la sécurité alimentaire à travers le monde, elle est insoutenable. La révolution verte a finalement été un outil de la politique étrangère des États-Unis, utilisée en conjonction avec diverses institutions comme le FMI, la Banque mondiale et l’Organisation mondiale du commerce. Les OGM représentent le même modèle.

À cet égard, Mason suit l’argumentation du livre de William Engdah, Les graines  de la destruction: L’agenda caché de la manipulation génétique, qui lie fortement la question des OGM et la révolution verte dans le contexte de l’Empire. Engdahl voit aussi la main de Bill Gates, des Rockefeller derrière le grand projet des OGM, une sinistre stratégie eugéniste de dépeuplement.

Les préoccupations de Mason au sujet de la dépopulation ne devraient donc pas être rejetées, compte tenu notamment de l’implication des clans Gates et Rockefeller, des divers programmes secrets de stérilisations qui ont été réalisés par les États-Unis au cours des dernières décennies et de la façon dont l’agriculture a été et continue à être utilisée comme un outil géopolitique pour faire avancer les agendas des intérêts des riches aux États-Unis.

Pour comprendre les processus qui ont conduit à l’agriculture moderne et le rôle des entités comme Monsanto, nous devons apprécier la géopolitique de l’alimentation et de l’agriculture, qui profite à un cartel mondial de plus en plus intégré autour des préoccupations de la finance, du pétrole, des industries militaires et de l’agroalimentaire. Cette entente agit par la guerre, la servitude par les dettes et le contrôle des ressources, indépendamment de toutes les notions relatives à la sécurité alimentaire, la bonne santé et la nutrition, la biodiversité, la démocratie alimentaire, etc.

L’analyste sur l’alimentation et la politique commerciale, Devinder Sharma, constate les impacts en Inde:

L’Inde est sur une voie rapide pour mettre l’agriculture sous contrôle des corporations … modifiant les lois existantes sur l’acquisition de terres, les ressources en eau, les semences, les engrais, les pesticides et la transformation des aliments, le gouvernement passe la surmultipliée pour instaurer l’agriculture contractuelle et encourager l’organisation de la distribution. Ceci suivant à la lettre les conseils de la Banque mondiale et du Fond monétaire international, ainsi que des instituts financiers internationaux.

Au Pendjab, en Inde, les pesticides ont transformé cet État en épicentre du cancer. En outre, les sols indiens sont en voie d’épuisement à la suite de l’application des intrants chimiques et de l’idéologie de la révolution verte. L’Inde est en train de perdre 5 334 millions de tonnes de sol chaque année en raison de l’érosion due à l’utilisation excessive et sans limites des engrais, des insecticides et des pesticides. Le Conseil indien de la recherche agricole rapporte que le sol est devenu déficient en nutriments et en fertilité.

Et maintenant, il y a une tentative de pousser aux cultures alimentaires à base d’OGM  en Inde d’une manière secrète, non-transparente qui sent la délinquance réglementaire soutenue par des pratiques de corruption, ce qui suggère que des fonctionnaires travaillent main dans la main avec l’agrobusiness américain.

Comme les petits exploitants du monde sont chassés de leur terre et que le  modèle de l’agriculture chimique industriel et des l’OGM prend le dessus, les problèmes vont continuer à croître.

L’environnement, la qualité de notre alimentation et de notre santé sont sacrifiés sur l’autel du profit des entreprises par un mode de pillage basé sur quelque chose que nous pouvons vaguement nommer capitalisme. La solution implique un changement vers l’agriculture biologique avec des investissements en conséquence et la réaffirmation des modèles autochtones de l’agriculture. Mais finalement elle implique ce que Daniel Maingi de Croissance Partenaires pour l’Afrique, dit sur ce que nous devons faire : «… sortir le capitalisme et les corporations du monde de l’agriculture».

On doit aussi capitaliser, selon Maingi, en investissant dans «… les connaissances autochtones et l’agroécologie, l’éducation et les infrastructures et en supportant le mouvement de la souveraineté alimentaire».

En d’autres termes, les agriculteurs et les consommateurs doivent s’organiser pour défier les gouvernements, les organismes de réglementation corrompus et l’agrobusiness à chaque occasion. Si nous ne faisons pas cela, ce que Mason met en perspective pourrait bien arriver.

Résistance politique: Pour virer les OGM, virons le capitalisme et son support… l’État !

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Article complèmentaire du précédent « La bio piratée »

— Résistance 71 —

 

Pour se débarrasser des OGM, débarrassons-nous du capitalisme

 

Anar56

 

28 Mai 2015

 

url de l’article original:

http://anars56.over-blog.org/2015/05/pour-se-debarrasser-des-ogm-debarrassons-nous-du-capitalisme.html?utm_source=flux&utm_medium=flux-rss&utm_campaign=politics

 

Non, les OGM ne sont pas en mesure de « relever les défis alimentaires et environnementaux« . Ils n’ont pas permis de réduire les quantités de pesticides. Mais aurait-il fallu croire Monsanto sensible à l’écologie quand on sait que c’est cette firme qui, dans les années 70, a fourni à l’armée américaine l’Agent Orange qui a permis aux États-Unis de concrétiser leur tactique de la terre brûlée au Vietnam ? Quant au problème de la faim, il faut savoir que l’agriculture mondiale qui fournit aujourd’hui au moins 150 % des besoins de l’humanité, en détourne une grande partie :

– pour l’alimentation animale puisqu’il faut 7 g de protéines végétales pour produire 1 g de protéine animale ;
  – pour les agro-carburants ;
  – pour la spéculation (constitution de stocks pour faire monter les prix).

Il ne s’agit donc pas d’augmenter la production, mais d’en assurer la distribution, c’est-à-dire de sortir du capitalisme fondé sur la concentration !

Les OGM sont à la fois une réponse que l’agriculture capitaliste tente de trouver aux problèmes qu’elle a elle-même créés (pesticides, fragilité des animaux d’élevages industriels…) et qui lui permettra de poursuivre ses pratiques aberrantes, sa fuite en avant, et un nouvel instrument destiné à augmenter la dépendance des agriculteurs et des consommateurs, permettant le contrôle total de la chaîne alimentaire, du laboratoire à notre assiette.

Les firmes biotechnologiques visent en effet le monopole de la production de semences en lançant sur le marché des espèces dont elles détiennent les brevets. C’est la détention de ces brevets qui permet notamment au complexe génético-industriel d’empêcher la souveraineté alimentaire des peuples, d’imposer une technologie dont, visiblement, les populations ne veulent pas. Les OGM ne se justifient que par l’existence des droits de propriété intellectuelle.

Cette course au brevet est l’aboutissement d’un processus qui a débuté il y a cinq siècles, lors de l’appropriation et de la privatisation des grands écosystèmes. De la propriété privée des moyens de production à celle des moyens de reproduction, la boucle est bouclée !

Outre le fait qu’il comporte des risques pour la santé, ce « commerce illégal du colonialisme moderne« , cette « biopiraterie« , ce « hold-up sur le vivant » a déjà des conséquences dramatiques pour les agriculteurs. En Inde, ce sont 40 000 paysans pauvres qui, ne pouvant payer les royalties réclamés par Monsanto, se sont suicidés. Des économies risquent d’être ruinées du fait du remplacement des produits naturels par des produits fabriqués par des transgéniques. Ces conséquences légitiment totalement les actions de désobéissance civile comme le fauchage de parcelles ensemencées en OGM. Mais ces opérations resteront sans effet (comme d’ailleurs la demande d’un moratoire ou l’étiquetage des produits) si elles ne s’inscrivent pas clairement dans une lutte anticapitaliste.

En éliminant 30 000 exploitations agricoles par an depuis près d’un demi-siècle, le capitalisme reconstitue le même schéma que celui du féodalisme. La seule réponse adaptée est la mise en commun des terres, et leur gestion collective ; c’est ce qu’une partie du peuple espagnol avait osé pendant la Révolution de 1936-39. C’est ainsi que de nombreuses tribus indiennes d’Amérique s’organisent aujourd’hui, notamment les Zapatistes du Chiapas (Mexique), les compagnons et compagnes de la Red Puna (Argentine), etc… En Europe, durant de nombreux siècles il a existé des terres et forêts communales sans titre de propriété et exploitées librement par les paysannes et paysans.

Partout dans le monde, cette question de l’accès à la terre et de sa mise en commun est la pierre angulaire d’un changement social profond pour construire l’autonomie et vivre libres entre égaux.

Chimère génétique: Monsanto à l’assaut du Ghana et de l’Afrique…

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Il faut arrêter cette ignominie tant qu’il est encore temps ! Les peuples, surtout les peuples à grande tradition rurale le savent très bien, le problème est la corruption majeure se produisant dans les gouvernements avec les politiciens se vendant aux plus offrant, dont Monsanto fait bien sûr partie.

Le retour à la terre et à la grande tradition agricole est la seule solution et cela nourrira le monde sans aucun problème, sans l’empoisonner et dans générer de gros profits pour l’agro-business…  Touchons-nous un point sensible ?…

— Résistance 71 —

 

Une nouvelle “loi Monsanto” en Afrique va pousser les agriculteurs à l’utilisation des OGM

Ou comment forcer sous couvert les OGM sur le marché

 

Christina Sarich

 

3 janvier 2015

 

url de l’article original:

http://naturalsociety.com/new-monsanto-law-africa-force-gmos-farmers/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Les lignes de front de la guerre pour la souveraineté alimentaire au Ghana gonflent alors que le parlement donne son soutien à la loi sur les éleveurs de plantes ou Plant Breeders Bill.

La législation proposée contient des règles qui restraindraient les agriculteurs de leurs pratiques anciennes comme économiser librement, échanger et produire leurs propres semences. Sous de nouvelles lois protégeant la propriété intellectuelle de la biotechnologie, les agriculteurs seront soumis à de grosses amendes pour faire pousser quoi que ce soit qui ait été “breveté” et ce même si leurs cultures ont été pollinisées et croisées par contamination génétique.

Le gouvernement ghanéen qui a été manifestement infiltré par l’industrie de la biotechnologie déclare que les nouvelles lois “favoriseraient le développement de nouvelles varitétés de semence pour assurer la marchandisation des cultures”, mais les agriculteurs contestent disant que cela donne des droits directs à des entreprises comme Monsanto et non pas aux agriculteurs qui ont fait pousser la nourriture au Ghana depuis des siècles et des siècles.

Bon nombre d’activistes et de groupes commerciaux là-bas pensent que les nouvelles lois donneront simplement à Monsanto une voie pour pousser ses culures OGM issues de la biotechnologie sur le marché ghanéen. La loi est étiqueté la “loi Monsanto” pour cette raison.

Ceci n’est rien d’autre qu’une prise en main totale du système agro-alimentaire et au Ghana, où en fait 70% de la nourriture est produite par les petits agriculteurs, cela va transformer un système agricole très ancien (et sain…) de production durable de nourriture en un très gros marché pour l’industrie de la biotechnologie.

L’Association Nationale des Agriculteurs et des Pêcheurs du Ghana déclare:

Ce système vise à forcer les agriculteurs à acheter des semences pour chaque saison.
Duke Tagoe de Food Sovereignty Ghana est parfaitement au courant de l’énorme dette dans laquelle les agriculteurs d’autres parties du monde ont été précipités via les monopoles sur les semences de Monsanto:

L’impact économique sur les agriculteurs sera désastreux… L’origine même de la nourriture est la semence. Quiconque contrôle la semence contrôle la chaîne complète de production alimentaire.
Ceci n’est en rien différent de la “loi de protection de Monsanto” “Monsanto Protection Act” (H.R. 933) que le président Obama a signé en loi il n’y a pas longtemps aux Etats-Unis alors même que des hordes de citoyens américains l’intimaient de n’en rien faire. Ceci est aussi directement lié au soutien du Royaume-Uni pour la plannification de la prise en charge de l’Afrique par l’industrie de la biotechnologie.

Combien de temps cela prendra t’il pour que tout le monde réalise collectivement que les OGM ne sont en aucun cas la réponse (aux problèmes alimentaires), que des pratiques fermières auto-suffisantes vieilles de siècles peuvent fournir au monde sa nourriture au monde de manière dramatiquement moisn toxique ?

OGM et nécro-agriculture: Mensonge et corruption sont les deux mamelles de l’industrie bio-technologique…

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Deux articles compilés: le premier sur la destruction des régions agricoles par Monsanto et consorts, le second sur le lancement d’une première culture de pomme de terre génétiquement modifiée au pays du goulag levant et de l’empoisonnement de masse…

— Résistance 71 —

 

Les cultures OGM détruisent les régions agricoles et Monsanto ne veut pas que vous le sachiez

L’industrie de la biotechnologie maquille la dévastation des zones agricoles par les OGM

 

Christina Sarich

 

5 Novembre 2014

 

url de l’article original:

http://naturalsociety.com/gmo-crops-destroying-farmland-monsanto/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

L’association européenne pour les bio-industries, EuropaBio, veut vous faire croire que “Les cultures génétiquement modifiées (GM) peuvent protéger les sols de l’érosion par moindre labourage, ainsi que préserver l’humidité des sols. Les cultures GM tolérantes aux herbicides réduisent le besoin du labourage des champs en préparation de l’ensemençage. Ceci économise du carburant. Les cultures GM pour résister aux insectes demandent moins de traitements avec des insecticides, ceci décroît également l’utilisation de tracteurs.Mais ces affirmations sont totalement fausses.

Ceci représente le mensonge requis de divulguer par l’ensemble de l’industrie de la biotechnologie:

 

  • Monsanto – Connu pour créer ou avoir aidé à la création de 13 produits hautement toxiques et carcinogènes incluant la saccharine, les PCB, le polystyrène, le DDT, la bombe atomique, les armes nucléaires, la dioxine, l’agent orange (défoliant utilisé au Vietnam), les engrais issues de la pétrochimie, le RoundUp, la rGBH (hormone de croissance bovine), l’aspartame (édulcorant artificiel), les OGM et les semences terminator. Monsanto attaque en justice tout le monde afin de pouvoir continuer à vendre ses saloperies de produits, mais le procès le plus récent impliquant Dustin Barca, un surfer devenu artiste martial de Hawaii est spécial. Il prend de manière personnelle que Monsanto l’a empoisonné et mène l’activisme à un niveau jusqu’ici encore jamais vu.
  • Dow Chemical Company (also Union Carbide) – Cette “superbe” entreprise a aidé à faire répandre le produit méthyle isocyanate et d’autres produits chimiques en 1984 dans leur usine chimique de pesticide de Bhopal en Inde, causant un des plus grands désastres industriels de l’histoire de l’humanité. Ils sont une des cinq entreprises au monde à complètement dominer et contrôler le marché des semences agricoles, augmentant la précarité des familles paysannes dans le monde. Avec trois autres entreprises, ils ont aidé à créer le Dibromonochloropropane (DBCP), un carcinogène connu, toxine pour la reproduction et déstabiisateur endocrinien qui contamine les nappes phréatiques. Ils continuent à produire et à vendre le DBCP même après qu’il fut reconnu toxique et interdit pour son lien avec la stérilité.
  • Syngenta – Connue pour avoir attaqué en justice le county de Kaui (Hawaii) lorsque celui-ci voulait stopper les épandages d’herbicides et de pesticides qui se déroulaient proche des écoles, des hôpitaux et des zones d’habitation et aussi pour avoir longtemps caché la véritable toxicité de l’Atrazine. Cette entreprise a aussi été impliquée dans l’effondrement des colonies d’abeilles et autres pollinisateurs importants.
  • Bayer – Cette entreprise est particulièrement enthousiaste à vous vendre à vous et vos enfants des “vitamines” pleines de GMO toxiques, d’aspartame et de produits chimiques carcinogènes, et pourtant ils se nomment eux-mêmes “le premier choix des pédiâtres” Ils ont aussi été accusés d’enrober 90% de leurs semences OGM de pesticides tuant les abeilles et ils sont en train de développer un nouveau soja GM hautement toxique.
  • Dupont Pioneer – Cette entreprise en “qui on peut avoir toute confiance” a eu un monopole du marché de la poudre à canon durant la guerre de sécession aux Etats-Unis, a développé des armes nucléaires, co-créé l’agent orange, les PCB et le DDT, tout comme Monsanto.

Ces défenseurs des cultures GM affirment de manière régulière que les variétés GM de soja, de maïs et autres cultures anti-pestilences. Conservent les sols parce que les agriculteurs ne doivent presque plus labourer, causant ainsi moins d’érosion des sols. Ils mentent également sur le fait que les OGM “conservent l’eau” des sols. Bien, analysons donc ces affirmations d’un peu plus près.

Le fait est que les variétés de semences GM n’ont absolument rien fait pour minimiser l’érosion des sols et préserver l’eau. De grands médias reviennent même maintenant sur leur soutien et s’excusent du soutien précoce à ces entreprises comme Monsanto. L’attitude perverse de cette entreprise a même causé le retrait par le magazine Forbes de sa récompense “d’entreprise de l’année” décernée à Monsanto en 2009, admettant qu’ils ont “eu tort au sujet de Monsanto… vraiment tort.”

Les scientifiques du GM payés par Monsanto ont été prouvés avoir commis des fraudes en Inde. Des soi-disants “experts” de l’Indian Council of Agricultural Research (ICAR) et de l’université agricole ont été trouvés coupables d’infecter et de cacher par ailleurs le fait que le coton Bt fabriqué localement, contenait un gène de Monsanto.

Ces entreprises de la biotechnologie ont secrètement et en catimini planté des cultures de poison à travers le monde et nos sols et notre eau en sont directement affectés/infectés. L’élément le plus alarmant est que les cultures GM affectent la fertilité des sols. Dans un gramme de sol productif, il y a un réseau complexe de plus de 100 millions de micro-organismes qui peuvent représenter plus de 1000 espèces. Monsanto et leurs comparses de brutes de la biotechnologie sont en train de changer dramatiquement ces chiffres.

Les cultures GM ne conservent pas l’eau. En fait, alors que de super-mauvaises herbes se développent, les cultures GM inspirent les agriculteurs d’essayer d’irriguer leurs cutures, comme tout fermier voudrait le faire, mais en fait ils irriguent les super mauvaises herbes. Des nappes phréatiques aux puits en passant par les lacs, rivières, ruisseaux et même les océans, tout est contaminé avec de grandes quantités de pesticides et d’herbicides qui sont également utilisés pour faire pousser les culture GM. Cette pratique ruine l’eau que nous avons sur cette planète, rendant presque impossible pour les paysans des pays pauvres de faire pousser quoi que ce soit. Les cultures GM sont en fait une des plus grandes sources de pollution de l’eau aux Etats-Unis et ailleurs.

De quelque manière que vous le coupiez, le gâteau agricole pue la corruption OGM à plein nez et transpire de sa propagande. Les cultures OGM ne préservent pas l’eau… Elles la contaminent. Elles ne protègent pas les sols… Elles tuent des millions de micro-organismes qui sont vitaux pour leur santé. Les OGM ne sont pas nécessaires pour nourrir le monde, et ils n’ont absolument aucune place dans notre chaîne alimentaire.

Stop aux OGM !!…

= = =

Les Etats-Unis approuvent la première culture de pomme de terre génétiquement modifée

Le gouvernement sacrifie votre santé sur l’autel de la mégalomanie de l’indstrie de la biotechnologie

 

Anthony Gucciardi

 

9 Novembre 2014

 

url de l’article:

http://www.infowars.com/us-approves-first-genetically-modified-potato-for-planting/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Alors que la bataille alimentaire fait rage un peu partout et que plus de 96% de la nation (Etats-Unis) soutient l’étiquetage des produits OGM, le ministère de l’agriculture des Etats-Unis a annoncé qu’il se moquait de l’opinion publique et a donné le feu vert pour la production de la toute prenière culture de pomme de terre génétiquement modifiée (GM).

Dans la lignée de la bonne relation bien documentée entre les entreprises de la biotechnologie et les plus gros départements du gouvernement américain, les dernières décisions du ministère de l’agriculture sont en accord avec ce que nous vous avions rapporté il y a près de deux ans, révélant comment les représentants des Etats-Unis menaçaient en fait d’autres nations de guerre commerciale si elles ne voulaoient pas accepter les cultures GM de Monsanto.

L’agence Reuters rapporte de la décision d’infecter la chaîne alimentaire avec une variété de pomme de terre GM, incluant le fait que le fabriquant de cette culture est en fait un des plus gros fournisseurs de la chaîne McDonald’s pour leurs Franken Frites:

Le ministère de l’agriculture a approuvé vendredi la première culture de pomme de terre GM pour son ensemençage et sa commercialisation aux Etats-Unis, une décision qui va sans aucun doute s’attirer les foudres des groupes de pression opposés à la manipualtion artificielle de la nourriture.

La pomme de terre Innate, développée par J.R, Simplot Co. est créée pour contenir moins d’un carcinogène humain suspecté, se produisant lorsque la pomme de terre naturelle est frite dans l’huile. La pomme de terre est aussi mois sujette à s’abîmer durant le transport.

Boise est un fournisseur majeur de Simplot basé dans L’Idaho pour les frites surgelées du géant du fastfood McDonald’s.

La décision de notre gouvernement du “nous, le peuple”, d’approuver des pommes de terre GM pour leur incorporation dans nos aliments nous montre simplement la nécessité de pousser plus avant la lutte de l’information contre la biotechnologie et les OGM au sens large. La nation sait que nous ne voulons pas notre alimention contaminée, encore moins que les fermes bio soient contaminées avec les saloperies OGM par croisement résultant d’une pollinisation sauvage.

Une fois de plus, une grosse branche du gouvernement des Etats-Unis a démontré qu’elle préfère mettre les grosses entreprises de la biotechnologieu en position de force commerciale et financière plutôt que de prendre en considération les désirs et la santé du public.

Santé et corruption: Une femme médecin parle…

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OGM et vaccins les conclusions qui s’imposent

 

Dr. Kelly Brogan

 

19 Octobre 2014

 

url de l’article:

http://www.alterinfo.net/OGM-vaccins-les-conclusions-qui-s-imposent_a107274.html

 

initialement publié le 12 Novembre 2013

 

La docteur en médecine Kelly Brogan est formée allopathiquement et holistiquement pour les soins aux femmes dans toutes les phases du cycle reproductif faisant l’expérience de symptômes d’humeurs et d’anxiété, incluant le syndrome pré-menstruel, la grossesse et la symptomatologie postpartum, ainsi que les maladies liées à la ménopause.

 

= = =

 

Je n’ai jamais eu d’attirance particulière pour la politique. Je ne suis pas non plus théoricienne de la conspiration. Je n’ai jamais été arrêtée et je n’aime pas avoir des ennuis.

Par contre, j’ai toujours aimé penser par moi-même. Je suis d’un naturel sceptique et pragmatiste. Ces temps-ci, il y a pas mal de questions qui m’interpellent et en reliant les choses entre elles, je parviens à mieux appréhender la vérité en science.

Je voudrais aujourd’hui vous avertir que dans de nombreux domaines où vous pensiez être protégé par les autorités en place et par le gouvernement, vous avez en fait été mené n’importe où par le bout du nez, et ce sera à vous seul qu’il appartiendra de vous débrouiller quand tout ira mal. C’est la raison pour laquelle je souhaite que les consommateurs deviennent chaque jour plus autonomes et qu’ils réfléchissent bien à tout ce qui doit rentrer dans leur corps.

Les êtres humains ont tendance à souffrir d’un orgueil démesuré – nous pensons que nous savons mieux que la nature, que nous pouvons faire mieux que la nature, que nous pouvons la maîtriser. Il existe (au moins) deux transgressions qui ont des tendances similaires et qui soulèvent pas mal d’inquiétudes : les OGM (aliments génétiquement modifiés)  et la vaccination. Voici ce qu’ils ont en commun :

La guerre contre la nature

Après avoir évolué pendant des milliards d’années on ne peut nier que la nature ait du sens. Il suffit de penser à la complexité des systèmes botaniques, à la relation aux ravageurs, à la complexité de la nature des sols, à tant d’éléments qui permettent une diversité optimale, ainsi que la reproduction.

Ce n’est que lorsque nous avons commencé à industrialiser le processus, à détourner certaines lois pour assurer des rendements et permettre aux fabricants de produits chimiques de « remédier » aux variables perçues comme des échecs, que nous nous sommes retrouvés dans le gâchis que nous connaissons aujourd’hui avec les OGM. – Nous avons, au hasard, injecté de l’ADN animal dans le génome des plantes et perturbé ainsi leur fonctionnement naturel tout en permettant leur saturation en herbicides toxiques qui sont aussi des perturbateurs du système endocrinien et intestinal.

Les compagnies pharmaceutiques et les médecins pensent qu’ils peuvent déjouer le système immunitaire qui, tout au cours de l’évolution, a coexisté avec des microbes; ils pensent qu’ils peuvent maitriser et formater ces systèmes. Nous sommes en guerre avec les maladies infectieuses. En conséquence, notre peur et notre malveillance vis-à-vis des bactéries et des virus nous ont conduits à  modifier, altérer et compromettre notre système immunitaire. Ces perturbations du système immunitaire ont été induites par des agents pathogènes injectés dans nos muscles avec des additifs toxiques qui dépriment les fonctions naturelles du système immunitaire et provoquent de l’inflammation chronique.

Cette idée d’améliorer nos capacités humaines comme nous le comprenons aujourd’hui est abordée par Sayer J. dans GreenMedInfo sous le terme « transhumanisme »

Nous ne pouvons pas duper et déjouer la nature; nous commençons seulement à apprécier son infinie complexité.

« Quelle est cette sorte de « science » qui inflige des dommages neurologiques à plusieurs centaines de milliers d’enfants chaque année ?…La catastrophe des vaccinations infantiles est essentiellement due à l’orgueil démesuré de la profession – cette volonté du médecin (avec les meilleures intentions du monde !) de prendre le contrôle des forces de la nature et de les plier à sa propre volonté. »

Harris Coulter, historien de la médecine dans « Vaccination, Social Violence and Criminality »

Manque d’études de sécurité avant la mise sur le marché

Monsanto prétend que les OGM sont équivalents aux aliments habituels (tout en échappant au devoir de prouver leur innocuité). Monsanto prétend que ces OGM sont suffisamment novateurs pour pouvoir être brevetés. Malgré les effets « Frankenstein » de ces manipulations génétiques, ces aliments n’ont jamais été étudiés sur une population humaine et encore moins évalués à long terme. Ce qui se passe à la suite de cette procédure accélérée pour aboutir à la commercialisation, c’est que petit à petit les dommages au niveau de la population commencent à émerger. La diversité des maladies chroniques en Europe et en Amérique pourrait avoir un rapport avec les limites imposées à ces produits en Europe et en Amérique. Il est un fait qu’il est difficile d’établir la relation de cause à effet pour les maladies chroniques. Toutefois, il est important d’insister sur l’importance des essais de pré-commercialisation à long terme.

Les vaccins n’ont jamais été étudiés par rapport à un groupe de non vaccinés, parce qu’ils sont supposés être à ce point vitaux pour notre santé que ce serait contraire à l’éthique de ne pas les appliquer, même si l’épidémiologie de base montre que l’hygiène et l’alimentation ont joué le rôle le plus important dans l’élimination des maladies infectieuses. Les vaccinations n’ont jamais été complètement étudiées dans leur contexte actuel, pas plus que les additifs (adjuvants) qui comprennent des produits toxiques connus pour le corps tels que l’aluminium, le mercure, le formaldéhyde et le polysorbate 80.

Signal de préjudice

Malgré ce manque d’efforts pour démontrer l’innocuité des produits dans ces deux domaines, un signal a néanmoins été donné qui aurait dû mettre davantage en avant le principe de précaution. Monsanto a surveillé les produits non OGM, ainsi que les produits OGM qui servaient à l’alimentation des rats pendant 90 jours et a déclaré que les modifications des fonctions hépatiques et rénales n’étaient pas cliniquement significatives. Seralini et al. ont repris ce projet mais ont prolongé de plusieurs années la période d’observation. Jetez un coup d’œil à ce qui s’est passé avec ces animaux. La première tumeur est apparue à l’âge de 4 mois. Plusieurs autres études ont reproduit les conclusions provocatrices de l’étude initiale. – Le glyphosate, l’herbicide qui a été pulvérisé en quantités de plus en plus importantes, est en fait un perturbateur endocrinien lié à l’obésité, aux maladies du foie, aux anomalies congénitales, à l’autisme et au cancer. C’est l’étude la plus instructrice sur ces mécanismes toxiques. Il a été observé que la toxine Bt dans le maïs OGM a pu perforer les cellules intestinales et circuler dans les tissus fœtaux.

Que ce soit dans le domaine du développement neurologique, de l’auto-immunité et des décès ou même sur la question de la susceptibilité/la prédisposition à la maladie, problèmes vis-à-vis desquels les vaccins devraient pouvoir assurer une protection, les vaccins ont néanmoins démontré qu’ils pouvaient provoquer des problèmes qui ont fait l’objet de dédommagements s’élevant à plusieurs milliards de dollars par le programme national d’indemnisation des dommages vaccinaux (National Vaccine Injury compensation Program) :

http://het.sagepub.com/content/31/10/1012.full

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22235057

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21880755

Des cas de maladie chronique comme l’atopie et l’autisme ont été mis en évidence et en corrélation avec les taux de vaccination…

Suppression des enquêtes

Séralini a été réduit au silence. Son travail a été vertement attaqué. Il a été censuré par les médias et des demandes de rétraction de ses publications ont été introduites par des gens ayant des liens avec l’industrie. Plusieurs mois après les publications de Séralini, Richard Goodman, ancien employé de Monsanto a été rapidement nommé au poste de rédacteur en chef adjoint au département de biotechnologie.   Comme Monsanto est maintenant à la tête des revues médicales influentes, les perspectives  pour la publication de recherches indépendantes sont de plus en plus réduites.

Le désormais tristement célèbre Andrew Wakefield qui a publié un article sur la présence d’une souche de rougeole vaccinale dans les intestins d’enfants autistes a perdu sa licence d’exercer et accusé de fraude dans une chasse aux sorcières visant à supprimer toute recherche dans cette direction. Heureusement à l’heure actuelle, au moins 28 études indépendantes du monde entier ont confirmé ses conclusions.

Protection des bénéfices corporatistes

Le « Monsanto Protection Act » a été conçu pour fournir une immunité juridique à la technologie GM afin que des citoyens ne puissent jamais introduire de plainte par rapport à des dommages secondaires à une exposition à des aliments génétiquement modifiés. C’est de cette manière que les sociétés seraient protégées par rapport aux agriculteurs et aux citoyens.

Le Programme d’Indemnisation pour Dommages Vaccinaux  a été créé en 1986 pour protéger les sociétés de toute responsabilité de sorte que toute incitation à une politique de sécurité de leurs produits a été éliminée. De la sorte, les citoyens ne pouvaient plus s’engager dans des procès pour demander justice.

Conflits d’intérêt et portes tournantes

C’est là que la situation dérape et que se trouve la véritable source de la corruption.

Lorsque ceux qui règlent un  système qui a besoin de freins et de contrepoids sont les mêmes personnes  qui en profitent et ont profité de sa protection et de sa réussite, nous assistons à une détérioration critique de la situation par rapport à l’intérêt et la patience des consommateurs. […]

La liste des personnes interchangeables entre le CDC, l’industrie pharmaceutique et le Comité consultatif des vaccins contribue à augmenter le nombre de conflits car il ne s’agit nullement d’exceptions. C’est notamment en janvier 2010 que Julie Gerberding, ancienne directrice du CDC (Centres de Contrôle et de Prévention des Maladies) est devenue la présidente de l’Unité vaccins chez Merck. C’est en janvier 2011 qu’Elias Zerhouni, ancien directeur du NIOH (National Institute of Health) est devenu président des laboratoires de recherche chez Sanofi-Aventis. On sait que ces relations sont souvent réglées d’avance. Le porte-parole le plus véhément du programme vaccinal est le Dr Paul Offit,  MD, employé de Merck et titulaire d’un brevet pour le vaccin contre le Rotavirus. Cet article  illustre les nombreuses couches de conflits d’intérêts qui obscurcissent le jugement des régulateurs. Si vous préférez ne pas lire, voici une courte vidéo.

Il est impossible de s’attendre à de l’objectivité dans la recherche ou dans la diffusion de l’information dans pareilles circonstances. Ces conflits d’intérêt minent pratiquement toutes les revendications en matière de sécurité… Ces géants multimilliardaires n’hésitent pas à dépenser quelques dollars quand il s’agit d’influencer les législateurs et les régulateurs. Les projets dont il a été question dans cet article vont finir par se réunir pour produire des vaccins contenant des OGM. Nous faisons déjà partie d’une vaste expérience incontrôlée. Cette situation pourrait ajouter une couche supplémentaire de complexité qui ferait déborder le vase. Si vous pensez comme moi, il n’y a pas de doute que vous vouliez échapper à pareille situation que vous n’avez jamais souhaitée.

Il y a cependant un moyen d’en sortir : faire des choix éclairés, faire confiance à son instinct, à son bon sens et voter selon ce qui vous apparaît financièrement le plus judicieux.

Dr Kelly Brogan, M.D.

Source : Greenmedinfo

http://www.initiativecitoyenne.be/article-ogm-vaccins-les-conclusions-qui-s-imposent-124812517.html

Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) de l’escroquerie à l’insanité sanitaire….

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L’énigme de l’étiquetage des produits OGM

 

Ulson Gunnar

 

28 septembre 2014

 

url de l’article:

http://landdestroyer.blogspot.fr/2014/09/the-gmo-labeling-conundrum.html

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Il semblerait que les grosses entreprises agricoles argant que les organismes génétiquement modifiés (OGM) qu’elles affirment posséder de meilleurs bénéfices à la fois pour les consommateurs et les agriculteurs, seraient toutes fières de faire différencier leurs produits sur les étagères de la distribution par rapport aux produits alimentaires traditionnels et/ou bio. Et pourtant, ceci n’est pas le cas. Non seulement l’agro-alimentaire essaie de cacher la véritable nature de ses produits, mais beaucoup des gros industriels utiisant des ingrédients OGM dans leur nourriture et leurs produits finis essaient de la même manière de tromper les consommateurs.

La crainte évidente est que les consommateurs évitent les produits OGM en faveur de ceux étiquetés comme étant non modifiés (génétiquement) Tandis que d’autres arguments ont été faits pour tenter de justifier de ne pas étiqueter proprement la nourriture comme étant ou pas génétiquement modifiée, le thème sous-jacent apparaît être la croyance de l’agro-business en ce que les consommateurs “sont ignorants” au sujet de la soi-disant sécurité des produit OGM et que cela met en danger leurs affaires et acec elles, les innovations clâmées être bénéfiques non seulement pour leurs profits, mais aussi pour le reste de l’humanité.

Bien entendu, derrière ces différentes couches de “croyances”, se tient la réalité que leurs produits n’offrent pas les grands bénéfices prétendus pour l’humanité et en fait, en bien des points, sont devenus un fléau pour l’humanité. De plus, des arguments connexes, comme les OGM n’étant en aucun cas différents des produits naturels organiques et que donc il n’y a aucune raison de les étiqueter en conséqeunce, sont si divergents de la logique et du bon sens commun qu’un sentiment de suspicion générale et de méfiance s’est instauré dans la conscience collective publique en regard de l’agro-business et de ceux qui poussent pour ses produits.

Pour contrer la colère montante du public, l’industrie agro-alimentaire a levé une armée de propagandistes professionnels qui vantent les bons points des OGM sous la forme de livres, de sites internet, de reportage dans les médias et même posant comme de simples citoyens exprimant leur “opinion” dans des sections de commentaires et dans ce qui sont supposés être des blogs personnels et indépendants. Ceux-ci répètent sans aucune surprise de manière laconique les points proposés par l’industrie agro-alimentaire elle-même et tandis que les activistes anti-OGM s’impliquent frénétiquement avec cette horde de propaganistes, la seule question pertinente qui devrait être posée semble leur échapper à tous.

Si les OGM sont meileurs, pourquoi donc ne pas les étiqueter de façon à les trouver et à les consommer plus facilement ?

Tout, allant du « Golden Rice » nutritionnellement supérieur aux maïs et soja OGM super-résistant aux insecticides et aux herbicides, sont en permanence vantés par l’armée de propagandises de l’agro-alimentaire, comme étant largement supérieurs en tous points que ce soit par rapport aux cultures cultivées de manière biologique et organique. Les OGM sont dépeints comme la prochaine étape de l’évoluton agricole en matières de nutrition, d’économie et même d’impact sur l’environnement (NdT: Quelle fumisterie éhontée!… ). Dans le même temps, de manière paradoxale et simplement pour éviter l’étiquetage, l’agro-alimentaire et son armée de supporteurs clâment que cela n’est pas différent de la nourriture bio ou traditionnelle et affirme dans le processus, par exemple, qu’injecter des gènes d’épinard dans des oranges n’est en rien différent de la sélection naturelle ou de l’élevage, mise en culture sélective.

Bien évidemment, vous vous attendriez à ce que cette armée de fanatiques des OGM se soumette elle-même à une régime alimentaire ne consistant exclusivement que d’OGM et pour rendre plus simple à ces gens de faire la différence entre la nourriture archaïque organique/bio de leurs produits avancés “super OGM”, on s’attendrait à ce qu’ils choisissent un étiquetage des produits contenant des OGM afin qu’ils puissent les sélectionner et les consommer à coup sûr et pourtant, ils préfèrent un système d’étiquetage ne pouvant que générer la confusion et le doute au sujet des produits qui contiendraient leurs ingrédients “super-OGM” préférés et ceux qui n’en comportent pas. C’est un peu comme s’ils voulaient être surpris, avec les activistes anti-OGM et les gens plus rationnels qui préféreraient ne pas ingérer de produits OGM promus par des entreprises commerciales insidieuses et douteuses.

La question de savoir pourquoi les supporteurs des OGM essaient si désespérement de cacher les “super-nourritures” sur les étagères de la distribution à côté de produits ordinaires “inférieurs” doit obtenir une réponse et dans les esprits de bien des adultes rationnels, la conspiration pour couvrir des produits non sains, non voulus, produits par des entreprises dangereuses, non désirées par les populations, est déjà claire comme de l’eau de roche.

L’abus de la bio-technologie par l’industrie agro-alimentaire entrave au lieu d’aider le progrès

Les subterfuges de marketing et la “popularité” fabriquée soutiennent en ce moment, les rackets divers de l’industrie agro-alimentaire, que ce soit les usines fermières ou son abus de la bio-technologie de toutes les manières possibles. Son agenda monopoliste se cache derrière chaque slogan et chaque campagne publicitaire. Que ce soit par la corruption de la culture très ancienne du riz en Asie, en trompant les consommateurs occidentaux au supermarché ou en tentant de pousser et de faire admettre les OGM comme la réponse à tout problème concevable, le profit, l’argent et le pouvoir de contrôle sont tapis juste derrière.

Il est clair qu’il y a un retour de bâton contre l’agro-business OGM et que la connaissance de ce qui est contaminé ou pas par les interactions de l’industrie agro-alimentaire aura pour résultat d’à la fois croître et de se focaliser plus intensément. Pour contre-carrer cela, l’industrie a assemblé une armée de collaborateurs sans foi ni loi qui manipule et induit insidieusement le public en erreur, en resistant à un étiquetage honnête de ses produits.

Au lieu de blâmer “l’ignorance” de la population pour son rejet de sa “nourriture super-OGM”, peut-être que l’industrie agro-alimentaire devrait jeter un coup d’œil en elle-même. Ce n’est pas qu’il n’est pas souhaitable pour le future que les gens ordinaires mangent une nourriture naturelle antique, mais plutôt que l’agro-business cesse sa soif sans fin de profits et de contrôle. Ceux qui travaillent au sein de l’industrie de la bio-technologie devraient réévaluer leur allégeance à leurs employeurs entrepreneuriaux et considérer les dégâts qu’ils peuvent faire à la bio-technologie en général en perpétuant ses abus incessants aux mains de géants de l’industrie tels Monsanto, DuPont, Syngenta, Bayer, Dow et bien d’autres…

Les monopoles de l’agro-business sont une menace pour la sécurité en matière alimentaire et subséquemment, la souveraineté des nations. L’abus de la bio-technologie s’associe presqu’exclusivement avec la malfaisance des monopoles entrepreneuriaux sans scrupules. La résistance à l’étiquetage des produits est de fait une autre condamnation de la malhonnêteté de l’agenda de l’agro-business, un agenda qui clairement préfère l’ignorance à la connaissance, les marges de profits aux gens et le pouvoir au progrès.

OGM et Nouvel Ordre Mondial: La saga mortifère continue et s’amplifie…

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Ajoutons ici ceci: C’est le but des OGM… Contaminer les cultures naturelles et saines de façon à ce que plus rien ne puisse échapper aux apprentis sorciers de la mort lente transgénique. N’oublions jamais la chose suivante: Après les horreurs génocidaires eugénistes poussées à l’extrême par l’Allemagne nazie, l’eugénisme ne pouvait plus parader sous son vocable habituel.. Il a été remplacé dès les années 1950 par la « génétique ». La génétique,  l’ingénierie génétique n’est que cela: le remplaçant de l’eugénisme… Son but ? La mort programmée des masses populaires vues par l’oligarchie des 0,0001% comme un inutile fardeau à éliminer.

Comme en sport: « Eugénisme sort après un gros effort pour son équipe du Oligarques FC, remplacé par la prometteuse Génétique en qui l’avenir semble promis… »

— Résistance 71 —

 

Des OGM sont-ils en train d’infecter les cultures des 6 nations iroquoises ?

 

Two Row Times

 

30 Octobre 2013

 

url de l’article original:

http://tworowtimes.com/news/local/are-genetically-modified-organisms-infecting-six-nations-crops/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Tandis que Sagoyehsatha s’occupait de ses champs de maïs cette année, il nota quelque chose de presque grotesque. Son maïs blanc devenait difforme.

Les épis difformes ont été décrits comme étant “une horreur” et “du maïs zombie” par les gens qui l’ont vus. “De mon champ de maïs, surtout celui qui descend de la colline, j’ai dû avoir au moins une douzaine d’épis qui avaient plusieurs têtes”, a dit Sagoyehsatha.

“Certaines tiges avaient 2 ou 3 épis en sortant. Au lieu de les couper, j’ai laissé faire la nature pour voir ce qui allait se passer. Quand ils ont mûri et que nous les avons ouvert, nous avons pu constater l’évidence, ils étaient bien déformés.”

Ces anormalités ne se trouvaient pas seulement sur les épis, “le maïs développait de petits épis à son faîte. Aussi tout en bas du pied, là où il sort de terre, un petit nœud commençait à se former et un épis se formait là en bas.”

Depuis plus de 30 ans, Sagoyehsatha a fait pousser le maïs traditionnel à polinisation ouverte Tuscarora dans les mêmes champs. Ceci est le maïs blanc traditionnel iroquois utilisé pour faire la soupe de maïs et la bouillie. Il est typiquement de 28cm de long avec un épis rouge. Les grains sont blancs, doux et ne rétrécissent pas lorsqu’ils sont séchés. Il trie patiemment ses meilleurs grains pour ses semences et pour regarnir sa banque de semences.

Une année, Etinoha Oneha, appelée aussi maman maïs, se produisit dans sa culture. Ceci est une variation naturelle de racourcissement de l’épis du maïs Tuscarora et celui-ci est sauvegardé pour être utilisé dans les cérémonies traditionnelles. Sagoyehsatha a dit: “Nous avions l’habitude de faire des cérémonies pour cela. C’était pour des enfants qui avaient perdus leurs parents à un jeune âge. Lorsque j’ai réalisé que nous n’avions plus de ce maïs pour la cérémonie, alors j’ai commencé à planter celui-là.”

Les épis plus courts se terminent de manière plus arrondie avec un grain au centre et cinq grains qui l’entourent.

Sagoyehsatha dit: “On a l’habitude de dire que si vous plantez un champ de longs épis vous aurez un Etinoha Oneha. Ainsi, lorsque j’en ai eu un, je l’ai gardé et j’ai commencé à faire pousser Etinoha Oneha de cela et j’ai continué ainsi et maintenant c’est tout ce que je plante.” Il n’a planté de ce maïs exclusivement ces 12 dernières années. L’Etinoha Oneha est le maïs qui a été déformé cette année.

Vers la même époque où il a noté les déformations du maïs, Sagoyehsatha avait regardé le documentaire “Le monde selon Monsanto” à la télévision. Ce documentaire montrait les problèmes de maïs des fermiers mexicains alors que des cultures OGM se polinisaient avec des cultures naturelles et contaminaient les champs traditionnels. Les problèmes de difforrmités des épis décrits étaient les mêmes que ce qu’il voyait sur sa propre culture cette année.

“Basé sur les dires des fermiers mexicains, il s’agit exactement du même problème. Je n’ai jamais eu cela auparavant.”

Un tribunal mexicain a rendu une décision la semaine dernière, suspendant la plantation de maïs génétiquement modifié dans le pays citant “le risque imminent de détérioration de l’environnement”. Ceci se passe la même semaine où une communauté hawaiienne de Kaua’i a passé une loi qui demande aux fermiers de déclarer s’ils utilisent des pesticides et/ou des organismes génétiquement modifiés. Le canton a aussi décidé d’instaurer une zone tampon de 150m minimum entre les champs épandus aux pesticides et les zones d’habitation, écoles, hôpitaux, ainsi que des champs naturels qui pourraient être polinisés par les cultures OGM. Il a dit: “Je pense qu’il est possilble que le vent amène le pollen des cultures transgéniques sur mon maïs blanc ou que le pollen soit sur les ailes des oiseaux visitant mes champs.”

Une autre lumière rouge d’alerte s’est allumée après que le chat noir de la famille ait commencé à être mystérieusement malade au cours de l’été. Il ne mangerait plus et perdait ses poils. La famille a passé des semaines à soigner le pauvre chat devenu presque chauve pour le ramener en bonne santé.

Le voisin de Sagoyehsatha a loué des terrains la saison dernière à un fermier qui planta du soja à côté de ses champs de maïs. Il a dit: “Quand j’ai été voir à la fin de l’été début de l’automne, alors que le soja est toujours vert, il n’y avait pas une seule mauvaise herbe dans le champ.” Sa famille est maintenant préoccupée du fait que le fermier ait utilisé des cultures transgéniques et les pesticides à l’avenant et que ceci pourrait bien être l’explication du pourquoi son maïs a subi des transformation et le chat est tombé malade.

Pas tout le monde dans la communauté pense qe les cultures OGM sont un problème. Barry Hill, un Iroquois des 6 nations et de la 6 Nations Farmers Association dit que “les cultures OGM apportent beaucoup. Si nous devons nourrir plus de gens sur une surface cultivable qui diminue, nous devons trouver une solution pour augmenter le rendement.” Hill dit que se précipiter et blâmer les cultures OGM n’est pas la solution. Hill dit que les fermiers locaux prennent toutes les précautions nécessaires pour s’assurer qu’il y a toujours suffisamment d’espace entre les champs pour éviter une contamination par polinisation. Hills se demande si les déformités observées ne sont pas le fait d’une transformation naturelle de la ligne de la variété. Il dit que “sporadiquement chez une plante, elle va s’exprimer de la racine de là où elle est venue.”

Actuellement, il n’y a pas de règlementation au sein de la confédération des 6 nations en regard des pesticides ou de l’utilisation de telle ou telle variété, souche de semence. Hill dit que “aussi loin que l’Association des fermiers des 6 nations est concernée, tous nos fermiers sont à jour des licences qu’ils doivent avoir et de l’entraînement  pour pouvoir manipuler leurs produits chimiques et suivent les règlementations provinciales.”

D’après le Centre for Food Safety (Centre pour la sécurité alimentaire), plus de 60 pays dans le monde bannissent ou font étiqueter les aliments ou les cultures OGM, à l’exclusion des Etats-Unis et du Canada.