Archive pour canada colonialisme

Résistance au colonialisme: Le Canada n’est qu’une entreprise commerciale à la botte de la City de Londres…

Posted in actualité, colonialisme, démocratie participative, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, politique et social, politique française, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , on 17 mai 2016 by Résistance 71

Démocratie tire-lire

 

Mohawk Nation News

 

15 Mai 2016

 

url de l’article original:

http://mohawknationnews.com/blog/2016/05/15/piggy-bank-democracy/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Une constitution est la volonté d’un peuple libre (NdT: ou du moins devrait l’être…). Kaiane’re:kowa, la Grande Loi de la Paix, favorise la Nature. Elle représente le design de la création pour que tout le vivant vive en harmonie avec le monde naturel. Notre titre à la terre est fondé sur ce que nous sommes les détenteurs/gardiens de la terre pour les générations non encore nées. Celles-ci possèdent tous les biens et ont tout le pouvoir. Le Canada n’est pas un pays. Il n’a pas de constitution, il a une charte d’entreprise. Le mot constitution n’est jamais mentionné à la Chambre des Communs (parlement). La charte entrepreneuriale coloniale du Canada est appelée le “British North America Act of 1867” ou la loi sur l’Amérique du Nord Britannique de 1867 ou BNAA 1867 (NdT: il est tout a fait intéressant de noter ici que souvent au Canada on voit l’expression suivante accolée au mot “Canada”: “Established 1867”, tout comme on peut voir au dessus des vieux frontons en briques des usines “Established 1867 ou 1888”… Ceci apparaît souvent sur les T-shirts vendus au Canada pour les touristes… Bref, dans l’inconscient populaire, on réfère au pays avec sa date de fondation entrepreneuriale… bizarre…) ; cette charte gère une entreprise qui utilise les ressources naturelles des générations futures des peuples originels de l’endroit. La charte du Canada concerne la finance et la banque, les chemins de fer, les asurances, le pétrole, le gaz, les oléoducs/gazoducs, la propriété foncière etc… choses qui sont des abus pour l’avenir de nos enfants. Il n’y a aucun statut sur la limitation du meurtre de masse.

Lorsque l’entreprise est dissoute, les créditeurs doivent être compensés. Toute entreprise commerciale future sera fondée sur Kaiane’re:kowa qui assure que tout le monde sert proprement la Nature.

Aujourd’hui les entités entrepreneuriales doivent obtenir notre consentement préalable et informé pour utiliser la terre et les ressources de nos enfants à venir. En fait, nous, peuple naturel, ne pouvons pas nous assoir à la table des négociations avec des entités illégales subordonnées créées artificiellement pour violer notre terre.

La corporation/entreprise Canada a une durée limitée, d’une élection à l’autre. Le Canada peut-être dissout lorsque plus personne ne vote. Le Parti Libéral est maintenant en train de passer en force une loi pour changer les lois électorales sans aucun referendum du peuple.

Une dictature existe lorsque les règles d’engagement dans une démocratie sont changées sans que le peuple n’ait son mot à dire. Personne ne sait comment les bulletins de vote sont comptés au Canada. Les politiciens ne sont pas élus, mais sélectionnés dans tous les rangs possibles: les conseils de bandes/tribus, les municipalités, les gouvernements provinciaux et f´édéral etc…

Le plan d’action commercial est d’essayer de mettre à exécution la solution finale au problème INDIEN avant 2024. Ceci est dirigé depuis l’état-major de guerre se tenant dans une pièce au ministère des Affaires Indiennes d’Ottawa. Nos esprits sont supposés être totalement colonisés et nous devons être assimilés dans le corps politique entrepreneurial. A la fin, ils espèrent pouvoir se saisir de la totalité de nos biens, terres, territoires et ressources.

Le corporatisme s’arrête lorsque le pouvoir retourne à la terre. Pour rester sur Ono’ware:geh, l’Île de la Grande Tortue, tout le monde doit suivre Kaiane’re:kowa, la Grande Loi de la Paix. La majorité entrepreneuriale des 51% de ceux qui votent permet à la guerre de continuer. Le système contrôlé par une élite dot-être erradiqué.

L’entreprise Canada est une entreprise privée/corporation propriété de la COURONNE (NdT: de la City de Londes et sa banque d’Angleterre/Vatican dont la famille royale n’est que la marionnette d’apparat…). Trudeau, en tant que nouveau premier ministre, a prêté serment à la reine d’Angleterre et non pas au peuple ou à la terre, ainsi la COURONNE peut continuer son numéro d’illusionniste sur la liberté dans son entreprise militaire appelée Canada.

Résistance au colonialisme: Exonérer l’état colonial de ses crimes contre l’humanité… Les farces des Commissions « Vérité & Réconciliation »…

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Contrairement à ce que l’oligarchie veut nous faire croire, nous ne vivons aucunement dans une société « post-coloniale »… Nous sommes en plein dedans, à tous les niveaux !…

Rejoignez le mouvement pour la répudiation des bulles papales colonialistes, plus nous mettrons de pression sur la hiérarchie cléricale jusqu’au Vatican et plus ces diktats papaux auront de chance à être répudiés.

— Résistance 71 —

 

La Commission Vérité et Réconciliation utilise un modèle sud-africain d’exonération du crime

 

Mohawk Nation News

 

8 Juin 2015

 

url de l’article original:

http://mohawknationnews.com/blog/2015/06/08/trc-s-african-white-wash-model/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

La majorité des Sud-Africains blancs ne prend aucune responsabilité pour le régime d’apartheid bien qu’ils en furent les tous premiers bénéficiaires. Plus de 40% de ces gens aujourd’hui pensent que l’apartheid était une bonne idée, mais qu’elle fut mal mise en œuvre. Le système de “réserves indiennes” du Canada a servi de modèle pour le système d’apartheid sud-africain. Aujourd’hui, la vaste majorité des noirs en Afrique du Sud sont encore plus pauvres, bien plus qu’ils ne l’étaient au début du processus d’auditions pour leur Commission Vérité et Réconciliation (CVR) qui commença en 1996. Ils peuvent maintenant acheter l’eau potable et l’électricité. Quelques uns sont riches. La CVR a refusé de traduire en justice les bouchers de l’apartheid corporatiste, entrepreneurial qui commirent un génocide sur les peuples autochtones. Ils eurent même droit à une amnistie.

La CVR ne s’est pas occupée de la perte collective de dignité, d’opportunités, de violence systémique, des vols de terres et de ressources, du refus d’éduquer et du rôle des entreprises qui collaborèrent et s’enrichirent du régime brutal d’apartheid. Les déportations sont décrétées légales.

Quand la CVR a commencé en 2008 au Canada, les conservateurs ont changé leurs lois pour protéger leurs affaires et leurs complices ainsi ils pouvaient continuer à voler terres et ressources, à détruire notre environnement et à nous retirer toute forme de protection. Ils essaient de renier leurs dettes envers nous et continuent de nous occuper illégalement. Ils veulent continuer à nous opprimer en nous refusant le travail, l’éducation, l’argent. Nous demandons le contrôle total et de pouvoir profiter de nos terres et de nos ressources comme tout accord entre des parties souveraines le dicterait.

La COURONNE a été prouvée coupable de “génocide culturel”. Ceux qui y prirent part, en bénéficièrent ou ceux qui n’y ont pas activement résisté seront mis en accusation devant un tribunal international. La CVR a épinglé les colons blancs et leurs aides INDIENS qui nous ont trahi, nous ont vendu en esclavage, ont aidé à l’assassinat de nos enfants, ont autorisé les entreprises à nous torturer et à maintenir le secret sur tout cela. Ceux là vont aller en prison.

Beaucoup de Sud-Africains blancs glorifient leur passé d’apartheid. 60% de personnes interrogées pensent que les victimes de violations des droits de l’Homme brutales ne devraient pas être dédommagées. Pour un développement stable et pour maintenir l’ordre social, la détention des prisonniers politiques est nécessaire. Aussi les blancs devraient avoir le contrôle économique total. La CVR a complètement échoué !

La CVR fut vendue à la COURONNE ! Les noirs sud-africains n’ont aucun pouvoir économique et ne possèdent aucune entreprises majeures. La propriété illégale de terres continue. Des policiers lourdement armés attaquent et mettent en prison les manifestants qui luttent sur les problèmes sociaux de base. Il y a beaucoup de grèves. Les services sociaux et de santé sont souvent refusés. Les mines et les banques n’ont pas été nationalisées, tout comme au Canada. La violence a explosé.

Le ministre des affaires indiennes [du Canada] Valcourt est resté assis à la fin du cirque de la CVR à Ottawa. Ceci voulait dire: “Je suis le maître, quand je vous appellerai, vous viendrez devant moi et vous agenouillerez.” Il a essayé de faire paraître la fraude de son pouvoir par une vieille tactique pavlovienne. Nous voyons clair au travers de leurs mensonges.

Nous ne sommes pas pupilles de l’entreprise “Canada”. La CVR semble planifier le partage de notre argent et de nos ressources et de contrôler notre terre au moyen de quelques uns de leurs INDIENS, qui parleront de manière illégale pour nous tous. Nous vous combattrons. Dans le même temps, payez Ongwe’hon:we pour chaque parcelle de terre que vous occupez illégalement et pour tout ce que vous nous avez volé et continuez de nous voler.

Les juifs qui, sous la contrainte, ont dû céder leurs propriétés et ont souffert de l’holocauste, ont vu leurs biens restitués ou furent compensés, Nous ne voulons rien de moins que nos respectables contre-parties. Nous leur demandons qu’ils demandent l’égalité de traitement pour leurs frères et sœurs Ongwe’honwe…

Une réconciliation sans justice n’est que la continuation de la subjugation. La justice recherchée peut prendre du temps, mais elle peut être trouvée. Sixto Rodrigues chante au sujet de l’apartheid en Afrique du Sud:

“Sugar man. Wont you hurry, cause i’m tired of these scenes. For a blue coin, won’t ya bring back all those colors to my dreams”. [Sugar Man].

Résistance au colonialisme: Canada… de l’hérétique Galilée aux hérétiques Amérindiens

Posted in actualité, colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, militantisme alternatif, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, Uncategorized with tags , , , , , , , , , , , , , on 27 mai 2015 by Résistance 71

Domination et diversité: la leçon de Gallilée au Canada

 

Peter d’Errico

 

23 Mai 2015

 

url de l’article original:

http://indiancountrytodaymedianetwork.com/2015/05/23/domination-and-diversity-galileos-lesson-canada

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Les observations télescopiques de Galilée le convertirent à une vision héliocentrique du systeme solaire, ce qui en fit la cible de l’inquisition de l’église. L’église était quant à elle commise à une vision géocentrique des réalités célestes. La déviance de Galilée du moule de pensée prescrit par l’église préfigura le clash historique du début du XVIIIème siècle sur les visions différentes du monde.

Comme l’a dit Dan Hofstadter dans son livre “La terre bouge”, le clash entre Galilée et l’église alluma la controverse du “voir par opposition au refuser de voir”. Galilée rapporta ce qu’il vit, l’église refusa de le voir.

Qu’est-ce que cela a donc à voir avec les droits des peuples indigènes ?

La récente défaite devant le parlement canadien d’une loi qui aurait vu la Déclaration des Droits des Peuples Indigènes (DDPI) de l’ONU incorporée dans la loi canadienne démontre un conflit similaire entre le “voir” et le “refus de voir”.

Après le vote, Mark Strahl, un député conservateur au parlement fut cité comme rejetant toute obligation du gouvernement canadien d’obtenir “un consentement libre, informé et préalable des peuples indigènes avant l’adoption et la mise en place de législations ou de mesures administratives qui peuvent les affecter.

Strahl déclara: “Notre gouvernement rejette cette notion avec véhémence… Notre gouvernement pense qu’il a été élu pour servir les intérêts de tous les Canadiens et que nous devrions développer et passer des législations et des initiatives qui sont d’intérêt public et qui bénéficieraient tous les Canadiens.

En disant cela, le député “refuse de voir” que les peuples indigènes ne sont en fait pas Canadiens, même s’ils résident dans les limites géographiques clâmées par l’état du Canada.

Le député conservateur peut penser que les peuples aborigènes ont disparu dans une homogéinisation avec la citoyenneté canadienne. Il peut croire que le gouvernement canadien, créé par des colons européens chrétiens, a éliminé les peuples aborigènes et leurs histoires distincts. Ces croyances sont l’orthodoxie du parti politique conservateur du Canada.

Les représentants des peuples aborigènes défient ces croyances orthodoxes canadiennes. Ils voient les peuples indigènes comme étant originaux et toujours existants.

Romeo Saganash, membre de l’assemblée de Nunavik et l’adjoint critique du Nouveau Parti Démocrate pour les affaires aborigènes intergouvernementales, a proposé cette loi qui ne fut pas votée. Il a décrit cette loi comme un moyen pour le gouvernement canadien de “s’engager dans une véritable relation avec les peuples et nations indigènes”. Il a déclaré que la loi “pourrait bien amener la réconciliation et des droits équivalents pour les peuples et nations indigènes du Canada.

Le mot “partenariat” définit une vue établissant que les peuples aborigènes ne sont pas simplement “canadiens”, mais qu’ils occupent un statut différent. Une “réconciliation” appelle à la réparation d’une relation de partenariat qui a été endommagée ou brisée. “Equivalent” indique qu’aucun des partenaires n’est subordonné à l’autre. Ces mots décrivent une perspective que la majorité du gouvernement canadien a nié et a voté contre.

Retournons à Galilée: Il dessinait bien et était l’ami de nombreux artistes. Son travail d’observation télescopique fut limité par son intérêt en la peinture et à la représentation picturale. Il était familier des dômes à grandes fresques des églises qui mettaient en scène la vision officielle du cosmos comme ayant la Terre en son centre. Il était particulièrement attentif au problème de la perspective défaillante et déformée causé par une tentative de faire le portrait du cosmos au sein d’un dôme.

Hofstadter écrit que l’église faisait peindre les dômes avec pour objectif de “contrer la divulgation de la représentation du monde par Galilée.” Le dôme, peint d’images, d’étoiles et de planètes, présentait aux spectateurs l’image d’un cosmos au centre duquel se trouvait la Terre, respectant ainsi la doctrine de l’église.

Les dômes, quoi qu’il en soit, présentaient un sérieux problème de perspective: Les images n’avaient un sens que si le spectateur se tenait au centre. Pour un spectateur bougeant alentours, les images devenaient bizarres, brisant l’illusion.

Dans un effort pour éviter que l’illusion du dôme ne s’effondre, les églises essayèrent différentes méthodes pour contenir les spectateurs. D’après Hofstadter, “le cantonnement des spectateurs sur un point fixe sous le dôme se transforma en la métaphore du refus de l’église d’accepter le raisonnement copernicien.” Hofstadter appelle cela “le symbole visuel parfait d’une gigantesque auto-déception intellectuelle.

Les responsables de l’église menacèrent Galilée de torture parce qu’il voyait un mouvement et avait dit que la Terre bougeait, donnant ainsi une priorité à l’observation empirique sur la doctrine de l’église. Trois décennies plus tôt, l’inquisition brûla Giordano Bruno au bûcher parce qu’il avait insisté que l’univers consistait en un nombre infini de systèmes solaires en mouvement.

Hofstadter décrit le pape Urbain VIII, chef de l’église catholique apostolique et romaine au temps du procès de Galilée, comme l’”administrateur en chef”, le “gérant”. Le pape, dit Hofstadter, “se préoccupait de manière légitime qu’un chaos doctrinal n’érupte pas sous son pontificat et il n’avait pas de vision bien claire sur ce qui se passait.” Le pape décida que seule l’Inquisition, “le saint office”, pourrait ramener les choses en contrôle.

Hofstadter décrit l’Inquisition comme “ incontestablement une forme de police de la pensée.. une police de la pensée chrétienne, dont le but n’était pas seulement de savoir ce que l’accusé pensait, mais aussi de réformer ses pensées… de le retourner, prêt à la rédemption pour être sauvé par le corps de l’église…

L’affaire centrale du procès de Galilée était son insubordination: son défi à la doctrine officielle de l’église.

Ceci nous ramène en boucle au parlement canadien et à la défaite de la loi qui aurait pu amener le Canada et son système légal, en accord avec la DDPI de l’ONU. Pour le pouvoir dominant dans le gouvernement canadien, la notion qu’il doive “obtenir le consentement libre et informé” de quiconque, sans même parler des peupes indigènes, est une hérésie. Comme l’a stipulé le député Strahl: “notre gouvernement rejette véhémentement cette notion.

La déclaration de l’ONU marque un vrai tournant dans l’histoire des relations internationales. Après plus de 500 ans de gouvernements basés sur la doctrine chrétienne de la “découverte”, le monde fait face à une résurgence de l’auto-détermination indigène (NdT: cette fois-ci avec l’appui d’un nombre croissant de gens comme nous, occidentaux s’émancipant de la doctrine coloniale toujours en vigueur par sa velléité suprématiste et décidés à se serrer les coudes avec les peuples et nations indigènes parce que NOUS SOMMES TOUS DES COLONISES !). La DDPI de l’ONU défie la souveraineté de la “découverte chrétienne” et menace la stabilité doctrinaire des nations basées sur cette notion.

Cette menace, tout comme les observations de Galilée, prend ses racines dans le pouvoir du peuple de voir et de penser pour et par lui-même et spécifiquement dans le pouvoir des peuples indigènes qui donnent des perspectives différentes et indépendantes sur l’organisation politico-économique du monde.

Le “Consentement libre et informé” est une hérésie du point de vue des gouvernements fondés sur la notion d’une simple souveraineté centralisée. Mais d’un point de vue indigène, qui voit chaque territoire comme un centre et où toute limite est un espace fluide de relations changeantes avec les voisins, “le consenement libre et informé” est une partie vitale d’une résolution pacifique de différents entre égaux.

Jose Barrerio a écrit un jour: “Indigène est quasiment synonyme de diversité”. Les peuples aborigènes représentent la diversité dans un monde où les pouvoirs dominants représentent une administation centralisée. L’auto-détermination indigène, le consentement libre et informé, représentent un pas en avant dans un monde emprunt de plus en plus au chaos des pouvoirs centraux en concurrence.

Le pouvoir du gouvernement canadien repose sur la doctrine de la domination centralisée. Le pouvoir des peuples indigènes repose sur le fait empirique de la diversité. Le Canada a loupé une sérieuse opportunité de travailler dans la perspective de la diversité. Peut-être sera t’il prêt à la prochaine…

Peter d’Errico est diplômé de la fac de droit de Yale (1968). Il a été avocat pour Dinebeiina Nahiilna Be Agaditahe Navajo Legal Services, 1968-1970, à Shiprock. Il a enseigné le droit à l’université du Massachussetts, Amherst de 1970 à 2002. Il est avocat consultant pour les affaires légales impliquant les nations premières.

Résistance politique: Pour lutter efficacement contre la tactique du « diviser pour mieux régner », encore faut-il savoir la reconnaître… Elle est pourtant rampante dans l’histoire

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Putsch de brasserie

 

Mohawk Nation News

 

25 Septembre 2014

 

url de l’article original:

http://mohawknationnews.com/blog/2014/09/25/beer-hall-putsch/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

La tactique qu’utilise Doug Ford pour sa campagne d’élection à la mairie de Toronto nous rappelle la tactique célèbre de Hitler et des ses “putsches de brasseries” afin de totalement contrôler les réunions politiques. Hitler allaient dans des brasseries avec ses équipes de chemises brunes armées et ses caïds provocateurs. Ils criaient, vociféraient et menaçaient quiconque le questionnait. Il devint une figure nationale. Après ce succès, il créa la Parti National Socialiste ou Nazi par abréviation. Personne n’osait interférer parce que les sionistes étaient derrière. Pour en finir avec le chaos, les autorités ont fini par convaincre les gens lâches d’accepter Hitler.

Le but et la mission de la vie de Ford est de (re)devenir maire de Toronto. Il se rend dans les projets d’aménagement immobilier et donne des billets de 20 et 50$ aux pauvres de la rue. Un putsch est organisé. Ils sont ensuite acheminés par bus entiers pour faire un énorme cirque et noyer les dires de ses concurrents politiques et adversaires à la mairie.

Voir: Toronto City Hall Election Debate.

La formule du putsch est utilisée contre ceux qui s’opposent à la politique du gouvernement, en particulier ceux qui s’opposent aux projets d’oléoducs à travers la pays et au vol de nos terres. On nous fait ressentir que nous n’avons aucun futur si nous ne suivons pas les plans poussifs et destructeurs de l’élite entrepreneuriale. Nos communautés et nos organisations sont inflitrées par des provocateurs, comme les mercenaires de la “police des oléoducs”, entraînés par la Gendarmerie Royale du Canada (GRC, police montée canadienne), les grosses boîtes pétrolières et le Canada lui-même, voir à ce sujet notre article sur la “Police des Oléoducs”. La diversion vient d’une affaire controversive comme par exemple celle de la “pureté raciale” (pour la résidence dans nos territoires, réserves), qui sont faites pour nous empêcher de poser les bonnes questions et de nous unir sur les sujets bien plus importants. Ce qui n’est jamais sur la table est le vol constant de tout ce que nous avons et des gens qui sont forcés à signer des accords à sens unique avec les grandes entreprises pour l’accaparement de nos ressources. Une des préoccupations des plus importantes est cette création de la “police des oléoducs” par le Canada-GRC-Compagnies pétrolières. Les réunions publiques sont emplies de ces gangs bordéliques qui attaquent ceux qui posent ce genre de questions controversives. Les hurleurs perturbateurs dominent. Les marches, menaces, violences et peurs dérivent notre énergie. Des factions sont délibérément encouragées à se créer de façon à ce que nous nous désaccordions, ensuite leur solution choisie est mise en application pour arrêter le ou les problèmes et la discorde qui en résulte.

Les médias ne couvrent jamais les affaires cruciales de vie ou de mort. Les gens ont peur. On nous explique en permanence que toute résistance est futile. Ils veulent nous faire croire que la seule solution, la seule réponse sont celles que donnent leurs marionnettes des conseils de bandes/tribus. Ils viennent ensuite avec leur plan préparé à l’avance pour nous prendre quelque chose. Nous aurons des miettes, ou une faveur, si nous refusons leur offre, nous serons menacer de pauvreté et de ruine perpétuelle.

Comme le faisait Hitler, la tactique du putscch divise la communauté, montre les opposants et les suiveurs et amène les instigateurs à l’attention nationale. Ils arrivent au pouvoir et éliminent leurs ennemis et mettent alors en place leur agenda entrepreneurial.

Nous savons pertinemment qui fait cela. Il suffit de suivre le fric ! Nous n’avons peur de rien ! La Grande Loi de la Paix et le conseil des femmes ne permettraient jamais à cette farce de s’exercer sur nos communautés.

Résistance au colonialisme: Le « Grand-Frère » canadien met les nations autochtones sous haute surveillance…

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Nous l’avons dit et le redirons sans cesse: Le futur de l’humanité réside dans la conscience politique occidentale libérée de l’idéologie colonialiste se tenant debout, main dans la main, avec les peuples autochtones des Amériques (et du monde), pour l’établissement d’un nouveau paradigme politique et social pour la société humaine. Pour cela, il faut passer par la fin de l’empire colonialiste occidental qui dure depuis plus de 500 ans, fondé sur une idéologie religieuse (chrétienne), raciste, suprémaciste, oppressive, coercitive et élitiste. Il est grand temps de faire passer l’empire à la trappe, les nations originelles des Amériques ont la solution entre leurs mains, celle de priver l’empire de ce qu’il a usurpé: son « territoire » et un empire sans terre est happé dans le trou noir de l’annihilation et de l’oubli. Elles ont besoin de nous, pour que a liberté se réalise enfin sur terre.

¡Ya Basta ! et Hoka Hey !

— Résistance 71 —

 

Les premières nations sous surveillance

Le gouvernement canadien de Harper se prépare pour la “révolte” des premières nations

 

Russell Diablo et Shiri Pasternak

 

7 Juin 2014

 

url de l’article original:

http://www.mediacoop.ca/story/first-nations-under-surveillance/7434

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Des documents internes du bureau des affaires indiennes et de la RCMP (NdT: Royal Canadian Mounted Police ou Gendarmerie Royale du Canada, GRC, la police montée canadienne, équivalent du FBI américain auquel elle est totalement inféodée…) montrent que peu de temps après la formation de son gouvernement en 2006, le premier ministre canadien Stephen Harper a mis sur la brèche le gouvernement fédéral pour la collecte et le partage de renseignements sur les premières nations afin d’anticiper et de gérer des troubles avec celles-ci à travers le Canada.

L’information obtenue par des requêtes d’accès à l’information, révèle que presque immédiatement après la prise de pouvoir en 2006, le département des Indian and Northern Affairs Canada (INAC) a reçu le rôle principal dans l’espionnage des premières nations. Le but fut d’identifier les leaders des nations premières, les participants et les soutiens de l’extérieur des mouvements de protestations et d’occupations des premières nations, ainsi que de surveiller étroitement leurs actions.

Pour ce faire, l’INAC a établi un “Système de Communication sur les Points Chauds”. Ces rapports hebdomadaires résument toutes ces communautés au travers du pays qui s’engagent dans l’action directe de protéger leurs territoires et leurs communautés. Ceci inclut les premières nations Tobique, Tsartlip, Algonquins de Barriere Lake, Teztan Biny (Fish Lake), les 6 Nations (confédération iroquoise), Grassy Narrows, Stz’uminous, Gitxaala, Wagmatcook, Innu du Labrador, Pikangikum et bien d’autres. Ceci inclut aussi des bandes d’Indiens de la côte Ouest, de l’île de Vancouver ainsi que des côtes de l’océan Atlantique (Mik’maq).

Ce que nous voyons dans ces documents, dans ces rapport de “points chauds”, de ce partage du renseignement entre le gouvernement et les forces de sécurité, est une population des premières nations qui est étroitement surveillée, car elles causent une panique au plus haut niveau de la bureaucratie canadienne et du pouvoir politique.

La peur des “points chauds” aborigènes

En 2006, L’INAC donna le nom de “points chauds” à ces conflits impliquant les nations premières, comme étant “un point de préoccupation majeur” à cause “des troubles à l’ordre public” et à “l’activisme politique”. Dans un briefing que l’INAC présenta à la GRC cette année là, elle identifia certaines communautés comme de véritables points chauds d’activisme: Caledonia, Ontario (Douglas Creek Estates occupation), Belleville, Ontario (blocage de la voie de chemin de fer Montréal/Toronto en solidarité avec la cause de Caledonia), Brantford, Ontario (Grand River Conservation Authority Lands), Desoronto, Ontario (Occupation de carrières), Grassy Narrows (Blocage de l’autoroute transcanada par des écologistes) et Maniwaki, Québec (blocage de la route 117).

Le “dossier point chaud” préparé chaque semaine par l’INAC, surveille étroitement toutes les actions qui se déroulent dans le pays et nomme des douzaines de communautés en plus comme sources de troubles potentiels. Une préoccupation particulière pour le gouvernement fédéral est que ces “points chauds” sont des lieux de manifestations imprévisibles parce qu’ils sont menés par ce que le gouvernement appelle “des groupes échardes” d’ “extrémistes aborigènes”. L’INAC décrit dans la même présentation à la GRC:

Les incidents menés par ces “groupes échardes” sont bien plus difficiles à gérer car ils existent en dehors des processus de négociation pour résoudre des plaintes reconnues avec des leaders dûment élus. Nous cherchons à éviter à donner un terrain d’action à de tels groupes afin de ne pas désolidariser le gouvernement (autochtone) légalement reconnu. Les incidents sont aussi plus compliqués avec les groupes externes comme par exemple les “sociétés des guerriers” (Warrior Societies) ou aussi les groupes de contre-manifestations non aborigènes.”

Cette déclaration de l’INAC en dit long sur ce qu’elle pense de manifestations et de la contestation identifiées comme provenant “du dehors des processus de négociation” avec les conseils de bandes élus. Le Canada est clairement hanté par le spectre des premières nations demandant la reconnaissance par la couronne de la souveraineté aborigène et l’auto-détermination, ainsi que les droits Aborigènes et de Traité, au delà de l’encadrement étriqué des demandes de restitution de terres par la couronne et des politiques d’auto-gouvernement, d’autogestion. Ces soi-disants “groupes échardes” menacent aussi le consensus du statu quo en demandant à leurs propres leaders indiens, leurs personnels et conseillers de sortir des négociations compromettantes.

Ce qui en dit long aussi ici est la relation intime de coopération entre l’INAC et la GRC. Le briefing de l’INAC à la GRC est quasiment identique à une présentation qu’on attendrait des forces de sécurité, plutôt que d’un ministère du gouvernement. Contrairement à ce qu’ils en disent, les affaires indiennes ne sont pas une institution de réconciliation et de négociation, mais plutôt un bureau de gestion et de contrôle des coûts des troubles causés par les autochtones et ils sont parfaitement en accord sur le fait de travailler en étroite relation avec les forces de l’ordre afin de remplir cette mission.

En plus des rapports sur les points chauds, les vice-ministres de la sécurité publique et de la préparation à l’urgence du Canada et l’INAC ont mis en place cet été là un plan opérationnel pour 2006 afin de s’occuper des manifestations et des protestations aborigènes. Un rapport de progression sur le plan opérationnel révèle la mise en place pour une intégration de la sécurité en ce qui concerne les premières nations.

“Le Forum du partage de l’Information” par exemple est dirigé par la GRC et inclut en tant que membres le service canadien de sécurité et de renseignement (le CSIS, l’équivalent de la DGSE française), le ministère de la pêche, le gouvernement du Canada, les ministères des ressources naturelles, des transports et implique des réunions conférencières hebdomadaires et une dissémination constante de l’information par l’INAC et ses partenaires.

Harper fait bouger les choses vers un paradigme sécuritaire similiare à celui connu depuis que la “guerre contre le terrorisme” fut lancée en 2001. L‘inclusion du ministère des transports au Forum du partage de l’info devrait aussi nous alerter sur la menace exercée par les barrages/blocages des voies pour l’agenda de libre-échange.

Les peuples aborigènes qui défendent leurs terres sont maintenant traités comme étant criminels ou terroristes. Des deux côtés, sous Harper, une intensification de la collecte du renseignement et des procédures de surveillance gouvernent maintenant le nouveau régime.

Haudenosaunee/Six Nations la Confédération Iroquoise

Il est également très clair dans la présentation de l’INAC à la GRC, qu’ils sont particulièrement inquiets au sujet d’Haudenosaunee ou la Confédération Iroquoise (6 Nations). Ils y mentionnent la “Société des Guerriers” et un “agenda illicite”, se référant en plusieurs endroits à des préoccupations au sujet de contrebande. Le gouvernement étiquette le commerce du tabac et des cigarettes comme étant “illicite” car le Canada ne perçoit pas d’impôts des Mohawks qui opèrent ces affaires commerciales.

Ainsi, la politique fédérale d’auto-gouvernement aborigène de 1995, qui fut développée de manière unilatérale par le gouvernement fédéral canadien, ne permet pas le partage de jurisdiction avec les premières nations pour les véritables pouvoirs au sujet du commerce et des affaires. La politique d’auto-gouvernance fédérale ne permet que de petites entreprises au sein des réserves. Historiquement, le gouvernement fédéral a utilisé la loi sur les Indiens (Indian Act) pour contrôler et gérer le développement économique des réserves de façon à ce qu’il n’y ait aucune véritable concurrence pour les villes et entreprises commerciales non-indiennes entourant les réserves. Dans les régions des grandes prairies, l’agriculture des premières nations fut minimisée et mena à l’échec du fermage dans les réserves à cause de plaintes de non-Indiens. La politique de non-concurrence est toujours en vigueur aujourd’hui et est une réalité quotidienne.

Le gouvernement fédéral est particulièrement préoccupé au sujet des actions de la confédération iroquoise, Haudenosaunee en Calédonie, comme le rapport de l’INAC de 2006 le décrit: “La Calédonie était et demeure un évènement signifiant dans la gestion du risque.”

La GRC est d’accord. Elle explique dans un rapport de 2007 au CSIS (service de renseignement canadien): “La Calédonie continue de servir de phare en ce qui concerne les demandes de restitution de territoires et de droits aborigènes au Canada.

Le Canada est très inquiet de voir les premières nations reprendre des territoires et des ressources en dehors du schéma à sens unique de demandes de retour des terres et des “processus de négociation” en ce qui concerne l’auto-gouvernance, comme ce fut fait à Kanenhstaton / Calédonie.

Afin de contrôler la situation, les gouvernements de la couronne ont envoyé des négociateurs expérimentés et durs au mal qui ont présenté les positions fermes et définitives de la part du gouvernement Harper, ce qui est sûrement le pourquoi il n’y a pas eu de résolution négociée de la situation à Kanenhstaton / Calédonie jusqu’à ce jour. Le gouvernement de la couronne (NdT: de la City de Londres et du Vatican) demeure toujours inquiet de manière évidente que toujours plus de territoires seront “occupés” par les “extrémistes de groupes échardes” des Six Nations.

Depuis 1990 et le siège d’Oka à Kanesetake et Kahnawake, le gouvernement fédéral, les agences de sécurité et de police et l’armée canadienne sont inquiets de la répétition d’actions politiques coordonnées des premières nations à travers le Canada.

Le jour d’action national de 2007

Une information spécifique au sujet de la conduite de la politique des premières nations fut obtenue dans une série de requêtes d’accès à l’information au sujet du jour d’action national organisé par l’Assemblée des Premières Nations (APN) du 29 Juin 2007. Un bref compte-rendu de la GRC en 2007 au CSIS explicite un certain nombre d’inquiétudes en regard de cette journée d’action nationale.

D’abord la GRC est principalement concernée par la protection de ses personnels en uniforme, à la fois dans la perspective d’une confrontation physique entre les militants des premières nations et ses troupes de terrain et aussi au sujet de la perception négative du public quant à la gestion des évènements sur le terrain. “La nature souvent disparate et morcelée de ces évènements peut souvent mener la police à devenir la proverbiale “viande dans le sandwich” et le sujet d’un sentiment négatif aux yeux du public.”

La GRC est aussi concernée par un manque de coordination ou d’une “approche morcelée et inconstante” des forces de police, qui “pourrait galvaniser les Nations à travers le Canada”. Cela veut-il dire que les violences instiguées par la police pourrait mener à des actions de solidarité des Premières Nations à travers le pays ? Ou que la faiblesse dans la gestion pourrait mener d’autres Nations à défier le gouvernement ? Quoi qu’il en soit, en réponse, une coordination entre les ministères va devenir une nécessité afin de donner un front uni contre les protestations des Premières Nations.

La GRC met aussi en garde sur le fait que “les extrémistes aborigènes et non-aborigènes voient souvent ces évènements comme une opportunité d’escalader ou d’agiter, d’envenimer le conflit.” (NdT: Bien sûr les forces de polices ne provoquent jamais de violence au travers de membres infiltrés à cet effet…). On peut en déduire qu’ils pourraient se référer à des groupes non affiliés avec l’Assemblée des Premières Nations (APN), ne voulant pas négocier sous la politique de la couronne, ou préparés à s’engager dans des tactiques non sanctionnées par le leadership officiel, comme la destruction de propriétés ou le conflit armé. Les groupes non-aborigènes sont aussi cités comme potentiellement menaçant, donnant son importance au ciblage des leaders du mouvement anti-G20 qui sentent que leur travail de solidarité avec les indigènes les ont rendu cibles de la couronne et des forces de police.

Le coût est aussi une préoccupation essentielle pour la GRC. Non seulement le prix du maintien de l’ordre dans ces évènements nationaux est “exorbitant” et peut mener à une décision rapide d’utiliser la force afin de mettre fin le plus rapidement possible aux conflits, mais les risques économiques de blocages sont en eux-mêmes catastrophiques. Comme le prévient la GRC: “La grève récente de CN représente l’extension au travers de laquelle un blocage national des chemins de fer pourrait affecter l’ensemble de l’économie du Canada.

La GRC exprime également cette préoccupation curieuse: “Le rôle de la police pourrait être rendu plus compliqué par la vue conventionnelle et souvent politique qu’il y a une distinction claire entre les opérations politiques et de police.” Clairement, quand la distinction glisse entre les rôles de police et de politique, la GRC devient alors simplement un agent indien, perpétuant le travail colonial du département/ministère. Devant les informations explicitées ici, cette distinction ne peut plus être maintenue. Où et quand la police intimide et arrête des membres des communautés autochtones sur leurs propres territoires, il n’y aucune loi du côté de la police.

Il y a aussi un problème considérable de relation publique en jeu ici. La GRC a montré son souci de l’échec potentiel d’un certain nombre de problèmes “perceptifs” auquel pourrait faire face l’institution:

  • Perception d’une approche à deux niveaux du maintien de l’ordre peut générer suffisamment de crique et motiver les activistes non-aborigènes
  • Un évènement intense et prolongé peut mener à une érosion de longue haleine des relations entre la police et la communauté, ils sont généralement les victimes
  • Parce qu’il y a des limites sur ce sur quoi la police peut négocier et que le succès de négociations dépend très souvent d’autres parties, le rôle de la police peut devenir frustrant

La GRC comprend dans une certaine mesure, qu’elle doit choisir entre ses tactiques de maintien de l’ordre dans le domaine des Premières Nations et la fureur du public convaincu que les blocages sont criminels, plutôt que l’action politique. La police quoi qu’il en soit et contrairement à ses assertions, n’est pas la victime ici. Elle est juste la dupe dans un jeu bien plus ancien de cow-boys et d’indiens.

Les déclarations de la GRC ci-dessus montrent que même avec tout le financement fédéral et le contrôle de gestion sur les chefs et les leaders (élus dans le système) des Premières Nations, à part apparemment pour l’ancien chef de l’APN, Phil Fontaine, que les chefs et leaders n’étaient pas encore dans la confiance du gouvernement fédéral et qu’une grande préoccupation en 2007 fut le potentiel pour une série de larges mouvements d’actions coordonnés à l’échelle nationale, locale et régionale par les Premières Nations.

Une vision émerge clairement ici: La chose la plus menaçante pour les forces de sécurité et de coercition du gouvernement est une action politique coordonnée provenant des Premières Nations. Ceci peut se voir très clairement de ces rapports. A un moment dans son briefing de 2007 de l’INAC à la GRC, une préoccupation est émise quant à la conférence des Premières Nations, car “La conférence sur le Traité de 2006 a proposé un mouvement national d’actions indépendantes pour exprimer le mécontentement.

Leur peur est parfaitement palpable lorsqu’ils suivent la trajectoire du Jour d’action. Ce fut en premier lieu proposé par le chef Terrance Nelson de l’assemblée générale des Premières Nations, où la motion fut retenue. L’évènement national fut ensuite confirmé dans une réunion personnelle entre le haut commissaire de la GRC et le chef national d’alors Phil Fontaine. “Mr Fontaine a exprimé sa préoccupation au sujet de la frustration qui semble exister parmi les leaders des Premières Nations et la résolution grandissante de soutenir un blocage/blocus le 29 Juin”, dit un memo.

Les troubles croissant bien sûr ne peuvent pas être résolus au travers d’une plus grande coopération entre les forces de sécurité et du gouvernement. La frustration des Premières Nations avec cette stratégie ne pourra que continuer à augmenter.

Le système de récompense-punition de la couronne divise les leaders et le peuple

Si l’action coordonnée est bonne, une attention particulière doit être portée à l’intérêt particulier du gouvernement au “groupes échardes”.

Sous le système colonial du Canada, la lutte pour la souveraineté indigène, l’auto-détermination, les droits aborigènes et les traités, a été historiquement diminuée par les Premières Nations qui ont coopéré avec le gouvernement de la Couronne, trahissant ces Nations Premières qui résistaient au système colonial de la Couronne.

Au fil du temps, ceci a évolué dans la Couronne divisant les Premières Nations en des bandes d’Indiens “progressistes” et les bandes d’Indiens “arriérées ou traditionnelles”. Le gouvernement fédéral a développé une approche pour récompenser les Indiens “progressistes” et punir les “indiens traditionnels” et ce au travers de ses bureaux variés des affaires indiennes.

Cette approche fédérale de récompense-punition existe toujours, bien que les “agents indiens” aient été remplacés par les Conseils de Bandes (NdT: conseils de Tribus aux USA) qui délivrent maintenant les programmes et les services de la Couronne aux membres de leurs communautés. Les Conseils de Bandes et autres organisations des Premières Nations à la formule de financement toute prête, sont contrôlés par un système législatif, de politiques et de termes et conditions, tous désignés, créés, contrôlés et gérés largement par la bureaucratie fédérale de la Couronne et les politiciens d’Ottawa.

Les chefs et leaders des Premières Nations qui deviennent plus connus et importants sont en grande partie des individus qui ont été formés et entretenus par les bureaucrates fédéraux. Ces individus deviennent connus pour leur apparente grande capacité à obtenir les dollars fédéraux pour de nouveaux logements, écoles et d’autres infrastructures communautaires, ou des dollars pour des programmes additionnels pour améliorer les programmes des conseils.

Mais il convient de noter qu’aucune de ces individualités n’auraient pu parvenir à quoi que ce soit sans le soutien fédéral pour faire avancer leurs carrières politiques. C’est ainsi que fonctionne le système de récompense. Pour ces chefs et leaders qui ne coopèrent pas avec le gouvernement fédéral, ils peuvent être totalement ignorés et leurs demandes de fonds complètement bloquées. Dans certains cas, le gouvernement fédéral va même soutenir des “groupes échardes” afin d’éliminer un chef ou un leader offensant. Un très bon exemple de ceci réside avec les Algonquins de Barrière Lake dans l’ouest du Québec, mais ceci s’est aussi historiquement produit avec les Iroquois des 6 Nations en territoire de Grand River.

Les documents de l’INAC et de la GRC clarifient grandement que tandis que l’appareil de sécurité d’état canadien est préoccupé au sujet des “groupes échardes”, ils sont aussi quelque peu concernés par les chefs et leaders des conseils de bandes émanant de la Loi sur les Indiens et des organisations de l’establishment des Premières Nations comme L’APN et leurs organisations provinciales et territoriales, ne deviennent des “extrémistes aborigènes”.

Ce que nous montrent les briefings de l’INAC et de la GRC est qu’il y a un grand besoin d’unité de terrain avec des actions politiques concertées et coordonnées entre les Premières Nations afin de protéger, de défendre et de faire avancer la souveraineté pré-existente des Premières Nations, ainsi que nos droits aborigènes de traité à la terre et aux ressources.

Les tactiques du diviser pour mieux régner ne peuvent être combattues qu’avec de nouvelles statégies de construction d’alliances et de ramener le leadership sur le problème de la terre ancestrale.

Actions et solidarité avec la nation Mik:maq du Nouveau Brunswick (Canada) en lutte pour sa souveraineté…

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Ces actions sont décisives. L’empire sera torpillé de l’intérieur !

Hoka Hey !

— Résistance 71 —

 

30 actions de solidarité avec le mouvement de résistance Mik:maq anti-fraturation hydraulique au Nouveau Brunswick

 

Idle No More

 

18 Octobre 2013

 

Url du communiqué:

http://www.idlenomore.ca/30_actions_in_solidarity_with_mi_kmaq_anti_fracking_protest

 

= Traduit de l’anglais par Résistance 71 =

 

Nos frères et sœurs Mik:maq ont besoin de notre soutien. Des membres de la nation Elsipogtog et des supporteurs de l’Action Non-Violente contre la fracturation Hydraulique du Gaz de Schiste au Nouveau Brunswick (Canada) ont été attaqués aujourd’hui 17 Octobre à cause de la violence d’état initiée par la gendarmerie royalae du canada, RCMP (NdT: les “gentils” gars de la police montée…). Idle No More dénonce sans réserve cet ´tat de violence et appelle tous les supporteurs du MONDE d’allumer les feux sacrés ou autres actions pacifiques pour montrer votre soutien et votre alliance avec le peuple autochtone du Nouveau Brunswick.

Aujourd’hui, des colons sympathisant, des manifestants activistes indigènes et des guerriers ont été sujets de l’action violente de la part de la RCMP pour leur articipation dans une manifestation légitime et non-violente défendant leur territoire et affirmant leur devoir souverain de proteger la terre et le peuple. Levez-vous solidaires avec les manifestants en prenant action !

Textez “SOLIDARITY” au 306-994-7009 pour recevoir des mises à jour et alertes liés aux actions Mik:maq contre le gaz de schiste et autres actions de solidarité.

Agissez !

Organisez une action ou un évènement de solidarité, beaucoup sont organisés en ce moment même autour du monde !

(voir la liste sur l’article orginal en anglais)

Organisez votre propre évènement et ajoutez le sur la liste du site Idle No More ( add it to the event list on the Idle No More website,), prenez des photos et vidéos pour les partager à travers le monde.

Faites un don en soutien de l’Action anti-gaz de schiste d’Elsopogtog:  http://sacredfirenb.wordpress.com/donate-to-the-sacred-fire/

Contactez le premier ministre de la provionce du Nouveau Brunswick pour exprimer votre désaccord avec les actions du gouvernement et de la gendarmerie royale du canada (RCMP) contre la nation Mik:maq :

New Brunswick Premier – David Alward

premier@gnb.ca

Phone: (506) 453-2144

Fax : (506) 453-7407

 

Résistance politique: La nation Mik:maq d’Elsipogtog du Nouveau Brunswick se bat contre l’extraction du gaz de schiste sur son territoire…

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Les luttes entre les nations indiennes des Amériques et les gouvernements illégaux coloniaux va s’amplifier. Nous devons soutenir les efforts de ces nations de regain de souveraineté et d’obtenir de véritables réparations sur les dommages causés par plus de 500 ans de colonialisme brutal et sans merci, qui a mené au génocide et à l’exploitation de ressources sur des terres volées.

Le processus est engagé… De plus en plus de colons réalisent la position intenable dans laquelle ils se trouvent. On entend beaucoup parler de « réconciliation » et de « restitution »… Nous reviendrons bientôt sur ces deux notions.

— Résistance 71 —

 

Une manifestation des Indiens canadiens contre le fracturage hydraulique dégénère violemment

 

RT

 

18 Octobre 2013

 

url de l’article original:

http://rt.com/news/canadian-fracking-protest-erupts-violence-333/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Une manifestation anti-fracture hydraulique a dégénéré en violence lorsqu’une centaine environ de policiers ont cherché à contrôler plus de 100 manifestants canadiens qui mirent le feu à des véhicules et menacèrent des policiers à cheval.

La tension a débordé Jeudi lorsque la gendarmerie royale du Canada (RCMP, la “police montée”) a bougé pour démolir les barricades érigées par des membres de la nation indienne Elsipogtog dans la province du Nouveau Brunswick, Canada (NdT: en fait la nation Mik:maq sur le territoire d’Elsipogtog).

Des activistes et des aborigènes locaux ont manifesté depuis une semaine afin de protester contre l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste dans la région. La méthode d’extraction du gaz implique un forage superficiel et une fracturation à basse pression de la terre, ce qui ajoute des milliers de litres de produits chimiques dans les sous-sols, les nappes phréatiques et qui produit une odeur putride provenant des sols.

Au moins 40 personnes ont été arrêtées jeudi pour violation sur le port d’armes, menaces, intimidation, mauvaise conduite et violation d’un ordre de justice, a dit la police montée canadienne Le chef Indien Aaron Sock était parmi ceux qui ont été arrêtés. La police montée (gendarmerie royale) a affirmé qu’un moins un coup de feu a été tiré jeudi par quelqu’un d’autre qu’un policier et qu’au moins cinq véhicules de police ont été mis en flammes. Ils enquêtaient toujours sur la possibilité que des explosifs aient pu être implantés sur la scène et que des manifestants jetaient des pierres et des bouteilles, ainsi que le pulvérisage d’une sorte de liquide sur les policiers.

“La gendarmerie royale a travaillé diligemment avec toutes les parties impliquées dans l’espoir d’une résolution pacifique. Ces efforts n’ont pas été couronnés de succès. La tension montait et de sérieux actes criminels sont commis”, a dit la gendarme Julie Rogers-Marsh dans un communiqué de presse. “Il y a eu des menaces faites à des employés qui travaillaient avec une entreprise privée de sécurité sur le site, ainsi que des infractions sur les armes à feu, des incidents d’intimidation, de mauvaise conduite sur la voie publique et autre attitude criminelle. Pour ces raisons et pour s’assurer de la sécurité publique, une action de police fut requise.

Le chef Sock diffusa une note d’éviction à la société SWN Resources Canada il y a deux semaines, avertissant que l’entreprise gazière et pétrolière devait quitter le territoire autochtone. SWN cherche à commencer des tests sismiques avant de commencer la fracturation des sols pour l’extraction du gaz de schiste.

Les Nations Premières (indiennes), mobilisées sur la ligne que l’exploration énergétique constitue une invasion de leur terre tribale, ont commencé à bloquer l’autoroute 11 entre Rexton et Sainte-Anne-de-Kent. Cette action a occasionné une décision judiciaire le 3 Octobre, ordonnant aux manifestants de rester hors de la route.

Le fureur en ébulition en vint à érupter jeudi matin lorsque des gendarmes s’avancèrent sur l’autoroute pour forcer les manifestants hors de celle-ci. Ce qui s’ensuivit demeure incertain. Les leaders natifs maintiennent que la police les a provoqué en dégainant leurs armes, tandis que la RCMP dit qu’elle n’a pas eu d’autre choix que d’engager les manifestants.

Susan Levi-Peters, ancienne chef de la nation d’Elsipogtog a dit au journal du Toronto Globe and Mail que le conflit a très vite dégénéré après que le chef Sock fut appréhendé par les autorités. Des photos de Sock menotté furent diffusées régulièrement sur Twitter dans la journée, inspirant des messages de solidarité pour la tribu venant de partout.

D’autres disent que le chaos a commencé lorsque des coups de feu furent tirés, soit par la police, soit par un activiste.

“La situation est très volatile”, a dit Levi-Peters. “C’est une confrontation frontale entre le peuple et la gendarmerie maintenant et les guerriers sont au milieu encerclés par la RCMP, elle-même encerclée par le peuple.”

Solution au marasme mondial: L’arrêt du colonialisme nord-américain sur les terres volées…

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Homme blanc au visage noir

 

Mohawk Nation News

 

9 Octobre 2013

 

url de l’article original:

http://mohawknationnews.com/blog/2013/10/09/white-man-with-black-face/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Des promesses, des promesses ! Nous, peuples indigènes, savons ce que c’est que de recevoir une “mauvaise médecine” de la part de ceux qui “parlent avec la langue fourchue” ! Le 2 Octobre le ministère de la santé et des services humains a dit au congrès que quiconque “légalement présent” aux Etats-Unis qualifierait pour les services de l’Obamacare même s’ils ne sont pas citoyens, ce qui incluent les étudiants étrangers, les voyageurs, les immigrants enregistrés et la plupart des étrangers illégaux et non-citoyens.

La demande en ligne pour s’enregistrer pour les services de l’Obamacare redirige les demandeurs vers un registre pour voter. Beaucoup d’abus peuvent se passer. Des millions de gens de l’étranger peuvent secrètement voter dans des élections américaines.

Aucun de ces gens ne sont des citoyens légaux de Onowara:geh, ou île de la grande tortue. Ils sont tous des “Honey Boo Boo” illégaux qui vinrent de partout dans le monde pour squatter et piller la place. Ces voleurs sont maintenant en train de dire à tout le monde qui est ou n’est pas “légal”. Ceci n’est qu’une autre manipulation pour toujours voler plus de ressources des nations indigènes afin de créer une dictature plus avant.

Une cible d’au moins 21,3 millions d’électeurs est mise en danger. Ils peuvent émettre un vote de blocage et contrôler la présidence. S’ils ne signent pas ils seront punis, mis à l’amende ou en prison.

La règle entrepreneuriale des 51% va mettre encore plus de pouvoir dans les mains des entreprises et des oligarques pour gérer le gouvernement et prendre un contrôle complet de la trésorerie et des finances. Bientôt un état d’urgence sera créé. Les états modernes sont déjà gérés par des Emergency Managers qui ne répondent qu’aux entreprises (de Wall Street). Les banquiers dissolvent les chartes d’entreprises des villes et autres entités, comme Detroit et achètent tous les biens et possessions pour des queues de cerises.

Toute la richesse américaine est produite du vol de l’extraction des ressources indigènes, ici et autour du monde.

Obama doit financer ses supporteurs minés par la pauvreté. Le système privé de la banque de la réserve fédérale crée de la fausse monnaie, la prête et charge des intérêt sur l’opération. Quand un pays refuse d’utiliser le dollar US comme monnaie d’échange de base, ce pays est envahi, détruit et des hommes, femmes et enfants innocents y sont massacrés.

Les deux partis politiques et le président travaillent ensemble pour établir et renforcer ce monopole des banquiers internationaux. Le contrôle permanent des cordelettes de la bourse est le but, dans le monde entier. Les peuple endoctrinés sont conditionnés pour accepter tout cela.

Les gens devront dire: NON ! Récemment, les femmes Lakota (Sioux) et nos supporteurs se sont dressés contre des groupes racistes suprémacistes blancs à Leith dans l’état du Nord-Dakota. Ils les ont poursuivi parce que tout le monde sait qui sont les véritables légataires de la terre.

Mettre quelqu’un au dessus de l’autre viole la base même de la Grande Loi de la Paix. Kasatstensera kowa so oiera, le grand pouvoir de la nature, fait que tout le monde est égal et a une voix.

NdT: Ci-dessous le lien de l’article des Lakota s’opposant aux groupes d’extrêmes droites blancs locaux à Leith. Un drapeau nazi fut saisi lors de la débandade des suprémacistes WASP (White Anglo Saxon Protestants) et montré aux caméras. Le parti nazi est légal aux Etats-Unis, affaire choquante déjà révélée dans le film culte de John Landis en 1978 “Blues Brothers”. Choquante, mais pas surprenante pour qui connaît l’histoire du financement du nazisme de 1930 à 1944 (cf notre dossier sur « Wall Street et la montée d’Hitler » du professeur Antony Sutton…) :

http://bsnorrell.blogspot.ca/2013/09/american-indians-protect-treaty.html

Résistance politique: Comprendre l’idéologie du génocide pour mieux rejeter le colonialisme qui vérole la planète…

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Très complémentaire de notre traduction de l’Introduction du livre de Kevin Annett « A découvert: génocide au Canada passé et présent »

Il est vital pour un changement de paradigme que nous comprenions les tenants et aboutissements du colonialisme d’hier et d’aujourd’hui et d7en rejeter l’idéologie, il en va de notre survie tout simplement.

— Résistance 71 —

 

Pas finale !

 

Mohawk Nation News

 

19 Septembre 2013

 

url de l’article original:

http://mohawknationnews.com/blog/2013/09/19/not-final/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Ce programme de sysématiquement nous assassiner fut mis en application lorsque les envahisseurs venus d’Europe mirent les pieds sur nos côtes. Plus de 100 millions d’entre nous (NdT: depuis 1492 en Amérique du sud, centrale, du nord et dans les Caraïbes) ont été massacrés. Cela continue jusqu’à aujourd’hui. En 1920, Duncan Campbell Scott (NdT: Haut commissaire aux affaires indiennes) mit en place la “solution finale” du “problème indien” sous forme de politique: “Je veux me débarasser du problème indien… Notre objectif est de continuer jusqu’à ce qu’il n’y ait plus un seul Indien au Canada qui n’ait pas été absorbé dans le corps politique et qu’il n’y ait plus de question indienne.” La Canada nazi tente toujours d’exécuter systématiquement son plan de notre extermination totale, de nous, de nos communautés et de nos identités. La raison en est de pouvoir faire le braquage total de l’hémisphère occidental à leur profit. Nous avons toujours résisté à ces sales prédateurs !

Des milliers ont été tués par des escadrons de la mort et dans des pogroms de masse. Nous sommes sur leur chemin. Les “leaders” de l’entreprise guerrière connue sous les noms de Canada et Etats-Unis ont planifié depuis longtemps de tuer les autochtones d’une manière ou d’une autre. Un jour ces conseils de bandes / tribus entrepreneuriaux et leurs “injuns” vendus, corrompus qui aident à entretenir le génocide, seront amenés devant leur peuple. Ces traîtres répondront devant nous de leur traîtrise.

Les banquiers ont créé l’entreprise Canada et la grille de contrôle indigène par le conseil de bande afin de mettre en pratique la théorie du génocide. Le meurtre est le but final. La violence l’effet à long-terme. Des comptes d’apothicaires sont faits sur chaque aspect de notre existence et archivés dans les archives nationales et le bureau des affairs indiennes. Voler notre terre, mettre nos enfants dans des camps de la mort “pensionnats”, nous faire vivre dans des conditions du tiers monde, le coût de la résistance autochtone et l’utilisation de la force, tout est calculé. On ment aux masses.

Le leader de l’Allemagne nazie Adolf Hitler a copié le programme de Scott pour sa “solution finale de la question juive”. Le génocide dans l’hémisphère occidental continue. Le meurtre de masse et l’incarcération de notre peuple se pratiquent toujours dans de nouvelles prisons privées. Les accords et les traités pour vivre pacifiquement avec nous en accord avec la Grande Loi de la Paix et la ceinture Wampum à deux rangées, sont violés en permanence. Tous les colons sont des occupants illégaux de l’Ile de la Grande Tortue.

Nous continuons à demander à ces entreprises étrangères de nous montrer la preuve qu’elles possèdent en droit quoi que ce soit. Nous sommes les titulaires naturels de tout ce qui est au dessus et en dessous de la surface de notre Terre-Mère. Quelques personnes frustrées pensent que la seule place qui reste est la lune.

Sivert Hoyem sing: Sivert Hoyem: “Moon Landing”. ”For now I’ve had enough from you/I’m done and so are you/Go see what you can do/While the universe is expanding/The silence is commanding ..”

 

Dean Neu, Richard Therrien. Accounting for Genocide: Canada’s Bureaucratic Assault on Aboriginal People. Halifax: Fernwood Publishing, 2003. vi + 194 pp. $19.95 (paper), ISBN 978-1-55266-103-1.“Accounting for Genocide”

“Final Solution of the Indian Problem”.

Résistance politique: Les mouvements de résistance indigènes du Canada et des Etats-Unis se lient…

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… Rejoignons-les ! Brisons ces mêmes chaînes idéologiques colonialistes qui lient les peuples occidentaux et les peuples colonisés (ou néo-colonisés..). En ce qui concerne le continent des Amériques, il s’agit toujours d’une colonisation pure et simple, même si différente de celle qui eut lieu en Afrique et en Asie et qui s’est métamorphosée en ingérence néo-colonialiste. Pour l’un les colons sont toujours sur place, comme ceux qui oppriment la Palestine, pour les autres les colons sont « retournés chez eux », en laissant une dépendance économico-politique menant à un neo-colonialisme de facto.

Nous sommes tous des colonisés !…

— Résistance 71 —

 

Les autochtones sont menacés par le présent et non par le passé

 

Andrew Gavin Marshall

 

13 Août 2013

 

url de l’article:

http://andrewgavinmarshall.com/2013/08/13/aboriginals-threatened-by-present-not-past/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Dans un article récent publié dans le quotidien La Province, la pigiste Naomi Lakritz a écrit que les peuples indigènes devaient laisser tomber le “manteau de la victimisation” et prendre “leur responsabilité individuelle”.

L’idée essentielle, comme Lakritz élabora avec moi dans un échange de courriels, était que les peuples indigènes devaient “aller de l’avant” et arrêter de “se prélasser dans le passé”.

Comment les gens peuvent-ils “aller de l’avant” avec l’histoire, si l’histoire elle-même n’est pas allée de l’avant avec eux ? Les peuples aborigènes insistent sur leur histoire afin que nous puissions apprendre la notre. Nos histoires sont entremêlées et l’ont été depuis que les premiers colons sont arrivés d’Europe sur ce continent.

En 1920, Duncan Campbell, le vice-ministre canadien des affaires indiennes déclara: “ Je veux me débarrasser du problème indien.” Le programme “d’assimilation” (ou “génocide culturel”) fut largement mis en place par le biais des “pensionnats” pour indiens.

Cinquante ans plus tard, notre gouvernement a utilisé des enfants indiens comme rats de laboratoire, expérimentant sur eux au sujet d’idées nutritionnelles et médicamenteuses.

Les communautés indigènes du pays manquent d’accès à l’eau potable et ce de manière bien plus importante que le reste de la population canadienne. Elles ont bien plus de problèmes d’insécurité alimentaire, de chômage, de mauvais logement, de pauvreté, de mortalité enfantine, d’abus de substances diverses, d’addictions et de suicides et constituent de plus, un pourcentage bien plus important de la population carcérale et ce de manière complètement disproportionnée.

Plus tôt cette année, le gouvernement Harper a annoncé “une énorme augmentation dans les projets concernant les ressources naturelles canadiennes”, et ce dans la décennie à venir et pour un montant potentiel de 600 milliards de dollars.

La vaste majorité de ces projets se passeront “sur ou tout près” des terres autochtones (comme si la terre n’avait pas été au préalable complètement colonisée…)

Les lois tous azimuts d’Harper ont réduit la protection des lacs de 40 000 à 97 et des rivières de 2,5 millions à juste 63, traçant ainsi la route à l’exploitation entrepreneuriale de l’environnement et sa dégradation. Que ce soit à côté d’une mine de diamants de DeBeers (Afrique du Sud) à Attawapiskat ou près des sites de sables bitumeux d’Alberta, les communautés autochtones sont directement exposées à la dévastation de l’environnement et aux coûts sanitaires de nos “projets de développement”.

C’est dans ce contexte qu’à la fin 2012, les peuples indigènes du Canada ont lancé le mouvement Idle No More, prenant la responsabilité non seulement de leurs droits en tant que natifs, mais aussi de la protection de l’environnement, connectant avec les peuples autochtones des Etats-Unis afin de s’opposer aux projets de pipelines et autres si destructeurs de l’environnement et ce au moyen de manifestations pacifiques, de barrages routiers et de campagnes de responsabilité publique.

Le gouvernement canadien passe des lois tout azimut au bénéfice de larges entreprises qui exploitent les ressources naturellles, ce qui précipite la dégradation environnementale, poussant non seulement le Canada, mais aussi l’espèce humaine dans son entièreté, vers l’inévitable extinction à laquelle doit faire face tout organisme auto-destructeur.

Au lieu de dire aux peuples autochtones “d’arrêter de blâmer le passé” et de prendre “leurs responsabilités”, peut-être que le reste du Canada devrait arrêter d’ignorer la passé et de prendre en charge le présent de façon à nous assurer que nous ayons un futur et ce pas seulement en tant que nation, mais aussi simplement en tant qu’espèce biologique. Peut-être est-il temps pour le reste du Canada de devenir finalement Idle No More (“Plus jamais en sourdine”)…

— Andrew Gavin Marshall est un chercheur et écrivain à Montréal.