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Terrorisme d’état : Les Etats-Unis et la Norvège ont détruit NordStream I et II (Seymour Hersh via Réseau Voltaire)

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Tonton Joe « le sénile » à la manœuvre…

Comment les Etats-Unis ont détruit NordStream

Seymour M. Hersh

11 février 2023

Source de l’article en français : https://www.voltairenet.org/article218827.html

Le centre de plongée et de sauvetage de l’US Navy se trouve dans un endroit aussi obscur que son nom, dans ce qui était autrefois une route de campagne dans la ville rurale de Panama, une station BALNÉAIRE en plein essor dans le sud-ouest de la Floride, à 70 miles au sud de l’Alabama. .

Le complexe du centre est aussi indescriptible que son emplacement ; une structure en béton terne datant de la Seconde Guerre mondiale qui ressemble à un lycée professionnel du côté ouest de Chicago. Une laverie automatique et une école de danse se trouvent de l’autre côté de ce qui est maintenant une route à quatre voies.

Le centre-ville de Panama, qui possède la deuxième plus grande piscine intérieure des Amériques, était l’endroit idéal pour recruter les meilleurs, et les plus taciturnes, diplômés de l’école de plongée qui ont réussi l’été dernier ce qu’ils avaient été autorisés à faire 260 pieds sous la surface de la mer Baltique. 

Le centre forme depuis des décennies des plongeurs en eau profonde hautement qualifiés qui, une fois affectés à des unités militaires US dans le monde entier, sont capables de plonger techniquement pour faire le Bien —en utilisant des explosifs C4 pour nettoyer les ports et les plages des débris et des munitions non explosées— ainsi que le Mal, comme faire sauter des plates-formes pétrolières étrangères, encrasser des soupapes d’admission de centrales électriques sous-marines, détruire des écluses sur des canaux de navigation cruciaux.

En juin dernier, les plongeurs de la Marine, opérant sous le couvert d’un exercice de l’Otan largement médiatisé en plein été connu sous le nom de « BALTOPS 22 » [1] ont posé les explosifs déclenchés à distance qui, trois mois plus tard, ont détruit trois des quatre pipelines Nord Stream, selon une source ayant une connaissance directe de la planification opérationnelle

Deux des pipelines, connus collectivement sous le nom de Nord Stream 1, fournissaient à l’Allemagne et à une grande partie de l’Europe occidentale du gaz naturel russe bon marché depuis plus d’une décennie. Une deuxième paire de pipelines, appelée Nord Stream 2, avait été construite mais n’était pas encore opérationnelle.

Maintenant que les troupes russes se massent à la frontière ukrainienne et que la guerre la plus sanglante d’Europe depuis 1945 se profile, le président Joseph Biden a vu dans ces pipelines un moyen pour Vladimir Poutine de militariser le gaz naturel pour ses ambitions politiques et territoriales.

Invitée à commenter, Adrienne Watson, porte-parole de la Maison-Blanche, a déclaré dans un courriel : « C’est une fiction fausse et complète ». Tammy Thorp, porte-parole de la Central Intelligence Agency (CIA), a écrit de la même manière : « Cette affirmation est complètement et totalement fausse ».

La décision de Biden de saboter les pipelines est intervenue après plus de neuf mois de débats très secrets au sein de la communauté de la sécurité nationale de Washington sur la meilleure façon d’atteindre cet objectif. Pendant la majeure partie de ce temps, la question n’était pas de savoir s’il fallait faire la mission, mais comment la mener à bien sans que l’on puisse avoir la moindre idée de qui en était responsable.

Il y avait une raison bureaucratique vitale de compter sur les diplômés de l’école de plongée hardcore du centre de Panama City. Les plongeurs étaient uniquement de la Marine, et non des membres du Commandement des Forces spéciales US, dont les opérations secrètes devaient être signalées au Congrès et communiquées à l’avance aux dirigeants du Sénat et de la Chambre —le soi-disant « Gang des huit ». L’administration Biden devait faire tout son possible pour éviter les fuites car la planification a eu lieu à la fin de 2021 et dans les premiers mois de 2022.

Le président Biden et son équipe de politique étrangère —le conseiller à la Sécurité nationale Jake Sullivan, le secrétaire d’État Tony Blinken et Victoria Nuland, la sous-secrétaire d’État à la Politique— avaient exprimé leur hostilité à l’égard des deux pipelines, qui s’étendaient côte à côte sur 750 miles sous la mer Baltique à partir de deux ports différents du Nord-Est de la Russie près de la frontière estonienne, passant près de l’île danoise de Bornholm avant de se terminer dans le nord de l’Allemagne.

La route directe, qui contournait tout besoin de transiter par l’Ukraine, avait été une aubaine pour l’économie allemande, qui bénéficiait d’une abondance de gaz naturel russe bon marché —suffisamment pour faire fonctionner ses usines et chauffer ses maisons tout en permettant aux distributeurs allemands de vendre l’excès de gaz, avec profit, dans toute l’Europe occidentale. Une action qui pourrait être attribuée à l’administration violerait les promesses des États-Unis de minimiser les conflits directs avec la Russie. Le secret était essentiel.

Dès ses débuts, Nord Stream 1 a été considéré par Washington et ses partenaires anti-russes de l’Otan comme une menace pour la domination occidentale. La société holding derrière elle, Nord Stream AG [2], a été constituée en Suisse en 2005 en partenariat avec Gazprom, une société russe cotée en bourse générant d’énormes profits pour les actionnaires, dominée par des oligarques connus pour être sous l’emprise de Poutine. Gazprom contrôlait 51 % de la société, quatre sociétés énergétiques européennes—une en France, une aux Pays-Bas et deux en Allemagne se partageant les 49 % restants du stock et ayant le droit de contrôler les ventes en aval du gaz naturel bon marché à des distributeurs locaux en Allemagne et en Europe occidentale. Les bénéfices de Gazprom ont été partagés avec le gouvernement russe, et les revenus du gaz et du pétrole de l’État ont été estimés dans certaines années à s’élever à jusqu’à 45 % du budget annuel de la Russie.

Les craintes politiques de l’Amérique étaient réels : Poutine disposerait désormais d’une source de revenus majeure supplémentaire et indispensable, et l’Allemagne et le reste de l’Europe occidentale deviendraient dépendants du gaz naturel à bas prix fourni par la Russie tout en diminuant la dépendance européenne vis-à—vis des États-Unis.

En fait, c’est exactement ce qui s’est passé. De nombreux Allemands ont vu Nord Stream 1 comme faisant partie de la délivrance de la célèbre théorie de l’Ostpolitik [3] de l’ancien chancelier Willy Brandt, qui permettait à l’Allemagne d’après-guerre de se redresser et de redresser d’autres nations européennes détruites pendant la Seconde Guerre mondiale, entre autres initiatives, en utilisant du gaz russe bon marché pour alimenter un marché et une économie prospères en Europe occidentale.

Nord Stream 1 était assez dangereux, de l’avis de l’Otan et de Washington, mais Nord Stream 2, dont la construction s’est achevée en septembre 2021 [4], devait être approuvé par les régulateurs allemands. Il le serait encore plus en doublant la quantité de gaz bon marché qui serait disponible pour l’Allemagne et l’Europe occidentale. Le deuxième gazoduc fournirait également suffisamment de gaz pour plus de 50 % de la consommation annuelle de l’Allemagne. Les tensions montaient constamment entre la Russie et l’Otan, soutenues par la politique étrangère agressive de l’administration Biden.

L’opposition à Nord Stream 2 a éclaté à la veille de l’investiture de Biden en janvier 2021, lorsque les Républicains du Sénat, dirigés par Ted Cruz (Texas), ont soulevé à plusieurs reprises la menace politique du gaz naturel russe bon marché lors de l’audition de confirmation de Blinken au poste de secrétaire d’État. À ce moment-là, un Sénat unifié avait adopté avec succès une loi qui, comme Cruz l’a dit à Blinken, « a stoppé [le pipeline] dans son élan ». Il y avait une énorme pression politique et économique de la part du gouvernement allemand, alors dirigé par Angela Merkel, pour mettre en ligne le deuxième pipeline.

Biden tiendrait-il tête aux Allemands ? Blinken a dit oui, mais a ajouté qu’il n’avait pas discuté des spécificités des points de vue du nouveau président. « Je connais sa forte conviction que Nord Stream 2 est une mauvaise idée », a-t-il déclaré. « Je sais qu’il voudrait que nous utilisions tous les outils de persuasion dont nous disposons pour convaincre nos amis et partenaires, y compris l’Allemagne, de ne pas aller de l’avant ».

Quelques mois plus tard, alors que la construction du deuxième pipeline touchait à sa fin, Biden a cligné des yeux. En mai, dans un retournement stupéfiant [5], l’administration a renoncé aux sanctions contre Nord Stream AG. Dans les coulisses, des responsables de l’administration qui essayaient d’arrêter le pipeline par des sanctions et la diplomatie n’avaient pas renoncé. Des responsables de l’administration auraient exhorté le président ukrainien Volodymyr Zelensky, alors menacé d’invasion russe, à ne pas critiquer la décision [6].

Il y a eu des conséquences immédiates. Les Républicains du Sénat, dirigés par Cruz, ont annoncé un blocage immédiat de toutes les confirmations des candidats de Biden à des fonctions diplomatiques et ont retardé l’adoption du projet de loi annuel sur la Défense pendant des mois, au plus profond de l’automne. Plus tard, Politico a dépeint le revirement de Biden sur le deuxième gazoduc russe comme « la seule décision, sans doute plus encore que le retrait militaire chaotique d’Afghanistan, qui a mis en péril [son] agenda » [7]. L’administration pataugeait, malgré un sursis à la crise à la mi-novembre, lorsque les régulateurs allemands de l’Énergie ont suspendu l’approbation du deuxième gazoduc Nord Stream [8].

Les prix du gaz naturel ont bondi de 8 % en quelques jours [9], alors que l’Allemagne et l’Europe craignent de plus en plus que la suspension du pipeline et la possibilité croissante d’un conflit entre la Russie et l’Ukraine entraînant un Hiver Froid très indésirable. Il n’était pas clair pour Washington où se situait Olaf Scholz, le chancelier nouvellement nommé d’Allemagne.

Quelques mois plus tôt, après la chute de l’Afghanistan, Scholz avait publiquement approuvé l’appel du président français Emmanuel Macron pour une politique étrangère européenne plus autonome, suggérant clairement une moindre dépendance à l’égard de Washington et de ses actions mercuriales.

Pendant ce temps, les troupes russes s’étaient progressivement et de manière inquiétante constituées aux frontières de l’Ukraine et, à la fin du mois de décembre, plus de 100 000 soldats étaient en position de frapper depuis la Biélorussie et la Crimée. L’alarme grandissait à Washington, y compris une évaluation de Blinken selon laquelle ces effectifs pourraient être « doublés en peu de temps ».

L’attention de l’administration s’est une fois de plus concentrée sur Nord Stream. Tant que l’Europe restait dépendante des pipelines pour le gaz naturel bon marché, Washington craignait que des pays comme l’Allemagne hésitent à fournir à l’Ukraine l’argent et les armes dont elle avait besoin pour vaincre la Russie.

C’est à ce moment trouble que Biden a autorisé Jake Sullivan à réunir un groupe inter-services pour élaborer un plan. Toutes les options devaient être sur la table. Mais une seule devait émerger.

PLANIFICATION

En décembre 2021, deux mois avant l’entrée des premiers chars russes en Ukraine, Jake Sullivan a convoqué une réunion d’un groupe de travail nouvellement formé —des hommes et des femmes du Comité des chefs d’État-major, de la CIA et des départements d’État et du Trésor— et a demandé des recommandations sur la façon de répondre à l’invasion imminente de Poutine.

Ce serait la première d’une série de réunions top secrètes, dans une salle sécurisée au dernier étage de l’Immeuble du Vieux Bureau Exécutif, adjacent à la Maison-Blanche, qui abritait également le Conseil consultatif du Renseignement extérieur du président (PFIAB). On a assisté au va-et-vient habituel qui a finalement conduit à une question préliminaire cruciale : la recommandation transmise par le groupe au président serait-elle réversible, comme une autre couche de sanctions et de restrictions monétaires, ou irréversible, c’est-à-dire qu’il s’agirait d’actions qui ne pourraient pas être annulées ?

Ce qui est devenu clair pour les participants, selon la source ayant une connaissance directe du processus, c’est que Sullivan avait l’intention que le groupe élabore un plan pour la destruction des deux pipelines Nord Stream et qu’il réponde aux désirs du président.

Au cours des réunions suivantes, les participants ont débattu de toutes des options pour une attaque.

La Marine a proposé d’utiliser un sous-marin nouvellement mis en service pour attaquer directement le pipeline. L’Armée de l’Air a discuté du largage de bombes avec des dispositifs retardés qui pourraient être déclenchés à distance. La CIA a fait valoir que quoi qu’il soit fait, cela devrait être secret. Toutes les personnes impliquées ont compris les enjeux. « Ce ne sont pas des trucs pour enfants », a déclaré la source. Si l’attaque est traçable jusqu’aux États-Unis, « C’est un acte de guerre ».

À l’époque, la CIA était dirigée par William Burns, un ancien ambassadeur aux manières douces en Russie qui avait été secrétaire d’État adjoint dans l’administration Obama. Burns a rapidement autorisé un groupe de travail de l’Agence dont les membres ad hoc comprenaient, par hasard, quelqu’un qui connaissait les capacités des plongeurs en haute mer de la Marine à Panama City. Au cours des semaines suivantes, les membres du groupe de travail de la CIA ont commencé à élaborer un plan pour une opération secrète qui utiliserait des plongeurs en haute mer pour déclencher une explosion le long du pipeline.

Quelque chose de ce genre avait déjà été fait auparavant. En 1971, la communauté du Renseignement US a appris de sources encore non divulguées que deux unités importantes de la Marine russe communiquaient via un câble sous-marin enfoui dans la mer d’Okhotsk, sur la côte extrême-orientale de la Russie. Le câble reliait un commandement régional de la Marine au quartier général du continent à Vladivostok [10].

Une équipe triée sur le volet d’agents de la Central Intelligence Agency (CIA) et de la National Security Agency (NSA) a été réunie quelque part dans la région de Washington, sous couverture profonde, et a élaboré un plan, en utilisant des plongeurs de la Marine, des sous-marins modifiés et un véhicule de sauvetage sous-marin profond, qui a réussi, après de nombreux essais et erreurs, à localiser le câble russe. Les plongeurs ont installé un dispositif d’écoute sophistiqué sur le câble qui a intercepté avec succès le trafic russe et l’a enregistré sur un système d’enregistrement.

La NSA a appris que des officiers supérieurs de la Marine russe, convaincus de la sécurité de leur lien de communication, discutaient avec leurs pairs sans cryptage. L’appareil d’enregistrement et sa bande devaient être remplacés mensuellement et le projet a joyeusement duré une décennie jusqu’à ce qu’il soit compromis par un technicien civil de la NSA âgé de quarante-quatre ans nommé Ronald Pelton qui parlait couramment le russe [11]. Pelton a été trahi par un transfuge russe en 1985 et condamné à la prison. Il n’a été payé que 5 000 dollars par les Russes pour ses révélations sur l’opération, ainsi que 35 000 dollars pour d’autres données opérationnelles russes qu’il a fournies et qui n’ont jamais été rendues publiques.

Ce succès sous-marin, nommé Ivy Bells, était innovant et risqué, et a produit des renseignements inestimables sur les intentions et la planification de la Marine russe.

Pourtant, le groupe inter-agences était initialement sceptique quant à l’enthousiasme de la CIA pour une attaque secrète en haute mer. Il y avait trop de questions sans réponse. Les eaux de la mer Baltique étaient fortement surveillées par la Marine russe et il n’y avait aucune plaque-forme pétrolière pouvant servir de couverture pour une opération de plongée. Les plongeurs devraient-ils se rendre en Estonie, juste de l’autre côté de la frontière où se trouvent les quais de chargement de gaz naturel de la Russie, pour s’entraîner pour la mission ?

Tout au long de « toutes ces intrigues », a déclaré la source, « certains travailleurs de la CIA et du département d’État disaient : Ne faites pas ça. C’est stupide et ce sera un cauchemar politique si ça se sait ».

Néanmoins, au début de 2022, le groupe de travail de la CIA a présenté un rapport au groupe inter-agences de Sullivan : « Nous avons un moyen de faire sauter les pipelines ».

Ce qui est arrivé ensuite était magnifique. Le 7 février, moins de trois semaines avant l’invasion russe apparemment inévitable de l’Ukraine, Biden a rencontré dans son bureau de la Maison-Blanche le chancelier allemand Olaf Scholz, qui, après quelques hésitations, faisait désormais partie intégrante de la coalition « américaine ». Lors de la conférence de presse qui a suivi, Biden a déclaré avec défi « Si la Russie envahit (…) il n’y aura plus de Nord Stream 2 ».

Vingt jours plus tôt, la sous-secrétaire Nuland avait livré le même message lors d’une audition du département d’État, avec peu de couverture médiatique. « Je veux être très claire pour vous aujourd’hui », a-t-elle déclaré en réponse à une question. « Si la Russie envahit l’Ukraine, d’une manière ou d’une autre, Nord Stream 2 n’ira pas plus loin ».

Plusieurs personnes impliquées dans la planification de la mission du pipeline ont été consternées par ce qu’elles considéraient comme des références indirectes à l’attaque.

« C’était comme poser une bombe atomique par terre à Tokyo et dire aux Japonais que nous allons la faire exploser », a déclaré la source. « Le plan était que les options soient exécutées après l’invasion et non annoncées publiquement avant. Biden ne l’a tout simplement pas compris ou l’a ignoré ».

Les indiscrétions de Biden et de Nuland auraient pu frustrer certains des planificateurs. Mais cela a aussi créé une opportunité. Selon la source, certains hauts responsables de la CIA ont déterminé que faire sauter le pipeline « ne pouvait plus être considéré comme une option secrète parce que le président venait d’annoncer que nous savions comment le faire ».

Le plan de faire sauter Nord Stream 1 et 2 a été soudainement rétrogradé d’une opération secrète exigeant que le Congrès soit informé à une opération considérée comme une opération de Renseignement hautement classifiée avec le soutien militaire US. En vertu de la loi, a expliqué la source, « Il n’y avait plus d’obligation légale de signaler l’opération au Congrès. Tout ce qu’ils avaient à faire maintenant était de l’exécuter, mais cela devait encore être secret. Les Russes ont une surveillance exceptionnelle de la mer Baltique ».

Les membres du groupe de travail de l’Agence n’avaient aucun contact direct avec la Maison-Blanche et étaient impatients de savoir si le président pensait ce qu’il avait dit, c’est-à-dire si la mission était maintenant lancée. La source a rappelé : « Bill Burns revient et dit « Faites-le » ». Les membres du groupe de travail de l’Agence n’avaient aucun contact direct avec la Maison-Blanche et étaient impatients de savoir si le président pensait ce qu’il avait dit, c’est-à-dire si la mission était lancée.

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L’OPÉRATION

La Norvège était l’endroit idéal pour la mission.

Au cours des dernières années de crise Est-Ouest, l’armée US a considérablement étendu sa présence à l’intérieur de la Norvège, dont la frontière occidentale s’étend sur 1 400 milles le long de l’océan Atlantique-Nord et se confond avec la Russie au-dessus du cercle polaire arctique. Le Pentagone a créé des emplois et des contrats bien rémunérés, au milieu d’une localité controversée, en investissant des centaines de millions de dollars pour moderniser et agrandir les installations de la Marine et de l’Armée de l’Air US en Norvège. Les nouveaux travaux comprenaient un radar à synthèse d’ouverture avancé situé loin au Nord, capable de pénétrer profondément en Russie et mis en ligne au moment même où la communauté du Renseignement US perdait l’accès à une série de sites d’écoute à longue portée en Chine.

Une base sous-marine US récemment rénovée, en construction depuis des années, était devenue opérationnelle et de plus en plus de sous-marins étaient désormais en mesure de travailler en étroite collaboration avec leurs collègues norvégiens pour surveiller et espionner une importante redoute nucléaire russe à 250 miles à l’Est, sur la péninsule de Kola [12] [13]. L’« Amérique » a également considérablement agrandi une base aérienne norvégienne dans le Nord [14] et livré à l’Armée de l’Air norvégienne une flotte d’avions de patrouille P8-Poseidon construits par Boeing dans le Nord et les lui a livrés pour renforcer son espionnage à longue portée sur tout ce qui concerne la Russie [15].

En retour, le gouvernement norvégien a provoqué la colère des libéraux et de certains modérés de son parlement en novembre dernier en adoptant l’Accord supplémentaire de coopération en matière de Défense (SDCA). En vertu du nouvel accord, le système judiciaire US aurait compétence dans certaines « zones convenues » au Nord sur les soldats états-uniens accusés de crimes hors de leur base, ainsi que sur les citoyens norvégiens accusés ou soupçonnés d’interférer avec le travail à la base. [16].

La Norvège a été l’un des premiers signataires du Traité de l’Otan en 1949, au début de la Guerre Froide. Aujourd’hui, le commandant suprême de l’Otan est Jens Stoltenberg, un anticommuniste engagé, qui a été Premier ministre de la Norvège pendant huit ans avant d’accéder à son poste élevé avec le soutien des États-Unis, en 2014.

Il était intransigeant sur tout ce qui concernait Poutine et la Russie et avait coopéré avec la communauté du Renseignement US depuis la guerre du Vietnam. On lui a fait entirement confiance depuis. « Il est le gant qui va à la main états-unienne », nous dit notre source.

De retour à Washington, les planificateurs savaient qu’ils devaient aller en Norvège. « Ils détestaient les Russes, et la Marine norvégienne était pleine de marins et de plongeurs superbes qui avaient des générations d’expérience dans l’exploration pétrolière et gazière en haute mer très rentable », a déclaré la source. On pouvait également leur faire confiance pour garder la mission secrète.

Les Norvégiens avaient peut-être aussi d’autres intérêts. La destruction de Nord Stream, si les États-uniens y parvenaient, permettrait à la Norvège de vendre beaucoup plus de son propre gaz naturel à l’Europe.

En mars, quelques membres de l’équipe se sont envolés pour la Norvège pour rencontrer les Services secrets et la Marine norvégiens. L’une des questions clés était de savoir où exactement dans la mer Baltique se trouvait le meilleur endroit pour planter les explosifs. Nord Stream 1 et 2, chacun des deux ensembles de pipelines, sont séparés par un peu plus d’un mile alors qu’ils se dirigent vers le port de Greifswald à l’extrême Nord-Est de l’Allemagne .

La Marine norvégienne n’a pas tardé à trouver le bon endroit, dans les eaux peu profondes de la mer Baltique à quelques kilomètres au large de l’île danoise de Bornholm. Les pipelines ont couru à plus d’un mile l’un de l’autre le long d’un fond marin qui n’avait que 260 pieds de profondeur. Ce serait bien à la portée des plongeurs, qui, opérant à partir d’un chasseur de mines norvégien de grande classe, plongeraient avec un mélange d’oxygène, d’azote et d’hélium s’écoulant de leurs réservoirs, et planteraient des charges de C4 sur les quatre pipelines avec des couvercles de protection en béton. Ce serait un travail fastidieux, long et dangereux, mais les eaux au large de Bornholm avaient un autre avantage : il n’y avait pas de courants de marée majeurs, Ce qui aurait rendu la tâche des plongeurs beaucoup plus difficile.

Après quelques recherches, les Américains étaient tous d’accord et prêts à être de la partie.

À ce stade, l’obscur groupe de plongée en profondeur de la Marine à Panama City est de nouveau entré en jeu. Les écoles de haute mer de Panama City, dont les stagiaires ont participé à Ivy Bells, sont considérées comme un marigot indésirable par les diplômés d’élite de l’Académie navale d’Annapolis, qui recherchent généralement la gloire d’être affectés en tant que Seal, pilote de chasse ou sous-marinier. Si l’on doit devenir un Black Shoe – c’est-à-dire un membre du commandement de navire de surface le moins souhaitable – il y a toujours au moins un poste sur un destroyer, un croiseur ou un navire amphibie. Le moins glamour de tous est la guerre des mines. Ses plongeurs n’apparaissent jamais dans les films hollywoodiens, ou sur la couverture des magazines populaires.

« Les meilleurs plongeurs avec des qualifications de plongée profonde forment une communauté étroite, et seuls les meilleurs sont recrutés pour l’opération et doivent se tenir prêts à être convoqués à la CIA à Washington », a déclaré la source.

Les Norvégiens et les États-uniens avaient un emplacement et des agents, mais il y avait un autre soucis : toute activité sous-marine inhabituelle dans les eaux au large de Bornholm pourrait attirer l’attention des Marines suédoise ou danoise, qui pourraient la signaler.

Le Danemark avait également été l’un des premiers signataires de l’Otan et était connu dans la communauté du Renseignement pour ses liens particuliers avec le Royaume-Uni. La Suède avait demandé son adhésion à l’Otan et avait démontré sa grande habileté à gérer ses systèmes de capteurs sonores et magnétiques sous-marins qui suivaient avec succès les sous-marins russes qui apparaissaient occasionnellement dans les eaux reculées de l’archipel suédois et étaient forcés de remonter à la surface.

Les Norvégiens se sont joints aux États-uniens pour insister sur le fait que certains hauts fonctionnaires au Danemark et en Suède devaient être informés en termes généraux des éventuelles activités de plongée dans la région. De cette façon, quelqu’un de plus haut placé pourrait intervenir et surveiller hors de la connaissance de la chaîne de commandement, isolant ainsi l’opération. « Ce qu’ils ont dit et ce qu’ils savaient étaient délibérément différents », m’a dit la source. (L’ambassade de Norvège, invitée à commenter cette histoire, n’a pas répondu.)

Les Norvégiens ont joué un rôle clé pour résoudre d’autres obstacles. La Marine russe était connue pour posséder une technologie de surveillance capable de repérer et de déclencher des mines sous-marines. Les engins explosifs US devaient être camouflés de manière à ce qu’ils apparaissent au système russe comme faisant partie de l’arrière-plan naturel ce qui nécessitait de s’adapter à la salinité spécifique de l’eau. Les Norvégiens avaient une solution.

Les Norvégiens avaient également une solution à la question cruciale de savoir quand l’opération devait avoir lieu. Chaque mois de juin, depuis 21 ans, la Sixième Flotte US, dont le navire amiral est basé à Gaeta, en Italie, au sud de Rome, parraine un exercice majeur de l’Otan en mer Baltique impliquant des dizaines de navires alliés dans toute la région. L’exercice annuel, tenu en juin, serait donc choisi pour l’opération

L’exercice, tenu en juin, serait connu sous le nom de « Baltic Operations 22 », ou « BALTOPS 22 » [17]. Les Norvégiens ont proposé que ce soit la couverture idéale pour planter les mines.

Les États-uniens ont fourni un élément essentiel : ils ont convaincu les planificateurs de la Sixième Flotte d’ajouter un exercice de recherche et développement au programme.

L’exercice, tel que rendu public par le Navy [18], impliquait la Sixième Flotte en collaboration avec les centres de recherche et de guerre de la Marine. L’événement en mer se tiendrait au large des côtes de l’île de Bornholm et impliquerait des équipes de plongeurs de l’Otan posant des mines, des équipes concurrentes utilisant les dernières technologies sous-marines pour les trouver et les détruire.

C’était à la fois un exercice utile et une couverture ingénieuse. Les garçons de Panama City feraient leur travail et les explosifs C4 seraient en place à la fin des « BALTOPS 22 », avec une minuterie de 48 heures attachée. Tous les États-uniens et Norvégiens seraient partis depuis longtemps au moment de la première explosion.

Les jours passaient. « L’horloge tournait et nous approchons de la mission accomplie », a déclaré la source.

Et puis : Washington a eu des doutes. Les bombes seraient toujours posées pendant les « BALTOPS », mais la Maison-Blanche craignait qu’une fenêtre de deux jours pour leur détonation soit trop proche de la fin de l’exercice. Il serait évident que les USA y étaient impliqués.

Au lieu de cela, la Maison-Blanche avait une nouvelle demande : « Les gars sur le terrain peuvent-ils trouver un moyen de faire sauter les pipelines plus tard sur commande ? » 

Certains membres de l’équipe de planification ont été irrités et frustrés par l’indécision apparente du président. Les plongeurs de Panama City s’étaient entraînés à plusieurs reprises à planter le C4 sur des pipelines, comme ils le feraient pendant les « BALTOPS », mais maintenant l’équipe norvégienne devait trouver un moyen de donner à Biden ce qu’il voulait : la possibilité de donner un ordre d’exécution à un moment de son choix.

Être face à un changement arbitraire de dernière minute était quelque chose que la CIA avait l’habitude de gérer. Mais cela a également renouvelé les inquiétudes partagées par certains sur la nécessité et la légalité de l’ensemble de l’opération.

Les ordres secrets du Président ont également évoqué le problème de la CIA à l’époque de la guerre du Vietnam, lorsque le président Johnson, confronté à un sentiment croissant anti-guerre du Vietnam, a ordonné à l’Agence de violer sa charte —qui lui interdisait spécifiquement d’opérer aux USA— en espionnant les dirigeants anti-guerre pour déterminer s’ils étaient contrôlés par la Russie communiste.

L’Agence a finalement accepté de trahir sa charte et, tout au long des années 1970, il est devenu clair qu’elle était prête à aller jusqu’au bout. Il y a eu des révélations ultérieures dans les journaux à la suite des scandales du Watergate sur l’espionnage par l’Agence des citoyens états-uniens, son implication dans l’assassinat de dirigeants étrangers et sa sape du gouvernement socialiste de Salvador Allende…, mais peu importe.

Ces révélations ont conduit à une série dramatique d’auditions au milieu des années 1970 au Sénat, dirigée par Frank Church (Idaho), qui a clairement montré que Richard Helms, le directeur de l’Agence à l’époque, considérait qu’il avait l’obligation de faire ce que le président voulait, même si cela signifiait violer la loi.

Dans un témoignage inédit à huis clos, Helms a tristement expliqué que « Vous avez presque une Conception Immaculée lorsque vous faites quelque chose » sous les ordres secrets d’un président. « Qu’il soit juste que vous l’ayez, ou faux que vous l’ayez, [la CIA] fonctionne selon des règles et des règles de base différentes de celles de toute autre partie du gouvernement ». Il disait essentiellement aux sénateurs qu’en tant que chef de la CIA, il comprenait qu’il travaillait pour la Couronne et non pour la Constitution.

Les États-uniens au travail en Norvège ont opéré dans la même dynamique et ont consciencieusement commencé à travailler sur le nouveau problème —comment faire exploser à distance les explosifs C4 sur ordre de Biden. C’était une mission beaucoup plus exigeante que ceux de Washington ne l’avaient compris. Il n’y avait aucun moyen pour l’équipe norvégienne de savoir quand le président pourrait appuyer sur le bouton. Serait-ce dans quelques semaines, dans plusieurs mois ou dans six mois, ou plus encore ?

Le C4 attaché aux pipelines serait déclenché par une bouée sonar larguée par un avion à court préavis, mais la procédure impliquait la technologie de traitement du signal la plus avancée. Une fois en place, les dispositifs de temporisation différée fixés à l’un des quatre pipelines pourraient être déclenchés accidentellement par le mélange complexe de bruits de fond océaniques dans toute la mer Baltique très fréquentée —provenant de navires proches et lointains, de forages sous-marins, d’événements sismiques, de vagues et même de créatures marines.

Pour éviter cela, la bouée sonar, une fois en place, émettrait une séquence de tonalités uniques à basse fréquence —un peu comme ceux émis par une flûte ou un piano— qui seraient reconnus par le dispositif de chronométrage et, après quelques heures de retard prédéfinies, déclencheraient les explosifs. (« Vous voulez un signal suffisamment robuste pour qu’aucun autre signal ne puisse envoyer accidentellement une impulsion qui a fait exploser les explosifs », m’a dit le Dr Theodore Postol, professeur émérite de science, technologie et politique de sécurité nationale au MIT. Postol, qui a été conseiller scientifique du chef des opérations navales du Pentagone, a déclaré que le problème auquel le groupe était confronté en Norvège en raison du retard de Biden était dû au hasard : « Plus les explosifs seront longs dans l’eau, plus il aura de risque qu’un signal aléatoire les déclenche ».)

Le 26 septembre 2022, un avion de surveillance P8 de la Marine norvégienne a effectué un vol apparemment de routine et a largué une bouée sonar. Le signal s’est propagé sous l’eau, d’abord vers Nord Stream 2, puis vers Nord Stream 1. Quelques heures plus tard, les explosifs C4 de forte puissance ont été déclenchés et trois des quatre pipelines ont été mis hors service. En quelques minutes, des mares de méthane qui restaient dans les canalisations fermées ont été vues se répandre à la surface de l’eau et le monde a appris que quelque chose d’irréversible s’était produit.

LA CHUTE

La Russie a été citée à plusieurs reprises comme un coupable probable [19], stimulée par des fuites calculées de la Maison-Blanche, mais sans jamais établir de motif clair pour un tel acte d’auto-sabotage, au-delà de la simple rétribution.

Quelques mois plus tard, lorsqu’il est apparu que les autorités russes avaient discrètement obtenu des estimations du coût de réparation des pipelines, le New York Times [20]a décrit la nouvelle comme « compliquant les théories sur qui était derrière » l’attaque. Aucun grand journal états-unien n’a cité les menaces antérieures contre les pipelines proférées par Biden et la sous-secrétaire d’État Nuland. On n’a jamais compris pourquoi la Russie aurait cherché à détruire son propre pipeline, un pipe line aussi lucratif ! Une justification plus révélatrice de l’action du président est venue du secrétaire d’État Blinken.

Interrogé lors d’une conférence de presse en septembre dernier sur les conséquences de l’aggravation de la crise énergétique en Europe occidentale, Blinken a décrit le moment comme potentiellement bon :

« C’était une formidable opportunité de supprimer une fois pour toutes la dépendance vis-à-vis de l’énergie russe et ainsi d’enlever à Vladimir Poutine la militarisation de l’énergie comme moyen de faire avancer ses desseins impériaux. C’est très important et cela offre une formidable opportunité stratégique pour les années à venir, mais en attendant, nous sommes déterminés à faire tout notre possible pour nous assurer que les conséquences de tout cela ne soient pas supportées par les citoyens de nos pays ou d’ailleurs autour du monde » [21].

Plus récemment, Victoria Nuland a exprimé sa satisfaction face à la disparition du plus récent des pipelines. Témoignant lors d’une audience de la commission sénatoriale des Affaires étrangères, fin janvier, elle a déclaré au sénateur Ted Cruz : « Comme vous, je suis, et je pense, que l’Administration est très heureuse de savoir que Nord Stream 2 est maintenant, comme vous aimez le dire, un morceau de métal au fond de la mer. »

La source avait une vision beaucoup plus avisée de la décision de Biden de saboter plus de 1 500 miles de pipeline Gazprom à l’approche de l’hiver. « Eh bien », dit-il en parlant du président, « je dois admettre que le gars a une paire de couilles. Il a dit qu’il allait le faire, et il l’a fait ».

Interrogé sur les raisons pour lesquelles il pensait que les Russes n’avaient pas répondu, il a répondu cyniquement : « Peut-être sont ils contents d’avoir ainsi la capacité de faire les mêmes choses que les États-Unis ».

« C’était une belle histoire d’opération secrète », a-t-il poursuivi. « Il y avait une opération secrète qui plaçait des experts sur le terrain et des équipements qui fonctionnaient sur un signal secret. La seule faute a été de prendre la décision de l’exécuter. »

[1] « BALTOPS 22, the premier Baltic Sea maritime exercise, concludes in Kiel », Navy Press Office, January 17, 2022.

[2] « Who We Are », Nord Stream AG.

[3] « Nord Stream 2 : The Dead-End of Germany’s Ostpolitik », German Council on Foreign Relations, February 20, 2019.

[4] « U.S. waives sanctions on Nord Stream 2 as Biden seeks to mend Europe ties », Andrea Shalal, Timothy Gardner & Steve Holland, Reuters, May 19, 2021.

[5] « U.S. waives sanctions on Nord Stream 2 as Biden seeks to mend Europe ties », Andrea Shalal, Timothy Gardner & Steve Holland, Reuters, May 19, 2021.

[6] « U.S. urges Ukraine to stay quiet on Russian pipeline », Betsy Woodruff Swan, Alexander Ward & Andrew Desiderio, Politico, July 20, 2021.

[7] « Nord Stream 2 turning into Biden’s No. 1 problem », Alexander Ward & Quint Forgey, Politico, January 12, 2021.

[8] « Germany suspends approval for Nord Stream 2 gas pipeline », Jillian Ambrose, The Guardian, November 16, 2021.

[9] « Price of European gas surges as Russia pipeline suffers setbacks », Vladimir Soldatkin & Susanna Twidale, Reuters, November 17, 2021.

[10] « The Mission Behind Operation Ivy Bells and How It Was Discovered », Matthew Carle, Military.com.

[11] « Ronald Pelton, spy convicted of selling secrets to Soviets », Emily Langer, Washington Post, September 16, 2022.

[12] “Norway, US Bolster Russian Sub Watching With New Bases”, Paul McLeary, Breaking Defense, April 19, 2021.

[13] “Norway Expands Key Arctic Port For More US Nuke Sub Visits”, Paul McLeary, Breaking Defense, September 3, 2020.

[14] “U.S. Navy will build airport infrastructure in northern Norway to meet upped Russian submarine presence”, Thomas Nilsen, The Barents Observer, April 16, 2021.

[15] “Norway takes delivery of Boeing P-8 submarine-hunter aircraft”, Eric M. Johnson, Reuters, November 19, 2021.

[16] “New Norway – USA Defense Agreement Allows Extensive US Authority in the North”, Astri Edvardsen, High North News, June 6, 2022.

[17] « BALTOPS 22, the premier Baltic Sea maritime exercise, concludes in Kiel », Navy Press Office, January 17, 2022.

[18] “BALTOPS 22 : A perfect opportunity for research and testing new technology”, Navy Press Office, June 12, 2022.

[19] « Sabotaged Pipelines and a Mystery : Who Did It ? (Was It Russia ?) », New York Times, September 28, 2022.

[20] “In Nord Stream Mystery, Baltic Seabed Provides a Nearly Ideal Crime Scene”, The New York Times, December 26, 2022.

[21] “Secretary Antony J. Blinken And Canadian Foreign Minister Mélanie Joly At a Joint Press Availability”, US Department of State, September 30, 2022.

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aiglevsour

L’État est terroriste par nature, les Etats-Unis et l’empire actuel n’en sont qu’une extension historique de plus… Comprendre pour en sortir (R71 et VT)

Posted in 11 septembre, 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, économie, colonialisme, coronavirus CoV19, crise mondiale, guerre iran, guerre Libye, guerre ukraine, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, média et propagande, militantisme alternatif, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , on 29 juin 2022 by Résistance 71

R71 ON NE SE SOUMETTRA PAS

Point de vue des plus intéressants de Richard Cook relayé par le toujours excellent Kevin Barrett de VT. Rajoutons-y la vision non moins excellente du décapant George Carlin qui disait en parlant des Etats-Unis :

“Ce pays a été créé par une fine équipe d’esclavagistes qui voulurent être libres…”

Il disait aussi:

“Je pense que le fait d’être nés sur cette planète nous a donné un ticket d’entrée à la foire aux monstres, le fait d’être nés aux Etats-Unis nous donne une place au 1er rang…”

Tout état est terroriste par ESSENCE, parler de terrorisme d’état est un pléonasme, l’État n’existe que par la coercition et la terreur si non, il ne serait pas. Personne n’acquiesce volontairement à l’État et sa soi-disant “raison”, on y est forcé. La coercition a des degrés variés bien entendu, mais elle est coercition quoi qu’il en soit. Tout empire a sa maison mère institutionnelle historique étatique, mais en pratique ne rend compte qu’à son commanditaire marchand, qui au fil du temps, a phagocyté toute chose, y compris le politique. Les deux font la paire. L’État et ses rouages sont le verrou qui empêche un retour à une société non-coercitive et horizontale, émancipée, où toute exploitation et oppression sont impossibles, celle qu’il faudra retrouver en nous et remettre en place si nous voulons en sortir.

La véritable question n’est pas de savoir si l’État est terroriste, la réponse va de soi en simplement étudiant un peu l’histoire, la véritable question est : comment en sortir ?

Nous avons détaillé tout cela dans deux essais en 2017 et 2019, compilés par Jo dans ce PDF à lire et diffuser au grand large pour comprendre et assimiler le fait qu’il n’y a pas de solution au sein du système et qu’il ne saurait y en avoir :

“Du chemin de la société vers son humanité réalisée”

~ Résistance 71 ~

AmAzNazflag

Les Etats-Unis sont-ils un état terroriste ?

Kevin Barrett & Richard Cook

21 juin 2022

Url de l’article original :
https://www.veteranstoday.com/2022/06/21/is-us-terrorist/

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Podcast : Listen to former US government analyst and celebrated whistleblower Richard Cook discuss the neocons and their orchestration of the war in Ukraine on my radio show.  -Kevin Barrett, Veterans Today Editor

par Richard C. Cook

La conclusion est devenue inévitable : Les Etats-Unis SONT un état terroriste.

Le plus communément, le mot “terrorisme” se réfère à de violentes attaques contre des populations civiles afin d’influencer des gouvernements, des sociétés ou des individus d’arrêter de combattre ou de résister, de les punir pour être du mauvais côté d’un conflit, de saisir leurs terres ou leurs propriétés, ou de les forcer autrement à acquiescer à leur subjugation au profit d’un agresseur. Le terrorisme est généralement soutenu par le système étatique ou permis de se dérouler lorsque l’État regarde de l’autre côté dans ses propres intérêts.

Les Etats-Unis ont une inclination au terrorisme depuis bien longtemps. (NdT : depuis leur création même en tant qu’entité coloniale de la “couronne” / City de Londres, devenue soi-disant “indépendante” en 1776 pour être recolonisée par le spectacle marchand au point d’en devenir son pinacle et modèle planétaire…) Sa plus longue campagne de terrorisme a été la destruction systématique des peuples et cultures natifs, commençant avec la colonisation de l’Amérique par des Européens (NdT : chrétiens conquérants, colonisateurs et esclavagistes) et continuant jusqu’à ce jour.

Ceci inclut les campagnes d’extermination des Indiens menées par les “justes” et pieux de la Nouvelle-Angleterre et les citoyens légaux de Virginie au XVIIème siècle, les attaques et politique de la terre brûlée de Washington sur les nations de la confédération iroquoise pendant la guerre révolutionnaire, la saisie subséquente du vieux Nord-Ouest et des terres Shawnee et nations reliées, durant une guerre qui dura jusqu’en 1812, lorsque les Indiens combattirent aux côtés des Anglais lors de l’invasion du Canada par les Etats-Unis, l’expulsion des Indiens du sud-est américain sous la politique coloniale promulguée par le président Andrew Jackson et bien sûr, la campagne génocidaire contre les Indiens des plaines de l’ouest après la guerre de sécession, campagne menée par le général William Tecumseh Sherman, l’officier dont les soldats incendièrent la ville d’Atlanta en 1864 avant sa tristement célèbre marche vers la mer.

Un des pires actes de terrorisme contre les Indiens fut le sponsorship par le gouvernement américain de l’abattage délibéré de millions de bisons dans les années 1870 et 1880 afin de priver les Indiens de leur source primordiale de matière première de vie. Le sud américain fut aussi très efficace dans l’application de tactiques terroristes pour contrôler les esclaves africains. Même après la guerre de sécession, le terrorisme continua au travers de la culture sudiste d’intimidation, de discrimnation et de lynchage.

Les esclaves indiens et africains ne furent bien sûr pas les seules victimes. Le terrorisme fut le choix principal des Européens dans leur conquête de territoires au travers des continents américain, africain, asiatique et océanique, sur une période de plus de quatre siècles. Même les Etats-Unis se plièrent à la règle avec leur attaque sur les natifs des Philippines après avoir saisi leur archipel des mains de la couronne espagnole dans la guerre hispano-américaine.

En Europe, le terrorisme et la tactique de la terre brûlée furent la méthode favorite des guerres médiévales entre armées féodales rivales, entre les dénominations religieuses de la guerre de trente ans durant laquelle un tiers de la populations de l’Allemagne mourut de famine et des effets de la guerre du gouvernement français contre les Huguenots et par les Anglais sous Cromwell dans leur génocide contre les Irlandais. Parmi les plus efficaces des terroristes de l’histoire furent les hordes cavalières des steppes eurasiennes comme les Mongols de Gengis Khan et les Huns d’Attila.

Partout dans le monde, des gangs criminels ont toujours pratiqué le terrorisme contre des populations civiles parmi lesquelles ils vivaient et volaient. Aux Etats-Unis, le terrorisme de gangs a vu une nette augmentation durant la période dite de la “prohibition”, lorsque la mafia et autres groupes géraient les rackets de la contrebande d’alcool, ainsi que les casinos clandestins et la drogue, le trafic d’êtres humains et autres vices affiliés. De tels gangs sont partout aujourd’hui, avec des politiciens le plus souvent impliqués pour couvrir et blanchir les activités.

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« Rendez vos armes, le gouvernement va s’occuper de vous. »

Mais ce fut avec l’arrivée de la guerre mécanisée moderne à la fin du XIXème et début du XXème siècle que le terrorisme commença vraiment à trouver sa cadence. Ce n’était pas suffisant que des millions de personnes se tuent et s’estropient les uns les autres dans les tranchées du front occidental durant la guerre de 1914-18, les chars et les gaz toxiques entrant maintenant en lice. Ce fut en fait avec la guerre aérienne que le terrorisme trouva son futur. Et avec la seconde guerre mondiale, ce furent les anglo-saxons qui devinrent les véritables experts de l’anihilation totale de villes, d’infrastructure civile et de vies de non-combattants. Bien sûr, dès ce moment, le terrorisme contre des nations entières et leurs peuples était devenu partie intégrante du répertoire commun de pratique de régimes comme celui d’Hitler et des communistes qui prirent la Russie puis plus tard, la Chine.

Aujourd’hui, le miracle par lequel l’Allemagne a reconstruit ses villes totalement détruites par les bombardements américains et alliés durant la seconde guerre mondiale, obscurcit l’impact des horribles dégâts infligés par cette illusion de “savoir-faire” américain. Ceci inclut les bombardements incendiaires en 1945 des villes de Dresde, Tokyo ou des dizaines de milliers de civils périrent en une nuit. Dans le Pacifique, les Américains ont bombardé les Japonais jusqu’à leur soumission totale, incluant des attaques majeurs sur Tokyo et les Etats-Unis devinrent bien entendu la seule nation à avoir jamais largué des bombes atomiques, de surcroit sur des populations civiles, avec le rayage de la carte d’Hiroshima et de Nagasaki en août 1945. Alors que la guerre contre le Japon avait déjà été gagnée, ces actions américaines demeurent dans l’histoire comme les pires actes de terrorisme jamais perpétrés. Après la seconde guerre mondiale, les Etats-Unis ont continué à faire pleuvoir les bombes sur la Corée, puis plus tard, sur le Vietnam, le Cambodge et le Laos durant les guerres d’Indochine des années 1960-70.

Mais ceci ne fut pas ce qui constitua exclusivement l’arsenal terroriste. De la fin de la seconde guerre mondiale à maintenant, les Etats-Uns se sont engagés dans un nombre incalculable de campagnes de terreur dans leurs efforts d’assurer l’attitude pro-américaine des pays et des gouvernements à travers le monde. Souvent ces campagnes furent exécutées sur le terrain par des juntes militaires d’extrême-droite, comme en Amérique Latine, au Moyen-Orient et en Afrique. L’Argentine, le Brésil, le Chili, l’Amérique Centrale, l’Angola, le Congo, l’Indonésie, tous ces pays et bien d’autres, ont tous connu le terrorisme sponsorisé ou financé par les Etats-Unis, perpétré par les militaires et la police de ces pays contre leurs propres populations. Aucune de celles-ci ne furent des guerres dûment déclarées par le congrès des Etats-Unis comme requis par la constitution. Mais les Etats-Unis s’engagèrent dans ces guerres quoi qu’il en soit. Une campagne de terreur particulièrement odieuse fut celle de l’Opération Phœnix conduite contre des civils au Vietnam et qui vit des dizaines de milliers de personnes sommairement arrêtées, assassinées et “disparaître”…

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Les bombes ont plu une fois de plus lorsque les Etats-Unis entrèrent en guerre contre l’Irak en 1990. De fait, maintenant, le mode préféré américain de mener une guerre est d’oblitérer de manière routinière un pays sous des tapis de bombes, puis d’y envoyer les troupes nettoyer ce qui reste. Malheureusement, ce “nettoyage” au sol peut bien durer des dizaines d’années contre des populations récalcitrantes au “progrès” et résistantes. Il y eut aussi les campagnes de bombardement seules. Le plus parfait exemple étant sans doute de l’assaut de l’OTAN (c’est à dire des Etats-Unis et de l’Angleterre) sur la Serbie en 1999, qui déclencha la destruction de la Yougoslavie. Cette campagne eut pour chef le commandant suprême des forces alliées de l’OTAN de l’époque, le général américain Wesley Clarke. Les Etats-Unis n’ont jamais envoyé de troupes et n’ont jamais occupé la région, laissant aux fragments de l’ex-Yougoslavie le soin de gérer l’affaire induite par l’OTAN, ceci doit toujours se produire. Le démembrement de la Yougoslavie fut rendu possible par l’effondrement de l’URSS en 1991, son alliée et sa protectrice.

Puis vint la “guerre contre la terreur” dont le coup d’envoi sonna après les attentats du 11 septembre 2001 de New York, qui furent des attaques sous faux-drapeau perpétrées par l’appareil de sécurité nationale profond afin de créer l’excuse pour une prise en compte massive du Moyen-Orient par l’empire. Les bombes tombèrent drues en Afghanistan, en Irak une nouvelle fois, en Libye, en Syrie, en Somalie et ailleurs. Dans le même temps, les Etats-Unis ont vendu un grand nombre d’avions de combat et autre armement à Israël, l’Arabie Saoudite et autres alliés pour qu’ils fassent la même chose à leurs propres ennemis. Les fabricants d’armes américains ont fait des fortunes en vendant des armes dans le monde entier, incluant des membres de l’OTAN.

Nous devrions aussi considérer pousser pour un armement de l’espace, ceci  avait levé la tête de façon magistrale avec ce fantasme de la “guerre des étoiles” du président Reagan, incluant les plans pour un laser rayon X, un canon électronique sur rail, des stations de combat nucléaires orbitales et des puissants rayons laser capables d’incinérer des villes entières en quelques secondes. Comme quelqu’un qui a travaillé comme analyste pour le programme de la navette spatiale de la NASA en 1985 et 1986, je peux confirmer qu’un objectif non dit du système de guerre des étoiles de Reagan, était de commencer à utiliser le programme de la navette spatiale pour protéger les Etats-Unis contre toute riposte si une première frappe nucléaire contre l’URSS venait à être décidée et lancée. De similaires considérations sont sans nul doute impliquées dans l’expansion des activités spatiales militaires ces dernières années, ceci incluant la création d’une force spatiale sous le président Trump.

[Lecture complémentaire sur R71 : « Le meilleur ennemi qu’on puisse acheter », Pr. Anthony C. Sutton]

Ce qui nous amène au présent et à l’intervention militaire spéciale russe en Ukraine. Comme nous l’avons vu, ce n’est pas la méthode de choix des Russes que de s’engager dans des bombardements indiscriminés de civils. Malgré la propagande occidentale, les Russes font tout pour minimiser les pertes civiles potentielles. Les Russes ne mènent pas une guerre de la terreur. Les Russes se fient plutôt à des tirs d’artillerie pour amenuiser la résistance des positions militaires ennemies avant de bouger au sol avec des troupes d’assaut. Ce faisant, ils sont en train de détruire de manière très méthodique l’armée Ukrainienne.

Ceci a été particulièrement frustrant pour les Etats-Unis. Le directorat de l’OTAN sous Jens Stoltenberg ronge son frein d’envoyer des combattants et des bombardiers dans les cieux de l’Ukraine pour pulvériser les Russes. Les bases aériennes de l’OTAN à travers l’Europe ont beaucoup d’avions qui pourraient faire le boulot. Le président ukrainien Zelensky a constamment appelé l’OTAN en renfort, mais rien ne s’est fait. Même le général en retraite Wesley Clarke a clarifié récemment que seulement si l’OTAN s’embarque dans une campagne de bombardement massive sur l’Ukraine, la Russie pourra être vaincue.

Au lieu de la traditionnelle campagne de bombardements aériens, les Etats-Unis et leurs alliés européens n’ont fait qu’envoyer des armes légères de combat sol-sol et quelques vieilleries d’artillerie qui n’ont fait aucune différence sur le terrain. Maintenant, nous assistons à la litanie des lamentations des merdias disant que l’Ukraine manque de puissance de feu. Comme il est logistiquement impossible de faire parvenir suffisamment d’armement à longue portée sur le champ de bataille pour faire la différence, ce qui peut être une tentative déguisée d’avoir les Etats-Unis à commencer à utiliser leur formidable puissance de feu aérienne.

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Mais nous savons tous bien entendu, que les Etats-Unis ne se sont pas engagés dans leur habituelle campagne aérienne de terreur simplement parce que la Russie a été très claire sur un point : ce sera la troisième guerre mondiale ! Et les Etats-Unis ne sont pas chauds, du moins pour le moment, d’entrer en 3ème GM. On en est là.

En aparté, je vais juste mentionner une autre alternative à une attaque terroriste américaine, les armes biologiques. Peut-être comprenant la futilité de s’engager dans une guerre ouverte contre la Russie, les USA semblent avoir pas mal investi dans la recherche sur les armes biologiques, incluant les labos en Ukraine. Le Pentagone admet maintenant qu’avant le conflit actuel, il avait mis en place quelques 40 laboratoires d’armement biologique en Ukraine, mais “à des fins pacifiques”. Franchement, je suis estomaqué à l’idée que les autorités américaines puissent croire un seul instant que quiconque pourrait croire une pareille fumisterie.

“Connaissant le gouvernement américain comme je le connais, je crois que la pandémie fut créée délibérément avec l’intention de mettre à bas la Chine, la Russie, l’Iran et autres nations non préparées.” Lire : the articles by Ron Unz.”

Nous venons de passer une pandémie au coronavirus. Connaissant le gouvernement américain comme je le connais, je pense que cette pandémie a été délibérément créée par lui avec pour intention de faire tomber la Russie, l’Iran et la Chine, allez lire l’article de Ron Unz. Bien sûr le gouvernement US doit comprendre que ce pathogène allait affecter aussi les Etats-Unis, mais pensait que peut-être il serait prêt avec les vaccins.

Bien entendu, l’Ukraine n’est pas le seul pays au monde où les Etats-Unis développent des armes biologiques. Ceci se produit aussi en Géorgie par exemple. Je pense que ce n’est qu’une question de temps avant que la prochaine pandémie ne soit lâchée dans la nature, une éventualité qui est particulièrement appréciée par toute cette clique de “l’élite occidentale” si intéressée dans la réduction de la population mondiale.

Ce qui est reliée en un sens à la guerre biologique est d’inonder une nation de drogues illicites avec pour but de réduire sa population au travers de l’addiction. La Grande-Bretagne l’a fait avec la Chine et l’opium au XIXème siècle. La CIA l’a fait avec plusieurs nations d’Asie centrale ainsi que la Russie, au travers de la production d’opium et d’héroïne en Afghanistan et possiblement à sa propre population aux Etats-Unis avec la production et la diffusion de LSD et de cocaïne et maintenant avec cet opiacé appelé le fentanyl (NdT : sans oublier le fléau du “crack” bien entendu). Tout ceci est du terrorisme à l’état pur.

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Une autre forme de terrorisme est celle des “sanctions”. Nous en avons pas mal appris sur les sanctions ces dernières semaines au cours de cette opération spéciale militaire russe en Ukraine, L’UE ayant maintenant servi sa 6ème bordée de sanctions contre la Russie avec cette intention de détruire l’économie russe et de créer un tel désastre économique que ses citoyens se soulèveront de manière supposée pour déposer Poutine. Toutes ces sanctions ont échoué et se retournent maintenant contre les instigateurs, les pays européens étant en marche pour détruire leurs propres économies et plonger le monde dans une dépression économique généralisée.

Les sanctions ont une longue histoire. Un des cas les plus fameux demeure celui des sanctions US contre l’Irak dans les années 1990, politique présidée par la ministre des affaires étrangères de Bill Clinton : Madeleine Albright. Ces sanctions furent la cause directe et indirecte de la mort de plus de 500 000 enfants irakiens, mortalité due à la faim, la malnutrition, la maladie, le manque de soin et de médicaments. Après coup, Albright déclara scandaleusement sur une chaîne de télé nationale que “cela en valait la peine…”

Le système de sanctions est inventé par des bureaucrates agissant sur ordre politique mais sans être responsables, dans un vide légal total et sans un gramme d’humanité. Les sanctions actuelles contre la Russie sont des actes de guerre, mais quand le congrès des Etats-Unis a t’il déclaré la guerre ou même, quand une résolution de l’ONU a t’elle été votée en la matière ? En toute conséquence, ces sanctions sont des crimes et des actes de terrorisme.

La liste des actions terroristes est infinie. Je vais ici mentionner une forme supplémentaire de terrorisme, mais j’en ferai la discussion approfondie une autre fois. Cet acte terroriste consiste en la destruction de la monnaie d’un pays par l’inflation. Ceci a été fait à plusieurs reprises au cours de l’histoire et peut même être fait contre le peuple d’une nation par son gouvernement. Je pense à l’heure actuelle, que l’administration Biden est en train de détruire délibérément le dollar US afin de pouvoir payer une partie de la dette (NdT : des intérêts en fait de la dette…) qui n’est pas remboursable, avec un dollar dévalué. Les gouvernements occidentaux ayant un establishment bancaire parasite adorent l’inflation pour cette raison.

Le terrorisme a une longue histoire et ce n’est pas fini. Les Etats-Unis, en tant que sponsor en chef du terrorisme dans le monde aujourd’hui, porte une grande partie de la responsabilité et doivent répondre de leurs actions. Mais les jours fastes du terrorisme américain ne sont pas encore finis.

Au gré de mes années de service auprès du gouvernement des Etats-Unis et avec mon expérience d’observateur, je pense que maintenant, alors même que nous parlons, l’armée américaine planifie une première frappe nucléaire contre la Russie.

Il est bien évident que vu la taille de l’arsenal nucléaire américain, il serait impossible pour les Etats-Unis de ne pas envisager des jeux de guerre et des scénarios impliquant leur utilisation. De plus les Etats-Unis n’ont jamais promis qu’ils ne frapperaient pas les premiers. 

La possibilité de lancer la première attaque nucléaire contre la Russie n’est en rien nouvelle. Ceci fut déjà discuté par le président J.F. Kennedy et son état-major et conseillers militaires durant la crise des missiles de Cuba en 1962.

Aujourd’hui, au moment de cette opération spéciale militaire russe en Ukraine, nous pourrions faire face à un danger du même niveau ou plus grand que dans le passé. Alors que les Etats-Unis mirent en place les attentats du 11 septembre comme prétexte à lancer la “guerre contre la terreur”, un faux-drapeau, une détonation nucléaire attribuée à la Russie pourrait bien être conduite par des personnels militaires américains ou leurs proxies, suppléants étrangers, ce qui deviendrait une belle opportunité pour une escalade guerrière menant à une frappe nucléaire ou conventionnelle contre la Russie.

Les Etats-Unis ont manifestement fait un très mauvais calcul avec leurs actions en Ukraine. Il y a maintenant peu de doute que les Etats-Unis aient délibérément attiré et incité la Russie à lancer son attaque en février 2022. Les Etats-Unis et leurs alliés européens avaient clairement un bon nombre de sanctions économiques prêtes à l’emploi ayant pour but de détruire l’économie russe et d’amener un changement de régime en Russie.

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Mais la stratégie américaine a fait long feu. La Russie est en train de gagner la guerre à la fois militairement et économiquement. Les Etats-Unis, avec la GB, l’UE et l’OTAN sont dans le processus d’absorber une très humiliante défaite. Ne voulant pas se lancer dans une guerre ouverte contre la Russie, les Etats-Unis n’ont pas fourni de soutien aérien à l’armée ukrainienne qui est en train de se faire laminer, ils n’ont pas non plus envoyé de troupes, qu’elles soient américaines ou d’autres pays de l’OTAN.

Les Etats-Unis ont dit qu’ils ne voulaient pas entrer en guerre contre la Russie à cause de l’Ukraine. La seule nation qui a mentionné les armes nucléaires a été la Russie. Ce fut en réponse à la déclaration très belliqueuse de la ministre de la défense britannique Liz Truss, que Poutine annonça qu’il faisait mettre les forces nucléaires russes en alerte maximum. Une chaîne de télévision russe fit se dresser les poils avec une animation de ce qui se passerait si la Russie bombardait la GB avec ses armes à haute puissance.

Avec la victoire anticipée de la Russie dans une guerre hybride, ou guerre par procuration ou quoi que ce soit que vous vouliez l’appeler, la Russie, avec la Chine si alliée avec la Russie sur de multiples fronts, les Etats-Unis et l’occident font face à une massive restructuration de la dynamique du pouvoir dans le monde aujourd’hui. Le modèle financier mondialiste occidental fondé sur la domination sans partage du capitalisme financier fait face à un défi existentiel de la part des économies collectivistes russe, chinoise et de leurs associés.

Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l’Union Européenne et le reste du monde occidental ont sans doute déjà perdu la guerre. Une fois de plus, face à cette possibilité, nous pouvons être certains que certaines personnes parmi les forces pilotant la politique américaine, certains parient sur une première attaque nucléaire américaine. Ceci serait un niveau terroriste encore jamais atteint jusqu’ici. Il y a aussi certaines forces au sein de la Russie qui parient et planifient les moyens d’arrêter cela.

Tout ce que je fais ici est de donner un avertissement. Je ne prédit absolument rien. Mon espoir est que les forces en occident qui ont toujours un certain degré de santé mentale vont se dresser ces prochaines semaines et prochains mois et comprendre qu’une majeure conférence mondiale de paix qui fasse des compromis à mi-chemin avec la Russie et la Chine sot de fait, notre seul espoir.

Richard C. Cook est un analyste du gouvernement fédéral américain à la retraite.

= = =

Voir notre dossier sur “La guerre en Ukraine”

Il n’y a pas de solution au sein du système ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

+

4 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

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Deux communiqués sur la guerre en Ukraine à diffuser sans modération :

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Guerre contre la Fédération de Russie : en marche! (Paul Craig Roberts)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, économie, colonialisme, crise mondiale, guerre ukraine, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, média et propagande, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, politique française, résistance politique, terrorisme d'état, Union Europeenne et nouvel ordre mondial with tags , , , , , , , , , , , , , , , on 26 juin 2022 by Résistance 71

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Nous n’avons plus traduit Paul Craig Roberts (PCR) depuis bien longtemps. Nous fûmes des pionniers dans la traduction de ses textes il y a plus de 10 ans. PCR est un insider, il a travaillé au plus haut sommet du gouvernement américain sous l’ère Reagan et les reaganomics. Il connaît bien le système de l’intérieur et c’est tout à son honneur qu’il ait décidé à un moment donné, de dire la vérité et de participer à une critique et un éveil massifs concernant la turpitude et le mensonge ambiant. A Résistance 71, nous sommes les pionniers de la traduction de ses analyses en français depuis 2010 et le respectons pour le chemin qu’il a pris. Depuis quelques années, nous avons cessé de le traduire pour une raison simple : nous donnons depuis un bon moment la priorité aux solutions en plus de la critique du système étatico-marchand. Roberts, comme Pepe Escobar, John Pilger, Thierry Meyssan et tant d’autres, sont de bons analystes, mais ne savent faire que cela : analyser pour mieux faire comprendre. C’est bien, mais pas, ou plus suffisant, nous devons maintenant penser aux solutions… Comment radicalement sortir de cette merde systémique dont l’aboutissement implosif final est programmé dans sa propre “mécanique” ? Comment reprendre la barre du bateau ivre et mener la société humaine sur la voie émancipatrice de l’exploitation, de la répression, du mensonge perpétuel et de la division politico-sociale qui entretient le système dans sa dérive et décadence permanentes, sachant qu’il n’y a pas de solution en son sein, ce que Roberts et autres critiques ne voient pas ou ne veulent pas voir… Ceci dit, PCR est correct dans son évaluation de la croisée des chemins à laquelle mène cette énième crise politico-marchande résolue dans la guerre. Les stratèges yankees l’ont dit depuis des lustres : le seul ennemi dangereux de l’empire anglo-américano-sioniste n’est ni la Russie, ni la Chine… mais l’Europe, qui seule a la capacité économique et technologique de rivaliser avec l’empire et si l’Europe s’alliait avec la Russie dans un élan unificateur politico-économique, ce serait très vite la fin de l’hégémonie anglo-saxonne et de ses vassaux. Elle doit donc être détruite. Ainsi donc, cette guerre en Ukraine est un piège qui se referme sur la Russie et l’Europe, qui a terme, verra le triomphe de la marchandise mondialisée et de sa dictature planétaire achevée… si, une fois de plus, nous les laissons faire !
La solution est hors système, dans la reprise en main des affaires politiques, économiques et sociales par les peuples du monde, unis en une vaste Commune Universelle, une société des sociétés horizontale, non-hiérarchique et non coercitive. Roberts et consort sont incapables de comprendre cela parce que ce sont d’indécrottables réformistes, des sbires du système, critiques certes, mais sbires quand même puisque pour eux, rien n’existe et ne saurait exister hors du moule, ce qui les rend invalides et obsolètes… Nous ne devons rien attendre d’eux, la solution est en nous et nous seuls. Personne ne viendra nous aider. C’est à nous de (re)prendre nos affaires en main comme les Zapatistes l’ont fait il y a 28 ans et continuent de montrer la marche à suivre à un monde aveuglé et distrait par l’illusion marchande et son spectacle perpétuel.
~ Résistance 71 ~

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Reprendre la barre et foutre le système par dessus bord !…

Guerre contre la Fédération de Russie

Paul Craig Roberts

24 juin 2022

Url de l’article original :
https://www.paulcraigroberts.org/2022/06/24/war-with-the-russian-federation/

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Je me souviens lorsque l’on félicitait mes analyses et dires. Le gouvernement français de François Mitterrand m’a décerné la légion d’honneur pour la restauration de la science économique. Le président Reagan envoya son directeur du budget, Jim Miller, à la cérémonie de remise de la médaille avec une lettre de Reagan me donnant crédit pour la politique économique réussie de Reagan qui aida à résoudre la stagflation. Le ministère de l’économie américain m’a donné sa médaille d’argent pour “une remarquable contribution à la politique économique des Etats-Unis.” Le Who’s Who des Etats-Unis me donna son Lifetime Achievement Award. Le Club de la Presse du Mexique m’a donné sa palme du journalisme international. Lorsque mes enfants sont nés, des lettres de félicitations s’amassèrent en provenance de personnalités telles que le chef des opérations de la marine américaine et le chef d’état-major des armées, etc, etc.

Aujourd’hui, on ne me félicite plus, je dois le faire moi-même, ce que je n’ai jamais fait, mais vais le faire. Je me suis ruiné à dire la vérité et on ne me donne même pas le crédit de cela.

Hier (23 juin), The Saker (Andrei Raevsky) a écrit que cela devenait indéniable que ce qui avait commencé comme une opération militaire russe limitée en Ukraine avait tourné en une guerre ouverte et totale entre la Russie et l’occident.

Je fus la première personne qui écrivit que l’aspect “limité” de l’intervention russe au Donbass n’était qu’une illusion. Washington, avais-je dit, ne permettrait jamais que cela soit limité. Pour cette analyse correcte, Andrei m’a dénoncé comme un anti-russe. Dmitry Orlov m’a traité de barjot qui voulait une guerre nucléaire. En d’autres termes, le fait que je pointais du doigt un mauvais calcul du Kremlin qui résulterait en une guerre plus large n’était pas le bienvenu, ce malgré la vérité évidente que cela annonçait.

Et bien, alors qu’Andrei maintenant le reconnaît, la guerre plus large que j’avais prédite est sur nous. La réceptivité du Kremlin aux provocations les a amené à la situation où un pays insignifiant, du moins militairement, a bloqué les provisions russes vers une partie de la Russie, Kaliningrad. Si le Kremlin, toujours tolérant envers les provocations, tolère ceci, La Russie est finie. Si le Kremlin ne l’accepte pas, la Lithuanie est finie.

Comme la Lithuanie est un membre de l’OTAN, l’OTAN et ses mauvaises décisions devra entrer en guerre ou reculer. Les néo-conservateurs juifs qui contrôlent la politique étrangère américaine ne les laisseront pas reculer. Washington paienbeaucoup pour l’obéissance et s’attend à ce que l’OTAN acquiesce et obéisse.

En d’autres termes, Les “leaders” européens vont certainement très bientôt devoir prendre une décision : détruisons-nous l’Europe ou abandonnons-nous notre pognon américain ?

Ils vont prendre l’oseille et se tirer, mais où ?

En tant qu’ancien guerrier de la guerre froide, en tant qu’ex-membre d’un comité d’enquête présidentiel (NdT : dans l’ère Reagan) pour évaluer les vues de la CIA sur la capacité militaire et économique de l’URSS, je peux dire en toute confiance, qu’il n’y a nulle part où aller, nulle part où se planquer.

A moins que l’emprise hégémonique sur la politique étrangère des Etats-Unis et donc de l’occident, tenue par les juifs néo-conservateurs ne soit brisée, l’Occident et la Russie sont en marche pour une guerre nucléaire.

La guerre sera nucléaire, parce que l’occident est trop faible pour gagner une confrontation conventionnelle contre la Russie. L’occident ne le sait pas, parce que l’intervention russe dans le Donbass n’implique que peu de troupes russes et celles-ci bougent lentement dans des manœuvres d’encerclement. Normalement, une force d’invasion table sur une supériorité numérique de 3 pour 1, mais dans le conflit du Donbass, les Ukrainiens étaient probablement bien plus nombreux que les Russes, la masse de l’armée russe elle, attendant en renfort dans l’éventualité d’une intervention des troupes de l’OTAN.

Il n’y a absolument aucun doute que la Russie va nettoyer le Donbass de toutes forces militaires ukrainiennes. Le boulot est presque fini du reste ; mais pas le conflit plus large.

“L’UE et l’OTAN forment une coalition pour une guerre contre la Russie” – Lavrov

Le ministre des affaires étrangères russe a dit aujourd’hui : “Hitler a rallié une portion significative si pas la plupart des nations européennes sous sa bannière pour mener une guerre contre l’Union Soviétique,” ajoutant “maintenant, L’UE avec l’OTAN sont en train de former une autre coalition, moderne, pour un défi, plus ultimement, une guerre contre la Fédération de Russie.

https://www.rt.com/russia/557741-nato-europe-coalition-war-moscow/

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Il n’y a pas de solution au sein du système ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

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4 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

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Deux communiqués sur la guerre en Ukraine à diffuser sans modération :

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Guerre en Ukraine : des nouvelles des nazis d’Azov soutenus par l’OTAN et l’UE…

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On nous pète les plombs quotidiennement avec les mensonges systématiques des merdias occidentaux au sujet de la guerre en Ukraine (entre autre) , voici des nouvelles de l’autre côté de la barrière… sans aucun doute plus fiables, concernant le sort des nazillons d’Azov soutenus par l’OTAN et l’UE.
~ Résistance 71 ~

Les commandants du bataillon ukrainien Azov qui se sont rendus aux forces russes à Marioupol transférés dans un centre de détention à Moscou

Agence Tass

20 juin 2022

Url de l’article original :
https://tass.com/society/1468175?utm_source=rense.com&utm_medium=referral&utm_campaign=rense.com&utm_referrer=rense.com

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

MOSCOU,  20 juin 2022 /TASS/. 

Plusieurs commandants du bataillon nazi ukrainien Azov, qui se sont rendus lors de la bataille de Marioupol, ont été transférés au centre de détention Lefortovo de Moscou, a indiqué à l’agence TASS, une source des agences de sécurité russes ce dimanche.

“En ce moment, plusieurs commandants d’Azov, qui furent faits prisonniers lors des batailles de Marioupol, ont été transférés à Lefortovo”, a dit la source, mais elle n’a pas indiqué les noms des détenus.

D’après de précédents rapports, Svyatoslav Palamar (indicatif radio Kalina), commandant adjoint du bataillon Azov et Sergei Volynsky 8indicatif radio Volyna), le commandant de la 36ème brigade de fusiliers marins des forces armées ukrainiennes, qui se sont rendus au terme de la bataille de Marioupol, ont été transférés en Russie à des fins d’enquête.

Plus de 1000 soldats ukrainiens qui se sont rendus à Marioupol, ont été transférés en Russie à des fins d’enquête. Une source des forces de sécurité a dit à l’agence TASS que plus de 100 soldats faits prisonniers ÷a l’issue de la bataille de l’usine Azovstal, incluant des mercenaires étrangers, pourraient être détenus à Moscou.

D’après le ministère de la défense russe, quelques 2439 soldats ukrainiens et membres du bataillon Azov, se sont rendus aux forces russes le 16 mai après avoir été bloqués dans l’usine Azovstal pendant plus d’un mois. Le 20 mai 2022, les forces russes ont totalement libéré toute la zone territoriale de l’usine.

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Ukraine, néo-nazisme, l’envers du décor (Veterans Today)

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Alors la parole officielle explique qu’il n’y a pas de nazis en Ukraine ou alors ce ne sont que des groupes tout a fait marginaux et sans conséquence…
Suivez ce lien
Voyez par vous-même…
GD de VT explique l’affaire ci-dessous. L’OTAN, organisation terroriste de longue date, sous commandement anglo-americano-sioniste (si, si, lisez ci-dessous…) a entretenu, financé, armé, entrainé ces groupes devenus une véritable armée depuis bien des années avec pour but de piéger la Russie dans un bourbier en Europe centrale et à terme, provoquer la 3ème guerre mondiale dont l’oligarchie a tant besoin à bien des niveaux, ne serait-ce essentiellement que pour mettre en place la dernière touche métamorphique du Nouvel Ordre Mondial / Great Reset, qui de toute évidence passe par une guerre majeure…
Alors Poutine s’est-il fait piéger ou est-il partie du plan ?… Se bat-il vraiment contre le projet de ses amis Kissinger et Schwab ? Nous ne le savons pas, mais une chose est certaine : le 24 février 2022, le COVID est sorti par la petite porte et le nouveau croquemitaine mondial a fait son entrée fracassante, dehors Bébert Corona tu as fait ton temps et rempli ton contrat, bienvenue Vlad l’empaleur, envahisseur et oppresseur des nazillons otanesques ukrainiens, protégés et mis en place par qui (qui, qui, qui ?..) de droit… Marvel ferait pas mieux !…
~ Résistance 71 ~

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Sous le plus grand chapiteau du monde…

Ce que cette guerre contre la droite nazie révèle

Gordon Duff

26 février 2022

url de l’article original :
https://www.veteranstoday.com/2022/02/26/what-this-war-on-the-nazi-right-reveals-an-intel-drop/

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Zelensky ne peut pas être nazi bien qu’il y ressemble… certainement agit comme un nazi et s’affiche avec eux… les soutient… les arme… et les envoie en mission terroriste… parce qu’il est “juif ashkénaze”.

Ok… Tout ça est bidon.

Cela n’a rien à voir avec Koestler et son travail mineur des années 60, une pécadille. L’histoire de la Khazarie et des faux ASHE-KE-NAZIS tourne depuis un bon moment.

Basée sur l’histoire de juifs partant de Judée et de Samarie à la fin du 1er siècle pour échapper à l’occupation romaine. En accord avec la théorie ashkénaze toute aussi bizarre que fausse, des milliers, des dizaines de milliers de juifs arrivèrent par bateau dans ce qui est aujourd’hui la France. De là, ils remontèrent la vallée du Rhône vers la Belgique, en fait le Rheinland. De là, ils traversèrent pour rester avec les Vandales et les Wisigoths… et mirent en place des royaumes juifs dans ce qui est aujourd’hui l’Allemagne.

Il n’y a absolument aucune preuve écrite de tout cela et absolument aucune trace archéologique prouvant que tout ceci est vrai. Bon concept… Plein de bons et gentils juifs s’invitant pour vivre avec des peuplades ressemblant de près à des Vikings assoiffés de sang. Je connais très bien l’archéologie de cette région… je vais sur les sites archéologiques des excavations de vestiges romains tout le temps. Rien n’évoque de près ou de loin quoi que ce soit de juif avant le XIXème siècle, soit 1800 ans plus tard, pour que tous ne soit pas autre chose que des Turcs khazars convertis au judaïsme, s’enfuyant vers l’ouest pour fuir… les méchants.

Ok, ça devient pire.

D’abord, une note rapide. J’ai minutieusement annoté le dernier discours de Poutine… je n’ai rien trouvé d’incorrect ou d’exagéré dans tout ce qu’il a dit. Chaque mot reflète des faits et une vision du monde réaliste partagée par tout professionnel militaire et du renseignement de réputation sur cette planète.

Et pourtant, les médias américains, 100% d’entre eux, disent que “Poutine est devenu fou”. S’il est fou, alors nous le sommes tous, noir est blanc, dehors est dedans…

Que disent les véritables Américains de ce dégobillage médiatique ? Vous voulez une réponse ?

Vous devez la trouver… en allant dans la presse de l’insanité. Bienvenue dans l’enfer sur terre.

Comment l’Ukraine a t’elle fini par être dirigée par des nazis ? N’a t’elle pas eu une “révolution” mise en scène et soutenue par les Etats-Unis en 2014 ? Vous vous rappelez de la distributions de beignets ? Des tireurs embusqués, barbouzes à la solde américaine tuant des douzaines de manifestants pour blâmer l’autre côté alors que les nazis “amoureux de la liberté” soutenus par les Etats-Unis brûlaient vifs 48 syndicalistes à Odessa ?

Ce dont personne ne parle c’est de qui a mis les nazis au pouvoir en Ukraine.

Premièrement, je peux vous dire qui a mis les nazis en contrôle de l’Ukraine, tout le monde le peut. Ceci fut fait par le lobby israélien aux Etats-Unis travaillant avec les services de sécurité israélien et turc et utilisant un support des Emirats Arabes Unis et de l’Arabie Saoudite.

Ce sont ces gens qui contrôlent et opèrent le ministère des affaires étrangères américain et le Department of Homeland Security, DHS.

Ce même “lobby israélien” contrôle l’Ukraine, dont le leadership du sommet est juif sous la houlette du milliardaire Kolomoïsky, l’homme qui nous a donné Zelensky et l’homme qui finance grandement, avec une grande aide, les milices nazies fortes de quelques 80 000 hommes et qui ont pendant 8 ans, terrorisé les Ukrainiens de langue russe et tué des milliers de civils dans des bombardements incessants du Donbass.

Bien sûr tout cela est exactement comme l’a dit Poutine.

Ah mais qui a mis ce même lobby d’Israël en contrôle des Etats-Unis ?

Poutine toujours Poutine…

Au début des années 80, l’URSS commença à inonder les Etats-Unis de ses agents. Certains vinrent de Cuba, mais la plupart étaient des ‘juifs” russes, amenés ici, par milliers, avec un massif contingent d’espions entraînés.

Certains furent importés pour être sous couvert, pour certains depuis les années 30, prenant les identités de ceux qui deviendraient influents.

Une partie de ce processus fut la mise en place de l’organisation de Ruppert Murdoch aux Etats-Unis et sa relation avec le parti républicain, un mariage bolchévique qui porte ses fruits aujourd’hui au travers de la monté d’un néo-nazisme dans le monde entier.

Ils l’ont fait en Grande-Bretagne… Ils l’ont fait en Australie et furent capables de mettre pied également au Canada, comme nous l’avons vu, malgré les efforts pour les retenir. Les insanités proférées par Fox News sont prises comme paroles d’évangile par un million de nationalistes blancs lourdement armés au Canada. Ils ont une forte tradition là-bas, ce malgré le fait qu’il n’y ait pas de population d’ex-esclaves. Les charniers d’enfants aborigènes massacrés sont en train de sortir de partout… ça et cette haine de ce qu’ils appellent “le bâtard français”.

Zelensky est une figure clef. Comme réformiste d’une minorité “juive” non-existante réellement en Ukraine… On se demande comment son élection record a pu être possible et être arrangée.

Alors, il faut regarder vers le pire du pire des oligarques, le manipulateur de Zelensky, Kolomoïsky… dont les milices privées menacent la Crimée… des milices recrutées et entraînées par le Mossad, opérant ces dernières années avec les très fascistes Loups Gris turcs…

Nos archives montrent que Zelensky a recherché et trouvé régulièrement les conseils de ses manipulateurs mossadnik, avec plein de voyages “au pays de l’amour” en compagnie des oligarques du MAGA qui financent à la fois les menaces nazies terroristes d’Ukraine et des Etats-Unis.

Plus à venir…

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Deux communiqués sur la guerre en Ukraine à diffuser sans modération :

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Message aux Gilets Jaunes: Y a t’il une Opération Gladio 2.0 en cours contre le mouvement ?…

Posted in actualité, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, militantisme alternatif, N.O.M, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, police politique et totalitarisme, politique française, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , on 29 décembre 2018 by Résistance 71

Tout ceci pue une Opération Gladio 2.0 à plein nez !!… Gilets Jaunes, méfiance de tous les instants ! Gladio est une opération secrète de l’OTAN menée lors en Europe lors des années dites « de plomb » en Italie, Allemagne, Belgique et France.

N’oublions jamais que:

OTAN = Organisation Terroriste de l’Atlantique Nord, menée par l’empire anglo-américain depuis la City de Londres.

L’histoire du terrorisme se confond avec l’histoire de l’État !

Notre analyse de l’attentat de Bruxelles en 2016, ici.

~ Résistance 71 ~

 


Craindre une Opération Gladio 2.0 ?

 

Paris: un gendarme mobile arrêté gare de Lyon en possession d’explosifs

 

RT France

 

28 décembre 2018

 

url de l’article original

https://francais.rt.com/france/57303-paris-gendarme-arrete-gare-lyon-possession-explosifs

 

Un gendarme mobile, ancien légionnaire, a été arrêté dans la gare de Lyon alors qu’il transportait des explosifs. Suspendu de ses fonctions, il a été mis en examen et placé en détention provisoire. Ses motivations restent floues.

Un gendarme a été arrêté en possession d’explosifs par des agents de la douane lors d’un contrôle de routine, le 23 décembre, dans la gare de Lyon à Paris, selon une source judiciaire interrogée par Le Figaro.

L’homme s’est rebellé et a tenté d’éviter l’intervention des douaniers, avant d’être interpellé.

“Opposition à l’exercice des fonctions d’un agent des douanes, rébellion, transport et détention sans motif légitime de produits ou engins explosifs, cession d’armes, munitions ou éléments de catégorie A, détournement ou dissipation par militaire d’armes ou d’objets remis lors du service,”

Le quotidien rapporte que l’homme, âgé de 29 ans, est un ancien légionnaire spécialisé dans la manipulation des explosifs.

Le quotidien rapporte que l’homme, âgé de 29 ans, est un ancien légionnaire spécialisé dans la manipulation des explosifs.


Gladio, les années de plomb

Trafic d’armes ?

Lors de sa garde à vue, qui a duré 96 heures, il n’a pas exposé de motivations précises. Après avoir été déféré au parquet, le suspect, récemment dépêché à Calais, a été présenté à un juge d’instruction. Il a été mis en examen pour «opposition à l’exercice des fonctions d’un agent des douanes, rébellion, transport et détention sans motif légitime de produits ou engins explosifs, cession d’armes, munitions ou éléments de catégorie A, détournement ou dissipation par militaire d’armes ou d’objets remis lors du service».

Placé en détention provisoire, il a été suspendu de ses fonctions par la Gendarmerie nationale, dont l’Inspection générale a ouvert une enquête. Le Figaro suppute qu’«au vu des chefs d’accusation retenus», le gendarme pourrait notamment être impliqué dans «une affaire de trafic d’armes».

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Lectures connexes:

Notre dossier « Gladio » avec l’historien suisse spécialiste Daniele Ganser

 

OTAN, Opération Gladio et terrorisme d’état… Les tueurs du Brabant au fil du glaive ?…

Posted in actualité, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, police politique et totalitarisme, politique et lobbyisme, politique et social, politique française, résistance politique, terrorisme d'état, Union Europeenne et nouvel ordre mondial with tags , , , , , , , , , , , , , on 24 octobre 2017 by Résistance 71

Que ces tueurs firent partie intégrante de l’opération Gladio de l’OTAN (Organisation Terroriste de l’Atlantique Nord…) des années de plombs était déjà hautement suspecté et admis, la preuve est sûrement en train de se dévoiler. La question est et sera toujours: que va t’on faire de cette information ? Qui a été inculpé, puni pour les opérations Gladio de l’assassinat d’Aldo Moro, de l’attentat de la gare de Bologne etc, etc…  qui va enquêter sérieusement sur ces évènements ? Les états qui en sont responsables ? Qui va enquêter sur l’EIIL/Daesh ? Les états qui en sont responsables et perpétuent le terrorisme d’état généralisé pour maintenir les peuples dans la peur et la division ?

Seul un retour du pouvoir au sein des peuples permettra de faire toute la lumière sur ces sales affaires impliquant l’État terroriste… et à terme aidera à mettre en place un nouveau paradigme politique.

~ Résistance 71 ~

 

Du nouveau sur les tueurs du Brabant

 

Réseau Voltaire

 

23 octobre 2017

 

url de l’article original:

http://www.voltairenet.org/article198476.html 

 

L’affaire des Tueurs du Brabant a été relancée cette semaine par des articles des Het Laatste Nieuws [1] et une émission de télévision de la télévision flamande. Le frère d’un gendarme d’élite, Christian Bonkoffsky, a déclaré que celui-ci lui avait révélé sur son lit de mort être l’un des mystérieux tueurs. Tandis qu’un avocat de victimes a dénoncé les ratées de l’enquête judiciaire.

Entre 1982 et 1985, en Belgique et dans le Nord de la France, des inconnus réalisèrent une série de braquages sans mobile financier, tuant 28 personnes. Ils sont connus comme les « Tueurs du Brabant » ou la « Bande de Nivelles » (Bende van Nijvel). Les magistrats instructeurs, le ministre de la Défense et une commission d’enquête de la Chambre des représentants se heurtèrent au Secret-Défense de l’Otan [2].

Durant les années 80, l’Otan organisa une série d’attentats en Europe sur le modèle de ce qu’elle fit ces dernières années avec des jihadistes.

Les autorités, qui prennent ces révélations très au sérieux, considèrent que cet ancien gendarme de l’unité d’élite Diane correspond au portraits robots de l’époque. Des vérifications attestent qu’il n’était pas physiquement présent à son travail durant les nombreuses attaques. La Justice belge interroge tous les anciens collègues du suspect décédé. Le témoin a également révélé que deux autres ex-membres du groupe Diane étaient venus visiter le suspect à son domicile.

L’empire à l’offensive: Des forces de l’OTAN bientôt basée en Colombie… Amérique Latine prend garde à l’opération Condor 2.0 !!…

Posted in actualité, altermondialisme, CIA et traffic de drogue, colonialisme, démocratie participative, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, militantisme alternatif, N.O.M, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, police politique et totalitarisme, politique et lobbyisme, politique et social, politique française, résistance politique, terrorisme d'état, Union Europeenne et nouvel ordre mondial with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , on 4 janvier 2017 by Résistance 71

Cette info nous avait totalement échappée, l’accord a été signé en 2013, est est d’une importance capitale. Nous avons traduit cet excellent article de Peter Koenig, économiste, « repenti » de la Banque Mondiale, qui nous éclaire sur cette affaire. L’occasion étant trop belle, nous y avons été de nos commentaires au fur et à mesure afin de compenser notre loupé sur cet info capitale. L’oligarchie est en phase de création une « Opération Condor » 2.0 comme celle qui tortura et assassina en Amérique Latine au cours des années 1970-80, l’opposition socialiste aux pilleurs néo-libéraux de l’école Friedman de Chicago et ses « Chicago Boys ». Cette nouvelle opération sera menée par l’OTAN, gendarme de l’oligarchie dans le monde, s’affirmant ici.
Ceci fait partie du plan de fermeture de la grille de contrôle planétaire du Nouvel Ordre Mondial. Le danger est clair et imminent. Les peuples doivent une fois de plus se réveiller et mener le combat contre l’oppression oligarchique organisée. Doit-on rappeler que la France fait partie de cette entité criminelle racketteuse et protectrice du trafic de drogues qu’est L’Organisation Terroriste de l’Atlantique Nord ??…

¡Ya Basta!
¡Hasta la victoria siempre!

~ Résistance 71 ~

 

Inviter l’OTAN pour lutter contre le crime organisé est une grande menace pour l’Amérique Latine

 

Peter Kœnig

 

2 janvier 2017

 

url de l’article original:

http://www.informationclearinghouse.info/46145.htm

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Imaginez, Mr Manuel Santos, président de la Colombie, lauréat du prix Nobel de la Paix 2016 pour être parvenu à établir un accord de paix avec les “rebelles” des FARC (Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia ou Forces Armées Révolutionnaires de Colombie) et ce même amoureux de la paix qui invite l’OTAN dans son pays pour l’aider à combattre “le crime organisé. Comme le rapporte la chaîne de télévision vénézuélienne TeleSur, ceci pourrait bien mettre en danger ce récent accord de paix entre le gouvernement colombien et les FARC, l‘encre n’étant même pas encore sèche.

Note de R71: N’oublions pas au passage que le “crime organisé” colombien des cartels de la cocaïne est organisé par la CIA, qui gère le trafic de cocaïne de cette région tout comme elle gère le trafic d’héroïne en provenance d’Afghanistan, les cargaisons étant acheminées des pays de production via des compagnies aériennes privées protégées et barbouzes dans le pur style de la défunte mais recyclée “Air America”, la compagnie aérienne de la CIA, qui transbahutait opium et héroïne du Laos vers la Thaïlande, puis vers l’occident pendant la guerre du Vietnam. La CIA étant le bras armé de Wall Street, elle avait aussi sa banque la BCCI qui blanchissait le fric pour ses commanditaires. Aujourd’hui la HSBC, Bank of America et Goldman Sachs s’en chargent, tout étant inter-connecté.

Ces derniers jours, au moins deux leaders “campesiños” (fermiers) ont été retrouvés assassinés. “Faux-drapeau” comme d’habitude, avec de vraies personnes victimes ? Une provocation pour forcer les FARC à risposter ? Ce qui mettrait un terme rapide à l’accord de paix.

Franchement, je n’ai jamais cru que le gouvernement colombien était sérieux en négociant la paix, mettant ainsi fin au conflit civil le plus long ayant eu la plus longue période de négociations de paix de l’histoire de l’Amérique Latine. Un processus de paix de 4 ans était supposé mettre fin à 52 ans de combat communiste des FARC en défense des pauvres ruraux, contrant une élite de riches, essentiellement des jet-setters urbains et des grand propriétaires terriens (latifundios) et contre les forces gouvernementales que soutiennent des forces militaires américaines basées en Colombie.

Tout comme ceux d’Europe, le gouvernement colombien est une marionnette de Washington. Santos et ses prédecesseurs comme Uribe avant lui, sont des pions de la CIA. Faire la paix avec les FARC serait contre les intérêts des Etats-Unis ; alors à quoi bon cet accord ? C’est de la propagande: cela donne aux gens épuisés par la guerre et son climat une illusion, un faux espoir, qui’il y a une lumière au bout de ce tunnel d’assassinats et d’abus sans fin, le tout renforcé par la démarche d’éclat au travers du comité du Prix Nobel. Au premier signe d’une révolte des FARC en réponse aux provocations (sous la forme bien sûr d’opérations fausse-bannière) d’assassinats de leaders campesiños, l’accord sera rompu et la paix sera ce qu’elle est depuis le début: une farce, un travesti de bonne volonté pour introduire une nouvelle stratégie en Amérique Latine: l’introduction des forces de l’OTAN…

Pour camoufler l’implication de Washington, le président Santos appelle officiellement l’OTAN à l’aide.

Tout le monde sait très bien que l’OTAN, de fait, représente le Pentagone avec quelques aides minimes des laquais européens pour donner le change. L’implication de l’OTAN en Colombie aurait une implication bien plus grande que celle de juste combattre les FARC ou comme Santos le dit par doux euphémisme “combattre le crime organisé”, ce qui est une référence à combattre les cartels de la drogue en liant le “combat” au “Plan Colombia” américain si controversé, le coût direct de ce plan ayant été jusqu’ici de 10 milliards de dollars depuis 2000 lorsqu’il débuta. Le coût total, incluant la destruction d’infrastructures, de maisons et de moyens de subsistance, ayant aussi coûte la vie à quelques 220 000 Colombians et en ayant déplacé 6 millions d’autres avec toute la souffrance que cela induit, est incalculable. Plus tôt en 2016, le quotidien du Guardian de Londres rapportait:

Plan Colombia est devenu un fourre-tout pour différentes stratégies. Il est le plus généralement compris comme étant un accord d’aide américaine à la Colombie de 10 milliards de dollars depuis 2000. Plus largement, ce fut une stratégie commune américano-colombienne pour renforcer l’armée, les institutions de l’état et l’économie.

Il y a cette idée que c’est un projet largement orchestré, mais Plan Colombia n’existe pas en tant que tel”, dit Winifred Tate, auteure de “Drogues, voyous et diplomates”, une étude sur la politique américaine en Colombie. “Cela a plutôt été une série de programmes dont l’emphase s’est étendue et a été recalibrée au fil des ans”, dit-elle.

En fait, l’ancien président colombien Andres Pastrana, sous qui le Plan Colombia débuta, a admis au Guardian que la stratégie fut un point tournant de la guerre de plusieurs décennies du pays (contre les FARC). “Avant le plan, les forces de sécurité étaient sur la défensive et sur le point d’être militairement vaincues par la guerilla des FARC.

Malgré le plan, la production de coca (matière première de la production de cocaïne) est en grande hausse depuis 2000 au début du plan et la Colombie demeure le premier producteur mondial de cette drogue. Donc, le Plan Colombia n’a pas marché. (NdT: mais si au contraire ! tout va pour le mieux si on considère que la CIA et Wall Street gère le trafic de la cocaïne !!… Selon l’ex-flic du LAPD DEA Michael Ruppert, ce trafic est même sous la PROTECTION DIRECTE DE LA MAISON BLANCHE… blanche, come la coke. Ceci est dans la lignée de la Compagnie des Indes britannique et donc de la City de Londres qui géra les deux guerres de l’opium en Chine au XIXème siècle, engrangeant d’énormes profits et ruinant la santé des populations autochtones par une addiction galopante… La Maison des Rothschild fut en tête de pont…). Un changement de stratégie est à l’ordre du jour. (NdT: pour augmenter les profits ?…). Entre alors l’OTAN, une force militaire multi-nationale, pour combattre le crime, les fermiers qui ne la ferment pas et qui n’obéissent pas ou plus ; pour continuer le combat contre les “rebelles” des FARC qui défendent les paysans et les pauvres et donc pour briser la pantalonnade de l’accord de paix. Une des conditions de cet accord est le désarmement complet des FARC (NdT: première mesure étatique: toujours désarmer le peuple en arme, pour mieux le mettre sous le joug…). Dans une nouvelle guerre, les FARC seront en très grand danger d’être éviscérés par l’OTAN.

Qu’est-ce que l’OTAN, c’est une force militaire menée par les Etats-Unis et stationnée en Europe.

Note de R71: Répétons-le sans relâche jusqu’à dissolution complète de cette entité criminelle de guerre, armée de racketteurs au service de la City de Londres et de sa succursale de Wall Street… OTAN = Organisation Terroriste de l’Atlantique Nord

Elle fut créée en 1949 par les Etats-Unis et inclus le Canada et plusieurs autres pays européens. Son objectif principal était de défendre l’Europe contre l’ennemi imaginaire, le croquemitaine du moment, représenté par l’URSS. Implicitement, cela voulait aussi dire que l’Europe n’aurait pas à construire son propre système de défense. Le “Big Brother” en prendrait soin, oui, oui, l’OTAN.

Le seul leader européen qui eut la vision de déjouer cette supercherie fut le Général De Gaulle. En 1966, il vira l’OTAN hors de France. En 2009, 43 ans plus tard, le (NdT: traître à la nation) président Nicolas Sarkozy, lui-même un agent reconnu de la CIA, réintégra la France dans toutes les structures de l’OTAN.

A la fondation de l’OTAN, comme aujourd’hui, les Etats-Unis ont eu et ont une phobie de tout ce qui a trait au socialisme de près ou de loin, sans parler du communisme, ce qui fut une justification majeure de la course à l’armement qui fut développée durant la guerre froide entre la fin des années 1950 et 1991 à la chute de l’URSS. La guerre froide n’était en fait quasiment qu’une escroquerie propagandiste pour faire croire que l’URSS, qui historiquement n’a jamais eu de quelconque vue expansionniste, (NdT: contrairement à l’empire yankee…), était une menace à la souveraineté européenne. La guerre froide justifia une course à l’armement qui fit faire d’énormes profits à l’industrie de la guerre (complexe militaro-industriel et de la sécurité)

Lorsque l’URSS s’effondra en 1991, la justification de l’existence même de l’OTAN s’effondra avec elle. Elle avait 12 bases militaires en Europe occidentale. La promesse unilatérale faite par les forces alliées, exprimée par le ministre des affaires étrangères allemand de l’époque Mr Genscher, fut que l’OTAN ne s’étendrait pas d’un seul mètre vers l’Est. Aujourd’hui, l’OTAN compte 28 membres et plus de 30 bases partout en Europe, la plupart se concentrant sur la frontière avec la Russie, ce qui représente maintenant une menace pour Moscou. Ceci montre l’honnêteté des promesses européennes et occidentales. Ce type de chose est typique des opérations militaires menées par les Etats-Unis, particulièrement celles de l’OTAN. Avec cette toile de fond historique à l’esprit, l’OTAN en Colombie serait un danger clair et permanent pour toute l’Amérique Latine. L’OTAN, une alliance atlantiste, n’a absolument rien à faire en Colombie, encore moins en Amérique du Sud (NdT: ni en Afghanistan ou où que ce soit d’autre… Cela fait maintenant 15 ans que les forces de l’OTAN occupent l’Afghanistan, et personne ou presque, ne dit rien, cela fait partie du paysage de la criminalité quotidienne de l’empire., gommée par la propagande idoine..)

L’OTAN en Colombue a débuté plus tôt…

Le président Juan Manuel Santos a initié la coopération Colombie-OTAN (NdT: en tant que marionnette de la CIA/Wall Street et Washington, il fut ordonné de le faire…). Des négociations entre l’ancien ministre de la défense colombien Juan Carlos Pinzon et le général Philip Breedlove, alors commandant en chef des forces de l’OTAN en Europe, commencèrent en 2013 avec le but “minime” pour la Colombie d’avoir accès “aux meilleures pratiques de l’OTAN dans des standards professionnels, en toute intégrité et transparence, pour des opérations humanitaires” (NdT: bien entendu, avant le colonialisme se faisait sous le couvert d’amener aux “sauvages” la “civilisation” ~ sous sa forme chrétienne bien entendu ~ puis de leur amener “la démocratie”, tout ceci ne marchant plus, la nouvelle farce coloniale s’appuie sur “l’humanitaire” et le “droit de l’hommisme”…). Malgré les protestations de son voisin vénézuélien voyant d’un très mauvais œil l’OTAN infiltrée dans le pays d’à côté, le président Santos signa “un accord de coopération” avec l’OTAN le 6 juin 2013 à Bruxelles.

Ce fut le début d’une alliance secrète entre un allié clef latino-américain de Washington et l’OTAN. Pratiquement personne ne s’en aperçût (NdT: nous ne le savions en effet pas, d’où cette traduction et nos commentaires ajoutés, car cette info est de grande importance…). Importer des troupes de l’OTAN en Colombie sera non seulement une première en Amérique Latine, mais cela pourrait bien semer la panique au sein des nations non-alignées de l’UNASUR, spécifiquement la Bolivie, l’Equateur et le Vénézuéla.

L’OTAN en Colombie serait comme un centre d’entrainement aux techniques de guerillas, quelque chose à laquelle les troupes européennes ne sont pas habituées, mais à laquelle elles devront plus se familiariser afin de remplir le plan de Washington de proliférer à travers l’Amérique du Sud, en prévention de toute tentative de révoltes gauchisantes. Une fois établie dans cet endroit stratégique qu’est la Colombie, l’OTAN se propagera comme un feu de forêt au travers du sous-continent, y étant autorisée par les gouvernements néo-libéraux qui maintenant se propagent dans la région, implantés par Washington et pour y construire un grand nombre de base militaire OTAN. Ainsi, le très peu populaire terme de “base militaire américaine” sera relégué aux archives…

Amérique Latine, soit vigilante et en état d’alerte. Obama appelant de manière si condescendante l’Amérique du Sud “le pré carré de Washington” (NdT: il n’a rien inventé, ce n’est qu’une application de l’établie de longue date “doctrine Monroe”, non, non, rien à voir avec Marilyn…) cela pourrait bien (re)devenir une réalité bien plus vite qu’on ne le pense avec l’OTAN prenant racine en Colombie. Comme le célébre grand écrivain uruguayen Eduardo Galeano le disait si sagement: “Une fois les troupes américaines dans votre pays,. Vous ne pourrez jamais vous en débarrasser”. (NdT: A preuve, le Japon, occupé militairement depuis 1945, 71 ans d’occupation et de merde yankee sur Okinawa, contre la volonté autochtone depuis des décennies…)

Peter Koenig est un économiste et analyste géopolitique. Ancien membre du personnel de la Banque Mondiale, il a travaillé extensivement autour du monde dans les domaines de l’environnement et des ressources aquifères. Il est l’auteur de “Implosion – An Economic Thriller about War, Environmental Destruction and Corporate Greed –“ un livre de fiction basé sur des faits réels glânés au cours de ses 30 années d’expérience de terrain avec la Banque Mondiale. Il est aussi le co-auteur de “The World Order and Revolution! – Essays from the Resistance.”

Syrie: Autant en emporte l’OTAN… L’ambassadeur syrien à l’ONU confirme l’affaire des officiers occidentaux et « coalisés » à Alep-Est…

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Ambassadeur syrien à l’ONU Al-Jafaari: “des officiers du renseignement occidentaux, israéliens tentent de fuir Alep”

Al Manar

19 décembre 2016

Source: http://french.almanar.com.lb/155230

Le représentant de la Syrie au Nations Unies Bachar al-Jaafari a révélé que des officiers étrangers, arabes, occidentaux et israéliens se trouvaient parmi ceux qui tentaient de s’enfuir des quartiers est d’Alep dans le cadre de l’opération d’évacuation.

Lors de son point de presse, Jaafari a même dévoilé leur identité » « Moetaz Ogaklan Uglu, turc, David Sott Wener américain , David Shlomo Aram, israélien, Mohammad sheikh al-Islam al-Tamimi, qatari, Mohammad Ahmad al-Sebiane, saoudien , Abdel Menhem Fahd al-Hrei, saoudien, Ahmad Ben Nawfal al-Dreij, saoudien, Mohammad Hassan al-Sbaï, saoudien, Qassem Saad al-Sumeiri, saoudien, Ayman Qassel al-Thaalbi, saoudien, Ahmad al-Tiraoui, jordanien et Mohammad al-Chafii al-Idrisse, marocain.

« Ces officiers étrangers tentent de fuir de l’est d’Alep avec les terroristes. C’est la raison pour laquelle vous avez vu cette scène hystérique au Conseil de sécurité ces derniers jours parce que le but essentiel était de sauver ces officiers des renseignements qui appartiennent aux nationalités des pays qui y ont propose des projet de résolutions », a-t-il accusé.

Evoquant la suspension de l’opération d’évacuation entre vendredi et dimanche, il l’a imputée aux groupuscules armés qui ont violé les clauses de l’accord qui stipulaient que les rebelles ne sortent des quartiers que des armes légers, et qui ont tenté de faire sortir des militaires syriens faits prisonniers ainsi que des civils et un certain nombre des cadavres de martyrs syriens.
« Beaucoup de rebelles ont quitté les bus qui devaient les emmener vers les régions contrôlées par les factions armés et se ont finalement rendus vers les zones contrôlées par l’Etat syrien », a-t-il aussi fait remarquer assurant que ces faits sont documentés et photographiés.

Concernant la mise à feu des bus qui devaient évacuer les malades et les blessés des deux localités loyalistes assiégées dans la province ouest d’Idleb, Kfarya et Fouaa , le diplomate syrien a accusé la milice des Brigades al-Tawhid, qui est selon lui affiliée à Al-Qaïda et à Jaïsh al-Fateh et lié aux renseignements turcs.

Jaafari s’est également dit étonné que les puissances occidentaux au sein du Conseil de sécurité n’aient soufflé aucun mot sur le fait que les groupes armés ont utilisé une petite fille de 7 ans pour la faire exploser à distance dans un commissariat de police à Damas.

Les propos de Jaafari sont intervenus à l’issue d’une séance du Conseil de sécurité qui a décidé ce lundi à l’unanimité, y compris la Russie, de déployer des observateurs onusiens à Alep pour y superviser les évacuations et évaluer la situation des civils.

Cette évacuation qui a été relancée dimanche devrait se terminer dans les prochaines heures.

Syrie: OTAN en emporte le flan…

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Ne jamais oublier:

OTAN = Organisation Terroriste de l’Atlantique Nord

~ Résistance 71 ~

 

Mise à jour: Les forces spéciales syriennes capturent 14 officiers des forces de la coalition à Alep

VT

18 décembre 2016

url de l’article original:

http://www.veteranstoday.com/2016/12/17/breaking-syrian-special-forces-captured-14-us-coalition-officers-captured-in-aleppo/

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Nous avons quelques confirmations de ceci depuis nos propres sources syriennes. Le chiffre est en fait bien plus élevé que les 14 noms qui ont été publiés par un député syrien via Facebook. Ce rapport des 14 officiers est peut-être un groupe différent, car il contient des noms spécifiques. Mon rapport ne comportait que des chiffres et des nationalités et la nouvelle qu’ils n’ont pas vraiment été “capturés”, mais qu’ils furent autorisés à partir après un accord impliquant les parties impiquées. Vous constaterez que le marocain ne figure pas parmi les chiffres fournis.

Nombre et nationalités des officiers impliqués:

  • 22 Américains (OTAN)
  • 16 Britanniques (OTAN)
  • 21 Français (OTAN)
  • 7 Israéliens (assimilés OTAN)
  • 62 Turcs (OTAN)
  • Total: 128 officiers

La liste des 14 noms fuités par le député syrien n’est pas la liste des véritables noms de ces officiers, ce sont leurs noms de couverture en mission. C’est une pratique standard que d’utiliser de faux papiers d’identification lorsque des militaires sont en opération secrète. Ceci est ignoré par les médias de masse, tout comme toutes les histoires de militaires étrangers capturés en Syrie. La Syrie est toute aussi calme de son côté.

De ce que nous pouvons voir jusqu’ici, c’est que l’exfiltration de tous ces officiers (NdT: 128 quand même au total !!…) s’est effectuée au moyen de l’accord de cessez-le-feu et de l’évacuation des djihadistes afin de prévenir plus de pertes syriennes et plus de dégâts ; de plus, la Syrie et la Russie voulaient juste en finir avec çà. Les Russes sont déjà en mode de cessez-le-feu total depuis le départ des pourparlers politiques entre toutes les parties.

La Russie est déterminée à mettre toutes les parties concernées autour de la table de négociations, de fait, elle ne va pas laisser une affaire d’officiers étrangers capturés foutre ce plan en l’air. Nous verrons quelle sera la réactions pour démarrer les pourparlers. Ensuite il faudra bien observer si les missiles antichars TOW et les MANPAD anti-aériens sont utilisés par les terroristes lors de leur nouvelle offensive.

Et puis, Trump va finir par peser dans l’affaire (NdT: en tant que nouveau président le mois prochain…) et il est une sorte de carte surprise en ce domaine.

Bon, la merde a atteint le ventilateur si tout cela se confirme, Nous allons demander confirmation de cela auprès du bureau du ministre de la justice syrien. Personne ne reprend cette histoire (NdT: le Réseau Voltaire en France)

Nous avons été suspicieux depuis que Kerry a pris position pour un cessez-le-feu à Alep afin de laisser entre l’aide humanitaire, puis qu’on s’occuperait des djihadistes. Bien sûr cela ne puait pas seulement à plein nez le ravitaillement de ceux-ci, mais aussi l’exfiltration de quelques personnels clef pris dans la nasse.

Bien sûr, de petits groupes pourraient bien se cacher dans des planques sous-terraines bien achalandées pendant plusieurs semaines afin d’en sortir plus tard, mais il y a toujours un gros risque à procéder de la sorte. Imaginez simplement les primes émises pour qu’on mette la main sur ces créatures du “stay behind” (NdT: ici Jim Dean fait une allusion directe au réseau Gladio de l’OTAN et son armée secrète “stay behind”…).

Il a déjà été rapporté qu’une campagne désormais classique d’attentats suicides contre la ville libre d’Alep sera lancée pour faire comprendre à tout le monde “que ce n’est pas encore fini..” Le chemin est toujours cahotique devant et il sera difficile de revenir à des temps calmes et sereins, où Alep pourra retourner à ses activités commerciales et touristiques d’avant guerre. ~ Jim Dean ~

– Publié … December 17,  2016

Au moins 14 conseillers militaires de la coalition menée par les Etats-Unis ont été capturés par les forces spéciales syriennes dans un bunker dans la partie Est de la ville d’Alep, d’après des rapports de médias.

Ceci s’est apparemment passé au matin du 16 décembre 2016 (Voltaire.net):

“Le CS de l’ONU siège à huis-clos ce vendredi 16 décembre 2016 à 17:00 TU, alors que des officiers de l’OTAN ont été arrêtés ce matin dans un bunker dans Alep-Est par les forces spéciales syriennes.”

21stcenturywire.com a aussi fourni une liste de noms de conseillers militaires de la coalition capturés à Alep, citant un membre du parlement syrien :

Fares Shehabi, député connu et président de la chambre de commerce de la ville d’Alep a publié les noms d’officiers de la coalition sur sa page Facebook le 15 décembre.

Mutaz Kanoğlu – Turkey
David Scott Winer – USA
David Shlomo Aram – Israel
Muhamad Tamimi – Qatar
Muhamad Ahmad Assabian – Saudi
Abd-el-Menham Fahd al Harij – Saudi
Islam Salam Ezzahran Al Hajlan – Saudi
Ahmed Ben Naoufel Al Darij – Saudi
Muhamad Hassan Al Sabihi – Saudi
Hamad Fahad Al Dousri – Saudi
Amjad Qassem Al Tiraoui – Jordan
Qassem Saad Al Shamry – Saudi
Ayman Qassem Al Thahalbi – Saudi
Mohamed Ech-Chafihi El Idrissi – Moroccan

Le journaliste basé à Damas Saïd Hilal Alcharifi a aussi rapporté sur cette affaire sur son compte Facebook: Facebook account:

Urgent ~ Les autorités syriennes, gràce à de bons renseignements, ont pu atteindre le QG d’officiers militaires importants se tenant dans les sous-bassements d’un district d’Alep-Est et ont pu tous les capturer vivants. Quelques noms ont déjà été fuités à quelques journalistes sytiens dont moi. Il faut voir les nationalités et les grades de ces salopards: américains, français, britanniques, allemands, israéliens, turcs, saoudiens, marocains, qataris etc…). Je peux vous assurer que la Syrie tient en ce moment même un gros trésor à faire valoir lors des négociations avec les pays qui nous ont détruits.

Plus tôt en ce mois de décembre, le magazine South Front avait déjà noté que les Etats-Unis étaient en train de pousser désespérément pour une “solution diplomatique” à Alep et cela pouvait déjà indiquer que le gouvernement Obama et son administration callait et était prise de cours pour extirper les mercenaires américains et les membres des forces spéciales coincés dans la nasse d’Alep.

Considérant que les conseillers militaires de la coalition emmenée par les Etats-Unis en Syrie ont déjà largement opéré a travers le pays, formant et assistant la soi-disante “opposition modérée” ouvertement liée à Al Qaïda (NdT: création de la CIA au début des années 1980 en Afghanistan, ayant pour “pères” Robert Gates et Zbigniew Brzezinski…), ces récents rapports sont très certainement vrais.

Par exemple, il est notoire que des conseillers militaires britanniques sont officiellement arrivés en Syrie pour restaurer la capacité combattante de l’opposition “modérée” qui s’est retranchée à Alep: , British military advisers have officially arrived to Syria

Des conseillers militaires britanniques sont arrivés en Syrie afin de restaurer la capacité au combat des unités de l’”opposition modérée”, retranchée à Alep, a rapporté le journal Izvestiya, citant une déclaration de ministre de la défense britannique Michael Fallon. D’après Fallon, 20 instructeurs militaires britanniques entraîneront les forces d’opposition à Assad, forces impliquées (soi-disant) contre l’EI. Ces conseillers sont déjà sur le terrain.

L’envoi de conseillers britanniques fut annoncé en Octobre, bien avant la recapture d’Alep par les forces du gouvernement syrien. Initialement, ils avaient la tâche d’entraîner de jeunes recrues aux combats, ainsi que de leur enseigner des rudiments de médecines de campagne et d’ingénierie de combat (NdT: euphémisme pour explosifs, bombes et la construction d’engins explosifs improvisés). Mais la situation a changé et la tâche également.