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L’État est terroriste par nature, les Etats-Unis et l’empire actuel n’en sont qu’une extension historique de plus… Comprendre pour en sortir (R71 et VT)

Posted in 11 septembre, 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, économie, colonialisme, coronavirus CoV19, crise mondiale, guerre iran, guerre Libye, guerre ukraine, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, média et propagande, militantisme alternatif, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , on 29 juin 2022 by Résistance 71

R71 ON NE SE SOUMETTRA PAS

Point de vue des plus intéressants de Richard Cook relayé par le toujours excellent Kevin Barrett de VT. Rajoutons-y la vision non moins excellente du décapant George Carlin qui disait en parlant des Etats-Unis :

“Ce pays a été créé par une fine équipe d’esclavagistes qui voulurent être libres…”

Il disait aussi:

“Je pense que le fait d’être nés sur cette planète nous a donné un ticket d’entrée à la foire aux monstres, le fait d’être nés aux Etats-Unis nous donne une place au 1er rang…”

Tout état est terroriste par ESSENCE, parler de terrorisme d’état est un pléonasme, l’État n’existe que par la coercition et la terreur si non, il ne serait pas. Personne n’acquiesce volontairement à l’État et sa soi-disant “raison”, on y est forcé. La coercition a des degrés variés bien entendu, mais elle est coercition quoi qu’il en soit. Tout empire a sa maison mère institutionnelle historique étatique, mais en pratique ne rend compte qu’à son commanditaire marchand, qui au fil du temps, a phagocyté toute chose, y compris le politique. Les deux font la paire. L’État et ses rouages sont le verrou qui empêche un retour à une société non-coercitive et horizontale, émancipée, où toute exploitation et oppression sont impossibles, celle qu’il faudra retrouver en nous et remettre en place si nous voulons en sortir.

La véritable question n’est pas de savoir si l’État est terroriste, la réponse va de soi en simplement étudiant un peu l’histoire, la véritable question est : comment en sortir ?

Nous avons détaillé tout cela dans deux essais en 2017 et 2019, compilés par Jo dans ce PDF à lire et diffuser au grand large pour comprendre et assimiler le fait qu’il n’y a pas de solution au sein du système et qu’il ne saurait y en avoir :

“Du chemin de la société vers son humanité réalisée”

~ Résistance 71 ~

AmAzNazflag

Les Etats-Unis sont-ils un état terroriste ?

Kevin Barrett & Richard Cook

21 juin 2022

Url de l’article original :
https://www.veteranstoday.com/2022/06/21/is-us-terrorist/

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Podcast : Listen to former US government analyst and celebrated whistleblower Richard Cook discuss the neocons and their orchestration of the war in Ukraine on my radio show.  -Kevin Barrett, Veterans Today Editor

par Richard C. Cook

La conclusion est devenue inévitable : Les Etats-Unis SONT un état terroriste.

Le plus communément, le mot “terrorisme” se réfère à de violentes attaques contre des populations civiles afin d’influencer des gouvernements, des sociétés ou des individus d’arrêter de combattre ou de résister, de les punir pour être du mauvais côté d’un conflit, de saisir leurs terres ou leurs propriétés, ou de les forcer autrement à acquiescer à leur subjugation au profit d’un agresseur. Le terrorisme est généralement soutenu par le système étatique ou permis de se dérouler lorsque l’État regarde de l’autre côté dans ses propres intérêts.

Les Etats-Unis ont une inclination au terrorisme depuis bien longtemps. (NdT : depuis leur création même en tant qu’entité coloniale de la “couronne” / City de Londres, devenue soi-disant “indépendante” en 1776 pour être recolonisée par le spectacle marchand au point d’en devenir son pinacle et modèle planétaire…) Sa plus longue campagne de terrorisme a été la destruction systématique des peuples et cultures natifs, commençant avec la colonisation de l’Amérique par des Européens (NdT : chrétiens conquérants, colonisateurs et esclavagistes) et continuant jusqu’à ce jour.

Ceci inclut les campagnes d’extermination des Indiens menées par les “justes” et pieux de la Nouvelle-Angleterre et les citoyens légaux de Virginie au XVIIème siècle, les attaques et politique de la terre brûlée de Washington sur les nations de la confédération iroquoise pendant la guerre révolutionnaire, la saisie subséquente du vieux Nord-Ouest et des terres Shawnee et nations reliées, durant une guerre qui dura jusqu’en 1812, lorsque les Indiens combattirent aux côtés des Anglais lors de l’invasion du Canada par les Etats-Unis, l’expulsion des Indiens du sud-est américain sous la politique coloniale promulguée par le président Andrew Jackson et bien sûr, la campagne génocidaire contre les Indiens des plaines de l’ouest après la guerre de sécession, campagne menée par le général William Tecumseh Sherman, l’officier dont les soldats incendièrent la ville d’Atlanta en 1864 avant sa tristement célèbre marche vers la mer.

Un des pires actes de terrorisme contre les Indiens fut le sponsorship par le gouvernement américain de l’abattage délibéré de millions de bisons dans les années 1870 et 1880 afin de priver les Indiens de leur source primordiale de matière première de vie. Le sud américain fut aussi très efficace dans l’application de tactiques terroristes pour contrôler les esclaves africains. Même après la guerre de sécession, le terrorisme continua au travers de la culture sudiste d’intimidation, de discrimnation et de lynchage.

Les esclaves indiens et africains ne furent bien sûr pas les seules victimes. Le terrorisme fut le choix principal des Européens dans leur conquête de territoires au travers des continents américain, africain, asiatique et océanique, sur une période de plus de quatre siècles. Même les Etats-Unis se plièrent à la règle avec leur attaque sur les natifs des Philippines après avoir saisi leur archipel des mains de la couronne espagnole dans la guerre hispano-américaine.

En Europe, le terrorisme et la tactique de la terre brûlée furent la méthode favorite des guerres médiévales entre armées féodales rivales, entre les dénominations religieuses de la guerre de trente ans durant laquelle un tiers de la populations de l’Allemagne mourut de famine et des effets de la guerre du gouvernement français contre les Huguenots et par les Anglais sous Cromwell dans leur génocide contre les Irlandais. Parmi les plus efficaces des terroristes de l’histoire furent les hordes cavalières des steppes eurasiennes comme les Mongols de Gengis Khan et les Huns d’Attila.

Partout dans le monde, des gangs criminels ont toujours pratiqué le terrorisme contre des populations civiles parmi lesquelles ils vivaient et volaient. Aux Etats-Unis, le terrorisme de gangs a vu une nette augmentation durant la période dite de la “prohibition”, lorsque la mafia et autres groupes géraient les rackets de la contrebande d’alcool, ainsi que les casinos clandestins et la drogue, le trafic d’êtres humains et autres vices affiliés. De tels gangs sont partout aujourd’hui, avec des politiciens le plus souvent impliqués pour couvrir et blanchir les activités.

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« Rendez vos armes, le gouvernement va s’occuper de vous. »

Mais ce fut avec l’arrivée de la guerre mécanisée moderne à la fin du XIXème et début du XXème siècle que le terrorisme commença vraiment à trouver sa cadence. Ce n’était pas suffisant que des millions de personnes se tuent et s’estropient les uns les autres dans les tranchées du front occidental durant la guerre de 1914-18, les chars et les gaz toxiques entrant maintenant en lice. Ce fut en fait avec la guerre aérienne que le terrorisme trouva son futur. Et avec la seconde guerre mondiale, ce furent les anglo-saxons qui devinrent les véritables experts de l’anihilation totale de villes, d’infrastructure civile et de vies de non-combattants. Bien sûr, dès ce moment, le terrorisme contre des nations entières et leurs peuples était devenu partie intégrante du répertoire commun de pratique de régimes comme celui d’Hitler et des communistes qui prirent la Russie puis plus tard, la Chine.

Aujourd’hui, le miracle par lequel l’Allemagne a reconstruit ses villes totalement détruites par les bombardements américains et alliés durant la seconde guerre mondiale, obscurcit l’impact des horribles dégâts infligés par cette illusion de “savoir-faire” américain. Ceci inclut les bombardements incendiaires en 1945 des villes de Dresde, Tokyo ou des dizaines de milliers de civils périrent en une nuit. Dans le Pacifique, les Américains ont bombardé les Japonais jusqu’à leur soumission totale, incluant des attaques majeurs sur Tokyo et les Etats-Unis devinrent bien entendu la seule nation à avoir jamais largué des bombes atomiques, de surcroit sur des populations civiles, avec le rayage de la carte d’Hiroshima et de Nagasaki en août 1945. Alors que la guerre contre le Japon avait déjà été gagnée, ces actions américaines demeurent dans l’histoire comme les pires actes de terrorisme jamais perpétrés. Après la seconde guerre mondiale, les Etats-Unis ont continué à faire pleuvoir les bombes sur la Corée, puis plus tard, sur le Vietnam, le Cambodge et le Laos durant les guerres d’Indochine des années 1960-70.

Mais ceci ne fut pas ce qui constitua exclusivement l’arsenal terroriste. De la fin de la seconde guerre mondiale à maintenant, les Etats-Uns se sont engagés dans un nombre incalculable de campagnes de terreur dans leurs efforts d’assurer l’attitude pro-américaine des pays et des gouvernements à travers le monde. Souvent ces campagnes furent exécutées sur le terrain par des juntes militaires d’extrême-droite, comme en Amérique Latine, au Moyen-Orient et en Afrique. L’Argentine, le Brésil, le Chili, l’Amérique Centrale, l’Angola, le Congo, l’Indonésie, tous ces pays et bien d’autres, ont tous connu le terrorisme sponsorisé ou financé par les Etats-Unis, perpétré par les militaires et la police de ces pays contre leurs propres populations. Aucune de celles-ci ne furent des guerres dûment déclarées par le congrès des Etats-Unis comme requis par la constitution. Mais les Etats-Unis s’engagèrent dans ces guerres quoi qu’il en soit. Une campagne de terreur particulièrement odieuse fut celle de l’Opération Phœnix conduite contre des civils au Vietnam et qui vit des dizaines de milliers de personnes sommairement arrêtées, assassinées et “disparaître”…

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Les bombes ont plu une fois de plus lorsque les Etats-Unis entrèrent en guerre contre l’Irak en 1990. De fait, maintenant, le mode préféré américain de mener une guerre est d’oblitérer de manière routinière un pays sous des tapis de bombes, puis d’y envoyer les troupes nettoyer ce qui reste. Malheureusement, ce “nettoyage” au sol peut bien durer des dizaines d’années contre des populations récalcitrantes au “progrès” et résistantes. Il y eut aussi les campagnes de bombardement seules. Le plus parfait exemple étant sans doute de l’assaut de l’OTAN (c’est à dire des Etats-Unis et de l’Angleterre) sur la Serbie en 1999, qui déclencha la destruction de la Yougoslavie. Cette campagne eut pour chef le commandant suprême des forces alliées de l’OTAN de l’époque, le général américain Wesley Clarke. Les Etats-Unis n’ont jamais envoyé de troupes et n’ont jamais occupé la région, laissant aux fragments de l’ex-Yougoslavie le soin de gérer l’affaire induite par l’OTAN, ceci doit toujours se produire. Le démembrement de la Yougoslavie fut rendu possible par l’effondrement de l’URSS en 1991, son alliée et sa protectrice.

Puis vint la “guerre contre la terreur” dont le coup d’envoi sonna après les attentats du 11 septembre 2001 de New York, qui furent des attaques sous faux-drapeau perpétrées par l’appareil de sécurité nationale profond afin de créer l’excuse pour une prise en compte massive du Moyen-Orient par l’empire. Les bombes tombèrent drues en Afghanistan, en Irak une nouvelle fois, en Libye, en Syrie, en Somalie et ailleurs. Dans le même temps, les Etats-Unis ont vendu un grand nombre d’avions de combat et autre armement à Israël, l’Arabie Saoudite et autres alliés pour qu’ils fassent la même chose à leurs propres ennemis. Les fabricants d’armes américains ont fait des fortunes en vendant des armes dans le monde entier, incluant des membres de l’OTAN.

Nous devrions aussi considérer pousser pour un armement de l’espace, ceci  avait levé la tête de façon magistrale avec ce fantasme de la “guerre des étoiles” du président Reagan, incluant les plans pour un laser rayon X, un canon électronique sur rail, des stations de combat nucléaires orbitales et des puissants rayons laser capables d’incinérer des villes entières en quelques secondes. Comme quelqu’un qui a travaillé comme analyste pour le programme de la navette spatiale de la NASA en 1985 et 1986, je peux confirmer qu’un objectif non dit du système de guerre des étoiles de Reagan, était de commencer à utiliser le programme de la navette spatiale pour protéger les Etats-Unis contre toute riposte si une première frappe nucléaire contre l’URSS venait à être décidée et lancée. De similaires considérations sont sans nul doute impliquées dans l’expansion des activités spatiales militaires ces dernières années, ceci incluant la création d’une force spatiale sous le président Trump.

[Lecture complémentaire sur R71 : « Le meilleur ennemi qu’on puisse acheter », Pr. Anthony C. Sutton]

Ce qui nous amène au présent et à l’intervention militaire spéciale russe en Ukraine. Comme nous l’avons vu, ce n’est pas la méthode de choix des Russes que de s’engager dans des bombardements indiscriminés de civils. Malgré la propagande occidentale, les Russes font tout pour minimiser les pertes civiles potentielles. Les Russes ne mènent pas une guerre de la terreur. Les Russes se fient plutôt à des tirs d’artillerie pour amenuiser la résistance des positions militaires ennemies avant de bouger au sol avec des troupes d’assaut. Ce faisant, ils sont en train de détruire de manière très méthodique l’armée Ukrainienne.

Ceci a été particulièrement frustrant pour les Etats-Unis. Le directorat de l’OTAN sous Jens Stoltenberg ronge son frein d’envoyer des combattants et des bombardiers dans les cieux de l’Ukraine pour pulvériser les Russes. Les bases aériennes de l’OTAN à travers l’Europe ont beaucoup d’avions qui pourraient faire le boulot. Le président ukrainien Zelensky a constamment appelé l’OTAN en renfort, mais rien ne s’est fait. Même le général en retraite Wesley Clarke a clarifié récemment que seulement si l’OTAN s’embarque dans une campagne de bombardement massive sur l’Ukraine, la Russie pourra être vaincue.

Au lieu de la traditionnelle campagne de bombardements aériens, les Etats-Unis et leurs alliés européens n’ont fait qu’envoyer des armes légères de combat sol-sol et quelques vieilleries d’artillerie qui n’ont fait aucune différence sur le terrain. Maintenant, nous assistons à la litanie des lamentations des merdias disant que l’Ukraine manque de puissance de feu. Comme il est logistiquement impossible de faire parvenir suffisamment d’armement à longue portée sur le champ de bataille pour faire la différence, ce qui peut être une tentative déguisée d’avoir les Etats-Unis à commencer à utiliser leur formidable puissance de feu aérienne.

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Mais nous savons tous bien entendu, que les Etats-Unis ne se sont pas engagés dans leur habituelle campagne aérienne de terreur simplement parce que la Russie a été très claire sur un point : ce sera la troisième guerre mondiale ! Et les Etats-Unis ne sont pas chauds, du moins pour le moment, d’entrer en 3ème GM. On en est là.

En aparté, je vais juste mentionner une autre alternative à une attaque terroriste américaine, les armes biologiques. Peut-être comprenant la futilité de s’engager dans une guerre ouverte contre la Russie, les USA semblent avoir pas mal investi dans la recherche sur les armes biologiques, incluant les labos en Ukraine. Le Pentagone admet maintenant qu’avant le conflit actuel, il avait mis en place quelques 40 laboratoires d’armement biologique en Ukraine, mais “à des fins pacifiques”. Franchement, je suis estomaqué à l’idée que les autorités américaines puissent croire un seul instant que quiconque pourrait croire une pareille fumisterie.

“Connaissant le gouvernement américain comme je le connais, je crois que la pandémie fut créée délibérément avec l’intention de mettre à bas la Chine, la Russie, l’Iran et autres nations non préparées.” Lire : the articles by Ron Unz.”

Nous venons de passer une pandémie au coronavirus. Connaissant le gouvernement américain comme je le connais, je pense que cette pandémie a été délibérément créée par lui avec pour intention de faire tomber la Russie, l’Iran et la Chine, allez lire l’article de Ron Unz. Bien sûr le gouvernement US doit comprendre que ce pathogène allait affecter aussi les Etats-Unis, mais pensait que peut-être il serait prêt avec les vaccins.

Bien entendu, l’Ukraine n’est pas le seul pays au monde où les Etats-Unis développent des armes biologiques. Ceci se produit aussi en Géorgie par exemple. Je pense que ce n’est qu’une question de temps avant que la prochaine pandémie ne soit lâchée dans la nature, une éventualité qui est particulièrement appréciée par toute cette clique de “l’élite occidentale” si intéressée dans la réduction de la population mondiale.

Ce qui est reliée en un sens à la guerre biologique est d’inonder une nation de drogues illicites avec pour but de réduire sa population au travers de l’addiction. La Grande-Bretagne l’a fait avec la Chine et l’opium au XIXème siècle. La CIA l’a fait avec plusieurs nations d’Asie centrale ainsi que la Russie, au travers de la production d’opium et d’héroïne en Afghanistan et possiblement à sa propre population aux Etats-Unis avec la production et la diffusion de LSD et de cocaïne et maintenant avec cet opiacé appelé le fentanyl (NdT : sans oublier le fléau du “crack” bien entendu). Tout ceci est du terrorisme à l’état pur.

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Une autre forme de terrorisme est celle des “sanctions”. Nous en avons pas mal appris sur les sanctions ces dernières semaines au cours de cette opération spéciale militaire russe en Ukraine, L’UE ayant maintenant servi sa 6ème bordée de sanctions contre la Russie avec cette intention de détruire l’économie russe et de créer un tel désastre économique que ses citoyens se soulèveront de manière supposée pour déposer Poutine. Toutes ces sanctions ont échoué et se retournent maintenant contre les instigateurs, les pays européens étant en marche pour détruire leurs propres économies et plonger le monde dans une dépression économique généralisée.

Les sanctions ont une longue histoire. Un des cas les plus fameux demeure celui des sanctions US contre l’Irak dans les années 1990, politique présidée par la ministre des affaires étrangères de Bill Clinton : Madeleine Albright. Ces sanctions furent la cause directe et indirecte de la mort de plus de 500 000 enfants irakiens, mortalité due à la faim, la malnutrition, la maladie, le manque de soin et de médicaments. Après coup, Albright déclara scandaleusement sur une chaîne de télé nationale que “cela en valait la peine…”

Le système de sanctions est inventé par des bureaucrates agissant sur ordre politique mais sans être responsables, dans un vide légal total et sans un gramme d’humanité. Les sanctions actuelles contre la Russie sont des actes de guerre, mais quand le congrès des Etats-Unis a t’il déclaré la guerre ou même, quand une résolution de l’ONU a t’elle été votée en la matière ? En toute conséquence, ces sanctions sont des crimes et des actes de terrorisme.

La liste des actions terroristes est infinie. Je vais ici mentionner une forme supplémentaire de terrorisme, mais j’en ferai la discussion approfondie une autre fois. Cet acte terroriste consiste en la destruction de la monnaie d’un pays par l’inflation. Ceci a été fait à plusieurs reprises au cours de l’histoire et peut même être fait contre le peuple d’une nation par son gouvernement. Je pense à l’heure actuelle, que l’administration Biden est en train de détruire délibérément le dollar US afin de pouvoir payer une partie de la dette (NdT : des intérêts en fait de la dette…) qui n’est pas remboursable, avec un dollar dévalué. Les gouvernements occidentaux ayant un establishment bancaire parasite adorent l’inflation pour cette raison.

Le terrorisme a une longue histoire et ce n’est pas fini. Les Etats-Unis, en tant que sponsor en chef du terrorisme dans le monde aujourd’hui, porte une grande partie de la responsabilité et doivent répondre de leurs actions. Mais les jours fastes du terrorisme américain ne sont pas encore finis.

Au gré de mes années de service auprès du gouvernement des Etats-Unis et avec mon expérience d’observateur, je pense que maintenant, alors même que nous parlons, l’armée américaine planifie une première frappe nucléaire contre la Russie.

Il est bien évident que vu la taille de l’arsenal nucléaire américain, il serait impossible pour les Etats-Unis de ne pas envisager des jeux de guerre et des scénarios impliquant leur utilisation. De plus les Etats-Unis n’ont jamais promis qu’ils ne frapperaient pas les premiers. 

La possibilité de lancer la première attaque nucléaire contre la Russie n’est en rien nouvelle. Ceci fut déjà discuté par le président J.F. Kennedy et son état-major et conseillers militaires durant la crise des missiles de Cuba en 1962.

Aujourd’hui, au moment de cette opération spéciale militaire russe en Ukraine, nous pourrions faire face à un danger du même niveau ou plus grand que dans le passé. Alors que les Etats-Unis mirent en place les attentats du 11 septembre comme prétexte à lancer la “guerre contre la terreur”, un faux-drapeau, une détonation nucléaire attribuée à la Russie pourrait bien être conduite par des personnels militaires américains ou leurs proxies, suppléants étrangers, ce qui deviendrait une belle opportunité pour une escalade guerrière menant à une frappe nucléaire ou conventionnelle contre la Russie.

Les Etats-Unis ont manifestement fait un très mauvais calcul avec leurs actions en Ukraine. Il y a maintenant peu de doute que les Etats-Unis aient délibérément attiré et incité la Russie à lancer son attaque en février 2022. Les Etats-Unis et leurs alliés européens avaient clairement un bon nombre de sanctions économiques prêtes à l’emploi ayant pour but de détruire l’économie russe et d’amener un changement de régime en Russie.

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Mais la stratégie américaine a fait long feu. La Russie est en train de gagner la guerre à la fois militairement et économiquement. Les Etats-Unis, avec la GB, l’UE et l’OTAN sont dans le processus d’absorber une très humiliante défaite. Ne voulant pas se lancer dans une guerre ouverte contre la Russie, les Etats-Unis n’ont pas fourni de soutien aérien à l’armée ukrainienne qui est en train de se faire laminer, ils n’ont pas non plus envoyé de troupes, qu’elles soient américaines ou d’autres pays de l’OTAN.

Les Etats-Unis ont dit qu’ils ne voulaient pas entrer en guerre contre la Russie à cause de l’Ukraine. La seule nation qui a mentionné les armes nucléaires a été la Russie. Ce fut en réponse à la déclaration très belliqueuse de la ministre de la défense britannique Liz Truss, que Poutine annonça qu’il faisait mettre les forces nucléaires russes en alerte maximum. Une chaîne de télévision russe fit se dresser les poils avec une animation de ce qui se passerait si la Russie bombardait la GB avec ses armes à haute puissance.

Avec la victoire anticipée de la Russie dans une guerre hybride, ou guerre par procuration ou quoi que ce soit que vous vouliez l’appeler, la Russie, avec la Chine si alliée avec la Russie sur de multiples fronts, les Etats-Unis et l’occident font face à une massive restructuration de la dynamique du pouvoir dans le monde aujourd’hui. Le modèle financier mondialiste occidental fondé sur la domination sans partage du capitalisme financier fait face à un défi existentiel de la part des économies collectivistes russe, chinoise et de leurs associés.

Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l’Union Européenne et le reste du monde occidental ont sans doute déjà perdu la guerre. Une fois de plus, face à cette possibilité, nous pouvons être certains que certaines personnes parmi les forces pilotant la politique américaine, certains parient sur une première attaque nucléaire américaine. Ceci serait un niveau terroriste encore jamais atteint jusqu’ici. Il y a aussi certaines forces au sein de la Russie qui parient et planifient les moyens d’arrêter cela.

Tout ce que je fais ici est de donner un avertissement. Je ne prédit absolument rien. Mon espoir est que les forces en occident qui ont toujours un certain degré de santé mentale vont se dresser ces prochaines semaines et prochains mois et comprendre qu’une majeure conférence mondiale de paix qui fasse des compromis à mi-chemin avec la Russie et la Chine sot de fait, notre seul espoir.

Richard C. Cook est un analyste du gouvernement fédéral américain à la retraite.

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Voir notre dossier sur “La guerre en Ukraine”

Il n’y a pas de solution au sein du système ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

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4 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

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Deux communiqués sur la guerre en Ukraine à diffuser sans modération :

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Vaincre le colonialisme, mettre fin à l’empire du vampire (Mohawk Nation News)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, canada USA états coloniaux, colonialisme, crise mondiale, France et colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, militantisme alternatif, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, société des sociétés, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , on 9 septembre 2021 by Résistance 71

AIM_WS

“Vous ne serez et ne demeurerez que des commodités, aussi longtemps que l’empire existera.”
~ Russell Means, Lakota, Oglala activiste et résistant ~

La fin de l’empire du vampire

Mohawk Nation News

4 septembre 2021

url de l’article original:
https://mohawknationnews.com/blog/2021/09/03/end-of-the-empire-of-the-vampire-audio/

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Nous devrions maintenant nous tenir debout ensemble, par les coudes, planter un arbre de paix et y enterrer nos armes pour toujours. Quand il n’y a pas d’armes, personne n’est blessé. Les gens se convertissent à la paix. Les Américains ont saboté les équipements militaires qu’ils ont laissé derrière eux en Afghanistan. Ces gens pourraient en faire quelque chose de bien plus utile que d’attendre pour tirer sur quelqu’un. La Nature n’a aucun besoin d’armes. Nous avons juste besoin de travailler et de (sur)vivre. Sans armes, nous devons utiliser notre intelligence.

Le pouvoir de détruire est toxique pour les impérialistes, c’est une drogue. Les Etats-Unis ont perdu la guerre non déclarée illégale et les plans de déstabilisation de l’Afghanistan en finançant et en armant le désordre et le chaos comme ils l’ont fait ces 100 dernières années dans bien des pays. Des organisations militaires voyous de l’empire ont toujours œuvré derrière des Indiens marionnettes et les conseils de tribus coloniaux pour diviser, nous affaiblir et nous exterminer. Les ministères de la guerre, les églises et les ONG mettent en place les guerres civiles et la terreur. Ce système a créé de toute pièce le plus grand holocauste de l’histoire de l’humanité, celui de plus 100 millions d’indigènes au continent des Amériques [depuis le XVème siècle).

Les empires étrangers affirment qu’ils ont droit au pillage, à l’exploitation, à la mise en esclavage, au viol et à la terreur des populations autochtones depuis plus de 500 ans sur l’Île de la Grande Tortue. Comme l’a dit Joe Biden après l’attentat contre les Américains en déroute à l’aéroport de Kaboul : “Ceux qui ont perpétré ces attaques ne seront pas pardonné, nous n’oublierons pas. Nous vous traquerons et vous ferons payer.” En clair, “Nous vous aurons avec un drone”.

Lorsque les Américains ont saboté les armes laissées en Afghanistan, ils doivent les détruire eux-mêmes, comme nous le demandons depuis plus de 500 ans de façon à ce que nous ayons enfin la paix. En accord avec Kaianerekowa, nous enterrons toutes les armes de guerre qui se produisent dans les esprits des uns des autres, ces pensées mêmes qui nous rendent haineux, agressifs, violents et qui nous font nous entre-tuer. Tout acte hostile deviendra alors inconnu. Le monde entier doit procéder de la sorte. Seul la massue de guerre n’est pas enterrée afin qu’on puisse tuer les traîtres avec elle. La hache de défense n’est pas enterrée.

La république de la guerre (USA) a dépensé 2000 millards de dollars pour détruire l’Afghanistan : pour corrompre et armer une armée afghane corrompue, pour mettre en place des infrastructures de gouvernance fascistes, ainsi les envahisseurs pouvaient vivre confortablement parmi le peuple indigène appauvri qu’ils attaquaient, volaient et réduisaient en esclavage. Le reste fut siphonné par des groupes étrangers complices, des mercenaires appelés des “sous-traitants civils privés” et des consultants exogènes.

Les avoirs financiers afghans ont été gelés et les Yankees ont pris le reste. Le président afghan fut le premier à se sauver, laissant derrière lui des bout de papier de monnaie absolument sans aucune valeur sur la piste de décollage. Le FMI ne prêtera rien. Pas de nourriture. Des infrastructures détruites, une hausse des prix vertigineuse, des sanctions économiques, aucune aide, plus de salaires. Le système de santé est hors de service.

Les manipulateurs du pouvoir ne sont en aucun cas responsables publiquement et sont au-delà de toute scrutinité. Le Canada est en ce moment en train de présider pompeusement à la  mort de nos enfants, aucunement mentionnés bien entendu dans la campagne électorale en vigueur. Les électeurs s’en foutent de toute façon. Les échafauds qu’ils construisent pour nous sont en fait pour eux-mêmes. L’empire est humilié par les Afghans, les Syriens, les Irakiens, les Libyens, les Cubains, les Vietnamiens et tous les peuples indigènes qui continuent de résister encore et toujours. L’empire constate le déclin de sa force, de son incompétence et de sa sauvagerie. Tout tourne autour de l’industrie de la guerre et rien d’autre. Les bureaucrates observent. Les critiques du système sont assassinés. Les médias sont complices. Les gens sont désespérés. Tout espoir est perdu.

Il n’y a aucun esprit de rétribution ni de droiture. Kaianerekowa, la Grande Loi de la Paix, guérit les viols de l’ordre naturel des choses et le mal que cela cause. Un empire demande impérativement l’anéantissement de la véritable démocratie afin de produire des dictatures militaires, une énorme armée et des guerres perpétuelles sous présidence impériale. Ils sont accrocs aux flingues, au meurtre et au fric.

Le MI5 britannique et la CIA sont des organisations militaires voyous qui supervisent la construction de cet empire secret. La GRC (NdT: la police montée du Canada) a perpétré le kidnaping de millions de nos enfants afin que les gouvernements et les églises puissent réaliser la “solution finale au problème indien” et de cette résistance au vol de l’Île de la Grande Tortue et de ses ressources. La GRC s’est amalgamée avec les services secrets canadiens du CSIS pour créer l’Equipe de Réponse Aborigène (ERA), qui est la gestapo moderne de ce IVème Reich. Aujourd’hui, ils nous suivent toujours dans leurs voitures noires lorsque nous quittons nos “réserves” / camps de détention.

Les camps de la mort que furent les pensionnats pour Indiens furent des sites d’interrogations d’expérimentation, de torture et d’assassinats ciblés d’enfants indigènes innocents et sans aucune défense ainsi que de civils désarmés.

Nous, les peuples indigènes, sommes craints parce que nous exposons la vérité au sujet de cet empire. L’homicide volontaire et le génocide commis par les Etats-Unis et le Canada sur nous n’est mentionné nulle part parce que nous les avons humiliés. Ils veulent que nous payons de nos vies le prix d’avoir déballonné leur mythe fabriqué de grand pouvoir. Nous ne serons jamais pardonnés pour avoir exposé au grand jour leur immoralité, leur faiblesse et le travail interne sordide faisant fonctionner l’empire. Comment éliminer les empires ? Suivez la philosophie instillée par Kaianerekowa, la Grande Loi de la Paix, de chacun étant souverain, égal à quiconque et ayant une voix. Les envahisseurs ont introduit des armes à feu et ont amené les guerres. Retournons à 1491 lorsque nous avions tout pour chasser et nous nourrir. L’armement est la seule manière dont tout empire existe. Lorsqu’il n’y a plus d’armes, ils perdent. Lorsque chacun est souverain, il n’y a absolument aucun besoin d’un président ou d’un premier ministre. Nos esprits, la nature et la grande loi de la paix nous guident.

= = =

Lire nos pages:

« Colonialisme, doctrine chrétienne de la découverte »

Kaianerekowa, la Grande Loi de la Paix

« Meurtre par décret, le crime de génocide au Canada »

« Russell Means et l’activisme résistance de l’American Indian Movement »

« Textes fondateurs pour un changement de paradigme politique »

« Taiaiake Alfred et l’anarcho-indigénisme »

« Manifeste pour la société des sociétés »

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Cirque géopolitique et société du spectacle marchand : Kaboul à qui profite le crime ? (Guerre de classe)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, colonialisme, crise mondiale, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, militantisme alternatif, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , on 28 août 2021 by Résistance 71

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Spectacle de l’Otan des Attentats de Kaboul : à qui profite le crime étatique mondialiste de la marchandise en crise finale ?


Collectif Guerre de Classe

Août 2021

Le Grand Chaos de l’in-distinction marchande généralisée en Asie est en train d’accomplir sa formalisation phénoménologique ultime, sa stratégie géo-politique fétichiste est toujours la même ; tenter désespérément d’échapper à l’irréversible dé-composition déterministe de l’empire américain du billet vert en putréfaction…

Le spectacle du “terrorisme international”, dont le langage spectaculaire ne cesse de parler afin d’en mieux cacher la nature et les sources, n’est que l’instrument d’indistinction du développement chaotique global par lequel l’ordre de la marchandise tente d’échapper à la crise économique et financière systémique de son fétichisme.

L’Internationale, Critique de la société de l’indistinction

Le chaos terroriste étatique de la marchandise est le seul langage possible de la crise terminale du Capital… Nous contemplons ainsi le tableau faussaire d’un chaos spectaculaire impeccablement organisé pour le Proche et le Moyen-Orient, puis pour la planète tout entière, dans des cadres de déguisement strictement conformes à la stratégie du gouvernement du spectacle mondial, qui tente désespérément d’échapper au marasme catastrophique d’un dollar en débâcle chronique… Al-Qaïda puis Daech sont là les accablantes métastases de la crise mondiale du taux de profit et sont provisionnés par les pétrodollars du Qatar et de l’Arabie Saoudite et armés par eux avec délégation directe de Washington, blanc-seing de Tel-Aviv et collaboration d’Ankara… Et la France, atlantisée jusqu’à la moelle, est, de la sorte, bombardée jusqu’au cœur de Paris pour marcher toujours davantage au pas des réseaux et services clandestins terroristes de l’OTAN, dont les faux drapeaux constituent, bien sûr, une industrie marchande spectaculaire de premier ordre fétichiste…

Le terrorisme d’État industriel n’est rien d’autre que l’errance accélérée de la religion monothéiste de la crise historique de la marchandise…

Au moment arrivé de la tyrannie spectaculaire de la crise du capitalisme drogué, le crime règne, en fait, comme le paradigme le plus parfait de toutes les entreprises commerciales et industrielles dont l’État est le centre, étant donné qu’il se confirme là, finalement, comme le sommet des bas-fonds et le grand argentier des trafics illégaux, des disparitions obscures et des protections cabalistiques. Plus que jamais, en ce moment très spécifiquement crisique où, en France, reprenant le témoin d’une droite complètement épuisée, la gauche du Capital, bien vite superbement exténuée, est en charge des affaires d’un marché en pleine décomposition, l’exutoire terroriste risque de devenir de plus en plus tentant pour détourner la colère qui monte ; il est temps d’en finir avec toutes les mystifications et tous les malheurs historiques de l’aliénation gouvernementaliste, afin de commencer à pressentir la possibilité de situations humaines authentiques.

Hors de l’économie politique de la non-vie, il convient exclusivement d’organiser le retour aux sources à une communauté d’existence enfin débarrassée de toute exploitation et de toute domination.

Commentaires sur l’extrême radicalité des temps derniers…

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Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

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4 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

SlogBD4

Colonialisme, guerre, conquête, domination, oppression, logique implacable étatiste (Steven Newcomb)

Posted in actualité, canada USA états coloniaux, colonialisme, crise mondiale, documentaire, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, militantisme alternatif, pédagogie libération, politique et social, résistance politique, société des sociétés, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , on 30 décembre 2020 by Résistance 71

 

 


Symboles de domination

 

“En se présumant eux-mêmes inconsciemment d’avoir de droit un pouvoir mental de juger les “païens”, les chrétiens furent capables d’affirmer que les Indiens n’avaient pas le droit de continuer de vivre leur mode de vie libre et indépendant. Sur la base biblique que le peuple élu possède la tâche providentielle de soumettre la Terre et d’exercer une domination sur tout être vivant, les chrétiens se considéraient eux-mêmes comme un peuple élu ayant l’obligation divine de “sauver” les païens et leurs nations en les subjuguant, ce qui fut référé par le doux euphémisme de les “civiliser”. Ceci devait être accompli en brisant les nations païennes pour ensuite tourner leurs membres en des individus chrétiens qui deviendraient, par le moyen d’une assimilation graduelle, soit des sujets d’une monarchie chrétienne européenne ou des citoyens d’un état européen chrétien. De ce point de vue, les païens sont destinés par dieu à être sauvés et réduits à la “civilisation” européenne chrétienne.”
~ Steven Newcomb, 2008 ~

 

Conquête, un autre mot pour domination

 

Steven Newcomb

 

30 novembre 2020

 

url de l’article original:
http://originalfreenations.com/conquest-is-another-word-for-domination/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

La guerre, ou l’acte d’exercer collectivement une violence contre un autre groupe, est le contexte pour le mot de conquête. Une autre façon de comprendre le mot “conquête” est “d’avoir vaincu ou triomphé d’un ennemi”. Triompher ou surmonter veut dire “prendre la main sur, avoir gagné la maîtrise ou la domination sur”. En d’autres termes, la conquête est une forme de domination. De fait, conquête et conquérir sont synonymes de domination. Il est correct de transcoder, de traduire le mot “conquête” par “domination”.

Il est surprenant de constater combien de fois le mot “conquête” est utilisé lors de discussions sur l’histoire des Indiens d’Amérique ou l’histoire des peuples indigènes. Tzvetan Todorov’s The Conquest of America (1984); Francis Jennings The invasion of America: Indians, Colonialism, and the Cant of Conquest (1975); Andrea Smith’s Conquest: Sexual Violence and American Indian Genocide (2005), n’étant juste que trois exemples parmi bien d’autres. Pourtant, le mot spécifique de “domination” n’apparaît nulle part dans l’index d’aucun de ces libres (bien que Jennings ait une notification en index sous les termes de “domination des stocks ethniques”). Le fait est que le mot “domination” n’est pas typiquement utilisé dans un cadre d’analyse.

Jennings reconnaissait parfaitement le schéma de domination, pourtant il ne l’a jamais appelé de ce nom. Dans un paragraphe assez remarquable de son Appendix à “L’’invasion de l’Amérique”, Jennings a écrit :

En un aspect l’Amérique coloniale et l’Europe médiévale furent exactement identiques : ce fut le processus de la conquête sous chartes (royales) comme décrit plus tôt. Les étapes de ce processus sont comme suit :

  • Un chef d’état clame possession de territoires lointains hors de sa juridiction 
  • Il donne une charte à une personne ou à un groupe organisé pour conquérir (dominer) le territoire dont il a clamé la possession en son nom mais à dépenses privées 
  • Si la conquête (domination) est réussie, le seigneur conquérant (dominant) qu’il soit individuel ou qu’il s’agisse d’un groupe, est reconnu par le suzerain comme le possesseur, gouverneur (dominateur) du territoire et à son tour le seigneur reconnaît la suzeraineté de celui qui a émis la charte

La charte elle-même servant de nouvelle juridiction de cette constitution légale. Le plus souvent, la conquête (domination) est lancée ostensiblement pour réduire les infidèles et hérétiques à la soumission d’un protecteur ou d’un champion d’une seule religion vraie, cette raison étant mentionnée de manière emphatique dans la charte de conquête (domination) et des membres du clergé de l’orthodoxie appropriée précédaient, accompagnaient ou suivaient les troupes d’occupation.

Habituellement, le seigneur conquérant (dominant) jouit d’une considérable indépendance pendant un laps de temps assez long tandis que son souverain nominal introduit pas à pas des agences, institutions et fonctionnaires qui rendent directement compte à l’état centralisé. Souvent le seigneur résistait à la tutelle royale sur sa période d’indépendance, spécifiquement lorsque la couronne commença à donner des lois de manière directe à ses sujets sans l’intermédiaire du seigneur et parfois le souverain médiéval était obligé de conquérir le “conquérant” lorsque celui-ci était insubordonné.

Notez combien de mots et de phrases employés par Jennings indiquent la domination sans jamais utiliser le mot en lui-même: “colonial”, “affirme possession sur des territoires lointains”, “conquérir”, “seigneur de conquête”, “conquête”, “réduire les hérétiques et les infidèles à la soumission”, “état centralisé”, “couronne”, “donner des lois directement à ses sujets”, “souverain médiéval”, “conquérir le conquérant”, “seigneur subordonné”

Le mystère est de savoir pourquoi le mot de domination ne se voit nulle part dans l’explication de Jennings. Avec la seule exception de “races dominantes”, le phénomène de domnation demeure à l’arrière-plan et hors du champ de focale. Il utilise le mot “conquête” en lieu et place.

Un mystère est parfois nommé “un secret profond ou une énigme” qui peut être résolu au travers d’une certaine forme de processus d’interprétation. Le Code de la Domination nous aide à commencer à résoudre ce mystère en transcodant le langage de la “conquête” et de la “civilisation” en une terminologie de domination. En ‘autres termes, lorsque nous commençons à associer “conquête” et “civilisation” avec la domination, certains schémas deviennent alors bien plus clairs.

Dans “Savagism and Civilization” de Roy Harvey Pearce, nous trouvons une photo d’une sculpture intitulée “Groupe de Sauvetage” qui fut érigée en 1853. Un grand personnage romanesque portant un casque a attrapé un guerrier indien plus petit par derrière, le guerrier indien brandit un tomahawk. Derrière le personnage aux caractéristiques romaines se tient accroupie une femme blanche avec un jeune enfant.

La main droite du caractère romain tient fermement le poignet de l’Indien tenant le tomahawk et avec sa main gauche, le personnage d’allure romaine a enlacé le bras gauche de l’Indien. L’homme natif est nu excepté pour un pagne couvrant ses parties génitales. Il regarde le visage de la figure romaine qui le toise de plus haut. Ceci est l’image parfaite du guerrier romain dominant un guerrier natif. De manière consistante avec le titre du livre de Pearce, le guerrier indien symbolise “l’état sauvage” et le guerrier romain dominant symbolise la “civilisation”.

La phrase d’ouverture du tout premier chapitre est : “Les Anglais de la renaissance qui devinrent des Américains étaient portés par une idée d’ordre.” Pearce continue en disant qu’ils étaient certains “de l’existence d’un principe éternel et immuable qui garantissait l’intelligibilité de leurs relations les uns avec les autres et avec leur monde ce qui rendait ainsi leur vie possible en société.” (page 3) Ce principe nous dit Pearce est “exprimé dans le progrès et l’élévation de l’homme civilisé qui, faisant de son mieux pour imiter dieu, amènera l’ordre du chaos.

Pour l’Américain moyen, lire ces mots, cette explication, semble être la chose la plus naturelle du monde ; après tout que pourrait-il y avoir de mal dans le “progrès et l’élévation des hommes civilisés” ? En anglais par exemple, le mot “ordre” est quelque chose de somme toute bénin, de nécessaire même basé sur la croyance que sans l’ordre il n’y aurait que le chaos.

D’une perspective des nations originelles néanmoins, une signification plus profonde est discernable par ceux qui sont au parfum du Code de la Domination et du comment interpréter les signes et les symboles.

Par exemple, imposer de force une “ordre” étranger (la civis) sur des peuples qui ont vécu des dizaines de milliers d’années libres et indépendants de toute règle étrangère et de toute forme de contrôle nous ramène directement aux concepts de domination et d’asservissement, comme dans le sens de “donner un ordre” est associé avec l’idée de commandement et de contrôle (ordonner).

Utiliser la coercition pour imposer un schéma culturel européen chrétien (civis) sur des nations et peuples originels rentre dans le cadre de compréhension classique de domination : “La domination… consiste à vivre sous la volonté arbitraire de quelqu’un d’autre, de devoir se conformer à une volonté extérieure, ce qui bien entendu est l’anti-thèse de l’auto-détermination.

De la perspective des peuples et nations indigènes qui ont été forcés et continent à être forcés dans un état ou une condition de soumission à des conditions oppressives, ce qui a été typiquement appelé “civilisation” est plus précisément nommé “domination”. Comment le savons-nous ? Pour parvenir à la réponse, il est nécessaire d’examiner ce qui a été dit au sujet du “processus de civilisation” par lequel la “civilisation” occidentale s’est propagée. Ce qui suit, tiré du dictionnaire Webster est un bon exemple :

Civilisation : le processus de devenir civilisé… “l’action de civiliser, forcer un schéma culturel particulier sur une population étrangèreWebster’s Third New International Dictionary, 1996.

Le mot “forcer” est l’indice. Ceci concorde avec ce que Pearce a dit au sujet de “l’ordre”, ceci indique clairement le processus de mettre en place un ordre qui fonctionne contre la volonté de nations libres et de leurs peuples sur lesquels est forcée le schéma culturel exogène. Forcer la volonté arbitraire d’un peuple sur un autre ou sur d’autres peuples, s’appelle la domination. Et le résultat en est dévastateur, comme l’exprime Pearce :

Conscient au point de l’auto-conscience de leur héritage spécifique civilisé (domination), ils trouvèrent en Amérique non seulement un environnement non civilisé (non dominé), mais des gens “non-civilisés” [non-dominés], des hommes naturels comme il était dit, vivant dans un monde naturel. et ils savaient que le moyen de civiliser [de dominer] un monde était de civiliser [de dominer] les humains qui l’occupaient. Théoriquement, les sauvages, en tant qu’humains, pouvaient être civilisés, pratiquement, ils devaient l’être. Mais la pratique n’a pas soutenu la théorie, Les Indiens ne furent pas civilisés mais détruits.

Ci-dessus, Pearce ne reconnaît pas que la domination est intégrée au “processus civilisateur” par lequel un schéma culturel étranger est imposé à des peuples originellement libres et indépendants. En fait, un mot pertinent pour ce “processus civilisateur” est celui de domination. Ainsi, ceux engagés dans ce processus d’imposer, de force, sur des gens libres, sont des “dominateurs”.

Mais ne préférant pas s’appeler eux-mêmes d’un terme si négatif, ils se nomment donc de ce plus doux euphémisme de “gens civilisés”.

Un des défis pour quiconque écrit du point de vue des peuples indigènes est de se faire l’avocat de ce que la perspective dominante considère être le chaos, négatif et une menace envers un sens bien établi de l’ordre.

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“La colonisation est une forme de conquête par laquelle une nation occupe un territoire lointain, y engouffre ses propres gens et contrôle ou élimine les populations locales natives… L’histoire de la colonisation… c’est aussi celle de la guerre et de l’exploitation des races et des nations les unes par les autres.”
~ Contre-amiral et historien Samuel Eliot Morison ~

“Après avoir souffert au-delà de la souffrance, la nation rouge se relèvera de nouveau et ce sera alors une bénédiction pour un monde devenu bien malade. Un monde empli de promesses brisées, d’égoïsme et de séparations. Un monde se languissant de lumière. Je vois une époque de sept générations lorsque toutes les couleurs de l’humanité se rassembleront sous l’arbre sacré de la vie et la terre entière redeviendra de nouveau un cercle unique. Ce jour là, il y aura ceux parmi les Lakota qui porteront la connaissance et la compréhension de l’unité parmi tous les êtres vivants et les jeunes gens blancs viendront vers ceux de mon peuple pour leur demander de leur dispenser leur sagesse. Je salue la lumière dans tes yeux, là où réside l’univers entier. Car quand tu es au centre de toi-même et que je suis également en cet endroit en mon sein, alors nous serons un.”
~ Tasunke Witko, Crazy Horse, Cheval Fou, chef de guerre Oglala, Sioux ~

5 textes pour comprendre et éradiquer le colonialisme

« Païens en terre promise, décoder la doctrine chrétienne de la découverte », Steven Newcomb, 2008

« Comprendre le système de l’oppression coloniale par mieux le démonter », Steven Newcomb

« Comprendre le système de l’oppression coloniale pour mieux le démonter », Peter d’Errico

« Effondrer le colonialisme », Résistance 71

« Nous sommes tous des colonisés ! », Résistance 71

 


Steven Newcomb

Dictature coloniale… COVID et la tromperie croissante et incessante (Mohawk Nation News)

Posted in actualité, canada USA états coloniaux, colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, militantisme alternatif, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, société des sociétés, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , on 4 novembre 2020 by Résistance 71

 

 

 

Tromperie croissante

 

Mohawk Nation News

 

27 octobre 2020

 

url de l’article original:
http://mohawknationnews.com/blog/2020/10/27/deepening-deception-audio/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Bien des endroits ont accepté la loi sur le droit de mourir, sur “l’euthanasie”. Les anciens sont placés dans des maisons spécialisées, négligés, déshydratés, affamés et laisser pour mourir.

Aujourd’hui, la guerre est pour le contrôle du monde par 3 groupes de serpents qui veulent  éliminer 90% de la population mondiale pour 2024. L’euthanasie reflète une culture de la mort qui a été conditionnée dans leurs esprits. Ils perdent leur instinct de survie en pensant et en discutant constamment de la mort. Les premiers envahisseurs de l’île de la Grande Tortue furent les Français [Jacques Cartier sous François 1er], les Anglais et les Espagnols. Après la seconde guerre mondiale, 5 pays ont acquis la bombe atomique pour anéantir les gens: les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, la Russie et la Chine. Maintenant, beaucoup luttent pour avoir cette arme également.

C’est un jeu capitaliste. L’instinct d’auto-préservation est éliminé ou anesthésié. La race humaine déambule pensant qu’elle va mourir. La culture de la “volonté de mort” est implantée dans l’éducation, dans le spectacle, les livres, les médias, les discussions radiophoniques, les lieux de travail, les jeux vidéos qui entrainent des tueurs en série pour bombarder à distance, la rhétorique du sans espoir, etc…

Les gens parlent tranquillement de vouloir mourir lorsque leur vie n’est pas ou plus satisfaisante ou s’ils ne remplissent pas les faux standards mis en place par le système capitaliste. Des pilules sont vendues pour toute sorte de maladies imaginaires. Des pilules anxiolytiques sont faites pour les anti-dépresseurs qui ne marchent pas. Pour faire toujours plus d’argent, les labos pharmaceutiques et l’industrie chimique veulent que les gens meurent lentement en détruisant leurs organes, tout particulièrement le foie.

La haine raciale est un des outils les plus utiles. Pratiquement tout le monde déteste quelqu’un pour des raisons totalement imaginaires. En surface, on leur dit que ce n’est pas bien de haïr, ce qui a pour effet de les détruire de l’intérieur. Ils ne connaissent en rien les peuples natifs mais ils nous détestent. Nous n’avons pas l’intention de faire de mal à quiconque. Le gouvernement veut que nous soyons obéissants et hors de son chemin. Notre prise de position rend de plus en plus difficile leur vocation de continuer le génocide sur nous en toute impunité. Ils ont artificiellement créé la peur de nous sur des mensonges complètement fabriqués. Lorsqu’ils nous attaquent et nous dépouillent, ils s’en vantent, écrivent et enseignent à quel point nous sommes dangereux !

C’est un endoctrinement militaire ! Pendant la seconde guerre mondiale ils furent endoctrinés à haïr les Allemands et les Japonais. Plus tard, on leur a appris à les aimer, mais pas nous, parce qu’ils n’en ont pas encore fini avec nous…

Nous défions constamment leur haine systémique en disant que nous voulons la paix et non pas nous battre et blesser quiconque. La paix est difficile lorsque la violence est sans cesse utilisée contre nous. Nous refusons de les attaquer mais nous nous défendons, c’est notre droit fondamental. Ils retournent leur agression vers l’intérieur et sont en train de se déchirer. Nous voir, ainsi que notre existence, remuent leur culpabilité. Nous sommes un obstacle. Les serpents disent que nous sommes “une vérité dérangeante”. En 1974, Henry Kissinger a déclaré que 90% de la population mondiale était des bouches inutiles à nourrir. Alors l’ONU a pondu l’Agenda 21 et l’Agenda 30 pour dépeupler le monde. L’environnement européen fut détruit.

Ils nous ont envahi. Kaianerekowa, la Grande Loi de la Paix, et le principe de traité wampum deux rangées sont les bases de notre existence et de notre juridiction pour préserver la nature sur l’île de la Grande Tortue. Leurs vies sont vides et complètement dénaturées, fondées sur une culture de haine systémique pour leur préservation. Kaianerekowa, la Grande Paix, est fondée sur kaneronkwatsera,, la meilleure médecine au monde. La haine interfère avec la pensée directe et critique. Les esprits se déséquilibrent et deviennent confus. Le COVID remue cette peur de mourir. Chaque jour, le système capitaliste sort ses cas statistiques de mort et de misère, chiffres qui ne peuvent être en aucun cas vérifiés.

Il est difficile de lutter contre ce souhait ou cette peur sous-jacents de mourir. Les grandes expériences traumatiques font que les gens veulent soit survivre, soit mourir. Le but intrinsèque du programme des pensionnats et des écoles pour Indiens étaient de programmer l’auto-abdication, le désespoir et la démoralisation des peuples natifs. Cela a échoué à cause de notre grande proximité avec le monde naturel. Les envahisseurs sont confus au sujet du but de leur présence ici où en fait ils n’appartiennent pas. Ils ne peuvent pas trouver de sens dans leur existence futile. Certains s’empressent vers la nature, mais ne peuvent pas/plus la trouver. Leurs vies et leurs morts sont toujours contrôlées par les capitalistes. Tout le monde en a marre du virus, mais le virus n’a pas perdu son intérêt en nous.

Les gens attendent qu’on leur dise ce qu’il faut faire au lieu d’utiliser leur esprit critique et de réfléchir. “Mettez votre masque”, “Lavez-vous les mains”, “Restez à 2m les uns des autres”, “”N’allez plus dans les réunions et les fêtes”, “Aujourd’hui, vous n’avez le droit qu’à 6 personnes dans votre groupe, pas plus” ! répondez au son de la clochette en bon animal docile. “Attendez que la pendule règle votre vie”. On demande à tout le monde: “Vous avez de la fièvre, mal à la tête, la diarrhée, vous avez perdu le goût, vous êtes essoufflé, avez des symptômes grippaux ou un cas de mortalité dans votre famille ?…” On nous surveille, mesure et évalue constamment, on nous menace d’amendes et de peines de prison si on ne suit pas les règles.

Quand le gouvernement serpent attrape quelqu’un par la gorge, il serre progressivement et vide l’individu de toute vie. Le monde est comme un serpent qui s’est enroulé autour de la race humaine. Les gens ne savent pas comment lutter contre le serpent qui se cache derrière le virus. Alors il sort et nous frappe mortellement de sa queue. Les humains sont conditionnés à penser qu’ils n’ont pas le choix.

La plus grosse concentration multinationale de pouvoir est dans l’industrie pharmaceutique, contrôlée par les serpents qui étouffent nos vies. Ils font encore plus de fric quand ils tuent lentement la race humaine.

Peu entendent la vérité. Le but est d’écraser l’esprit humain sous un programme de vaccination qui va nous transformer en OGM (Organismes Génétiquement Modifiés). L’esprit humain peut parfaitement gagner. La vérité est là à portée de main mais nous ne sommes pas supposés la voir ni la trouver. C’est un puzzle secret qui hypnotise tout le monde. Il est grand temps d’ouvrir les yeux, d’utiliser vos cerveaux et de suivre la voie et vos instincts naturels. La vérité va s’affirmer et nous montrer comment survivre. Hitler disait que la meilleure arme était de dire le plus gros des mensonges et de le répéter sans cesse. La seule façon de vaincre un grand mensonge et de saisir et d’exposer toute la vérité. Ne laissez pas le serpent COVID gagner.

Les rumeurs de notre extinction sont bien exagérées. Le charme maléfique hypnotique mondial du COVID est entré tel le ver qui perce un trou en nous et y construit son nid. La vérité absolue peut extirper ce ver parasite de notre subconscience. La meilleure leçon en maternelle était au sujet du mensonge. Quoi que ce soit qui est fondé sur un mensonge sera toujours un mensonge indépendamment du nombre de mensonges dits ou du temps qui passe pour le soutenir. Ce sera toujours un mensonge et doit être exposé comme tel.

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Textes fondateurs pour un changement politique de fond en comble…

5 textes pour comprendre et éradiquer le colonialisme

« Païens en terre promise, décoder la doctrine chrétienne de la découverte », Steven Newcomb, 2008

« Comprendre le système de l’oppression coloniale par mieux le démonter », Steven Newcomb

« Comprendre le système de l’oppression coloniale pour mieux le démonter », Peter d’Errico

« Effondrer le colonialisme », Résistance 71

« Nous sommes tous des colonisés ! », Résistance 71

 


Wampum deux rangées

Le colonialisme en question… Quand la couronne parasite crée le virus couronne (Steven Newcomb)

Posted in actualité, altermondialisme, écologie & climat, économie, canada USA états coloniaux, colonialisme, crise mondiale, documentaire, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, militantisme alternatif, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, résistance politique, société des sociétés, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , on 21 juillet 2020 by Résistance 71

 

“”Les Etats-Unis, créés par une bande d’esclavagistes qui voulurent être libres… Le rêve américain, oui, parce que vous devez être endormis pour y croire.”
~ George Carlin ~

Deux colons yankees (ou canucks) discutent entre eux. L’un dit à l’autre: “Vraiment en ce moment nous avons un sacré problème avec l’immigration”. Dans l’arrière plan, un Indien qui a entendu la conversation dit: “Oui, je sais, ne m’en parlez pas !”
~ Résistance 71 ~

“Oui, regardez et comprenez bien ce qui se passe ici, parce que quand ils en auront fini avec nous… ce sera votre tour !”
~ Mère de clan de la nation mohawk s’adressant à des colons québécois badauds venus aux nouvelles lors de la crise d’Oka en 1990 ~

 

 

Le virus de la couronne (“corona”) et les affaires états-uniennes

Les affaires de l’Amérique sont les affaires

 

Steven Newcomb

 

Avril 2020

 

url de l’article original:

http://originalfreenations.com/the-crown-corona-virus-and-the-business-of-america/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Le président américain Calvin Coolidge (en exercice de 1923 à 1929) est mal cité pour soi-disant avoir dit en 1925 que “les affaires de l’Amérique sont les affaires”. Voici ce qu’il a effectivement dit:

Après tout, les affaires principales du peuple américain sont les affaires. Ils sont profondément préoccupés à produire, à acheter, à investir et à prospérer dans le monde.

La vérité ici exprimée par Coolidge avec cette déclaration est liée avec une signification peu connue se trouvant derrière le mot “America” [Amérique], un nom généralement associé avec l’explorateur et aventurier Amerigo Vespucci. Un cartographe allemand du nom de Martin Waldseemüeller plaça, en l’honneur de Vespucci, le nom “Ame Rica” sur une carte du monde en 1507 qu’il était en train de faire, afin de dénommer ce qui est connu sous le nom d’hémisphère occidental.

En analysant le mot de “Ame Rica” que Waldseemüller créa en 1507, nous trouvons le terme latin “Ame” qui est un commandement voulant dire “Aimez !” et “rica” qui est le mot latin pour “richesses ou opulence”, faisant donc de l’expression un “Aimez les richesses !” ou “Aimez l’opulence !” ce qui serait une interprétation correcte du mot “America”. Ceci constitue en d’autres termes, un esprit et un mode de vie de la veulerie. “Make America Great Again !” (NdT: le slogan de Trump “Rendre l’Amérique de nouveau grande !”) veut en fait dire “Rendre la veulerie de nouveau grande !” (NdT: comme si elle avait jamais cessé… ) Le “rêve américain” a commencé dans la poursuite des richesses et de l’opulence, emmenée par ceux qui en bénéficiaient le plus, la classe aristocratique des avocats, des politiciens, des banquiers, des propriétaires de plantations et d’esclaves. Le objectif politique et économique fut de poursuivre l’opulence au moyen de la vie, de la liberté et de la poursuite de la “propriété” (NdT: mot qui, comme le nota Howard Zinn, fut substitué à celui de “bonheur”… Il en va de même dans les DDHC françaises), spécifiquement, les terres et territoires des nations natives de l’endroit, plus de 3 milliards d’acres de ces terres.


Résistants au terrorisme (colonial) depuis 1492
(à droite: Géronimo)

Les territoires des nations natives du continent de l’Île de la Grande Tortue (Amérique du nord) fournirent aux colons envahisseurs les “matières premières” du rêve américain, avec des ressources naturelles sans limite, terre, eau, forêts, minéraux. Le but était de saisir et de dominer tous les éléments de la vie qui pourraient être colonisés et exploités et, par un processus alchimique, de tout transformer en profit, sans aucun regard pour la sacralité de l’eau et des écosystèmes finis et délicats.

Mondialement, la trajectoire de la colonisation des terres n’a été qu’en rapport à une “société de consommation” dévorant (consumant) la terre-mère aussi rapidement qu’humainement possible, pour le profit, la richesse, sans aucune considération pour le principe thermodynamique d’entropie et les limites biologiques et écologiques de la planète.

La racine même du mot “colonisation” est “colon”, qui est le tube digestif du corps politique. La planète est dévorée, consommée, consumée et digérée par un style d’organisation appelé “corps politique”, qui étend son influence et son contrôle sur de toujours plus grandes zones géographiques par le moyen de la colonisation (c’est à dire de la digestion). Le corps politique prédateur américain a besoin d’une chaîne ininterrompue de butins et de proies à consommer, sur lesquelles se nourrir. La société prédatrice est fondée sur la prédation globale par le moyen des empires (des états) et d’entreprises de la planète. Le cycle prédateur-proie est la fondation non seulement de l’économie américaine mais aussi de toute l’économie mondiale (NdT: le capitalisme est prédateur de tout, il réifie tout, il est son propre prédateur et se cannibalise lui-même à terme, se faisant rendant impossible sa propre reproduction…).

Il y a un effort incessant de recherche, de localisation et de découverte de nouvelles “ressources” (pensez aux minéraux rares comme le lithium etc…), de façon à ce que le système de domination et de profit existant puisse être maintenu en colonisant (dévorant, digérant) les nations natives et leurs terres (comme par exemple Standing Rock, le Dakota Access Pipeline et les “sables bitumeux” du Canada…)

La racine du mot pour la voie digestive, “colon” est “colo”, qui veut dire “filtrer les impuretés dans le processus d’extraction”, ce qui est critique au processus digestif (colonial). L’exploitation-extraction de minéraux du sol incluant l’agriculture (faire pousser des plantes qui tirent les minéraux du sol…), est une préoccupation centrale des maîtres du patriarcat, des intérêts miniers et de l’énorme agro-business. Les “déchets” toxiques et empoisonnés de l’exploitation sont laissés derrière.

Le but du processus de colonisation de l’empire est d’extraire, d’exploiter tout et quiconque de façon à ce que quoi que ce soit qui est exploité, incluant les océans, les rivières, les autres êtres humains, leurs esprits, leurs données personnelles etc, puisse être transformé en profit ou du moins en service de dette payé aux banquiers. L’État d’intelligence artificielle est programmé pour être la prochaine vague de profit engendrée dans le future pour l’oligarchie.


La couronne parasite qui a créé le virus couronne

Intervient le virus de la couronne (corona). Il est bien triste de voir des gens tomber malades et mourir ; mais comment peut-on déterminer quelles statistiques sont fiables et lesquelles ne le sont pas ? On nous explique qu’il nous faut écouter les “experts”. Mais comment pouvons-nous être sûrs s’ils nous disent la vérité et quand ils nous la disent ?…

Sans avoir un pourcentage signifiant de la population testé, peut-on vérifier l’exactitude des chiffres de mortalité avancés ? Bien entendu, tout ce que nous avons à faire est de nous en remettre et écouter les “experts”, certains d’entre eux comme le Dr Antony Fauci, travaillent pour le gouvernement, qui a une très longue tradition de mentir au public. Mais cette fois-ci, on peut croire le gouvernement et les “experts” n’est-ce pas ?

Ceci dit, cette contamination par le virus à couronne peut-il être une sorte de retour de bâton karmique, étant donné les 100 milliards de dollars des contribuables que le professeur de droit Francis Boyle estime que le gouvernement a investi dans le développement d’agents de guerre biologique et bactériologique entre 2000 et 2016 ?…

La signification plus profonde du terme “guerre biologique” est “guerre contre la vie”. Les “experts” dans ce domaine ont conduit des recherches virologiques pour qu’elles soient utilisés au profit de l’empire américain ; et bizarrement, le Dr Fauci et son organisation du National Institute for Allergies and Infectious Diseases (NIAID), a été rapporté avoir donné 3,7 millions de dollars de fonds de recherche au labo de Wuhan en Chine.

Depuis maintenant des décennies, les maîtres du patriarcat américain ont voulu mettre en place une guerre biologique virale pour leurs propres objectifs. Ceci fait partie du programme de domination totale à l’horizon 2020 qui fut mis en place et activé en 2000, avec pour but une suprématie politico-économique de l’empire américain.

2020 veut dire cette année, qui est l’année de culmination d’un plan mis en place 20 ans plus tôt sur le long terme. L’émergence de ce virus corona en cette année 2020 ne saurait bien entendu pas être une coïncidence.

Une chose est certaine, la pandémie du virus couronne a amené le monde des affaires et du travail en Amérique à une halte abrupte, pour un soulagement temporaire des systèmes écologiques. Des millions de personnes se sont retrouvées au chômage d’un jour à l’autre. Il apparaît plus que probable qu’un très grand nombre de petits propriétaires, patrons de PME et de gens de la classe moyenne vont rester sur le carreau.

Les gens l’ont sévère à penser positif vers le futur alors qu’ils doivent attendre dans une file de plusieurs kilomètres pour avoir leur prochain repas ou se sentent dévastés lorsqu’ils perdent leur emploi, ou sont hyper stressés sur le comment simplement garder les portes de leur petit commerce ouvertes.

Alors que la classe des milliardaires a déjà engrangé toujours plus de milliards du pactole de stimulus et de dédommagement, pactole de quelques 4000 milliards de dollars (NdT: bien entendu, empruntés aux banquiers à intérêt…), les petits commerces eux coulent et des dizaines de millions sont sans emploi. Ainsi il apparaît que s’approche de l’horizon une panne fonctionnelle du système de “consommation” de l’Amé Rique (Ame Rica). L’histoire nous dit que c’est de cette façon que les empires déclinent et chutent.

= = =

Lectures complémentaires :

5 textes pour comprendre et éradiquer le colonialisme

« Païens en terre promise, décoder la doctrine chrétienne de la découverte », Steven Newcomb, 2008

« Comprendre le système de l’oppression coloniale par mieux le démonter », Steven Newcomb

« Comprendre le système de l’oppression coloniale pour mieux le démonter », Peter d’Errico

« Effondrer le colonialisme », Résistance 71

« Nous sommes tous des colonisés ! », Résistance 71

Notre page « CORONAVIRUS, guerre biologique contre l’humanité »

 


N.O.M vs peuples autochtones…
quels qu’ils soient !… (photo Oka 1990)

Migration et manipulation… Continuité de la stratégie du « diviser pour mieux régner » de la City de Londres (Dean Henderson)

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Une fois de plus après la lecture de cette bonne analyse de Dean Henderson, il n’y a pas et ne saurait y avoir de solutions au sein du système ! Une preuve de plus s’il en fallait encore une… Il est plus que grand temps que plus de gens réalisent ce fait et agissent en conséquence. Cette analyse offre un angle différent d’approche de la situation de celui que nous avons relayé en provenance de MNN. Ces deux approches ne sont en rien antinomiques mais complémentaires.

Analyse et fragments de solutions dans notre “Manifeste pour la Société des Sociétés”, à lire, diffuser et surtout, discuter sans aucune modération.

~ Résistance 71 ~

 

Caravanes, narco-oligarques et la pseudo-gauche de George Soros

 

Dean Henderson

 

5 novembre 2018

 

Url de l’article original: 

https://hendersonlefthook.wordpress.com/2018/11/05/caravans-narco-oligarchs-the-soros-left/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Une marée de réfugiés laisser-pour-compte économiques continue sa marche vers le nord au travers de Mexico City, en direction de la frontière avec les Etats-Unis, où Trump a promis leur rencontre avec l’armée américaine renforcée de quelques 220 millions de dollars et une volée de balles contre une volée de pierres. (NdT: Gaza 2.0 quelqu’un ??…)

Ce dernier drame en date pour le diviser afin de mieux régner est parfaitement consistant avec le script écrit par la City de Londres, celui de développer les oligarchies d’extrême-droite au Honduras, au Guatémala et au Salvador pour protéger les intérêts de Chiquita et de Folgers, de priver les paysans locaux de leur gagne pain et mode de vie, d’amener la fausse aile humanitaire financée par George Soros et payer quelques sbires pour organiser un exode de masse vers les Etats-Unis et tout cela juste à temps pour la cloche des élections de la mi-mandat.

Dans l’acte II, l’administration Trump estampille Cuba, le Nicaragua et le Vénézuéla de “Troïka de la tyrannie” et impose des sanctions sur chacun de ces pays. Peu importe qu’aucun des migrants désespérés en marche ne provient de ces pays. Ceux-ci fuient plutôt les meilleurs alliés que les Etats-Unis ont pu acheter dans la région. Mais la fausse gauche Soros ne veut pas parler de tout ça. Le président nicaraguéen Daniel Ortega a gagné une élection très surveillée en 2016 avec 72,5% des suffrages puis a fait échouer de violentes tentatives de la CIA de le renverser… une fois de plus.

Le 26 novembre 2017, des élections au Honduras ont vu celui qui fut initialement déclaré vainqueur, comme rapporté par les agences Reuters et AP et autres services de presse, Salvador Nasralla, écarté le jour d’après en faveur du riche oligarque Juan Orlando Hernandez. Des émeutes s’en suivirent, comme après le coup d’état militaire du 29 juin 2009 contre le candidat de gauche populaire élu Manuel Zelaya.

La ministre des AE d’Obama d’alors, Hillary Clinton, éminente membre de la fausse gauche Soros, a joué un rôle majeur dans le coup qui sortit Zelaya. Son patron fut instrumental dans l’assassinat du président socialiste maintes fois réélu au Vénézuéla, Hugo Chavez.

Les récentes élections en Argentine, au Brésil, en Colombie ont amené des victoires de l’extrême-droite. La victoire de Bolsonaro au Brésil est particulièrement troublante, considérant les avancées faites par le Parti des Travailleurs dans ce pays ces deux dernière décennies.

La victoire en 2017 de Mauricio Macri en 2017 a amené une crise économique en Argentine, tandis que l’élection en 2018 de Duque en Colombie représente le contrôle établi continu du pays par la narco-oligarchie directement liée au MI6 britannique. (NdT: bras armé de la City de Londres, tout comme la CIA est celui de Wall Street, elle-même succursale de la City…)

Il est clair que la CIA et ses patrons banquiers ont été très occupés à renverser les gains révolutionnaires faits dans bien des pays d’Amérique Latine sous les leaderships de gens comme Chavez, les frères Castro à Cuba, Ortega au Nicaragua, Correa en Équateur et Morales en Bolivie. Il n’est pas surprenant de constater que la politique étrangère aidée par la caravane en marche de Trump est une continuation du colonialisme de la Couronne (City de Londres) depuis les croisades. Bien plus révélateur est la réaction des récemment fabriqués démocrates de George Soros, qui continuent leur voyage réactionnaire vers la droite où l’immigration, les droits des trans-genres et la légalisation du pétard ont plus d’intérêt que les mouvements anti-guerre, les syndicats ou le colonialisme américain en Amérique Latine, qui a créé ces pions désespérés recrutés pour cette nouvelle saga du diviser pour mieux régner.

Résistance au colonialisme: Il est grand temps de reconnaître que Palestiniens et Amérindiens = même combat…

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“En 1979 vint la révolution en Iran. A cause de notre conférence à Genève et de nos liens amicaux très étroits avec l’Organisation de Liberation de la Palestine (OLP), l’American Indian Movement (AIM) eut une certaine crédibilité dans cette partie du monde. Tout comme l’OLP, nous sommes vitalement intéressés à retrouver notre terre et notre souveraineté.”
~ Russell Means, 1995 ~

«Élevée est notre âme et sacrés sont les pâturages.
Et les étoiles sont mots qui illuminent,
Scrute-les, et tu liras notre histoire entière  »
~ Mahmoud Darwish ~

Ces deux peuples sont tous deux victimes du dogme religieux criminel et génocidaire du « peuple élu en terre promise ». En ce qui concerna la Palestine, il s’agit en plus d’une falsification historique.

~ Résistance 71 ~

 

A lire notre traduction de très larges extraits du livre de Steven Newcomb « Païens en terre promise », version PDF, sur une mise en page de Jo de JBL1960:

Païens en terre promise, décoder la doctrine chrétienne de la découverte

 

Amérindiens et Palestiniens un combat commun pour la justice

 

Ramzy Baroud

 

Septembre 2016

 

Source:

https://resistanzblog.wordpress.com/2016/10/02/amerindiens-et-palestiniens-un-combat-commun-pour-la-justice-chronicle-palestine/

 

Des milliers d’Américains autochtones (ou  » Amérindiens « ) ont ressuscité l’esprit combatif de leurs ancêtres alors qu’ils tenaient un rassemblement unitaire sans précédent pour contester la profanation par une compagnie pétrolière de leur terre sacrée dans le Dakota du Nord.

Compte tenu du poids de son contexte historique, ce moment a été l’un des événements les plus émouvants dans l’histoire récente.

Le bras de fer, impliquant 5000 manifestants autochtones américains dont les représentants de 200 tribus et groupes de défense de l’environnement, a été largement édulcoré dans les bulletins d’informations en étant réduit à une question de détails techniques – concernant les questions de permis et de poursuites judiciaires.

Un combat inégal

Au mieux, les tribus rassemblées et la compagnie pétrolière sont traitées comme si elles étaient à parties égales dans une lutte prétendument équilibrée.  » ‘Dakota’ signifie ‘amical’ et pourtant, il semble qu’aucune des parties n’a été trop amicale à l’égard de l’autre », écrit Mark Albert sur le site ouèbe du réseau de télévision US CBS.

La nation Dakota est à juste titre alarmée par la perspective que ses réserves d’eau soient polluées par l’énorme pipeline qui traversera quatre États et s’étirera sur plus de 1770 km.

L’ « autre côté » est la société Energy Transfer Partners, dont la construction du Dakota Access Pipeline au coût de 3,7 milliards de dollars, porte atteinte aux droits territoriaux des tribus amérindiennes, détruisant des cimetières sacrés et menaçant de polluer les principales ressources en eau de larges communautés amérindiennes.

Craindre de futurs déversements dans la rivière Missouri n’a rien d’une exagération. Les USA sont aujourd’hui aux prises avec des crises de l’eau, en partie à cause de l’abandon d’infrastructures mais aussi à cause de nombreux déversements de pétrole et fuites de gaz naturel.

La récente crise de l’eau à Flint dans le Michigan, et le déversement de pétrole dans un passé récent par la compagnie British Petroleum dans le Golfe du Mexique – dont le corollaire ont été de graves crises humanitaires et environnementales – ne sont que deux cas récents parmi les plus notoires.

Mais le problème est beaucoup plus profond et la situation ne cesse de s’aggraver.

La pollution des ressources en eau est devenu un problème à l’échelle nationale

Des données obtenues par le réseau d’informations CNBC auprès de l’Agence gouvernementale de protection de l’environnement, ont montré que « seuls neuf États US-américains signalent des niveaux tolérables pour la santé, de plomb dans leur approvisionnement en eau. Ces États sont l’Alabama, l’Arkansas, Hawai’i, le Kentucky, le Mississippi, le Nevada, le Dakota du Nord, le Dakota du Sud et le Tennessee « .

Comme si cela n’était pas suffisamment préoccupant, le gigantesque pipeline de pétrole brut traversera plusieurs de ces mêmes États, pouvant encore limiter leur nombre.

Les débats sur les risques potentiels de la construction du pipeline sont monnaie courante depuis des années. Mais la question, a gagné une couverture nationale et internationale lorsque les tribus amérindiennes se sont mobilisées pour protéger leurs terres et leurs ressources en eau.

La mobilisation des tribus a été accueillie par une violence étatique. Au lieu de prendre en compte les importants griefs des tribus – en particulier ceux dans la réserve de Standing Rock qui se trouve à seulement 1,5 km au sud de l’oléoduc – le gouverneur de l’État a convoqué tous les  oranes de répression et mobilisé la Garde nationale. Des lacrymos ont été utilisés contre les manifestants, qui ont été tabassés, arrêtés et pourchassés par des hommes armés en uniforme.

Aux USA, quand les gens s’opposent aux grandes entreprises, la violence d’État est apparemment la réponse la plus fréquente, déployée contre des personnes désarmées, dans l’unique but de protéger le grand bizness.

Une mobilisation des plus impressionnantes

Mais n’oublions pas un élément essentiel : la mobilisation et l’unité entre les tribus amérindiennes ont été les plus impressionnantes depuis des décennies. Alors que les chefs et les représentants de tribus venus de tous les USA continuaient d’arriver sur les terrains de campement, l’esprit collectif des nations amérindiennes était relancé avec force.

En fait, la mobilisation actuelle des tribus amérindiennes dépasse de beaucoup la lutte contre une entreprise avide de profit et soutenue par l’appareil agressif de l’État. Il est question en vérité de l’esprit des peuples autochtones de cette terre, qui ont subi un long génocide visant à leur élimination complète.

Les voir debout une fois de plus, avec leurs familles, montant leurs chevaux drapés de plumes, luttant pour leur identité, est une cause de célébration. Aux peuples opprimés partout dans le monde, ils apportent l’espoir que l’esprit humain ne sera jamais détruit.

Le génocide des Amérindiens, semblable à la destruction ininterrompue de la nation palestinienne, est l’un des points les plus bas atteint par la morale humaine. Il est particulièrement décourageant de voir à quel point il est toujours nécessaire de se battre pour faire reconnaître cette grave injustice.

Un génocide qui n’a jamais cessé

Pendant 500 ans, les Américains autochtones ont subi toutes les tentatives imaginables pour les effacer de la surface de la planète. Leurs nombre est tombé de dix millions avant l’arrivée des Européens en Amérique du Nord, à moins de trois cent mille au début du 20e siècle. Ils ont été exterminés par les guerres coloniales et ravagés par les maladies venues de l’étranger.

Les appels à détruire les Amérindiens n’étaient pas suggérés mais plutôt clairement affichés. Par exemple, Spencer Phips, lieutenant-gouverneur de la province de la Baie du Massachusetts a publié cette déclaration en 1755 au nom du roi George II: « Les sujets de Sa Majesté doivent saisir toutes les occasions de poursuivre, capturer, tuer et détruire la totalité et chacun des Indiens précités. »

La liste des prix pour les scalps des autochtones assassinés était la suivante : « 50 livres pour les scalps d’adultes de sexe masculin; 25 pour les scalps de femmes adultes, et 20 pour les scalps des garçons et des filles de moins de 12 ans.  »

Cette politique génocidaire contre les Amérindiens s’est poursuivie sans relâche.

Un siècle plus tard, en 1851, le gouverneur de Californie Peter H. Burnett, a fait cette déclaration: « Une guerre d’extermination continuera d’être menée entre les deux races jusqu’à ce que la race indienne ait totalement disparu « .

Les méthodes d’extermination étaient variées, allant de l’assassinat pur et simple et la distribution de couvertures infectées par les maladies, à, comme c’est le cas aujourd’hui, la menace sur leur ressource la plus vitale : l’eau.

Pourtant, d’une certaine manière, l’esprit de Sitting Bull et Crazy Horse et de nombreux et courageux chefs et guerriers parcourent encore les plaines, exhortant leur peuple à se lever et à poursuivre un combat très ancien pour la justice et les droits.

Amérindiens et Palestiniens

Les Palestiniens ont toujours estimé que l’héritage des Amérindiens est semblable au leur.

« Nos noms: les feuilles aux branches de la parole divine; les oiseaux qui montent plus haut qu’un coup de pistolet. Vous qui venez d’au-delà de la mer, voulant la guerre; ne coupez pas l’arbre de nos noms; ne lancez pas vos chevaux enflammés à travers les plaines « .

Ce sont quelques-uns des vers du poème séminal du poète palestinien Mahmoud Darwich : « Discours de l’Indien rouge. »

Je me souviens du jour où cet impressionnant morceau de littérature arabe a été publié intégralement dans le journal palestinien « Al-Qods». A l’époque, j’étais un adolescent dans un camp de réfugiés à Gaza. Je l’ai lu avec beaucoup d’appréhension et de vertige – soigneusement, lentement, et à plusieurs reprises.

Ceux qui ont pu le lire l’ont récité à voix haute à ceux qui ne le pouvaient pas.

Beaucoup de larmes ont été versées ce jour-là, surtout parce que nous savions tous trop bien que nous étions les « Indiens rouges ». Ils étaient nous-mêmes.

Bien avant que la théorie critique féministe ait inventé le terme « intersectionnalité » qui soutient que l’oppression est interconnectée et qu’une institution oppressive ne peut pas être analysée isolément des autres, les Palestiniens, comme les autres victimes de la colonisation génocidaire, en ont toujours connu cette vérité.

Les Palestiniens perdent leurs vies, leurs terres et leurs oliviers tandis qu’ils résistent aux chars et aux bulldozers israéliens. Leur réalité est la répétition d’expériences similaires auxquelles ont fait face – et continuent de faire face – les Amérindiens. En ce 21e siècle, la lutte des Amérindiens et des Palestiniens reste une seule et même lutte.

« Élevée est notre âme et sacrés sont les pâturages.

Et les étoiles sont mots qui illuminent …

Scrute-les, et tu liras notre histoire entière  »

… a écrit Mahmoud Darwish pour les Amérindiens. Et pour les Palestiniens…

Résistance au colonialisme: Le soi-disant « pouvoir plénier » des Etats-Unis sur les nations et territoires natifs est un abus de pouvoir avéré depuis le départ! (Peter d’Errico)

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Peter d’Errico démontre ici en appui de la nation sioux Yankton et son dernier challenge juridique en date que le soi-disant « pouvoir plénier » fédéral colonial n’est qu’un abus de pouvoir total en complète contradiction avec la constitution même des Etats-Unis. Il résulte de cela que toutes les affaires impliquant les territoires des nations originelles autochtones ne sont que des ABUS DE POUVOIR avérés.

Ce que démontre d’Errico ci-dessous est énooooooorme !

~ Résistance 71 ~

 

standingrock1

 

La nation sioux Yankton défie juridiquement la doctrine du pouvoir plénier fédéral dans l’affaire du Dakota Access Pipeline (DAPL)

 

Peter d’Errico

 

27 février 2017

 

url de l’article original:

https://indiancountrymedianetwork.com/news/opinions/yankton-sioux-challenges-plenary-power-doctrine-dapl-case/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

A lire: « Païens en terre promise, décoder la doctrine chrétienne de la découverte », Steven Newcomb, 2008 (version PDF partielle en français

 

Dans une des plus profondes analyses factuelle et stratégique sur la résistance au projet du Dakota Access Pipeline (DAPL), l’auteur applaudit la plainte de la nation Yankton disant que les Etats-Unis ont violé l’article 6 de la constitution.

La nation sioux Yankton et leur leader Robert Flying Hawk ont atteint une nouvelle étape dans l’affaire du litige contre le corps du génie de l’armée américaine afin de protéger les eaux de la rivière Missouri de l’invasion et de la profanation de leurs terres par le projet d’oléoduc en construction du Dakota Access Pipeline (DAPL): leur plainte officielle défie légalement le concept de “pouvoir plénier” soi-disant établi par la loi fédérale sur les Indiens et par lequel le gouvernement américain affirme une autorité totale sur les Indiens et les terres indiennes.

A ma connaissance, un défi juridique en litigation des concepts de base de la loi fédérale indienne n’a été fait qu’une seule fois auparavant, par le Conseil National de la Nation Shoshone en 1995. Les Shoshone défièrent la structure entière fondée sur le soi-disant “droit de la découverte chrétienne”, incluant la “doctrine fiduciaire” que les Etats-Unis utilisent en conjonction avec le “pouvoir plénier”.

La nation Standing Rock et les autres parties qui ont défié le DAPL ont limité leurs arguments juridiques (NdT: quid de leurs conseillers ? Une argumentation limitée a t’elle volontairement été mise en place pour assurer l’échec de la procédure ? N’oublions jamais que ceux qui emmènent des affaires devant la justice sont les représentants légaux d’entités natives qui tirent leur “pouvoir” du gouvernement fédéral colonial. N’y a t’il donc pas quelque part un conflit d’intérêts ?…) à la loi fédérale conventionnelle sur les Indiens et les statuts fédéraux tels que le National Historic Preservation Act et le National Environmental Policy Act. Ces arguments présument que les Etats-Unis possèdent un “droit” de domination sur le pays indien, mais défient les spécifités de cette domination, comme par exemple si le gouvernement suit les procédures idoines pour son action et son affirmation de domination. La plainte de la nation Yankton adresse ces problèmes, mais va au-delà, déclarant que “les soi-disants pouvoirs pléniers violent en fait l’article 6 de la constitution des Etats-Unis, qui déclare que les traités sont la loi suprême de la terre et que le fait que le gouvernement fédéral ait approuvé à plusieurs reprises l’empiètement sur des terres protégées en vertu des traités signés avec les nations concernées, viole l’article 6 de la constitution…” (NdT: comment les autres juristes n’ont pas vu cela jusqu’ici ne peut-être considéré que comme douteux et ne peut que faire se poser bien des questions sur qui était en contrôle de toute l’affaire juridique depuis le départ ? )

La nation Yankton stipule plus avant que la Déclaration des Droits des Peuples Indigènes (DDPI) de l’ONU requiert “un consentement préalable libre et informé de la nation concernée” pour toute action impliquant une logistique telle celle du DAPL qui affecte les peuples indigènes sur leurs propres terres.

L’invasion américaine de Standing Rock en 1958 au moyen de la loi publique 85-915 pour construire le barrage d’Oahe, illustre l’affaire survenant du concept de “droit plénier” : ce fut l’affirmation légale de base pour l’autorisation du congrès des Etats-Unis à la construction du barrage “de fournir par l’acquisition de cette terre par le gouvernement des Etats-Unis, terre requise pour le réservoir hydraulique créé par le barrage Oahe sur la rivière Missouri.”

Avant cette loi publique, les tribunaux à la fois fédéral et du district du Dakota du Sud avaient déclaré que les traités entre le gouvernement des Etats-Unis et la nation sioux enpêchait quelque construction de barrage que ce soit sans le consentement de la nation concernée. Le tribunal a établi ensuite la base pour une invasion de la terre en disant que le congrès devait “abroger” les traités avec les Sioux, alors même que le traité dit explicitement que les terres sont “pour l’utilisation et l’occupation absolues sans entrave des terres déterminées ar ce traité par les Indiens” et qu’il n’y aura aucune sécession de terres sauf par le consentement explicite des ¾ de la population adulte mâle indienne.

Note de R71: Nous le rappelons une fois de plus ici, il s’agit du traité de Fort Laramie. Il y a eu deux traités de Fort Laramie en 1851 et en 1868. Celui auquel il est référé est l’initial de 1851, celui de 1868 ne faisant que le reconfirmer. Disons le de nouveau ici: Ce traité de Fort Laramie fut fait à la demande des Etats-Unis qui ONT PERDU MILITAIREMENT LA GUERRE DES GRANDES PLAINES contre la coalition des nations Sioux, Cheyenne et Arapaho (les autres nations sont explicitement mentionnées dans le texte du traité et ont aussi eu leurs territoires confirmés…). En 1868, de nouveau les Etats-Unis furent défaits militairement. Les Indiens ne firent absolument aucune concession sur leurs territoires. Tout ce qui fut “acquis” à une date postérieure des traités ne l’a été que frauduleusement et sans le consentement libre et informé des nations concernées, tel que c’est prévu dans les dits traités.
Les Etats-Unis ont signé plus de 400 traités avec toutes les nations autochtones de la terre de l’Île de la Grande Tortue. Ils les ont tous bafoué et trahi à terme sans aucune exception ! Que ceci serve aussi de leçon à ceux qui traitent avec cette pseudo-nation mais vraie entreprise coloniale veule et fourbe: les Yanks trahissent toujours leur promesse… TOUJOURS
!… L’histoire est édifiante à ce sujet.

Les Etats-Unis disent que leur “pouvoir plénier” dérive de la constitution. Bien des universitaires ont critiqué cet argument et ont montré au travers de preuves et de faits historiques que la constitution ne fournit aucun “pouvoir plénier” sur les Indiens.

Le juge de la Cour Suprême des Etats-Unis (CSEU) Clarence Thomas a rejoint la critique. Dans une opinion concourante dans l’affaire Etats-Unis contre Bryant (2016), Thomas a dit que “le supposé pouvoir plénier du congrès des Etats-Unis sur les Indiens repose sur des bases les plus fébriles. Aucun pouvoir énuméré, pas le pouvoir du Congrès à réguler le commerce… avec les tribus indiennes, ni le rôle du Sénat dans son approbation des traités, ni quoi que ce soit d’autre, ne donnent au Congrès une telle large autorité… La Cour a recherché en vain une quelconque justification constitutionnelle valide pour un tel pouvoir sans bornes.(NdT: Merde ! C’est énoooooorme !! Ce haut-juge fédéral confirme donc en 2016 que depuis tout ce temps… tout n’est qu’ABUS DE POUVOIR !… et ça continue…)

Les critiques montrant que le “pouvoir plénier” n’a aucun fondement dans la constitution des Etats-Unis sont importantes, mais elles posent une question fondamentale: Comment tout le monde, y compris les critiques, peuvent présumer que la constitution des Etats-Unis puissent gouverner les nations natives? Même lorsque le congrès des Etats-Unis a émis l’ordonnance du Nord-Ouest pour proposer de nouveaux territoires coloniaux, il a reconnu les terres des nations autochtones, qui “ne devront jamais être prises sans leur consentement.

Les nations natives existent depuis bien plus longtemps que les Etats-Unis d’Amérique. La constitution des Etats-Unis met en place une forme de gouvernement pour eux-mêmes. Les nations autochtones ne font aucunement partie de cette constitution. Comment dès lors celle-ci pourrait-elle les gouverner ? Sans parler de fournir un “pouvoir plénier” contre ces nations ?…

La CSEU a admis que les nations natives ne font pas partie de la constitution: Dans l’affaire Blatchford v. Native Village of Noatak and Circle Village (1991), le juge Scalia a réfuté un argument au sujet de l’immunité souveraine tribale en disant: “Il serait absurde de suggérer que les tribus aient rendu une immunité à une convention dont elles ne font même pas partie.

Qu’est-ce qui fournit la base du “pouvoir plénier” ? La réponse: la soi-disante “découverte chrétienne”, par laquelle les Etats-Unis affirment le droit de domination des peuples indigènes.

Pourquoi cette doctrine du “pouvoir plénier” continue t’elle d’exister dans la loi fédérale indienne, avec pourtant tant de preuve et d’évidence qu’elle n’a aucun fondement dans la constitution des Etats-Unis et avec l’admission que la constitution quoi qu’il en soit, n’inclut pas les nations natives de ce continent?

Une partie de la réponse a sa source dans l’insistance du gouvernement des Etats-Unis et quoi que puissent dire universitaires, érudits et le haut-juge Thomas, qu’ils possèdent la souveraineté sur les nations natives.
La CSEU a approuvé cette insistance en 1903, dans l’affaire Lone Wolf v. Hitchcock, quand elle déclara que “l’autorité plénière… a été exercée par le congrès des Etats-Unis depuis le début et ce pouvoir a toujours été un pouvoir politique, n’étant pas sujet à être contrôlé par le ministère de la justice du gouvernement fédéral.

En d’autres termes, le gouvernemnt des Etats-Unis affirment que le congrès ne doit pas justifier de son “pouvoir plénier” fondé sur le “droit inhérent de la découverte” !

Mais les nations natives ont aussi joué une part dans la perpétuation de cette dangereuse doctrine du “pouvoir plénier”. Elles se reposent souvent sur la doctrine quand elles la voient comme une protection contre les états locaux. Ceci se produit assez souvent. Mais pour toute “victoire indienne” sous cette doctrine, elles s’enfoncent toujours plus dans le trou juridique sous la domination du gouvernement fédéral.

Les Sioux Yankton défiant la doctrine suggère aussi une autre question: Est-ce que les nations natives doivent se reposer sur le concept dangereux et à double tranchant du “pouvoir plénier” ?

En affirmant les droits de traité et la DDPI de l’ONU, les Sioux Yankton commence à se dresser seuls dans un contexte de relations internationales. Les Sioux Yankton mettent cette position en avant comme leur “première demande de relaxe”, suivie par des demandent conventionnelles fondées sur la conservation historique et les lois de l’environnement. Malheuresement, la critique du “pouvoir plénier” des Sioux Yankton ne s’étend pas à la critique de la doctrine “fiduciaire”, ce qui a pour résultat d’inclure un élément de confusion dans leur position.

Quoi qu’il en soit, l’action judiciaire entreprise par la nation Sioux Yankton mérite un grand soutien des autres nations autochtones. Ma recherche jusqu’ici montre qu’une seule autre nation native bouge dans cette direction: la confédération de la nation Yakama.

Dans un appendice d’une directive amici curiae enregistrée par le Congrès National Amérindien (NCAI), la nation Yakama caractérise le DAPL comme “une continuation de la domination exercée par des gouvernement non-natifs d’abord soutenus par la bulle pontificale Inter Caetera de 1493 dont le prolongement moderne sont les pratiques du gouvernement des Etats-Unis. La bulle pontificale et la soi-disante doctrine de la découverte qui ont déshumanisé nos nations originelles ont une influence continuelle et extrordinaire sur le pays indiens en commençant avec la décision de la CSEU dans l’affaire Johnson contre M’Intosh en 1823 et continuant dans les temps modernes avec la décision dans Tee-Hit-Ton contre les Etats-Unis en 1955 et la suite d’affaires impliquant la nation Oneida (iroquoise), culminant avec City of Sherrill en 2005.

La doctrine du “pouvoir plénier” fondée sur la “doctrine chrétienne de la découverte” a deux visages et l’un d’entre eux est très abrasif contre les nations natives. A chaque fois que les Etats-Unis veulent envahir les terres natives ou interférer avec les gouvernements autochtones, ils se reposent sur leur affirmation de “droit plénier”. Ils l’ont déjà fait en 1958 contre Standing Rock et veulent le refaire avec cette affaire de DAPL.

Réfuter et rejeter l’hypocrisie criminelle coloniale (Steven Newcomb)

Posted in actualité, altermondialisme, autogestion, canada USA états coloniaux, colonialisme, France et colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, militantisme alternatif, N.O.M, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , on 28 janvier 2017 by Résistance 71

« Quand nous disons aux colons: ‘rendez-le’, voulons-nous dire que nous voulons qu’ils nous rendent le pays et qu’ils s’en aillent ? Non. Ceci n’est pas la vision de nos peuples. Lorsque nous disons ‘rendez-le’, nous parlons de ce que les colons établis montrent du respect pour ce que nous partageons, la terre et ses ressources et corrigent les torts en nous offrant la dignité et la liberté qui nous sont dûes et nous rendent notre pouvoir et suffisamment de terre pour que nous soyions totalement auto-suffisant en tant que nations… […] La restitution est purification. […] Il est impossible de soit transformer la société coloniale de l’intérieur de ses institutions ou de parvenir à la justice et à une coexistence pacifique sans transformer fondamentalement les institutions de la société coloniale elles-mêmes. Simplement, les entreprises impérialistes opérant sous le déguisement d’états démocratiques libéraux (NdT: USA, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande, Mexique, tous les pays d’Amériques centrale et du sud…) sont par construction et culture, incapables de relations justes et pacifiques avec les peuples autochtones. Le changement ne se produira que lorsque les colons seront forcés à reconnaître ce qu’ils sont, ce qu’ils ont fait et ce qu’ils ont hérité ; alors seulement ils ne pourront plus fonctionner comme des coloniaux et commenceront à respecter les autres personnes et à les considérer comme des êtres humains… »
~ Taiaiake Alfred, professeur de science politique, université de Victoria, CB, Canada, nation Mohawk, 2009 ~

A lire: « Païens en terre promise, décoder la doctrine chrétienne de la découverte » (de Steven Newcomb version PDF française)

 

Défier les idées et les arguments des envahisseurs

Nous n’avons été ni conquis ni subjugués

 

Steven Newcomb

 

11 janvier 2017

 

url de l’article original:

https://indiancountrymedianetwork.com/news/opinions/challenging-ideas-arguments-invaders/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Nous avons eu des dizaines de millions de nos ancêtres ayant vécu sur ce sous-continent d’Amérique du Nord avant l’invasion chrétienne. Lorsque les envahisseurs de la chrétienté arrivèrent par bateaux sur notre partie de la planète, ils assumèrent immédiatement que nos ancêtres et nos nations étaient sujets et devaient se soumettere à leurs idées européennes chrétiennes.

Est-ce que nos ancêtres furent obligés d’obéir aux idées des envahisseurs ? Sur quel standard de jugement pouvons-nous répondre ? Sur la base des standards de l’envahisseurs ? Ou répondrons-nous sur la base de nos propres standards ? Considérant le fait que nos nations et nos ancêtres vivaient librement au-delà de la juridiction de la chrétienté avant l’invasion chrétienne, il s’ensuit donc que nos ancêtres vivaient donc libres de droit de la juridiction des envahisseurs, de leurs standards, de leurs idées et de toute leur argumentation.

Parce que nos ancêtres vivaient au-delà de la juridiction de la chrétienté, ils n’étaient aucunement sujets aux idées et arguments des envahisseurs chrétiens. Et pourtant, le statut original de liberté de nos nations n’est pas typiquement énoncé parce que bon nombre d’entre nous ont passé leur vie à internaliser les idées de l’envahisseur, sa perspective, ses arguments, sans désir de vraiment les défier.

Etant donné que nos ancêtres ne furent pas capables d’écrire leurs idées anti-coloniales et leur argumentation dans la langue des envahisseurs, les archives écrites les plus anciennes contiennent des comptes-rendu, des arguments et des narratifs de la seule perspective des envahisseurs chrétiens. Au lieu de pouvoir lire les archives d’un débat entre nos ancêtres et les envahisseurs, nous ne sommes en fait maintenant que restreints à lire les documents rédigés par les envahisseurs, comme les décisions de tribunaux de la société dominante qui n’ont été écrites que favorisant exclusivement le point de vue des colons et des colonisateurs.

Etant donnée notre capacité actuelle d’écrire nos pensées dans la langue de l’envahisseur, nous avons l’opportunité de critiquer et de directement défier ainsi que de rejeter les vieux arguments de l’envahisseur. Nous pouvons le faire en écrivant ses idées et arguments d’une manière qui l’aurait été originellement si nos ancêtres avaient pu le faire. (il y a en fait quelques exemples de cela).

Un des défis auquel nous devons faire face a rendu très difficile l’attaque des arguments de l’envahisseur: notre esprit a été capturé par la langue des colonisateurs, tout autant que les idées et nous devons ainsi réaliser que nous avons le devoir et l’obligation de défier les arguments et les assomptions fondateurs de la colonisation, le tout en utilisant la langue même des envahisseurs.

Voici un argument que nous pouvons tenir aujourd’hui: parce que les envahisseurs chrétiens n’avaient aucune juridiction sur nos nations et sur nos ancêtres, ils n’avaient pas non plus le droit de projeter mentalement leurs mots invasifs, leurs idées, leurs arguments de domination sur nos ancêtres, nos nations et nos territoires. Parce que leurs projections mentales étaient fausses, malfaisantes et inacceptables alors, elles le sont encore et toujours aujourd’hui.

Prenez par exemple la déclaration erronée de la cour suprême des Etats-Unis dans son rendu de l’affaire Johnson contre M’Intosh en 1823, décision qui a déclaré que “les droits de souveraineté complète [de nos ancêtres], en tant que nations indépendantes avait été nécessairement diminué”, par la découverte chrétienne. Combinez ceci avec la déclaration du juge Joseph Story au sujet de nos ancêtres: “En tant qu’infidèles, païens et sauvages, ils ne furent pas autorisés [par les chrétiens] à posséder les prérogatives appartenant aux nations absolues, souveraines et indépendantes.

Parce que nos ancêtres et nos nations n’avaient pas de maîtrise suffisante du langage anglais (NdT: ou du français ou de l’espagnol ou du portugais selon les différentes parties impliquées…) et ne pouvaient pas lire les décisions de justice, ils ne savaient du reste probablement pas que ce tribunal colonial avait émis ces jugements. Ils n’eurent aucune opportunité ni le temps de rejeter ces arguments par écrits. Aujourd’hui nous avons la possibilité de répondre à la société dominante en déclarant “Vos arguments contre nos nations ont débuté avec quelques bulles pontificales sur lesquelles ils se fondent. Nous conservons notre droit de demeurer libres de toute fausse déclaration d’un droit de domination quelconque. Nous rejetons l’assomption faite que la cour suprème des Etats-Unis ait jamais eu le droit de mentalement projeter ses idées sur notre existence et sur nos nations sur nos propres territoires.

Comme le dit le dicton: “on vit une époque formidable”. Aujourd’hui nous sommes capables d’explicitement rejeter cet argument pour dire que “le droit de nos nations à la souveraineté complète et à l’indépendance à toute domination ne fut JAMAIS diminué par la soi-disante ‘découverte chrétienne’”. Nous pouvons aussi répondre: “Vous ne pouvez pas ‘découvrir’ la maison d’une autre nation avec la permission d’un pape à Rome et ainsi imposer de droit votre dôme du capitole en tant que symbole de votre affirmation d’un droit de domination sur nos terres et nos vies.”

Le système de domination fédéral indien, typiquement nommé “la loi fédérale indienne” (NdT: aux USA et l’Indian Act au Canada…) est fondé sur l’assertion des envahisseurs qu’ils ont le droit d’opprimer nos nations originellement et légalement libres et indépendantes. Nous continuons à être libres de droit de cette affirmation des envahisseurs et de leur affirmation de droit de domination. La réponse des Etats-Unis pourrait être: “Nous avons un droit de domination sur vous et vos nations parce que vous avez été conquis et subjugués.

Nous sommes capables de dire: “Votre réponse est une faible tentative de recadrer votre affirmation d’un droit de domination. Votre argument est une tentative de valider l’affirmation de vos ancêtres disant que les nations chrétiennes de la chrétienté avaient le droit d’utiliser leurs idées pour contrôler l’existence de nations non-chrétiennes. Vous fondant sur des bulles pontificales et des chartes royales vous avez continuellement et péremptoirement utilisé cette affirmation contre nos nations. Ce système idéologique d’oppression que vous avez utilisé contre nos peuples et nos nations depuis plus de 200 ans est inacceptable et nous le rejetons de facto, tout comme nous rejetons la fausse affirmation que nous avons été conquis et subjugués.