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Banques, Showbiz, Cocaïne, OTAN, Russie, Ukraine et 3ème guerre mondiale (Résistance 71)

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Résistance 71

30 janvier 2023

Suite à l’excellente analyse historique d’Annie Lacroix-Riz sur le recyclage des nazis ukrainiens par les Etats-Unis, que nous avons relayée hier, nous désirerions résumer la situation ukrainienne comme suit :

Après un coup d’état (Maïdan 2014) éjectant un gouvernement ukrainien trop « pro-russe » au goût de l’empire marchand anglo-americano-sioniste, les nazillons locaux réhabilités ont mené une guerre ethnique contre les populations russophones de l’Est de leur pays, menant à la sécession des provinces du Donbass. Celle-ci sont bombardés depuis maintenant près de 10 ans par les forces nazies ukrainiennes (appelons un chat un chat…).

La répression contre le Donbass fut grandissante et calibrée pour provoquer l’intervention russe de février 2022. Ceci ne put se produire que par l’entremise de l’élection en 2019 d’un pitre du showbiz ukrainien (voir ci-dessous) comme président du pays. Manipulable à souhait, cocaïnomane avéré, et egomaniaque pathétique, l’occident est abreuvé depuis l’an dernier de ses gesticulations guerrières et de ses plaidoiries pleurnichardes, mendiant aides financière et militaire, ne faisant que remplir ses comptes offshores et ceux de sa clique au pouvoir.

En ce début d’année 2023, l’escalade, via une Allemagne redevenue des plus belliqueuses, alors que les Yankees ont saboté leur source majeure d’importation de gaz (les gazoducs Nordstream I et II), nous mène une nouvelle fois au bord de a guerre mondiale, cette fois-ci nucléaire. Tout ça, une fois de plus pour engrosser les rats de la haute finance et du gros business et ruiner une Europe seule concurrente immédiate de l’empire anglo-américain dirigé depuis la City de Londres er sa succursale de Wall Street.

Toutes les guerres sont des guerres de commerce, qui engraissent la même pourriture du monde marchand et financier au détriment des peuples, ce depuis des siècles. Aujourd’hui, les banquiers ont décidé de la troisième guerre mondiale pour redonner un souffle vain et futile au système étatico-marchand moribond, en se servant d’une petite pute du showbiz servile et déconnectée. Ukrainiens et Russes se battent pour des intérêts une fois de plus de pouvoir marchand et de contrôle d’influence. Halte à la connerie !

Quand comprendrons-nous ? Le problème c’est le système étatico-marchand que nous devons éradiquer au plus tôt… Il en va simplement maintenant de la survie de l’humanité. Si nous laissons faire ces dégénérés, c’en est fini de nous.
A bas l’État ! A bas la marchandise ! A bas l’argent ! A bas le salariat !
Mais on nous propose de tous crever pour ça :

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VRAIMENT…

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C’EST ÇA QUE VOUS VOULEZ ??…

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ON VA BRONZER ALORS…

Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

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5 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

Société des sociétés organique avec Gustav Landauer

FTBs

La guerre par procuration de l’empire en Ukraine vise à la destruction de l’Europe. Qui est l’ennemi ? (Thierry Meyssan)

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Peu de temps après la création de l’OTAN cette Organisation Terroriste de l’Atlantique Nord, des généraux américains dans une réunion avec leurs homologues européens leur avaient dit qu’un jour ou l’autre, nous devrons vous détruire… Pourquoi ? Parce que l’Europe est et demeure le seul véritable concurrent de pointe de l’empire anglo-americano-sioniste à la fois sur un plan économique et technologique et que la pire hantise des pontes impérialistes est de voir un rapprochement / fusion entre l’Europe et la Russie, ce qui serait pourtant géopolitiquement et économiquement de la plus grande logique sur un plan systémique étatico-marchand. Tout est fait pour que cela ne puisse jamais arriver. Voilà la raison essentielle de cette guerre par procuration en Ukraine. Comme dit le vieil adage : avec un tel ami que les Etats-Unis, qui a besoin d’un ennemi ?
~ Résistance 71 ~

« Les Etats-Unis n’ont ni amis ni ennemis, nous n’avons que des intérêts. »
~ Henry Kissinger ~

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La guerre en Ukraine pour maintenir l’UE sous tutelle [américaine]

Thierry Meyssan

24 janvier 2023

Url de l’article original : https://www.voltairenet.org/article218695.html

C’est difficile à admettre, mais les Anglo-Saxons ne s’en cachent pas. Pour paraphraser une citation célèbre du premier secrétaire général de l’Alliance, l’Otan a été conçue pour « garder la Russie à l’extérieur, les Américains à l’intérieur et l’Union européenne sous tutelle ».
Il n’y a aucune autre interprétation possible de la poursuite des inutiles « sanctions » contre Moscou et des vains combats meurtriers en Ukraine.

Cela fait presque un an que l’armée russe est entrée en Ukraine pour appliquer la résolution 2202 du Conseil de sécurité. L’Otan, rejetant ce motif, considère au contraire que la Russie a envahi l’Ukraine pour l’annexer. Dans quatre oblasts, les référendums d’adhésion à la Fédération de Russie semblent confirmer l’interprétation de l’Otan, sauf que l’Histoire de la Novorossia confirme l’explication de la Russie. Les deux narrations se poursuivent en parallèle, sans jamais se recouper.

Pour ma part, ayant édité un bulletin quotidien durant la guerre du Kosovo [1], je me souviens que la narration de l’Otan à l’époque était contestée par toutes les agences de presse des Balkans, sans que j’aie le moyen de savoir qui avait raison. Deux jours après la fin du conflit, des journalistes des pays membres de l’Alliance atlantique purent se rendre sur place et constater qu’ils avaient été bernés. Les agences de presse régionales avaient raison. L’Otan n’avait cessé de mentir. Par la suite, alors que j’étais membre du gouvernement libyen, l’Otan, qui avait un mandat du Conseil de Sécurité pour protéger la population, l’a détourné pour renverser la Jamahiriya arabe libyenne, tuant 120 000 des personnes qu’elle devait protéger. Ces expériences nous montrent que l’Occident ment sans honte pour couvrir ses actes.

Aujourd’hui l’Otan nous assure qu’elle n’est pas en guerre puisqu’elle n’a pas déployé d’hommes en Ukraine. Pourtant nous assistons d’une part à des transferts d’armes gigantesques vers l’Ukraine pour que les nationalistes intégraux ukrainiens [2], formés par l’Otan, résistent à Moscou et, d’autre part, à une guerre économique, elle aussi sans précédent, pour détruire l’économie russe. Compte-tenu de l’ampleur de cette guerre par Ukrainiens interposés, l’affrontement entre l’Otan et la Russie semble à tout instant possible.

Une nouvelle Guerre Mondiale est pourtant hautement improbable, à court terme tout au moins : en effet, les actes contredisent déjà la narration de l’Otan.

La guerre dure et dure encore. Non pas que les deux camps soient à égalité, mais parce que l’Otan ne veut pas affronter la Russie. Nous l’avons vu, il y a trois mois, lors du sommet du G20 à Bali. Avec l’accord de la Russie, le président ukrainien Volodymyr Zelensky est intervenu dans les débats en vidéo, depuis Kiev. Il a demandé l’exclusion de la Russie du G20, comme elle l’avait été du G8 après l’adhésion de la Crimée à la Fédération russe. À sa grande surprise et à celle des membres de l’Otan présents à ce sommet, les États-Unis et le Royaume-Uni ne l’ont pas soutenu [3]. Washington et Londres sont convenus qu’il y avait une ligne à ne pas dépasser. Et pour cause : les armes russes modernes sont bien supérieures à celles de l’Otan, dont la technologie date des années 90. En cas d’affrontement, il ne fait aucun doute que certes la Russie souffrirait, mais qu’elle écraserait les Occidentaux en quelques jours.

À la lumière de cet événement, nous devons relire ce qui se passe sous nos yeux.

L’afflux d’armes vers l’Ukraine n’est qu’un leurre : la majorité des matériels envoyés n’atteint pas le champ de bataille. Nous avions annoncé qu’elles seraient envoyées pour déclencher une autre guerre au Sahel [4], ce que le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, a publiquement confirmé en attestant que de nombreuses armes destinées à l’Ukraine étaient déjà aux mains des jihadistes africains [5]. Au demeurant, constituer un arsenal de bric et de broc, en additionnant des armes d’âge et de calibres différents, ne sert à rien. Personne n’a la logistique suffisante pour approvisionner les combattants en munitions multiples. Il faut donc en conclure que ces armes ne sont pas données à l’Ukraine pour qu’elle gagne.

Le New York Times a sonné l’alerte en expliquant que les industriels occidentaux de la Défense ne parvenaient pas produire d’armes et de munitions en quantité suffisante. Les stocks sont déjà épuisés et les armées occidentales sont contraintes de donner le matériel indispensable à leur propre défense. Ceci a été confirmé par le secrétaire US à la Marine, Carlos Del Toro, qui a mis en garde face au déshabillage actuel des armées états-uniennes [6]. Il a précisé que si le complexe militaro-industriel US ne parvenait pas, dans les six mois, à produire plus d’armes que la Russie, les armées US ne pourraient plus accomplir leur mission.

Première remarque : si des politiciens US veulent déclencher l’Armageddon, ils n’ont pas les moyens de le faire dans les six prochains mois et ne les auront probablement pas non plus par la suite.

Étudions maintenant la guerre économique. Laissons de côté son camouflage sous un vocabulaire châtié : les « sanctions ». J’ai déjà traité cette question et souligné qu’il ne s’agit pas de décision d’un tribunal et qu’elles sont illégales en droit international. Observons les monnaies. Le dollar a écrasé le rouble durant deux mois, puis il est redescendu à la valeur qu’il avait de 2015 à 2020, sans que la Russie ait emprunté massivement. En d’autres termes, les prétendues « sanctions » n’ont eu qu’un effet négligeable sur la Russie. Elles ont gravement perturbé ses échanges durant les deux premiers mois, mais ne la gênent plus aujourd’hui. Par ailleurs, elles n’ont rien coûté aux USA et ne les ont pas du tout affectés.

Nous savons que, tout en interdisant à leurs alliés d’importer des hydrocarbures russes, les États-Unis en importent via l’Inde et reconstituent ainsi les stocks dans lesquels ils avaient puisé durant les premiers mois du conflit [7].

Par contre, nous observons un chamboulement de l’économie européenne qui est contrainte d’emprunter massivement pour soutenir le régime de Kiev. Nous ne disposons ni de statistiques sur l’ampleur de ces emprunts, ni de l’identification des créanciers. Il est cependant clair que les gouvernements européens font appel à Washington au titre de la loi de prêt-bail US (Ukraine Democracy Defense Lend-Lease Act of 2022). Tout ce que les Européens donnent à l’Ukraine a un coût, mais il ne sera comptabilisé qu’après la guerre. Ce n’est qu’à ce moment-là que la facture sera établie. Et elle sera exorbitante. Jusque-là, tout va bien.

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Le sabotage des pipe-lines Nord Stream 1 et Nord Stream 2, le 26 septembre 2022, n’a pas été revendiqué après coup, mais avant par le président états-unien Joe Biden, le 7 février 2022, à la Maison-Blanche, en présence du chancelier allemand Olaf Scholz. Certes, il ne s’est engagé qu’à détruire Nord Stream 2 en cas d’invasion russe de l’Ukraine, mais c’est que parce que la journaliste qui l’interrogeait avait cadré le sujet sans oser imaginer qu’il pourrait le faire aussi pour Nord Stream 1. Par cette déclaration et plus encore par ce sabotage, Washington a montré le mépris dans lequel il tient son allié allemand. Rien n’a changé depuis que le premier secrétaire général de l’Otan, Lord Ismay, déclarait que le véritable but de l’Alliance était de « garder l’Union soviétique à l’extérieur, les Américains à l’intérieur et les Allemands sous tutelle » (« keep the Soviet Union out, the Americans in, and the Germans down ») [8]. L’Union soviétique a disparu et l’Allemagne a pris la tête de l’Union européenne. S’il était toujours en vie, Lord Ismay dirait probablement que l’objectif de l’Otan est de garder la Russie à l’extérieur, les Américains à l’intérieur et l’Union européenne sous tutelle.

L’Allemagne, pour qui le sabotage de ces pipe-lines est le plus grave coup depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, a encaissé sans broncher. Simultanément, elle a avalé le plan Biden de sauvetage de l’économie US au détriment de l’industrie automobile allemande. À tout cela, elle a réagi en se rapprochant de la Chine et en évitant de se fâcher avec la Pologne, nouvel atout des États-Unis en Europe. Elle se propose aujourd’hui de reconstruire son industrie en développant des usines de munitions pour l’Alliance.

Par voie de conséquence, l’acceptation par l’Allemagne de la suzeraineté US a été partagée par l’Union européenne que Berlin contrôle [9].

Deuxième remarque : Les Allemands et les membres de l’Union européenne dans leur ensemble ont pris acte d’une baisse de leur niveau de vie. Ils sont, avec les Ukrainiens, les seules victimes de la guerre actuelle et s’en accommodent.

En 1992, alors que la Fédération de Russie venait de naître sur les ruines de l’Union Soviétique, Dick Cheney, alors secrétaire à la Défense, commanda au straussien [10] Paul Wolfowitz un rapport qui ne nous est parvenu qu’amplement caviardé. Les extraits de l’original qu’en ont publié le New York Times et le Washington Post font apparaître que Washington ne considérait plus la Russie comme une menace, mais l’Union européenne comme un rival potentiel [11]. On pouvait y lire : « Bien que les États-Unis soutiennent le projet d’intégration européenne, nous devons veiller à prévenir l’émergence d’un système de sécurité purement européen qui minerait l’Otan, et particulièrement sa structure de commandement militaire intégré ». En d’autres termes, Washington approuve une Défense européenne subordonnée à l’Otan, mais est prêt à détruire l’Union européenne si elle s’imagine devenir une puissance politique capable de lui tenir tête.

La stratégie actuelle des États-Unis, qui n’affaiblit pas la Russie, mais l’Union européenne au prétexte de lutter contre la Russie, est la seconde application concrète de la doctrine Wolfowitz. Sa première application, en 2003, consistait à punir la France de Jacques Chirac et l’Allemagne de Gerhard Schröder qui s’étaient opposées à ce que l’Otan détruise l’Iraq [12].

C’est très exactement ce qu’a déclaré le président du comité des chefs d’état-major US, le général Mark Milley, lors d’une conférence de presse à l’issue de la réunion des alliés, le 20 janvier à Ramstein. Alors qu’il avait exigé de chaque participant le don d’armes à Kiev, il a reconnu que « Cette année, il sera très, très difficile d’éjecter militairement les forces russes de chaque centimètre carré de l’Ukraine occupée par la Russie » (« This year, it would be very, very difficult to militarily eject the Russian forces from every inch of Russian-occupied Ukraine »). En d’autres termes, les Alliés doivent se saigner, mais il n’y a aucun espoir de gagner quoi que ce soit en 2023 sur la Russie.

Troisième remarque : Cette guerre n’est pas conduite contre Moscou, mais pour affaiblir l’Union européenne.

[1] Le Journal de la guerre en Europe.

[2] « Qui sont les nationalistes intégraux ukrainiens ? », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 15 novembre 2022.

[3] « Zelensky piégé par Moscou et Washington », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 22 novembre 2022.

[4] « Une nouvelle guerre se prépare pour l’après défaite face à la Russie », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 24 mai 2022.

[5] « Muhammadu Buhari met en garde contre le flux d’armes de la guerre russo-ukrainienne en Afrique », Actu Niger, 30 novembre 2022.

[6] « Navy Secretary Warns : If Defense Industry Can’t Boost Production, Arming Both Ukraine and the US May Become ‘Challenging’ », Marcus Weisgerber, Defense One, January 11, 2023.

[7] « India’s breaking all records for buying Russian oil, but who is the surprise buyer ? », Paran Balakrishnan, The Telegraph of India, January 16, 2022.

[8] Cette citation orne fièrement le site officiel de l’Alliance atlantique.

[9] « Déclaration conjointe sur la coopération entre l’UE et l’Otan », Réseau Voltaire, 10 janvier 2023.

[10] « Vladimir Poutine déclare la guerre aux Straussiens », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 5 mars 2022.

[11] « US Strategy Plan Calls For Insuring No Rivals Develop », Patrick E. Tyler, and « Excerpts from Pentagon’s Plan : « Prevent the Re-Emergence of a New Rival » », New York Times, March 8, 1992. « Keeping the US First, Pentagon Would preclude a Rival Superpower » Barton Gellman, The Washington Post, March 11, 1992.

[12] « Instructions et conclusions sur les marchés de reconstruction et d’aide en Irak », par Paul Wolfowitz, Réseau Voltaire, 10 décembre 2003.

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Zeze la reniflette…

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Angela Merkel et François Hollande devant un tribunal militaire ? (Réseau Voltaire)

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Bonne chance avec ça, mais c’est l’idée oui, ça devrait se faire par des tribunaux des peuples…
~ Résistance 71 ~

La Russie réclame le jugement d’Angela Merkel et de Francois Hollande par un tribunal militaire international

Réseau Voltaire

18 janvier 2023

Source : https://www.voltairenet.org/article218686.html

Le président de la Douma d’État russe, Viacheslav Volodine, a demandé la tenue d’un tribunal militaire international comparable à celui de Nuremberg pour juger l’ancienne chancelière allemande Merkel et l’ancien président français François Hollande.
 « Les aveux faits par le représentant du régime de Kyiv et les anciens dirigeants de l’Allemagne et de la France devraient être utilisés comme preuves devant un tribunal militaire international. Ces dirigeants ont comploté pour déclencher une Guerre Mondiale aux conséquences prévisibles. Et ils méritent d’être punis pour leurs crimes », a-t-il déclaré.
Angela Merkel avait assuré, lors d’un entretien à Die Zeit, avoir négocié et signé les Accords de Minsk non pas pour faire la paix en Ukraine, mais pour donner du temps à l’armée ukrainienne pour préparer la guerre actuelle [1]. François Hollande lui avait donné raison dans un entretien à Kyiv Independent [2].
Le Droit international considère les « crimes contre la paix » comme plus graves que les crimes contre l’humanité. Cependant, les Nations Unies n’ont jamais défini clairement ce qu’ils sont vraiment.
La non-application des Accords de Minsk a prolongé la guerre civile en Ukraine durant 8 ans faisant au moins 20 000 morts.
La Russie n’a pas envahi l’Ukraine, mais a lancé une opération militaire spéciale pour appliquer la résolution 2202 du Conseil de sécurité ; résolution qui valide les Accords de Minsk.

[1] « Hatten Sie gedacht, ich komme mit Pferdeschwanz ?« , Tina Hildebrandt und Giovanni di Lorenzo, Die Zeit, 7. Dezember 2022.

[2] « Hollande : ‘There will only be a way out of the conflict when Russia fails on the ground’ », Theo Prouvost, The Kyiv Independant, December 28, 2022.

 

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Guerre Ukraine : une autre fourberie de l’occident malade (Réseau Voltaire)

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François Hollande confirme que les accords de Minsk n’étaient qu’une manœuvre occidentale

Réseau Voltaire

30 décembre 2022

Url de l’article original : https://www.voltairenet.org/article218578.html

Dans un interview exclusive au Kyiv Independent [1], l’ancien président François Hollande confirme les propos de l’ancienne chancelière Angela Merkel à Die Zeit [2]. À la question « Pensez-vous également que les négociations de Minsk visaient à retarder les avancées russes en Ukraine ? », il répond « Oui, Angela Merkel a raison sur ce point ».

L’ancien président Petro Porochneko a, quant à lui, publiquement déclaré sitôt les accords signés qu’il ne les appliquerait jamais.

Seul le quatrième signataire, Vladimir Poutine, a cru à la bonne foi de ses partenaires. Cependant le fait qu’il ait proposé au Conseil de sécurité des Nations unies et fait adopter la résolution 2202 avalisant ces accords atteste qu’il ne croyait plus les Occidentaux et commençait à préparer l’intervention actuelle. Cette résolution lui donne le droit, en tant que garant des accords de Minsk, d’intervenir en vertu de sa « responsabilité de protéger ».

Note à l’attention de ceux qui liront le texte original de l’interview de M. Hollande

François Hollande désigne les habitants du Donbass qui exigeaient la reconnaissance de leurs droits comme des « séparatistes » ce qui est anachronique. En 2014 et 2015, les Républiques de Donetsk et de Lougansk se concevaient comme des régions autonomes de Crimée, elles ne sont devenues séparatistes que lorsque Kiev a préparé une opération militaire décisive contre elles, en 2022. Le Kyiv Independent qui n’aime pas le terme de « séparatiste » l’attribue à la propagande russe, mais jamais le Kremlin n’a employé ce terme avant 2022.
En outre, il n’y avait pas de soldats russes au Donbass à l’époque, mais des mercenaires payés par un milliardaire nationaliste. Le président Poutine lui fit remarquer que ses résultats économiques ne lui donnaient pas de mandat politique et le contraint à retirer ses hommes. L’armée russe n’est arrivée au Donbass que lors de son intervention du 24 février 2022 afin d’appliquer la résolution 2022 du Conseil de sécurité des Nations unies… qui avalise les accords de Minsk.

Guerre impérialiste par procuration en Ukraine : Zelensky piégé par Moscou et Washington (Thierry Meyssan)

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De la vie d’une marionnette…

Zelensky piégé par Moscou et Washington

Thierry Meyssan

22 novembre 2022

Url de l’article original : https://www.voltairenet.org/article218419.html

Article précédent : “Ukraine : qui sont les nationalistes intégraux ?” (Thierry Meyssan)

L’évolution du rapport de forces sur le champ de bataille ukrainien et l’épisode tragique du G20 de Bali marquent un retournement de situation. Si les Occidentaux croient toujours vaincre prochainement Moscou, les États-Unis ont déjà débuté des négociations secrètes avec la Russie. Ils s’apprêtent à lâcher l’Ukraine et à faire porter le chapeau au seul Volodymyr Zelensky. Comme en Afghanistan, le réveil sera brutal.

Discutant , il y a une dizaine de jours à Bruxelles, avec un chef de file des députés européens que l’on dit ouvert d’esprit, je l’écoutais me dire que le conflit ukrainien était certes complexe, mais que la chose la plus évidente était que la Russie avait envahi ce pays. Je lui répondis en observant que le droit international faisait obligation à l’Allemagne, à la France et à la Russie d’appliquer la résolution 2202, ce que Moscou, seul, avait fait. Je poursuivais en lui rappelant la responsabilité de protéger les populations en cas de défaillance de leur propre gouvernement. Il me coupa la parole et me demanda : « Si mon gouvernement se plaint du sort de ses ressortissants en Russie et attaque ce pays, vous trouverez cela normal ? ». Oui, lui répondis-je, si vous avez une résolution du Conseil de sécurité. En avez-vous une ? Décontenancé, il changea de sujet. Trois fois, je lui demandais si nous pouvions aborder la question des « nationalistes intégraux » ukrainiens. Trois fois, il refusa. Nous nous séparâmes avec courtoisie.

La question de la responsabilité de protéger aurait dû être nuancée. Ce principe n’autorise pas à une guerre, mais à une opération de police, menée avec des moyens militaires. C’est pourquoi le Kremlin veille à ne pas désigner ce conflit comme une « guerre », mais comme une « opération militaire spéciale ». Les deux manières de parler désignent les mêmes faits, mais « opération militaire spéciale » limite le conflit. Dès l’entrée de ses troupes en Ukraine, le président russe, Vladimir Poutine, a précisé qu’il n’entendait pas annexer ce territoire, mais uniquement libérer les populations persécutées par les « nazis » ukrainiens. Dans un long article précédent, j’ai indiqué que, si l’expression « nazis » est juste au sens historique, elle ne correspond pas à la manière dont ces gens se désignent. Ils utilisent l’expression : « nationalistes intégraux ». Rappelons que l’Ukraine est le seul État au monde à disposer d’une Constitution explicitement raciste.

Le fait d’observer que le droit international donne raison à la Russie ne signifie pas qu’on lui donne un blanc-seing. Chacun doit critiquer la manière dont elle applique le droit. Les Occidentaux trouvent toujours la Russie « asiatique », « sauvage » et « brutale », même s’ils se sont montrés eux-mêmes bien plus destructeurs en de nombreuses occasions.

RENVERSEMENT DE SITUATION

Les points de vue russe et occidentaux ayant été précisés, force est de constater que plusieurs évènements ont suscité une évolution occidentale.
Nous entrons dans l’hiver, une saison rude en Europe centrale. La population russe a conscience, depuis l’invasion napoléonienne, qu’elle ne peut pas défendre un pays aussi grand. Aussi a-t-elle appris à utiliser précisément l’immensité de son territoire et les saisons pour vaincre ceux qui l’attaquaient. Avec l’hiver, le front est figé pour plusieurs mois. Chacun peut constater que, contrairement au discours selon lequel les Russes sont vaincus, l’armée russe a libéré le Donbass et une partie de la Novorussia.
Avant que l’hiver ne tombe, le Kremlin a replié la population libérée qui habitait au Nord du Dniepr, puis a retiré son armée, abandonnant la partie de Kershon située sur la rive Nord du Dniepr. Pour la première fois, une frontière naturelle, le fleuve Dniepr, marque une frontière entre les territoires contrôlés par Kiev et ceux contrôlés par Moscou. Or, durant l’entre-deux-guerres, c’est l’absence de frontières naturelles qui a fait tomber tous les pouvoirs successifs en Ukraine. Désormais, la Russie est en position de tenir.
Depuis le début du conflit, l’Ukraine peut compter sur l’aide illimitée des États-Unis et de leurs alliés. Or, les élections de mi-mandat aux USA ont enlevé la majorité de l’administration Biden à la Chambre des Représentants. Désormais, le soutien de Washington sera limité. Identiquement, l’Union européenne trouve aussi ses limites. Ses populations ne comprennent pas la hausse des coûts de l’énergie, la fermeture de certaines usines et l’impossibilité de se chauffer normalement.
Enfin, dans certains cercles de pouvoir, après avoir admiré les talents de communiquant de l’acteur Volodymyr Zelensky, on commence à s’interroger sur les rumeurs concernant sa soudaine fortune. En huit mois de guerre, il serait devenu milliardaire. L’imputation est invérifiable, mais le scandale des Pandora Papers (2021), la rend crédible. Est-il nécessaire de se saigner aux quatre veines pour ne pas voir arriver les dons en Ukraine, mais disparaître dans des sociétés off shore ?

Les Anglo-Saxons (c’est-à-dire Londres et Washington, NdR71 : c’est à dire la City de Londres et sa succursale de Wall Street...) souhaitaient transformer le G20 de Bali en sommet anti-Russe. Ils avaient d’abord fait pression pour que Moscou soit exclu du Groupe comme ils y sont parvenus au G8. Mais si la Russie avait été absente, la Chine, de très loin le premier exportateur mondial, ne serait pas venue. Aussi, c’est le Français Emmanuel Macron qui a été chargé de convaincre les autres invités de signer une déclaration sanglante contre la Russie. Durant deux jours, les agences de presse occidentales ont assuré que l’affaire était dans le sac. Mais, en définitive, la déclaration finale, si elle résume le point de vue occidental, ferme le débat en ces mots : « Il y avait d’autres points de vue et différentes évaluations de la situation et des sanctions. Reconnaissant que le G20 n’est pas le forum pour résoudre les problèmes de sécurité, nous savons que les problèmes de sécurité peuvent avoir des conséquences importantes pour l’économie mondiale ». En d’autres termes, pour la première fois, les Occidentaux ne sont pas parvenus à imposer leur vision du monde au reste de la planète.

Cia-Azov

Le piège

Pire : les Occidentaux ont imposé une intervention vidéo de Volodymyr Zelensky comme ils l’avaient fait, le 24 août et le 27 septembre, au Conseil de sécurité des Nations unies. Or, alors que la Russie avait vainement tenté de s’y opposer en septembre à New York, elle l’a accepté en novembre à Bali. Au Conseil de sécurité, la France, qui détenait la présidence, avait violé le règlement intérieur pour donner la parole à un chef d’État par vidéo. Au contraire, au G20, l’Indonésie tenait une position absolument neutre et ne risquait pas d’accepter de lui donner la parole sans autorisation russe. Il s’agissait à l’évidence d’un piège. Le président Zelensky, qui ne connaît pas le fonctionnement de ces instances, y est tombé.

Après avoir caricaturé l’action de Moscou, il a appelé à l’exclure du… « G19 ». En d’autres termes, le petit Ukrainien a donné, au nom des Anglo-Saxons, un ordre aux chefs d’État, Premiers ministres et ministres des Affaires étrangères des 20 plus grandes puissances mondiales et n’a pas été entendu. En réalité, le litige entre ces dirigeants ne portait pas sur l’Ukraine, mais sur leur soumission ou pas à l’« ordre mondial américain ». Tous les participants latino-américains, africains et quatre asiatiques ont dit que cette domination était finie ; que désormais le monde est multipolaire.

Les Occidentaux ont dû sentir le sol trembler sous leurs pieds. Ils n’ont pas été les seuls. Volodymyr Zelensky a vu, pour la première fois, que ses parrains, jusqu’ici maîtres absolus du monde, le laissaient tomber sans hésiter pour maintenir quelques temps encore leur position.

Il est probable que Washington a été de mèche avec Moscou. Les États-Unis constatent qu’à l’échelle du monde, les choses tournent à leur désavantage. Ils n’auront aucune hésitation à faire porter le chapeau au régime ukrainien. William Burns, directeur de la CIA et opposant à la ligne straussienne, a déjà rencontré Sergueï Narychkine, le directeur du SVR, en Turquie. Ces entretiens font suite à ceux du straussien Jacob Sullivan, le conseiller national de Sécurité US, avec plusieurs officiels russes. Or, Washington n’a rien à négocier en Ukraine. Deux mois avant le conflit en Ukraine, j’expliquais que le fond du problème n’avait aucun rapport avec ce pays, pas plus qu’avec l’Otan. Il porte essentiellement sur la fin du monde unipolaire.

Aussi ne faut-il pas s’étonner que, quelques jours après la gifle du G20, Volodymyr Zelensky ait contredit, pour la première fois en public, ses parrains états-uniens. Il a accusé la Russie d’avoir lancé un missile sur la Pologne et a maintenu ses propos lorsque le Pentagone a indiqué qu’il avait tort, c’était un contre-missile ukrainien. Il s’agissait pour lui de continuer à agir dans la droite ligne du Traité de Varsovie, conclu le 22 avril 1920, par les nationalistes intégraux de Symon Petlioura avec le régime de Piłsudski ; de pousser la Pologne à entrer en guerre contre la Russie. C’est la seconde fois que Washington faisait sonner une clochette à ses oreilles. Il ne l’a pas entendue.

Probablement, ces contradictions ne vont plus se manifester en public. Les positions occidentales vont s’assouplir. L’Ukraine est prévenue : dans les prochains mois, elle va devoir négocier avec la Russie. Le président Zelensky peut prévoir dès à présent sa fuite car ses compatriotes meurtris ne lui pardonneront pas de les avoir dupés.

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« Amérique empire », entretien avec Nikola Mirkovic (vidéo, TVL)

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Résistance 71

30 octobre 2022

Très bon entretien de l’analyste Nikola Merkovic sur TVL, bon décorticage de la doctrine yankee de domination globale sur toile de fond de guerre russo-ukrainienne et d’une 3ème guerre mondiale. Bref résumé de ce qu’il faut savoir pour comprendre, du complexe militaro-industriel à l’état profond en passant par les doctrines Wolfowitz et Brzezinski, panorama efficace en 27 minutes chrono devant un journaliste qui laisse parler son interlocuteur. Petit reproche, Mirkovic ne comprend pas que la Chine fait partie intégrante de l’empire en mutation et que le modèle de contrôle chinois EST LE MODELE qui sera imposé par la clique aux manettes du Nouvel Ordre Mondial / Great Reset, si on les laisse faire. Mirkovic doit encore faire un petit effort, il y est presque et quand il y sera, il viendra à la conclusion inévitable disant qu’il n’y a pas de solution au sein du système et ne saurait y en avoir ! Il faut en sortir par la voie de la société des sociétés, celle des associations libres riches de leur complémentarité.

A voir et diffuser sans modération :

Il n’y a pas de solution au sein du système ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

+

4 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

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Sergent Vil E. Coyote, petit soldat de l’empire anglo-americano-sioniste

Petit précis historique… Le nazisme et sa pourriture par l’autre bout de la lorgnette (Le Saker)

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AmAzNazflag

Que signifie le nazisme ?

Batiuschka*

Mars 2022

Publié en français juillet 2022

Source : https://lesakerfrancophone.fr/que-signifie-le-nazisme

“Vous devez comprendre que les principaux bolcheviks qui ont pris le pouvoir en Russie n’étaient pas des Russes. Ils détestaient les Russes. Ils détestaient les chrétiens. Poussés par la haine ethnique, ils ont torturé et massacré des millions de Russes sans une once de remords humain. On ne saurait trop insister. Le bolchevisme a commis le plus grand massacre humain de tous les temps. Le fait que la majeure partie du monde soit ignorante et indifférente à cet énorme crime est la preuve que les médias mondiaux sont aux mains des auteurs de ce crime.”
~ Alexandre Soljenitsyne ~

“L’Occident a gagné le monde non pas par la supériorité de ses idées ou de ses valeurs religieuses (auxquelles peu de membres des autres civilisations se sont convertis), mais plutôt par sa supériorité dans l’application de la violence organisée. Les Occidentaux oublient souvent ce fait, les non-Occidentaux jamais.”
~ Samuel Phillips Huntington, Le choc des civilisations, chapitre 2 ~

Le président ukrainien Zelensky est de race juive, comme l’était d’ailleurs le président Porochenko avant lui. Pourquoi alors le gouvernement fédéral russe appelle-t-il son opération spéciale en Ukraine « dénazification » ? Cela semble contradictoire pour la plupart des esprits occidentaux, où le mot « nazi » ne se rapporte étroitement qu’au génocide anti-juif de l’Allemagne du Troisième Reich (Reich = Empire). En d’autres termes, quelle est la compréhension russe, et d’ailleurs non occidentale, du nazisme ?

Tout d’abord, pour les Russes, comme pour beaucoup d’autres, le nazisme est le credo qui, pendant la Seconde Guerre mondiale, a organisé avant tout l’holocauste des Slaves (plus de 30 millions de morts), dépassant de loin l’holocauste des Juifs (près de 6 millions de morts), ainsi que le génocide d’autres minorités à cette époque. Le nazisme est le programme pour envahir, tuer, violer, piller et asservir. C’est exactement ce que les nazis ont fait en Union soviétique après 1941. Ils ont envahi les territoires des autres, tué les hommes, violé les femmes (puis les ont tuées – un soldat allemand sur deux était un violeur et un meurtrier en URSS), pillé l’art et la culture, et fait de ceux qui restaient des esclaves, les emmenant dans des usines et des camps d’esclaves en Allemagne, où ils travaillaient jusqu’à leur mort comme serfs du Troisième Reich.

Cependant, les nazis, exclus de la colonisation dans le reste du monde, n’ont fait en Europe centrale et orientale, notamment en Russie, que ce que les autres peuples d’Europe occidentale ont fait dans leurs colonies, comme nous le verrons plus loin. En d’autres termes, ce que l’on entend par « nazisme » n’est pas du tout spécifique à ce que les Allemands ont fait pendant la Seconde Guerre mondiale. Dans ce sens plus large, qui est celui que le gouvernement fédéral russe a à l’esprit aujourd’hui, le nazisme est ce que l’on peut appeler le « suprémacisme occidental », l’idée que les races non occidentales sont des « Untermenschen », des sous-hommes. Par conséquent, comme les « nègres », les « sauvages », les « singes », les « nips », les « gooks », les Russes aussi peuvent être « annulés ».

Cette mentalité trouve ses racines loin dans la barbarie qui a détruit la partie occidentale de l’Empire romain aux quatrième et cinquième siècles de notre ère. Au début, il semblait que les Barbares allaient être christianisés, en particulier aux confins de l’Europe occidentale, en Irlande, en Angleterre, dans la péninsule ibérique et en Italie. Mais dans le noyau géographique central, contrôlé par les Francs, la tentation des barbares de restaurer l’Empire romain païen était trop forte.

Ce renouveau et cette justification de la barbarie sont visibles dans le premier « Reich » (Empire), fondé par le prince germanique Charles le Grand, également connu sous le nom de Charlemagne (747-814). Avant même qu’il ne fonde ce Reich en 800 et ne se nomme lui-même « Empereur », ses forces franques, commandées par Roland, avaient envahi le Pays basque et avaient été vaincues par les Basques encore libres à Ronceveaux en 778 (l’un des mythes fondateurs de la barbarie occidentale), puis en 782 lors du massacre de 4 500 Saxons à Verden. En conséquence, ce barbare génocidaire a été appelé « Le Grand » et « Le Père de l’Europe » et a été « béatifié » par le catholicisme romain, la nouvelle religion franque, venue de la Babylone de Rome, que Charlemagne a en fait fondée, en la substituant à l’ancien christianisme orthodoxe, venu de Jérusalem.

Bien que Charlemagne et son Reich se soient rapidement effondrés, ce n’était que le début de la fin. Après lui, les barbares occidentaux ont commencé à rejeter le christianisme. (Voir, The Formation of a Persecuting Society : Power and Deviance in Western Europe, 950-1250 par R. I. Moore, 1987). En effet, au XIe siècle, les barbares, sous la conduite de leurs nouvelles troupes de choc normandes, les SS de l’époque, ont commencé à massacrer et à opprimer les Grecs autochtones dans le sud de l’Italie, puis les musulmans dans la péninsule ibérique et, un peu plus tard, les Mozarabes autochtones chrétiens. Dans le cadre du même processus, en 1066, les SS normands ont envahi l’Angleterre et conquis ce pays, massacrant les indigènes, imposant l’esclavage (« féodalisme ») et le catholicisme romain. De nombreux Anglais se réfugient à Constantinople et dans le sud de la Russie.

Les barbares occidentaux avaient trouvé une justification à leur barbarie, ils n’avaient pas besoin d’essayer de devenir chrétiens, ils pouvaient continuer comme avant, mais sous les nouveaux noms de « catholiques » ou, en langage moderne, de « globalistes ». Après tout, les barbares étaient déjà sauvés, car ils appartenaient désormais à une organisation infaillible, dont le chef détenait pour eux les clés du paradis et qui justifiait toutes sortes de pillages et de meurtres.

Après 1066, l’invasion, le massacre et le pillage du Pays de Galles et de l’Écosse, ainsi que l’imposition de l’esclavage féodal et de la nouvelle « Église » ont rapidement suivi. En 1096, les mêmes barbares occidentaux ont massacré les Juifs en Rhénanie, en route pour massacrer les « Grecs » (= les Chrétiens) et les Musulmans dans leur campagne génocidaire qu’ils ont appelée « la première croisade ». Dans la seconde moitié du 12e siècle, ces barbares, que l’on appellerait aujourd’hui des nazis, ont poursuivi leurs massacres (« croisades ») au Proche et au Moyen-Orient et ont également envahi l’Irlande entre 1169 et 1172. En 1204, ils massacrent et pillent la capitale chrétienne, la Nouvelle Rome, qu’ils appellent Constantinople.

Au début du 13e siècle, les barbares du nord, appelés « Chevaliers teutoniques », ont commencé à envahir, tuer, violer et piller les terres russes. (Voir, Guy Mettan, Russie-Occident, une guerre de mille ans, Genève 2015, en français). Cependant, ce n’est que le début. A la fin du 15ème siècle arrive le nazi italien Colomb. En l’espace de 400 ans, ses disciples barbares et primitifs ont massacré environ 100 millions de personnes, qu’ils appelaient les « Indiens », c’est-à-dire les peuples indigènes des Caraïbes (les Espagnols, les Britanniques, les Français et les Hollandais), de l’Amérique du Sud (les Espagnols et les Portugais), de l’Amérique centrale (les Espagnols) et de l’Amérique du Nord (les Britanniques, les Français et les Espagnols). Ils ont volé les vastes territoires américains de deux continents et leurs ressources naturelles, et ont violé, pillé et réduit en esclavage dans des « réserves ».

Cependant, dans le même laps de temps, ils ont fait de même dans une grande partie de l’Afrique (le commerce des esclaves, la guerre des Boers), en Asie, en Inde (voir la « mutinerie des Indes » 1, la haie de sel, la famine du Bengale) et en Australasie, en massacrant les Aborigènes, les Maoris, ainsi que les Micronésiens et les Polynésiens. Ce que les nazis ont fait lors de l’holocauste des Slaves (30 millions de morts) en Europe de l’Est, les autres Européens l’avaient déjà fait parmi les peuples indigènes dans le reste du monde, à l’exception des Amériques et de l’Australasie, des Britanniques en Inde, en Chine et en Afrique, des Portugais en Angola et au Mozambique, des Hollandais dans ce qui est aujourd’hui l’Indonésie, des Français en Afrique centrale et du Nord-Ouest et en Asie du Sud-Est, des Belges au Congo, des Allemands en Afrique du Sud-Ouest et plus tard des Italiens en Éthiopie. Tout cela au nom de la « civilisation, de la liberté et de la démocratie ». Pourquoi ne pas planter votre drapeau sur la Lune et la revendiquer ?

Cette barbarie occidentale s’appelait autrefois « le monde libre » (ce n’était pas vraiment ironique…), mais se nomme aujourd’hui « la communauté internationale » (= mafia). Il s’agit du même groupe de pays, totalisant peut-être un milliard de serfs zombifiés, dont les dirigeants se sont octroyés le droit divin de s’asseoir au sommet de la pyramide mondiale des républiques bananières et de racketter et exploiter les autres sous le prétexte du « Globalisme », c’est-à-dire de leur contrôle mondial personnel. Aujourd’hui, ils appellent leur doctrine « laïcité » ; en Russie, elle est appelée « nazisme » ; ailleurs, elle est simplement appelée « exploitation impitoyable ».

Aujourd’hui, à la suite de ce qui se passe en Ukraine, une seule question se pose : Allons-nous directement vers la fin du monde en raison de la corruption globale de cette élite de dirigeants, ou la fin sera-t-elle retardée parce que le monde est sur le point d’être nettoyé de cette élite nazie ?

(*) Batiushka : Recteur orthodoxe russe d’une très grande paroisse en Europe, il a servi dans de nombreux pays d’Europe occidentale et a vécu en Russie et en Ukraine. Il a également travaillé comme conférencier en histoire et en politique russes et européennes.

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone

Notes

  1. Voyez comment les nazis camouflent toujours leurs massacres et leurs guerres avec des noms différents : Chrétiens anglais = les Anglo-Saxons
    Les chrétiens = les Grecs
    Le génocide des peuples indigènes et le vol de leurs terres = La découverte du Nouveau Monde
    L’invasion franco-britannique de la Russie = La guerre de Crimée
    La première guerre de libération des Indiens = la mutinerie des Indes
    Le génocide des Chinois par les Britanniques = les guerres de l’opium
    Le génocide des colons néerlandais = la guerre des Boers
    La Grande Guerre européenne = Première Guerre mondiale
    La guerre euro-américaine = Seconde Guerre mondiale

= = =

Lectures complémentaires en format PDF :

« Païens en terre promise, décoder la doctrine chrétienne de la découverte », Steven Newcomb

« Wall Street et la montée de Hitler », Anthony C. Sutton

« Comprendre le système d’oppression coloniale pour mieux le démonter, 1ère partie »

« Comprendre le système d’oppression coloniale pour mieux le démonter, 2ème partie »

« Confession d’un évêque jésuite », Alberto Rivera

La City de Londres, au cœur de l’empire

« Les 8 familles derrière le cartel banquier », Dean Henderson

« Réflexions sur le peuple en arme, 3 textes »

Messages aux nazillons civilistes, tract

« La nature humaine : une illusion occidentale », Marshall Sahlins

« L’art de ne pas être gouverné », James C. Scott

Entretien avec James C. Scott

« Propaganda, comment manipuler l’opinion publique en démocratie », Edward Bernays

formatage

La Russie publie les coordonnées de tir sur les centres de décision occidentaux… (Réseau Voltaire)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, crise mondiale, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, militantisme alternatif, pédagogie libération, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , on 30 juin 2022 by Résistance 71

Fuck_NATO

La Russie menace les centres de décisions occidentaux

Réseau Voltaire

28 juin 2022

Source: https://www.voltairenet.org/article217472.html

Alors que les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Otan se réunissent à Madrid et envisagent une Troisième Guerre mondiale contre la Fédération de Russie, la société publique russe de l’espace, Roscosmos, a publié sur sa chaîne Telegram les coordonnées des centres de décision de l’Occident.

On peut y voir les photos satellitaires de la Maison-Blanche et du Pentagone (États-Unis), du siège de l’Otan (Belgique) [photo], du centre de congrès où se tient le sommet de l’Otan (Espagne), du ministère de la Défense (Royaume-Uni), du Reichstag et de la Chancellerie fédérale (Allemagne), ou encore du palais de l’Élysée (France).

Le site précise les coordonnées de tir :
⠀🇺🇸 38.897542, -77.036505 (USA)
⠀⠀🇺🇸 38.870960, -77.055935 (USA)
⠀⠀🇬🇧 51.503049, -0.127727 (GB)
⠀⠀🇫🇷 48.870433, 2.316842 (France)
⠀⠀🇩🇪 52.519903, 13.368921 (Allemagne)
⠀⠀🇧🇪 50.879986, 4.425771 (Belgique)

Dmitry Rogozin, le directeur de Roscosmos, est l’ancien ambassadeur russe auprès de l’Otan.

Interrogé par des journalistes, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré : « Je ne devinerai pas ce qu’espère le président Zelensky – peu importe ce qu’il pense, ce qu’il espère. Il ne prend pas de décisions. Les décisions sont prises à Washington, et en aucun cas au niveau présidentiel. Des responsables bien connus prennent des décisions au département d’État, et probablement même dans l’administration présidentielle ».

À bon entendeur salut !

globeguerre
Le monde marchand

Guerre contre la Fédération de Russie : en marche! (Paul Craig Roberts)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, économie, colonialisme, crise mondiale, guerre ukraine, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, média et propagande, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, politique française, résistance politique, terrorisme d'état, Union Europeenne et nouvel ordre mondial with tags , , , , , , , , , , , , , , , on 26 juin 2022 by Résistance 71

cauchemar-non

Nous n’avons plus traduit Paul Craig Roberts (PCR) depuis bien longtemps. Nous fûmes des pionniers dans la traduction de ses textes il y a plus de 10 ans. PCR est un insider, il a travaillé au plus haut sommet du gouvernement américain sous l’ère Reagan et les reaganomics. Il connaît bien le système de l’intérieur et c’est tout à son honneur qu’il ait décidé à un moment donné, de dire la vérité et de participer à une critique et un éveil massifs concernant la turpitude et le mensonge ambiant. A Résistance 71, nous sommes les pionniers de la traduction de ses analyses en français depuis 2010 et le respectons pour le chemin qu’il a pris. Depuis quelques années, nous avons cessé de le traduire pour une raison simple : nous donnons depuis un bon moment la priorité aux solutions en plus de la critique du système étatico-marchand. Roberts, comme Pepe Escobar, John Pilger, Thierry Meyssan et tant d’autres, sont de bons analystes, mais ne savent faire que cela : analyser pour mieux faire comprendre. C’est bien, mais pas, ou plus suffisant, nous devons maintenant penser aux solutions… Comment radicalement sortir de cette merde systémique dont l’aboutissement implosif final est programmé dans sa propre “mécanique” ? Comment reprendre la barre du bateau ivre et mener la société humaine sur la voie émancipatrice de l’exploitation, de la répression, du mensonge perpétuel et de la division politico-sociale qui entretient le système dans sa dérive et décadence permanentes, sachant qu’il n’y a pas de solution en son sein, ce que Roberts et autres critiques ne voient pas ou ne veulent pas voir… Ceci dit, PCR est correct dans son évaluation de la croisée des chemins à laquelle mène cette énième crise politico-marchande résolue dans la guerre. Les stratèges yankees l’ont dit depuis des lustres : le seul ennemi dangereux de l’empire anglo-américano-sioniste n’est ni la Russie, ni la Chine… mais l’Europe, qui seule a la capacité économique et technologique de rivaliser avec l’empire et si l’Europe s’alliait avec la Russie dans un élan unificateur politico-économique, ce serait très vite la fin de l’hégémonie anglo-saxonne et de ses vassaux. Elle doit donc être détruite. Ainsi donc, cette guerre en Ukraine est un piège qui se referme sur la Russie et l’Europe, qui a terme, verra le triomphe de la marchandise mondialisée et de sa dictature planétaire achevée… si, une fois de plus, nous les laissons faire !
La solution est hors système, dans la reprise en main des affaires politiques, économiques et sociales par les peuples du monde, unis en une vaste Commune Universelle, une société des sociétés horizontale, non-hiérarchique et non coercitive. Roberts et consort sont incapables de comprendre cela parce que ce sont d’indécrottables réformistes, des sbires du système, critiques certes, mais sbires quand même puisque pour eux, rien n’existe et ne saurait exister hors du moule, ce qui les rend invalides et obsolètes… Nous ne devons rien attendre d’eux, la solution est en nous et nous seuls. Personne ne viendra nous aider. C’est à nous de (re)prendre nos affaires en main comme les Zapatistes l’ont fait il y a 28 ans et continuent de montrer la marche à suivre à un monde aveuglé et distrait par l’illusion marchande et son spectacle perpétuel.
~ Résistance 71 ~

bateau_ivre
Reprendre la barre et foutre le système par dessus bord !…

Guerre contre la Fédération de Russie

Paul Craig Roberts

24 juin 2022

Url de l’article original :
https://www.paulcraigroberts.org/2022/06/24/war-with-the-russian-federation/

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Je me souviens lorsque l’on félicitait mes analyses et dires. Le gouvernement français de François Mitterrand m’a décerné la légion d’honneur pour la restauration de la science économique. Le président Reagan envoya son directeur du budget, Jim Miller, à la cérémonie de remise de la médaille avec une lettre de Reagan me donnant crédit pour la politique économique réussie de Reagan qui aida à résoudre la stagflation. Le ministère de l’économie américain m’a donné sa médaille d’argent pour “une remarquable contribution à la politique économique des Etats-Unis.” Le Who’s Who des Etats-Unis me donna son Lifetime Achievement Award. Le Club de la Presse du Mexique m’a donné sa palme du journalisme international. Lorsque mes enfants sont nés, des lettres de félicitations s’amassèrent en provenance de personnalités telles que le chef des opérations de la marine américaine et le chef d’état-major des armées, etc, etc.

Aujourd’hui, on ne me félicite plus, je dois le faire moi-même, ce que je n’ai jamais fait, mais vais le faire. Je me suis ruiné à dire la vérité et on ne me donne même pas le crédit de cela.

Hier (23 juin), The Saker (Andrei Raevsky) a écrit que cela devenait indéniable que ce qui avait commencé comme une opération militaire russe limitée en Ukraine avait tourné en une guerre ouverte et totale entre la Russie et l’occident.

Je fus la première personne qui écrivit que l’aspect “limité” de l’intervention russe au Donbass n’était qu’une illusion. Washington, avais-je dit, ne permettrait jamais que cela soit limité. Pour cette analyse correcte, Andrei m’a dénoncé comme un anti-russe. Dmitry Orlov m’a traité de barjot qui voulait une guerre nucléaire. En d’autres termes, le fait que je pointais du doigt un mauvais calcul du Kremlin qui résulterait en une guerre plus large n’était pas le bienvenu, ce malgré la vérité évidente que cela annonçait.

Et bien, alors qu’Andrei maintenant le reconnaît, la guerre plus large que j’avais prédite est sur nous. La réceptivité du Kremlin aux provocations les a amené à la situation où un pays insignifiant, du moins militairement, a bloqué les provisions russes vers une partie de la Russie, Kaliningrad. Si le Kremlin, toujours tolérant envers les provocations, tolère ceci, La Russie est finie. Si le Kremlin ne l’accepte pas, la Lithuanie est finie.

Comme la Lithuanie est un membre de l’OTAN, l’OTAN et ses mauvaises décisions devra entrer en guerre ou reculer. Les néo-conservateurs juifs qui contrôlent la politique étrangère américaine ne les laisseront pas reculer. Washington paienbeaucoup pour l’obéissance et s’attend à ce que l’OTAN acquiesce et obéisse.

En d’autres termes, Les “leaders” européens vont certainement très bientôt devoir prendre une décision : détruisons-nous l’Europe ou abandonnons-nous notre pognon américain ?

Ils vont prendre l’oseille et se tirer, mais où ?

En tant qu’ancien guerrier de la guerre froide, en tant qu’ex-membre d’un comité d’enquête présidentiel (NdT : dans l’ère Reagan) pour évaluer les vues de la CIA sur la capacité militaire et économique de l’URSS, je peux dire en toute confiance, qu’il n’y a nulle part où aller, nulle part où se planquer.

A moins que l’emprise hégémonique sur la politique étrangère des Etats-Unis et donc de l’occident, tenue par les juifs néo-conservateurs ne soit brisée, l’Occident et la Russie sont en marche pour une guerre nucléaire.

La guerre sera nucléaire, parce que l’occident est trop faible pour gagner une confrontation conventionnelle contre la Russie. L’occident ne le sait pas, parce que l’intervention russe dans le Donbass n’implique que peu de troupes russes et celles-ci bougent lentement dans des manœuvres d’encerclement. Normalement, une force d’invasion table sur une supériorité numérique de 3 pour 1, mais dans le conflit du Donbass, les Ukrainiens étaient probablement bien plus nombreux que les Russes, la masse de l’armée russe elle, attendant en renfort dans l’éventualité d’une intervention des troupes de l’OTAN.

Il n’y a absolument aucun doute que la Russie va nettoyer le Donbass de toutes forces militaires ukrainiennes. Le boulot est presque fini du reste ; mais pas le conflit plus large.

“L’UE et l’OTAN forment une coalition pour une guerre contre la Russie” – Lavrov

Le ministre des affaires étrangères russe a dit aujourd’hui : “Hitler a rallié une portion significative si pas la plupart des nations européennes sous sa bannière pour mener une guerre contre l’Union Soviétique,” ajoutant “maintenant, L’UE avec l’OTAN sont en train de former une autre coalition, moderne, pour un défi, plus ultimement, une guerre contre la Fédération de Russie.

https://www.rt.com/russia/557741-nato-europe-coalition-war-moscow/

AmAzNazflag

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Il n’y a pas de solution au sein du système ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

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4 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

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Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

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Deux communiqués sur la guerre en Ukraine à diffuser sans modération :

ne-pas-abandonner-cest-la-vie

Guerre en Ukraine : des nouvelles des nazis d’Azov soutenus par l’OTAN et l’UE…

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, colonialisme, guerre ukraine, guerres hégémoniques, ingérence et etats-unis, neoliberalisme et fascisme, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , , on 20 juin 2022 by Résistance 71

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On nous pète les plombs quotidiennement avec les mensonges systématiques des merdias occidentaux au sujet de la guerre en Ukraine (entre autre) , voici des nouvelles de l’autre côté de la barrière… sans aucun doute plus fiables, concernant le sort des nazillons d’Azov soutenus par l’OTAN et l’UE.
~ Résistance 71 ~

Les commandants du bataillon ukrainien Azov qui se sont rendus aux forces russes à Marioupol transférés dans un centre de détention à Moscou

Agence Tass

20 juin 2022

Url de l’article original :
https://tass.com/society/1468175?utm_source=rense.com&utm_medium=referral&utm_campaign=rense.com&utm_referrer=rense.com

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

MOSCOU,  20 juin 2022 /TASS/. 

Plusieurs commandants du bataillon nazi ukrainien Azov, qui se sont rendus lors de la bataille de Marioupol, ont été transférés au centre de détention Lefortovo de Moscou, a indiqué à l’agence TASS, une source des agences de sécurité russes ce dimanche.

“En ce moment, plusieurs commandants d’Azov, qui furent faits prisonniers lors des batailles de Marioupol, ont été transférés à Lefortovo”, a dit la source, mais elle n’a pas indiqué les noms des détenus.

D’après de précédents rapports, Svyatoslav Palamar (indicatif radio Kalina), commandant adjoint du bataillon Azov et Sergei Volynsky 8indicatif radio Volyna), le commandant de la 36ème brigade de fusiliers marins des forces armées ukrainiennes, qui se sont rendus au terme de la bataille de Marioupol, ont été transférés en Russie à des fins d’enquête.

Plus de 1000 soldats ukrainiens qui se sont rendus à Marioupol, ont été transférés en Russie à des fins d’enquête. Une source des forces de sécurité a dit à l’agence TASS que plus de 100 soldats faits prisonniers ÷a l’issue de la bataille de l’usine Azovstal, incluant des mercenaires étrangers, pourraient être détenus à Moscou.

D’après le ministère de la défense russe, quelques 2439 soldats ukrainiens et membres du bataillon Azov, se sont rendus aux forces russes le 16 mai après avoir été bloqués dans l’usine Azovstal pendant plus d’un mois. Le 20 mai 2022, les forces russes ont totalement libéré toute la zone territoriale de l’usine.

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