Archive pour octobre, 2012

Résistance politique: Pour une approche sociétaire anarchiste moderne…

Posted in actualité, altermondialisme, autogestion, économie, crise mondiale, démocratie participative, militantisme alternatif, N.O.M, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, philosophie, politique et social, politique française, résistance politique, syndicalisme et anarchisme with tags , , , , , , , , , , , , , , , on 31 octobre 2012 by Résistance 71

Le projet anarchiste connaît deux stades liés : la pureté, le pragmatisme.

 

Par Pierre Bance

 

14 Septembre 2012

 

url de l’article original:

http://www.autrefutur.net/Pour-un-projet-anarchiste-de-la

 

Le projet anarchiste pur analyse une situation selon ses seuls principes moraux : le pouvoir est maudit. Dès l’origine, les travailleurs anarchistes durent introduire du pragmatisme dans la critique anarchiste pure pour répondre aux contraintes de leur subordination : le pouvoir est maudit mais il est. Un troisième stade est commandé par la réalité, l’anarchisme pragmatique, les mouvements qu’il induit et qui le portent ne sont pas en capacité de parvenir au communisme ; il leur faut converger avec d’autres : le pouvoir est maudit, notre idéal est émancipateur, notre critique pertinente, nos outils efficaces, mais seuls nous ne sommes rien.

Le projet anarchiste pur

La base théorique

Tout État est source de domination et d’aliénation. La domination étatique crée l’aliénation des sujets ; l’aliénation des sujets nourrit la domination étatique. L’anarchie, par la suppression de l’État, ambitionne de faire disparaître toutes formes d’autorité illégitime (politique, économique, sociale, culturelle) pour que naisse une société fédéraliste émancipée fondée sur l’autonomie, l’égalité et la solidarité des personnes physiques et morales.

Mais cette suppression doit être immédiate, on ne compose pas avec l’État. À défaut, il se reconstitue aussi monstrueux qu’avant comme l’illustre l’histoire des révolutions russe de 1917 et espagnole de 1936.

La critique

La critique anarchiste pure aborde toute problématique théorique comme pratique à partir de la destruction de l’État.

Tout État, quel qu’il soit, est soumis à une critique sans appel car, le voudrait-il, il ne peut faire disparaître la domination. Les atténuations proposées sont des leurres pour mieux faire accepter le système : – l’exemple-type dans le postulat démocratique étant le suffrage universel ; – l’exemple-type dans le postulat marxiste-léniniste étant la dictature du prolétariat. L’un comme l’autre renforcent l’État et la classe dominante, bourgeoisie ou bureaucratie.

Cette disqualification de l’État autorise la pensée anarchiste pure à ne pas s’épuiser dans l’analyse des phénomènes politiques, économiques, sociaux ou culturels pollués par le pouvoir et l’aliénation. Une expérience sociale de réinsertion bénéficie de subventions ; une coopérative ouvrière participe à la société marchande ; une mutuelle cautionne l’inégalité de l’accès aux soins ; un délégué syndical concourt à la perpétuation de l’exploitation capitaliste. À ce titre, ces activités associative, coopérative, mutualiste ou syndicale sont condamnées par la critique anarchiste pure.

La raison anarchiste pure est un extrême de la pensée qui n’entrevoit de solution que dans la révolution pour les uns, l’« en-dehors » pour les autres. Elle est utile pour couper court aux arguties politiques ou éviter de se laisser entraîner dans une dialectique lénifiante mais, en contrepoint, elle fige le débat car ne remet pas en cause ses présupposés, elle s’oppose au compromis et à toute convergence. Théorie de la résistance d’une logique implacable, elle est cependant statique, plus proche de la philosophie que de la politique.

Le projet anarchiste pragmatique

Une vigilance théorique

L’idée anarchiste pragmatique est sous-tendue par la pensée anarchiste pure c’est ce qui distingue le pragmatisme révolutionnaire du pragmatisme réformiste sans projet. La critique anarchiste pure est conservée comme socle d’une pensée cohérente, comme garde-fou, comme recours ultime quand l’État impose ou étend sa domination pour empêcher ses sujets de penser et d’agir, magnifie l’aliénation pour les rendre incapables de penser et d’agir. L’anarchisme pragmatique permet d’envisager des niveaux d’analyse que néglige la critique anarchiste pure.

Une pratique émancipatrice

La pratique anarchiste pragmatique donne vie à la critique anarchiste pure en résonnance avec ses mises en garde. La pratique anarchiste pragmatique élabore des procédures d’analyse et des moyens d’action qu’elle considère efficients, tant dans le quotidien que pour l’avenir. Ces techniques tournent autour de la mécanique fédérale, des processus décisionnels et de la problématique de la représentation, c’est-à-dire de l’étendue et du contrôle du mandat jusqu’aux limites du raisonnable.

Plutôt que d’attendre statique l’hypothétique révolution ou de verser dans une radicalité de la désespérance, la pratique anarchiste pragmatique intervient dans la société pour en limiter les effets néfastes aussi pour soumettre à la réalité sa théorie et sa pratique. Ce faisant l’idée « anarchiste » prend une dimension universelle qui échappe à toute appropriation doctrinale ; elle n’est qu’une commodité de langage pour désigner un futur émancipé.

Le projet anarchiste de la convergence

Une réponse à l’impuissance organisationnelle

Cette lucidité de l’anarchisme pragmatique doit le conduire à la convergence. Alors qu’il y a plus de cent ans le syndicalisme révolutionnaire parvint à réunir tant des anarchistes que des marxistes, des révolutionnaires que des réformistes et, plus que tout, des travailleurs déterminés à en finir avec leur situation d’exploités, ne peut continuer un discours défaitiste de l’impossible convergence anticapitaliste et libertaire dans un mouvement fédéraliste. Alliance, méthodiquement structurée, ayant pour ambition d’en finir avec l’État en préparant la grève générale, résolue à lutter, dès aujourd’hui, pour contraindre les pouvoirs en place.

Pourquoi converger ? Parce que les faits sont là, les anarchistes organisés ne pèsent pas sur la réalité et n’ont jamais pesé durablement. Parce que, les autres anticapitalistes anti-autoritaires ne sont pas plus en mesure d’exister et qu’aujourd’hui, beaucoup adhèrent en tout ou partie à la pensée et à la pratique anarchistes. Parce qu’il faut veiller à ce que celles-ci ne soient pas détournées par des révolutionnaires étatistes avides de permanences bureaucratiques, de charges électives, comme elles peuvent être récupérées par l’étatisme libéral ou social-libéral au travers de la démocratie participative, délibérative ou radicale. Facteurs qui, justement, en son temps, tuèrent le syndicalisme révolutionnaire et, plus près de nous, le mouvement altermondialiste.

Une dynamique de l’intelligence

Pour le futur, une question obsède : jamais, il n’a été possible de faire disparaître l’État du jour au lendemain, par le fait accompli ou par décret. À l’opposé, la théorie marxiste-léniniste de conquête du pouvoir par un parti puis du dépérissement de l’État s’est avérée plus inopérante encore, conduisant à l’exact contraire du communisme.

Pour le présent, de nombreux problèmes théoriques et pratiques sont à résoudre : de la stabilité à donner à la démocratie directe (formes d’organisation, méthodes d’implantation, modalités d’action…) à la détermination des relations avec le politique (État, partis, question électorale…). Les promoteurs et les acteurs de la convergence auront la responsabilité de vérifier des hypothèses et de les réviser en fonction de l’expérience, d’apporter une, des réponses conciliables, de faire un pas, grand s’il le faut, pour mettre à distance leurs propres points de vue, leurs préjugés, leurs ressentiments car aucune théorie ou doctrine, aucune personne ou groupe, aucun syndicat ou parti ne peut affirmer avoir – toujours – raison. Même si l’évidence et la nécessité doivent faire question, celle-ci sera moteur plutôt que frein.

Les convergences ponctuelles, nombreuses dans les luttes sociales et professionnelles, doivent conduire à la convergence idéologique et organisationnelle. Le mouvement contre la réforme des retraites, en octobre 2010, montrait le chemin. Hélas, personne n’était préparé pour le suivre et passer d’une solidarité spontanée à une solidarité pérenne et organisée. Mais, il n’est pas trop tard.

«  La besogne syndicale [est] obscure, mais féconde  », disait Fernand Pelloutier dans sa Lettre aux anarchistes en 1899. Voilà ce qui attend les révolutionnaires anti-autoritaires, autogestionnaires de tous horizons. Ils dépasseront leurs certitudes et construiront une entente qui accepte la différence, préserve l’autonomie tout en assurant l’efficacité de l’organisation et de la décision pour améliorer la vie quotidienne, pour penser et préparer un Autre futur.

Vision de l’empire: Y a d’la misère chez les riches !

Posted in actualité, guerres hégémoniques, ingérence et etats-unis, politique et social, terrorisme d'état with tags , , , , , on 31 octobre 2012 by Résistance 71

L’infâme maison des Al Saoud… Pièce maîtresse des monarchies archaïques et inquisitoriales du  Golfe qui rendent tant de services à l’empire anglo-américain.

Le chateau de carte va s’écrouler, la question n’est pas de savoir s’il va s’écrouler mais quand ?

— Résistance 71 —

 

La pauvreté au pays de l’or noir: un scandale!

 

Al Manar

 

Le 31 Octobre 2012

 

url de l’article original:

http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=83301&cid=76&fromval=1&frid=76&seccatid=141&s1=1

 

 

Pas facile pour un pays comme l’Arabie saoudite de reconnaître la pauvreté de ses citoyens. Surtout quand ce pays est le troisième plus riche pays du monde et le propriétaire de richesses pétrolières et de ressources naturelles inégalés : l’Arabie-saoudite cherche à refléter une image d’un pays qui offre beaucoup de dons et d’aide aux pays voisins, qui ne lésine pas à appuyer les fonds de développement mondial, d’ouvrir ses portes à des millions de travailleurs étrangers , d’investir dans divers importants projets de construction et de dépenser des sommes colossales dans des projets de tourisme dans des pays européens !

Dans un article publié dans le quotidien libanais asSafir, l’écrivain saoudien Ahmad Dahman dénonce la pauvreté dans le royaume saoudien : une pauvreté qui touche prés de 6 millions de saoudiens..

Il semblerait inimaginable que dans un tel pays vivent des pauvres qui résident dans un logement inapproprié, qui consomme les trois quarts de leur salaire juste pour assurer leurs besoins vitaux comme la nourriture, la boisson ou le loyer.

Comment un tel Etat peut-il laisser ses pauvres vivres dans la misère sur son territoire ?

Aveux des pauvres

Il a fallu beaucoup de temps au régime des alSaoud pour reconnaître ses pauvres. Sans doute, l’ouverture des Saoudiens au monde virtuel et aux sites de réseau social a révélé la vérité aux responsables saoudiens sur la situation sociale de leur peuple.

Ainsi, plusieurs courts métrages, des vidéos et des photos ont été diffusés sur internet,       exposant les situations de pauvreté dénonçant la face cachée du régime des alSaoud.

Des films racontent la souffrance des familles vivant en dessous du seuil de pauvreté, les hommes révèlent les détails de leur vie quotidienne avec un faible revenu qui n’excède pas souvent les cinquante dollars par mois. Un père raconte comment il a à sa charge une famille de huit fils, mariés et chômeurs. Un autre rapporte son expulsion arbitraire et publie une lettre ouverte au roi saoudien sur le site YouTube.

Et la question qui se pose : Comment sommes-nous arrivés là, comment les conditions se sont-elles détériorées à ce niveau?

L’absence de chiffres précis et de statistiques officielles concernant la pauvreté en Arabie saoudite, n’a pas encouragé les autorités saoudiennes à rechercher des solutions radicales et déraciner le problème.

Malheureusement, aujourd’hui la crise se développe et la pauvreté entraîne des phénomènes       qui       affectent l’environnement sain du peuple et que le royaume tente de préserver. L’Etat a déclaré que le nombre de bénéficiaires des allocations sociales, selon les dernières statistiques de cette année, a atteint environ 800 mille cas.

Par cas, on signifie une famille moyenne composée de 6 à 8 personnes. Plus tard, le ministère saoudien des Affaires sociales a déclaré que ces allocations touchent les familles dites nombreuses composées de 15 personnes, et donc, le nombre de pauvres dans le royaume saoudien dépasse les 6 millions sur une population totale de 20 millions de personnes.

Par ailleurs, le nombre croissant des bénéficiaires des prestations de la sécurité sociale indique que la classe moyenne s’est réduite au profit des classes inférieures.

Le lien avec les réserves fédérales des Etats-Unis

Selon Ahmad Dahman, l’économie du royaume se fait léser par les politiques de partenariat avec la Réserve fédérale américaine, surtout que cette dernière a subi de nombreuses crises au cours des dix dernières années.

Ce lien a rendu l’économie saoudienne vulnérable à une inflation massive qui a frappé le pays et a conduit à la chute du pouvoir d’achat en riyal saoudien, et ce malgré le soutien de l’Etat aux biens de consommation de base.

Mais l’augmentation rapide des prix des produits de base ne s’est pas accompagnée d’une augmentation des salaires, ce qui a conduit à la chute de nombreuses familles dans le piège de la cherté de la vie.

La société a tenté de traiter avec cette hausse des prix imposés par les propriétaires d’entreprises en organisant des campagnes de boycott sur certains produits alimentaires. Par exemple, les Saoudiens ont boycotté le poulet à cause de son prix qui a triplé.

Crise de logement : le loyer a triplé

En plus du coût élevé des produits de consommation de base, les Saoudiens doivent affronter la hausse des prix de logement.

Les statistiques ont montré que 80 pour cent des Saoudiens vivent dans des maisons à louer, la possession d’une maison privée est presque un rêve en Arabie-saoudite en raison des prix élevés des terrains et des coûts de construction, qui font partie de l’irréel.

Cette hausse a fait peser encore plus le fardeau de la cherté de la vie quotidienne sur les épaules du peuple avec un loyer de pas moins de six cents dollars. Sans compter qu’il doit payer les coûts de la nourriture et de l’hébergement pour une famille composée au minimum de six membres.

A cela s’ajoute, le problème accru du chômage qui touche toutes les régions de l’Arabie saoudite et dont un grand nombre de citoyens souffre à cause notamment de l’emploi excessif d’étrangers.

Alors quelle stratégie?

L’Arabie-saoudite a tenté de développer une stratégie de lutte contre la pauvreté. Selon le ministre des Affaires sociales, le plan élaboré contre la pauvreté s’attaque à ses quatre causes principales:

1) trouver une solution au chômage qui a atteint un taux alarmant, puisqu’il l’Arabie saoudite occupe la deuxième place après l’Irak dans les plus hauts taux de chômage au Moyen-Orient et dans le monde arabe,

2) trouver une solution à la crise de logement et au coût élevé des loyers ,

3) trouver une solution au problème des salaires bas et à la hausse du coût de la vie,

4) et enfin, accélérer les projets de développement de manière équilibrée entre les différentes régions.

Ce qu’il faut savoir c’est qu’injecter de l’argent n’est pas une solution radicale au problème de la pauvreté, il l’anesthésie de façon temporaire et rend les individus plus dépendants aux allocations sociales. Ainsi, au lieu de se concentrer sur la distribution de l’aide alimentaire et sur l’activité des associations caritatives de bienfaisance, il aurait mieux fallu fournir aux citoyens des produits alimentaires de base à des prix abordables dans des marchés commerciaux via des cartes distribuées par le gouvernement pour soutenir les nécessiteux.

Jazan, est la ville la plus       pauvre       en Arabie Saoudite, elle est située dans le sud du pays, et le nombre de familles vivant en – dessous du seuil de la pauvreté est d’environ 19 700 familles.. Conformément à la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté, le taux de ménages vivant sous le seuil de la pauvreté absolue dans la région de Jazan est de 34 pour cent. La ville Najran, au sud du Royaume occupe la deuxième place avec 24,53 pour cent des familles, suivi d’alMadina, la ville du prophète Mohammad située à l’ouest de l’Arabie saoudite avec 24,07 pour cent de ses familles qui vivent en-dessous de la pauvreté..

Média et propagande: Le mensonge par omission… Arme de destruction massive des consciences citoyennes…

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L’arme du silence médiatique

 

Par Manlio dinucci

Le 30 Octobre 2012

 

url de l’article original en français:

http://www.voltairenet.org/article176420.html

 

Les nouvelles technologies de l’information devaient transformer le monde en un village global dans lequel les nouvelles circuleraient instantanément, assurait le sociologue canadien Marshall McLuhan. Il n’en est rien. Un rideau de fer s’est abattu sur les peuples occidentaux qui sont tenus dans l’ignorance d’importants événements d’actualité et ne peuvent pas accéder aux chaînes satellitaires anti-impérialistes.

On dit que le silence est d’or. Il l’est, sans aucun doute, mais pas seulement dans le sens du proverbe. Il est surtout précieux comme instrument de manipulation de l’opinion publique : si dans les journaux, dans les télé-journaux et dans les talk shows on ne parle pas d’un acte de guerre, il n’existe pas dans l’esprit de ceux qui sont convaincus que n’existe que ce dont parlent les médias.

Par exemple, combien de gens savent qu’il y a une semaine la capitale du Soudan, Khartoum, a été bombardée ? L’attaque a été effectuée par des chasseurs bombardiers, qui ont frappé de nuit une usine de munitions. Celle qui, d’après Tel Aviv, fournirait les Palestiniens de Gaza. Israël est le seul à posséder dans la région des avions capables de frapper à 1 900 kms de distance, d’échapper aux radars et de provoquer le blackout des télécommunications, capables de lancer des missiles et des bombes à guidage de précision depuis des dizaines de kilomètres de l’objectif. Des photos satellitaires montrent, dans un rayon de 700 mètres de l’épicentre, six énormes cratères ouverts par de très puissantes têtes explosives, qui ont provoqué des morts et des blessés. Le gouvernement israélien garde le silence officiel, en se bornant à affirmer que le Soudan est « un dangereux État terroriste, soutenu par l’Iran  ». Par contre les analystes stratèges parlent, donnant pour sûre la matrice de l’attaque, soulignant que ce pourrait être un essai de celle des sites nucléaires iraniens. La requête soudanaise que l’Onu condamne l’attaque israélienne et la déclaration du Parlement arabe, qui accuse Israël de violation de la souveraineté soudanaise et du droit international, ont été ignorées par les grands médias.

Le bombardement israélien de Khartoum a ainsi disparu sous la chape du silence médiatique. Comme le massacre de Bani Walid, la ville libyenne attaquée par les milices « gouvernementales » de Misrata. Des vidéos et photos, diffusées via Internet, montrent d’impressionnantes images du massacre de civils, enfant compris. Dans un témoignage vidéo dramatique depuis l’hôpital de Bani Walid assiégé, le Dr. Meleshe Shandoly parle des symptômes que présentent les blessés, typiques des effets du phosphore blanc et des gaz asphyxiants. On a appris immédiatement après que le médecin a été égorgé. Il y a cependant d’autres témoignages, comme celui de l’avocat Afaf Yusef, que de nombreuses personnes sont mortes sans être touchées par des projectiles ou des explosions. Corps intacts, comme momifiés, semblables à ceux de Fallujah, la ville irakienne attaquée en 2004 par les forces étasuniennes avec des projectiles au phosphore blanc et des armes nouvelles à l’uranium. D’autres témoins parlent d’un bateau transportant des armes et des munitions, arrivé à Misrata peu avant l’attaque contre Bani Walid. D’autres encore parlent de bombardements aériens, d’assassinats et de viols, de maisons démolies au bulldozer. Mais leurs voix aussi ont été étouffées sous la chape du silence médiatique. Tout comme l’information que les États-Unis, pendant l’assaut contre Bani Walid, ont bloqué au Conseil de sécurité de l’Onu la proposition russe de résoudre le conflit par des moyens pacifiques.

Informations qui n’arrivent pas, et arriveront de moins en moins, dans nos maisons. Le réseau satellitaire mondiale Intelsat, dont le quartier général est à Washington, vient de bloquer les transmissions iraniennes en Europe, et le réseau satellitaire européen Eutelsat a fait de même. À l’époque de l’ « information globale », on ne doit écouter que la Voix de son Maître.

Manlio Dinucci

Traduction 
Marie-Ange Patrizio

Source 
Il Manifesto (Italie)

Résistance à l’impérialisme et au colonialisme: L’angle officiel du Grand Conseil de l’American Indian Movement (AIM), Second texte…

Posted in actualité, altermondialisme, documentaire, guerres hégémoniques, ingérence et etats-unis, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , on 30 octobre 2012 by Résistance 71

Devant l’engouement du premier texte traduit de l’American Indian Movement, en voici un second, court également, portant sur le mythe des festivités de « Thanksgiving » aux Etats-Unis. Célébrée chaque année le quatrième Jeudi du mois de Novembre, la mythologie populaire issue de l’Histoire falsifiée veut que ces festivités aient été commencées au XVIIème siècle pour fêter de manière commune et remercier les tribus natives d’avoir aider les premiers colons en ces terres nouvelles.

Le mythe est tenace et… confortant, la réalité est tout autre, la voici…

— Résistance 71 —

1ère traduction de texte de l’American Indian Movement Grand Council

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AMERICAN INDIAN MOVEMENT GRAND GOVERNING COUNCIL

MINISTRY FOR INFORMATION 
P.O. Box 13521 
Minneapolis MN 55414 
612/ 721-3914 . fax 612/ 721-7826 
Email: aimggc@worldnet.att.net 
Web Address: www.aimovement.org

 

Novembre 2005

url de l’article original:

http://www.aimovement.org/moipr/thanksgiv.html

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

L’origine de la fête américaine de Thanksgiving

 

C’était l’année 1637… 700 hommes, femmes et enfants de la tribu des Péquots se rassemblaient pour leur danse annuelle du maïs vert dans un endroit appelé aujourd’hui Groton dans l’état du Connecticut.

Alors qu’ils étaient réunis dans cet endroit pour leur réunion annuelle, ils furent encerclés et attaqués par des mercenaires à la solde des Anglais et des Hollandais. On ordonna aux Indiens de sortir du bâtiment et alors qu’ils sortaient, ils furent abattus. Le reste d’entr’eux fut brûlé vif dans le bâtiment.

Le lendemain, le gouverneur de la colonie de la Baie de Massachussetts déclara: “Un jour de remerciement, remercions Dieu car ils ont éliminé plus de 700 hommes, femmes et enfants.”

Les cents années qui suivirent, chaque “jour du remerciement (NdT: fête traditionnelle américaine appelée “Thanksgiving Day”, qui a lieu le quatrième jeudi du mois de Novembre chaque année), ordonné par un gouverneur ou un président le fut pour honorer cette victoire, remerciant Dieu pour la “bataille” gagnée.

Newell a fondé sa recherche sur des études de documents officiels hollandais et sur les 13 volumes de l’Histoire Coloniale Documentée, tous deux de gros volumes de lettres et de rapports des officiels coloniaux à leurs supérieurs et au Roi d’Angleterre, ainsi que les archives privées de Sir William Johnson, agent de liaison britannique avec les Indiens pour la colonie de New York durant 30 ans à la mi-XVIIème siècle.

“Ma recherche est authentique car elle est documentée”, a dit Newell. “Vous ne pouvez pas obtenir quelque chose de plus précis que cela, parce que cela correspond à des témoignages officiels de première main et non pas des ouï-dires.”

Newell a dit que les 100 Thanksgiving qui ont suivis, ont été une commémoration de l’assassinat des Indiens à ce qui est aujourd’hui Groton, Connecticut (base de sous-marins nucléaires de nos jours), plutôt qu’une célébration commune avec eux. Il a dit que l’image d’Indiens et de pèlerins assis ensemble autour d’une grande table pour célébrer le jour du remerciement, est une image fictive, bien que les Indiens aient beaucoup partagé avec les premiers colons.

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Source: Documents de Hollande, 13 volumes des documentaires coloniaux. Histoire, lettres et rapports des officiels coloniaux et leurs rapports à leurs supérieurs et au roi d’Angleterre, ainsi que les archives privées de Sir William Johnson, agent de liaison du bureau des affaires indiennes britanniques de la colonie de New York pendant plus de trente ans.

Recherche effectuée par William B. Newell (tribu Pénobscot), ancien chairman du département d’anthropologie de l’université du Connecticut.

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1ère traduction de texte de l’American Indian Movement Grand Council

 

Résistance écologique: Sea Shepherd va porter le fer contre les Japonais plus au Nord… Objectif de la nouvelle campagne: Aucune baleine tuée cette saison de braconnage en Antarctique !

Posted in actualité, altermondialisme, écologie & climat, militantisme alternatif, résistance politique with tags , , , , , , , , on 29 octobre 2012 by Résistance 71

Operation Zero Tolerance Set to Launch November 5th

Pour la première fois nos équipages prévoient de rencontrer la flotte baleinière japonaise dans le Pacifique Nord

 

Par le capitaine Paul Watson

 

Octobre 2012

 

url de l’article original:

http://www.seashepherd.org/commentary-and-editorials/2012/10/19/operation-zero-tolerance-set-to-launch-november-5th-570

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

La campagne de la Sea Shepherd Conservation Society pour défendre les baleines va commencer plus tôt cette année par rapport aux autres années avec le vaisseau amiral de la flotte de Sea Shepherd: le Steve Irwin, programmé pour apareiller de Melbourne le 5 Novembre. L’Opération Tolérance Zéro (OTZ) sera alors officiellement lancée.

L’Opération Tolérance Zéro sera la neuvième campagne annuelle dans l’océan du grand sud lancée par la Sea Shepherd Conservation Society. Durant ces neuf années les baleiniers illégaux japonais ont souffert de dizaines de millions de dollars de pertes sèches en tentant de tuer illégalement des baleines dans le sanctuaire baleinier de l’Antarctique.

Cette fois-ci, au lieu de rencontrer la flotte nippone dans le sanctuaire du grand sud, Sea Shepherd va aller à la rencontre des braconniers dans le Pacifique Nord, au large du Japon.

Cette année, la Sea Shepherd Conservation Society va déployer quatre navires, un hélicoptère, huit petits bateaux rapides semi-rigides, trois drones et plus de cent volontaires d’équipages internationaux.

En addition des vaisseaux Steve Irwin, Bob Barket et Brigitte Bardot, Sea Shepherd va dévoiler un quatrième navire, une fois la campagne lancée. Ce quatrième navire s’appelle le Sam Simon, baptisé en l’honneur du célèbre producteur de télévision et grand soutien de la vie animale sauvage. Le Sam Simon sera déployé dans l’océan du grand sud en attente de la flotte baleinière japonaise au cas où les autres navires de Sea Shepherd ne puissent pas localiser les baleiniers japonais.

Le Bob Barker appareillera plus tard en Novembre pour rencontrer les baleiniers et le Steve Irwin en haute mer avec le Brigitte Bardot.

“Il est temps d’amener cette intervention plus au Nord, pour montrer aux baleiniers japonais que nous avons l’intention d’assurer qu’aucune baleine ne sera tuée cette saison,” a dit le Capitaine Paul Watson. “Nous n’avons jamais été aussi forts et les baleiniers aussi faibles, nous devons saisir cet avantage de nos forces et de leurs faiblesses pour amener cette campagne chez eux, au Japon !”

“La flotte japonaise ne survit qu’aux dépends du peuple japonais à cause d’allocations massives provenant des fonds internationaux donnés pour aider la nation après le tremblement de terre et le tsunami de 2011. Nous devons mettre un terme à ce projet sous perfusion étatique glorifié et pour ce faire, nous devons une fois de plus priver les baleiniers de leurs gains crapuleux résultant de ces opérations illégales baleinières dans le sanctuaire de l’océan du grand sud,” a dit le capitaine du Bob Barker Peter Hammerstedt de Suède.

“La clef du succès pour arrêter ces activités baleinières illégales dans le sanctuaire baleinier de l’Antarctique est une question d’économie fondamentale. Nous allons une fois de plus les empêcher de faire un profit. Notre objectif est de couler cette flotte baleinière économiquement, de les mener à la banqueroute,” a dit le Capitaine Paul Watson. “Et nous sommes en route pour réussir.”

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Dons pour la campagne “Tolérance Zéro”: Contribuez en achetant du gasoil pour les navires de Sea Shepherd:

https://my.seashepherd.org/NetCommunity/SSLPage.aspx?pid=632

Résistance à l’impérialisme et au colonialisme: L’angle officiel du Grand Conseil de l’American Indian Movement (AIM)

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“Les soldats n’ont jamais expliqué au gouvernement quand les Indiens ont été trompés, mais ont rapporté leurs méfaits.” (Géronimo)

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Géronimo, Cochise, Sitting Bull, Red Cloud, Crazy Horse, Big Foot, Black Elk… Leonard Peltier, Dennis Banks, Russel Means, Vernon & Clyde Bellecourt, Leonard Crow Dog, Oren Lyons, Splitting the Sky, et bien d’autres… ont perpétué et perpétuent toujours la lutte contre le terrorisme depuis 1492 (Résistance 71)

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AMERICAN INDIAN MOVEMENT

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Goyathlay, alias Geronimo

 

Mai 2011

 

url de l’article original:

http://www.aimovement.org/moipr/Geronimo.html

 

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Plus connu sous le nom de Géronimo, Goyathlay, un Chiricahua de la nation Apache est décédé à Fort Sill, dans l’état d’Oklahoma en 1909. Il était un guerrier révéré et un homme sacré. Il fut chassé par l’armée américaine et capturé en 1886. Prisonnier de guerre, il fut forcé de vivre le reste de sa vie sans jamais pouvoir retourner dans sa patrie. Il fut enterré à Fort Sill dans le cimetière des prisonniers de guerre Apaches.

Géronimo n’était pas un terroriste. En 1858, son épouse, son enfant et sa mère furent massacrés par l’armée mexicaine. Géronimo fut un chef de guerre qui combattit contre l’invasion de son pays natal et contre les atrocités haineuses commises contre les nations indigènes. Il était un véritable défenseur à la fois de son pays et de son peuple. Un des plus célèbres guerriers de l’histoire, échappant à la fois aux armées mexicaine et américaine, il refusa d’abandonner. L’armée des Etats-Unis le pourchassa pendant plus de 10 ans, impliquant dans la chasse plus de 5000 soldats et 500 éclaireurs, quand il fut finalement capturé.

Des rapports de presse récents disent que ce que Géronimo fit durant son époque serait appelé actes de terrorisme aujourd’hui, attaquant des colons blancs vivant en territoire Apache. Mais ces déclarations ne reconnaissent en rien le brutal héritage de la colonisation et le génocide à l’encontre des Indiens d’Amérique à travers ce continent. Il n’y a aucune comparaison entre ce que les Etats-Unis ont fait à la nation Apache et autres nations. Il y a des tribus entières indiennes qui n’existent plus aujourd’hui dû à la campagne militaire pour nous exterminer et s’approprier nos territoires. Géronimo fut un héros. Sans lui et d’autres comme lui, nous Indiens d’Amérique, ne serions plus là aujourd’hui.

En tant qu’Amérindiens, nous entendons tout le temps que nous devrions “oublier le passé, que c’est de l’histoire ancienne” et toute ces choses ; mais il est clair que la mentalité coloniale qui a perpétrée les guerres indiennes et dictée la politique fédérale anti-indienne est toujours bien présente aujourd’hui dans le XXIème siècle. L’armée américaine et son commandement ont nommé la mission récente pour tuer l’homme connu sous le nom d’Oussama Ben Laden, “Opération Géronimo”. Mettre au même niveau la mission de chasse et de capture de Ben Laden avec celle de Géronimo envoie indubitablement un message fort disant que les Indiens d’Amérique sont toujours perçus comme des ennemis des Etats-Unis.

La longue histoire de déshumaniser les peuples Indiens et de traiter les nations natives comme ennemies est devenue tellement implantée dans l’idéologie courante américaine, que cela n’est même plus mis en question. La perception coloniale des peuples indigènes comme moins que des ennemis humains, endoctrinement qui fut utilisé pour justifier la domination et la violence, est toujours perpétrée subconsciemment aujourd’hui. Le terroriste au temps de Géronimo n’était pas Géronimo. Le meurtre de masse a été commis par les Etats-Unis. Nous devons nous rappeler que ce ne fut pas Géronimo qui a envahi ce pays. Ce n’est pas Géronimo qui a commis un génocide.

 

 

Ingérence en Iran: l’Arabie Saoudite finance les assassinats de savants nucléaires iraniens…

Posted in actualité, guerre iran, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, terrorisme d'état with tags , , , , , on 29 octobre 2012 by Résistance 71

Ryad finance les opérations du Mossad visant à éliminer les savants iraniens

 

Al Manar

 

Le 28 Octobre 2012

 

url de l’article original:

http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=83051&cid=18&fromval=1&frid=18&seccatid=22&s1=1

 

Le journaliste américain d’investigation, Barry Lando, a révélé que l’Arabie saoudite finance les opérations du Mossad contre l’Iran et notamment l’assassinat des savants nucléaires iraniens, c’est ce qu’a rapporté samedi la radio israélienne.

Citant des sources proches des autorités d’occupation israéliennes, Lando affirme que « les autorités saoudiennes et le Mossad collaborent très étroitement sur le dossier nucléaire ».

Et de préciser, « Riyad a octroyé un milliard de dollars pour financer les attentats contre les savants iraniens ».

Plusieurs scientifiques iraniens ont été victimes ces dernières années d’attentats ou de disparitions inexpliquées, que Téhéran a imputés à Israël et aux puissances occidentales accusés de chercher à freiner l’avancée du programme nucléaire iranien.

Le 12 janvier 2010, un physicien nucléaire internationalement reconnu, Massoud Ali Mohammadi, enseignant à l’université de Téhéran et travaillant pour les Gardiens de la Révolution, est tué par l’explosion d’une moto piégée devant son domicile à Téhéran. Un homme accusé de ce meurtre pour le compte d' »Israël » est condamné à mort par la justice iranienne, en août 2011.

Le 29 novembre 2010, Majid Shahriari, fondateur de la Société nucléaire d’Iran et « en charge d’un des grands projets de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique » (OIEA), est tué à Téhéran par l’explosion d’une bombe placée contre sa voiture à l’aide d’un aimant.

Le même jour, un autre physicien nucléaire, Fereydoun Abbassi Davani, est visé par un attentat dans des conditions identiques alors qu’il se garait devant l’université Shahid Beheshti à Téhéran, où les deux hommes enseignaient. Ce dernier, simplement blessé, est devenu depuis le chef de programme nucléaire iranien.

Le 23 juillet 2011, le scientifique Darioush Rezainejad, travaillant sur des projets du ministère de la Défense, est tué par balles par des inconnus à moto à Téhéran. Les médias iraniens qui l’ont tout d’abord présenté comme un spécialiste de physique nucléaire, l’ont ensuite qualifié de simple « étudiant en maîtrise d’électricité ». L’Iran accuse Israël et les Etats-Unis d’être derrière le meurtre.

Le 1er août 2011, une source des services d’espionnage d’Israël citée dans l’édition en ligne de l’hebdomadaire allemand Spiegel, indique que cet assassinat a été piloté par « Israël ».

Le 11 janvier 2012, le scientifique Mostafa Ahmadi Roshan, travaillant sur le site de Natanz, dont il était le vice-directeur pour les affaires commerciales, est tué lors de l’explosion d’une bombe magnétique placée sur sa voiture, près de l’université Allameh Tabatabai, dans l’est de Téhéran.

Ingérence de la France au Moyen-Orient et en Afrique: Un néo-colonialisme débridé au service de l’empire ?

Posted in actualité, France et colonialisme, guerre Libye, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, politique française, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , on 29 octobre 2012 by Résistance 71

Nouvel angle de vision intéressant apporté par Meyssan sur la crise syrienne. Tout n’est pas rose dans les coulisses du pouvoir, le pire est que tout cela est fait en notre nom… Cela choque t’il quelqu’un ?

— Résistance 71 —

 

Les mauvais perdants de la crise syrienne

 

Thierry Meyssan

 

Le 28 Octobre 2012

 

url de l’article original:

http://www.voltairenet.org/article176392.html

 

En 2010, la France a fait le choix de relancer sa politique coloniale. Cela l’a conduit à changer le régime en Côte d’Ivoire et en Libye, puis à essayer de la faire en Syrie. Mais face à l’échec de cette troisième opération, Paris se trouve emporté par les événements qu’il a provoqués. Après avoir armé et encadré des groupes terroristes en Syrie, la DGSE a frappé au cœur de la capitale libanaise.

Lors d’une table ronde à Ankara, l’amiral James Winnefeld, chef d’état-major adjoint des USA, a confirmé que Washington révélerait ses intentions à l’égard de la Syrie, dès l’élection présidentielle du 6 novembre terminée. Il a clairement fait comprendre à ses interlocuteurs turcs qu’un plan de paix avait déjà été négocié avec Moscou, que Bachar el-Assad resterait en place et que le Conseil de sécurité n’autoriserait pas la création de zones tampons. De son côté, le secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, a confirmé qu’il était en train d’étudier les possibilités de déploiement de casques bleus en Syrie.

Tous les acteurs de la région se préparent donc à un cessez-le-feu imposé par une force onusienne principalement composée de troupes de l’Organisation du Traité de sécurité collective (Arménie, Biélorussie, Karazkhstan, Kirghizistan, Russie, Tadjikistan). De facto, cela signifie que les Etats-Unis poursuivent leur retrait de la région, débuté en Irak, et acceptent d’y partager leur influence avec la Russie.

Simultanément, le New York Times a révélé que des pourparlers directs vont reprendre entre Washington et Téhéran, alors même que les États-Unis s’appliquent à couler la monnaie iranienne. En clair, après 33 ans de containement, Washington admet que Téhéran est une puissance régionale incontournable, tout en continuant à saboter son économie.

Cette nouvelle donne se fait au détriment de l’Arabie saoudite, de la France, d’Israël, du Qatar et de la Turquie qui avaient tous misé sur un changement de régime à Damas. Cette coalition hétéroclite se divise désormais entre ceux qui réclament un lot de consolation et ceux qui tentent de saboter le processus en cours.

D’ores et déjà, Ankara a changé son fusil d’épaule. Recep Tayyip Erdogan, qui se disait prêt au pire, tente de se réconcilier avec Téhéran et Moscou. Quelques jours après avoir insulté les Iraniens et fait molester des diplomates russes, il est devenu tout sourire. Il a profité du sommet de l’Organisation de Coopération Economique à Bakou pour rencontrer le président Mahmoud Ahmadinejad. Il lui a proposé de mettre en place un dispositif complexe de discussion sur la crise syrienne qui permette à la fois à la Turquie et à l’Arabie saoudite de ne pas rester au bord du chemin. Soucieux de ne pas humilier les perdants, le président iranien s’est montré ouvert à cette initiative.

Le Qatar, de son côté, est déjà en quête de nouveaux espaces pour ses ambitions. L’émir Hamad s’est offert un voyage à Gaza et s’est posé en protecteur du Hamas. Il verrait d’un bon œil le renversement du roi de Jordanie, la transformation du royaume hachémite en une république palestinienne et l’installation au pouvoir de ses protégés de la Confrérie des Frères musulmans.

Restent Israël et la France qui ont constitué un front du refus. La nouvelle donne serait une garantie de protection pour l’État d’Israël, mais mettrait fin à son statut particulier sur la scène internationale et ruinerait ses rêves expansionnistes. Tel-Aviv serait ravalé au rang de puissance secondaire. Quand à la France, elle y perdrait son influence dans la région, y compris au Liban. C’est dans ce contexte que les services secrets des deux États ont conçu une opération pour faire échouer l’accord USA-Russie-Iran. Dans l’hypothèse où cette opération échouerait, elle devrait quand même permettre d’effacer les preuves de l’ingérence dans la crise syrienne.

La France a d’abord fait circuler une rumeur selon laquelle le président Bachar el-Assad aurait commandité au Hezbollah l’assassinat de cinq personnalités libanaises : le chef des Forces de sécurité intérieure, le directeur des forces du ministère de l’Intérieur, le grand mufti, le patriarche maronite et l’ancien Premier ministre Fouad Siniora. Puis, Paris a sacrifié Michel Samaha —qui lui servait d’agent de liaison avec les services syriens, mais venait de tomber en disgrâce à Damas et était donc devenu inutile—. Le brillant et versatile politicien est tombé dans un piège tendu par le général Wissam el-Hassan —chef des FSI et lui même agent de liaison avec les salafistes—. Puis, Paris a sacrifié le général Wissam el-Hassan, qui non seulement était devenu inutile en cas de paix en Syrie, mais dangereux tant il savait de choses. Ainsi la rumeur française s’est réalisée : le premier sur la liste des cibles est mort, et une personnalité pro-syrienne a été arrêtée en préparant un attentat contre une autre cible de la liste.

Au cœur de cette machination, on trouve le général Benoît Puga. Cet ancien commandant des Opérations spéciales et directeur du Renseignement militaire français a été chef de l’état-major particulier du président Nicolas Sarkozy et a été maintenu à son poste par le président François Hollande. Affichant un soutien inconditionnel à la colonie juive de Palestine [1] et des relations privilégiées avec les néo-conservateurs US, il a relancé la politique coloniale de la France en Côte d’Ivoire, en Libye et en Syrie. Il était l’agent traitant à la fois de Michel Samaha et de Wissam el-Hassan. Il est aujourd’hui l’homme fort à Paris. En violation des institutions démocratiques, il gouverne seul la politique proche-orientale de la France, bien que cette attribution ne corresponde pas à ses fonctions officielles.

Crimes impérialistes: L’Australie pas en reste en bon satellite de l’empire…

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Population aborigène australienne et population amérindienne, même combat: en lutte permanente contre le terrorisme d’état colonialiste et sa litanie d’oppression et de crimes incessante !…

— Résistance 71 —

Rendre le monde plus dangereux, le rôle avide de Julia Gillard

John Pilger

Le 25 Octobre 2012

url de l’article original:

http://johnpilger.com/articles/making-the-world-a-more-dangerous-place-the-eager-role-of-julia-gillard

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Le parlement australien pue la cire de parquet. Les sols de bois luisent tellement qu’ils réfléchissent les portraits de genre dessins animés des premiers ministres, des juges à perruques et des vices-rois. Le long des couloirs feutrés et brillants, les murs sont décorés d’art aborigène: une peinture après l’autre comme dans une galerie monolithique, totalement coupés de leur origine, dans une brutale ironie. Le peuple le plus pauvre, le plus malade, le plus incarcérés de la planète donne une façade à ceux qui supervisent le vol de leur terre et son pillage.

L’Australie possède 40% de l’uranium mondial, la totalité en territoire indigène. La première ministre Julia Gillard revient juste d’Inde où elle a vendu de l’uraniun à un gouvernement qui refuse de signer le traité de non prolifération nucléaire (TNP) et dont l’ennemi, le Pakistan est aussi non-signataire du traité. La menace de guerre nucléaire entre ces deux pays est constante. L’uranium est un ingrédient essentiel des armes nucléaires. Le contrat de Gillard à Delhi termine de manière formelle la longue politique du parti travailliste australien de refuser la vente d’uranium aux pays qui refusent de signer le TNP et l’obligation “de poursuivre des négociations de bonne foi sur les mesures effectives en rapport avec la cessation de la course à l’armement nucléaire le plus tôt possible et le désarmement nucléaire.”

Comme les Japonais, les Aborigènes australiens ont fait l’expérience de l’horreur des armes nucléaires. Durant les années 1950, le gouvernement britannique a testé des bombes atomiques à Maralinga dans le sud de l’Australie. La population aborigène ne fut pas consultée et ne reçût que de maigres mises en garde voire aucune et continue de souffrir des effets. Yami Lester était un petit garçon quand il vit le flash nucléaire et en devint aveugle. La lutte permanente du peuple Aborigène pour être reconnu comme étant des êtres humains a été une lutte non seulement pour leur terre, mais aussi pour ce qu’il y a en dessous, dans ses sous-sols. Comme leur statut était à peine plus élevé que celui des moutons jusqu’en 1971, et qu’à l’encontre des moutons ils n’étaient pas comptés, bon nombre de leurs modestes droits fonciers ont été corrompus ou diminués par les gouvernements successifs de Canberra.

En 2007, le premier ministre d’alors, John Howard, utilisa l’armée pour lancer une “intervention d’urgence” dans les communautés aborigènes des Territoires du Nord, riches en ressources naturelles minérales. Des histoires sordides et mensongères de cercles pédophiles furent la couverture pour l’opération, les indigènes furent avertis qu’ils ne recevraient pas les services de base s’ils n’abandonnaient pas le bail de leurs terres. Le ministre des affaires indigènes de Gillard a depuis donné à ce projet le nom orwellien de “Grands futurs”.

La tactique demande de faire en sorte que les gens se rendent dans des “villes high tech” et de refuser aux gens des logements décents ainsi les forçant à vivre à douze ou plus dans une chambre. La relocation des enfants aborigènes a atteint le niveau de la triste époque de la “Génération perdue” du siècle dernier. Beaucoup ne reverront sans doute jamais leur famille.

Dès que “l’intervention” fut commencée, des centaines de titres d’exploitation des terres furent données à des industries pour l’exploration minière et l’exploitation de l’uranium.

La politique contemporaine en Australie est souvent définie par le pouvoir des compagnies minières. Quand l’ancien premier ministre travailliste (NdT: équivalent du PS foie jaune de chez nous…) Kevin Rudd, proposa un impôt sur les profits records des compagnies minières, il fut deposé par une cabale d’arrière-boutique, incluant Gillard, qui réduisit l’impôt. Des câbles diplomatiques fuités par Wikileaks révèlent que deux des comploteurs contre Rudd étaient des informateurs de l’ambassade de Etats-Unis, que Rudd avait mis en colère en ne suivant pas à la lettre les plans des Etats-Unis faits pour encercler la Chine et de rendre disponible l’uranium à la vente pour des clients des Etats-Unis comme l’Inde.

Gillard a depuis retourné la relation australo-américaine à son niveau historique, de la même manière que l’était un pays satellite européen de l’URSS. La veille de l’arrivée d’Obama à Canberra l’an dernier pour déclarer que la Chine était le nouvel ennemi du “monde libre”, Gillard annonça la fin de l’interdiction par son parti sur les ventes d’uranium.

Les obsessions de l’après guerre-froide de Washington demandent aussi les services de l’Australie. Ceci inclut l’intimidation de l’Iran et la destruction de l’indépendance de cette nation, le torpillage du TNP et la prévention de l’établissement de zones non-nucléaires, qui menaceraient la dominance nucléaire dans la région des Etats-Unis et d’Israël. A l’encontre de l’Iran, signataire du TNP et grand supporter d’une zone non-nucléaire au Moyen-Orient, les Etats-Unis et Israël ne veulent pas entendre parler d’inspections. De plus ces deux pays menacent l’Iran d’une guerre, qui d’après les agences de renseignement américaines combinées, ne possède pas d’armement nucléaire.

L’inversion nécessaire de la réalité et la doctrine du double-standard demandent “un processus minutieusement orchestré”, assure un officiel australien à l’ambassade des Etats-Unis, cité par Wikileaks. D’après les câbles américains il y a des “idées australiennes” enthousiastes pour forger une information qui aidera à discréditer Mohamed El Baradei, qui en tant que directeur de l’AIEA de 1997 à 2009, a réfuté répétitivement les accusations américaines disant que l’Iran construit des armes nucléaires. Le directeur du bureau australien du contrôle de l’armement est mis en évidence comme étant un chien de garde américain, mettant en garde contre “la pente savonneuse” où s’engagent les gouvernements qui “exercent un jugement indépendant” sur les affaires nucléaires. Patrick Suckling, un autre officiel australien, a été rapporté dire aux Américains que “l’Australie désirent les sanctions les plus fortes et les plus incapacitantes contre l’Iran”. Les victimes de Sickling sont aujourd’hui des hommes, femmes et enfants ordinaires. Le 5 Octobre, l’alliance australienne contre le nucléaire, qui incorpore des groupes aborigènes à travers tout le pays, s’est rassemblée à Alice Springs. Elle a appelé à un moratoire sur toutes les exploitations et ventes d’uranium. Les femmes aborigènes ont fait une demande très spéciale à Gillard, qui a été élue par les médias blancs récemment comme une héroïne féministe. Aucune réponse n’était attendue.

Le 17 Octobre, tous les ronds de jambes et promesses de servilité à leurs puissant patrons ont fini par payer puisque l’Australie a été intronisée comme membre non-permanent du conseil de sécurité de l’ONU, connu à Canberra comme “la grande table”. Le timing est parfait. Une attaque par l’OTAN sur la Syrie ou l’Iran, ou les deux, n’a jamais été aussi proche. Une guerre mondiale pointe à l’horizon depuis la marque de 50 ans lorsque “le monde s’arrêta”, écrivit l’historien Sheldon Stern. C’était la crise des missiles de Cuba en 1962, lorsque les Etats-Unis et l’URSS furent si proches d’une guerre nucléaire. Des documents maintenant déclassifiés montrent que le président John F. Kennedy avait autorisé “à des avions de l’OTAN, pilotes turcs aux commandes, de décoller à destination de Moscou et de lâcher une bombe”.

L’écho aujourd’hui résonne on ne peut plus clairement.

Aggravation de la crise économique: 25% de chômage en Espagne… La France ? C’est pour demain…

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Grève Générale Illimitée à compter du 14 Novembre en Espagne, Portugal, Grèce, que les travailleurs français rejoignent le mouvement, car nous sommes les prochains sur la liste. C’est unis et coordonnés que les peuples vaincront.

Qu’on se le dise !

— Résistance 71 —

 

Un Espagnol sur quatre est sans emploi alors que le chômage atteint un taux record

 

RT

 

Le 26 Octobre 2012

 

url de l’article original:

http://rt.com/news/spain-unemployment-record-high-312/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Le taux de chômage espagnol a atteint un record à 25%. Le pays est actuellement en train de faire face à la plus grosse crise du chômage depuis les années 1970.

Le troisième quart de l’année 2012 a vu le chômage passer de 24,6 à 25,2% avec 85 000 personnes de plus cherchant un emploi, environ un cinquième de la population espagnole entre 15 et 64 ans.

La jeunesse du pays est la plus touchée avec plus de 50% de chômage dit l’Institut de Statistiques National espagnol. Par secteur d’activité les services, le bâtiment et les industries manufacturières enregistrent le plus gros taux de chômage. Avec ce taux, l’Espagne a maintenant le second plus haut taux de chômage de la zone euro derrière la Grèce où le taux avait atteint les 25% en Juillet dernier. Le chômage était en moyenne de 11,4% en Août à travers la zone euro. Les autorités espagnoles sont en train de débattre pour savoir si elles vont faire la demande d’un plan de sauvetage. Le gouvernement donne une prévision optimiste pour 2013, disant que cela sera la dernière année de récession et que le PIB ne chutera que de 0,5% et que le chômage diminuera. Quoi qu’il en soit, les experts prédisent eux, que le PIB espagnol chutera de manière bien plus signifiante et que le chômage augmentera à la fin de l’an prochain.

Grèves et grosses manifestations sont devenues des passes-temps favoris pour les Espagnols. Vendredi une grève partielle a perturbé les transports.

La prochaine grève nationale a été annoncée par le syndicat général des travailleurs et la fédération du travail pour se produire le 14 Novembre prochain (NdT: Grève générale illimitée). Les travailleurs grecs et portugais se joindront également à ce mouvement de grève. Une des façons de gérer ce haut taux de chômage est d’investir, a dit à RT Gabriele Zimmer, députée au parlement européen.

“Beaucoup de jeunes en Espagne, en Irlande, au Portugal ont quitté leur pays et en Espagne nous avons un taux de chômage de plus de 50% chez les jeunes qui n’ont pas de futur. Voilà pourquoi nous devons investir dans la sphère économique, nous devons donner aux gouvernements et aux PME, la possibilité d’investir”, a t’elle expliqué.

Les autorités de l’eurozone doivent complètement changer leur politiique et commencer à mettre les gens devant la stabilisation de l’Euro a estimé Zimmer. “Nous devons regarder ce que nous pouvons faire pour les citoyens dans nos pays, plus de 120 millions de personnes dans l’Union Européenne vivent dans la pauvreté et son socilaement exclus, ceci n’est pas un bon signe, ni un bon symbole pour l’UE qui a été honorée d’un prix Nobel de la Paix”, a t’elle dit.

L’auteur William Engdahl dit aussi que l’austérité est la source des troubles dans la zone euro, blâmant essentiellement les banques.

“Ces banques demeurent la source du problème. Il n’y a rien qui vient dans l’économie réelle et ceci est la racine même des 25% de chômage en Espagne et en Grèce et partout ailleurs dan l’UE” a t’il dit.