Archive pour Sea Shepherd France

BALEINE D’AVRIL !!…

Posted in actualité, altermondialisme, écologie & climat, militantisme alternatif, neoliberalisme et fascisme, politique et lobbyisme, politique et social with tags , , , , , , , , , , , on 1 avril 2014 by Résistance 71

Les baleines ont gagné ! Le tribunal international décide que la chasse à la baleine japonaise dans l’océan austral n’est pas à des fins scientifiques

 

Sea Shepherd

 

1er Avril 2014

 

url de l’article:

http://www.seashepherd.org.au/news-and-media/2014/04/01/the-whales-have-won-icj-rules-japans-southern-ocean-whaling-not-for-scientific-research-1592

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

 

Dans une victoire époustoufflante pour les baleines, la Cour Internationale de Justice de la Hague a annoncé sa décision contraignante aujourd’hui dans l’affaire référence de l’Australie contre le Japon, décidant que le programme baleinier japonais JARPA II dans l’Antarctique n’a pas de buts scientifiques et a ordonné que tous les permis et autorisations donnés au JARPA II soient révoqués. La nouvelle a été célébrée et applaudie par la Sea Shepherd Conservation Societies USA, etAustralie, qui sont toutes deux directement intervenues contre les baleiniers japonais dans l’océan austral.

Représentant Sea Shepherd au tribunal opur entendre le verdict historique, se tenait le capitaine Alex Cornelissen, le directeur exécutif de Sea Shepherd Global et Geert Vons, directeur de Sea Shepherd Netherlands. Ils étaient accompagnés par le conseil juridique hollandais de Sea Shepherd Global.

L’affaire contre le Japon est passée devant le tibunal en Juillet de l’an dernier afin de décider si le Japon violait ses obligations internationales en implémentant son programme “de recherche” baleinier du JARPA II dans l’océan austral et pour demander au Japon de cesser ce programme et révoquer tous les permis accordés jusqu’à ce que le Japon puisse assurer que ses opérations soient conformes avec le droit international.

Dans un vote de 12 contre 4, le tribunal a décidé que les permis et autorisations délivrés par le Japon pour son programme baleinier n’étaient pas pour la recherche scientifique comme défini par les règlementations de la Commission Baleinière Internationale (CBI). Le tribunal a ordonné que le Japon révoque tous les permis scientifiques donnés à JARPA II et ne délivre plus d’autres permis ni autorisations pour ce programme.

Avant le verdict, il y a eu quelques spéculations disant que le tribunal pourrait ne pas permettre la chasse aux espèces menacées comme les baleines à bosse et les “fin whales”, mais qu’il pourrait faire un compromis en autorisant la chasse à la baleine de Minke. Mais Sea Shepherd a toujours soutenu qu’indépendamment de l’espèce, aucune baleine ne devait plus être chassée et tout spécialement dans le sanctuaire de l’océan austral. Sanctuaire voulant dire “refuge, réserve naturelle” où les animaux sont protégés. Permettre le meurtre des animaux dans un sanctuaire officiellement désigné internationalement, c’est se moquer des accords internationaux faits par les pays qui ont établis ce sanctuaire en 1994. A cette époque, 23 pays soutenaient l’accord et le Japon fut le seul pays de la CBI à s’y opposer.

Même l’ambassadeur du japon aux Etats-Unis, Kenichiro Sasae a dit ceci lors d’une réunion publique à Los Angeles en 2013, réunion à laquelle participaient des représentants de Sea Shepherd USA: “En tant qu’individu, j’aime les baleines et si vous allez les voir, il n’y a aucune raison pour nous de tuer ce superbe animal. Mais c’est historique et politique, je dirai. Il y a un petit nombre de Japonais qui essaie de gagner cette bataille. Mais les citoyens japonais ne mangent plus de viande de baleine.” Dans cette même réunion, l’ambassadeur Sasae a déclaré que le Japon respecterait la décision du Tribunal International. Voir le transcript ci-dessous (en anglais):

Read the transcript here

Les équipages de volontaires internationaux de la Sea Shepherd Conservation Society ont été au front contre la flotte balienière dans les eaux hostiles et perdues de l’océan austral et ce pendant huit saisons, puis Sea Shepherd Australie a repris le flambeau ces deux dernières années et continuera à aller affronter les braconniers japonais dans l’Antarctique jusqu’à ce que nous puissions mettre un terme définitif à ces assassinats dans cette “zone de sécurité” désignée pour les baleines. Au fil des années, Sea Shepherd a été la seule organisation a intervenir internationalemennt contre le braconnage japonais et cette mascarade de soi-disant “recherche scientifique”, alors que les buts japonais étaient mis en question partout dans le monde. En fait, Sea Shepherd a été la seule chose se tenant entre les majestueuses baleines et les harpons des baleiniers, alors que ces espèces protégées internationalement, bon nombre d’entre elles enceintes, migraient au travers des eaux antarctiques chaque année.

“Avec la décision d’aujourd’hui, le tribunal international a pris une position juste et du bon côté de l’histoire pour protéger les baleines de l’océan austral et son sanctuaire baleinier ainsi que l’écosystème vital de l’Antarctique, c’est une décision qui a un impact sur la communauté internationale et les générations futures”, a dit le capitaine Alex Cornelissen de Sea Shepherd.

“Bien que les harpons japonais aient continuellement amené beaucoup d’espèces de baleines vers l’extinction, Sea Shepherd espère qu’à l’aune de la décision du tribunal, c’est la chasse à la baleine qui sera conduite définitivement dans les pages des livres d’histoire”, a t’il dit.

“Malgré le moratoire sur la chasse à la baleine commerciale, le Japon a continué de tuer des milliers de ces gentils géants des mers et ce dans un endroit où ils devraient être en totale sécurité”, a dit le fondateur de Sea Shepherd, le capitaine Paul Watson, “Sea Shepherd et moi-même, ainsi que des millions de personnes concernées dans le monde, espèrent certainement que le Japon honorera la décision de la cour internationale et laissera enfin les baleines en paix.”

“La décision du tribunal établissant la chasse à la baleine japonaise comme illégale justifie au plus haut point une décennie d’actions courageuses entreprises par le capitaine Paul Watson et ses équipages, “ a dit le président de Sea Shepherd Australie.

“Les gens célèbrent cette grande victoire à travers l’Australie, victoire acquise aussi grâce à Sea Shepherd et au très large soutien public australien pour la protection des baleines, ce qui a amené le gouvernement australien à conduire une action légale contre le Japon. Le PM australien Tony Abbott devrait dire au Japon: “Ne traversez plus jamais l’équateur avec des canons à harpon”, a continué le Dr. Brown.

“Ce résultat donne encore plus de crédit à Sea Shepherd pour avoir non seulement fait appliquer les lois fédérales australiennes, mais aussi les lois internationales en défencant le sanctuaire baleinier austral pour les baleines et pour les générations futures”, a dit Jeff Hansen, Managing Director de Sea Shepherd Australie.

Sea Shepherd Global va préparer ses navires pour retourner lutter dans l’océan austral en décembre 2014 si le Japon décidait d’ignorer le jugement. Si la flotte braconnière nippone retourne, Sea Shepherd sera là pour faire appliquer la décision du tribunal contre les baleiniers pirates du Japon.

Environnement et action directe: Sea Shepherd chasse les braconniers japonais de l’océan austral…

Posted in actualité, altermondialisme, écologie & climat, militantisme alternatif, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , on 18 mars 2014 by Résistance 71

Attendons la publication des prises des braconniers par leur pseudo-institut de recherche, çà sera encore désastreux cette année, grâce à l’action directe de Sea Shepherd.

De fait, l’industrie baleinière braconnière japonaise est en banqueroute mais maintenue à flot (aux sens propre et figuré) par le gouvernement du Japon qui détourne des fonds publics et des fonds d7aide aux victimes du tsunami de 2011, pour renflouer en permanence le gouffre sans fond de leur industrie braconnière.

Année après année, le public japonais, dont la vaste majorité ne consomme pas de viande de baleine, se rend compte de la supercherie. Cette ignominie devient simplement intenable pour le pays.

— Résistance 71 —

 

Les baleines de l’Océan Austral sont désormais en sécurité – C’est la fin de la chasse pour 2014

 

Sea Shepherd

 

14 mars 2014

 

url de l’article:

http://www.seashepherd.fr/news-and-media/news-20140314-fr-01.html

 

Sea Shepherd est fier d’annoncer que la flotte baleinière japonaise a quitté les eaux de la zone du Traité sur l’Antarctique (ATZ), ce qui signifie la fin du braconnage des baleines dans le Sanctuaire Baleinier de l’Océan Austral pour cette année.

Cette nuit, vers 2h15 du matin (heure australienne), le signal AIS (Système d’identification automatique) du Nisshin Maru a été capté juste au moment où le navire-usine de la flotte baleinière japonaise allait passer le 60°S. On peut affirmer que le navire se dirige vers le nord à une vitesse d’environ 10 ou 11 nœuds, et qu’il est en route pour le Japon où il devrait arriver dans trois semaines environ.

Depuis que le Nisshin Maru a été vu pour la dernière fois le 2 mars, alors qu’il était en fuite, le Bob Barker et le Steve Irwin ont patrouillé dans les seuls secteurs où les conditions météo de cette fin de saison restaient suffisamment bonnes pour les braconniers. Pendant ce laps de temps, le Nisshin Maru n’était accompagné que par un seul bateau harponneur, ce qui a encore réduit ses capacités, en plus des problèmes d’une saison déjà désastreuse.

Mardi, le Yushin Maru N° 2 et le Yushin Maru N° 3 ont cessé de filer les navires écologistes de Sea Shepherd, ce qui indique qu’ils commençaient à manquer de carburant et qu’ils n’étaient plus capables de les suivre. Le Bob Barker et le Steve Irwin ont alors mis cap au nord vers la limite de l’ATZ, pour repousser le Nisshin Maru hors du sanctuaire baleinier.

En dix années de campagnes de Sea Shepherd pour la défense des baleines en Antarctique, c’est la première fois que les baleiniers activent leur AIS alors qu’ils se trouvent encore sur les terrains de chasse qu’ils se sont attribués. Jusqu’à présent leur position était tenue secrète pour éviter l’interception par les navires de Sea Shepherd.

Le capitaine du Steve Irwin, Siddharth Chakravarty, dit: « En faisant connaître leur position et leur intention de rentrer au Japon, les baleiniers manifestent une certaine lassitude. Ils veulent éviter de voir Sea Shepherd se remettre à leur poursuite, ce qui les obligerait à naviguer dans la mer forte attendue dans l’Océan Austral avec des creux de dix mètres, et l’embarras de se voir une fois de plus repérés par nos navires. Par conséquent ils n’ont pas eu d’autre choix que de repartir et de renoncer à chasser. Je suis très fier de notre travail, pendant toute la saison nous avons forcé les baleiniers à fuir, entravant leur chasse illégale. »

Depuis le 5 janvier, date à laquelle la flotte de Sea Shepherd a localisé les braconniers pour la première fois, nos navires ont poursuivi activement les baleiniers japonais, localisant le Nisshin Maru à quatre occasions différentes en trois mois, ce qui est un record. L’activité de la flotte baleinière a été entravée par la poursuite continuelle de Sea Shepherd, qui a pu prendre deux fois les baleiniers en flagrant délit de dépeçage de baleines de Minke, une espèce protégée, tuées illégalement dans les eaux du Sanctuaire Baleinier de l’Océan Austral.

C’est la première fois que la flotte de Sea Shepherd reste dans l’Océan Austral aussi tard dans la saison pour intervenir contre les activités illégales des baleiniers.

Le capitaine du Bob Barker, Peter Hammarstedt, a déclaré: « Le départ tardif de la flotte baleinière témoigne du fait que leur saison a été désastreuse à cause de Sea Shepherd. Malgré la détérioration des conditions météo, ils ont préféré pousser jusqu’à la deuxième semaine de mars plutôt que de nous affronter. Avant le début de cette campagne, nous avions promis à nos clients, les baleines, et à tous nos sympathisants dans le monde, de repousser ces braconniers loin des eaux des baleines. Nous avons tenu cette promesse. Nous sommes implacables. »

Le Sam Simon est arrivé samedi à son port d’attache de Williamstown, à Melbourne, où il a été accueilli en héros. Le Bob Barker est maintenant en route pour Wellington. Le Steve Irwin va rentrer à Hobart pour faire honneur au Président de Sea Shepherd et co-directeur de campagne de l’opération Relentless, Bob Brown. Les deux navires sont attendus autour du 22 mars.

Sea Shepherd reste la seule organisation qui s’engage pour faire respecter l’intégrité du Sanctuaire Baleinier de l’Océan Austral, en intervenant directement contre la chasse illégale de la flotte baleinière japonaise.

Environnement: Sea Shepherd vire la flotte braconnière japonaise de l’Océan Austral protégé…

Posted in actualité, altermondialisme, militantisme alternatif, neoliberalisme et fascisme, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , on 7 janvier 2014 by Résistance 71

Campagne 2014: Operation Relentless…

Sea Shepherd: 1 ~ Japon: 0

et surtout… Les baleines continuent de vivre !..

— Résistance 71 ~

 

Sea Shepherd chasse la flotte baleinière braconnière japonaise hors de la zone de traité de l’Antarctique

 

Sea Shepherd Australie

 

6 Janvier 2014

 

url de l’article original:

http://www.seashepherd.org.au/news-and-media/2014/01/06/sea-shepherd-drives-whaling-fleet-into-disarray-and-out-of-the-antarctic-treaty-zone-1555

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Lundi 6 janiver 2014 à 16:50 AEDT et après une chasse de 580 km, la flotte de Sea Shepherd a chassé les baleiniers braconniers japonais et leur navire amiral Nisshin Maru, hors de la zone protégée du traité antarctique.

Sea Shepherd avait sous sa coupe tous les navires de la flotte japonaise et peut confirmer que la flotte braconnière est totalememt dispersée, choquée et incapable de massacrer les baleines. Les navires harponneurs sont séparés par des centaines de miles nautiques. Le navire amiral usine Nisshin Maru est en fuite incapable de s’arrêter et de chasser la baleine de son propre chef dans son pré-carré de braconnage auto-aloué.

La flotte braconnière japonaise a été escortée au-delà du 60ème parallèle sud et de sa limite nord, qui délimite la zone protégée antarctique, par les navires de Sea Shepherd le Sam Simon, le Steve Irwin et l’hélicoptère du Steve Irwin.

Les trois vaisseaux de Sea Shepherd sont toujours dans l’océan austral et continuent de patrouiller. Si le Nisshin Maru décide de revenir dans la zone de chasse, Sea Shepherd sera prêt une fois de plus à l’intercepter et à mettre fin à ses opérations illégales de chasse à la baleine.

Le capitaine du navire Steve Irwin, Siddarth Chakravarty a dit: “Ceci constitue un dédpart très optimiste de cete campagne Operation Relentless. Après un jour et demi, nous avons mis la flotte braconnière en fuite et en déroute.”

Le capitaine du navire Sam Simon, Adam Meyerson a dit quant à lui: “Nous avons gagné cette bataille, mais la guerre pour le sanctuaire baleinier de l’Océan Austral fera rage dans les mois à venir.”

Activisme environnement: Quelques nouvelles fraîches de Sea Shepherd

Posted in actualité, altermondialisme, écologie & climat, militantisme alternatif, politique et lobbyisme, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , on 12 novembre 2013 by Résistance 71

Procès et autres tribulations – Vérité et triomphe

 

Par le capitaine Paul Watson

 

10 Novembre 2013

 

url de l’article original en français:

http://www.seashepherd.fr/news-and-media/news-20031110-fr-01.html

 

Le Capitaine Paul Watson à la sortie du procès à Seattle. 6 Novembre 2013

Je ne peux pas parler du procès de l’ICR contre Sea Shepherd, mes avocats me l’ont déconseillé, et je ne peux pas non plus aborder le sujet de l’extradition. Je voudrais dire que les gros titres qui me décrivent comme un « fugitif » comparaissant devant la cour sont étonnants et incorrects. Je ne suis pas un fugitif, car si j’en étais un, je ne comparaîtrais pas de plein gré devant le tribunal. Et en vérité je n’ai jamais été un fugitif. Je n’ai jamais été vraiment recherché. Quand j’ai quitté l’Allemagne, le mandat d’arrêt a été abandonné. Je ne suis pas recherché en Allemagne, et ils m’ont renvoyé mon passeport. La notice rouge d’Interpol n’est qu’une simple demande. Ce n’est pas un mandat d’arrêt, et elle n’implique pas une arrestation automatique à mon arrivée. Le terme « fugitif » n’est pas approprié pour une personne qui se trouve simplement sur la Liste Rouge.

Ce que je peux dire sur le procès, c’est que nos témoins étaient excellents, nos avocats sont formidables, notre assurance d’assistance juridique nous a fourni quelques-uns des meilleurs avocats de Seattle, et nous a fait économiser l’argent de nos donateurs.

Je dois admettre que je me suis bien amusé. On m’avait conseillé de mettre un costume, du coup on m’en a donné un de marque italienne, et avec ce costume et une paire de lunettes de soleil à ma propre marque, j’ai fait mon entrée   au tribunal dans un style des plus classiques et traditionnels. A l’intérieur du palais de justice, j’ai été accueilli par cinq officiers de police. Ils m’ont dit qu’ils étaient là pour ma protection car il y avait eu des menaces contre moi, et ils m’ont demandé si je voulais bien faire une photo avec eux.

Il a été très utile que le sénateur Bob Brown de Tasmanie et Jeff Hansen, le directeur australien de Sea Shepherd Australie, aient traversé le Pacifique depuis l’hémisphère sud pour apporter leur soutien à la défense. Merci également aux capitaines Peter Hammarstedt et Sid Chakavarty pour avoir témoigné, Peter le faisant par vidéo depuis la Suède, Sid étant venu d’Australie en avion. Et toute ma reconnaissance aux équipiers Todd Emko de New York et Eleanor Lister de l’île de Jersey pour avoir comparu comme témoins, Tod en personne, et Eleanor par vidéo.

Pendant tout le temps que j’ai passé en mer, environ seize mois au total, j’ai fait beaucoup de chemin. J’ai traversé l’Atlantique Nord et tout le Pacifique du Nord au Sud en direction de l’Océan Austral, je suis allé jusqu’à l’Océan Indien puis je suis reparti vers le Pacifique Sud, où je suis allé à terre et où j’ai pu explorer quantité d’îles inhabitées, profitant de l’occasion pour ramasser les débris de plastique et pour passer du temps avec les oiseaux marins, les tortues, les baleines, les dauphins et les requins. J’ai mangé quantité de noix de coco, et observé beaucoup de levers et couchers de soleil spectaculaires. J’ai vu le rayon vert une bonne demi-douzaine de fois, à l’occasion des jours rares où le soleil se couche dans les bonnes conditions pour cela.

Comme je l’ai dit à la Cour, je ne dirigerai pas l’opération Relentless (Implacable). Je ne participerai pas à l’organisation ni aux préparatifs de l’opération Relentless, et je ne prendrai aucune part, de quelque façon que ce soit, à l’opération Relentless. En tant que citoyen américain, je suis tenu légalement de respecter l’injonction émise à la demande de l’ICR par la Cour du Neuvième Circuit.

L’opération Relentless, dont le démarrage est prévu pour le 1er décembre, est une campagne préparée et dirigée à 100% par Sea Shepherd Australie, avec la participation d’autres entités nationales Sea Shepherd, mais sans que Sea Shepherd USA n’y apporte le moindre cent, conformément à cette injonction.

Mais Sea Shepherd n’est pas animée et dirigée par un seul homme. L’ICR a la naïveté de croire que Sea Shepherd était et est contrôlée par l’organisation américaine Sea Shepherd USA. Ce n’est pas le cas. Sea Shepherd est indépendante dans beaucoup de pays, et aucune entité nationale n’a plus d’importance qu’une autre. Et, le plus important, Sea Shepherd est devenue un mouvement.

Autrefois j’étais « le » chef de Sea Shepherd, mais ça fait longtemps que ce n’est plus comme ça, et c’est très bien ainsi. Sea Shepherd a beaucoup de leaders, beaucoup de capitaines, d’officiers et d’équipiers, et des légions de sympathisants.

Ce n’est pas quelque chose qu’on peut paralyser en sapant Sea Shepherd USA ou en me réduisant à l’inaction. Si le Japon croyait qu’il empêcherait la flotte de l’Océan Austral de retourner dans les eaux qui entourent l’Antarctique parce qu’il a intenté un procès et fait délivrer une injonction contre l’entité américaine et contre moi, il doit être déçu.

Sous le commandement de Sea Shepherd Australie, des capitaines non-américains emmèneront un équipage multinational dans l’Océan Austral, plus forts que jamais, malgré l’absence totale de soutien des USA, et bien que je ne sois plus à leur tête.

Les capitaines, officiers et équipiers des bateaux de Sea Shepherd ont tout ce qu’il leur faut pour réussir leur mission une fois encore. Ils disposent de bateaux parfaitement approvisionnés et aux réservoirs de carburant pleins à ras bord ainsi que d’équipages de volontaires passionnés, compétents et expérimentés. Toutes les avaries de l’an dernier ont été réparées, et les fonds recueillis en Australie n’ont jamais été aussi importants.

Les Gardiens de la Baie sont à leur poste à Taiji au Japon, et les campagnes de Sea Shepherd se poursuivent sans trêve à Hong Kong, aux Galapagos, en Europe, en Afrique, en Amérique du Sud et en Amérique Centrale. Cette année, Sea Shepherd est encore plus forte que l’an passé, et, de façon très inattendue, l’injonction des Japonais a eu un effet positif. Elle a démontré que Sea Shepherd est un mouvement global, pas une organisation centralisée. Les organisations peuvent être démantelées, les individus peuvent être réduits au silence, mais pratiquement rien ne peut arrêter un mouvement.

Sea Shepherd continue d’agir selon nos principes de non-violence, et nous n’avons toujours pas causé de blessures à qui que ce soit.

Quant à moi et à mes projets, j’ai l’intention de me mettre au travail et de terminer mes livres, en particulier celui qui portera le titre de « Whale Wars » (la guerre des baleines), l’histoire des dix expéditions de Sea Shepherd dans l’Océan Austral pour défendre les baleines de la chasse illégale des Japonais. Et je me dois d’en remercier à nouveau le Japon, car s’il n’y avait pas eu cette injonction, je n’aurais tout simplement pas le temps de finir ce livre.

Il s’avère donc que, sous bien des aspects, les choses se déroulent pour le mieux pour nous.

Sea Shepherd reste forte, vaillante et implacable dans ses campagnes pour défendre sans trêve la vie et la diversité dans les océans du monde.

Whale Wars sera diffusé en décembre, et il y aura une version plus longue pour la distribution internationale. Nous travaillons sur un projet de long-métrage sur Sea Shepherd, et nous continuons à impulser le changement partout où nous allons.

C’est un fait très motivant qui nous guide : si l’océan meurt, nous mourrons !

Nous ne permettrons pas que cela arrive.

Environnement: La Japon assigné au tribunal international par l’Australie au sujet du braconnage de baleines dans L’Antarctique…

Posted in actualité, altermondialisme, écologie & climat, militantisme alternatif, résistance politique, sciences et technologies, technologie et totalitarisme, terrorisme d'état with tags , , , , , on 18 juillet 2013 by Résistance 71

La « Chasse scientifique » devient la « Chasse culturelle »

 

Par le Captain Paul Watson

 

6 Juillet 2013

 

url de l’article en français:

http://www.seashepherd.fr/news-and-media/edito-20130704-fr-02.html

 

La décision finale de la Cour Internationale de Justice à La Haye suite à la plainte déposée par l’Australie contre la chasse baleinière du Japon dans le Sanctuaire Baleinier de l’Océan Austral pourrait avoir des conséquences terribles, bien au-delà du problème des baleines.

Le Japon prétend qu’il n’a pas besoin de justifier sa « recherche scientifique », et que la CIJ n’a aucune autorité sur ses activités dans les eaux internationales. Il prétend que c’est un problème culturel, et que les autres pays du monde n’ont aucun droit d’imposer quoi que ce soit au Japon sur ce qu’il présente comme de la « culture alimentaire ».

Le Japon sait très bien qu’il ne pourra jamais justifier le massacre des baleines par des raisons scientifiques.

Ils vont parler de droit culturel, de souveraineté, de liberté des océans, et ils soutiendront qu’aucun pays ni aucun organisme international n’ont le droit de s’ingérer dans leur exploitation de biens communs.

La vieille façade de la « chasse baleinière scientifique » est en train de se métamorphoser en nouvelle façade de la « chasse baleinière culturelle », laissant entendre que toute opposition à cette nouvelle définition serait considérée comme du racisme et un manque de respect pour leur culture.

Si le Japon arrive à imposer cet argument, cela aura des conséquences terribles non seulement pour les baleines, mais pour tout ce qui vit dans l’océan. Cela ouvrira grand la porte aux exigences des autres pays pour l’exercice de leur « droit » à exploiter les espèces et ressources marines.

Nous avons constaté ce qu’une exploitation sans limite a fait à de nombreuses espèces. L’effondrement commercial de la pêche à la morue dans les Grands Bancs de Terre-Neuve en est une illustration. Les pays qui pêchaient la morue avaient fixé individuellement leurs propres quotas, sans prendre en compte les quotas des autres pays.

C’est ce qu’on a appelé la « tragédie des biens communs ». Les flottes espagnoles savaient qu’elles prenaient trop de morue, et que les populations diminuaient, mais leur position était que, si ce n’était pas elles qui prenaient le poisson, le Canada, la Russie, le Portugal, Cuba et d’autres pays s’empareraient de toute façon de « leur » prise. Et ils ont fini par tuer la poule aux œufs d’or.

Les Européens et les Africains font pareil aujourd’hui avec le thon rouge, les pêcheries commerciales européennes et asiatiques sont en train de piller les côtes africaines dans une frénésie pirate pour s’emparer de tout le poisson qu’ils peuvent prendre le plus vite possible.

Environ 90 millions de requins sont exterminés chaque année, principalement pour leurs ailerons, pour satisfaire la demande « culturelle » de la Chine.

Dès qu’une pêche s’effondre, une autre espèce devient la cible de l’exploitation.

Auparavant je plaisantais souvent en disant qu’un jour, nous en serions réduits à manger de la méduse, et il y a quelques années, lors d’une manifestation sponsorisée par l’Aquarium de Vancouver, j’ai été témoin de chefs préparant une salade de méduse.

Il n’y a aucune espèce dans l’océan qui soit à l’abri de la prédation humaine. Le plancton est récolté à échelle industrielle comme source de protéine bon marché pour l’alimentation du bétail. Il y a un marché pour les concombres et les limaces de mer, les ailerons de requins, les œufs de tortue, et ce que les hommes ne mangent pas, ils l’exploitent pour se divertir, comme par exemple les millions de poissons récifaux qui sont capturés vivants chaque année pour le marché des aquariums domestiques.

L’humanité est en train de dévorer les océans

S’ajoute à ces excès le fait qu’environ 40% de la vie marine prise dans l’océan n’est pas consommée directement par les hommes, mais qu’à la place elle sert à nourrir du bétail comme les porcs, les poulets, les saumons d’élevage, et d’autres animaux domestiques comme les chats et les chiens. Désormais, en Islande, les rorquals communs, en danger d’extinction, sont tués pour que l’industrie japonaise en fasse de la nourriture pour chiens. Les poulets mangent plus de poisson que les macareux et les albatros. Les porcs mangent désormais plus de poisson que les requins et les thons. Nous donnons du thon et du saumon à manger à nos chats.

Même la surexploitation des algues a un effet dévastateur, car elle prive les écosystèmes marins d’une source importante de nutriments.

Et, en retour, nous déversons dans la mer des centaines de millions de tonnes de plastique, du pétrole, des produits chimiques et des déchets nucléaires.

C’est la folie de l’humanité qui dévaste nos océans depuis plusieurs dizaines d’années, et elle va encore s’accélérer si le Japon arrive à faire valoir ses arguments à La Haye.

Cela fait plusieurs années que les équipages de Sea Shepherd sont témoins des activités de la flotte baleinière japonaise dans le Sanctuaire Baleinier de l’Océan Austral. Ce à quoi nous avons assisté, ce n’est pas de la science, c’est un massacre aux fins commerciales, et de la mise sous emballage de viande de boucherie. En janvier de cette année, une baleine de Minke a été hissée à bord et « traitée » en quarante minutes. Il n’y avait aucun scientifique visible sur le pont, seulement des ouvriers d’abattoirs, concentrés sur le dépeçage de la baleine. Toute l’opération était rigoureusement identique au traitement commercial éhonté des rorquals par l’Islande.

Il est possible que, si le Japon gagne à La Haye, le prétexte de « chasse scientifique » soit complètement écarté, et que le Japon proclame ouvertement son « droit » à prendre tout ce qu’ils veulent, que ce soit des baleines, des thons, ou toutes autres espèces.

Le procès de La Haye peut se terminer de quatre façons. La première, c’est que l’Australie gagne, et que le Japon accepte de ne pas retourner tuer les baleines dans l’Océan Austral. La deuxième, c’est que l’Australie gagne, mais que le Japon retourne par défi dans l’Océan Austral, malgré le verdict. La troisième, c’est que le Japon gagne, il retournera dans l’Océan Austral et très probablement il intensifiera ses activités. Et la quatrième possibilité, c’est que La Haye trouve une solution « diplomatique » reconnaissant la validité des arguments des deux pays, sans prendre réellement de décision, ce qui nous ramènera au point de départ, en maintenant le statu quo de la mascarade japonaise de la « chasse baleinière scientifique ».

Sea Shepherd Australie est prête à retourner dans l’Océan Austral une fois encore, à défendre pour la dixième année consécutive les baleines en danger d’extinction et protégées du Sanctuaire baleinier de l’Océan Austral, et ses bateaux iront au sud si le Japon décide d’aller au sud.

« Nous n’abandonnerons pas les baleines », a déclaré Jeff Hansen, directeur de Sea Shepherd Australie. « Le Japon tue des baleines dans un sanctuaire baleinier reconnu par la communauté internationale, et nous défendrons ce sanctuaire. Le monde ne peut pas plaquer les mots « sanctuaire baleinier » sur une charte et proclamer qu’il est protégé. La protection implique qu’on la fasse respecter, et, tels des bergers, nous avons l’intention de défendre notre troupeau. Ce ne sont pas des baleines japonaises bonnes à tuer, c’est notre bien commun, que nous voulons protéger ».

La flotte de Sea Shepherd se trouve actuellement à Williamstown près de Melbourne. Sea Shepherd a par ailleurs deux sièges réservés dans la salle d’audience de la CIJ à La Haye. La campagne de l’océan austral pour la saison 2013/2014 est appelée Opération Relentless (Implacable), et c’est un projet organisé et dirigé par Sea Shepherd Australie sous la direction de Jeff Hansen et de Bob Brown.

Résistance écologiste: Gros succès de Sea Shepherd en Antarctique, les braconniers japonais ne font que 10% de leur quota de baleines auto-attribué !…

Posted in actualité, altermondialisme, écologie & climat, militantisme alternatif, résistance politique with tags , , , , , , on 9 avril 2013 by Résistance 71

Le Japon confirme le succès de Sea Shepherd dans l’océan austral

L’opération Tolérance Zéro a été la campagne antarctique qui a eu le plus de succès jusqu’à ce jour

 

Sea Shepherd Australia

Traduction Sea Shepherd France

 

8 Avril 2013

 

url de l’article original:

http://www.seashepherd.fr/news-and-media/news-20130406-01-fr.html

 

L’IRC (Institut de Recherche sur les Cétacés), véritable instrument du gouvernement japonais pour ses activités illégales de chasse baleinière, vient de publier ses chiffres pour la saison 2012/2013.

Ils s’étaient attribué un quota de 50 baleines à bosses. Ils n’en ont pris aucune.

Ils voulaient 50 rorquals communs. Ils n’en ont pris aucun.

Ils voulaient 935 baleines de Minke. Ils en ont tué 103.

Soit 832 baleines de Minke sauvées! 50 baleines à bosses et 50 rorquals communs n’ont pas été massacrés!

Lors de l’Opération « No Compromise » en 2010/2011, la flotte baleinière Japonaise n’avait pu pêcher que 17% de son quota illégal. Et en 2011/2012, pour l’opération « Divine Wind », ce chiffre avait été de 26%.

103 baleines de Minke, et zéro baleine à bosses et rorquals communs, cela équivaut à 9.96% de leur quota global. Ils n’ont pu prendre que 11% de leur quota de baleines de Minke, et 0% pour le reste.

Ces pourcentages sont un véritable désastre financier pour les baleiniers Japonais. La simple révision du Nisshin Maru coûte à elle seule 24 millions de Dollars. Son équipement, son ravitaillement en fioul, et les frais de fonctionnement sont estimés, eux, à 11 millions de Dollars supplémentaires. Et ce chiffre pourrait être bien plus élevé. En supposant donc que le maintien à flot de ce navire ne coûte que 35 millions de Dollars, cela signifie que le Japon débourse 340.000 Dollars par baleine. Il n’y a que deux mots pour décrire ceci: « pure folie » économique. Au-delà de ça, l’image du Japon se ternit, et la colère de la communauté internationale pèse sur le peuple Japonais.

Sea Shepherd aurait pu faire encore mieux, si la Cour d’appel du 9ème Circuit des Etats Unis n’avait pas asséné à la dernière minute ce terrible coup de massue, avec une injonction en faveur des baleiniers Japonais interdisant à Sea Shepherd USA d’intervenir et de prendre part à l’opération « Zéro Tolérance ».

Sea Shepherd Australie a aussitôt pris le relais, et a mené à bien cette mission dans l’Océan Austral, réalisant avec beaucoup de détermination une des campagnes les plus intenses de toutes celles menées contre le braconnage illégal de la flotte baleinière dans le Sanctuaire Baleinier de l’Océan Austral. Sea Shepherd Australie avait avancé que les chiffres n’excèderaient pas 10% cette année, et cela a été effectivement le cas, puisque la prise globale est légèrement inférieure à 10%.

« Sea Shepherd Australie se félicite d’avoir été responsable de la pire saison de pêche jamais réalisée par les baleiniers Japonais. Ces pêcheurs n’ont aucun respect pour la vie des cétacés, ni pour la vie humaine d’ailleurs, et se fichent totalement des lois Australiennes et Internationales. En visant des baleines protégées et des espèces en voie de disparition au sein d’un Sanctuaire, et en prenant délibérément le risque de voir se produire une fuite de carburant dans le fragile écosystème de l’Antarctique, ils montrent au monde entier avec quel mépris ils traitent la vie marine, et à quel point ils se fichent de l’opinion publique qui a toujours souhaité l’arrêt de la chasse à la baleine », déclare Jeff Hansen, Président de Sea Shepherd Australie.

« Une baleine tuée, c’est toujours une de trop. Malgré tout, aujourd’hui nous saluons la force de conviction et le courage des quatre équipages de nos navires Sea Shepherd qui, face au danger et à l’adversité, ont tout de même réussi à empêcher la flotte baleinière Japonaise d’atteindre plus des 90 pour cent de leur auto-attribué quota. Cela signifie que nous avons sauvé 932 baleines menacées de mort, alors qu’elles sont protégées et en voie de disparition », déclare Peter Hammarstedt.

« Il y a neuf ans, lors de la toute première campagne de Sea Shepherd pour la défense des baleines, 82 vies furent sauvées. Au bout de la 9ème campagne en Antarctique, ce nombre a été multiplié par 11 – soit 932. L’opération « Zéro Tolérance » est de loin de campagne la plus réussie, avec un nombre de baleines tuées le plus bas depuis que le « programme de recherche scientifique » illégal a été lancé. Cela marque véritablement un point culminant dans l’histoire de Sea Shepherd, mais c’est quelque chose de bien plus important encore pour les baleines. Le Sanctuaire n’a jamais été autant paisible. Pendant que la flotte baleinière Japonaise dirigeait sa violence contre les navires et équipages de Sea Shepherd, les baleines ont été épargnées par les harpons », a déclaré le Capitaine Siddarth Chakravarty.

 

Additif: traduit de l’anglais par Résistance 71

Declaration de Jeff Hansen, Directeur de Sea Shepherd Australie et co-director de la campagne 2013 en Antarctique:

“Ce qui est le plus important, c’est que 932 baleines nagent toujours dans le sanctuaire baleinier de l’océan austral, baleines qui ne furent pas tuées. L’opération de chasse a duré 48 jours, dont 21 passés à fuir Sea Shepherd et ses navires. Les jours restant furent passés à essayer de faire le plein de carburant pour leurs bateaux et à essayer de tuer sporadiquement quelques baleines. La tentative de tuer des baleines dans le 5ème “district de recherche” a été totalement abandonnée par les baleiniers à cause “d’une interférence sans relâche de Sea Shepherd”. Nous on aime bien cette accusation de “sans relâche”. On aime bien être sans relâche…

La flotte japonaise est attendue de retour au Japon ce week-end (7 Avril). Ceci sera un retour des plus humiliant pour eux. Ils ont dépensé entre 350 000 et 500 000 dollars pour chaque baleine qu’ils ont tuée. La dépense il est vrai ne les concerne pas puisque l’argent leur a été attribué des fonds de renflouement du tsunami et des impôts des contribuables japonais. L’opération de braconnage baleinier japonaise est donc maintenant une opération totalement subventionnée par l’état sur des fonds sociaux et les baleiniers ne sont ni plus ni moins que des voleurs vivant de l’argent qu’ils ont volé au peuple japonais et aux citoyens qui ont perdus leur maison et leurs proches dans la catastrophe.

Retourneront-ils en Décembre prochain ? Nous espérons que non, mais s’ils le font, Sea Shepherd Australie prépare déjà ses vaisseaux pour sa 10ème saison antarctique et puis que pouvons-nous dire d’autre que nous sommes d’accord avec les baleiniers… Nous œuvrons sans relâche, c’est vrai ! “

Source:

Sea Shepherd Australie traduit de l’anglais par Résistance 71:

http://www.seashepherd.org.au/commentary-and-editorials/2013/04/07/whalers-return-to-japan-in-disgrace-607

Action directe écologiste: Les braconniers baleiniers japonais retournent en Antarctique… Sea Shepherd s’en retourne les bloquer…

Posted in actualité, écologie & climat with tags , , , , , , on 6 mars 2013 by Résistance 71

De retour dans l’Océan Austral

Sea Shepherd Conservation Society

 

Le 4 Mars 2013

 

Url de l’article:

http://www.seashepherd.fr/news-and-media/news-20130304-01-fr.html

 

Et c’est reparti pour un tour !

On dirait bien que la flotte baleinière japonaise a décidé d’endosser le rôle du tueur en série dans un mauvais film d’horreur – au moment où le héros tourne le dos et qu’on s’attend à voir apparaître le générique de fin, le tueur surgit à nouveau, harpon en main, pour tuer d’autres baleines sans défenses.

La flotte baleinière nippone qui battait en retraite a finalement fait demi-tour et se dirige de nouveau vers le sud.

Sea Shepherd Conservation Society avait pris la décision d’arrêter de les suivre vers le nord afin de conserver assez de carburant pour le long voyage de retour vers Melbourne. Mais avant que leurs chemins ne se séparent, nous avions placé sur le Sun Laurel, le navire-ravitailleur de la flotte, un système de géolocalisation afin de pouvoir garder un œil sur leur trajectoire.

Le Sun Laurel a maintenant fait demi-tour et se dirige à nouveau vers le sud, ce qui signifie que le Nisshin Maru, le navire-usine japonais, est très probablement en train de faire de même. Bien qu’il ne reste que quelques jours avant la fin de la saison de la chasse à la baleine, il est toujours possible que le Nisshin Maru refasse le plein et retourne dans la zone de pêche – ils ne seront pas en mesure d’en tuer un grand nombre, cependant même la mort d’un tout petit nombre de ces animaux préoccupe beaucoup Sea Shepherd.

Par conséquent, le Sam Simon va transférer son carburant sur le Steve Irwin et prendra la direction de Fremantle pour se ravitailler.

Le Bob Barker, qui avait l’intention de transférer son carburant sur le Steve Irwin, conserve son carburant afin de continuer à poursuivre la flotte baleinière.

Demain, après avoir fait le plein en carburant grâce au Sam Simon, le Steve Irwin s’élancera derrière le Bob Barker pour intercepter les baleiniers dans l’Océan Austral.

Le Bob Barker a changé de cap et est sur les traces de la flotte baleinière. L’Opération Zero Tolerance n’est donc pas terminée! On dirait bien qu’il va maintenant falloir se préparer à  une dizaine de jours de poursuite en haute mer, dans un océan de plus en plus froid et plus hostile chaque jour.

« Apparemment, les baleiniers japonais ont reçu l’ordre de repartir au sud afin de tuer quelques baleines supplémentaires, afin de ne pas être totalement ridicules cette saison » a déclaré Peter Hammarstedt, Capitaine du Bob Barker. « Ils s’engouffrent donc à nouveau dans la brèche. Nous savons où est le Sun Laurel et nous allons tenter de les intercepter une nouvelle fois. »

Le Sam Simon transférera son fuel au Steve Irwin à Heart Island. Le Steve Irwin pourra alors reprendre la mer afin d’épauler le Bob Barker. « Nous sommes à trois jours de la zone de chasse, il reste à peine une semaine avant la fin de la saison et les conditions météo se durcissent progressivement » a ainsi commenté Siddarth Chakravarty, Capitaine du Steve Irwin.

« Économiquement, ce n’est pas rentable pour les baleiniers de reprendre la chasse aussi tardivement dans la saison » estime Jeff Hansen, Directeur de Sea Shepherd Australie. « Ce n’est plus de chasse dont il s’agit mais simplement d’une question de fierté pour le gouvernement japonais. Ils ont été humiliés par Sea Shepherd. Ils retournent dans l’Océan Austral pour pouvoir dire qu’ils n’ont pas été poursuivis par Sea Shepherd, bien que tout le monde sache que ce n’est pas vrai. Nous allons donc devoir, semble-t-il, les chasser du sanctuaire baleinier de l’Océan Austral une fois de plus. »

Le temps se détériore, la mer est de plus en plus forte et le plancton se disperse peu à peu donc les baleines feront de même. Pas facile de chasser dans ces conditions.

Et le Bob Barker n’est plus très loin d’eux à présent…

Bataille pour la survie des baleines en Antarctique: Sea Shepherd a bouté les braconniers nippons hors du sanctuaire baleinier du grand-sud…

Posted in actualité, écologie & climat with tags , , , , , , , on 2 mars 2013 by Résistance 71

Chapeau, félicitations et… merci à Sea Shepherd !

— Résistance 71 —

 

Sea Shepherd Australie escorte la flotte baleinière japonaise hors du sanctuaire baleinier de l’océan du Grand-Sud

 

POSITION AT MARCH 1ST AT 1858 HOURS AEDT  59°59’ SOUTH AND 60° 32’ EAST

Commentaire par Paul Watson – Observateur

 

Le 1er Mars 2013

url de l’article original:

http://www.seashepherd.org.au/commentary-and-editorials/2013/03/01/sea-shepherd-escorts-the-japanese-whaling-fleet-out-of-the-southern-ocean-whale-sanctuary-602

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

La flotte baleinière japonaise a quitté le sanctuaire baleinier de l’océan du grand-sud et se dirige plein nord.

Les navires qui sont repassés au Nord de la latitude 60o sont le navire usine amiral Nisshin Maru, le Yusshin Maru 2, le Shonan Maru 2, le Steve Irwin et le Bob Barker.

La totalité de la flotte baleinière japonaise est maintenant au nord des 60o et hors du sanctuaire baleinier du grand-sud.

Le navire citerne coréen battant pavillon panaméen Sun Laurel, voyageant avec le Yusshin Maru 3 et suivi par le navire de Sea Shepherd Sam Simon se trouve 120 miles nautiques (190km) au nord du Nisshin Maru et continue sa course plein nord à une vitesse de 11 nœuds (22 km/h)

Depuis l’arrivée de la flotte baleinière japonaise dans l’océan du grand-sud le 28 Janvier 2013 à 23:30, les navires de Sea Shepherd l’ont pourchassé vers l’ouest sur plus de 6240 miles nautiques (environ 10 000km), de la Mer de Ross à la baie de Pryzd, de 164o02’ Ouest à 60o20’ Est.

La campagne a vu deux confrontations majeures pour prévenir le massacre de baleines et trois confrontations pour empêcher des pleins de carburant illégaux du Nisshin Maru venant du Sun Laurel.

Durant la campagne, les équipages de Sea Shepherd n’ont jeté aucun projectile ni n’ont déployé quelque engin de neutralisation des hélices que ce soit. Par contre, les baleiniers japonais ont jeté des grenades assourdissantes et ont touché les membres de Sea Shepherd avec leurs canons à eau à haute pression. Les trois navires de Sea Sheperd ont été endommagés après avoir été éperonnés à plusieurs reprises par le Nisshin Maru de 8 000 tonnes.

La chasse à la baleine est-elle finie pour la saison ? Nous ne pouvons pas être absolument certains, mais nous pensons à 80% que c’est peut-être fini.

Sea Shepherd n’interviendra pas contre un transfert légal de carburant entre le Sun Laurel et le Nisshin Maru au nord de la marque légale des 60o de latitude, mais le Sun Laurel est maintenant à près de 200km au nord du Nisshin Maru et continue sa course plein nord à 11 nœuds de moyenne. Cela prendrait environ 48 heures pour avoir un rendez-vous du Sun Laurel pour ravitailler et quatre jours supplémentaires pour retourner dans la zone de chasse. Cela leur laisserait environ une semaine au mieux pour chasser et massacrer les baleines et avec des conditions météorologiques se détériorant rapidement, le jeu n’en vaut presque plus la chandelle.

Combien de baleines ont-elles été tuées ? Sea Shepherd ne peut confirmer la mort que de deux baleines de Minke. Quelques baleines ont pu être prises lors de la fuite vers l’Ouest, le Nisshin Maru et le Yushin Maru 2 ont eu deux jours ensemble sans encombre jusqu’à ce que les navires de Sea Shepherd les rejoignent.

Nous pouvons en revanche confirmer que les navires harponneurs Yushin Maru et Yushin Maru 3 n’ont tué aucune baleine cette saison. Ces deux vaisseaux ont été sous surveillance à tout moment.

Mon estimation conservatrice est que pas plus de 75 baleines n’ont pu être tuées cette saison. Cela pourrait bien moins, mais pas plus. L’an dernier, j’avais prédit que les baleiniers n’avaient pas fait 30% de leur quota auto-aloué. Leur taux de meurtres fut de 26%.

Bien que cette opération tolérance zéro n’a pas permis de réaliser zéro meurtre, cette campagne verra le plus petit nombre de prises réalisé par les Japonais durant toutes leurs saisons de braconnage en Antarctique.

La campagne de la Sea Shepherd Conservation Society menée par Sea Shepherd Australie a eu énormément de succès et les équipages des trois navires sont satisfaits de ce qui a été réalisé cette saison.

Les trois navires de Sea Shepherd vont continuer à suivre la flotte baleinière plein nord pour s’assurer qu’elle ne retournera pas tuer des baleines.

Intervention écologiste en haute mer: Sea Shepherd bataille les braconniers baleiniers japonais dans le territoire australien du grand sud…

Posted in actualité, écologie & climat, politique et lobbyisme with tags , , , , , , , , on 28 février 2013 by Résistance 71

Pas besoin d’aller au cinéma !.. C’est un véritable film épique qui se déroule en ce moment dans l’Antarctique. Les récents accrochages entre Sea Shepherd et les braconniers japonais dans le sanctuaire du Grand Sud en témoignent.

L’Australie est en train d’assigner l’ « Institut de Recherche sur les Cétacés » en cour de justice. Celui-ci est déjà en violation flagrante d’une décision de justice australienne en vigueur depuis 2008. Les enjeux économiques (le Japon a acheté depuis des lustres une grande partie de la côte Est australienne et possède des hôtels flottant sur la grande barrière de corail…) sont énormes et les politiciens australiens ne veulent pas prendre de décision contre le Japon, lui-même protégé par les Etats-Unis. Le Japon joue un rôle déstabilisateur géopolitique important en Asie (cf l’affaire des îlots contestés avec la Chine) au profit du pays du goulag levant (ex-USA). Le cas Sea Shepherd fait-il partie d’un « contrat » de réciprocité style « tu grattes mon dos, je gratte le tien » ?… Très possible, l’avenir le dira sûrement. En quels termes ? Une discussion imaginaire, un jour, quelque part…

USA: « Bon Japon, t’as besoin qu’on te débarasse de Sea Shepherd, on a besoin de plus de chaos en Asie pour justifier de l’envoi de plus de troupes et de flotte pour encercler la Chine… »

Japon: « Oui, comment peut-on faire ? »

USA: « tu fous le bordel avec ces merdes d’îlots paumés pour énerver la Chine et nous on assigne Sea Shepherd en justice et on s’arrange pour les neutraliser légalement pour que tu puisses continuer à massacrer les baleines illégalement dans des eaux interdites… »

Japon: « Bien vu !.. çà marche, top là ! »

USA: « Ok on fait comme çà, c’est parti! »

La mafia est en marche… Partout !…

— Résistance 71 —

 

 

Montée des tensions dans les clashes avec les baleiniers japonais

Le Japon envoie un soutien militaire pour aider la flotte baleinière illégale japonaise

 

Sea Shepherd Australie

 

Le 25 Février 2013

 

url de l’article original:

http://www.seashepherd.org.au/news-and-media/2013/02/25/tensions-rise-in-clash-with-the-japanese-whalers-1504

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Sea Shepherd Australie a bloqué avec succès une troisième tentative de la flotte baleinière japonaise de refaire du carburant en mer, flotte japonaise qui opère de manière illégale en contravention totale d’une décision de cour de justice australienne interdisant la chasse à la baleine dans le territoire antarctique australien. Durant cette opération, le capitaine Tomoyuki Ogawa du navire boucher amiral Nisshin Maru a défoncé volontairement les vaisseaux de Sea Shepherd Bob Barker et Sam Simon.

La nuit précédente, le navire citerne ravitailleur coréen, battant pavillon panaméen, Sun Laurel et le Nisshin Maru se dirigeaient plein sud à travers des eaux parsemées de gros morceaux de glace et d’icebergs à une vitesse de 12 nœuds (24 km/h, NdT: ce qui est très rapide en les circonstances) dans l’obscurité totale et sans projecteurs. Le Sun Laurel n’est pas un navire de classe brise-glace et il se trouve maintenant 680 km au sud des 60o avec son cargo illégal de carburant HFO, dans ces eaux protégées.

Le Sam Simon accompagnait le Sun Laurel, lui-même flanqué du navire de sécurité japonais Shonan Maru 2 et du Yushin Maru 3. Le Nisshin Maru quant à lui était suivi par le Steve Irwin et le Bob Barker, avec les deux vaisseaux japonais restant, les harponneurs de la flotte braconnière à la traîne. Trois navires baleiniers et trois navires de Sea Shepherd. A 02:00 AEDT, les deux groupes se rencontrèrent et les trois navires plus agiles japonais Yushin Maru commencèrent à traîner dans l’eau des lignes de blocage d’hélices, passant devant la proue des vaisseaux de Sea Shepherd. Le Bob Barker prit et maintint position sur le côté babord du Sun Laurel afin de bloquer toute tentative de ravitaillement en carburant du Nissin Maru et il maintint sa position deux fois alors que le Nissin Maru approchait, causant chaque fois des collisions entre lui-même et le Bob Barker et le Sun Laurel.

Le Nisshin Maru a pris en sandwich le Bob Barker entre les deux navires bien plus gros et dans les turbulences combinées, le Bob Barker fut balloté entre les coques du Nissin Maru et celle du Sun Laurel à 14:48 et 15:16 AEDT.

Le Nisshin Maru mit en marche ses canons à eau haute pression et inonda les trappes d’évacuation d’échapement des navires Steve Irwin et Bob Barker et du Sam Simon, tentant ainsi de noyer leur moteur. Tous les moteurs ont souffert de grosses inondations mais d’aucune panne mécanique.

Le Nisshin Maru lança également des grenades à percussion vers le Bob Barker, l’une d’entre elles toucha le pont du Sun Laurel et y explosa, y laissant une vaste marque noire.

Les canons à eau du Steve Irwin furent mis en action et l’équipage de Sea Shepherd reçu les instructions précises de ne pas viser les personnels des navires braconniers.

Dans sa toute dernière faible tentative d’atteindre le Sun Laurel, le Nisshin Maru se retourna contre le Sam Simon, lui causant des dégàts le long de la coque et sur le balstingage du côté babord, pulvérisdant dans la procédure le dome de communication satellite du Sam Simon. Après avoir embouti le Sam Simon, le Nisshin Maru quitta la compagnie du Sun Laurel à 17:20 AEDT tandis que le Sun Laurel rangeait ses grues et équipment de ravitaillement pour la journée.

Dans un coup de théâtre sans précédent, les six navires sont maintenant approchés par un gros navire de guerre japonais appartenant à la force de self-defense nippone (NdT: la marine de guerre japonaise): le Shirase (MMSI 431999533), qui est un navire de la classe brise-glace, désigné pour des opérations militaires. Il a 250 marins d’équipage, trois hélicoptères, pèse 12 500 tonnes et mesure 138 m de long, pouvant atteindre une vitesse maximum de 15 nœuds ou 30 km/h. Son dernier port d’attache était à Fremantle en Australie.

En ce qui concerne le Shirase, l’ancien ministre australien de l’environnement Ian Campbell dit: “Cet été, ce vaisseau était à Fremantle en Australie occidentale. Il assiste maintenant la flotte baleinière japonaise dans ses opérations illégales de chasse. Ce navire devrait être banni de tout port australien à partir de maintenant.”

Malgré de nombreuses requêtes de Sea Shpherd et de forces politiques, l’Australie n’a pas envoyé de navire pour surveiller les activités ici dans le territoire antarctique de l’Australie, mais par contre, un navire de guerre armé japonais va arriver de manière imminente pour défendre une chasse à la baleine qui est en contravention directe avec une décision de la cour de justice fédérale australienne et un navire ravitailleur en carburant se trouve illégalement dans ces eaux, transportant du carburant lourd tout en opérant de manière dangereuse.

Le directeur de Sea Shepherd Australie, Jeff Hansen, déclare: “En Décembre 2007, des navires comme le Shirase et le Shonan Maru 2 ont reçu la permission du gouvernement australien de venir à quai dans le port de Fremantle, qui déclara à l’époque que ces navires ne faisaient pas partie de la flotte baleinière japonaise. Puis, en Janvier 2010, le même vaisseau Shonan Maru 2, emboutit en haute mer et détruisit le vaisseau néo-zélandais Ady Gil. Les diplomates australiens se dépéchèrent d’absoudre les baleiniers japonais de tout blâme, disant même à l’ambassade des Etats-Unis à Canberra que les Japonais “seront lavés de tout soupçon” et de toute enquête. Ainsi, nous nous attendons à ce que les Japonais ne soient pas inquiétés par une enquête australienne concernant les évènements récents qui ont eu lieu, comme les emboutissements évidents par le navire usine baleinier Nisshin Maru. Ce qui se passe effectivement est que le gouvernement australien est en train de donner le feu vert aux Japonais pour qu’ils puissent faire ce que bon leur semble afin de mettre en péril les vies des équipages internationaux des vaisseaux de Sea Shepherd et ce dans le territoire antarctique australien.”

Sea Shepherd assigne les braconniers japonais de l’institut de Recherche sur les Cétacés (ICR) devant la cour suprême des Etats-Unis !…

Posted in actualité, écologie & climat, militantisme alternatif, politique et lobbyisme, résistance politique, sciences et technologies, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , on 14 février 2013 by Résistance 71

Sea Shepherd emmène la bataille contre l’Institut pour la Recherche sur les Cétacés ( ICR, Japon) devant la cour suprême des Etats-Unis

 

Sea Shepherd

 

Le 13 Février 2013

 

url de l’article original:

http://www.seashepherd.org/news-and-media/2013/02/13/sea-shepherd-takes-battle-against-icr-to-us-supreme-court-1486

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Dans une conférence de presse Lundi au National Press Club de Washington D.C, la Sea Shepherd Conservation Society a annoncé qu’elle avait enregistré une demande judiciaire devant la cour suprême des Etats-Unis contre l’Institute for Cetacean Research (ICR, Japon), une entreprise commerciale déguisée en institut de recherche et subventionnée par le gouvernement japonais. Cette action intervient en réponse à une injonction hautement irrégulière délivrée en Décembre dernier par la cour d’appel des Etats-Unis de la 9ème chambre de l’état de Washington  en faveur de l’ICR, qui ordonne à Sea Shepherd de ne pas “naviguer à proximité”, ni “d’attaquer physiquement” les vaisseaux de la flotte baleinière ni même de les approcher à moins de 550 yards (450m).

“Nous pensons que la cour du 9ème district a rendu son arrêté de manière irrégulière sans qu’aucune des parties ne demandant qu’un tel ordre fut rendu et sans publier un avis écrit expliquant le pourquoi de cette injonction,” a dit le conseiller légal principal de Sea Shepherd aux Etats-Unis, Me Charles Moure. “Cette irrégularité n’a amené absolument aucune opportunité pour résoudre l’affaire légale et a donné des arguments contre cette injonction.” A t’il dit. “Elle a aussi ignoré un rendu de justice raisonable en faveur de Sea Shepherd par la cour de district en Février 2012 et n’a pas demandé à l’ICR de donner ses obligations pour sécuriser une injonction en instance, ce qui est une procédure standard et est généralement requis devant la loi quand un tiers obtient une injonction. Sea Shepherd cherche une suspension de l’injonction en attendant une opinion de la 9ème chambre”, a t’il conclu.

Moure était accompagné de personnels du QG de Sea Shepherd USA et d’un invité très spécial, l’avocat emblématique de l’environnement et président de la Waterkeeper Alliance: Robert F. Kennedy Junior, fils du politicien  Robert F. Kennedy. Kennedy a teléphoné au cours de la réunion dans un élan de solidarité avec Sea Shepherd et son estimé fondateur, le capitaine Paul Watson, pour demander expressément que les Etats-Unis soutiennent le groupe conservationiste dans son travail. Il devait être physiquement présent à la conférence de presse, mais son avion fut empêché de voler à cause du brouillard en dernière minute, il s’est donc adressé aux participants de l’assemblée par voie téléphonique.

“C’est une mission qu’eux seuls sont capables de remplir et ceci est absolument vital pour le renforcemet des accords internationaux en haute mer, qui ne sont pas autrement mis en application”, a dit Kennedy Jr aux journalistes présents. Se référant aux trouble légaux qui ont maintenus le capitaine Watson en mer afin d’éviter d’être extradé vers le Japon sur des accusations qui sont politiquement fondées, Kennedy Jr a appelé l’ICR japonais “une organisation pirate déguisée en groupe de recherche scientifique”. Il a déclaré: “Nous ne devons pas entraver Paul Watson et Sea Shepherd, nous devrions lui donner des lettres de cachet (NdT: en référence aux lettres de cachet que les rois européens délivraient à leurs capitaines corsaires. Les corsaires étant des pirates travaillant pour les États, tandis que les pirates eux, travaillaient pour leur compte…) afin de soutenir et de reconnaître la valeur extrêmement importante de ses activités pour notre pays et pour la communauté mondiale, bataillant une organisation pirate (NdT: comme quoi on est toujours le “pirate” ou le “terroriste” de quelqu’un…) qui est en violation des lois internationales. Il remplit un immense service public pour nous tous…” Kennedy Jr et le capitaine Paul Watson ont tous deux été nommés “Héros de la Planète” par le magazine Times.

Susan Hartland, directrice administrative de Sea Shepherd a dit que Sea Shepherd est guidé par la Charte des Nations-Unies pour la Nature et est la seule organisation au monde dont la mission est de faire appliquer les réglementations environnementales en haute mer. “L’ICR a non seulement le culot de défier la loi internationale pour braconner des baleines dans un sanctuaire désigné comme tel, mais il vient également ici aux Etats-Unis avec ses lobbyistes et ses avocats grassement payés et ose attaquer en justice une organisation charitable  501(c)3 ayant pignon sur rue et n’ayant aucun problème avec la justice, soutenue par des citoyens non seulement des Etats-Unis mais du monde entier.”, a t’elle dit. “Si les Etats-Unis faisaient leur travail de faire respecter les accords maritimes existants, nous ne serons pas dans cette position”, a t’elle ajouté.

Malgré le rendu préliminaire de la 9ème cour d’appel demandant à Sea Shepherd USA de ne pas agir en défense des baleines dans sa campagne dans l’ocean du grand sud, Scott West, directeur du renseignement et des enquêtes de Sea Shepherd a dit que les baleiniers japonais sont “les criminels et les agresseurs” dans ce scenario. “Le fait est que cette injonction de la 9ème chambre est des plus irrégulière et constitue de manière possible un rendu illégal. C’est pourquoi nous avons fait appel devant la cour suprême des Etats-Unis. Nous demandons à la cour suprême de ramener la 9ème chambre à la raison et d’empêcher cette chambre de chouchouter ces criminels et donc d’annuler l’injonction à l’encontre de Sea Shepherd.” A t’il conclu.

Sea Shepherd USA a renforcé l’intégrité du sanctuaire baleinier internationalement reconnu et établi dans l’Océan du Grand Sud contre les baleiniers japonais durant 8 saisons consécutives, le faisant légalement, efficacement et avec une sécurité record et immaculée. Cette saison, la 9ème, est gérée par Sea Shepherd Australie, une entité séparée.

Le 2 Octobre 2012, le New York Times a rapporté que Sea Shepherd a coûté aux baleiniers 20,5 millions de dollars juste pour la saison 2010-2011. L’efficacité de l’organisation en a fait la cible d’une campagne de 30 millions de dollars par le gouvernement japonais, utilisant l’argent de ses contribuables ainsi que des fonds siphonnés sur les dons faits pour les victimes du tsunami, argent qui fut donné au japon par des gens du monde entier pour aider les citoyens japonais affectés par le désastre, dont beaucoup sont toujours dans le besoin, et non pas pour subventionner une industrie baleinière destructrice et en banqueroute. Les Etats-Unis, ainsi que l’Australie, la Nouvelle-Zélande et les Pays-Bas ont déclaré publiquement “s’opposer résolument” à la chasse à la baleine (incluant des espèces en danger d’extinction) dans un sanctuaire, mais les Etats-Unis ont peu fait pour soutenir en pratique leur réthorique. Le cas enregistré maintenant à la cour suprême des Etats-Unis va forcer la main de cette affaire dans l’espoir d’amener cette bataille incessante à une juste et bonne conclusion pour les baleines et le futur de nos océans.