Archive pour guerre ukraine

Ukraine : Le centre de commandement opérationnel sous-terrain de l’OTAN à Kiev pulvérisé. Silence radio sur des dizaines de morts pas supposés y être (The Intel Drop)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, guerre ukraine, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, neoliberalisme et fascisme, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , on 14 mars 2023 by Résistance 71

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La Russie détruit le “Centre d’opérations” G-3 de l’OTAN dans lequel plus de deux douzaines d’officiers britanniques et américains ont été tués

The Intel Drop

12 mars 2023

Url de l’article original :

https://www.theinteldrop.org/2023/03/12/massive-media-coverup-after-putins-hypersonic-missiles-decimate-nato-command-in-ukraine/

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

TID Exclusif: Les sbires médiatiques de l’OTAN font tout leur possible pour éviter la divulgation de quelques vérités très très douloureuses :

  •  Les missiles Kinzhal et autres  missiles hypersoniques russes rendent la posture militaire de l’OTAN une vaste farce. La Russie peut tout détruire, les bases sous-terraines, les portes-avions et tout le reste.
  •  La Russie peut construire des douzaines de ces missiles hypersoniques par semaine, pas par mois ou par an… leur design est basé sur les missiles Iskandar et utilise des composants clefs qui sont produits en masse pour d’autres systèmes d’armement… La Russie ne va jamais être à court de missiles !…
  • Les missiles que l’Ukraine / OTAN ont abattu étaient tous des drones cibles, des bouts de métal datant de l’ère soviétique qui existent toujours non pas par milliers mais par dizaines de milliers.
  •  La Russie menace maintenant de frapper “l’arrière” de l’Ukraine en Pologne aussi, l’OTAN succombant au chantage avec le continent américain totalement vulnérable maintenant à une attaque nucléaire russe.

Cela fait maintenant plus de 72 heures qu’a eu lieu l’attaque en réplique russe sur le centre de commandement de l’OTAN en Ukraine, qui était auparavant “épargné”, mais qui ne l’est plus. Lorsque les forces ukrainiennes ont commencé à tirer sur des véhicules civils à l’intérieur de la Russie et ont blessé un garçon de 10 ans essayant de protéger ses copines d’école d’être trafiquées par des pédophiles khazares, nous sommes alors entrés de plein pied dans un tout niveau niveau de la guerre.

Pire encore… L’Inde paie les factures de l’expansion militaire russe en achetant des produits pétrollers et du gaz en quantités record.

Opérant sur le “modèle commercial américain” déployé contre l’Irak et la Syrie, avec ses alliés clefs du Golfe payant les terroristes de l’EIIL / Daesh et d’Al Qaïda 300 US$ par mois comme combattants par procuration de l’OTAN en Irak et en Syrie, l’entreprise para militaire russe Wagner PMC domine maintenant le marché mondial du recrutement de mercenaires.

Avec des milliards de dollars dépensées à entraîner et entraîner encore les mêmes pauvres afghans au fil des ans, les quelques 2000 d’entre eux maintenant combattant à Bakhmout contre l’Ukraine soutenue par les sionistes, font bon usage de la générosité américaine.

Cette même “générosité” américaine n’a pas seulement financé Daesh mais aussi les tristement célèbres “casques blancs”, un groupe organisé pour déployer des armes chimiques et biologiques et, simultanément, mettre en scène des attaques faux-drapeaux à blâmer sur les autres tandis que la DARPA et le ministère de la défense géraient des laboratoires de guerre biologique dans quasiment toutes les casseroles dictatoriales au monde.

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Angela Merkel et François Hollande devant un tribunal militaire ? (Réseau Voltaire)

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Bonne chance avec ça, mais c’est l’idée oui, ça devrait se faire par des tribunaux des peuples…
~ Résistance 71 ~

La Russie réclame le jugement d’Angela Merkel et de Francois Hollande par un tribunal militaire international

Réseau Voltaire

18 janvier 2023

Source : https://www.voltairenet.org/article218686.html

Le président de la Douma d’État russe, Viacheslav Volodine, a demandé la tenue d’un tribunal militaire international comparable à celui de Nuremberg pour juger l’ancienne chancelière allemande Merkel et l’ancien président français François Hollande.
 « Les aveux faits par le représentant du régime de Kyiv et les anciens dirigeants de l’Allemagne et de la France devraient être utilisés comme preuves devant un tribunal militaire international. Ces dirigeants ont comploté pour déclencher une Guerre Mondiale aux conséquences prévisibles. Et ils méritent d’être punis pour leurs crimes », a-t-il déclaré.
Angela Merkel avait assuré, lors d’un entretien à Die Zeit, avoir négocié et signé les Accords de Minsk non pas pour faire la paix en Ukraine, mais pour donner du temps à l’armée ukrainienne pour préparer la guerre actuelle [1]. François Hollande lui avait donné raison dans un entretien à Kyiv Independent [2].
Le Droit international considère les « crimes contre la paix » comme plus graves que les crimes contre l’humanité. Cependant, les Nations Unies n’ont jamais défini clairement ce qu’ils sont vraiment.
La non-application des Accords de Minsk a prolongé la guerre civile en Ukraine durant 8 ans faisant au moins 20 000 morts.
La Russie n’a pas envahi l’Ukraine, mais a lancé une opération militaire spéciale pour appliquer la résolution 2202 du Conseil de sécurité ; résolution qui valide les Accords de Minsk.

[1] « Hatten Sie gedacht, ich komme mit Pferdeschwanz ?« , Tina Hildebrandt und Giovanni di Lorenzo, Die Zeit, 7. Dezember 2022.

[2] « Hollande : ‘There will only be a way out of the conflict when Russia fails on the ground’ », Theo Prouvost, The Kyiv Independant, December 28, 2022.

 

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Guerre impérialiste par procuration en Ukraine : Zelensky piégé par Moscou et Washington (Thierry Meyssan)

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De la vie d’une marionnette…

Zelensky piégé par Moscou et Washington

Thierry Meyssan

22 novembre 2022

Url de l’article original : https://www.voltairenet.org/article218419.html

Article précédent : “Ukraine : qui sont les nationalistes intégraux ?” (Thierry Meyssan)

L’évolution du rapport de forces sur le champ de bataille ukrainien et l’épisode tragique du G20 de Bali marquent un retournement de situation. Si les Occidentaux croient toujours vaincre prochainement Moscou, les États-Unis ont déjà débuté des négociations secrètes avec la Russie. Ils s’apprêtent à lâcher l’Ukraine et à faire porter le chapeau au seul Volodymyr Zelensky. Comme en Afghanistan, le réveil sera brutal.

Discutant , il y a une dizaine de jours à Bruxelles, avec un chef de file des députés européens que l’on dit ouvert d’esprit, je l’écoutais me dire que le conflit ukrainien était certes complexe, mais que la chose la plus évidente était que la Russie avait envahi ce pays. Je lui répondis en observant que le droit international faisait obligation à l’Allemagne, à la France et à la Russie d’appliquer la résolution 2202, ce que Moscou, seul, avait fait. Je poursuivais en lui rappelant la responsabilité de protéger les populations en cas de défaillance de leur propre gouvernement. Il me coupa la parole et me demanda : « Si mon gouvernement se plaint du sort de ses ressortissants en Russie et attaque ce pays, vous trouverez cela normal ? ». Oui, lui répondis-je, si vous avez une résolution du Conseil de sécurité. En avez-vous une ? Décontenancé, il changea de sujet. Trois fois, je lui demandais si nous pouvions aborder la question des « nationalistes intégraux » ukrainiens. Trois fois, il refusa. Nous nous séparâmes avec courtoisie.

La question de la responsabilité de protéger aurait dû être nuancée. Ce principe n’autorise pas à une guerre, mais à une opération de police, menée avec des moyens militaires. C’est pourquoi le Kremlin veille à ne pas désigner ce conflit comme une « guerre », mais comme une « opération militaire spéciale ». Les deux manières de parler désignent les mêmes faits, mais « opération militaire spéciale » limite le conflit. Dès l’entrée de ses troupes en Ukraine, le président russe, Vladimir Poutine, a précisé qu’il n’entendait pas annexer ce territoire, mais uniquement libérer les populations persécutées par les « nazis » ukrainiens. Dans un long article précédent, j’ai indiqué que, si l’expression « nazis » est juste au sens historique, elle ne correspond pas à la manière dont ces gens se désignent. Ils utilisent l’expression : « nationalistes intégraux ». Rappelons que l’Ukraine est le seul État au monde à disposer d’une Constitution explicitement raciste.

Le fait d’observer que le droit international donne raison à la Russie ne signifie pas qu’on lui donne un blanc-seing. Chacun doit critiquer la manière dont elle applique le droit. Les Occidentaux trouvent toujours la Russie « asiatique », « sauvage » et « brutale », même s’ils se sont montrés eux-mêmes bien plus destructeurs en de nombreuses occasions.

RENVERSEMENT DE SITUATION

Les points de vue russe et occidentaux ayant été précisés, force est de constater que plusieurs évènements ont suscité une évolution occidentale.
Nous entrons dans l’hiver, une saison rude en Europe centrale. La population russe a conscience, depuis l’invasion napoléonienne, qu’elle ne peut pas défendre un pays aussi grand. Aussi a-t-elle appris à utiliser précisément l’immensité de son territoire et les saisons pour vaincre ceux qui l’attaquaient. Avec l’hiver, le front est figé pour plusieurs mois. Chacun peut constater que, contrairement au discours selon lequel les Russes sont vaincus, l’armée russe a libéré le Donbass et une partie de la Novorussia.
Avant que l’hiver ne tombe, le Kremlin a replié la population libérée qui habitait au Nord du Dniepr, puis a retiré son armée, abandonnant la partie de Kershon située sur la rive Nord du Dniepr. Pour la première fois, une frontière naturelle, le fleuve Dniepr, marque une frontière entre les territoires contrôlés par Kiev et ceux contrôlés par Moscou. Or, durant l’entre-deux-guerres, c’est l’absence de frontières naturelles qui a fait tomber tous les pouvoirs successifs en Ukraine. Désormais, la Russie est en position de tenir.
Depuis le début du conflit, l’Ukraine peut compter sur l’aide illimitée des États-Unis et de leurs alliés. Or, les élections de mi-mandat aux USA ont enlevé la majorité de l’administration Biden à la Chambre des Représentants. Désormais, le soutien de Washington sera limité. Identiquement, l’Union européenne trouve aussi ses limites. Ses populations ne comprennent pas la hausse des coûts de l’énergie, la fermeture de certaines usines et l’impossibilité de se chauffer normalement.
Enfin, dans certains cercles de pouvoir, après avoir admiré les talents de communiquant de l’acteur Volodymyr Zelensky, on commence à s’interroger sur les rumeurs concernant sa soudaine fortune. En huit mois de guerre, il serait devenu milliardaire. L’imputation est invérifiable, mais le scandale des Pandora Papers (2021), la rend crédible. Est-il nécessaire de se saigner aux quatre veines pour ne pas voir arriver les dons en Ukraine, mais disparaître dans des sociétés off shore ?

Les Anglo-Saxons (c’est-à-dire Londres et Washington, NdR71 : c’est à dire la City de Londres et sa succursale de Wall Street...) souhaitaient transformer le G20 de Bali en sommet anti-Russe. Ils avaient d’abord fait pression pour que Moscou soit exclu du Groupe comme ils y sont parvenus au G8. Mais si la Russie avait été absente, la Chine, de très loin le premier exportateur mondial, ne serait pas venue. Aussi, c’est le Français Emmanuel Macron qui a été chargé de convaincre les autres invités de signer une déclaration sanglante contre la Russie. Durant deux jours, les agences de presse occidentales ont assuré que l’affaire était dans le sac. Mais, en définitive, la déclaration finale, si elle résume le point de vue occidental, ferme le débat en ces mots : « Il y avait d’autres points de vue et différentes évaluations de la situation et des sanctions. Reconnaissant que le G20 n’est pas le forum pour résoudre les problèmes de sécurité, nous savons que les problèmes de sécurité peuvent avoir des conséquences importantes pour l’économie mondiale ». En d’autres termes, pour la première fois, les Occidentaux ne sont pas parvenus à imposer leur vision du monde au reste de la planète.

Cia-Azov

Le piège

Pire : les Occidentaux ont imposé une intervention vidéo de Volodymyr Zelensky comme ils l’avaient fait, le 24 août et le 27 septembre, au Conseil de sécurité des Nations unies. Or, alors que la Russie avait vainement tenté de s’y opposer en septembre à New York, elle l’a accepté en novembre à Bali. Au Conseil de sécurité, la France, qui détenait la présidence, avait violé le règlement intérieur pour donner la parole à un chef d’État par vidéo. Au contraire, au G20, l’Indonésie tenait une position absolument neutre et ne risquait pas d’accepter de lui donner la parole sans autorisation russe. Il s’agissait à l’évidence d’un piège. Le président Zelensky, qui ne connaît pas le fonctionnement de ces instances, y est tombé.

Après avoir caricaturé l’action de Moscou, il a appelé à l’exclure du… « G19 ». En d’autres termes, le petit Ukrainien a donné, au nom des Anglo-Saxons, un ordre aux chefs d’État, Premiers ministres et ministres des Affaires étrangères des 20 plus grandes puissances mondiales et n’a pas été entendu. En réalité, le litige entre ces dirigeants ne portait pas sur l’Ukraine, mais sur leur soumission ou pas à l’« ordre mondial américain ». Tous les participants latino-américains, africains et quatre asiatiques ont dit que cette domination était finie ; que désormais le monde est multipolaire.

Les Occidentaux ont dû sentir le sol trembler sous leurs pieds. Ils n’ont pas été les seuls. Volodymyr Zelensky a vu, pour la première fois, que ses parrains, jusqu’ici maîtres absolus du monde, le laissaient tomber sans hésiter pour maintenir quelques temps encore leur position.

Il est probable que Washington a été de mèche avec Moscou. Les États-Unis constatent qu’à l’échelle du monde, les choses tournent à leur désavantage. Ils n’auront aucune hésitation à faire porter le chapeau au régime ukrainien. William Burns, directeur de la CIA et opposant à la ligne straussienne, a déjà rencontré Sergueï Narychkine, le directeur du SVR, en Turquie. Ces entretiens font suite à ceux du straussien Jacob Sullivan, le conseiller national de Sécurité US, avec plusieurs officiels russes. Or, Washington n’a rien à négocier en Ukraine. Deux mois avant le conflit en Ukraine, j’expliquais que le fond du problème n’avait aucun rapport avec ce pays, pas plus qu’avec l’Otan. Il porte essentiellement sur la fin du monde unipolaire.

Aussi ne faut-il pas s’étonner que, quelques jours après la gifle du G20, Volodymyr Zelensky ait contredit, pour la première fois en public, ses parrains états-uniens. Il a accusé la Russie d’avoir lancé un missile sur la Pologne et a maintenu ses propos lorsque le Pentagone a indiqué qu’il avait tort, c’était un contre-missile ukrainien. Il s’agissait pour lui de continuer à agir dans la droite ligne du Traité de Varsovie, conclu le 22 avril 1920, par les nationalistes intégraux de Symon Petlioura avec le régime de Piłsudski ; de pousser la Pologne à entrer en guerre contre la Russie. C’est la seconde fois que Washington faisait sonner une clochette à ses oreilles. Il ne l’a pas entendue.

Probablement, ces contradictions ne vont plus se manifester en public. Les positions occidentales vont s’assouplir. L’Ukraine est prévenue : dans les prochains mois, elle va devoir négocier avec la Russie. Le président Zelensky peut prévoir dès à présent sa fuite car ses compatriotes meurtris ne lui pardonneront pas de les avoir dupés.

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Guerre d’Ukraine : récapitulatif et mode d’emploi…

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La carte à venir de l’Ukraine…

Récapitulatif rapide pour ceux qui n’ont pas suivi ce qui se passe en Ukraine mais qui veulent comprendre la situation

Par Gonzalo Lira

Source : Twitter

Traduction : lecridespeuples.fr

Url de l’article:
https://lecridespeuples.fr/2022/04/28/ukraine-apres-deux-mois-de-guerre-un-recapitulatif-de-la-situation/

Le 24 février, les Russes ont envahi par le sud, le sud-est, l’est et le nord, dans une campagne éclair. Les Russes ont lancé 190 000 soldats dans l’offensive, contre 250 000 soldats ukrainiens.

Les forces russes ont placé 30 000 soldats près de Kiev, loin d’être suffisants pour prendre la ville, mais suffisants pour immobiliser quelque 100 000 défenseurs des forces armées ukrainiennes. Les forces russes ont également lancé plusieurs axes d’attaque, avec des renforts en attente (dont une célèbre colonne de chars de 40 km de long), pour voir où leur présence pourrait être requise.

Le blitz russe sur plusieurs axes a permis d’éviter un blitzkrieg ukrainien imminent. Les forces armées ukrainiennes étaient sur le point d’envahir le Donbass. C’était la motivation immédiate de l’invasion russe : les devancer et déjouer l’invasion imminente de l’Ukraine, ce qu’elle a fait.

En outre, en attaquant par le nord et le sud, les Russes ont perturbé la chaîne d’approvisionnement en armes de l’OTAN. Si les forces russes n’avaient attaqué qu’à l’est pour empêcher l’invasion du Donbass par les forces armées ukrainiennes, il y aurait eu un couloir ouvert pour le réapprovisionnement depuis l’ouest. Menacer Kiev a empêché cela.

L’armée principale ukrainienne est donc restée bloquée dans l’est de l’Ukraine, tandis que le reste des forces ukrainiennes était isolé et bloqué, sans possibilité de ravitaillement facile depuis l’ouest. Les forces russes ont ensuite frappé les liens de commandement/contrôle et de réapprovisionnement des forces armées ukrainiennes, les isolant et immobilisant davantage.

Les Russes ont bientôt contrôlé nominalement un territoire de la taille du Royaume-Uni en Ukraine, mais ce contrôle était ténu. Le sud de l’Ukraine était plus complètement sous l’emprise de la Russie. Autour de Kherson, l’armée ukrainienne s’est simplement dispersée. Marioupol est devenu un champ de bataille majeur, tout comme le Donbass proprement dit.

Ce que les Russes voulaient initialement était :

  • court-circuiter l’invasion imminente du Donbass, ce qu’ils ont fait.
  • forcer la main au régime de Zelensky pour qu’il négocie un règlement politique, ce qu’ils n’ont pas réussi à faire.

Kiev n’avait aucune intention de négocier un cessez-le-feu en raison des ordres qui lui ont été donnés par Washington : « Combattez la Russie jusqu’au dernier ukrainien ! » De plus, les milices néo-nazies qui entouraient Zelensky l’ont menacé s’il négociait et se rendait, car elles sont terrifiées par les Russes.

Zelensky a donc lancé une campagne massive de relations publiques et de propagande, principalement pour motiver les forces armées ukrainiennes à se battre jusqu’à la mort. Des mythes ont été créés (Fantôme de Kiev), des faux drapeaux ont été réalisés (Boutcha, Kramatorsk) et des fictions médiatiques ont été diffusées sans relâche.

Les Russes ont continué à négocier et à essayer de NE PAS détruire les infrastructures ukrainiennes. En fait, au début, ils essayaient même de minimiser les pertes des forces ukrainiennes. Les preuves en sont accablantes : l’armée russe n’a pas touché les infrastructures civiles telles que l’eau, l’électricité, le téléphone, les transports. Les Russes n’ont [initialement] pas touché les casernes, les centres de commandement, les bâtiments gouvernementaux, etc., des forces ukrainiennes.

La priorité initiale des Russes était un *règlement négocié*. Mais fin mars, ils ont compris que c’était impossible.

C’est pourquoi les forces russes se sont retirées de Kiev. Il était inutile de maintenir des hommes près de la ville alors qu’ils ne faisaient plus ce qu’ils étaient censés faire : exercer une pression politique sur le régime de Zelensky pour qu’il négocie. Ce retrait a été revendiqué comme une « victoire » dans la « bataille de Kiev » (à mourir de rire) !

À partir de la fin mars, les Russes se sont retirés et ont consolidé leur contrôle sur la zone qu’ils avaient capturée, cédant aux forces armées ukrainiennes des zones qu’il était inutile ou potentiellement trop coûteux de contrôler. La machine de propagande ukrainienne a qualifié toutes ces retraites de « victoires ».

Il y avait encore une lueur d’espoir que la guerre puisse se terminer par un règlement négocié, mais elle s’est éteinte début avril. Après les pourparlers d’Istanbul du 30 mars, la partie ukrainienne a accepté avec précaution certains compromis, mais dans la semaine qui a suivi, elle a publiquement désavoué ces concessions.

C’est alors que les Russes ont compris que le régime de Zelensky était incapable de conclure un accord : ses maîtres à Washington, Victoria Nuland et Anthony Blinken en particulier, ne permettront pas de paix. Ils veulent que cette guerre draine la Russie. C’est une guerre classique par procuration et l’Ukraine en paiera le prix.

Autre chose que les Russes ont compris : les sanctions. Elles ont fait mal, mais la Russie a rebondi avec une rapidité remarquable. Elles n’ont pas vraiment fait mal à la Russie. Mais le vol par l’Occident des 300 milliards de dollars de réserves de change de la Russie a fait mal, très mal. Les Russes ont réalisé qu’ils étaient en guerre totale avec l’Occident et que, puisque leurs réserves étrangères étaient perdues à jamais (probablement pour être pillées par des politiciens occidentaux corrompus), les Russes n’avaient plus rien à perdre. En volant ses réserves, l’Occident a perdu tout pouvoir sur la Russie.

Cela a scellé le sort de l’Ukraine : les Russes n’ont désormais aucune raison de renoncer à ce qu’ils ont conquis. Cela leur a coûté trop cher en termes d’hommes et de trésor. Et ils savent qu’ils ne peuvent pas négocier un cessez-le-feu. Le régime de Zelensky le romprait simplement plus tard.

Ce qui signifie ceci : les Russes ont l’intention de conquérir et d’annexer définitivement tout le sud et l’est de l’Ukraine [ou du moins d’en faire de Nouvelles Républiques indépendantes alliées]. C’est pourquoi leur stratégie sur le champ de bataille a radicalement changé : ils procèdent désormais à un lent et méthodique démantèlement et à la destruction des forces armées ukrainiennes.

Au cours des 30 premiers jours, la guerre n’était que vitesse, feintes, capture nominale de vastes étendues de territoire ukrainien, dans le but de faire pression sur le régime de Zelensky en vue d’un règlement négocié. Mais la rupture financière et politique totale de l’Occident avec la Russie signifie qu’elle n’a rien à perdre. Et elle a beaucoup à gagner : le Donbass est riche en minéraux, les terres agricoles réellement productives de l’Ukraine se trouvent à l’est et au sud, Kharkov est une grande ville industrielle, la mer d’Azov recèle d’innombrables réserves de gaz naturel.

Et en plus, les populations de ces régions sont majoritairement pro-russes. Pourquoi les Russes renonceraient-ils maintenant à ce prix durement gagné ?

Et ils *ont* gagné, ne vous y trompez pas. Demandez à n’importe quel militaire qui n’est pas un porc du système, il vous le dira : il n’y a aucun moyen pour les forces ukrainiennes de reprendre leur pays. Ils n’ont pas de blindés, pas de défense aérienne, pas de carburant, pas de communications. C’est fini.

La grande tragédie est que tant de MILLIERS de jeunes hommes vont mourir, et mourir INUTILEMENT, afin de repousser l’inévitable. Ces braves garçons auront combattu si vaillamment, et seront morts si jeunes, si cruellement, à cause du régime Zelensky malfaisant.

C’est la dure vérité.

Et au final, voici la carte qui restera, une image amère de l’avenir de l’Ukraine. La Russie va déverser des milliards sur ces territoires nouvellement acquis, qui vont prospérer et s’épanouir. Mais l’État croupion de l’Ukraine sera laissé pauvre, détruit et oublié.

Une véritable tragédie.

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Notre dossier « Guerre en Ukraine »

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Pourriture systémique…

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… dégénérescence politique

Surréaliste ?… Le néo-nazisme ukrainien et le président sous la houlette sioniste. On vit vraiment une époque formidable !… (avec Veterans Today)

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NdR71 sur la photo ci-dessus : Cette photo a été prise au parlement ukrainien le 1er décembre 2021. Le président / marionnette Zelensky, de confession judaïque, donc président juif de l’Ukraine, dont le sponsor financier est l’oligarque juif Kolomoïsky, décore de l’ordre de « Héros de l’Ukraine » le commandant néo-nazi du Secteur Droit, Dmytro Kotsyubaylo. Au passage, Komoloïsky est aussi le généreux sponsor du bataillon néo-nazi ukrainien Azov, intégré à la Garde Nationale du pays et ayant commis de nombreux crimes contre les civils du Donbass depuis 2014. Quels mots pour qualifier une telle chose ? Ceci devrait faire réfléchir plus profondément sur le sionisme, la création de l’état juif d’Israël sur les terres volées de Palestine et l’origine d’un état fondé sur un double génocide… Bien des questions dont une partie des réponses se trouvent illustrées dans cette photo de ces deux guignols ci-dessus… Nous aurait-on menti ?…
~ Résistance 71 ~

zelensky_rabbis
Zelensky… du nazi aux rabbins… Tout va pour le mieux dans
le meilleur des mondes sionistes !

Le (neo)nazisme ukrainien sous la coupe de son bizarrement oligarque juif

Ian Greenhalgh

18 mars 2022

url de l’article original :
https://www.veteranstoday.com/2022/03/18/ian-greenhalgh-ukrainian-naziism-under-its-curiously-jewish-oligarch/

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Afin de mieux comprendre la situation actuelle en Ukraine, la chose à faire est d’étudier les leaders oligarques ukrainiens, à commencer avec Ihor Kolomoïsky, ainsi que quelques oligarques russes comme Michael Fridman.

Ils sont tous juifs, tous ont la nationalité israélienne ainsi que la nationalité ukrainienne ou russe.

C’est assez simple, c’est une question de pognon. L’Ukraine était de loin la république la plus riche et la plus développée de l’Union, elle avait des industries de classe mondiale comme les usines de chemins de fer de Kharkov, l’usine d’aviation Antonov dans la banlieue de Kiev, le minerai de fer et les fonderies d’aluminium du Donbas, l’agriculture de la ceinture méridionale (NdT: l’Ukraine était surnommé “le grenier à blé de l’URSS”), juste pour ne citer que quelques unes de ces qualités.

Maintenant, l’Ukraine est le second plus grand pays d’Europe (après la Russie, qui est aussi le plus grand pays du monde par la superficie), mais second dans la pauvreté de la Moldavie. Toutes les industries ont disparu, les biens ont été pillés et mis en banqueroute par les oligarques, l’Ukraine a un PIB stagnant depuis deux décennies, le chômage est endémique, des millions d’Ukrainiens ont émigrés pour travailler, peu a été construit ou maintenu depuis la fin de l’URSS, c’est un pays qui régresse en bien des aspects, volé et pillé par toute une clique d’oligarques juifs.

Quant à cette affaire de nazis dont parle Poutine mais que l’occident minimise ou rejette catégoriquement, et bien ces (neo)nazis sont aussi une création de la finance juive, mais ceci est une autre bien longue histoire. En bref, ces groupes ultra-nationalistes d’extrême-droite, qu’ils soient allemand, ukrainiens ou américains, sont toujours créés afin de mettre en place un tumulte interne à une nation et pour permettre à l’élite friquée de pouvoir concentrer la richesse entre ses mains.

N’oubliez pas que Mussolini avait défini le fascisme comme la dictature des entreprises et c’est exactement ce qu’il s’est produit en Ukraine et aux Etats-Unis, l’élite friquée qui possède les entreprises (transnationales) dirigent le pays et les politiciens ne sont que des membres d’une caste d’acteurs/comédiens tournant dans l’illusion politique créée afin de maintenir le public dans une transe et ainsi pouvoir faire diversion. Trump en est un excellent exemple, mais comparé à Hitler ou Mussolini, c’est un très mauvais acteur de séries B, navets et un pathétique orateur public, le fait même qu’il soit parvenu à la présidence des Etats-Unis en dit long sur le manque total de discernement de la populace américaine qui l’a soutenu.

Les nazis en Allemagne, ceux de l’époque moderne en Ukraine et aux Etats-Unis et partout ailleurs étaient et sont toujours, la création de l’élite juive friquée. Même les dictateurs Stroessner au Paraguay, Peron en Argentine et Pinochet au Chili, de pâles copies d’Hitler, étaient leur création. (NdT: rappelons-nous simplement des conditions de mise au pouvoir de Pinochet en 1973 : coup d’état organisé par la CIA et début de “l’opération Condor” en Amérique latine, après la visite au Chili des “Chicago Boys” de l’économiste universitaire ultra-libéral Milton Friedman, qui lancèrent les grandes manœuvres de privatisation et de pillage privé, après avoir éliminé le socialiste Allende, la même recette partout…)

La montée d’Hitler et des nazis par exemple, il y avait des douzaines de partis politiques en Allemagne dans les années 1920, la plupart d’entre eux étaient régionaux, le parti nazi (NdT : abréviation de la prononciation de l’acronyme allemand du parti NSDAP ou National Sozialist Deutsche Arbeiter Partei ou Parti National Socialiste des Travailleurs Allemands) était un des plus petits, confiné dans la seule région du sud de la Bavière.

Puis, presque du jour au lendemain, les nazis sont devenus un grand mouvement politique national, les financiers juifs y injectèrent un gros volume d’argent afin que cela se produise. L’argent provint de Wall Street, via la banque Kuhn Loeb & Co et leur branche de Berlin et aussi d’une poignée de gros industriels comme Fritz Thyssen.

NdR71 : pour en savoir plus, lire le remarquable ouvrage de recherche profonde de l’historien Antony C. Sutton “Wall Street et la montée de Hitler” (PDF de notre traduction de larges extraits du livre), à lire en parallèle du premier volet de la trilogie “Wall Street et la révolution bolchévique”… Édifiant !

Hitler n’était pas un bon orateur public ni une personne charismatique jusqu’à juste après sa remise en liberté de la prison de Landsberg. C’est alors qu’il prit des leçons d’art dramatique et lui fut enseigné l’art de délivrer un discours devant une foule d’une façon formulée, qui fouetterait la masse et la mettrait en une sorte de transe : commencer doucement, gentiment, parler de manière conversationnelle, commune, en basse intensité, puis lentement, faire monter le tempo de la diction et du contenu jusqu’aux moments du climax où vous faites rouler vos yeux à l’intérieur de votre crâne tout en serrant les poings et en gesticulant, hurlant alors au plus haut de votre voix, postillonnant dans toutes les directions.

Cela marcha de manière extraordinaire, mais ceci était une personnalité, un personnage, 100% fabriqués, qu’Hitler s’entraînait à mettre en scène. Il passait de longues heures devant un miroir à répéter ses routines, à perfectionner ses positions et ses gestes d’agitation des poings ; il répétait ses discours sans arrêt, discours qui étaient écrits pour lui par une équipe des meilleurs écrivains du genre en Allemagne.

La même chose s’est produite en Ukraine ces récentes décennies, l’argent afflue des plus hautes instances de la finance juive et est dirigé en Ukraine vers les politiciens de l’extrême-droite via une poignée d’oligarques majeurs tels qu’Ihor Kolomoïsky.

Après cette expérience éducative que fut la période Hitler pour le monde, vous ne pouviez plus mettre de sociopathe enragé dans une position de pouvoir public, vous deviez le cacher derrière des visages plus respectables, c’est ce qu’est Zelensky et ce que fut Porochenko avant lui. (NdT: de la même manière qu’avant la seconde guerre mondiale fleurissaient en GB et aux Etats-Unis les “Eugenist Societies”, après l’horreur nazie, le mot “eugénisme” devait être remplacé par quelque chose de plus bénin, plus “scientifique”, entra alors en scène le mot “génétique”. La génétique, n’est que la forme moderne d’application de la doctrine eugéniste de la fin XIXème jusqu’à 1945, c’est sa continuité post-nazisme…)

Zelensky, l’acteur/comédien, fut choisi par Kolomoïsky pour être président, une totale marionnette, il joue un rôle et le fait bien grâce à ses talents d’acteurs dans ce contexte.

Chaque président et premier ministre ukrainiens depuis 2004, lorsqu’ils eurent leur première révolution colorée, et mise à part le pro-Moscou Yanoukovich, ont été sélectionné(e)s par les oligarques.

Zelensky possédait des talents d’acteurs, puisque c’était son métier, donc tout ce qu’ils avaient à faire était de lui donner un script et quelques directions d’acteur. Sa manière de jouer est plus sobre, moins dramatique que celle des Hitler and Co, mais elle n’en est pas moins une performance d’acteur ; elle trompe les gens à travers l’occident qui l’acclament comme un héros pour s’être dressé devant le grand méchant ours russe. Cela me fait gerber…

Kolomoïsky et une poignée d’autres oligarques sont responsable d’avoir créé et financé les gangs (neo)nazis qui sont soi-disants volontaires dans la défense de l’Ukraine devant les hordes barbares russes les envahissant depuis l’invasion mythique, inventée, de 2014 (NdT : l’affaire de la Crimée), mais ces groupes ont été responsables de l’assassinat d’au moins 14 000 civils ukrainiens au Donbass, de massacres comme la barbare attaque des manifestants pro-Yakounovich à Odessa en 2014, qui vit une femme enceinte être violée et assassinée alors que 48 personnes étaient brûlées vives dans un bâtiment.

Ces groupes néo-nazis ont constamment bombardé le peuple du Donbass pendant 8 ans alors que les médias du monde occidental prétendent qu’ils n’existent pas ou, s’ils ont reconnu leur existence, les dépeignent en croisées héroïques faisant rempart contre le malfaisant impérialisme russe. Cela me faire encore plus gerber…

Ils ont des noms comme les bataillons Azov, Aïdar, ou Dniepro et hébergent les pires criminels, voyous, sociopathes, psychopathes, violeurs et assassins que l’on puisse se payer, la merdasse non seulement de l’Europe, mais aussi des Amériques, du Moyen-Orient, de l’Afrique et de l’Asie. Ils viennent de partout dans le monde pour supposément combattre une croisade contre le mal russe mais en réalité, ils ne sont rien d’autres que le bras armé des oligarques et l’instrument de la violence et de la mort qu’ils utilisent pour réaliser leur sinistre et criminel agenda.

Allez voir les tristement célèbres brigades Kaminski et Dirlewanger de la seconde guerre mondiale, vous y verrez un bon parallèle avec les unités mercenaires oligarchiques comme les bataillons Azov et Dniepro

https://en.wikipedia.org/wiki/Kaminski_Brigade

https://en.wikipedia.org/wiki/Dirlewanger_Brigade

Ces gens ne sont pas des guerriers idéologiques, ce sont juste des criminels, des psycho et sociopathes qui se planquent derrière une idéologie de l’ordre pour commettre les pires crimes comme l’assassinat, le viol et autres méfaits (NdT: ainsi que la détention arbitraire et la torture comme l’indique ce rapport de l’OFPRA de novembre 2018… ce ne sont que des escadrons de la mort tels qu’ils furent aussi créés par la CIA et Wall Street en Amérique centrale et du sud dans les années 70-80-90, voir ou revoir à ce sujet l’excellent film d’Oliver Stone, “Salvador”, 1986)

En fait, peu importe qu’ils soient nazis ou pas, l’idéologie n’est juste qu’une illusion de plus. En réalité, ils sont le bras armé des patrons du crime en bande organisée, qui ont pillé l’Ukraine de tous ses biens et qui ont pour plan de faire de même en Russie (NdT: c’était en cours dès la chute de l’URSS en 1991, le traître Eltsine vendait alors la Russie par morceaux aux plus offrants, des milliardaires oligarques se sont créés en une nuit, jusqu’à ce qu’un homme y mette un grand coup d’arrêt: Vladimir Poutine… De Gaulle avait foutu les Yankees et leurs bases militaires hors de France après 1945, Poutine a mis un terme au démantèlement ultra-libéral de la Russie à la fin des années 90, début des années 2000, à ce titre il est le héros de millions de Russes, qui le voient comme le sauveur de la Grande Patrie, elle-même grande vainqueur du nazisme dans une Grande Guerre Patriotique qui coûta à l’Union 27 millions de morts, essentiellement civils…), si ce n’était pour cet empêcheur de piller en rond, Vladimir Poutine.

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Dénazifier l’Ukraine…

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Puisque l’OTAN vous dit…
qu’il n’y a pas de nazis en Ukraine, merde quoi !…

Ukraine : un Nouvel Ordre Mondial poutinien ?…

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Nous rappelons à nos lecteurs notre position dans cette affaire, une position anarchiste qui ne voit aucune solution au sein du système et que nous avons réitérée dans notre “Communiqué de Résistance 71 sur la guerre en Ukraine”.
L’analyse de Vanhove ci-dessous est pertinente dans le contexte étatique qui nous échoit, mais il faut le dépasser, lâcher prise pour créer le futur, celui de notre humanité réalisée au sein de la société des sociétés émancipée de l’État et de la marchandise.
~ Résistance 71 ~

Derrière la crise ukrainienne, c’est un Nouvel Ordre Mondial qu’initie Vladimir Poutine

Daniel Vanhove

26 février 2022

url de l’article :

https://www.mondialisation.ca/derriere-la-crise-ukrainienne-cest-un-nouvel-ordre-mondial-quinitie-v-poutine/5665670

Arriva ce qui devait arriver: le président russe et son gouvernement infligent une leçon magistrale à l’incompétence et l’arrogante illégalité de l’Occident, mettant ce dernier en ‘’échec et mat’’.

L’on pensera ce que l’on veut de la situation, il faut au minimum reconnaître au président  Poutine et l’ensemble du personnel politique russe qu’ils ont été d’une infinie patience tout au long d’une situation qui n’a cessé de se dégrader sous les coups fourrés de l’Occident via les basses manœuvres ‘’otanesques’’ pilotées par Washington, et malgré les mises en garde répétées russes. Pour comprendre la décision russe, il convient de rappeler que depuis mai 2014 le président Poutine a refusé de reconnaître l’indépendance du Donbass et ses deux républiques populaires. Son plan n’est pas l’invasion de l’Ukraine qui ne l’intéresse pas, mais sa démilitarisation, sa neutralisation et le refus de la voir intégrer l’OTAN. Il vient d’ailleurs d’exhorter l’armée ukrainienne à renverser l’actuel gouvernement et à reprendre le contrôle du pays.

Sans entrer dans les détails que chacun pourra retrouver via internet, voilà environ 30 ans que le Mur de Berlin a été démantelé, l’Allemagne réunifiée et 2 ans plus tard, que l’URSS s’est délitée. Après la dissolution du Pacte de Varsovie, l’un des accords entre Est-Ouest au bout d’une période de ‘’guerre froide’’ interminable a été la promesse de l’Occident de ne pas intégrer les pays de l’Europe de l’Est dans l’OTAN. Ce qui n’a pas été respecté, l’Ouest profitant de la faiblesse de ce qu’il restait de la Russie pour avancer ses pions en direction du plus grand pays du monde en termes de superficie. En 1999, la République tchèque, la Hongrie et la Pologne l’ont rejoint. Et les va-t’en-guerre de l’OTAN préparaient activement les candidats suivants. En 2004, la Bulgarie, la Roumanie, la Slovaquie, la Slovénie et les trois pays baltes, Lituanie, Estonie et Lettonie l’ont rejoint à leur tour. Ensuite, ce furent l’Albanie et la Croatie, en 2009. Sans oublier les statuts spéciaux du Monténégro, de la Bosnie-Herzégovine, de la Géorgie et de l’ex-République yougoslave de Macédoine. Bref, en quelques années l’OTAN est passée de 13 pays à 29 et toujours en direction de l’Est. Ces adhésions ajoutées à l’entrée de la plupart de ces pays dans l’UE ont d’ailleurs été source de multiples problèmes économiques, sécuritaires, migratoires,… pour les pays de l’Europe de l’Ouest dont certains députés européens demandaient moins de précipitation dans cette course folle aux nouveaux entrants devenue ingérable à bien des égards. 

Qui donc s’est avancé sans arrêt vers l’autre pour le menacer? La Russie s’est-elle avancée vers l’UE afin de l’encercler? A-t-elle installé des bases militaires aux frontières des USA? A ces questions élémentaires, nos pays restent muets. Car ce sont bien les États-Unis qui ont poursuivi leurs plans guerriers en direction de la Russie – et par la suite, la Chine – ennemi ‘’communiste’’ de toujours, sourds aux demandes sécuritaires russes, poussant l’OTAN toujours plus vers l’Est du continent européen, n’hésitant pas au passage d’exploser la Yougoslavie – épisode à ne pas oublier! – au point de tenailler progressivement le territoire russe et d’installer nombre de bases militaires non loin de ses frontières.

Patiemment, dans le silence des vaincus, la Russie a travaillé à son redressement à tous niveaux, et sentant d’où venait le danger, s’est dotée dans le même temps et le plus grand secret, de capacités à répondre à toute forme d’agression extérieure, au point d’avoir à ce jour les armes les plus redoutables qui soient, avec une avance technologique sur ses rivaux occidentaux estimée selon les ‘’experts’’, à 10 ans. Si un conflit majeur devait survenir entre la Russie et d’éventuels agresseurs, ces derniers n’auraient pas le temps d’un soupir pour être vitrifiés. Les armes hypersoniques développées par la Russie sont sans commune mesure avec tout ce qu’il y a de connu jusqu’à présent, et si conflit majeur devait survenir, il vaudra mieux se trouver proche du lieu de déflagration et disparaître instantanément pour ne quasi rien sentir de ce qui se passera ensuite. V. Poutine a d’ailleurs été clair pour ceux «qui tenteraient d’interférer: la réponse sera immédiate et conduira à des conséquences que vous n’avez encore jamais connues».

Forts avec les faibles, l’Occident prédateur a poursuivi sa politique de destruction massive d’infrastructures de pays entiers dont il convoite les richesses que ce soit au Moyen-Orient, en Amérique latine, en Asie ou en Afrique. Et quels que soient les changements de gouvernements à la tête de nos Etats belliqueux, une chose ne varie jamais: le pillage de pays détenant ce que l’Occident convoite. Un exemple de cette mise à sac se déroule chaque jour sous nos yeux en Palestine, sans que cela ne suscite la moindre sanction ou menace à l’égard du régime d’apartheid israélien, animé par l’idéologie sioniste criminelle qu’au contraire nous soutenons et finançons depuis des décennies. Malgré nos discours aux envolées lyriques, nous exerçons toujours la loi du plus fort sur le plus faible. Et malgré les travestissements que nous y mettons sous bannière humanitaire, cela se voit comme le nez au milieu du visage. Sauf que pour le coup, les gouvernements occidentaux se reposant comme d’habitude sur leur arrogante conviction d’être les plus grands, les plus intelligents et les plus forts – avec ce mépris insupportable que viennent nous rappeler les habituels pseudo ‘’experts & spécialistes’’ de plateaux-télés assortis ici-et-là de philosophes dont la nullité n’a d’égale que leur égo d’une perversion sans limite – sont tombés sur plus fort qu’eux en la personne du président Poutine. Au passage, il n’est pas inutile de rappeler que malgré les mêmes discours menaçants et les sanctions de toutes sortes, ces mêmes forts en gueule occidentaux s’abstiennent de s’en prendre de front à l’Iran, sachant que là aussi, ils seraient défaits avec en prime, la disparition quasi instantanée de la colonie israélienne.

Il a rappelé et documenté pour ceux qui ne le savaient pas, l’origine du pays. Et a expliqué quelles étaient les lignes rouges que son gouvernement avait indiquées à ceux qu’il appelle encore et toujours ses ‘’partenaires occidentaux’’. Moscou vient d’ailleurs de prévenir qu’elle agirait de même avec la Suède et la Finlande si par erreur ces 2 pays devaient eux aussi intégrer l’OTAN. A bon entendeur… Les Occidentaux n’ont rien voulu entendre, trop occupés à déverser des tonnes d’armes à l’Ukraine dont soudain il faut impérativement respecter les frontières, eux qui les violent partout. Ainsi, de quel droit ont-ils imposé le Kosovo en plein milieu de la Serbie qui n’en voulait pas? Et pourquoi tout ce beau monde se fait-il complice de l’occupation illégale du régime d’apartheid en Palestine? Ce deux poids, deux mesures est à dégueuler! Et ce ‘’droit international’’ mais surtout occidental à géométrie variable vient de se casser les dents sur un morceau trop dur et trop gros qui n’a que faire de ses piètres gesticulations.

Comme en Syrie, le président Poutine a agi de manière ordonnée et par étapes, à la demande des présidents des républiques populaires du Donbass. Après 8 ans de refus, et sous les bombardements incessants de l’Ukraine, il a finalement signé la reconnaissance de Lougansk et de Donetsk comme républiques indépendantes et s’est porté au secours de leurs populations russophones soumises depuis des années à une guerre de basse intensité qui aurait coûté la vie à près de 15.000 civils. Qui, de l’Occident a exercé une réelle pression sur Kiev pour que cessent le pilonnage sur ces entités indépendantistes? Qui l’a contraint à respecter les accords de Minsk? Personne. Sinon de multiples réunions, déclarations, promesses… dont on sait qu’elles n’engagent que ceux qui veulent y croire. Et dans le même temps, il y a eu une augmentation de livraisons d’armes, de moyens financiers, de conseillers militaires et de troupes pour renforcer l’Ukraine dont le président, lui aussi issu de ces nouveaux jeunes cadres qui séduisent les électeurs par leur jeu d’acteurs mais n’ont rien de l’expérience politique indispensables pour mener une nation, conduisent ces dernières vers l’abîme. Sauf que la politique n’est pas un jeu, et que vouloir l’appréhender comme tel peut être fatal pour ses acteurs.

Pour l’heur, le plus pénible est de voir et entendre les interventions intempestives des responsables politico-merdiatiques. Aucun recul. Aucune mise à distance. Chacun pense devoir y aller de sa petite phrase, de son message plus ferme et déterminé que celui du voisin, comme si cela allait changer quoi que ce soit à la situation. Jusque et y compris ceux qui se déclarent ‘’de gôôche’’. Quelle indigence, quelle pauvreté d’arguments, quelle perspective misérable pour les peuples dirigés par ces guignols qui ne voient pas le piège US qui leur est tendu et dans lequel ils tombent tête la première. Dans un discours d’urgence, le monarque de l’Elysée qui adore parler de ‘’guerre’’ au moindre événement de son quinquennat a voulu assurer les Français ‘’qu’il était prêt’’. A quoi donc, pourrait-on se demander? Affronter la Russie, aux côtés de l’OTAN? Lui qui déclarait il y a quelques mois que l’OTAN était ‘’en mort cérébrale’’!? Lui qui doit plier bagage au Mali? Lui qui participe à des alliances au Moyen-Orient où les Occidentaux vont d’échecs en échecs? Lui qui s’entoure des conseils de F. Hollande et N. Sarkozy, bras cassés s’il en est? Lui qui avec son équipe ont été d’une rare incompétence pour gérer sa ‘’guerre’’ contre un virus de la dangerosité d’une grippe? C’est dire l’incongruité de ces affirmations et le vide abyssal qui les sous-tend. J’ai déjà souligné combien ces gens-là, incultes et inexpérimentés étaient dangereux pour les citoyens. Quelles preuves faut-il encore pour que ces derniers comprennent qu’une fois de plus leurs dirigeants les trompent?

Les USA et leurs alliances criminelles nous ont menti sur tout: le Vietnam, la Yougoslavie, l’Afghanistan, l’Irak, la Libye, la Syrie, le Yémen,… – pour n’en citer que les plus récents et sans évoquer la Palestine où un lent génocide se poursuit dans l’indifférence générale – et maintenant ils diraient la vérité sur l’Ukraine!? Mais que faut-il donc à ceux qui se revendiquent ‘’de gôôche’’ et se réclament du ‘’non-alignement’’ pour comprendre qu’à chaque déclaration officielle de nos Etats voyous il convient précisément de prendre le contre-pied de ce qu’ils annoncent au lieu de ‘’s’aligner’’ sur leurs déclarations!? Combien de millions de victimes faudra-t-il encore pour en tirer les leçons!? Et ceux qui il y a peu s’opposaient à ces mêmes gouvernements et aux décisions ineptes prises lors de l’épisode Covid-19 épousent-ils à présent leurs discours? Comme déjà signalé, voyez l’incohérence de ces positions traduisant le manque de culture politique de citoyens n’ayant pour seul repère que les chaînes d’infos aux mains des milliardaires acoquinés au pouvoir, et qui manipulent l’opinion comme ils veulent. Les vrais ‘’non-alignés’’ qui connaissent les sombres manigances occidentales se sont pour la plupart abstenus de condamner la Russie, disant au contraire qu’ils comprenaient la réaction russe: la Chine, l’Inde, le Brésil, l’Iran, le Venezuela, la Syrie, Cuba, l’Egypte… et même la Serbie. Ce qui fait un paquet de monde et invalide l’affirmation d’une ‘’condamnation mondiale et unanime’’ contre elle. Parce que derrière cette crise ukrainienne, c’est au renversement de l’hégémonie occidentale que le président Poutine vient de donner un coup probablement fatal, imposant une vision du monde multipolaire à ceux qui l’ont dirigé de manière unipolaire.

Bien qu’il soit hasardeux en de telles circonstances de se projeter dans l’avenir et de prédire ce qu’il en sera, je pense qu’il adviendra de l’Ukraine et des aventures risquées de son président Zelensky financées par l’Occident – on en est à plusieurs milliards de dollars ou d’euros, le tout avec nos impôts, faut-il le rappeler!? – ce qu’il est advenu de la Géorgie et de son allumé président Saakachvili qui croyait lui aussi il y a quelques années au soutien de l’UE et de l’OTAN pour s’en prendre à la Russie. On a vu ce qu’il en est sorti… Et je profite de l’occasion pour rappeler que tous deux ont été conseillés par les idiots utiles, taches dans le paysage politique français, que sont B-H Lévy et son clone, R. Glucksmann, imposteurs avérés qu’il faudrait bannir des micros et plateaux télés, voire juger pour complicité de crimes de guerre. Ce serait un acte positif de santé publique. 

Dessillez-vous les yeux, et voyez comment les USA agissent: ils ne s’engagent plus eux-mêmes mais fomentent de troubles alliances, financent et arment à tours de bras leurs alliés du moment – ce qui fait tourner à plein régime leurs industries d’armement – et les poussent à prendre tous les risques. Mais une fois le conflit enclenché, ils s’abstiennent. L’administration Biden a d’ailleurs annoncé qu’elle ne ferait pas la guerre en Ukraine, et Paris en a profité pour préciser à son tour que ‘’la France n’avait pas déclaré de guerre contre la Russie’’. Le président Zelensky l’a compris trop tard, et se plaint déjà que ceux qui l’ont poussé à ne pas négocier avec le voisin russe ni appliquer les accords de Minsk, se font plus que discrets maintenant qu’il a besoin d’eux sur le terrain. Et qui semble d’un coup prêt à négocier un cessez-le-feu avec la Russie mais exclusivement par l’intermédiaire d’Israël. Faut-il un dessin pour comprendre ce qui se trame en coulisses?

Dans quelques jours, voire quelques semaines, la situation sera réglée et la Russie a rappelé ses objectifs: démilitariser l’Ukraine, en chasser le gouvernement infesté de nazis et la rendre neutre. Mais certainement pas l’occuper. Ce qui devrait à terme, pacifier la région. Soit l’exact opposé de ce que fait l’Occident dans toutes ses interventions militaires. Les discours des uns et des autres apparaîtront pour ce qu’ils sont: beaucoup de vent pour rien, et chacun aura une nouvelle démonstration que l’OTAN est vraiment une organisation obsolète et de tous les dangers pour nos pays qui doivent d’urgence la quitter et s’atteler à son démantèlement. Enfin, l’UE aura fait une nouvelle démonstration de la pauvreté de son personnel politique, diplomatique, sans parler du peu d’intelligence et de perspicacité qui l’anime. Dans la surenchère imbécile de mesures prises contre la Russie, l’UE annonce geler les avoirs de V. Poutine et S. Lavrov… ce que la Russie a averti être un point de non-retour! En fin de compte, ce sont les Européens qui paieront l’addition. Et il ne faudrait pas s’étonner qu’à un moment, la Russie coupe le robinet de gaz vers l’Europe à qui les Américains seront ravis de vendre leur saloperie de gaz de schiste liquéfié, plus cher et écologiquement catastrophique tant dans l’exploitation que le transport par containers. Puis, les écolos de service viendront nous parler d’environnement…

Il serait urgent que les citoyens comprennent enfin que l’Europe a plus besoin de la vaste Russie, riche de ses immenses étendues non encore exploitées, formidable porte vers l’Asie… que l’inverse! Les USA eux-mêmes ont compris ces enjeux mondiaux et sous l’administration Obama se sont tournés vers l’Asie sentant bien d’où ils étaient menacés dans leur hégémonie. Pourquoi donc l’UE, géographiquement soudée au continent eurasiatique à qui la Russie n’a cessé de tendre la main n’a-t-elle pas compris le virage qu’elle devait opérer en s’arrimant à l’Est et ses perspectives pour son avenir, plutôt que d’entretenir sa vassalité vis-à-vis des Etats-Unis situés à 6.000km d’océan, empire vacillant qui viole tous les traités internationaux et qui l’ignorera le temps venu, comme cela se passe avec tous ses alliés?!

= = =

Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

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4 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

revdia1
La véritable guerre…

Russie-Ukraine au bout de la patience ?…

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Azov_nazi_ukraine

Sujet du jour : peut-on dénazifier en discutant dans un contexte étatico-marchand ? Que représentent les personnes de la photo ? Papier, stylo ? Vous avez deux heures…
~ Résistance 71 ~

22/2/22 Le jour où la patience de la Russie a pris fin

Dmitry Orlov

22 février 2022

Source en français:
https://lesakerfrancophone.fr/le-jour-ou-la-patience-de-la-russie-a-expire

La date d’aujourd’hui, communément écrite 22.02.2022, sera facile à retenir pour les futurs écoliers. Diverses personnes s’en souviendront de diverses manières. Les habitants de Donetsk et de Lougansk, les deux villes anciennement ukrainiennes, aujourd’hui redevenues russes, qui ont été soumises à des conditions proches du génocide depuis le renversement du gouvernement par les États-Unis en 2014, se souviendront d’avoir dansé dans les rues avec jubilation, tiré de nombreux feux d’artifice, brandi des drapeaux russes et hurlé l’hymne national russe. Pour eux, c’est le jour où est arrivé un nouvel espoir que leur cauchemar qui dure depuis huit ans sera bientôt terminé et que la vie reviendra enfin à la normale.

Le nouveau chancelier allemand, mal informé, a involontairement contribué à cette situation en déclarant que l’idée d’un génocide causé par les Ukrainiens dans le Donbass est ridicule. Compte tenu de l’histoire de la région, le spectacle public d’un dirigeant allemand utilisant les mots « génocide » et « ridicule » dans la même phrase a rendu ce moment riche en possibilités. Voici l’information qui manquait à ce chancelier, apparemment assez faible d’esprit. Il y a eu 9 282 morts du côté du Donbass (dont 70 % de civils) et 114 enfants. Les morts du côté ukrainien (les troupes ukrainiennes et divers mercenaires assortis qui attaquaient et assiégeaient le Donbass depuis 2014) étaient au nombre de 20 186. Et ce, avant la reprise des bombardements ukrainiens de ces derniers jours. On comptait également plus de deux millions de réfugiés du Donbass en Russie, plus d’un million en Ukraine et environ 50 000 en Biélorussie.

La plupart des Russes se souviendront également de ce jour avec soulagement, car c’est le jour où leur gouvernement a enfin – enfin ! après huit années littéralement sanglantes – décidé qu’un règlement négocié en Ukraine n’aurait tout simplement jamais lieu et qu’il était inutile d’attendre davantage pour aller de l’avant et faire le ménage. C’était cathartique pour eux d’entendre leur président déverser un torrent de vérité sur l’Ukraine, la qualifiant de concoction bolcheviste de terres historiquement russes pour la plupart, qui n’a tout simplement jamais été destinée à devenir un État indépendant, soulignant qu’elle n’a jamais payé sa part de la dette extérieure de l’ère soviétique (la Russie l’a payée pour elle), qu’elle a refusé de remettre les actifs russes avec lesquels elle s’est incidemment retrouvée, et a plutôt absorbé plusieurs centaines de milliards de dollars de subventions russes, qu’elle a extorqué de l’argent pour l’utilisation de son gazoduc de construction soviétique qu’elle a obtenu gratuitement, et qu’elle a dilapidé et volé le reste de son vaste patrimoine soviétique. Il a également mentionné les ambitions déclarées de l’Ukraine de rejoindre l’OTAN et d’envahir la Crimée, ce qui déclencherait automatiquement une guerre mondiale. Il a mentionné l’ambition déclarée de l’Ukraine d’utiliser le plutonium provenant de ses stocks de combustible nucléaire usé et de ses fusées datant de l’époque soviétique pour concocter des armes de destruction massive – une situation à laquelle il fallait tout simplement faire face. Enfin, il a clairement indiqué que tous les crimes de guerre ukrainiens des huit dernières années ont été soigneusement documentés et que tous ces criminels de guerre seront traduits en justice.

Ce discours est intervenu peu de temps après une session télévisée du Conseil de sécurité russe au cours de laquelle tous les principaux ministres ont pris la parole et se sont tous prononcés en faveur de la reconnaissance des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk. Le Premier ministre Mishustin a déclaré qu’ils se préparaient depuis un certain temps aux inévitables retombées et qu’ils y étaient prêts, alors faisons-le. Le ministre des affaires étrangères, Sergei Lavrov, interrogé sur l’opportunité de poursuivre les négociations avec l’Occident au sujet de l’Ukraine, a répondu que c’était « une question de goût », mais que rien n’en sortirait jamais. Et le ministre de la défense Shoigu a simplement dit, très calmement : « Allons-y. Faisons-le. » La réponse à la question de savoir pourquoi la Russie a attendu si longtemps pour prendre cette mesure est qu’elle n’était pas prête : l’économie russe n’avait pas encore été blindée contre toutes les sanctions possibles ; toutes les méthodes diplomatiques pour résoudre le problème n’avaient pas été essayées ; et l’armée n’était pas tout à fait prête à gérer la situation rapidement et efficacement.

Puis vint la cérémonie de signature, au cours de laquelle Vladimir Poutine, Denis Pushilin de la République populaire de Donetsk et Leonid Pasechnik de la République populaire de Lougansk ont signé les documents leur accordant la reconnaissance. Dans ces ordres d’une page figurait un ordre de Poutine à l’armée russe de pourvoir à l’établissement de la paix. Une question très intéressante se pose quant aux frontières dans lesquelles cette paix sera établie. Voyez-vous, après le renversement anticonstitutionnel du gouvernement démocratiquement élu à Kiev en 2014, Donetsk et Lougansk ont fait sécession en tant que régions intactes. Plus tard, au cours de l’« opération anti-terroriste » de Kiev (le préfixe « anti-«  étant ici plutôt superflu), ces régions en sont venues à être partiellement occupées par les forces ukrainiennes. Il semble absurde d’imaginer que la Russie, en reconnaissant l’indépendance et la souveraineté de Donetsk et de Lougansk, ait également reconnu l’occupation partielle de ces régions par l’Ukraine. Il est beaucoup plus probable que les forces russes demandent maintenant poliment aux forces ukrainiennes de quitter les lieux avant une certaine date limite ou, à défaut, d’être tuées ou capturées.

Enfin, les dirigeants occidentaux ne s’en rendront peut-être pas compte tout de suite (ils semblent être dans un état mental plutôt désastreux), mais il est probable qu’ils finiront par réaliser que le 22.02.2022 a été le jour où leurs conneries ont définitivement cessé de fonctionner. L’idée qu’ils répandent la liberté et la démocratie plutôt que la mort et la misère (comme le prouve l’Ukraine, en plus d’une longue liste d’autres pays qu’ils ont « libérés » et « démocratisés ») est plus qu’absurde. L’idée que les États-Unis sont un hégémon mondial et qu’ils peuvent dicter leurs conditions à tout le monde a fondu comme neige au soleil. L’unité de l’OTAN n’est qu’un couple de mots sans signification sur un morceau de papier. Dire des bêtises, comme exiger que la Russie respecte les termes des accords de Minsk (selon lesquels elle n’a aucune obligation) n’a aucun effet. Il leur faudra peut-être un peu plus de temps pour se rendre compte qu’imposer des sanctions supplémentaires à la Russie est un excellent moyen pour eux de payer le pétrole 200 dollars le baril tout en se gelant dans le noir. À un moment donné, ils se rendront également compte qu’ils n’ont pas d’autre choix que d’accorder les garanties de sécurité exigées par la Russie, car ils l’ont déjà fait, en paroles et en actes, et qu’il n’est pas possible de se soustraire à leurs engagements en matière de sécurité. La courbe d’apprentissage sera assez abrupte pour eux et on peut se demander s’ils sont capables d’apprendre. La seule capacité qu’ils ont démontrée est celle de répéter la même litanie de mensonges, encore et encore. Ayant été élevés à dessein pour servir les intérêts des banques et des entreprises, ils ne sont peut-être pas capables du niveau requis de pensée rationnelle. Et cela soulève une autre question : Qu’est-ce que les peuples occidentaux vont faire à leur sujet ?

Dmitry Orlov

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Lire les communiqués des collectifs Résistance 71 et Guerre de Classe sur la guerre en Ukraine

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Pas content Balloo…