Archive pour 3eme guerre mondiale

La 3ème guerre mondiale en préparation… ou poudre aux yeux pour assujettir les consciences ?… (Thierry Meyssan)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, chine colonialisme, colonialisme, coronavirus CoV19, crise mondiale, guerre ukraine, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, média et propagande, militantisme alternatif, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, politique et lobbyisme, politique et social, politique française, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , on 30 mars 2023 by Résistance 71

axe_berlin_rome_tokyo1

Si l’analyse de Thierry Meyssan est valide sur un plan historique « classique », nous pensons quelque peu différemment au vu d’une vision panoramique remontant un peu plus loin que lui avec les guerres de l’opium menées par la Grande-Bretagne et donc la City de Londres, en Chine au XIXème siècle. Notre position, bien sûr débattable, est la suivante : l’empire anglo-américano-sioniste mute en un empire global qui veut instaurer une dictature technotronique de contrôle planétaire. cette métamorphose déjà en marche, voit la Chine vassalisée à la haute finance internationale, devenir le nouveau gendarme du monde et son modèle de contrôle des populations étendu aux peuples. La Chine a récemment été actionnée par ses maîtres de la finance, on a vu les accords irano-saoudiens patronnés par la Chine et la visite de Xi en Russie. Celle-ci devient dépendante de ses exportations énergétiques vers la Chine ainsi que de leurs échanges commerciaux. C’est le but : contrôler la Russie par la bande pour l’intégrer dans le giron du Nouvel Ordre Mondial. Une guerre mondiale, donc forcément nucléaire, ne ferait pas le jeu de l’oligarchie techno-financière dont le mode de vie : jets privés, villégiatures-partouzes, orgies dans des îles et yachts privés, est non-négociable… L’oligarchie et ses merdias de propagande veulent nous faire croire à un « axe Moscou-Téhéran-Pékin » menant à la 3ème guerre mondiale, alors que dans le même temps, le Pentagone, l’UE et Big Pharma gèrent communément avec Pékin, en Chine, le laboratoire P4 de Wuhan d’où est sorti le produit fini SRAS-CoV-2 comme arme biologique ; que la nouvelle Banque Asiatique d’Infrastructures et d’Investissements, la BAII, basée à Pékin et créée en 2018 pour le développement de la « nouvelle route de la soie », compte dans son bureau directeurs des banquiers, « économistes » suisse, allemand, australien etc, tous membres de la haute finance et de son système de « régulation » et de la nouvelle religion de « l’énergie verte ». Cette banque gère son porte-feuille en dollars US on se demande bien pourquoi… Bref, absolument rien de subversif là-dedans qui laisserait penser que cela fasse partie d’une « voie alternative » au monde financier dominant. L’ensemble y est assujetti et dans le même temps, on veut nous faire croire que tout ça est une « menace » pour l’empire… Il n’y aura pas de 3ème guerre mondiale, tout cela n’est que poudre aux yeux pour faire accepter par les peuples du monde des mesures liberticides qui « empêcheront » la guerre et présentant l’oligarchie comme les héros et sauveurs de l’humanité auxquels nous devrons dorénavant obéir sans discuter. Le passage au « Great Reset » de Davos paraîtra bien fade en comparaison de ce à quoi nous aurions échappé : une guerre thermonucléaire d’annihilation totale. Les dissidents ne seront alors plus que des ingrats, des fous qui auraient préférer une annihilation globale à la « nouvelle paix », certes sous dictature technotronique achevée, mais « paix » quoi qu’il en soit. Cela ne valait-il pas la peine de sacrifier le reste de vos libertés (qui ne sont que des privilèges révocables à tout moment…) ? Un peu de reconnaissance bordel et silence dams les rangs !… Temps pour votre 7ème rappel COVID-19 rectifié 24 et la mise à jour de votre pass-sécurité, crédit social, allez hop en piste ! Alors, heureux ?…
~ Résistance 71 ~

Préparation d’une nouvelle guerre mondiale

Thierry Meyssan

28 mars 2023

Url de l’article original : https://www.voltairenet.org/article219068.html

Les États-Unis poussent leurs alliés de l’Union européenne à se préparer à une Troisième Guerre mondiale. Ils n’ont d’autre choix que de la livrer s’ils veulent sortir vainqueurs du « piège de Thucydide ». À moins que tout ce remue-ménage ne soit qu’une mise en scène pour « tenir » les alliés dans leur camp tandis que de très nombreux États, en Amérique du Sud, en Afrique et en Asie, se déclarent « neutres ». Dans le même temps, les bruits de bottes rameutent les militaristes japonais qui, comme les « nationalistes radicaux » en Ukraine, sont de retour.

Face aux progrès accomplis par les partisans d’un monde multipolaire, les défenseurs de l’« impérialisme américain » n’ont pas été longs à réagir. Deux opérations seront analysées ici : la transformation du marché commun européen en une structure militaire et la reformation de l’Axe de la Seconde Guerre mondiale. Ce second aspect fait entrer en jeu un nouvel acteur : le Japon.

LA MUE DE L’UNION EUROPÉENNE

En 1949, les États-Unis et le Royaume-Uni créent l’Organisation du Traité de l’Atlantique-Nord (Otan). Ils y placent le Canada et les États qu’ils ont libérés en Europe occidentale. Il s’agit pour eux, non pas de se défendre, mais de préparer une attaque de l’Union soviétique. Celle-ci répond en créant le Pacte de Varsovie.

En 1950, lors de la création de la guerre de Corée, les États-Unis envisagent d’étendre le conflit à la République démocratique allemande (dite « Allemagne de l’Est »). Ils doivent pour cela réarmer la République fédérale allemande (dite « Allemagne de l’Ouest ») malgré l’opposition de la France, de la Belgique et du Luxembourg. Ils proposent donc la création d’une Communauté européenne de défense (CED), mais ils échouent face à la résistance des gaullistes et des communistes français.

Parallèlement, ils aident à la reconstruction de l’Europe occidentale avec le plan Marshall. Celui-ci comprend de nombreuses clauses secrètes, dont l’édification d’un marché commun européen. Washington entendait à la fois dominer économiquement l’Europe occidentale et la préserver politiquement de l’influence communiste et de l’« impérialisme soviétique ». Les Communautés économiques européennes —et plus tard l’Union européenne— forment la face civile du jeton US dont la face militaire est l’Otan. La Commission européenne n’est pas une administration des chefs d’État et de gouvernement membres de l’Union, mais l’interface entre eux et l’Alliance atlantique. Les normes européennes en matière non seulement d’armement et de construction, mais d’équipement, de vêtement et de nourriture etc. sont établies par les services de l’Otan, d’abord au Luxembourg, puis en Belgique. Elles sont transmises à la Commission, et aujourd’hui approuvées par le Parlement européen.

En 1989, alors que l’Union soviétique est en train de s’effondrer sur elle-même, le président français, François Mitterrand, et le chancelier allemand, Helmut Köhl, imaginent d’affranchir l’Europe occidentale de la tutelle états-unienne de manière à pouvoir rivaliser avec Washington. Les négociations sur ce traité ont lieu en même temps que la fin de l’occupation quadripartite de l’Allemagne (12 septembre 1990), la réunification des deux Allemagne (3 octobre 1990) et la dissolution du pacte de Varsovie (1er juillet 1991). Washington accepte le Traité de Maastricht pourvu qu’il reconnaisse leur domination militaire. Les Européens de l’Ouest acceptent ce principe.

Cependant, Washington se méfie du couple Mitterrand-Köhl et exige au dernier moment que l’Union européenne intègre tous les anciens membres du Pacte de Varsovie, voire les nouveaux États indépendants, issus de l’ancienne Union soviétique. Ces États ne partagent pas les aspirations des négociateurs de Maastricht. Ils s’en méfient même plutôt. Ils entendent s’affranchir aussi bien de l’influence allemande que de celle de la Russie. Ils s’en remettent pour leur Défense au seul « parapluie américain ».

En 2003, Washington profite de la présidence espagnole de l’UE (le socialiste Felipe González) et du haut représentant pour la Politique étrangère et de Sécurité commune, Javier Solana, pour faire adopter la « Stratégie européenne de sécurité », calquée sur la National Security Strategy du président états-unien George W. Bush. Ce document est remanié en 2016 par la haute représentante Federica Mogherini.

En 2022, lors de la guerre d’Ukraine, les États-Unis, comme lors de la guerre de Corée, pensent à nouveau avoir besoin de réarmer l’Allemagne contre la Russie (successeur de l’Urss). Ils transforment donc l’UE, avec précaution cette fois. Lors de la présidence du Français Emmanuel Macron, ils lui proposent une « Boussole stratégique ». Celle-ci n’est adoptée qu’un mois après l’intervention russe en Ukraine. Les membres de l’Union européenne sont d’autant plus tétanisés qu’ils ne savent toujours pas précisément s’ils sont ensemble pour coopérer ou pour s’intégrer (l’« ambiguïté constructive », selon l’expression d’Henry Kissinger).

En mars 2023, l’actuel haut-représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, Josep Borrell, organise le premier « Forum Robert Schuman sur la Sécurité et la Défense ». De très nombreux ministres de la Défense et des Affaires étrangères des États-membres de l’Union y participent. Outre les États européens non-membres de l’Union, mais pro-US, de nombreux autres y sont représentés à un niveau ministériel comme l’Angola, le Ghana, le Mozambique, le Niger, le Nigeria, le Rwanda, le Sénégal, la Somalie, l’Égypte, le Chili, le Pérou, la Géorgie, l’Indonésie et le Japon. Outre l’Otan, l’ASEAN, le Conseil de coopération du Golfe et l’Union africaine s’y font aussi représenter. Surtout, la Ligue arabe envoie son secrétaire général.

Ce Forum a pour but explicite de défendre le « multilatéralisme et un ordre international fondé sur des règles » ; une manière élégante de dénoncer le projet russo-chinois de « monde multipolaire fondé sur le Droit international ».

À la faveur de l’épidémie de Covid, l’Union européenne s’est déjà investie de pouvoirs en matière de Santé qui n’étaient pas prévus par les Traités. J’ai expliqué au début de cette épidémie que la mesure de confinement des personnes saines n’avait aucun précédent dans l’histoire. Elle a été imaginée à la demande de l’ancien directeur du laboratoire Gilead Science et ancien secrétaire à la Défense, Donald Rumfeld, par le docteur Richard Hatchett, devenu directeur du CEPI (Coalition for Epidemic Preparedness Innovations) et, à ce titre, initiateur de cette mesure partout dans le monde [1]. Selon son rapport classifié de 2005, que nous ne connaissons malheureusement que par les réactions qu’il a suscitées, le confinement des civils sains chez eux devait permettre de déterminer les emplois délocalisables, de fermer en Occident les industries de biens de consommation et de concentrer la force de travail dans l’industrie de Défense. Nous n’en sommes pas encore là, mais l’Union européenne s’étant emparée de pouvoirs de Santé publique non prévus par les Traités, sans soulever d’indignation, interprète désormais les textes pour devenir une puissance militaire.

La semaine dernière, au cours du Forum Schuman, Josep Borrell a présenté son premier rapport sur la mise en œuvre de la « Boussole stratégique ». Il s’agit de coordonner la mise en commun des armées nationales, y compris des services de Renseignement dans un esprit d’intégration et non plus de coopération. Le projet d’Emmanuel Macron enterre désormais celui de Charles De Gaulle et des communistes français. L’« Europe de la Défense » apparait désormais comme un slogan visant à placer non plus seulement les forces opérationnelles des États-membres de l’UE sous l’autorité du Commandant suprême des forces alliées en Europe (SACEUR), aujourd’hui le général états-unien Christopher G. Cavoli, mais aussi de prendre le contrôle de toutes les décisions de financement qui relevaient jusqu’ici des Parlement nationaux, et même des décisions d’armement et d’organisation qui relevaient des Exécutifs des États-membres. Ainsi, l’Union est en train d’organiser une armée commune sans savoir qui va la commander.

LA RECONSTITUTION DE L’AXE NAZI-NIPPON

Lorsque nous pensons à la Seconde Guerre mondiale, nous évoquons en Europe les dates de 1939 et 1945. C’est absolument faux. La guerre a débuté en 1931 après l’attaque par des généraux japonais de soldats chinois en Mandchourie. Il s’agissait du premier débordement du pouvoir civil nippon par la faction militariste qui s’amplifia quelques mois plus tard avec l’assassinat du Premier ministre civil par un groupe de militaires. En quelques années, le Japon se transforma en une puissance militariste et expansionniste. Cette guerre ne s’est pas terminée avec la libération de la Mandchourie par l’Armée rouge, en 1945. En effet, les États-Unis utilisèrent deux bombes atomiques pour empêcher la reddition du Japon à l’URSS et s’assurer qu’elle n’aurait lieu que devant ses propres généraux. Ils continuèrent les combats jusqu’en 1946 car de nombreux Japonais refusèrent de se rendre aux États-uniens qui ne s’étaient guère battus jusque-là dans le Pacifique. La Seconde Guerre mondiale a donc duré de 1931 à 1946. Si nous commettons ces erreurs de date, c’est parce qu’elle ne s’est mondialisée qu’avec l’Axe Rome-Berlin-Tokyo (le « Pacte tripartite ») que la Hongrie, la Slovaquie, la Bulgarie et la Roumanie rejoignirent très vite.

Le fondement de l’Axe, ce ne sont pas les intérêts disparates de ses membres, mais leur culte de la Force. Pour le reformer aujourd’hui, il faut unir ceux qui partagent ce même culte.

Lorsque les États-Unis occupèrent le Japon, en 1946, ils pensèrent d’abord à en purger tous les éléments militaristes. Mais lorsque survint la guerre de Corée, ils décidèrent de s’appuyer sur le Japon pour lutter contre le communisme. Ils mirent fin aux procès en cours et réhabilitèrent 55 000 hauts fonctionnaires. Ils mirent en place le plan Dodge, équivalent du Plan Marshall en Europe. Parmi les heureux bénéficiaires de ce changement de politique, Hayato Ikeda devint Premier ministre et restaura l’économie du pays. Avec l’aide de la CIA, il fonda le Parti libéral-démocratique. C’est de son courant, en son sein, que sont issus le Premier ministre Shinzo Abe (2012-20) et son successeur Fumio Kishida (2020 -).

Ce dernier vient d’effectuer une visite surprise en Ukraine. Il est le premier chef de gouvernement asiatique à se rendre dans ce pays depuis le début de la guerre. Il a visité un charnier à Bucha et fait part de ses condoléances aux familles des victimes des « exactions russes ». La plupart des analystes interprètent ce voyage comme une préparation du prochain sommet du G7 au Japon. À moins que cela n’aille beaucoup plus loin.

Dans leur communiqué final, Fumio Kishida et Volodymyr Zelensky soulignent « l’inséparabilité de la sécurité euro-atlantique et indo-pacifique » et « l’importance de la paix et de la stabilité à travers le détroit de Taiwan ». Il s’agit pour eux, non seulement de défendre l’Ukraine face à la Russie, mais aussi le Japon face à la Chine. Ce communiqué pose les bases d’une nouvelle alliance entre les successeurs des nazis que sont les « nationalistes intégraux » ukrainiens [2] et les successeurs du nationalisme Shōwa. L’Ukraine actuelle est le seul État au monde à disposer d’une Constitution explicitement raciste. Adoptée en 1996 et révisée en 2020, elle précise en son article 16 que « Préserver le patrimoine génétique du peuple ukrainien relève de la responsabilité de l’État ». Cet article a été rédigé par la veuve du Premier ministre ukrainien nazi, Iaroslav Stetsko.

Au contraire, la Constitution japonaise renonce à la guerre dans son article 9. Mais Shinzo Abe et Fumio Kishida ont initié un combat pour abroger cette disposition. Elle rend, entre autres, impossible le transfert d’équipements de défense meurtriers, aussi M. Kishima a offert environ 7,1 milliards de dollars d’aide humanitaire et financière à Kyiv. Quant au matériel militaire non létal, il n’a pu annoncer cette semaine que l’envoi d’un stock d’une valeur de 30 millions de dollars.

Cette remilitarisation du Japon est soutenue par Washington qui a déjà changé de camp en soutenant l’Ukraine [3]. L’ambassadeur des États-Unis à Tokyo, Rahm Emmanuel, a tweeté : « Le Premier ministre Kishida effectue une visite historique en Ukraine pour protéger le peuple ukrainien et promouvoir les valeurs universelles inscrites dans la Charte des Nations Unies (…) À environ 900 kilomètres de là, un partenariat différent et plus néfaste prend forme à Moscou », (allusion au sommet Poutine-Xi).

De son côté, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Weibin, a au contraire déclaré à propos du voyage du Premier ministre qu’il « espère que le Japon fera pression pour un apaisement de la situation, et non l’inverse ». De son côté, la Russie a envoyé deux bombardiers stratégiques au-dessus de la mer du Japon pendant environ sept heures.

Notes :

[1] « Le Covid-19 et l’Aube rouge », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 28 avril 2020.

[2] « Qui sont les nationalistes intégraux ukrainiens ? », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 15 novembre 2022.

[3] Washington, qui pratiquait la ségrégation raciale jusqu’en 1964, a combattu du côté des démocraties durant la Seconde Guerre mondiale. Il a cependant recyclé nombre de nazis, d’oustachis, de nationalistes intégraux, etc. après la guerre, créant la Ligue anti-communiste mondiale. Cependant, la commission sénatoriale Church a mis à jour ces liens et le président Carter y a mit fin.

= = =

Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

+

5 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

Société des sociétés organique avec Gustav Landauer

ARNm_armebiologique

Nouvel Ordre Mondial: Washington pousse pour un conflit majeur entre la Chine et l’Inde

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, N.O.M with tags , , , , on 6 juin 2011 by Résistance 71

Paul Craig Roberts nous livre ici une analyse géopolitique sous un angle intéressant et très plausible dans on intention.

A notre sens, le scénario de PCR pêche par la sous-estimation de la capacité stratégique à la fois de la Chine et de la Russie, qui en sont sûrement déjà trois ou quatre coups en avance sur ce plan cousu de fil blanc de la part des américains qui sont bien plus connus pour leur puissance de feu que leur finesse stratégique.

Quoi qu’il en soit, nous vivons une époque aussi dangereuse que celle juste avant la seconde guerre mondiale. Il est clair que l’empire anglo-américain veut déclencher un conflit majeur, cela a toujours été la porte de sortie des banquiers, financiers et du gros business lors de crises: la guerre !

Laisserons-nous l’Histoire se répéter une fois de plus ?… Il suffit de dire NON à ces criminels, et tout s’arrêtera, nous avons bien plus de pouvoir que nous le pensons, il suffit de le vouloir, ensemble au delà des foutaises de divisions sociales, ethniques et religieuses.

Solidatité contre le Nouvel Ordre Mondial annoncé !

— Résistance 71 —

 

Comment l’empire va survivre: Washington va t’il fomenter une guerre entre la Chine et l’Inde ?

 

Par Paul Craig Roberts

url de l’article original:

http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=25137

 

 

Quelle est la solution de Washington à la montée en puissance de la Chine ?

La réponse pourrait bien être d’impliquer la Chine dans une guerre nucléaire avec l’Inde.

La mise en scène de la fausse mort de Ben Laden dans un raid commando qui a violée au passage la souveraineté du Pakistan a été vendue au président Obama par le complexe militaro-industriel comme étant un moyen de le faire remonter dans les sondages.

Le raid fut couronné de succès à redorer le blason d’Obama. Mais son véritable objectif était de cibler le Pakistan et de lui montrer que les Etats-Unis contemplaient de l’envahir afin de faire rendre gorge à ce pays d’avoir soi-disant caché Ben Laden en voisin de l’académie militaire pakistanaise. La position des néo-conservateurs ainsi que celle grandissante de l’armée américaine, est que les Talibans ne peuvent être vaincus et conquis que si l’OTAN élargit le théâtre des opérations militaires au Pakistan, où ces Talibans auraient de soi-disant sanctuaires protégés par le gouvernment pakistanais, qui prend l’argent américain mais ne fait pas ce que les américains lui disent de faire.

Le Pakistan a reçu la menace 5 sur 5 et s’est dépêché de courir au pied de la Chine. Le 17 Mai, le premier ministre pakistanais Yousaf Raza Gilani, alors qu’il était en partance pour la Chine, déclara que “la Chine était le meilleur ami du Pakistan et celui en qui il avait le plus confiance”. La Chine a bâti un port au Pakistan dans la ville de Gwadar, qui est proche de l’entrée du détroit d’Hormouz. Ce port pourrait devenir une base navale chinoise sur la Mer d’Arabie.

Raza Rumi écrivit le 4 Juin dans dans le “Pakistan Tribune” que lors d’une récente allocution à l’université nationale de la défense du Pakistan, l’ambassadeur pakistanais aux Etats-Unis, Hussein Haqqani, demanda aux officiers militaires s’ils pensaient que la plus grande menace pour le Pakistan venait de l’intérieur, de l’Inde ou des Etats-Unis. Une majorité des officiers répondirent que les Etats-Unis étaient la plus grande menace pour le pays.

La Chine, préoccuppée avec l’Inde, l’autre géant asiatique qui monte en puissance, a manifesté la volonté de s’allier avec le Pakistan. De plus, la Chine ne veut pas des américains sur ses frontières, ce qui serait là précisément où les troupes américaines seraient en cas d’un conflit américain ouvert au Pakistan.

Ainsi, la Chine a montré son mécontentement avec la menace des Etats-Unis sur la Pakistan et a conseillé à Washington de respecter la souveraineté nationale du Pakistan, ajoutant même que toute attaque contre le Pakistan serait une attaque contre la Chine.

Je ne pense pas que l’ultimatum chinois fut rapporté et commenté dans la presse états-unienne, mais cela fut largement diffusé dans la presse indienne. L’inde est préoccupée par  la Chine qui défend le Pakistan.

L’ultimatun chinois est important, car il représente un ultimatum du même niveau que ceux qui furent émis avant la première et la seconde guerres mondiales. Avec ce niveau d’implication de la Chine envers le Pakistan, Washington va maintenant essayer de se sortir de cette confrontation en y substituant l’Inde.

Les Etats-Unis ont été serviles à l’Inde, l’encensant de la manière la plus éhontée, incluant le sacrifice de nombreux emplois américains. Récemment, les Etats-Unis ont fait une vente massive d’armement à l’Inde, une recrudescence de la coopération militaire américano-indienne ainsi que des exercices militaires conjoints.

Washington imagine que les Indiens, qui furent si naïfs pendant des siècles vis à vis des britanniques, seront également naïfs à propos de la “cité dorée sur la colline” qui amène “la liberté et la démocratie au monde” en écrasant, massacrant et en détruisant. Tout comme les britanniques et la France de Sarkozy, les politiciens indiens vont se retrouver à faire les quatre volontés de Washington. Le temps que l’Inde et la Chine réalisent qu’elles ont été manipulés vers une destruction mutuelle par les américains, il sera alors trop tard pour l’une ou l’autre d’abandonner.

Avec la Chine et l’Inde éliminées, il ne reste plus que la Russie qui est déjà encerclée par un anneau de bases de missiles américaines et isolée de l’Europe par l’OTAN, qui inclut maintenant d’anciens membres de l’ex-empire soviétique. Un grand pourcentage de la jeunesse russe admire les Etats-Unis pour sa “liberté” (ils savent si peu) et détestent l’état “autoritaire” russe, qu’ils voient comme une continuation de l’ancien état soviétique. Ces “Russes internationalisés” se rangeront du côté de Washington, forçant plus ou mois Moscou à capituler.

Comme le reste du monde, à l’exception de quelques parties de l’Amérique du Sud,fait déjà partie de l’empire américain, la capitulation de la Russie provoquera un glissement de la puissance américaine sur l’Amérique du Sud. Chavez sera renversé et si les autrtes ne suivent pas le mouvement, plus serviront d’exemples.

Le seul moyen se stopper l’empire américain est pour la Chine et la Russie de réaliser ce danger et de former une alliance indestructible qui rassure l’Inde, d’arriver à faire sortir l’Allemagne de l’OTAN et de défendre l’Iran.

Autrement, l’empire américain prévaudra sur l’ensemble du monde. Le dollar US deviendra la seule monnaie globale et donc les Etats-Unis s’épargneront la dépréciation par le change de la monétarisation de leur dette.

L’or et l’argent deviendront des proppriétés interdites, comme le deviendront les armes personnelles et un grand nombre de publications, livres, incluant la constitution des Etats-Unis d’Amérique.

Dr. Paul Craig Roberts était l’assistant secrétaire au trésor de l’administration Reagan (secrétaire d’état aux finances chez nous), éditeur associé au Wall Street Journal, Senior Research Fellow de la Hoover Institution, Stanford University, il tînt la chaire William E. Simon Chair de Politique Economique, Center for Strategic and International Studies, Georgetown University.

Il est l’auteur et le co-auteur de neuf livres et a témoigné devant des commissions d’enquête du congrès américain en trente différentes occasions.