Archive pour octobre, 2014

Colonisation, décolonisation… Le latin langue morte mais source de sémantique colonialiste bien vivace…

Posted in actualité, altermondialisme, colonialisme, France et colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , on 31 octobre 2014 by Résistance 71

Le latin langue morte ? Non ! Langue coloniale mère, braise sémantique rougeoyante dans l’âtre encore bien chaud du colonialisme où sont rougis les fers de notre marquage…

— Résistance 71 —

 

Le rôle du latin dans l’empire et la colonisation

 

Steven Newcomb

 

22 Octobre 2014

 

url de l’article original:

http://indiancountrytodaymedianetwork.com/2014/10/22/role-latin-empire-and-colonization

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Il y a quelques années, j’ai acheté le livre Latin for Americans (B. L. Ullman, Charles Henderson, and Norman E. Henry, New York: the MacMillan Co., 1962) chez un bouquiniste. C’est un livre d’école pour les Lycées qui a été publié à une époque où les élèves étaient attendus d’avoir quelques connaissances en Latin avant d’entrer à l’université. Le chapitre d’ouverture, intitulé “Our Roman Heritage” (“Notre héritage romain”), nous dit que les auteurs s’attendaient à ce que les élèves pensent qu’ils avaient pour eux-mêmes, un héritage latin, remontant à Rome et à l’empire romain. “Ceci est donc l’ancienne et puissante tradition dont vous faites partie”, écivirent-ils.

Supposez qu’il y ait eu un étudiant amérindien dans la classe de latin à cette époque. N’aurait-il pas été étrange de s’attendre à ce qu’un élève autochtone pense de lui ou elle-même qu’il aurait un patrimoine remontant à la Rome antique ?

Les auteurs de ce livre scolaire disent aussi: “Rien n’est plus incorrect que de dire que le Latin est une langue morte… Au contraire, dans une forme ou une autre, le Latin est bien vivant aujourd’hui et dans une large mesure c’est ce qui a donné l’immortalité aux Romains.” Parce que le Latin vit dans la langue anglaise, la connaissance du latin est importante pour parvenir à une connaissance plus profonde des schémas colonialistes de l’Anglais et des mots de langue anglaise.

Les auteurs disent de plus qu’il y a 2500 ans, la puissance militaire et politique de Rome “a dominé la plupart du reste du monde civilisé.” Ils font remarquer que les langues d’Espagne, du Portugal, de France, d’Italie et de Roumanie sont d’origine latine et “sont des descendantes vivantes du Latin parlé par les Romains qui conquirent et colonisèrent ces territoires”.

Dans le paragraphe ci-dessus, nous trouvons trois mots “dominé”, “conquirent” et “colonisèrent”. A la réflexion, “conquirent et colonisèrent” sont synonymes de “dominé”. Pour cette raison, la phrase ci-dessus peut-être réexprimée de cette manière: Ces langues sont “des descendantes vivantes du latin parlé par les Romains qui dominèrent ces terres.” Ce rephrasé correspond parfaitement à l’idée citée ci-dessus qui veut que Rome “a dominé la plupart du reste du monde civilisé.”

Un autre mot pour “monde civilisé” est “civilisation”. Une définition peu remarquée de “civilisation” correspond l’idée mentionnée que Rome et les Romains “dominèrent”. Cette définition de “civilisation” est celle-ci: “l’imposition d’une certaine culture sur une population qui est étrangère.

Des étrangers forçant leur culture et leur language sur un autre peuple résulte en une domination étrangère du peuple sur lequel cette culture et ce langauage sont imposés. Les auteurs de “Latin for Americans” font référence à ce type de domination dans l’histoire alors qu’ils écrivent: “Rome était en même temps urbs et obis, cité et monde et le latin fut utilisé partout, remplaçant largement les langues locales natives.” La domination romaine a commencé cette tendance “à largement remplacer les langues natales”.

Tout ceci mène à un point d’importance capitale pour nos nations et nos peuples quand on utilise la langue anglaise pour décoloniser nos esprits: la domination est un synonyme de civilisé et vice versa. Dominer est un synonyme de “civiliser” et vice versa. Les sauvages non-civilisés sont des sauvages non-dominés; des sauvages “indomptés” veut dire ceux qui vivent toujours libres de toute domination.

Ce livre d’étude dit que “plus de 60% des mots anglais sont dérivés ou sont pris du latin.” Ces mots anglais peuvent se tracer jusqu’à Rome, l’empire romain et sa domination sans cesse en expansion (“civilisation”). Ils sont des mots de la langue anglaise qui furent d’abord développés dans une perspective romaine et nous devons prendre cela en considération.

Prenez par exemple le mot “conquérir”. Quand l’empire romain a conquis un endroit, cela veut dire qu’il a obtenu une “victoire militaire” ou un “triomphe” sur l’endroit et ce du point de vue de l’empire romain. Une victoire ou un “triomphe” est quelque chose qui est “célébré” ou “célébratoire” du point de vue de ceux qui se considèrent comme les “vainqueurs” ou les gagnants. C’est de ce point de vue qu’est venue l’expression: “l’histoire est toujours écrite par les vainqueurs” (NdT: que connait-on historiquement de la vie des Gaulois par exemple dans les années 50 av. J.C ? Rien… tout ce qui a été écrit sur les Gaulois vient du livre de Jules César “La Guerre des Gaules”, écrit par… le vainqueur d’Alésia. Ensuite, l’archéologie a confirmé ou infirmé certaines parties de ce que Julius Caesar a écrit…)

Ainsi qu’en est-il du point de vue de ceux sur qui les Romains considèrent avoir obtenu une victoire à célébrer ? Pourquoi des nations et des peuples qui furent sujets à la domination romaine appellent cela une “victoire” ? Si ceux qui sont dominés appellent la domination qui leur est imposée une “victoire” ou une “conquête”, cela suggère qu’ils se voient comme un ennemi contre qui une “victoire” ou une “conquête” ont été obtenues. Bizarrement, ils cadrent ce faisant la domination romaine réussie sur eux-mêmes non pas comme leur “défaite”, mais comme quelque chose à “célébrer”.

Nous, les peuples et nations originels de l’Île de la Grande Tortue, devons apprendre ce que nous venons de voir. Nous avons besoin de refuser de permettre que les mots de conquête victorieux et célébratoires s’appliquent à nos nations. Nous devons remplacer “conquête” et “conquis” par ceux de “dominé” et de “domination”. Ce faisant, nous reconnaissons de fait que nos nations ne sont pas défaites car nous continuons à questionner. à contester et à défier les schémas inacceptables et incessant de la domination qui nous est imposée. Nous devons adopter la position que nous avons le droit à tout jamais, de vivre libres de tout schéma de domination mis en place contre nous et primant sur la souveraineté de nos peuples et nos nations.

Le mot “domination” ne contient pas de vue célébratrice d’une imposition dominatrice. L’utilisation du mot “domination” est stratégique et tactique. Il montre que nous défions plus que nous acceptons la domination. Ceci ne donne pas non plus de “victoire” aux envahisseurs qui ont imposé cette forme de domination, qu’ils appellent du doux euphémisme de “civilisation”, à nos nations et peuples originellement libres.

Le juge de cour suprême John Roberts étudia cinq ans le latin en juste quatre ans. Nos pouvons donc assumer qu’il est très au courant de l’orientation dominatrice du mot dérivé du latin “subjection” utilisé contre nos nations à la fois par la majorité et les membres dissidents de la dite cour suprême quand elle rendît sa décision en Mai 2014 dans l’affaire Michigan contre Bay Mills Indian Community.

Le mot “subjection” veut dire “placer sous”, ou “classifier sous la domination de”, mais subjection remonte aussi au latin servitus, “esclavage, esclave, propriété”. La propriété a été définie comme “le premier établissement de domination physique socialement approuvé sur quelque partie du monde naturel”, qui est parfois appelé “occupation” ou “possession” (Jesse Dukeminier and James E. Krier, Property, Boston: Little, Brown and Co., 1981, p. 2). Une affirmation de domination préalable de possession par les Etats-Unis se trouve derrière l’utilisation par le gouvernement américain des expressions “nos tribus indiennes” ou de “tribus indiennes des Etats-Unis”.

Voici donc une question: Quel est notre contre-argument politique et décolonisant sur la déclaration du tribunal basée sur la langue latine, qui dit que nos nations existent en tant que “subjuguées, assujetties” à la domination américaine, qui est parfois aussi appelée “protection et autorité” ou “pouvoir plénière” des Etats-Unis ? Quel est notre contre-argument politique étant spécifiquement donné que les Etats-Unis affirment qu’un droit de “subjection” (servitus) et pré-supposé dans le “droit de découverte” chrétien et droit de “domination ultime” également connu en latin sous le vocable de dominorum christianorum et de dominationes ?

L’épidémie d’Ébola est le résultat des labos militaires yankees d’Afrique de l’Ouest et d’une campagne de vaccination (Pr. Francis Boyle)

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Entretien époustouflant avec le Professeur Francis Boyle, professeur de droit international et de science politique, rédacteur de la loi internationale contre le développement des armes biologiques et bactériologiques, sommité mondiale sur la question, qui nous livre ses conclusions sur cette affaire d’épidémie de virus ébola…

Troublant… Inquiétant… Révoltant…

— Résistance 71 —

 

Pour le professeur Francis Boyle une campagne de vaccination est à l’origine de l’épidémie récente du virus Ébola

 

David Lindorff & Francis Boyle

 

30 octobre 2014

 

url de l’article en français:

http://ilfattoquotidiano.fr/les-laboratoires-us-de-guerre-biologique-a-lorigine-de-lepidemie-debola-en-afrique-de-louest-interview-de-francis-boyle/

 

Francis A. BOYLE est un professeur états-unien de renommée mondiale dans sa spécialité, le droit international, qu’il pratique et dont il est un ardent défenseur. Il rédigea la loi anti-terrorisme de 1989 sur les armes biochimiques, la législation américaine mettant en application la Convention sur les armes biologiques de 1972. Titulaire par l’université de Harvard de deux doctorats, un de Droit (Magna cum laude) et un en Sciences politiques, il enseigne à l’université de l’Illinois, à Champaigne. (Source Editions Demi Lune)

 

Voici la retranscription en français de l’interview récente du spécialiste en guerre biologique, Francis Boyle(*), auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet des armes biologiques américaines, dont celui paru en français aux Editions Demi Lune « Guerre biologique et terrorisme« .

L’enregistrement audio de cette émission se trouve ici :http://prn.fm/cant-happening-102214/

* * *

T R A N S C R I P T I O N

 

David Lindorff (du site ThisCantBeHappening) : Nous avons l’honneur d’accueillir sur notre antenne le juriste (lawyer) Francis Boyle, qui s’est distingué en portant plainte auprès d’un tribunal de Malaysie contre George W. Bush et Dick Cheney pour Crime contre l’humanité. Il va nous parler de l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest. Il a une opinion assez sinistre sur cette affaire. Francis, vous êtes là ?

Francis Boyle : Merci beaucoup David de m’avoir invité. Pour contextualiser cette conversation, je suis celui qui a écrit le brouillon de la loi anti-terroriste contre les armes biologiques (Biological weapons anti-terrorism act) en 1989. Les États-Unis ont mis en place cette loi au titre de la Convention sur les armes biologiques, qui a été votée à l’unanimité par les deux chambres du Congrès US et mise en application par George W. Bush, et vous pouvez lire tous les détails dans mon livre « Guerre biologique et terrorisme », tout y est documenté…

DL : D’accord. C’est évidemment un sujet que vous connaissez très bien, et j’ai lu une interview de vous par une chaine grecque, qui était assez surprenante, où vous dites que cette épidémie n’est pas ce qu’on dit, avec cette histoire de chauves-souris qui sont venues par les airs depuis le Zaïre, et qu’il s’agirait ici d’une variante de l’ « Ébola du Zaïre » ce qui est curieux, car le Zaïre est à plus de 3500 km de là. De quoi s’agit-il à votre avis ?

FB : Oui. Entre nous, toute cette histoire ne tient pas debout. Le gouvernement américain possède trois laboratoires BSL-4 (Bio Safety Lab niveau 4). Un en Guinée, un au Libéria, un en Sierra Leone, au coeur de l’épidémie en Afrique de l’Ouest. Et ces laboratoires BSL-4 font toutes sortes de  recherches plus effrayantes les unes que les autres sur les armes biologiques.

DL : Pourquoi sont-ils situés dans ces pays ?

FB : Parce que la Guinée n’a pas signé la Convention sur les Armes biologiques, le Libéria non plus. La Sierra Leone l’a signée, mais c’est une colonie britannique. J’avais d’ailleurs contesté dès 1988 le programme du Pentagone de recherche sur la Defense biologique (Biological Defense program) – et vous pouvez le lire dans mon livre, et leur avais demandé pourquoi ils conduisaient cette « double recherche », offensive et défensive, sur les armes biologiques au Libéria – qui à l’époque était une dictature militaire sous le joug du Capitaine Doe soutenu par la CIA – en contournant ainsi la Convention sur les armes biologiques. J’ai tout ici, dans un document du gouvernement US intitulé « Biological Defense program », et vous trouverez tout ça dans mon livre : le Center for Desease Control (CDC) menait des recherches dans le domaine biologique pour le Pentagone, en Sierra Leone, déjà en 1988, et probablement même avant ça, car il a fallu construire le laboratoire. De plus, la Columbia University menait aussi des travaux dans le domaine des armes biologiques (Bio warfare) pour le Pentagone, au Libéria, dès 1988. C’est celui que j’avais contesté en parlant de contournement des termes de la BWC (Bio-Weapons Convention, ou Convention sur les armes biologiques). Voyez-vous David, tout ceci n’est qu’une vaste opération de camouflage par le CDC. Ils sont plongés jusqu’au cou dans ces horribles travaux de recherche sur les armes biologiques depuis au moins 1988.

DL : Vous avez parlé de « double recherche », pouvez-vous préciser ?

FB : Bien, voilà ce qui se passe : pour pouvoir justifier ces travaux effrayants, si vous lisez les contrats, et j’ai pu en lire un avant que tout ne soit classifié, vous y lisez : « Il pourrait y avoir cette terrible forme de maladie émergente, et nous devons développer un vaccin pour cela. Et donc, nous allons commencer à travailler sur ce virus, il est possible que nous ayons à le modifier génétiquement et… »

DL : –    (l’interviewer a un rire nerveux)

FB : Non David, ne riez pas, j’ai lu ces documents…

DL : C’est un rire nerveux, c’est que je suis horrifié !

FB : …au début des années 1980, sous l’administration Reagan, au moment où j’ai pris connaissance de tout ça, « et par conséquent, nous devons le modifier génétiquement, ou faire une chose de ce genre, pour créer un vaccin et protéger tout le monde. » C’est ce qui était écrit, et ils font ça pour tous les virus : L’ébola, la fièvre hémorragique, etc…  Si vous ne me croyez pas, lisez l’édition du New York Times de vendredi dernier, où l’administration Obama a essayé d’enterrer tout ça. Obama y déclare : « Notre politique officielle est désormais d’arrêter ce type de recherche ». Ce qui revient à admettre qu’ils en faisaient.

DL : C’était vendredi dernier ?

FB : Oui, le New York Times de vendredi dernier. Cela revenait donc à admettre qu’ils en faisaient ce genre de recherches jusqu’à vendredi dernier au moins. Et si vous jetez un oeil sur la liste de ces recherches, le virus Evola n’y figure pas. Pourquoi ? Cela ne signifie pas qu’ils ne faisaient pas de « double recherche » sur l’Ebola. Toutes ces informations sont publiques. Si Ebola avait été sur la liste vendredi, les gens auraient demandé : mais que faisiez-vous avec ce virus Ebola ? Okay ? Cet article de vendredi dans le New York Times, c’est un peu le «Smoking Gun » [la preuve irréfutable – NdT], puisqu’Obama admet que les USA ont mené ce genre de recherches. Et en consultant la documentation, j’ai pu remonter jusqu’à l’administration Reagan, avec ces néoconservateurs qui sont arrivés au pouvoir et qui voulaient des armes biologiques. Et vous pouvez aussi lire le document du PNAC [Project for the New American Centurytraduit en français ici] en 2000, ces mêmes néoconservateurs de l’ère Reagan qui écrivaient clairement vouloir développer des armes biologiques. Ils sont revenus au pouvoir avec Bush Junior, et ils ont poursuivi dans cette voie. Les néocons voulaient ces armes biologiques, et je pense que ça a vraiment commencé sous Reagan et ça a continué depuis. La deuxième administration Reagan l’a fait aussi, pas la première, mais 2e très certainement, sous l’influence de ce Richard J. Danzig qui est maintenant aux Conseils d’administration de ces sociétés « Big Pharma », et qui a établi des accords (bundle) en violation duForeign Exchange (FX) and Governement Act.

DL : A-t-on la preuve que la souche du virus Ebola qui sévit en Afrique de l’Ouest a été génétiquement modifiée ?

FB : Laissez-moi vous dire ceci : toutes les précédentes épidémies d’Ebola en Afrique avaient été circonscrites, avec un taux de mortalité de 50%. Celle-ci n’est pas « contenue » et a un taux de mortalité de 70%. Cela me fait dire que nous avons affaire à un organisme génétiquement modifié, ou OGM. Nous savons que ce type de travaux était conduit à Fort Detrick. Il y a aussi ce Docteur Kawaoka  à l’University du Wisconsin de Madison, il a admis sur sa page Web avoir modifié génétiquement le virus Eola pour le rendre plus violent. Il a aussi ressuscité le virus de la grippe espagnole, pour le Pentagone.

DL : Doux Jésus…

FB : Il a aussi fait des recherches très poussées sur la grippe, y compris en modifiant génétiquement le virus H5N1, ce virus de la grippe si dangereux qui a sévi lors de l’épidémie du SRAS [SRAS -Syndrome respiratoire aigu sévère – NdT]. Et le tout était financé par le Pentagone ou bien le National Institute of Health (NIH), ou par le CDC. Ces travaux étaient si dangereux qu’il avait dû transférer son laboratoire du Wisconsin vers le Winnipeg au Canada. Mais peut-être que les Canadiens ont dit « allez-vous-en d’ici, on ne veut pas de vous ici, c’est trop dangereux pour nous », je ne sais pas. Ce que l’on sait, c’est que le laboratoire BSL-4 Kanema de l’Université de Tulane était impliqué. Nous savons qu’ils font ce type de recherches sur les armes biologiques depuis longtemps. [Le laboratoire US de] Fort Detrick était impliqué aussi. Ils sont connus également depuis longtemps pour conduire ce genre de recherches, y compris sur le virus Ebola. Les trois laboratoires que j’ai cités ont tous été mis en place par l’USAID, qui n’est rien d’autre qu’une organisation servant de couverture pour la CIA. Je suis juste en train d’essayer de relier tous ces points entre eux, sur la base des informations que j’ai pu récolter sur ces armes biologiques, depuis si longtemps, depuis mes études à l’université de droit à Harward, et je me suis intéressé professionnellement à la question, puisque j’ai été appelé à défendre le Council for Responsible Genetics au début des années 1980, dans leur Comité sur les armes biologiques, etc…

DL : Êtes-vous en train de suggérer que cette épidémie a été déclenchée délibérément, ou bien s’agit-il selon vous d’un accident, le virus leur aurait échappé sans qu’ils le veuillent ?

FB : Vous savez David, si vous allez sur le site Web du Ministère de la Santé de la Sierra Leone – c’est une information publique – ils ont fermé le BSL-4 de Kanema cet été et ont affirmé que c’était la source de l’épidémie Ebola, car Tulane et d’autres laboratoires administraient des vaccins aux gens.

DL : Vous voulez dire, au personnel des laboratoires ?

FB : Non, aux gens, aux Africains de l’Ouest. Sur une large échelle.

DL : Mais alors il y a un vaccin ?

FB : Ils disent que c’est un vaccin, mais ce dont il s’agit, c’est un virus Ebola vivant. Ils ont affaire à un virus Ebola vivant pour ce soi-disant vaccin.

DL : (rire nerveux du journaliste)

FB : De plus, nous savons que le NIH, a travaillé avec le CDC, depuis un certain temps pour combiner le virus vivant d’Ebola avec celui du « rhume commun ».

DL : Mon Dieu. Mais pourquoi font-ils ça ? Comment justifient-ils cela ?

FB : Mais pour développer un vaccin, David.

DL : C’est comme ça qu’ils l’expliquent ?

FB : Eh oui, c’est tout ce qu’ils peuvent dire. Et donc, si vous mettez ensemble le virus vivant d’Ebola avec celui du rhume, vous obtenez quelque chose qui est aussi contagieux que le rhume commun, mais pas autant que la grippe. Et ça pourrait bien être ce à quoi nous avons affaire ici. Ce vaccin, ou appelez-le comme vous voulez, avec l’Ebola vivant et le rhume commun, a été injecté à une vaste population en Sierra Leone, et peut-être au Libéria, et c’est cela l’origine de l’épidémie, mais ne me croyez pas sur parole et allez voir le site Web du Ministère de la Santé de la Sierra Leone, et vous verrez que c’est leur conclusion sur ce qui arrive aujourd’hui, et c’est pour cela qu’ils ont ordonné la fermeture du laboratoire américain BSL-4 cet été.

DL : Est-ce pour cela qu’ils sont contents que les Cubains soient venus, plutôt que de voir les Américains arriver ?

FB : Le problème c’est qu’aucun Américain ne veut y aller, parce qu’ils savent que les USA sont derrière tout ça. Si vous regardez ce qu’ils appellent le « projet d’aide », c’est le vide total. C’est simplement une vaste mise en scène pour faire croire qu’ils font quelque chose, alors qu’en réalité ils ne font pratiquement rien.

DL : Les USA n’ont d’ailleurs envoyé aucun médecin là-bas, seulement des soldats, n’est-ce pas ?

FB : Exact. Et la raison est claire. La semaine dernière il y avait une réunion à Kanema, en Sierra Leone, avec des représentants de toutes ces organisations gouvernementales internationales, et la décision a été prise d’abandonner ces gens  à leur sort. Pas de traitement…

DL : Oui j’ai lu ça, il faut juste les laisser se soigner eux-mêmes.

FB : Ils les renvoient à la maison avec du simple Tylénol (Doliprane). Ils sont désormais livrés à eux-mêmes, et ce à quoi nous assistons est seulement une mise en scène pour faire croire que les USA font quelque chose, alors qu’ils ne font rien. Les Cubains se sont montrés très héroïques vu la situation. L’organisation Médecins sans frontières est là aussi, et certaines ONG privées également. Mais toutes les organisations gouvernementales sont absentes, en fait elles n’ont jamais voulu s’en mêler, car elles ont réalisé que derrière l’épidémie, il y avait la recherche US sur les armes biologiques, et qu’il n’y avait pas grand-chose à faire, et que tout ce qui restait à faire c’était de laisser tout cela se consumer tout seul.

DL : Ce que vous dites est vraiment convaincant et me suggère deux choses. La première est la suivante : bien que le milieu de la médecine inclut beaucoup de gens très motivés sur le plan de l’aide humanitaire, pourquoi n’avons-nous eu aucun « whistle blower » (lanceur d’alerte) sur ce sujet ? Cela semble si scandaleux et dégoutant que quelqu’un aurait dû lancer l’alerte, non ?

FB : David, si vous regardez au cours de toutes ces années, et ces informations sont du domaine public, il y a environ 27 ou 28 microbiologistes qui sont morts.[1]

DL : Oui j’ai lu ça.

FB :  27 ou 28 microbiologistes morts. Je pense que ces chercheurs ont menacé de sonner l’alarme sur ces programmes aussi dangereux qu’illégaux de recherches américaines sur les armes biologiques, et on les a tués. Et c’est pour cela que nous n’avons pas de lanceurs d’alerte ici, parce qu’ils seraient tués eux aussi. Je crois que c’est clair.

DL : Oui j’ai lu à ce sujet, la liste est impressionnante. Et il y a des histoires bizarres de personnes qui arrêtent leur voiture au-dessus d’un pont et qui sautent.

FB : Des histoires souvent ridicules. Et je crois que tous ces microbiologistes, plutôt que de sonner l’alarme, ils sont allés voir leur supérieur, au CDC ou ailleurs. Cette information a suivi son chemin et on les a éliminés. C’est pour cela que nous n’avons pas de whistle blowers. En fait nous en avions, mais ils sont tous morts, avant qu’ils n’aient pu lancer l’alerte.

DL : Avez-vous publié vous-même sur ce sujet et sur les documents dont vous me parlez ? Ou bien comptez-vous le faire ?

FB : J’ai donné des interviews. Nous avons envoyé des communiqués de presse, à l’Institute for Public Accuracy, et j’ai donné aussi des interviews. J’ai travaillé sur d’autres sujets depuis le début de cette crise, mais si vous allez sur Internet, vous verrez que je suis un peu partout…

DL : Oui, j’ai vu ça. Mais pas dans les grands médias, évidemment.

FB : Évidemment, quelqu’un a donné l’ordre de ne pas m’interviewer, et d’ailleurs, après les attaques à l’anthrax d’octobre 2001, j’ai été le premier à dire qu’il s’agissait d’anthrax militarisé (weaponized anthrax) provenant d’un laboratoire gouvernemental américain. Ce qui fut confirmé plus tard. Mais personne ne m’a interrogé. Je crois que j’ai donné en tout et pour tout trois interviews. Une à FoxNews, à Boston, j’ai donné une conférence à Harvard, et une interview à la BBC, et à une chaine de la Pacific à Washington. Je parle de tout ça dans mon livre. Cela s’est passé dans les tout premiers jours après les attaques, et après plus rien. Le grand silence. Plus personne n’a parlé avec moi. Plus personne parmi les grands médias. Ces communiqués de presse sont envoyés à plus de 8000 organes de presse tout autour du globe, tous l’ont vu. Tous savent qui je suis. Mais il est clair qu’un ordre a été donné de ne pas avoir affaire avec moi. Et donc, non, rien dans les grands médias.

DL : Et les médias grands publics dans d’autres pays ? En Russie, en Chine, ou ailleurs ?

FB : Très peu. En Grèce, j’ai donné une interview[2], mais c’est la seule. Le gouvernement US a probablement dit à ces médias de se tenir éloignés de Francis Boyle. Mais vous savez, je ne suis pas payé pour les interviews, je ne suis pas en train de perdre de l’argent, je fais ça pour informer le public, pour essayer de faire sortir la vérité. Les seuls à m’interviewer ont été des médias alternatifs comme le vôtre.

DL : Ce qui est étrange dans cette histoire d’armes biologiques génétiquement modifiées, c’est qu’il est difficile de prévoir là où elle va frapper. En supposant que ce que vous dites est exact, comment peuvent-ils penser tenir ce virus éloigné des USA ?

FB : Vous savez, M. Duncan est ici, aux USA. Il est le cas « zéro » [le premier en dehors des USA – NdT]. L’information est déjà parue, selon laquelle le Département de la Défense et le NIH ont un programme informatique qui simule tout ça, ils savent exactement ce qui va se passer, en Afrique de l’Ouest, et maintenant en Espagne, à cause de l’infirmière là-bas [apparemment guérie depuis – NdT], et ici aux USA à cause de M. Duncan, puisque c’est le cas « zéro », et donc la liste de ses contacts. Ils peuvent insérer tout cela dans l’ordinateur et voir ce qui va se passer. Dans le New York Times hier, il y avait un diagramme avec M. Duncan et tous ses contacts et leurs enfants, et chacun d’entre eux est surveillé. Sauf pour les 4000 personnes sur le bateau de croisière. Ce qui pose la question : pourquoi n’ont-ils pas mis tous les gens du bateau en quarantaine ? Au Nigéria, où ils disent avoir stoppé l’épidémie…

DL : J’allais vous poser la question…

FB : …ils ont contacté tout le monde et les ont mis sous surveillance. Mais pas les 4000 personnes sur le paquebot de croisière, et ils ont tous été relâchés sur recommandation du CDC, qui a d’ailleurs dit « il suffit d’une période de quarantaine de 21 jours », et donc tous les gens sur le paquebot ont été libérés. L’OMS (Organisation mondiale de la santé) a critiqué cette décision et dit qu’il faudrait une période de 42 jours de quarantaine. Et si vous regardez les chiffres qui sont derrière les calculs de l’OMS et qui ont abouti à cette période de 42 jours, c’est toujours avec un taux d’efficacité de seulement 98% et un taux de mortalité de 50%, et non de 70%, ce dernier taux indiquant qu’il semble bien s’agir d’un virus manipulé génétiquement et qui est bien plus dangereux que l’Ebola d’origine. Je ne suis pas sûr, mais il me semble que par sécurité, il faudrait parler de période de quarantaine de 50 jours, et d’ailleurs tous ces chiffres du CDC ou de l’OMS sont simplement basés sur le rapport risque/coût, c’est tout. Ils disent simplement que c’est moins couteux de laisser les gens partir après 21 jours, ou 42 jours, plutôt que de les garder en quarantaine.  C’est une analyse risque/coût (Cross-Benefit Analysis) au détriment de nos vies. Peut-être que nous serons comme le Nigéria, mais la différence entre le Nigéria et nous [aux USA] est que le Nigéria a retrouvé tous les contacts, alors que nous avons laissé partir dans la nature 4000 personnes de ce paquebot, et avec ces 4000 personnes, ils ont simplement appliqué les protocoles du CDC qui n’ont aucune  valeur et sont très dangereux .

DL : Et bien sûr vous ne pouvez pas mettre en quarantaine toutes ces 4000 personnes ensemble, il faut les maintenir séparées les unes des autres, pour ne pas qu’ils se contaminent les uns les autres.

FB : Absolument. Ils auraient très bien pu les garder sur le bateau pendant 42 jours en leur expliquant les raisons, avant de les relâcher.

DL : Vous faites le lien entre l’OMS et le CDC en disant qu’ils sont tous deux coupables dans cette affaire, mais l’OMS comprend de nombreux pays, il y a du personnel venant de pays qui ne sont pas alignés avec les USA. Comment est-ce que ça marche ?

FB : David, je ne me rappelle pas exactement les chiffres, mais l’OMS est financée sur la même base que l’ONU, puisque c’est une organisation spécialisée.

DL: Oui, environ 25% par les USA

FB : En effet, environ 25%, plus le fait que nous devons des milliards de dollars à l’ONU.  Et celui qui paie les musiciens choisit la musique. Je ne sais pas à quel point nous devons de l’argent à l’OMS, mais ils font ce qu’on leur demande de faire. Ils peuvent à l’occasion essayer de révéler quelque chose, mais ils ne vont pas se dresser contre nous. Toujours est-il que le CDC est trempé jusqu’au cou dans cette affaire, et ils font du camouflage, nous ne pouvez pas croire un mot de ce qu’ils disent.

DL : Ouah. Mais alors que devons-nous faire face à cette situation ? Vu que nous ne pouvons pas faire confiance au gouvernement sur ce sujet ?

FB : Mon conseil est le suivant : heureusement, selon la Constitution des États-Unis, la Santé publique ne relève pas du gouvernement fédéral. Elle dépend des États, des comtés, des villes, des communautés, des villages, des autorités sanitaires [locales]. Et donc ces autorités sanitaires locales doivent s’unir, et faire appel à des experts indépendants qui n’ont jamais participé à aucune recherche dans le domaine des armes biologiques pour le gouvernement américain, et partir de là, élaborer une stratégie pour leurs communautés. Si vous lisez les médias grands publics, ils contactent tous ces experts qui ont trempé dans des recherches en guerre biologique pour les USA.

DL : Oui, c’est un peu comme demander à des généraux de nous parler des guerres.

FB : Exactement. C’est la même chose. Vous ne pouvez accorder aucune confiance à ce qu’ils disent. Et donc, je pense qu’il y a vraiment quelque chose à faire, mais que cela doit se passer au niveau local, dans les communautés et avec les autorités sanitaires. Par exemple nous avons eu une crise ici à l’université de Droit. Les abrutis en charge de l’Université ont envoyé un juriste gouvernemental taiwanais. Et ils savaient que nous avions affaire à la tuberculose. J’ai découvert cela, et ai demandé que tout le monde passe des tests, ils ont refusé, alors j’ai lancé l’alerte. Et avec les autorités sanitaires et tous ici, nous avons finalement obtenu que tout le monde passe les tests et nous avons découvert que cinq personnes étaient infectées par la tuberculose. Heureusement on a pu les traiter et elles s’en sont sorties. Sans cela, elles auraient développé la tuberculose, qui est une maladie extrêmement contagieuse. Ce qui est sûr, c’est qui faut travailler avec les autorités sanitaires locales et des spécialistes qui n’ont jamais été impliqués dans des travaux de guerre biologique pour le gouvernement des USA. Malheureusement nous avons 14 000 scientifiques qui participent à ces affreuses recherches en armements biologiques pour le compte du gouvernement des USA, je les appelle les « scientifiques de la Mort », et plus de 1500 laboratoires aux États-Unis qui font ce type de recherche. Vous ne pouvez pas leur faire confiance.

DL : Combien de laboratoires ?

FB : 1500

DL : Mon Dieu. Alors que nous ne sommes pas censés en faire.

FB : C’est exact. Ce genre de travaux de recherche constitue un crime selon les termes de la loi antiterroriste contre les armes biologiques que j’ai écrite, et nous avons dépensé 79 milliards de dollars depuis le 11 septembre 2001 dans ce domaine de recherche, ce qui en dollar constant, représente le double de ce qui a été dépensé pour le projet Manhattan pendant la Seconde Guerre mondiale pour développer la bombe atomique.

DL : Mais ils disaient que c’est défensif.

FB : Oui, ils disaient que c’est pour protéger le peuple américain de virus émergents comme l’Ebola. Mais regardez autour de vous. Vous pouvez voir qu’ils n’ont rien fait pour protéger qui que ce soit.

DL : S’ils travaillaient sur un vaccin depuis les années 80, ils devraient l’avoir maintenant, non ?

FB : Soit ils devraient l’avoir, soit ils l’ont, et c’est dans les tiroirs au fin fond du laboratoire de Fort Detrick, mais ils ne nous le disent pas, et ils ne l’ont donné qu’aux plus hauts dirigeants de notre gouvernement. C’est très similaire aux attaques à l’anthrax d’octobre 2001, et le fait que tout le monde à la Maison-Blanche prenait du Cipro [antibiotique prévenant les effets de l’anthrax – NdT]. Mais bon, je ne sais pas s’ils l’ont. Soit nous avons le vaccin, soit tout cet argent a été dépensé en pure perte, soit (et ce n’est pas incompatible) ils l’utilisent pour développer des armes biologiques. Faites votre choix. Je dois vous laisser. Merci de l’invitation.

DL : Merci Francis d’être venu si rapidement à notre antenne.

 

(*) Francis A. BOYLE est un professeur états-unien de renommée mondiale dans sa spécialité, le droit international, qu’il pratique et dont il est un ardent défenseur. Il rédigea la loi anti-terrorisme de 1989 sur les armes biochimiques, la législation américaine mettant en application la Convention sur les armes biologiques de 1972. Titulaire par l’université de Harvard de deux doctorats, un de Droit (Magna cum laude) et un en Sciences politiques, il enseigne à l’université de l’Illinois, à Champaigne. (Source Editions Demi Lune)

 

Traduction: IlFattoQuotidiano.fr

Colonialisme, sionisme et palestine occupée: La Suède reconnaît l’état de Palestine…

Posted in actualité, colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, politique et social, résistance politique with tags , , , , , , , , on 31 octobre 2014 by Résistance 71

La suède reconnaît officiellement l’état Palestinien

 

Press TV

 

30 Octobre 2014

 

url de l’article original:

http://www.presstv.ir/detail/2014/10/30/384148/sweden-recognizes-palestinian-state/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Le gouvernement suédois a officiellement reconnu la Palestine comme un état indépendant déclenchant la fureur du régime israélien pour cette décision.

“Aujourd’hui, le gouvernement suédois prend la décision de reconnaître l’état de Palestine”, a dit la ministre des affaires étangères suédoise Margot Wallstrom dans une déclaration ce Jeudi.

“C’est un pas important qui confirme le droit des Palestiniens à l’autodétermination,” a t’elle ajouté.

La Suède devient ainsi le premier pays européen majeur à officiellement reconnaître l’état de Palestine, rejoignant 130 autres nations, incluant la Hongrie, la Pologne et la Slovaquie, qui ont déjà pris pareille décision.

Ceci intervient moins d’un mois après que le premier ministre suédois Stefan Lofven ait annoncé que son gouvernement avait décidé de reconnaître l’état de Palestine.

Le régime israélien a été profondément dégoûté de cette décision.

Le 29 Novembre 2012, l’assemblée générale des 193 membres de l’ONU avaient voté pour la promotion du statut de la Palestine à celui d’état observateur non membre.

Le statut d’observateur donne aux Palestiniens un accès aux agences onusiennes et à la Cour Pénale International, où ils peuvent faire enregistrer leurs plaintes formelles et officielles contre le régime d’Israël.

Les Palestiniens cherchent à créer un état indépendant sur les territoires de Cisjordanie, d’Est Al-Quds (Jérusalem-Est) et de la bande de Gaza et demande qu’Israël évacue des territoire palestiniens occupés.

Israël a refusé de retourner à ses frontières d’avant 1967 et ne veut pas discuter de l’affaire d’Al-Quds (Jérusalem).

Ingérence occidentale au Moyen-Orient… Quand le « Printemps Arabe » de la CIA mène à l’EIIL/EI

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, colonialisme, France et colonialisme, guerre iran, guerre Libye, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, politique et lobbyisme, politique et social, politique française, résistance politique, terrorisme d'état, Union Europeenne et nouvel ordre mondial with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , on 30 octobre 2014 by Résistance 71

L’EIIL: les terroristes mercenaires des Etats-Unis

 

Tony Cartalucci

 

28 Octobre 2014

 

url de l’article original:

http://journal-neo.org/2014/10/28/isis-america-s-terrorist-mercenaries/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

De manière générale, la révision historique prend place longtemps après que les évènements se soient passés et les vainqueurs tentent d’enterrer les vérités humiliantes ou qui ne sont pas bonnes à dire. Aujourd’hui, dans l’ère de l’information, ces vainqueurs en herbe trouvent de plus en plus nécessaire de réviser l’histoire en temps réel au travers d’une stratégie de la diffusion d’une propagande qui se veut répétitive de manière croissante, mais de plus en plus inefficace.

Phase I: La justification du chaos

Ce n’est qu’en 2007 que la politique étrangère des Etats-Unis a recherché à faire la guerre contre l’Iran, la Syrie et le Hezbollah libanais, tout en handicapant les factions pro-iraniennes en Irak que les Etats-Unis occupaient toujours. Echouant dans cette approche directe, les Etats-Unis planifièrent une guerre pas si secrète par procuration qui impliqueraient du financement, du soutien politique et même l’armement de groupes allant de militants des Frères Musulmans à d’autres alignés avec Al Qaïda.

Ceci est peut-être le mieux résumé dans ce rapport prophétique datant de 2007: “The Redirection: Is the Administration’s new policy benefiting our enemies in the war on terrorism?” , écrit par le journaliste lauréat du prix Pulitzer Seymour Hersh et publié dans le New Yorker.

Il y est dit (emphase ajoutée):

Pour diminuer l’Iran, qui est chiite de manière prédominante, le gouvernement Bush a décidé de reconfigurer ses priorités au Moyen-Orient. Au Liban, le gouvernement a coopéré avec l’Arabie Saoudite qui est sunnite dans des opérations clandestines qui ont pour but d’affaiblir le Hezbollah, l’organisation chi’ite soutenue par l’Iran. Les Etats-Unis ont aussi pris part dans des opérations clandestines visant l’Iran et son alliée la Syrie. Un résultat de ces activités a été le développement de groupes extrémistes sunnites qui épousent une vision militante de l’Islam, qui sont hostiles aux Etats-Unis et sympathisant d’Al Qaïda.

Hersh ira même jusqu’à chroniquer les soutiens politiques et financiers américains qui étaient fournis aux Frères Musulmans, même alors sous le président Bush. De ce fait, la supposée “spontanéité” des soulèvements appelés “Printemps Arabe” par les médias occidentaux de 2011, fut complètement fabriquée bien auparavant et ce pas pour tenter de promouvoir des aspirations pacifiques et pro-démocratiques, mais pour servir de couverture à des insurrections soutenues de l’étranger, qui laisseraient des trainées ensanglantées et de destruction le long de la côte nord de l’Afrique et ce jusqu’aux fromtières de l’Iran et de la Russie et même de la Chine.

Phase II: La guerre

Après avoir nié tout rôle and les émeutes du “Printemps Arabe”, les Etats-Unis supportaient bientôt non seulement les manifestants dans les rues, mais aussi des militants armés qui suivaient dans le sillage des manifestations. Ce soutien comprenait une dimension militaire avec des militants libyens bénéficiant d’une couverture aérienne et de la protection des forces spéciales commandos, pour ensuite recevoir des armes et des équipements par parachutage.

Le sénateur John McCain (R-Arizona) allait même voyager dans la capitale terroriste de la Libye, Benghazi et allait offrir en personne, le soutien des Etats-Unis. Il se tint sur les marches du tribunal de Benghazi, là où les manifestations contrôlées par Al Qaïda allaient se dérouler peu de temps après, promettant des armes aux hommes qui plus tard, massacreraient l’amabassadeur américain dans cette ville (NdT: lui même une barbouze éliminée pour qu’il n’y ait plus de témoin officiel du transfert d’armes libyennes et américaines entre la Libye et la Syrie pour les djihadistes…).

Après la destruction du gouvernement libyen avec l’aide de l’intervention de l’OTAN, Benghazi servait ensuite d’épicentre terroriste où armes, argent et combattants étaient organisés pour être transférés dans un pays membre de l’OTAN, la Turquie, pour combattre dans le nord de la Syrie contre le gouvernement Al-Assad (were being staged before being sent to NATO-member Turkey and then to fight in northern Syria.). Parmi ces terroristes se trouvaient des militants expérimentés du Groupe Combattant Islamique Libyen (GCIL), une franchise officielle d’Al Qaïda en Afrique du Nord (NdT: sans oublier qu’Al Qaïda est une création de la CIA/MI6/SIS pakistanais, mis en place à la fin des années 70 en Afghanistan, projet piloté par Zbigniew Brzezinski et Robert Gates, tous deux toujours présents en politique…). Un de leurs leaders, Abdelhakim Belhadj se retrouvera éventuellement en charge de la ville de Tripoli après la chute du gouvernement libyen et aura sa photo prise avec McCain.

De manière prévisible, alors que l’OTAN faisait glisser les ressources et l’attention d’une Libye renversée au renversement de la Syrie, le conflit visant Damas escalada. Ceci ne fut pas couronné de succès. Au lieu de cela, l’occident se retrouva enbarqué dans une guerre par procuration dans laquelle son rôle dans l’armement, l’aide, et le développement d’extrémistes sectaires, devint de plus en plus évident.

Phase III: La “montée” de l’EIIL/EI

Il est clair que la montée en puissance de l’EIIL ou “État Islamique” (Califat), ne s’est par produite du jour au lendemain. Ceci est non seulement le résultat de la stratégie continue des Etats-Unis dans sa guerre par procuration menée contre la Libye et maintenant se déroulant en Syrie, mais ce fut aussi le résultat prémédité et documenté de ce contre quoi le journaliste Seymour Hersh nous avait averti en 2007.

Ceci est une menace que non seulement la syrie comprend très bien, mais aussi ses alliés d’Irak, d’Iran et de Russie, qui comprennent d’autant mieux, qu’ils se mobilisent contre. Les Etats-Unis se sont retrouvés à réviser l’histoire à tenter d’expliquer l’existence de l’EIIL par le fait qu’ils étaient tapis dans l’ombre des militants “modérés” que les US soutenaient massivement. Les Etats-Unis ont essayé de faire croire que l’EIIL s’est construit de lui-même au gré de “dons”, en vendant du pétrole sur le marché noir et en prenant des otages pour les rançons. Si construire une force terroriste internationale était si facile, on pourrait facilemet imaginer que la Syrie, l’Iran et l’Irak pourraient également avoir de vastes armées mercenaires pour faire front à l’EIIL en une après-midi.

La réalité est, pour pouvoir expliquer comment les Etats-Unis et ses partenaires régionaux ont fourni aux “modérés” des milliards de dollars en aide, pour seulement voir l’EIIL se développer et déplacer ces soi-disants “modérés”, nous devons bien comprendre la chose suivante: Il n’y a JAMAIS eu de militants dits “modérés” pour commencer et que les Etats-Unis ont INTENTIONNELLEMENT armé et financé des terroristes, comme Hersh l’avait dit en 2007, afin de créer une armée mercenaire qui “épouse une vision militante de l’Islam” et est sympathisante d’Al Qaïda. (NdT: AQ qui était déjà une mini-armée mercenaire de l’empire, mais plus suffisante, L’EIIL/EI est en fait AQ sous stéroïdes…)

L’EIIL n’a pas “déplacé” les “modérés”, la vérité est que ce que les Etats-Unis ont fait au Moyen-Orient, a déplacé les mensonges que l’occident a commencé à dire au public dès 2011 au pic de ce qu’on a appelé le “Printemps Arabe”.

Il est essentiel que les gens autour du monde continuent de disséminer la vérité plus vite que l’occident ne dissémine le chaos.

La « crise ébola » vue par un virologiste lucide et non corrompu…

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Excellente analyse à lire et diffuser sans modération…

— Résistance 71 —

 

Ébola : “C’est une affaire politique: une épidémie sans morts n’ est pas crédible”

 

Interview du Dr Carlos Arturo Guerrero, virologue colombien

 

Entretien avec Fernanda Sanchèz Jaramillo

 

29 Octobre 2014

 

url de l’article en français:

http://tlaxcala-int.org/article.asp?reference=13776

 

En Español:

http://www.es.lapluma.net/index.php?option=com_content&view=article&id=6172:2014-10-21-15-53-47&catid=58:opinion&Itemid=182

 

Grâce aux grands médias les virus comme Ébola ont provoqué la paranoïa chez les gens et génèrent des dividendes pour les entreprises pharmaceutiques. Le Dr. Carlos Arturo Guerrero explique pourquoi il n’y a pas réellement de danger que ce virus atteigne la Colombie et d’autres pays d’Amérique latine. 

Interview du Dr. Carlos Arturo Guerrero, chirurgien et virologue colombien, professeur dans les domaines de la biologie cellulaire et moléculaire, la biochimie, la génétique, le cancer et la virologie, chercheur à l’Université nationale de Colombie.

FSJ: Avant, les virus se transmettaient entre animaux sans atteindre les humains, pourquoi semblent-ils désormais passer si facilement de l’animal à l’homme?

CAG: La raison principale est que les humains détruisent l’habitat des animaux qui sont des réservoirs naturels. Deuxièmement, parce que nous allons dans des zones où coexistent les virus et les hôtes vivants, qui hébergent des parasites. C’est de cette manière que les humains ont contracté la variole, la dengue et le paludisme, entre autres.

Y a-t-il un réel danger que le virus Ébola atteigne des pays comme la Colombie, le Venezuela et le Chili, où on observe déjà une panique à ce sujet?

Aucun, parce que nous n’avons pas d’agent naturel de transmission. La seule possibilité viendrait de l’arrivée de voyageurs mais c’est facilement contrôlable : il suffit d’isoler les patients et d’éviter tout contact avec leurs fluides et sécrétions. Il faut un contact étroit et direct avec le patient [pour être contaminé]. 

Il n’est pas vrai que la transmission se fasse facilement par l’air, par la toux ou les éternuements. Cela se produit lorsque les virus sont déjà adaptés à l’espèce comme le virus de la grippe humaine. 

Pour affecter d’autres espèces, les nouveaux hôtes doivent absorber des milliers ou des millions de particules simultanément et de manière répétée. Si un virus d’une autre espèce affecte l’homme aussi facilement, comme c’est le cas pour le virus de la grippe (un éternuement une demi-heure auparavant suffit), c’est parce qu’il a été intentionnellement manipulé dans ce but. Dans la nature, cela est impossible. Le grand ramdam est entretenu par les médias au service des entreprises pharmaceutiques et des intérêts des USA. Pour cela, ils peuvent compter sur l’ OMS et les médias comme CNN; les médias nationaux ne font que répéter ce que les autres disent.

 

Pourquoi les épidémies se produisent-elles toujours dans des pays pauvres avec des systèmes de santé déjà fragiles?

La pauvreté est liée à des conditions insalubres (pas d’eau potable, pas d’égouts, les maisons sont construites de façon précaire etc.), où il n’y a pas d’accès facile, rapide et en temps utile aux systèmes de santé. De plus, dans ces zones, les faibles revenus et / ou le manque de connaissances ne permettent pas à la population de se nourrir convenablement. Par conséquent, ces facteurs ont un impact sur le système immunitaire, abaissant les défenses contre les virus et les parasites communs. Les virus affectent davantage le mal-nourri que le bien-nourri. 

Un autre aspect à prendre en compte est la manie consistant à rendre responsable seulement le virus ou le micro-organisme de l’épidémie. Cela est faux ! Tous les épidémies qui ont frappé l’humanité (voir encadré) ont en commun une ambiance de stress aigu ou chronique, généré par la pénurie économique, la guerre ou les catastrophes géographiques ou climatiques. 

Par exemple, les bactéries (de peste bubonique) qui ont balayé la population au Moyen-âge n’ont  pas disparu, elles vivent toujours parmi nous, mais il n’y a pas épidémie. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a plus les conditions du Moyen-âge. 

Il en va de même avec le virus de la grippe, la bactérie du choléra, le typhus etc. Ils sont avec nous et vivent avec leurs hôtes près de nous, mais il n’y a pas d’épidémie. Celle-ci apparaîtra si les conditions de stress, de malnutrition, et autres prennent des proportions de masse. 

Dans les pays appauvris d’Afrique et d’Amérique du Sud, les micro-organismes ont tué la population sensible, à cause de ses conditions  de malnutrition. Les survivants sont des réservoirs et ces nouvelles épidémies ne se propageront à partir d’eux que si les conditions sociales et économiques le permettent.

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) s’est réunie les 29 et 30 septembre avec des représentants des autorités de santé, des chercheurs et des entreprises multinationales pharmaceutiques afin de discuter de vaccins contre le virus Ébola. Quelle est la responsabilité de l’OMS dans l’alerte générale créée dans le cas du virus Ébola et dans le passé avec le virus H1N1?

Depuis des années, la communauté scientifique dénonce le fait que les entreprises pharmaceutiques contrôlent l’OMS. Celle-ci est devenue un appendice des boîtes pharmaceutique et elle autorise de manière impudente les «cartes» de couleurs qui indiquent quand déclarer une épidémie ou pas. 

L’impudence a commencé à partir de «l’épidémie» de virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Ils l’ont bien maniée, ont acquis de l’expérience et  réussi à tromper le monde, y compris la communauté médicale clinique. 

Le virus du VIH n’a pas été isolé, aucun scientifique ne peut reproduire en laboratoire le modèle infectieux parce qu’aucun laboratoire scientifique ne le possède. En virologie, c’est ce qui est la clé. On doit démontrer la relation entre le nombre de virions* (particules infectieuses) qui s’ajoutent à une cellule (appelée MOI) et la réaction qui se produit à l’intérieur de la cellule pour établir la corrélation avec la pathologie. 

Cela, on n’a jamais été en mesure de le faire parce que lors de la manipulation du sérum de patients infectés, on peut faire des erreurs graves parce que nous avons des centaines de particules normales dans nos cellules qui se comportent de manière similaire à ce que le VIH est censé faire. Cela signifie que tout ce qui a été publié à ce jour est en grande partie un subterfuge technique. Mais ils ont vendu des millions de dollars en médicaments et selon eux, ils ont guéri ou tué parce que les mécanismes biologiques normaux appelés transcription inverse sont affectés. 

L’indécence a été évidente avec «l’épidémie» de H1N1 : on a déclaré une épidémie inexistante et on a fait pression sur les gouvernements pour qu’ils se « préparent » en achetant des médicaments vendus par les boîtes pharmaceutiques US. 

En Colombie, le ministre de la Santé Diego Palacios (2009-2010) a acheté pour 27 millions d’Euros de « Tamiflu » et un an et demi plus tard, on a jeté le médicament qui était périmé. [En France, Mme Roselyne Bachelot, ministre de la Santé de Sarkozy, a, elle, fait acheter 50 millions de doses du même Tamifl(o)u pour 670 millions d’Euros, dont, officiellement, seulement 6 millions de doses ont été administrés. Pour une annulation de commande, la dame au tailleur rose a du payer des indemnités de rétractation aux labos fournisseurs. Il n’est pas inutile de préciser que le Docteur (en pharmacie) Bachelot a travaillé pendant douze ans pour l’industie pharmaceutique-NdT]

Les chauffeurs de taxi, les réceptionnistes et toute personne au contact du public portaient des masques et des gants. Ils ont vendu des milliards de dollars de médicaments pour une épidémie inventée. La presse de caniveau alimente ces campagnes de terreur, en reprenant irrationnellement ce que dit l’OMS.

Est-ce un hasard si après l’apparition de la première personne infectée, le patient zéro, par un virus quelconque, par épidémie ou pandémie, apparaît aussi le moyen probable de guérison par un vaccin?

Non, parce que la santé s’est convertie en une affaire très rentable pour les entreprises pharmaceutiques. Nous vivons à une époque où on invente des épidémies, on exagère et on pervertit les connaissances scientifiques pour inciter les gens à acheter des médicaments ou à se faire vacciner. 

Par exemple, on a donné le Prix Nobel à  celui qui a trouvé le vaccin conte le papillomavirus et ça a été la base idéale pour le lancement de la vaccination de masse. Actuellement, l’industrie pharmaceutique privé contribue financièrement aux prix décernés. 

En ce qui concerne le papillomavirus, dire que c’est le virus du cancer du col utérin est un mensonge. Je dois préciser qu’il n’y a aucun virus producteur de cancer. Si cela était vrai, cela signifierait que le cancer du col utérin est contagieux, puisque le virus l’est. S’il était vrai qu’il produit le cancer, les personnes atteintes par le virus devraient avoir un cancer en peu de temps puisque le virus se réplique rapidement. 

Cela n’arrive pas parce que le virus tout seul n’est pas responsable du cancer, il contient même des molécules qui inhibent la prolifération des cellules (une caractéristique du cancer). Les statistiques indiquent que de nombreuses femmes atteintes d’un cancer du col utérin ont le virus, elles peuvent l’avoir dès l’enfance, alors que le cancer apparaît à l’âge adulte; donc, cela explique que la présence du virus n’est pas la seule cause d’apparition de la maladie. D’autres facteurs sont requis, comme la présence de bactéries agressives, un déséquilibre nutritionnel et immunitaire pendant de nombreuses années. 

Les papillomavirus habitent normalement la peau et des voies digestives. Ils se trouvent chez des nourrissonnes dont le vagin peut être contaminé par les fèces, il n’est donc pas sûr qu’il se transmette uniquement par la voie sexuelle. Donc, je pense qu’il est irresponsable de faire des vaccinations de masse, il serait plus correct de les réserver  à certains groupes à risque comme certains pays le font. L’arrière-plan de la vaccination de masse est le business des multinationales pharmaceutiques. 

Il en va de même avec de virus du chikungunya. Il a d’abord été breveté, puis on a développé des médicaments qui atténuent les symptômes et le vaccin, mais il y avait un problème: les usagers étaient peu nombreux, car il était restreint à certaines régions. 

Ce sentiment a été exprimé par le Journal de l’Institut national de la Santé des USA, où on écrit sans honte que les résultats seraient meilleurs si le marché était plus grand (Chikungunya virus and prospects for a vaccine). Et voilà que, tout d’un coup – quelle coïncidence ! – le virus se propage dans le monde entier!

 

Outre les retombées économiques, la hausse des actions en bourse, pour des multinationales comme  GlaxoSmithKline, quels autres objectifs poursuit-on avec la «paranoïa» sur les épidémies et les pandémies ?

Il y a longtemps que les USA ont l’antidote et le vaccin. On peut trouver ça sur Internet, ils ont tout breveté –évidemment, l’ antidote efficace doit être un secret militaire -, ils ont intérêt à créer la panique. De toute évidence ils jouent avec le feu. 

Les infections sont la meilleure et la plus efficace arme politique pour soumettre les adversaires. Il vaut mieux avoir un nombre (limité) de morts que de risquer une guerre totale contre d’autres puissances concurrentes comme la Chine. Les USA ont déjà fait des manœuvres conjointes dans le cadre de ce qu’ils appellent  l’ Alliance Pacifique qui comprend l’Australie et le Japon; les USA ont averti la Chine qu’ils ne vont pas faire de cadeaux. Ce n’est pas un jeu, il en va de la survie de l’empire. 

Pour leur survie, les USA ont besoin du plus petit marché, du plus insignifiant. La crise du capitalisme le justifie. Ils se noient dans leur propre production et ont besoin de la vendre au monde pour sortir de leur crise.  Tous les marchés sont bons à prendre, si petits qu’ils soient en apparence. 

Dans la guerre économique ils font feu de tout bois. L’autre chose dont ils ont besoin ce sont des ressources naturelles, en particulier celles qui sont le fondement de l’avenir : des éléments peu connus (j’ai oublié comment ils s’appellent) [coltane et terres rares, NdT) nécessaires pour développer les supraconducteurs et d’autres technologies. Et ils se trouvent en en Afrique.

 

Ils ont besoin de justifier la militarisation de l’Afrique. Le jeudi 16 octobre Barack Obama, le président des USA, a annoncé l’envoi «humanitaire» de troupes en Afrique. C’est une affaire politique et économique. Une épidémie sans morts n’est pas une épidémie crédible. Ce sont des morts « nécessaires » pour que la panique gagne.

En outre on a répandu la rumeur que le vaccin est très cher, car on investit dans la recherche pour vacciner des pauvres mais ce sera rentable avec les voyageurs en provenance des pays riches. C’ est ce qu’ils ont fait avec le chikungunya. Les épidémies apparaissent dans des zones appauvries, mais importantes pour le tourisme. Le business futur consistera à promouvoir le tourisme et le vaccin, une vraie aubaine, et ils ont le pouvoir des médias pour le faire.

Peut-on parler d’une « Pharmafia » qui grossit avec le soutien de l’OMS et des médias?

C’est une mafia plus puissante que les cartels des drogues psycho-actives et ils gagnent plus que les marchands d’armes, et avec un avantage sur eux : tout est légal et ils font même figure de «bienfaiteurs». Ils influent sur les campagnes politiques, ils font et défont les présidents, manipulent les revues scientifiques, ils tripatouillent les résultats de recherches sur des produits, ils disposent d’une gamme d’avocats et d’autres bureaucrates pour obtenir des brevets rapidement. 

La façon la plus commune de faire en sorte que tout «aille bien» est de donner des cadeaux aux « médecins prestigieux ». Par exemple, ils sponsorisent leurs congrès, financent leur participation à ces congrès ou à des réunions, et,  à l’occasion, leur payent des soldes mensuelles.  Cette pratique aberrante est considérée comme normale par les cliniciens. La meilleure façon d’assurer la vente d’un produit est de «gagner les cœurs» des médecins.

Que faudrait-il pour que la médecine sociale l’emporte sur la médecine de profit ?

Pour résoudre les problèmes de santé, il y a plus important que de de créer des milliers d’hôpitaux, c’est d’avoir les ressources nécessaires pour bien manger, pour résoudre l’aspect nutritionnel. L’accès aux connaissances est important pour avoir une alimentation adéquate. Autrement dit, il faut  un réel bien-être économique. 

Ces connaissances, les riches les ont déjà. C’est pour ça que dans les pays développés, on ne voit pas de riches gros. Tous les riches du monde sont minces parce qu’ils sont dans le coup. De nos jours, bien manger coûte cher.

Les gens du peuple ne consomment pas suffisamment de vitamines et de minéraux et absorbent plus de glucides et de gras saturés que nécessaire, ils sont dans un stress chronique, ils fument, ingèrent de grandes quantités d’alcool, font peu de sport. Tout cela entraîne que des micro-organismes suscitent facilement des maladies et qu’ils soient plus sujets au cancer, au diabète, à l’obésité et à l’hypertension.

 

Épidémies:

 

1918 grippe “espagnole”

1957 grippe “asiatique”

1968 grippe de “Hong Kong”

1976 Grippe porcine (USA)

1984 SIDA (“Haïti” “Afrique”)

2001 Anthrax “Al Qaïda”

2003 Syndrome respiratoire aigu sévère lié au coronavirus (SRAS), Asie

2003 virus de “Babylone”

2005 grippe aviaire (“chinoise”)

2005 Chikungunya, La Réunion

2009 « grippe du Mexique »

2010 Grippe porcine

2013 Ébola

Affaire d’Ottawa: Maintenant tous les Canadiens sont des Indiens…

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Lire aussi: « Nazi Canada », « Le gouvernement canadien passe une loi liberticide anticonstitutionnelle pendant la fusillade d’Ottawa », « La fusillade d’Ottawa, autre opération fausse-bannière ? »

— Résistance 71 —

 

Les longs couteaux

 

Mohawk Nation News

 

28 Octobre 2014

 

url de l’article original:

http://mohawknationnews.com/blog/2014/10/28/long-knives/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Les purges illégales et immorales ont commencé avant le flingage sur Reichtag Hill à Ottawa. Les modèles de Harper sont Hitler et Staline. La cabale oligarque fantasme le grand mensonge qu’Onowaregeh (l’Île de la Grande Tortue ou l’Amérique du Nord), la terre indigène, leur appartient. La véritable histoire du Canada est celle de la litanie d’atrocités à notre encontre. La guerre, l’intimidation et le meurtre promeuvent le grand mensonge. Harper fait taire tous les critiques qui ne s’alignent pas avec la ligne du parti, par le ridicule ou la mort, ce qui l’arrange le mieux.

L’argent et le sexe sont toujours utilisés pour contrôler ceux qui sont en position d’exercer le pouvoir. La méga-star de la CBC (Canadian Broadcasting Corporation, l’équivalent de la BBC), Jian Ghomeshi, la plus grande voix du Canada, passe à la trappe ! Ghomeshi qui n’a pas enfreint la loi, a rendu publiques ses tendances sexuelles et attaque pour 50 millions de dollars. Les médias de masse coopèrent avec les “longs couteaux” pour réduire au silence les critiques accusés du régime.

Comme Hitler et Staline, Harper dégage quiconque se trouve sur le chemin de son règne de terreur corporatiste. Troubadours, artistes, médias alternatifs, politiciens, scientifiques, universitaires et la société civile elle-même sont purgés. On les menace pour qu’ils la ferment ou alors… Le mécontentement et le dégoût montent chez certains, tandis que la machine propagandiste des médias garde le reste des gens endormi.

Le Canada, une entreprise militaire, opère l’état policier. Ils gardent la trésorerie de la reine, qui nous a été volée. Harper a eu 30% des voix. Staline a dit des élections: “Peu importe pour qui ils votent, ce qui compte c’est qui compte les voix.” Harper, le terroriste, s’auto-proclame l’unificateur du Canada. Oui, c’est juste, il unifie les gens contre lui !

Maintenant tous les blancs sont les nouveaux Indiens, étudiés de près par le tribunal nazi. Leurs tactiques sont toujours les mêmes qu’avant, Harper les tuera t’il avec des flingues et des maladies comme ce fut fait pour nous ? Il va se planquer dans la salle de bain et va ordonner des tueurs à gage comme la Gendarmerie Royale du Canada (police montée) et l’armée canadienne d’assassiner ses critiques et les dissidents.

Note de Résistance 71: La première partie de la phrase précédente se réfère au fait qu’Harper était au parlement pour y faire un discours lorsque le forcené y est apparu et il s’est barricadé (ou il a été barricadé) dans un placard l’alerte donnée, tandis que certains députés avaient confectionné des armes de fortune pour se défendre le cas échéant.

Les soldats jurent allégeance à une reine étrangère en Angleterre et à ses héritiers. Les hommes en arme en qui les Canadiens ont confiance pour les protéger ne leur doivent ni à eux, ni à la terre sur laquelle ils vivent quelque allégeance que ce soit. (NdT: L’armée canadienne est aux ordres de la reine d’Angleterre, même si un système de procuration a été mis en place. N’oublions jamais qu’au dessus du premier ministre canadien se trouve le Gouverneur Général du Canada, qui est directement nommé(e) par la reine…)

Harper est gardé jour et nuit par l’armée canadienne. Ces militaires ne sont pas au courant que son véritable rôle est de resserer les boulons sur le plan de 100 ans établi pour se débarrasser du “problème indien”, plan écrit en 1924 par Duncan Campbell Scott.

Harper est comme le vieux fous décrit par les Beatles : “Nobody wants to know him. They can see he’s just a fool. And he never gives an answer.” Beatles. Fool on the Hill.

 

Voir la notice d’exercice du gouvernement du Canada: Fake ottawa gunfight was army drill.

A lire: Toronto Star: Gunfight on the Hill.

Pays du Goulag Levant (ex-USA): Un Africain-Américain exécuté par 8 policiers sur un parking… RAS pour le ministère de l’injustice

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, police politique et totalitarisme, politique et social, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , on 29 octobre 2014 by Résistance 71

Militarisation et fascisation des forces de l’ordre, eugénisme et génocide, trois concepts qui vont si bien ensemble… Bientôt dans votre voisinage.

— Résistance 71 —

 

Une nouvelle video montre des policiers états-uniens tirer 45 fois sur un Africain-Américain dans le style d’un peloton d’exécution

 

Press TV

 

28 Octobre 2014

 

url de l’article original:

http://www.presstv.ir/detail/2014/10/28/383912/us-police-shot-black-man-45-times/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Une nouvelle vidéo montre la brutalité de la police états-unienne contre les noirs Américains alors que huit policiers tirent 45 fois sur un Africain-Américain, déficient mental, dans l’état du Michigan.

La victime âgée de 49 ans, Milton Hall, a été tuée par les policiers dans la ville de Saginaw en 2012.

L’affaire avait déclenché une fureur locale et une enquête fédérale il y a deux ans.

L’American Civil Liberties Union (ACLU) qui a diffusé la vidéo ce Lundi a présenté un témoignage au sujet des tirs de la police.

La vidéo montre les huit policiers appeler l’homme se tenant dans un parking, un chien grognant sur l’infortuné. Hall ne portait aucune arme sauf un canif. Il a été ensuite abattu par les policiers de 45 coups de feu, 14 balles le touchant et le tuant.

L’ACLU a donné la vidéo prise du tableau de bord d’un véhicule de police aux représentants de l’Organization of American States afin de faire pression sur le gouvernement fédéral pour qu’il analyse une fois de plus la scène de la mise à mort de Mr Hall.

En Février, le ministère de la justice a dit qu’il ne pouvait pas “trouver suffisamment de preuves de mauvaise conduite des policiers” pour inculper les huit policiers.

Pendant l’audition de Lundi, Mark Fancher, un avocat affilié avec l’ACLU du Michigan, a dit que les policiers étaient organisés “comme un peloton d’exécution” et a villipendé le ministère pour ne pas avoir inculpé les policiers.

Fancher a déclaré que l’incident “n’était pas seulement insensé, mais clairement injuste et a grandement violé le droit à la vie de Mr Milton Hall.”

Dans un entretien avec Press TV le mois dernier, l’analyste politique américain Randy Short a dit que la politique de Washington concernant la population noire américaine inclut l’avortement de masse, l’incarcération de masse et un “génocide croissant” de la part de la police.

Short a dit a dit que non seulement les policiers n’étaient pas punis pour avoir tué des noirs, mais qu’ils étaient souvent “récompensés pour tuer des noirs.”

Crise Ébola: Couverture d’AFRICOM pour plus d’implantation militaire en Afrique ?…

Posted in actualité, colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, média et propagande, N.O.M, politique et lobbyisme, santé, santé et vaccins, sciences et technologies, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , on 29 octobre 2014 by Résistance 71

Les Etats-Unis utilisent Ébola comme prétexte à augmenter leur intervention en Afrique

 

Press TV

 

28 Octobre 2014

 

url de l’article original:

http://www.presstv.ir/detail/2014/10/28/383971/us-uses-ebola-guise-to-penetrate-africa/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Les Etats-Unis utilisent la contagion par le virus Ébola comme couverture de leur expansion interventionniste en Afrique, dit un journaliste activiste de Detroit.

Abayomi Azikiwe, éditeur du Pan-African News Wire a fait ces remarques dans une interview par téléphone avec la chaîne Press TV mardi en commentant sur la décision de Pentagone de mettre en isolation et en quarantaine les militaires américains revenant d’Afrique de l’Ouest.

Deux états, le New Jersey et New York, ont déjà ordonné une quaranaine obligatoire de 21 jours pour les personnels médicaux qui ont traité les patients atteints d’Ébola en Afrique de l’Ouest où l’épidémie a déjà fait près de 5000 morts (NdT: Dans 3 pays depuis 8 mois…).

“Je pense vraiment que les Etats-Unis devraient fournir plus d’assistance dans les trois pays qui ont été touchés par la contagion de ce virus ébola” a dit Azikiwe.

“Mais je pense qu’il y a eu une sur-réaction de la part des Etats-Unis, largement alimentée par des forces politiques de droite (extrême) pour ostraciser et mettre en quarantaine tous ceux qui ont assisté dans les mécanismes sanitaires de ceux qui ont été touchés par le virus ébola en Sierra Leone, en Guinée et au Libéria”, a t’il ajouté.

Azikiwe a déclaré que le commandement de l’armée américaine pour l’Afrique ou AFRICOM est “fait pour étendre l’intervention militaire américaine sur le continent africain.”

“Ils utilisent AFRICOM pour pénétrer plus avant en Afrique sous le couvert d’une réponse sanitaire à la crise du virus ébola”, a t’il insisté.

Le président Obama (NdT: ou “Obola” comme il est déjà nommé au pays du goulag levant…) a autorisé le Pentagone à déployer des troupes en Afrique de l’Ouest pour lutter contre la maladie mortelle. Aux ordres du président, quelques 3600 soldats pouraient être envoyés en Afrique de l’Ouest. Quelques centaines de militaires américians sont déjà sur place au Libéria.

Azikiwe a dit que “Il est très important que ces militaires déployés au Libéria soient bien protégés.”

“Le gouvernement des Etats-Unis n’a pas d’historique de protéger ses propres soldats. Nous savons qu’ils ont été amplement exposés à l’uranium appauvri en Irak, nous savons aussi que des armes chimiques américaines qui furent utilisées par le gouvernemnt irakien dans les années 1980 dans sa guerre contre l’Iran, étaient en Irak. Elles ont été découvertes et cette découverte d’armes chimiques américaines a été cachée au public par le gouvermement américain et ses médias complices,” a continué le journaliste expérimenté.

“Ainsi nous sommes préoccupés pour ceux qui se trouvent maintenant en Afrique de l’Ouest, en particulier au Libéria, qu’ils soient protégés et que leur santé et leur vie reçoivent une priorité maximum.” A t’il insisté.

Il n’y a pas de guérison connue pour ébola qui est une forme de fièvre hémorragique impliquant des diarrhées, des vomissements et d’abondants saignements comme symptomes.

Le virus se répand par contagion au travers d’un contact direct avec du sang, des excréments, de la sueur ou des vomissures contaminés. Il peut aussi se propager au travers de contacts sexuels ou la manipulation non-protégée des corps des victimes décédées.

Récemment, plus d’experts ont dit que le virus ébola est un organisme génétiquement modifié et qu’il a été développé dans des laboratoires de guerre biologique de l’armée américaine en Afrique de l’Ouest.

Dans un entretien récent, le Dr. Francis Boyle de l’université de l’Illinois a dit: “Mon avis est que l’origine de la pandémie actuelle du virus ébola provient de labos militaires spécialisés dans la guerre biologique, établis en Afrique de l’Ouest.

Il a ajouté que les Etats-Unis ont “utilisé l’Afrique de l’Ouest comme une station offshore pour contourner la Convention sur les Armes Biologiques et pouvoir effectuer un travail de guerre biologique.

 

= = =

 

Nouvel Ordre Mondial et destruction des sociétés: 11,7 millions de pauvres en Espagne (1 Espagnol sur 4 vit dans la pauvreté)…

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L’époque est mûre camarades espagnols pour refaire 1936 et les communes libres anarchistes. Reprendre le modèle et corriger les erreurs faites alors, aujourd’hui plus de Franco pour faire le sale boulot de l’oligarchie… Bientôt le tour de la France avec le FMI et sa harpie de service qui pointent leur nez !

— Résistance 71 —

 

11,7 millions de personnes vivent dans la pauvreté en Espagne

 

Press TV

 

28 Octobre 2014

 

url de l’article original:

http://www.presstv.ir/detail/2014/10/28/383970/1-in-4-spaniards-living-in-poverty/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Une organisation caritative importante catholique a dit dans un rapport qu’un Espagnol sur quatre vit dans la pauvreté en Espagne.

D’après ce rapport par Caritas Mardi, le nombre d’Espagnols pauvres a augmenté de 4,4 millions depuis que le pays a été touché par la crise économique en 2008.

L’association rapporte plus avant que le nombre de personnes dans la pauvreté a maintenant atteint les 11,7 millions soit une personne sur 4 (25% de la population). De ce nombre 77% sont au chômage et 61% ont d’énormes difficultés pour avoir un endroit où vivre.

Le rapport note également que 25,1% des Espagnols vivaient en mode d’exclusion sociale depuis la mi-2013.

L’Espagne, population d’environ 46,5 millions d’habitants est touchée par un taux de chômage de 23,7%.

“Sans entrer dans le débat économique pour savoir si nous sommes dans une nouvelle période de croissnce ou non, nous devons noter qu’il n’y a aucun signe pour dire que la tendance vers une situation qui empire a stoppé”, a ajouté le rapport.

Depuis 6 ans au creux de la vague, l’Espagne cherche a diminuer son déficit à 5,5% de son PIB pour la fin de l’année. Le pays essaie aussi de réduire sa dette publique dans la limite fixée par l’UE de 3% du PIB pour 2016.

“La croissance économique par elle-même ne mène pas à l’égalité.” A dit le secrétaire général de l’association Caritas Sebastian Mora, ajoutant: “Ce qui est clair, c’est que pour combattre la pauvreté et l’exclusion sociale, vous devez doper la protection sociale. C’est vrai qu’il y a eu des programmes et des plans… mais ces efforts sont absolument insuffisants.”

Le rapport a ajouté qu’environ 500 000 familles en Espagne n’ont aucune source de revenus.

Caritas a aussi suggéré que la crise économique en Espagne a aussi affecté négativement les immigrants, spécialement ceux qui arrivent du dehors de l’UE.

Le gouvernement du premier ministre Mariano Rajoy a augmenté les impôts, gelé les salaires publics et limiter toutes les dépenses sur les services publics comme l’éducation, la sécurité sociale et l’assistance médicale.

Ingérence impérialiste et coloniale en Afrique: Boko Haram du Nigéria arme de déstabilisation occidentale…

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L’empire du goulag levant a des bases militaires et des troupes dans 13 pays africains d’Ouest en Est. Boko Haram est piloté par l’AFRICOM yankee et est l’arme de déstabilisation de la région du Golfe de Guinée pour contrôler les ressources naturelles du Nigéria et du Cameroun et virer la Chine… Nous adhérons à la conclusion de l’article.

— Résistance 71 —

 

Boko Haram le bras armé de l’occident pour détruire le Nigéria et chasser la Chine du Golfe de Guinée

 

Carlos Bake & Olivier A. Ndenkop

 

27 Octobre 2014

 

url de l’article:

http://www.michelcollon.info/Boko-Haram-le-bras-arme-de-l.html?lang=fr

 

Les amis du Nigéria ne sont pas ceux qui, par une communication surfaite, proposent leur « aide » pour lutter contre la secte islamiste. Il s’agit plutôt d’embrasser l’ennemi nigérian pour mieux l’étouffer ! Premier pays producteur de pétrole en Afrique et sixième mondial avec 2,5 millions de barils par jour, le Nigéria a commis le « crime » de céder des puits de pétrole à la Chine. Une concurrence jugée insupportable pour les USA, la France et l’Angleterre qui pompent le pétrole nigérian sans inquiétudes depuis 50 ans. De leur côté, les pétromonarchies arabes s’inquiètent d’un Nigéria trop puissant qui pourra ne plus se soumettre au diktat de l’Arabie Saoudite et du Qatar sur le marché du pétrole et du gaz. A l’image de l’Iran (2ème) et du Venezuela (5ème producteur de pétrole mondial) qui gèrent leur pétrole en toute souveraineté. Boko Haram est le cheval de Troie qu’utilisent les puissances impérialistes pour contrer la Chine et détruire la première puissance économique africaine qu’est devenu le Nigéria en le divisant en deux états comme au Soudan.

Quelques questions pour briser le tabou

Première puissance économique africaine depuis le premier trimestre 2014, premier pays producteur de pétrole en Afrique, le Nigéria qui conserve par ailleurs sa confortable position de première puissance démographique (180 millions d’habitants) du continent retient de plus en plus l’attention des médias. Seulement, dans les chaînes de télévision ou les colonnes des journaux, cette triple puissance qu’est le Nigeria est désormais réduite à un nom devenu son synonyme : Boko Haram. Présenté par les« grands »medias « presstitués » comme un groupe de « fous de Dieu », Boko Haram n’aurait pas d’autres visées que de créer un Califat dans une partie du Nigéria, à défaut de soumettre tout le pays à la loi islamiste, la Charia. Aucun lien avec les puissances impérialo-capitalistes engagées dans une lutte à mort pour conserver l’hégémonie mondiale face à la Chine. Et grâce à la grande communication faite autour de l’ « enlèvement » le 14 avril 2014 de plus de 200 jeunes filles (le nombre varie en fonction des sources) dans la localité de Chibok, la secte islamiste a acquis une renommée planétaire. Ses actions sont relayées autant que celles des autorités nigérianes sont censurées. Comme pour prouver aux yeux du monde que le président nigérian, Jonathan Goodluck n’a paradoxalement aucune chance !

Mais est-ce une surprise si ces médias « oublient » systématiquement de vous dire à qui profitent en dernier ressort les crimes commis par la secte Boko Haram ? Pourquoi notre grande presse garde-t-elle un silence complice sur les origines des fonds et des armes lourdes qui permettent aux adeptes de Boko Haram de semer la mort au Nigeria, et bientôt au Cameroun ? Pourquoi les médias qui arrosent le monde ne diffusent-ils pas ce câble de Wikileaks qui citait nommément l’ambassadeur des Etats Unis d’Amérique à Abuja, Terence P. MacCulley comme le coordinateur des actions de déstabilisation du Nigéria ? Face à la redéfinition des équilibres géostratégiques imposée par la pénétration de la Chine en Afrique, Boko Haram comme la Séléka en République centrafricaine est devenue une arme redoutable pour préserver la mainmise des multinationales occidentales sur les matières premières et accélérer la mise en place d’Africom, le Commandement militaire US pour Afrique.

BokoHaram : à qui profitent les crimes de la secte islamiste ?

Pour envahir l’Irak et tuer son président au nom du pétrole, les Etats Unis d’Amérique de Georges Bush ont trompé la planète entière en affirmant que Saddam Hussein, devenu l’ennemi à abattre détenait des Armes de destruction massive. Colin Powell est allé plus loin en sortant des tubes à essai qu’il a présentés en mondovision comme les échantillons de ces armes à la disposition de Saddam Hussein. 10 ans après, tout le monde a constaté qu’il s’agissait d’un gros mensonge made in Washington.

En 2011, une vidéo sur le chef de guerre congolais Joseph Kony postée sur You Tube et largement commentée dans les médias a été regardée dit-on par plusieurs millions d’internautes. Stupéfaits par les crimes de Joseph Kony, les internautes du monde entier ont juré la perte de Kony. En retour, les USA ont proposé leur aide pour officiellement traquer les troupes de l’Armée de Résistance du Seigneur que commande l’ « invisible » Kony. Trois ans après, le résultat est le suivant : Joseph Kony est toujours en fuite. Mais au nom de sa traque, les USA ont installé des bases militaires en République démocratique du Congo, en Ouganda, en République centrafricaine, etc.

Autrement dit, à travers cette campagne, Washington a solidement installé les bases militaires dans cette partie de l’Afrique particulièrement riche en minerais précieux et très sollicités par la Chine qui en a grand besoin pour son industrialisation. (Voir carte ci-dessous)

Le Nigéria fait son entrée dans la gueule du loup

Membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) depuis 1971, le Nigeria garde le record de putschs en Afrique. Le pays a connu plusieurs groupes irrédentistes parmi lesquels le Mouvement pour la Survie du peuple Ogoni (Mosop) que dirigeait l’écrivain Ken Saro-Wiwa (pendu en 1995), le Mouvement pour l’Emancipation du Delta du Niger (Mend). Le Mosop et le Mend avaient des revendications clairement formulées : gestion inclusive des ressources pétrolières. Les membres des deux organisations faisaient recours aux moyens légaux descendant dans la rue pour manifester mais n’hésitaient pas à prendre les armes pour s’attaquer au pouvoir central ou aux compagnies pétrolières, sources de leurs malheurs.

BokoHaram : un fantôme à plusieurs facettes

Crée à Maiduguri par Mohamed Yusuf en 2002, au lendemain des attentats du 11 septembre, Boko Haram évolue au gré des événements politiques nigérians et des orientations géostratégiques dessinées par les grandes puissances occidentales.

De 2002 à 2006, la secte s’inscrit dans la logique de recrutement-endoctrinement. Néanmoins, elle effectue quelques actions de violence comme pour prouver sa capacité d’action et se faire connaître. De 2006 à 2009, au fur et à mesure que le sudiste Olusugun Obasanjo s’obstinait à modifier la constitution (2006) pour briguer un troisième mandant à la tête du Nigeria, Boko Haram franchit un pallier dans la violence.

Les Etats de Bauchi, Wudil, Potiskum ,Maiduguri, Borno, Yobe, Kano deviennent le théâtre des violences incessantes. Celles-ci ont fait des morts aussi bien dans les rangs des forces de sécurité que dans la population civile et les adeptes de la secte. Son fondateur a d’ailleurs été exécuté en juillet 2009. Mais, comme cette hydre mythologique dont une tête coupée en faisait renaître 1000, Mohamed Yusuf n’est pas mort avec Boko Haram.

Quand Boko Haram s’invite dans la lutte pour le pouvoir entre le Nord et le Sud

Il est un élément qui permet de comprendre le versant nigéro-nigérian du phénomène Boko Haram. Entre 2006 et 2007, le président nigérian d’alors, Olusegun Obasanjo use de tous les stratagèmes pour écarter le candidat favori du Nord à la présidentielle.

Atiku Aboubacar qui a pourtant été son vice-président de 1999 à 2007 est tantôt accusé de corruption, tantôt exclu du parti au pouvoir, le Parti Démocratique Populaire (PDP). Déçu, il quitte le PDP et se présente sans succès à l’élection présidentielle de 2007 sous la bannière du Parti populaire de Tout le Nigéria (ANPP).

Finalement, c’est le malade Umaru Yar’Adoua qui succède à Obassanjo. Yar’Adoua est certes du Nord, mais il n’a pas le poids politique, encore moins le soutien populaire dont jouit le richissime Atiku Aboubakar que l’entourage d’Obassanjo trouve trop proche de Washington. Ce qui est sûr c’est que depuis cette brouille de plus et peut être de trop entre le Nord et le Sud, Boko Haram est devenu plus violent que jamais. S’attaquant aux écoles, églises chrétiennes et autres lieux publics. Avec ce nouveau redéploiement, l’on constate que la secte devenue le cheval de Troie de l’élite du Nord Nigéria dispose désormais d’armes lourdes. Ses troupes aujourd’hui estimées à 30 000 hommes, sont plus disciplinées, semblent plus entraînées. Bref elles sont devenues plus « professionnelles » ! Ceci fait immédiatement penser au deash en Irak c’est-à-dire une arme de chantage manipulée par des intérêts occultes…

Finalement, le 5 mai 2010, à la mort du président nordiste OumarouYar’Adoua qui n’a pas fini son mandat, le pouvoir revient au Sud avec l’élection de Jonathan Goodluck, originaire de la région pétrolifère du Delta du Niger. Les musulmans du Nord se sentent une fois de plus floués. Ils estiment que la bande à Jonathan Goodluck et Obassanjo a violé l’accord tacite qui veut que non seulement le Nord et le Sud dirigent le pays à tour de rôle, mais aussi qu’il revient à chaque partie de choisir son candidat-président.

Une disposition que le parti au pouvoir aurait violé aussi bien en 2007 qu’en 2011. On comprend par là pourquoi à l’approche de l’élection présidentielle de 2015, Boko Haram multiplie les actes de terreur qui visent sur le plan interne à fragiliser le président sudiste Jonathan Goodluck.

Pour cette mission, les grands médias jouent un rôle déterminent. Ils font une communication sélective qui consiste à communiquer sur les actions de Boko Haram et à passer sous silence les actions des forces de sécurité nigérianes qui ont fait leurs preuves à plusieurs reprises. En 2009 par exemple, l’armée nationale a infligé une cinglante déculottée aux membres de la secte, tuant son fondateur Mohamed Yusuf et un millier de ses combattants. Dans une lettre datant du 9 août 2009, Sanni Umaru qui s’est présenté comme le successeur de Mohamed Yusuf a reconnu la perte de plus de 1 000 hommes par Boko Haram. Certes gangrené par la corruption, le gouvernement fédéral n’est pas (pour l’instant) l’éléphant mort que vous présente votre téléviseur !

Le Nigéria est confronté à la guerre de quatrième génération et dans celle-ci, la guerre de l’information est un pilier central. Les mediamensonges des journaux et télévisions « presstitués » deviennent des obus de mortier qu’on tire du matin au soir. Notre poste de télévision devient un fantassin de l’ennemi installé dans notre propre salon, tirant jour et nuit en direction de notre cerveau !

Avec les financements de l’élite du Nord et ceux des acteurs extérieurs, la secte islamiste s’est suréquipée et dispose désormais d’armes lourdes ainsi que des chars. Outre les soutiens financiers et logistiques, ces islamistes terroristes bénéficient d’importantes complicités dans l’administration et dans les forces de sécurité. Ce sans quoi il n’aurait jamais été possible d’enlever plus de 200 filles dans un établissement scolaire et disparaitre sans être appréhendé. Parmi les financiers de Boko Haram, le Qatar et l’Arabie saoudite sont en tête de peloton bien sûr pour le compte de l’empire certes mais avec l’avantage de déstabiliser un acteur majeur et futur rival sur le marché du pétrole et du gaz. En 2050, le Nigéria seule aura environ 400 millions d’habitants, soit la troisième puissance démographique du monde. Cela n’arrange pas les affaires de beaucoup de gens…

La dimension occidentalo-impérialiste : fragiliser le Nigeria et écarter la Chine

Les puissances sont jalouses de leur position et des privilèges y afférents. Elles s’emploient à freiner toute concurrence, aussi petite soit-elle. En tant que triple puissance (démographique, économique et pétrolière) africaine, le Nigéria s’est involontairement attiré des ennemis hors du continent. Pour ne pas arranger les choses, l’ancien président Olesugun Obasanjo a commis le « crime » de briser le monopole des entreprises occidentales dans l’exploitation des vastes gisements de pétrole du Nigéria en ouvrant les puits au Chinois.

En effet, pendant plus d’un demi-siècle les compagnies pétrolières françaises, anglaises et étasuniennes ont régné en maîtres imperturbables dans la production pétrolière au Nigéria. Et puis, coup de théâtre ! En avril 2006, le président Obasanjo qui n’a pas reçu l’appui des Occidentaux dans sa tentative de modifier la constitution pour se maintenir au pouvoir se fâche et se tourne vers la Chine. Au grand dam de Shell, Texaco, Chevron…, les autorités nigérianes annoncent en grandes pompes avoir signé un contrat d’exploitation avec la compagnie pétrolière China National Offshore Oil Corporation (CNOOC) pour plus de deux milliards de dollars avec une prévision de production de 225 000 barils jour. Dans la même logique, le président Obasanjo a négocié un prêt d’un milliard de dollars auprès du gouvernement chinois afin de financer la réhabilitation des voies ferrées du Nigéria et acheter du matériel roulant. La partie chinoise se donne deux ans pour produire son premier baril de pétrole au pays de ken Sarowiwa et de Wole Soyinka.

Ce rapprochement Abuja-Pékin crée des insomnies dans les capitales occidentales. Perdre le contrôle du Nigéria qui produit 2,5 millions de barils par jour est un coup dur pour Paris, Londres et Washington. D’autant plus que le Nigéria et son voisin le Cameroun constituent une sorte de glacis stratégique incontournable pour le contrôle du Golfe de Guinée.

De leur côté, l’Arabie Saoudite et le Qatar s’inquiètent de voir le premier producteur africain de pétrole s’affranchir de leur tutelle. L’Iran, deuxième producteur de l’or noir au monde se moque des directives éditées par l’Arabie Saoudite et le Qatar. Le Venezuela, cinquième producteur mondial de pétrole s’est affranchi des directives des monarchies arabes et de l’impérialisme occidental depuis plus d’une décennie. Il gère son pétrole en toute souveraineté. Or, Ad vitam Aeternam, ces pétromonarchies entendent être le centre de régulation du marché du pétrole mondial. Ce qui est le seul lot de consolation que leur laisse l’impérialisme occidental.

Face aux velléités souverainistes du Nigéria, les réactions ne se font pas attendre. Chez l’Oncle Sam, on le sait, la meilleure défense c’est l’attaque ! L’administration US lance précipitamment son Commandement militaire pour l’Afrique en 2008, année où la China National Offshore Oil Corporation (CNOOC) démarrait ses activités pétrolières dans le premier pays producteur de pétrole en Afrique. Dans la précipitation, les USA n’attendent pas l’obtention d’un accord de siège pour lancer l’Africom. Il faut faire quelque chose. Point besoin d’attendre qu’un pays africain accepte d’abriter Africom pour le lancer. Six ans après son lancement, ce Commandement militaire étasunien pour l’Afrique est toujours basé à… Stuttgart en Allemagne.

Certains peuvent toujours y voir une simple coïncidence. Mais, cela n’enlève rien sur le fait que le Commandement militaire étasunien pour l’Afrique ne vise pas à lutter contre le terrorisme comme l’indique le discours officiel. Africom est le bras militaire de la diplomatie US pour contrer l’émergence d’une puissance endogène et surtout écarter la Chine de Afrique. Pour éviter que l’Empire du milieu ne s’empare de leur place de première puissance économique mondiale, les USA, incapables de fermer les industries chinoises, empêchent que celles-ci puissent accéder aux matières premières qui leur sont indispensables.

La CIA à l’œuvre

S’appuyant sur les câbles de Wikileaks, l’organisation Greenwhite Coalition affirme que pendant plusieurs années, les USA ont déployé les gros moyens pour déstabiliser le géant d’Afrique. En fouillant dans sa mémoire, le pays de Georges Bush a constaté que les troupes de l’Ecomog (EconomicCommunity of West African States Monitoring Group), la force militaire de la CDEAO (Communauté de développement des Etats de l’Afrique de l’Ouest), majoritairement constituée de militaires nigérians avait joué un rôle important (institution de cessez-le-feu) dans les guerres civiles au Libéria et en Siéra-Léone dans les années passées.

Craignant que le Nigéria utilise l’Ecomog pour supplanter l’influence des grandes puissances dans la sous-région, le président Georges Bush, fonde l’Acri (Africa Crisis Response Initiative ) en 2004. Avec l’aide de la CIA, l’Acri recrute des jeunes islamistes qu’elle forme à la collecte du Renseignement, au maniement des armes, aux techniques de survie. Les jeunes formés sont mis à la disposition de la secte BokoHaram qui s’en sert pour semer la mort !

Greenwhite Coalition constate également que la CIA a installé les camps d’endoctrinement et de formation le long des frontières poreuses du Nigéria, du Cameroun, du Tchad et du Niger. Bien plus, un autre câble diplomatique US révèle que pour conduire la déstabilisation du Nigéria, l’ambassade US au Nigéria est devenue un véritable laboratoire. Pour mieux mener le sinistre projet, Washington n’a pas trouvé mieux que Terence P. MacCulley pour occuper le poste d’ambassadeur dans ce pays. Terence P. MacCulley n’est pas un diplomate comme les autres. En plus d’être le coordinateur de la politique étrangère d’Africom, il est l’un des architectes de l’Africa Crisis Response Initiative. Son expérience est mise à contribution pour fragiliser le pouvoir fédéral afin de justifier l’intervention des pays de l’OTAN.

Il n’aura échappé à personne que les attaques de la secte islamiste se font désormais avec une précision digne d’une armée professionnelle bien entrainée ! Elle dispose d’un effectif que la rançon issue du marchandage des otages ne peut payer. Car pour enrôler, nourrir, équiper et soigner des milliers de combattants comme c’est le cas de Boko Haram, il faut avoir des financements importants et réguliers. Or le business des otages n’obéit pas à cet impératif.

Quand Michelle Obama fait le marketing des drones US au Nigéria

Pour mieux comprendre l’implication des USA dans la déstabilisation du Nigéria, il faut revisiter les derniers évènements qui se rapportent à ce pays. Le dernier en date est incontestablement la campagne « Bring Back our girls », lancée personnellement par la première dame des Etats Unis d’Amérique. Restée en retrait pendant les six premières années de présidence de son mari, Michelle Obama s’est muée en mascotte du complexe militaro-industriel US. En lançant la campagne Bringbackourgirls sur facebook, elle a légitimement attiré l’attention du monde sur le sort des 200 filles enlevées par la secte islamiste.

Mais, ce qu’on ne dit pas c’est que Michelle Obama a trouvé un nouveau ciel pour les drones US et un nouveau terrain d’actions pour les Marines et autres forces spéciales étasuniennes. Au nom de la recherche des 200 lycéennes, le président étasunien a décidé l’envoi de 70 militaires au Tchad.

Obama en a profité pour renforcer les effectifs militaires US au Nigeria. Jusqu’en mai 2014, 50 soldats étasuniens étaient régulièrement affectés à l’ambassade des USA au Nigéria. 20 Marines y assuraient la formation des militaires locaux. La campagne lancée par Michelle Obama a permis d’accroitre ce nombre.

Rappelez-vous la campagne lancée pour nous avait-on dit, traquer Joseph Kony. Elle a permis aux USA de quadriller le Congo, l’Ouganda, la RCA… Brink back our girls permet de quadriller l’Afrique de l’Ouest. Etablissant l’axe Mogadiscio-Ouagadougou, avec 12 pays sous la botte de Washington. A ce jour, 29 pays africains ont accordé le droit aux USA d’utiliser leurs aéroports. Et n’oubliez jamais que les forces spéciales sont toujours précédées des hommes de Renseignements qui collectent certes des données utiles pour les militaires, mais font de l’espionnage économique et industriel au service de l’Empire. On voit à qui profite les crimes de Boko Haram en dernier ressort. La guerre c’est le plan !

Boko Haram : un poker menteur très rentable

En français, BokoHaram veut dire : « l’école interdite ». Boko renvoie au livre Book et Haram veut dire interdit. Son contraire est Halal. Plusieurs « spécialistes » et « experts » de Boko Haram préfèrent la traduction suivante : « L’éducation occidentale est un péché ».

Cependant, il est étonnant de constater que Boko Haram ne s’attaque pas aux intérêts des Occidentaux qui sont pourtant ses ennemis objectifs si l’on en croit la traduction des « experts ». Au Nigéria, les grandes marques occidentales ne manquent pourtant pas. Les plus visibles dictent la loi dans le pétrole qui est la principale source en devises du pays.

Au lieu de s’attaquer à elles pour confirmer le caractère Haram de l’Occident, la secte préfère s’en prendre aux Nigérian(e)s dont le crime inexpiable serait d’être chrétien(e)s ou de fréquenter une école laïque. Aboubakar Shekau n’a-t-il pas revendiqué l’enlèvement des 200 filles dans une vidéo ? Quelle incohérence ! Boko Haram est donc ce que son nom n’indique pas. Autrement dit Boko Haram n’est pas ce que vous en savez.

Contrairement à Boko Haram, le Mouvement pour la Survie du Peuple Ogoni et le Mouvement pour l’Emancipation du Delta du Niger s’opposaient ouvertement aux intérêts de l’Occident. Les deux organisations s’en prenaient directement aux multinationales pétrolières et à leurs relais nigérians. En 1992, trois ans avant sa pendaison à Port Harcourt le 10 novembre 1995 par le régime de Sani Abacha, l’écrivain Saro-Wiwa (assassiné avec 8 autres militants du Mosop) indexait les compagnies pétrolières en termes : « L’exploration pétrolière a transformé le pays ogoni en immense terrain vague. Les terres, les rivières et les ruisseaux sont en permanence entièrement pollués ; l’atmosphère est empoisonnée, chargée de vapeurs d’hydrocarbures, de méthane, d’oxydes de carbone et de suies rejetés par les torchères qui, depuis trente-trois ans, brûlent des gaz vingt-quatre heures sur vingt-quatre tout près des zones d’habitation. Le territoire ogoni a été dévasté par des pluies acides et des épanchements ou des jaillissements d’hydrocarbures. Le réseau d’oléoducs à haute pression qui quadrille les terres cultivées et les villages ogoni constitue une dangereuse menace ». Poursuivi par les familles des victimes pour complicité dans l’élimination de Saro-Wiwa et ses compagnons, le pétrolier Shell a accepté de payer 15,5 millions de dollars en juin 2009.

La rançon de la mauvaise gestion

Si BokoHaram recrute avec tant de facilité au Nigéria, c’est aussi parce que les dirigeants successifs de ce pays se sont illustrés par une redistribution inéquitable des ressources pétrolières. Exemple : l’écart entre le taux de scolarisation au Sud et au Nord du pays est abyssal. Pareil pour la couverture sanitaire. Tenez ! Sur 100 000 femmes qui enfantent au Nigéria, 1 800 meurent au Nord contre 80 dans le Sud du même pays. Face à cette misère entretenue par les hommes politiques généralement empêtrés dans les affaires de corruption et de détournement de deniers publics, les populations des zones lésées sont réceptives aux manipulations.

Pour attirer le maximum de personnes qu’il a finalement converties au djihad, Mohamed Yusuf, le fondateur de Boko Haram insistait dans ses prêches sur ces inégalités. Il pointait le pouvoir fédéral comme étant la cause du chômage des jeunes. Et ces derniers étaient nombreux qui attendaient leur premier emploi après plusieurs années d’études universitaires. En usant de tous les subterfuges pour écarter le nordistes, Atiku Aboubakar et placer le malade Omaru Yarad’oua, Olesugun Obasanjo à renforcé le clivage Nord-Sud et Boko Haram prospère au Nord parce qu’il a le soutien de l’élite nordiste. Les Nordistes sont prêts à tout pour qu’un sudiste ne remporte pas l’élection de 2015.

L’issue de cette consultation électorale déterminera probablement le cours de l’histoire du Nigéria. Si un ressortissant du Sud gagne, les actes terroristes de Boko Haram vont vraisemblablement se multiplier. Un rapport circonstancié du National Intelligence Council des USA évoque d’ailleurs une probable partition du Nigéria en 2015. Par contre si un nordiste l’emporte, les données pourront changer. Les musulmans verront l’arrivée d’un des leurs à la tête de l’Etat fédéral comme la correction d’une injustice. Comme un instrument au service de l’élite nordiste du Nigéria, BokoHaram aura atteint l’une de ses missions historiques. Mais, puisqu’elle est aussi et surtout au service des puissances étrangères, Boko Haram pourra migrer vers un autre pays exactement comme l’ont fait les djihadistes takfiri abandonnant la Lybie conquise pour la Syrie de Bachar Al-Assad. En clair, ses combattants pourront être envoyés sur un nouveau front pour une mission similaire : contrer la Chine et obtenir des contrats léonins pour les multinationales occidentales.

Après le Nigéria, le Cameroun ?

Le Cameroun est la cible idéale pour les puissances impérialistes occidentales. Pourquoi le Cameroun de Paul Biya ? Comme le président centrafricain François Bozizé renversé par une coalition rebelle en mars 2013, le malheur de Paul Biya c’est d’avoir décidé de diversifier les partenaires économiques du Cameroun. Ainsi, ce pays considéré depuis près d’un siècle comme bastion imprenable de la France a largement ouvert ses portes à la Chine. En 10 ans, l’Empire du milieu a supplanté la France dans l’économie camerounaise. Gagnant progressivement tous les grands marchés : construction des barrages de Mekin et M’mvelle, construction de l’autoroute Douala-Yaoundé, construction du Complexe industrialo-portuaire de Kribi, etc.

Le Cameroun c’est aussi le verrou du golfe de Guinée et la gâchette de toute l’Afrique. On l’appelle « l’Afrique en miniature ». Déstabiliser ce pays c’est la garantie de mettre le feu à tout le Golfe de Guinée. Déjà, depuis plus de deux ans, les incursions de la secte nigériane ont presque totalement détruit le commerce de bétail dans le nord du Cameroun alors que la misère sociale est justement la raison essentielle pour laquelle la secte recrute si facilement ses djihadistes. La stratégie du chaos est donc bien en marche. Jusqu’ici, les seuls otages occidentaux attribués ou revendiqués par la secte nigériane Boko Haram ont été enlevés au…Cameroun.

Le 19 février 2013, une famille française constituée de Tanguy Moulin-Fournier et son épouse, leurs quatre fils et Cyril le frère de Tanguy sont enlevés à l’extrême-Nord du Cameroun. En visite en Grèce, François Hollande réagira tout de suite en indiquant que cette famille est entre les mains de Boko Haram. Boko Haram n’avait encore fait aucune revendication de ce rapt. Il a fallu attendre le 21 pour qu’Aboubakar Shekau revendique l’enlèvement. En novembre de la même année 2013, un autre Français, Georges Vandenbeusch, 42 ans est enlevé à Nguetchewé, localité du Nord-Cameroun. Le Conseil épiscopal du Cameroun n’a signé aucun communiqué rendant public cet enlèvement. L’instance est restée tout aussi muette après la libération de Vandenbeush le 31 décembre. Ce qui est inhabituel. Lorsqu’un prêtre catholique est en difficulté, le Conseil épiscopal prend officiellement position en condamnant l’acte. Ce qui n’a jamais été le cas pour Georges Vandenbeusch qui était pourtant présenté comme prêtre catholique. Le 5 avril 2014, les prêtres italiens Giampaolo Marta et Gianantonio Allegri, ainsi qu’une religieuse canadienne sont enlevés à Tchère, à environ 20 kilomètres de Maroua, capitale de la Région de l’Extrême-Nord Cameroun. L’enlèvement est attribué à la secte islamiste. On dirait que BokoHaram ne voit les Occidentaux qu’au Cameroun !

En fait, à travers ces enlèvements, la secte islamiste et ses financiers impérialistes veulent faire passer dans l’opinion internationale que le régime de Yaoundé est incapable d’assurer la sécurité de ses citoyens et des étrangers et ainsi préparer les esprits à une future occupation militaire du pays comme en Centrafrique.

Une nouvelle carte de l’Afrique se dessine. Les frontières issues de la colonisation n’arrangent plus ceux qui les ont tracées à l’époque. Des informations sérieuses parlent de la constitution d’un nouvel état regroupant le nord du Nigéria, du Cameroun, de la Centrafrique et le sud du Tchad et qui sera un émirat islamique comme celui qui se prépare en Irak.

Finalement, la guerre contre Mouammar Kadhafi en Libye n’est pas différente de celle qui a plongé le Mali dans le chaos. La différence entre le renversement de Laurent Gbagbo en Côte-D’ivoire et de celui de François Bozizé en Centrafrique c’est l’identité des présidents renversés. Au Nigéria, les actions de Boko Haram servent les mêmes intérêts que ceux de la Séléka en République Centrafrique. Par ces temps de faillite économique en occident, les pays de l’Otan, conduits par le nouveau couple anthropophage : USA-France veulent endiguer la pénétration chinoise et reprendre les énormes ressources naturelles disponibles dans cette partie du monde.

Il est également question de déstructurer le continent africain qui sera tout de même la première puissance démographique mondiale en 2050 avec deux milliards d’habitants. Dans cette troisième guerre mondiale qui est la lutte pour l’hégémonie planétaire, tout Etat souverain est un danger pour l’Occident et tout Etat très grand doit être divisé en entités plus facilement manipulables comme au Soudan, et comme prévu pour l’Irak.

La guerre risque d’être longue et large. La campagne d’occultation des vraies causes aussi. Et la grande force de l’impérialisme est de toujours faire porter la responsabilité de ses guerres par d’autres. Ce qui complique évidemment la compréhension des causes profondes et des objectifs finaux des conflits contemporains. Face à cela, le choix devient simple pour les africains : soit combattre pour leur libération définitive et travailler pour devenir la puissance émergente du 21ème siècle, ou alors accepter une recolonisation directe qui cette fois est bien partie pour durer 1000 ans !

Source : « Le Journal de l’Afrique n° 003 », 24 octobre 2014, Investig’Action