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L’épidémie d’Ébola est le résultat des labos militaires yankees d’Afrique de l’Ouest et d’une campagne de vaccination (Pr. Francis Boyle)

Posted in actualité, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, OGM et nécro-agriculure, résistance politique, santé, santé et vaccins, technologie et totalitarisme, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , on 31 octobre 2014 by Résistance 71

Entretien époustouflant avec le Professeur Francis Boyle, professeur de droit international et de science politique, rédacteur de la loi internationale contre le développement des armes biologiques et bactériologiques, sommité mondiale sur la question, qui nous livre ses conclusions sur cette affaire d’épidémie de virus ébola…

Troublant… Inquiétant… Révoltant…

— Résistance 71 —

 

Pour le professeur Francis Boyle une campagne de vaccination est à l’origine de l’épidémie récente du virus Ébola

 

David Lindorff & Francis Boyle

 

30 octobre 2014

 

url de l’article en français:

http://ilfattoquotidiano.fr/les-laboratoires-us-de-guerre-biologique-a-lorigine-de-lepidemie-debola-en-afrique-de-louest-interview-de-francis-boyle/

 

Francis A. BOYLE est un professeur états-unien de renommée mondiale dans sa spécialité, le droit international, qu’il pratique et dont il est un ardent défenseur. Il rédigea la loi anti-terrorisme de 1989 sur les armes biochimiques, la législation américaine mettant en application la Convention sur les armes biologiques de 1972. Titulaire par l’université de Harvard de deux doctorats, un de Droit (Magna cum laude) et un en Sciences politiques, il enseigne à l’université de l’Illinois, à Champaigne. (Source Editions Demi Lune)

 

Voici la retranscription en français de l’interview récente du spécialiste en guerre biologique, Francis Boyle(*), auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet des armes biologiques américaines, dont celui paru en français aux Editions Demi Lune « Guerre biologique et terrorisme« .

L’enregistrement audio de cette émission se trouve ici :http://prn.fm/cant-happening-102214/

* * *

T R A N S C R I P T I O N

 

David Lindorff (du site ThisCantBeHappening) : Nous avons l’honneur d’accueillir sur notre antenne le juriste (lawyer) Francis Boyle, qui s’est distingué en portant plainte auprès d’un tribunal de Malaysie contre George W. Bush et Dick Cheney pour Crime contre l’humanité. Il va nous parler de l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest. Il a une opinion assez sinistre sur cette affaire. Francis, vous êtes là ?

Francis Boyle : Merci beaucoup David de m’avoir invité. Pour contextualiser cette conversation, je suis celui qui a écrit le brouillon de la loi anti-terroriste contre les armes biologiques (Biological weapons anti-terrorism act) en 1989. Les États-Unis ont mis en place cette loi au titre de la Convention sur les armes biologiques, qui a été votée à l’unanimité par les deux chambres du Congrès US et mise en application par George W. Bush, et vous pouvez lire tous les détails dans mon livre « Guerre biologique et terrorisme », tout y est documenté…

DL : D’accord. C’est évidemment un sujet que vous connaissez très bien, et j’ai lu une interview de vous par une chaine grecque, qui était assez surprenante, où vous dites que cette épidémie n’est pas ce qu’on dit, avec cette histoire de chauves-souris qui sont venues par les airs depuis le Zaïre, et qu’il s’agirait ici d’une variante de l’ « Ébola du Zaïre » ce qui est curieux, car le Zaïre est à plus de 3500 km de là. De quoi s’agit-il à votre avis ?

FB : Oui. Entre nous, toute cette histoire ne tient pas debout. Le gouvernement américain possède trois laboratoires BSL-4 (Bio Safety Lab niveau 4). Un en Guinée, un au Libéria, un en Sierra Leone, au coeur de l’épidémie en Afrique de l’Ouest. Et ces laboratoires BSL-4 font toutes sortes de  recherches plus effrayantes les unes que les autres sur les armes biologiques.

DL : Pourquoi sont-ils situés dans ces pays ?

FB : Parce que la Guinée n’a pas signé la Convention sur les Armes biologiques, le Libéria non plus. La Sierra Leone l’a signée, mais c’est une colonie britannique. J’avais d’ailleurs contesté dès 1988 le programme du Pentagone de recherche sur la Defense biologique (Biological Defense program) – et vous pouvez le lire dans mon livre, et leur avais demandé pourquoi ils conduisaient cette « double recherche », offensive et défensive, sur les armes biologiques au Libéria – qui à l’époque était une dictature militaire sous le joug du Capitaine Doe soutenu par la CIA – en contournant ainsi la Convention sur les armes biologiques. J’ai tout ici, dans un document du gouvernement US intitulé « Biological Defense program », et vous trouverez tout ça dans mon livre : le Center for Desease Control (CDC) menait des recherches dans le domaine biologique pour le Pentagone, en Sierra Leone, déjà en 1988, et probablement même avant ça, car il a fallu construire le laboratoire. De plus, la Columbia University menait aussi des travaux dans le domaine des armes biologiques (Bio warfare) pour le Pentagone, au Libéria, dès 1988. C’est celui que j’avais contesté en parlant de contournement des termes de la BWC (Bio-Weapons Convention, ou Convention sur les armes biologiques). Voyez-vous David, tout ceci n’est qu’une vaste opération de camouflage par le CDC. Ils sont plongés jusqu’au cou dans ces horribles travaux de recherche sur les armes biologiques depuis au moins 1988.

DL : Vous avez parlé de « double recherche », pouvez-vous préciser ?

FB : Bien, voilà ce qui se passe : pour pouvoir justifier ces travaux effrayants, si vous lisez les contrats, et j’ai pu en lire un avant que tout ne soit classifié, vous y lisez : « Il pourrait y avoir cette terrible forme de maladie émergente, et nous devons développer un vaccin pour cela. Et donc, nous allons commencer à travailler sur ce virus, il est possible que nous ayons à le modifier génétiquement et… »

DL : –    (l’interviewer a un rire nerveux)

FB : Non David, ne riez pas, j’ai lu ces documents…

DL : C’est un rire nerveux, c’est que je suis horrifié !

FB : …au début des années 1980, sous l’administration Reagan, au moment où j’ai pris connaissance de tout ça, « et par conséquent, nous devons le modifier génétiquement, ou faire une chose de ce genre, pour créer un vaccin et protéger tout le monde. » C’est ce qui était écrit, et ils font ça pour tous les virus : L’ébola, la fièvre hémorragique, etc…  Si vous ne me croyez pas, lisez l’édition du New York Times de vendredi dernier, où l’administration Obama a essayé d’enterrer tout ça. Obama y déclare : « Notre politique officielle est désormais d’arrêter ce type de recherche ». Ce qui revient à admettre qu’ils en faisaient.

DL : C’était vendredi dernier ?

FB : Oui, le New York Times de vendredi dernier. Cela revenait donc à admettre qu’ils en faisaient ce genre de recherches jusqu’à vendredi dernier au moins. Et si vous jetez un oeil sur la liste de ces recherches, le virus Evola n’y figure pas. Pourquoi ? Cela ne signifie pas qu’ils ne faisaient pas de « double recherche » sur l’Ebola. Toutes ces informations sont publiques. Si Ebola avait été sur la liste vendredi, les gens auraient demandé : mais que faisiez-vous avec ce virus Ebola ? Okay ? Cet article de vendredi dans le New York Times, c’est un peu le «Smoking Gun » [la preuve irréfutable – NdT], puisqu’Obama admet que les USA ont mené ce genre de recherches. Et en consultant la documentation, j’ai pu remonter jusqu’à l’administration Reagan, avec ces néoconservateurs qui sont arrivés au pouvoir et qui voulaient des armes biologiques. Et vous pouvez aussi lire le document du PNAC [Project for the New American Centurytraduit en français ici] en 2000, ces mêmes néoconservateurs de l’ère Reagan qui écrivaient clairement vouloir développer des armes biologiques. Ils sont revenus au pouvoir avec Bush Junior, et ils ont poursuivi dans cette voie. Les néocons voulaient ces armes biologiques, et je pense que ça a vraiment commencé sous Reagan et ça a continué depuis. La deuxième administration Reagan l’a fait aussi, pas la première, mais 2e très certainement, sous l’influence de ce Richard J. Danzig qui est maintenant aux Conseils d’administration de ces sociétés « Big Pharma », et qui a établi des accords (bundle) en violation duForeign Exchange (FX) and Governement Act.

DL : A-t-on la preuve que la souche du virus Ebola qui sévit en Afrique de l’Ouest a été génétiquement modifiée ?

FB : Laissez-moi vous dire ceci : toutes les précédentes épidémies d’Ebola en Afrique avaient été circonscrites, avec un taux de mortalité de 50%. Celle-ci n’est pas « contenue » et a un taux de mortalité de 70%. Cela me fait dire que nous avons affaire à un organisme génétiquement modifié, ou OGM. Nous savons que ce type de travaux était conduit à Fort Detrick. Il y a aussi ce Docteur Kawaoka  à l’University du Wisconsin de Madison, il a admis sur sa page Web avoir modifié génétiquement le virus Eola pour le rendre plus violent. Il a aussi ressuscité le virus de la grippe espagnole, pour le Pentagone.

DL : Doux Jésus…

FB : Il a aussi fait des recherches très poussées sur la grippe, y compris en modifiant génétiquement le virus H5N1, ce virus de la grippe si dangereux qui a sévi lors de l’épidémie du SRAS [SRAS -Syndrome respiratoire aigu sévère – NdT]. Et le tout était financé par le Pentagone ou bien le National Institute of Health (NIH), ou par le CDC. Ces travaux étaient si dangereux qu’il avait dû transférer son laboratoire du Wisconsin vers le Winnipeg au Canada. Mais peut-être que les Canadiens ont dit « allez-vous-en d’ici, on ne veut pas de vous ici, c’est trop dangereux pour nous », je ne sais pas. Ce que l’on sait, c’est que le laboratoire BSL-4 Kanema de l’Université de Tulane était impliqué. Nous savons qu’ils font ce type de recherches sur les armes biologiques depuis longtemps. [Le laboratoire US de] Fort Detrick était impliqué aussi. Ils sont connus également depuis longtemps pour conduire ce genre de recherches, y compris sur le virus Ebola. Les trois laboratoires que j’ai cités ont tous été mis en place par l’USAID, qui n’est rien d’autre qu’une organisation servant de couverture pour la CIA. Je suis juste en train d’essayer de relier tous ces points entre eux, sur la base des informations que j’ai pu récolter sur ces armes biologiques, depuis si longtemps, depuis mes études à l’université de droit à Harward, et je me suis intéressé professionnellement à la question, puisque j’ai été appelé à défendre le Council for Responsible Genetics au début des années 1980, dans leur Comité sur les armes biologiques, etc…

DL : Êtes-vous en train de suggérer que cette épidémie a été déclenchée délibérément, ou bien s’agit-il selon vous d’un accident, le virus leur aurait échappé sans qu’ils le veuillent ?

FB : Vous savez David, si vous allez sur le site Web du Ministère de la Santé de la Sierra Leone – c’est une information publique – ils ont fermé le BSL-4 de Kanema cet été et ont affirmé que c’était la source de l’épidémie Ebola, car Tulane et d’autres laboratoires administraient des vaccins aux gens.

DL : Vous voulez dire, au personnel des laboratoires ?

FB : Non, aux gens, aux Africains de l’Ouest. Sur une large échelle.

DL : Mais alors il y a un vaccin ?

FB : Ils disent que c’est un vaccin, mais ce dont il s’agit, c’est un virus Ebola vivant. Ils ont affaire à un virus Ebola vivant pour ce soi-disant vaccin.

DL : (rire nerveux du journaliste)

FB : De plus, nous savons que le NIH, a travaillé avec le CDC, depuis un certain temps pour combiner le virus vivant d’Ebola avec celui du « rhume commun ».

DL : Mon Dieu. Mais pourquoi font-ils ça ? Comment justifient-ils cela ?

FB : Mais pour développer un vaccin, David.

DL : C’est comme ça qu’ils l’expliquent ?

FB : Eh oui, c’est tout ce qu’ils peuvent dire. Et donc, si vous mettez ensemble le virus vivant d’Ebola avec celui du rhume, vous obtenez quelque chose qui est aussi contagieux que le rhume commun, mais pas autant que la grippe. Et ça pourrait bien être ce à quoi nous avons affaire ici. Ce vaccin, ou appelez-le comme vous voulez, avec l’Ebola vivant et le rhume commun, a été injecté à une vaste population en Sierra Leone, et peut-être au Libéria, et c’est cela l’origine de l’épidémie, mais ne me croyez pas sur parole et allez voir le site Web du Ministère de la Santé de la Sierra Leone, et vous verrez que c’est leur conclusion sur ce qui arrive aujourd’hui, et c’est pour cela qu’ils ont ordonné la fermeture du laboratoire américain BSL-4 cet été.

DL : Est-ce pour cela qu’ils sont contents que les Cubains soient venus, plutôt que de voir les Américains arriver ?

FB : Le problème c’est qu’aucun Américain ne veut y aller, parce qu’ils savent que les USA sont derrière tout ça. Si vous regardez ce qu’ils appellent le « projet d’aide », c’est le vide total. C’est simplement une vaste mise en scène pour faire croire qu’ils font quelque chose, alors qu’en réalité ils ne font pratiquement rien.

DL : Les USA n’ont d’ailleurs envoyé aucun médecin là-bas, seulement des soldats, n’est-ce pas ?

FB : Exact. Et la raison est claire. La semaine dernière il y avait une réunion à Kanema, en Sierra Leone, avec des représentants de toutes ces organisations gouvernementales internationales, et la décision a été prise d’abandonner ces gens  à leur sort. Pas de traitement…

DL : Oui j’ai lu ça, il faut juste les laisser se soigner eux-mêmes.

FB : Ils les renvoient à la maison avec du simple Tylénol (Doliprane). Ils sont désormais livrés à eux-mêmes, et ce à quoi nous assistons est seulement une mise en scène pour faire croire que les USA font quelque chose, alors qu’ils ne font rien. Les Cubains se sont montrés très héroïques vu la situation. L’organisation Médecins sans frontières est là aussi, et certaines ONG privées également. Mais toutes les organisations gouvernementales sont absentes, en fait elles n’ont jamais voulu s’en mêler, car elles ont réalisé que derrière l’épidémie, il y avait la recherche US sur les armes biologiques, et qu’il n’y avait pas grand-chose à faire, et que tout ce qui restait à faire c’était de laisser tout cela se consumer tout seul.

DL : Ce que vous dites est vraiment convaincant et me suggère deux choses. La première est la suivante : bien que le milieu de la médecine inclut beaucoup de gens très motivés sur le plan de l’aide humanitaire, pourquoi n’avons-nous eu aucun « whistle blower » (lanceur d’alerte) sur ce sujet ? Cela semble si scandaleux et dégoutant que quelqu’un aurait dû lancer l’alerte, non ?

FB : David, si vous regardez au cours de toutes ces années, et ces informations sont du domaine public, il y a environ 27 ou 28 microbiologistes qui sont morts.[1]

DL : Oui j’ai lu ça.

FB :  27 ou 28 microbiologistes morts. Je pense que ces chercheurs ont menacé de sonner l’alarme sur ces programmes aussi dangereux qu’illégaux de recherches américaines sur les armes biologiques, et on les a tués. Et c’est pour cela que nous n’avons pas de lanceurs d’alerte ici, parce qu’ils seraient tués eux aussi. Je crois que c’est clair.

DL : Oui j’ai lu à ce sujet, la liste est impressionnante. Et il y a des histoires bizarres de personnes qui arrêtent leur voiture au-dessus d’un pont et qui sautent.

FB : Des histoires souvent ridicules. Et je crois que tous ces microbiologistes, plutôt que de sonner l’alarme, ils sont allés voir leur supérieur, au CDC ou ailleurs. Cette information a suivi son chemin et on les a éliminés. C’est pour cela que nous n’avons pas de whistle blowers. En fait nous en avions, mais ils sont tous morts, avant qu’ils n’aient pu lancer l’alerte.

DL : Avez-vous publié vous-même sur ce sujet et sur les documents dont vous me parlez ? Ou bien comptez-vous le faire ?

FB : J’ai donné des interviews. Nous avons envoyé des communiqués de presse, à l’Institute for Public Accuracy, et j’ai donné aussi des interviews. J’ai travaillé sur d’autres sujets depuis le début de cette crise, mais si vous allez sur Internet, vous verrez que je suis un peu partout…

DL : Oui, j’ai vu ça. Mais pas dans les grands médias, évidemment.

FB : Évidemment, quelqu’un a donné l’ordre de ne pas m’interviewer, et d’ailleurs, après les attaques à l’anthrax d’octobre 2001, j’ai été le premier à dire qu’il s’agissait d’anthrax militarisé (weaponized anthrax) provenant d’un laboratoire gouvernemental américain. Ce qui fut confirmé plus tard. Mais personne ne m’a interrogé. Je crois que j’ai donné en tout et pour tout trois interviews. Une à FoxNews, à Boston, j’ai donné une conférence à Harvard, et une interview à la BBC, et à une chaine de la Pacific à Washington. Je parle de tout ça dans mon livre. Cela s’est passé dans les tout premiers jours après les attaques, et après plus rien. Le grand silence. Plus personne n’a parlé avec moi. Plus personne parmi les grands médias. Ces communiqués de presse sont envoyés à plus de 8000 organes de presse tout autour du globe, tous l’ont vu. Tous savent qui je suis. Mais il est clair qu’un ordre a été donné de ne pas avoir affaire avec moi. Et donc, non, rien dans les grands médias.

DL : Et les médias grands publics dans d’autres pays ? En Russie, en Chine, ou ailleurs ?

FB : Très peu. En Grèce, j’ai donné une interview[2], mais c’est la seule. Le gouvernement US a probablement dit à ces médias de se tenir éloignés de Francis Boyle. Mais vous savez, je ne suis pas payé pour les interviews, je ne suis pas en train de perdre de l’argent, je fais ça pour informer le public, pour essayer de faire sortir la vérité. Les seuls à m’interviewer ont été des médias alternatifs comme le vôtre.

DL : Ce qui est étrange dans cette histoire d’armes biologiques génétiquement modifiées, c’est qu’il est difficile de prévoir là où elle va frapper. En supposant que ce que vous dites est exact, comment peuvent-ils penser tenir ce virus éloigné des USA ?

FB : Vous savez, M. Duncan est ici, aux USA. Il est le cas « zéro » [le premier en dehors des USA – NdT]. L’information est déjà parue, selon laquelle le Département de la Défense et le NIH ont un programme informatique qui simule tout ça, ils savent exactement ce qui va se passer, en Afrique de l’Ouest, et maintenant en Espagne, à cause de l’infirmière là-bas [apparemment guérie depuis – NdT], et ici aux USA à cause de M. Duncan, puisque c’est le cas « zéro », et donc la liste de ses contacts. Ils peuvent insérer tout cela dans l’ordinateur et voir ce qui va se passer. Dans le New York Times hier, il y avait un diagramme avec M. Duncan et tous ses contacts et leurs enfants, et chacun d’entre eux est surveillé. Sauf pour les 4000 personnes sur le bateau de croisière. Ce qui pose la question : pourquoi n’ont-ils pas mis tous les gens du bateau en quarantaine ? Au Nigéria, où ils disent avoir stoppé l’épidémie…

DL : J’allais vous poser la question…

FB : …ils ont contacté tout le monde et les ont mis sous surveillance. Mais pas les 4000 personnes sur le paquebot de croisière, et ils ont tous été relâchés sur recommandation du CDC, qui a d’ailleurs dit « il suffit d’une période de quarantaine de 21 jours », et donc tous les gens sur le paquebot ont été libérés. L’OMS (Organisation mondiale de la santé) a critiqué cette décision et dit qu’il faudrait une période de 42 jours de quarantaine. Et si vous regardez les chiffres qui sont derrière les calculs de l’OMS et qui ont abouti à cette période de 42 jours, c’est toujours avec un taux d’efficacité de seulement 98% et un taux de mortalité de 50%, et non de 70%, ce dernier taux indiquant qu’il semble bien s’agir d’un virus manipulé génétiquement et qui est bien plus dangereux que l’Ebola d’origine. Je ne suis pas sûr, mais il me semble que par sécurité, il faudrait parler de période de quarantaine de 50 jours, et d’ailleurs tous ces chiffres du CDC ou de l’OMS sont simplement basés sur le rapport risque/coût, c’est tout. Ils disent simplement que c’est moins couteux de laisser les gens partir après 21 jours, ou 42 jours, plutôt que de les garder en quarantaine.  C’est une analyse risque/coût (Cross-Benefit Analysis) au détriment de nos vies. Peut-être que nous serons comme le Nigéria, mais la différence entre le Nigéria et nous [aux USA] est que le Nigéria a retrouvé tous les contacts, alors que nous avons laissé partir dans la nature 4000 personnes de ce paquebot, et avec ces 4000 personnes, ils ont simplement appliqué les protocoles du CDC qui n’ont aucune  valeur et sont très dangereux .

DL : Et bien sûr vous ne pouvez pas mettre en quarantaine toutes ces 4000 personnes ensemble, il faut les maintenir séparées les unes des autres, pour ne pas qu’ils se contaminent les uns les autres.

FB : Absolument. Ils auraient très bien pu les garder sur le bateau pendant 42 jours en leur expliquant les raisons, avant de les relâcher.

DL : Vous faites le lien entre l’OMS et le CDC en disant qu’ils sont tous deux coupables dans cette affaire, mais l’OMS comprend de nombreux pays, il y a du personnel venant de pays qui ne sont pas alignés avec les USA. Comment est-ce que ça marche ?

FB : David, je ne me rappelle pas exactement les chiffres, mais l’OMS est financée sur la même base que l’ONU, puisque c’est une organisation spécialisée.

DL: Oui, environ 25% par les USA

FB : En effet, environ 25%, plus le fait que nous devons des milliards de dollars à l’ONU.  Et celui qui paie les musiciens choisit la musique. Je ne sais pas à quel point nous devons de l’argent à l’OMS, mais ils font ce qu’on leur demande de faire. Ils peuvent à l’occasion essayer de révéler quelque chose, mais ils ne vont pas se dresser contre nous. Toujours est-il que le CDC est trempé jusqu’au cou dans cette affaire, et ils font du camouflage, nous ne pouvez pas croire un mot de ce qu’ils disent.

DL : Ouah. Mais alors que devons-nous faire face à cette situation ? Vu que nous ne pouvons pas faire confiance au gouvernement sur ce sujet ?

FB : Mon conseil est le suivant : heureusement, selon la Constitution des États-Unis, la Santé publique ne relève pas du gouvernement fédéral. Elle dépend des États, des comtés, des villes, des communautés, des villages, des autorités sanitaires [locales]. Et donc ces autorités sanitaires locales doivent s’unir, et faire appel à des experts indépendants qui n’ont jamais participé à aucune recherche dans le domaine des armes biologiques pour le gouvernement américain, et partir de là, élaborer une stratégie pour leurs communautés. Si vous lisez les médias grands publics, ils contactent tous ces experts qui ont trempé dans des recherches en guerre biologique pour les USA.

DL : Oui, c’est un peu comme demander à des généraux de nous parler des guerres.

FB : Exactement. C’est la même chose. Vous ne pouvez accorder aucune confiance à ce qu’ils disent. Et donc, je pense qu’il y a vraiment quelque chose à faire, mais que cela doit se passer au niveau local, dans les communautés et avec les autorités sanitaires. Par exemple nous avons eu une crise ici à l’université de Droit. Les abrutis en charge de l’Université ont envoyé un juriste gouvernemental taiwanais. Et ils savaient que nous avions affaire à la tuberculose. J’ai découvert cela, et ai demandé que tout le monde passe des tests, ils ont refusé, alors j’ai lancé l’alerte. Et avec les autorités sanitaires et tous ici, nous avons finalement obtenu que tout le monde passe les tests et nous avons découvert que cinq personnes étaient infectées par la tuberculose. Heureusement on a pu les traiter et elles s’en sont sorties. Sans cela, elles auraient développé la tuberculose, qui est une maladie extrêmement contagieuse. Ce qui est sûr, c’est qui faut travailler avec les autorités sanitaires locales et des spécialistes qui n’ont jamais été impliqués dans des travaux de guerre biologique pour le gouvernement des USA. Malheureusement nous avons 14 000 scientifiques qui participent à ces affreuses recherches en armements biologiques pour le compte du gouvernement des USA, je les appelle les « scientifiques de la Mort », et plus de 1500 laboratoires aux États-Unis qui font ce type de recherche. Vous ne pouvez pas leur faire confiance.

DL : Combien de laboratoires ?

FB : 1500

DL : Mon Dieu. Alors que nous ne sommes pas censés en faire.

FB : C’est exact. Ce genre de travaux de recherche constitue un crime selon les termes de la loi antiterroriste contre les armes biologiques que j’ai écrite, et nous avons dépensé 79 milliards de dollars depuis le 11 septembre 2001 dans ce domaine de recherche, ce qui en dollar constant, représente le double de ce qui a été dépensé pour le projet Manhattan pendant la Seconde Guerre mondiale pour développer la bombe atomique.

DL : Mais ils disaient que c’est défensif.

FB : Oui, ils disaient que c’est pour protéger le peuple américain de virus émergents comme l’Ebola. Mais regardez autour de vous. Vous pouvez voir qu’ils n’ont rien fait pour protéger qui que ce soit.

DL : S’ils travaillaient sur un vaccin depuis les années 80, ils devraient l’avoir maintenant, non ?

FB : Soit ils devraient l’avoir, soit ils l’ont, et c’est dans les tiroirs au fin fond du laboratoire de Fort Detrick, mais ils ne nous le disent pas, et ils ne l’ont donné qu’aux plus hauts dirigeants de notre gouvernement. C’est très similaire aux attaques à l’anthrax d’octobre 2001, et le fait que tout le monde à la Maison-Blanche prenait du Cipro [antibiotique prévenant les effets de l’anthrax – NdT]. Mais bon, je ne sais pas s’ils l’ont. Soit nous avons le vaccin, soit tout cet argent a été dépensé en pure perte, soit (et ce n’est pas incompatible) ils l’utilisent pour développer des armes biologiques. Faites votre choix. Je dois vous laisser. Merci de l’invitation.

DL : Merci Francis d’être venu si rapidement à notre antenne.

 

(*) Francis A. BOYLE est un professeur états-unien de renommée mondiale dans sa spécialité, le droit international, qu’il pratique et dont il est un ardent défenseur. Il rédigea la loi anti-terrorisme de 1989 sur les armes biochimiques, la législation américaine mettant en application la Convention sur les armes biologiques de 1972. Titulaire par l’université de Harvard de deux doctorats, un de Droit (Magna cum laude) et un en Sciences politiques, il enseigne à l’université de l’Illinois, à Champaigne. (Source Editions Demi Lune)

 

Traduction: IlFattoQuotidiano.fr

La « crise ébola » vue par un virologiste lucide et non corrompu…

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Excellente analyse à lire et diffuser sans modération…

— Résistance 71 —

 

Ébola : “C’est une affaire politique: une épidémie sans morts n’ est pas crédible”

 

Interview du Dr Carlos Arturo Guerrero, virologue colombien

 

Entretien avec Fernanda Sanchèz Jaramillo

 

29 Octobre 2014

 

url de l’article en français:

http://tlaxcala-int.org/article.asp?reference=13776

 

En Español:

http://www.es.lapluma.net/index.php?option=com_content&view=article&id=6172:2014-10-21-15-53-47&catid=58:opinion&Itemid=182

 

Grâce aux grands médias les virus comme Ébola ont provoqué la paranoïa chez les gens et génèrent des dividendes pour les entreprises pharmaceutiques. Le Dr. Carlos Arturo Guerrero explique pourquoi il n’y a pas réellement de danger que ce virus atteigne la Colombie et d’autres pays d’Amérique latine. 

Interview du Dr. Carlos Arturo Guerrero, chirurgien et virologue colombien, professeur dans les domaines de la biologie cellulaire et moléculaire, la biochimie, la génétique, le cancer et la virologie, chercheur à l’Université nationale de Colombie.

FSJ: Avant, les virus se transmettaient entre animaux sans atteindre les humains, pourquoi semblent-ils désormais passer si facilement de l’animal à l’homme?

CAG: La raison principale est que les humains détruisent l’habitat des animaux qui sont des réservoirs naturels. Deuxièmement, parce que nous allons dans des zones où coexistent les virus et les hôtes vivants, qui hébergent des parasites. C’est de cette manière que les humains ont contracté la variole, la dengue et le paludisme, entre autres.

Y a-t-il un réel danger que le virus Ébola atteigne des pays comme la Colombie, le Venezuela et le Chili, où on observe déjà une panique à ce sujet?

Aucun, parce que nous n’avons pas d’agent naturel de transmission. La seule possibilité viendrait de l’arrivée de voyageurs mais c’est facilement contrôlable : il suffit d’isoler les patients et d’éviter tout contact avec leurs fluides et sécrétions. Il faut un contact étroit et direct avec le patient [pour être contaminé]. 

Il n’est pas vrai que la transmission se fasse facilement par l’air, par la toux ou les éternuements. Cela se produit lorsque les virus sont déjà adaptés à l’espèce comme le virus de la grippe humaine. 

Pour affecter d’autres espèces, les nouveaux hôtes doivent absorber des milliers ou des millions de particules simultanément et de manière répétée. Si un virus d’une autre espèce affecte l’homme aussi facilement, comme c’est le cas pour le virus de la grippe (un éternuement une demi-heure auparavant suffit), c’est parce qu’il a été intentionnellement manipulé dans ce but. Dans la nature, cela est impossible. Le grand ramdam est entretenu par les médias au service des entreprises pharmaceutiques et des intérêts des USA. Pour cela, ils peuvent compter sur l’ OMS et les médias comme CNN; les médias nationaux ne font que répéter ce que les autres disent.

 

Pourquoi les épidémies se produisent-elles toujours dans des pays pauvres avec des systèmes de santé déjà fragiles?

La pauvreté est liée à des conditions insalubres (pas d’eau potable, pas d’égouts, les maisons sont construites de façon précaire etc.), où il n’y a pas d’accès facile, rapide et en temps utile aux systèmes de santé. De plus, dans ces zones, les faibles revenus et / ou le manque de connaissances ne permettent pas à la population de se nourrir convenablement. Par conséquent, ces facteurs ont un impact sur le système immunitaire, abaissant les défenses contre les virus et les parasites communs. Les virus affectent davantage le mal-nourri que le bien-nourri. 

Un autre aspect à prendre en compte est la manie consistant à rendre responsable seulement le virus ou le micro-organisme de l’épidémie. Cela est faux ! Tous les épidémies qui ont frappé l’humanité (voir encadré) ont en commun une ambiance de stress aigu ou chronique, généré par la pénurie économique, la guerre ou les catastrophes géographiques ou climatiques. 

Par exemple, les bactéries (de peste bubonique) qui ont balayé la population au Moyen-âge n’ont  pas disparu, elles vivent toujours parmi nous, mais il n’y a pas épidémie. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a plus les conditions du Moyen-âge. 

Il en va de même avec le virus de la grippe, la bactérie du choléra, le typhus etc. Ils sont avec nous et vivent avec leurs hôtes près de nous, mais il n’y a pas d’épidémie. Celle-ci apparaîtra si les conditions de stress, de malnutrition, et autres prennent des proportions de masse. 

Dans les pays appauvris d’Afrique et d’Amérique du Sud, les micro-organismes ont tué la population sensible, à cause de ses conditions  de malnutrition. Les survivants sont des réservoirs et ces nouvelles épidémies ne se propageront à partir d’eux que si les conditions sociales et économiques le permettent.

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) s’est réunie les 29 et 30 septembre avec des représentants des autorités de santé, des chercheurs et des entreprises multinationales pharmaceutiques afin de discuter de vaccins contre le virus Ébola. Quelle est la responsabilité de l’OMS dans l’alerte générale créée dans le cas du virus Ébola et dans le passé avec le virus H1N1?

Depuis des années, la communauté scientifique dénonce le fait que les entreprises pharmaceutiques contrôlent l’OMS. Celle-ci est devenue un appendice des boîtes pharmaceutique et elle autorise de manière impudente les «cartes» de couleurs qui indiquent quand déclarer une épidémie ou pas. 

L’impudence a commencé à partir de «l’épidémie» de virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Ils l’ont bien maniée, ont acquis de l’expérience et  réussi à tromper le monde, y compris la communauté médicale clinique. 

Le virus du VIH n’a pas été isolé, aucun scientifique ne peut reproduire en laboratoire le modèle infectieux parce qu’aucun laboratoire scientifique ne le possède. En virologie, c’est ce qui est la clé. On doit démontrer la relation entre le nombre de virions* (particules infectieuses) qui s’ajoutent à une cellule (appelée MOI) et la réaction qui se produit à l’intérieur de la cellule pour établir la corrélation avec la pathologie. 

Cela, on n’a jamais été en mesure de le faire parce que lors de la manipulation du sérum de patients infectés, on peut faire des erreurs graves parce que nous avons des centaines de particules normales dans nos cellules qui se comportent de manière similaire à ce que le VIH est censé faire. Cela signifie que tout ce qui a été publié à ce jour est en grande partie un subterfuge technique. Mais ils ont vendu des millions de dollars en médicaments et selon eux, ils ont guéri ou tué parce que les mécanismes biologiques normaux appelés transcription inverse sont affectés. 

L’indécence a été évidente avec «l’épidémie» de H1N1 : on a déclaré une épidémie inexistante et on a fait pression sur les gouvernements pour qu’ils se « préparent » en achetant des médicaments vendus par les boîtes pharmaceutiques US. 

En Colombie, le ministre de la Santé Diego Palacios (2009-2010) a acheté pour 27 millions d’Euros de « Tamiflu » et un an et demi plus tard, on a jeté le médicament qui était périmé. [En France, Mme Roselyne Bachelot, ministre de la Santé de Sarkozy, a, elle, fait acheter 50 millions de doses du même Tamifl(o)u pour 670 millions d’Euros, dont, officiellement, seulement 6 millions de doses ont été administrés. Pour une annulation de commande, la dame au tailleur rose a du payer des indemnités de rétractation aux labos fournisseurs. Il n’est pas inutile de préciser que le Docteur (en pharmacie) Bachelot a travaillé pendant douze ans pour l’industie pharmaceutique-NdT]

Les chauffeurs de taxi, les réceptionnistes et toute personne au contact du public portaient des masques et des gants. Ils ont vendu des milliards de dollars de médicaments pour une épidémie inventée. La presse de caniveau alimente ces campagnes de terreur, en reprenant irrationnellement ce que dit l’OMS.

Est-ce un hasard si après l’apparition de la première personne infectée, le patient zéro, par un virus quelconque, par épidémie ou pandémie, apparaît aussi le moyen probable de guérison par un vaccin?

Non, parce que la santé s’est convertie en une affaire très rentable pour les entreprises pharmaceutiques. Nous vivons à une époque où on invente des épidémies, on exagère et on pervertit les connaissances scientifiques pour inciter les gens à acheter des médicaments ou à se faire vacciner. 

Par exemple, on a donné le Prix Nobel à  celui qui a trouvé le vaccin conte le papillomavirus et ça a été la base idéale pour le lancement de la vaccination de masse. Actuellement, l’industrie pharmaceutique privé contribue financièrement aux prix décernés. 

En ce qui concerne le papillomavirus, dire que c’est le virus du cancer du col utérin est un mensonge. Je dois préciser qu’il n’y a aucun virus producteur de cancer. Si cela était vrai, cela signifierait que le cancer du col utérin est contagieux, puisque le virus l’est. S’il était vrai qu’il produit le cancer, les personnes atteintes par le virus devraient avoir un cancer en peu de temps puisque le virus se réplique rapidement. 

Cela n’arrive pas parce que le virus tout seul n’est pas responsable du cancer, il contient même des molécules qui inhibent la prolifération des cellules (une caractéristique du cancer). Les statistiques indiquent que de nombreuses femmes atteintes d’un cancer du col utérin ont le virus, elles peuvent l’avoir dès l’enfance, alors que le cancer apparaît à l’âge adulte; donc, cela explique que la présence du virus n’est pas la seule cause d’apparition de la maladie. D’autres facteurs sont requis, comme la présence de bactéries agressives, un déséquilibre nutritionnel et immunitaire pendant de nombreuses années. 

Les papillomavirus habitent normalement la peau et des voies digestives. Ils se trouvent chez des nourrissonnes dont le vagin peut être contaminé par les fèces, il n’est donc pas sûr qu’il se transmette uniquement par la voie sexuelle. Donc, je pense qu’il est irresponsable de faire des vaccinations de masse, il serait plus correct de les réserver  à certains groupes à risque comme certains pays le font. L’arrière-plan de la vaccination de masse est le business des multinationales pharmaceutiques. 

Il en va de même avec de virus du chikungunya. Il a d’abord été breveté, puis on a développé des médicaments qui atténuent les symptômes et le vaccin, mais il y avait un problème: les usagers étaient peu nombreux, car il était restreint à certaines régions. 

Ce sentiment a été exprimé par le Journal de l’Institut national de la Santé des USA, où on écrit sans honte que les résultats seraient meilleurs si le marché était plus grand (Chikungunya virus and prospects for a vaccine). Et voilà que, tout d’un coup – quelle coïncidence ! – le virus se propage dans le monde entier!

 

Outre les retombées économiques, la hausse des actions en bourse, pour des multinationales comme  GlaxoSmithKline, quels autres objectifs poursuit-on avec la «paranoïa» sur les épidémies et les pandémies ?

Il y a longtemps que les USA ont l’antidote et le vaccin. On peut trouver ça sur Internet, ils ont tout breveté –évidemment, l’ antidote efficace doit être un secret militaire -, ils ont intérêt à créer la panique. De toute évidence ils jouent avec le feu. 

Les infections sont la meilleure et la plus efficace arme politique pour soumettre les adversaires. Il vaut mieux avoir un nombre (limité) de morts que de risquer une guerre totale contre d’autres puissances concurrentes comme la Chine. Les USA ont déjà fait des manœuvres conjointes dans le cadre de ce qu’ils appellent  l’ Alliance Pacifique qui comprend l’Australie et le Japon; les USA ont averti la Chine qu’ils ne vont pas faire de cadeaux. Ce n’est pas un jeu, il en va de la survie de l’empire. 

Pour leur survie, les USA ont besoin du plus petit marché, du plus insignifiant. La crise du capitalisme le justifie. Ils se noient dans leur propre production et ont besoin de la vendre au monde pour sortir de leur crise.  Tous les marchés sont bons à prendre, si petits qu’ils soient en apparence. 

Dans la guerre économique ils font feu de tout bois. L’autre chose dont ils ont besoin ce sont des ressources naturelles, en particulier celles qui sont le fondement de l’avenir : des éléments peu connus (j’ai oublié comment ils s’appellent) [coltane et terres rares, NdT) nécessaires pour développer les supraconducteurs et d’autres technologies. Et ils se trouvent en en Afrique.

 

Ils ont besoin de justifier la militarisation de l’Afrique. Le jeudi 16 octobre Barack Obama, le président des USA, a annoncé l’envoi «humanitaire» de troupes en Afrique. C’est une affaire politique et économique. Une épidémie sans morts n’est pas une épidémie crédible. Ce sont des morts « nécessaires » pour que la panique gagne.

En outre on a répandu la rumeur que le vaccin est très cher, car on investit dans la recherche pour vacciner des pauvres mais ce sera rentable avec les voyageurs en provenance des pays riches. C’ est ce qu’ils ont fait avec le chikungunya. Les épidémies apparaissent dans des zones appauvries, mais importantes pour le tourisme. Le business futur consistera à promouvoir le tourisme et le vaccin, une vraie aubaine, et ils ont le pouvoir des médias pour le faire.

Peut-on parler d’une « Pharmafia » qui grossit avec le soutien de l’OMS et des médias?

C’est une mafia plus puissante que les cartels des drogues psycho-actives et ils gagnent plus que les marchands d’armes, et avec un avantage sur eux : tout est légal et ils font même figure de «bienfaiteurs». Ils influent sur les campagnes politiques, ils font et défont les présidents, manipulent les revues scientifiques, ils tripatouillent les résultats de recherches sur des produits, ils disposent d’une gamme d’avocats et d’autres bureaucrates pour obtenir des brevets rapidement. 

La façon la plus commune de faire en sorte que tout «aille bien» est de donner des cadeaux aux « médecins prestigieux ». Par exemple, ils sponsorisent leurs congrès, financent leur participation à ces congrès ou à des réunions, et,  à l’occasion, leur payent des soldes mensuelles.  Cette pratique aberrante est considérée comme normale par les cliniciens. La meilleure façon d’assurer la vente d’un produit est de «gagner les cœurs» des médecins.

Que faudrait-il pour que la médecine sociale l’emporte sur la médecine de profit ?

Pour résoudre les problèmes de santé, il y a plus important que de de créer des milliers d’hôpitaux, c’est d’avoir les ressources nécessaires pour bien manger, pour résoudre l’aspect nutritionnel. L’accès aux connaissances est important pour avoir une alimentation adéquate. Autrement dit, il faut  un réel bien-être économique. 

Ces connaissances, les riches les ont déjà. C’est pour ça que dans les pays développés, on ne voit pas de riches gros. Tous les riches du monde sont minces parce qu’ils sont dans le coup. De nos jours, bien manger coûte cher.

Les gens du peuple ne consomment pas suffisamment de vitamines et de minéraux et absorbent plus de glucides et de gras saturés que nécessaire, ils sont dans un stress chronique, ils fument, ingèrent de grandes quantités d’alcool, font peu de sport. Tout cela entraîne que des micro-organismes suscitent facilement des maladies et qu’ils soient plus sujets au cancer, au diabète, à l’obésité et à l’hypertension.

 

Épidémies:

 

1918 grippe “espagnole”

1957 grippe “asiatique”

1968 grippe de “Hong Kong”

1976 Grippe porcine (USA)

1984 SIDA (“Haïti” “Afrique”)

2001 Anthrax “Al Qaïda”

2003 Syndrome respiratoire aigu sévère lié au coronavirus (SRAS), Asie

2003 virus de “Babylone”

2005 grippe aviaire (“chinoise”)

2005 Chikungunya, La Réunion

2009 « grippe du Mexique »

2010 Grippe porcine

2013 Ébola