Archive pour juillet, 2014

Résistance au colonialisme: Un exemple (canadien) de la vaste fumisterie de l’ONU…

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La fourberie de l’ONU

 

Mohawk Nation News

 

Avril 2013

 

url de l’article original:

http://mohawknationnews.com/blog/tag/section-109-of-the-bna-act-1867/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Le Canada n’est pas une démocratie constitutionnelle. Ils suivent leur règlementation interne et non pas la règle de la loi (naturelle). Comme toute entreprise, le but est de fournir des dividendes toujours croissants aux actionnaires. Dans le cas de Thahoketoteh de Kanekota, la cour de justice fédérale du Canada a refusé de transférer la question constitutionnelle de la section 109 de la loi du BNA de 1867 (British North America Act de 1867) et de la loi sur la Constitution de 1982 (NdT: la citoyenneté canadienne n’existe que depuis… 1947 ! et même avec un passeport canadien, tout citoyen est sujet de la reine d’Angleterre, la naturalisation canadienne demande un serment d’allégeance à la reine d’Angleterre…). Maintenant la cour suprème du Canada refuse d’entendre l’appel des Chipewyan d’Athabasca (province d’Alberta) au sujet du projet d’extension d’exploitation minière de Jack Pipe Mine sur leur territoire.

Dans les années 1920, le Canada a exclus tous les peuples indigènes de toutes organisations internationales et de protection des droits de l’Homme. Nous fûmes tous placés sur la voie du génocide et de la disparition forcée.

En tant qu’alliés indépendants de la Grande-Bretagne, la Confédération Iroquoise n’a jamais accepté de faire partie du Canada. En 1920, nous avons pétitionné la cour suprême du Canada pour légiférer sur l’illégalité de la loi sur les Indiens (Indian Act) et de l’interférence avec le ministère des affaires indiennes. Le Canada a refusé que la cour suprême n’entende notre cas sur l’avis personnel de Duncan Campbell Scott du ministère des affaires indiennes. Nous avons pétitionné le gouverneur général du Canada (NdT: Nommé toujours jusqu’à aujourd’hui par le roi ou la reine d’Angleterre), qui envoya la pétition à… Duncan Campbell Scott !…

La Grande-Bretagne a illégalement mal géré notre fond fiduciaire indien en croissance permanente à plus de 70 000 milliards de dollars, a aloué nos terres sans aucun consentement et commença à donner le droit à l’auto-gouvernement aux colons européens implantés. Ils voulurent nous assimiler et forcer leurs lois sur nous.

En 1923, nous fîmes une demande pour rejoindre la Société des Nations (NdT: SDN, mère de l’ONU qui fut créée après la 1ère guerre mondiale), une entreprise/corporation établie par les banquiers (NdT: tout comme celle qui lui succéda… l’ONU dont la QG est construit à New York sur un terrain “donné” par la famille Rockefeller…). Le chef de la Confédération Iroquoise Deskaheh envoya une pétition à la reine de Hollande qui la fit suivre à la SDN. La Grande-Bretagne fit pression sur la Hollande pour que celle-ci enterre notre demande.

Deskaheh alla à Genève avec le soutien de l’Estonie, de la Perse (aujourd’hui l’Iran), de l’Irlande et du Panama pour que la cour permanente internationale de justice confirme que nous étions un “état”. Ils refusèrent d’entendre notre plaidoirie. L’empire britannique fit alors pression sur tous nos soutiens. Nous avons alors essayé le tribunal arbitral de La Haye. Un conseil de l’ordre illégal canadien déclara notre gouvernement de la confédération des six nations iroquoises comme ayant été remplacé par un conseil émanant de la loi sur les Indiens (Indian Act), enterriné par l’entreprise/corporation Canada.

Le 25 octobre 1924, la Gendarmerie Royale du Canada (GRC) éjecta les chefs de la confédération iroquoise de la Maison du Conseil pour installer un conseil émanant de la loi sur les Indiens, ainsi que les lois émanant de l’Indian Act et ce de manière tout à fait illégale dans le pays. Une résolution fut promptement adoptée déclarant que Deskaheh ne représentait plus les Six Nations iroquoises. Il fut assassiné peu de temps après par des agents de Duncan Campbell Scott.

Notre droit d’adjudication neutre permettant de nous représenter nous-mêmes fut annulé. Des nations à travers le monde adoptèrent la même position, décrétant que tous les indigènes devenaient un “problème interne”. Nous fûmes tous exclus d’être considérés membres à égalité de la société internationale des nations. Nous avons maintenu notre nationalité au travers de tout cela.

En 1948, la délégation canadienne emmenée par Lester B. Pearson s’est abstenue de voter pour la déclaration des droits de l’Homme de l’ONU. Les politiciens canadiens ne voulaient pas que les corps constitués internationaux des droits de l’Homme questionnent et analysent leurs violations de nos droits humains. Une “culture des droits de l’Homme” n’a jamais existé au Canada.

Aujourd’hui, l’ONU est une corporation ayant un département international des affaires indiennes qui essaie de renforcer la colonisation, soutenu en cela par la puissance létale des états ayant des armes et menaçant ceux qui résistent. Ce génocide à l’échelle nationale et internationale prendra bientôt fin tandis que de plus en plus de nations se séparent de la grille de contrôle des Nations-Unies (comme les pays du BRICS et une alliance de 180 nations). Comme Bob Marley l’a si bien chanté dans “Babylon System”, “Nous refusons d’être ce que vous voulez que nous soyons, nous sommes ce que nous sommes et c’est comme çà que cela sera.”

William A. Schabas. “Canada and the Adoption of the Universal Declaration of Human Rights”. 1998

Supreme Court refuses Athabasca/Chipewyan Constitutional challenge

Parlementaire du pays du goulag levant (ex-USA): « Fermez la CIA ! »…

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L’ancien parlementaire américain Ron Paul: “Fermez la CIA!”

 

RT

 

28 juillet 2014

 

url de l’article original:

http://rt.com/usa/176208-ron-paul-cia-torture/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

L’ancien parlementaire Ron Paul se fait l’avocat de l’abolition de la CIA dans un écrit où il condamne la CIA et ses pratiques controversées d’interrogatoire renforcé (NdT: doux euphémisme pour torture…).

Dimanche, le député en retraite a écrit sur le site internet du Ron Paul Institute for Peace and Prosperity que “Les opérations secrètes de la CIA dans le monde ont mené à la destruction de pays et de sociétés et à un ressentiment sans précédent envers les Etats-Unis.”

Pour notre propre sécurité, mettons un terme à la CIA” a insisté Paul, qui a servi au congrès américain pendant trois décennies et qui fut trois fois candidat aux élections présidentielles avant de partir en retraite l’an dernier.

Bien que le gouvernement américain ait largement contrôlé les pratiques sordides de torture de la CIA, Paul écrit qu’une décision récente prise de l’autre côté de la mare devrait servir de rappel que l’agence de renseignement devrait être mise au rencart une fois pour toute.

La semaines dernière, la cour européenne des droits de l’Homme a dit que le gouvernement américain a transféré des individus dans des centres de détention secrets en Pologne (et sûrement ailleurs) où ils furent torturés loin des yeux du public. Le gouvernemet polonais a été ordonné de payer des centaines de milliers de dollars de dommages et intérêts à deux victimes pour n’avoir rien fait pour arrêter la pratique de la torture sur le sol polonais”, a écrit Paul.

D’après Paul, la décision du tribunal marque la première fois qu’un corps européen ait connecté un nation de l’UE avec des pratiques de torture. Néanmoins, Paul écrit, “Le gouvernement Obama refuse d’admettre que de telles facilités existent ou aient existé et clâme au contraire que de tels programmes d’interrogation renforcé n’existent plus depuis 2009.

Nous ne pouvons qu’espérer que ceci soit vrai, mais nous devrions toujours nous méfier des promesses du gouvernement. Après tout, ils nous ont promis qu’ils n’utilisaient pas la torture et nous ne l’aurions probablement jamais su (officiellement) si des photos ou autre information n’avaient pas été fuitées à la presse,” a ajouté Paul.

Une fois de plus, la transparence est le problème, ajoute t’il, alors que les Américains continuent d’attendre la diffusion éventuelle d’un rapport du comité sénatorial du renseignement sur le programme de torture de la CIA, rapport qui a été étouffé et auquel on a mis des bâtons dans les roues depuis des années et qui mena momentanément le ministère de la justice à enquêter sur des accusations de mauvaises pratiques pour les branches exécutive et législative.

Dans le même temps, l’ancien directeur de la CIA George Tenet et d’autres officiels passés et présents de la CIA sont rapportés être en train de préparer frénétiquement une réponse à la diffusion planifiée d’une version non classifiée de 6500 pages en provenance du comité sénatorial sur le renseignement au sujet des pratiques de torture de la CIA. L’agence a déjà été prise à enregistrer dans les ordinateurs des enquêteurs du sénat l’an dernier, afin de voir quelles informations seraient contenues dans le rapport. Ceux qui ont vu le rapport ont dit qu’il commente en plus de détails les pratiques brutales de la CIA, plus que ce qui a jamais été révélé jusqu’à présent”, insiste Paul, lui donnant encore plus de raison pour appeler à l’abolition d’une des agences les plus secrètes du gouvernement américain.

Bien sûr, la CIA n’est pas la seule entité qui a mérité les foudres de l’ancien parlementaire (NdT: Il faut noter que Ron Paul est une figure politique américaine et que tout le monde le connaît…). En plus de toutes les années de campagne pour mettre fin à la banque de la réserve fédérale américaine, Paul a appelé également pour la fermeture de la Federal Emergency Management Agency et de la Transportation Security Administration.

Résistance au colonialisme: De la controverse de Valladolid aux massacres de Gaza… Le colonialisme fléau de l’humanité…

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Enfin quelques articles commencent à sortir liant la cause originelle du « conflit en Palestine » pour ce qu’il est vraiment: une affaire coloniale ! Cette affaire ne trouvera pas de solutions avec l’occident et son empire dominant anglo-américain pour la simple et bonne raison, comme exposé ici, que cet empire est fondé, bâti, sur des terres colonisées, volées, usurpées à la fois en Amérique du nord (Etats-Unis et Canada), mais aussi de tous les territoires toujours sous le joug du Commonwealth de la « couronne » britannique, à savoir la City de Londres et sa Banque d’Angleterre représentant les intérêts de la famille Rothschild et des grandes familles banquières ainsi que du Vatican ; ce même Vatican à l’origine de la « doctrine chrétienne de la découverte » sur laquelle se fonde toutes les colonies occidentales depuis 1492 (bulles papales Romanus Pontifex de 1455 et Inter Caetera de 1493). La solution n’est pas non plus avec l’ONU qui est une entreprise vassale des banquiers et qui agit dans l’intérêt de l’oligarchie.

Dans les années 1970, israël et les sionistes avaient invité et fait envoyé en Israël, les représentants d’un grand nombre de « conseils de tribus/bandes » amérindiens, conseils représentant l’administration coloniale sous les lois fédérales sur les Indiens. Le but propagandiste était le suivant: Convaincre et propager l’idée que les Indiens des Amériques étaient comme les Hébreus cherchant leur « retour à la terre », assimilant ainsi les luttes pour l’auto-détermination indigène à la lutte pour la survie de l’état d’Israël, alors qu’il est tout à fait évident que si parallèle il y a à faire, c’est celui de la cause autochtone indienne et celle des Palestiniens. Cela avait marché ! Bon nombre de leaders Indiens et d’intellectuels, universitaires amérindiens avaient embrassé l’idée et le soutien à Israël. L’American Indian Mouvement (AIM) quant à lui soutenait la cause palestinienne, qu’il voyait, à juste titre, comme une lutte anti-coloniale. L’article ci-dessous éclaire sur la question coloniale…

— Résistance 71 —

 

De Valladolid à Gaza

 

Brahim Senouci

 

28 juillet 2014

 

url de l’article:

http://www.michelcollon.info/De-Valladolid-a-Gaza.html?lang=fr

 

Israël c’est le nouveau Cortès, chargé de faire régner la loi de l’Occident sur cette terre qu’il aura auparavant débarrassé de sa population par le massacre ou la domestication. Etre solidaire de la Palestine aujourd’hui, c’est se battre contre cette perspective et militer pour une démocratie monde dans laquelle l’égalité entre les hommes, tous les hommes, deviendrait la règle….

Au 16ème siècle, la puissance espagnole est à son apogée. Ses bateaux traversent l’Atlantique, conquièrent l’Eldorado américain et font main basse sur les extraordinaires richesses qu’il recèle. Les populations indigènes leur facilitent la tâche. Elles ne connaissent pas les armes et, en dépit de leur nombre, finissent par se soumettre à un petit détachement espagnol conduit par Hernan Cortès.

Des colons s’installent dans ces régions et accumulent des fortunes considérables tirées de l’exploitation d’immenses terres et d’une main d’œuvre constituée d’esclaves peu enclins à se rebeller.

Les nouveaux maîtres en profitent pour leur infliger des corvées épuisantes, exercer sur eux des sévices sexuels, des tortures pouvant aller jusqu’à la mise à mort.

Il s’est tout de même trouvé des Espagnols pour s’émouvoir du sort de ces malheureux et porter plainte devant l’Eglise. Pour leur défense, les colons soutiennent que, au vu de leurs coutumes « barbares », ces indigènes ne méritent pas d’appartenir à l’espèce humaine et que, de ce fait, il est licite de les traiter comme des animaux ordinaires. Un débat s’ensuit et débouche sur la fameuse controverse de Valladolid. De nombreuses personnalités, religieux, philosophes, sont requises. C’est ainsi qu’en 1550 a lieu ce que l’Histoire retiendra comme le premier débat sur les droits de l’homme. La question posée est simple : « Les Indiens ont-ils une âme ? ». L’affrontement se cristallise rapidement entre le père Bartolomé de Las Casas et Ginès de Sepùlveda, ami d’Hernan Cortes, chanoine de Cordoue. La thèse de ce dernier est simple : Dieu a donné à l’Espagne des royaumes inférieurs sur lesquels étendre son pouvoir pour Sa gloire. Dans cette optique, les Indiens sont des « animaux » nés pour être sous le joug des Espagnols. De l’autre côté, le père Bartolomé de Las Casas, âgé de 27 ans, plaide pour respecter leur dignité, allant jusqu’à s’opposer juridiquement aux conquistadors en imposant un territoire protégé, sans esclaves, sans violence. C’est lui qui remporte la mise ! Le sort des indiens est ainsi quelque peu adouci. Ils doivent toutefois se convertir par la force au christianisme. L’épilogue de la controverse est beaucoup plus sombre. Les colons, ayant perdu la masse d’ouvriers dociles et corvéables à merci dont ils disposaient, se mettent en quête de « chair fraîche ». L’Afrique la leur fournit. C’est ainsi que naît le sinistre commerce triangulaire, tragédie des Noirs qui a enrichi des trafiquants sans scrupules dont la fortune s’exhibe dans les somptueux hôtels particuliers de Nantes ou de Bordeaux, hôtels dont les frontons s’ornent, encore aujourd’hui, d’une « tête de nègre »…

IL EST TELLEMENT LOIN, LE 16EME SIECLE. LES CHOSES ONT BIEN CHANGE DEPUIS… VRAIMENT ?

Certes, l’esclavage et les conversions forcées ont disparu. Les indigènes d’hier vivent dans leur grande majorité dans des pays libres. Les Occidentaux ont fini en effet par se soumettre à la volonté d’indépendance des peuples qu’ils ont longtemps asservis. Force est de constater toutefois que cette nouvelle configuration du monde n’a pas débouché sur la généralisation du bien-être économique, resté cantonné peu ou prou à la sphère occidentale. Surtout, la libération des peuples est restée largement théorique. La plupart d’entre eux sont encore dans un tête-à-tête inégal avec leurs anciennes puissances tutélaires qui continuent de dicter leurs lignes politiques et même de peser sur le choix de leurs dirigeants ! L’exemple de la Françafrique en dit long sur le caractère factice des indépendances de bon nombre de pays africains et de la permanence de leur sujétion vis-à-vis des intérêts de l’ex métropole. Au besoin, l’Occident ne répugne pas à recourir à la bonne vieille politique de la canonnière. Il le fait souvent au nom de principes moraux dont il nous explique qu’ils constituent les fondements de sa politique. Il s’agit, proclame-t-il, de chasser des dictateurs et d’offrir à des peuples asservis la perspective d’un horizon de liberté et de démocratie. Le résultat de cet interventionnisme est là, sous nos yeux. L’Irak et la Libye se liquéfient sous le regard indifférent de leurs « sauveurs ». L’effet domino se propage jusqu’à la Syrie, vouée sans doute à se transformer en un conglomérat de chefferies régionales en état de guerres incessantes…

Ecartons l’hypothèse d’un aveuglement de l’Occident qui l’aurait conduit à méconnaître les effets de ses interventions. Ce serait lui prêter une dose d’imbécillité sans rapport avec la réalité. Ecartons de la même façon la thèse d’une bonne action aboutissant à des effets pervers. Qui pourrait imaginer que Blair et Bush, ne trouvant plus le sommeil à cause de la situation du peuple irakien gémissant sous la botte de Saddam, en soient venus à mentir de façon éhontée pour pouvoir voler à son secours ? Cette guerre menée contre l’Irak constitue une démonstration de la réalité du paradigme occidental, qui subordonne le devenir du monde à son intérêt exclusif. Peu importe que des peuples entiers soient emportés dans la tourmente, peu importe que des centaines de milliers d’enfants meurent des effets du long embargo qui a précédé l’invasion de l’Irak, peu importe que le devenir même de la Terre soit compromis par une pollution désastreuse engendrée par un mode de vie follement consumériste. La prééminence de l’Occident doit être maintenue quel qu’en soit le prix. Il ne se contente pas de faire tomber des obus. Il habille ses équipées militaires d’un discours moral, démocratique, de respect des droits de l’homme. Il veut conserver non seulement sa supériorité militaire mais aussi le monopole de l’universalisme. Les valeurs qu’il prône, tout en s’en affranchissement, sont les valeurs universelles. Il ne saurait y en avoir d’autres. La « communauté internationale », c’est lui. Le reste du monde n’est qu’un fournisseur de matières premières, de main d’œuvre bon marché, tenu par des dirigeants obligeants et attentifs aux desiderata de celui qui leur assure le maintien sur le trône. Voilà donc l’immense zone grise à laquelle nous appartenons, dans laquelle ceux qui président à nos destinées n’en sont pas comptables devant leurs peuples mais devant ceux à qui ils doivent leurs positions. Au regard de l’Occident, il y a « eux et nous ». Eux, ce sont ceux dont l’humanité est questionnable, voire niée. Ce déni fait aussi partie de la matrice occidentale. C’est grâce à lui qu’il a pu les massacrer à grande échelle, les torturer, sans que sa conscience et son inoxydable foi en lui-même en soient significativement altérées. Massu, le Massu de la bataille d’Alger, expliquait que la torture n’avait été possible que parce que les soldats qui la pratiquaient avaient entre les mains non pas des êtres humains mais des « bicots », des « ratons », des « bougnoules ». Songeons que la République française n’a même pas eu besoin de modifier sa constitution pour instaurer le code noir en Afrique ou le code de l’indigénat en Algérie. Les populations qui les subissaient formaient le « corps d’exception », constitué de sujets n’ayant pas vocation à être des citoyens. Cette attitude n’était pas le fait d’une minorité raciste. Elle était partagée par la majorité des artistes, intellectuels, personnalités politiques de l’époque. Jamais revisitée, jamais formellement remise en cause, la matrice essentialiste continue d’être la boussole de l’Occident !

Gaza en fournit une nouvelle illustration aujourd’hui. Tout a été dit sur l’horreur que connait cette petite bande de terre, soumise à un blocus inhumain depuis 8 ans. Pas besoin d’en rajouter, sauf quelque chose d’essentiel. Tout le monde a constaté le soutien unanime de l’Occident à Israël, ou plutôt la réitération de ce soutien qui dure en réalité depuis qu’Israël existe. Tout le monde a constaté la singulière absence d’empathie de la part de l’Occident pour les victimes palestiniennes, le peu de sensibilité à l’égard de morts d’enfants ou de nourrissons. Parfois se glisse un mot de compassion mais suivi aussitôt par un reportage fortement empathique sur la « souffrance » d’Israéliens ne pouvant pas rester tranquillement sur une plage, s’adonner au surf ou à la dégustation de glaces. C’est la matrice essentialiste qui parle. Les Palestiniens n’ont ontologiquement pas les mêmes droits que leurs bourreaux. Leur mort est dans l’ordre des choses. Celle des Israéliens fait en revanche scandale. Les frontières politiques cessent d’être pertinentes quand l’essentiel, c’est-à-dire la prééminence du « Nous » sur le « Eux », est en jeu. La gauche de gouvernement française vole au secours de l’extrême droite israélienne. Obama, Merkel, Hollande, Cameron, et la quasi-totalité des dirigeants occidentaux, à l’exception de quelques pays tels que la Suède ou la Norvège, oublient leurs divergences pour communier dans leur amour pour Israël. Ils en oublient même de tenter de donner le change en assortissant leurs déclarations enflammées du couplet habituel sur la nécessité de trouver un accord. Hollande va même jusqu’à accuser le Hamas de torpiller le processus de paix. Personne ne l’a donc prévenu qu’il n’existait plus ?

Que l’Occident jette aux orties son discours moral habituel au profit de la défense inconditionnelle de l’un des siens n’est pas pour surprendre. Il le fera de plus en plus, à mesure que son leadership jusque là incontesté se fissurera avec l’arrivée de nouveaux acteurs. Plus désolante, en revanche, est l’attitude de certains de nos compatriotes qui reprennent à leur compte les arguments favoris des sionistes. Ainsi dénoncent-ils l’antisémitisme qui serait l’aliment des manifestations contre le massacre de Gaza. De même, ils s’insurgent contre une sorte de solidarité automatique avec la Palestine qui s’exercerait au détriment du soutien au peuple syrien, de l’aide aux mozabites de Ghardaïa et, de façon plus générale, les détournerait du combat pour l’instauration de la démocratie dans notre propre pays. Cukierman et Prasquier, dirigeants du CRIF, ne disent pas autre chose. Eux sont en service commandé. Les nôtres, en revanche, malgré leur bonne foi évidente, jouent contre leur camp. Il est tout de même étrange, au vu des images atroces de corps d’enfants disloqués, d’imaginer que ce n’est pas contre ces assassinats que les manifestants crient leur colère mais qu’ils le font par un antisémitisme qui serait inscrit dans leurs gènes. Cela s’appelle un procès d’intention particulièrement mal venu au moment où des populations sans défense sont sous les bombes. Il y en a même qui reprennent à leur compte la plaisanterie des « boucliers humains » dont se servirait le Hamas pour se protéger. C’est l’argument favori d’Israël… Cela revient à justifier les crimes qu’il est en train de commettre. Un autre reproche récurrent : Si les Algériens sont solidaires des Palestiniens, c’est par un réflexe tribal arabo-islamique. Pourquoi devrions-nous nous interdire de nous solidariser avec un peuple avec qui nous avons tant de choses en partage ? Pourquoi devrions-nous obéir aux injonctions de ceux qui nous somment de nous défaire de ces « archaïsmes » qui nous portent vers ceux qui nous ressemblent, d’autant plus que la justice est de leur côté ? Les auteurs de ces critiques ont-ils quelques chose à redire quand 26 des 27 pays de l’Union européenne voulaient faire figurer la dimension chrétienne de l’Europe dans le projet de constitution ? Trouvent-ils normal que la Turquie, pourtant laïque, soit déclarée non grata dans l’UE parce que musulmane ? Rien à dire sur les solidarités entre pays orthodoxe ou entre pays catholiques ? Dernière chose, pour ceux qui reprochent aux manifestants leur tropisme palestinien : je les invite à la lecture de l’ouvrage d’Alain Gresh « De quoi la Palestine est-elle le nom ? ». On y retrouve les raisons de la centralité de la cause palestinienne, cause qui dépasse le simple enjeu du partage de quelques arpents de terre, et qui a beaucoup à voir avec la carte géographique du Moyen-Orient qui se redessine sous nos yeux dans le sang des enfants de Syrie,

Les enjeux sont donc globalement les mêmes qu’en 1550. Il s’agit pour l’Occident de réaffirmer sa suprématie, à un moment où elle est contestée. La région la plus sensible est ce Proche et Moyen-Orient dispensateur généreux de pétrole. C’est donc là que le fer est porté et qu’à grands coups de ciseaux, on fait disparaître des pays aussi vieux que le monde. Sans états d’âme. Les millions de victimes, directes ou indirectes, sont des arabes ou assimilés, des « bougnouls », une espèce inférieure qui ne vaut pas la peine qu’on prenne des gants avec elle. Israël, dès sa création, s’est défini comme une « citadelle avancée de la civilisation ». C’est le nouveau Cortès, chargé de faire régner la loi de l’Occident sur cette terre qu’il aura auparavant débarrassé de sa population par le massacre ou la domestication. Etre solidaire de la Palestine aujourd’hui, c’est se battre contre cette perspective et militer pour une démocratie monde dans laquelle l’égalité entre les hommes, tous les hommes, deviendrait la règle….

Source : brahim-senouci.over-blog.com

Résistance politique: Palestiniens, Amérindiens même combat contre le colonialisme…

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Du massacre de Wounded Knee au massacre de Gaza

 

Mohawk Nation News

 

29 juillet 20104

 

url de l’article original:

 

http://mohawknationnews.com/blog/2014/07/29/wounded-knee-to-gaza-massacre/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Les bouchers sionistes massacrant les Palestiniens de Gaza sont, représentent les mêmes intérêts que ceux qui ont perpétré le génocide de 150 millions de personnes des peuples et nations autochtones du continent américain. Comme pour nous, les Britanniques ont mis en place ce génocide. Tout comme celle des Palestiniens, chaque centimètre carré de notre terre est occupé de manière illégale.
Les Etats-Unis, le Canada et la Grande-Bretagne sont derrière le programme israélien de génocide contre l’humanité et de notre Terre-Mère. Ces trois entités entrepreneuriales ont été les marqueurs à suivre pour Israël. Voilà pourquoi Harper, Obama et Cameron donnent un soutien sans fin aux sionistes afin de couvrir leurs crimes historiques commis dans l’hémisphère américain. Leur but est l’annihilation complète des Palestiniens et la saisie intégrale de tous leurs territoires.

Chaque pays du monde regarde passivement assis sur son cul de singe Israël commettre ses “crimes faits pour la télévision”. Combien de maisons, de femmes et d’enfants vont-ils oblitérer aujourd’hui ? Le monde est totalement conditionné pour faire comme on lui dit de faire.

Ceux qui observent le conflit à la télé changent le résultat en accord avec les lois de la mécanique quantique. Une série de conférences à Solvay, Bruxelles avec les plus grands scientifiques (Einstein, Eisenbach, Curie, Bohr…) a découvert que le résultat d’une expérience change toujours quand il y a un observateur.

La vitrine originelle du sionisme est un mouvement nationaliste pour créer une patrie juive en Palestine. En fait, le sionisme est la monnétisation de tout, même de la pensée. Celui qui a le plus d’argent fait les règles. Le sionisme est le 51% dictant sa volonté aux 49% restant. C’est la majorité d’un vote des actionnaires d’une entreprise qui contrôlera toujours le résultat. La Grande Loi de la Paix est 50-50, ce qui veut dire l’égalité pour tout le monde. Le résultat de tout sujet débattu doit être établi pour les meilleurs intérêts de tout le monde, ce qui de fait est la seule voie de la paix sur Terre.

Les Palestiniens ont besoin que les femmes du monde leur viennent en aide.

Comme se lamente Pink Floyd: “Mother, do you think they’ll drop the bomb?” Pink Floyd. “Mother”.

Regardez l’histoire sioniste: Who are the Zionists.

Palestinian Resistance. Susan Abdulhawa.

Zionists rule the world. Video.

Solvay Conference, Brussells.

  1. What in the Bleep Do We Know.

Résistance palestinienne: Bibi le tueur d’enfants pleurniche chez ses maîtres yankees pour une aide au cessez-le-feu…

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Nétanyahou a hissé le drapeau blanc !

 

Abdoul Bari Atwan

 

30 juillet 2014

 

url de l’article:

http://french.irib.ir/analyses/articles/item/334988-netanyahu-a-levé-le-drapeau-blanc-par-abdul-bari-atwan

 

Selon le célèbre journaliste et spécialiste du monde arabe,

Abdul Bari Atwan, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu a levé le drapeau blanc, en demandant aux Etats-Unis d’aider à sceller un cessez-le-feu. Dans son récent article publié dans l’édition électronique du quotidien al-Ray al-Youm, Abdul Bari Atwan écrit : « Le Secrétaire d’Etat américain, John Kerry a dit avoir eu au téléphone mardi le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu qui a lui demandé à aider, de nouveau, à sceller un cessez-le-feu. Cette déclaration de John Kerry signifie que le Premier ministre israélien a levé le drapeau blanc et s’est bien aperçu qu’il n’obtiendra aucune victoire, petite ou grand,e, dans son agression barbare ».

Tout louant les forces de la résistance palestinienne pour avoir asséné des coups lourds aux occupants, Abdul Bari Atwan poursuit : « Netanyahu a mis de côté son orgueil et son arrogance, pour supplier son « sauveur » américain d’intervenir. La reddition de Netanyahu est intervenue, grâce aux vaillants combattants dans la bande de Gaza qui ont surpris le monde entier, par leur gestion extraordinaire de la guerre, leur endurante et leur vaillante résistance face à l’occupation, leurs produits militaires, leur confiance en soi, leurs martyrs, et en tournant le dos à tous les comploteurs arabes, à leurs argents et à leurs arsenaux d’armes qui ne sont utilisés que tuer leurs propres peuples ». Et atwan de rappeler : « Netanyahu qui a mené, Lundi, d’élargir son offensive terrestre, a envoyé ses avions de combat pour tuer 10 enfant. Il a comprend bien qu’il a perdu cette guerre. Donc, il a décidé de prendre la clé du champ pour réduire ses pertes et ses dégâts. Netanyahu pensait que la guerre serait simple et facile. Il imaginait que comme les précédentes guerres, il tuera par des raids aériens des centaines de personnes innocentes et puis les arabes du camp « modéré », prétendant à la pensée et à l’esprit de réalisme et de paix, interviendraient pour jouer leur rôle et établir le cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Mais cela ne s’est pas produit pour la première fois dans l’histoire des affrontements entre les Arabes et Israël, car les combattants de la résistance ont rejeté toutes les propositions du cessez-le-feu n’incluant pas, pleinement, leurs conditions pour la levée du blocus de Gaza. » l’évolution la plus importante survenue, cette fois-ci, était le soutien total et sans précédent populaire à toute tendance de la résistante et la plus grande disponibilité à faire du sacrifice et du dévouement pour faire face aux agressions, avec l’entre-aide populaire, la confiance en soi et la foi en la victoire ».

Et Atwan d’ajouter : « Les tunnels demeurent et symbolisent l’innovation des combattants dans la bataille. Les missiles s’abattant comme une pluie sur les territoires occupés, sur les villes et colonies à population sioniste, dont Tel-Aviv, Haïfa, Yafa, Quds, Ashkelon et Ashdod. Ils exposent, à tout moment, l’aéroport de Ben Gourion au danger de la fermeture. La précision de ces missiles sera optimisée et et ils seront munis des vecteurs beaucoup plus destructeurs.

Tout en critiquant, vivement, ceux des pays arabes « alliés d’Israël et inquiets de la culture de la résistance », il indique : « les complices arabes sont beaucoup plus paniqués que les Israéliens de la culture de la résistance et nous sommes surs qu’ils seront atteint de déception et savoureront la défaite, après que le Premier ministre israélien ait levé le drapeau le drapeau blanc pour supplier Kerry de le sauver, car « leur héros » israélien n’a pas pu satisfaire leurs attentes d’anéantir la résistance, de la désarmer, et de conduire la bande de Gaza à un compris de paix et de tractation économique. Ils ont commis cette erreur, car ils ne connaissent pas leur peuple palestinien, ni sa forte détermination et sa confiance en soi ».

Et Atwan d’ajouter : « Au cours de ces trois semaines de l’offensive et de l’agression israélienne contre Gaza, les médiateurs arabes ont observé le silence dans l’attente de la victoire de Netanyahu, en pronostiquant que les habitants de Gaza finiraient par lever le drapeau blanc, mais leur attente a duré, longtemps, poussant certains d’entre à parler, tout comme par exemple, l’ancien chef des services secrets de l’Arabie Saoudite qui a réprimandé la victime « la population de Gaza » et innocente le bourreau( le régime israélien ».

« Le premier ministre israélien a reculé, d’une manière humiliante, car il a vu comment ses militaires et officiers étaient abattus, lors des combats avec les combattants de la résistance. Les combattants surgissaient des tunnels souterrains et affrontaient, vaillamment, avec eux, l’exemple le plus manifeste est ce qui s’est passé dans la colonie à population sioniste, « Nahal Oz », au nord de la Bande de Gaza où les combattants palestiniens ont tué 10 militaires israéliens et blessé des dizaines d’autres.

Et Abdul Bari Atwan de marteler : « la légitimité est la résistance ;et la résistance est la légitimité. Le processus des changements a commencé. Ce processus démarrera du cimetière des martyrs, des tunnels de Gaza, des bras des combattants palestiniens, des combattants qui ont créé le miracle de la victoire ».

Média et propagande: Le niveau de mensonge de la presse caniveau occidentale contre la Russie n’a qu’un seul but… LA GUERRE !

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La guerre arrive

 

Paul Craig Roberts

 

28 juillet 2014

 

url de l’article original:

http://www.paulcraigroberts.org/2014/07/28/war-coming-paul-craig-roberts/

 

~ Traduit de l‘anglais par Résistance 71 ~

 

La propagande extraordinaire produite par les ministères de la propagande, alias les merdias de masses des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne contre la Russie, a pour but de mener le monde à la guerre, une guerre que personne ne peut gagner. Les gouvernements européens ont besoin de se réveiller de leur insouciance, parce que l’Europe sera la première a être vaporisée à cause des bases de missiles américaines que l’Europe héberge pour “garantir sa sécurité”.

Comme l’a rapporté Tyler Durden sur Zero Hedge, la réponse russe à la décision hors de la loi par la cour corrompue de Hollande, qui n’a aucune jurisdiction sur l’affaire sur laquelle elle tranche, récompensant de 50 milliards de dollars, qui proviendront du gouvernement russe, au bénéfice des actionnaires de Yukos, une entité entrepreneuriale corrompue qui pillait la Russie et pratiquait l’évasion fiscale de masse, en dit suffisamment long. Alors qu’on lui demandait ce qu’allait faire la Russie au sujet de cette décision de justice, un conseiller du président Poutine a répliqué: “Il y a une guerre qui arrive en Europe… Croyez-vous vraiment que cette décision importe vraiment ?…

L’occident s’est ligué contre la Russie, parce que l’occident est totalement corrompu. La richesse des élites est fondée non seulement sur le pillage des pays les plus faibles dont les leaders peuvent être achetés (lisez l’excellent ouvrage de John Perkins “Confession d’un assassin économique” pour plus d’information sur le comment le pillage fonctionne…), mais aussi sur le pillage des richeses de leurs propres concitoyens, Les élites américaines excellent à piller leurs concitoyens et ont quasiment éradiqué la classe moyenne des Etats-Unis dans ce nouveau XXIème siècle.

Par contraste, la Russie elle, a émergé de la tyrannie et d’un gouvernement fondé sur le mensonge, tandis que les Etats-Unis, la Grande-Bretagne s’immergent dans la tyrannie, soutenue et protégée par les mensonges. L’élite occidentale n’a qu’un seul désir: piller la Russie, un jackpot et Poutine se trouve sur leur chemin. La solution est de se débarrasser de lui comme ils se sont débarrassés du président Yanoukovitch d’Ukraine.

Ces pillards et hégémonistes néoconservateurs ont le même but: faire de la Russie un état vassal. Ce but ultime unit les impérialistes de la finance occidentaux avec les impérialistes politiques.

J’ai compilé pour les lecteurs la propagande issue et utilisée pour diaboliser Poutine et la Russie. Mais même moi ai été abassourdi par les mensonges vils et vicieux publiés dans la revue “The Economist” dans son édition du 26 juillet courant. La couverture représente le visage de Poutine dans une toile d’araignée et, vous l’avez deviné, le reportage phare est “Un tissu de mensonges” (NdT: en anglais “A web of lies” ou une “toile de mensonges”…)

http://www.economist.com/news/leaders/21608645-vladimir-putins-epic-deceits-have-grave-consequences-his-people-and-outside-world-web?spc=scode&spv=xm&ah=9d7f7ab945510a56fa6d37c30b6f1709

Vous devez lire cette propagande pour vous rendre compte à la fois du niveau de presse de caniveau que cela représente mais aussi de constater l’évidente dérive de l’occident vers la guerre avec la Russie. Il n’y a absolument aucune preuve dans l’article pour prouver les vastes accusations portées par la revue et pour demander la fin d’un “apaisement” de l’occident avec la Russie et de promouvoir les sanctions les plus dures contre Poutine.

Ce type de mensonges éhontés et de propagande si évidente incorporés dans l’article du magazine, n’a pas d’autre but que de mener le monde à la guerre.

Les élites et gouvernements occidentaux ne sont pas seulement complètement corrompus, mais ils sont également totalement fous. Comme je l’ai précédemment écrit, ne vous attendez pas à vivre bien plus longtemps. Dans cette vidéo ci-dessous (NdT: A voir absolument nous la rajoutons en section commentaires !…) un conseiller de Poutine parlant en conféfrence interne et des journalistes russes et autres experts parlent ouvertement des plans américains pour mener une première frappe (nucléaire) sur la Russie:

 

http://financearmageddon.blogspot.co.uk/2014/07/official-warning-u-s-to-hit-russia-with.html

Résistance au colonialisme: La déconfiture sioniste sur le terrain prend de plus en plus forme à Gaza…

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Fin du pouvoir de dissuasion d’Israël ? Réponse de Mofaz (ancien ministre de la sécurité israélien)

 

IRIB

 

29 juillet 2014

 

url de l’article original:

http://french.irib.ir/info/moyen-orient/item/334836-fin-du-pouvoir-de-dissuasion-d-israël-mofaz-répond

 

L’ex ministre israélien de la Sécurité , Shaol Mofaz le regrette :

Israël a perdu partiellement son pouvoir de dissuasion. l’ex ministre qui s’exprimait devant une conférence faisait allusion aux échecs cumulés par l’armée israélienne en plus de 20 jours de combats contre Gaza. la chaine 10 de la TV israélienne qui a évoqué ce discours a tout de suite affirmé que l’armée israélienne avait demandé aux colons de la colonie Shaar Hanegev d’évacuer leurs habitations et ce pour éviter tout incident sécuritaire! selon la chaine,  » il existe des craintes concernant l’infiltration des palestiniens dans cette colonie où les unités de l’armée israélienne procèdent en ce moment à une fouille maison par maison ». En ce sens, Mofaz n’a pas eu tort. outre les missiles palestiniens qui ont prouvé la défaillance total du dôme de fer, Israël est exposé désormais aux opération d’infiltration des commandos palestiniens. plusieurs colonies sionistes ont déjà été infiltrés par les commandos palestiniens et la liste s’allonge de jour en jour . les colons confient leur crainte :  » on avait l’habitude des roquettes et des missiles mais depuis le 7 juillet, on attend les terroristes venir nous tuer chez nous , dans nos maisons » . Cependant, les commandos militaires palestiniens diffèrent totalement de militaires sionistes en ce sens qu’ils n’ont jamais attaqué les civils sionistes !!

= = =

100 soldats et officiers sionises tués !

IRIB

29 juillet 2014

 

l’armée sioniste a confirmé la mort de 9 de ses effectifs lundi à Gaza!

l’armée israélienne évite toutefois et de façon très soignée d’expliquer les circonstances dans lesquelles les militaires sionistes ont été tués !! le communiqué mentionne  » des accrochages » sans préciser le caractère  » commando » de ces opérations menées par des combattants palestiniens qui agissent en  » soldat professionnels » , rappellent les experts. avec ces nouvelles morts, le bilan officiel des pertes militaires israéliennes s’élève désormais à 52 tués. le vrai bilan est toutefois celui diffusé par la Résistance palestinienne qui confirme la mort de plus de 100 soldats et officiels israéliens et ce uniquement au cours des combats du corps contre les militaires sionistes. Plus de 1100 palestiniens, tous des civils ont été tués au cours des raids israéliens contre Gaza . la seule journée de lundi, célébrée comme l’Aïd al Fitr, a laissé 47 morts du côté des civils palestiniens, Israël ayant bombardé le plus grand hôpital de Gaza, Chafa.

Source:

http://french.irib.ir/info/moyen-orient/item/334838-100-soldats-et-officiers-sionistes-tués

L’empire anglo-américain en phase finale d’extinction…

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L’extinction de l’empire britannique avant lui s’est produite à la manière des femelles cafard qui, voyant leur fin imminente, pondent et sèment la future génération. L’empire britannique en s’estompant a créé les embryons du chaos actuel mondial (déclaration de Balfour, accord Sykes-Piccot, leg de la Palestine, morcellement du Moyen-Orient, partition de l’Inde etc…) et a préparé le terrain pour l’empire suivant, toujours émanant de la City de Londres/Vatican et sa branche arrivée à « maturité » de Wall Street. L’empire anglo-américain essaiera par le chaos profond de sa désintégration, de semer l’embryon de son successeur, cela passe vraisemblablement par une 3ème guerre mondiale. La guerre et la conquête sont inhérentes aux états, qui sont des parasites et organisent le racket mondialisé au moyen des guerres. Le pesticide contre cela ?

Que les peuples refusent le paradigme de l’État, garde-chiourme du capitalisme (privé ou d’état) et de l’oligarchie quelle qu’elle soit. C’est la seule parade et il faut y travailler dès maintenant.

— Résistance 71 —

 

La fin de l’hégémonie anglo-américaine

 

Dean Henderson

 

24 juillet 2014

 

url de l’article original:

http://hendersonlefthook.wordpress.com/2014/07/24/the-end-of-anglo-american-hegemony/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Les oligarques et leurs gendarmes fascistes ont saisi l’Ukraine, les islamiste de l’EIIL ont maintenant repris des villes en Irak. Les nations du BRICS, emmenées par le de nouveau méchant Mr Poutine, s’occupe des préparations pour l’effondrement continu de l’empire financier anglo-américian. L’oligopole Rothschild/Rockefeller/banque/énergie/armes/drogues qui a réduit l’humanité à l’état d’esclave et qui a décimé la planète ces derniers siècles tombe en lambeaux. L’arrogance et la stupidité des “illuminés” auto-proclamés, qui fonctionnent depuis leur matrix de la City de Londres se voit comme le nez au milieu de la figure pour tout le monde.

Il y a quelque temps, des troupes saoudiennes et émiraties sont entrées au Bahreïn pour aider la pétro-monarchie des Al-Khalifa à réprimer des manifestations pour la démocratie. Cette intervention, soutenue par les puissances occidentales a représenté un effort de dernière instance pour sauver le Conseil de Coopération du Golfe (CCG), le modus operandi principal néocolonial qui endorse le schéma de blanchiment d’argent eurodollar de Londres tout en maintenant artificiellement la Livre et le Dollar.

Mais les têtes des monarques pourraient toujours bien rouler dans la sciure. Les peuples des pays du CCG demeurent bien agités, particulièrement en Arabie Saoudite et au Bahreïn. Ce n’est pas du tout une coïncidence si les rebelles syriens financés par la maison des Saoud ont été envoyés en Irak pour le déstabiliser. Les Sheikhs bénéficient toujours lorsque des nationalistes comme Al-Assad sont mis en branle par des islamistes à la remorque des oligarques. Les évènements en Ukraine et la révolte menée par l’EIIL en Irak ne sont pas sans lien. L’oligarchie mondiale a créé et mis en place toute cette violence.

L’islamisme (NdT: comme tout radicalisme religieux) est un fascisme et le fascisme est la religion de l’élite auto-proclamée mondiale où qu’elle soit, où que ces gens résident.

Résistance politique: Après le Liban en 2006, Israël vaincu à Gaza en 2014 (Hassan Nasrallah)

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“La Résistance a émergé comme réaction à l’occupation israélienne, qui a commencée en Palestine et s’est étendue aux autres régions arabes. Dès lors, aussi longtemps que continuera l’occupation israélienne la résistance persistera, car elle émane d’une croyance fondamentale en l’élimination de toute occupation et ne représente par une condition temporaire ou disparate.”

“La paix mondiale ne peut réellement se produire que si les nations et les populations sont libres d’exprimer leur existence et de réaffirmer la liberté et l’indépendance des peuples…”

~ Naïm Qassem, secrétaire général adjoint du Hezbollah, 2005 ~

 

=> Note de Résistance 71 sous l’article…

 

Israël vaincu à Gaza en 2014 comme au Liban en 2006

Hassan Nasrallah (Hezbollah)

 

27 juillet 2014

 

url de l’article:

http://www.legrandsoir.info/hassan-nasrallah-hezbollah-israel-vaincu-a-gaza-en-2014-comme-au-liban-en-2006.html

http://sayed7asan.blogspot.com/2014/07/hassan-nasrallah-israel-vaincu-gaza-en.html

 

Discours de Sayed Hassan Nasrallah à l’occasion de la journée mondiale de Al-Qods (Jérusalem), 25 juillet 2014

Retranscription :

Dans ce contexte, survient la guerre terroriste israélienne contre la bande de Gaza, depuis plusieurs jours. Et c’est dans un contexte similaire qu’a eu lieu la guerre contre le Liban en 2006 et contre Gaza en 2008. A chaque fois, quel était l’objectif de la guerre ? Ecraser, humilier, briser, imposer la reddition, retirer les armes, ôter tout point fort dont on dispose, amener au désespoir, convaincre qu’il n’y a pas d’autre choix que de se rendre à Israël… Mais en 2006 comme en 2008, les résultats ont été différents.

Aujourd’hui encore, nous au Liban, et dans l’atmosphère et le souvenir de la guerre de juillet (2006), nous pouvons comprendre, saisir, ressentir et nous rendre compte de manière complète de tout ce qui arrive à Gaza et à notre peuple à Gaza en juillet 2014, car c’est la même chose que ce qui nous est arrivé ici en juillet 2006.

Depuis le prétexte – je fais un bref rappel – depuis le prétexte de l’enlèvement des trois colons, (et pour nous) le prétexte des deux prisonniers (soldats israéliens capturés en 2006), (on voit les similitudes) dès le prétexte de la guerre. Et est-ce que c’était la vraie raison de la guerre ? Israël qui veut profiter de toutes les occasions, Israël qui a pensé et considéré que la bande de Gaza, sous blocus depuis des années, avec les conditions régionales et internationales actuelles, le moral des gens, etc., Israël a considéré cela comme l’occasion en or, historique pour soumettre Gaza, la briser, y mettre fin – pour Israël cette occasion se présentait maintenant.

Comme pour le projet de guerre de 2006 qui apportait avec lui (un projet pour) un Nouveau Moyen-Orient – vous vous souvenez de (la phrase de) Madame Condoleeza Rice… Aujourd’hui je vais rester sérieux et ne me moquer de personne. Israël a manipulé l’enlèvement des trois colons – et jusqu’à présent on ne sait pas qui les a enlevés et qui les a tués, jusqu’à ce jour on ne le sait pas, ce n’est pas sûr. Au moins, en 2006, on savait qui avait capturé les deux soldats israéliens. L’oppression et l’injustice à Gaza sont encore plus grandes.

Une opération d’enlèvement a été (faussement) attribuée aux Palestiniens, aux mouvements de la Résistance, et ils en ont pris prétexte pour mener cette guerre dans ces circonstances. Eh bien, avec le prétexte de la capture des colons, (ils en sont venus) à la guerre avec des bombardements aériens, à des milliers d’incursions et de frappes aériennes, au bombardement continuel de Gaza par l’artillerie – tout cela vous vous en souvenez, nous étions tous ensemble durant la guerre de juillet 2006 –, jusqu’aux frappes par les navires de guerre, aux massacres, au meurtre des femmes, des enfants, des civils, à la destruction des maisons, des écoles, des mosquées, et plus encore qu’au Liban, la destruction des églises également. Jusqu’au déplacement des gens, forcés de quitter leurs maisons, jusqu’à l’opération terrestre qui a commencé il y a quelques jours. Jusqu’au silence de la communauté internationale, d’une partie de la communauté internationale, et la collaboration d’une partie de la communauté internationale. Aujourd’hui, l’Amérique couvre cette guerre depuis les premiers instants et la soutient financièrement, militairement, par les médias et par leur prise de position politique, et l’Occident fait de même. Le Conseil de Sécurité et les Nations Unies également. Jusqu’à la collaboration de certains régimes arabes, et au silence de certains d’entre eux. Jusqu’au fait de faire porter à la Résistance la responsabilité du sang versé, des martyrs, et de tout ce que subit la bande de Gaza, et d’innocenter l’ennemi de ces crimes et de ces massacres.

Mais face à cela, (il y a) cette Résistance extraordinaire du peuple, cet attachement du peuple de Gaza à la Résistance, et le fait qu’il compte sur elle, qu’il supporte admirablement les douleurs, les souffrances, les blessures, les tueries, les déplacements. Cette performance unique et exceptionnelle de la part des factions de la Résistance, cette persévérance et cette endurance politiques face à toutes les pressions internationales et régionales.

Mais au final, je dis à notre peuple à Gaza, à notre peuple palestinien, à vous, à tous ceux qui écoutent, au final, qui est-ce qui va emporter la décision ? Ou plutôt qu’est-ce qui permet d’emporter la victoire ? Trois choses, dans la voie des trois éléments en or : la réalité du terrain, l’endurance du peuple, l’endurance politique. La réalité du terrain, l’endurance du peuple, l’endurance politique. Voilà ce qui permettra de l’emporter.

Durant la guerre de juillet 2006 – pour bénéficier de l’expérience et des leçons –, Israël, dès le premier jour, a fixé des objectifs très élevés, puis a dû les revoir à la baisse, les revoir, les revoir… La dernière semaine de la guerre, celui qui intercédait en faveur de la fin de la guerre était Israël. Pourquoi ? Et je me réfère là aux Mémoires de George Bush et aux Mémoires de Condoleeza Rice, où ils racontent comment, pendant les deux dernières semaines, Ehud Olmert insistait instamment auprès d’eux en leur disant que si on poursuit la guerre, Israël va disparaître.

Nous-mêmes, en toute humilité, la Résistance au Liban, avons été surpris par de telles conclusions. Comment, Israël aurait disparu si la guerre s’était poursuivie ? Au moment où certains régimes arabes disaient à Israël : « Finissez-en avec eux, éradiquez-les » – tout cela se répète à présent – « Finissez-en avec eux, éradiquez-les, ou au moins imposez-leur des conditions humiliantes, ne vous arrêtez pas. » Mais Israël lui-même en est arrivé à un point où il ne pouvait pas poursuivre la guerre, et il a appelé les Américains au secours – car lorsque les Américains ont une volonté véritable, toute la région s’y plie, et c’est ce qui s’est passé, et tout a bien marché. N’est-ce pas ce qui s’est passé durant la guerre de juillet (2006) ?

Voilà ce qui a changé l’équation : 1/ la réalité du terrain, le terrain des Résistants héroïques ; 2/ la persévérance du peuple, des femmes, des enfants, des hommes, des civils dans toutes les régions, et surtout dans celles qui étaient prises pour cibles par les bombes et les tueries ; 3/ et la persévérance, l’endurance politiques. Aujourd’hui encore, pour cette guerre actuelle, je vous dis : le seul espoir des Palestiniens – regardez, si on laisse la question entre les mains des Américains, de l’Occident, et de beaucoup d’Arabes, ils diront « saisissez cette occasion, finissez-en. Finissez-en. » Si quelqu’un considère – certains disent « Finissez-en avec le Hamas ». Ils ne vont pas en finir avec le Hamas (seulement), mais avec le Hamas, le Jihad Islamique, et toutes les factions palestiniennes. Ce qui est visé à Gaza, c’est la Résistance, les armes de la Résistance, la volonté de la Résistance, la culture de la Résistance, l’espoir dans la Résistance.

Aujourd’hui, tel ou tel jour, la Résistance a tel ou tel nom, puis tel autre jour elle aura tel autre nom, comme cela s’est produit pour nous au Liban, comme cela se passe en Palestine, les noms sont distincts et évoluent. Mais la cible n’est pas seulement le Hamas. La cible est toute la Résistance en Palestine. Tout tunnel à Gaza. Toute roquette à Gaza. Toute Kalachnikov à Gaza. Toute arme de poing à Gaza. Bien plus, tout sang résistant qui coule dans les veines des habitants de Gaza. Telle est la cible actuellement.

L’horizon (pour la Résistance) est que vienne un stade où Israël lui-même voie qu’il ne peut pas poursuivre (la guerre). C’est ce qui s’est passé en juillet 2006. Il n’a pas pu poursuivre, « au secours les Américains, trouvez-nous une issue. » Voilà ce qui s’est passé en 2006. Naturellement, le verdict du Conseil de Sécurité a condamné la Résistance, mais l’important est ce qui s’est passé après la condamnation, voilà ce qui compte.

Je vous le dis aujourd’hui, Gaza, aujourd’hui même, alors qu’elle enterre ses martyrs et qu’elle combat, Gaza a gagné selon la logique de la Résistance. Lorsqu’on arrive au 18e jour, et que les sionistes, et avec eux le monde entier, se révèlent incapables de réaliser un seul des objectifs de la guerre contre Gaza, cela signifie que la Résistance a gagné à Gaza. Et je vous dis également, depuis la position de quelqu’un qui connaît le terrain et participe (à la lutte), la Résistance à Gaza est capable d’obtenir la victoire, et elle sera victorieuse si Dieu le veut.

Aujourd’hui, nous – arrêtons-nous pour évaluer la situation, et concluons sur notre position. Aujourd’hui, et en prenant en considération le fait que la bataille a lieu entre deux côtés sur le terrain : le côté israélien, qui compte parmi les armées les plus puissantes au monde, mais ce qui est plus important est que cette armée, après la guerre de 2006 au Liban et de 2008 à Gaza, a institué des commissions – vous vous souvenez de Winograd, n’est-ce pas – Israël a institué des commissions, des enquêtes, des études, des débats, et depuis 2006 jusqu’à ce jour, ils sont en état d’entraînement, de manœuvres, d’armement, de préparation, de collecte d’informations – c’est à dire que ce qu’ils ont fait durant ces 8 années, est de fonder une nouvelle armée forte. Voilà ce que nous avons d’un côté. Mais d’autre part, nous avons une bande (de territoire), d’une superficie étroite, une bande côtière dont le terrain est plat, et plus grave que tout cela, soumise à un blocus depuis des années. Assiégée, du type de blocus le plus sévère.

Pour comparer ces deux côtés, qu’avons-nous sous les yeux ? Nous voyons devant nous l’échec israélien. L’échec israélien. Et nous voyons devant nous les succès de la Résistance. Du côté israélien, premièrement, le recul d’Israël dans la définition des objectifs de l’opération, ou de la guerre. Maintenant, est-ce que quiconque chez eux – quel était l’objectif annoncé ? Ils ont des objectifs implicites, je les ai annoncés précédemment. Mais quel est l’objectif annoncé ? Est-il le même que l’objectif implicite, caché ? Non ! Ils ne commencent pas par des objectifs élevés. Pourquoi ? Soyez très attentifs. Car ils ont peur, dès le début ils ont peur de l’échec. C’est-à-dire qu’ils bénéficient des leçons de la guerre au Liban. Au Liban (en 2006), ils ont commencé par annoncer « Eradiquer la Résistance, lui faire rendre les armes, l’expulser du Sud, ou au moins du Sud du fleuve Litani, qu’elle rende les deux prisonniers sans délai ni conditions. »

Avez-vous remarqué qu’Israël ne parle pas de son soldat prisonnier (à Gaza) ? Ils sont muets à son sujet.

Eh bien, ils n’ont pas commencé par fixer des objectifs élevés. Pourquoi n’ont-ils pas commencé par des objectifs élevés ? Alors qu’il sont censés avoir tiré des enseignements et leçons de toutes leurs expériences, et avoir réorganise leur armée. Bien sûr, ce propos n’est pas une vaine description mais concerne Gaza, nous concerne nous au Liban ainsi que toute la région. J’y reviendrai à la fin de mon propos.

Eh bien, Israël n’a pas osé annoncer des objectifs (élevés) – même pour son opération, ses objectifs déclarés étaient la destruction des tunnels à la frontière. Israël fixe des objectifs modestes pour que, au cas où il les réalise, il puisse dire : « J’ai réalisé mes objectifs de guerre ».

(Premier point à relever), le recul d’Israël dans la définition des objectifs (militaires annoncés).

Deuxièmement, un échec du renseignement sur les capacités de la Résistance, sur ses armes, ses roquettes, ses stocks, les lieux où les roquettes sont stockées, leur fabrication, les lieux d’où elles sont lancées, les emplacements des tunnels… Israël partait du principe que Gaza et toutes les informations à y prendre étaient dans sa sphère de maîtrise totale, depuis l’air, la terre, la mer, les espions… Mais on découvre un échec monumental sur le plan du renseignement.

Troisièmement, l’échec de la force aérienne à être décisive et à emporter la victoire. C’est quelque chose de très important pour Gaza et pour le Liban. Pourquoi est-ce que j’évoque le Liban ? Si vous suivez les médias israéliens, pendant même la guerre à Gaza, ils parlent de la deuxième guerre du Liban (2006) et de la troisième guerre du Liban (à venir). Alors même qu’ils combattent à Gaza. La guerre est à Gaza, mais Israël a les yeux rivés sur vous pour savoir comment vous interprétez la guerre à Gaza, et quelles sont les leçons que vous tirez de la guerre à Gaza, car car aux aguets derrière le monticule, il y a ce qu’il y a.

L’échec de la force aérienne à être décisive et à emporter la victoire. En sachant qu’il y a quelques mois, le chef de l’état-major des forces aériennes israélien a déclaré – et cela inaugurait une nouvelle armée, certains ne comprennent rien à rien – il a déclaré que l’armée de l’air israélienne est aujourd’hui dans un état de préparation tel, après toutes les transformations qui ont eu lieu, qu’elle est capable – écoutez bien – qu’elle est capable (car je ne pense pas que les Libanais aient suivi ces déclarations durant les derniers mois ; nous les Libanais sommes tous occupés à d’autres choses). Il a déclaré que les forces aériennes sont capables d’être décisives et d’emporter la victoire au Liban – si une guerre advenait – en 24 heures. Et d’être décisives et d’emporter la victoire à Gaza – si une guerre advenait – en 12 heures. Et aujourd’hui, ça fait combien de temps ? 18 (jours). Aujourd’hui, c’est le 18e (jour).

Telle est la force aérienne israélienne. Et de qui parle-t-on ? De Gaza l’assiégée.

L’échec d’Israël, son incapacité à atteindre les cadres dirigeants et à maîtriser la situation à l’intérieur de la bande de Gaza. Et avec notre respect pour tous les martyrs, Israël en arrive à inventer des chefs martyrs, et il parle parfois de la mort de dirigeants alors qu’ils sont toujours en vie. Voilà le point auquel Israël est arrivé.

L’échec à mettre fin aux tirs de roquettes et à empêcher leur lancement, malgré le fait que tous les avions qui sillonnent le ciel, ainsi que tous les radars, les drones, et toutes les agences de renseignement de la région sont au service d’Israël. Et nous savons bien, nous autres, quelle est l’importance de la continuation des tirs de roquettes dans un tel climat de guerre.

L’échec de l’opération terrestre : il me suffit de vous répéter ce qu’ont dit certains commentateurs israéliens. Ce propos est le leur. Il dit : « Notre armée a échoué. » Ce n’est pas moi qui dit cela aux Libanais, moi qui aime la Résistance (palestinienne) et suis son allié, c’est l’ennemi qui s’exprime ainsi. Un des commentateurs importants de l’entité ennemie déclare : « Notre armée a échoué, et le Hamas et le Jihad (Islamique) persévèrent, et persévèrent et ont combattu le pilier essentiel de nos troupes d’infanterie. » Que veut-il dire ? Il parle de la Brigade Golani, du Commando Egoz (unités d’élite israéliennes)… Oui, un échec de l’opération terrestre.

L’étendue des pertes chez les cadres, les officiers, les soldats, les tanks, les véhicules israéliens.

Une peur manifeste de s’engager dans une opération terrestre vaste. Nous voyons cela sur le visage de Netanyahu, sur le visage du chef d’état-major, sur le visage de Ya’alon (Ministre de la Défense), sur tous leurs visages. C’est eux qui sont assiégés, ils sont la plus grande puissance mais ce sont eux les peureux, les craintifs, terrorisés face à cette perspective.

Et c’est pourquoi les Israéliens se sont précipités, dès le début – à cause de leur manque de confiance en leur armée et en eux-mêmes – vers le meurtre de civils, d’enfants, ils ont pris pour cible la base de soutien (populaire) de la Résistance, ils (essayent de) briser la volonté du peuple – tout comme au Liban en 2006, quel était leur rêve ? Ils rêvaient de voir des manifestations, dans le Sud, la Bekaa, à Beyrouth, dans la banlieue Sud (de Beyrouth, bastion du Hezbollah) ou quelque endroit que ce soit au Liban où se trouvent les déplacés, surtout ceux qui ont été déplacés de leur maison, (Israël rêvait qu’ils) demandent à la Résistance de cesser le feu ou de se rendre. Et grâce à vous, le plus noble des peuples, le plus digne des peuples, le plus pur des peuples, cela ne s’est pas produit en juillet (2006).

Et Israël retente à nouveau cette expérience dans la bande de Gaza, afin d’imposer aux dirigeants de la Résistance, à la direction politique et à la direction du terrain, afin de leur imposer d’accepter un cessez-le-feu à tout prix ou de se rendre.

Cela signifie que lorsque l’armée israélienne s’est rendue à Gaza, elle n’y est pas allée en tant qu’armée combattante, mais en tant qu’armée assassinant les enfants, et c’est comme cela que nous l’avons connue au Liban, et telle a été sa nature à travers toutes ces années.

Et pour conclure sur l’évaluation israélienne de la situation, si vous vous souvenez d’Ehud Barak, le Ministre de la Défense ou le Ministre de la Guerre israélien, dans le premier gouvernement – il me semble – après le départ d’Olmert et de celui dont j’ai oublié le nom – quel est son nom, le Ministre de la Défense ? Beretz, Meretz, quelque chose comme ça. Ehud Barak, après plusieurs années en exercice et ayant tiré les leçons, qu’a-t-il dit ? Et ce propos a également été confirmé par des chefs d’état-major israéliens. Une phrase brève. Aujourd’hui, cette phrase s’est écroulée aux portes de Gaza. Il a dit – bien sûr, il était en train de menacer le Liban à cette époque – il a dit que toute guerre prochaine que mènera Israël sera rapide et décisive, et que sa victoire sera éclatante. Trois éléments : rapide, décisive, et sa victoire éclatante. Aujourd’hui, Gaza leur répond : vous êtes ce que vous avez toujours été, vous ne combattez que depuis des retraites fortifiées ou retranchés derrière des murs. Vous êtes les lâches terrorisés qui se cachent derrière des avions et des tanks et ne tuent que des enfants, et lorsque vous rencontrez nos combattants héroïques face à face, vous êtes écrasés et votre armée est vaincue. Telle est la vérité. Ni de victoire rapide, ni de victoire décisive, ni de victoire éclatante et manifeste.

Traduction : http://www.sayed7asan.blogspot.fr

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Note de Résistance 71:

Pour ceux qui veulent vraiment comprendre l’histoire moderne du Moyen-Orient depuis 1948, nous conseillons ce qui est sans aucun doute un des tous meilleurs ouvrages sur le sujet…

“Hezbollah, la voie, l’expérience, l’avenir” de Naïm Qassem, secrétaire général adjoint du Hezbollah et traduit en français en 2008 aux éditions Al Bouraq. L’édition anglaise date de 2005 (“Hizbullah, the Story from Within” ou “Hezbollah, l’histoire vue de l’intérieur”)

Nous ne faisons en aucun cas du prosélytisme pour une quelconque violence en écrivant ces lignes. Bon nombre de ceux qui ont lu l’ouvrage ont été estomaqués le plus souvent par l’ouverture d’esprit, la tolérance, le véritable message de paix et de liberté qui en émane. Le livre n’est en AUCUN CAS un livre religieux faisant la promotion de l’Islam ou du chi’isme ou d’un quelconque radicalisme religieux, nous ne l’aurions jamais lu autremement c’est aussi simple que cela. Bien sûr il y a quelques passages où il doit être expliqué quelle est la vision politico-religieuse du Hezbollah, mais l’essentiel, la racine du livre est une historiographie du Moyen-Orient en général et se des relations complexes et intriquées avec l’occident, particulièrement les anciennes puissances coloniales (France et Grande-Bretagne) et les nouvelles puissances coloniales: les Etats-Unis et leur satellite moyen-oriental: Israël.

Le chapitre 4 est consacré entièrement à “La Cause Palestinienne” et doit être lu par quiconque veut comprendre quelque chose à la relation tripartite Occident/Palestine/Israêl et les conséquences des objectifs politiques de l’occident aur le monde arabo-musulman et le monde par extension.

Avant de régurgiter la pensée pré-digérée de l’occident colonial au sujet de mouvements politiques de résistance comme le Hezbollah, chacun devrait être informé de manière équilibrée afin de se faire un avis éclairé sur un sujet. L’occident qualifie la résistance libanaise de “mouvement terroriste”, certains gouvernement l’ont classé comme tel. Pour se faire une véritable idée de l’affaire… Lisez le livre de Naïm Qassem, qui n’est pas un livre de propagande, mais l’explication honnête de la réalité de la région et du colonialisme occidental par procuration.

 

Un échantillon en provenance du chapitre 5 sur les problèmes et solutions:

 

“… Une force musulmane unifiée doit se rassembler devant les menaces et les défis. De telles causes communes et objectifs peuvent être spécifiés comme peuvent l’être les mécanismes pratiques de coopération selon le degré de capacité de chaque côté participant, des niveaux de conviction et des caractéristiques particulières. La coopération devrait ouvrir de nouveaux horizons qui n’étaient pas évidents auparavant et devrait créer un environnement cordial au sein des différentes ailes du mouvement […]

Parce que la Palestine et Jérusalem représentent la plus juste des causes dont le soutien est incontestablement légitime, il est de notre devoir de rassembler nos capacités et les ailes différentes afin de la soutenir par tous les moyens possibles. C’est en cela que réside l’importance de l’unité. Elle appelle en partie pour la coordination des efforts et potentiels au travers de réunions et de discussions afin de déterminer les méthodes de soutien, la composition d’un point de vue unifié et l’identification des idées essentielles. Le tout prenant en considération les circonstances particulières des participants, leurs potentiels, l’étendue de leurs intérêts et priorités, tout cela a une grande importance.

Cette “unité de coordination” demande des contacts directs entre les différentes branches, de manière intensive ou intermittante. Une autre forme d’unité est démontrée au travers de l’expression d’une position politique, d’un pas personnel ou subjectif dérivé de convictions et de priorités sans se coordonner avec les autres, mais dans la ligne de ce qui peut servir la cause palestinienne. Voilà ce que nous appelons “l’Unité Pratique”.

Le Hezbollah a lancé son champ d’activité confrontationnelle avec Israël au travers d’une résistance islamique construite autour de la priorité et du principe d’expulsion de l’occupation israélienne. Beaucoup de succès réalisés au Liban le furent en reflet de la réalité palestinienne. Le Hezbollah a aussi exprimé sa croyance en la libération de toutes les parties de la Palestine et de prendre toutes les mesures politiques, opérationnelles et de mobilisation envers cet objectif, ainsi se rencontrant avec l’Intifada au sein de ce cadre d’unité pratique. […] Le défi est de confronter l’unification des puissances dominantes autour des Etats-Unis en soutien de ses projets expansionnistes et dominateurs. En objectant à la politique étrangère américaine dans la région et aux attaques contre l’Irak, la Libye et l’Afghanistan, décriant l’exploitation des puits de pétrole et la domination coloniale des points stratégiques de la région, le Hezbollah sera pratiquemement unifié avec les opposants de la politique américaine.”

 

Ceci sont-ils des propos d’un “fanatique religieux” ? Le livre contient de très bons passages sur la relation compassionnelle chrétienne et musulmane sur ce qui est qualifié de “véritable religion”. Le Hezbollah au Liban est politiquement allié avec le parti chrétien de Michel Aoun.

Dans un monde à la perversité politique bien établie pour la préservation des intérêts du plus petit nombre de privilégiés, tout ce qui s’oppose à l’oligarchie en place est étiqueté “terroriste” à un moment ou un autre par les gardes-chiourme du système étatico-capitaliste.

En parallèle et en complémentarité des propos d’Hassan Nasrallah et de Naïm Qassem ci-dessus, rappelons quelques propos d’autres grands résistants à l’empire colonial occidental: les Indiens des Amériques. Un dicton Lakota (Sioux) dit ceci:

“Tout pouvoir contient en lui-même sa propre résistance.”

Récemment des activistes Indiens (du Canada) répondaient à des questions concernant le renforcement de la répression et ceci fut dit: “Si aujourd’hui vous n’êtes pas sur une quelconque liste noire gouvernementale, honte à vous !”

 

Vous voulez comprendre les tenants et aboutissements au Moyen-Orient et en avoir une vision éclairée en contre-point de la propagande colonialiste occidentale ?

Lisez ce livre !

Résistance politique en France et en occident = résistance à la trahison des politiques…

Posted in actualité, altermondialisme, autogestion, colonialisme, démocratie participative, guerres imperialistes, pédagogie libération, philosophie, politique et social, politique française, résistance politique, société libertaire, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , on 28 juillet 2014 by Résistance 71

Ceci confirme ce que nous avons dit en commentaire par ailleurs: La classe politique française, ses gouvernements (de droite comme de gôoooooche) et ses avatars occidentaux n’ont non seulement plus aucune crédibilité mais n’ont plus aucune LÉGITIMITÉ devant leurs peuples. Pourquoi ? Les gouvernements occidentaux et les politiques aux manettes sont soit directement des criminels de guerre par la définition même de Nüremberg (pour la Libye concernant la France et la GB, le Mali pour la France), soit des complices de crimes de guerre et/ou contre l’humanité (Afghanistan, Libye, Syrie, Kosovo, Serbie, Irak et maintenant Ukraine et Gaza/Palestine). Ainsi, les peuples ne doivent plus suivre les directives de ces criminels dirigés par des entités financières transnationales, les révoquer et reprendre en exerçant un contre-pouvoir autogestionnaire.

Nous n’avons pas besoin de cette clique de criminels pour gérer nos affaires, gérons-les ensemble depuis la base, localement et fédérant nos efforts. Coopération dans la mise à l’écart volontaire des institutions, boycott généralisé et développement du contre-pouvoir local a cet effet. Si nous continuions de suivre aveuglément ces ordures, nous allons droit à la guerre mondiale, celle dont rêve les banquiers pour engranger les milliards et remettre les compteurs à zéro pour repartir de plus belle. Briser les chaînes, c’est désobéir à un moment ou un autre et dans ce cas plus on est nombreux à le faire et plus le système se retrouve paralysé. Pour y parvenir efficacement, il faut CESSER d’accepter de nous laisser diviser, l’oligarchie n’existe que par les divisions artificielles qu’elle crée en nous  pur mieux nous contrôler. Pour réussir dans une entreprise de changement de paradigme politique, il faut refuser de jouer le jeu, en masse et qu’ensemble nous disions NON ! Un NON! suivi d’une action directe de boycott et de coopération solidaire. Le pouvoir colonialiste nous a asservi, nous a persuadé à la longue que ce qu’il nous propose comme modèle politique de gestion de la société: l’État, est la panacée, le pinacle du développement humain. Rien n’est plus faux et il serait grand temps de remettre sérieusement tout cela en question. Le révolution n’est pas violente, la révolution est dans la compréhension de notre intérêt général et de le mettre en application.. par nous mêmes, en peuples souverains, libres, indépendants, représentant le seul pouvoir légitime: celui du peuple, uni et indivisé, émancipé et donc libre.

— Résistance 71 —

 

Le déshonneur de la France

 

Michel Warschawski

 

25 juillet 2014

 

url de l’article en français:

http://www.michelcollon.info/Le-deshonneur-de-la-France.html?lang=fr

 

A propos d’une manifestation interdite…

 

Il y a deux ans, au nom du Centre d’Information Alternative (AIC), je recevais des mains de Christiane Taubira, Garde des Sceaux de la République Française, le Prix des Droits de l’Homme pour notre combat contre l’impunité. Mais ce matin, en lisant les informations, j’ai pensé un moment rendre ce prix aux autorités françaises : j’entendais réagir à l’interdiction prononcée par le gouvernement de François Hollande et de Manuel Valls à propos de la manifestation organisée samedi dernier à Paris contre les crimes commis par l’armée israélienne à Gaza. La semaine dernière encore, nous manifestions à Tel Aviv autour de mots d’ordre similaires à ceux de la manifestation interdite en France. Hollande est donc plus sioniste que Netanyahou et Manuel Valls moins démocrate que Aharonvitch [ministre de l’intérieur, du parti d’extrême droite Israël Beitenou] !

Plus tard, en voyant les milliers de manifestants qui défiaient l’ordre inique de leurs dirigeants ainsi que les rassemblements à Saint Etienne, à Lille, à Strasbourg et dans une douzaine d’autres villes françaises, je me suis dit que le prix qu’avait reçu l’AIC, c’était la France qui nous l’avait donné, pas son Premier Ministre. La France peut être fière, ce sont Valls et Hollande qui se sont déshonorés. Car la population française a massivement manifesté contre l’impunité qu’accordaient ses dirigeants à l’Etat d’Israël.

Un des arguments utilisés – on pourrait dire usés jusqu’à la corde – par les Valls et cie, c’est la volonté de « ne pas importer le conflit en France ». Je n’ai jamais compris ce que voulait dire « importer un conflit ». Depuis quand la solidarité avec les victimes d’une agression s’appelle une « importation de conflit » ? A moins qu’ils ne parlent de leurs amis du CRIF, un organisme qui est devenu la principale ambassade d’Israël en Europe et qui a pris en otage les Juifs de France dans un soutien inconditionnel aux crimes de guerre commis par l’Etat Hébreu ?

L’honneur de la France, ce sont aussi le regretté Stéphane Hessel et sa compagne Christiane qui n’ont jamais ménagé leurs efforts pour exprimer leur soutien a Gaza, s’y rendant a plusieurs occasions afin d’affirmer haut et fort leur solidarité avec sa population martyrisée.

En se solidarisant avec l’agresseur israélien et en faisant interdire des manifestations de soutien au peuple de Gaza dans plusieurs villes françaises et notamment à Paris qui, pour le reste du monde, symbolise la capitale des Droits de l’Homme, Manuel Valls et Francois Hollande se sont déshonorés. Pas la France qui, dans sa majorité, a su choisir son camp, celui de l’indignation face aux crimes de guerre et celui de la solidarité avec les enfants massacrés de Gaza. Ces manifestants, en désobéissant, ont marqué fortement leur refus de voir le massacre se prolonger.

Publie originellement en anglais, dans Alternativenews.org – site du Centre d’Information Alternative (Jerusalem/Beit sahour)