Archive pour Mai, 2022

Insurrection, destruction, création, utopie… parce qu’il n’y a pas de solution au sein du système (Dr Bones)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, autogestion, économie, colonialisme, crise mondiale, démocratie participative, gilets jaunes, guerres hégémoniques, média et propagande, militantisme alternatif, N.O.M, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, philosophie, politique et social, politique française, résistance politique, société des sociétés, société libertaire, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , on 30 Mai 2022 by Résistance 71

Druillet_trone-du-dieu-noir

“Un trône de pierre Iotaï, Celui qui cherche. Il est là, face à lui, flottant dans l’éther, sombre messager de ceux qui ne sont pas des Hommes, qui ne l’ont jamais été. Ce siège maudit a voyagé pendant des siècles à la recherche de sa proie. Il a franchi des univers et des distances que l’imagination ne peut concevoir, son but : ramener à ses maîtres, L’Être Vivant. Or dans cette contrée du cosmos, Sloane était passé là. Celui qui cherche, alors, a rempli sa mission…”
~ Philippe Druillet, “Les 6 voyages de Lone Sloane”, 1972 ~

“Le prolétariat doit travailler assidûment à sa mission historique universelle, renforcer la puissance de son organisation, la clarté de ses principes. L’heure historique trouvera la classe ouvrière prête et le tout est d’être prêt.”
~ Tract officiel de parti spartakiste “Impérialisme ou Socialisme”, cité par Rosa Luxembourg dans “La crise de la sociale-démocratie”, 1915 ~

“L’organisation révolutionnaire ne peut être que la critique unitaire de la société, c’est à dire une critique qui ne pactise pas avec aucune forme de pouvoir séparé, en aucun point du monde, et une critique prononcée globalement contre tous les aspects de la vie sociale aliénée.”
~ Guy Debord, “La société du spectacle”, 121, 1967 ~

« La destruction est création »
~ Michel Bakounine ~

Insurrection et utopie

Dr Bones

2015

Traduit de l’anglais par Résistance 71

Mai 2022

“Nous mangeons d’une poubelle et cette poubelle est l’idéologie.”

Tout ça a commencé de manière plutôt innocente. Un ami me posa une question sur FB :

“Comment peux-tu te faire l’avocat d’une révolution anarchique quand ta vision politique est si minoritaire ?”

Le présupposé sous-jacent était bon : dans un pays de plus de 300 millions d’habitants (NdT: en l’occurence les Etats-Unis), comment peut-on appeler pour un soulèvement de la société, le bris des liens sociaux et politiques, alors que si peu de personnes voudraient s’identifier comme anarchistes / socialistes / communistes / gauchistes / anti-capitalistes / ou tout ce que vous voulez dans cette veine ? C’est une question qui est souvent lancée à la gauche et malheureusement beaucoup n’en ont pas encore saisi la dimension.

Dans un sens ceci est un signe. Pour une idéologie ou une vision politique, passer de sa négation et de sa mise en dérision à la demande de donner de véritables exemples concrets dans le monde de ce qui pourrait être fait si elle se mettait en place, est un signe de croissance, c’est un signal, un signe du destin, que le vent est en train de changer et de tourner quelque part en notre faveur et de plus en plus de gens désirent savoir ce qui pourrait bien y avoir plus avant sur ce chemin. C’est une chose que de parler de la maxime : “A chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins”, c’en est une autre que de discuter comment les restaurants seraient gérés de manière démocratique, sans profit et qu’est-ce que les gens feront au quotidien dans une société sans état et sans classe.

La question n’est toujours pas facile. On pourrait bien dire même que c’est la question qui a de tout temps incapacité la gauche : “Ok, tout ça est très bien, mais comment comptez-vous mettre tout ça en pratique ? Comment une telle société, un tel monde, naissent-ils ?” Les marxistes purs et durs se fondent sur une croyance religieuse de la marche en avant inévitable de l’histoire, les syndicalistes ne jurent que par le développement de toujours plus de syndicats, les neo-bolchéviques estampillés planifient simplement de saisir le pouvoir et de liquider les ennemis de classe, tandis que les nouveaux venus de la fausse gauche dite “socialiste démocrate” toussottent en faisant passer des lois qui devraient magiquement changer l’équilibre du pouvoir.

Toutes ces options présentent des problèmes difficiles à résoudre. L’histoire a montré être tout sauf inévitable (chaque année depuis 1914 a été “capitalisme tardif”), un MacDonalds propriété des travailleurs est toujours un lieu d’exploitation, personne ne prend la peine d’expliquer d’où vont venir tous ces gens prêts à tuer pour la révolution et la doctrine ridicule des Sandernistas disant que les riches et puissants vont simplement se plier à des impôts plus élevés et à la règle de la loi est si invraisemblable que la seule façon d’y répondre est d’en rire profusément.

Alors, où en sommes-nous ? Où allons-nous d’où nous sommes ? Comment pouvons-nous changer le monde ? Je commencerai avec une question : le monde de qui ?

On n’apprend pas à un vieux singe à faire des grimaces

La société, la technologie, la langue et la culture portent toutes les marques et formes de naissance des idéologies sous-jacentes du système duquel elles ont émergé. Marx note :

Les idées de la classe dirigeante sont dans chaque époque, les idées dominantes et dirigeantes, c’est à dire la classe qui dirige la force matérielle de la société et elle est dans le même temps sa force intellectuelle dirigeante. La classe qui a les moyens de la production matérielle, de façon à ce que de manière générale, les idées de ceux qui n’ont pas les moyens de production mentale y soient soumises. Les idées dirigeantes ne sont rien d’autre que l’expression idéale des relations matérielles dominantes, ces relations comprises comme idées ; ainsi avons-nous les relations qui fait d’une classe la classe dirigeante et donc les idées de sa domination.

La classe dirigeante, qu’elle soit capitaliste ou socialiste d’état, informe de et projette sa volonté et sa vision des choses sur le reste de la société par la simple nature des choses d’être la force dominante de cette société.”

Bien sûr nous pouvons politiquement voir cela, mais Marx note que ceci s’étend aussi aux idées, à la culture, à tout ce qui pourrait être identifié à un résultat de l’interaction humaine et de sa pensée.

La volonté d’acier et le mépris profond de la vie humaine, si typiques d’un commissaire politique bolchévique ne furent pas tant des traits de caractères naturels que socialement induits ; des idéaux pris au sein des individus et digérés. Ces traits de caractères cultivés sont venus en provenance directe de l’appel idéologique des jeunes révolutionnaires bolchéviques de s’identifier eux-mêmes comme “durs”, comme étant sans pitié et ne faisant aucun compromis dans leurs objectifs à réaliser. Lorsqu’ils prirent le pouvoir, cela s’étendit à un niveau culturel. Cette caricature, ce trait de caractère politique, est passé hors de contrôle et est devenu une créature, une position, une figure symbolique à adorer, craindre en elle-même. Cela transcenda son existence en tant que simple idée ou sentiment du comment les membres du parti devraient se comporter.

Uber, le service taxi à la mode de l’internet, aurait tout aussi bien pu se manifester dans le monde comme une coopérative en propriété collective et auto-gérée. La plateforme internet en elle-même n’est pas si révolutionnaire que ça, les gens et les outils pour créer ce business existaient depuis un bon moment et pourtant… elle ne prit pas cette forme. Uber émergea et fut formée au travers d’un prisme idéologique qui était parfaitement dans la logique de la classe dominante et dirigeante et d’un CEO qui est quasiment le parfait modèle du capitalisme moderne : 

“Considérons comment Kalanick a traité ses chauffeurs de taxi à New York. Lorsqu’il essaya de les convaincre d’enfreindre la loi pour pousser l’empreinte d’Uber dans la ville, Kalanick offrit alors aux chauffeurs de taxis jaunes (NdT: les taxis officiels de la ville de New York) des iPhones gratuits et leur promit de “s’occuper de tout problème légal surgissant” avec l’entreprise TLC de New York. Quelques mois plus tard, lorsque le service fut forcé de fermer, ces mêmes chauffeurs de taxis reçurent un message de venir au QG d’Uber. Le mag Verge rapporte “Un bon nombre de chauffeurs furent appelés à se rendre au QG d’Uber, disant qu’ils devaient venir pour être payés et qu’ils recevraient un bonus en cash pour se présenter. Lorsque les chauffeurs de taxi se présentèrent, Uber les surprit alors en leur demandant de rendre leur iPhone, les informant que le service taxi Uber n’était plus disponible dans la ville de New York.”

Voilà comment Uber évolue, voilà comment des entreprises entières vont construire et construisent leur système évolutif : par des actions faites sous le diktat et la logique d’une idéologie particulière. Prise comme paroles d’évangile ou rejetées comme étant trop dures par les entreprises, les nouvelles entreprises ne vont différer que dans la nuance apportée à cette idéologie, ce premier “business plan” et vont façonner leurs propres arrangements sociaux et économiques au sein de ce paramètre idéologique. Même les technologies, autrefois considérées comme ´´étant “pures” et non affectées par la politique, se développent le long de ces lignes idéologiques politiques.

“Dans un sens plus profond, beaucoup de technologies peut-on dire, possèdent des qualités politiques inhérentes, dans lesquelles un système technologique donné demande en lui-même ou du moins fortement encourage des schémas spécifiques de relations humaines. Winner (1985) suggère qu’une arme nucléaire par sa simple existence, demande l’introduction d’une chaîne de commandement centralisée et rigidement hiérarchique afin de hautement réguler qui pourra même venir à proximité d’elle, dans quelles conditions et dans quels buts. Il serait simplement insensé de procéder de manière différente. Plus banalement, dans les infrastructures quotidiennes de nos grandes économies, des chemins de fer aux raffineries ce pétrole en passant par l’agriculture de masse et la production de microprocesseurs, la centralisation et la gestion hiérarchique sont plus efficaces pour la mise en place, la production et l’entretien. Ainsi donc la création et persistance de certaines conditions sociales peuvent se produire dans l’environnement opérationnel d’un système technologique tout aussi bien que dans la société au grand large.”

Ce qui est intéressant, c’est le retour que cela crée : la technologie est façonnée par la société (et donc l’idéologie dominante) alors que dans le même temps, la société devient elle-même façonnée par la technologie.

NdR71 : pour nos lecteurs, cela nous ramène à ce que nous avons souvent répété, à savoir que si l’humain crée le système, à un moment donné, le système lui-même crée (idéologiquement et idéalement) aussi les humains pour se perpétuer et fonctionner…C’est pour cela qu’il ne peut en aucun cas y avoir de solution au sein du système.

Alors que les technologies sont construites et mises en pratique, des altérations significatives dans les schémas d’activité humaine et ses institutions prennent déjà forme… la construction d’un système technique qui demande à ce que les êtres humains soient des rouages de ce système, amène une reconstruction des rôles sociaux et des relations. Souvent, ceci est un résultat des requis de fonctionnement du nouveau système : cela ne marchera simplement pas sauf si les attitudes humaines changent afin d’épouser sa forme et son processus. Ainsi, l’acte même d’utiliser les types de machines, de techniques et de systèmes qui nous sont disponibles, génère des schémas d’activités et des attentes qui deviennent bientôt “seconde nature”…

Winner donne plusieurs exemples de technologies employées avec l’intention de dominer, incluant le plan urbain parisien post-1848 fait pour rendre inefficace la guérilla urbaine, les moules de forges hydrauliques introduits dans l’industrie afin de briser les syndicats des ouvriers spécialisés à Chicago et une politique ségrégationniste de passerelles d’autoroutes dans les années 1950 à Long Island, qui rendit intentionnellement des endroits comme la station balnéaire de Jones Beach, inaccessibles par bus, ce qui ferma la porte de ces endroits aux pauvres. Dans tous ces cas de figure, bien que le plan ait été politiquement intentionnel, nous pouvons voir que les arrangements techniques mis en place déterminent les résultats sociaux de façon que cela précède logiquement et temporalement leur déploiement. Il y a des conséquences sociales prévisibles au déploiement d’une technologie ou d’un ensemble de technologies.”

NdR71 : prenons par exemple plus près de nous, l’internet et surtout ce que la pourriture globaliste veut imposer au monde : l’internet des choses, la 5G puis 6G, tout ceci façonne et façonnera les attitudes à venir et conditionnera les gens, de manière forcée, coercitivement, parce qu’il n’y aura plus de choix au nom du “progrès”, à changer leur attitude individuelle et collective…

De fait, nous sommes pris dans une toile d’araignée : nous existons dans un monde non seulement façonné par une mentalité hiérarchique et capitaliste, mais les outils que nous utilisons, incluant notre être social, maintiennent et renforcent cet artifice construit (cette construction artificielle…). L’idéologie façonne le monde qui façonne les gens qui façonnent la technologie et le système qui façonnent le monde, qui façonne les gens etc, etc… Comme l’a fait remarquer justement Slajov Zizek, même ceux qui veulent se rebeller contre le système semblent déjà condamnés à y rester (comme par design ?…)

“Si aujourd’hui, on suit un appel direct à l’action, cette action ne sera pas effectuée dans un espace vide, ceci sera un acte perpétré AU SEIN des coordonnées idéologiques hégémoniques : ceux qui veulent “vraiment faire quelque chose pour aider les gens” sont impliqués dans des exploits (sans aucun doute honorable pour la plupart) comme Médecins sans Frontières, Greenpeace, les campagnes féministes et anti-racistes, qui ne sont pas seulement tolérées par les médias, mais aussi soutenues, même si cela entre en apparence sur le territoire économique (comme par exemple dénoncer et boycotter des entreprises qui ne respectent pas l’écologie ou le travail des enfants), elles sont tolérées et soutenues aussi longtemps qu’elles ne s’approchent pas d’une certaine limite. (NdT : prenons par exemple le mouvement BDS de boycott de l’entité sioniste et de ses activités économiques au nom des droits du peuple palestinien… pas beaucoup de soutien des médias sur ce sujet hein ?…). Ce genre d’activité fournit le parfait exemple d’inter-passivité : de faire des choses afin de ne rien faire, mais d’empêcher que quelque chose ne se passe vraiment, qu’un changement ne s’opère vraiment.”

NdT : C’est le principe de tout RÉFORMISME : tenter de changer quelque chose pour qu’en fait rien ne change fondamentalement, que le système demeure et se perpétue. Le principe du “changer pour que rien ne change !…” qui fait d’autant plus les affaires du système étatico-marchand en place.

Même si le pouvoir d’état est saisi, si les vieux maîtres sont virés, le trône lui-même agit comme un objet maudit qui corrompt ceux qui cherchaient à le détruire. Les gens qui ont lutté pour l’émancipation des travailleurs ont fini par écraser des grèves. Les écolos finissent par discuter de la quantité d’uranium appauvri que l’on peut enterrer dans un endroit et combien peut-on en tirer depuis les chars d’assaut ; des gauchistes anti-austérité finissent par faire envoyer les CRS pour briser les manifs et la liste est sans fin au travers de l’histoire. La simple vérité est que vous pouvez prendre un pauvre bougre et en faire un roi, il sera peut-être un bon roi, mais il devra conserver une certaine position, certaines conditions d’existence, aussi injustes soient-elles, pour simplement être roi. Plus il deviendra attaché à cette position et plus le “pragmatisme” prendra le dessus, excusant des actions qui autrefois lui auraient paru impardonnables, afin de continuer l’action présente de “continuer à œuvrer pour le bien”. Hugo Chavez et Fidel Castro peuvent parler toute la journée durant de la “libération du peuple”, mais le fait est que le peuple n’est pas libéré si soutenir une opinion différente envoie des gens en prison. Ainsi va le système et son trône. Le parti peut changer de couleur et le roi de forme, le trône de l’État et du Capital lui, demeure, continue de propager des schémas exploiteurs et de domination culturelle, de conditions sociales, et d’appareil technologique.

Mais il y a un espoir, même dans les sous-bassements de l’activisme si populaire de nos jours, en cette attitude bizarre démontrée par l’État lorsque les gens, les manifestations et les organisations rencontrent une force par trop excessive. pourquoi donc des millions de personnes peuvent marcher dans les rues, librement, “pourvu qu’ils ne s’approchent pas d’une certaine limite” de comportement ? Quelle est cette ligne, limite à ne pas franchir ? Quelle est cette ligne si jalousement gardée ?…

champignon

Pousser le bouchon le plus loin possible

Vous vous rappelez la crise des missiles cubains ? Quand la grande méchante Union Soviétique nous amena à un poil de la 3ème guerre mondiale, prête à pointer des missiles nucléaires stationnés à Cuba sur nous ? Et comment une diplomatie dure et la bravade américaines leur firent faire volte-face ? Non ? Très bien, parce que ça ne s’est pas passé du tout comme ça. Les soviétiques, armant un allié après une invasion soutenue par les Américains, ont conclu le marché, pas nous : retirez les missiles américains stationnés en Turquie (un pays qui partageait une frontière avec l’URSS) et pointés sur Moscou et nous ferons la même chose. Kennedy a bien aimé l’accord et le fit sien. Ceci révulsa d’horreur l’establishment militaro-industriel, il le prit comme une génuflexion devant les Soviétiques. Vous vous souvenez de l’idéologie n’est-ce pas ? Ils ne le virent pas comme deux individus évitant une guerre nucléaire, leur prisme idéologique ne le permettait pas. Ils voyaient tout cela en fait de manière très hiérarchique, dans une dialectique de la domination : nous nous sommes soumis à une autre puissance. Mais les Soviétiques ne le voyaient pas de cette façon, ni non plus la vaste majorité du monde et c’est là que réside le véritable danger : une nouvelle façon de penser, un glissement de vision fut mis en place et en pratique. Et ceci ne pouvait pas être.

D’autres ont rapporté comment Kennedy avança contre le courant et comment souvent ceux qui étaient contre lui avaient hurler à la guerre. Je pourrais aussi dire que juste lorsque le prix Nobel de la paix Martin Luther King Jr commença à parler de “justice économique” et planifiait l’occupation de Washington D.C jusqu’à la fin de la guerre du Vietnam, a fini lui aussi, mort. De manière intéressante, sa famille gagna un procès pour négligence ayant entraîné la mort (transcription intégrale du procès disponible), laissant entendre que le gouvernement américain le tua. Mais je vais plutôt demeurer avec des faits “acceptés” comme cette longue histoire du programme de contre-espionnage (COINTELPRO), un programme du FBI spécialisé dans l’infiltration, la calomnie, la ruine de réputation et l’estropie des organisations politiques domestiques. Ceci ne fut en rien un jeu d’enfants.

“Infiltration : les agents et informateurs n’ont pas fait qu’espionner les activistes politiques. Leur but principal était de discréditer et de perturber les mouvements politiques. Leur présence même servait à faire perdre la confiance et à éloigner les supporteurs potentiels. Le FBI et la police ont exploité cette peur pour diffamer de véritables activistes comme étant des agents infiltrés.

Guerre psychologique : Le FBI et la police ont utilisé une myriade de “coups foireux” pour handicaper les mouvements progressistes. Ils ont planté de fausses histoires dans les médias et ont publié de faux tracts et autres publications au nom des groupes ciblés. Ils ont falsifié la correspondance, envoyé des lettres anonymes et fait de nombreux coups de téléphone anonymes. Ils ont diffusé de la désinformation au sujet de réunions et d’évènements, ont crée des pseudo-groupes gérés par des agents du gouvernement et ont manipulé ou tordu le bras aux parents, employeurs, propriétaires, administrateurs scolaires et universitaires et autres pour causer bien des problèmes aux activistes, etc…

Harcèlement légal : Le FBI et la police ont abusé et abusent encore du système légal pour harceler les dissidents et les faire passer pour des criminels. des officiers de police se sont parjurés dans leurs témoignages en cour de justice et ont présenté des preuves fabriquées de toute pièce comme prétexte à des arrestations ou des emprisonnements illégaux. Ils ont mis en application les lois fiscales de manière discriminatoire ainsi que d’autres réglementations gouvernementales ; ils ont utilisé une surveillance secrète, des entretiens “d’enquête” et des mises en demeure, convocations devant des grands jurys dans un effort d’intimidation des activistes et de réduire au silence leurs supporteurs.

Emploi illégal de la force : Il y a eu conspiration du FBI et des forces de police locales pour menacer des dissidents ; pour perpétrer des cambriolages et des fouilles / perquisitions illégales afin de fouiller les domiciles des dissidents. Ils ont commis des actes de vandalisme, d’agression, de passage à tabac et d’assassinats. L’objectif était de terroriser ou d’éliminer les dissidents et de perturber leur mouvement et leurs actions…

Le FBI a aussi conspiré avec les départements de police de bien des villes américaines (San Diego, Los Angeles, San Francisco, Oakland, Philadelphie, Chicago) pour encourager à pratiquer plus de raids sur les domiciles des membres du parti des Black Panthers, le plus souvent sans preuve aucune de quelque violation que ce soit de lois fédérales, d’état ou municipales, ce qui eut pour résultat le meurtre par la police de bon nombre de membres du parti des Black Panthers… Afin d’éliminer les leaders des militants noirs qu’ils considéraient dangereux, Le FBI a travaillé avec les polices locales pour cibler des individus en particulier, les accusant de crimes qu’ils n’avaient pas commis, supprimant les faits et choses les disculpant et en les incarcérant sous de faux prétextes et de fausses accusations.”

Quiconque pense que ceci a cessé de nos jours se trompe lourdement, vraiment vraiment lourdement.

“Des participants furent mis en charge d’identifier les résolveurs de problèmes et les ‘causeurs de problème’ et le reste de la population qui serait la cible des opérations de renseignement, de bouger son centre de gravité vers ce qui a pour valeurs et vision des choses ‘l’état final des choses’ selon la stratégie militaire mise en place.”

Laissez-moi vous traduire tout ça : “Nous étudions de manière active les mouvements politiques, identifiant les personnes qui pourraient éventuellement faire changer les choses et qui usent de techniques de propagande pour changer les conversations qu’elles ont ainsi que leurs visions des choses pour mieux cadrer avec la stratégie militaire domestique.” Laissons cela bien décanter.

Pour dire vrai, nous ne connaîtrons probablement jamais la profondeur du terrier du lapin blanc. Mais il y a ici un facteur unificateur : le système se durcit dès que le narratif officiel, l’idéologie elle-même sont démontrés ne pas être les seuls possibles. Ils sont terrifiées par les idées, parce que ce sont elles qui déclenchent les actions. La plus grande menace pour le système n’est pas de seulement d’apprendre que les choses ne sont pas ce qu’elles paraissent être, mais de commencer à imaginer un monde où les choses seront différentes. Si quelque chose se situe en dehors “des paramètres du tolérable” pour l’idéologie dominante, cela présuppose qu’il y a des limites au système et s’il y a des limites, il peut vieillir, s’émousser, devenir inutile et finalement… être remplacé.

Ainsi la classe dirigeante va défendre violemment ses doctrines quel qu’en soit le prix. Peut-on vaincre un tel ennemi invincible, un ennemi qui nous a façonné durant toutes nos vies ? Comment pouvons-nous le faire ? Pourrons-nous jamais nous libérer et arrêter de bouffer dans la poubelle de l’idéologie capitaliste ?…

Suivez-moi au fin fond du terrier du lapin blanc, celui que nous fabriquons… Trouvons-nous les uns les autres !

commune1a

“Vous dites que vous voulez une révolution ?” “Pas exactement…”

La magie est la science et l’art de provoquer un changement en conformité avec la volonté.” N’est-ce pas ce qu’ils disent ?

Si le monde entier, de la culture humaine à la technologie, est le résultat de l’idéologie dirigeante et est littéralement façonné par celle-ci, alors nous ne devons rien faire d’autre que de tout changer. La réforme n’est en aucun cas une option parce que le simple fait de fonctionner au sein du système ne fait que renforcer les idéologies existantes. Ceci a été la clef de toute chose : chaque génération règle et adapte l’expérience idéologique existante, la rendant supportable et à son goût du moment, la préservant ainsi. C’est la raison pour laquelle la politique identitaire et les révolutions sociales sont si soutenues. Les gens du haut de la pyramide ne se souvient guère si la définition du mariage par exemple, est élargie ou restreinte, tant que nous continuons de dépendre d’eux pour faire quoi que ce soit. Ils se foutent de savoir si le président est blanc ou noir, tant que nous continuons à les élire, à participer au système. Mais dès que nous commençons à rêver d’une vie en dehors de l’espace mental encadré par les rangers de la bidasserie, celles-ci viennent nous écraser, parce qu’à la minute même où nous pensons le faire, nous créons un espace mental nouveau pour nous-mêmes et pour les autres afin d’y vivre. Vous n’y croyez pas ? C’est à travers ce processus que nous avons abouti au monde dans lequel nous vivons aujourd’hui :

Ce monde n’est en rien un élément naturel ou intentionnel de la vie humaine, mais plutôt un arrangement artificiel, construit par ceux qui veulent posséder le monde. “Une chose néanmoins est claire, la Nature ne produit pas d’un côté des propriétaires d’argent, de bien et de commodités et de l’autre des humains ne possédant rien d’autre que leur force de travail”, explique Marx. “Cette relation n’a aucun fondement naturel, ni sa base sociale commune à toutes les périodes de l’histoire. Ceci est clairement le résultat d’un développement historique passé, le produit de bien des révolutions économiques, de l’extinction de toute une série de vieilles formes de production sociale.

Ce champ de bataille idéologique est clef. C’est la raison pour laquelle ils se sont gaussés du mouvement Occupy Wall Street et puis soudainement lui ont cassé les reins, c’est la raison pur lequel un mouvement comme “Food Not Bombs” (De la nourriture pas des bombes) et traité bien plus agressivement que tous les rallies et toutes les manifestations néo-nazies. C’est la raison pour laquelle l’autorité d’un flic ne doit jamais être questionnée ; c’est la raison pour laquelle les sans-abris ne sont pas autorisés à construire des structures semi-permanentes et s’en remettre à une aide sociale stigmatisée. Nous nous confrontons à des structures virtuelles, des symboles vivants qui donnent son pouvoir à tout cet artifice.

L’argent fait tout tourner. Ne pas avoir d’argent n’est pas bon. Obéissez à ce qui se veut être l’Autorité. Brisez ces symboles et vous brisez le mauvais sort qu’on nous a jeté. Brisez ce mauvais sort et vous pourriez bien commencer à en jeter vous même.

Parce que voyez-vous, des choses comme le capitalisme, la hiérarchie, ne sont pas que des choses se produisant dans le monde mais qui vivent également dans nos têtes. Ce sont des idées, des constructions, des “fantômes” comme les appelaient Max Stirner. aussi longtemps qu’ils existent dans nos têtes, ils continueront à exister dans le monde extérieur et s’ils existent là, ils façonneront nos pensées et nos actions en ce monde.

L’idéologie est un processus qui est accompli par le soi-disant penseur conscient, certes, mais doté d’une fausse conscience. Les véritables motifs qui le conduisent lui sont inconnus, autrement, ce ne serait pas un processus idéologique du tout. Ainsi donc, il imagine des motifs faux ou apparents. Parce que ceci est un processus de la pensée, il dérive à la fois sa forme et son contenu de la pensée pure, la sienne ou celle de ses prédécesseurs. Il travaille avec un simple matériel de pensée qu’il accepte sans aucun examen comme le produit de la pensée, il ne fait pas de recherche supplémentaire pour un processus plus retiré indépendant de la pensée ; de fait son origine lui semble évidente, parce que toute action se produit au travers de la pensée, donc cela lui apparaît être ultimement fondé sur la pensée.” (Engels)

Combien de fois avez-vous entendu que “c’est le mieux qu’on puisse faire” ?ou bien “ceci est le seul monde possible” ? Est-ce la même espèce qui est passée de chariot à l’alunissage en l’espace de juste 70 ans ? Imaginer que nous aurions atteint une sorte de mur infranchissable dans le développement humain est une folie pure et simple. Ceci, camarades, est le sort jeté par l’idéologie. Bien sûr “on ne peut pas faire mieux” si les structures mentales de votre tête vous disent que c’est le cas. Vous construirez littéralement ce monde dans lequel vous vivrez, parce que votre esprit est convaincu que c’est ce que vous, dans le sens nietzschéen du terme, allez créer. Nous sommes coincés à quémander des petits bouts de ce gâteau parce que nous ne pouvons même pas nous représenter le fait de l’avoir en totalité.

Joseph McMoneagle parle dans son livre “Voyage de l’esprit” de comment avant une session d’analyse et de vision à distance l’enquêteur passe environ une heure à parler avec le sujet de considérations psychiques et paranormales. La raison ? Cela prépare l’esprit des sujets à la possibilité que cette expérience soit possible. S’ils pensaient que cela ´´tait réel et possible, alors, comme par magie, ils étaient capables de le faire. Les débutants en général avaient plus de chance que les gens expérimentés en la matière car ils n’avaient pas les données mentales pour rejeter ou douter de l’expérience.

Les sorciers, sorcières et magiciens parmi vous devraient avoir des cloches et des sifflets en branle dans la tête…

Nous parlons ici de gens déplaçant leur conscience en dehors de l’espace-temps pour observer des évènements, des endroits, des gens, au travers d’un léger glissement d’idéologie ; en croyant qu’une telle chose était non seulement possible mais probable. Si cette reconnaissance de probabilité de possibilité peut faire CELA, quel genre de monde peut-on créer avec ?

Vers une nouvelle utopie

“Ainsi donc le paradoxe est le suivant : il est plus facile d’imaginer la fin de toute vie sur Terre qu’un bien plus modeste changement radical dans le capitalisme, ce qui veut dire que nous devons réinventer l’Utopie, mais de quelle manière ? Il y a deux faux sens en ce qui concerne l’Utopie. L’un est cette vieille notion d’imaginer une société idéale dont nous savons pertinemment qu’elle ne se réalisera jamais. L’autre est l’Utopie capitaliste dans le sens de nouveaux désirs pervers qui ne vous sont pas seulement permis de réaliser mais surtout incités à réaliser. La véritable Utopie se situe lorsque la situation est tellement sans issue, sans façon de résoudre les problèmes au sein des coordonnées du possible, qu’émerge de la pure nécessité de survivre, l’invention d’un nouvel espace. L’Utopie n’est pas une sorte d’imagination libre ; elle est un sujet de la plus fondamentale des urgences. Vous êtes forcés de l’imaginer comme la seule porte de sortie, et c’est de cela dont nous avons besoin aujourd’hui.” (Slajov Zizek)

Laissez-moi vous donner un exemple du comment ce rêve fonctionne. Des voitures sans conducteurs sont en train d’être développées et testés. Les coûts de fonctionnement d’Uber sont essentiellement les salaires des chauffeurs. Plus de chauffeur et le coût va grandement baisser, ce sera si bas qu’en fait ce sera mins cher de simplement se faire trimballer par une voiture sans chauffeur que de posséder sa propre voiture.

Donc, nous avons deux futurs potentiels :

A) Les voitures autonomes rentables deviennent la vague du futur, éliminant le processus de propriété de véhicule. Vous ne pouvez aller nulle part sans payer quelque chose, les entreprises peuvent charger ce qu’elles veulent et au moment où un gros accident se produira, elles mettront la pression sur les véhicules conduits par des humains comme étant “dangereuses” et mettront la pression sur l’État pour les faire interdire sur les routes principales, “pour notre sécurité” bien entendu, créant ainsi un monopole technologique privé. Tout transit routier deviendra transaction commerciale.

B) Nous créons un système de transport social gratuit pour tous.

Les deux options sont totalement possibles, toutes deux étant dans un monde nébuleux de possibilité si fréquemment ajoutées et soustraites par ceux magiquement favorables. Laquelle de ces deux options naîtra ? Celle qui sera ordonnée de surgir par l’idéologie prévalante. Il y a littéralement des milliers de ces questions qui trouvent leurs réponses quotidiennement à des micro et macro niveaux, des questions que nous n’aurions même peut-être pas pensé de demander : le monde se crée à chaque seconde, il en va de même pour le futur.

Ainsi nous devons commencer à rêver de nouveau, è évoquer et invoquer un monde encore non-né ; nous devons refaire notre utopie. Nous devons imaginer et désirer un monde au delà du capital et de la hiérarchie aberrante, aussi impossible cela semble t’il être, parce qu’en le rêvant, nous nous nous en rapprochons inconsciemment. Et ceci a été réalisé avec succès auparavant. Laissez le grand Murray Bookchin vous rappeler votre histoire oubliée.

La Commune de Paris de 1871 a géré une entière grande ville sur la base de conseils de voisinage ayant une vitesse de communication proche du cheval au galop ; L’Ukraine de Makhno a créé des communes et des écoles anarchistes, sans police, sans prisons, sans frontières ; des zones anarchistes d’Espagne ont complètement aboli l’argent, vivant quotidiennement dans a pratique du “à chacun selon sa capacité, à chacun selon ses besoins”. Ceci représente des choses qu’on  nous a sans cesse répétées n’étaient pas possibles, qu’elles étaient “contre la nature humaine” et pourtant, elles furent mises en place avec succès et ne furent renversées que parce que tout le poids du monde les écrasa… ils savaient, tout comme les puissances qui ne devraient pas être aujourd’hui, qu’admettre leur victoire, leur succès, remettrait entièrement cet axiome de ce “qui est impossible” en question.

Les cantons autonomes zapatistes du Chiapas et du Rojava dans le nord de la Syrie prouvent le pouvoir du rêve, que sommer l’inconscient sorcier de nouveaux mondes est toujours aussi dangereux et efficace qu’il ne le fut.

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Partisans d’un monde non encore né

Donc nous rêvons de nouveaux mondes… Est-ce suffisant ? Vous pouvez souhaiter un nouveau boulot toute la journée, vous devrez toujours physiquement le chercher. La révolution est-elle la réponse ? Max Stirner ne le pensait pas .

La révolution avait pour but de nouveaux arrangements ; l’insurrection nous mène à ne plus se laisser arranger, mais à nous arranger nous-mêmes et de ne plus avoir d’espoirs béats sur des “institutions”. Ce n’est pas un combat contre l’établi […]  ce n’est que la projection d’un moi travailleur hors de ce qui est établi.

Qu’est-ce que la “révolution” ? C’est un rêve sans jambe pour marcher, un combat que nous aurons, toujours dans le futur. Le rêve se trahit. En la voyant toujours dans le futur, nous la condamnons à y rester, ce sera donc un futur brumeux au loin, une utopie d’un conflit futur pour peut–être changer les choses. Une pensée dangereuse là ! Nous rêvons d’une possibilité future, une petite chance de changer les choses plutôt que de les changer maintenant. “Ho Ho attendez un peu, quand la révolution va arriver, les choses seront différentes. Oui monsieur, et maintenant, puis-je prendre votre commande ?…

Et si nous en avons l’opportunité, que faire après ? Nous héritons d’un monde noyé dans un conflit idéologique, une machine armée à l’opposé du type de vie que nous voulons créer. Et comme LA révolution s’est produite, nous devenons immédiatement des conservateurs ; plus de place pour adapter les choses, pour changer, pour croître, parce que “l’évènement” dans les termes de Zizek, s’est déjà produit. Nous devenons les rois, reines et gardiens de la chose que nous cherchions à détruire. La carte physique peut bien changer, mas la coordination mentale demeure. Tiré d’Anarchopedia :

“Stirner reconnait l’importance de l’auto-libération et la manière dont souvent l’autorité existe purement au travers de son acceptation par les gouvernés. Comme il l’explique: “…Rien n’est sacré en soi, mais je le déclare sacré par mon acquiescement, mon appréciation, ma génuflexion, en bref, par ma conscience.” C’est de cette adoration de ce que la société voit comme “sacré”, que les individus doivent se libérer afin de se découvrir eux-mêmes dans leur réalité. Et de manière plus que signifiante, une bonne partie du processus de libération implique la destruction de la hiérarchie. Pour Stirner, “la hiérarchie est la domination de la pensée, la domination de l’esprit !”, ce qui veut dire que “nous sommes maintenus le plus bas possible par ceux qui sont soutenus par des idées.” Par notre propre volonté de ne pas questionner, de ne pas remettre en question, l’autorité et les sources mêmes de cette autorité, comme la propriété privée et l’État.”

Nous ne pouvons obtenir aucun changement, aucune “révolution”, si le vieil ordre et le vieux système du monde que nous cherchons à détruire agissent toujours comme les “fantômes” de notre esprit. Tout changement dans la relation au pouvoir doit d’abord être gagné dans le monde des idées : une révolution intérieure alchimique et jungienne. Libéré des “fantômes” du capitalisme et de la hiérarchie, l’individu nouvellement éveillé recrée le monde autour de lui sur la base d’une nouvelle idée. Makhno écrit :

“L’homme libre, d’un autre côté, a jeté les vestiges du passé ainsi que ses mensonges et sa brutalité. Il a enterré le corps pourri de l’esclavage et la notion que le passé est mieux. L’Homme s’est déjà partiellement libéré du brouillard du mensonge et de la brutalité, qui l’avait mis en esclavage depuis le jour de sa naissance, de cette adoration des baïonnettes, de l’argent, de la légalité et de la science hypocrite. Alors que l’humain se libère de cette insulte, il se comprend mieux lui-même et une fois qu’il s’est bien compris, le livre de sa vie s’est ouvert à lui. Il y voit de suite que son ancienne vie n’était rien d’autre qu’un vil esclavage et que ce cadre esclavagiste a conspiré pour rendre inefficaces toutes ses bonnes qualités innées. Il voit et comprend que cette vie l’a transformé en une bête de somme, un esclave pour certains ou un maître pour d’autres ou un dupe qui piétine et détruit tout ce qui est noble en l’humain, lorsqu’on lui ordonne de le faire. Mais lorsque la liberté éveille un Homme, il jette tous les artifices dans la poussière et tout ce qui se met en travers du chemin de la créativité indépendante. C’est ainsi que l’Homme avance dans son processus de développement…

“L’homme révolté, qui a parfaitement saisi son identité et qui voit maintenant avec ses yeux grands ouverts, qui a maintenant grand soif de liberté et de totalité, va maintenant créer des groupes d’Hommes libres soudés les uns aux autres par l’idée et l’action. Quiconque entre en contact avec ces groupes va jeter son statut de laquais du système et va se libérer de la domination idiote que les autres ont sur lui. Tout humain ordinaire venant de la charrue, de l’usine, du banc de l’université ou du monde académique reconnaîtra la dégradation de l’esclavage. Alors que l’humain découvre sa véritable personnalité, il jettera aux orties toutes les idées artificielles qui vont contre le droit même de sa personnalité, cette relation maître / esclave de la société moderne. Dès que l’Homme met en avant les éléments purs de sa personnalité au travers de laquelle une nouvelle communauté humaine libre est née, il deviendra un anarchiste et un révolutionnaire. Voilà comment l’idéal de l’anarchisme est assimilé et disséminé par les humains ; l’homme libre reconnaît sa profonde vérité, sa clarté et sa pureté, son message de liberté et de créativité.”

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« N’oubliez pas que si nous pouvons construire,
nous ne sommes en rien effrayés par les ruines… »

Utopistes de l’insurrection

Alors pour résumer, que devons-nous faire ?…

Nous devons être des créateurs, des rêveurs, des penseurs, des constructeurs. Nous devons apprendre à identifier l’idéologie prévalante et ce en quoi elle nous infecte, nous et les autres, même les objets et les concepts. 

NdR71 : A ce sujet lire et diffuser ce texte essentiel de Paulo Freire que nous avons traduit en français dans son intégralité : “La pédagogie des opprimés” (1970) dans une superbe mise en page PDF de Jo.

Puis nous devons briser tous les liens avec cet espace mental toxique, nous devons finalement tuer notre fasciste intérieur. Et lorsque nous ferons cela et que les symboles du capitalisme, de l’État et de la hiérarchie auront été démythifiés, alors nous pourrons simultanément évoquer notre Utopie et inclure nos rêves dans la réalité. Nous pouvons converser et agir pour défier ces idées prévalantes et montrer ce qui est possible ; nous pouvons nous battre pour et créer des espaces libérés où ce nouveau monde pourra commencer à se manifester.

Il y a des façons de faire ceci aujourd’hui. En voici 42. Nous pouvons commencer l’insurrection dès maintenant.

Plutôt que de s’en tenir dogmatiquement à une méthode ou tactique, nous devrions suivre le conseil de Stirner et de “n’avoir aucun désir de devenir esclaves de mes maximes, mais plutôt de les soumettre à ma constante critique”, alors que la lutte ne cesse d’évoluer. Nous ne savons pas à quel point les choses peuvent changer ou de quelle façon les choses peuvent se manifester, quand les situations peuvent devenir plus chaudes ou plus froides. Rosa Luxembourg nous a expliqué qu’il n’y a pas de temps “parfait” ou “objectif” pour quelque condition historique que ce soit, cela ne se perçoit que lorsqu’elle est vue comme quelque chose de passé ; que chaque tentative “prématurée” des travailleurs à saisir le pouvoir a existé pour continuer d’entrainer les gens, qui ne peuvent atteindre “les conditions de maturité” nécessaires pour un large changement sociétal que par l’éducation reçue par ces luttes passées “prématurées”. Nous devons reconquérir cette vieille patience révolutionnaire, lutter pour un monde que peut-être nous ne verrons jamais ; mais de notre vivant, plutôt que de simplement “réagir” aux choses ou essayer d’”arranger” le monde, nous devons construire le notre.

Chaque action qui fait bouger vers une nouvelle manière de penser, de par sa simple existence, force les autres à avoir une discussion intérieure avec eux-mêmes. Cette descente au “pays des fantômes” provoque le questionnement d’idées prévalantes longuement admises ou jetées en masse. L’idéologie informe et moule la réalité. Changez un de ces éléments et vous changez l’autre. Victor Serge dans “La naissance de notre pouvoir” a décrit la situation dans une conversation entre ses personnages :

Plutôt que d’attendre qu’un conflit futur puisse amener l’opportunité de changer, nous devons agir et lutter comme si le monde de nos rêves n’est éloigné de nous que par l’épaisseur d’un cheveu.

Parce que si nous le faisons, alors un jour, nous nous réveillerons dedans.

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Le texte dans un superbe PDF de Jo, inspirée par le souffle qui en émane :

DrBones_Insurrection et Utopie

“Il n’y a pas de solution au sein du système et ne saurait y en avoir !”
~ Résistance 71 ~

“L’idéologie est la base de la pensée d’une société de classes, dans le cours conflictuel de l’histoire. Les faits idéologiques n’ont jamais été de simples chimères, mais la conscience déformée des réalités, et en tant que tels des facteurs réels exerçant en retour une réelle action déformante.”
~ Guy Debord, “La société du spectacle”, 212, 1967 ~

Dr Bones Sur Résistance 71

Il n’y a pas de solution au sein du système ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

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4 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

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Deux communiqués sur la guerre en Ukraine à diffuser sans modération :

citationBelgarrigue

reflexionaborigene

Espagne 1937 : Analyse politique de terrain du groupe anarchiste des amis de Durruti sur la priorité à la révolution sociale…

Posted in actualité, altermondialisme, autogestion, crise mondiale, démocratie participative, documentaire, gilets jaunes, militantisme alternatif, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et social, politique française, résistance politique, société des sociétés, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , on 29 Mai 2022 by Résistance 71

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Texte du groupe Los amigos de Durruti (1937)

NÉCESSITÉ D’UNE JUNTE* RÉVOLUTIONNAIRE

Dans l’éditorial du numéro précédent, nous établissions la nécessité qu’il est absolument indispensable de posséder une théorie révolutionnaire pour pouvoir exercer l’influence décisive dans la rue. Et nous affirmions que la C.N.T. et la F.A.I. ne surent pas tirer l’esprit révolutionnaire des journées de juillet et de mai parce qu’elles manquaient de cette précision théorique que notre groupement proposa.

Un des aspects que nous considérions les plus importants de cette conception qui consiste à tirer des enseignements au lendemain des journées de rue, est celui qui a rapport à la défense de la révolution.

Nous, militants de la C.N.T. et de la F.A.I. qui nous groupons dans les « Amis de Durruti », nous croyons que nécessairement on doit veiller à la pureté des principes révolutionnaires durant les jours fiévreux de l’agitation insurrectionnelle, et nous sommes complètement convaincus que, durant une période plus ou moins longue, on doit exercer une tutelle qui consiste à acheminer et diriger le rythme de la révolution dans la direction qui se manifeste toujours dans les premiers instants.

Les révolutions créent dans toutes les grandes commotions sociales de nouveaux organismes qui sont revêtus de fonctions spécifiques. Dans le cours de l’année écoulée, nous trouvons des exemples probants que ces organismes nés des entrailles des nouveaux temps, eurent un remarquable esprit d’innovation. Mais les erreurs commises furent telles que de ces organismes qui auraient pu situer la « nouvelle Espagne » sur un plan de rénovation, au bout de douze mois d’une lutte sanglante, deviennent l’armature bureaucratique qui est l’expression exacte de l’étape antérieure au 19 juillet.

La coûteuse expérience vécue nous incline à nous affirmer pour l’indiscutable nécessité d’orienter le peuple dans les instants insurrectionnels et les moments qui suivent immédiatement le choc violent. Acceptant cette thèse, on doit concrétiser la manière d’édifier cet organisme dirigeant et défenseur de la révolution.

Les formes étatiques, avec leur engrenage compliqué, ont complètement échoué. La machine étatique asphyxie, et finit par créer de nouvelles promotions de privilégiés et de défenseurs de quelques améliorations qui appartiennent à un nombre restreint d’individus. Il est nécessaire, pour le bon fonctionnement de la société naissante, d’avoir une formule plus souple qui permette de remplir loyalement les fonctions sociales inhérentes au nouveau temps.

La constitution d’une junte révolutionnaire est une prémisse inévitable. Cette junte sera constituée par une représentation véritable des travailleurs qui descendirent dans la rue les armes à la main. Seuls, les hommes des barricades peuvent défendre la révolution, et ce sont les seuls qui ne vendront ni ne trahiront les fruits du triomphe.

Du mouvement de juillet, nous devons tirer la conclusion que nous devons anéantir les ennemis de la révolution sans pitié. Ne pas l’avoir fait fut une erreur capitale que nous venons de payer chèrement. Cette mission de caractère défensif sera le rôle de la junte révolutionnaire qui doit être inexorable avec les groupements adversaires.

La durée de la tutelle que doivent exercer les travailleurs révolutionnaires dépendra du temps que mettra à se consolider le nouvel état de choses. Mais ce dont on doit se préserver, c’est que par sentimentalisme, par lâcheté, par incapacité ou par confusionnisme, on tombe de nouveau dans les déviations qui ont fait échouer pour le moment un passé plein d’espérance qui s’est changé en une inconnue de plus.

L’importance de la constitution d’une junte révolutionnaire est formidable. Il n’est point besoin d’épiloguer davantage. C’est la résultante d’une série d’échecs et de désastres. C’est la rectification catégorique de la ligne suivie jusqu’à l’heure actuelle.

En juillet, se créa un comité antifasciste1 qui ne répondait pas à l’envergure de cette heure sublime. Comment pouvait se développer l’embryon issu des barricades, avec un coude à coude des amis et des ennemis de la révolution ? Le comité antifasciste n’était pas par sa composition la représentation de la lutte de juillet.

Il est nécessaire de canaliser les désirs violents qui se manifestent dans la rue, et si on permet qu’on les falsifie dans les premiers moments, il est sûr que dans les instants suivants, la dégénérescence qui s’était manifestée dans les formes premières se continuera.

Il n’y a aucun doute que si dans les commencements se maintient une expression rigide et inaltérable, la révolution atteindra la limite pour laquelle tant de vies furent sacrifiées.

En outre, il existe une couche déterminée de la population qui, quoiqu’elle tende à s’adapter à chaque état nouveau, le fait par simple instinct de conservation. Ces individus se trouvent dans les syndicats et sur les lieux de travail. On doit qualifier cette couche de la population de « divorces de la révolution », et on ne peut leur concéder aucune représentation dans les nouveaux organismes et encore moins peut-on confier des responsabilités à ceux qui sont des ennemis déclarés.

Pour les raisons qui précèdent, nous sommes partisans de ce que dans la junte révolutionnaire participent seuls les ouvriers des villes et des champs et les combattants qui dans les instants décisifs de la lutte se sont manifestés comme des paladins de la révolution sociale. Si l’on tient compte de ce rapport de valeurs révolutionnaires, on n’assistera pas à nouveau au spectacle d’une victoire gagnée par les travailleurs et dont la classe opposée tire le bénéfice.

Le groupement « Les Amis de Durruti » qui sut faire une critique exacte des journées de mai, sentit, dès ce moment, la nécessité de la constitution d’une junte révolutionnaire telle que nous la concevons et croyons indispensable pour défendre la révolution des attaques des couches qui, sans aucun doute, poignarderont les conquêtes qu’il faudra tôt ou tard reprendre les armes à la main.

El Amigo del Pueblo n° 6, 12 août 1937

Source :
Guerre de Classe 
http://guerredeclasse.fr/2022/05/24/necessite-dune-junte-revolutionnaire/

al-amigo-del-pueblo-durutti
De Marat à Durruti : « L’ami du peuple »

(*) NdR71 : Attention à ce mot “junte”. Dans le langage politique bien souvent galvaudé surtout lorsque les mots ont une origine étrangère, on parle de “junte” pour une dictature militaire à la Pinochet ou Videla ce qui n’est bien sur pas faux, mais en espagnol, puisque le mot français de “junte” vient du mot espagnol “junta”, ce mot veut dire “conseil” ou “comité”. Ce que nous appelons une junte en français se dit “junta militar” en espagnol ou “junte militaire”, c’est à dire qu’il faut y mettre le qualificatif de “miitaire”. Il en va de même pour le mot russe “soviet” qui veut dire “conseil” au sens d’assemblée politique. Le slogan “Tout le pouvoir aux soviets” voulait dire “Tout le pouvoir aux conseils ouvriers” et non pas à un parti quelconque. Donc, lorsque l’El Amigo del Pueblo appelle, en 1937, à la création d’une junte révolutionnaire, il parle de “conseil révolutionnaire” et non pas d’une dictature militaire, le texte est explicite, mais le titre en français peut prêter à confusion. Il n’y a pas de confusion sémantique en espagnol. Le mot “junta” aurait dû être traduit par “conseil” ou “comité” en français…

A lire également sur Résistance 71 : Abel Paz, entretien avec Durruti sur le peuple en arme

=*=*=*

Il n’y a pas de solution au sein du système ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

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4 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

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Deux communiqués sur la guerre en Ukraine à diffuser sans modération :

tract_los_amigos_de_durutti
Travailleurs !
Un conseil révolutionnaire – Fusillons les coupables.
Désarmement de tous les corps armés.
Socialisation de l’économie.
Dissolution des partis politiques qui ont agressé
la classe laborieuse.
Ne cédons pas la rue. La révolution avant tout.
Nous saluons nos camarades du P.O.U.M qui ont
fraternisé avec nous dans la rue
VIVE LA REVOLUTION SOCIALE…
A BAS LA CONTRE-REVOLUTION !

rebellion

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Karmapolis (Zénon)

Posted in actualité, altermondialisme, documentaire, pédagogie libération, philosophie, politique et social, résistance politique with tags , , , , , on 27 Mai 2022 by Résistance 71

Merlin1

« Hannal nathrar ouwassbethud doriel diembhe ! »
~ Merlin ~

« Être illuminé, c’est être éveillé, toujours, à la réalité totale dans sa grande différence immanente, en être conscient et pourtant demeurer dans une condition de survie animale, penser et ressentir comme un humain. Notre but est de découvrir que nous avons toujours été là où nous le devions. Malheureusement, nous nous rendons la tache particulièrement difficile… »
~ Aldous Huxley ~

« Le paganisme n’a pas encore inventé de lois, seulement des vertus. Pas de confrérie de prêtres, pas de théologie ou de métaphysique ou de morale, mais un chamanisme universel dans lequel personne n’atteint une véritable humanité sans une vision…
Le sorcier est un simple Réaliste : le monde est réel, mais alors la conscience doit aussi être réelle puisque ses effets sont si tangibles. […]
La sorcellerie ne brise aucune loi de la nature, car il n’y a pas de Loi Naturelle, seulement la spontanéité de natura naturans, le tao. La sorcellerie brise, viole les lois qui cherchent à enchaîner ce flot, les prêtres, les rois, les mystiques, les scientifiques et les marchands gardiens du dogme, tous étiquettent le sorcier d’ennemi, car il menace le pouvoir (fictif) de leur mascarade, de leur mensonge, la force de tension de leur toile illusoire. »
~ Hakim Bey ~

Religion et spiritualité sont deux choses totalement différentes… Sentir le souffle du dragon, l’apprivoiser pour le chevaucher… Quelques éléments de compréhension dans le texte chamanique de Zénon ci-dessous pointant le chemin post étatico-marchand. Sous le texte original, le superbe PDF réalisé par Jo.
~ Résistance 71 ~

Karmapolis

À la mémoire d’Alain Gossens.

« Il y a plus de choses dans le ciel et sur la terre, Horatio, que n’en rêve votre philosophie. »
Shakespeare – Hamlet

J’aimerais vous parler du jour inévitable où s’effacera la raison. Ce moment de la vie où, devant la disparition de tous nos acquis et présupposés, l’effilochement progressif de l’univers de certitudes dans lequel nous nous sommes laissés enfermer, nous abdiquons enfin toute rationalité pour ouvrir la porte à l’inconnu. Nous observons alors les choses d’un regard neuf. Et pour la première fois depuis le commencement de notre existence : nous voyons.

Nous percevons les êtres non plus seulement sous leur forme physique, mais aussi leurs couleurs et ondulations énergétiques. Nous contemplons le chatoiement particulier de chaque pensée, chaque intention ou désir qui les anime, et découvrons encore, ébahis, la flottaison dans l’atmosphère qui nous environne d’entités tout aussi réelles que nous le sommes, bien que dénuées d’organisme.

Pareille expérience ne relève pas de l’hallucination ni ne résulte d’une quelconque prise de substance, mais peut devenir à chacun le fruit d’un long et patient travail d’activation de nos capacités en sommeil.

De toutes les espèces peuplant notre planète, beaucoup naissent et meurent avant même que nous n’ayons eu l’occasion de les découvrir. Il en va ainsi également de la plupart de ce qui vit hors de notre champ de perception ordinaire. Les instruments de mesure nous permettent d’affirmer l’existence des rayons infrarouges et ultraviolets ou des ultrasons, bien que leurs gammes de fréquences soient étrangères à nos sens. Tout ce qui compose le vide apparent de notre univers n’est que longueurs d’ondes se répercutant à l’infini du plus minuscule atome jusqu’au tourbillon des galaxies.

De même qu’il existe une chaîne alimentaire sur le plan terrestre, nous nourrissons sans cesse de nos émotions et de nos pensées des entités immatérielles apparues sur le plan astral bien avant notre ère, au moment du développement de la conscience individuelle, ou ego. Leur existence nous est intimement liée, car ces êtres, surnommés « prédateurs » par les chamans ou « archontes » par la gnose antique, se sustentent en permanence des énergies que nous consacrons à entretenir l’illusion du « moi », cette paroi auto-réfléchie par le mental et servant de façade entre l’Être véritable et l’Univers avec lequel nous ne sommes qu’un.

Ces créatures se délectent des égrégores religieux, politiques, militaires ou sportifs. Elles s’ingénient à cultiver en nous les instincts les plus grégaires afin de faciliter les récoltes massives d’énergie. Elles nous inculquent un attachement immodéré à tout ce qui peut mener à un sentiment d’appartenance, car c’est ainsi qu’elles entendent nous posséder.

Nos vibrations les plus basses, qu’elles soient de souffrance, de peur, d’envie ou de haine, constituent leurs mets privilégiés. Aussi ces entités nous entretiennent-elles dans la plus douloureuse condition intérieure pour nous soutirer le plus de substance vitale possible. Les expériences traumatiques, qu’elles soient individuelles ou collectives, participent au grand festin, à la grande moisson quotidienne que ces prédateurs ou archontes réalisent. Telle est entre autres la raison des rituels pratiqués par les loges noires des puissants de ce monde : notre sueur, notre sang et nos larmes sont la monnaie d’échange leur offrant un pouvoir presque absolu sur la matière.

Bien que nous soyons les proies de ces créatures, il existe un moyen de nous soustraire à leur emprise. Il s’agit de la connexion à notre double spirituel ; non plus cet écran mental où nous projetons notre représentation des choses, mais l’étincelle de lumière immuable à travers laquelle la perception intuitive nous est révélée. Cette reconnaissance de notre être éternel est réalisable par l’action de la glande pinéale, le sixième chakra représenté par l’Œil d’Horus ou par le Tilak sur le front des Hindous. Elle se produit naturellement à l’instant de notre venue au monde, à chaque fois que nous rêvons ainsi qu’au moment du passage dans l’au-delà.

Il est également possible d’atteindre cet état de conscience en demeurant lucide, au prix d’une pratique assidue et de beaucoup de persévérance. Mais celui-ci se manifeste à tous quoique de manière fugace, par exemple sous forme d’impressions de « déjà-vu », ou par les pressentiments plus ou moins nets d’évènements à venir. Ceux-ci résultent de brèves rencontres entre l’être incarné et son double intemporel, pour qui tout a lieu sur un plan simultané. Le temps, comme l’espace, est relatif à cette dimension. Une illusion basée sur la perception du mouvement dans la matière, et dont la mesure est d’ailleurs donnée par les rotations terrestres. Ce qui explique les talents de divination des maîtres dans l’art de vivre reliés aux plans spirituels.

La première étape de ce processus est de parvenir à faire cesser ce perpétuel monologue intérieur par lequel nous entretenons notre idée de nous-mêmes et du monde. Car celui-ci nous limite aux frontières étroites de nos croyances. Il nous faut atteindre l’intuition à l’état pur, antérieure à toute interprétation de l’intellect. Apprendre à mourir et renaître, puis mourir de nouveau jusqu’à se débarrasser de toute notion et de tout souvenir. Alors s’ouvre à nous la sensation des mondes subtils : ceux que nous percevions enfants, avant que l’éducation et la société nous apprennent à devenir de faux adultes.

Derrière le voile des apparences, nous entrons en interaction avec l’esprit de l’eau et des éléments, captons les énergies des minéraux et des plantes. Nous comprenons le langage des animaux et découvrons la profondeur avec laquelle leur regard nous pénètre. Il nous devient enfin possible de deviner les contours sombres ou lumineux des formes-pensées dispersées au vent par les êtres incarnés ou immatériels.

Exercer cette faculté permet d’apprendre à se mouvoir dans les sphères supérieures, où tout est lié et où n’existe aucune distinction entre « intérieur » et « extérieur ». Ceci offre également l’opportunité de reconnaître l’origine des influences, la nature et la puissance des courants, le potentiel absolument sans limite des intentions télépathiques ou encore les répercussions sur la matière de chacune de nos pensées… L’expérience implique une responsabilité toujours plus grande à mesure que s’élargit l’horizon de notre conscience.

Cette pratique confère encore une plus grande aptitude à différencier nos propres élans de ceux qui nous sont communiqués à notre insu. À reconnaître en nous-mêmes l’œuvre des prédateurs et à la chasser hors du champ de notre volonté. Cet effort est nécessaire à la préservation de notre énergie vitale sur le plan physique, mais davantage encore pour éviter le danger de se laisser envahir et littéralement absorber par des forces maléfiques au niveau psychique.

Faire au cours de l’incarnation l’expérience de la mort à soi-même est la pierre angulaire de la délivrance. L’on cesse alors de s’identifier à l’ego pour vivre pleinement dans l’être. On se déleste de tout attachement, de toute passion ou vanité. On respire tranquillement l’éternité chaque seconde. On devine la permanence dans l’éphémère. Et l’on sanctifie de tout notre amour les indénombrables merveilles de la création. Enfin, surmonter la mère de toutes les peurs nous rend inaccessibles à toutes les menaces, à tous les chantages, au chant de toutes les sirènes vendeuses d’espoir et permet de devenir véritablement libres et souverains.

À l’heure où de plus en plus de personnes alimentent l’égrégore d’une guerre mondiale, il devient plus important que jamais de considérer que du point de vue spirituel, celle-ci a commencé depuis l’aube des temps, et que notre époque est sur le point d’en connaître le dénouement : soit qu’elle aboutisse à notre disparition pure et simple, soit qu’elle voie s’accomplir notre émancipation réelle et définitive.

Rien ne se manifeste dans la matière qui n’ait été auparavant acté sur le plan psychique. Nous en faisons tous au quotidien l’expérience individuelle. Il en va rigoureusement de même au niveau collectif. Quoiqu’il advienne : ne laissons rien ni personne nous aliéner l’extraordinaire pouvoir créateur de notre esprit.

Notre espèce est à la croisée des chemins de son histoire. Nous ne survivrons guère plus longtemps au matérialisme des siècles écoulés. Car nous sommes infiniment plus que la simple enveloppe à laquelle notre intellect et la science nous ont limités. Nous sommes à la fois enfants de la glaise et poussières d’étoiles. Une vibration nouvelle est à l’œuvre et nous invite à redécouvrir notre vraie nature sous les oripeaux de nos identités. Prêtons attention à ce murmure qui nous traverse, et nous fera demain nous joindre à l’éternelle symphonie des univers. Toutes nos croyances nous apparaîtront comme fétus de paille. Nous nous retrouverons dans la nudité des premiers jours, sortis une fois pour toutes de la caverne pour enfin vivre en pleine lumière.

Zénon – mai 2022

Le texte en PDF :

Zenon_Karmapolis

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25 mai 2000 ~ 25 mai 2022 : 22 ans de libération du Sud-Liban par le Hezbollah… (Robert Fisk et Hassan Nasrallah)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, média et propagande, militantisme alternatif, pédagogie libération, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , on 26 Mai 2022 by Résistance 71

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Petite confidence d’un membre de Résistance 71 : en mai 2000, cette personne était à Beyrouth et a été invitée à suivre les évènements de la débandade sioniste au sud-Liban, malheureusement des engagements n’ont pas rendu possible son déplacement avec des journalistes indépendants sur les lieux au sud-Liban. Elle savait qu’elle allait manquer un évènement historique retentissant, mais ne pouvait malheureusement pas changer son emploi du temps. Elle a néanmoins participé à la liesse populaire dans quelques quartiers de Beyrouth et en garde un souvenir impérissable…
~ Résistance 71 ~

25 mai 2000 ~ 25 mai 2022 

22ème anniversaire de la libération du Liban par le Hezbollah : “Israël plus fragile qu’une toile d’araignée” (Hassan Nasrallah)

25 mai 2022

Source en français :
https://lecridespeuples.fr/2021/05/25/21e-anniversaire-de-la-liberation-du-liban-israel-est-plus-fragile-quune-toile-daraignee/

Ce 25 mai 2022 marque le vingt-deuxième anniversaire de la Libération du Liban par le Hezbollah, une faction armée libanaise de quelques centaines d’hommes, soutenue par l’Iran et la Syrie, qui infligea à Israël la première défaite de son histoire. Une déroute humiliante obtenue par la seule force des armes, sans aucune négociation – car le Hezbollah ne négocie pas avec l’Occupant sioniste.

En attendant la Victoire finale et la Libération inéluctable de toute la Palestine, revivons ces instants avec un témoin direct des événements, le journaliste Robert Fisk (dont les ouvrages Liban, nation martyre et La Grande guerre pour la civilisation sont incontournables), et avec le fameux discours de la toile d’araignée prononcé par Sayed Hassan Nasrallah le jour de la Libération. Cette formule célèbre a eu un tel impact psychologique sur Israël que durant la guerre de juillet 2006, l’entité usurpatrice temporaire a subi de lourdes pertes en essayant vainement de s’emparer de Bint Jbeil, dont la seule importance « stratégique » était que Nasrallah y avait prononcé ce discours.

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Source : Robert Fisk, Pity the Nation

Traduction : lecridespeuples.fr

En mai 2000, Israël implémenta enfin la résolution 425 de l’ONU, qui appelait à un retrait total des forces israéliennes du Sud-Liban. De l’aveu de tous, ils sont partis avec 22 ans de retard – la résolution 425 fut adoptée en 1978. Mais personne ne pourrait dire qu’ils ne sont pas partis précipitamment. Au début du mois, les hommes de l’Armée du Sud-Liban [ASL, collaborationnistes avec l’occupant sioniste] commencèrent à déserter leurs positions le long de la ligne de front israélienne. Ils abandonnèrent artillerie, tanks et fortifications, laissant les troupes israéliennes se débrouiller seules. Les Israéliens demandèrent un cessez-le-feu au Hezbollah afin de permettre un retrait en ordre. Le Hezbollah refusa. Ils combattraient jusqu’au dernier instant. Alors, durant une semaine entière, les Israéliens se faufilèrent hors du Liban, en tenant leur base du vieux château des Croisés à Beaufort jusqu’à la fin. Lorsque des milliers de villageois du Sud-Liban revinrent en masse à leurs domiciles, beaucoup d’hommes de l’ASL s’enfuirent pour sauver leur vie. Certains d’entre eux se livrèrent au Hezbollah. Abandonnés par leurs alliés, nombre d’Israéliens quittèrent leurs postes sous le couvert de l’obscurité – afin d’éviter des embuscades de guérilla – et retournèrent chez eux, en Israël, à travers champs. (…)

Durant les derniers moments de cette retraite, les dernières forces israéliennes furent extraites de Beaufort par hélicoptère juste avant que des jets israéliens apparaissent et bombardent leurs bunkers. Des centaines d’hommes de l’ASL cherchèrent asile en Israël – deux furent abattus par des troupes israéliennes paniquées en essayant de traverser la frontière – et nombre d’entre eux obtinrent refuge. A Khiam, des foules forcèrent l’entrée de la prison abandonnée et trouvèrent les prisonniers toujours enfermés dans leurs cellules. Submergés par l’émotion, ils défoncèrent les portes. A l’intérieur, il y avait des hommes qui avaient été détenus sans procès depuis plus de dix ans. Les câbles électriques employés pour la torture étaient toujours en place. Seuls les générateurs de courant avaient été emportés. C’était une véritable débâcle.

Et pour le Liban, ce fut une libération. A Taibe, je vis un homme du Hezbollah courir vers une maison recouverte de vignes et se jeter dans les bras d’une femme. Sa mère pleura sur son épaule. « Je ne l’ai pas vue depuis 15 ans, me dit-il. » Je marchai avec les foules à travers Taibe, avec des hommes du Hezbollah et leurs familles – armés et pleurant de joie –, des religieux chiites, des villageois âgés, des centaines d’enfants ; tous voulaient rejoindre le sommet de la colline qui surplombait la ville. Et lorsqu’ils y parvinrent et purent voir la longue route frontalière devant eux, ils se tinrent tous debout, incrédules. Car face à eux s’étendant Israël, la vallée de Galilée baignée dans une pâle brume bleue. Ils avaient attendu ce moment durant tant d’années. En 1982, lorsque l’armée israélienne se fraya un chemin jusqu’à Beyrouth en ravageant tout sur son passage, personne n’aurait pu rêver de cela. Le Hezbollah avait dit que ce moment viendrait. Je ne les croyais pas. Mais je me trouvais maintenant avec eux à la frontière, leurs drapeaux jaunes flottant sous la brise. (…)

Le Hezbollah a démontré que la reddition n’est pas nécessaire, que l’armée la plus puissante du Moyen-Orient peut être humiliée. Les Libanais l’avaient démontré durant le siège de Beyrouth en 1982. Les Palestiniens ont compris la leçon. A Gaza, je découvris que la plupart des Palestiniens regardaient la chaîne satellite du Hezbollah, Al-Manar, qui émettait depuis Beyrouth. Elle montrait des vidéos de leurs propres attaques contre des bases israéliennes, filmées par leurs combattants. Elle exhortait les Palestiniens à combattre comme les Libanais avaient combattu. Elle leur disait que Dieu était de leur côté.

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Discours du Secrétaire Général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, le 25 mai 2000, au jour de la Libération du Sud-Liban de l’occupation israélienne. 

Transcription :

[…] Cette victoire, nous l’offrons à notre peuple opprimé en Palestine occupée, et aux peuples de notre communauté arabe et islamique. Et depuis ce lieu, depuis la ville de Bint Jbeil libérée (de l’occupation sioniste), je m’adresse au peuple Palestinien opprimé, persécuté et torturé : ô notre peuple en Palestine, ton destin est entre tes mains. Ton destin est entre tes mains. Tu es capable de récupérer ta terre par ta volonté, par le choix de Izzedine al-Qassam [martyr contre l’Occupation coloniale britannique et sioniste], par le sang de Fathi Chiqaqi et Yahya ‘Ayyach [cadres du Jihad Islamique et du Hamas assassinés par Israël], tu es capable de récupérer ta terre, sans attendre que ces sionistes t’ « accordent » telle petite place, ou tel petit village. Vous pouvez rapatrier vos familles dans leurs maisons avec fierté et honneur, sans solliciter l’intercession de quiconque. Vous êtes capables d’obtenir votre terre et vos droits légitimes, même si le monde entier vous a abandonnés.

Laissez ces excuses et prétextes de côté. Car la voie vers la Palestine, ô peuple Palestinien… Votre voie vers la liberté est la voie de la Résistance et de l’Intifada, de la Résistance sérieuse et de l’Intifada authentique. Non pas l’Intifada limitée au cadre des accords d’Oslo, ni l’Intifada au service des négociateurs défaitistes de Stockholm, mais l’Intifada et la Résistance (authentiques) qui n’acceptent rien d’autre que l’ensemble de vos droits, tout comme le Liban. Au Liban, tout le Liban refuse de laisser ne serait-ce qu’un petit morceau de son territoire sous l’occupation (sioniste).

Ce modèle libanais glorieux, nous l’offrons à notre peuple en Palestine.

Oui, vous les Palestiniens opprimés, vous les Palestiniens abandonnés et isolés, vous les Palestiniens assiégés, vous êtes capables d’imposer aux envahisseurs sionistes de retourner d’où ils viennent. Que les Falachas (Juifs éthiopiens) retournent en Ethiopie – il y a beaucoup de place en Ethiopie, il y a des coins sympas –, que les Juifs russes retournent en Russie, etc.

Quoi qu’il en soit, le choix est entre vos mains, et le modèle à suivre est sous vos yeux. Une Résistance sincère et authentique peut vous permettre de façonner l’aube de la Libération, ô nos frères, nos bien-aimés et chers frères de Palestine.

Je vous déclare, ô notre peuple en Palestine, cet Israël, qui possède des armes nucléaires, et la plus puissante force aérienne de la région, je le jure par Dieu, Israël est plus fragile qu’une toile d’araignée. Par Dieu, Israël est plus fragile qu’une toile d’araignée.

Mais si vous voulez vous en remettre à l’Union Soviétique comme c’était le cas auparavant, vous n’obtiendrez aucun résultat. Si vous attendez une intervention de la communauté internationale, vous n’obtiendrez aucun résultat. Si vous comptez sur les diverses équations (régionales et internationales), vous n’obtiendrez aucun résultat.

Mais, ô peuple de Palestine, « Si vous défendez la cause de Dieu, il vous soutiendra et affermira vos pas. » (Coran, 47, 7). O peuple de Palestine, « Si Dieu vient à votre secours, nul ne pourra vous vaincre. » (Coran, 3, 160)

A nos peuples arabes et islamiques, nous déclarons : ô communauté arabe, ô notre monde arabe et islamique, la honte, la défaite, l’humiliation et le déshonneur appartiennent au passé. Cette victoire fonde une nouvelle ère historique, et met fin à une ère historique passée. Débarrassez-vous du découragement et armez-vous de l’espoir. Débarrassez-vous de la faiblesse et rassemblez votre force et votre détermination.

Aujourd’hui, au nom de tous les martyrs du Liban, au nom de tous les opprimés du Liban, je demande aux gouvernements arabes, au minimum, de mettre fin à tout processus de normalisation avec Israël, de couper leurs relations avec Israël, d’imposer leur position et leurs décisions à Israël.

Et je demande aux peuples arabes de se tenir aux côtés de la Palestine et du peuple Palestinien, et de rejeter toute forme de normalisation des relations avec cet ennemi. Le projet de Grand Israël a été vaincu par la Résistance (libanaise), et le projet d’Israël Puissant est en train d’être vaincu par la Résistance, et l’une des méthodes importantes est la résistance à toute normalisation des relations avec Israël. […]

= = =

A lire, relire et diffuser sans aucune modération pour aussi comprendre l’histoire moderne du Moyen-Orient et la guerre coloniale perpétuelle… de l’intérieur:

“Hezbollah, son histoire de l’intérieur”, Naïm Qassem, 2005, traduction Résistance 71

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Nouvel ordre Mondial : Nouvelle guerre en préparation (Thierry Meyssan) et mise de l’analyse géopolitique en perspective dans le grand plan oligarchique en cours de réalisation (Résistance 71)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, colonialisme, crise mondiale, guerre Libye, guerre ukraine, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, politique française, résistance politique, terrorisme d'état, Union Europeenne et nouvel ordre mondial with tags , , , , , , , , , , , , , on 25 Mai 2022 by Résistance 71

La guerre en Ukraine en une vision géopolitique panoramique, celle d’un Thierry Meyssan affuté et lucide. Cette très bonne analyse doit aussi être intégrée à une analyse plus large incluant l’ensemble du plan oligarchique eugéniste mondialiste. La famine annoncée et les pénuries mondiales serviront au renforcement de politiques internes liberticides et de contrôle et la mise en place accélérée de la grille de contrôle technotronique d’un monde qui sera confiné, selon les désirs oligarchiques, à des relations néo-féodales de domination et de soumission. Toutes ces pièces du puzzle géant se mettent en place : guerres, renforcement des pouvoirs coercitifs, pénuries, famines et pandémies planifiées et provoquées, accélération de la diffusion de technologies nocives et liberticides (nanotechnologie, injections OGM à ARNm, connexion 5G etc…) indispensables à la mise en place de la grille de contrôle pour une dictature technotronique, faisant de chaque endroit connecté, nos corps inclus, des cellules à géométrie variable et inter-connectées d’un goulag planétaire, qui sera plus facile à gérer lorsque le troupeau humain aura été réduit de 95%, ce qui est en cours de réalisation depuis le début des “remèdes” à ARNm mortifères. Pour les oligarques, argent et technologie ne sont plus un problème, leur problème, c’est nous… les peuples. Vous pensez que tout ceci est un grand délire de science-fiction ? (Re)lisez “La ferme des animaux”, “1984”, “Le meilleur des mondes”, “Fahrenheit 451” et les écrits des idéologues straussiens, le NSSM200 de Kissinger (1974), l’éditorial de David Rockefeller dans le New York Times (1971) où il vantait les “immenses qualités du timonier Mao” et l’érigeait en modèle, les écrits de psychopathes comme Richard Perle, Zbigniew Brzezinski, Dick Cheney, Paul Wolfowitz, Donald Rumsfeld, tous impliqués jusqu’au cou dans Big Pharma, le complexe militaro-industriel et les attentats (nucléaires) du 11 septembre 2001 ainsi que la création de groupes terroristes comme Al Qaïda et l’EIIL / Daesh, leur légion arabe d’entretien de la peur. (Re)lisez l’analyse de l’historien Anthony Sutton sur la planification et l’implication de longue date de l’oligarchie industrio-financière de la City de Londres et de sa succursale de Wall Street dans les mises en place de régime totalitaires tels que la Russie bolchévique (capitalisme d’état) et l’Allemagne nazie, dont les retombées bandéristes ukrainiennes minent ce monde jusqu’ici’ à nos jours.
Tout se tient, tout n’est que continuité. La pourriture aux manettes fait tout ce qu’elle dit, elle œuvre sans relâche pour notre mise en esclavage définitive, du moins de ce qui restera de l’humanité une fois la grande tonte réalisée. Les sionistes occupant de la Palestine ont une expression pour exprimer leur répression armée génocidaire du peuple palestinien, ils disent “il est l’heure de tondre la pelouse”. Ce n’est que la réalisation géo-localisée d’un plan qui se veut réalisé à l’échelle planétaire. Pour l’oligarchie, il est l’heure de tondre la pelouse du monde. Ce qu’ils disent et planifient, ils le font, le feront.. Si, bien sûr, nous les laissons faire !
Conclusion ?
~ Résistance 71 ~

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Une nouvelle guerre se prépare pour l’après-défaite face à la Russie

Thierry Meyssan

24 mai 2022

Url de l’article original : https://www.voltairenet.org/article217006.html

La guerre en Ukraine est un trompe l’oeil. Derrière les apparences de l’unité de l’Otan et de sa consolidation par de nouveaux adhérents, plusieurs gros joueurs ménagent la chèvre et le chou. En réalité tous ceux qui ne sont pas aveuglés par leur propre propagande savent que leur camp va perdre et qu’il planifie déjà d’autres ennemis sur d’autres champs de bataille. Washington fait contre mauvaise fortune bon cœur et utilise la pression russe pour serrer les rangs.

Sur le devant de la scène, l’Otan assure avoir été renforcée par la « folie de Poutine ». L’Ukraine, puissamment armée par les Occidentaux, mène une contre-offensive et repousse l’« envahisseur ». Au plan international, les sanctions portent leur fruit. La Finlande et la Suède, se sentant menacées, ont décidé d’adhérer à l’Alliance atlantique. Bientôt les Russes renverseront le « dictateur » du Kremlin.

Cette magnifique narration est contredite par les faits : seul un tiers environ des armes occidentales parviennent au front. Mais l’armée ukrainienne est épuisée. Presque partout elle recule et quelques exploits ne changent rien au tableau global. Les deux tiers des armes occidentales, notamment les plus lourdes, sont déjà disponibles au marché noir dans les Balkans, particulièrement au Kosovo et en Albanie devenus les principales places du trafic en la matière. Les sanctions occidentales font peser un risque de famine, non pas en Russie, mais dans le reste du monde et particulièrement en Afrique. La Turquie et la Croatie s’opposent à l’adhésion de nouveaux membres dans l’Otan. Il est possible de les convaincre, mais au prix de changements politiques radicaux auxquels les Occidentaux se sont toujours opposés.

Même si la Russie aura la sagesse de célébrer trop fort sa victoire, comme elle a su le faire en Syrie, celle-ci apparaîtra comme l’échec de la plus grande force militaire de l’Histoire, l’Otan. Une victoire sans appel puisque l’Alliance atlantique s’est physiquement impliquée dans le combat, tandis qu’elle se tenait alentour des champs de bataille en Syrie. De nombreux États vassaux de Washington vont tenter de s’affranchir. Il est probable que leurs dirigeants civils resteront mentalement tournés vers l’Occident, tandis que leur chefs militaires se tourneront plus rapidement vers Moscou et Beijing. Dans les années à venir, les cartes seront redistribuées. Il ne s’agira pas de passer d’un alignement sur Washington à un autre alignement sur les nouveaux vainqueurs, mais de créer un monde multipolaire où chacun sera responsable de lui-même. Ce qui se joue, ce n’est pas une redéfinition des zones d’influence, mais la fin de la mentalité établissant une hiérarchie entre les peuples.

De ce point de vue prospectif, il est fascinant d’observer la rhétorique occidentale. Quantité d’experts de l’ancien monde expliquent que la Russie veut reconstruire son empire. Ils assurent qu’elle a déjà reconquis l’Ossétie et la Crimée et attaque aujourd’hui le Donbass. Ils reconstruisent l’histoire, citations falsifiées du président Poutine à l’appui. Tous ceux qui étudient la Russie contemporaine et vérifient les données savent que c’est faux. L’adhésion de la Crimée à la Fédération de Russie et celles à venir de l’Ossétie, du Donbass et de la Transnistrie n’ont rien à voir avec un empire, mais avec la reconstitution de la nation russe, démembrée au cours de l’effondrement de l’Union soviétique.

Dans ce contexte, une petite partie des dirigeants occidentaux commence à contester les choix de leur suzerain états-unien. Le même phénomène avait eu lieu durant un trimestre, à la fin du mandat du président français Nicolas Sarkozy. Celui-ci voyant le désastre humain qu’il avait contribué à provoquer en Libye et son échec en Syrie avait accepté de négocier une paix séparée avec Damas. Cependant Washington, furieux de son indépendance, organisa sa défaite électorale au profit de François Hollande. Dans les jours suivant son accession à l’Élysée, ce dernier relança la machine de guerre occidentale pour une décennie. C’est précisément à ce moment-là que la Russie s’est engagée à intervenir en Syrie. Durant deux ans elle a fini de mettre au point de nouvelles armes, puis est venue combattre les jihadistes armés par les Occidentaux et dirigés par l’Otan depuis son Allied Land Command en Turquie.

Si les mots d’ordre de l’Otan ont triomphé dans la presse occidentale, nos études sur l’histoire, l’importance et la place des bandéristes dans l’Ukraine contemporaine ont largement circulé dans les milieux dirigeants du monde entier. De nombreux « alliés » de Washington refusent désormais de soutenir ces « Ukrainiens » qu’ils savent néo-nazis. Ils considèrent que, dans ce combat, c’est la Russie qui a raison. Déjà l’Allemagne, la France et l’Italie ont autorisé certains membres de leur gouvernement à discuter avec la Russie sans que cela ne change la politique officielle de leur pays. Au moins ces trois membres de l’Alliance atlantique mènent avec prudence un double jeu. Si les choses tournent mal pour l’Otan, ils seront les premiers à retourner leur veste.

Identiquement le Saint-Siège, qui a failli prêcher une nouvelle croisade contre la « Troisième Rome » (Moscou) et a diffusé des photographies du pape priant avec des épouses de bandéristes du régiment Azov, a également pris contact non seulement avec le patriarche Cyril, mais aussi avec le Kremlin.

Tous ces contacts, aussi discrets soient-ils, insupportent Washington qui essaye déjà de faire écarter les émissaires secrets. Mais précisément, le fait d’être officiellement limogés donne plus de latitude à ces émissaires pour négocier. L’important est qu’ils puissent rendre compte à qui de droit de ce qu’ils font. Il s’agit là d’un jeu dangereux comme le prouve la défaite électorale du président Sarkozy lorsqu’il tenta de s’affranchir de son sponsor états-unien.

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HYPOTHÈSE 1 : L’ÉLARGISSEMENT DE L’OTAN CONFIRMERAIT SON NOUVEL OBJECTIF

Essayons de prendre un peu de distance avec les événements et de voir comment ils pourraient évoluer.

Pour que la Turquie et la Croatie acceptent l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’Otan, il faudrait que l’Otan souscrive à leurs conditions. Celles-ci sont pour la Turquie (1) l’inscription du PKK et de l’Hizmet (Fethullah Gülen) sur les listes d’organisation terroristes, l’arrestation et l’extradition de leurs membres (2) le rétablissement de son industrie d’armement dans le programme de fabrication des F-35, et pour la Croatie (3), le changement des lois électorales en Bosnie-Herzégovine afin d’accorder l’égalité politique à sa minorité croate.

Le PKK ne représente pas les Kurdes en général, mais uniquement certains d’entre eux. Il s’agissait au départ d’un parti marxiste-léniniste combattant la dictature militaire turque durant la Guerre froide. Puis, après l’arrestation de son chef et la dissolution de l’URSS, il a changé de camp pour devenir un parti libertaire au service du Pentagone au Moyen-Orient. Aujourd’hui, c’est une milice mercenaire qui sert de couverture à l’occupation US en Syrie. Le considérer comme une organisation terroriste signifierait évacuer les GI de Syrie et restituer les puits de pétrole à Damas.

Fethullah Gülen est le père spirituel d’une vaste organisation caritative, présente dans de nombreux pays. L’extrader des États-Unis et considérer son organisation comme terroriste priverait la CIA de relais dans de nombreux pays africains et asiatiques turcophones. Cela ne pourrait se concevoir pour Washington que si l’AfriCom était déployé sur le continent Africain au lieu d’être exilé en Allemagne. Des négociations sont en cours pour l’établir au Somaliland, qui deviendrait un État internationalement reconnu.

Compte tenu de la longue série d’attentats que le PKK a perpétrée en Turquie et de la tentative d’assassinat du président Erdoğan suivie de la tentative de coup d’État en juillet 2016 dans lequel le Hizmet a joué un rôle central pour le compte de la CIA, Ankara est légitime dans ses demandes.

Le rétablissement de la Turquie parmi les nations fabriquant le F-35 ne coûte rien, mais sa radiation était une sanction face à l’achat par l’armée turque des armes antiaériennes russes S400. Donner satisfaction à Ankara pour élargir l’Otan face à la Russie serait pour le moins contradictoire et illisible. En outre faire fabriquer des F-35 par une puissance qui ne s’est pas gênée pour en critiquer la prétendue qualité peut aussi s’avérer gênant.

La Bosnie-Herzégovine a été créé par les Straussiens (Richard Perle n’était pas membre de la délégation états-unienne, mais bosniaque, aux accords de Dayton). Elle a été imaginée comme une entité homogène conformément à la pensée des Straussiens. La minorité croate (15 % de la population) y a donc été ostracisée. Leur langue n’est pas reconnue et ils ne disposent pas de représentants politiques. Accéder à la demande que la Croatie formule en leur nom signifierait remettre en cause les raisons pour lesquelles les Straussiens ont organisé les guerres de Yougoslavie (séparer les ethnies et créer des populations homogènes). Or, ce sont les Straussiens qui sont à la manœuvre en Ukraine.

À supposer que ces trois conditions soient remplies ou que les dirigeants politiques qui les ont formulées soient renversés, l’élargissement de l’Alliance atlantique à la Finlande et à la Suède confirmerait le changement de nature de l’Otan. Il ne s’agirait plus du tout d’une structure visant à stabiliser la région de l’Atlantique-Nord ainsi que le stipule le Traité, ce qui avait conduit, en 1995, le président Boris Eltsine à envisager sérieusement d’y faire adhérer son pays. L’Otan achèverait sa mutation en une administration militaire US de son empire occidental.

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HYPOTHÈSE 2 : LES SANCTIONS ET L’AIDE MILITAIRE OCCIDENTALES SONT DESTINÉES À PRÉPARER D’AUTRES CONFLITS

Observons maintenant les conséquences réelles des sanctions occidentales. Les mesures d’exclusion de la Russie du système financier international ne l’atteignent pas. Elle continue à importer et à exporter autant que de besoin, mais elle est contrainte de changer de fournisseurs et de clients. Elle met rapidement en place l’équivalent du SWIFT avec les Brics (l’Afrique du Sud, le Brésil, la Chine et l’Inde) mais elle ne peut plus commercer directement avec le reste du monde. D’ores et déjà, il est impossible d’acheter des engrais à base de potasse en Afrique. En effet, la Russie et la Biélorussie en sont les principaux exportateurs. Une famine se prépare. Le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a déjà sonné l’alarme. Il demande que les Occidentaux admettent une exemption à leur embargo pour ce qui concerne les engrais à base de potasse.

Dans le cas le plus probable, celui selon lequel Washington ne changera rien à sa politique, la famine suscitera de nouvelles guerres et de vastes migrations vers l’Union européenne.

Il est pour le moins surprenant qu’après la chute de Marioupol, les États-Unis aient eu la volonté d’envoyer pour 40 milliards de dollars supplémentaires en Ukraine où ils en avaient déjà perdu pour 14 autres milliards de dollars. En réalité les deux tiers ne sont jamais parvenues à destination. Ces sommes ont été détournée. Bientôt pour environ 18 milliards de dollars d’armes seront disponibles au Kosovo et en Albanie. Soit l’on considère que le Pentagone jette l’argent par les fenêtres, soit qu’il investit en soustrayant ce gigantesque arsenal aux yeux du Congrès.

La sous-secrétaire d’État US aux Affaires politiques, la Straussienne Victoria Nuland, s’est donc rendue au Maroc, le 11 mai, pour présider une réunion de la Coalition globale contre Daesh. 85 États y participaient au niveau de leurs ministres des Affaires étrangères. Comme prévisible, Madame Nuland a dénoncé la reformation de Daesh, non plus au Moyen-Orient, mais au Sahel. Elle a invité tous les participants à se joindre aux USA pour combattre cet ennemi. Cependant chacun ayant constaté en Iraq et en Syrie le soutien massif du Pentagone aux jihadistes, tous les diplomates présents ont bien compris que l’orage ne tarderait pas à éclater. Il manquait des armes et le Pentagone ne souhaite pas se retrouver pris sur la fait d’en livrer à nouveau aux jihadistes. Il lui faudra juste les faire acheminer depuis les Balkans où elles attendent leurs utilisateurs finaux encore dans leurs caisses.

Une guerre au Sahel ne posera aucun problème : elle épargnera les grandes puissances et ne fera que des victimes africaines. Elle durera le temps qu’on l’alimentera et aucun allié ne se permettra de remarquer que ce conflit n’existe que depuis qu’ils ont envahi et détruit la Libye. Tout pourra continuer comme avant : pour une partie de l’humanité, le monde restera unipolaire avec Washington pour centre.

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Il n’y a pas de solution au sein du système ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

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4 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

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Deux communiqués sur la guerre en Ukraine à diffuser sans modération :

varlin

otan_terro

Empire du mal, du mensonge et de la diversion : De l’arnaque assassine COVID à une autre arnaque de la variole du singe en passant par les Ukronazis otanesques, le cirque continue dans son interconnexion malfaisante obligée…

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, colonialisme, coronavirus CoV19, crise mondiale, guerre ukraine, guerres hégémoniques, ingérence et etats-unis, média et propagande, militantisme alternatif, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et social, résistance politique, santé et vaccins, science et nouvel ordre mondial, sciences et technologies, technologie et totalitarisme, terrorisme d'état with tags , , , , , , , on 23 Mai 2022 by Résistance 71

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Résistance 71

23 mai 2022

Il était temps de faire sortir la vraie fausse pandémie fabriquée COVID par la petite porte en amenant une diversion guerrière de la falsification outrancière de la situation ukrainienne depuis 2014 et la pantomime pathétique de la marionnette otanesque et nazie de Kiev avec son pitre patenté et estampillé conforme : Zelenskiri le clown. La sauce COVID et ses centaines de milliers de morts par injections ARNm OGM, véritables armes biologiques lâchées sur l’humanité, commençait à ne plus prendre et il fallait faire oublier les méfaits de Big Pharma à un public si facilement manipulable.
L’oligarchie ressortit alors sa guerre qu’elle avait mis en veilleuse depuis 2014, la guerre d’Ukraine et sa tambouille sécessionniste, préparée par le coup d’état mené par l’OTAN et Yankland en 2014 au Maïdan de Kiev, coup qui avait amené au pouvoir un régime néo-nazi bandériste, qui attaqua sans vergogne l’Ukraine orientale russophone, qui se protégea en déclarant l’autonomie et demandant la protection russe. Quasi-oubliée depuis 8 ans, cette guerre civile a fait des dizaines de milliers de victimes civiles au Donbass sous les bombardements du régime nazi de Kiev soutenu sans conteste par l’OTAN qui l’a mis au pouvoir. En février 2022, la protection russe du Donbass en vient à une opération militaire voyant la Russie entrer en conflit avec le régime de Kiev et ses alliées de l’OTAN. Tout fut fait du côté occidental pour escalader les tensions et pousser à la 3ème guerre mondiale. Le plus important étant une fois de plus d’entretenir la peur dans le public à grand renfort de censure, de propagande, de mensonges et de distorsion des faits. Ainsi la populace passe de la peur (fabriquée et entretenue) du COVID à celle, toute aussi fabriquée et entretenue, des « méchants Russes » et de « nouveau Hitler Poutine » (alors que les nazis les gars, sont à Kiev mis en place par l’OTAN…). Mais le résultat n’est pas celui escompté. Les Russes balaient l’armée ukrainienne et encercle le bastion neo-nazi du bataillon Azov dans le complexe industriel de la ville de Marioupol, où après une âpre bataille, les neo-nazis sur ordre de Kiev, finissent par se rendre aux Russes et aux milices des républiques autonomes du Donbass.
Il a été dit et prouvé par les Russes, que des militaires de l’OTAN, américains, français, britanniques, canadiens ainsi que des officiers de ces nations, se trouvaient avec les nazis d’Azov à Marioupol. Certains sont morts, d’autres ont plus que certainement été capturés par les Russes. Ceux-ci sont en train de faire le tri des bidasses faits prisonnier et vont envoyer les nazis en Russie pour y être jugés pour crimes de guerre. Dans cette affaire, quid des bidasses de l’OTAN ? Les Etats-Majors et l’oligarchie sont sans aucun doute en état de panique à l’idée que la présence de ces trouffions soient révélée au grand public… Donc, notez le timing parfait de l’affaire : temps d’une nouvelle diversion…
Entrée en scène de Bruno, le virus de la variole du singe.
But : faire diversion, qu’on arrête de parler de l’Ukraine qui va devenir très gênante, qu’on reparle de plandémie avec pour impératif absolu de … TOUJOURS ENTRETENIR LA PEUR. Condition sine qua non pour que la propagande marche, du moins un temps. L’oligarchie est tellement conne et arrogante qu’elle suit son plan comme annoncé par Bill Gates en 2020, lorsqu’il mentionnait une « bio-attaque terroriste à la variole », ce qui laissa bien du temps et bien peu de surprise aux médias alternatifs pour rechercher les infos sur le sujet de cette variole du singe. Nous vous mettons deux vidéos ci-dessous (en anglais) disant pour être bref que : a) cette maladie n’est pas dangereuse et est parfaitement traitable, une fois de plus aucun besoin de « vaccins » (Dr Peter McCullough dans la 1ère vidéo) et b) dans la seconde vidéo : qui il y a bien eu un « gain de fonction » sur cet orthopox virus avec des recherches financées et coordonnés par, surprise, surprise, le NIH et le NIAID du Dr Anthony Fauci…
Dans le même temps de nouvelles réglementations internationales vont donner les pleins pouvoir à l’OMS / Bill Gates pour être le gendarme sanitaire utilisant les forces armées des nations pour imposer toute dictature sanitaire jugée « utile » par les milliardaires eugénistes et la clique de psychopathes aux manettes.

Les vidéos :

vidéo 1

vidéo 2

Ce qui nous ramène toujours à cette sempiternelle question que nous posons et reposons sans cesse : Quand assez est-il assez ? Quand les gens comprendront-ils que cette clique de psychos qui mettent les politiciens en place partout pour servir leur cause de contrôle eugéniste et transhumaniste de la planète, sont en guerre contre nous, les peuples de la Terre et qu’ils veulent simplement nous éradiquer purement et simplement, comme gravé dans la stèle de leur guide en Georgie : « maintenir la population de la planète à maximum 500 millions… ». Que faut-il de plus pour que cela devienne transparent ? Que l’hécatombe finale programmée commence ? Lorsque ce sera le cas, il sera plus que sans doute trop tard !
Quand nous unirons-nous enfin et agirons-nous en conséquence, car il est évident qu’…

Il n’y a pas de solution au sein du système ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

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4 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

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Deux communiqués sur la guerre en Ukraine à diffuser sans modération :

Notre page : « Coronavirus, guerre contre l’humanité »

Notre page : « Escroquerie et crime COVID contre l’humanité, Robert F. Kennedy Jr »

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Virus orthopox ?

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… et leur variole ?…

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Changement de paradigme politique : futilité de toute réforme de l’État, anarchie de l’idée à la pratique… L’anarchisme afro-américain (William C. Anderson)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, autogestion, colonialisme, crise mondiale, démocratie participative, gilets jaunes, guerres hégémoniques, militantisme alternatif, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, philosophie, politique et social, résistance politique, société des sociétés, syndicalisme et anarchisme, technologie et totalitarisme with tags , , , , , , , , , , , , , , on 22 Mai 2022 by Résistance 71

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A lire : “L’anarchisme africain, histoire d’un mouvement”, Sam Mbah

Et un paquet de lectures complémentaires sous l’article à (re)lire et diffuser sans aucune modération…
~ Résistance 71 ~

Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir… Qu’on se le dise et agisse en conséquence !
~ Résistance 71 ~

“Quand le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt.”
~ proverbe chinois ~

Quand le politicien, marchand montre la lune, l’anarchiste regarde ce que fait l’autre main… elle lui fait sûrement les poches.
~ Résistance 71 ~

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Toute réforme de l’État n’est pas du tout suffisante, notre temps demande l’anarchisme noir

Pour bon nombre de marginalisés, l’État n’a fait que leur botter le cul…

William C. Anderson

Mai 2022

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

“Pour le moment, le monde est dans une impasse. Ceci ne veut dire qu’une chose : non pas qu’il n’y a pas de sortie possible, mais que le temps est venu d’abandonner les modes anciens qui nous ont mené à la fraude, à la tyrannie et au meurtre.”
~ Aimé Césaire ~

Je ne vais pas ici expliquer l’anarchisme noir, parce que celui-ci s’explique de lui-même. Les temps que nous vivons justifient sa validité. Une politique qui ne peut concevoir la libération qu’au travers l’appareil de l’état-nation ne peut en aucun cas servir le peuple qui tombe toujours hors de ses considérations.

Ceux qui sont le plus marginalisés (NdT : tout le monde en fait… pas d’exception !) ne sont pas libérés par ces formes d’état qui n’ont fait que  les tuer, les exclure et leur botter le cul. Les pauvres, les apatrides, les migrants et les opprimés de toutes sortes sont sacrifiables selon les classes dirigeants du monde.

Une transformation radicale (NdT : depuis la racine des choses) passe par le pouvoir retournant directement entre les mains des gens eux-mêmes, sans minimiser la diversité au nom de frontières, de citoyenneté et de l’homogénéisation des identités nationales.

Qu’est-ce que cela voudrait dire si les gens se représentaient directement en lieu et place des administrations des états-nations, de politiciens et de dirigeants parlant sol-disant pour eux ? Aux Etats-Unis, pendant la période de la lutte pour les droits civils et du Black Power, cette question mena au développement de l’anarchisme noir et de l’autonomie noire, au travers du travail de radicaux noirs qui se tournèrent alors vers un socialisme sans état et bien plus.

Lucy Parsons, une afro-américaine ex-esclave, fut une des anarchistes noirs des origines. Un pilier du mouvement ouvrier des années 1920 et connue pour être une véhémente oratrice. Elle fut décrite par la police de Chicago comme “plus dangereuse que 1000 émeutiers”. Parsons avait une relation compliquée avec son identité raciale, ce qui fait partie de sa longue et dynamique histoire.

Parsons intervint longtemps avant les avancées faites durant l’époque de la lutte pour les droits civils, le réformisme et le mouvement du Black Power et les politique étatique qui représente l’anarchisme noir moderne. La cohorte américaine responsable de développer cela inclut de manière non exhaustive : Martin Sostre, Lorenzo Kom’boa Ervin, Kuwasi Belagoon, JoNina Ervin, Ojore Lutalo et Ashanti Alston.

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Martin Sostre

Sostre, décédé en 2015, était un prisonnier politique auto-proclamé de renommée internationale qui, presque à lui seul, transforma le système carcéral américain par ses poursuites en justice. Il fut un éducateur de communauté et gagna bien des victoires pour les droits des prisonniers, des libertés politique et religieuse à la restriction des peines d’isolement en passant par l’opposition à la censure de la littérature dans les prisons.

Lorenzo Kom’boa Ervin, qui fut un élève de Sostre, est un ancien membres des Black Panthers et activiste au Student Nonviolent Coordinating Committee, une organisation clef du mouvement de lutte pour les droits civils américain. JoNina Ervin, qui finalement épousa Lorenzo, est aussi une ex-Panther et fut la dernière rédactrice en chef du journal du Black Panther Party.

Alston, Lutalo et Balagoon étaient membres des Black Panthers et de la Black Liberation Army. Lutalo fut introduit à l’anarchisme par Kuwasi, qui amena sa perspective unique en tant qu’anarchiste New Afrikan.

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Ils ne furent que quelques uns de ces révolutionnaires noirs qui décidèrent qu’au lieu de se choisir une nouvelle représentation, une nouvelle réforme (NdT : stérile…) et de nouveaux maîtres, ils ne voulaient en fait pas de maîtres du tout…

Je suis venu à l’anarchisme noir il y a un peu plus de 10 ans et l’ai assimilé tranquillement au sein des espaces du mouvement de la gauche socialiste d’état dominant dans lequel il ne cadrait pas du tout. J’ai regardé, observé l’anarchisme en général être harangué comme utopique, chaotique, blanc et non-pratique, alors que les gens régurgitaient les vieilles maximes politiques au sujet de la construction d’un état réformé ou révolutionnaire. J’ai eu autrefois les mêmes vues sur la réforme de l’état avant de comprendre l’anarchisme en ses termes propres et non pas fondés sur des mauvaises compréhensions et interprétations populaires ou individuelles.

L’histoire de l’anarchisme noir a été complètement négligée et, rétrospectivement, je comprends pourquoi elle devait l’être. L’anarchisme est une menace sur laquelle beaucoup peuvent s’accorder. Ne pas faire des populations une partie des états-nations pose un grave danger à l’ordre du monde que nous connaissons. Le fait même que des factions ´´tactiques à la fois de la droite et de la gauche utilisent l’anarchisme comme le croquemitaine à cibler est tout à fait crucial. Ceux qui sont préoccupés à atteindre le pouvoir d’état ou à en faire une arme pour leurs propres objectifs se sentiront régulièrement menacées par ceux qui ne voient pas l’État comme le seul moyen et arbitre de la libération.

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L’anarchisme noir rejette l’autorité coercitive et oppressive de ces hiérarchies pyramidales existantes au sein de tout le spectre politique. Il ne prétend pas que quiconque affirmant (ou ayant affirmé) être un libérateur, parlant au nom des masses, ne puisse pas commettre d’atrocités. Il reconnaît que justement en reconnaissant ceci plutôt qu’en le niant, donne plus de force à la croissance des mouvements.

Dans mon nouveau livre “La nation sur aucune carte”, j’étends ma pensée autour de “l’anarchie de la négritude” comme elle apparaît au travers de la condition non étatique des noirs dans la diaspora africaine. Ceci n’est pas juste théorique. Ce que je souligne est la réalité de la migration noire, forcée ou autre et la mise en esclavage. C’est pourquoi dans mon livre, je fais cas du comment l’histoire anarchiste noire peut appeler et être en adéquation avec un mouvement abolitionniste nouvellement revigoré, entre autres choses.

Les vies de bon nombre des anarchistes noirs historiques que j’ai mentionnés tracent un chemin familier de croissance et de développement. Beaucoup ont traversé le mouvement des droits civils vers les mouvements de nationalisme noir et du Black Power avant d’arriver finalement à l’anarchisme. Ces mouvements ne sont en aucun cas la même chose et nous devons leur laisser leur diversité. Il y a de multiples anarchismes noirs, de tendances et d’autonomies. Ce qu’ils ont fait avec l’anarchisme une fois qu’ils y furent arrivés est juste quelque chose d’aussi multiface que les anarchismes historiques classiques le sont. Une similarité que beaucoup partagent est la réjection de ce que Sostre appelait “la ligne de bois de parti”. Il rejetait “une ligne politique abstraite ou idéologique” en faveur de la lutte pour “des êtres humains ayant des vies à remplir.”

Sostre est une raison pour laquelle je vois l’anarchisme noir comme une partie de la politique et de l’histoire qui n’est pas nébuleuse au point de devenir incohérente. C’est plutôt suffisamment réaliste pour maintenir le poids de la différence de la vérité qui a été régulièrement perdu historiquement dans les volontés des leaders politiques affirmant qu’ils “représentent les gens”. Le peuple est les gens eux-mêmes et pas un de ces ballons de foot à la disposition de quiconque espère l’utiliser. Nous faisons tous partie des “gens”, du “peuple”.

Nous luttons pour une existence là où il n’y aura pas d’état pour nous déporter, nous déposséder, nous détenir, nous assassiner, nous emprisonner, nous polluer et nous policer pour le profit exclusif d’une soi-disant élite dominant le monde. Nous parlons ici de détruire la machinerie même de l’oppression, et pas de lui redonner un nom ou de la rendre plus “acceptable”, plus “vertueuse”, afin qu’à terme, elle puisse encore nous opprimer. Voilà pourquoi pour moi, l’anarchisme noir veut dire s’éloigner et transcender tous les gauchismes inondés, noyés dans des raisonnements binaires du “c’est soit ceci ou soit cela…” Nous luttons pour quelque chose de bien plus grand !

Il y a une porte de sortie et il y a un signe l’indiquant, je montre ce signe, alors, ne restez pas coincés et béats à regarder mon doigt.

= = =

Lectures complémentaires en PDF

“L’anarchisme africain, histoire d’un mouvement”, Sam Mbah

“Discours sur le colonialisme”, Aimé Césaire 

“Nous sommes tous des colonisés”, Résistance 71

“Gouverner par le chaos”, ingénierie sociale de idéologie dominante 

“Appel au socialisme”, Gustav Landauer

“La morale anarchiste”, Pierre Kropotkine

“Le monde nouveau”, Pierre Besnard

“La liberté de chacun par la liberté de tous”, Eric Mühsam

“Que faire ?”, Résistance 71

“Anarchie, de la théorie à la pratique”, Rudolph Rocker

“De la Commune à la pratique anarchiste”, Louise Michel

“Regard anarchiste sur la vie”, Emma Goldman

“Une anarchiste américaine”, Voltairine Decleyre

« Un monde sans argent », Yan-Ber Tillemon

“Pourquoi suis-je anarchiste ?”, Zénon

“Inversion”, Zénon

“Pour tout changer, un appel anarchiste”, CrimethInc

“Le communisme anarchiste”, Sam Dolgoff

« La synthèse anarchiste », Voline

« 1871-2021… De l’esprit communard aux Gilets Jaunes », compilation JBL1960

Et toujours bien entendu…

Il n’y a pas de solution au sein du système ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

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4 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

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Deux communiqués sur la guerre en Ukraine à diffuser sans modération :

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Nouvel Ordre Mondial : Pénurie alimentaire à venir… histoire d’affaiblir toujours plus les systèmes immunitaires, famine et nouvelles plandémies fabriquées, demandez le programme!

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, crise mondiale, guerres hégémoniques, ingérence et etats-unis, média et propagande, militantisme alternatif, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, politique française, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , on 21 Mai 2022 by Résistance 71

penurie-alimentaire

Pénuries alimentaires dans 6 mois… Les globalistes nous disent ce qui va se passer ensuite

Brandon Smith

19 mai 2022

source :
https://www.mondialisation.ca/penuries-alimentaires-dans-six-mois-les-globalistes-nous-disent-ce-qui-va-se-passer-ensuite/5668315

Au milieu de l’année 2007, la Banque des règlements internationaux (la banque centrale des banques centrales) a publié une déclaration prédisant l’imminence d’une « Grande Dépression » causée par une implosion du marché du crédit. La même année, le Fonds monétaire international a également publié des avertissements sur les « problèmes des subprimes » qui conduiraient à un conflit économique plus large. J’ai commencé à rédiger des analyses économiques alternatives un an plus tôt, en 2006, et j’ai immédiatement trouvé étrange que ces institutions globalistes massives ayant une influence considérable sur le monde financier commencent soudainement à ressembler à ceux d’entre nous qui font partie du mouvement pour la liberté.

C’était il y a 16 ans, donc beaucoup de personnes lisant ces lignes ne s’en souviennent peut-être pas, mais en 2007, les médias alternatifs avaient déjà mis en garde depuis un certain temps contre l’imminence d’un crash déflationniste sur les marchés et le prix des logements américains. Et, sans surprise, les grands médias étaient toujours là pour nier toutes nos inquiétudes en les qualifiant de « catastrophisme » et de « théorie du complot ». Moins d’un an plus tard, les premières sociétés inondées de produits dérivés ont commencé à annoncer qu’elles étaient au bord de la faillite et que tout s’effondrait.

La réponse des médias ? Ils ont fait deux déclarations très bizarres simultanément : « Personne n’aurait pu le voir venir » et « Nous l’avons vu venir à un kilomètre à la ronde ». Les journalistes grand public se sont empressés de se positionner comme les devins de l’époque, comme s’ils avaient toujours dit que le crash était imminent, alors que seule une poignée de personnes l’avaient annoncé et qu’aucune d’entre elles ne faisait partie des médias. On a également ignoré le fait que la BRI et le FMI avaient publié leurs propres « prédictions » bien avant le crash ; les médias ont fait comme si elles n’existaient pas.

Dans les médias alternatifs, nous surveillons TRÈS attentivement les déclarations et les aveux des globalistes, car leur métier n’est pas d’analyser les menaces, mais de les synthétiser. En d’autres termes, si quelque chose va très mal dans le monde sur le plan économique, les banquiers centraux et les élites financières qui aspirent à une autorité économique unique et centralisée pour le monde ont TOUJOURS une main sur l’origine de ce désastre.

Pour une raison quelconque, ils aiment nous dire ce qu’ils sont sur le point de faire avant de le faire.

L’idée que les globalistes créent artificiellement des événements d’effondrement économique sera bien sûr critiquée comme « théorie du complot », mais c’est un FAIT. Pour plus d’informations sur la réalité du sabotage financier délibéré et de l’idéologie de  » l’ordre issu du chaos «  des globalistes, veuillez lire mes articles « La Fed n’est qu’à une réunion de créer un puits apocalyptique sur les marchés«  et « Qu’est-ce que le « Grand Reset » et que veulent réellement les globalistes ?« .

L’agenda du Grand Reset proposé par le chef du WEF, Klaus Schwab, n’est qu’un exemple des nombreuses discussions cachées au grand jour par les globalistes concernant leurs plans pour utiliser le déclin économique et social comme une « opportunité » pour établir rapidement un nouveau système global unique basé sur le socialisme et la technocratie.

Le principal problème pour discerner les plans des globalistes n’est pas de découvrir des agendas secrets – ils ont tendance à discuter ouvertement de leurs agendas si vous savez où regarder. Non, le problème est de séparer les aveux de la désinformation, les mensonges de la vérité. Pour cela, il faut faire correspondre les livres blancs et les déclarations des globalistes aux faits et aux preuves disponibles dans le monde réel. Examinons en détail le problème de la pénurie alimentaire…

Pénuries alimentaires dans six mois

Il y a une semaine, il y a eu un torrent de communiqués de presse d’institutions globales mentionnant toutes la même préoccupation : Des pénuries alimentaires dans les 3 à 6 prochains mois. Ces déclarations correspondent de très près à mes propres estimations, car j’ai régulièrement mis en garde contre les dangers imminents de l’inflation qui conduirait au rationnement de la nourriture et aux perturbations de la chaîne d’approvisionnement.

Le FMI, la BRI, la Banque globale, l’ONU, la Fondation Rockefeller, le Forum économique global, Bank of America et même Biden lui-même prédisent tous une crise alimentaire majeure à court terme, et ce n’est pas une coïncidence si les politiques de ces mêmes institutions et les actions des politiciens fantoches qui travaillent avec elles provoquent la crise qu’ils prédisent maintenant. En d’autres termes, il est facile de prédire un désastre quand on l’a créé.

On prétend que l’invasion de l’Ukraine par la Russie est la cause première, mais c’est une distraction par rapport au véritable problème. Oui, les sanctions contre la Russie finiront par entraîner une diminution de l’approvisionnement alimentaire, mais les globalistes et les médias ignorent délibérément la plus grande menace, qui est la dévaluation des devises et l’inflation des prix créée par les banques centrales qui pompent des dizaines de milliers de milliards de dollars en plans de relance pour soutenir les entreprises partenaires « trop grosses pour faire faillite ».

Rien qu’en 2020, la Fed a créé plus de 6 000 milliards de dollars à partir de rien et les a injectés dans l’économie par le biais de programmes sociaux Covid. Ajoutez cela aux nombreux milliers de milliards de dollars que la Fed a imprimés depuis le crash du crédit en 2008 – C’est une fête de destruction du dollar qui n’a jamais cessé et maintenant le public commence à en ressentir les conséquences. Heureusement pour les banquiers centraux que la pandémie a frappé et que la Russie a envahi l’Ukraine, car ils peuvent maintenant rejeter toute la responsabilité de la calamité inflationniste qu’ils ont créée sur la pandémie et sur Poutine.

L’inflation a atteint son plus haut niveau depuis 40 ans aux États-Unis bien avant que la Russie n’envahisse l’Ukraine, mais considérons les ramifications de cette guerre et la façon dont elle affecte l’approvisionnement alimentaire.

L’invasion russe perturbe certainement la production céréalière ukrainienne, qui représente environ 11 % du marché global total du blé. La Russie détient également une part de 17 % et, ensemble, ces deux nations alimentent une grande partie des pays du tiers monde et de l’Europe avec 30 % des exportations de blé et d’orge, 19 % des exportations de maïs, 23 % des exportations d’huile de Colza et 78 % des exportations d’huile de tournesol.

Les sanctions contre la Russie constituent toutefois un problème qui va bien au-delà de l’Ukraine, car la Russie produit également environ 20 % de l’approvisionnement global en ammoniac et 20 % de l’approvisionnement global en potasse. Il s’agit d’ingrédients clés des engrais utilisés dans l’agriculture industrielle à grande échelle. Les agriculteurs estiment que la flambée générale des prix sur les marchés alimentaires sera d’environ 10 %, mais je pense que ces chiffres sont très prudents. Je constate déjà des hausses de prix globales d’au moins 20 % par rapport à il y a six mois, et je m’attends à ce qu’il y ait encore 30 % de hausses de prix avant la fin de l’année. En d’autres termes, nous nous attendons à des augmentations moyennes de 50 % en 2022.

Les données officielles du gouvernement sur l’inflation et l’IPC ne sont pas fiables. Doublez les chiffres qu’ils donnent et vous serez beaucoup plus proche de la vérité. Le taux d’inflation utilisé par Shadowstats.com, calculé à l’aide de méthodes autrefois appliquées par le gouvernement américain dans les années 1980 avant qu’il ne « corrige » ses modèles pour masquer les données, soutient ma position jusqu’à présent.

Les experts agricoles américains s’attendent à ce que la Chine comble le vide où disparaissent les approvisionnements russes, mais c’est une erreur de faire cette supposition.

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Le modèle du N.O.M depuis 1971…

Il se passe quelque chose de bizarre en Chine

La répression chinoise contre les infections Covid a atteint des niveaux si bizarres que je dois poser la question : Les mesures de confinement concernent-elles vraiment la Covid-19, ou cachent-elles autre chose ?

Le taux de mortalité lié à la Covid-19 en Chine est impossible à calculer avec précision car ils n’ont jamais publié de données correctes pouvant être confirmées. Cependant, presque partout ailleurs dans le monde, le taux médian de létalité de l’infection Covid est de 0,27 %, ce qui signifie que plus de 99,7 % des personnes dans le monde n’ont pas à craindre de mourir du virus. Mais en Chine, le PCC agit comme s’il avait affaire à la peste noire. Pourquoi ?

Les fermetures ont entraîné des pénuries alimentaires dans tout le pays, les chaînes d’approvisionnement étant mises à rude épreuve et les usines restant fermées dans de nombreux cas. Mais ce dont beaucoup d’Occidentaux n’entendent pas parler, c’est du fait que les exportations chinoises ont été essentiellement gelées. Plus d’un porte-conteneurs sur cinq dans le monde est actuellement bloqué dans les ports chinois en raison de la fermeture des ports. C’est incroyable.

Pourquoi la Chine ferait-elle cela pour un virus dont nous savons tous qu’il n’est pas dangereux pour la grande majorité des gens ? Pourquoi instituer le pire confinement du pays à ce jour et affamer sa propre population alors que la majorité des gouvernements occidentaux ont désormais abandonné leur campagne de peur de la pandémie et leur programme de vaccination forcée ?

Je pense qu’il est possible que la Chine soit déjà engagée dans une guerre économique dont beaucoup d’Américains et d’Européens ne se rendent même pas compte. Il peut s’agir d’un test bêta pour un arrêt des exportations vers les États-Unis et l’Europe, ou d’un arrêt progressif destiné à devenir permanent. Le goulot d’étranglement du commerce peut également être le précurseur d’une invasion chinoise de Taïwan.

Taïwan est en fait plus dépendante et plus imbriquée dans l’économie chinoise que beaucoup de gens ne le savent. La Chine est le plus gros acheteur des exportations taïwanaises et ces exportations représentent 10 % du PIB de Taïwan. Des centaines de milliers de travailleurs et d’hommes d’affaires taïwanais se rendent régulièrement en Chine pour travailler, un autre facteur économique qui est aujourd’hui mis à mal par les confinements. En outre, Taïwan compte de nombreuses sociétés qui exploitent leurs usines en Chine continentale, qui pourraient toutes être fermées en raison des confinements.

Tout ce que je dis, c’est que si j’étais la Chine et que je prévoyais d’envahir Taïwan dans un avenir proche, je pourrais envisager d’utiliser la Covid-19 comme couverture pour endommager d’abord leur économie et perturber leur modèle d’exportation. Les communistes considèrent la population comme une utilité qui peut être sacrifiée si nécessaire, et la Chine est parfaitement prête à causer des souffrances à court terme à son peuple si cela signifie des gains à long terme pour le parti. En outre, si je devais m’engager secrètement dans une guerre économique avec l’Occident, quel meilleur moyen que de bloquer 20 % des cargos du monde et de perturber les chaînes d’approvisionnement au nom de la protection du pays contre une « pandémie » ?

L’essentiel ? Ne comptez pas sur la Chine pour répondre aux besoins d’exportation d’ingrédients d’engrais ou de quoi que ce soit d’autre, car les sanctions contre la Russie se poursuivent.

Inflation, offre et contrôle

Les organisations globalistes ne sont pas les seules à parler de pénuries alimentaires à venir ; le PDG de la société alimentaire internationale Goya a aussi récemment averti que nous étions au bord du précipice d’une crise alimentaire. Comme je l’ai noté dans le passé, l’inflation conduit au contrôle des prix par les gouvernements, le contrôle des prix conduit à un manque d’incitations à la production (profits), le manque de profits conduit à une perte de production, la perte de production conduit à des pénuries, et les pénuries conduisent au rationnement gouvernemental (contrôle de toutes les grandes sources de nourriture).

Comme nous l’avons vu avec presque tous les régimes autoritaires de l’histoire moderne, le contrôle de l’approvisionnement alimentaire est essentiel pour contrôler la population. Il n’est surpassé, en tant que préoccupation stratégique, que par le contrôle de l’énergie (dont nous connaîtrons bientôt des pénuries, car l’Europe sanctionne le pétrole et le gaz russes et commence à absorber les approvisionnements des autres exportateurs). La question de l’alimentation est la plus proche de nous, car nous pouvons en voir immédiatement les effets sur nos portefeuilles et sur nos familles. Il n’y a rien de pire pour de nombreux parents que la perspective que leurs enfants aient faim.

Les médias grand public ignorent une fois de plus toute menace économique potentielle, et plus précisément, ils nient la notion de pénurie alimentaire comme étant quelque chose dont il faut s’inquiéter. Je dis, pourquoi écouter un groupe de personnes qui ont toujours tort sur ce type d’événements ? Je prendrais au moins au sérieux les propos des globalistes lorsqu’il s’agit d’effondrement économique ; après tout, ce sont eux qui profitent le plus de telles catastrophes et qui ont le plus d’influence lorsqu’il s’agit de déclencher une crise.

La préparation aujourd’hui ne coûte rien demain. Le manque de préparation aujourd’hui coûte TOUT demain. Pour toute personne dotée d’un cerveau, le choix est simple : se préparer à la fin de la nourriture abordable et facilement disponible avant la fin de l’année.

= = =

En avril 2015 nous traduisions et publiions cet article essentiel sur le BRI :

« Au cœur de l’hydre financière : la Banque des Règlements Internationaux de Bâle… L’Institution la plus secrète au monde »

Aussi, tout part de là :

La City de Londres, au cœur de l’empire (PDF)

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Kissinger et l’arme alimentaire

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Ne pas se tromper de cible !

Injections expérimentales OGM à ARNm anti-COVID : les effets secondaires néfastes sur les femmes enceintes (Dr James Thorp)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, coronavirus CoV19, crise mondiale, documentaire, guerres hégémoniques, Internet et liberté, média et propagande, militantisme alternatif, pédagogie libération, politique et social, politique française, résistance politique, santé et vaccins, science et nouvel ordre mondial, technologie et totalitarisme, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , on 19 Mai 2022 by Résistance 71

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Bien comprendre une chose : le but de cette escroquerie COVID19 est… la dépopulation planétaire à court et moyen termes. Ne pas voir les injections OGM à ARNm comme des « remèdes », mais comme un outil eugéniste, un sécateur de vies humaines…
~ Résistance 71 ~

Un médecin, le Dr James Thorp, parle des effets secondaires des injections ARNm anti-COVID sur les femmes enceintes

Epoch Time

5 mai 2022

source de l’article en français:
https://www.epochtimes.fr/jai-cours-deux-dernieres-annees-precedent-medecin-parle-effets-secondaires-vaccin-covid-femmes-enceintes-2015206.html

Le Docteur James Thorp est un médecin de 68 ans qui a publié de nombreux articles. Gynécologue obstétricien expert en médecine materno‑fœtale, il pratique depuis plus de 42 ans.

Lors d’une interview pour Epoch Times, le médecin a affirmé qu’il examinait chaque année 6 000 à 7 000 patientes enceintes à haut risque. Parmi ces femmes, il a constaté de nombreuses complications dues aux vaccins Covid.

« J’ai vu beaucoup, beaucoup, beaucoup de complications chez les femmes enceintes, chez les mamans et chez les fœtus, les enfants, la progéniture », a expliqué le Dr Thorp, « mort du fœtus, fausse couche, mort du fœtus dans le ventre de la maman ».

« Ce que j’ai vu ces deux dernières années est sans précédent. »

Il a constaté une augmentation du nombre de morts fœtales et d’issues défavorables de la grossesse associées à la vaccination contre le Covid‑19. Il est impossible de quantifier ces répercussions étant donné que les médecins et les infirmières ont été bâillonnés à partir septembre 2021, comme l’indique la publication « Patient Betrayal : The Corruption of Healthcare, Informed Consent and the Physician‑Patient Relationship » [Trahison des patients : corruption du système de santé, consentement éclairé et relation médecin‑patient, ndt.](pdf).

Au début du mois de janvier, la FDA (Food and Drug Administration) a reçu l’ordre de divulguer son premier grand lot de documents relatifs aux essais cliniques de Pfizer sur le Covid. À ce jour, près de 10 000 pages sur environ 450 000 ont été rendues publiques.

Entre le premier jour du déploiement du vaccin Pfizer‑BioNTech, le 1er décembre 2020, et le 28 février 2021, 1 223 décès et 42 086 événements indésirables ont été signalés à Pfizer.

Parmi les effets indésirables, ceux qui touchaient les femmes enceintes étaient alarmants. Les documents indiquent 274 événements indésirables liés à la grossesse, dont 75, soit 27 %, jugés « graves ».

« Ont été signalés 49 événements cliniques sans gravité et 75 graves survenus chez les mères vaccinées. Les événements liés à la grossesse rapportés pour ces cas ont été encodés comme suit : avortement spontané (25 cas), contraction utérine pendant la grossesse, rupture prématurée des membranes (1 cas), avortement (1), avortement manqué et mort fœtale (1). Autres événements cliniques survenus dans plus de 5 cas. Maux de tête (33), douleur sur le site de vaccination (24), douleur aux extrémités et fatigue (22), myalgie (16) et pyrexie (16), frissons (13), nausée (12), douleur (11), arthralgie (9), lymphadénopathie (7) et inefficacité du médicament (7), douleur thoracique (6), vertiges et asthénie (6), malaise (5) et Covid‑19 (5) », peut‑on lire dans un des documents Pfizer auparavant confidentiels (pdf).

Le site Web des Centres américains de contrôle de prévention des maladies (CDC) recommande les vaccins Covid pendant la grossesse pour « prévenir les formes graves de la maladie et le décès chez les femmes enceintes ».

Tout comme l’American College of Obstetricians and Gynecologists (ACOG), selon lequel il est « vivement [conseillé] que les femmes enceintes soient vaccinées contre le Covid‑19 ». Selon l’ACOG, la vaccination complète des femmes enceintes devrait être une « priorité ».

Le Dr Thorp rappelle que tout le monde n’a pas forcément été vacciné dès l’apparition des vaccins.

« Ils n’ont pas tous été administrés [dès le 1er décembre 2020]Tous les lots qui ont été envoyés ont été congelés sur place, puis administrés progressivement au cours d’une période de huit semaines. »

La quantité de vaccins BioNTech expédiés dans le monde entier à l’époque a été expurgée dans le document Pfizer.

« Pourquoi ont‑ils supprimé ces informations ? Elles nous auraient donné des renseignements inestimables pour obtenir le numérateur et le dénominateur exacts. »

Dans le document Pfizer qui analyse les effets indésirables au 28 février 2021, le tableau intitulé « Vue d’ensemble » indique qu’il y a eu 29 914 cas d’événements indésirables touchant des femmes, 9 182, des hommes et 2 990 cas sans aucune donnée. Sur l’ensemble, le document indique que 19 582 cas « ont récupéré ou sont en voie de guérison », 11 361 « n’ont pas récupéré au moment du rapport » et 1 223 événements ont été « fatals ».

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L’ancien vice‑président de Pfizer avait lancé plusieurs alertes

Michael Yeadon est un vétéran des grandes entreprises pharmaceutiques, avec 32 ans d’expérience dans ce secteur. Il a pris sa retraite auprès de Pfizer alors qu’il occupait le poste de recherche le plus élevé.

« Le 1er décembre 2020, nous avons exposé en détail une série de préoccupations toxicologiques mécanistes qui, selon nous, étaient raisonnables, jusqu’à preuve du contraire », a déclaré le Dr Yeadon à Epoch Times.

« Parmi celles‑ci, les impacts négatifs sur la conception et la capacité à mener une grossesse à terme étaient prévisibles.

« Il est important de noter qu’aucun de ces agents génétiques n’avait fait l’objet de ce que l’on appelle la ‘toxicologie de la reproduction’. Plus d’un an après, cette série de tests sur les animaux n’a toujours pas été effectuée. Il n’y avait donc et il n’y a toujours pas de données qui permettent de garantir la sécurité pendant la grossesse ou la phase précédant la conception. »

Le Dr Wolfgang Wodarg et le Dr Yeadon ont exposé en détail les préoccupations relatives à cette question : la protéine spike du virus encodé dans les vaccins était liée dans une faible mesure à la syncytine qui joue un rôle crucial durant la grossesse.

À l’époque, le Dr Yeadon avait espéré que ses préoccupations seraient prises en compte. Il avait assisté à la tragédie causée par la thalidomide soixante ans auparavant, un sédatif qui entraînait des malformations congénitales.

« Au cours de l’année 2021, j’ai trouvé deux autres éléments de preuve qui rendaient beaucoup plus probable l’existence d’effets indésirables des ‘vaccins’ Covid‑19 sur la grossesse.

« Quelqu’un a apparemment essayé d’écarter nos préoccupations en procédant à des tests pour mettre en évidence le problème particulier que nous avions signalé en décembre 2020. Hélas, ils n’ont fait que renforcer nos inquiétudes. Nous avions envisagé le risque suivant : en réagissant au segment synthétique de la protéine spike du virus, le système immunitaire des femmes pourrait aussi produire une réponse immunitaire à sa propre protéine placentaire, c’est exactement ce qui a été rapporté dans l’article préimprimé.

« En se basant sur cette unique préoccupation, tous ces produits expérimentaux dans leur catégorie auraient dû être totalement contre‑indiqués chez les femmes avant la ménopause. »

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Les produits ARNm s’accumulent dans les ovaires

Autre problème que le Dr Yeadon n’avait pas remarqué initialement :

« Les produits ARNm (Pfizer et Moderna) pourraient s’accumuler dans les ovaires.

« Une demande de renseignements à l’Agence japonaise des médicaments a révélé que l’accumulation du produit dans les ovaires a bien eu lieu à l’occasion d’expériences sur des rongeurs. J’ai écumé la littérature médicale sur ce sujet spécifique et j’ai trouvé une revue publiée en 2012, qui mettait explicitement l’accent sur des preuves attestant que les préparations de nanoparticules lipidiques  s’accumulent effectivement dans les ovaires et peuvent représenter un risque pour la reproduction non évalué chez l’homme. Il s’agissait d’un problème bien connu des experts dans ce domaine. »

Une étude réalisée en 2012 révèle qu’après des tests sur différentes espèces de souris et de rats de laboratoire, « une forte accumulation locale de nanoparticules, de nanocapsules et de nanoémulsions dans des zones spécifiques des ovaires a été constatée chez tous les animaux. »

Se référant à l’étude, le Dr Yeadon a déclaré pour Epoch Times « Les auteurs énoncent des contre‑vérités. Ils déclarent quelque chose comme ‘il n’y a pas eu d’augmentation des anticorps anti‑syncytine‑1’.

« Mais non, c’est faux. Leurs données montrent clairement qu’ils sont 2,5 fois plus élevés après la vaccination et évidemment statistiquement significatifs (en pratique leur portée semble confirmée par le taux de fausses couches).

« Ce qu’ils ont fait est malin. Ils ont défini un niveau totalement arbitrairement qu’ils ont inscrit sur un tableau et en dessous duquel ils prétendent que rien ne compte. Leur affirmation ne repose sur aucune preuve. En réalité, au cours du débat, ils ont avoué que nous ne savons rien de l’impact en pratique des anticorps. »

L’ancien vice‑président de Pfizer estime que l’industrie pharmaceutique « savait assurément », depuis 2012, que les nanoparticules lipidiques s’accumuleraient dans les ovaires des femmes vaccinées.

« Personne dans l’industrie ou dans les grands médias ne peut prétendre ‘qu’ils ignoraient les risques [que cela posait] pour une grossesse réussie’. »

Une nanoparticule lipidique est une membrane liposoluble qui transporte l’ARN messager, selon les explications du Dr Thorp.

« D’après les données dont nous disposons, il semble qu’il y ait une concentration de nanoparticules lipidiques, qui sont de très, très petites particules, qui se trouvent dans le produit vaccinal injecté dans le braspuis la grande majorité d’entre elles sont dispersées dans la totalité du corps.

« Elles semblent se concentrer dans les ovaires, elles semblent traverser toutes les barrières créées par Dieu dans le corps humain, la barrière hémato‑encéphalique, la barrière placentaire au cours de la grossesse, la circulation sanguine du fœtus, tous les tissus fœtaux à l’intérieur de l’utérus, la barrière hémato‑encéphalique du fœtus, le bébé dans l’utérus. C’est très inquiétant », a‑t‑il noté, car les ovules sont en nombre limités chez les femmes. Ils pourraient être « exposés à une nanoparticule lipidique toxique potentiellement destructrice. »

Ancienne présidente de l’American Holistic Medical Association, le Dr Christiane Northrup est gynécologue obstétricienne depuis plus de 30 ans. Elle a également siégé au conseil d’administration de l’association dans les années 1980 et au début des années 1990.

Elle a confié à Epoch Times au mois d’octobre dernier : « Les femmes sont affectées par ces vaccins.

« Les femmes ont des saignements. Les médecins de notre région pratiquent des hystérectomies sur des jeunes femmes, des trentenaires, ils disent : ‘Oh, ce n’est pas inhabituel’. Laissez‑moi vous dire, en tant que gynécologue diplômée, que c’est très inhabituel. Les règles des femmes sont complètement chamboulées… J’ai créé un groupe Facebook composé de milliers de femmes pour discuter de ces problèmes. Il a été supprimé. »

Mme Northrup a ajouté plus tard : « Ma profession s’est souvent illustrée par le fait qu’elle adoptait des traitements qui résultaient ensuite sur des désastres : par exemple, le thalidomide, qui a entraîné des malformations des membres sur des centaines de bébés, le stérilet Dalkon, présenté comme une méthode de contraception de choix pour les femmes qui n’ont jamais eu d’enfants, et qui a rendu des centaines d’entre elles stériles suite à une infection. Et bien sûr, il y a le DES (diéthylstilbestrol) qui a été administré à des milliers de femmes pour traiter les nausées de grossesse. Il a entraîné des anomalies dans le système de reproduction des descendants masculins et féminins, dont la stérilité. »

Pfizer et Moderna n’ont pas répondu aux demandes de commentaires.

Source: Epoch Times

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Lire notre page « Coronavirus, guerre contre l’humanité »

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Merdias, médias alternatifs et dissidence contrôlée, de Chomsky à Hedges et consorts, les masques tombent toujours plus…

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, crise mondiale, guerres hégémoniques, ingérence et etats-unis, Internet et liberté, média et propagande, N.O.M, pédagogie libération, politique et social, résistance politique, Union Europeenne et nouvel ordre mondial with tags , , , , , , , , , , , , , on 18 Mai 2022 by Résistance 71

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Dissidence contrôlée incluse !…

Cet article ci-dessous ne fait que confirmer ce que nous pensons et avons dit depuis bien des années concernant ces faux-nez de la “dissidence” bien contrôlée que sont des gens comme Noam Chomsky, Chris Hedges, Amy Goodman et toute la fine équipe du journalisme anglo-saxon soi-disant dissident de “gauche”. Ce n’est pas un hasard comme nous l’avons souvent dit, qu’aucun texte de Chomsky n’ait été repris, diffusé ou traduit sur Résistance 71… Cette pourriture, ce traître à la cause anarchiste, a atteint les sommets de l’ignominie il y a quelques mois, lors de ses remarques incitant au meurtre en regard des résistants à l’injection criminelle à ARNm OGM de Big Pharma et ses larbins de la politique. La crise fabriquée du COVID aura eu cet avantage : celui de faire tomber quelques masques supplémentaires. Celui de Chomsky est de ceux-là. Il est plus que temps ! Ceci dit, LGS ne va pas assez loin dans sa descente dans le terrier du lapin, nous expliquons pourquoi plus bas….
~ Résistance 71 ~

Les subtilités de la rhétorique gauchiste anti-russe

Edward CURTIN

16 mai 2022

Source :
https://www.legrandsoir.info/les-subtilites-de-la-rhetorique-gauchiste-anti-russe.html

Le fait déconcertant est que de nombreux intellectuels de gauche « respectés » sont en réalité les gardiens de l’empire. Opposition contrôlée. Chez de telles personnes, l’anticommunisme est profond et des demi-vérités sont habilement brandies pour prétendre à une impartialité élevée.

Chomsky : Maître de la demi-vérité. Il blâme et sauve souvent l’empire dans un même souffle. « Un fléau sur vos deux maisons » – tel que pratiqué par lui et d’autres personnes de stature publique similaire – reste une posture sournoise, typique des libéraux, et non des véritables anti-impérialistes.

Alors que les médias dits libéraux et conservateurs – tous à la solde des agences de renseignement – déversent la propagande la plus flagrante sur la Russie et l’Ukraine, si évidente qu’elle en deviendrait comique si elle n’était pas si dangereuse, les connaisseurs autoproclamés ingèrent également des messages plus subtils, souvent issus des médias alternatifs.

Une femme que je connais et qui est au courant de mes analyses sociologiques de la propagande m’a contacté pour me dire qu’il y avait un excellent article sur la guerre en Ukraine dans The Intercept, une publication en ligne financée par le milliardaire Pierre Omidyar que je considère depuis longtemps comme un exemple majeur de reportage trompeur où la vérité est mélangée à des mensonges pour véhiculer un récit « libéral » qui soutient fondamentalement les élites dirigeantes tout en semblant les combattre. Cela n’a rien de nouveau, bien sûr, puisque c’est le modus operandi de tous les médias institutionnels, chacun à sa manière idéologique et malhonnête, comme le New York Times, CBS, le Washington Post, le New York Daily News, Fox News, CNN, NBC, etc. depuis très longtemps.

Néanmoins, par respect pour son jugement et sachant combien elle se sent profondément concernée par toutes les personnes qui souffrent, j’ai lu l’article. Écrit par Alice Speri, son titre semblait ambigu – « La gauche en Europe fait face à la résurgence de l’OTAN après l’invasion de l’Ukraine par la Russie » – jusqu’à ce que je voie le sous-titre qui commence par ces mots : « L’invasion brutale de la Russie complique… » Mais j’ai continué à lire. Au quatrième paragraphe, il est devenu clair où cet article voulait en venir. Speri écrit que « En Ukraine, par contraste [avec l’Irak], c’était la Russie qui avait organisé une invasion illégale et non provoquée, et le soutien à l’Ukraine par les États-Unis était considéré par beaucoup comme crucial pour éviter des atrocités encore pires que celles que l’armée russe avait déjà commises. »

Alors qu’il s’agit ostensiblement de militants européens anti-guerre et anti-OTAN pris dans un dilemme, l’article poursuit en affirmant que si les États-Unis et l’OTAN se sont rendus coupables d’une expansion injustifiée pendant de nombreuses années, la Russie a été un agresseur en Ukraine et en Géorgie et est coupable de terribles crimes de guerre, etc.

Il n’y a pas un mot sur le coup d’État fomenté par les États-Unis en 2014, ni sur les mercenaires soutenus par la CIA et le Pentagone en Ukraine, ni sur leur soutien au bataillon néonazi Azov et aux années d’attaques de l’Ukraine dans le Donbass où plusieurs milliers de personnes ont été tuées. On suppose que ces actions ne sont pas criminelles ou ne sont pas des provocations. Et il y a ceci :

« La réponse hésitante des militants pacifistes européens est à la fois le reflet d’une invasion brutale et non provoquée qui a stupéfié le monde (sic) et celui d’un mouvement anti-guerre qui s’est réduit et marginalisé au fil des ans. La gauche, tant en Europe qu’aux États-Unis, a eu du mal à répondre à une vague de soutien à l’Ukraine qui va à l’encontre des efforts déployés depuis des décennies pour libérer l’Europe d’une alliance militaire dirigée par les États-Unis. »

En d’autres termes, l’article, couché dans une rhétorique anti-guerre, était une propagande anti-Russie. Lorsque j’ai fait part de mon analyse à mon amie, elle a refusé d’en discuter et s’est mise en colère contre moi, comme si j’étais donc un partisan de la guerre. J’ai constaté que c’est une réaction courante.

Cela m’a fait réfléchir à la raison pour laquelle les gens passent si souvent à côté des contre-vérités contenues dans des articles qui sont en grande partie véridiques et exacts. Je le remarque constamment. Elles sont comme de petites graines glissées dans l’article en espérant que personne ne s’en rende compte ; elles opèrent leur magie presque inconsciemment. Peu de gens les remarquent, car elles sont souvent imperceptibles. Mais elles ont leurs effets, sont cumulatives et sont bien plus puissantes au fil du temps que les déclarations fracassantes qui rebuteront les gens, surtout ceux qui pensent que la propagande ne fonctionne pas sur eux. C’est le pouvoir d’une propagande réussie, qu’elle soit intentionnelle ou non. Elle fonctionne particulièrement bien sur les personnes « intellectuelles » et très éduquées.

Par exemple, dans une interview récente, Noam Chomsky, après avoir été présenté comme un Galilée, un Newton et un Descartes des temps modernes, parle de la propagande, de son histoire, de Edward Bernays, de Walter Lippman, etc. Ce qu’il dit est historiquement exact et instructif pour quiconque ne connaît pas cette histoire. Il parle avec sagesse de la propagande des médias étasuniens concernant leur guerre non provoquée contre l’Irak et il qualifie avec précision la guerre en Ukraine de « provoquée ». Et ensuite, concernant la guerre en Ukraine, il lâche cette déclaration surprenante :

« Je ne pense pas qu’il y ait des « mensonges significatifs » dans les reportages de guerre. Les médias américains font généralement un travail très honorable en rapportant les crimes russes en Ukraine (sic). C’est précieux, tout comme il est précieux que des enquêtes internationales soient en cours en vue d’éventuels procès pour crimes de guerre. »

En l’espace d’un battement de cil, Chomsky dit quelque chose de si incroyablement faux qu’à moins de le considérer comme un Galilée des temps modernes, ce que beaucoup font, cela peut passer pour vrai et vous passerez sans problème au paragraphe suivant. Pourtant, c’est une déclaration si fausse qu’elle en devient risible. La propagande médiatique concernant les événements en Ukraine a été si manifestement fausse et ridicule qu’un lecteur attentif s’arrêtera tout de suite et pensera : est-ce qu’il vient de dire ça ?

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Chomsky considère donc maintenant que les médias, tels que le New York Times et ses semblables, qu’il a correctement fustigés pour avoir fait de la propagande pour les États-Unis en Irak et au Timor oriental, pour ne citer que deux exemples, font « un travail très honorable en rapportant les crimes russes en Ukraine », comme si, soudain, ils n’étaient plus les porte-parole de la CIA et de la désinformation étasunienne. Et il dit cela alors que nous sommes au milieu du plus grand blitz de propagande depuis la Première Guerre mondiale, avec sa censure, son Disinformation Governance Board (conseil de gouvernance de la désinformation) traquant les dissidents, qui frôlent la parodie de 1984 de Orwell.

Il est encore plus malin lorsqu’il affirme avec désinvolture que les médias font du bon travail en rapportant les crimes de guerre de la Russie, alors qu’il a déjà dit ceci à propos de la propagande :

« Ainsi, ça continue. En particulier dans les sociétés plus libres, où les moyens de violence de l’État ont été limités par l’activisme populaire, il est très important de concevoir des méthodes de fabrication du consentement et de s’assurer qu’elles sont bien assimilées, devenant aussi invisibles que l’air que nous respirons, notamment dans les cercles éduqués et structurés. L’imposition de mythes de guerre est une caractéristique régulière de ces entreprises. »

C’est tout simplement magistral. Expliquer comment la propagande atteint les sommets et comment s’y opposer, puis en glisser un soupçon dans son analyse. Et pendant qu’il y est, Chomsky s’assure de faire l’éloge de Chris Hedges, l’un de ses disciples, qui a lui-même récemment écrit un article – “ L’âge de l’auto-illusion ” – qui contient également des points valables faisant appel à ceux qui en ont assez des guerres, mais qui aussi contient les mots suivants :

« Le revanchisme de Poutine est égalé par le nôtre.

La désorganisation, l’inaptitude et le moral bas des conscrits de l’armée russe, ainsi que les échecs répétés du haut commandement russe en matière de renseignement, apparemment convaincu que la Russie écraserait l’Ukraine en quelques jours, révèlent le mensonge selon lequel la Russie est une menace mondiale.

« L’ours russe s’est effectivement dégonflé », écrit l’historien Andrew Bacevich.

Mais ce n’est pas une vérité que les faiseurs de guerre transmettent au public. La Russie doit être gonflée pour devenir une menace mondiale, malgré neuf semaines d’échecs militaires humiliants. »

Le revanchisme de la Russie ? Où ? Revanchisme ? Pour récupérer quel territoire perdu les États-Unis ont-ils jamais fait la guerre ? L’Irak, la Syrie, Cuba, le Vietnam, la Yougoslavie, etc. ? L’histoire des États-Unis n’est pas une histoire de revanchisme mais de conquête impériale, de saisie ou de contrôle de territoire, tandis que la guerre de la Russie en Ukraine est clairement un acte d’autodéfense après des années de provocations et de menaces EU/OTAN/Ukraine, ce que Hedges reconnaît. « Neuf semaines d’échecs militaires humiliants » ? – alors qu’ils contrôlent une grande partie de l’est et du sud de l’Ukraine, y compris le Donbass. Mais son faux message est subtilement tissé, comme celui de Chomsky, dans des phrases qui sont vraies.

« Mais ce n’est pas une vérité que les faiseurs de guerre communiquent au public. » Non, c’est exactement ce que les médias porte-parole des faiseurs de guerre – c’est-à-dire le New York Times (l’ancien employeur de Hedges, qu’il ne manque jamais de mentionner et pour qui il a couvert la destruction sauvage de la Yougoslavie par l’administration Clinton), CNN, Fox News, le Washington Post, le New York Post, communiquent chaque jour au public pour leurs maîtres. Des gros titres qui disent comment la Russie, tout en commettant des crimes de guerre quotidiens, échoue dans ses objectifs de guerre et que le héros mythique Zelensky mène les Ukrainiens à la victoire. Des propos selon lesquels « l’ours russe s’est effectivement dégonflé » présentés comme des faits.

Oui, ils gonflent le mythe du monstre russe, pour ensuite le percer avec le mythe de David battant Goliath.

Mais étant dans le domaine des jeux d’esprit (trop de cohérence conduit à la clarté et trahit le jeu), on peut s’attendre à ce qu’ils brouillent leurs messages de manière continue pour servir l’agenda étasunien en Ukraine et poursuivre l’expansion de l’OTAN dans la guerre non déclarée avec la Russie, pour laquelle le peuple ukrainien sera sacrifié. Orwell l’a appelé « double pensée » :

« La double pensée est au cœur même de l’Ingsoc, puisque l’acte essentiel du Parti est de recourir à la tromperie consciente tout en conservant la fermeté d’intention qui va de pair avec une honnêteté totale. Dire des mensonges délibérés tout en y croyant sincèrement, oublier tout fait devenu gênant, puis, lorsque cela devient nécessaire, le tirer de l’oubli juste le temps qu’il faut, nier l’existence de la réalité objective et, en même temps, tenir compte de la réalité que l’on nie – tout cela est indispensable… avec le mensonge toujours en avance sur la vérité. »

Révélant tout en dissimulant et en injectant des inoculations de contre-vérités qui n’obtiendront qu’une attention superficielle de la part de leurs lecteurs, les écrivains mentionnés ici et d’autres ont un grand attrait pour l’intelligentsia de gauche. Pour des gens qui vénèrent fondamentalement ceux qu’ils ont investis d’infaillibilité et de génie, il est très difficile de lire attentivement des phrases et de déceler l’arnaque. Le subterfuge est souvent très habile et fait appel au sentiment d’indignation des lecteurs face à ce qui s’est passé dans le passé – par exemple, les mensonges de l’administration de George W. Bush sur les armes de destruction massive en Irak.

Chomsky, bien sûr, est le chef de la meute, et ses disciples sont légion, y compris Hedges. Depuis des décennies, ils évitent ou soutiennent les versions officielles des assassinats de JFK et RFK, des attentats du 11 septembre 2001 qui ont directement conduit à la guerre contre le terrorisme et à tant de guerres d’agression, et de la récente propagande Covid-19 avec ses verrouillages et ses répressions dévastatrices des libertés civiles. Ils sont loin d’être des amnésiques historiques, bien sûr, mais considèrent manifestement que ces événements fondateurs n’ont aucune importance, car sinon ils les auraient abordés. Si vous attendez d’eux des explications, vous attendrez longtemps.

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-[]- NdR71 : A ce sujet, on intervient ici pour faire la même remarque au sujet de cette taupe de Julian Assange que pourtant LGS et toute la presse bobo protègent et défendent. Assange fait partie de la même clique que Chomsky, Hedges, Goodman etc… La position d’Assange sur le 11 septembre 2001 est effarante ! Toutes les infos « fuitées » par wikileaks sont approuvées / validées par l’entité sioniste et son service de renseignement dont Assange est un agent. Notre conseil ici au Grand Soir : quand on fait le boulot, faut le faire à fond et nettoyer dans les coins et quand on descend à la cave, dans le terrier du lapin blanc… faut aller au fond aussi et pas s’arrêter à mi-chemin…-[]-

Dans un article récent – “ How the organized Left got Covid wrong, learned to love Lockdowns and lost its Mind : an Autopsy ” – Christian Parenti écrit ceci à propos de Chomsky :

« La quasi-totalité de l’intelligentsia de gauche est restée psychiquement bloquée en mars 2020. Ses membres ont applaudi la nouvelle répression de la biosécurité et traité de menteurs, d’escrocs et de fascistes tous ceux qui n’étaient pas d’accord. Généralement, ils l’ont fait sans même s’engager sur des preuves et en évitant le débat public. Parmi les plus visibles, citons Noam Chomsky, l’anarcho-syndicaliste autoproclamé qui a appelé les personnes non vaccinées à « se retirer de la société » et a suggéré que l’on devrait les laisser mourir de faim si elles refusaient de se soumettre. »

La critique de Parenti sur la réponse de la gauche (pas seulement celle de Chomsky et Hedges) au Covid s’applique également aux événements fondateurs mentionnés ci-dessus, ce qui soulève des questions plus profondes sur la pénétration de la CIA et de la NSA dans les médias en général, un sujet qui dépasse le cadre de cette analyse.

Pour ceux, comme la femme libérale qui m’a renvoyé à l’article de The Intercept, qui diraient sans doute de ce que j’ai écrit ici : Pourquoi vous en prendre aux gauchistes ? ma réponse est très simple.

Les agendas pernicieux de la droite et des néoconservateurs sont évidents ; rien n’est vraiment caché ; on peut et on doit donc s’y opposer. Mais de nombreux gauchistes servent deux maîtres et sont beaucoup plus subtils. Ostensiblement du côté des gens ordinaires et opposés à l’impérialisme et aux prédations des élites à l’intérieur et à l’extérieur du pays, ils sont souvent les auteurs d’une rhétorique séduisante qui échappe à leurs partisans. Une rhétorique qui alimente indirectement les guerres auxquelles ils prétendent s’opposer.

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Il n’y a pas de solution au sein du système ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

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4 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

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Deux communiqués sur la guerre en Ukraine à diffuser sans modération :

De_la_vie_des_marionnettes