Archive pour Syrie ingerence et destabilisation

Comment le général Qassem Soleimani a convaincu Poutine d’intervenir en Syrie (Pepe Escobar)

Posted in actualité, crise mondiale, guerre iran, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, résistance politique with tags , , , , , , on 1 février 2021 by Résistance 71

 

 

 

Il y a deux choses à notre sens qui ont été laissé à l’écart dans ce CR du Pepe, mais que sans aucun doute Soleimani a pris en compte pour ses négociations avec Poutine, qui de son côté en était manifestement conscient:
1- L’aide traditionnelle russe et le soutien indéfectibles apportés au temps de l’URSS à la Syrie d’Hafez al Assad, le président père de Bachar al Assad…
2- Le port de Tartous en Syrie qui est la seule base navale militaire russe sur la Méditerranée, que la Russie ne pouvait pas abandonner, même si elle pensait sans doute obtenir un “accord” avec les vainqueurs si tout cela tournait mal. Tartous est d’une influence stratégique capitale pour les Russes, leur porte sur la Méditerranée…
~ Résistance 71 ~

 


Qassem Soleimani et Hassan Narallah

 

Comment Soleimani a convaincu Poutine d’aider Damas

 

Pepe Escobar

 

30 janvier 2021

 

Source en français:
https://french.almanar.com.lb/1997943

 

Pourquoi l’État profond américain, même après le départ de Trump, qui a fait tuer le général, ne pardonne pas à la Russie et à l’Iran.

Dans une interview saisissante accordée au réseau Al Mayadeen basé à Beyrouth, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a expliqué comment le major général Qassem Soleimani – assassiné par un drone américain à l’aéroport de Bagdad il y a un peu plus d’un an – a contribué à convaincre la Russie d’aider militairement la Syrie dans sa guerre contre les djihadistes salafistes.

Nasrallah prépare le terrain pour la visite cruciale du major général Soleimani à Moscou en 2015, où il a eu un entretien de deux heures avec le président Poutine :

« (Lors de cette réunion), il (Soleimani) a présenté un rapport stratégique (complet) à (Poutine) sur la situation en Syrie et dans la région, (et a expliqué) l’idée proposée et les résultats attendus. Bien sûr, (lors de la réunion) il a utilisé un langage scientifique, objectif, militaire et de champ de bataille, et a basé ses déclarations sur des cartes, des zones terrestres, des chiffres et des statistiques. Lors de cette réunion, le président Poutine a dit au Hadj (Qassem) « Je suis convaincu », et la décision (pour un effort militaire russe en Syrie) a été prise. C’est ce que j’ai entendu de la part de Hajj Soleimani ».

Nasrallah apporte également une précision importante : tout le processus était déjà en marche, à la demande de la Syrie :

« Je suis un peu objectif et rationnel. Je n’aime pas créer des mythes. Il n’est pas exact de dire que le Hajj Qassem Soleimani (seul) est celui qui a convaincu Poutine d’intervenir (en Syrie). Je préfère dire que grâce à sa lecture stratégique (des événements), son argumentation, sa logique convaincante et sa personnalité charismatique, Hajj Qassem Soleimani a pu apporter un complément remarquable à tous les efforts précédents qui ont conduit la Russie à prendre la décision de venir en aide à la Syrie. De grands efforts avaient été faits (auparavant) et de nombreuses discussions s’étaient tenues, mais apparemment, le président Poutine restait hésitant.

Nasrallah ajoute que Soleimani, « était habile dans (l’art de) la persuasion et avait une logique (impeccable). Il n’a pas poussé la Russie à (rejoindre la guerre), ni n’a utilisé de rhétorique (vide). Il a utilisé un langage scientifique en expliquant les résultats (possibles) militaires et sur le champ de bataille, ainsi que les résultats politiques de l’intervention (russe en Syrie) ».

Tout est question de renseignements au sol

Maintenant, mettons tout cela dans son contexte. Poutine est un maître du jeu d’échecs géopolitique. Nasrallah observe qu’il y avait « un certain nombre de responsables militaires, politiques et de sécurité » à la réunion. Cela implique le ministre russe de la Défense Sergeï Shoigu et surtout le stratège de haut niveau Nikolai Patrushev.

Tous étaient très conscients que l’objectif ultime de la fureur de l’État islamique/Daech en Syrie – en tandem avec la fameuse campagne « Assad doit partir » – était de créer les conditions pour qu’un faux califat atteigne le pouvoir, se répande dans le Caucase et déstabilise la Russie. C’est ce que résume la formule russe « il n’y a que 900 km entre Alep et Grozny ».

Le mérite de Soleimani a été de produire l’argumentaire de vente définitif. Fort de sa vaste expérience sur le terrain, il savait qu’un front de résistance ne suffirait pas à lui seul à protéger Damas. Le « secret » de cette rencontre de deux heures à Moscou est que Soleimani a dû faire comprendre très clairement que la prochaine étape du faux califat serait dirigée contre le ventre mou de la Russie, et non contre l’Iran.

La décision de Moscou a surpris le Pentagone et l’OTAN en train de dormir : Les atlantistes ne s’attendaient pas à ce qu’un étroit contingent de l’armée de l’air russe et une équipe de conseillers militaires de haut niveau soient déployés en un clin d’œil en Syrie.

Mais la décision politique avait sans doute déjà été prise. Une opération militaire aussi complexe nécessite une planification exhaustive – et cela avait eu lieu avant la visite de Soleimani. De plus, les services de renseignement russes connaissaient tous les détails de l’état de guerre sur le terrain et de l’extension excessive et flagrante de l’Armée arabe syrienne (AAS).

Ce que Soleimani a apporté à la table des négociations, c’est une coordination absolument inestimable : Les commandants du Hezbollah, les conseillers du CGRI, les diverses milices dirigées par l’Iran, en collaboration avec les Tigres syriens, en tant que troupes de choc de premier plan, appuyées par les forces spéciales d’élite russes, intervenant soit dans le désert, soit dans des zones urbaines saturées – tous capables de détecter des frappes aériennes russes chirurgicales contre l’État islamique/Daech et les « rebelles modérés » d’Al-Qaïda reconvertis.

Soleimani savait que pour gagner cette guerre, il avait besoin de la puissance aérienne – et il a finalement réussi à la mettre en place, car il a coordonné à la perfection le travail sur le renseignement/terrain de plusieurs armées et des échelons supérieurs de l’état-major général russe.

À partir de cette rencontre fatidique de 2015, l’alliance entre Soleimani et l’armée russe a pris des proportions de fer. Plus tard, le Pentagone et l’OTAN ont été très conscients de la façon dont Soleimani, toujours le commandant suprême du champ de bataille, travaillait en étroite collaboration avec Bagdad et Damas pour expulser définitivement les bottes américaines d’Irak. Ce fut la principale raison, pas si secrète, de son assassinat.

Tout cela explique pourquoi les néoconservateurs américains et les puissantes factions de l’État profond ne «pardonneront » jamais à l’Iran et à la Russie ce qui s’est passé en Syrie – indépendamment des actions futures des responsables de la nouvelle administration des hologrammes à Washington.

Les signes, jusqu’à présent, indiquent une diabolisation habituelle et continue de la Russie ; les sanctions illégales de l’administration Trump contre les exportations énergétiques iraniennes restent en place ; et aucune perspective d’admettre que la Russie, l’Iran et le Hezbollah ont prévalu en Syrie.

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Notre dossier « Assassinat Qassem Soleimani »

 

Et pendant ce temps là sur le front moyen-oriental…

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, colonialisme, guerre iran, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, politique et lobbyisme, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , on 20 novembre 2020 by Résistance 71


« Normalisation-Trahison »

Pourquoi la Syrie ne riposte pas aux attaques israéliennes ?

réponse de Hassan Nasrallah

11 novembre 2020

url de l’article en français:
https://lecridespeuples.fr/2020/11/11/pourquoi-la-syrie-ne-riposte-pas-aux-attaques-israeliennes-la-reponse-de-nasrallah/

Interview du Secrétaire Général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, le 26 mai 2020, à l’occasion de la commémoration du 20e anniversaire de la Libération du Sud-Liban.

Transcription :

Hassan Nasrallah : […] « Lorsque (en février 2014) Israël nous a frappés à Janta, à la frontière syro-libanaise, ils espéraient changer les règles d’engagement, pensant que s’ils nous frappaient dans une zone frontalière, nous ne serions pas tenus de riposter. Nous avons riposté (en frappant une patrouille israélienne le mois suivant) dans les fermes de Chebaa (territoire libanais occupé). Lorsqu’il y a eu la (tentative avortée) d’attaque de drones israéliens dans la banlieue sud de Beyrouth (en aôut 2019), j’ai dit que nous riposterions hors des fermes de Chebaa, ce qui ne signifiait pas stricto sensu que nous nous interdisions d’y riposter, mais c’était une indication claire que dorénavant, aucun point de la frontière entre le Liban et la Palestine occupée ne serait à l’abri de notre riposte, et que nous pouvions frapper n’importe où.  Auparavant, Israël était habitué à ce qu’on frappe toujours dans les fermes de Chebaa, et tout le reste de la frontière, toutes les colonies étaient en sécurité. Mais j’ai voulu adresser ce message clair : lorsque vous nous attaquez, aucun point de votre frontière (usurpée) ne sera en sécurité. Depuis, Israël est vigilant, et c’est pourquoi il n’y a pas eu de frappes au Liban. Personne ne se demande pourquoi ? Tous ceux qui ont hâte de se débarrasser des armes de la Résistance, qu’ils nous expliquent pourquoi Israël a frappé le Liban quand bon lui semblait de 1948 à 2000, puis a subitement stoppé, à l’exception de la guerre de 2006 ? C’est grâce aux équations de dissuasion imposées par la Résistance. Israël sait bien qu’une riposte serait inévitable. C’est l’une des règles d’engagement.

Israël cherche donc un autre moyen (de nous frapper). Ce qui s’est passé avec les drones dans la banlieue sud de Beyrouth, c’était une tentative israélienne de réaliser une attaque sans laisser d’empreintes. Ils ont été découverts parce que l’opération a échoué, mais le but était de frapper sans laisser d’empreintes. Car Israël sait bien que s’il laisse des empreintes, il doit s’attendre assurément à une riposte de la Résistance, et il sait bien ce que ça implique. Même lors de la découverte des tunnels (entre le Liban et la Palestine occupée), Israël a envoyé au Liban par trois biais différents —via l’Egypte, via Chypre et via la FINUL, soit trois canaux— un message disant qu’il ne voulait que découvrir les tunnels, et qu’il ne ferait rien de plus, afin que nous restions calmes et que nous ne ripostions pas. Israël comprend bien que le Liban est un front très sensible, et cette équation (de dissuasion) est toujours valable. Voilà ce qui protège le Liban : c’est la Résistance.

En ce qui concerne la Syrie, il faut se rappeler qu’au début, Israël n’a frappé personne —ni nous, ni les Syriens, ni les Iraniens, ni les autres mouvements de Résistance. Israël a laissé les événements se propager en Syrie, et se contentait de soutenir les groupes (terroristes) armés. Je ne dis pas que toute l’opposition syrienne travaillait avec Israël, mais il ne fait aucun doute que de nombreux groupes armés avaient des liens et se coordonnaient directement avec Israël sur les plans logistique, sécuritaire, du renseignement, jusqu’à l’approvisionnement et le financement, etc. Israël espérait que le régime s’écroulerait et que l’armée syrienne serait disloquée, et que l’Iran, se voyant incapable de faire quoi que ce soit, quitterait la Syrie, de même que le Hezbollah, car la situation serait irrémédiablement perdue. Voilà ce qui s’est passé durant les premières années.

Quand est-ce qu’Israël a commencé à intervenir directement ? Je dis toujours qu’il faut considérer les situations de manière globale, et ne pas se contenter du point de vue israélien. Il faut aussi voir l’autre côté. L’intervention israélienne en Syrie est une preuve de la victoire de la Syrie et de la victoire de l’Axe de la Résistance en Syrie. Car si Israël avait encore eu espoir que les groupes armées & takfiris qu’il soutenait, finançait et couvrait avaient une chance de l’emporter en Syrie, il n’aurait pas eu besoin d’entrer sur scène.

Journaliste : Mais cela n’a-t-il pas entraîné un déséquilibre de la dissuasion (au profit d’Israël, qui frappe la Syrie impunément) ?

Hassan Nasrallah : J’y viens, j’explique les choses pas à pas. Lorsqu’on lit les dernières déclarations des dirigeants israéliens, lorsqu’on leur demande pourquoi ils sont intervenus en Syrie, ils répondent que c’est parce qu’ils ont pris conscience que (les groupes terroristes) ne l’emporteraient pas. Israël a compris que c’est nous qui allions l’emporter en Syrie, que l’armée syrienne était en train de retrouver sa santé et sa force, que la présence de l’Iran et des factions de la Résistance en Syrie s’enracinait. Les groupes takfiris qui occupaient la partie syrienne du Golan ont été évacués, et le Golan est un sujet très sensible pour Israël… Il ne supporte même pas que quiconque y prenne des photos ! Cela indique bien sa faiblesse. Le fait qu’Israël ne tolère pas que quiconque prenne des photos de positions dans le Golan, [pas même les habitants du Golan occupé], est un signe de faiblesse et non de force. Voyant que la Syrie triomphait et se relevait, et qu’il n’y avait plus d’espoir de victoire des groupes armés, Israël s’est résolu à frapper des positions ici ou là, à s’efforcer d’entraver le transfert d’armes de la Syrie au Liban —tout le monde sait bien que nos missiles ne tombent pas du ciel, et que le rôle historique de la Syrie a été d’armer la Résistance libanaise et palestinienne.

Même dans l’opération récente d’Israël, lorsqu’ils ont frappé une de nos voitures à la frontière syro-libanaise…

Journaliste : Et vous avez riposté (par une incursion en territoire israélien).

Même si les « excuses » d’Israël sont pitoyables et n’empêcheront en rien une riposte meurtrière suite à la mort de deux combattants du Hezbollah dans une frappe israélienne en août dernier (voir Pour mettre fin à une guerre des nerfs insoutenable, Israël implore le Hezbollah de riposter), il faut souligner que l’entité sioniste fait tout ce qu’elle peut pour éviter de toucher des membres du Hezbollah en Syrie —et par conséquent de tuer qui que ce soit—, allant jusqu’à les avertir avant de cibler un véhicule, comme on le voit dans cette vidéo datant du mois d’avril dernier.

Hassan Nasrallah : Je ne dis pas que nous avons riposté, et je ne dis pas que nous n’avons pas riposté. Israël était tout à fait capable de tuer nos combattants, ce n’est pas une erreur de sa part. Il a fait un tir d’avertissement, ou a donné un avertissement, afin que les combattants quittent le véhicule, puis il l’a frappé. Pourquoi ne voulait-il pas tuer ces jeunes (combattants) ? Car il y a une équation claire : si Israël tue l’un de nos combattants, que ce soit au Liban ou en Syrie, nous riposterons. Cette équation a été prouvée dans les faits (maintes fois). C’est pour cela que lorsque, en même temps que l’incident des drones israéliens dans la banlieue sud de Beyrouth, deux de nos combattants ont été tués (par Israël) en Syrie, les Israéliens ont évacué la frontière sur 7 kilomètres, sur toute la frontière. Ils sont restés comme ça, se tenant debouts sur une jambe et demi (prêts à prendre la fuite), pendant 7 jours, et si nous n’avions pas frappé ce véhicule, ils auraient pu rester comme ça 14 jours, un mois ou deux mois entiers. Cela fait partie des règles d’engagement. Jusqu’à présent, quand Israël frappe (en Syrie), il s’efforce de ne tuer personne, car il craint d’arriver à un point ou les dirigeants syriens, ou ceux de la Résistance, ne pourront plus supporter ces frappes. Même dans cette bataille, Israël n’a pas carte blanche (et sait que la situation peut exploser à tout instant).

Peut-être que quelqu’un rétorquera qu’Israël frappe (souvent la Syrie) et que l’Axe de la Résistance ne riposte pas, et que nous devrions imposer un équilibre de dissuasion en Syrie. Je vais être très franc. Cette question est discutée et débattue en permanence. Les dirigeants syriens sont ceux qui ont le dernier mot, car la décision leur appartient, même si la bataille nous concerne tous, et que nous sommes tous ciblés. Il y a parfois l’impression que le but d’Israël est l’escalade, et qu’ils veulent pousser la situation à une guerre ouverte contre la Syrie. La Syrie est (prise en étau) entre deux priorités : d’une part, la bataille à l’intérieur n’est pas terminée, les groupes terroristes et takfiris étant toujours présents et guettent la moindre occasion de remonter en puissance ; d’autre part, l’escalade vers une guerre entre la Syrie et Israël serait contraire à l’objectif premier (d’en finir avec les terroristes). La Syrie a encore besoin de temps. Permettez-moi de bien expliquer ce point, car il y a beaucoup de personnes qui nous critiquent, disant qu’Israël frappe la Syrie et que la Syrie ne fait rien. Je ne sais pas jusqu’à quel point les dirigeants syriens peuvent tolérer ces frappes, et il y a un seuil qui, une fois franchi, entraînerait une riposte (inévitable, sans crainte d’escalade), mais jusqu’à présent, ils considèrent qu’Israël intervient pour protéger les groupes armés et changer les équations en leur faveur, et entrainer la Syrie à une guerre régionale ; et il n’est pas dans l’intérêt de la Syrie, qui mène une guerre mondiale contre le terrorisme, de se laisser entrainer à une guerre contre Israël, si bien que ce qu’il faut, c’est endurer patiemment. C’est ce que nous appelons la patience stratégique. Mais dans le cadre de cette (politique de) patience et de cette endurance, il y a certaines règles qui restent valables et qui sont respectées par Israël et par nous, et de toute façon, Israël n’atteint aucun objectif par ses frappes : ils n’ont pas interrompu le transfert (de missiles), et ils le reconnaissent eux-mêmes ; ils ne sont pas parvenus à expulser les Iraniens de Syrie, et ils n’y arriveront jamais, et il en va de même pour le Hezbollah ; et ils ne sont pas parvenus à affaiblir l’armée syrienne, qui continue à se renforcer. Nous pouvons faire échouer les objectifs de ces attaques israéliennes sans en arriver à une guerre régionale, qui ne serait pas dans l’intérêt de la Syrie, du moins pas à l’étape actuelle.

Rappelons qu’en plus d’avoir abattu un avion israélien en février 2018, en mai 2018, la Syrie a riposté en lançant plusieurs salves de missiles contre Israël, qui s’est empressé de demander une trêve : voir La Syrie impose de nouvelles règles de confrontation à Israël

Le danger, et j’avertis toujours Israël à ce sujet, c’est que la patience a des limites. La capacité d’endurance a des limites. Les dirigeants syriens, et la situation en Syrie en général peuvent absorber certaines agressions et y remédier dans le cadre de cette vision (de patience stratégique), mais peut-être qu’Israël commettra une erreur ou une bourde qui épuisera cette patience. Israël est en plein aventurisme. Israël n’a pas d’intérêt à entrer en guerre régionale, et il est très vigilant à cet égard.

Journaliste : Mais certains analystes disent qu’Israël a fait le choix des attaques ponctuelles même si cela doit mener à la guerre.

Hassan Nasrallah : C’est plus de la guerre psychologique qu’une description (fidèle) de la réalité.

Voir Nasrallah : l’armée israélienne est devenue une armée hollywoodienne

Journaliste : Concernant votre opération (une triple infiltration dans le territoire israélien suite à la destruction du véhicule du Hezbollah en Syrie), le Hezbollah n’a pas annoncé qu’il avait riposté. Mais pourquoi avez-vous riposté alors qu’il n’y avait pas eu de martyrs de la Résistance. L’équation ne dit-elle pas que vous ne ripostez que si vos combattants sont touchés ? Quel était votre cible ?

Hassan Nasrallah : Le Hezbollah n’a pas fait de communiqué à ce sujet, et je m’abstiens donc de tout commentaire. (La politique du Hezbollah est de revendiquer la majorité de ses opérations, mais de laisser le doute subsister pour d’autres ; rappelons qu’Israël ne revendique presque jamais ses propres opérations, ce qui est un aveu de faiblesse). […]

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Lecture complémentaire :

« Hezbollah, son histoire de l’intérieur », Naïm Qassem

Pendant ce temps là, en Syrie, le Hezbollah met une fessée aux Turcs aidés par l’OTAN…

Posted in actualité, colonialisme, crise mondiale, guerre iran, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, média et propagande, militantisme alternatif, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , on 20 mars 2020 by Résistance 71

 


Forces spéciales du Hezbollah en Syrie…
Contre les force de l’Organisation Terroriste de
l’Atlantique Nord…

 

“Saraquib (Idlib) a prouvé qu’Israël perdra la bataille terrestre face au Hezbollah, pas de miracle aérien non plus “

 

Press TV

 

19 mars 2020

 

Source:

https://french.presstv.com/Detail/2020/03/19/621185/Dome-de-fer-les-USA-mettent-les-pieds-dans-le-plat

 

Le mardi 17 mars, les sources israéliennes ont prétendu avoir déjoué une opération commando Armée syrienne-Hezbollah en envoyant leur armée de l’air frapper un « véhicule transportant un cadre militaire du Hezbollah ». L’information est évidemment à prendre avec les pincettes dans la mesure où les frappes aériennes israéliennes contre la Syrie ratent souvent leur cible et que si elles parviennent à porter atteinte au Hezbollah, elle ne reste pas sans réponse. Toujours est-il que sur fond d’une pandémie planétaire qui frappent curieusement les forces militaires, le centre d’étude stratégiques Béguin-Sadat à Tel-Aviv avance l’hypothèse d’une confrontation imminente Israël/Hezbollah, puisque « le front Nord en est en totale ébullition sans que les médias en parlent  »

Pour Ehud Elam qui écrit l’article, l’équilibre de la terreur de rigueur depuis 2006 n’existe plus et le Hezbollah, largement ancré en Syrie, y fait pluie et beau temps, « largement présents au sein de l’armée syrienne, commandant même certaines unités de celle-ci »: « Au fait ce qui s’est passé fin février à Saraqib (Idlib) que la force spéciale du Hezbollah Rizwan a réussi de reprendre à l’une des armées les plus puissantes de l’OTAN (Turquie) et ce, malgré une importante attaque au drone turc visant son QG devrait nous donner une petite idée de ce qui serait notre futur combat avec le Hezbollah. Saraqib que la Turquie a tout fait pour maintenir a été libérée en l’espace de quelques heures et alors que les combattants du Hezbollah se battaient en plein nuit sans avoir le soutien des satellites, des navires et des équipements derniers cri de l’OTAN ». 

Certes notre Armée de l’air jouit d’une supériorité absolue mais de là à dire que ce point nous permettra de gagner, c’est un pas qu’il ne convient peut-être pas de franchir. … Car le Hezbollah n’a pas un centre de gravitation fixe que nos avions puissent aisément identifier et frapper et en revendiquer la victoire. Surtout que des frappes massives seront difficiles à lancer contre un Hezbollah qui a 150 000 missiles, braqués sur le nord, le sud et le centre israélien. Ces engins s’abattront sans doute sur le nord, massivement sans que notre Dôme de fer puisse les contrer en totalité. Ce qui nous pousserait à mener des bombardements massifs contre le Liban. Mais là aussi, notre action est limitée car qui dit que le Hezbollah ne serait capables de viser nos aéroports militaires, nos bases et nos garnisons. Dans ce cas une opération terrestre est indispensable. Mme si notre armée de l’air s’exerce à contrer les missiles du Hezbollah. Mais notre armée de terre saura-t-elle s’imposer face à un Hezbollah, tel qu’il s’est présenté à Saraqib? »

« Il y a peu de temps, le Pentagone a annoncé avoir abandonné son projet d’achat de nouveaux systèmes de défense antimissile israéliens. Il a dit que le Dôme de fer est surtout vulnérabilité aux cyberattaques et autres formes de combat électronique. Le Pentagone a aussi évoqué d’autres défis opérationnels. Ce n’est pas si rassurant quand on sait que le document stratégique 2018 d’Israël dit qu’il y aura un clash avec le Hezbollah et qu’Israël ne pourra en sortir vainqueur à moins de procéder à une campagne de bombardement massive. Soit. Mais que faire des missiles du Hezbollah? Et si la vulnérabilité de Dôme de fer dont parle le Pentagone renvoyait surtout aux capacités du groupe pro-iranien à mener des cyberattaques? » 

« Nous pensons que nous ne pouvions pas les intégrer dans notre système de défense aérienne en fonction de certains défis d’inter-opérabilité, cybernétiques et autres », a-t-il ajouté.

L’année dernière, l’armée américaine a signé avec le régime d’Israël un contrat de 370 millions de dollars pour l’achat de deux systèmes de défense aérienne Dôme de fer. Ils étaient censés protéger les bases militaires américaines en Afghanistan et en Irak contre les attaques de roquettes. Après des examens effectués sur les batteries, l’armée américaine a décidé de renoncer à son projet.

Le régime d’Israël a déployé des systèmes dans ses régions méridionales et centrales pour contrecarrer les attaques aux roquettes lancées depuis la bande de Gaza. Mais l’ampleur des dégâts causés a montré l’inefficacité du Dôme de fer face à la Résistance palestinienne.

Selon les derniers chiffres, le Hezbollah n’a pas moins de 200 000 missiles et roquettes pointés vers « Israël », mais ces missiles peuvent d’abord viser le nord. Cette quantité de missiles signifie que les systèmes de défense israéliens tels que le Dôme de fer ne peuvent en intercepter qu’une partie.

 


« Le Hezbollah de l’intérieur » N.Qassem

Guerre impérialiste en Syrie… Turquie, Frères Musulmans, Erdogan et état profond « luciférien »(VT)

Posted in actualité, colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , on 22 février 2020 by Résistance 71

 

 

Les racines d’état profond luciférien de l’holocauste d’Erdogan à Idlib, ce qu’on ne vous dira jamais…

 

Gordon Duff

 

20 février 2020

 

Source:

https://www.veteranstoday.com/2020/02/20/the-luciferian-deep-state-roots-of-erdogans-holocaust-in-idlib-what-you-will-never-be-told/ 

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Les troupes turques bombardent à l’artillerie les villages dans la province d’Idlib en Syrie, pas trop, juste ce qu’il faut. Puis elles se pointent pour évacuer ceux qu’elles viennent juste de bombarder, sous les yeux des agences de presse qui arrivent avec elles: Reuters, Al Jazeera et autres.

Puis les médias blâment la Syrie pour avoir provoqué une crise humanitaire dans l’espoir que Trump n’appuie le jeu des Frères Musulmans contre la Russie et la Syrie.

La véritable histoire de tout ceci est ancienne, celle d’une vieille société secrète, une qui englobe les trois religions du livre, ce qui explique pourquoi les évangélistes chrétiens, les wahhabites saoudiens et les extrémistes sionistes sont frères siamois contre la démocratie sur terre.

Pourquoi Erdogan soutient-il Al Qaïda contre la Russie et la Syrie ? Quel est le lien entre eux ?

Tous deux s’opposent au “baathisme”, mouvement anti-maçonnique qui prit racine dans l’Egypte de Nasser, de la Syrie sous Hafez al-Assad et l’Irak de Saddam. Kadhafi ?…

Il a reconnu la franc-maçonnerie au sein de l’Islam et en particulier avec la Confrérie des Frères Musulmans comme financée par l’Arabie Saoudite et le Qatar, comme une forme de sionisme. Le sionisme n’est pas juif, c’est une excroissance de la franc-maçonnerie qui adore de vieux dieux, et celui en particulier qu’ils placent au dessus de tout.

Voyez-vous, toute nation qui s’oppose à la règle franc-maçonne-rothschild, ayant intégré une banque centrale et l’esclavage de la dette, gaze ses propres citoyens et doit être purifiée et réduite en esclavage par des terroristes, comme ce fut fait en Irak et en Syrie, afin que ces gens jouissent de la liberté et de la démocratie.

Al Qaïda est un groupe du rite franc-maçon écossais, qui a été originellement mis en place avec l’Opération Gladio de l’OTAN datant des années 1970.

Erdogan est un franc-maçon du rite écossais, un islamiste, représentant la Confrérie des Frères Musulmans, un groupe franc-maçon du rite écossais fondé dans les années 1920.

Tous prennent racine au Moyen-Age et avant mais pour la Turquie, erdogan est le dernier représentant en date du mouvement sultanique salonico-sépharade qui commença sous les Jeunes Turcs (Salonique-Théssalonique, maintenant en Grèce et qui fut partie de la Turquie pendant des siècles, ville importante qui abrite la plus grande population juive d’Europe avec ses 80 000 personnes). C’est le lieu de naissance des mouvements franc-maçons qui ont combattu les baathistes.

Aujourd’hui, la Turquie et ses groupes terroristes francs-maçons financés emmenés par Al Qaïda sont en train de procéder à un nettoyage ethnique de la province d’Idlib en Syrie, sortant les gens de leurs maisons à coup de crosses de fusils, ceci fait en coopération avec les médias américains et d’ailleurs, sous contrôle, une nouvelle “piste des larmes” (NdT: allusion à la migration forcée des Indiens Cherokee au XIXème siècle, encadrée par l’armée yankee sur ordre de Washington, bilan: environ 4000 morts durant cette “longue marche” forcée de 1836 à 1838, ce qui représentait 25% de leur population de l’époque qui avait déjà été décimée par les maladies d’Europe et les guerres…) à ajouter au prix global de l’holocauste qui frappe le Moyen-Orient depuis les attentats du 11 septembre 2001.

Lorsque la Turquie a fait donner son artillerie sur les troupes syriennes essayant de venir en aide à ce qui est maintenant largement vu comme une révolte contre la Turquie et les Etats-Unis dans les portions de la Syrie occupées ou anciennement occupées (par les terroristes), la Russie a envoyé une note diplomatique à Erdogan, note qui contenait les emplacements exacts de toutes ses forces en Syrie.

Erdogan couina et ordonna un cessez-le-feu temporaire tandis que les forces aérospatiales russes anéantissaient les alliés terroristes de la Turquie qui avaient percé derrière les lignes syriennes à la faveur des tirs d’artillerie turcs.

A l’heure où nous écrivons ces lignes, il y a toujours des milliers de militaires turcs vidant les villages d’Idlib, travaillant avec des firmes  de médias audiovisuels, terrorisant les gens, puis filmant “l’aide”, une leçon apprise des tristement célèbres “casques blancs”.

regardons le très long terme maintenant, là où le 11 septembre ne fut qu’une pierre angulaire, rien de plus.

L’équipe de VT, emmenée par Ian Greenhalgh, retrace les racines d’Erdogan au travers de son “islamisme” factice de pacotille et jouan au sultan, vers sa véritable histoire et ce qui le lie à l’état profond.

Note de R71: l’article original se poursuit avec de longues (re)publications de VT couvrant le sujet depuis une dizaine d’années. Très intéressant mais bien trop long à traduire… A lire sur l’article original en anglais.

 

 

Guerre impérialiste au Moyen-Orient: Yankees et Brits s’emparent du pétrole syrien… La fin du Rojava ?…

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, canada USA états coloniaux, colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, militantisme alternatif, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, politique et social, politique française, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , on 1 décembre 2019 by Résistance 71

La fin de ce court article laisse entrevoir la confirmation de ce que nous disons ici depuis 2017 concernant cette région du Rojava dont il était certain qu’elle allait devenir un grand enjeu géo-économico-politique au fil de cette guerre par procuration menée en Syrie depuis 2011 ; à savoir que la révolution sociale du Rojava commencée en 2005 et renforcée à partir de 2011 est semble t’il défunte. Il est de plus en plus évident que des forces politiques affiliées à l’empire via les liens du clan factieux et mafieux Barzani du “Kurdistan” irakien, ont pris le dessus sur le mouvement du Confédéralisme Démocratique depuis fin 2016 avec l’instauration sous une “charte / contrat social du Rojava” bidon d’un proto-état créé et soumis aux desiderata de l’empire. Il y a plus de 30 factions kurdes opérant dans la région certaines en opposition politique créant une véritable nébuleuse, opaque à souhait, dont l’empire tire un profit maximum dont essentiellement le pillage des ressources naturelles de l’endroit.

Peu d’information fiable filtre pour rendre compte de l’état des choses au Rojava et pour savoir si les communes ont toujours une partie du pouvoir décisionnaire ou si tout a déjà été happé, vampirisé par les institutions proto-étatiques d’un “Kurdistan syrien” sous contrôle américano-sioniste comme l’est le “Kurdistan irakien” depuis le départ. Il est à noter que les médias  dans leur ensemble tendent déjà à effacer la terminologie de “commune du Rojava”, jamais vraiment en odeur de sainteté, pour ne plus parler pas à pas que de “Kurdistan syrien”, parce que là est l’objectif: la jonction des deux “Kurdistan” irakien et syrien en une entité proto-étatique sous contrôle du clan Barzani américano-sioniste. Si on se réfère au texte du “Manifeste du Confédéralisme Démocratique”  écrit par Abdullah Ocalan en 2011, en aucun cas il n’y est fait état de la création d’un “Kurdistan” sous forme étatique, de fait le CD est en rupture avec l’état et ses institutions, ainsi nous pouvons affirmer à la lecture des textes que ce “contrat social du Rojava” est une trahison pure et simple du Confédéralisme Démocratique tel que pensé et mis en pratique depuis 2005 dans cette partie du Moyen-Orient.

Les factions dominantes de la politique kurde de cette région affiliées à l’empire depuis 2016 tirent effectivement les marrons du feu de leur trahison. Il serait toutefois bon que ceci puisse être confirmé de l’intérieur et soit exposé au grand jour. Notre position à Résistance 71 a toujours été claire: soutien au Confédéralisme Démocratique originelle et dénonciation de la traîtrise du “contrat social / charte du Rojava”, création impérialiste de contrôle factieuse.

~ Résistance 71 ~

 

« L’appel à la création d’un état-nation séparé [kurde] représente les intérêts de la classe dirigeante et ceux de la bourgeoisie mais ne reflète en aucun cas les intérêts du peuple. En effet, un état supplémentaire ne ferait que renforcer l’injustice et entraver encore plus le droit à la liberté. Par conséquent, la réponse à la question kurde se trouve dans une approche visant à affaiblir ou à repousser la modernité capitaliste. »
~ Abdullah Öcalan, 2011 ~

 

 

Américains et Britanniques s’emparent du pétrole syrien… Des acteurs régionaux en profitent

 

Al Manar

 

29 novembre 2019

 

url de l’article: https://french.almanar.com.lb/1569394

 

En Syrie, au mépris du droit international, les forces américaines et britanniques  sont en train de s’accaparer les régions pétrolifères.

Selon l’agence syrienne officielle Sana, des forces américaines se sont déployées dans la zone pétrolifère de Rmilane située dans la province de Hassaké, au nord-ouest de la Syrie alors que les forces britanniques faisaient de même à proximité du champ Al-Omari dans la province de Deir Ezzor.

Selon l’agence kurde Roodaw, un convoi formé de près de 80 soldats et d’une centaine de véhicules militaires ont été vus en train d’emprunter l’autoroute internationale Oum Arbaa. En même temps, une patrouille américaine formée de 6 blindés a pris la direction de la région al-Qahtaniyat –Jal Agha, le triangle frontalier entre la Syrie, la Turquie et l’Irak. ces troupes ont été retirées de la province nord de Raqqa et de la province ouest de Hassaké.

Selon certains chiffres cités par la chaine qatarie al-Jazeera, il y aurait dans la région de Rmilane plus de 1.000 puits de pétrole

Désormais, les Etats-Unis ont plusieurs bases autour de la ville de Qamichli, dans les régions al-Taloul, de Malikiyyat et de Rmilane. Elles sont toutes riches en pétrole.

En même temps, selon al-Alam, une unité militaire britannique est sortie de la base Qasrak située au nord de Tal Tamar, dans la province de Hassaké, et s’est dirigée vers le champ pétrolier al-Omar  dans la province de Deir Ezzor.

Concernant les Français qui ont eux aussi des troupes dans cette région syrienne, il n’est pas encore clair quelles régions pétrolifères ils ont confisquées.

Cette mainmise sur les gisements de pétrole syrien n’a pu être possible  que grâce aux dirigeants kurdes des Forces démocratiques syriennes. Ils contrôlent cette région qui ne leur appartient pas, depuis qu’ils ont rallié les forces de la Coalition occidentale en Syrie.

La Turquie qui occupe désormais des régions importantes du nord-est syrien devrait elle aussi aurait sa part dans le pétrole pillé des gisements syriens. Une fois extrait, il serait acheminé sur son sol afin d’être écoulé. Des rapports médiatiques ont révélé que les Kurdes l’ont fait déjà. Etrangement, leur animosité apparente semble être reléguée à un second degré. A noter que c’est par la Turquie que Daech acheminait le pétrole syrien qu’il dérobait.

Le Kurdistan d’Irak pourrait lui aussi disposer d’une part de ce pétrole : il constitue la deuxième trajectoire pour son acheminement, avant son écoulement.

 

Guerre impérialiste au Moyen-Orient: Le pillage du pétrole syrien sous contrôle yankee s’organise de plus belle…

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… Trump l’avait dit au sujet de l’Irak, il l’applique sur la Syrie: saisir le pétrole (et le gaz). Là, ils ne se cachent même plus: oléoduc direct de Deir e-Zor à Haïfa en Israël. On peut pas faire plus flagrant que ça et pourtant, personne bien entendu n’en parle dans les merdias usuels, la routine mon colonel, la routine…

~ Résistance 71 ~

 

 

Washington cherche à construire l’oléoduc reliant le pétrole syrien de Deir e-Zor à Haïfa (Israël)

 

Al Manar

 

28 novembre 2019

 

Source: https://french.almanar.com.lb/1567755

 

Un expert militaire syrien a déclaré que l’objectif principal des opérations américaines et des Forces démocratiques syriennes (FDS) était de réaliser le projet d’un oléoduc allant de la province syrienne de Deir ez-Zor au port de Haïfa en Palestine occupée.

L’ancien général de l’armée syrienne et expert des questions militaires, Ali Maqsoud, s’est penché, dans un entretien avec Tasnim News, sur les objectifs de l’opération conjointe des forces américaines et des FDS au nord de la Syrie.

Il a dit que le but de la présence des États-Unis en Syrie était désormais évident : « Ils veulent créer des obstacles devant le processus de paix mené par Moscou, Téhéran et Damas. Après l’annonce du retrait des troupes américaines du pays, le gouvernement syrien étend sa souveraineté sur certaines zones dans le nord-est du pays et s’est félicité de l’accord conclu entre la Turquie et les États-Unis, ainsi que de l’accord entre la Turquie et la Russie, puis de l’accord ou de l’entente entre les FDS et Damas. Alors, les Américains qui étaient mécontents du déroulement des affaires, ont appelé leurs forces déjà parties en Irak à revenir en Syrie et ont renforcé leurs positions à l’est de l’Euphrate, dans les régions pétrolifères de la province de Deir ez-Zor ».

Selon cet expert syrien, bien que les États-Unis aient déclaré que l’objectif de leur opération conjointe avec les FDS était de « lutter contre Daech », le plan à long terme de Washington est de réaliser un oléoduc reliant les champs pétroliers de Deir ez-Zor au port de Haïfa.

« La présence américaine à al-Tanf montre bien les intentions des États-Unis qui envisagent d’acheminer le pétrole syrien et irakien au port de Haïfa afin d’approvisionner en pétrole le régime israélien.

Le deuxième plan américain consiste à priver le gouvernement syrien de ses ressources énergétiques pour empêcher que Damas améliore la situation économique du pays et mène les projets de reconstruction après les années de guerre », a noté le général en retraite de l’armée syrienne.

Le président américain, Donald Trump, avait directement déclaré que certaines forces américaines retourneraient en Syrie pour protéger ses régions pétrolières. Auparavant, le secrétaire américain à la Défense, Mark Esper, avait déclaré que les forces américaines protégeaient les champs de pétrole syriens contre Daech. D’autre part, Trump a appelé les compagnies pétrolières américaines, telles que ExxonMobil*, à pénétrer dans les champs pétroliers syriens pour exploiter les ressources pétrolières.

(*) Note de R71: Exxon-Mobil, ex-Standard Oil des Rockefeller, un des 4 cavaliers de l’apocalypse pétrolière et propriétaire du petit émirat du Qatar… qui finance depuis le départ la guerre par procuration en Syrie et l’EIIL/Daesh entre l’Irak et la Syrie…
Voir notre dossier « Syrie et la guerre du gaz »

 


Ministère des Affaires Étrangères des USA

Sous le plus grand chapiteau du monde: Raid Oussama 2.0… Baghdadi et Baghdada turlututu chapeau pointu

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Bis… ter repetita

 

La Russie explique que la mort d’Al Bagdhadi, chef de Daesh, a été mise en scène par les Etats-Unis comme partie intégrante d’un nouveau plan de l’État Profond dans la région

 

Gordon Duff & Nahed Al Huseini (VT Damas)

 

29 octobre 2019

 

url de l’article original:

https://www.veteranstoday.com/2019/10/28/exclusive-russia-says-bagdadi-killing-faked-by-us-part-of-new-move-against-the-region-by-deep-state/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Le renseignement russe en Syrie a rapporté que leur système anti-aérien S400 qui couvre toute la région d’Idlib, n’a vu aucun appareil américain survoler la zone du soi-disant raid américain contre Abou Bakhar Al-Bagdahdi.

Les Russes sont très déçus de Trump et disent que les Etats-Unis sont en train de mettre la grande force d’Al Qaïda d’Idlib sous le commandement joint d’une nouvelle forme d’EIIL/Daesh toujours sous protection américaine en Irak et dans de nouvelles zones occupées de Syrie où les forces américaines viennent juste de s’emparer de toujours plus de biens syriens. 

D’une source privée:

“L’Amérique voit son grand échec en Irak en ce que lorsque les USA, Israël et l’Arabie Saoudite ont créé ISIS/EIIL/Daesh, ils le firent alors que la Syrie, mis à part le Kurdistan, était unifiée. Maintenant ils poussent d’abord pour une guerre civile, puis un nouveau Daesh et la région kurde d’Irak est totalement sous le contrôle d’Israël. Al-Bagdahdi fait partie de ce processus, utilisant son influence personnelle sur la communauté sunnite irakienne.”

La Russie a donné à Trump trop de marge de manœuvre. Rappelez-vous qu’en mai 2018, les USA ont affirmé avoir tué 300 mercenaires russes qui étaient avec les forces syriennes pour sécuriser les mêmes champs pétroliers de Deir E-Zor.

La Russie a permis aux Etats-Unis de faire venir des entreprises pétrolières américaines en Syrie pour être ensuite victimes d’un chantage pour qu’ils regardent de l’autre côté alors que le pétrole syrien était pillé, afin de maintenir quelques opérations américaines et de limiter celles contre Damas, de créer des bases militaires saoudiennes et israéliennes dans la zone contrôlée par les Américains dans le sud de la Syrie, une zone toujours contrôlée par les Etats-Unis et qu’ils désirent garder afin de maintenir la menace pressante et directe sur Damas.

De RT:

Le ministère russe de la défense a dit que la coalition américaine n’a conduit aucun raid aérien de quelque sorte que ce soit sur Idlib récemment.

Plus tôt, Trump a fait une rare intervention depuis la Maison Blanche informant le monde qu’al-Bagdhadi a été éliminé dans le nord-ouest de la Syrie dans un “raid de nuit risqué” impliquant les forces spéciales américaines, des avions, des hélicoptères et des drones. Le chef de l’État Islamique (EI, ex-EIIL) a fini ses jours en “pleurant et en hurlant” devant la puissance américaine, a t’il dit.

Mais le ministère de la défense russe a insisté pour dire “qu’il y avait bien des questions et des doutes légitimes au sujet de cette opération militaire américaine et spécifiquement de son succès.”

Il a aussi rejeté les affirmations de Trump disant que les forces russes avaient ouvert l’espace aérien sous leur contrôle en Syrie pour faciliter les opérations des appareils américains en mission contre le leader de l’EI. Moscou a insisté sur le fait qu’elle n’a enregistré aucune attaque aérienne de la coalition américaine dans la zone de Idlib dans le nord-ouest de la Syrie le samedi de la supposée attaque.

Le ministère russe a questionné la possibilité même de la présence d’Al-Bagdhadi dans la région d’Idlib alors que la zone est sous contrôle d’une branche d’Al Qaïda, le Jabbat al Nosra, qui a toujours été l’ennemi mortel de Daesh. La ministre de la défense française Florence Parly a aussi questionné la signification de ce que les Américains disent avoir fait, indiquant que le raid ne faisait que marquer “une retraite prématurée d’un terroriste (al-Bagdhadi], mais pas de son organisation.” Moscou a noté que l’EI fut écrasé en Syrie au début 2018 dans un effort commun du gouvernement de Damas, et des forces russes, indiquant que ce rapport de la chute de Bagdhadi “n’a aucun effet sur la situation de terrain opérationnel en Syrie ou sur les actions de ce qu’il reste des terroristes à Idlib.”

Moscou nous a fait savoir il y a quelques instants que Bagdahdi est vivant, en bonne santé et qu’il travaille avec les Américains en Irak. Cette information est exclusive et provient directement de hautes sources qui donnent toujours des informations correctes et VT l’a prouvé encore et toujours.

Ce que nous ne savons pas est si Trump a menti délibérément, chose qu’il fait continuellement de toute façon, ou s’il est simplement manipulé. Maintenant que ce “retrait de Syrie” de Trump a été annulé et que les troupes envoyées en Irak sont retournées en Syrie, 100% d’entre elles, juste redéployées sur Deir E-Zor depuis Hasakah, son “mouvement pour la paix” est maintenant exposé au grand jour comme une supercherie.

Attendez la suite pour savoir ce que l’État Profond a en rayon pour a Syrie et l’Iran.

De plus, nos sources en Syrie et en Iran nous disent qu’Al-Baghdadi a été retiré de la protection turque et envoyé de l’autre côté de l’Euphrate et qu’il se trouve maintenant en compagnie du renseignement militaire américain en Irak. Ce genre de chose n’est pas du tout inhabituelle en ce qui concerne les faux leaders terroristes, fabriqués par les services, construits sur de fausses infos répandues par l’industrie du spectacle de l’information, ce sont des commodités de valeur. Voyons voir l’histoire complète.

*

L’État Profond mène une attaque concertée sur 4 fronts, commençant à Hong Kong pour faire pression sur la Chine à faire des concessions, pas commerciales mais sur la monnaie et le système bancaire, là où la Chine et d’autres partenaires non-alignés menacent le système mondial de transaction SWIFT des Rothschild avec un système parallèle de commerce et de nouvelles monnaies incluant les crypto-monnaies, défiant la supercherie sans fin de la crypto “pompée et larguée” qui a déjà versée des milliards dans les coffres du crime organisé transnational. (NdT: ici, nos lecteurs savent que nous ne sommes pas d’accord et que nous voyons la Chine comme partenaire principal de la mise en place du Nouvel Ordre Mondial technotronique transnational, mais bon…)

La planification ici est laissée à la Google Corporation et à Facebook, le de facto cœur de l’organisation de l’État Profond et leur capacité en Intelligence Artificielle (IA). Nous craignons pour Mark Zuckerberg, patron de Facebook, pour son arrogance devant le congrès des Etats-Unis, il est devenu un embarras et il se peut qu’il soit en danger physique, quelque chose qui briserait le cœur des groupies des crapauds de l’État Profond.

De Hong Kong, le mécanisme qui auparavant fomentait les révolutions colorées blâmées sur Soros, a commencé la répression indienne (israélienne) des musulmans au Cachemire et des attaques sur le Pakistan. Les passages nord de la frontière pakistanaise ont aussi été attaqués, mais ce projet est une provocation contre Imran Khan (NdT: premier ministre pakistanais, ami personnel de Gordon Duff) essayant de fragiliser son mouvement de réforme dans le pays.

Des milliers de troupes indiennes sont envoyées au Cachemire où les gens sont sortis violemment de leurs maisons et battus dans la rue, la vengeance de l’Inde sur des centaines d’années de réglementations musulmanes et britanniques. Derrière tout cela réside une course à l’armement entre l’Inde et la Chine, dans laquelle la Russie fournit continuellement de la technologie à l’Inde, ce qui amène aussi des contrats juteux avec la Chine vers Moscou.

(NdT: ceci a notre sens, représente le piège dans lequel est tombé la Russie: celui de la dépendance aux contrats à la fois en matière énergétique, le gaz et de l’armement, les deux plus grosses sources de revenus de l’état russe.. tant que les robinets ne tarissent pas… Ceci représente le levier pour amener la Russie dans le N.O.M, ce qu’elle fera par intérêt se retrouvant pieds et poings liés. Le problème n’ayant jamais été la Chine pour les Banksters, mais la Russie, qu’ils corrompent et forcent, à terme, dans le système du nouvel empire en mutation…)

Le problème derrière cela est qu’Israël a fabriqué des missiles balistiques intercontinentaux en Inde, les installant dans des facilités que les Etats-Unis ont construit en Israël, des missiles capables de toucher l’Amérique du Nord et inefficaces contre l’Iran.

Ce sont des missiles qui pourraient simuler une première attaque nucléaire sur les Etats-Unis en “provenance” de la Russie, tout comme les attentats du 11 septembre 2001 simulèrent une attaque terroriste islamiste sur les Etats-Unis. Tout ceci est la création de ce bel esprit qu’est Benjamin Netanyahou.

L’étape suivante fut au Liban où de véritables manifestations contre un faible gouvernement sont maintenant récupérées, tout comme ceci se fit en Ukraine, par des agents provocateurs, ajoutant à la violence et payés par les Saoudiens ; nous voulons dire ici des milliers de faux manifestants essayant de rediriger les manifestations anti-gouvernement contre le Hezbollah.

Les services de renseignement du Hezbollah ont tracé tout cela et vont sans doute riposter contre ceux impliqués dans ce complot israélo-saoudien. Le Hezbollah, après des années de combat contre l’État Profond et sa tentative de renverser la Syrie et de détruire l’Irak et l’Iran, est maintenant l’armée la plus formidable et une des forces militaires la plus formidable au monde, entraînée et armée (maintenant) par la Russie et hautement expérimentée.


« Sécurisez le pétrole !… »

Tout ceci est coordonné avec les récents évènements de Baghdad, des émeutes qui ont tuée près de 100 personnes et qui en réalité devraient manifester contre le vol organisé americano-turco-KRG-Daesh de près de la moitié des revenus pétroliers de l’Irak depuis 2014 et de près de 1500 milliards de dollars depuis l’occupation américaine (de 2003), qui a mené à des désastres économiques en cascade et un chômage au travers du plafond depuis bien des années.

Un gouvernement marionnette des Etats-Unis est toujours au pouvoir en Irak tandis que la vie commerciale et économique du pays n’est plus qu’une coquille vide, alors que tout l’argent et les biens ont été transférés dans des banques de Dubaï, laissant l’Irak pourrir sur pied.

Le coup al-Baghdadi est coordonné avec les soulèvements de Beyrouth et de Baghdad, maintenant infiltrés par l’État Profond et la mise en place d’un nouvel Etat Islamique / Daesh financé par des revenus des pétroles irakiens et syriens volés.

Puis le 26 octobre 2019, La Russie a annoncé que leur imagerie satellite a confirmé le vol du pétrole syrien par les Américains.

De Sputnik News: “La Russie, se basant sur des images satellites, dit que les Etats-Unis ont fait passer en fraude du pétrole syrien dans d’autres pays sous la protection de ses troupes avant et après la défaite du groupe terroriste takfiriste Daesh dans la région. Le porte-parole du ministère de la défense russe la Major Général Igor Konachenkov a dit samedi que “les images de renseignement prises de l’espace ont montré que du pétrole était activement extrait et exporté pour être raffiné en dehors de Syrie, et ce sous la protection des troupes américaines et ce avant et après la défaite du groupe terroriste Daesh.” Konachenkov a insisté sur le fait que les convois étaient gardés par des forces spéciales américaines” Puis ceci:

“La Russie est préoccupé du retour de l’armée américaine dans le nord de la Syrie… Commentaire du porte parole du MD russe Konachenkov:

Ce que fait Washington maintenant, la capture et le contrôle armé des champs pétroliers de l’Est de la Syrie est, pour parler simplement, du banditisme international d’état… Les réserves de pétrole syriennes et autres ressources naturelles n’appartiennent qu’à la république Arabe Syrienne, pas à Daesh ni aux Américains, protecteurs des terroristes de Daesh.

Il a aussi ajouté que “ni la loi internationale, ni la législation américaine ne peuvent justifier le but des troupes américaines de garder les réserves d’hydrocarbures syriennes hors de portée de la Syrie et de son peuple.

L’adjoint au MAE russe Sergueï Ryabkov a déclaré:

“Nous sommes très préoccupés de ce que les signaux en provenance de la Maison Blanche puissent réfléchir la même attitude: la préservation des conditions pour continuer une pression multi-factorielle sur les autorités légitimes de Damas… Ceci constitue le moment où nous ne sommes pas d’accord et ne pouvons être d’accord avec les Etats-Unis sur cette situation.”

Ce à quoi nous assistons est en fait quelque chose de bien plus sinistre. Voyez-vous, quand l’Irak est poussée à la guerre civile et c’est ce qu’il se passe maintenant, orchestré depuis le nord de l’Irak sous contrôle israélien ou comme on l’appelle: le Gouvernement Régional Kurde (KRD) d’Erbil, en coordination avec les forces militaires américaines en Irak et en Syrie, un nouveau Daesh est en train d’être construit pour justifier toujours plus de troupes américaines en Irak.

Pour le faire avec succès, un nouveau gouvernement toujours plus contrôlé par les Américains doit être installé à la place du régime marionnette en place actuellement et l’influence iranienne doit être effacée au travers d’une autre “révolution colorée” comme cela est en train d’être tenté en ce moment même.

De là, bien sûr, une guerre contre l’Iran peut-être mise en place, les revenus du pétrole irakien peuvent être volés pour la financer et Daesh peut être reconstitué alors que les Etats-Unis bougent et relocalisent ses leaders qu’ils ont gardé dans des camps d’entrainement dans les régions kurdes de la Syrie et qui se sont récemment “sauvés” dans la nouvelle zone de contrôle américaine à la frontière syro-irakienne.

Puis, bien entendu, Mossoul sera reprise, elle sera jointe à Erbil, le groupe terroriste MEK (NdT: Moudjahidines du peuple, groupe terroriste iranien force inféodée aux services occidentaux depuis sa création…) reviendra pour s’associer au nouveau Daesh et une nouvelle décennie de guerre s’ensuivra.

[…]

 

Sur un air de pipeau… La saga Al Baghdadi / Daesh continue

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Quand le croquemitaine en cours est éliminé pour la… 3ème ou 4ème fois… Si on croit pas celle-là, ils nous en raconteront une autre… En attendant, il court, il court le furet, c’est bien connu.

~ Résistance 71 ~

 

Al-Baghdadi, un vieil épouvantail modifiant à point nommé la narration du retrait US de Syrie et marquant le retour de la vieille stratégie de la manipulation de l’Etat profond ou le retour de la stratégie du chaos durable

 

Strategika 51

 

27 octobre 2019

 

source: http://www.comite-valmy.org/spip.php?article11517

 

La gigantesque machine de propagande et de manipulation est au régime maximal. Le Foreign Policy sonne le pas de charge en annonçant la perte par la République islamique d’Iran du Moyen-Orient. Première explication néo-conservatrice de la quatrième vague de révolutions affectant l’Irak et le Liban. Mais également d’autres pays à travers le monde.

Second pas de charge : l’élimination pour la énième fois de l’épouvantail dénommé Abou Bakr Al-Baghdadi marque le retour aux affaires des factions les plus intellectuellement sclérosées et bellicistes de l’État profond ou Deep State. Selon la nouvelle narration modifiée pour la grandeur de l’exceptionnalisme américain, le retrait des forces US du Nord et de l’Est de la Syrie avait pour objectif de débusquer Al-Baghdadi afin de l’éliminer pour la énième fois. Un outil, même démodé, peut toujours servir.

Que faut-il lire dans ces événements ?

L’outil « révolution » dans un contexte de crise économique aiguë et de fortes inégalités socio-économique ou de clivages (interconfessionnels, inter-ethniques ou n’importe quelle autre vraie ou fausse division de diversion) est quasiment imparable. Dans le le cas de l’Irak où des groupes armés ont infiltrés les manifestations, avec un très lourd tribut humain, la situation semble avoir atteint un seuil de non-retour.

Au Liban, pays en crise endémique, les forces de la résistance ont cerné le danger à temps. Ce danger mortel a commencé au moment précis où une partie des protestataires, sortis pour exprimer leur colère contre les conditions socio-économiques, a réclame le désarmement du Hezbollah Libanais, l’ultime rempart de ce pays de la Grande Syrie qui n’a jamais été vraiment à l’aise en tant qu’Etat-Nation.

Pour la Syrie, Hollywood reprend du service. Nous avons un nouveau film : Al-Baghdadi III est en pleine promo pour la sauvegarde de l’honneur d’un Rambo vieillissant et humilié. En réalité, Rambo a sous-traité le casting cette fois aux soldats turcs. Au retrait annoncé de Syrie, se superpose une nouvelle narration. Celle d’une ruse de guerre pour faire sortir Al-Baghdadi de sa prétendue cachette. Par toute coïncidence, cette cachette s’est déplacé à la vitesse de la Reine de Saba d’Irak en Libye avant de réapparaître en Syrie orientale, près du camp Delta de bérets verts de la CIA ayant abandonné leur positions depuis une année. Le générique de la fin du film est saine et sauve. Il y aura une suite au film comique de Ben Laden. La propagande de l’Empire carbure à plein régime. La contre-attaque a commencé à Hong Kong où la méthode utilisée est jugée imparable. Cette méthode a été encouragée par la mollesse et la faiblesse de la réaction chinoise, laquelle était en position de blocage dans un jeu de Go.

Il y aura des révolutions partout. Il y a cent ans la révolution bolchévique voulait s’exporter partout. Désormais c’est la révolution hybride, causée en partie par des conditions socio-économiques impossibles sur des populations qui n’en peuvent plus. Cette révolution en apparence légitime est alimentée et manipulée par les mêmes parties qui maîtrisent les coûts des matières premières, les taux d’intérêt et les dettes nationales.

Al-Baghdadi est donc un outil d’altération d’une narration justifiant ce que l’Etat profond qualifie d’errements de la politique étrangères US au Moyen-Orient.

L’épouvantail d’Al-Baghdadi vient à point nommé. La Turquie a joué et continue de jouer à un Janus regardant non plus dans deux directions opposées mais dans les quatre directions cardinales. Dans un jeu d’échec la Turquie ne serait pas la Tour mais le Fou du Roi. Ce Roi n’étant définitivement pas le président Erdogan mais le locataire sur un siège éjectable de la Maison-Blanche.

La manipulation grossière passera. Plus c’est grossier et plus c’est vraisemblable et l’on comprend maintenant pourquoi le système dominant cherche tant à abrutir les peuples et à niveler les niveaux d’éducation. Dans un monde où la télé-réalité et les commentaires abrutissants des réseaux sociaux sont devenus la norme, une autre élimination d’Al-Baghdadi passera comme une lettre à la poste.

Le monde d’aujourd’hui aura toujours besoin d’une menace et d’une justification d’une menace protéiforme dénommée commodément « Al-Baghdadi ». La manipulation n’a jamais cessé. Damas, Téhéran et Moscou devront réviser leurs copies. Beijing paie déjà son attitude mi-figues, mi-raisins. On s’allie pas avec le diable financier sans y laisser sa peau. A méditer…

Comment l’empire anglo-américain et ses mercenaires de Daesh volent le pétrole irakien et syrien depuis 2004… (Veterans Today)

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Mission: Pillage du pétrole irakien et syrien

 

Ça pue sérieusement la magouille dans le secteur des champs pétroliers syriens

 

Gordon Duff

 

28 octobre 2019

 

url de l’article original:

https://www.veteranstoday.com/2019/10/28/neo-something-stinks-in-syrias-oil-fields/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Lorsque les Etats-Unis se sont “retirés” de Syrie, Donald Trump a annoncé qu’il avait sécurisé le pétrole syrien des griffes de l’EIIL/Daesh et qu’il le protégeait. Des déclarations ultérieures allaient du reste indiquer que les Etats-Unis avaient laissé 500 soldats là-bas et qu’ils allaient y envoyer des blindés, ceci étant effectué bien au-delà de ce que l’accord avec la Russie avait prévu et sans aucun doute en violation flagrante de la souveraineté de la Syrie.

Il fut aussi annoncé que quelques 400 contractants militaires privés (mercenaires) y seraient également stationnés. Lorsque Trump annonça cela, à aucun moment, bien qu’on nous ait dit que cette région ait été purgée de Daesh par les Etats-Unis et leurs alliés kurdes, les Etats-Unis n’avaient opéré dans ou près de cette région. Ceci fut un mensonge éhonté, un des milliers que Trump a proféré mais unique sur bien des points.

Voyez-vous, les Etats-Unis ont été accusés encore et encore de protéger les bases de Daesh dans la région. Pas seulement cela, mais les Etats-Unis ont répétitivement utilisé leur force aérienne dite de “coalition” pour attaquer non seulement l’armée syrienne, mais aussi les forces russes qui tentaient d’attaquer les unités combattantes de l’EIIL dans et autour de la région.

Des officiers supérieurs du renseignement à la fois syrien et russe avec lesquels j’ai personnellement parlé, ont confirmé que les bases américains dans et autour de la zone pétrolière syrienne ont coexisté avec les formations environnantes de Daesh et qu’il y a une montagne de preuves que les Etats-Unis et Daesh collaboraient étroitement.

Puis bien entendu, nous avons les histoires, essentiellement d’Irak, disant que les Etats-Unis ont régulièrement transporté et ravitaillé les unités de Daesh, mais ces histoires n’ont pas de preuves vidéo et pourraient donc être écartées.

Derrière tout cela, nous avons cette longue histoire du vol de pétrole de la région mais d’abord, nous allons aborder les déclarations récentes faites par le président syrien Assad qui a affirmé que la Turquie d’Erdogan a volé pour des milliards de dollars de biens syriens, des usines entières, du pétrole, du blé, des antiquités et bien plus.

J’ai étudié les listes existantes avec le Dr. Najm, alors ministre syrien de la justice et maintenant professeur à la faculté de droit de Damas et pigiste pour Veterans Today.

Nous avons découvert un réseau de fausses ONG en Turquie et au Liban, certaines gérées par les Etats-Unis, d’autres par la Grande-Bretagne, qui se déplaçaient librement dans et hors de Damas sous protection, puis vers des zones plus larges et à travers les lignes de combat en territoire d’Al Qaïda et de Daesh.

De là. elles collectèrent des informations sur les biens et avoirs et arrangèrent pour leur transfert en Europe, en Israël et aux Etats-Unis pour être vendus aux enchères pour les pièces d’arts et les antiquités ou pour l’enrichissement des puissants de la politique. Puis bien sûr, nous avons cette affaire du pétrole. Lorsque la force aérospatiale russe a découvert que les Etats-Unis n’avaient pas fait qu’ignorer mais qu’ils protégeaient les 20 000 camions citernes qui pillaient les champs pétroliers du nord de l’Irak et de l’Est de la Syrie, nous avons vu là une continuité de la politique américaine remontant à 2004.

A cette époque, l’éditeur de VT Alex Powers supervisait la production pétrolière de l’Irak pour le commandant de l’occupation américaine, le pro-consul Paul Bremmer. Je connaissais Alex depuis quelque temps alors que nous avions travaillé ensemble sur quelques “projets” du Pentagone.

Lorsque je lui ai parlé la semaine dernière, au sujet de cette histoire et des évènements récents, il m’a rafraichi la mémoire sur l’accord privé avec les hauts-fonctionnaires de Bush, beaucoup loyaux à Israël, pour partager les profits du pétrole volé à l’Irak et transporté hors d’Irak par oléoduc.

Le pétrole irakien était identifié et envoyé dans le système comme s’il provenait d’Azerbaïdjan. La méthodologie pour ce faire est d’utiliser un instrument appelé “cochon”, un flotteur électronique itinérant qui sépare les différents envois de pétrole à l’intérieur du même oléoduc (pipeline).


Les pères fondateurs de Daesh

J’ai aussi parlé avec le chef du bureau local de VT Jeffrey Silverman qui me confirme que la même chose se passe toujours en effet, couvrant ainsi des milliards de dollars du pétrole volé d’Irak et que cela fut toujours possible jusqu’à ce que la Russie y mette un coup d’arrêt, mais que ceci continue toujours aujourd’hui depuis la Syrie, utilisant toujours les “cochons” dans les pipelines et fait sous le couvert d’entreprises pétrolières d’Azerbaïdjan travaillant avec BP et Exxon-Mobil.

Puis vient à l’esprit la déclaration de Trump au sujet de “sécuriser le pétrole”. Nos sources nous disent que des entreprises américaines ont tout ce temps opéré depuis la Syrie, en partenariat avec Daesh, faisant transiter le pétrole via la Turquie par les oléoducs et “cochonifié” en Turquie et identifié comme pétrole de la Caspienne en provenance des champs pétroliers de Bakou.

Ceci veut dire que depuis 2004, bref répit mis à part, Les Etats-Unis ont volé du pétrole irakien, puis irakien et syrien, d’abord sous occupation militaire puis plus tard… et bien … sous occupation militaire ; et on peut parfaitement concevoir que les opérations d’Al Qaïda et de Daesh (EIIL) en Irak et en Syrie furent également une occupation militaire américaine (par procuration), menée par l’entreprise criminelle. La preuve est édifiante. Pire encore, Trump vient tout juste de l’admettre,  et jusqu’ici, rien ne peut être fait contre cela de manière concrète à moins que la Syrie ne décide de défier militairement les Etats-Unis.


« Sécurisez le pétrole, sécurisez le pétrole ! »

Trump a deux raisons pour avoir fait ce qu’il a fait. Une accusation serait de dire qu’il profite personnellement des vols de pétrole et autres commodités comme le blé, tandis que le peuple syrien est soumis aux sanctions jusqu’à ce que famine s’en suive. Il est évident qu’il sécurise les champs pétroliers des forces syriennes qui ne sont qu’à quelques kilomètres de là, les sécurisant pour le partenariat Daesh/Washington qui a enrichi un groupe sélectionné de criminels du haut du panier depuis bien des années.

Ceci, bien entendu, a mis la Russie dans une position très difficile. Cette violation folle et criminelle de la souveraineté de la Syrie fondée sur des mensonges absurdes et sur l’admission virtuelle que l’Amérique a opéré depuis 2001 en tant qu’”état criminel” en Irak, en Afghanistan, mais seulement là ?

Combien de pétrole a été volé de Libye ? Quand on veut trouver un schéma opératoire, analyser l’Afghanistan devient nécessaire. Lorsque les Etats-Unis arrivèrent en Afghanistan après les attentats de 2001, la production d’opium dans le pays avait été quasiment éradiquée [par les Talibans]. En 5 ans d’occupation américaine, sous des efforts financés par l’USAID (NdT: vitrine internationale de la CIA avec la NED), l’Afghanistan produisait 95% de la quantité mondiale d’opium. Trois ans plus tard, l’Afghanistan produisait les produits dérivés de l’opium (NdT: morphine base, héroïne) avec des centres chimiques construits dans la province d’Helmand, l’équipement et les produits chimiques nécessaires à la transformation venant de Karachi au Pakistan.

J’ai lu des rapports de tout ceci lors d’entretiens avec le général Pasha, alors le Directeur Général de l’ISI, service de renseignement pakistanais, lorsque je l’ai rencontré en 2011.

Leurs sources en Afghanistan et ils en ont beaucoup bien évidemment, n’ont pas seulement tracé des exportations par voie aérienne et seulement les Etats-Unis avaient une capacité aérienne en Afghanistan, vers l’Europe occidentale et de manière présumée vers les Etats-Unis mais aussi par camions vers le Tadjikistan au nord, comme partie d’un programme de la CIA de transférer le plus d’héroïne possible en Russie.  

Conclusion

Nous avons identifié les criminels. Nous pouvons prouver les crimes commis. Ce que nous n’avons pas, est l’autorité adéquate pour mettre en application la loi internationale contre une conspiration criminelle qui contrôle le plus puissant appareil militaire au monde.

 


Tout part de là…

Guerres impérialistes de la dictature marchande: Qui a bombardé ARAMCO en Arabie Saoudite ?… (VT)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, guerre iran, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, média et propagande, militantisme alternatif, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , on 17 septembre 2019 by Résistance 71

 

MAJ du 19/9/19 : L’Arabie emboîte le pas (comme par hasard) des Yankees et accuse l’Iran de l’attaque sur ARAMCO. Le chemin vers la guerre ouverte se trace une fois de plus sur un False-Flag… Les banquiers tiennent-ils leur guerre majeure tant désirée. La guerre sauve l’État et le Capital, elle en est leur nécessaire béquille.

https://francais.rt.com/international/65886-attaques-arabie-saoudite-riyad-pointe-pour-la-première-fois-la-responsabilité-de-teheran

 

L’étrange affaire des incendies des raffineries saoudiennes

Qui a bombardé l’Arabie Saoudite ?

 

Gordon Duff

 

16 septembre 2019

 

url de l’article original:

https://www.veteranstoday.com/2019/09/16/neo-the-strange-case-of-the-burning-saudi-refineries/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

L’attaque de septembre 2019 qui a coupé la production de pétrole saoudienne de près de 60% et qui a jeté le monde dans le chaos, n’a pas été une surprise. L’affirmation du ministre des affaires étrangères américain que “c’est l’Iran qui l’a fait” n’est, bien entendu, pas non plus une surprise.

Que le Yémen l’ait fait, ait détruit le plus grand complexe de raffinerie de pétrole au monde et qui a (presque) la meilleure défense anti-aérienne au monde (NdT: on parle ici du complexe de raffinerie d’ARAMCO), ça par contre en est une de surprise. Il est aussi tout à fait possible que quelqu’un d’autre dans ce “jeu” soit responsable. Postulons un peu, peut-être même en creusant dans le genres de théories du complot qui, jusqu’ici se sont révélées exactes encore et encore. D’abord l’Arabie Saoudite a récemment demandé à la Russie son système de défense antiaérien ultra performant du S-400. L’Arabie a dépensé des milliards de dollars sur des systèmes de défense antiaérienne et malgré tout, périodiquement, des drones et des missiles yéménites passent au travers.

La même chose se produit avec Israël, ce qui l’a mené à faire des accords “sous la table” avec le Hamas encore et toujours tandis que les likoudistes jouent leur rôle de va t’en guerre marchant au “pas de l’oie” pour donner le change à une population israélienne totalement sous l’emprise propagandiste, une population soumise à la censure militaire sur absolument tout ce qu’elle lit, voit et entend.

Voyez-vous, le S-400 est un système de défense contre beaucoup de choses, mais pour l’Arabie Saoudite qui a déjà un système robuste de défense, le S-400 serait utilisé pour mettre en échec les attaques d’avions furtifs, c’est sa spécialité. De tous les acteurs régionaux, seul Israël possède un tel avion (NdT: le F-35 yankee)

Mais, l’Arabie et Israël ne sont-ils pas super potes ? Après tout, ils ont tous deux secrètement financé et aidé l’EIIL et Al Qaïda pendant des années. Mais sont-ils vraiment “amis” ou ceci n’est-il qu’un “mariage de convenance” ? Pour ceux qui lisent les merdias de masse, ces questions ne seront pas familières car le pacte terroriste de ces deux nations a été mis sous le boisseau et largement censuré.

Qu’est-ce qui pourrait bien amener Israël à bombarder l’Arabie ? Et bien Israël est en phase électorale et un point clef de cette élection est le rapport qu’Israël a avec son “premier couple”, les Netanyahou.

L’argent la-bas, dicte la politique comme partout ailleurs et la famille Adelson, les Israéliens les plus riches, ont choisi l’agenda politique des Netanyahou depuis des années. C’est fini. Maintenant, les Adelson disent que les Natanyahou sont fous et Miriam Adelson est une psychologue patentée. Ceci n’est pas un problème anodin car les Adelson sont aussi les plus gros pourvoyeurs financiers politiques aux Etats-Unis.

Pour dépasser ça, Netanyahou a promis de déclarer l’annexion de la plupart si ce n’est de toute la Cisjordnaie à Israël s’il est élu ; ceci marquant un coup d’arrêt aux relations de détente que certains pays avaient entrepris à l’égard d’Israël comme par exemple la Turquie, l’Arabie Saoudite et même l’Irak. Tout ceci est fini maintenant.

Puis il y a le problème des bombardements indiscriminés d’Israël sur la Syrie, qui clament bombarder des troupes iraniennes, mais qui tue le plus souvent des civils ; ainsi que celui de l’aide aux groupes terroristes régionaux (NdT: EIIL, AQ et affiliés…). Ajoutons ici que par groupes terroristes, nous voulons dire des groupes qui sont officiellement déclarés comme tels par la Russie. Une liste sur laquelle on n’est pas ajouté aussi facilement que cela comme c’est la cas aux Etats-Unis. La Russie chasse véritablement les terroristes. (NdT: mercenaires essentiellement de l’empire…)

D’après des rapports publiés dans le “Jerusalem Post”, la Russie a exprimé une “profonde préoccupation” sur les attaques d’Israël sur la Syrie, mais aussi sur son action de saisir les territoires palestiniens ad hoc en Cisjordanie et sur “le nettoyage ethnique” de la population civile palestinienne, causant un désastre humanitaire sans précédent.

Netanyahou est rentré de sa dernière visite à Moscou en septembre 2019 avec la queue entre les pattes, tous les rapports indiquant qu’il fut sévèrement réprimandé par Poutine.

Puis il y a la perte de John Bolton, l’ancien conseiller du président américain qui, ces dernières décennies, a émargé à un groupe d’intérêt spécial à Israël ou à un autre, un homme que beaucoup d’Américains considèrent comme le pire conseiller à la sécurité qui ait jamais été en fonction, un de ceux qui continue à revenir à la vie en bon zombie qu’il est.

Le réponse est simple. Israël en est au bout du chemin avec l’Arabie. L’EIIL est vaincu et leur coopération dans le soutien de l’EIIL contre la Syrie et l’Irak devient maintenant un embarras total. L’Arabie recherche maintenant la paix avec le Yémen, ceci est un désastre pour la politique israélienne régionale qui dicte de “continuer toutes les guerres”.

Pire encore, Les Emirats Arabes Unis (EAU) et l’Iran coopèrent maintenant ouvertement au sujet de la sécurité dans le Golfe Persique. Ainsi, lorsqu’un énorme complexe de raffinement pétrolier saoudien est touché encore et encore dans un style d’attaque rappelant le 11 septembre, se figurer qui a bien pu perpétrer ces attaques devient relativement facile.

Tout ceci ne bénéficie en rien à l’Iran. Ceci constituerait une attaque directe sur l’Arabie et l’Iran a gagné la guerre politique non seulement avec les EAU mais aussi avec la Russie et l’union Européenne et ce avec un soutien continu de la Chine. L’Iran n’avait aucune raison d’attaquer.

Le Yémen est en guerre contre l’Arabie et possède quelques capacités, mais pas celles-là, pas celles de pouvoir annihiler le plus gros producteur de fric que possède l’Arabie. Une seule nation dans la région possède le F-35 furtif, un avion conçu pour détruire de fait des complexes pétroliers.

Voyez-vous, avec sa capacité à être furtif, le F-35 a des limites. S’il opère seul, sans l’appui de bombardiers comme le F-15E, la charge minimale de bombes embarquées ne peut-être efficace que contre des cibles vulnérables aux armements plus légers, des cibles comme par exemple les raffineries de pétrole.

Ceci prouve la capacité. Je pense que nous avons fait mieux que prouver la motivation et le timing d’Israël pour ce genre d’action. Nous pourrions toujours dire que le Yémen l’a fait et celui-ci serait bien heureux d’en accepter tout le crédit, mais voilà aucun expert militaire ne peut croire un instant que ce soit le Yémen qui l’ait fait.

Nous savons qu’il n’y a aucune raison pour l’Iran de le faire. L’Iran gagnait déjà. Nous pouvons aussi chercher des analogies récentes. Pourquoi la Syrie se serait-elle tournée vers l’utilisation de gaz de combat alors qu’elle était dans la dernière phase d’écrasement des zones occupées par les terroristes liés à Israël ?

Que disons-nous ou ne disons-nous pas ici ?

Ainsi, lorsque la Russie a emmené 40 membres de l’organisation des Casques Blancs au tribunal de La Haye pour qu’ils témoignent de leur complicité dans le mise en scène de fausses attaques au gaz au nom d’une puissance étrangère non nommée et d’Israël, quand des douzaines de témoins, de parents des enfants kidnappés par les Casques Blancs ou les médecins, menacés par eux, témoignèrent, la presse boycotta et ne relaya rien de tout cela.

Sur le long terme, la guerre maintenant longue de deux décennies qui impliquent de faux évènements terroristes, des révolutions colorées et une malfaisance politique sans fin, nous trouvons en son centre Israël et ses alliés politiques qui détiennent le pouvoir aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne et en France, grâce au soutien financier de secteurs liés à Israël, pas seulement des lobbyistes mais aussi des groupes criminels.

Gardant le couvercle au dessus de ce chaudron de malfaisance, il y a une armée de faux think-tanks, de politiciens corrompus et achetés ainsi que leurs associés de la presse, de groupes médiatiques totalement sous contrôle et les monolithes des médias sociaux politisés.

En fin de compte, Israël est quand même en train de se rapprocher du tout-à -l’égout, plus détestée que jamais, plus isolée et bizarrement de moins en moins un “état juif” et de plus en plus un “état criminel”.

Pour prouver ce point, il suffit de se référer aux déclarations de Donald Trump sur la trahison d’Israël par les juifs américains, des gens qui mettent la morale avant la politique, qui placent l’Amérique devant le régime autoritaire et brutal israélien.

Trump a appelé les juifs américains des “traîtres”. Beaucoup les appellent simplement des Américains comme les autres. A un moment, Israël était défendue par sa capacité de tout ramener à l’holocauste et de diffamer pour antisémitisme lorsque sa brutalité était exposée.

Le temps ne joue plus pour cela. Israël a t’il bombardé l’Arabie ? L’homme d’Israël restant à Washington, Mike Pompeo, va t’il obtenir la guerre que demande Israël ? Une guerre qui verra la destruction d’Israël également ?

Attendez, qui voudrait détruire Israël pour se sauver lui-même ? Les Netanyahou sont-ils aussi fous que l’affirment Shelly et Miriam Adelson ? Brûleraient-ils Israël pour échapper aux accusations de corruptions et à la prison ? Qui bénéficie si même Israël est détruit dans une guerre commencée pour avancer les intérêts d’Israël ?

Comprenez bien ceci, il est nécessaire de penser le monde comme étant dans une phase “post-nation” pour bien saisir de quoi il retourne. Quand on le fait, les conspirations deviennent soudainement bien plus faciles à comprendre… et à accepter.

= = =

Note de R71: Dans cette réponse à la dernière question, Duff montre sans la nommer, l’hydre du Nouvel Ordre Mondial transnational dont le cœur se situe à la City de Londres. Le Nouvel Ordre Mondial c’est la mutation de l’empire actuel sur le déclin et en déroute en un supra-empire transnational, qui abolira les nations et sera géré par les grandes entreprises transnationales qui sont en train de fusionner pour mieux pouvoir diriger. Tout cela sera mis en place avec la 5G, les “cryptomonnaies”  et le puçage RFID qui refermeront la grille de contrôle à l’échelle planétaire dans une dictature technotronique mondiale dont les rois seront les CEO des grandes entreprises.

Avec cela viendra un “nettoyage” de 7 milliards d’humains, les 500 millions restant étant parqués dans des mégalopoles connectés, véritables goulags technotroniques, tandis que l’élite toujours auto-proclamée vivra dans ses “zones vertes” de luxe, de jouvance et de délires transhumanistes.

Bienvenue à Dystopialand, paradis des nantis, enfer des démunis…