Archive pour conflit israël iran hezbollah

Pendant ce temps là, en Syrie, le Hezbollah met une fessée aux Turcs aidés par l’OTAN…

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Forces spéciales du Hezbollah en Syrie…
Contre les force de l’Organisation Terroriste de
l’Atlantique Nord…

 

“Saraquib (Idlib) a prouvé qu’Israël perdra la bataille terrestre face au Hezbollah, pas de miracle aérien non plus “

 

Press TV

 

19 mars 2020

 

Source:

https://french.presstv.com/Detail/2020/03/19/621185/Dome-de-fer-les-USA-mettent-les-pieds-dans-le-plat

 

Le mardi 17 mars, les sources israéliennes ont prétendu avoir déjoué une opération commando Armée syrienne-Hezbollah en envoyant leur armée de l’air frapper un « véhicule transportant un cadre militaire du Hezbollah ». L’information est évidemment à prendre avec les pincettes dans la mesure où les frappes aériennes israéliennes contre la Syrie ratent souvent leur cible et que si elles parviennent à porter atteinte au Hezbollah, elle ne reste pas sans réponse. Toujours est-il que sur fond d’une pandémie planétaire qui frappent curieusement les forces militaires, le centre d’étude stratégiques Béguin-Sadat à Tel-Aviv avance l’hypothèse d’une confrontation imminente Israël/Hezbollah, puisque « le front Nord en est en totale ébullition sans que les médias en parlent  »

Pour Ehud Elam qui écrit l’article, l’équilibre de la terreur de rigueur depuis 2006 n’existe plus et le Hezbollah, largement ancré en Syrie, y fait pluie et beau temps, « largement présents au sein de l’armée syrienne, commandant même certaines unités de celle-ci »: « Au fait ce qui s’est passé fin février à Saraqib (Idlib) que la force spéciale du Hezbollah Rizwan a réussi de reprendre à l’une des armées les plus puissantes de l’OTAN (Turquie) et ce, malgré une importante attaque au drone turc visant son QG devrait nous donner une petite idée de ce qui serait notre futur combat avec le Hezbollah. Saraqib que la Turquie a tout fait pour maintenir a été libérée en l’espace de quelques heures et alors que les combattants du Hezbollah se battaient en plein nuit sans avoir le soutien des satellites, des navires et des équipements derniers cri de l’OTAN ». 

Certes notre Armée de l’air jouit d’une supériorité absolue mais de là à dire que ce point nous permettra de gagner, c’est un pas qu’il ne convient peut-être pas de franchir. … Car le Hezbollah n’a pas un centre de gravitation fixe que nos avions puissent aisément identifier et frapper et en revendiquer la victoire. Surtout que des frappes massives seront difficiles à lancer contre un Hezbollah qui a 150 000 missiles, braqués sur le nord, le sud et le centre israélien. Ces engins s’abattront sans doute sur le nord, massivement sans que notre Dôme de fer puisse les contrer en totalité. Ce qui nous pousserait à mener des bombardements massifs contre le Liban. Mais là aussi, notre action est limitée car qui dit que le Hezbollah ne serait capables de viser nos aéroports militaires, nos bases et nos garnisons. Dans ce cas une opération terrestre est indispensable. Mme si notre armée de l’air s’exerce à contrer les missiles du Hezbollah. Mais notre armée de terre saura-t-elle s’imposer face à un Hezbollah, tel qu’il s’est présenté à Saraqib? »

« Il y a peu de temps, le Pentagone a annoncé avoir abandonné son projet d’achat de nouveaux systèmes de défense antimissile israéliens. Il a dit que le Dôme de fer est surtout vulnérabilité aux cyberattaques et autres formes de combat électronique. Le Pentagone a aussi évoqué d’autres défis opérationnels. Ce n’est pas si rassurant quand on sait que le document stratégique 2018 d’Israël dit qu’il y aura un clash avec le Hezbollah et qu’Israël ne pourra en sortir vainqueur à moins de procéder à une campagne de bombardement massive. Soit. Mais que faire des missiles du Hezbollah? Et si la vulnérabilité de Dôme de fer dont parle le Pentagone renvoyait surtout aux capacités du groupe pro-iranien à mener des cyberattaques? » 

« Nous pensons que nous ne pouvions pas les intégrer dans notre système de défense aérienne en fonction de certains défis d’inter-opérabilité, cybernétiques et autres », a-t-il ajouté.

L’année dernière, l’armée américaine a signé avec le régime d’Israël un contrat de 370 millions de dollars pour l’achat de deux systèmes de défense aérienne Dôme de fer. Ils étaient censés protéger les bases militaires américaines en Afghanistan et en Irak contre les attaques de roquettes. Après des examens effectués sur les batteries, l’armée américaine a décidé de renoncer à son projet.

Le régime d’Israël a déployé des systèmes dans ses régions méridionales et centrales pour contrecarrer les attaques aux roquettes lancées depuis la bande de Gaza. Mais l’ampleur des dégâts causés a montré l’inefficacité du Dôme de fer face à la Résistance palestinienne.

Selon les derniers chiffres, le Hezbollah n’a pas moins de 200 000 missiles et roquettes pointés vers « Israël », mais ces missiles peuvent d’abord viser le nord. Cette quantité de missiles signifie que les systèmes de défense israéliens tels que le Dôme de fer ne peuvent en intercepter qu’une partie.

 


« Le Hezbollah de l’intérieur » N.Qassem

Guerre impérialiste au Moyen-Orient: Les terroristes sionistes terrorisés…

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, colonialisme, guerre iran, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, N.O.M, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , on 31 janvier 2019 by Résistance 71

Le SG du Hezbollah a mobilisé les colons israéliens contre Netanyahou

 

Press TV

 

29 janvier 2019

 

url de l’article:
https://www.presstv.com/DetailFr/2019/01/29/587085/Nasrallah-a-mobilis-les-Israliens-contre-Netanyahu

Le secrétaire général du Hezbollah a prouvé qu’il n’est pas seulement un leader de la Résistance mais aussi un maître en guerre psychologique dans la mesure où son tout récent discours a mobilisé des milliers de colons contre Netanyahu au moment où ce dernier fait feu de tout bois pour se faire réélire à la tête de la primature. 

Le rédacteur en chef du quotidien Rai al-Youm s’est attardé sur l’interview diffusée, le samedi 27 janvier, par la chaîne libanaise Al-Mayadeen, pour en sortir quelques éléments de réflexion.

« Sayyed Hassan Nasrallah a prouvé qu’il n’est pas seulement le leader de la Résistance, mais aussi un grand maître de la guerre psychologique, car ses propos ont semé la grande panique parmi les Israéliens au point de les mobiliser contre Benyamin Netanyahu. Cet homme est dénoncé pour être un Premier ministre qui leur ment et qui veut se lancer dans un aventurisme militaire à l’issue incertaine dans le strict objectif de servir ses intérêts personnels et de remporter les futures élections. Or cet aventurisme, disent les colons, « c’est à nous d’en payer le prix ».

Et l’auteur d’ajouter :

« Parmi les points très importants du discours de Nasrallah, ceux qui ont attiré l’attention des Israéliens et de leurs alliés arabes, ceux qui tracent un avenir pas trop prometteur pour Israël, il faut retenir les suivants :

Nasrallah a insisté sur le fait que le Hezbollah dispose de suffisamment de missiles de haute précision pouvant atteindre les cibles militaires et civiles en Israël, à savoir les aéroports, militaires ou civils, les centrales en eau et en électricité, les réservoirs d’ammoniac à Haïfa et voire Dimona.

Le secrétaire général du Hezbollah a pour la première fois, parlé de la poursuite des attaques contre la Galilée et de sa libération comme une partie importante de la stratégie de la Résistance, précisant que les attaques ne s’effectueraient pas comme Netanyahu et ses services secrets le prétendent, c’est-à-dire, via quatre tunnels, mais depuis toutes les frontières.

Le Leader de la Résistance libanaise a, également, averti que tout le territoire palestinien serait le champ d’une future guerre et que les missiles de la Résistance viseraient toutes les villes et même la plus importante, Tel-Aviv.

 » L’axe de la Résistance, y compris la Syrie, peut changer, à tout moment, de stratégie face aux agressions israéliennes. Il peut, entre autres, décider de viser Tel-Aviv. L’axe de la Résistance qui donnait, auparavant, la priorité à la crise intérieure en se focalisant sur la lutte contre les terroristes qui opéraient sur le terrain contre les intérêts syriens, peut, désormais, opter pour une confrontation directe avec Israël d’autant plus qu’il est, actuellement, plus puissant que jamais. L’ère du silence et de l’inertie est bel et bien révolue « , a-t-il précisé.

Le rédacteur en chef de Rai al-Youm n’a pas manqué de louer le secrétaire général du Hezbollah pour avoir souligné l’aveu d’échec de Donald Trump et de ses alliés arabes vis-à-vis de la Syrie : « Trump a reconnu son échec en Syrie et a décidé d’en retirer les troupes US, conduisant ainsi ses alliés arabes à se précipiter pour demander à Damas la normalisation de leurs relations… le président syrien n’a pas accepté la lettre que son homologue soudanais lui a présenté de la part de l’Arabie saoudite et des autres pays du golfe Persique…Ça c’est la Syrie que nous connaissions d’avant, digne et dotée de valeurs et principes, qui a su d’ailleurs les préserver, même dans les moments les plus difficiles ».

Guerre impérialiste au Moyen-Orient: Comment le silence d’un homme fait trembler l’entité sioniste…

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, colonialisme, guerre iran, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , on 21 janvier 2019 by Résistance 71

Que cachent les rumeurs sur la santé de Nasrallah ?

 

Press TV

 

18 janvier 2019

 

url de l’article:

https://www.presstv.com/DetailFr/2019/01/18/586153/Isral-le-silence-loquent-de-Nasrallah

 

Les médias israéliens ont fait courir la semaine dernière la rumeur que le secrétaire général du Hezbollah aurait fait une crise cardiaque, suite à laquelle il aurait été hospitalisé dans l’unité des soins intensifs. Quelles en sont les raisons ?

Les Israéliens se rendent bien compte que la puissance militaire de la Résistance dans toute la région, de la Syrie à la Palestine en passant par le Liban, n’est plus comparable avec ce qu’elle était il y a à peine une décennie.

Au plus fort des répressions de l’armée israélienne, le Hezbollah a publié une vidéo intitulée « Vous regretterez votre insolence » dans laquelle il a mis en garde l’ennemi contre toute agression contre le Liban. Une partie du discours de Hassan Nasrallah a été diffusée avec des sous-titres en hébreu.

Hassan Nasrallah a souligné que toute attaque contre le Liban entraînerait une sévère riposte de la part du Hezbollah. « Nous riposterons à toute agression, frappe aérienne ou bombardement visant le Liban », a-t-il martelé.

Les menaces de la Résistance libanaise ont provoqué une vague de peur et de terreur parmi les Israéliens. D’autant que selon les sondages, 80 % des habitants des territoires occupés croient davantage aux paroles de Hassan Nasrallah qu’à celles de leurs propres dirigeants.

En outre, les enquêtes visant le Premier ministre israélien et son épouse dans le cadre d’un dossier de corruption, l’échec de Tel-Aviv dans la guerre des deux jours (conclue par un cessez-le-feu le mardi 13 novembre 2018) et le retrait des troupes américaines de Syrie, ont placé le Likoud, le parti dont fait partie Benjamin Netanyahu, dans une situation plus que délicate à l’approche des prochaines élections de la Knesset.

La plainte déposée par Netanyahu contre le Hezbollah auprès du Conseil de sécurité des Nations unies, qui a refusé de condamner la Résistance libanaise et son secrétaire général, n’a rien donné. Toutes les prétendues preuves qu’il avait présentées ont été rejetées et discréditées par les experts de l’ONU.

Le commandant de la 300e brigade d’infanterie de l’armée israélienne, Roy Levy, a par ailleurs affirmé : « La personnalité de Hassan Nasrallah et l’expérience qu’il a acquise ont fait de lui quelqu’un d’important. Parvenir à l’atteindre nuirait à tout son parti depuis les hauts commandants jusqu’aux plus petits soldats, et porterait atteinte à l’esprit combatif de l’ennemi. »

Mais c’est le silence assourdissant de Hassan Nasrallah qui a le plus angoissé les autorités israéliennes. Ces dernières, qui ont recouru à tous les moyens pour provoquer Hassan Nasrallah et le faire sortir de son silence, ont vu toutes leurs tentatives échouer.

Ysrael Katz, ministre israélien du Renseignement, prétend que le silence de Hassan Nasrallah est le signe que la destruction des présumés tunnels d’attaque du Hezbollah par Tel-Aviv l’ont offusqué.

Les points mentionnés montrent dans l’ensemble que les autorités israéliennes s’impatientent dans l’attente d’une prise de position par Hassan Nasrallah. Le silence assourdissant de Nasrallah est porteur d’un message : tant sur le plan militaire que sur le plan médiatique et de la guerre psychologique, c’est lui qui définit les règles du jeu et du conflit.

Le renforcement sans précédent de la puissance de la Résistance sur la scène régionale et extrarégionale ne va pas non plus sans faire paniquer les autorités du régime israélien, qui craignent pour leur avenir dans la région.

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A lire:

Hezbollah son histoire de linterieur naim qassem

 

Guerre impérialiste au Moyen-Orient: Partie de cache-cache sur fond de guerre israélo-libanaise (Al Manar)

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Il est de notoriété publique que les discours d’Hassan Nasrallah sont très écoutés en Israël… Pourquoi ? Parce que les Israéliens (qui ne sont pas tous d’accord avec la politique de l’état sioniste) savent pertinemment qu’Hassan Nasrallah, contrairement à leurs politiciens et dirigeants, ne MENT PAS ! Il dit ce qui est, pèse ses mots et sa parole possède le poids de la rectitude et de la justice.

Il est aussi connu que Nasrallah est évidemment une cible des services sionistes programmée pour l’élimination. Le silence de Nasrallah est, d’une manière ou d’une autre… intéressant.

~ Résistance 71 ~

En savoir plus sur le Hezbollah et comprendre la politique au Moyen-Orient:

“Le Hezbollah son histoire de l’intérieur” de Naïm Qassem (notre traduction en version PDF)

Cancer, crise cardiaque, mort… c’est Nasrallah qui décide quand il faut parler…

 

Leila Mazboudi

Al Manar

 

15 janvier 2019

 

url de l’article: http://french.almanar.com.lb/1214413

 

Depuis quelques temps, les provocations médiatiques évoquant l’état de santé du numéro un du Hezbollah pullulent. Certains médias libanais et arabes tournant dans la mouvance pro saoudienne font volontairement partie de la valse. De concert avec des médias israéliens. Surtout ceux qui sont proches de Benjamin Netanyahu. Des médias moins hostiles aussi y ont pris part, par notoriété et pour faire lire. Il est vrai que sayed Hassan Nasrallah fait lire !

Rumeurs, fake news, fabrications, spéculations, exagérations, fausses sources. Les ingrédients ne manquent pas au festin d’intoxication.

La plus récente de ces rumeurs date du 14 décembre et marque une  hausse dans  son intensité: elle fait état de sa mort dans un hôpital de Beyrouth. Israel Youm, le média israélien proche du Premier ministre Benjamin Netanyahu  s’est réjoui de la répandre le 14 décembre, en indiquant l’avoir relayé à partir de médias libanais.

Auparavant, des médias avaient argué que S. Nasrallah est atteint d’un cancer et qu’il a été hospitalisé  pour une crise cardiaque qui en aurait découlé. La rumeur n’est pas nouvelle. D’aucuns avançaient qu’il se faisait soigner dans les hôpitaux iraniens. Ce à quoi le porte-parole iranien Hussein Abdullahiane a rétorqué. Accusant les Israéliens d’abord, et assurant que Sayed Nasrallah priera à Al-Aqsa. Un discours qui sait bien comment les irriter en leur insinuant que le Hezbollah aura auparavant libéré la Palestine.

Des médias se sont mêmes mis à évoquer un soi-disant enregistrement sonore, fake également, disséminé sur la Toile, attribué à sayed Nasrallah,  dans lequel il dément les informations sur sa maladie et son hospitalisation. Ce qui  n’a pas manqué d’être présenté comme une preuve de plus qui étaye leurs soi-disant doutes, parce que sayed Nasrallah ne bronche toujours pas.

La diffusion de cet enregistrement a été l’occasion pour le dénommé tweeter libanais Jerry Maher de vertement défier « le Hezbollah et l’Iran de sortir Hassan Nasrallah dans un discours direct et sur le terrain et non pas via écran pour confirmer qu’il va bien et qu’il n’est pas soumis à la résidence surveillée dans un hôpital dans lequel il subit des soins ».

Sa véritable identité étant Daniel Ahmad al-Ghosh, Jerry Maher qui se présente comme étant un journaliste n’a jamais été pris au sérieux comme tel au Liban. Mais plutôt comme une mauvaise langue sur les réseaux sociaux. Dans l’une de ses interventions biscornues, il avait propagé que sayed Nasrallah a épousé une star libanaise.

Vivant en Suède et de nationalité suédoise, il semble être connecté à des lobbies pro israéliens en Europe et n’a de mots que pour fabriquer des mensonges contre le Hezbollah, la Résistance et ses commandants, dévoile l’enquête du site d’informations libanais al-Hadath news. Le Yediot Ahronot préfère lui attribuer des liens avec des services de renseignements occidentaux.

Originaire de la région libanaise d’Iqlim al-Kharroub, contrôlée par le courant du Futur,  il affiche un soutien inconditionnel à l’Arabie saoudite, et se meuve dans des positions politiques qui balisent le terrain à la normalisation avec l’ennemi sioniste, en diabolisant l’Iran et le Hezbollah.

Dans le cadre de la nouvelle campagne, c’est de son compte que le journaliste israélien Simon Arann a relayé une anecdote aussi farfelue que ridicule. «Le Hezbollah refuse de transporter Nasrallah en Syrie pour subir des soins de la part de médecins russes, et l’Iran a envoyé trois médecins à Beyrouth dont l’un d’entre eux réside en Europe, pour surveiller son état de santé ».

La plupart des observateurs libanais sont unanimes qu’il est derrière cette campagne infeste, qu’il a jeté le premier caillou dans la mare, afin que les ondes soient repêchées par les israéliens…

Curieusement, celle-ci a éclaté lorsque le parti de la résistance et son chef en particulier ont observé le plus grand silence dans l’affaire des tunnels soi-disant découverts par les israéliens, entre le sud Liban et les colonies israéliennes au nord de la Palestine occupée.

Un silence qui semble avoir outragé les dirigeants israéliens. Surtout dans les milieux proches du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Ce dernier se trouve dans une mauvaise posture sur le plan interne, en raison des accusations de corruption qui semblent cette fois-ci s’être beaucoup trop approchées de lui. Et en raison aussi de l’échec de l’opération commando dans la bande de Gaza et du revers militaire qui s’en est suivi. D’autant que cela a fait éclater son gouvernement.

Aussi bien l’affaire des tunnels  que la campagne contre S. Nasrallah semblent donc être adressées au public israélien, en couvrant les déboires de Netanyahu, pour favoriser ses chances dans le prochain scrutin électoral prévu pour le printemps prochain.

Selon la chaine 12 israélienne, ce que les israéliens ont recherché le plus sur Google ces derniers jours a été le mot Nasrallah.

Le Hezbollah, parfaitement conscient de l’enjeu fait la sourde oreille. Pour les médias libanais dignes de ce nom, des sources du Hezbollah ont assuré que la plus proche apparition le SG aura lieu le 11 février prochain. Puis le 16. Deux dates fixes, chaque année, pour commémorer la révolution islamique en Iran et les commandants martyrs du Hezbollah. Et rien sur toute la valse qui tempête autour de lui.

S. Nasrallah ne manquera pas d’expliquer cela cette date-là. En attendant, il aura fait passer le message que c’est lui qui décide quand il faut parler…

Résistance politique Moyen-Orient: « Le Hezbollah représente la résistance face à Israël » (Michel Aoun)

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Liban: Michel Aoun “Le Hezbollah représente la résistance face à Israël”

 

Stefano Mauro

 

6 octobre 2018

 

source en français:

https://www.investigaction.net/fr/liban-aoun-le-hezbollah-represente-la-resistance-face-a-israel/

 

« Une partie de l’opinion publique étrangère prétend que le Hezbollah est le principal problème de notre pays. Au contraire, le mouvement chiite représente la Résistance contre la menace israélienne, comme on l’a vu en 2000 et 2006 ». Interviewé par le journal français Le Figaro, le chrétien-maronite Michel Aoun, Président de la république libanaise, a clairement dénoncé les accusations persistantes des médias étrangers selon lesquelles le pays des cèdres est l’otage du Hezbollah.

Aoun a également précisé que, compte tenu de l’excellent climat de collaboration avec le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, un accord précis avec les milices chiites fait « partie intégrante du système de défense nationale, sous le commandement du Président qui est son chef ».

A propos des polémiques internes sur l’intervention chiite en Syrie, le président libanais a répété que l’action menée contre Daech et Al Nousra avait permis au pays des cèdres de résister à la menace djihadiste et au risque de désintégration en cantons ou régions communautaires et confessionnelles.

« Notre problème » – a déclaré Aoun – « est plutôt une ingérence étrangère dans nos politiques ainsi que les fréquentes provocations israéliennes à l’intérieur des frontières nationales ».

Une référence précise à l’épisode de lundi dernier où, pour la première fois, deux F-16 israéliens ont été interceptés par deux chasseurs russes et ont été forcés de retourner dans l’espace aérien de Tel-Aviv étant donné que, après le fait du II 20 qui a été abattu, Moscou a interdit officiellement l’utilisation de l’espace aérien libanais et syrien “pour des exercices militaires”.

Aoun a ensuite abordé la question de l’impasse politique interne. En effet, le Premier Ministre Saad Hariri n’a pas encore réussi à former un gouvernement pour le pays, quatre mois après la victoire de la coalition “8 mars” (Hezbollah et Amal pour les chiites, le Courant Patriotique Libanais d’Aoun pour les maronites, le Parti Communiste Libanais et d’autres partis minoritaires) sur celui du “14 mars” (le parti Mustaqbal de Saad Hariri pour les sunnites, le PSP druse de Jumblatt et les Forces Libanaises de Geagea pour les maronites).

« Notre coalition a une majorité au parlement avec 79 sièges sur 128 et essaie de jouer un rôle de médiateur pour former un gouvernement d’unité nationale et sortir de cette impasse», a déclaré le président libanais, «même si, derrière le veto du FL et du PSP pour obtenir des ministères de poids, il y a les Etats-Unis et leurs alliés saoudiens qui visent à déstabiliser le pays d’un point de vue politique et économique après avoir échoué avec l’arme du terrorisme djihadiste».

Le dernier “cadeau” de l’administration Trump a été la suspension du financement pour l’Unrwa dans le but d’obliger les pays de la diaspora à absorber les 500 000 palestiniens présents dans les camps de réfugiés du pays et à annuler définitivement leur “Droit de retour”.

Situation difficile confirmée par le secrétaire général du Hezbollah qui a déclaré qu’une «solution pour la formation d’un gouvernement est encore loin, principalement en raison de l’ingérence des Saoudiens et des Américains”. En ce qui concerne les attaques de Tel-Aviv contre de “prétendues” cibles du Hezbollah en Syrie ou aux passages dans le territoire libanais, Nasrallah a été péremptoire : « la Résistance est prête à toute éventualité et elle est plus forte que l’armée israélienne grâce à ses nouveaux armements et à son expérience en Syrie».

Déclarations qui ont déclenché des discussions dans la presse israélienne. Selon Yossi Melman, expert militaire et journaliste du quotidien Maariv, un rapport des services de renseignements israéliens révèle que le Hezbollah possède « un arsenal de plus de 120 000 missiles de dernière génération capables de frapper tout le territoire national pour lequel le système de défense Iron Dome serait inefficace “.

Selon Abdel Bari Atwan, rédacteur en chef du journal en ligne Rai Al Youm, « l’affirmation de Nasrallah ne serait ni fantaisiste ni exagérée, puisque le seul avantage de Tel-Aviv est l’utilisation de l’aviation que le Hezbollah ne possède pas ». « Un tel nombre de missiles anti-aériens » – conclut Atwan – « éliminerait cet avantage parce que le Hezbollah possède actuellement des unités spéciales, blindées et amphibies, qui rendraient difficile l’avancée terrestre sur le territoire libanais par Tel Aviv, après l’échec dans le conflit du 2006.”

Enfin, comme rapporté par le site israélien Debkafile, la décision de Moscou de fournir à la Syrie, et probablement au Hezbollah, le système de défense antimissile S-300 a suscité beaucoup d’inquiétude dans l’état-major de Tel-Aviv «car cela empêcherait tout type de raid aérien avec un risque élevé de pertes d’avions »

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Lectures complémentaires:

Hezbollah son histoire de linterieur naim qassem

Manifeste pour la Société des Sociétés

Guerre impérialiste au Moyen-Orient: Avertissement de Hassan Nasrallah à l’entité sioniste…

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, colonialisme, guerre iran, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, résistance politique, société libertaire, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , , on 23 septembre 2018 by Résistance 71

Ce qu’il y a de plus extraordinaire est que depuis des années et surtout depuis 2006, le public israélien ne se trompe pas et écoute toujours très attentivement le SG du Hezbollah parce qu’il sait qu’il ne ment pas, contrairement à ses politiciens corrompus. Il sait instinctivement qu’il doit faire plus confiance à Nasrallah qu’à son gouvernement fasciste quant à savoir de quoi il retourne dans la région.
Si Nasrallah est incontestablement une figure charismatique du mouvement, il est une figure politique de communication. Sa disparition (son assassinat) n’affecterait pas la structure de terrain acéphale et asymétrique du Hezbollah, ni son efficacité.
La structure organisationnelle clandestine du HB est sans aucun doute ce qu’il se fait de mieux au monde depuis des années. Si l’entité sioniste pénètre de nouveau au Liban, elle n’en ressortira que les pieds devant.

A lire absolument pour mieux comprendre ce qu’il se passe au Moyen-Orient depuis des décennies:

Hezbollah son histoire de linterieur naim qassem

 

~ Résistance 71 ~

 

Le message d’Hassan Nasrallah au public israélien

 

Al Manar

 

21 septembre 2018

 

url de l’article: http://french.almanar.com.lb/1051228

 

Dans son derniers discours, le secrétaire général du Hezbollah sayed Hassan Nasrallah s’est adressé ouvertement au public israélien.

«Je voudrais dire aujourd’hui quelque chose qu‘ils (en allusion aux responsables israéliens, ndlr)  devraient savoir, mais je le dis pour que leur peuple le sache et prenne ses précautions, et pour que notre peuple le sache et soit confiant », a-t-il lancé le jeudi 20 septembre, dans son allocution prononcée pour la commémoration du deuil de Achoura.

Ce message se rapporte à la révélation qu’il faite durant son allocution, sur l’acquisition par le Hezbollah des missiles de haute précision, malgré les tentatives israéliennes effrénées pour l’en empêcher, notamment en bombardant des sites en Syrie.

« La Résistance possède désormais des missiles de haute précision, d’autres imprécis, ainsi que de capacités en armements, en quantités suffisantes pour qu’en cas de guerre imposée contre le Liban, Israël puisse faire face à un sort et à une réalité qu’il n’a jamais prévus un jour », a-t-il dit, mot pour mot.

Il avait auparavant signalé : «maintenant tout a changé. C’est ce que nous devrions savoir et que l’ennemi devrait savoir. Des changements importants ont eu lieu dans cette région. Il n’a pu les prévoir et il espérait certainement qu’ils ne pourraient avoir lieu».

Parmi ces changements, S. Nasrallah cite celui lié à l’armée israélienne. Il l’avait évoqué lors du discours prononcé pour la seconde commémoration de la libération du Liban des groupes takfiristes, le mois d’aoùt dernier. Il l’a rappelé.

Il avait alors défendu la thèse selon laquelle l’armée de terre israélienne est désormais incapable de réaliser un quelconque exploit en cas de guerre.

Il cite: « ils savent que la technologie à elle seule ne peut décider du sort d’une bataille et que le facteur humain y est décisif. C’est ce que les expériences des années 2000 et 2006 ont démontré. Ainsi que le fil des évènements récents. Regardez la médiocrité de la réponse israélienne lorsque j’ai soulevé cette question. Qu’est-ce qu’ils ont dit pour me répondre? Regardez leurs points faibles. Avant 1982, lorsqu’ils menaçaient le Liban, ils menaçaient d’envahir Beyrouth. Les entendez-vous souffler quelque chose sur l’invasion de Beyrouth ? Depuis l’an 2000 et jusqu’à nos jours. Disons plutôt depuis 2006 et jusqu’à aujourd’hui, ont-ils un jour menacé d’envahir le Liban et d’atteindre Beyrouth ? Celle-là est finie. Et pourquoi ? Parce que le fait d’envahir le Liban et de parvenir à Beyrouth a besoin de forces terrestres. Ceci ne peut être fait à travers la force aérienne, ni les missiles, ni les vedettes. Cette armée qui a envahi le Liban puis est arrivée à Beyrouth n’existe plus. Elle n’existe plus. Alors qu’au Liban, il y a autre chose. Raison pour laquelle, quelle a été leur réponse ? Nous allons détruire le Liban, nous allons effacer le Liban. Il se targue de leur force de frappe et non pas de leur facteur humain ».

Le numéro un du Hezbollah a tourné en dérision la nature de la riposte israélienne à ses révélations sur la déficience des forces terrestres israéliennes, lorsqu’ils ont dit non sans sarcasme qu’il les menace depuis son bunker. Estimant que c’est aussi un signe de faiblesse.

« Ils se sont tous moqué de moi en utilisant la même expression à peu près. Que untel parle depuis son bunker. Ma présence dans un bunker ou ailleurs, d’ailleurs je ne me trouve pas dans un bunker, ma présence donc dans un endroit quelconque et grâce à Dieu tout puissant, a permis de prolonger la vie de ce pauvre sujet de Dieu , alors que vous tentez jour et nuit de le tuer . C’est le signe de votre échec. C’est le signe de votre incapacité. Ce n’est pas important d’où je prononce mes discours, depuis un abri ou d’ailleurs. L’important est ce que qui se passe en dehors de mes discours ».

Et sayed Nasrallah de conclure cette partie de son discours adressé aux Israéliens, responsables et public confondus: « Et vous savez très bien ce que le Hezbollah vous a préparé comme forces, armements et comme capacités, sans oublier les missiles et combattants en grand nombre , des combattants pieux, d’une volonté de fer, d’une grande compétence, et dont certains aspects ont d’ailleurs été évoqués dans le livre  sur la furie à la maison blanche qui vient récemment d’être publié aux Etats-Unis. Vous savez très bien que le Hezbollah ne se limite pas à un untel qui se trouverait dans un abri. La question est beaucoup plus grande. Cette description est à mon avis la preuve de la médiocrité de la logique israélienne, de la déficience des médias israéliens et de la fragilité de leur alibi ».

Guerre impérialiste au Moyen-Orient: Un peu d’anti-propagande occidentale sur l’Iran… avant la bagarre ?…

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Téhéran et ses montagnes

 

Hello, ils vous ont menti au sujet de l’Iran !

 

André Vltchek

 

21 août 2018

 

Source:

https://www.investigaction.net/en/hello-they-lied-to-you-about-iran/ 

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Avez-vous seulement considéré la possibilité que tout ce que vous avez appris sur le monde dans les médias occidentaux n’est que mensonge et fabrication ?…

Je suis sûr que vous l’avez envisagé, du moins récemment, lorsque l’insanité des médias occidentaux et leur propagande devient claire et évidente. Mais à quel degré avez-vous été endoctriné ?

Si vous vivez en Europe ou en Amérique du Nord, à quel point êtes-vous empoisonné par les mensonges au sujet de Cuba, du Vénézuéla, de la Russie et de la Chine, de la Corée du Nord et oui, au sujet de l’Iran également ? êtes-vous au-delà de toute guérison possible ? Si vous voyiez la vérité, si vous étiez confronté à la réalité, pourriez vous les reconnaître ? ou les percevriez-vous comme de la propagande et des mensonges ?

Je viens juste de quitter Téhéran, une ville à la très longue histoire et grande culture, remplie de musées, de théâtres, de superbes parcs remarquablement entretenus saupoudrés de culture et de sculptures modernes. C’est une ville aux transports publics modernes et totalement subventionnés, consistant en un métro de haute technologie, de voies de bus écologiques ainsi qu’un grand réseau de trains de banlieues. Une ville aux nombreux arbres, grands et sains, aux places tranquilles, aux cafés élégants et au peuple d’une rare gentillesse et hautement éduqué.


Université de Téhéran

Une ville qui pourrait parfaitement faire partie du classement des “10 meilleures villes du monde”, si elle n’était pas la capitale d’un pays que l’occident tente de ruiner, d’abord avec des sanctions économiques d’une injustice débordante et puis qui sait, au moyen d’une invasion militaire…

Que savent les occidentaux au sujet de l’Iran ? Que leur a t’on dit ? Je pense que l’image que veut projeter les merdias est celle de l’Iran, pays de l’islam radical, une sorte d’Arabie Saoudite chiite, peut-être pire. Bien pire, puisque l’Arabie Saoudite, proche alliée de l’occident, de Londres et de Washington (NdT: et de Tel Aviv…), ne peut pas être touchée en occident, quelque soit la barbarie et la terreur qu’elle répand chez elle et dans le monde.

Ceux qui connaissent à la fois Djeddah et Téhéran rient d’une telle comparaison. L’Arabie Saoudite et sa demie-colonie du Bahreïn, malgré leur richesse issue de la manne pétrolière, font parties des sociétés faisant preuve du moins de compassion sur cette planète, où la misère se frotte à la richesse repoussante, dégoulinante de vulgarité et son prosélytisme crâne.

L’Iran est essentiellement un pays socialiste, internationaliste et en solidarité totale avec les opprimés et les nations en lutte de notre planète. Non je ne parle pas seulement de la Syrie, du Yémen et de la Palestine ; mais aussi de Cuba, du Vénézuéla et de bien d’autres. Vous ne le saviez pas ? Aucune surprise: vous n’êtes pas supposés le savoir !…


Musée, Université, Téhéran

Vous êtes aussi supposés demeurer ignorants au sujet du système social iranien, clairement socialiste. Education gratuite, santé gratuite, transports publics modernes et culture subventionnés, très grands espaces publics et dans une certaine mesure, un gouvernement fort et au moins partiellement, une planification centralisée.

Note de R71: Nous ne faisons en rien une apologie de “l’état iranien” en traduisant cet article, notre position est claire depuis le départ sur le sujet: A bas l’État, quel qu’il soit !  cet ennemi viscéral des peuples. Nous publions cet article dans le seul souci de contre-balancer la propagande ambiante avec des informations de gens qui ont vu, visité et analysé le pays. L’auteur de cet article n’est pas le seul. Les chiens de guerre ne font que construire le mensonge permanent pour justifier de leurs actes d’agression et de guerre à l’encontre de nations dissidentes à l’ordre mondial occidental ethnocentrique et génocidaire. L’Iran est le grand pays de la région dont la tête doit orner le mur du bureau central, poliburo oligarque Inc.

Malgré les sanctions absolument injustes et terribles imposées, bien qu’avec quelques interruptions, par Washington et ses alliés, l’Iran reste debout et grandie, essayant contre vents et marées de s’occuper au mieux de son peuple. Et malgré ce à quoi les Iraniens doivent faire face, ils ne trichent pas et ne volent pas. La monnaie s’est effondrée après que Washington ait imposé de nouvelles sanctions les plus bizarres, déclenchant la frustration et certaines manifestations de mécontentement. Mais la grande majorité des Iraniens sait parfaitement qui est le coupable de cet état de fait et il n’est un secret pour personne que l’opposition est le plus souvent financée et pilotée depuis l’occident.

La plupart des visiteurs n’y comprennent rien au système monétaire et au taux de change. Je ne fais pas exception à cette règle. Lorsque je sois payer, je donne simplement mon porte-feuille aux chauffeurs de taxi ou aux serveurs de restaurant et ils y prennent l’argent nécessaire au paiement. J’ai contrôlé avec mes collègues iraniens: la somme prise à chaque fois est toujours la somme dûe.

Les Iraniens ne font jamais montre d’une “fièreté arrogante”, ils ne font que montrer la fièreté décente et déterminée d’une nation à la culture millénaire, qui sait parfaitement bien qu’elle est du bon côté de l’Histoire.

On nous a répété à quel point l’Iran était religieuse ; mais à l’encontre de l’Arabie Saoudite ou de l’Indonésie (NdT: succursale saoudienne), la religion ici ne vous est pas jetée en pleine figure. Elle n’est pas agitée en permanence comme un drapeau. En Iran, la religion est quelque chose d’interne, de profond, qui est exprimée humblement et sans tapage. Alors que les mosquées de Djakarta diffusent à longueur de journées par leurs hauts-parleurs, des sermons entiers, où les gens sont maintenant jetés en prison pour avoir critiqué cette imposition brutale de la religion sur le public au sens large, je n’ai presque pas pu détecter l’Adhan (l’appel à la prière) à Téhéran. La grande majorité des passantes féminines de Téhéran ne couvrent leurs cheveux que symboliquement, un tiers, ou même un quart gardant leurs cheveux exposés.

Mais l’occident n’infligera jamais de sanctions économiques sur l’Indonésie ni ne s’y opposera de quelque manière que ce soit et peu importe la brutalité démontrée sur son propre peuple: Washington, Londres et Canberra ont déjà ruiné son orientation socialiste avec le coup d’état de 1965 (NdT: voir ou revoir l’excellent film de Peter Weir “L’année de tous les dangers” sur le sujet avec Mel Gibson et la toujours exceptionnelle Helen Hunt…). Djakarta est maintenant asservie, obéissante, anti-communiste et turbo-capitaliste. Il n’y a plus rien de public, tout est privatisé (pillé). Les élites ont totalement pillé le pays pour le bien de l’occident. Les religions en Indonésie sont utilisées pour maintenir en place le régime fasciste pro-occidental.

L’Iran en est totalement opposé: son interprétation de la religion est “traditionnelle”, comme elle le fut avant même que l’occident ne parvienne à en faire dérailler l’essence dans tant de parties du monde. Elle est socialiste, emplie de compassion, spirituelle et oui, internationaliste. A l’encontre d’endroits comme Djeddah ou Djarkarta où sortir pour manger est maintenant le summum de la vie culturelle (et souvent la seule véritable option pour “jouir un peu de la ville”), Téhéran offre beaucoup de cinémas d’art et de qualité (les films iraniens sont parmi les meilleurs et les plus intellectuels produits au monde, NdT: voir pour s’en convaincre le petit chef-d’œuvre qu’est “Les enfants du ciel” de Majid Majidi, 1997, qui est dans la lignée du célèbre “Voleur de bicyclette”, de Vittorio De Sica, 1948 ou “Baran”, “La pluie” du même Majidi, 2001), des musées et des galeries d’art de classe mondiale, de très grands espaces publics ainsi qu’un grand nombre de facilités sportives et de loisirs, incluant des parcs superbes et remarquablement entretenus.

Vous voulez être suspendu à un câble et voler au dessus d’une vallée près d’une des plus grandes tours de télévision au monde ? Vous pouvez le faire à Téhéran. Vous voulez voir une série des tous derniers films chinois d’art et essai ? Vous le pouvez dans ce magnifique palace du cinéma appelé le Musée du Cinéma. Peut-être voudriez-vous voir des pièces de théâtres de Tennessee Williams ou de Tchékov, en farsi ?… Pourquoi pas ?

Bien sûr vous pouvez aussi rester assis dans votre voiture dans un embouteillage  comme vous le feriez à Riad ou Djakarta, mais vous pourriez tout aussi bien vous déplacer vite et facilement à travers la ville avec le système de métro très moderne. Vous pouvez flâner sur les grands trottoirs à l’ombre de grands arbres.

Que vous a t’on dit d’autre ? Que vous ne pouvez pas regarder une femme dans les yeux sous peine d’être lapidé ? Les couples se tiennent par la main partout à Téhéran et les filles ennuyées ou harassées giflent les hommes, souvent à titre de taquinerie, parfois sérieusement.

Mais le croiriez-vous si vous le voyiez ?… Ou est-ce trop tard, et avez-vous atteint le point de non-retour ?…

Un jour, un chauffeur de taxi m’emmenant de mon hôtel aux studios de Press TV m’a désespérément dit:

“Les Européens qui viennent ici même pour la première fois ne veulent pas apprendre. Même s’ils viennent pour la toute première fis, ils arrivent à l’aéroport, montent dans mon taxi et commencent à prêcher, à m’expliquer ce qu’il se passe dans mon propre pays ! Ils viennent tous avec la même histoire, avec la même critique de l’Iran. Il n’y a aucune diversité ! Comment peuvent-ils se prévaloir de venir de pays démocratiques s’ils pensent tous la même chose ?..”

A Téhéran, la diversité de pensée est absolument renversante. Avec mes collègues et camarades , on discute de tout, de la guerre en Yougoslavie, de l’Amérique Latine et bien entendu de l’Iran. Ils veulent toujours savoir sur la Russie et la Chine. J’adore ce que j’y vois et ce que j’y entends ; lorsque les gens sont curieux, respectueux des autres cultures, c’est toujours un excellent début !

L’Iran saigne, souffre, mais est forte. Tout le monde ici n’est pas d’accord avec la politique du gouvernement (bien que la plupart des Iraniens soutiennent leur gouvernement), mais tout le monde est déterminé à lutter et à défendre son pays s’il est attaqué économiquement ou par d’autres moyens.

Quand je viens ici, j’ai cette envie impolie, je veux crier à mes lecteurs: Venez ici et venez y apprendre quelque chose ! L’Iran n’est bien sûr pas parfaite, mais vraie, ici la vie est réelle et tout autant l’est son peuple. Grâce à leur culture et à leur histoire, ils savent comment séparer une pierre précieuse d’un simple caillou, la pensée pure de la propagande, le capitalisme bon marché et mortifère de la grande poussée pour un monde meilleur. Si vous ne me croyez pas, regardez simplement leurs films: un chef-d’œuvre après l’autre.

C’est peut-être pourquoi l’occident veut d’abord ruiner puis détruire ce pays. Pour l’occident, l’Iran est “dangereux”. L’Iran est dangereux et même mortel pour l’arrangement impérialiste du monde, tout comme la Russie, la Chine, Cuba, le Vénézuéla, La Bolivie le sont également.

Ruiner l’Iran ne sera pas chose facile. Je dirai même, cela peut-être impossible. Son peuple est trop intelligent, déterminé et fort. L’Iran n’est pas seul, il a beaucoup d’amis et de camarades. Mêmes ses voisins, la Turquie et le Pakistan sont en train de changer rapidement de direction et de s’éloigner de l’occident.

Ne me croyez pas sur parole. Venez et constatez par vous-mêmes. Mais ne prêchez pas: posez des questions et puis SVP, asseyez-vous, écoutez et apprenez quelque chose ! Ce pays a plus de 7000 ans d’histoire. Au lieu de le bombarder, lisez ses poètes, regardez ses films et apprenez de sa position internationale ! Et alors, alors seulement, décidez, si l’Iran est vraiment votre, notre ennemi ou un cher camarade et ami.


Pont piéton Téhéran

Guerres impérialistes au Moyen-Orient: « la résistance libanaise plus forte que jamais ! » (H. Nasrallah)

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Hassan Nasrallah: “La résistance au Liban est plus puissante que jamais auparavant”

 

Press TV

 

15 août 2018

 

url de l’article:

https://www.presstv.com/DetailFr/2018/08/15/571216/Isral-Hezbollah-Liban-Nasrallah-Rsistance

 

S’exprimant mardi soir à l’occasion du 12e anniversaire de la victoire historique du Liban face à Israël (juillet 2006), le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, a affirmé que « la Résistance au Liban, avec ses armes, ses hommes, ses capacités, son expertise, sa foi, sa détermination est plus puissante que jamais. Et ce n’est pas tout puisque le Hezbollah est à lui seul est plus fort qu’Israël. Et oui, la Résistance islamique au Liban est plus forte que l’armée israélienne ».

Et Hassan Nasrallah d’ajouter :

« Douze ans après la guerre de juillet 2006, où en est le projet sioniste ? Où en est le projet américano-sioniste ? Et où se place aujourd’hui l’axe de la Résistance ? En déclenchant la guerre de 2006, les États-Unis cherchaient en effet à encercler la Syrie, à isoler l’Iran, à mettre au pas la Résistance palestinienne pour qu’elle se résigne aux conditions israéliennes dans le cadre d’un compromis. Sauf que notre victoire en 2006 a non seulement fait échec aux objectifs poursuivis à travers cette guerre, mais encore, elle a déclenché des changements stratégiques de taille, dont la montée en puissance de la Résistance non seulement au Liban, mais aussi en Syrie, en Irak.»

Le secrétaire général du Hezbollah libanais a souligné ensuite l’un des faits les plus saillants de la nouvelle géostratégie au Moyen-Orient : « Israël est aujourd’hui incapable de déclencher une nouvelle guerre comme il le faisait par le passé tout comme les USA, impuissants eux aussi à se lancer dans de nouvelles aventures ».

Dans une autre partie de ses propos, Nasrallah s’est adressé aux dirigeants saoudiens en ces termes : «L’axe saoudien a subi des revers sans précédent, et ces revers vont au-delà de leurs défaites en Irak, en Syrie, au Yémen. L’axe saoudien a perdu de son influence.»

Plus loin dans ses propos, le SG du Hezbollah a évoqué les sanctions US contre l’Iran et le Hezbollah et précisé : « Nul ne nie l’impact des sanctions, mais elles n’affecteront pas notre force et notre influence . Il en va de même pour la Résistance palestinienne qui malgré l’embargo, les raids, les assassinats, la guerre, la famine, ne s’est pas pliée face à Israël. Israël qui pensait que Gaza allait accepter n’importe quel accord. Et bien non Gaza ne s’est pas brisée,  au contraire, elle est parvenue à imposer l’équation « guerre contre guerre, sang contre sang ». Aujourd’hui, Gaza abandonnée par le monde entier, défie seule Israël que soutient la planète terre. Or le rêve d’Israël de voir le « Deal du siècle » s’appliquer, ne se réalisera jamais. Le « Deal du siècle » a du plomb dans l’aile et risque à tout moment de s’effondrer ».

Guerre impérialiste au Moyen-Orient: Où en est le Liban ?

Posted in actualité, colonialisme, France et colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, militantisme alternatif, résistance politique with tags , , , , , , , , , on 22 avril 2018 by Résistance 71

Notre résistance n’est pas à vendre, elle est le fruit de l’indifférence de l’état libanais (Hassan Nastallah)

 

Al Manar

 

21 avril 2018

 

Source: http://french.almanar.com.lb/864785

 

Notre résistance n’est pas à vendre, a lancé le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah lors du festival électoral organisé pour les deux casas de Tyr et de Zahrani au sud du Liban.

Dans un discours prononcé devant une foule dans la ville sudiste de Zahrani, ce samedi 21 avril,  S. Nasrallah répondait aux surenchères qui marquent les discours électoraux de certains protagonistes libanais, lesquels ont fait du thème de la résistance au Liban leur cheval de bataille, critiquant entre autre qu’elle agit et prend ses décisions à l’insu de l’Etat Libanais.

Pour répondre à cette question, le chef de la résistance islamique a fait un rappel historique, remontant à la date de  l’implantation de l’entité sioniste en Palestine, « lorsque le sud Liban faisait l’objet d’attaques israéliennes régulières, bien avant l’avènement de la résistance palestinienne ».

La création de la Résistance en 1975 par Sayed Moussa Sadr, (le fondateur du mouvement Amal, ndlr) ,  indépendamment de la volonté de l’Etat libanais est dû au fait que ce dernier n’a jamais assumé se responsabilités sécuritaires pour le sud du Liban, a-t-il expliqué.

Pas question de renoncer à notre résistance, elle est garante de notre survie,…, elle est  notre fierté, a-t-il aussi scandé.

Dans la deuxième partie de son allocution, S. Nasrallah a évoqué les problèmes internes, à leur tête la crise économique et financière qui risque « de trainer le pays vers le gouffre ».

S’adressant directement au courant du Futur, qui s’était arrogé ce dossier depuis la fin de la guerre civile et la conclusion des accords de Taëf en 1992, il a demandé : «  nos exploits sur le plan sécuritaire sont visibles et connus de tous, dites-moi quels sont les vôtres sur le plan économique » qui souffre d’une dette de 80 milliards de dollars, d’une corruption endémique qui lamine les institutions étatiques et d’une dégradation de ses secteurs agricole et industriel.

« Nous avons besoin d’une table de dialogue nationale pour discuter des projets destinés à résoudre cette crise grave », a-t-il réclamé.

Dans cette partie, il a évoqué un problème qui s’amplifie de plus en plus: celui du partage confessionnel des affaires de l’Etat libanais. À commencer par les trois plus hautes présidences de l‘exécutif et du législatif, en passant par la fonction publique dans toutes ses catégories et jusqu’à tout récemment toutes les questions liées aux ressources hydrauliques, en hydrocarbures, à l’agriculture et à l’industrie, voire même aux déchets.

Dans le dernier sujet de son discours, S. Nasrallah a appelé les gens des deux cazas de Tyr et Nabatiyeh à voter massivement les listes Amal et Wafa (Espoir et Fidélité), rendant hommage au chef du Parlement libanais Nabih Berri, qui préside celle de Zahrani.

« Le président Berri nous représente nous tous, et non seulement les gens de Zahrani. Il nous représente dans la Résistance, et dans tous les défis et les grande échéances… C’est lui qui est garant de notre unité nationale,.., et de nos frontières terrestres et maritimes », a-t-il affirmé.

Et de conclure son discours : «  notre message à l’ennemi : nous sommes capables d’affronter tes menaces, nous n’accepterons jamais que notre dignité soit bafouée. Nous sommes les gens de cette terre. Personne ne pourra nous en arracher ».

Les idées principales du discours

Ce festival a un objectif Claire: le soutien populaire et politique de la liste Espoir et fidélité  dans les deux casas Tyr et Zahrani

Je vais aborder 3 sujets : la résistance, les problèmes du pays, et les listes de vote

Nous nous rencontrons dans la ville de Tyr, la ville de sayed Charafeddine et de l’imam Moussa Sadr ,.., celle qui a été le théâtre du lancement de son mouvement, la ville qui a accueilli notre commandant sayed Abbas Moussaoui…

C’est la  ville de la cohabitation entre chrétiens et musulmans, entre sunnites et chiites et a qui toujours conjuré la fitna quand bien même elle sévissait dans les autres régions…

C’est la ville qui a ouvert ses portes aux réfugiés palestiniens venus du nord de la Palestine occupée et qui vivent toujours aujourd’hui dans ses camps…

C’est la ville qui a su résister à l’occupation et où ont eu lieu les premières opérations martyres, réalisées par les jeunes du mouvement Amal et Hezbollah, à commencer par le martyr Ahmad Qassir qui a infligé la première humiliation à Israël en détruisant son quartier général à Tyr…Puis celle de Hassan Qassir , et autres combattants martyrs , ailleurs du sud entier  et qui ont imposé le retrait aux Israéliens sans conditions préalables.

(…)

La guerre de 1996

Aujourd’hui, nous avons en mémoire le souvenir de l‘offensive d’avril 1996 appelée par les Israéliens Raisins de la colère… Elle a commencé le 16 avril en bombardant le siège du Hezbollah, dans lequel se trouvait le commandant militaire haj Moustafa Badreddine mais il a échappé bel a cette tentative d’assassinat et a mené cette bataille avec les autres chefs et combattants de la Résistance…

Durant cette offensive qui a duré  16 jours, les Israéliens ont bombardé les civils jusque dans la ville de Baalbek : il y a eu le massacre de Qana puis celui de l’ambulance, et celui de Souhmor et autres

Face à la résistance farouche des combattants, et à la résistance politique en parallèle, sans oublier le fait d’avoir bombardé les colonies au nord de la Palestine, l’ennemi a été contraint de stopper l’offensive à l’issue d’une intervention internationale et il y a eu l’accord d’Avril qui est un grand exploit de la résistance car il a permis d’épargner les civils, alors que dans le passé les Israéliens ne cessaient de bombarder les civils pour faire pression sur la résistance…

Ce qui a donné une grande marge pour les opérations de résistance. Et pousse un haut officier israélien à dire que l’entente d’avril 1996 avait transformé les Israéliens en un sac de boxe.

L’entente d’avril 1996 a finalement abouti  à la victoire de l’an 2000…

Cette résistance était le rêve de l’Imam Abdel Hussein Charafeddine (un éminent religieux originaire du Jabal Amel/ sud du Liban) et le projet de sayed Moussa Sadr, puis de ses fils dans le mouvement Amal et Hezbollah qui l’ont développée et transformée en une force réelle…

Le sud-Liban, le laissé-pour-compte de l’Etat

Dans l’histoire proche, qui devrait nous servir de guide pour avancer vers notre avenir, …, depuis 1948, après l’édification de l’entité usurpatrice, les bandes terroristes sionistes ne cessaient d’attaquer les régions du sud. Alors que certains au Liban pensent que les Israéliens n’ont bombardé le sud que lorsque les réfugiés et la résistance palestinienne étaient venus au Liban

Les localités libanaises, musulmanes et chrétiennes, étaient visées. Le plus grand massacre a eu lieu à Houla…

Les habitants avaient des capacités très médiocres, et n’avaient pas les moyens de défense…

L’imam Charafeddine a alors envoyé un message au président de la république libanais qui était Bchara al-Khoury dans lequel il a évoqué les dangers sécuritaires qui menaçaient les gens du sud, sans oublier les privations dont ils souffraient…

Sur le premier point, dans sa lettre il dit : « sommes-nous la catastrophe de Jabal Amaal, avec notre sang qui coule, nos frontières violées, nos enfants vivant dans la peur, nos villages détruits… Le Jabal Amel paie le tribut de sang pour tous les Libanais par ceux qui ont été crachés par les quatre coins du monde… il lui est infligé l’humiliation de la part de ceux que l’histoire ont humiliés», en allusion sans doute aux Israéliens.

Où était l’Etat ce jour-là? Le projet des habitants du Sud a toujours été de demander à l’Etat libanais d’assumer ses responsabilités, de les protéger, d’envoyer l’armée au sud pour défendre Bint Jbeil, Marjeyoune,.., mais en vain

Sans oublier les privations imposées à cette région, comme dans la Békaa et le nord du Liban , c’est à dire toutes  les régions qui ont été ajoutées au Mont Liban…

S. Moussa Sadr a poursuivi le même chemin, depuis les années 60 et jusqu’en 1975. Il a réclamé que l’armée libanaise vienne au sud, pour entrainer les gens, les armer et mener avec eux le combat … mais en vain…

Il a réclamé des abris, des chambres sécuritaires, d’assurer les moyens de subsistance et de résistance des gens…

A tous ceux qui s’en prennent aujourd’hui à la résistance,.., je dis que les habitants ont attendu longtemps l’Etat et l’armée depuis 1948 …

Une Résistance indépendante de l’Etat

Mais en 1975, l’imam Sadr a cherché l’alternative c’est-à-dire la résistance armée qui compte sur ses propres capacités et non sur l’Etat et il a fondé les factions de la résistance libanaise Amal.

Je me rappelle, à cette époque que toute notre génération avait rejoint les camps d’entrainement. C’est elle qui économisait ses quelques sous pour la financer cette résistance. Les jeunes payaient de propre poche, et ce n’était pas des fils des riches …

Je vous dis cela pour que tout le monde sache les bienfaits dans lesquels nous baignons aujourd’hui, par rapport à cette époque là…

Avec l’invasion en 1982, la résistance s’est développée jusqu’en l’an 2000 et l’Etat a toujours été  absent…

Il y a à un certain moment un débat s’il fallait qu’il soit au sud ; mais c’est après 2006, c’est devenu une demande internationale…

Dans l’accord de mai 1984 avec Israël, avant qu’il ne soit avorté,  la participation de l’armée avait été sévèrement circoncise …

Depuis le début, notre but a été que l’Etat assume ses responsabilités de défense des vies et des biens, mais c’est l’Etat qui n’a pas voulu, et c’est lui qui devrait être blâmé et non ceux qui ont acheté avec le peu d’argent qu’ils avaient des armes pour se défendre…

Et maintenant on parle de la résistance comme si c’était un crime…

Notre crime a été de porter les armes pour nous défendre lorsque l’Etat était absent et nous n’avions pas  d’autres choix…

L’alternative était la mort, de voir les colonies israéliennes construites dans le sud et l’occupation…

La résistance, une réelle puissance

Cette résistance est devenue une réelle puissance que les ennemis appréhendent et prend en compte loin des discours pompeux, depuis les offensives de 1993 et de 1996 et la guerre de Juillet, l’ennemi sait bien à qui il a affaire…

Aujourd’hui, je dis à l’imam Charafeddine que l’humiliation n’est plus jamais du ressort de Jabal Amel

Je dis à l’imam Moussa Sadr que la résistance que tu as créée et lancée, pour laquelle tu achetais de ton propre argent et celui des pauvres  pour combattre l’armée invincible (israélienne, ndlr)  détient les possibilités, des capacités, des hommes, des technologies, des missiles qui peuvent frapper toute cible chez l’entité sioniste…

Ces victoires sont le fruit de vos sacrifices, de vos martyrs, des blesses et mutilés de guerre, des détenus,  et de votre persévérance sur votre terre…

Il n’est pas question que son peuple y renonce ou lui tourne le dos. Que le monde entier le sache !

Notre résistance n’est pas à vendre, elle signifie notre existence, notre survie. Elle est le socle de notre persévérance et le signe notre fierté…

Et c’est ce qui sera vu le 6 mai prochain, lorsque les gens du sud viendront voter pour la liste Espoir et la fidélité…

Ce jour-là, votre vote dans les urnes sera un message pour les Libanais et le monde entier que nous dans les deux cazas Tyr et Zharani et dans le sud entier, nous n’abandonnerons jamais la résistance

La deuxième partie : les problèmes du pays

Durant les deux dernières décennies, depuis 1992, il y a eu comme un sorte de compromis : des forces s’occupent de la résistance et qui défendent le pays, tandis que d’autres s’occupe de son économie et ses finances

Ce ne fut pas le fruit d’un accord,  mais opérationnellement cela était le cas.

Les forces qui se sont consacrées à la résistance peuvent aujourd’hui dire voilà, ce sont nos exploits : la libération de nos terres, depuis la Békaa de l’ouest, en passant par Rachaya, et le sud tout entier,..,  ainsi que la libération de nos prisonniers dans les geôles israéliennes, sans oublier que nous avons imposé l’équation de dissuasion avec l’ennemi. Ce qui a fourni un climat de sécurité à tous les Libanais, depuis 12 années.

Dans l’histoire de Jabal Amel, jamais une époque n’a été aussi sure que ces 12 dernières années, avec le sentiment de fierté qu’elle procure…Et ce malgré tout ce que l’on nous faisait dans le dos…

Quels sont vos exploits

Et vous le courant du Futur, quel sont vos exploits dans le ressort économique ?

Aujourd’hui, le Liban fait face à un problème crucial : 80 millions dollars de dettes, les deux secteurs agricole et industriel sont paralysés, l’infrastructure sur laquelle des milliards ont été dépensés n’est pas à la hauteur… quels sont vos exploits économiques ?

Je dis ceci non pas pour embarrasser et pour susciter la controverse mais pour assumer nos responsabilités…

Parce que nous avons proposé de prêter attention à la situation économique, on accuse le Hezbollah de vouloir s’accaparer ce dossier, ce qui n’est pas vrai…

L’expérience montre que cette équipe a essuyé un grand revers dans ce dossier économique…

Nous réclamons que le prochain gouvernement présente un dossier économique complet et de travailler au pièce par pièce… nous exigeons la formation d’un ministère de planification…

Pourquoi vous insistez pour soumettre à la discussion la stratégie de défense du Liban et n’acceptez pas de discuter sa stratégie économique ? Pourquoi ne pas présenter un plan clair faute de quoi le pays va droit vers le gouffre ?

Pas d’Etat avec la corruption

Et puis la corruption qui ronge les institutions étatiques.. Dans les campagnes électorales, certains fuient les réels problèmes et affichent vouloir lutter contre l’expansion perse, ou œuvrer pour préserver l’identité arabe, de quelle identité arabe parlez-vous. Vous vous  moquez du monde, la dernière rencontre d  Ligne arabe est passée inapercue…

Un Etat ne peut avancer ni perdurer avec de la corruption. Il faut prendre des décisions fermes pour le combattre et il faut passer à l’exécution sans tarder. On n’a pas besoin de dialogue là-dessus, mais de décision… Faute de quoi, Le Liban va droit vers l’effondrement

Troisième sujet : la question confessionnelle

Et puis il y a un autre problème. Nous savons que notre système est confessionnel, et nous ne voulons pas entrer dans la controverse sur la nécessité de son élimination …

Nous avons un problème que les Libanais affrontent et exige qu’on en discute sérieusement…

Tout dans le pays devient confessionnel. Dans le passé, c’était les trois plus hautes fonctions de l’Etat : la présidence, le Premier ministre et et chef du parlement…

Aujourd’hui, cela s’est propagé vers toute la fonction publique.

Pas seulement. Mêmes nos ressources hydrauliques sont soumises aux critères confessionnels… chaque communauté a son fleuve. Le fleuve Litani est par exemple considéré être celui des chiites, alors qu’il traverse la moitié du Liban..

Il en sera de même pour l’hydrocarbure lorsqu’il sera extrait ; il sera partagé entre les communautés

Il s’est avéré même que l’exploration du pétrole sur terre a été abandonnée parce qu’il se trouve dans certaines zones d’une certaine communauté…

Rappelez-vous les déchets étaient devenus une question confessionnelle, lors des rencontres ministérielles et dans les médias, on laissait entendre que chaque communauté se doit de s’occuper de ses propres déchets…

Il n’y a plus de symbiose nationale

L’agriculture, et l’industrie sont-elles aussi des questions confessionnelles ?

Ceci ne nous est pas imposé par les USA, ni par les Etats arabes, ni par Israël, ceci est le travail de nos dirigeants qui n’ont pas de projet national et ne peuvent édifier leur leadership que sur la base communautaire et rien d’autre…

(…)

Nous pouvons le faire, le Liban est le pays qui sait le mieux arrondir les angles. Si nous continuons comme ça, les institutions vont s’effondrer…

Dernière recommandation pour ceux qui préparent leur discours électoraux : après le 6 mai, il y aura le 7 mai, au lendemain du scrutin legislatif, il faudra se mettre d’accord. Personne ne peut gouverner le pays seul. Il faudra trouver des compromis…

Pourquoi la Liste Espoir et Fidélité

Je m’adresse aux frères et sœurs du Hezbollah dans le caza de Zahrani.

Pour les candidatures dans tous le Liban, notre expérience a été celle de l’alliance entre le Hezbollah et Amal… dans certains cas, il n’y a pas de candidat du Hezbollah et c’est celui de Amal qui nous représente et le contraire est vrai.

Les candidats du Hezbollah à Zahrani sont ceux du mouvement Amal, à leur tête notre grand frère le chef du Parlement Nabih Berri. Il nous représente tous, dans la résistance, dans les grands défis et les grandes échéances

Comme nous lui avons accordé toute notre confiance dans la résistance en 2006 et sur nos frontières terrestres et maritimes

Aujourd’hui, je dis que le président Berri est garant sur le plan intérieur et national

Ses capacités à rassembler les Libanais en désaccord autour de la table de dialogue en 2006 a sauvé le pays d’une grande zizanie…

Lorsque vous irez voter, soyez les plus nombreux possibles : ce sera un message pour la cohabitation, d’unité d’espoir et de fidélité…

Notre message le 6 mai  à l’ennemi : nous sommes capables d’affronter tes menaces, nous n’accepterons jamais que notre dignité soit bafouée. Nous sommes les gens de cette terre. Personne ne pourra nous en arracher

Lecture complémentaire:

Hezbollah son histoire de linterieur naim qassem

Résistance politique au Moyen-Orient: Recentrage des priorités suite à la déclaration de Donnie « mains d’enfants » sur Jérusalem…

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Discours de H Nasrallah:  Israéliens et Etats-Uniens plus préoccupés que jamais… Le Hezbollah est de retour !

 

Al Manar

 

15 décembre 2017

 

Source: http://french.almanar.com.lb/699059

 

Le dernier discours du secrétaire général du Hezbollah a de quoi inquiéter aussi bien les dirigeants israéliens qu’Américains, sous oublier leurs alliés arabes, trempés dans la normalisation.

Il ressuscite une rhétorique que le Hezbollah  avait  mise en demeure pendant de longues années. Voire depuis la dernière guerre avec Israël de 2006.

Haut et fort, sayed Hassan Nasrallah y a exprimé l’attachement inaliénable du Hezbollah à la cause palestinienne, à Jérusalem al-Quds et son entière disposition à lutter pour elle.

Les stratèges de Herzlia ne s’y détrompent pas d’ailleurs.

Pour eux, sayed Nasrallah a « mis fin à tous les plans américains et saoudiens destinés à paralyser l’action du Hezbollah via la manœuvre avec le Premier ministre Saad Hariri »

Ayant été contraint à la démission par Riyad, celui-ci a stipulé pour qu’il se désiste que le Hezbollah admette de se démarquer des crises de la région.

Or, au lendemain de la décision du président américain de déclarer al-Quds comme capitale d’Israël, M. Hariri n’a pu qu’exprimer son entière désapprobation.

Il était d’ailleurs en phase avec les réactions qui ont émané de nombreux dirigeants sunnites au Liban, à leur tête le mufti de la république cheikh Dariane ; sans oublier les positions aussi solidaires exprimées par le président libanais et le ministre des Affaires étrangères.

Pas de distanciation sur al-Quds, avait justement diagnostiqué sayed Nasrallah, dans son discours

Tout le concept, destiné à  mettre le Hezbollah hors d’état de nuire, pour Israël, est tombé à l’eau.

« C’est une coup qui est infligé à nos plans communs avec la famille de Saoud au Liban. Il est presque décisif », ont estimé les stratèges israéliens, selon lesquels il ne reste plus à Israël que de réactiver leurs services des renseignements, de concert avec ceux des Américains, des Saoudiens et des autres pays du Golfe pour déstabiliser le Liban. Bien entendu, la liquidation du numéro un du Hezbollah figurant en tête.

La situation est d’autant plus grave pour eux que la décision américaine a soulevé un tollé de protestations dans tout le monde arabo-islamique et à l’échelle mondiale.

L’ampleur de la riposte semble avoir été sous-estimée par les meneurs de jeu israéliens et américains, lesquels devaient croire que les années de haines intercommunautaires attisées entre sunnites et chiites surtout, par les conflits syrien et irakien durant ces dernières années, étaient suffisantes pour l’étouffer dans l’œuf. Ils doivent être bien déçus

Plus encore, les experts israéliens s’attendent à ce que les derniers évènements aient un impact sur le processus de normalisation avec l’entité sioniste accéléré par les régimes arabes.  L’un d’entre eux a même prévu un conflit sanguinaire au sein de la dynastie saoudienne.

Signe de préoccupation accrue, les tractations entre des hauts-fonctionnaires du département des affaires étrangères, à leur tête  Eliot Abrahms, avec leurs homologues  israéliens ont repris de nouveau.

Deux choses les inquiètent le plus.

La première étant l’appel lancé par sayed Nasrallah aux factions de la résistance dans la région afin de mettre au point une stratégie d’action commune en vu d’un programme de libération.

La seconde étant le soutien iranien qui s’est illustré récemment par les contacts entrepris par le chef de l’Unité al-Quds des gardiens de la révolution islamique en Iran, le réputé général Qassem Suleimani, avec les chefs des factions de la résistance palestinienne.

Les stratèges américains et israéliens sont d’accord pour déduire que le chef du Hezbollah a réalisé des acquis importants pour la résistance. D’aucuns parlent d’un renversement de la table.

Depuis sa création, le Hezbollah parait plus que jamais comme une force capable de faire preuve de capacité à diriger un mouvement de résistance régional unifié.

Opérationnellement, il s’est de nouveau  impliqué dans la bataille de libération de la Palestine, après avoir longtemps concentré son discours sur les objectifs de défense du Liban, pui sur la lutte contre les mouvement terroristes takfiristes.

Leur hantise semble se concrétiser. Le Hezbollah qui combat Israël est de retour !

(Avec Bassam Abou Chrif, Al-Akhbar)