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Au-delà du cirque de l’échiquier géopolitique, observer la partie d’échecs en 3D jouée par l’oligarchie. La Chine, le Quartet, la prochaine grande guerre et la dictature technotronique(James Corbett)

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La Chine, le quartet et la prochaine “grande” guerre

 

James Corbett

 

22 mars 2021

 

url de l’article original:
https://www.minds.com/CorbettReport/blog/china-the-quad-and-the-next-great-war-1220573117012619264

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Le décor est maintenant planté pour la prochaine grande guerre sur le soi-disant “grand échiquier”.

Toux ceux qui ont payé attention au développement de la géopolitique mondiale ces dernières années savent maintenant que l’empire américain (Etats-Unis, Royaume-Uni, Israël, les alliés des 5 yeux, l’OTAN et ses alliées et vassaux régionaux) se prépare à l’affrontement contre la Chine et l’axe du mal (Chine, Russie, Iran, Corée du Nord et tout état qui offre une résistance à l’empire anglo-américain), pour le contrôle planétaire au XXIème siècle.

Et, comme les lecteurs de cette colonne sont uniquement préparés à comprendre, tout ce conflit à venir fait partie d’une partie d’échecs en 3 dimension (3D), partie qui se joue bien au-dessus de l’échiquier à 2 dimensions (2D) des états-nations sur lequel on nous demande de nous focaliser.

Mais cette partie d’échecs en 2D qui se déroule fait partie du schéma problème-réaction-solution que les joueurs d’échecs 3D utilisent pour mettre en place leur agenda. Aujourd’hui donc examinons les derniers mouvements sur le grand échiquier et voyons ce qu’ils révèlent au sujet des plans mondialistes pour le contrôle total.

Vous vous rappelez il y a 5 ans quand tout le monde parlait du plan quinquénal chinois ? Devinez ? Le temps est déjà venu pour un nouveau plan quinquénal ! Incroyable comme une demie-décennie passe vite hein ?

Comme vous le savez sans doute, le Parti Communiste Chinois (PCC) vient juste de bâcher la 4ème session de son 13ème Congrès National Populaire au Grand Palace du Peuple à Pékin ; et comme vous le savez chers lecteurs informés, cela veut dire que les communications chinoises (ComChin) viennent juste de donner leur prochain plan quinquénal. Avez-vous votre copie ?

Il y a au moins quatre catégories toutes chaudes à décortiquer sur ce que ce nouveau plan quinquénal implique.

Il y a ces vues des perroquets partisans du mensonge Mockingbird (NdT: allusion au programme de contrôle médiatique de la CIA) de la presse contrôlée de l’establishment qui essaient de lire les feuilles de thé pour dégoter les faiblesses et les vulnérabilités de la nouvelle menace rouge. Observez, par exemple, le magazine Foreign Policy clamant que le plan démontre un “manque d’ambition” de Pékin ou le doigt accusateur du magazine “the Economist” au sujet du manque d’enthousiasme de la Chine dans ses efforts de réduction d’émission de carbone ou l’avertissement du CFR sur “l’importance grandissante de protéger la Chine des vulnérabilités extérieures en atteignant l’auto-suffisance en matières de science et de technologie.”

Il y a les vues des médias chinois contrôlés par l’état comme Xinhuanet et son observation calme et mesurée sur le passage du plan “démontrant l’unité du leadership du parti, la position du peuple comme maître du pays et un gouvernement fondé sur la loi.” exemple typique.

Il y a les vues des publications variées de l’industrie qui focalisent sur ce que le plan veut dire pour ceux qui cherchent à piéger le marché interne chinois et ce que  la dynamique chinoise veut dire pour ce secteur. Ainsi, PitchBook se concentre sur les efforts de la China à draguer le capital étranger en relâchant certaines restrictions dans certaines industries, Nature focalise sur la décision de la Chine de se concentrer sur la création “d’une force de recherche stratégique pour la nation” et Power Technology plonge dans les implications qu’aura le plan quinquénal dans le secteur énergétique.

Et puis, il y a les quasi-indépendants médias qui, en recherchant à combattre le narratif des médias dominants de l’establishment, servent pratiquement de haut-parleur aux ComChin et à ses points de vue. Prenez Pepe Escobar par exemple dont le dernier article : The Shape Of Things To Come In China commence par rapporter les détails du plan quinquénal et se termine en ode au système communiste chinois de la tyrannie technocratique, affirmant haut et fort que “la confiance de l’opinion publique dans le leadership de Pékin demeure très solide” et que le système des ComChin “est comme une mixture sophistiquée de marxisme internationaliste et de confusianisme (privilégiant l’harmonie et détestant le conflit) : le cadre pour “une communauté ayant un futur partagé avec l’humanité.

Ce à quoi servent toutes ces perspectives au final est de renforcer le narratif central de la nouvelle guerre froide, c’est à dire que la montée de la Chine est une menace pour le monde occidental et son establishment. Ce narratif renforce l’impression que le jeu d’échecs en 2D est vraiment l’affaire importante et cela jette le public dans un état de peur duquel il sera plus enclin à demander la guerre pour combattre cette vile menace plutôt que de chercher à comprendre la nature et les origines de cette menace.

Ceci est très utile pour les joueurs affairés au jeu d’échecs à 3D, parce que cela joue tout à fait dans le sens de leur dialectique de contrôle, à savoir…

La réaction: l’avènement du Quartet

Comme Newton nous l’a si bien enseigné, pour toute action il y a une réaction égale opposée. Ainsi, une fois que nous sommes conditionnés à croire en la montée de la nouvelle menace rouge, nous sommes simultanément préparés à attendre une réaction de l’occident.

Ainsi, lorsque les Japonais lisent les manchettes de journaux au sujet de la menace navale chinoise sur les îles inhabitées de Senakaku en Mer de Chine méridionale et que es Australiens lisent au sujet de leur gouvernement menacé par les ChinCom et les Indiens lisent que les Chinois infiltrent cybernétiquement leurs réseaux d’infrastructure et que les Américains lisent les dernières aventures du croquemitaine chinois (l’histoire d’horreur du jour : La Chine arrive en Amérique du Sud !), cela paraît tout à fait naturel que nos vaillants leaders politiques veulent faire quelque chose pour contre-carrer le nouveau péril jaune.

Et bien n’ayez crainte cher citoyen apeuré, vos leaders sont bien en action. Ils forment le Quartet !

Non, le Quartet n’est pas une nouvelle équipe de superhéros de chez la bande à Marvel, c’est le nom “in” pour l’alliance Japon/USA/Australie/Inde qui cherche à garder sous contrôle la menace chinoise. Le Quartet anciennement connu sous le vocable de Quadrilateral Security Dialogue, fut d’abord proposé lorsque le premier ministre nippon Shinzo Abe était en fonction en 2007, mais ne fut activé que sous l’administration Trump et la poussée sur la sécurité indo-pacifique du ministre des AE yankee, ex-patron de la CIA, Mike Pompeo.

Comme toute chose importante pour les joueurs d’échecs en 3D, la transition du Quartet de l’époque Trump à celui de l’ère Biden s’est faite sans bavure. Le ministre des AE de Trump Mike “menteur, tricheur, voleur” Pompeo a appelé en octobre de l’an dernier à ce que le Quartet devienne “l’OTAN de l’Asie”, ce qui est devenu l’appel de Biden au sommet des leaders de ce Quartet ce mois-ci comme si rien ne s’était passé dans les mois qui se sont écoulés.

Le fait que l’équipe Coca Cola et l’équipe Pepsi Cola travaillent de concert dans la même convergence de politique étrangère est rien moins que stupéfiant pour ceux qui sont coincés à regarder en boucle l’échiquier 2D, mais depuis la perspective de l’échiquier 3D, cette continuité de l’agenda est révélateur. Cela démontre que le narratif de la Chine croquemitaine est très important pour ceux qui pilotent l’agenda. Quelque soit la version de Cola au pouvoir, il est important que le public perçoive la Chine comme l’Ennemi qui se doit d’être confronté par les bons. Donc, le Quartet va de l’avant.

Comme je l’ai démontré en long, en large et en travers auparavant, ce n’est pas que les ComChin et leurs amis de “l’axe du mal” soient en fait les bons de l’histoire mais incompris ; mais que la menace ComChin dans sa totalité a été précisément et délibérément construite au cours de plusieurs décennies par des transferts de fonds, des accords bancaires, des investissements, des “fuites” de technologie militaire et bien sûr la délocalisation des industries occidentales vers la Chine et ce depuis un bon moment. Juste comme l’a démontré le Pr. Antony Sutton lors de la guerre froide 1.0, la nouvelle menace rouge de cette guerre froide 2.0 est de la même manière un tigre de papier construit par les mêmes pilotes de la partie d’échecs 3D et pour la même raison : préparer le public à “l’inévitable solution”.

Solution : La guerre

Comme je l’ai souvent observé, vous n’avez pas besoin d’une boule de cristal pour voir où tout cela mène : à la guerre.

Oui, nous savons que nous sommes dans la phase préparatrice d’une confrontation directe dès maintenant. Les pièces sont pas à pas mises en place, le narratif se forme et les pions du jeu de guerre (vous et moi) sont avertis du pourquoi nous allons devoir nous battre et mourir, pour la gloire de notre petit carré sur le grand échiquier.

Mais ceci est un faux narratif. En réalité, il y a une guerre qui a pris place et ce n’est pas celle entre la Chine et les Etats-Unis. C’est la guerre qui fait rage entre la soi-disante “superclasse” auto-désignée, celle qui survole le système des états-nations et le quidam moyen du monde.

L’objectif final n’est pas de détruire l’empire américain ni le système communiste d’état chinois, mais de faire fusionner ces deux systèmes en une résultante qui sera le pire des deux mondes, une tyrannie technocratique (NdT: ce que nous appelons la dictature technotronique…) qui verra le plus petit nombre diriger et opprimer le plus grand nombre. Ceci correspond en quelque sorte à tout ce que nous avons averti qu’il se passerait ici sur le Corbett Report.com ces 14 dernières années (NdT: et sur R71 ces 11 dernières années…), alors soit vous le capter maintenant ou pas. Mais si vous ne le capter pas, cette explication pourrait être la plus facile pour comprendre le concept.

Si vous comprenez ce de quoi il retourne, alors je pense qu’il est impératif que nous prenions la ferme décision maintenant de ne pas être entraînés et balayés par l’hystérie guerrière qui va se déchaîner sur les populations dans les prochaines années. Nous ne pouvons pas contrôler nous mêmes le jeu d’échecs 2D, mais nous pouvons au moins contrôler quel rôle nous jouerons dans ce jeu et pouvons refuser de jouer ce rôle de pions obéissants du système qu’on veut nous faire jouer.

Au bout du compte, le Marcel / Zhou de base des rues de Shanghaï n’est en aucun cas notre ennemi mortel. La véritable menace sur nos vies et notre mode d’existence vient de ces supposés leaders menteurs et corrupteurs qui nous ont menti sur le 11 septembre et sur la “guerre contre le terrorisme” et sur les armes de destruction massive (prétexte à l’invasion de l’Irak en 2003), sur la crise économique de 2008 et sur les guerres en Libye, en Syrie et au Yémen ainsi que pour ce COVID-19[84] et sur pratiquement tout ce qui a une importance.

Les politiciens et les grandes gueules des médias de l’establishment œuvrent pour leurs maîtres de l’oligarchie dominante et gouvernante, les joueurs de cette partie d’échecs 3D, qui manipulent le jeu pour leur bénéfice, ils sont maintenant en train d’essayer de manipuler le public dans une hystérie collective au sujet de la “menace croissante” chinoise alors même qu’ils sont en train de mettre en place le système de contrôle chinois, les confinements, les reconnaissances faciales et leurs logiciels et le système de crédit social de gestion de la société, dans les pays occidentaux.

Alors, allez-vous vous laisser berner et embarquer ?…

= = =

Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

+

4 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

Dans l’ombre du G20 de Pékin, le couple Chine-Israël pour la valse à plein temps du Nouvel Ordre Mondial…

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« Aux alentours de l’année 2000, la Chine communiste sera une ‘super-puissance’ construite par la technologie et la technique américaine. »
~ Antony C. Sutton, 1984 ~

« Durant la seconde guerre mondiale, ‘Yale in China’ fut essentiellement un instrument utilisé par l’establishment américain et son Bureau des Services Stratégiques (OSS, qui devint la CIA par la suite) pour installer les maoïstes au pouvoir. »

« Yale in China fut géré par l’agent de l’OSS  Reuben Holden, le mari de la cousine de George Herbert Bush, aussi membre de la secte Skull and Bones. Les maoïstes ont fait de la Chine le plus gros producteur d’opium au monde. »

=*=

« Chaque partie du monde aura une spécialité et deviendra ainsi inter-dépendante. Les Etats-Unis demeureront un centre agricole, de haute technologie, de communications et d’éducation, mais l’industrie lourde sera délocalisée. »
~ Dr Richard Day directeur de la Planned Parenthood de Rockefeller, le 20 mars 1969 ~

 

Le duo complice Chine et Israel dominera le monde avec les USA




 

Source anonyme

 

4 septembre 2026

 

En 2016, La Chine vend des drônes intelligents tueurs à l’Arabie Saoudite :

« La Chine et l’Arabie saoudite ont signé un accord sur la vente des drones chinois Wing Loong, au grand dam de Washington.
Selon le quotidien chinois Global Times, le royaume saoudien est devenu le premier pays arabe à obtenir ce type de drone, développé par la société chinoise Chengdu Aircraft Industry Group.
Le journal arabe Al-Watan souligne que ce type de drone peut transporter deux missiles air-sol, et que c’est un outil efficace pour le renseignement et pour la surveillance.
Le site Quwa attire l’attention sur le fait que le Wing Loong (Pterodactyl selon la classification US) est doté d’armes intelligentes, en particulier, capables de transporter des missiles et des bombes guidées par laser. »

En savoir plus: https://fr.sputniknews.com/defense/201609021027586826-arabie-saoudite-drones-chinois/




La Chine s’est forcée une place parmi les rois du monde en investissant massivement dans la Super Haute Technologie en Israel depuis 2012, l’année du Dragon et en surpassant même les investissements des USA depuis cette année.

article publié en 2014 :

«  la Chine investit plus depuis 2 ans en Israel que les USA »

http://www.algemeiner.com/2014/10/14/china-investment-in-israel-said-surpassing-u-s-but-some-worry-about-strategic-interests/

Donc 2 ans, avant 2014, soit depuis 2012, les investissements de la Chine en Israel étaient déjà plus grands que ceux des USA.
La Chine signe son alliance avec Israel l’année du Dragon en 2012, le 21 février ( et non ce n’est pas le 21 décembre!), le signe astrologique le plus puissant.

Citation : 

«Elle pense que la coopération sino-israélienne portera plus ses friots et aura du succès dans l’année du dragon.”

http://il.china-embassy.org/eng/zygx/kjjl/t909220.htm

C’est d’ailleurs pour cela que les sociétés secrètes en Chine, sont s’appellent toutes Dragons : société des Dragons Blancs, société des Dragons Rouges, société des Dragons Noirs, etc.

Citation : 
« Les PDG de l’industrie des télécom, ainsi que des entreprises d’investissements à risque et d’entreprises hi-tech globales se sont rassemblés et ont discuté de problèmes communs au sujet des télécommunications, de la haute technologie et des marchees. Ce fut la première fois que l’ambassadeur chinois fut invité et conduisit des “pourparlers face à face” au sujet de la Chine. La salle de réunion était pleine, plus de 200 leaders israéliens du mondes des affaires et de l’industrie étaient présents. Ils ont eu une riche discussion sur des sujets d’intérêts généraux du secteur israélien de l’indistrie et des affaires, comme par exemple “la compréhension et l’évaluation de l’ambassadeur de Chine en Israël”, “les relations sino-israéliennes passées, présentes et futures”, “les similarités entre le peuple chinois et le peuple juif”

http://il.china-embassy.org/eng/zygx/kjjl/t909220.htm

“Un bon crédit est crucial parce que le peuple chinois a une bonne mémoire à l’instar du peuple juif.”

http://il.china-embassy.org/eng/zygx/kjjl/t909220.htm

”Je pense qu’Israël pourrait attirer plus d’investissements chinois, d’hommes d’affaire, de touristes et d’étudiants”, a dit l’ambassadeur chinois Gao.

http://il.china-embassy.org/eng/zygx/kjjl/t909220.htm

Israel a choisi la Chine, car c’est un des pays permanents au conseil de sécurité à l’ONU ce sera d’ailleurs bientôt le seul à l’être, puisque le seul à avoir un droit de veto à l’ONU, tandis que les autres perdront leurs individualités dans les associations de nations, appelés « régions »

citation : “L’ambassadeur Gao a insisté sur ce que la Chine, en tant que membre permanent du CS de l’ONU, qu’Israël possède beaucoup d’opportunités en Chine. Les entreprises israéliennes sont connues pour leur haute-tecnhnologie et leur inovation, tandis que les entreprises chinoises jouissent d’un énorme marché et de riches ressources humaines bien éduquées. Les entreprises israéliennes ont bien des opportunités et un riche futur avec la Chine avec des avantages en complémentarité et une plus forte collaboration entre Israël et les entreprises chinoises.”

http://il.china-embassy.org/eng/zygx/kjjl/t909220.htm

Les USA et la Chine sont donc les 2 plus grands investisseurs d’Israel et à bénéficier de sa technologie.
La Chine veut utiliser Israel pour vaincre l’hégémonie des USA
: “Les Etats-Unis accusent Israël de partager la technologie américaine des missiles “Patriot” avec la Chine en violation des accords américano-israéliens interdisant une telle diversion.” Malgré les rapports précédents, la franchise de l’évaluation de la CIA a totalement surpris les spévialistes du Congrès et apparaît refléter une forte préoccupation au sein des experts en renseignement américains que la Chine cherche à utiliser indirectement Israël pour obtenie une technologie que les Etats-Unis et d’autres nations occidentales ont refusé de vendre à la Chine.” (Note de R71: Tout çà pour quoi ?… La technologie des missiles “patriot” américains est complètement dépassée. Elle fait partie du système du “dôme de fer” israélien qui est supposé arrêté toute attaque de missile contre l’état sioniste, mais qui est incapable de détruire des roquettes et missiles de 1ère et seconde générations en possession du Hamas et du Hezbollah…)

http://www.nytimes.com/1993/10/12/world/israel-selling-china-military-technology-cia-chief-asserts.html

La Chine a créé un centre de recherche scientifique de robots en Israel de 20 millions de dollars en 2015.

En résumé, La Chine investit sans cesse des millions en Israel, Israel, invente et crée la High Tech (robots soldats, robots policiers, robots d’usine, ville intelligente, logiciels d’espionnage, mobiles) , et ensuite la Chine copie la High Tech d’Israel et la reproduit en masse.


Ainsi Le Duo de choc Israel-Chine gouverne le monde.

Le premier “Sommet de Technologie, d’inovation et d’investissement Chine-Israël” s’est déroulé à Pékin du 4 au 6 janvier 2016. Le sommet avait pour thème des zones différentes avec des délégués représentant des entreprises pilotes dans les domaines des villes intelligentes, de l’internet, de la téléphonie mobile, de la robotique et bien plus. Des pontes exécutifs et décideurs des entreprises haute-technologie israéliennes ont participé aux côtés de maisons d’investissement chinoises très connues, d’investisseurs privés et de conglomérats, tous recherchant des opportunités de partenariat.

http://itrade.gov.il/hongkong/2015/10/29/invitation-the-first-china-israel-technology-innovation-and-investment-summit-4th-6th-jan-2016-in-beijing-china/

Li Ka-Shing l’homme le plus riche d’Asie et de Chine investit des millions dans les instituts de recherche d’informatiques, de robotique, et de sciences d’Israel et crée des programmes communs entre la Chine et Israel pour inviter les industries de technologie d’Israel à faire leurs recherches en Chine et à accroître la puissance de technologie de la Chine.
Pour le milliardaire chinois Li Ka Shing la collaboration de la Chine et Israel est indispensable et leur permet de former un couple imbattable et de défier toute concurrence:

« Cette collaboration combines la start-up nation (Israel) avec la nation d’opportunités sans fin (la copy-cat nation la Chine) » déclare Li Ka Shing

Source:

http://www.bloomberg.com/news/articles/2013-09-29/billionaire-li-ka-shing-to-fund-israel-china-academic-venture

Les entreprises China Vanke, Siasun, Guangzhou Funds, vont créer SIRI Robotics R&D Center en Israël. Le président du Conseil Economique National et de la Task Force Israel-Chine, le professeur Eugene Kandel, a commenté plus tôt cette année à la conférence de coopération Chine-Israël:

“Le développement de relations de commerce, de recherche et de développement ainsi que des investisseemnts communs bilatéraux contribueront à la croissance économique des deux pays. Des liens entre Israël et la Chine, leurs entreprises, encouragés et soutenus par les deux gouvernements, est d’une importance décisive pour Israël à une époque où l’économie mondiale dans sa totalité est en train de bouger vers l’Est.

En septembre, les deux pays ont signé un accord pour établir le Sino-Israeli Robotics Institute (SIRI), la pièce centrale d’un nouveau parc industriel de 2 milliard de dollars à Guangzhou, qui sera dédié à amener à la vie la recherche en robotique faite par les chercheurs isréliens et chinois, le but de cet évènement étant d’établir un centre Chinese Robotics R&D en Israël au moyen d’un très important investissement de 20 millions de dollars.

La Chine est la 4ème cible d’exportation d’Israël au monde et sa plus importante en Asie. Sous les nouveaux accords signés la semaine dernière, la technologie et les robots seront développés et prefectionnés par des chercheurs israéliens et chinois en Israël et seront produits en masse en Chine.

“Cet accord est une grande première pour l’industrie de la robotique israélienne”, a dit le professeur Zvi Shiller, président de l’Israeli Robotics Association. “Le lien direct qui s’ouvre et ouvre le marché chinois au travers de SIRI et de R&D investment par des entreprises importantes chinoises, vont renforcer la position d’Israël en tant que leader mondial dans l’industrie de la robotique.”

http://www.exithub.com/china-vanke-siasun-guangzhou-funds-to-create-siri-robotics-rd-center-in-israel/

Li Ka Shing investit 130 millions pour permettre à Israel d’ installer un institut de recherche scientifique dans sa province natale de Guangdong en partenariat avec l’Université Shantou en Chine.

http://www.scmp.com/news/hong-kong/article/1320951/li-ka-shing-bets-israeli-science-institute-build-new-technology

La CIA dit que la Chine a acquis de la haute technologie militaire d’Israël sur des programmes d’avions de combat, de missiles air-air et de chars d’assaut. L’agence a dit que la vente de la technologie militaire israélienne à la Chine “porte sur plusieurs milliards de dollars.”

Israël a continué de partager sa technologie militaire avec les Chinois. “Bâtissant sur une longue histoire de proches relations dans l’industrie de la défense, incluant une aide sur la prochaine génération d’avions de combat chinois, de missiles air-air et de programmes de chars d’assaut ainsi que l’établissement de relations diplomatiques entre les deux pays en 1992, la Chine et Israël apparaissent avancer dans la formalisation et le développement de leur coopération technique militaire,” a dit Mr Woolsey.

Expliquant son évaluation, l’agence a noté que Pékin et Tel Aviv ont récemment signé un accord de coopération de partage technologique dans un certain nombre de domaines, incluant l’électronique et les programmes spatiaux. Le premier ministre israélien Yitzak Rabin a visité Pékin aujourd’hui pour discuter de plus larges relations entre la Chine et Israël. De plus, un nombre croissant de firmes militaires israéliennes ont aussi ouvert des bureaux en Chine pour vendre leurs produits. “Pékin espère probablement ponctionner l’expertise israélienne pour une coopération en technologie militaire, comme pour des usines de chars d’assaut et des systèmes de radar embarqués, que les Chinois auraient quelques difficultés à produire par eux-même.” A dit l’agence.

Pression à venir du Congrès des Etats-Unis:

http://www.nytimes.com/1993/10/12/world/israel-selling-china-military-technology-cia-chief-asserts.html

La Chine investit 300 millions de dollars dans les entreprises de recherche Israéliennes sur les villes intelligentes.

Le géant de la technologie chinois Kuang-Chi contrôle la technologie israélienne pour construire des villes intelligentes en Chine. Kuang-Chi, un conglomérat de la haute technologie chinoise basé à Shenzen, a récemment lancé un fond d’investissemet de 300 millions de dollars à Tel Aviv afin de ponctionner le savoir-faire du pays sur les villes intelligentes, d’après le fondateur de l’entreprise Ruopeng Liu.

“Kuang-Chi est la première entreprise chinoise de VC et d’incubateur qui utilise les capacités du marché israélien avec la vente, distribution, marketing et développement technologique en Chine”, a dit Dorian Barak, associé de la firme Indigo Global, associé de Kuang-Chi dans la vision de Liu sur Israel Based, il y a à cet égard pas mal d’entreprises israéliennes qui pouraient remplir ces fonctions.. “Nous observons la robotique, l’aéronautique et à tout ce qui peut mieux faire comprendre aux machines le comportement humain,” a dit Liu. Kuang-Chi est aussi à la recherche d’opportunités d’investissement dans le domaine de la réalité virtuelle.

Question de R71: Pour quoi faire ? Pourquoi “tout ce qui peut faire comprendre aux machines le comportement humain” ? Pour que les machines nous contrôlent ? Pour faire patrouiller les rues par des robots et drones version “Terminator” en minimisant les bavures ? Sont-ils en train de nous construire le goulag haute-technologie de demain ? Non, non. Venant de la Chine et d’Israël… ce doit sûrement être pour que les machines nous demandent, sans nous offusquer et en s’excusant de nous demander pardon, si elles peuvent faire la vaisselle sans nous déranger… Demandez aux Palestiniens, ils confirmeront sans aucun doute…

https://techcrunch.com/2016/05/09/chinese-tech-giant-kuang-chi-harnesses-israeli-tech-to-build-smart-cities-in-china/



Chemchina la plus grosse multinationale de Chine qui a acheté Syngenta le monstre équivalent de Monsanto

https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201602081021580142-chine-nourriture-syngenta/

investit en Israel :



Les Chinois ont investi 3 milliards de dollars dans des entreprises israéliennes à ce jour. Le plus gros investissement fut de 1,4 milliard pour l’acquisition de 60% de MA Industries, le plus gros fabriquant mondial de produits chimiques génériques de protection des cultures agricoles, par Chemical China (ChemChina) à la fin de 2011. “Depuis 2010, nous avons vu les premiers investissements importants chinois dans la véritable économie en Israël, dans des industries traditionnelles comme MA Industries et aussi dans le secteur de haute-technologie, dans la biotechnologie et l’agro-technologie,” a dit le ministre des finances Yuval Steinitz à l’agence de presse Reuters.

http://www.itweb.co.za/index.php?option=com_content&view=article&id=6087

Guerre impérialiste en Syrie: La nouvelle donne chinoise ?… Qu’en penser ?…

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, chine colonialisme, colonialisme, crise mondiale, guerre iran, guerre Libye, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, militantisme alternatif, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, politique et lobbyisme, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , on 31 août 2016 by Résistance 71

Présentation et information très intéressantes de Thierry Meyssan sur la nouvelle donne moyen-orientale avec la Chine entrant potentiellement dans la danse en Syrie.

Le postulat de Meyssan est que la Chine entre du côté des “bons” contre les forces de l‘empire hégémonique et belliqueux anglo-américain et son armée mercenaire pseudo-djihadiste Gladio 2.0. On peut voir la logique si on se base sur le postulat que la Chine lutte contre l’empire anglo-américain…

Sous un autre angle, on peut se demander si c’est bien le cas. En effet, la création à Shanghaï de la Banque Asiatique pour l’Investissement en Infrastructure, la BAII représente plus une coopération avec la haute finance occidentale prédatrice et mortifère, les investissements de la Chine dans des terres étrangères, dans le rachat ar son entreprise d’état China Chem du géant des OGM suisse (et britannique) Syngenta, font que l’on pourrait au contraire penser que la Chine fasse de facto partie du projet de Nouvel Ordre Mondial…

Alors la question demeure: A quel jeu joue vraiment la Chine ? Tous les doutes sont permis et il convient de poser les bonnes questions, celles qui blessent parfois… Comme celles-ci par exemple: Comment Mao est-il arrivé au pouvoir ? Quel fut le rôle de la haute finance anglo-saxonne dans l’avènement du capitalisme d’état chinois passé et actuel ? Y a t’il convergence d’intérêts entre l’élite de la haute-finance occidentale et les pontes de la nomenklatura chinoise dont les familles contrôlent l’économie du pays ?

~ Résistance 71 ~

 

La Chine et la Syrie

 

Thierry Meyssan

 

30 août 2016

 

url de l’article original:

http://www.voltairenet.org/article193078.html

 

Bien que l’on ignore ce qui a été véritablement convenu entre les armées chinoise et syrienne, l’existence d’un accord entre elles modifie à la fois le champ de bataille et l’équilibre des relations internationales. Alors que les services secrets anglo-saxons ont diffusé l’année dernière des intoxications farfelues sur ce même sujet, Thierry Meyssan établit le point des enjeux.

Bien que la visite en Syrie de l’amiral Guan Youfei (le responsable du nouveau département de la coopération militaire internationale chinoise) se soit située dans le cadre d’une prise de contact avec l’ensemble des pays de la région, elle a suscité l’inquiétude en Occident. Pour le moment, selon l’accord signé, l’Armée chinoise s’est juste engagée à former en Chine des militaires syriens du service de santé. Cependant, chacun a bien compris que cet accord cache autre chose car cela fait déjà quatre ans qu’une moitié des médecins militaires est formée en Chine. Bien que l’on ignore ce qui a été véritablement décidé, l’existence de cet accord marque un changement stratégique.

En effet, au cours des cinq dernières années, la Chine populaire s’est interdit toute forme de coopération qui puisse être interprétée par Washington comme une aide militaire. Elle a donc non seulement refusé de livrer des armes, mais aussi des matériels civils indispensables durant cette guerre, comme des détecteurs de tunnels.

Indépendamment de la très importante assistance économique de Pékin, chacun se souvient que la Russie avait identiquement conclu un accord avec la Syrie début 2012, préfigurant son assistance militaire trois ans et demi plus tard. La Chine se prépare-t-elle donc à se déployer aussi ?

Il est probable que la réponse dépendra de la rapidité du déploiement états-unien en mer de Chine et des provocations des alliés de Washington dans cette région.

L’intérêt de la Chine pour la Syrie date de l’Antiquité et du Moyen-Âge. La route de la soie traversait l’Asie centrale pour passer par Palmyre et Damas avant de bifurquer vers Tyr et Antioche. Il reste peu de choses de cette lointaine coopération commerciale, sinon la Pagode visible sur les mosaïques de la Mosquée des Omeyyades. Le président Xi a fait de la restauration de cette voie de communication (et de la création d’une seconde à travers la Sibérie et l’Europe) l’objectif principal de son mandat.

L’autre grand intérêt de Pékin est la lutte contre le Parti islamisque du Turkestan qui a rejoint al-Qaïda, puis Daesh. Il existe aujourd’hui un quartier ouïghour à Rakka et Daesh édite un journal spécialement pour ses membres.

Les membres de ce groupe se rattachent à l’Ordre des Naqchbandis, une congrégation soufie dont l’ancien Grand mufti de Syrie, Ahmad Kuftaru, fut maître. Des loges de cet ordre se sont rapprochées des Frères musulmans, en 1961, sous l’influence des services secrets anglo-saxons, CIA et MI6. Ils ont participé à la création de la Ligue islamique mondiale par l’Arabie saoudite, en 1962. En Irak, ils se sont organisés autour d’Izzat Ibrahim al-Douri et soutinrent la tentative de coup d’État des Frères musulmans syriens, en 1982. En 2014, ils ont fourni 80 000 combattants à Daesh. En Turquie, les Naqchbandis ont créé la Millî Görüş dont Recep Tayyip Erdoğan était un des responsables. Ce sont eux qui ont, dans les années 90, organisé aussi bien les mouvements islamistes dans le Caucase russe que dans le Xinjiang chinois.

Plus encore que les Russes, les Chinois ont besoin de renseignements sur cette filière et sur la manière dont Washington et Londres la contrôlent. Ils avaient cru à tort, en 2001, que les Anglo-Saxons avaient changé après les attentats du 11-Septembre et qu’ils collaboreraient avec l’Organisation de coopération de Shanghai pour lutter contre le terrorisme. Ils savent aujourd’hui que la Syrie est un authentique ami de la paix.

Brexit… L’allégorie du Bernard-L’ermite

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Résistance 71

 

6 juillet 2016

 

A lire sur ce sujet: “La nouvelle politique étrangère britannique”

En savoir plus sur la City de Londres et ses deux villes-états sœurs

 

Toute la mascarade durant et après le referendum britannique sur la sortie ou pas de la Grande-Bretagne de l’Union Européenne se décante et nous commençons à apercevoir plus clairement la structure mise en place par l’oligarchie.

La vaste majorité des “experts” de la pressetituée pose la question de savoir si la haute finance de la City de Londres (la véritable “couronne” possédante, coloniale et dominatrice régit par la Banque d’Angleterre/Vatican sous contrôle de la famille Rothschild) n’aurait pas par “hasard” anticipé le Brexit pour se repositionner sur les marchés… Poser cette question relève soit de l’ignorance la plus crasse, soit de la complicité dans l’enfumage des opinions publiques pour couvrir le dessous des cartes de cette affaire.

Il faut toujours avoir à l’esprit que rien, et nous disons bien RIEN en économie, finance et géopolitique, ne peut se faire sans le coup de tampon d’autorisation et de validation des sbires banksters de la City de Londres, qui est le nid, l’épicentre du vortex de la dictature mondialiste en place et ce depuis la fin du XVIIème siècle et plus certainement encore depuis la fin des guerres napoléoniennes et caractérisée par un capitalisme monopoliste galopant. De fait, Wall Street bouffe au ratelier de la City, Wall Street n’est qu’une simple succursale de la City, puissante certes dans sa force d’illusion et de coercition, mais succursale néanmoins, qui prend toujours ses ordres à la maison mère.

Ainsi le Brexit ne fait pas “réagir” la City, mais à l’inverse, le Brexit est piloté depuis le départ par la City et la haute-finance. Le Brexit, le concept même a été créé et avalisé par la City de Londres

Pourquoi ?

La City a toujours besoin de sa couverture, de son écran de fumée portatif et personnalisé qu’est pour elle le Royaume-Uni. Elle ne peut pas (encore) avancer totalement à découvert, même si d’année en année de plus en plus de gens voient au travers de l’écran artificiel. Sortir la GB de l’UE, c’est:

  • Échapper au TAFTA et au carcan imposé
  • Rester autonome, suffisamment pour pouvoir bouger sous couvert de la GB vers des alliances que la même élite fera désapprouver au reste de l’Europe: Russie mais surtout… la Chine !

N’oublions jamais que la City de Londres et ses rats de la finance ont été les instigateurs et les contrôleurs des deux guerres de l’opium en Chine, que des entreprises coloniales directement liées à la “couronne” de la City en sont devenues milliardaires, que cette même haute finance a agi pour larguer les nationalistes chinois de Chang Kaï Chek en rase campagne, laissant au Kuomintang l’os du trafic de la came à ronger pour ses bonnes œuvres, le tout au profit du communiste Mao Ze Dong, vu comme partenaire plus profitable à terme.

La City a récemment adoubé la Chine et il est plus que vraisemblable que le transfert de fonds et la spéculation monétaire entre la “couronne” et la Banque Centrale de Chine assistée de ses partenaires nationaux et internationaux, vont déjà bon train.

Voici ce que nous pensons et seul l’avenir nous dira si nous avons raison ou tort: Les criminels psychopathes de la haute finance de la City/”Couronne” sont en train de préparer une implosion financiere et économique de grande envergure, suffisamment dévastatrice pour mettre le monde à genoux et installer la structure de la grille de contrôle de leur Nouvel Ordre Mondial, dont le modèle coercitif est la Chine ne l’oublions jamais. Pour ce faire, ils ont besoin de sauver les meubles et de transférer des fonds importants dans un système financier qu’ils contrôleront en partenariat avec ceux qui survivront au désastre. La Chine fait partie depuis longtemps de ce plan machiavélique. La Russie était supposée être absorbée dans l’occident moribond dès son implosion en 1991. Quelque chose n’a pas tourné rond et la Russie s’est relevée sous la houlette de Vladimir Poutine. La question pour l’oligarchie est de savoir comment en faire croquer à la Russie, l’amener dans le giron transnational ?.. Dans cette vaste entreprise de destruction massive, les états-nations seront sacrifiés à l’autel de la domination globale d’une clique d’escrocs de la “finance”, le monde est entré en phase 2 de cette opération: celle du transfert et de la consolidation financière par un “pivot vers l’Asie”, ce pivot n’est pas comme les politiques veulent le faire croire une mission d’encerclement militaire de la Chine, mais un pivot de l’alliance entre la City et sa succursale de Wall Street vers et avec la haute finance chinoise. Pivot il y a mais le mensonge réside sur quel est-il véritablement ? Quand ceci sera effectué, les fonds et les biens sécurisés, les ordures imploseront le monde économico-politico-financier occidental, les états-nations et les peuples seront à la dérive, les Etats-Unis imploseront et seront les grands perdants de l’empire déchu, tandis que la haute finance transnationale revigorée de son alliance avec son homologue chinoise mettra en place le nouvel empire dont la gestion de terrain sera assurée par la Chine et les forces mercenaires privées des banksters.

On pourrait donner cette image pour mieux comprendre:

Le bernard-l’ermite est devenu trop gros pour sa coquille, il est en train de changer de coquille… Comme tout naturaliste le sait, c’est à ce moment précis que le bernard-l’ermite est très vulnérable, au moment du transfert d’une coquille à une autre.

Instinctivement il le sait, tout comme ses prédateurs potentiels qui attendent l’ouverture…

Allons-nous attendre que le transfert soit réalisé ?…

=*=

Les trois villes cités régissant le monde, le cœur de l’empire: le Vatican, la City de Londres et Washington D.C

 

Nouvel Ordre Mondial: une vision de son avènement de l’intérieur…

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Une vision plus économiquement spécifique de ce que nous disons depuis des années concernant la mise en application du Nouvel Ordre Mondial par la gouvernance mondiale d’un super-état cartélisé supranational, dirigé par les commissaires politiques des cartels de la finance et de l’industrie. La Chine en fait partie, qu’en est-il de la Russie ?…

Le seul moyen d’en sortir ? Que les peuples reprennent le pouvoir partout, non pas pour en refaire des « états réformés », chose impossible, mais pour diluer le pouvoir dans les peuples afin d’empêcher la division dominant/dominé, maître/esclave, exploiteur/exploité dans la société. Démonter la structure même de l’inégalité sur laquelle est fondée le pouvoir oligarchique et s’arrangeant pour que jamais plus la société ne puisse se diviser. L’humanité a très bien vécu de la sorte pendant des millénaires, il suffit d’adapter le concept à notre monde moderne indéniablement plus technologique, ce qui devrait rendre les choses encre plus faciles de fait…

— Résistance 71 —

 

La remise à zéro globale de l’économie a commencé: place nette au Gouvernement Mondial

Brandon Smith

9 décembre 2015

url de l’article en français:

http://lesakerfrancophone.net/la-remise-a-zero-globale-economique-a-commence/

Dans mon dernier article, j’ai souligné la tendance délibérée vers une harmonisation forcée des économies nationales et des politiques monétaires, ainsi que l’objectif de la fin ultime des mondialistes : un système unique de monnaie mondiale contrôlée par le Fond monétaire international et, par extension, la gouvernance mondiale, les internationalistes se référant parfois, dans leurs moments publics les plus honnêtes, au nouvel ordre mondial.

Le schéma pour le nouvel ordre mondial, selon les aveux des internationalistes, peut ne pas inclure le maintien de la domination géopolitique et économique par les États-Unis. Le plan, en fait, exige la déstabilisation et la réforme de l’Amérique depuis la matrice de son ancienne gloire. L’élément le plus important de ce plan exige le retrait du dollar américain comme monnaie de réserve mondiale de fait, un changement qui anéantirait notre structure financière actuelle.

J’ai souligné avec des preuves indéniables que les gouvernements principaux, y compris les gouvernements des BRICS à l’Est, sont entièrement en accord avec l’ordre du jour mondialiste. Il n’y a pas moyen de contourner cela ; les BRICS, y compris la Russie et la Chine, ont appelé ouvertement à un système monétaire mondial centralisé et dicté par le FMI à l’aide du panier des DTS. Ce même plan a été présenté il y a plusieurs décennies dans le magazine The Economist appartenant à la famille Rothschild. Nous assistons à la mise en œuvre de ce plan, devant nous, aujourd’hui.

Pendant ces deux dernières années, l’actuelle directrice du FMI, Christine Lagarde, a souvent utilisé l’expression «réinitialisation économique mondiale» dans ses discours et interviews. Il y a certaines ambiguïtés (délibérées) sur cette notion, mais après avoir passé des heures et des heures sur des discussions ennuyeuses et répétitives dans les think tanks mondialistes tels que le Council On Foreign Relations, le message cohérent est assez simple. Si quelqu’un peut se mettre à écouter soigneusement le babillage élaboré de cette femme, plein de demi-vérités, bien ficelé, pendant plus de cinq minutes, je suggère, à ceux d’entre vous qui lisent l’anglais, qu’ils regardent particulièrement ce discours de janvier au CFR (sous-titré) :

Son message sur la réinitialisation économique mondiale est essentiellement celui-ci : la coopération collective ne sera pas seulement encouragée dans le nouvel ordre, elle sera nécessaire, ce qui veut dire la coopération collective de toutes les nations vers le même cadre géopolitique et économique. Si cela ne se fait pas, de gros problèmes budgétaires surgiront et cela entraînera des débordements. Traduction : en raison de l’interdépendance forcée du mondialisme, une crise dans un pays pourrait provoquer un effet domino de cette même crise dans d’autres pays ; par conséquent, tous les pays et leurs comportements économiques doivent être gérés par une autorité centrale pour empêcher des gouvernements de gaffeurs ou des banques centrales dévoyées de bouleverser l’équilibre.

Il est intéressant de voir comment la réponse du FMI aux défauts de la mondialisation, est encore plus de mondialisation. En d’autres termes, Mme Lagarde pourrait argumenter que nous sommes plongés dans un système international, mais nous ne sommes pas suffisamment centralisés pour qu’un tel système réussisse.

Le FMI souligne à juste titre que la situation économique dans le monde est instable et pourrait tourner une fois de plus au chaos de la période initiale du krach de 2008. La Banque des règlements internationaux (BRI), qui contrôle les banques centrales, a également donné de nombreux avertissements cette année sur le potentiel de catastrophe, y compris dans son dernier rapport trimestriel.

Les avertissements de la BRI en particulier ne doivent pas être pris à la légère (certains analystes en effet les prennent à la légère). La BRI sait exactement quand les catastrophes financières éclatent car elle a dirigé les politiques des banques centrales qui ont provoqué ces mêmes événements. Par exemple, en 2007, la BRI a publié un avertissement qui a parfaitement prédit les éléments de la crise du crédit et des dérivés de 2008.

Ce que ces institutions mondialistes ne vous diront pas de manière directe, ce sont les véritables causes et les motivations de la prochaine étape inévitable dans la destruction en cours du système économique actuel.

La réinitialisation globale n’est pas une réponse au processus d’effondrement, dans lequel nous sommes pris au piège aujourd’hui. Non, la remise à zéro globale réalisée par les banques centrales et la BRI / FMI sont la cause de l’effondrement. L’effondrement est un outil, un lance-flammes pour brûler un grand espace dans la forêt pour faire place aux fondements de la Ziggurat mondialiste qui va être construite. Comme indiqué dans mon dernier article, le désastre économique sert les intérêts des élites.

Quand vous regardez les mesures prises par la Réserve fédérale et le gouvernement des États-Unis en particulier, des questions se posent. Est-ce la stupidité qui les amène à saboter la poule aux œufs d’or ? Est-ce l’hubris et la cupidité ? Leurs actions sont clairement en train de faciliter un programme d’implosion progressive, mais ils continuent d’ignorer l’évidence. Pourquoi ?

Les personnes qui posent ces questions se basent sur une fausse hypothèse ; elles supposent que les banquiers internationaux et les politiciens fantoches qu’ils contrôlent ont tout intérêt à protéger la longévité des USA. Le fait est qu’ils ne le font pas. Ils n’ont aucune loyauté envers le système américain, et ils ne voient pas les USA comme too big to fail. C’est une absurdité totale pour les mondialistes. Ils voient plutôt chaque nation et la banque centrale comme une pièce dans un jeu, un peu comme aux échecs. Certaines pièces doivent être sacrifiées afin d’obtenir une meilleure position sur la carte. Voilà tout ce que les États-Unis, la Réserve fédérale et même le dollar sont pour eux : des pièces consommables dans un jeu plus grand.

Les États-Unis sont en train de vivre la prochaine étape de la grande remise à zéro. Deux piliers ont été mis en place par les banques centrales [planche à billet et taux zéro], au dessus d’un pilier existant [le dollar monnaie de réserve mondiale], afin de maintenir un semblant de stabilité après le crash de 2008. Cette fausse stabilité semble avoir été nécessaire afin de laisser du temps pour le conditionnement des masses vers une plus grande acceptation des initiatives mondialistes, pour assurer l’esclavage de la dette des générations futures à travers la taxation par les gouvernements, justifiée par des dettes à long terme, et pour permettre à des internationalistes de positionner en toute sécurité leurs propres actifs. Les trois piliers sont maintenant systématiquement éliminés par ces mêmes banquiers centraux. Pourquoi ? Je crois qu’ils sont tout simplement prêts pour poursuivre la prochaine étape de la démolition contrôlée de la structure américaine que nous connaissons.

Plans de sauvetage et QE : le premier pilier supprimé

La manne du sauvetage était en partie une intervention directe dans l’avalanche déflationniste de la bulle des dérivés, mais aussi une intervention indirecte en ce sens qu’elle a changé la dynamique psychologique des marchés. En tant qu’anciens directeurs de la Fed, Alan Greenspan et Ben Bernanke, y ont tous deux fait allusion dans des interviews et des éditoriaux : l’une des principales préoccupations de la banque centrale était la psychologie, en manipulant à la hausse le prix des actions [création de l’effet de richesse, NdT].

Les cours des actions ont pu être soutenus par la Fed elle-même via des acheteurs intermédiaires [hommes ou institutions de paille, NdT] en utilisant la planche à billet. La Fed a ainsi pu injecter des milliards, voire des milliers de milliards de dollars dans les banques pour leur permettre de se déchaîner, en stimulant artificiellement les investissements tout en ne faisant rien pour résoudre le dilemme existant autour des fondamentaux négatifs. Dans ce contexte, les marchés ont commencé à bouger sur de simples mots ou des communiqués de responsables de la Fed car les algorithmes d’ordinateurs et le monde de l’investissement en général placent des paris sur la rhétorique plutôt que sur la réalité ; cette dynamique touche maintenant à sa fin.

Les plans de sauvetage ont également réanimé les cadavres des grandes entreprises et des banques, pas seulement aux États-Unis mais aussi en Europe, en donnant une illusion de vie au système financier tout en laissant le peuple continuer à pourrir. Dans l’intervalle, des mesures d’assouplissement quantitatif ont fourni un moyen de continuer à financer la dette du gouvernement des États-Unis au détriment des générations de contribuables à venir alors que de nombreux prêteurs primaires ont commencé à abandonner les achats obligataires classiques à long terme.

En outre, les marchés pétroliers semblent avoir été directement gonflés par l’intervention des QE. Il est important de prendre note que les prix du pétrole sont restés extraordinairement élevés en dépit de la baisse continue de la demande mondiale jusqu’au moment ou la Réserve fédérale a déclenché la fin du QE3. Ensuite, les prix ont commencé à plonger.

Dans un article de septembre 2013, j’avais prédit que la Fed, en dépit de tout bon sens et des cris d’orfraie de banques comme Goldman Sachs, allait en effet arrêter ses QE : une suppression du premier pilier du système américain en lévitation.

J’ai, bien sûr, été traité de fou à l’époque pour cette prédiction par certaines personnes au sein de la communauté économique alternative.

«Pour quelle raison au monde, demandaient-ils, la Fed mettrait-elle fin au QE quand ils peuvent simplement imprimer à l’infini et faire avancer le bousin sur la route, perpétuellement ?» Encore une fois, ces gens ne comprennent pas que l’Amérique est en cours de démolition, comme prévu par les banques internationales ; elle n’est pas protégée par elles.

La fin du QE a eu lieu en décembre de cette année-là [2013, NdT].

Taux d’intérêt proche de zéro : le deuxième pilier presque supprimé

Après le taper [réduction] des assouplissements quantitatifs, la volatilité a atteint du jamais vu depuis 2008/2009 si on regarde les marchés. Et il a été rappelé au public, une fois de plus sporadiquement, que la reprise pourrait ne pas être réelle, après tout. L’Europe et le Japon sont intervenus rapidement avec le renouvellement de leurs propres mesures de relance, et les responsables de la Fed ont commencé à utiliser des interviews avec les médias stratégiques pour faussement laisser entendre que le QE pourrait revenir. Les marchés s’y sont ralliés, puis ont chuté de façon spectaculaire, puis s’y sont ralliés à nouveau, puis ont de nouveau chuté d’une manière choquante. Et cette volatilité est la tendance jusqu’à récemment, quand la question de la fin de la politique des taux d’intérêt proche de zéro a surgi.

Encore une fois, très peu de gens ont demandé ou exigé la fin du QE ou du ZIRP [zéro intérêt] de la Fed. Il n’y a jamais eu aucune pression publique légitime sur la Fed pour supprimer ces piliers. Le monde de l’investissement a été profondément accro, comme un drogué à son héroïne, avec des gains assurés pendant trois ans. Le cri de guerre du monde de l’investissement a été de parier contre la baisse pendant un certain temps ; les investisseurs en sont venus à attendre puis à exiger une intervention inévitable de la banque centrale et les rallyes boursiers [hausses] qu’elle entraîne. Pourtant, la Fed termine la fête unilatéralement.

Le ZIRP [zéro intérêt] est le seul pilier restant pour tenir les marchés à leur niveau actuel. Sans taux d’intérêt à zéro, et même avec la plus mineure augmentation de 25 points de base [ 0.25% ], le refinancement sans frais des banques et des grandes sociétés au jour le jour se terminera. Ils ne pourront pas continuer à prêter massivement comme depuis 2009/2010. Cela signifie la fin des rachats d’actions pour requinquer des entreprises mourantes comme IBM ou General Motors, entre autres. Cela signifie une baisse considérable des marchés, baisses dont nous avons eu un avant-goût avec le récent plongeon sur les marchés actions à la simple mention de la hausse des taux d’intérêt.

En août dans un article intitulé Crise économique dans les médias : ce qui va se passer ensuite, j’avais écrit :

«L’insistance de la Réserve fédérale pour une hausse des taux sera probablement conclue avant fin 2015. Discuter d’une augmentation des taux d’intérêt en septembre peut être une combine, et une décision de dernière minute pour la retarder pourrait bien advenir. Cette tactique de réunions de dernière minute et de retards surprises a été utilisée à la fin du scénario du QE, ce qui a mis beaucoup d’analystes en garde et a laissé penser qu’une diminution ne se produirait jamais. Eh bien, elle s’est produite, exactement comme une hausse des taux se produira, mais seulement un peu plus tard que ce à quoi les analystes traditionnels s’attendaient.

En cas de report, celui-ci sera de courte durée, déclenchant un rebond technique sur le marché des actions (une reprise temporaire du prix des actions après une chute importante, causée par les spéculateurs qui achètent afin de couvrir leurs positions), avec des taux augmentant avant décembre, lorsque les ventes au détail seront indéniablement lugubres, à l’approche de la saison de Noël.»

Vous pouvez également lire mon analyse sur les motivations d’une hausse de taux de la Fed ainsi que sur le théâtre entourant leurs politiques.

Le chat semble avoir terminé son rebond [Terme boursier, Ndt] et les actions sont de retour à la volatilité. Les ventes au détail du week-end du Black Friday, jusqu’à présent  (y compris Thanksgiving), ont enregistré une baisse stupéfiante de 10% avec des ventes en ligne en dessous des attentes. Les ventes dans les magasins des grandes chaînes ont récemment dévissé de 6,3% comparativement à la semaine dernière. Le plongeon du taux de fret du transport maritime mondial  indique un manque sévère de demande mondiale et une terrible saison des ventes à venir. Janet Yellen, en ignorant tous les signaux économiques négatifs, comme prévu, a annoncé une hausse des taux pour le 16 décembre.

J’ai encore une fois été traité de fou pour cette affirmation par certains à l’époque ; et pour être clair, je pourrais encore me tromper. La Fed pourrait passer la main et ne pas augmenter les taux, alors que la rhétorique venant de la Fed aujourd’hui garantit presque qu’elle va passer à l’action. Le non-relèvement des taux ne correspond pas à leurs habitudes passées ; ils semblent suivre un calendrier parfait sur le modèle de la fin des QE. Le fait est qu’en dépit des hypothèses communes au sein des médias alternatifs, la Fed n’est pas prise au piège et peut faire ce qu’elle veut, y compris tuer les marchés si cela profite à l’objectif plus large d’une autorité économique mondiale. Avec la chute du pilier ZIRP, attendez-même à des mouvements plus violents sur les marchés actions, à l’incertitude générale et à la panique parmi les petits traders et le public.

Statut de réserve mondiale du dollar : le troisième pilier est en cours d’effondrement

J’ai écrit au sujet de la perte du statut de réserve du dollar depuis 2008. Et comme je l’ai toujours dit, la suppression de ce dernier pilier est un processus, pas une affaire à mener du jour au lendemain. Les nations des BRICS se positionnent pour cela depuis des années, la Chine depuis 2005, le reste des BRICS depuis 2010 au moins.

L’illusion de certains analystes économiques est que les BRICS disputent stratégiquement le pouvoir en construisant leur propre institution bancaire unifiée dans une opposition au FMI et à l’Ouest. Comme je l’ai présenté dans mon dernier article, je prouve que c’est complètement faux. Ils sont en fait positionnés pour prendre leur place comme marionnettes au sein de la forme globale du nouveau paradigme. La Chine a maintenant rejoint le panier des DTS du FMI (comme prévu) ; et la Russie, ainsi que les autres BRICS, ont ouvertement appelé à ce que le FMI prenne le contrôle du système monétaire mondial.

À mon avis, l’inclusion de la Chine va accélérer la fin du dollar comme monnaie de réserve au cours de l’année prochaine, avec d’autres facteurs. Dans la discussion générale, l’Arabie saoudite a également évoqué l’idée d’une déconnexion du dollar. Cette dernière action, que les économistes traditionnels évoquent comme un possible cygne noir, serait le coup de grâce du statut du pétrodollar et entraînerait une catastrophe pour l’économie américaine. La suppression du pilier final est bien en cours.

Comme je l’ai dit dans le passé, le système américain, tel qu’il est, ne mérite pas nécessairement de survivre, mais là encore, cela ne signifie pas qu’il doit être sacrifié afin de donner vie à la monstruosité de la gouvernance économique mondiale. Un tel compromis ne sert que les intérêts d’un groupe restreint d’élites, avec la remise à zéro globale se terminant par le suicide multiculturel instrumentalisé de la souveraineté, suçant la prospérité du reste d’entre nous au nom du progrès collectif. Les mondialistes veulent nous faire croire qu’il n’y a pas d’autre option que leur leadership, et ils vont créer le chaos afin de nous convaincre de leur nécessité.

Nouvel Ordre Mondial: La Chine adoubée par la City de Londres…

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… ce qui confirme bien que Wall Street n’est en fait qu’une succursale de la City et l’a  toujours été. Pékin, après des années de tractations en coulisse est entré dans les petits papiers de la City de Londres, de sa Banque d’Angleterre/Vatican gérée par la famille Rothschild, bref la « Couronne » quoi. En fait rien n’a vraiment changé depuis le XIXème siècle et les deux guerres de l’opium menées par l’empire britannique pour asservir la Chine.

Les masques commencent vraiment à tomber à notre sens…

— Résistance 71 —

 

La City de Londres soutient la mondialisation du Yuan

 

Par Ariel Noyola Rodríguez –

 

Le 30 octobre 2015 – Source Russia Today

 

url de l’article en français:

http://lesakerfrancophone.net/la-city-de-londres-soutient-la-mondialisation-du-yuan/

 

Le gouvernement chinois favorise l’internationalisation de la monnaie du peuple (Renminbi, RMB) à travers une politique d’alliances qui ignore les barrières idéologiques. Initialement les efforts de la diplomatie du yuan seront axés sur l’Asie-Pacifique, cependant, dans un deuxième temps, ces efforts devront nécessairement se tourner vers l’Occident pour gagner son soutien.

La visite que le président Xi Jinping a effectuée à Londres, entre le 19 et le 23 octobre, a posé les bases de la fondation d’une époque dorée entre la Chine et le Royaume-Uni, bases sur lesquels les deux pays s’appuieront pour donner une impulsion au yuan comme monnaie de l’économie mondiale.

Pékin désire que le yuan devienne une monnaie de réserve mondiale. Bien que le chemin pour parvenir à la pleine convertibilité soit encore très long, la Chine a vu augmenter la présence de sa monnaie plus que tout autre pays au cours des dernières années. Le yuan est aujourd’hui la deuxième monnaie la plus utilisée pour le financement du commerce, et la quatrième la plus sollicitée pour effectuer des paiements transfrontaliers, selon les données de la Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication (SWIFT, pour son sigle en anglais).

La stratégie du géant asiatique pour augmenter le poids du yuan dans l’économie mondiale est sous-tendue par le gradualisme. Pas de précipitation chez les dirigeants chinois. Le Parti communiste [de la Chine] est conscient que tout faux mouvement pourrait provoquer une guerre financière contre lui. En effet, aussi bien la Réserve fédérale que le Département du Trésor des États-Unis résistent fortement à une diminution de l’influence du dollar et de Wall Street dans la finance mondiale.

Le gouvernement chinois prend des précautions, car pour atteindre les objectifs à long terme, il est préférable de procéder étape par étape et furtivement plutôt que de prendre des risques élevés. Pour cette raison, dans un premier temps, la Chine s’est assuré le soutien du continent asiatique, soit par la signature d’accords sur les swaps (échanges) de devises, soit par la mise en place d’accords de compensation directs entre banques, soit en accordant des quotas d’investissement aux investisseurs institutionnels pour leur participation au programme en yuan (Renminbi Qualified Foreign Institutional Investor Program).

Dans un deuxième temps, le gouvernement chinois tourne son regard vers l’Europe du Nord. Pour positionner sa monnaie dans le groupe des opérateurs majeurs, la clé est l’assistance technique des pays occidentaux. La Chine a commencé à relever le niveau de son partenariat stratégique avec le Royaume-Uni, qui malgré le déclin de son économie, est toujours chef de file dans la gestion de la finance internationale. Ce n’est pas rien que la City de Londres ait le plus grand marché des changes dans le monde, et réunisse le plus grand nombre d’opérations de gré à gré.

Mi-2013, le Royaume-Uni est devenu le premier pays à promouvoir l’utilisation du yuan en Europe. L’Allemagne, la France, la Suisse et le Luxembourg sont entrés en compétition par l’installation de banques de règlement directs (RMB offshore clearing banks) afin de faciliter l’utilisation de la monnaie du peuple. Cependant, aucun d’eux ne constituait une menace grave pour le Royaume-Uni. La ville de Londres a enregistré plus de la moitié des transactions libellées en yuans dans l’ensemble du continent européen.

Comme l’économie britannique est embourbée dans la stagnation, et menacée de près par la déflation (baisse des prix), le gouvernement de David Cameron insiste désespérément pour renforcer ses liens avec les pays d’Asie-Pacifique, et surtout avec la Chine qui, malgré son ralentissement au cours des dernières années, continue à contribuer pour 25% à la croissance du produit intérieur brut mondial (PIB).

Pour le chancelier de l’échiquier du Royaume-Uni – et favori du Parti conservateur pour le poste de Premier ministre en 2020 – George Osborne, le monde d’aujourd’hui est confronté à une nouvelle configuration géopolitique et économique, dans laquelle la Chine joue un rôle de premier plan. Le commerce ne se concentre plus seulement entre les États-Unis et l’Union européenne. Voilà pourquoi, pour la City de Londres, le commerce et les opportunités d’investissement avec Pékin passent avant le mandat d’alignement sur l’agenda de Washington.

Une preuve en est que, en mars dernier, le Royaume-Uni a rejoint les fondateurs de la Banque asiatique d’investissements pour les infrastructures, menée par la Chine. Cette institution a mis fin à la domination de la Banque mondiale et de la Banque asiatique de développement en Asie [qui sont sous influence américaine]. Jim O’Neill, un ancien employé de Goldman Sachs qui a inventé le terme acronyme BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) en 2001, est maintenant conseiller au Trésor britannique ; car assurément il est clair que la prospérité économique doit être cherchée dans la région asiatique.

Alors que les États-Unis ont déployé une flottille de guerre dans l’archipel de Spratley, accusant la Chine d’espionnage cybernétique et de manipulation du taux de change, le Royaume-Uni a émergé comme le principal partenaire de la Chine à l’Ouest. L’âge d’or entre les deux pays n’est pas nouveau, il s’est consolidé rapidement au cours de la dernière décennie. Entre 2004 et 2014, le commerce entre la Chine et le Royaume-Uni est passé de 20 à 80 milliards de dollars, tandis que les investissements chinois sur le territoire britannique ont augmenté à un taux annuel de 85% depuis 2010.

Lors de la visite du président Xi Jinping à Londres, entre le 19 et le 23 octobre, le gouvernement de David Cameron a gagné beaucoup d’oxygène pour son économie. La Chine a promis des centaines de millions de dollars d’investissement, depuis la construction de la centrale nucléaire de Hinkley Point jusqu’à la mise en service d’un train à grande vitesse qui reliera les villes de Londres et de Manchester. La possibilité de connecter les opérations des marchés boursiers de Shanghai et de Londres donnera aussi à un plus grand nombre d’investisseurs l’accès aux titres financiers libellés en yuans.

Le soutien du gouvernement de David Cameron sera décisif dans les prochaines semaines. Le Royaume-Uni a déjà annoncé qu’il votera en faveur de l’inclusion du yuan dans les droits de tirage spéciaux (DTS), le panier de devises créée par le Fonds monétaire international (FMI) en 1969, qui comprend actuellement la dollar américain, l’euro, le yen japonais et la livre britannique.

Selon les estimations de divers analystes cités par Reuters, si le FMI approuve l’entrée du yuan dans le panier de devises internationales, la demande mondiale en renminbi atteindra l’équivalent de 500 Mds de dollars et, par conséquent, la monnaie chinoise sera stockée dans les réserves des banques centrales à hauteur d’environ 5%, bien au-dessus des dollars australien et canadien (chacun avec environ 2%), mais toujours bien en dessous de l’euro (20,5%) et le dollar américain ( 60%).

En bref, les États-Unis ne réussiront pas à empêcher l’essor du yuan. Les turbulences sur le marché boursier de Shanghai ces derniers mois n’ont pas eu d’impact sur la confiance du Royaume-Uni dans le développement de l’économie chinoise, bien au contraire, le pari est maintenant plus ambitieux : grâce à la City de Londres, Pékin est sur le point de réaliser la mondialisation du yuan sur une échelle sans précédent …

Ariel Noyola Rodríguez est économiste, il a fait ses études supérieures à l’Université nationale autonome du Mexique. Contact: noyolara@gmail.com. Twitter:@noyola_ariel.