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Au-delà du cirque de l’échiquier géopolitique, observer la partie d’échecs en 3D jouée par l’oligarchie. La Chine, le Quartet, la prochaine grande guerre et la dictature technotronique(James Corbett)

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La Chine, le quartet et la prochaine “grande” guerre

 

James Corbett

 

22 mars 2021

 

url de l’article original:
https://www.minds.com/CorbettReport/blog/china-the-quad-and-the-next-great-war-1220573117012619264

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Le décor est maintenant planté pour la prochaine grande guerre sur le soi-disant “grand échiquier”.

Toux ceux qui ont payé attention au développement de la géopolitique mondiale ces dernières années savent maintenant que l’empire américain (Etats-Unis, Royaume-Uni, Israël, les alliés des 5 yeux, l’OTAN et ses alliées et vassaux régionaux) se prépare à l’affrontement contre la Chine et l’axe du mal (Chine, Russie, Iran, Corée du Nord et tout état qui offre une résistance à l’empire anglo-américain), pour le contrôle planétaire au XXIème siècle.

Et, comme les lecteurs de cette colonne sont uniquement préparés à comprendre, tout ce conflit à venir fait partie d’une partie d’échecs en 3 dimension (3D), partie qui se joue bien au-dessus de l’échiquier à 2 dimensions (2D) des états-nations sur lequel on nous demande de nous focaliser.

Mais cette partie d’échecs en 2D qui se déroule fait partie du schéma problème-réaction-solution que les joueurs d’échecs 3D utilisent pour mettre en place leur agenda. Aujourd’hui donc examinons les derniers mouvements sur le grand échiquier et voyons ce qu’ils révèlent au sujet des plans mondialistes pour le contrôle total.

Vous vous rappelez il y a 5 ans quand tout le monde parlait du plan quinquénal chinois ? Devinez ? Le temps est déjà venu pour un nouveau plan quinquénal ! Incroyable comme une demie-décennie passe vite hein ?

Comme vous le savez sans doute, le Parti Communiste Chinois (PCC) vient juste de bâcher la 4ème session de son 13ème Congrès National Populaire au Grand Palace du Peuple à Pékin ; et comme vous le savez chers lecteurs informés, cela veut dire que les communications chinoises (ComChin) viennent juste de donner leur prochain plan quinquénal. Avez-vous votre copie ?

Il y a au moins quatre catégories toutes chaudes à décortiquer sur ce que ce nouveau plan quinquénal implique.

Il y a ces vues des perroquets partisans du mensonge Mockingbird (NdT: allusion au programme de contrôle médiatique de la CIA) de la presse contrôlée de l’establishment qui essaient de lire les feuilles de thé pour dégoter les faiblesses et les vulnérabilités de la nouvelle menace rouge. Observez, par exemple, le magazine Foreign Policy clamant que le plan démontre un “manque d’ambition” de Pékin ou le doigt accusateur du magazine “the Economist” au sujet du manque d’enthousiasme de la Chine dans ses efforts de réduction d’émission de carbone ou l’avertissement du CFR sur “l’importance grandissante de protéger la Chine des vulnérabilités extérieures en atteignant l’auto-suffisance en matières de science et de technologie.”

Il y a les vues des médias chinois contrôlés par l’état comme Xinhuanet et son observation calme et mesurée sur le passage du plan “démontrant l’unité du leadership du parti, la position du peuple comme maître du pays et un gouvernement fondé sur la loi.” exemple typique.

Il y a les vues des publications variées de l’industrie qui focalisent sur ce que le plan veut dire pour ceux qui cherchent à piéger le marché interne chinois et ce que  la dynamique chinoise veut dire pour ce secteur. Ainsi, PitchBook se concentre sur les efforts de la China à draguer le capital étranger en relâchant certaines restrictions dans certaines industries, Nature focalise sur la décision de la Chine de se concentrer sur la création “d’une force de recherche stratégique pour la nation” et Power Technology plonge dans les implications qu’aura le plan quinquénal dans le secteur énergétique.

Et puis, il y a les quasi-indépendants médias qui, en recherchant à combattre le narratif des médias dominants de l’establishment, servent pratiquement de haut-parleur aux ComChin et à ses points de vue. Prenez Pepe Escobar par exemple dont le dernier article : The Shape Of Things To Come In China commence par rapporter les détails du plan quinquénal et se termine en ode au système communiste chinois de la tyrannie technocratique, affirmant haut et fort que “la confiance de l’opinion publique dans le leadership de Pékin demeure très solide” et que le système des ComChin “est comme une mixture sophistiquée de marxisme internationaliste et de confusianisme (privilégiant l’harmonie et détestant le conflit) : le cadre pour “une communauté ayant un futur partagé avec l’humanité.

Ce à quoi servent toutes ces perspectives au final est de renforcer le narratif central de la nouvelle guerre froide, c’est à dire que la montée de la Chine est une menace pour le monde occidental et son establishment. Ce narratif renforce l’impression que le jeu d’échecs en 2D est vraiment l’affaire importante et cela jette le public dans un état de peur duquel il sera plus enclin à demander la guerre pour combattre cette vile menace plutôt que de chercher à comprendre la nature et les origines de cette menace.

Ceci est très utile pour les joueurs affairés au jeu d’échecs à 3D, parce que cela joue tout à fait dans le sens de leur dialectique de contrôle, à savoir…

La réaction: l’avènement du Quartet

Comme Newton nous l’a si bien enseigné, pour toute action il y a une réaction égale opposée. Ainsi, une fois que nous sommes conditionnés à croire en la montée de la nouvelle menace rouge, nous sommes simultanément préparés à attendre une réaction de l’occident.

Ainsi, lorsque les Japonais lisent les manchettes de journaux au sujet de la menace navale chinoise sur les îles inhabitées de Senakaku en Mer de Chine méridionale et que es Australiens lisent au sujet de leur gouvernement menacé par les ChinCom et les Indiens lisent que les Chinois infiltrent cybernétiquement leurs réseaux d’infrastructure et que les Américains lisent les dernières aventures du croquemitaine chinois (l’histoire d’horreur du jour : La Chine arrive en Amérique du Sud !), cela paraît tout à fait naturel que nos vaillants leaders politiques veulent faire quelque chose pour contre-carrer le nouveau péril jaune.

Et bien n’ayez crainte cher citoyen apeuré, vos leaders sont bien en action. Ils forment le Quartet !

Non, le Quartet n’est pas une nouvelle équipe de superhéros de chez la bande à Marvel, c’est le nom “in” pour l’alliance Japon/USA/Australie/Inde qui cherche à garder sous contrôle la menace chinoise. Le Quartet anciennement connu sous le vocable de Quadrilateral Security Dialogue, fut d’abord proposé lorsque le premier ministre nippon Shinzo Abe était en fonction en 2007, mais ne fut activé que sous l’administration Trump et la poussée sur la sécurité indo-pacifique du ministre des AE yankee, ex-patron de la CIA, Mike Pompeo.

Comme toute chose importante pour les joueurs d’échecs en 3D, la transition du Quartet de l’époque Trump à celui de l’ère Biden s’est faite sans bavure. Le ministre des AE de Trump Mike “menteur, tricheur, voleur” Pompeo a appelé en octobre de l’an dernier à ce que le Quartet devienne “l’OTAN de l’Asie”, ce qui est devenu l’appel de Biden au sommet des leaders de ce Quartet ce mois-ci comme si rien ne s’était passé dans les mois qui se sont écoulés.

Le fait que l’équipe Coca Cola et l’équipe Pepsi Cola travaillent de concert dans la même convergence de politique étrangère est rien moins que stupéfiant pour ceux qui sont coincés à regarder en boucle l’échiquier 2D, mais depuis la perspective de l’échiquier 3D, cette continuité de l’agenda est révélateur. Cela démontre que le narratif de la Chine croquemitaine est très important pour ceux qui pilotent l’agenda. Quelque soit la version de Cola au pouvoir, il est important que le public perçoive la Chine comme l’Ennemi qui se doit d’être confronté par les bons. Donc, le Quartet va de l’avant.

Comme je l’ai démontré en long, en large et en travers auparavant, ce n’est pas que les ComChin et leurs amis de “l’axe du mal” soient en fait les bons de l’histoire mais incompris ; mais que la menace ComChin dans sa totalité a été précisément et délibérément construite au cours de plusieurs décennies par des transferts de fonds, des accords bancaires, des investissements, des “fuites” de technologie militaire et bien sûr la délocalisation des industries occidentales vers la Chine et ce depuis un bon moment. Juste comme l’a démontré le Pr. Antony Sutton lors de la guerre froide 1.0, la nouvelle menace rouge de cette guerre froide 2.0 est de la même manière un tigre de papier construit par les mêmes pilotes de la partie d’échecs 3D et pour la même raison : préparer le public à “l’inévitable solution”.

Solution : La guerre

Comme je l’ai souvent observé, vous n’avez pas besoin d’une boule de cristal pour voir où tout cela mène : à la guerre.

Oui, nous savons que nous sommes dans la phase préparatrice d’une confrontation directe dès maintenant. Les pièces sont pas à pas mises en place, le narratif se forme et les pions du jeu de guerre (vous et moi) sont avertis du pourquoi nous allons devoir nous battre et mourir, pour la gloire de notre petit carré sur le grand échiquier.

Mais ceci est un faux narratif. En réalité, il y a une guerre qui a pris place et ce n’est pas celle entre la Chine et les Etats-Unis. C’est la guerre qui fait rage entre la soi-disante “superclasse” auto-désignée, celle qui survole le système des états-nations et le quidam moyen du monde.

L’objectif final n’est pas de détruire l’empire américain ni le système communiste d’état chinois, mais de faire fusionner ces deux systèmes en une résultante qui sera le pire des deux mondes, une tyrannie technocratique (NdT: ce que nous appelons la dictature technotronique…) qui verra le plus petit nombre diriger et opprimer le plus grand nombre. Ceci correspond en quelque sorte à tout ce que nous avons averti qu’il se passerait ici sur le Corbett Report.com ces 14 dernières années (NdT: et sur R71 ces 11 dernières années…), alors soit vous le capter maintenant ou pas. Mais si vous ne le capter pas, cette explication pourrait être la plus facile pour comprendre le concept.

Si vous comprenez ce de quoi il retourne, alors je pense qu’il est impératif que nous prenions la ferme décision maintenant de ne pas être entraînés et balayés par l’hystérie guerrière qui va se déchaîner sur les populations dans les prochaines années. Nous ne pouvons pas contrôler nous mêmes le jeu d’échecs 2D, mais nous pouvons au moins contrôler quel rôle nous jouerons dans ce jeu et pouvons refuser de jouer ce rôle de pions obéissants du système qu’on veut nous faire jouer.

Au bout du compte, le Marcel / Zhou de base des rues de Shanghaï n’est en aucun cas notre ennemi mortel. La véritable menace sur nos vies et notre mode d’existence vient de ces supposés leaders menteurs et corrupteurs qui nous ont menti sur le 11 septembre et sur la “guerre contre le terrorisme” et sur les armes de destruction massive (prétexte à l’invasion de l’Irak en 2003), sur la crise économique de 2008 et sur les guerres en Libye, en Syrie et au Yémen ainsi que pour ce COVID-19[84] et sur pratiquement tout ce qui a une importance.

Les politiciens et les grandes gueules des médias de l’establishment œuvrent pour leurs maîtres de l’oligarchie dominante et gouvernante, les joueurs de cette partie d’échecs 3D, qui manipulent le jeu pour leur bénéfice, ils sont maintenant en train d’essayer de manipuler le public dans une hystérie collective au sujet de la “menace croissante” chinoise alors même qu’ils sont en train de mettre en place le système de contrôle chinois, les confinements, les reconnaissances faciales et leurs logiciels et le système de crédit social de gestion de la société, dans les pays occidentaux.

Alors, allez-vous vous laisser berner et embarquer ?…

= = =

Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

+

4 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

Nouvel Ordre Mondial: La Chine rachète Syngenta et pousse pour les OGM, la solution finale globale est en marche…

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La Chine impérialiste et les brevets

 

Mai 68 repris par les 7 du Québec

 

29 juillet 2016

 

url de l’article:

http://www.les7duquebec.com/actualites-des-7/la-chine-imperialiste-et-les-brevets/

A lire sur le sujet:

« Chine, Syngenta, OGM contre le monde »

Chine et colonialsme au Canada

 

 

 

La Chine a acheté Syngenta, le premier producteur au monde de semences qui l’est devenu en privatisant et brevetant toutes les semences mondiales ! Et qui ne se prive pas d’attaquer en justice Kokopelli, et autres vendeurs de semences agricoles.   La Chine a acheté Syngenta suisse pour 43 milliards de dollars, l’un des plus gros monstres égal à égal avec Monsanto américain et Bayer allemand !   Avec cela, La Chine met tous les agriculteurs du monde entier en otage et obligé de lui payer pour chaque utilisation de semence.

La multinationale ChemChina la plus grosse entreprise de Chine (fortune 500) qui finance tous les politiciens en Chine et donc dicte la politique a acheté Syngenta :  ChemChina est un conglomérat de chimie chinois, la plus grosse multinationale de produits chimiques et agrochimiques en Chine et fait partie du rang des FORTUNE 500 dirigé par le PDG Ren Jianxi, membre du Parti communiste chinois qui fait partie des familles régnantes en Chine.  Ren Jianxi a reçu des nobels prestigieux en Chine, et a eu différents postes très importants au sein du ministère chinois. Son rôle politique au sein de la société en Chine est l’un des plus influents.

Syngenta impose ses pesticides néonicotinoides qui tuent les abeilles. Or les abeilles rapportaient 22 milliards d’euros à l’agriculture européenne.   En février 2016, ChemChina annonce l’acquisition de Syngenta, une entreprise suisse de produits de pesticides et de semences, pour 43 milliards de dollars, ce qui en fera la plus grosse acquisition d’une entreprise étrangère par une entreprise chinoise.

La Chine va « faciliter » la plantation à l’échelle industrielle de maïs et d’autres organismes génétiquement modifiés lors des cinq prochaines années, ont annoncé mercredi les autorités.

Syngenta est connu pour faire la loi à Bruxelles et à Washington pour imposer ses pesticides néonicotinoides néfastes pour les abeilles et privatiser les semences.  Syngenta et Bayer étaient furieux quand l’Union Européenne avait d’abord refusé certains pesticides cancérigènes néfastes pour les abeilles. Mais avec de l’argent, on obtient tout.

Surtout maintenant que la grande puissante multinationale chinoise qui fait partie des Fortunes 500 du globe a acheté Syngenta.

Syngenta maintenant achetée par la multinationale ChemChina qui fait sa loi en Chine, aura un pouvoir qui pourra surpasser celui de Monsanto.

A tel point que celui-ci inquiet, fait monter les enchères pour trouver un acheteur lui aussi pour augmenter la puissance de sa multinationale et son influence dans le monde.   En Russie, pays, qui interdit les OGMS ce genre d’achat par une entreprise russe aurait été inacceptable, mais en Chine, acheter Syngenta, Monsanto et toute la clique est parfaitement toléré !

La Chine fait l’inverse de la Russie et joue le jeu des lobbies des producteurs de pesticides, qui compte parmi ses membres Bayer, Monsanto, BASF, Dow, DuPont et Syngenta. jeu de Monsanto, de Bayer et de Syngenta. Enfin surtout de Syngenta, puisque la Chine vient d’acheter ce dernier.

Le club le plus privé au monde qui se réunit tous les ans en Suisse à Bâle réunit les banquiers centraux d’Angleterre, des USA, d’Allemagne, de Chine, etc… mais curieusement pas le banquier central de Russie.

La Chine achète les forêts françaises. Ce n’est pas pour les entretenir, mais les abattre, car elle a besoin du bois pour faire des planches et des meubles. La Chine est donc devenu un acteur majeur de déforestation en France.

Dans l’Indre, une société chinoise a acquis cinq exploitations agricoles totalisant 1.700 hectares de terres. Profitant d’une faille juridique, elle a contourné les instances chargées du contrôle du foncier agricole et contribue au développement d’une agriculture sans paysan.

La Chine achète les forêts et terres agricoles dans monde entier et fait le jeu de l’oligarchie qui ne veut rien laisser aux 99%. Et va bientôt utiliser l’ONU pour asseoir sa légitimité en tant que leader mondial de l’humanité.

En Chine sont cultivés 3.5 millions d’hectares d’OGM

http://picriogm.weebly.com/les-ogm-…

Les États-Unis, l’Argentine, le Brésil, le Canada et la Chine restent les principaux producteurs de plantes transgéniques.

http://www.ogm.org/Tout%20savoir/Hi…

L’État chinois vient de faire l’acquisition de près de 30.000 km² de terres arables en Ukraine, soit un domaine cultivable aussi grand que la Belgique tout entière… !l’Ukraine prévoit donc de céder à la seconde puissance mondiale 5% de son territoire, 9% de ses terres arables et une superficie équivalente à la Belgique pour combler les besoins gargantuesques de l’Empire du milieu

la Chine achète le plus grand territoire agricole d’Australie pour 255 millions de dollars https://fr.express.live/2016/04/21/…

Il est devenu clair comme le jour que la Chine est un pays capitaliste comme les autres, et qui ne songe qu’à ses propres intérêts au détriment de celui de son peuple, et des autres peuples, car en achetant des multinationales étrangères qui détruisent déjà le monde à petit feu et nos abeilles, et privent nos paysans du droit d’utiliser leurs semences il devient clair, que la richesse de l’élite chinoise devient un fardeau tout comme la richesse de l’élite Rotchild pour l’humanité.

**********

Voici déjà comment était Syngenta avant d’être acheté par la ChemChina et le pouvoir d’influence qu’il possédait déjà avec Bayer :

« Les producteurs de pesticides –Syngenta et Bayer en tête- joueraient leur va-tout auprès de la Commission européenne, des Etats et de l’agence européenne de sécurité alimentaire (Efsa) afin de contrer les risques d’interdiction qui pèsent sur les néonicotinoïdes [JDLE], fortement suspectés dans l’effondrement des colonies d’abeilles. Lettres à l’appui, c’est ce que dénonce Corporate Europe Observatory (CEO), qui traque les lobbies dans les instances européennes. L’association a pu consulter des documents envoyés à différents commissaires européens et à l’Efsa par Syngenta, Bayer et l’ECPA[1], afin d’infléchir le processus de régulation comme le cours de l’expertise scientifique. Les courriers sont consultables sur le site de CEO (en anglais) et permettent de mieux saisir comment avancent dans la coulisse les dossiers dans lesquels se mêlent intérêts économiques, scientifiques et sanitaires.

La palette des arguments est vaste, qui va de la pression amicale au dénigrement, des menaces de poursuites à la campagne de communication classique. Dans un courrier envoyé en novembre 2012 aux commissaires à l’agriculture et à la recherche, Syngenta tente de décrédibiliser les méthodes scientifiques employées par l’Efsa pour évaluer les trois néonicotinoïdes les plus couramment utilisés. Et de dépeindre un tableau proche de l’apocalypse si ces pesticides venaient à être interdits (des pertes de 17 milliards d’euros en 5 ans, une chute de 40% de la productivité pour le maïs, le blé d’hiver, des betteraves à sucre ou des tournesols, des banqueroutes en pagaille, etc.).

Peu de temps après l’interdiction par la France de son produit-phare, Syngenta écrit au commissaire Dalli : « Les interdictions sont faciles à décider, mais dures à lever. Une interdiction du Cruiser OSR et des autres néonicotinoïdes se ferait sans aucune base scientifique crédible et n’aurait absolument aucun impact sur l’amélioration de la santé des abeilles ». Au détour de sa missive, Michael Mack -le PSG de Syngenta- mentionne comment, il y a encore deux semaines, il partageait le repas dominical du président américain, du président du Conseil européen et du président français lors de la rencontre du G8 à Camp David. « Nous avons discuté de la contribution du secteur privé, notamment les entreprises de recherche et développement comme les nôtres, à l’égard de la sécurité alimentaire, en particulier en direction de l’Afrique, où nous sommes nous-mêmes engagés à dépenser 500 millions de dollars (382 millions d’euros) sur 10 ans. »

La science –soutenue par Copa-Cogeca (un lobby agricole à Bruxelles), l’association européenne des semenciers (qui regroupe les multinationales du secteur) et l’European Crop Protection Association, et financée par Bayer et Syngenta- est appelée à la rescousse, avec une étude publiée sur un site dédié au « traitement des graines par les néonicotinoïdes ». L’étude conclut à la contribution socio-économique et environnementale significative de ces insecticides pour l’agriculture européenne et l’économie au sens large.

Syngenta ayant pu consulter le communiqué de presse de l’Efsa avant sa publication mi-janvier–et ne le trouvant pas du tout à son goût [JDLE]- l’entreprise tente de le faire réécrire, sous peine de poursuites judiciaires. « Ce communiqué de presse est inexact et contraire aux conclusions de l’Efsa », fait valoir Syngenta au fil de plusieurs courriers de plus en plus « furieux », commente CEO. A tel point que l’entreprise exige de pouvoir consulter les brouillons du communiqué de presse, des correspondances internes et les notes d’une réunion préparatoire qui s’est tenue à l’Efsa. Celle-ci s’exécute. Avant de voir sa directrice directement prise à partie par l’entreprise.

Les pressions sur l’Efsa ayant eu peu d’effets, des courriers démontrent que Bayer et Syngenta vont opter pour une opération de dénigrement. « L’Efsa a des connaissances limitées en agriculture », écrivent-ils, comme le rapporte CEO. Et de s’alarmer : si ce type d’évaluation des risques était généralisé, « il deviendrait impossible de maintenir l’enregistrement du moindre pesticide ou d’obtenir l’enregistrement de nouveaux produits ». Enfin, les semenciers s’offrent une opération de communication à peu de frais, en proposant de planter des prairies fleuries [JDLE] –accréditant l’idée que c’est le manque de nourriture qui serait à l’origine de l’effondrement des colonies- et en plaidant pour la poursuite des recherches sur les causes de ce déclin massif.

Le 26 avril ou le 2 mai prochains, les Etats devraient voter à nouveau sur l’interdiction des trois néonicotinoïdes analysés par l’Efsa. CEO affirme que les Etats sont désormais l’objet de toutes les attentions de la part des marchands de pesticides. « Si les Etats membres ne parviennent pas à atteindre une majorité qualifiée sur la proposition [de limiter pendant 2 ans l’usage du chlothianidine, de l’imidaclopride et du thiamétoxam et des semences enrobées pour les seules cultures non attirantes pour les abeilles], la Commission pourrait l’imposer. Pendant ce temps-là, l’industrie des pesticide fait durement pression sur les Etats membres pour atteindre une majorité qualifiée qui rejetterait la proposition et bloquerait l’interdiction. Les semaines de bataille à venir seront cruciales : les intérêts de l’industrie prévaudront-ils sur la survie des abeilles ? », s’interroge CEO.

[1] Le lobby des producteurs de pesticides, qui compte parmi ses membres Bayer, Monsanto, BASF, Dow, DuPont et Syngenta.

http://www.journaldelenvironnement….

La sortie du placard de l’empire chinois en devenir…

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« Nous pensons que le marché du Renminbi est voué à devenir une des plus grands marchés de capitaux au monde, soutenant des liens commerciaux plus forts entre les pays et une croissance économique positive.

[…] Ceci est une action signifiante entreprise afin daider à construire de plus fortes relations entre la Chine, la Colombie Britannique et le Canada, Entrer dans le marché CNH (renminbi) démontre notre motivation envers une relation ayant des bénéfices mutuels et est une étape naturelle pour l’expansion et la fondation de relations plus profondes avec la Chine…”

~ Michael de Jong, ministre des finances de la province de Colombie Britannique, Canada ~

 Questions: tout çà est concocté depuis les burlingues feutrés des grands groupes financiers et industriels qui ont acheté de part et d’autre les politiques depuis belle lurette, mais cela se fait au détriment de qui ? Qui est et demeurera le grand perdant de toute cette salade coloniale remaniée à la sauce sichuan ?…

 

L’empire chinois en devenir sort du placard

 

Résistance 71

 

25 juillet 2016

 

En fait, il ne sort pas de lui-même du placard, il préfère la discrétion et le secret, mais on le sort du placard, avec une aide russe puisque des informations sortent maintenant de manière régulière en provenance de ces médias. Veulent-ils nous faire comprendre quelque chose ?

Les avancées de la Chine pour les ressources naturelles sur le continent africain sont connues et bien recensées, mais qu’en est-il de l’Europe, des Etats-Unis, du Canada ? Jetons-y un œil qu’on espère averti si vous le voulez bien…

Des enquêtes en cours actuellement en Colombie Britannique (CB) sont en train d’accumuler des preuves de la collusion des institutions provinciales et fédérales canadiennes avec des entreprises chinoises investissant au Canada et en CB en particulier et qui seraient directement liées avec la continuelle disparition non seulement de femmes autochtones attachées aux clans des mères traditionnelles et traditionnnellement gardiennes de la terre, mais aussi de famille entière et ce depuis déjà de nombreuses années.

Le devant de la scène de la continuation moderne du génocide contre les peuples indigènes du Canada entrepris par la première génération coloniale européenne chrétienne dès le XVIIème siècle, est occupée par les accords commerciaux entre la Chine et les gouvernements provinciaux et fédéral du Canada (il en va de même aux Etats-Unis où les investissements chinois ont plus que doublé depuis 2013, source Huffington Post). La Chine investit lourdement par le truchement de sa China Investment Corporation ou CIC, créée en 2007, entreprise d’état (marxiste n’oubliez pas !,…) aux nets revenus de 93 milliards de dollars par an et qui gère un portefeuille d’investissement mondial de plus de 750 milliards de dollars. La CIC est devenue la maison-mère de la Central Huijin Investment Ltd, également une entreprise d’état (marxiste) qui a ouvert son premier bureau à l’étranger en 2011 à … Toronto. Si cela n’est pas du ciblage, qu’est-ce que c’est ? Le Canada étant le second pays du monde par la superficie après la Russie et dépositaire d’énormes richesses en matières premières et ressources naturelles de l’eau au bois en passant par l’or, le gaz, le pétrole, le charbon, le poisson et les minerais de toutes sortes, l’essentiel de ces ressources se situant en territoires aborigènes bien évidemment.

En Colombie Britannique et à titre d’exemple, d’inombrables investissements chinois sont effectués dans l’immobilier, le foncier, l’énergie, l’exploitation minière et forestière, l’hydraulique, l’énergie, notons que les investissements de la China Mining Association (CMA) sont en hausses drastiques et que la Chine exporte même maintenant ses propres mineurs (pourquoi payer plus cher au Canada, des mineurs canadiens alors qu’ont peut faire bosser les “esclaves” du système chinois pour 10 fois moins cher, des gars qui en plus ne se plaindront pas de conditions de sécurité et de pollution déplorables affectant potentiellement leur santé, leur vie et l’environnement…).

La compagnie pétrolière d’état chinoise CNOOC a acheté de grosses parts de Nexen Energy. Minmetal a acheté plus de 20% de SAMA Resources, une entreprise minière de Vancouver et en 2015, le Zhang Ya Group Hebei Canada-China a acheté la ville minière abandonnée de Bradian, toujours en CB, pour 840 millions de dollars…

Pour la seule année de 2012, La RPC a investi plus de 25 milliards de dollars au Canada.

Qu’en est-il de l’Europe ?

D’après des sources russes, publiées sur sputnik.fr voici à titre d’exemples marquants ce que la Chine a acquis sur le continent depuis 2015:

  • Aéroport de Toulouse-Blagnac, France
  • Club Med, France
  • Louvre Hotels Group, France
  • Accor Hotels Group, France
  • Hôtel Marriott Champs-Elysées, France
  • Pirelli, Italie
  • Athletico de Madrid, Espagne
  • Infront-Sport & Média, Suisse
  • Le #2 des OGM, Syngenta, Suisse
  • Weetabix, GB
  • House of Fraser, GB
  • Automobile MG-Rover, GB
  • Manganese Bronze Holdings, GB
  • Aéroprt d’Heathrow, Londres, GB
  • Juillet 2016: un consortium d’investissement chinois rachète le logiciel navigateur web Opera Software (Norvège) pour 540 millions d’Euros. Opera est utilisé par plus de 400 millions d’internautes dans le monde…

Ces derniers jours, la Bank for Asian Infrastructures Investment (BAII) fait reparler d’elle. Cette nouvelle banque créée à Shanghaï en 2015 devient le nouveau havre pour la haute finance internationale, qui semble y fuiter ses capitaux (non toxiques) pour les protéger de l’effondrement programmé à venir. Un effondrement financier et économique qui fera ressembler la crise de 1929 et des années 1930 à un pique-nique aux jardins des plantes…

Le 2 avril 2015, nous avions publié ceci concernant la BAII:

https://resistance71.wordpress.com/2015/04/02/nouvel-ordre-mondial-questions-sur-la-nouvelle-banque-asiatique-dinfrastructure-et-dinvestissement/

Dans cet article, nous émettions l’hypothèse que la BAII chinoise était la nouvelle banque pour le Nouvel Ordre Mondial. Dans cet article nous expliquions également la position de la Chine et pourquoi elle est partie prenante du Nouvel Ordre Mondial. Un article on ne peut plus d’actualité aujourd’hui que nous vous proposons de (re)découvrir en cliquant sur le lien ci-dessus.

Depuis l’an dernier, les preuves s’accumulent pointant dans la direction de la Chine comme étant un rouage essentiel de l’ordre totalitaire émergeant du chaos à venir. L’élite de la haute finance et des cartels industriels monopolistes (souvent les mêmes personnes) sont en train d’opérer de derrière le rideau de fumée d’une soi-disante “tension” géopolitique en Asie avec la Chine, un repositionnement stratégique incorporant la Chine, en fait son élite ultra-capitaliste du politburo et d’ailleurs. L’empire anglo-américain, ce bernard l’ermite à l’étroit dans sa coquille, est en train d’en changer et de fusionner dans la coquille fraîche et plus spacieuse de l’empire chinois naissant… Les globalistes, depuis la normalisation des relations entre Pékin et Washington dans les années 1971-73 à l’initiative de David Rockefeller via son protégé Henry Kissinger et l’administration Nixon, ont pris la Chine communiste totalitaire comme modèle de contrôle pour leur Nouvel Ordre Mondial, depuis lors, ils ne font que pousser leurs pions dans cette direction.

Si nous laissons faire tout çà, nous ne sommes pas sortis de l’auberge… Il court il court le goulag…

En parallèle à ce que nous disons ici, nous encourageons les lecteurs à lire cet article que nous avions traduit et publié le 21 décembre 2015 au sujet d’un nouveau “système de crédit social” mis en place par la Chine pour toujours mieux contrôler les populations ; au-delà de l’article qui en soit vaut d’être lu, nous attirons l’attention sur les commentaires et un débat/info engagé au sujet de la position de la Chine sur les OGM, surtout depuis qu’il a été rendu public, comme nous l’avons dit ci-dessus, que la Chine a racheté le #2 des OGM, Syngenta (Suisse).

Se greffe là-dessus une attitude pour le moins ambigüe de la Russie, pourtant anti-OGM déclarée puisqu’ils sont interdits sur son territoire ; quand on parle du Nouvel Ordre Mondial, il devient de plus en plus difficile de la cadrer sous l’emprise de l’empire anglo-saxon tant il semble de plus en plus évident que le glissement oligarchique vers la Chine s’est opéré depuis quelques temps.

A lire ici:

https://resistance71.wordpress.com/2015/12/24/nouvel-ordre-mondial-le-modele-chinois-pour-un-systeme-de-credit-social/

A (re)lire aussi ces deux articles que nous avions publiés en 2010…

https://resistance71.wordpress.com/2010/06/25/que-faire-la-marche-vers-la-tyrannie-globale-comment-sen-sortir/

https://resistance71.wordpress.com/2010/06/26/elite-globaliste-eugenisme-et-controle-des-populations/

Nouvel Ordre Mondial: Le modèle chinois pour un système de « crédit social »…

Posted in actualité, autogestion, colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, Internet et liberté, média et propagande, militantisme alternatif, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, police politique et totalitarisme, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, science et nouvel ordre mondial, sciences et technologie, technologie et totalitarisme, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , on 24 décembre 2015 by Résistance 71

La quintessence du totalitarisme, du contrôle social sauce « Big Brother ». La Chine continue d’experimenter pour ses maîtres du Nouvel Ordre Mondial. Très bientôt chez nous, ce qui sera d’autant plus facilité par l’accoutumance des moutons à l’asservissement social, de « l’état d’urgence temporaire mais permanent », au « crédit social » récompensant et punissant les « bons » et les « mauvais » citoyens.

Réfléchissez: Il suffit de dire NON ! Ensemble, pour que toute cette ignominie s’arrête ! La mesure de salubrité publique absolue de nos jours est la suivante: Retirer notre consentement à cette société factice et totalitaire !

— Résistance 71 —

 

La Chine va utiliser une énorme base de données pour classer les citoyens dans un nouveau “système de crédit social”

 

Michelle Florcruz, IB Times

 

21 décembre 2015

 

Source:
http://www.ibtimes.com/china-use-big-data-rate-citizens-new-social-credit-system-1898711

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

La traduction du document du gouvernement chinois du mandarin à l’anglais: Ce document est encore plus flippant que l’article ci-dessous, car contrairement à l’occident qui est toujours soucieux de sauver les apparences “démocratiques”, l’État chinois veut que ses citoyens sachent qu’ils sont surveillés et qu’ils seront évalués selon des critères sociaux imposés. Cela rend le document plus orwellien que tout équivalent occidental. Nous encourageons ceux qui peuvent lire l’anglais de lire cette traduction de Rogier Creemers (Oxford U), un document froid et bureaucratique à l’image du “plus froid des monstres froid” qu’est l’État. (Résistance 71)

https://chinacopyrightandmedia.wordpress.com/2014/06/14/planning-outline-for-the-construction-of-a-social-credit-system-2014-2020/

Êtes-vous un bon citoyen ? La Chine espère répondre à cette question pour chacun de ses citoyens en utilisant un système de classification numérique basé sur la situation financière, le casier judiciaire, le comportement sur les réseaux sociaux. Une nouvelle traduction des plans gouvernementaux pour un soi-disant système de crédit social fait la lumière sur le comment la Chine pense utiliser “une grosse base de données” pour juger des décisions financières et morales de tous les citoyens.

Les plans de la Chine de mettre en place un système de classification citoyen sont en action depuis plusieurs années. Rogier Creemers, un expert de la Chine à l’université d’Oxford, a récemment publié une traduction du document circulant dans différents secteurs du gouvernement chinois, détaillant une mise en place du système sur six ans. D’après une note du Conseil d’État, le gouvernement central espère pouvoir assigner à chaque adulte en Chine un numéro code de crédit en plus d’une CNI délivrée par l’État avant 2020.

L’accélération de la construction d’un système de crédit social est une base importante pour mettre en place de manière compréhensive le développement scientifique de la vision et de la construction d’une société socialiste harmonieuse”, explique le mémo gouvernemental, ajoutant que cela a “une signification importante pour le renforcement de la conscience de sincérité de tous les membres de la société.” “L’idéologie guide”, le titre d’un sous-paragraphe du mémo, dit que le principe clef du système est le “promotion du gouvernement”.

Note de Résistance 71: Vous avez bien lu ! Ceci semble être directement sorti d’un roman d’Orwell mais c’est la réalité. Nous avons dit ici même à maintes reprises, que la Chine est le modèle de contrôle de société pour le Nouvel Ordre Mondial. Ce que fait la Chine en ce moment est un LABORATOIRE pour une mise e place MONDIALE de ce système. Le Japon met en place en ce moment un système appelé “my number” ou “kojin bango”, qui est l’attribution aux citoyens d’un numéro individuel créant un fichier gouvernemental où toute “information nécessaire” sera entreposée. Tout ceci se généralisera car cela représente la structure même de ce que nous avos appelé ici depuis longtemps: la grille de contrôle transnationale. Une fois effectué, il suffira de centraliser l’info sur un réseau informatique autorisant différents niveaux d’accès, de supprimer l’argent physique, de mettre en place le réseau de surveillance lié au système de crédit et hop !.. la populaltion mondiale sera sous contrôle.
Il va sans dire que toute dissidence ou comportement jugé “déviant” par le parti unique sera durement réprimé. Un visuel de cela: l’excellent film culte “Brazil” de Terry Gilliam.

Alors qu’utiliser les données financières, le comportement du sujet sur internet pour évaluer les individus ne sont pas un phénomène nouveau, la Chine sera sans nul doute la toute première nation à le faire publiquement et à le faire systématiquement et rationellement au moyen d’un index numérique. Dans un entretien avec le quotidien hollandais Volkskrant, Creemers a établi un parallèle avec le système de l’ex-RDA (République Démocratique Allemande), mais explique que la Chine pousse l’affaire encore plus loin.

L’objectif est-allemand se limitait à éviter toute révolte contre le régime. L’objectif chinois est bien plus ambitieux: ceci représente clairement une tentative de créer un tout nouveau type de citoyen”, dit Creemers dans l’entretien, expliquant que le programme va récompenser des comportements des attitudes spécifiques. “Ceci est un effort délibéré du gouvernemnt chinois pour promouvoir parmi ses citoyens les “valeurs socialistes essentielles” comme le patriotisme, le respect des anciens, le dur labeur et éviter une consommation extravagante.”

Dans un contexte encore plus moderne, on pourrait faire une comparaison avec le projet de collection de données de la NSA américaine appelé PRISM, que l’ancien sous-traitant pour la CIA Edward Snowden a révélé comme un accès du gouvernement aux données des utilisateurs des plus grandes firmes informatiques du pays comme Google, Apple, Facebook. Alors que les exécutifs de la Silicon Valley nièrent avoir connaissance de ce plan de collecte de données personnelles et que si les données des utilisateurs étaient collectées, ceci se faisait sans la connaissance préalablable des entreprises concernées, la Chine elle, veut que ses citoyens sachent qu’ils sont observés, scrutinisés et que leur position dans la société sera affectée par leur comportement.

Contrairement à l’occident, en Chine, la coopération entre les firmes technologiques et le gouvernement est symbiotique, d’après Creemer et continuera quand il conviendra de mettre en application le Système de Crédit Social (SCS). “Le gouvernement et les grosses entreprises de l’internet en Chine (NdT: comme Ali Baba par exemple…) peuvent exploiter une ‘grosse base de données’ ensemble d’une façon qui est (NdT: encore) inimaginable en occident”, a t’il dit.

En fait, d’après Volkskrant, Ant Financial, une des succursales de l’e-commerce chinois de la grande firme Ali Baba, a récemment commencé son propre système de crédit basé sur les habitudes d’achat des consommateurs et des utilisateurs du système de paiement en ligne très populaire Alipay, qui note le crédit de chaque personne sur une échelle de 350 à 950. Les scores sont basés non seulement sur les numéros d’achat et de prêt de l’utilisateur mais aussi ce sur quoi l’argent est dépensé.

“Si des amis ont une mauvaise réputation à l’emprunt, cela reflète négativement sur la personne, tout comme jouer trop longtemps à des jeux videos”, explique le rapport. “Acheter des couches indique un sens de la responsabilité et donc fait monter le score.”

Note de R71: Ceci à terme influe directement sur qui la personne peut ou pas fréquenter, ce qui mettra à l’index de la “bonne société” les “déviants”. Puis, un système de pénalité sera instauré et sous un certain score, la personne sera amenée à “disparaître” dans les méandres du goulag… (Re)voir le film “Brazil”… Visionnaire !…

Cela est très certainement aussi orwellien que vos pires cauchemars” a dit à Volkskrtant Michael Ferik, un entrepreneur de la Silicon Valley et auteur du livre “The Reputation Economy”. “Ceci représente exactement ce que tout État totalitaire voudrait faire des données collectées.