Archive pour novembre, 2023

Ouragan / déluge d’Al Aqsa : la trêve et la libération d’otages israéliens à Gaza confirme la défaite sioniste sur toute la ligne et grandit la résistance (Al Manar et médias)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, colonialisme, crise mondiale, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, média et propagande, neoliberalisme et fascisme, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , , on 30 novembre 2023 by Résistance 71

« Avant on disait que les Palestiniens se battent comme des héros, aujourd’hui on dit que les héros se battent comme des Palestiniens. »
~ Norman Finkelstein ~

« La création d’une entité sioniste sur la terre de Palestine représente une agression manifeste sur le paisible peuple palestinien et remplace une population par une autre. Ceci n’est pas une guerre frontalière entre deux pays, il s’agit du remplacement d’une population par une autre de sa substitution par un état. »
Naïm Qassem, 2005 ~

Grande leçon d’humanité et de relation publique de la part du Hamas et de la résistance palestinienne dans cette épisode de la libération de quelques otages.
Rappelons que depuis le début des bombardement incessants et l’invasion terrestre de Gaza, la pourriture Netanyahou et son chiotte, pardon son cabinet… avaient déclaré tonitruant qu’il n’y aurait pas de trêve ni de cessez-le-feu et que nous n’arrêterons que lorsque nous aurons anéanti le Hamas et libérer les otages à Gaza… Un mois plus tard, trêve, échanges d’otages au ratio de 1 israélien pour 3 Palestiniens et plus à venir et surtout, surtout, une énorme image positive pour le Hamas et la résistance palestinienne suite à cette libération qui sidère le monde, où on voit des otages saluer et dire au revoir à leurs geôliers, qui les ont protégé des bombardements meurtriers de leur propre nation et aidé psychologiquement à surmonter le stress de l’épreuve. Quel camouflet pour l’entité sioniste tortionnaire et ses suiveurs larbins occidentaux, quelle leçon à la face du monde, sans compter que l’entité sioniste n’a obtenu jusqu’ici absolument aucune victoire sur le terrain militaire, elle s’est même fait sévèrement botter le cul, comme en 2006 au Liban par le Hezbollah et que la seule chose qu’elle puisse faire avec ses tuteurs et complices yankees dans le crime de guerre, c’est de bombarder la population civile sans défense, une population civile de Gaza dont 50% a moins de 15 ans et 75% moins de 25 ans.

Résumons : trêve, échange de prisonniers à un ratio de 3 pour 1, aucune victoire militaire de terrain en 1 mois… Ceci veut dire quoi ?.. 

Simple : DÉFAITE SUR TOUTE LA LIGNE POUR L’ENTITÉ SIONISTE et ses souteneurs !!…

Il est aujourd’hui certain que la Palestine vaincra ! Cela ne fait plus l’ombre d’un doute et que l’entité sioniste tombera dans les oubliettes de l’histoire.

~ Résistance 71 ~

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Pour la première fois des civils israéliens détenus chez les Palestiniens : ils sont partis avec des bye-byes, une lettre d’amitié et des histoires à raconter

Al Manar et divers médias

28 novembre 2023

Url de l’article en français : https://french.almanar.com.lb/2796169

C’est peut-être la première fois depuis l’usurpation de la Palestine que des israéliens civils se trouvent incarcérés chez les Palestiniens. Le jour du 7 octobre a été fatidique pour eux, lors d’une opération spectaculaire, des dizaines d’entre eux ont été emportés malgré eux, dans des voitures, sur des motos, comme monnaie d’échange contre des détenus palestiniens dans les prisons israéliennes.

Il y avait des femmes entre autres avec leurs enfants, et des adolescentes et adolescents.  Ils ont été pris pour les échanger également contre des femmes et des enfants palestiniens emprisonnés.

Et c’est ce qui s’est passé. Lors de l’opération d’échange pendant les premiers 4 jours de la trêve décrétée sous l’égide du Qatar et de l’Egypte, 49 d’entre eux ont été les premiers à être relâchés, en échange de 150 femmes et mineurs palestiniens.

Les médias israéliens se sont penchés sur le traitement qu’ils ont subi, le comportement des combattants du Hamas avec eux, sur les conditions de leur incarcération.

Ils n’auront de réponse que de la part de leurs proches, les autorités israéliennes leur interdisant de parler aux médias. Ils devraient sans doute subir un interrogatoire par les agents du renseignement pour savoir l’endroit où ils ont été incarcérés. Question de détecter où les autres détenus devraient se trouver.

« Vous êtes dans l’endroit le plus sûr et il ne vous arrivera rien de mal », une détenue a rapporté que c’est ce que leur avait le chef du Hamas à Gaza, Yahia al-Sinwar, qui les a visités en personne dans un tunnel, et « il parlait en hébreu ».

Channel 12 qui a rencontré certains de leurs proches rapportent qu’ils ont été bien traités et qu’ils n’ont été « ni torturés ni maltraités ». Et qu’il leur était permis parfois d’écouter la radio israélienne. Certains disaient qu’ils regardaient aussi la télévision israélienne.

Une proche a assuré au Jerusalem Post que sa grand-mère est revenue « belle et radieuse » et « en bonne santé ».

Une autre lui avouera que « leur traitement était humain contrairement à nos attentes et ils n’ont pas vécu les histoires atroces que nous avions imaginées ».

Ce n’est certes pas l’avis de l’ensemble des médias israéliens. Certains ont argué que les combattants du Hamas leur avaient demandé de feindre d’exprimer de l’amabilité et de les saluer pour les besoins de leur film de propagande.

D’autres refuseront de diffuser les images de leur remise, pour les mêmes raisons.

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La lettre laissée par l’une des détenues, Daniel Alooni et révélée par les Qassam lundi penche en faveur du bon traitement voire plus.

« Je vous remercie du fond du cœur. Je suis de tout cœur avec vous pour l’humanité dont vous avez fait preuve envers ma fille Emilia », a-t-elle écrit.

Dans d’autres paragraphes de la lettre écrite en hébreu et traduite en arabe, elle a aussi déclaré, entre autres :

« Vous étiez comme des parents pour elle…. Merci, merci, merci pour les nombreuses heures que vous avez passées avec elle… Merci aux autres bonnes personnes que nous avons rencontrées au cours de notre route où la fille se considérait comme une reine à Gaza. Je serai pour toujours la prisonnière qui vous remerciera, car elle n’est pas partie d’ici avec un traumatisme psychologique…. J’aimerais que dans ce monde nous puissions être amis. »

Elle l’a terminée par un « Choukrane Kasirane », merci beaucoup écrit en arabe.

Danielle était apparue le 30 octobre dans une vidéo filmée par les Qassam avec deux autres femmes et dans laquelle elle sommait le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de les faire libérer.

Les médias et l’opinion publique arabes se sont aussi intéressés à ces détenus israéliens. Suivant avec intérêt les images de leur libération et scrutant tous ses détails.

Ils ont été surpris par une ambiance manifestement cordiale, de bonne humeur entre les combattants du Hamas et leurs prisonniers. Ces derniers paraissaient propres, en bonne santé, portant des vêtements décents et échangeant des sourires avec leurs détenteurs.

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« Une petite fille aux longues tresses et vêtue élégamment emplie de joie, souriante et saluant de la main un homme armé jusqu’aux dents » a écrit le site web de la chaine qatarie al-Jazeera.

L’illustration qui a fait couler le plus d’encre est surtout celle de la jeune adolescente, blessée à la jambe, accompagnée par des hommes armés au véhicule de la Croix-Rouge qui devait l’emmener. L’un d’entre eux parlant avec elle avec une certaine complicité.

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De même les images des vieilles dames israéliennes dont certaines ont été portées par les combattants pour les installer dans les véhicules.

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Et celle des ouvriers Thaïlandais escortés au véhicule par les combattants qui n’ont pas manqué de les saluer d’un « Wellcome ! » et eux d’un bye bye.

Sur les réseaux sociaux arabes, les réactions étaient nombreuses.

« Auriez-vu un prisonnier saluer son geôlier. Ces images resteront le témoin de la justice de cette cause et la conduite morale des vrais propriétaires de la terre », a tweeté Lama sur X.

« Ces vieilles dames vont causer un infarctus à Netanyahu et Avichaï », a écrit d’un ton moqueur Nisrine.

« La résistance palestinienne héroïque donne beaucoup de leçons en morale au monde entier, et dévoile la différence entre notre conduite et la leur », a écrit Mohamad. Stigmatisant le contraste avec la conduite des geoliers israéliens avec les palestiniens.

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Les histoires racontées par les prisonniers palestiniens qui ont été relaxés dans le cadre de l’accord illustrent les sévices qu’ils subissent, alors que croupissent toujours plus de 8.000 d’entre eux dans les prisons israéliennes dont 200 enfants mineurs et 78 femmes. 3.160 d’entre eux ont été capturés depuis le 7 octobre, selon le Club du prisonnier palestinien. Et plus de 200 depuis l’entrée en vigueur de la trêve.

A savoir que la détention est l’un des maux qui pèse le plus sur les Palestiniens depuis l’usurpation de leur patrie. Entre 1948 et 1967, 100 mille avaient été arrêtés au moins une fois dans leur vie par les Israéliens. Entre 1967 et l’an 2019, il étaient un million à avoir connu la prison.

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Lire notre dossier “Ouragan / déluge d’Al Aqsa”

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L’escroquerie totale de la « vaccination COVID comme mesure de santé publique » (Karen Kingston)

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ATTENTION DANGER MORTEL !

L’affirmation que les citoyens “doivent être vaccinés comme mesure de santé publique” est une vaste fumisterie

 Karen Kingston

27 novembre 2023

Url de l’article original :

https://karenkingston.substack.com/p/the-claim-that-citizens-need-to-get

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Ceci n’est pas seulement une fraude ; les actions intentionnelles prises par les gouvernements et les communautés médicales pour couvrir tout le mal causé par les injections à ARNm furent des actes délibérés qui mirent en danger enfants et adultes (NdT : et qui les mettent toujours en danger, car la propagande n’a que peu baissé et ces injections ARNm, arme biologique, sont toujours diffusées partout dans le monde…)

L’échange de données vaccinales et d’information entre les gouvernements et les fabricants de “vaccins” est en train d’être exposé au grand jour dans le monde entier. Dire qu’aucune des parties impliquées est vue favorablement est la sous-estimation du siècle.

Le Dr Michael Yeadon (NdT : un ex-VP de Pfizer passé très tôt à la résistance..) et la The Lioness of Judah Ministry ont exposé la nouvelle explosive du témoignage de Marcel de Graaf, député européen hollandais, qui a fait ces remarques critiques au sujet de l’Agence Européenne des Médicaments (AEM) et de son autorisation et sa recommandation des injections à ARNm anti-COVID-19.

L’affirmation que les citoyens se devaient d’être vaccinés en tant que que mesure de santé publique ne fut qu’une vaste fumisterie :

  • Les injections ARNm anti-COVID19 ne furent JAMAIS prouvées empêcher l’infection par la maladie, réduire la contagion ou réduire la transmission de la maladie.
  • Le gouvernement affirme qu’être “vacciné” le fut pour des raisons de “santé publique”, ceci est une totale escroquerie. Toute personne relativement en bonne santé de moins de 60 ans avait un risque astronomiquement faible de mourir ou d’être sévèrement affectée par la maladie (0,01%) et leur statut de vaccination contre la COVID19 N’AVAIT AUCUN EFFET sur la réduction du risque d’infection des personnes âgées…

Des effets secondaires graves comme la défaillance respiratoire, thromboses, troubles et arrêts cardiaques, inflammation cardiaque (myocardite et péricardite), désordres neurologiques, hospitalisations d’urgence, admission en soins intensifs et/ou mort, rapportés dans les 14 jours après l’inoculation (de la vaccination), furent attribués au coronavirus et non pas aux inoculations (“vaccins”) à ARNm.

  • Ceci n’est pas seulement une fraude, les actions intentionnelles prises par les gouvernements et les communautés médicales pour couvrir et maquiller la maladie, les infirmités et la mort causées par les injections anti-COVID19 à ARNm en les étiquetant “COVID-19”, furent des actes délibérés qui profitèrent à des individus et des organisations pour leur mise en danger des vies d’adultes et d’enfants innocents.
  • S’ils sont jamais rapportés, les séries d’effets secondaires le sont typiquement dans les premières 72 heures jusqu’à 14 jours et potentiellement 1 mois après l’injection. Après cela, il est peu probable que des professionnels de la santé attribuent un symptôme, une infirmité ou une mort à un traitement ou une procédure médicale

D’après le discours de Marcel de Graaf au parlement européen ( Marcel de Graff’s EU Parliament speech)

““En d’autres termes, les vaccins n’eurent pas pour intention de prévenir les infections et il n’y a absolument aucune donnée pour soutenir le fait que ces vaccins ont empêcher les infections. En fait, l’AEM établit que l’exposition au virus augmente les chances augmente d’infection, même pour les vaccinés.” — Marcel de Graaf, député européen hollandais —

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Pourquoi ces points sont-ils si importants ?

L’affirmation que les vaccins préviendraient l’infection et la transmission fut essentielle afin de valider les “obligations vaccinales” et leurs bénéfices en mitigeant la menace du COVID-19 à la santé publique et la sécurité nationale. Comme les injections n’ont jamais donné ces bénéfices et qu’apparemment les gouvernements, les ONG (c.a.d l’OMS, l’OCDE etc…) et les fabricants dans le monde, étaient au courant de tels faits, tout autant que les injections augmentaient les risques de maladies, d’infirmités et de mort, ce qui démontre que ces organisations et les individus les composant, s’engageaient bel et bien et de manière délibérée dans une expérience criminelle sur des cobayes humains AVEC INTENTION DE BLESSER, D’ESTROPIER ET/OU DE TUER des adultes et enfants innocents.

Lisez l’article complet (en anglais) publié sur: Lioness of Judah.

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Lire notre page constamment mise à jour depuis 2019 : “Coronavirus, guerre contre l’humanité”

“SRAS-CoV-2 / COVID19, injections ARNm, la guerre nano-biotechnologique contre l’humanité depuis 2019”, Karen Kingston (compilation PDF de nos traductions)

Think_eugenisme
REFLÉCHISSEZ !
Les mêmes personnes qui croient que la terre est surpeuplée disent qu’ils peuvent sauver votre vie 
AVEC UN VACCIN !

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Protocole de désintoxication de la « protéine spike » des injections ARNm anti-COVID, arme biologique déployée contre l’humanité (Dr Peter McCullough, cardiologue de renommée internationale)

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DrPMcC1

Dr Peter McCullough “spike protein” protocole de detox

Novembre 2023

Source :

https://www.vtforeignpolicy.com/2023/11/spike-demic-vaccinated-pcvs-syndrome/

[…]

Cette étude fournit une forte logique sur ce que la très vaste majorité des injectés COVID-19 devraient suivre, protocole de detox basique de la protéine spike recommandé par le médecin et cardiologue de renommé internationale, Dr Peter McCullough, pour une duré de 3 à 12 mois avec les ingrédients suivants :

-Nattokinase 2000 FU (100) bid

-Bromelain 500 qd

-Curcumin 500 mg bid (nano, liposomal, ou avec piperine)

“Ceci constitue des doses de départ qui peuvent être augmentées si elles sont bien tolérées. On ne peut pas faire d’affirmation de succès thérapeuthique car il n’y a pas eu de longue étude en double aveugle randomisée. Malheureusement une telle étude n’est pas planifiée ou enregistrée à ce moment précis.”, garantit le médecin américain, qui fait aussi la promotion de ses propres activités de recherche, non seulement de manière investigative mais aussi thérapeutiques .

Article de référence (en anglais) :

https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1576988723000961

NdR71 : le Dr Peter McCullough est docteur en médecine, cardiologue de renommée internationale et fut un des premiers médecins au monde à dénoncer la mise sous silence des traitements disponibles pour la COVID19 (hydroxycholoroquine, ivermectine…), il est aussi à ce jour un fervent critique des injections à ARNm qu’il considère comme dangereuse pour la santé publique. Depuis 2021, le Dr McCullough est un des fondateurs et membres influents du World Council for Health (WCH), qui tente depuis plus de 2 ans de mettre en garde contre la politique génocidaire de l’OMS sous contrôle de l’industrie pharmaceutique et de quelques nababs influents et demande son démantèlement.

Lire notre page constamment mise à jour depuis 2019 : « Coronavirus, guerre contre l’humanité »

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Les injections anti COVID-19 sont des « armes biologiques »

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État, terrorisme, manipulations et enfumage des populations : la guerre mondiale du système étatico-marchand contre l’humanité (Rébellion)

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Nous avons rajouté les citations ciblés à ce très bon texte de Louis Alexandre (Rébellion) qui est on ne peut plus d’actualité, tant le totalitarisme gagne de partout et la machinerie d’état, en France comme ailleurs, resserre l’étau liberticide et de la censure car l’empereur étant nu, sa survie est en jeu. Pour en sortir nous devons, ensemble, lâcher prise de cette illusion démocratique qui obscurcit bien des esprits et mettre en place la société de remplacement, celle des associations et communes libres, hors État, hors rapport marchand, hors argent et hors salariat. Il n’y a pas et ne saurait y avoir de solution au sein du système… qu’on se le dise !
~ Résistance 71 ~

“La société modernisée jusqu’au stade du spectaculaire intégré se caractérise par l’effet combiné de cinq traits principaux, qui sont : le renouvellement technologique incessant ; la fusion économico-étatique ; le secret généralisé ; le faux sans réplique ; un présent perpétuel.”
~ Guy Debord “Commentaires sur la société du spectacle”, 1988 ~

“Notre société est bâtie sur le secret, depuis les ‘sociétés-écrans’ qui mettent à l’abri de toute lumière les biens concentrés des possédants jusqu’au ‘secret défense’ qui couvre aujourd’hui un immense domaine de pleine liberté extrajudiciaire de l’État…” (Guy Debord, “Commentaires sur la société du spectacle”, 1988 )

BrigateRosse

« En effet, la ‘Brigade Rouge’ a une autre fonction, d’un intérêt plus général, qui est de déconcerter ou discréditer les prolétaires qui se dressent réellement contre l’État et peut-être un jour d’éliminer quelques-uns des plus dangereux… » (Guy Debord, « Commentaires sur la société du spectacle », 1988)

Les coulisses du système : retour sur les manipulations étatiques du terrorisme

La terreur comme stratégie

Première partie : sous les pavés, la tension

Louis Alexandre

Rédacteur en chef de la revue Rébellion

22 novembre 2023

Url de l’article original:

https://rebellion-sre.fr/les-coulisses-du-systeme-retour-sur-les-manipulations-etatiques-du-terrorisme-partie-1/

Le premier acte de la stratégie de la tension se joue le 12 décembre 1969. Une bombe de forte puissance explose dans la Banque de l’Agriculture de la piazza Fontana à Milan. Visant un lieu public fréquenté, l’attentat était conçu pour provoquer le maximum de victimes possible (bilan : 17 morts et 88 blessés). Le même jour, deux bombes explosent à Rome dans les mêmes conditions. L’objectif était clair : semer la terreur…

L’enquête est orientée d’abord vers une « piste rouge », de nombreuses arrestations ont lieu dans les milieux anarchistes. Pietro Valpreda et Giuseppe Pinelli, deux militants libertaires, sont bientôt désignés comme les responsables de l’attentat de Milan. Durant un interrogatoire musclé, Pinelli « se jette par la fenêtre » de la préfecture de police et meurt. Le responsable désigné de cet assassinat, maquillé en suicide, le Commissaire Calabresi, sera tué à son tour en 1972 par un groupe d’anarchistes voulant venger leur camarade 1.

La polémique autour des causes de la mort de Pinelli et la minceur d’un dossier qu’aucune preuve sérieuse ne vient étayer obligent le système à lever un autre épouvantail : « la piste noire ». Le 28 août 1972, Franco Freda et Giovanni Ventura, deux personnages connus de la mouvance néo-fasciste, sont accusés d’être les cerveaux de l’attentat. Au coté des deux activistes dans le box du tribunal, se trouve Guido Giannettini, journaliste et agent des services secrets italiens, chargé de suivre les activités des gauchistes italiens mais aussi des néo-fascistes. Ils seront condamnés à la perpétuité en première instance. Mais l’affaire va rebondir durant près de 20 ans. En 1981, ils sont acquittés pour « manque de preuves ». Freda et Ventura sont pourtant condamnés à 15 ans de prison pour « association subversive ». L’anarchiste Pietro Valpreda est également acquitté après 12 ans passés derrière les barreaux. Les 9 procès consécutifs touchant à la « piste noire » aboutiront chaque fois à l’acquittement des néo-fascistes pour absence de preuves.

Mais l’attentat de la piazza Fontana n’est pas un acte isolé, il s’inscrit dans une longue liste de crimes restés encore impunis. En mai 1974, une bombe explose à Brescia lors de la dispersion d’une manifestation syndicale (9 morts) ; le 4 août 1974 une bombe explose dans le train Italicus (12 morts) ; le 2 août 1980 une bombe explose en pleine gare de Bologne (85 morts) ; le 23 décembre 1984 une bombe explose dans le train Naples-Milan (15 morts). Chaque fois, la « piste noire » est suivie et elle aboutit inévitablement à une impasse. Alors qui sont les coupables ? Dans quels buts ?

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Organisation Terroriste de l’Atlantique Nord

L’affaire Gladio

Pour trouver des réponses à cette affaire, il faut remonter à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Les États-Unis s’inquiètent alors de l’avancée du communisme en Europe. L’éventualité d’une invasion de l’ouest du continent par l’Armée rouge n’est pas écartée en ces débuts de Guerre froide. La montée en puissance des partis communistes (en particulier en France et en Italie), inféodés à Moscou, risque de déstabiliser de l’intérieur les démocraties occidentales.

Pour parer à cela, les USA et leurs alliés vont mettre en place une structure censée organiser la résistance à une éventuelle attaque du bloc soviétique ou/et à un coup de force des communistes. L’opération consiste à constituer un réseau de militaires et de civils pouvant, en cas de guerre ou d’insurrection, mener sur les arrières de l’ennemi une résistance armée. Pour former des futurs maquis, un entraînement à la guerre non-conventionnelle (renseignements, sabotage, propagande et guérilla) est fourni à des hommes venus d’horizons divers (réactionnaires, anciens collabos récupérés par les services américains, membres de la droite dure, hommes de mains du milieu ou maffiosi des divers clans) mais que l’anticommunisme le plus primaire unit. Des réseaux de résistance furent ainsi organisés en France, en Hollande, en Belgique, en Grèce, en Italie et vraisemblablement au Danemark et en Norvège. L’opération, communément appelée Stay-Behind, va aboutir à la création, au début des années cinquante, d’une structure clandestine directement rattachée à l’OTAN et soumise à l’autorité des Américains.

En Italie, le réseau prendra le nom de Gladio. La péninsule va être durant toute la Guerre froide la clé du dispositif militaire de l’OTAN en Méditerranée (la flotte américaine stationne en permanence à Naples et de nombreuses bases de l’armée de terre et de l’aviation des États-Unis se trouvent encore aujourd’hui dans le nord de l’Italie). Elle permet de rayonner sur toute l’Europe du Sud et sur le Proche-Orient. C’est pour cela que ce pays ne doit pas échapper à l’influence américaine. Et à cela, la CIA va s’employer…

L’Italie sous influence

Pour écarter le PCI du gouvernement, les services secrets américains vont jouer à fond la carte de la démocratie chrétienne, en favorisant en son sein les éléments ultra-atlantistes sans trop se soucier de la moralité douteuse de certains d’entre eux.

C’est dans ce contexte que se développe l’influence de la loge maçonnique « Propaganda Due » ou P2. Rattachée officiellement au Grand Orient, elle est véritablement un centre de pouvoir clandestin infiltré au cœur des hautes sphères de l’État. Toutes les enquêtes sur les massacres, ainsi que celles concernant des scandales financiers, aboutissent à un homme : Licio Gelli.

Puissant homme d’affaires et surtout « Vénérable » maître de la loge P2 à partir de novembre 1966, c’est sous son impulsion qu’elle va vampiriser le monde politique et économique italien. À son apogée, elle semble avoir compté 1 720 membres. À ce jour, l’enquête parlementaire sur l’affaire Gladio a identifié 953 membres dont 17 officiers supérieurs de l’armée et des carabiniers, 119 grands patrons, 36 parlementaires, 10 préfets, 3 ministres et de nombreux hauts fonctionnaires, magistrats et journalistes (sans compter certaines hautes personnalités de l’Église et du Vatican).

NdR71 : citation de Guy Debord dans ses « Commentaires sur la société du spectacle » (1988) qui tombe à point ici et est aussi particulièrement lourde de sens :
« Et c’est ainsi qu’en Italie, lorsque Aldo Moro était prisonnier de Potere Due [loge P2], il n’a pas été détenu dans un bâtiment introuvable, mais simplement dans un bâtiment imprenable. »

Licio Gelli va prospérer à l’ombre de la protection des services secrets américains et lancer la loge dans des activités subversives visant à instaurer une « Démocratie forte », technocratique et atlantiste. Financée par divers détournements financiers et recevant les largesses des USA (on parle de pas moins de 10 millions de dollars par mois !), la loge P2 va servir fidèlement les intérêts de Washington. Elle servit d’intermédiaire avec les différents clans mafieux (la Camorra napolitaine et la Cosa Nostra sicilienne) pour sous-traiter une partie des massacres. Depuis 1943, la mafia avait, en effet, des liens privilégiés avec les services secrets américains. Elle avait activement participé au débarquement allié en Sicile et, par sa nature et ses intérêts, ne voyait pas d’un bon œil tout gouvernement autoritaire (qu’il soit fasciste ou communiste). Licio Gelli sera largement impliqué dans la mise en place de la « stratégie de la tension » et en sera un des chefs d’orchestre.

SanguinettiDuTerrorisme

La stratégie de la tension

Mise en place pour éviter la propagation du « Mai rampant », la stratégie de la tension vise à provoquer une situation de désordre pour imposer un état d’urgence permanent permettant une reprise en main par les secteurs pro-américains de l’État. Son application va suivre un plan défini par la loge P2 et les représentants des services américains du réseau Gladio en collaboration avec la Mafia.

À la série de massacres s’ajoutent des conspirations d’opérettes (dont le complot du prince Borghese en 1969) qui permettent d’agiter le spectre d’un « coup de force fasciste » pour pousser la gauche à réagir par la violence. L’utilisation du réflexe antifasciste permettant de créer la psychose dans les rangs de l’extrême gauche. Gauchistes et néo-fascistes s’affrontant déjà dans la rue et à l’université, le système va jouer la carte de la manipulation des extrêmes pour provoquer l’escalade de la violence. À leur insu, les activistes des deux camps vont être les acteurs d’un scénario imaginé par les stratèges de la terreur. Par l’infiltration d’éléments provocateurs au sein des organisations, on va amener à un durcissement des affrontements. Le système « patronera » un terrorisme d’extrême gauche « contrôlé » – celui essentiellement des Brigades rouges – dont les agissements finiront par porter d’avantage préjudice au mouvement social et à l’autonomie ouvrière qu’a l’État.

Les Brigades rouges seront, dès le début, infiltrées par des agents des services de renseignements italiens. Comme le déclare Alberto Franceschini, membre fondateur des Brigades rouges :

« Il y a bien eu des forces politiques italiennes ou même étrangères qui ont pu indirectement nous utiliser. Il faut bien souligner que ce genre d’utilisation se faisait indépendamment de notre volonté. Certaines forces politiques italiennes ont de toute évidence utilisé les BR afin de déstabiliser le PCI. Il n’y avait qu’à nous laisser exister. Il suffisait de construire autour de nous un mur de protection. »

À l’autre extrême, G. Freda pourra dire amèrement :

« Une certaines puissance politique a réussi à manipuler certains secteurs de l’appareil judiciaire. J’ai d’abord été condamné et ensuite acquitté. L’acquittement a ensuite été annulé et on m’a rejugé jusqu’à ce que je sois finalement acquitté. Cette “aventure” judiciaire et politique a pris treize ans de ma vie. »

L’imbroglio judiciaire et la campagne médiatique autour de la « piste noire » eurent pour but de dissimuler la vérité. Bien peu furent ceux qui y virent clair dans cette affaire.

Le Reichstag brûle-t-il ?

Les situationnistes eurent les premiers l’intuition de l’implication de l’État dans les massacres. La section italienne de l’Internationale situationniste diffuse immédiatement après l’attentat de Milan un tract intitulé le « Reichstag brûle » qui dénonce le système comme véritable organisateur du massacre.

En 1975, Guy Debord participe à l’élaboration d’une étonnante opération de désinformation. Un mystérieux essai est adressé à des personnalités du monde des affaires et de la politique. Le « Véridique rapport sur les dernières chances de sauver le capitalisme en Italie » est signé par un mystérieux Censor. Il se présente comme un dirigeant de droite, contraint à l’anonymat à cause de sa charge. Tel un nouveau Machiavel, il expose librement son opinion sur l’avenir de la péninsule et affirme que les massacres étaient bien commandités par l’État. Censor plaide, en même temps, pour le « compromis historique », jugeant que le PCI est déjà parfaitement intégré au système et qu’il le sert fidèlement. La polémique éclatera et la presse cherchera à donner un nom à l’auteur de ce pamphlet. Il faudra plusieurs mois aux journalistes pour trouver le père du rapport en la personne de Gianfranco Sanguinetti, membre de l’IS italienne.

Guy Debord ne va pas se faire que des amis quand il affirmera que les BR ne sont qu’un péril bien contrôlé, puisque ce groupe est, dès son origine, « manipulé par les services spéciaux ». L’affaire Moro va le renforcer dans sa conviction : « Ce fut un opéra mythologique à grandes machineries, où des héros terroristes […] sont renards pour prendre au piège leur proie, lions pour ne rien craindre de personne aussi longtemps qu’ils la gardent, et moutons pour ne pas tirer de ce coup la plus petite chose nuisible au régime qu’ils affectent de défier. On nous dit qu’ils ont de la chance d’avoir affaire à la plus incapable des polices, et qu’en outre ils ont pu s’infiltrer sans gêne dans ses plus hautes sphères. Cette explication est peu dialectique. Une organisation séditieuse qui mettrait certains de ses membres en contact avec les services de sécurité de l’État, à moins de les y avoir introduits nombre d’années auparavant pour y faire loyalement leur tâche jusqu’à ce que vienne une grande occasion de s’en servir, devrait s’attendre à ce que ses manipulateurs soient eux-mêmes parfois manipulés. » Dans Du terrorisme et de l’État, Sanguinetti poursuit :

« Dans le cas d’un petit groupe terroriste constitué spontanément, il n’est rien de plus facile au monde pour les corps détachés de l’État que de s’y infiltrer et, grâce aux moyens dont ils disposent et à l’extrême liberté de manœuvre dont ils jouissent, de se rapprocher du sommet original, et de s’y substituer, soit par des arrestations déterminées réalisées au moment opportun, soit par l’assassinat des chefs originels, qui se produit en général lors d’un conflit armé avec les “forces de l’ordre” prévenues d’une telle opération par leurs éléments infiltrés. À partir de ce moment-là, les services parallèles de l’État peuvent disposer à leur guise d’un organisme parfaitement efficace, formé de militants naïfs ou fanatiques, qui ne demandent qu’à être dirigés. »

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Mossad et Brigades rouges

Quand on explore cette période, on va de surprise en surprise. Ainsi dans son livre de souvenirs6, Alberto Franceschini, membre fondateur des Brigades rouges, raconte comment il a croisé durant ses années de clandestinité des agents du Mossad :

« Nous nous mêlâmes aussi au milieu milanais en nous faisant passer pour des voleurs qui avaient besoin d’armes pour leurs travaux. Nous achetions toujours par petits lots deux, trois pistolets, une paire de mitraillettes. Si nous avions cherché à nous procurer une grande quantité en Italie, nous aurions risqué de nous faire repérer et de tomber dans les filets d’un service secret quelconque ou de grands trafiquants liés à eux. C’est un danger que nous avons couru réellement quand nous avons été approchés par les Israéliens. Un camarade de Contro-informazione est venu nous dire avec un certain embarras que des services de Tel-Aviv étaient entrés en contact avec lui en lui disant qu’ils avaient une proposition à faire aux Brigades Rouges. Comme preuve de leur fiabilité, ils nous avaient donné l’adresse à Fribourg où s’était caché Piceta (un “traître”,) depuis qu’il était passé à table, et les noms de quelques ouvriers de Fiat qui tentaient de nous infiltrer pour le compte des services italiens. Ils voulaient nous fournir des armes et des munitions modernes sans nous demander une lire en échange : nous devions seulement continuer à faire ce que nous étions en train de faire. Ils étaient intéressés à ce que les pays méditerranéens comme l’Italie qui n’étaient pas en mauvais rapports avec les Palestiniens continuent à vivre dans une situation d’instabilité interne. »

Trois jours avant leur arrestation par les carabiniers, les chefs des BR avaient été prévenus par un coup de fil, que Curcio n’avait pas pris au sérieux, de leur arrestation imminente. Franceschini écrit :

« Je me suis toujours demandé qui pouvait savoir trois jours à l’avance que les carabiniers nous tendaient une souricière au passage de Pinerolo : seuls Renato et di Rotto étaient au courant du rendez-vous ce jour-là. Et comme di Rotto était en contact avec les carabiniers (c’était un infiltré), cet appel téléphonique ne pouvait émaner que de quelqu’un introduit chez eux ou bien intéressé à faire échouer la première opération d’importance montée par le groupe spécial de Della Chiesa, cela pour créer des dissensions internes chez les carabiniers. J’ai toujours été convaincu, mais sans avoir les éléments de preuve, que seuls les Israéliens pouvaient avoir fait cet appel téléphonique parce qu’ils avaient de très bons rapports avec les carabiniers et les services secrets et qu’ils nous avaient démontré en nous offrant des armes qu’ils n’étaient nullement hostiles à l’activité des Brigades rouges. »

Crime sans châtiment

Quand la menace soviétique s’effondre en 1989, le secret qui entoure l’opération Gladio va se fissurer. Les Italiens vont découvrir progressivement, avec stupeur, les mécanismes de la stratégie de la tension. En 1991, Giulio Andreotti, président du Conseil italien, révèle devant le Parlement l’existence du réseau. L’assemble de la classe politique joue la surprise. Seule voix discordante, celle de Gelli qui est rattrapé par diverses affaires :

« Qui ne connaissait Gladio ? Tout le monde était au courant, même si aujourd’hui, il y en a qui feignent de ne pas se souvenir. »

Menaçant de tout révéler, il négociera sa liberté et l’impunité en échange de son silence.

L’affaire sera vite oubliée et les véritables responsables restent encore impunis. Nous ne savons toujours pas l’entière vérité sur ces événements. L’affaire Gladio montre une fois encore qu’un État dit démocratique peut utiliser des moyens qui n’ont rien de démocratiques pour juguler un danger qui le menace. Si aux dernières nouvelles, Gladio a été démantelé, il y a fort à parier qu’une autre structure clandestine du même type a pris sa suite. Les barbouzes ont horreur du vide…

Louis Alexandre
Rédacteur en chef de la revue Rébellion

“La société modernisée jusqu’au stade du spectaculaire intégré se caractérise par l’effet combiné de cinq traits principaux, qui sont : le renouvellement technologique incessant ; la fusion économico-étatique ; le secret généralisé ; le faux sans réplique ; un présent perpétuel.”
~ Guy Debord “Commentaires sur la société du spectacle”, 1988 ~

bis-repetita : “Notre société est bâtie sur le secret, depuis les ‘sociétés-écrans’ qui mettent à l’abri de toute lumière les biens concentrés des possédants jusqu’au ‘secret défense’ qui couvre aujourd’hui un immense domaine de pleine liberté extrajudiciaire de l’État…” (Guy Debord, “Commentaires sur la société du spectacle”, 1988 )

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Lire nos dossiers “Gladio” et “Terrorisme d’état”

Histoire : “Opération Gladio” avec l’historien suisse Daniele Ganser, grand spécialiste du réseau Stay Behind / Gladio que nous avons publié depuis 2015

Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

+

5 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

Société des sociétés organique avec Gustav Landauer

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Les deux plus gros investisseurs dans la production et distribution de l’ARNm, nano- biotechnologie brevetée comme arme biologique : Le ministère de la défense yankee et… Elon Musk dans les pas de Bill Gates (Karen Kingston)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, coronavirus CoV19, crise mondiale, guerres hégémoniques, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, politique française, résistance politique, santé, santé et vaccins, science et nouvel ordre mondial, sciences et technologies, technologie et totalitarisme, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , on 23 novembre 2023 by Résistance 71

Resilience-Genetherapy
Production de masse d’arme biologique contre l’humanité…

Les deux plus gros investisseurs dans la technologie ARNm pourraient bien vous surprendre

Karen Kingston

22 novembre 2023

Url de l’article original :

https://karenkingston.substack.com/p/the-largest-investors-in-mrna-synthetic

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

La biologie synthétique, artificielle, est un secteur de la technologie biologique qui focalise sur la fusion de la biologie avec la technologie et la transformation de technologies en formes biologiques vivantes. L’utilisation de l’IA dans les nanotechnologies de transformation génétique, la biologie de synthèse crée aussi des technologies biologiques hybrides multi-espèces qui imitent les espèces biologiques et les formes vivantes.

Dans le premier quart de 2023, la somme totale investie dans l’industrie de bio-synthèse était de 1,8 milliard de dollars, desquels 1,43 milliard le furent dans le secteur Santé et médecine. Bien qu’essentiellement financé par des contributions privées, le plus gros investisseur dans la santé de bio-synthèse a investi et de loin, bien plus que les investisseurs privés et les propriétaires particuliers du second plus gros investisseur pourraient aussi bien vous surprendre.

La litanie de nanotechnologies de biologie de synthèse à laquelle les êtres humains sont exposés au travers de la nourriture, des boissons, des médicaments, des produits de nettoyage, des produits cosmétiques et même des vêtements, inclut des technologies à ARNm, des technologies à nanoparticules lipidiques (NPL), à hydrogel et autres nanotechnologies trans- géniques.

La technologies des injections à ARNm (aussi connue sous le nom de “vaccins anti-COVID-19), furent le point de départ de l’utilisation des nanotechnologies chez les adultes et les enfants afin de fusionner les cellules humaines avec de l’ADN non-humaine et des engins numériques.

1er quart 2023 : L’armée américaine est le plus gros investisseur ET DE LOIN dans la biologie de synthèse à ARNm pour des applications en santé et en médecine

En mars 2023, le ministère de La Défense américain a financé à hauteur de 410 millions de dollars l’entreprise Resilience,  une entreprise de bio-technologie localisée à San Diego en Californie, produisant des technologies biologiques pour utilisation sur les humains, ce incluant des technologies à ARNm et des “vaccins”.

Per a March 24, 2023, press release; du Communiqué de presse du 24 mars 2023 :

“National Resilience Inc. a annoncé qu’elle a signé un accord financier de 410 millions de dollars en prêt à long terme fournit par le ministère de La Défense américain (DoD).”

“Le prêt de financement va soutenir la mission de Resilience à établir et maintenir une bio-production domestique du producteur au consommateur et des capacités pour des vecteurs biologiques (anticorps, protéines, multi-spécificités), des vaccins et des acides nucléïques (incluant l’ARNm). Cette capacité étendue aidera à sécuriser la chaîne de production et de distribution d cela nation pour les vaccins et les médicaments critiquement importants, développera la préparation contre les pandémies ainsi que leurs réponses et aidera aussi à résoudre une pénurie critique et avancée de l’infrastructure de production et de distribution révélée par la pandémie COVID-19. Une partie du financement aidera la mise en place de plateformes et de technologies de production innovantes visant à réduire les coûts, renforcer la chaîne de fourniture domestique et augmenter la vitesse de distribution des vaccins.”

L’armée américaine a financé 29%, soit près d’un tiers de tous les fonds investis dans le premier quart 2023 pour les applications de santé des technologies de biologie de synthèse.

En comparaison de l’investissement de 410 millions de $$ dans Resilience au premier quart 2023 par l’armée américaine, le secteur d’équité privé a levé 457 millions de $$ durant ce même Q1 en offres de stock public au travers de 6 entreprises, essentiellement pour les nanotechnologies de vaccins à ARNm.

NIH_brevet_nanotech_armebiologique
Le NIH (Institut National de la Santé yankee) a promu et possède la nanotechnologie vaccinale en tant qu’arme biologique…

Ma première question en ce qui concerne ce monstrueux investissement de près d’un demi-milliard de dollars dans la biosynthèse est celle-ci : “Pourquoi l’armée américaine (NdT : c’est à dire l’état et les fonds publics..) finance t’elle l’utilisation de biologie de synthèse dans le secteur de la santé et de la médecine pour le secteur privé ?…”

Ma seconde question est…

Pourquoi l’armée américaine financerait-elle 410 millions de dollars un fabricant privé de San Diego de technologie de “vaccins” à ARNm si cette technologie est connue pour être un agent de guerre biologique ?

La technologie de “vaccination à l’ARNm” est brevetée pour être utilisée comme une arme de guerre biologique (patented for use as a weapon)

Le brevet pour l’utilisation des nanoparticules lipidiques (NPL) à ARNm comme arme biologique mentionne de manière spécifique, les NPL trouvées dans les vaccins Pfizer et Moderna, incluant les lipides ionisables, phospholipides, les lipides PEG et le cholestérol.

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Le second plus gros investisseur durant le premier quart 2023

L’entreprise qui a reçu le second plus gros investissement dans le Q1 2023 fut CureVac. Elle a levé 250 millions de $$ en équité privée pour sa technologie d’injections à ARNm.

Gardez présent à l’esprit que la nanotechnologie des vaccins à ARNm n’est pas biologique. Les injections ARNm délivre des engins électromagnétiques qui sont similaires à des ordinateurs biologiques au travers des organes, des systèmes physiologiques et des cellules du corps humain. CureVac décrit l’utilisation de leur technologie ARNm comme :

“L’utilisation d’une ARNm optimisée comme porteuse de données pour instruire le corps humain de produire ses propres protéines.” – CureVac, communiqué de presse de février 2023 –

La technologie ARNm se réfère quasi littéralement à des ordinateurs biologiques programmables qui peuvent fonctionner au sein de cellules vivantes. Cette video de 3 minutes (3-minute video) explique cette technologie complexe en des termes très simples.

“Dès 2030, le smartphone ne sera plus l’interface proéminente utilisée par les usagers. Beaucoup de ces technologies seront construites au sein même de nos corps.”

“L’utilisation d’ARNm optimisée en tant que porteuse de données pour instruire le corps humain à produire ses propres protéines” – ~ CureVac, communiqué de presse ~

Laissons cela bien décanter. La technologie ARNm se réfère quasi littéralement à des ordinateurs de biosynthèse qui peuvent fonctionner au sein de cellules vivantes. Ceci n’est en rien surprenant quand on considère que le grand ponte de la technologie Elon Musk, est associé avec CureVac pour produire leurs technologies à nanoparticules ARNm. Le fondateur de Microsoft Bill Gates est un autre gros investisseur de CureVac.

CureVac est associée avec Elon Musk (Tesla), le labo pharmaceutique GlaxoSmithKline (GSK), le Forum Economique Mondial (Davos) et la Fondation Bill & Melinda Gates

D’après un article de la revue “Nature” de 2021, Tesla a fait une demande conjointe de brevet avec l’entreprise allemande CureVac pour la fabrication de nanotechnologie à ARNm.

Elon Musk est le co-fondateur et CEO de Tesla, une entreprise de voitures électriques et d’énergie propre.

Comme expliqué dans un article de Reuters du 2 juillet 2020 (July 2, 2020, REUTERS ), Tesla construit “des imprimantes mobiles de molécules ARNm” pour CureVac à la Tesla Grohmann Automation Unit, le département de Tesla qui fabrique les batteries, et piles.

La CEPI (Coalition for Epidemic Preparedness Innovations) fut fondée à Davos et est une alliance pour financer et coordonner le développement de nouveaux vaccins afin de prévenir et de contrôler des épidémies de maladies contagieuses. CEPI est essentiellement contrôlée par le FEM / Davos et la Fondation Bill & Melinda Gates.

La plateforme de technologie à nanoparticules ARNm consiste en des technologies bio-numériques de transformation génétique qui furent toujours développées pour le contrôle biologique et neurologique du corps humain. Ces technologies furent déployées sur d’innocents civils sans leur consentement et au travers de manœuvres de coercition et d’expériences humaines in vivo criminelles.

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Lire notre page mise à jour depuis 2019 : “Coronavirus, guerre contre l’humanité”

Nos traductions de Karen Kingston compilées en un PDF : “SRAS-CoV-2 / COVID-19 et injections ARNm, l’attaque nano-biotechnologique sur l’humanité depuis 2019”

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Croyez-vous vraiment que ces monstruosités technologiques
sont déployées pour le bien et la santé publique ?
Technologies déployées par les héritiers modernes de la doctrine social-darwiniste eugéniste des
Francis Galton, Herbert Spencer et Thomas Huxley, qui soudainement, voudraient
prendre soin de l’humanité ? Allons, allons… un peu de cohérence !

Et pendant ce temps là… le goulag numérique de la dictature technotronique continue de se mettre en place avec l’eID, solution : BOYCOTT ! (Résistance 71)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, colonialisme, coronavirus CoV19, crise mondiale, guerre ukraine, guerres hégémoniques, ingérence et etats-unis, Internet et liberté, média et propagande, militantisme alternatif, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, santé et vaccins, science et nouvel ordre mondial, sciences et technologies, société des sociétés, technologie et totalitarisme, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , on 20 novembre 2023 by Résistance 71

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Goulag électronique pour population zombifiée…

Résistance 71

20 novembre 2023

Alors bien sûr qu’il ne faut pas lâcher Gaza et se liguer contre le colonialisme et son représentant nazioniste et génocidaire, mais il faut aussi comprendre que les peuples du monde sont sous attaque continue non-stop depuis 2019. Nous sommes dans la continuité du chaos oligarchique, entre la plandémie fabriquée, attaque nano-biotechnologique sur le monde du SRAS-CoV-2 / COVID-19 issus des labos du Pentagone et de ses sous-contractants universitaires, la dictature sanitaire qui s’en est suivie à grand renfort de mesures coercitives : port du masque, confinements à répétition, le tout totalement inutile et inefficace et bien entendu la dictature « vaccinale » et le déploiement de cette arme nano-biologique de nouvelle génération que sont les injections ARNm à nanoparticules lipidiques (NPL), qu’elles soient anti-COVID ou maintenant intégrées dans toutes formes de « vaccins » ; puis le conflit russo-ukrainien résultant du coup d’état de l’OTAN à Kiev en 2014 et maintenant la flambée opportune pour l’empire, du conflit entre l’état colonial sioniste et le peuple indigène en Palestine.
Roués de coups, dans les cordes, les peuples doivent maintenant toujours affronter la mise en place continuelle de la grille de contrôle numérique pour la dictature technotronique de demain. Ainsi, le 9 novembre dernier, l’UE a poussé plus avant sa mise en place d’une identité numérique européenne ou eID avec le soutien de l’ONU, des Fondations Bill & Melinda Gates et Rockefeller (les suspects si habituels) et le lancement d’une campagne de « 50 en 5 » afin d’accélérer le passage à l’identité numérique, les paiements numériques (au moyen des CBDC, augurant de la cashless society tant vantée et attendue par l’oligarchie) et le partage des données dans 50 pays sous l’ombrelle « bienfaisante » d’une Infrastructure Publique Numérique ou IPN avant 2028, c’est à dire en avance de deux ans sur « l’agenda 2030 ».
Le 9 novembre 2023, l’UE a établi un accord « provisoire » pour un cadre relatif à l’identité numérique européenne ou eID. Ainsi, les états membres devront fournir à leurs citoyens et aux entreprises un « portefeuille numérique » afin d’y entreposer les données sur : l’identité biométrique, permis de conduire, comptes bancaires, diplômes, sécurité sociale, passeport sanitaire etc, etc…
On se demande vraiment ce qui pourrait bien foirer avec ce système hein ?…
Il est affirmé qu’il n’y « aura pas d’obligation » (comme pour les injections ARNm… on a vu le résultat, là encore, qu’est-ce qui pourrait bien de nouveau foirer ?…), mais son ubiquité à venir le rendra « obligatoire » pour quiconque désirant encore fonctionner dans le système, ce sous peine d’ostracisme et d’exclusion, l’épisode des injections à ARNm « anti-COVID », ayant ouvert la voie coercitive en la matière.
Une fois de plus, tout ceci est fait pour devenir la « norme » dans la dictature technotronique se déployant pas à pas.
Il faut bien comprendre que ce « portefeuille numérique », flanquée de son eID, est la pierre angulaire de la grille de contrôle de cette dictature technotronique en mouvement. Dès que ceci sera mis en place et surtout volontairement accepté et intégré à la vie quotidienne des gens, alors viendront se greffer le reste de la malfaisance technocrate : la 5 puis 6G, , les « smarts cities 15min » à la Gaza, la malbouffe, les OGM et bouffe synthétique, le crédit social, la taxe carbone, liée au crédit social, qui déterminera qui pourra faire quoi, où, quand et comment. Qui se verra temporairement ou définitivement exclus du système pour cause de « mauvais crédit » ou de dépassement de quelconques « autorisations » en quelque domaine que ce soit, imposées arbitrairement au nom d’une « science » dépouillée de tout lien avec le réel.
Pour faire la connexion avec ce qui se passe actuellement, imaginez que ce qui se passe à Gaza aujourd’hui est le plan pour toute mégapole du futur dans le monde, goulags technotroniques à ciel ouvert. La seule différence sera que toute velléité de révolte ne fera plus face à des bombardements massifs au phosphore blanc comme la pourriture sioniste le fait à Gaza, mais des dizaines ou centaines de milliers de gens pourront être éliminés en préservant les infrastructures, en émettant telle ou telle fréquence hertzienne qui fera réagir le graphène et les nanoparticules injectés dans la population, tuant plus ou moins rapidement de vastes segments d’entre elle.
Ceci n’est pas de la science-fiction, la technologie existe, elle se perfectionne au fil des injections et déploiements de l’arsenal ARNm et nanoparticules lipidiques (NPL). Il est clair aujourd’hui que le danger n’était pas la COVID-19, qui n’était que le leurre, le prétexte, pour inoculer de leur plein gré, des populations entières, des milliards d’individus, zombifiés par la peur constamment instillée d’une mort par contagion à un « virus létal ». Les injections ARNm aussi mortifères furent-elles, n’ont été qu’une répétition générale pour ce qui va suivre.
L’oligarchie ne reculera plus devant rien. Elle ne s’arrêtera de nuire seulement lorsque NOUS, les peuples, l’en empêcheront, la mettront hors d’état de nuire à l’humanité. Nous l’avons dit ici même depuis bien des années : la balle est dans notre camp depuis un bail et nous ne le savons même pas pour la vaste majorité d’entre nous. L’humanité arrive à la croisée des chemins. Il n’y aura pas 36 choix. Il y en aura deux : suivre aveuglément et docilement l’oligarchie, prôner le statu quo ou renverser la table du jeu truqué et reprendre les rênes de notre destinée en humanité pour construire enfin, ensemble en toute coopération et entraide, la société des sociétés,  celle des associations libres, anti-autoritaires, non coercitive, hors État, hors marchandise, hors argent et hors salariat.
Va falloir choisir les gars… et plus vite qu’on ne le croit !

BOYCOTT de toute cette fumisterie dictatoriale numérique, désobéissance civile de masse et retrait de notre consentement à la marche systémique vers le goulag généralisé et institutionnalisé !

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Lire notre dossier « Dictature technotronique »

Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

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5 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

Société des sociétés organique avec Gustav Landauer

et aussi …

Notre page « Textes fondateurs pour un changement de paradigme politique »

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Ouragan / déluge d’Al Aqsa : l’impossible cessez-le-feu de Gaza et la nécessité de mettre fin au sionisme et donc au colonialisme (Kurt Nimmo)

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Cessez-le-feu à Gaza ?… Vraiment ?…

Kurt Nimmo

Novembre 2023

Url d el’article original:

https://kurtnimmo.substack.com/p/gaza-ceasefire

~ Traduit d l’anglais par Résistance 71 ~

Des centaines de milliers de personnes sont dans les rues d’Amérique, d’Europe et du Moyen-Orient pour protester contre les bombardements d’Israël contre Gaza. Ils demandent un cessez-le-feu immédiat.

Oui, appeler à un cessez-le-feu est utile bien entendu, mais cela n’aura que peu de résultat. Israël ne va pas arrêter de tuer des Palestiniens et Washington va continuer de soutenir des colons ethno-religieux fanatiques en Palestine occupée en réponse à l’influence démesurée du lobby israélien (NdT: AIPAC aux States, CRIF, LICRA en France, etc…). Appelez ça “Rue J” our “rue juive” si vous voulez, celle qui commande bien des politiques étrangères du gouvernement américain (NdT : et d’autres pays comme la France…).

Le bombardement de la bande de Gaza par Israël, ses raids de démolition de maisons, d’assassinats d’activistes et de journalistes en Cisjordanie et à Jerusalem, ne vont pas arrêter d’un seul coup en réponse à des manifestations croissantes.

Si vous croyez ça, vous ne connaissez rien du sionisme. Israël va continuer de piétiner plus de 2 millions de Palestiniens dans le sud de Gaza et éventuellement au travers du passage frontalier de Raffah, jusque dans le désert du Sinaï.

Ceci fut le plan pendant des décennies. Ce n’est un secret pour personne.

Israel est un état terroriste. Il a été fondé et gouverné par des terroristes. David Ben Gourion, Menahem Begin, Ariel Sharon, Ehud Barak, Yitzak Rabin et oui, Golda Meir aussi, sont tous des terroristes.

Ensemble, ces terroristes, qui sont tres rarement appelés terroristes en Occident, ont procédé au nettoyage ethnique de près de un million de Palestiniens. Certaines de ces personnes furent des terroristes, membres de groupes reconnus terroristes avant même la création de l’état sioniste en 1948.

D’autres, comme par exemple Yigal Allon, ont participé aux actions d’escadrons de la mort (“Brigades de nuit spéciales”), qui ont assassiné des Palestiniens “sans remords”, alors que l’actuel premier ministre Benjamin Netanyahou, supervisa le meurtre de masse de mères et d’enfants palestiniens dans les pogroms sionistes nommés “Opération plomb durci”, “Pilier de défense” et “Protective Edge”.

Menahem Begin, le 6ème premier ministre d’Israël a décrit le massacre de Palestiniens comme “un splendide acte de conquête”. Il fut à la tête de l’organisation terroriste de l’Irgoun. Il a massacré des Arabes, des Britanniques et d’autres juifs. L’Irgoun a commis l’attentat à la bombe de l’hôtel King David en 1946, attentat qui a tué près de 100 personnes.

Le plan de nettoyage ethnique de Gaza et de la Cisjordanie est demeuré consistant. En 1953, le futur premier ministre israélien Ariel Sharon fit sauter 42 maisons et tua plus de 60 résidents du village arabe de Qibya.

Dans les années 70, on lui demanda de “pacifier” Gaza. L’armée israélienne fit exploser des maisons, ils passèrent au bulldozer des zones entières de terrain dans les camps de réfugiés, ils emprisonnèrent des milliers de Palestiniens et imposèrent une punition collective à la population.

Gazaenfeu

“Il n’y a pas de sionisme, de colonisation, ou d’état juif sans l’éviction des Arabes et l’expropriation de leurs terres”, a dit alors Sharon.

Le gouvernement actuel de Netanyahou consiste en une bande de racistes fanatiques. Itamar Ben Gvir est le leader d’Otzma Yehudit (Pouvoir Juif). Il est le ministre de la sécurité d’Israël. Ses condamnations pour incitation à la haine raciale et pour son soutien du terrorisme ne l’ont pas empêché d’obtenir ce poste de ministre.

La faction du sionisme religieux est emmenée par Bezalel Smotrich, l’actuel ministre des finances de ce gouvernement et ministre adjoint à la défense. C’est un colon de Kedumin en Cisjordanie. Il appelle sans cesse pour que les villages palestiniens soient rasés et s’est lui-même affublé de l’étiquette de “fasciste homophobe”.

Le 26 février, lorsque des colons sionistes ont brûlé le village palestinien de Huwwara, tuant un Palestinien et en blessant plus de 100 autres, Smotrich s’est plaint. Il a dit que le village aurait dû être “totalement effacé”.

Ramzy Baroud écrit dans le Jordan Times :

Dans les partis de droite d’Israël. Le racisme est un requis très important pour réussir en politique. En fait, c’est exactement comment Ben-Gvir s’est élevé de jeune leader du parti extrémiste Kach pour devenir le ministre de la sécurité du pays. Maintenant, les deux personnages de BenGvir et de Smotrich détiennent la clef du destin de bons nombres de communautés palestiniennes et sont tous deux très avides d’étendre les colonies illégales juives, quelque soit l’illégalité de ces actions et le bain de sang qui en résulte.”

Il y a virtuellement des milliers d’autres exemples de la violence sioniste contre des Palestiniens, dans la très grande majorité non-violents, et leurs supporteurs.

“Notre rapport révèle la véritable étendue du régime d’apartheid d’Israël”, a dit l’an dernier la SG d’Amnesty Internationale, Agnès Callamard.

Qu’ils vivent à Gaza, Jerusalem Est et dans le reste de la Cisjordanie, ou en Israël, les Palestiniens sont traités comme un groupe racial inférieur et sont systématiquement privés de leurs droits. Nous avons trouvé que la politique cruelle de ségrégation d’Israël, de dépossession et d’exclusion dans tous les territoires sous son contrôle est en fait clairement de l’apartheid. La Communauté Internationale a un devoir d’agir en conséquence.”

Des millions de gens ordinaires, outragés par l’invasion sioniste et le massacre, ont rempli les rues d’Amérique, de France (NdT : malgré les interdictions du régime oppresseur français sous contrôle sioniste de longue date), d’Allemagne, du Luxembourg, de la GB, d’Espagne, d’Australie, du Canada, de la Grèce, de l’Inde, du Pakistan, de la Turquie, du Japon, de la Tunisie, du Ghana, de la Malaisie et de l’Indonésie, ce dernier pays étant le plus grand pays musulman du monde.

Aucune de ces manifestations ni les faibles protestations de l’UE ne vont arrêter les bombardements sur Gaza et le nettoyage ethnique final de la Palestine tant attendu par Israël.

Pour le gouvernement colonial d’occupation de Netanyahou, tous ceux qui sont écœurés et en colère du bain de sang sioniste ne sont rien d’autres que des antisémites, des haineux envers les juifs et des supporteurs des terroristes du Hamas. Les manifestations n’ont aucune importance et Israël continuera à assassiner les gens avec des bombes et des avions fournis par les Etats-Unis jusqu’à ce qu’il soit obligé d’arrêter.

Les gouvernements des Etats-Unis du Royaume-Uni et d’Europe ne bougeront pas pour stopper l’assassinat de masse qui se déroule contre les Palestiniens. La montée des manifestations, certaines violentes, n’empêcheront pas la campagne sioniste pour tuer et éradiquer des Palestiniens considérés comme des animaux humains, des cafards droguées dans une bouteille, des bêtes sur deux pattes.

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La résistance n’est en aucun cas du terrorisme !

Les seules forces paramilitaires capables de confronter et de vaincre l’entité sioniste sont le Hamas, le Djihad Islamique et le Hezbollah au Liban. L’Iran fournit une rhétorique anti-sioniste et soutient le Hezbollah (NdT : ainsi que le Djihad Islamique dans une moindre mesure, qui bien que sunnite, est jugé plus sûr que le Hamas), mais n’entrera pas en guerre à moins que les gouvernements israélo-américain ne menacent sa sécurité et son existence.

Il est bien connu qu’Israël possède une pléthore d’armes nucléaires. “L’option Samson” sioniste menace le bombardement nucléaire de nations arabes et même des capitales européennes s’il est forcée d’agir comme une nation civilisée. Ceci plus l’armada yankee parquée près de Chypre en Méditerranée ont donné une pause aux nations voisines alors que leurs populations se rassemblent pour rejoindre la lutte contre Israël.

C’est triste à dire, mais il n’y aura pas de cessez-le-feu, pas tant qu’Israël est gouverné par une clique de fanatiques raciste ethno-religieux. Ils continueront d’assassiner des gens jusqu’à ce qu’il soit arrêté par leur propre peuple ou une force extérieure.

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Lire notre dossier “Ouragan / Déluge d’Al Aqsa”

Rappelons-nous toujours qu’…

Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

+

5 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

Société des sociétés organique avec Gustav Landauer

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Chefs de la CIA et du Mossad au Qatar pour des « négociations secrètes » sur Gaza, traduction : les larbins vont chercher leur feuille de route d’Exxon-Mobil / Rockefeller… La guerre du gaz continue (RT + Résistance 71)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, colonialisme, crise mondiale, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, militantisme alternatif, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , on 17 novembre 2023 by Résistance 71

EMQE

Ça c’est la tractation “secrète” du narratif officiel. Il faut néanmoins aller plus loin que l’écume des choses… Qui dirige le Qatar depuis 1935 ? Exxon Mobil, qui est Exxon Mobil ? L’ex-Standard Oil de la famille Rockefeller. Exxon est le nouveau nom de la Standard Oil New Jersey et Mobil le nouveau nom de la Standard Oil de New York. Exxon et Mobil ont fusionné en 1999 et est devenu le premier fournisseur de carburant du Pentagone.
De fait, le petit émirat du Qatar appartient à Exxon Mobil et donc aux intérêts Rockefeller. Exxon Mobil est  le seul participant étranger aux projets gazier qataris et possède un monopole ainsi que des majorités de parts dans les projets d’exploitation gaziers de la région. La plus grosse base militaire américaine de la région est au Qatar et un des hauts représentants du Hamas, Khaled Mechaal, vit depuis son expulsion de Syrie, à 2km de cette base, il peut donc aller y prendre ses ordres en vélo.
Il est dit dans l’article ci-dessous que le Qatar est le financier du Hamas, ce qui est connu depuis longtemps. Nous avons dit dès 2012 que la guerre de Syrie faisait partie d’une guerre de gaz au Moyen-Orient et sur la côte méditerranéenne. Il y a un énorme champ gazier au large des côtes allant de Gaza à Chypre en passant par le Liban et la Syrie. Sans le Hezbollah et la Russie, qui a de très gros intérêts gaziers ne l’oublions jamais, la Syrie et le Liban seraient déjà sous contrôle anglo-americano-sioniste. Tout ceci fait partie d’une guerre du gaz sans merci. N’oublions pas non plus que la guerre en Syrie depuis 2011 est intervenue après que Bachar el Assad, quoi qu’on puisse penser de lui, respectant ses accords avec la Russie datant de son père Hafez el Assad refusa en 2009 le passage d’un gazoduc Qatari (tiens donc… ce qui a énervé EXXON MOBIL  bien entendu) à travers la Syrie, gazoduc devant desservir la Turquie (bastion des frères musulmans alors au pouvoir un peu partout, Erdogan étant le dernier de ses dirigeants actuels) et donc l’Europe au détriment des Russes. Rappelons aussi que pré-11 septembre 2001, les Talibans avaient aussi refusé le passage d’un pipeline à travers l’Afghanistan (re-tiens donc…). L’escroquerie climatique est en phase d’effondrement, le gaz naturel va devenir “l’or noir” du futur étatico-marchand. Donc qui “négocie” ? La CIA et le Mossad sont venus prendre leurs ordres de marche d’Exxon Mobil sous couvert du Qatar en tant que “médiateur”. La CIA est le bras armé de Wall Street, qui est une succursale de la City de Londres. La collusion des grandes familles du haut de la pyramide financière et donc aujourd’hui, politique, se poursuit. Tout se tient, car tout dépend de la relation étatico-marchande. C’est pour cela qu’il ne peut en aucun cas y avoir de solution au sein du système. Le règne de la pourriture systémique marchande est total et achevé et nous devons nous en débarrasser à tout jamais pour construire la société des sociétés, de l’entraide, de la compassion, de la coopération et de l’amour.

Ils ne s’arrêteront que lorsque NOUS les arrêterons, jamais autrement !

~ Résistance 71 ~

MaJ du 18 novembre 2023 : Le 20 novembre 2015, c’est à dire il y a presque 8 ans jour pour jour, nous avions publié ce long article de réflexion sur « La guerre larvée d’Exxon Mobil »... Où en sommes-nous aujourd’hui ? Un article de réflexion géopolitique qui ne saurait prendre une ride dans le contexte étatico-marchand en déclin. Pensez la conjoncture actuelle à la lumière de cet article d’il y a 8 ans et tout s’éclaire.

Les chefs de la CIA et du Mossad à Doha : le Qatar au cœur des négociations sur Gaza

RT français

10 novembre 2023

Url de l’article original :

https://francais.rt.com/international/107910-chefs-cia-mossad-doha-qatar

David Barnea et Bill Burns, respectivement chefs du Mossad et de la CIA, étaient selon l’AFP et Reuters à Doha pour négocier la libération d’otages et une trêve humanitaire. Le Qatar, qui a financé le Hamas et héberge plusieurs cadres du parti, abrite également l’immense base américaine d’Al-Udeid.

Les chefs du Mossad israélien David Barnea et de la CIA américaine Bill Burns étaient à Doha pour rencontrer des responsables qataris afin d’évoquer la libération d’otages israéliens en échange d’une «trêve humanitaire», selon de nouvelles informations rapportées à la fois par l’AFP et Reuters.  Il n’est toutefois pas garanti que ces manœuvres réussissent : le 8 novembre, le Premier ministre israélien avait rejeté un cessez-le-feu sans libération des otages, en dépit de rumeurs de négociations. Une source proche du Hamas à Gaza avait alors indiqué à l’AFP que le Qatar menait une médiation pour libérer 12 otages, en échange «d’une trêve humanitaire de trois jours». Et au Qatar, une source proche des discussions avait rapporté que le Qatar menait cette médiation «pour obtenir la libération de 10 à 15 otages en échange d’un cessez-le-feu d’un à deux jours». Les discussions achoppaient «sur la durée» de la trêve et l’inclusion dans un éventuel accord du «nord de la bande de Gaza, théâtre de larges opérations de combat». «Le Qatar attend une réponse des Israéliens», avait-elle alors ajouté.

Le Qatar finance le Hamas… 

Doha a néanmoins déjà joué un rôle crucial dans la libération de quatre d’entre eux en octobre dernier. Aujourd’hui, le petit émirat gazier tente d’obtenir un cessez-le-feu de trois jours en échange de l’évacuation de 12 otages.

Face au conflit à Gaza, le Qatar est l’entremetteur par excellence. En effet, ce pays entretient à la fois des relations avec le Hamas et les Etats-Unis, premier allié de l’Etat hébreu. Doha héberge Ismaïl Haniyeh, le chef du bureau politique du mouvement islamiste gazaoui et Khaled Mechaal, un ancien représentant du parti à l’étranger. Le premier figure notamment depuis 2018 sur la liste américaine des «Terroristes mondiaux expressément désignés» (SDGT). Washington l’accuse spécifiquement d’entretenir «des liens étroits avec l’aile militaire du Hamas» et d’être «un partisan de la lutte armée, y compris contre les civils». Doha finance également l’enclave gazaouie. En 2021, Israël avait même donné son aval à un financement de 360 millions de dollars pour payer notamment les salaires des fonctionnaires du Hamas, aider des familles démunies et rénover des centrales électriques. Outre ces subsides et l’hébergement de cadres du parti, le Qatar est devenu le relais médiatique du mouvement islamiste. La chaîne qatarie Al-Jazeera retransmet en direct les discours d’Abou Obeida, le porte-parole des brigades Al-Qassam, et suit en temps et en heure les événements à Gaza.  

Mais Doha abrite également l’énorme base américaine d’Al-Udeid depuis 2002. L’installation permet le déploiement de près de 20 000 soldats, ce qui représente environ la moitié des effectifs de Washington dans la région, rapporte Christian Chesnot dans son ouvrage “Qatar, les secrets d’une influence planétaire”, paru en 2022. La base héberge également le quartier général du CentCom, le commandement central américain au Moyen-Orient. Les pistes d’Al-Udeid ont par ailleurs été utilisées notamment par les Rafale français pour frapper des positions en Irak et en Syrie.  Malgré l’absence de renormalisation, les deux pays ont par le passé entretenu des relations diplomatiques officielles. Après la visite à Doha du Premier ministre israélien Shimon Peres en 1996, le premier bureau de représentation israélien dans le Golfe ouvrait ses portes à Doha pour défendre les intérêts économiques de l’Etat hébreu. Il a fermé ses portes quatre ans plus tard à la demande de l’Organisation de la coopération islamique. «Nous disons que trop c’est trop» Les relations entre le Qatar et Israël se sont maintenues au fil des années, en dépit de certaines tensions apparentes, comme la fermeture du bureau israélien de la chaîne de télévision qatarie Al-Jazeera en 2017. Les Qataris se sont intéressés aux technologies israéliennes, notamment en matière médicale. Quant aux Israéliens, ils ont importé des dérivés de la production pétrolière de l’émirat. Le 24 octobre dernier, l’émir du Qatar, le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, s’en était toutefois pris aux pays soutenant excessivement Israël, affirmant que l’Etat hébreu avait reçu «une autorisation pour tuer». «Nous disons que trop c’est trop», avait-il déclaré à l’ouverture d’une session du Majlis al-Choura, le Conseil consultatif de son pays.

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Lire notre dossier “Syrie et guerre du gaz”

Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

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5 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

Société des sociétés organique avec Gustav Landauer

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« La création d’une entité sioniste n’est pas un conflit au sujet de frontières entre deux pays voisins. Il s’agit du déracinement d’une nation et d’un peuple et de leur substitution par un autre. » (Naïm Qassem)

Naïm Qassem, SG-adjoint du Hezbollah : si Israël le décide, nous l’affronterons et nous vaincrons (Al Manar)

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Une mise au point particulièrement judicieuse du numéro 2 du Hezbollah, Naïm Qassem, avec recadrage quant à la perspective et point de vue des questions posées. A lire et diffuser sans modération. Une compréhension ne peut se faire que d’un point de vue intérieur en remontant à l’origine profonde du problème.
~ Résistance 71 ~

SG-adjoint du Hezbollah Naïm Qassem : Si Israel décide d’entrer en guerre, nous l’affronterons… et nous gagnerons

Al Manar

15 novembre 2023

Url de l’article original : https://french.almanar.com.lb/2780747

Le Bureau médiatique du Hezbollah a diffusé la teneur de l’interview réalisée avec le vice-secrétaire général du Hezbollah, cheikh Naïm Qassem par les deux journaux espagnol el Mundo et italien Corriere de la Sierra le 13 novembre dernier.

Question1 : Est-ce que le Liban supporte une guerre ? Quelle serait votre position ?

Réponse 1 : Au cas où une guerre est menée contre nous par Israël, nous n’aurons d’autre choix que de nous défendre par tous les moyens possibles. Par conséquent on ne devrait pas nous demander si la guerre éclate, pourquoi résistez-vous ? Si certains veulent savoir, si nous avons peur des menaces d’Israël, (sachez) que nous n’avons pas peur. Si Israël décide d’entrer en guerre, nous l’affronterons de toutes nos forces pour le défaire. Car nous sommes entièrement confiants que nous gagnerons toutes les guerres que nous pouvons mener contre l’entité israélienne. Quant à savoir si la guerre aura lieu maintenant ou pas, cela est lié aux développements qui ont lieu à Gaza et également à la décision d’Israël de déclencher la guerre. C’est l’une des choses que nous ignorons pour le moment. Alors, les choses sont-elles susceptibles de s’étendre ? C’est une éventualité possible, mais nous ne pouvons pas être sûrs que cela se produira.

Question 2 : Etes-vous d’accord avec ce qui s’est passé le 7 octobre ?

Réponse 2 : Il faut se focaliser sur l’objectif principal du 7 octobre. L’objectif est une action de la résistance destinée à régler de nombreuses questions préoccupantes pour les Palestiniens dont la libération des prisonniers. Il n’est pas juste de se focaliser sur les détails qui se sont produits pour justifier les massacres généralisés. Notre point de vue est qu’il faut revenir aux origines : qu’est-ce qui a provoqué le 7 octobre ?

L’entité israélienne occupante est à l’origine du 7 octobre. Le 7 octobre est une réaction et une résistance. Avez-vous eu l’occasion de recenser les civils tués par Israël au cours des 75 dernières années et de voir des dizaines et des centaines de milliers de Palestiniens tués, blessés ou emprisonnés sans aucune autre justification que le fait qu’ils sont propriétaires de la terre ? A votre question sur un nombre limité lors d’une opération justifiable et honorable, je me contenterai de cette réponse.

Question 3 : Israël n’a pas le droit de vivre en sécurité ?

Réponse 3 : Nous devrions nous demander pourquoi Israël poursuit son occupation et pourquoi les Etats-Unis et les grandes puissances le couvrent. Ils doivent mettre fin à l’occupation pour restaurer la stabilité en Palestine et dans la région

Le problème avec vos questions, c’est que vous partez du mauvais endroit et que vous n’y trouverez donc pas de réponse : vous partez du fait qu’Israël a droit à la terre et qu’il est attaqué ! Donc toutes les questions sont fausses. Nous partons du fait que la Palestine appartient aux Palestiniens et qu’Israël est l’occupant. Nous devons donc nous attaquer au problème de l’occupation et non au problème de la résistance à l’occupation.

Question 4 : Est-ce que vous pensez qu’Israël est faible ?

Réponse 4 : Je crois que vous avez entendu le discours du secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah à Bint Jbeil en l’an 2000 lorsqu’il a dit qu’Israël est plus fragile que la toile de l’araignée.

C’est notre conviction qu’Israël est faible militairement, moralement et politiquement, et sur le plan aussi de la motivation de son peuple à protéger ce pays usurpé. La plus grande preuve de cette faiblesse est que ce qui s’est passé le 7 octobre. C’est une affaire inimaginable, les événements ont duré quelques heures et personne n’a réagi. Ni l’armée, ni les hommes politiques, ni personne d’autre. Le Hamas et ses partisans ont fait plus de 250 prisonniers, en plus de ceux qui ont été tués, ce qui illustre leur faiblesse. Si Israël tient toujours malgré cette agression, c’est parce que les Etats-Unis le dirigent, lui prennent la main, lui ouvrent des lignes aériennes avec des munitions et des armes de manière continue et s’occupe dans sa gestion, sa sécurité et de tout le reste. Sinon, sans cela, Israël aurait pu tomber en quelques jours.

Israël survit grâce à la respiration artificielle, et on ne sait pas quand elle s’arrêtera.

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Notre dossier “Ouragan / Déluge d’Al Aqsa”

Comprendre la géopolitique du Moyen-Orient hors enfumage propagandiste colonialiste :

“Hezbollah, son histoire de l’intérieur” Naïm Qassem, 2005 (traduction Résistance 71)

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Gaza 2023 : l’aboutissement d’une réaction en chaîne colonialiste… faits (Résistance 71)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, canada USA états coloniaux, colonialisme, crise mondiale, désinformation, documentaire, France et colonialisme, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, média et propagande, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , on 14 novembre 2023 by Résistance 71

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“La plupart des sionistes ne croient pas que dieu existe, mais ils croient qu’il leur a promis la Palestine.”
~ Pr. Illan Pappé, historien, université Exeter ~

Gaza 2023 : aboutissement d’une réaction en chaîne colonialiste… les faits

Résistance 71

14 novembre 2023

Des dizaines de bouquins ont été écrits, de manière objective ou non, sur le sujet. Ci-après notre guide simple et concis du pourquoi on en est là. Tout ce qui est dit ci-dessous peut facilement être recherché. Faites les recherches par vous-mêmes

  • Suite aux multiples pogroms qui eurent lieu en Europe et à l’affaire Dreyfus en France, un journaliste autrichien d’origine hongroise, activiste politique, Theodor Herzl, créa à la fin du XIXème siècle, un mouvement politique nationaliste juif séculier mais puisant dans des “ressources historiques bibliques”, prônant l’établissement d’un état juif de retour sur Sion, vu comme étant la terre de Palestine. “Un peuple sans terre pour une terre sans peuple”, comme l’ont affirmé les sionistes du départ. Le sionisme est ainsi né.
  • Le 1er congrès de l’Organisation Sioniste Internationale a lieu à Bâle en 1897, Theodor Herzl en est le premier président.
  • Le mouvement gagne en audience et s’étend dans la sphère politique européenne. Il reçoit le soutien de la famille Rothschild.
  • 1917 : déclaration de Lord Balfour, ministre des affaires étrangères britanniques, dans une lettre à Lord Rothschild, du projet d’établissement d’un état juif en Palestine.
  • 1918 : fin de la 1ère guerre mondiale, défaite et morcellement de l’empire ottoman, allié de l’Allemagne. La Palestine passe sous mandat britannique. En 1914, il y a environ 70 000 juifs en Palestine, parmi une vaste population autochtone palestinienne arabe locale.
  • Dans l’entre-deux guerre, le mouvement poursuit son prosélytisme et le nombre de migrants s’accroit. L’Organisation Sioniste Internationale fait une alliance avec le gouvernement nazi en Allemagne pour favoriser le départ des juifs vers la Palestine. En 1933-4, il y a plus de 240 000 juifs en Palestine, toujours sous mandat britannique.
  • Cette migration importante monopolise de plus en plus de terres et la population arabe locale commence à résister à ce qui devient de plus en plus une colonisation de leurs terres ancestrales.
  • Après la seconde guerre mondiale, la nouvellement créée ONU donne le feu vert en 1947 à la création d’un état juif en terre de Palestine via un “plan de partage” de la Palestine toujours sous mandat britannique jusqu’en 1948.
  • En 1948, David Ben Gourion, président de l’OSI, déclare unilatéralement la création officielle de l’état juif d’Israël en Palestine. L’ONU fut mise au pied du mur. Les frontières ne furent jamais définies et ne le sont toujours pas.
  • Le nouvel état juif commence l’expulsion des populations locales. 750 000 Palestiniens seront expulsés de chez eux, leurs terres et biens saisis, des villages et villes furent rasés. Des milliers de Palestiniens furent tués. Cet évènement est appelé “Al Nakba” en arabe qui veut dire “la catastrophe”.
  • 1948 représente le succès sioniste de la première étape de leur projet, l’établissement d’un état juif en Palestine. Le projet est néanmoins incomplet car l’objectif final est la réalisation du “grand Israël” qui s’étendrait comme l’indique le drapeau sioniste, du Nil à l’Euphrate.
  • A partir de la guerre de 1967, Israël absorbe et colonise le reste de la Palestine et est en constante violation des résolutions de l’ONU, les unes après les autres, soutenu par ses alliés impérialistes, aujourd’hui de l’empire anglo-américano-sioniste qui a phagogocyté le monde politico-économique et assujetti les médias.
  • Le sionisme et sa réalisation pratique de terrain est une doctrine politique colonialiste, expansionniste, suprémaciste et donc raciste.
  • Depuis 1967, l’état juif ne cesse de s’étendre via des colonies illégales, si tant est qu’une colonie puisse être “légale”… ce à l’encontre de nombreuses résolutions de l’ONU.
  • La résistance palestinienne à l’occupation et ‘l’expulsion de ses terres existe depuis le mandat britannique sur la Palestine. Elle fut et demeure essentiellement séculière et politique en tant que lutte anti-coloniale, ce n’est que récemment, depuis la fin des années 1980, qu’une tendance religieuse, musulmane fondamentaliste s’y est immiscée, fabriquée afin de diviser celle-ci sur une ligne século-religieuse. L’OLP, le Fatah, le FPLP, le PDPLP et le FPLP-GC sont séculiers, pour certains même marxistes. La division a fonctionné, mais depuis 2018, les factions de la résistance palestinienne se sont unies par-delà leurs divergences.
  • De fait, ‘Israël” en tant qu’état juif, est un état colonial de remplacement d’une population par une autre. Ce n’est pas un état d’apartheid par nature comme le fut l’Afrique du Sud, c’est une état expansionniste, qui vise à l’éradication d’une manière ou d’une autre du peuple autochtone, pour affirmer sa judéité exclusive. C’est à ce titre que l’état sioniste ayant usurpé la terre palestinienne est génocidaire par essence. Sa politique interne ne vise pas à exploiter la population locale à son profit comme le fait un état d’apartheid, mais à la chasser du territoire d’une manière ou d’une autre. C’est exactement la même politique coloniale d’occupation qui fut mise en place aux Etats-Unis, au Canada, en Australie et en Nouvelle-Zélande. En cela le génocide à petit feu du peuple palestinien est semblable en bien des points à celui des peuples amérindiens.
  • Le nettoyage ethnique fait partie de la méthode organisationnelle de tels états coloniaux, ce dans une logique de remplacement des populations.
  • Le projet à court terme aujourd’hui pour Gaza et la Cisjordanie est leur occupation définitive et le massacre / expulsion des Palestiniens. Le gouvernement israélien ne se cache plus de cette intention. Accessoirement, il a été révélé il y a plusieurs années qu’un énorme champ gazier se trouve au large de Gaza, ce champ sous-marin s’étend du sud de la Palestine à Chypre en passant devant le Liban et la Syrie, deux pays au destin bien troublé ces derniers temps également, coïncidence ?…
  • La population palestinienne, indigène ancestralement de l’endroit, résiste à une occupation étrangère et un nettoyage ethnique en règle depuis 1948. Cette occupation vise à remplacer en totalité une population arabe native par une population juive venant de l’Europe de l’Est, de Paris, Londres ou Brooklyn.
  • La résistance à une occupation et à l’agression permanente de ses moyens de subsistance n’est en aucun cas du “terrorisme”.
  • Le terrorisme est celui de tout état colonisateur, de tout état de fait. La violence pseudo-légitime de l’État et du terrorisme et l’état sioniste n’échappe en rien a la règle. Son côté exclusif et raciste en fait un des pires en existence.
  • L’entité sioniste appelée “Israël” est une fiction, fondée sur une mythologie biblique et le “droit du plus fort” imposé par les armes et la violence. Cet état colonial, comme tous les autres cités ci-dessus, n’ont absolument aucune raison d’être. Il n’existe que par la coercition, la violence, la manipulation et la fabrication narrative d’un “droit” d’occupation pour coloniser les esprits de la maison mère. De fait, tous les peuples natifs de ces lieux ont le droit naturel et le devoir de résister à l’invasion qui met en danger leur existence même.
  • Toujours avoir présent à l’esprit qu’on est toujours le “terroriste” de quelqu’un. Ainsi, les nazis appelaient “Terroristen !” les résistants français et les partisans russes, qui pourtant ne faisaient que résister à l’occupation de leur pays par une force coercitive étrangère… Pour la république française, le Vietminh et le FLN furent des “terroristes”, ainsi que le Vietccong pour les Yankees occupant le Vietnam après les Français. Ainsi donc il va de la logique coloniale que d’étiqueter la résistance palestinienne et les résistances libanaise, irakienne, afghane et autres, comme étant “terroristes” : nous sommes ici de plein pied dans l’inversion sémantique devenue nécessité absolue pour les forces coloniales “dominantes” afin d’échapper à l’opprobre internationale et maintenir le voile sur leurs populations enfumées.

il est important de garder ces points bien en vue  quand on doit faire face à l’écran de fumée et l’inversion sémantique propagandistes qui font prendre des vessies pour des lanternes, et les salauds de colons pour les opprimés qu’on se doit défendre. De plus en plus de gens y voit clair, mais nous nous devions de résumer au mieux cette chaîne évènementielle qui a mené le monde de l’acceptation d’un état voyou via un chantage à la culpabilité et à la passivité devant le génocide qui se commet dans cette partie du monde depuis 1948 ! Tout ça ne date pas d’hier, encore moins du 7 octobre 2023… Cette date et les évènements qui se sont déroulés, ne sont que l’aboutissement d’une très longue série d’évènements, qui a sa racine dans la création et la perpétuation de l’idéologie coloniale raciste sioniste depuis la fin du XIXème siècle.

Qu’on se le dise !

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