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Palestine occupée : la Résistance s’organise sans ses commandants assassinés avec leurs familles par les forces d’occupation coloniale sionistes (Al Manar)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, autogestion, colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, militantisme alternatif, neoliberalisme et fascisme, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , on 13 mai 2023 by Résistance 71

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Ce qui démontre aussi que si des chefs de guerre aguerris sont nécessaires, une structure asymétrique continue de fonctionner sans son commandement. La hiérarchie est un handicap, souvent lourd. La force réside dans la complémentarité et la coopération sous conseils éclairés et expérimentés. Petites unités autonomes, formées comme telles mais répondant à un haut niveau de coopération dans un système acéphale. Ceci fonctionne d’autant mieux quand les participants sont puissamment unifiés par un but commun, en l’occurence ici : la libération de la Palestine. Les objectifs sont interchangeables pour une méthode qui fait ses preuves sur le terrain. C’est ainsi que nous, les peuples, sortirons de la dictature qui se referme sur nous pas à pas. En ce domaine, la résistance palestinienne et libanaise du Hezbollah a quelques longueurs d’avance sur nous. Observer et apprendre, en toute humilité…
~ Résistance 71 ~

Hassan Nasrallah : “Les factions de la résistance ont la capacité de remédier à la perte de leurs commandants”

Al Manar

12 mai 2023 

Url de l’article original en français : https://french.almanar.com.lb/2612029

Le Secrétaire général du Hezbollah Sayyed Hassan Nasrallah a prononcé un discours ce vendredi 12 mai à l’occasion de la célébration de la 7eme commémoration du commandant jihadique de la Résistance islamique Moustafa Badreddine.

Dans son allocution retransmise via écran lors de la cérémonie organisée dans la banlieue-sud de Beyrouth, il a évoqué les récents évènements en Palestine occupée, puis les évolutions politiques régionales et en Syrie et la situation interne au Liban.

La position unifiée des factions a avorté les objectifs de Netanyahu

Dans la partie de son discours sur l’escalade militaire qui se poursuit depuis l’assassinat mardi 9 mai par l’entité sioniste de trois chefs militaires des Brigades al-Qods, bras armé du Jihad islamique, et le déclenchement le lendemain de l’opération « Vengeance des Libres » par les factions de résistance, il a dit :

« Nous savons que l’offensive a été déclenchée en Palestine par (le Premier ministre israélien Benjamin) Netanyahu en liquidant les chefs du Jihad islamique et leur famille, leur femme et enfants et le monde entier a gardé le silence. Il faut signaler que l’occupant a tué des femmes et des enfants dans sa liquidation des chefs militaires… Il est regrettable que le silence mondial se poursuive et que les États-Unis aient empêché le Conseil de sécurité des Nations Unies de condamner Israël pour avoir tué des femmes et des enfants à Gaza.

Les motivations de Netanyahu dans cette offensive sont claires : récupérer l’équilibre de dissuasion qui avait été durement entaché et sortir de l’impasse interne dans laquelle il se trouve, remédier à la désintégration de sa coalition gouvernementale et améliorer sa situation politique et électorale…

Les calculs de Netanyahu se sont soldés par un échec, il avait pour but d’isoler le Jihad islamique, de neutraliser le reste des factions palestiniennes et de semer la sédition dans l’environnement de la résistance…

Netanyahu a cru, avec ce plan, que le commandement militaire du Jihad islamique serait éliminé, la dissuasion avec Gaza serait rétablie, qu’il rétablira la politique des liquidations sans oublier les messages envoyés au Hezbollah au Liban…

L’occupant cherchait à frapper la structure du commandement des brigades al-Qods et à détruire sa force de missiles en démantelant son commandement directement.

Mais l’un des atouts de forces des mouvements de résistance dans la région est qu’ils ont une grande capacité de restaurer rapidement leur structure de commandement. Les mouvements de résistance, malgré tous les assassinats perpétrés de leurs dirigeants, en Palestine, au Liban, ne se sont pas affaiblis et n’ont jamais renoncé ni abandonné leurs capacités. Bien au contraire le sang noble des martyrs leur a donné un coup de pouce pour aller de l’avant…

La direction du Jihad islamique a traité avec sagesse et sérénité après l’assassinat des chefs des Brigades al-Qods et a communiqué avec la direction des Brigades al-Qassam afin que la position soit unifiée.

La résistance palestinienne gère la bataille avec sagesse. La véritable adresse de la réaction de résistance à Gaza est la Salle des opérations conjointes des factions de la résistance. L’unité de la position des factions de la résistance a avorté la réalisation des objectifs de l’occupation.

L’ennemi s’attendait à une réaction directe du mouvement du Jihad islamique, mais lorsque la direction des factions a recouru au calme, ceci a surpris l’ennemi.

La restauration rapide des Brigades al-Qods après l’élimination de leurs chefs militaires a surpris l’occupant…Les frappes de roquettes et leur arrivée au sud de Tel Aviv et à al-Qods (Jérusalem) ont troublé l’occupant…

La bataille d’aujourd’hui n’est pas une question de vengeance. La bataille a pour objectif de protéger et d’assurer la sécurité du peuple palestinien.

La position des factions la résistance à Gaza cohérente a avorté l’objectif de l’ennemi de rétablir la dissuasion.

Ce qui s’est passé jusqu’à présent veut faire comprendre à l’ennemi que tout assassinat ne passera pas et conduira à une confrontation de grande envergure…

Netanyahu ne peut pas mentir à la société israélienne en disant qu’il a rétabli la capacité de dissuasion.

Tous devraient suivre les évènements à Gaza. La bataille de Gaza est importante et ses conséquences ne se cantonneront pas à la bande de Gaza mais concernent la Cisjordanie et toute la région.

Nous sommes en contact permanent avec les dirigeants de la résistance à Gaza et nous n’hésiterons pas à prêter main forte lorsque la responsabilité le dictera. Nous surveillons la situation de près et nous fournissons l’assistance possible. Mais lorsque la responsabilité le dictera pour entreprendre certaines démarches nous n’hésiterons pas Inchallah. »

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Résistance unifiée…

La Syrie n’a pas changé d’axe

Sur le dossier régional sayyed Nasrallah s’est arrêté sur le dossier syrien en particulier. Il a déclaré :

« La Syrie est restée à sa place et n’a pas changé de position ni d’axe. Son retour à la Ligue arabe et l’invitation du Président Assad au sommet arabe sont deux indicateurs importants.

La Syrie est fortement présente dans les élections présidentielles turques et les candidats s’affrontent pour présenter leurs perceptions à l’égard de Damas.

Tout le monde en parle au Liban mais nous n’avons rien dit.

Nous sommes concernés par chaque évolution positive qui touche la Syrie et c’est nous qui recevons la Syrie nous y voyons le visage de Moustafa Badreddine et de tous les martyrs et leurs sacrifices et de notre aliénation lorsque nous avons été critiqués de tout le monde pour le choix de soutenir la Syrie.

Et regardez aujourd’hui, les États-Unis volent le pétrole et le gaz syriens et insistent sur le blocus et la loi César…

La visite du président iranien Ebrahim Raïssi atteste de l’importance des relations stratégiques irano-syriennes à plusieurs niveaux.

Le gouvernement intérimaire doit établir ses liens avec Damas

Les choses en Syrie évoluent vers la détente et les jours difficiles qui se sont écoulés ne reviendront pas. Raison de plus pour rétablir les relations libanaises avec la Syrie qui est nécessaire. Le gouvernement intérimaire libanais est tenu de rétablir des relations normales avec la Syrie et le retour de ces relations est dans l’intérêt du Liban. L’atermoiement libanais est un indice de plus que le Hezbollah ne contrôle pas le gouvernement. Si le Hezbollah contrôlait les décisions au Liban, les relations avec la Syrie seraient rétablies depuis longtemps.

Le dossier des Syriens déplacés ne doit pas etre résolu par les incitations via les réseaux sociaux ou les discours… Il devrait être abordé par une délégation ministérielle libanaise et sécuritaire qui visiterait Damas et établisse une coordination avec elle pour faire face à la crise.

Certaines forces politiques ont changé de position concernant le dossier des Syriens déplacés ce qui illustre que leur position antérieure était politique et non humanitaire.

Le fait d’adopter une décision souveraine en coordination avec l’Etat syrien est une condition essentielle pour résoudre le problème de Syriens déplacés. »

En réponse aux assertions selon lesquelles le Hezbollah occupe des régions syriennes Sayed Nasrallah a dit :

«  Le Hezbollah n’occupe ni maisons ni villages et n’empêche personne de retourner dans les villages frontaliers syriens. Toute la propagande à ce sujet est un gros mensonge. Celui qui était le plus désireux de renvoyer les habitants d’al-Qousayr et de ses villages chez eux est le Hezbollah. Dans les maisons ou des éléments du Hezbollah sont installées sont toutes louées avec l’assentiment de leur propriétaire ou reviennent à l’Etat.

Accuser le Hezbollah de trafic de drogue, un mensonge éhonté

Dans chaque incident qui se produit, le Hezbollah est accusé du trafic du Captagon et tout cela est un mensonge éhonté, une trahison et un manque de moralité. Notre position légitime considère le trafic de drogue et de stupéfiants comme un crime de corruption sur terre. Nous refusons même d’utiliser des trafiquants de drogue pour livrer des armes de résistance à la Palestine occupée…

Je vais dire quelque chose pour la première fois. Sans l’aide du Hezbollah, les autorités libanaises n’auraient pas pu faire face à un certain nombre de trafiquants de drogue au Liban.

Ils parlent toujours de la provenance de ce trafic mais pourquoi ne parlent-ils pas de sa destination. Vers qui sont-ils envoyés. Qui sont ces individus auxquels sont destinées les cargaisons de stupéfiants dans les pays du Golfe, en Arabie saoudite, en Jordanie ou au Koweït ? il faudrait dévoiler leur identité au grand public. »

Le numéro un du Hezbollah a également abordé la question de la présidentielle libanais en vacance depuis fin octobre 2022

« Les développements récents sont positifs. L’ex-ministre Suleiman Frangieh n’est pas un candidat fortuit pour nous, mais c’est un candidat naturel et sérieux qui a failli devenir président de la République plus d’une fois. Nous n’imposons pas notre option aux autres, mais c’est notre droit naturel de désigner notre candidat à ces élections et que chaque parti désigne le nom qu’il veut et allons au Parlement pour élire un président. Les portes sont toujours ouvertes pour en discuter, pour le dialogue et pour s’entendre sur le dossier présidentiel. Les Libanais devraient profiter du climat positif dans la région.

A la fin de son discours, sayyed Nasrallah a exclu la possibilité que le gouvernement intérimaire désigne un successeur au gouverneur de la Banque du Liban, à la fin de son mandat, le mois de juillet prochain car ceci ne relève pas de son droit.

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Comprendre la géopolitique du Moyen-Orient de l’intérieur :

“Hezbollah, son histoire de l’intérieur”, Naïm Qassem, 2005 (dans une traduction de Résistance 71, version PDF, Jo)

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Entité coloniale sioniste : Un quart des colons désirent émigrer présageant de l’effondrement intérieur logique d’un système criminel mafieux (Al Manar)

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Chiffre israélien alarmant : un quart désirent émigrer

Al Manar

15 mars 2023

Url de l’article original : https://french.almanar.com.lb/2573155

Plus du quart des juifs israéliens envisagent de quitter la Palestine occupée, près des deux tiers sont préccupés par la situation sécuritaire, et la majorité voudrait le départ du ministre de la Sécurité nationale dont les mesures menacent de faire éclater une 3ème intifada de la part des Palestiniens. Des chiffres qui illustrent l’état de la société israélienne sur fond de mises en garde sur l’effondrement interne de l’entité sioniste, près de 8 décennies après sa création.

Un quart envisage de partir 

Sur les 7 millions et 106 mille habitants juifs israéliens, plus de deux millions de personnes envisagent de quitter la Palestine occupée, conseillent à leurs enfants de le faire, ou ont entrepris ses préparatifs en réclamant un passeport étranger.
Ces chiffres rendus public dans le cadre d’un sondage réalisé par l’Israel democratic institut illustrent l’état de pessimisme sur fond de scissions au sein de la société israélienne depuis l’avènement du nouveau gouvernement de Benjamin Netanyahu, formée d’une coalition entre le Likoud et des partis d’extrême droite et religieux ultra orthodoxes et sa décision amplement contestée d’introduire une réforme judiciaire.
Selon le sondage, 43% des Israéliens jugent cette réforme plutôt mauvaise ou très mauvaise.

Le sondage précise que le taux de ceux qui veulent émigrer est le plus élevé parmi les partis du centre-gauche, beaucoup plus que parmi les partis de droite et les haridims.

37% seulement optimistes sur la situation sécuritaire

Interrogés sur les raisons de cette décision, les sondés avouent être préoccupés par la situation sécuritaire qui connait une dégradation importante aussi bien dans les territoires palestiniens occupés de 1948 que ceux de 1967.
Seulement 37% sont optimistes concernant la situation sécuritaire. Les autres le sont nettement moins. Ils étaient 46% à le croire le mois de janvier dernier.
Selon i24, cette situation rappelle celle qui avait prévalu après la seconde guerre du Liban, en 2006.

Autre chiffre jugé inquiétant pour les Israéliens est celui des juifs français qui émigrent en « Israël ». Il est en baisse de 42% , indique le quotidien israélien Israel Hayom. Sachant que les juifs français ont été pendant longtemps ceux qui effectuaient le plus leur aliya.

Ben Gvir fait peur aux Israéliens

L’une de causes de cette humeur moribonde est aussi le comportement du ministre de la Sécurité nationale Itamar ben Gvir qui fait de plus en plus peur aux Israéliens comme le montre bien un autre sondage réalisé par la chaine de télévision israélienne Channel 13. Selon lui, une majorité d’Israéliens souhaitent que le Premier ministre le limoge.

Depuis sa désignation, la scène israélo-palestinienne est le théâtre d’une escalade des violences considérable, en raison surtout de ses décisions répressives d’une agressivité accrue contre les Palestiniens. Il a décrété de nouvelles lois contre les détenus palestiniens provoquant une intifada dans les centres de détention israélien qui en est son 29eme jour.
Il réclame une loi pour ôter la nationalité israélienne des familles des auteurs palestiniens des opérations de résistance.
Depuis sa désignation, le rythme des destructions des maisons des Jérusalémites a augmenté.

Et il envisage aussi pour le mois de Ramadan une mesure qui risque de faire exploser la situation : l’interdiction aux Palestiniens de se rendre à la mosquée d’al-Aqsa pendant la troisième semaine de ce mois-ci, afin laisser la voie libre aux colons israéliens pendant les fêtes de Pâques juives. Une mesure réclamée par les groupuscules du temple.

Interrogé par la télévision al-Manar, l’expert des questions israéliennes D. Jamal Amro a mis en garde contre l’éclatement d’une 3eme intifada au cas où cette mesure est exécutée. Estimant que ben Gfir marche sur les pas d’Ariel Sharon en l’an 2000.

Le commissaire de la Police israélienne Kubi Shaptaï a pour sa part qualifié son attitude de « destructrice pour son appareil », a rapporté la radio israélienne.
Un ancien commissaire, Shlomo  Ahorenski l’a décrit comme « celui qui marche avec une boite d’essence et des allumettes, brûlant tous les recoins et qui va surement provoquer une 3eme intifada pendant laquelle il y aura des morts et des tués.

La semaine passée, Ben Gvir avait démis un commissaire de police dans la région de Tel Aviv mais la conseillère juridique l’a restituée.
Le ministre accuse les officiers de police de ne pas exécuter ses ordres concernant ceux qui avaient protesté contre la réforme juridique.
Au sein de la police israélienne, la fronde se fait de plus en plus grande contre Ben Gvir.

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