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Résistance au système technologique. (re)naissance et (r)évolution de l’humanité (Darren Allen)

Posted in actualité, altermondialisme, autogestion, économie, colonialisme, coronavirus CoV19, crise mondiale, démocratie participative, gilets jaunes, guerres hégémoniques, ingérence et etats-unis, Internet et liberté, média et propagande, militantisme alternatif, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, philosophie, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, science et nouvel ordre mondial, sciences et technologies, technologie et totalitarisme, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , on 14 Mai 2024 by Résistance 71

Un système technologique arrivé à un tel point religieux de « scientisme » porte un nom bien spécifique : une technocratie… L’analyse pertinente ci-dessous de Darren Allen illustre parfaitement ce que nous disons ici depuis longtemps à savoir que si l’humain crée le système, le système, à terme, crée aussi les humains qui le servent et le perpétuent. C’est une voie à double sens. En revanche, nous ne partageons pas son pessimisme final. Toujours la vieille histoire de ceux qui voient le verre à moitié vide et ceux qui le voient à moitié plein. Mais se demande t’on s’il est adéquat ?… N’est-il pas en fait trop grand pour ce qu’on en fait pour l’heure ?…
~ Résistance 71 ~

“Les technocrates.. c’est une nouvelle race de fainéants. Les technocrates c’est des mecs vachement balèzes, des mecs à qui tu donnes le Sahara, et dans deux ans ils importent du sable.”
~ Coluche ~

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Le système technologique

Darren Allen

Septembre 2022

Source:

https://expressiveegg.org/2022/09/29/le-systeme-technologique/

« La quantité de véritables loisirs disponibles dans une société est généralement inversement proportionnelle à la quantité de machines permettant d’économiser le travail qu’elle emploie ».
E.F. Schumacher

« L’homme… tente de créer le monde à son image, de construire un environnement totalement artificiel, et découvre ensuite qu’il ne peut le faire qu’à condition de se refaire constamment pour s’y adapter. Nous devons maintenant faire face au fait que l’homme lui-même est en jeu. »
Ivan Illich

« …ceux qui utilisent des outils rusés deviennent rusés dans leurs affaires, et que ceux qui sont rusés dans leurs affaires ont de la ruse dans leurs cœurs, et que ceux qui ont de la ruse dans leurs cœurs… sont agités dans l’esprit, et que ceux qui sont agités dans l’esprit ne sont pas des véhicules appropriés pour Tao. Ce n’est pas que je ne connais pas ces [outils que vous souhaitez que j’utilise]. Je devrais avoir honte de les utiliser. »
Chuang Tzu (Tchouang Tseu)

Selon toute apparence, la plupart des gens ignorent et ne veulent pas savoir quel est le vrai problème du monde. Leur attention est désespérément étroite, focalisée sur une série d’effets secondaires. Ils s’inquiètent du pillage de la nature, de la dérive technofasciste, de la criminalisation du genre, des inégalités grotesques, de l’état de la jeunesse, de la hausse des prix, etc., mais ignorent ce que toutes ces choses ont en commun. C’est comme quelqu’un qui ne se lave jamais et qui, plutôt que d’y remédier, passe sa vie à s’inquiéter de ses démangeaisons de peau, de ses cheveux gras et de ses infections fongiques, à acheter des médicaments pour traiter ces effets secondaires et à trouver des moyens de s’attirer les bonnes grâces des personnes offensées par son odeur.

Il en va de même pour le reste du monde. Dans les problèmes auxquels nous sommes confrontés en tant que société, pour les gens ordinaires, l’arbre cache la forêt, mais ils sont aussi terrifiés par la forêt et hypnotisés par les arbres, stupéfiés par les maux isolés auxquels ils sont confrontés, effrayés de perdre de vue leurs malfaiteurs isolés, leurs épouvantails, leurs gouvernements et leurs milliardaires. Cela ne résulte pas d’un préjugé intellectuel et cela n’a rien à voir avec un intérêt de classe. Il s’agit d’une peur inconsciente et profonde de saisir une vérité si immense, si terrible, qu’elle anéantirait tout ce sur quoi ils ont construit leur vie.

À ce stade, certains pourraient penser que je les incite à identifier « le problème » comme étant le « Nouvel Ordre Mondial », ou tout autre groupe occulte de méchants ; en d’autres termes que vous êtes sur le point de lire une « théorie du complot ». Personnellement, je n’ai rien contre une enquête sur le rôle joué par Big Money dans le remodelage du monde, une divulgation des programmes de gens comme George Soros ou Bill Gates ou une réflexion sur la façon dont fonctionnent les entreprises, les États et, véritables instances du pouvoir, les sociétés d’investissement et les banques. Bien sûr, tout cela peut nous éclairer sur notre situation alarmante.

Je ne m’oppose pas non plus à l’analyse de la nature de ce grand épouvantail moderne qu’est le « capitalisme ». Bien que le socialisme et le communisme fassent partie du système, et en définitive le soutiennent, nous vivons dans un monde construit sur le capital, sur la propriété privée des moyens de production, et nous vivons dans un monde où l’esclavage salarié et l’esclavage par la dette, les deux piliers sur lesquels est construit le capitalisme, ont fait de la terre un désert, grâce aux efforts de nos propriétaires et de nos créanciers. C’est pourquoi, malgré les limites désastreuses et la nature intrinsèquement tyrannique du socialisme et du communisme, la tradition marxiste a beaucoup à nous apprendre.

Mais. Ni les surhommes mondialistes ni la branche capitaliste du système ne sont la cause ultime de nos maux, pas plus que les « migrants », ou « mes parents », ou « les flocons de neige », ou « le communisme », ou « Trump », ou « le diable », et les gens qui pensent que de tels effets secondaires isolés sont la cause « derrière tout ça », qui passent leur vie à se concentrer exclusivement sur la lutte contre le capitalisme, sur les oligarques, les milliardaires, les banques ou n’importe quel méchant de leur choix, s’assurent que, au mieux, le vrai problème leur échappe.

Ici, nous pourrions mentionner tout particulièrement « la gauche », ce groupe de personnes qui consacrent leur énergie à obtenir un salaire plus équitable pour les couturières du Bangladesh, à défendre les intérêts des minorités, à promouvoir ce qu’ils appellent la « démocratie », à essayer de sauver le plancton marin, à critiquer le rouleau compresseur militaire américain et à lutter contre les propriétaires terriens cupides et « non démocratiques ». Non pas que ces menaces soient irréelles, mais, dans l’ensemble, en attaquant ces cibles on détourne le feu de la véritable source de nos problèmes, et c’est pourquoi le gauchisme (sous toutes ses formes) est pour le système le moyen le plus efficace de se protéger et de se perpétuer.

De toute évidence, la « droite » n’est pas plus près de voir les choses clairement, obsédée qu’elle est par le contrôle de l’incontrôlable (les gens, la météo, le marché), l’exclusion de ce qui ne peut l’être (les minorités, les étrangers, les femmes), l’accaparement du moindre kopeck de la planète et la tentative de retour à un monde perdu à jamais. La gauche et la droite sont perpétuellement en désaccord sur la façon d’organiser la société, se critiquant constamment l’une l’autre — la gauche se concentrant sur la cupidité monstrueuse et l’étroitesse d’esprit de la droite et la droite sur l’hypocrisie morale de la gauche et son insipidité destructrice d’individualité — mais aucune d’entre elles n’est intéressée si peu que ce soit par le vrai problème. Et quand elles sont confrontées à une menace visant le vrai problème, elles oublient leurs différences et s’unissent instantanément pour l’écraser.

Quel est donc le vrai problème ? Quelle est la « forêt » que si peu de gens peuvent regarder en face et qui se trouve, en fin de compte, derrière tous les terribles « arbres » qui occupe leur attention ? Quelle est cette chose que servent la droite et la gauche et qui dirige leurs vies et les nôtres ? Quelle est la cause de l’horreur que nous voyons autour de nous — et ressentons en nous — et qui, comme beaucoup d’entre nous en ont la certitude aujourd’hui, ne peut qu’empirer ? C’est le système technologique, et c’est l’ego humain qui l’a construit et entretenu. Je vais me répéter. L’horreur, le monde cauchemardesque dans lequel nous vivons, appelé à devenir de pire en pire en pire, est le résultat du système technologique contre nature que nous avons construit et, plus profondément, de l’ego qui l’a construit et qui continue à l’entretenir et à le défendre. Tant que nous n’aurons pas compris cela et agi en conséquence, nous n’arriverons à rien, que ce soit collectivement ou individuellement.

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Par « système technologique », j’entends la machine-monde industrielle et technologique contre nature qui nous entoure. Le « matériel » de cette machine est le monde de fer et d’acier, charbon et pétrole, plastique et polycarbonate, fil de cuivre et fibre optique, diode et microprocesseur, bateau et avion, ordinateur et smartphone, route et rail, etc. C’est la substance artificielle de la modernité qui nous entoure ; tous les moteurs, usines, instruments, ordinateurs et outils divers du monde. Le « logiciel » de la machine, ce sont toutes les institutions modernes que nous connaissons — les prisons, écoles, universités, tribunaux, bureaux, etc. — et les informations sur lesquelles ces organisations « tournent » — les idées, idéologies, théories et croyances nécessaires pour que tout fonctionne ; l’ensemble des organisations intangibles et processus organisationnels qui actionnent les outils du monde, et tous les faits nécessaires pour les construire, entretenir et justifier.

Pendant plusieurs milliers d’années, et même jusqu’à une date récente, il était possible d’échapper à l’emprise du système technologique, mais par la suite, au terme de centaines de générations, et après de nombreux revers et fissures, à travers lesquels les personnes libres ont pu se glisser un jour, tout s’est « assemblé ». Ce processus de consolidation final a commencé aux quinzième et seizième siècles, avec une avancée massive de la puissance du « logiciel » du système, puis, lors de la révolution industrielle des XVIIIe et XIXe siècles, de son « matériel ». Enfin, il y a une cinquantaine d’années, toutes les entraves à un système mondial complet ont été supprimées, et nous avons été précipités vers l’état dans lequel nous nous trouvons aujourd’hui, aux portes d’une dystopie technologique complète, si envahissante qu’elle habite littéralement la psyché de ceux qui en font partie, de sorte qu’il devient, pour les gens des machines, absurde de parler de liberté. La liberté par rapport à quoi ? La prison et le prisonnier ne font plus qu’un.

Maintenant, il est essentiel de comprendre que même si, comme je l’ai dit, il y a des gens responsables de tout cela — en particulier les propriétaires du système, mais aussi sa classe gestionnaire, ses universitaires, ses médecins, ses prêtres, ses journalistes, etc. — et même si ces gens doivent (et vont) être tenus responsables de leur violence monstrueuse et de leur lâcheté, le système lui-même est, dans une large mesure, autonome. Il a ses propres priorités et exigences objectives auxquelles ses serviteurs humains doivent obéir.

Pour prendre un exemple récent, pourquoi a-t-on récemment mis à niveau les technologies de communication du monde développé vers la « 5G » ? Personne n’en a vraiment besoin, personne n’en veut vraiment, sauf peut-être quelques technolâtres cinglés. L’internet fonctionne bien, trop bien en fait, mais nous n’avons certainement pas besoin qu’il soit cent fois plus rapide. Alors qui en a besoin ? Nous pouvons certainement dire que les entreprises technologiques en ont besoin, dont le pouvoir et les profits dépendent de l’« innovation » permanente, et nous pouvons certainement dire que les États en ont besoin, car ils ont besoin de systèmes internet ultrarapides pour surveiller et contrôler plus facilement leurs citoyens. Mais la chose la plus importante à comprendre est qu’en dernier ressort, le développement du système technologique lui-même « nécessite » la 5G. À mesure que le système devient de plus en plus complexe, de plus en plus envahissant et, par conséquent, de plus en plus destructeur, ses systèmes de communication nécessitent de plus en plus de puissance — c’est pourquoi il doit disposer de la 5G. Ensuite, dès qu’un État ou une institution adopte cette technologie, et contrôle plus « parfaitement » son environnement grâce à elle, alors tout le monde doit immédiatement faire de même pour ne pas se laisser submerger.

La technologie fonctionne de cette manière depuis qu’elle a pris le contrôle des affaires humaines, il y a plusieurs milliers d’années. Chaque fois qu’un outil ou un processus fondamental s’est développé au point de devenir trop puissant ou trop complexe pour être contrôlé par des êtres humains individuels (ou des communautés locales), il a imposé à la société un changement complet afin de s’adapter à ce changement. Lorsque, par exemple, un aspect de la société britannique s’est industrialisé — les usines de coton — un grand nombre d’aspects connexes ont dû être industrialisés, parce qu’il n’est pas possible d’avoir des tissus machinés sans puissance machinale, sans transport machinal ni esprits-machines. Chaque étape de chaque « progrès » nécessite un développement parallèle de toutes les autres technologies, sans parler des pensées, des sentiments et des modes de vie des personnes qui doivent utiliser ou être soumises à l’utilisation de ces technologies. Il en résulte toutes sortes de problèmes imprévus qui nécessitent ensuite des solutions technologiques supplémentaires.

Parmi les problèmes actuels, citons le faramineux pouvoir des entreprises technologiques et des bureaucrates, l’anéantissement de la nature, la suprématie de la loi du troupeau domestiqué (alias la « démocratie »), la mort de la culture (et de la nuance), la ruine des enfants et la corruption de l’innocence, l’humiliation de la parole, le déclin de la communauté et de la convivialité, l’anéantissement de la dignité humaine (en particulier celle qu’on peut trouver dans un travail artistique et artisanal ayant du sens), l’inégalité vertigineuse, le comportement tyrannique de nos institutions et la futilité creuse et sans but de l’existence moderne.

Tout cela est finalement le résultat du système technologique[1]. Les propriétaires de droite prennent des décisions critiques, tout comme les gestionnaires de gauche ; mais c’est le système lui-même qui les commande. Les gens se plaignent du dépérissement des valeurs traditionnelles, de l’augmentation de la criminalité, de leurs enfants sans cœur, de leur vie stressante, de ces fichus immigrés qui grignotent la ville, de la violence policière et du racisme, de la mauvaise qualité des biens et des services et de la frustration exaspérante qu’ils éprouvent à essayer de joindre quelqu’un qui puisse les aider, et ils s’emparent alors de la cause la plus proche de ces facteurs, sans s’apercevoir qu’ils résultent tous du fait de vivre dans une machine qui produit inévitablement ces résultats.

Prenons un autre exemple, l’immigration. Au cours du siècle dernier, le système technologique a exigé qu’une énorme quantité de personnes fassent la navette à travers le monde, c’est pourquoi elles le font. Que tant de gens ordinaires n’aiment pas que les lieux où ils vivent soient submergés d’étrangers, ou que leurs familles soient fragmentées et leurs traditions diluées, ne pèse pas dans la balance. Le système technologique en a besoin, donc tout le monde doit s’y faire. C’est pourquoi, lorsque le système a commencé à avoir besoin du déplacement massif des personnes, la « tolérance », la « diversité » et l’« inclusion » ont pris une importance religieuse et que le « racisme » — qui désigne ici diverses formes de désaccord social — a reçu le même statut que le blasphème et le culte du diable à l’époque médiévale.

Ou prenez un autre exemple, la destruction totale de l’innocence et de la liberté de l’enfance — et donc de la santé mentale. Là encore, le système technologique l’exige. Il faut que les enfants soient rigoureusement éduqués dans ses procédures et ses valeurs, et il faut maintenant qu’ils interagissent avec la « société » à travers l’écran. Ceci, combiné à la terreur des parents face au monde réel et à une prime sociale à la permissivité « non -violente » — qui sont également des conséquences du système technologique — se conjugue pour créer les singes de laboratoire malades, sans culture et égocentriques que nous appelions autrefois nos enfants.

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Ou encore, considérons le contrôle social. La plupart des pays occidentaux se dirigent, par le biais de passeports vaccinaux, vers une société chinoise de type crédit social, dans laquelle les citoyens, évalués en fonction de leur fiabilité ou de leur contagiosité, sont automatiquement disciplinés et contrôlés par des systèmes de surveillance invasifs. Même en Chine, ce système n’en est qu’à ses débuts ; les « commodités » techno-dystopiques à venir — monnaies numériques, laissez-passer intelligents pour se déplacer, systèmes de « sécurité » automatisés, abolition définitive de toute forme de communauté physique — seront bien, bien pires, et éteindront définitivement l’esprit humain. Pourquoi ? À ce stade, seuls les fous, les crétins et les invertébrés croient que c’est pour notre santé et notre sécurité. Mais cela ne se produit pas non plus, en fin de compte, parce que des hommes-démons machiavéliques conçoivent consciemment un monde de mort dans la vie. Encore une fois, il y a de tels monstres au sommet de la pyramide du mal, et ils ont un contrôle significatif sur les banques, les sociétés d’investissement et autres, et ils auront ce qu’ils méritent, mais tout cela ne se produit pas seulement à cause de gens malfaisants, mais parce que le système technologique lui-même exige un monde de prison technofasciste. La supermachine est par nature instable, artificielle et antihumaine, ce qui signifie que plus elle devient puissante, plus elle doit contrôler les choses de manière rigide (et transformer les gens en objets contrôlables) pour que tout reste en place.

Ou alors, il y a « le problème des femmes » — c’est ainsi que l’on appelait le féminisme lorsqu’il est apparu au XIXe siècle, lorsque l’industrialisation a forcé les femmes à entrer dans le domaine masculin, où elles ont été confrontées à une forme d’assujettissement radicalement différente de ce qu’elles avaient connu. Avant l’industrialisation, les femmes avaient souvent autant de pouvoir que les hommes, contribuant à la richesse du foyer et contrôlant ses dépenses. Lorsqu’elles se sont retrouvées dans la situation inédite et désagréable de recevoir des ordres dans leur travail, elles ont répondu par le « féminisme ». Ce « féminisme » a ensuite été utilisé par le système, au cours du siècle et demi qui a suivi, pour contraindre les femmes à participer à une économie sur laquelle elles n’avaient et n’ont toujours aucun pouvoir significatif. Le seul « pouvoir » qu’elles ont pu obtenir est réservé à celles qui se fraient un chemin jusqu’à la montagne d’excréments appelée « carrière », un processus qui a corrompu ou compromis la féminité qu’il était censé libérer. Enfin, comme le système technologique a dépassé le soi tout entier, non seulement le genre, mais le sexe lui-même a été aboli, la différence sexuelle étant un obstacle pour les fantômes indifférenciés et sans corps exigé par le système virtuel. En d’autres termes, le système technologique a créé « le problème de la femme » et l’a résolu en effaçant la femme.

Prenons un dernier exemple, subtil, mais terrifiant. Les gens perdent la tête. Il y a plusieurs raisons à cela, mais l’une d’entre elles est qu’ils sont, nous sommes, en train de devenir superflus. Je ne veux pas dire qu’ils perdent leur emploi — ce dont il faudrait se réjouir — je veux dire qu’ils deviennent inutiles, redondants, pas seulement incapables de faire quoi que ce soit avec quelque compétence que ce soit, mais aussi incapables de contribuer de manière significative à la société et punis pour avoir même essayé. Cela conduit inévitablement à d’horribles sentiments de futilité et de dépression, que les gens sont encouragés à attribuer à toutes sortes de raisons (principalement la « maladie mentale »), à l’exception de la vraie : le système technologique, qui doit expulser autant d’humains que possible de ses opérations ou, si cela n’est pas possible, expulser les qualités véritablement humaines — telles que la créativité, la générosité, la solidarité, etc. — des gens qui restent à l’intérieur de lui. Ces qualités ne peuvent pas être contrôlées et, le plus souvent, elles perturbent le bon fonctionnement de la machine. Elles ne peuvent donc pas être autorisées, ce qui explique pourquoi seuls les hommes-machines parviennent au sommet du système technologique ; des humanoïdes sans compassion, lâches et hyper-rationnels.

Les propriétaires et les gestionnaires peuvent parfois avoir besoin de beauté dans leur vie, ils peuvent apprécier la spontanéité et la générosité, ils peuvent aimer la nature sauvage, ils peuvent avoir toutes sortes de qualités humaines. Il est peu probable que ces qualités soient nombreuses ou qu’elles soient d’une grande profondeur — car ce sont les « moindres d’entre nous » qui dirigent — mais il pourrait y avoir quelque chose de bon quelque part dans tout cela. Le système, cependant, n’a que faire du bien. Rien. La beauté radicale, l’innocence et l’honnêteté, l’intégrité et la décence, l’originalité authentique, la générosité sans arrière-pensée, la sauvagerie ingouvernable, l’intensité, l’amour inconditionnel et la justice sont autant de menaces pour le bon fonctionnement de la machine, et c’est pourquoi toutes ces choses disparaissent de nos vies. Pendant les cinquante dernières années, les enfants sont devenus plus terre-à-terre, l’art plus grossier, les acteurs (« chroniqueurs du temps ») ont perdu en caractère, les femmes en sensibilité, les hommes en dignité, la nature s’est encore éloignée de nos seuils et le cœur humain s’est presque entièrement rétréci et desséché. Non que l’époque antérieure ait été un paradis. Bien sûr que non. Mais il était beaucoup plus facile de trouver les bonnes choses dans le monde.

Tous les problèmes que j’ai mentionnés jusqu’ici — toutes les terribles misères auxquelles nous sommes confrontés dans le monde — peuvent être expliqués comme une conséquence directe ou indirecte du fait de vivre au sein du système technologique planétaire et d’être obligés de le servir. Mais très peu de gens peuvent voir cela, parce que le ressentir pleinement, dans toute son horreur, reviendrait à dévoiler leur dépendance égotique au système. Ils veulent mettre fin aux confinements ou au biofascisme, ou à la destruction de la nature, ou à l’abus des femmes — et c’est très bien, mais cela revient pour un médecin à traiter votre cancer en prescrivant des analgésiques pour y remédier. Qui ne soutiendrait pas le médecin ? Qui ne prendrait pas les analgésiques ? Mais si nous ne traitons pas la racine du cancer, la cause personnelle et collective, le cancer nous rongera toujours.

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Considérons l’histoire suivante. Un homme peu sûr de lui, avide de richesse et de pouvoir — appelons-le Tom —, accepte un emploi stressant au cœur d’une ville. Tom n’a aucun accès à la nature sauvage, aucune communauté autour de lui pour en parler — seulement des collègues de travail et un conjoint — et il travaille sans relâche dans la ville à une tâche essentiellement inutile, sans temps libre pour découvrir et pratiquer des activités riches de sens. Il est complètement dépendant d’une armée d’étrangers spécialisés qui le nourrissent, l’habillent, le transportent, le divertissent et le protègent, et d’un système technologique d’une complexité incommensurable pour communiquer avec sa société, qui, en fait, n’est plus une société du tout, mais une série d’algorithmes se faisant passer pour une société. Après avoir « vécu » ainsi pendant une dizaine d’années, Tom devient malade et malheureux et commence à s’occuper de sa maladie et de ses problèmes de santé mentale. Il a mal au ventre, alors il prend des analgésiques ou modifie son régime alimentaire ; il est stressé, alors il médite ou part en vacances ; il s’ennuie, alors il regarde un film ou se drogue ; il se sent seul, alors il utilise les médias sociaux ou fréquente une prostituée ; il est en colère, alors il critique le gouvernement ou participe à une manifestation… et ainsi de suite. Il considère tous les problèmes isolément. À aucun moment, il n’identifie le système technologique comme étant le problème. Pourquoi ? Parce que la prison et le prisonnier ne font qu’un.

J’ai choisi ici un exemple assez grossier, que certains lecteurs ne manqueront pas de rejeter comme étant l’un d’« eux », mais tout le monde au sein du système technologique y est attaché de la même manière, de l’homme d’affaires de droite le plus agressivement indépendant à l’auteur de gauche le plus tendance et écoradical, du milliardaire le plus riche, au sommet de la techno-pyramide, en passant par tous les intellectuels, penseurs et professionnels, jusqu’aux travailleurs ordinaires et aux pauvres. Tous y sont attachés, jusqu’à la racine, ce qui explique pourquoi tant de gens, dans toutes les classes de la société, sont perturbés par une véritable indépendance. Le socialiste qui veut « une société plus juste », « une ville écologique » ou « un monde civilisé » — nous pouvons ne pas aimer ces gens, mais nous les comprenons. Le fou qui ne veut pas d’une société, d’une ville, d’une civilisation est incompréhensible. C’est l’œuvre du diable.

Toutes les insécurités et envies égotiques de l’homme, sa conformité docile et sa passivité engourdie, son besoin agité de stimulation sont branchés, en tout point, sur le système technologique, se manifestant comme sa vie entière. Il ne peut pas voir la situation dans son ensemble, car pour la voir, il faut que tout change. Pas seulement telle ou telle activité ou habitude, mais tout, tout son être et, par conséquent, tout son mode de vie. Il continue donc à identifier tel ou tel problème et à rechercher telle ou telle solution isolée, à court terme, jusqu’à sa mort.

Ceux qui possèdent et gèrent le système savent bien que les gens sont comme ça, et ils veillent donc à ce que les problèmes soient présentés sans contexte et que les solutions se résument à soulager les peurs et le stress immédiats, tout en s’assurant que la masse passive est prise dans la panique du jour et n’est que trop disposée à sacrifier davantage de sa liberté et de sa dignité pour une solution à court terme ; un peu moins de peur, un peu moins d’insécurité. C’est ainsi que le mal se développe, en offrant le moindre de deux maux jusqu’à ce que tout le bien ait disparu.

Cela ne signifie pas qu’avant ou en dehors du système technologique, les hommes et les femmes n’étaient ou ne sont pas capables d’être avides, égoïstes ou stupides ni que les hommes et les femmes notablement indépendants du système sont nécessairement des parangons de vertu. Ce que cela signifie, c’est que, naturellement, l’égoïsme a aussi ses limites ; il est bridé par les gens qui nous entourent et par les limites de la société qui nous entoure, qui empêchent l’égoïsme de ruiner nos vies ou celles de nos semblables. Lorsque le système contre nature atteint la taille, l’étendue, le caractère envahissant et la puissance du monde moderne, il n’y a pas de limite à la mesure dans laquelle l’ego peut s’en nourrir ou être nourri par lui.

Ce que je veux dire, c’est que les possibilités de dépendance, d’évasion, d’irresponsabilité, etc. sont pratiquement illimitées dans un système pleinement développé. De plus, du fait de l’habilité du système à satisfaire l’ego, à flatter ses vanités, à excuser ses peurs et à nourrir ses pulsions les plus basses, il est presque impossible aux hommes et aux femmes de résister à sa pénétration insidieuse dans leur vie. Le système offre constamment des micro-moments de gloire sur les réseaux sociaux, récompense l’échec, endort les hommes et les femmes avec le chauffage central, les smartphones, les jeux vidéo, les antidépresseurs, les Pringles et le porno sans fin, récompense ceux qui se conforment, qui se plient, qui sont obéissants et soumis, rend impossible d’affronter pleinement la douleur, la saleté, la perte ou le dur labeur, fait passer la vanité, la lâcheté et la malveillance pour des maladies mentales ou même pour des valeurs appréciables et rend l’amour complètement inutile. Tout cela, ainsi que les divers mythes illusoires que le système fournit à ceux qui dépendent de lui (principalement celui que la qualité de vie était inférieure à l’époque précivilisée, ou même prémoderne), lâche la bride à l’ego égoïste, ce qui, comme en témoignent les enfants gâtés partout dans le monde, nous transforme tous en égocentriques monstrueux, en lâches pitoyables et en veules toxicomanes, et nous retourne contre nos propres mères[2].

Rejeter complètement le système peut sembler une idée amusante, mais quand le fait d’exprimer vos doutes — et plus encore de faire quelque chose pour y remédier — menace votre solde bancaire ou votre emploi, vous devez soudain faire preuve de « prudence » et de « précaution ». C’est pourquoi presque personne n’est capable de distinguer l’arbre de la forêt, parce que dans le système avancé, cela signifie rejeter complètement le faux moi parasite qui a tellement submergé la conscience que rien d’autre — aucune autre qualité — ne peut être expérimenté. L’incapacité à voir la forêt, à voir la véritable cause des maux du monde, n’est pas une question d’intelligence et certainement pas de goût ou d’éducation — généralement, les personnes les plus instruites sont les plus moralement aveugles et les personnes sans goût ni formation les plus perspicaces, du moins lorsqu’il s’agit de voir la véritable nature du système. Les hommes et les femmes ne se détournent pas de la vérité du monde parce qu’ils ne peuvent pas la comprendre intellectuellement, ou par une sorte d’erreur ou d’aveuglement. Ils s’en détournent parce que voir la nature du système technologique, revient, pour l’ego, à regarder en face sa propre mort ; parce qu’il doit mourir pour être libre.

Heureusement, le système est en train de mourir, comme le fait toute chose. Lui aussi atteint ses limites (imposées par ses besoins énergétiques, qui dépassent de façon exponentielle l’approvisionnement bon marché disponible). Cela, tout comme la fameuse « fin du travail » qui se profile également à l’horizon, serait un motif de réjouissance si ces dernières étapes n’étaient pas marquées par le parachèvement cauchemardesque du système technologique. Son emprise sur nos vies sera totale. Nous serons enfermés dans une horreur dystopique que nos plus grands écrivains pouvaient à peine imaginer.

Mais pas pour longtemps.

NON
Le pouvoir de dire NON !

En attendant, que pouvons-nous faire ? Si vous comprenez le problème assez clairement, la réponse est évidente. Que se passe-t-il lorsque vous percevez distinctement, pour la première fois peut-être, une mauvaise habitude dont vous n’aviez pas conscience ; par exemple, que vous ne faites pas attention lorsque quelqu’un vous parle ? Avez-vous besoin d’une solution à ce problème ? Avez-vous besoin qu’on vous dise ce que vous devez faire, ou est-ce évident ?

Eh bien, nous ne faisons pas attention. Si nous le faisions, nous aurions une autre vie. Nous nous libérerions aussi bien que possible et ce faisant, nous nous sentirions bien. On se sent bien quand on possède un noble but et qu’on travaille pour l’atteindre, même si objectivement on n’y parvient jamais. On se sent bien quand on surmonte ses peurs et ses désirs créés par la machine, même si on n’est jamais complètement libre. On se sent bien quand on est indépendant, même si on doit faire des compromis en cours de route.

Cela ne signifie pas que vous devez immédiatement renoncer à utiliser toutes les technologies industrielles. C’est également impossible — comme le montre le fait que j’ai écrit ceci sur un ordinateur portable — et absurdement simpliste. Le système technologique a, comme nous l’avons vu, déformé nos relations mutuelles, il nous a pris les outils simples des mains et nous a fait oublier comment les utiliser, il nous a placés sous la coupe de technocrates, de professionnels, d’enseignants, de médecins et de diverses forces de « sécurité », il a corrodé notre intelligence, nous a vidés de notre énergie, nous a rendus malades, nous a mis dans la confusion ; il nous a même privés de notre langage, s’insérant entre notre compréhension de nos vies et les moyens par lesquels nous exprimions autrefois cette compréhension de manière créative. Pour se libérer du monde des machines, il ne suffit pas d’éteindre l’ordinateur portable et de jeter le smartphone. Il ne suffit pas de combattre la machine sur un seul front, le plus évident, le plus direct — bien que cela soit aussi utile, évidemment — mais, comme elle s’est insinuée dans tous les aspects de notre vie, même dans nos pensées et nos sentiments, chaque aspect de notre vie est une arène, un démon à vaincre, une prison à fuir — et la prison, c’est vous.

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Je ne veux pas suggérer que le dépassement de soi et la révolution personnelle soient la seule façon de sortir du système technologique — évidemment pas. Ce serait de l’égocentrisme chronique. Même les actes révolutionnaires que nous sommes appelés à accomplir dans le monde, une fois que nous sommes déterminés à nous libérer de son emprise sur les vies, ne sont pas suffisants (je fais référence à nos batailles sur le lieu de travail, dans les quartiers et avec les différentes institutions auxquelles nous devons faire face). Quelque chose de beaucoup plus profond est nécessaire pour abattre le système.

Il faut reconnaître ici un autre aspect qui n’est pas toujours évident dans le problème technologique, en dehors de son ampleur et de sa profondeur, un aspect qui doit aussi être pris en compte si nous voulons affronter intelligemment le monde des machines, c’est qu’il ne peut pas être réformé. Jamais. De même que chaque développement majeur du système génère immédiatement des développements simultanés partout ailleurs, qui s’intègrent les uns aux autres de manière transparente, de même l’autonomie et la puissance presque inconcevable du système — sans parler de la passivité visqueuse ni de l’impuissance apprise de la masse domestiquée — restent complètement intouchées par les ajustements fragmentaires, qui atteignent presque instantanément les limites institutionnelles du fait qu’ils menacent tout le reste du système[3].

Nous en avons vu un exemple très intime dans la vie du pauvre Tom, qui ne peut faire face à aucun de ses problèmes parce qu’ils sont tous enracinés dans le même sol stérile. Considérez, à titre d’exemple moins personnel, ce que signifierait une réforme significative de l’enseignement, afin que les enfants puissent apprendre leur culture comme ils l’ont fait pendant des centaines de milliers d’années, en y participant directement. Pour que cela fonctionne, il faudrait que tout change — toute la société devrait devenir éducative ; elle devrait devenir un lieu où les enfants peuvent apprendre, plutôt qu’un lieu où ils ne peuvent rien faire d’autre qu’observer passivement. Et quand je dis « éducative », je veux dire véritablement éducative, permettant aux enfants de découvrir qui ils sont, plutôt que de les forcer à faire ce que le système exige. De plus, toutes les distractions et dépendances créées par le système, qui absorberaient instantanément l’attention des enfants autorisés à vivre librement, devraient être supprimées de leur vie. Tout cela signifierait la désintégration totale de tous les aspects du système.

Des considérations similaires nous empêchent de rétrograder n’importe laquelle de nos technologies. Imaginez ce que cela signifierait de revenir aux voitures tirées par des chevaux, aux dispositifs de chauffage au charbon ou aux systèmes d’information et de classement sur papier ou sur bande. Là encore, tout devrait changer. Le système technologique n’a de sens que s’il va de l’avant, s’il fait plus, s’il est plus grand. Moins, en arrière et plus petit sont aussi inconcevables pour les machines — et pour les esprits mécanisés — que qualitativement différents ou meilleurs. Il faut donc aller de l’avant, et ceux qui rêvent d’une utopie future doivent supposer qu’elle sera, avec diverses fioritures permacoles et conceptions éco-harmonieuses, plus développée.

Tout cela s’applique à la résolution judicieuse de l’un ou l’autre des problèmes suivants : les armes nucléaires, la vidange des océans et l’érosion des sols, la surpopulation, le génie génétique, la prolifération des microplastiques et autres polluants, la folie généralisée (dépendance, anxiété, dépression, etc.), la mort de la culture, la mort du genre, l’incompétence généralisée, l’inégalité scandaleuse, la corruption, l’exploitation inique des pauvres ou tout autre problème que j’ai mentionné jusqu’ici. Même si l’une ou l’autre de ces choses pouvait être traitée efficacement dans un délai de, disons, cent ans — ce qui est très improbable — traiter l’un ou l’autre de ces éléments jette l’ensemble du système dans le désarroi, c’est pourquoi les défenseurs du système ne permettront tout simplement pas qu’un aspect du système change de manière significative — même s’il le pouvait — c’est pourquoi, en outre, comme tout lecteur ayant la moindre honnêteté intellectuelle le reconnaîtra, il n’y a eu aucun progrès réel pour résoudre n’importe quel problème sérieux auquel l’humanité est confrontée. Aucun.

Vous pouvez croire que quelques nouvelles lois vont arranger les choses, ou qu’on inventera une nouvelle technologie verte et que tout se résoudra comme par magie, ou qu’un mouvement anti-capitaliste vainqueur nous libérera, ou que le « bon leadership » nous sauvera tous, ou que tout ce que nous devons faire est d’interrompre la course de tel ou tel effrayant milliardaire bouffi, mais cela signifie que vous ne prêtez pas attention à l’étroite intégration du système, à l’étendue réelle du monde dévasté, ou à son caractère profondément invasif, résultat d’un processus qui, comme mentionné ci-dessus, a pris des milliers d’années pour atteindre sa forme planétaire actuelle. Une telle évolution ne peut être inversée en quelques années ou même en quelques décennies. Si une véritable réforme était possible, il faudrait des siècles pour changer la société de l’intérieur, bien plus longtemps que ce dont nous disposons avant que la nature et la nature humaine ne soient anéanties.

Le mieux que l’on puisse (vainement) espérer est qu’un groupe de technocrates soit remplacé par un autre groupe plus branché. Un tel espoir est rarement formulé par les auteurs radicaux (de gauche, socialistes, marxistes ou pseudo-« anarchistes »), ils en sont rarement conscients, mais c’est le résultat inévitable d’une réforme de la société sans s’attaquer de manière significative au système technologique. Vous pouvez avoir un paysage parsemé de fermes permacoles et de love-ins végétaliens sans propriété privée, mais si aucun mouvement significatif n’a été lancé pour s’attaquer à la machine planétaire sur laquelle la société est construite, une puissante classe technocratique et bureaucratique d’intellectuels devra exister pour la maintenir. Cette classe sera alors ce que les professionnels puissants sont toujours — des cerveaux fades et sans corps sur jambes — et fera ce que les professionnels puissants font toujours — dominer la société au nom de son bien-être.

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C’est pourquoi l’éternelle objection à ce genre de critiques — que « la technologie est neutre », qu’elle « dépend de la façon dont elle est utilisée » — est si peu perspicace. Les technophiles supposent qu’internet est le même genre de phénomène qu’une hache en pierre, ou que la cuisson du pain dans un four est la même activité, en principe, que la fabrication de pain dans une énorme usine agroalimentaire, alors que la différence entre les machines extrêmement complexes et les outils simples n’est pas seulement une question d’échelle, mais aussi de nature. Il se peut qu’une arme nucléaire soit « neutre » dans le sens, limité jusqu’à l’absurde, où elle peut exploser ou non, mais, comme tous les appareils de haute technologie dont nous dépendons aujourd’hui, elle fait partie d’un système qui exige un certain type de société, à savoir la nôtre, dans laquelle l’éducation, la politique, le droit, les transports et la santé sont, et ne peuvent être, que des questions techniques.

De plus, qui va décider de la façon dont toute cette technologie est utilisée ? Il est déjà ridicule de prétendre que nous avons « le choix » de la manière dont nous pouvons utiliser les excavatrices à roue-pelle, il est encore plus stupide d’affirmer que le système technologique qui exige l’utilisation de telles machines est « neutre », mais même en acceptant ces suppositions extravagantes, il n’y a rien dans la formation des scientifiques et des ingénieurs qui leur permette de décider de la manière dont les machines hypercomplexes peuvent être utilisées, et il ne peut rien y avoir ; car non seulement on ne peut jamais trouver la morale dans la formation technique (« scientifique »), mais elle constitue une menace qui est obligatoirement éradiquée par cette formation. Donc, pourquoi la technologie serait-elle « neutre » alors que ceux qui ont le pouvoir sur elle sont assurés de ne jamais pouvoir l’utiliser à bon escient ?

Il est frappant de constater, en discutant de ces questions, à quel point les contre-arguments sont similaires à ceux des adeptes d’une religion, car il s’agit bien d’une religion. Elle a ses grands prêtres et ses fanatiques, et elle a ses croyants ordinaires et ses laïcs déchus, mais indépendamment de la conscience que les individus ont de leur technophilie, tous sont intégrés dans le système qui la produit. Nous vivons au rythme de la machine, nous nous enveloppons dans ses boucliers, nous filtrons nos sens à travers elle et, si nous en sommes propriétaires ou gestionnaires, nous en tirons notre subsistance. Nous sommes déjà des cyborgs, notre intelligence est déjà artificielle, notre réalité est déjà virtuelle. C’est pourquoi, même si un contemporain typique pourrait ne jamais avoir prononcé un mot pour le défendre, il s’opposera à l’idée que nous sommes prisonniers du système technologique, qu’il n’est pas réformable, qu’il n’est pas « neutre », qu’il a ses propres priorités, qu’il dirige le monde et qu’il détruit l’homme et la femme, exactement de la même manière que tous les croyants s’opposent au dévoilement de l’illusion dans laquelle ils vivent : par le silence, le ridicule, le sophisme, la peur et la violence.

[1]    Et de l’ego qui l’a construit et l’entretient, dont il est question ailleurs.

[2]    « Un enfant gâté n’aime jamais sa mère. » Henry Taylor.

[3]    Voir Jacques Ellul, La technique ou l’enjeu du siècle et Le système technicien.

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Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

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5 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

Société des sociétés organique avec Gustav Landauer

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Pulvériser le mensonge officiel : Que sont réellement le SRAS-Cov-2 / COVID-19 et les injections ARNm ? (Karen Kingston)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, colonialisme, coronavirus CoV19, crise mondiale, documentaire, guerres hégémoniques, média et propagande, militantisme alternatif, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et social, résistance politique, santé et vaccins, science et nouvel ordre mondial, sciences et technologie, technologie et totalitarisme, terrorisme d'état, Union Europeenne et nouvel ordre mondial with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , on 12 Mai 2024 by Résistance 71

À diffuser au plus grand large possible , merci !

Cette information est claire nette et concise et doit être diffusée au plus grand large au plus tôt. Les preuves s’accumulent sur le fait qu’une gigantesque guerre biologique contre l’humanité via la nano-biotechnologie, a été déclenchée. Seuls, nous, les peuples, pourront y mettre un terme DEFINITIF. Pour ce faire, encore faut-il savoir de quoi il retourne et comprendre cette réalité tragique et mortelle… et agir en conséquence, car nous sommes victimes d’un GENOCIDE PLANETAIRE par arme nano-biotechnologique à ARNm. Il est vital de comprendre cette réalité indéniable aujourd’hui. Qu’attendons-nous pour agir et mettre la pourriture responsable et le système qu’elle sert hors d’état de nuire une bonne fois pour toute ?
¡Ya Basta! Non ?
~ Résistance 71 ~

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Ce qu’on nous a dit au sujet du gain de fonction sur les virus et la COVID est-il réel ?

COVID-19 est causée par une catégorie de nanotechnologies biologiques connues comme les nanoparticules chimériques. Pourquoi ceci est-il important à savoir ? Parce que vous ne pouvez pas “vacciner” contre des nanotechnologies…

Karen Kingston

11 mai 2024

Url de l’article original :

https://karenkingston.substack.com/p/is-what-we-were-told-about-gain-of

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Le Dr. Paul Alexander a posté l’article “Is ‘Gain-of-Function (GoF)’ research & what we are told about GoF & COVID ‘real’?” / “La recherche sur le gain de fonction (GdF) et ce qu’on nous dit sur le GdF et la COVID sont-ils réels ?”

La réponse courte est NON. COVID was not caused by a GoF virus.” / La COVID ne fut pas causée par un virus GdF…

Qu’est-ce qui cause la COVID-19 ?

La réponse longue est celle-ci : “La COVID-19 est causée par des nanoparticules chimériques (fabriquées), qui sont des technologies biologiques qui délivrent des armes biologiques pathogènes, toxiques, qui sont appelées “protéines spike” ou “ARNm”.”

Le fait que la COVID-19 soit causée par des nanoparticules délivrant des protéines spike ARNm causant la maladie vient de l’annonce faite en 2018 par EcoHealth Alliance à la DARPA, (2018 EcoHealth Alliance pitch to DARPA.)

Was COVID-19 Caused by a Biological Virus or an mRNA Virus (modRNA Nanoparticles)? La COVID-19 fut-elle causée par un virus biologique ou un virus ARNm (Nanoparticules modRNA) ?

nanotech_medecine

Que sont les protéines “spike” ?

Un agent “recombinant” veut dire qu’un organisme ou un pathogène est génétiquement modifié. Les “protéines spike” sont des pathogènes génétiquement modifiés créés depuis de l’ARNm (ARN messager) et de matériaux inorganiques comme de l’oxyde de graphène.

Les “protéines spike” sont des nano-biotechnologies ARNm qui sont faites pour modifier le génome des êtres humains. Pfizer le dit clairement sur son site internet d’entreprise. (Pfizer states this directly on their corporate website.)

PFIZER_manipulationgenetique_ARNm
« La technologie ARNm est très bien faite pour la transformation génétique.
Nous voulons faire ces protéines de transformation pour peu de temps afin de modifier le génome. » (Pfizer)

Il est très important de comprendre qu’en 2021, le NIH (NdT : ministère de la santé américain) a changé la définition de “virus à gains de fonction” en : “Le terme GAIN DE FONCTION se réfère à TOUTE MUTATION GENETIQUE dans un organisme qui a pour résultat une nouvelle  capacité ou une capacité améliorée.”

Part 6: Dismantling COVID-19 Deceptions: Gain-of-Function mRNA Research is Not What Experts Lead Us to Believe / Démanteler les mensonges COVID-19 : la recherche sur le gain de fonction ARNm n’est pas ce que les experts veulent nous faire croire

Est-ce important que la NIH ait changé la définition du gain-de-fonction ?

Oui, parce que les mots ont une grande importance sur un plan légal. Cette nouvelle définition exclut les “virus à couronne SRAS” parce que ces pathogènes bio-synthétiques sont des technologies biologiques faites de codes ARNm générés par Intelligence Artificielle (IA). Les technologies à nanoparticules sont classifiées par la FDA comme des outils, des machines et ne sont pas biologiques. Le SARS-CoV-2 N’EST PAS UN VIRUS. C’est un logiciel codé de pathogène bio-synthétique délivré via des nanoparticules chimériques s’auto-assemblant et s’auto-reproduisant.

Qu’est-ce qui provoque la COVID-19 ?

La réponse courte est celle-ci : “La COVID-19 est causée par des nanoparticules chimériques, fabriquées.”

Confessions of an Engineered Nanoparticle

juillet 2023 :

(En français ici)

Pourquoi est-il très important que tout le monde comprenne que la COVID-19 est causée par des nanoparticules chimériques ?

Parce que les nanoparticules chimériques, fabriquées, sont des technologies de manipulation, transformation génétique à ARNm… et vous ne pouvez pas “vacciner” contre une technologie à nanoparticule de manipulation génétique. La meilleure première ligne de défense contre ces nanoparticules bio-synthétiques à ARNm est un système immunitaire INTACT. C’est la raison pour laquelle aucun enfant en bonne santé et très peu d’adultes en bonne santé ont été hospitalisé ou sont morts de la COVID (ceci bien entendu, AVANT, la mise en place du programme d’injections ARNm dans le monde…)

nanoparticules

Les nanoparticules chimériques font partie d’une industrie de biologie synthétique croissante valant déjà des milliers de milliards de dollars

Le bureau des technologies biologiques de l’agence en recherches avancées du Pentagone, le BOT de la DARPA est le plus gros investisseur annuel en technologie biologique, alias biologie synthétique. Les technologies bio-synthétiques sont des technologies qui font du mimétisme des formes de la vie biologique (comme les nanoparticules chimériques à ARNm qui mimétisent les virus)

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Tous unis derrière les faits et les preuves

L’Amérique a une chance de vaincre nos ennemis en notre sein et de mettre un terme à la guerre bio-synthétique à ARNm qui est utilisée pour nous détruire nous et nos enfants, pourvu que nous nous unissions derrière ces vérités avérées qui nous disent que :

1. Les “pandémies” d’aujourd’hui sont causées par des nanoparticules de transformation génétique (“pandemics” are caused by mRNA gene-editing nanoparticles ) qui sont inoculées aux humains vis la nourriture, les bissons et la contamination de surface ainsi que par des attaques aérosols.

What Happened in Wuhan? Global Citizens Deserve to Know Que s’est-il passé à Wuhan ? Les citoyens du monde ont le droit de savoir

2. Les preuves en provenance du monde réel ont montré que les technologies à nanoparticules ARNm de manipulation génétique ne peuvent que provoquer maladies, infirmités et mort.

3. La “technologies de vaccination à nanoparticules ARNm” fut développée pour délivrer dans le corps une arme biologique.

4. Les injections à nanoparticules ARNm de manipulation génétique sont des technologies dangereuses et doivent être immédiatement retirées de chaque communauté.

5. L’industrie de la biologie synthétique est une industrie pesant des milliers de milliards de dollars, qui utilise les nanoparticules ARNm et autres technologies de manipulation génétique afin de modifier la fabrique génétique de toutes les espèces sans le consentement du peuple américain ni de la population mondiale.

Merci au Dr Alexander de défier frontalement la pensée commune et de confronter cette confusion de masse en regard de ce qui cause cette maladie COVID-19.

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Enregistrement de brevet : Le ministère de la Santee américain a financé
et est propriétaire de la nanotechnologie vaccinale comme arme biologique

Amener la clarté au chaos ambiant

Depuis près de 3 ans maintenant, j’ai partagé en ligne les documents de Pfizer, ceux de la FDA, les brevets enregistrés, les documents officiels gouvernementaux et les publications de recherche peer-reviewed qui décrivent clairement le “virus” SRAS-CoV-2 et les “protéines spike” comme des nanoparticules bio-synthétiques.

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NdR71 : Appelons finalement un chat un chat : SRAS-CoV-2 / COVID-19 et les injections ARNm à nanoparticules bio-synthétiques de transformation / manipulation génétique, qui n’ont rien à voir avec la “virologie” et la pathologie “virale”, mais sont des armes nano-biotechnologiques déployées sur l’humanité depuis 2019 agissant par “mimétisme viral”. La nano-biotechnologie est le fléau #1 auquel doit faire face l’humanité aujourd’hui. Merci de diffuser sans modération article et PDF…

Lire notre compilation de traductions de Karen Kingston et autres le prouvant sans équivoque (format PDF) :

Nano-biotechnologie_FleauNo1_contre_lhumanite

Lire notre page mise à jour depuis 2019 : « Coronavirus, guerre contre l’humanité »

Stopper le « traité pandémie » criminel de l’OMS dès ce mois-ci !!

OMS_traite_pandemies_dictature

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Palestine occupée : Réviser le narratif du 7 octobre à la lumière de l’histoire (Thierry Meyssan)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, colonialisme, crise mondiale, France et colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, politique française, résistance politique, terrorisme d'état, Union Europeenne et nouvel ordre mondial with tags , , , , , , , , , , , on 9 Mai 2024 by Résistance 71

Révision historique importante de Thierry Meyssan au vu de ce qui se passe en Palestine occupée et le consensus occidental pro-génocide. Toujours rechercher à la source (réelle) des liens historiques hors propagande. Pomper les écrans de fumée de la falsification historique permanente des états occidentaux.
~ Résistance 71 ~

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Palestine : la narration du 7 octobre contredit par l’histoire

Thierry Meyssan

7 mai 2024

Url de l’article original :

https://www.voltairenet.org/article220821.html

Nous reproduisons le texte d’une conférence donnée le 4 mai à Boulogne-sur-mer. Thierry Meyssan y explique que le conflit actuel en Palestine n’est pas imputable aux populations arabes et juives. Il a été organisé, dès 1915, par la puissance coloniale avec l’idée que jamais le ou les États à venir ne devaient parvenir à assurer leur sécurité. À leur insu et à leurs dépens, les Palestiniens et les Israéliens, en jouant l’opération du 7 octobre et sa réplique, ne font que mettre en œuvre cette politique. En ne parvenant pas à arrêter le nettoyage ethnique des gazaouis, les Anglo-Saxons ne manifestent pas leur insensibilité, mais le fait qu’ils considèrent les massacres comme de simples variables d’ajustement.

Bien que les massacres au Soudan et au Congo soient beaucoup plus meurtriers qu’en Palestine, c’est de ces derniers dont je vais vous parler aujourd’hui. En effet, c’est la première fois que l’on assiste, en direct sur nos téléphones portables, à un nettoyage ethnique. Je voudrais revenir sur diverses informations que j’ai déjà traitées dans divers articles, mais que, manifestement, certains médias ne veulent pas intégrer à leurs analyses. Je voudrais vous dire qu’il n’y a pas de fatalité communautaire : ce conflit n’est pas été provoqué par les populations de Palestine, qu’elles soient juives, chrétiennes ou musulmanes, mais par des puissances extérieures qui, depuis un siècle ont souhaité qu’elles ne connaissent jamais la paix

LA CRÉATION D’ISRAËL PAR LES BRITANNIQUES

Pour me faire comprendre, je vais, avant toute chose, vous parler du Royaume-Uni. Vous avez assisté au couronnement du roi Charles III. Vous vous souvenez qu’au milieu de la cérémonie, il a ôté ses riches habits et s’est habillé d’une toile de lin. Ses pages ont dressé des paravents pour que l’assistance ne soit pas éblouie. Lorsque l’on a ôté les paravents, il était devenu roi. On lui a alors remis les symboles de son pouvoir, le sceptre et et le globe. Que s’était-il passé durant ces quelques instants hors de la vue du public ? Le prince de Galles avait vu Dieu, comme Moïse devant le buisson ardent [1]. Cette explication vous paraît probablement saugrenue et vous vous demandez comme ses sujets peuvent croire un tel conte à dormir debout. En réalité, depuis Jacques VI, au XVI° siècle, les souverains britanniques se déclarent rois d’Israël [2]. C’est contre sa conception du droit divin, qu’Oliver Cromwell renversa son fils Charles et proclama le Commonwealth. Cependant le Lord Protecteur était tout aussi illuminé, il professait qu’il fallait regrouper tous les juifs en Palestine et y reconstruire le temple de Salomon [3]. En définitive, les dynasties se succédèrent en entretenant ce mythe. Elles ont adopté divers rites et en ont imposés d’autres à leurs sujets, comme la circoncision juive, pratiquée d’office dans les maternités au XX° siècle sur tous les nouveaux-nés mâles du Royaume à leur naissance.

Deux ans avant la déclaration Balfour (1917) qui annonça la création d’un foyer national juif en Palestine, un diplomate juif et futur ministre des Affaires étrangères, Lord Herbert Samuel, rédigea un mémorandum sur le Futur de la Palestine (1915). Il y plaidait pour un État juif qui permettrait de placer toute la diaspora au service de l’Empire. Un peu plus tard, il précisa que ce nouvel État ne devrait jamais pouvoir seul assurer sa sécurité afin d’être éternellement dépendant de la Couronne d’Angleterre. C’est très exactement ce à quoi nous assistons aujourd’hui. C’est le sort qui a maudit la population de Palestine.

La déclaration de Lord Arthur Balfour a été suivie des 14 points du président états-unien Woodrow Wilson. Il y décrit les objectifs atteints par son pays durant la Première Guerre mondiale. Le point 12 est étrangement rédigé, mais lors de la Conférence de Paris qui rédigea le Traité de Versailles, il précisa par écrit ce qu’il fallait comprendre : la création de l’État d’Israël en Palestine (et du Kurdistan en Turquie). La Guerre mondiale avait provoqué un rééquilibrage des forces, de sorte que désormais, Washington travaillait aux côtés de Londres dans la défense d’intérêts communs.

Durant l’entre-deux-guerres, l’immigration juive dans la Palestine mandataire se passa bien. Les propriétaires terriens arabes vendirent sans problème une partie de leurs terres aux juifs. Cependant, dès 1920, des terroristes arabes assassinèrent des juifs. Parmi les assassins, Mohammed Amin al-Husseini fut condamné par les Britanniques à 10 ans de prison, mais ils ne les lui firent jamais exécuter. Bien au contraire, Lord Herbert Samuel (celui qui avait écrit qu’il ne devait jamais avoir de sécurité en Palestine), qui était devenu le haut-commissaire britannique en Palestine, le gracia et le nomma grand mufti de Jérusalem, prétendument pour maintenir un équilibre entre les deux grandes familles locales.

Survint un salafiste (c’est-à-dire un musulman souhaitant vivre comme les compagnons du Prophète au VII° siècle), Izz al-Din al-Qassam, qui avait déjà organisé une révolte contre les Français en Syrie et qui devint imam à Haïfa. Il décida le jihad, non pas contre l’occupant britannique, mais contre les immigrés juifs. Il s’en suivit divers attentats et pogroms de juifs. Pour maintenir la paix civile, les Britanniques tuèrent al-Qassam, ce personnage a donné son nom aux actuelles Brigades al-Qassam du Hamas.

La mort d’al-Qassam n’avait rien résolu du tout. Les Britanniques, fidèles à leur technique coloniale du « Diviser pour régner », ont toujours développé d’une main ce qu’ils combattaient de l’autre. En 1936, Lord Willam Peel, à la tête d’une commission officielle assura que l’on ne pourrait rétablir la paix qu’en séparant les populations arabes et juives en deux États distincts. C’est ce que l’on appelle aujourd’hui la « solution à deux États ».

Durant la Seconde Guerre mondiale le grand mufti de Jérusalem est devenu l’allié du chancelier Adolf Hitler. Il a notamment levé les musulmans des Balkans pour les engager dans la SS et a soutenu la « solution finale de la question juive ». De leur côté, les fascistes juifs (les « sionistes révisionnistes ») de l’Ukrainien Vladimir Jabotinsky, combattirent aux côtés de l’Axe contre les Britanniques. Les sionistes quant à eux, se battirent aux côtés des Alliés tout en contestant les limites que les Britanniques imposèrent en théorie à l’immigration juive ; en théorie seulement.

Ils se réunirent en mai 1942 à l’hôtel Baltimore de New York, sous la présidence de David Ben Gourion. Ils fixèrent les principes du futur État d’Israël. Jusqu’à présent, on nous a assuré que Ben Gourion était un homme de bonne volonté. Or, il avait été le compagnon de Jabotinsky durant l’entre-deux-guerres et s’était prononcé pour le nettoyage ethnique de la Palestine. Un livre, paru hébreu en Israël il y a deux semaines et publié par une grande maison d’édition, assure qu’il était tenu au courant des négociations du Hongrois Rezső Kasztner avec Heinrich Himmler et Adolf Eichmann qui durèrent jusqu’à la chute du Reich. Kasztner prétendait acheter la fuite d’un million de juifs hongrois. En réalité, il n’a sauvé que sa famille et et ses amis. Surtout, il a extorqué 8,5 millions de francs suisses en or (une somme colossale à l’époque) aux familles juives riches de Hongrie leur faisant accroire à une possible fuite [4]. Si les documents cités dans ce livre sont exacts, David Ben Gourion serait lui aussi un escroc, ayant trompé son propre peuple.

Les Nations unies proposèrent de ne pas diviser la Palestine (et non pas la « solution Peel à deux États ») ;
d’instaurer un régime républicain, démocratique et représentatif ; de garantir les cultures des différentes minorités ; de garantir la liberté religieuse des juifs, des chrétiens et des musulmans.

Les conférences et négociations se succédèrent en vain. Le 29 novembre 1947, l’Assemblée générale des Nations unies (qui ne comprend alors que 56 États membres) approuve le plan de partage élaboré par une commission spéciale [5]. Il est immédiatement rejeté par tous les pays arabes.

Le 14 mai 1948 (c’est-à-dire deux mois et demi avant la fin du mandat britannique), David Ben Gourion coupa court aux discussions et proclama unilatéralement l’indépendance de l’État d’Israël. Le lendemain de ce coup de force, alors que les 100 000 soldats britanniques commençaient à se retirer, l’Égypte, la Jordanie, l’Irak, la Syrie, le Liban, l’Arabie saoudite et le Yémen du Nord envoyèrent leurs troupes pour défendre les arabes de Palestine. La confrérie égyptienne des Frères musulmans envoya également un groupe de combattants, sous le commandement de Saïd Ramadan (gendre du fondateur Hassan el-Banna et père de Tariq Ramadan), se joindre à eux. Cependant, à ce moment-là, aucun de ces pays ne disposait d’armée digne de ce nom. Elles sont rapidement défaites. Le mythe de l’invincibilité de Tsahal est né.

Or, ainsi que me l’a raconté mon ami libanais Hassan Hamade, cette narration est mensongère. En réalité, les chefs d’État arabes étaient déjà acquis à Israël et les juifs n’étaient pas plus vaillants que les arabes. Ainsi l’émir Majid Arslan, qui était le ministre de la Défense libanais, a conduit ses troupes sans rencontrer grande résistance jusqu’à Bethléem, qu’il a libéré. Le président libanais, Béchara el-Khoury, lui ordonna immédiatement d’abandonner le champ de bataille, ce qu’il refusa de faire. Il le destitua, mais celui-ci continua la guerre en tant que simple officier. En définitive, ses troupes ne furent pas vaincues par les juifs de Palestine, mais par l’armée « jordanienne » commandée par un général britannique, John Bagot Glubb (dit « Glubb Pacha ») et une centaine d’officiers britanniques. En réalité, la Jordanie n’avait aucun soldat, mais la Légion arabe composée par les Britanniques durant la Seconde Guerre mondiale, avait le premier jour de la guerre changé de nom en « armée jordanienne », tout en conservant ses officiers britanniques. Ce sont les Anglais et les Jordaniens qui ont sauvé Israël dès sa création, comme ils viennent de le sauver à nouveau lorsque l’Iran l’a attaqué le mois dernier. Cette guerre n’était pas une tentative d’écraser Israël, mais la première manifestation du sionisme arabe.

Les Nations unies, inquiètes de ces développements dépêchèrent un envoyé spécial, le Suédois Folke Bernadotte, pour récupérer la situation après le coup de force israélien et la guerre israélo-arabe. Dès son arrivée, il comprend que la Commission spéciale qui a élaboré le plan de partage ignorait les réalités démographiques : les israéliens revendiquent un territoire disproportionné à leur nombre et bénéficient du soutien de gouvernements arabes sionistes qui ont d’abord prétendu jouer les bons offices et ensuite mener une guerre.

Le 17 septembre 1948, les « sionnites révisionnistes » (c’est-à-dire les fascistes juifs) assassinent Folke Bernadotte et le chef des observateurs de l’Onu, le colonel français André Serot. Mon grand-père maternel, Pierre Gaïsset, se trouvait dans la voiture suivante. Il n’a pas été blessé et a remplacé le colonel Serot dans ses fonctions. L’assassin, Yehoshua Cohen, ne sera pas inquiété. Il deviendra deux ans plus tard, le garde du corps attitré du Premier ministre David Ben Gourion. Le chef des « sionnites révisionnistes », Yitzhak Shamir, est immédiatement nommé à la tête d’un département du Mossad. Il mènera des actions secrètes pour le compte du Royaume-Uni et des États-Unis durant toute la Guerre froide, du Guatemala au Congo, puis il deviendra Premier ministre (1983-84 et 1986-92).

Le 29 novembre 1948, le gouvernement Ben Gourion, qui prétend rechercher les assassins de Folke Bernadotte et d’André Serot, dépose une demande d’adhésion aux Nations unies assortie d’une lettre déclarant « que l’État d’Israël accepte par la présente, sans réserve aucune, les obligations découlant de la charte des Nations unies et qu’il s’engage à les observer du jour où il deviendra Membre des Nations Unies ». Convaincue, le 11 mai 1949, l’Assemblée générale des Nations unies accepte [6]. Plusieurs États demandent aujourd’hui, au vu du nom respect systématique par Israël de son engagement, que son adhésion soit « suspendue ».

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L’OPÉRATION « DÉLUGE D’AL-AQSA »

Venons-en à la période actuelle. Le 7 octobre 2022 (NdR71 : lire 2023), la Résistance palestinienne, à l’initiative du Hamas, a lancé une vaste opération contre une base militaire israélienne et également contre des civils. En droit international, les arabes de Palestine forment une « population occupée », au sens des Conventions de Genève Ils ont donc le droit d’attaquer Israël. Cependant, ils ne peuvent attaquer que des cibles militaires, pas des Kibboutz, ni des raves. Le but de l’opération était de faire des prisonniers militaires, et éventuellement aussi des otages civils, afin de négocier la libération des otages palestiniens en Israël, c’est-à-dire des prisonniers administratifs. On ignore le nombre de prisonniers et d’otages qu’ils ont pris, et encore plus la répartition des civils et des militaires. Selon le Hamas, plus de 30 officiers seraient retenus.

Cette opération, « Déluge d’al-Aqsa », a été préparée durant les trois dernières années au vu et au de tous [7]. Des centaines de kilomètres de tunnels ont été creusés au moyen de tunneliers qui n’ont pu entrer à Gaza qu’avec l’approbation des douanes israéliennes. Au moins 1 million de mètres cubes de terre et de gravois ont dû être évacués sous les yeux des services de sécurité israéliens. Plusieurs camps d’entraînement ont été construits et des entrainements de deltaplane ont été réalisés. Non seulement les services de Renseignement israéliens ont observé tout cela, mais d’autres puissances aussi, comme l’Égypte et les États-Unis. De très nombreux rapports ont été envoyés au Premier ministre, Benjamin Netanyahu. Pourtant, celui-ci n’a pas réagi. Pire, il a révoqué son ministre de la Défense, le général Yoav Galland, en août 2023, parce que celui-ci se plaignait de cette absence de réaction en conseil des ministres. Cependant, compte tenu des réactions du public à ce limogeage, il préféra le réintégrer plutôt que d’avoir à en expliquer le motif.

Les différentes factions palestiniennes (Jihad islamique, FPLP et Initiative nationale) ont été réveillées par le Hamas à 4h30 pour participer à une opération débutant à 6h30 (c’est-à-dire avant le lever du soleil). Elle a débuté par la destruction de tous les robots de surveillance du Mur de séparation. Donc, dès 6h30, l’alarme était donnée. À 8h00, les agences de presse du monde entier commençaient à diffuser des images de l’attaque [8]. Pourtant, les forces de sécurité israéliennes ne sont pas intervenues avant 9h45.

Dès le début de leur intervention, les Forces de Défense israéliennes (FDI) ont appliqué la « directive Hannibal » ; une instruction qui ordonne de tuer ses propres militaires plutôt que de les voir faits prisonniers par l’adversaire. Les chiffres des victimes israéliennes diffusées par le gouvernement israélien ne distinguent pas celles qui sont imputables aux attaquants de celles qui le sont aux défenseurs. Identiquement, le gouvernement israélien a fait état d’exactions que des combattants n’ont en principe pas le temps de perpétrer durant une attaque surprise. La Mauricienne Pramila Patten, rapporteuse spéciale des Nations unies sur les violences sexuelles, a auditionné les victimes et les témoins de l’opération Déluge d’al-Aqsa. elle a conclu que quelques exactions sexuelles ont pu être commises, mais que les accusations les plus graves (notamment la castration de soldats) n’étaient pas crédibles [9]. Les rapports de décapitation de bébés ont été retirés après une enquête d’Al-Jazeera.

L’opposition israélienne se refuse pour le moment à aborder la question du rôle éventuel du Premier ministre dans l’organisation de cette opération. Elle doit pourtant être posée : Benjamin Netanyahu est le fils du fasciste Benzion Netanyahu, secrétaire particulier de Vladimir Jabotinsky (l’allié de Benito Mussolini, mort au début de la Seconde Guerre mondiale). Il a toujours exprimé son admiration pour ces deux hommes.

Benjamin Netanyahu a toujours soutenu le Hamas, comme un allié tactique permettant de combattre le Fateh de Yasser Arafat. Or, jusqu’en 2017, le Hamas s’affichait comme la « branche palestinienne de la Confrérie des Frères musulmans ». Cette organisation a été restructurée en 1949 par les services secrets britanniques sur le modèle de la Grande Loge Unie d’Angleterre [10]. En 1950, elle a été intégrée au dispositif anglo-saxon de la Guerre froide. C’est à ce moment-là que Sayyed Qutob, le théoricien du jihad, en est devenu la vedette. Certes, en 2017, des gazaouis qui souhaitaient défendre leur pays y ont adhéré, mais ils ont réclamé que le Hamas rompe avec les Frères musulmans et les Britanniques. En définitive, les deux courants ont coexisté [11]. Le 19 octobre 2022, le président syrien, Bachar el-Assad a reçu Khalil Hayya, leader du courant révolutionnaire du Hamas. Mais il a refusé de recevoir Ismaël Haniyeh et Khaled Mechaal, leaders du courant frériste du Hamas [12]. D’un point de vue arabe, il n’y a donc pas un Hamas, mais deux. En effet, durant toute la guerre en Syrie, le Hamas s’est battu aux côtés d’Al-Nosra (la branche syrienne d’Al-Qaïda), des FDI et des forces spéciales de l’Otan, contre la République arabe syrienne. Le 9 décembre 2012, des éléments du Hamas étaient notamment venus assassiner à Yarmouk (banlieue de Damas) des leaders du Front de libération de la Palestine (FPLP), dont un de mes amis [13].

Non seulement il est faux d’attribuer l’attaque du 7 octobre au seul Hamas, mais il est également faux d’ignorer qu’il y a deux Hamas. Ces mensonges permettent de présenter l’opération « Déluge d’al-Aqsa » comme un vaste pogrom antisémite, selon les mots du président Emmanuel Macron, alors qu’il s’agit d’un acte de Résistance, ainsi que l’a souligné Francesca Albanese, rapporteuse de l’Onu sur les Droits de l’homme dans le territoire palestinien occupé.

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LE MASSACRE DES GAZOUIS AVEC LES ANGLO-SAXONS

Nous sommes témoins du massacre de 35 000 personnes, de la disparition sous les décombres de 13 000 autres, des graves blessures physiques de 120 000 encore. Toute personne ayant des sentiments humains ne peut qu’être horrifiée. Ceci n’a aucun rapport avec l’identité des victimes, c’est juste une question d’humanité.

Selon le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, il s’agit juste d’une opération de police visant à arrêter les assaillants du 7 octobre, mais tout le monde a compris qu’il n’y aucun rapport entre cette attaque et l’opération israélienne actuelle. Celle-ci vise juste à rendre la vie des gazaouis insupportable jusqu’à ce qu’ils partent d’eux-mêmes. Ce programme était celui de Vladimir Jabotinsky et de son secrétaire, Benzion Netanyahu. Il avait validé par, le négociateur avec les nazis et néanmoins fondateur d’Israël, David Ben Gourion.

Tout au long de ce massacre et aujourd’hui encore, les Anglo-Saxons fournissent des armes à Israël pour le perpétrer.

Cependant, alors que des manifestations ont commencé dans des universités états-uniennes contre le sang versé et qu’elles se généralisent dans le pays puis en France, l’Administration Biden a envisagé de démettre Benjamin Netanyahu au profit du général Benny Gantz. Certes, en droit cette décision ne lui appartient pas, mais Washington a un long passé de coups d’État et de révolutions colorées. Le secrétaire d’État, Antony Blinken, l’a donc invité pour « échanger sur la situation ». Benny Gantz a accepté tout en organisant une entrevue avec l’Administration Sunak durant son voyage de retour. Mais les choses se sont mal passées [14] : Benny Gantz a parfaitement compris que Washington lui demandait d’arrêter le massacre, ce qu’il approuvait, mais il a tenu à informer ses interlocuteurs de sa volonté de protéger son pays en détruisant le Hamas. Ses interlocuteurs interloqués comprirent que ce n’était pas « un fils de pute, mais notre fils de pute », selon l’expression du président Franklin D. Roosevelt. Ils prévinrent immédiatement le Premier ministre britannique, Rishi Sunak. Lorsque Benny Gantz arriva à Londres rencontrer le conseiller spécial de Sécurité, Sunak s’invita à leur réunion. Il tenta d’expliquer à Benny Gantz, à son tour interloqué, qu’on ne devait pas toucher aux « fils de pute » du Hamas, parce que certains d’entre eux sont « nos fils de pute ». Les Anglo-Saxons n’ont donc pas renversé Benjamin Netanyahu.

Vu de Londres et de Washington, les massacres de civils sont déplorables, mais ne sont que des variables d’ajustement. Dans l’état actuel, Israël est un État indispensable. S’il était pacifié et devenait normal, il ne servirait plus à rien. Comme la République des Corsaires au XVIII° siècle, Israël permet les plus vastes opérations de blanchiment d’argent et sert de refuge à certains des plus grands criminels de la planète.

Un responsable de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) m’a raconté avoir été serveur au bar de l’hôtel King David à Jérusalem. Un jour, il a été témoin de l’arrivée de quelques diamantaires, venus sans passer par les douanes et véhiculés sous escorte militaire. Ces hommes et quelques clients ont échangé des diamants et de l’argent liquide, puis sont repartis incognito. Ce genre de deal ne pourrait avoir lieu dans aucun autre État.

Notes :

[1] « Deux mondes, mis en scène les 6 et 9 mai », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 9 mai 2023.

[2] « Stratégies de gouvernance britanniques : sectes religieuses », Leonid Savin, Geopolilika, 10 avril 2024.

[3] « Qui est l’ennemi ? », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 4 août 2014.

[4] « L’affaire Kastner resurgit », Réseau Voltaire, 3 mai 2024.

[5] « Plan de partage de la Palestine », Onu (Assemblée générale) , Réseau Voltaire, 29 novembre 1947.

[6] « Admission d’Israël à l’Organisation des Nations Unies », Réseau Voltaire, 11 mai 1949.

[7] « Ce qui se cache derrière les mensonges de Benjamin Netanyahu et les esquives du Hamas », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 28 novembre 2023.

[8] « Response from The New York Times to the Office of the Consulate General of Israel Regarding Yousef Masoud », The New York Times, February 24, 2024.

[9] « Mission report. Official visit of the Office of the SRSG-SVC to Israel and the occupied West Bank. 29 January – 14 February 2024 », Office of the special representative of the secretary general on sexual violence in conflicts.

[10] J’ai présenté une histoire internationale de la Confrérie dans un de mes livres, Sous nos yeux. Elle est disponible gratuitement sur Internet en six parties.

[11] A Document of Genéral Principles and Policies, Hamas, May 2017.

[12] « Comment Netanyahu falsifie l’actualité », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 21 novembre 2023.

[13] « Des agents du Mossad dans l’unité d’Al-Qaida qui a attaqué le camp de Yarmouk », Réseau Voltaire, 31 décembre 2012.

[14] « Washington, Londres et Tel-Aviv empêtrés en Palestine », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 19 mars 2024.

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Comprendre la géopolitique du Moyen-Orient de l’intérieur :

“Hezbollah, son histoire de l’intérieur”, Naïm Qassem, 2005 (PDF de notre traduction de l’ouvrage)

« Les 10 principes de la propagande de guerre », Anne Morelli

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Merci à toi Thierry pour toutes ces années de réinformation…

Le facteur de pourrissement et le retrait du consentement ou le (grand) pouvoir de dire NON ! (Résistance 71)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, colonialisme, coronavirus CoV19, crise mondiale, gilets jaunes, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, média et propagande, militantisme alternatif, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et social, politique française, résistance politique, santé et vaccins, science et nouvel ordre mondial, sciences et technologies, société des sociétés, technologie et totalitarisme, terrorisme d'état, Union Europeenne et nouvel ordre mondial with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , on 7 Mai 2024 by Résistance 71

“L’empire est en même temps guerre, obscurantisme et tyrannie, affirmant désespérément qu’ils sera fraternité, vérité et liberté : la logique de ses postulats l’y oblige…
[…] En attendant de dominer l’espace, l’empire se voit contraint de régner sur le temps. Niant toute vérité stable, il lui faut aller jusqu’à nier la forme la plus basse de la vérité, celle de l’histoire. Il a transporté la révolution, encore impossible à l’échelle du monde, dans le passé qu’il s’attache à nier.”
“La révolte aux prises avec l’histoire ajoute qu’au lieu de tuer et mourir pour produire l’être que nous ne sommes pas, nous avons à vivre et faire vivre pour créer ce que nous sommes.”
~ Albert Camus, “L’homme révolté”, 1951 ~

“On remarque vite que la médecine aujourd’hui n’a, bien sûr, plus le droit de défendre la santé de la population contre l’environnement pathogène, car ce serait s’opposer à l’État, ou seulement à l’industrie pharmaceutique.”
“Le secret domine ce monde et d’abord comme secret de la domination.”
~ Guy Debord, “Commentaires sur la société du spectacle”, 1988 ~

“Là où cesse l’État, c’est là que commence l’Homme, celui qui n’est pas superflu : là commence le chant de ce qui est nécessaire, la mélodie unique et irremplaçable. Là où cesse l’État — regardez donc mes frères ! Ne les voyez-vous pas, l’arc-en-ciel et les ponts du surhumain ?”
~ Friedrich Nietzsche, “De la nouvelle idole” ~

NON

Le facteur de pourrissement et le retrait du consentement

Ou l’extrême puissance du pouvoir de dire NON !

Résistance 71 

7 mai 2024

Du constat de la réalité à la première étape de la solution…
Un livre pourrait être écrit sur ce que nous allons développer ci-après. Le but ici est de faire bref, concis et droit au but, car le temps presse.

Le facteur de pourrissement

L’histoire, du moins celle de la relation étatico-marchande contre-nature et imposée depuis près de 5000 ans, parle d’elle-même : Rien de ce que peut faire un gouvernement ou une entité financière ou commerciale, n’est fait avec pour souci le bien commun des personnes vivant en société. Tout est axé, développé pour atteindre les objectifs d’un agenda de contrôle et de pouvoir absolu. Tout est fait, à terme, pour pourrir, pour contrôler la vie du citoyen lambda au détriment de son bien-être et de celui de toute génération future, aujourd’hui vue comme ennemi du “système” en place et en mutation.

Depuis près d’un quart de siècle (facteur déterminant des attentats faux-drapeau du 11 septembre 2001), nous vivons une accélération exponentielle du pourrissement généralisé de nos sociétés, à dessein. Nous vivons dans un état de siège déclaré permanent grâce à la fabrication perpétuelle de crises nécessaires à engendrer peur et soumission plus avant. État de guerre perpétuel dans le monde, guerres du reste, qui ne sont plus faites pour être gagnées (ou perdues) mais pour durer et généner le plus de chaos et de revenus possibles, faites pour diviser les gens le plus irrémédiablement sur des fractures fabriquées de toutes pièces, peur artificielle du terrorisme (alors que le plus grand terroriste sur cette planète est l’État et son comparse de la finance), peur de l’invisible (pseudo-virus, vraies armes biologiques, plandémies), peur de l’effondrement économique, peur du chômage, peur du voisin, peur du genre opposé, peur d’un changement climatique factice à la théorie branquignole ne tenant pas 5 minutes face aux faits mesurés scientifiques , peur généralisée fabriquée parce qu’il est extrêmement plus facile de manipuler des esprits apeurés que des esprits critiques et dynamiques.

Le pourrissement en cours de nos sociétés est pensé, planifié, mis en œuvre minutieusement avec pour dessein particulier de réduire la masse informe des gens devenus eux-mêmes produits de consommation avec ou contre leur gré, à un état de zombification avancée qui permettra la mise en servage des quelques survivants de l’holocauste planétaire planifié, qui s’annonce via les attaques biologiques répétées perpétrées par le complexe militaro-pharmaceutico-médical au moyen de nouvelles armes nano-biotechnologiques, que nous avons ici même dénoncée comme fléau #1 de l’humanité : toute la panoplie mortifère issue des recherches sur l’ARNm, les nanoparticules lipidiques (NPL / PEG), la nano-biotechnologie pervasive dans tous les secteurs de la consommation en occident et autres saloperies auto-assembleuses in vivo, à base de graphène, déjà injectés à des milliards de personnes dans le monde grâce à la supercherie de la “pandémie COVID-19”.

Tout est fait, à tous les niveaux possibles, pour nous pourrir la vie et nous faire penser que tout ceci est fatalité, qu’il n’y a rien à faire, que la société “progressiste” avance envers et contre tout, tous et toutes, pour notre bien évidemment et qu’il est futile de résister au “progrès” dont on nous gave de force. Tuer l’espoir, nous enfermer dans une pensée déterministe implacable, tel est l’objectif psychologique pour mieux faire passer la (nano)pilule de notre déchéance et mise en esclavage post-capital déjà en cours.

La question est : est-ce inéluctable ? Peut-on en sortir ? Y a t’il une solution ?

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Le retrait du consentement

Il est clair pour ceux qui suivent notre blog, que nous pensons et penserons toujours que la solution est FORCÉMENT en dehors du système, de fait, il ne peut y avoir de solution dans le système, seule la (r)évolution sociale balaiera toute cette merde étatico-marchande et ses processus de contrôle mortifères passés en phase finale eugéniste. Mais cela prendra du temps et la (r)évolution sociale comprend aussi des étapes dont l’une des toutes premières est celle énoncée dans ce sous-titre : le retrait de notre consentement…

Dans nos pseudo-démocraties libérales, l’accent est mis sur le consentement des gens après ce que nous appellerons un “effet de manche marketing”. Toute mesure prise, liberticide à terme, contre les peuples est toujours présentée selon la même formule : celle du gain en “qualité de vie” pour la convénience, la facilité ou la sécurité apportées via bien sûr la technologie dernier cri. Tout ce que l’État et les entreprises veulent nous faire faire et nous faire accepter, est toujours présenté sous le couvert d’un ou plusieurs de ces prétextes bidons. Ainsi, les gens se sentent obligés de consentir… “Avec votre code QR, ce sera plus facile de…. Avec une CNI numérique couplée à votre compte en banque, votre sécurité sociale, votre pass nazitaire, vous verrez comme tout sera plus facile. Flashez votre code QR avec votre smartphone et tout sera et ira bien mieux…” Que pourrait-il se passer de mal hein ? On se le demande vraiment, après que gouvernement, administration et entités privées aient accès à vos données numériques et quasiment tout ce qui vous concerne, y compris vos données biométriques (visage, expressions, voix etc) en résultat d’une collecte de donnés sans précédent dans le monde via les réseaux sociaux de tout poil, le tout avec notre consentement tacite…

Rappelez-vous, il n’y a pas si longtemps, le COVID et ses mesures liberticides qui furent acceptées par la vaste majorité des gens : injections ARNm nanotech mortelles, passe-sanitaire, codes QR, contrôle des passes aux entrées, rejet de la minorité ayant alors retiré leur consentement. On a vu que du consentement, servitude volontaire, il n’y a qu’un pas vite franchi vers le goulag pour les réticents et dissidents, ce avec l’accord de la masse zombifiée. L’affaire de la pseudo-pandémie COVID a servi à deux choses :

  • Dérouler un test Béta pour le contrôle numérique des populations à l’échelle planétaire
  • Dérouler les armes biologiques injections ARNm pour test in vivo également à l’échelle planétaire

En cela, succès sur toute la ligne pour l’oligarchie et 20 millions de morts dans le monde suite aux injections ARNm (Pfizer BioNTech, Moderna, Johnson & Johnson etc…) depuis décembre 2020. Pour l’oligarchie, ce n’est qu’un (bon) début…

Certains ont engrangé des milliards au passage (du fric des contribuables) mais ce n’était pas l’objectif premier.

Ainsi donc, de par les expériences vécues depuis les attentats faux-drapeau du 11 septembre 2001 qui déclencha la “guerre contre le terrorisme” et la mise en place de toute une série de lois plus liberticides les unes que les autres, sans que personne ou presque ne moufte, jusqu’à la supercherie COVID, nous savons que la PIRE DES CHOSES à faire est de consentir aux “solutions” toutes prêtes que le système apporte aux problèmes qu’il a lui-même générés. Une des clefs principales de la solution est de RETIRER NOTRE CONSENTEMENT, de ne pas nous laisser mener au goulag VOLONTAIREMENT.

Quand une personne refusait d’acheter des produits sud-africains lors de l’apartheid ou refuse aujourd’hui d’acheter des produits israéliens pour la même raison, elle refuse son consentement tacite à l’existence de telles entités racistes et fascistes.

Quand une personne, comme nous tous à R71, refuse de se faire injecter par un pseudo-vaccin, véritable arme nano-biotechnologique aux conséquences des plus néfastes, elle retire son consentement et entre en résistance. Nous sommes des millions et des millions chaque jour à refuser de jouer le jeu proposé, ce à des degrés différents et pour des choses différentes, mais tout commence par une chose essentielle : tracer sa ligne de tolérance dans le sable, cette ligne qui indique à la personne qui la trace : ceci est ma limite, je ne bouge plus d’un iota de là. Terminé les conneries ! Allez tous vous faire foutre !

Nous avons tous, ABSOLUMENT TOUS, ce pouvoir extrême et extraordinaire pourtant tant ignoré : le pouvoir de dire NON ! Ce pouvoir est individuel, même s’il peut être motivé collectivement. Au demeurant, seule une personne peut dire ce NON ! retentissant, personne ne peut le dire à sa place, personne !

Ceci constitue le pouvoir ultime d’un humain. Ensuite, le NON ! concerté devient une arme redoutable, car le NON ! concerté permet aussi d’envisager l’alternative qui passera nécessairement par l’entraide et le rassemblement de ceux et celles qui se ressemblent dans le NON !. Les frères et sœurs en NON ! Au delà des frontières, des disparités sociales, des races, cultures et genres.

Dès ce mois-ci, le monde sera face à un danger extrême : celui du “traité pandémies” de l’OMS, cette Organisation Mortelle de la Santé, inféodée aux intérêts du complexe militaro-pharmaceutique et de ses armes nano-biotechnologiques. La pourriture de nos élus, dans les grandes largeurs, acquiescera à cette ignominie menant directement au goulag technotronique, soit par ignorance, soit le plus souvent, par corruption. De fait, ce sera à NOUS LES PEUPLES de refuser cette saloperie, qui va officialiser le contrôle total de la “santé du monde” par une entité corrompue, dirigée par un escroc (deux escrocs en fait si on inclut Bill Gates, plus gros contributeur financier de l’OMS, on se demande bien pourquoi venant de l’héritier d’une famille eugéniste de longue date…) et totalement inféodée aux vastes intérêts pharmaceutiques privés. Une fois de plus : rien ne peut foirer n’est-ce pas ?…

Notre NON ! Individuel et collectif mettra fin à toutes ces ignominies et attaques directes contre l’humanité. Tout partira de là, la (r)évolution sociale elle-même partira de la clameur du NON ! des populations suivie dans le même temps, d’actions alternatives de reprise du pouvoir et de sa redilution dans le corps social d’où il n’aurait jamais du sortir il y a quelques milliers d’années, ce couplé à la protection par les peuples en arme des nouvelles zones autonomes d’associations libres confédérés.

Le premier acte de rébellion de tous les rebelles de l’histoire fut de dire NON !

Il n’y a absolument aucune raison pour que ça change, car c’est le plus fort de notre pouvoir. Le second qui en découle, est celui de nous assembler en associations libres à prise de décision (pouvoir) par et pour le corps social, ce qu’on nomme à juste titre le bien commun dans un élan du “qui se ressemble s’assemble”. Rien de ce qui est mis en place par les états, leurs gouvernements et à plus forte raison, les entités marchandes, ont le bien commun pour objectif. Là réside donc notre force, beaucoup l’ignore encore et c’est ça qui TERRIFIE le système et son oligarchie : la prise de conscience qu’il suffit que nous arrêtions de consentir à jouer leur jeu truqué pour que tout s’arrête, littéralement, du jour au lendemain et que nous décidions dans le même temps : à partir de maintenant, voilà comment ça va se danser… exclusivement pour le bien commun de toutes et tous, ensemble, unis et solidaires. A partir de là…

Rideau sur le cirque mortifère étatico-marchand, à tout jamais.

A bon entendeur…

“La mondialisation néolibérale est une guerre de conquête du monde entier, une guerre mondiale, une guerre entreprise par le capitalisme pour dominer mondialement… Elle veut détruire les nations du monde pour qu’il ne reste plus qu’une seule nation : le pays de l’argent, le pays du capital.”
“De la même façon qu’il y a une mondialisation néolibérale, il y a aussi une mondialisation de la rébellion.”
“Se battre contre le capitalisme dans sa phase néolibérale, c’est se battre pour l’humanité.”
~ 6ème déclaration zapatiste, 2005 ~

L’état n’est pas quelque chose qui peut être détruit par une révolution, mais il est un conditionnement, une certaine relation entre les êtres humains un mode de comportement humain, nous le détruisons en contractant d’autres relations, en nous comportant différemment.
“L’objectif est le peuple, la société, la communauté, la liberté, la beauté, la joie de vivre.”
~ Gustav Landauer 1911 ~

Je n’obéirai pas…
Quand la tyrannie devient la loi
La résistance devient un devoir…
~ Résistance 71 ~

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Lectures complémentaires qui permettent de comprendre la réalité et comment en sortir :

Nano-biotechnologie_FleauNo1_contre_lhumanite

Soulevement

Robert-F-Kennedy-jr-le-veritable-Anthony-Fauci

Lessentiel-de-resistance71-de-2010-a-2021-maj-6-21

La_dissonance_cognitive

La_City_de_Londres_au_coeur_de_lempire

Que faire ?

Meurtre par Décret version PDF

et sans oublier qu’…

Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

+

5 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

Société des sociétés organique avec Gustav Landauer

nanotech_sang
Le fléau de la nano-biotechnologie

nanotech_nourriture2

Nouvelles du Chiapas : la nouvelle structure de l’autonomie Zapatiste (SCI Moisès)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, autogestion, colonialisme, crise mondiale, démocratie participative, gilets jaunes, guerres hégémoniques, militantisme alternatif, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et social, résistance politique, société des sociétés, technologie et totalitarisme, terrorisme d'état, Union Europeenne et nouvel ordre mondial with tags , , , , , , , , , , , , , , , on 6 Mai 2024 by Résistance 71

Un exemple de structure de gouvernance politique sans pouvoir coercitif, de, pour et par le peuple.: la nouvelle mouture des Zapatistes du Chiapas. Alors ça marche pour eux en cette configuration en constante amélioration depuis 1994, mais le modèle est parfaitement adaptable à toute société en concept et en pratique. L’heure est venue pour l’humanité, de sortir du moule tyrannique imposé et de rediluer le pouvoir dans le corps social là où il est particulièrement soluble et efficace depuis la grande aube de l’humanité. Comment ? En changeant notre attitude envers notre façon de concevoir la prise de décision et de l’organiser en fonction exclusive du bien commun hors État, hors rapport marchand, hors argent et hors salariat. c’est la seule solution viable à terme, la SEULE !
~ Résistance 71 ~

L’état n’est pas quelque chose qui peut être détruit par une révolution, mais il est un conditionnement, une certaine relation entre les êtres humains un mode de comportement humain, nous le détruisons en contractant d’autres relations, en nous comportant différemment.
“L’objectif est le peuple, la société, la communauté, la liberté, la beauté, la joie de vivre.”
“L’État avec ses écoles, ses églises, ses tribunaux, ses prisons, ses bagnes, l’État avec son armée et sa police, ses soldats, ses hauts-fonctionnaires et ses prostituées ; là où il n’y a aucun esprit et aucune compulsion interne, il y a forcément une force externe, une régimentation, un État. Là où il y a un esprit, il y a société. La forme dénuée d’esprit engendre l’État, L’État est le remplaçant de l’esprit.”
~ Gustav Landauer, 1911 ~

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La nouvelle structure de l’autonomie zapatiste

SCI Moisès

Novembre 2023

Source du communiqué en français :

https://enlacezapatista.ezln.org.mx/2023/12/01/neuvieme-partie-la-nouvelle-structure-de-lautonomie-zapatiste/

Frères, sœurs et compañerxs :

Je vais essayer de vous expliquer comment nous avons réorganisé l’autonomie, c’est-à-dire à quoi ressemble la nouvelle structure de l’autonomie zapatiste. Et plus tard, je vous donnerai des explications plus détaillées. Ou peut-être non, je ne vous en expliquerai pas plus, car c’est la pratique qui compte. Bien sûr, vous pouvez aussi venir à l’anniversaire et voir les pièces de théâtre, chansons, poésies et les arts et culture de cette nouvelle étape de notre lutte. Sinon, les tercios compas vous enverront des photos et vidéos. À un autre moment, je vous raconterai ce que nous avons trouvé de bon et de mauvais dans notre bilan critique des MAREZ et des CBG. Maintenant, je vais juste vous dire où on en est. Voilà :

Premièrement. La base principale, qui est non seulement le support de l’autonomie, mais aussi la base sans laquelle les autres structures ne pourraient pas fonctionner, c’est le Gouvernement autonome local, le GAL. Il y a un GAL dans chaque communauté où habitent des bases d’appui zapatistes. Les GAL zapatistes sont le noyau de toute l’autonomie. Ils sont coordonnés par les agents et commissaires autonomes et sont soumis aux assemblées des villages, hameaux, communautés, lieux-dits, quartiers, ejidos, arrondissements, ou des lieux du nom que se donne chaque population. Chaque GAL contrôle ses ressources autonomes organisationnelles (comme les écoles et les cliniques) ainsi que la relation avec les pueblos frères non zapatistes voisins. Et contrôle aussi le bon usage des finances. Il détecte et dénonce également les mauvaises administrations, les corruptions et les erreurs qu’il peut y avoir. Et il est vigilant par rapport à ceux qui veulent se faire passer pour des autorités zapatistes dans le but d’obtenir des soutiens ou des aides qu’ils utilisent à leur profit.

Donc, s’il y avait auparavant quelques dizaines de MAREZ, soit de Municipalités Autonomes Rebelles Zapatistes, il y a à présent des milliers de GAL zapatistes.

Deuxièmement. – En accord avec leurs besoins, problèmes et avancées, plusieurs GAL se réunissent dans les Collectifs de Gouvernements Autonomes Zapatistes, CGAZ, qui sont les lieux où se discutent et se concluent les accords sur des questions d’intérêt pour les GAL qui les convoquent. Lorsqu’ils le décident, les collectifs de gouvernements autonomes convoquent une assemblée des autorités de chaque communauté. C’est là qu’ils proposent, discutent et approuvent ou rejettent les plans et les besoins en matière de santé, d’éducation, d’agroécologie, de justice, de commerce et d’autres domaines qui pourraient s’avérer nécessaires. Au niveau du CGAZ se trouvent les coordinateurs de chaque zone. Ce ne sont pas des autorités. Leur tâche consiste à veiller à ce que les travaux demandés par les GAL ou ceux qui sont nécessaires à la vie de la communauté soient réalisés. Comme, par exemple : des campagnes de médecine préventive et de vaccination, des campagnes contre les maladies endémiques, des cours et des formations spécialisées (comme techniciens de laboratoire, en radiographies, en échographies, en mammographies et en d’autres domaines que nous apprendrons au fur et à mesure), de l’alphabétisation aux niveaux supérieurs de l’écriture, des événements sportifs et culturels, des fêtes traditionnelles, etc. Chaque région ou CGAZ a ses responsables, qui convoquent les assemblées en cas de problème urgent ou touchant plusieurs communautés.

C’est-à-dire que, là où il y avait auparavant 12 Conseils de bon gouvernement, il y en aura à présent des centaines.

Troisièmement. – Viennent ensuite les Assemblées de Collectifs de Gouvernements Autonomes ZAPATISTES, ACGAZ. Elles sont ce qu’on appelait auparavant les zones. Mais elles n’ont pas d’autorité, elles dépendent des CGAZ. Et les CGAZ dépendent des GAL. L’ACGAZ convoque et préside les assemblées de zone, quand elles sont jugées nécessaires par les GAL et les CGAZ qui en font la demande. Elles ont leur siège dans les Caracoles, mais elles se déplacent entre les régions. Autrement dit, elles sont mobiles, pour répondre aux requêtes des pueblos.

Quatrièmement. – Comme on pourra le voir dans la pratique, le commandement et la coordination de l’autonomie ont été transférés des CBG et des MAREZ aux pueblos et aux communautés, aux GAL. Les zones (ACGAZ) et les régions (CGAZ) sont commandées par les pueblos, elles doivent rendre des comptes aux pueblos et chercher des moyens de répondre à leurs besoins en matière de santé, d’éducation, de justice, d’alimentation et à ceux découlant de situations d’urgence causées par les catastrophes naturelles, pandémies, crimes, invasions, guerres et autres malheurs causés par le système capitaliste.

Cinquièmement. – La structure et la configuration de l’EZLN ont été réorganisées de manière à accroître la défense et la sécurité des localités et de la terre mère en cas d’agressions, d’attaques, d’épidémies, d’invasion par des entreprises prédatrices de la nature, d’occupations militaires partielles ou totales, de catastrophes naturelles et de guerres nucléaires. Nous nous sommes préparés pour que nos pueblos survivent, même isolés les uns des autres.

Sixièmement. – Nous comprenons qu’il vous soit difficile d’assimiler ceci. Et que vous deviez batailler un certain temps pour le comprendre. Cela nous a demandé 10 ans à nous pour le penser, et sur ces 10 ans, 3 pour le préparer à la pratique.

Nous comprenons aussi qu’il vous semble que votre pensée soit sens dessus dessous. C’est pourquoi il faut que vous changiez votre canal de compréhension. Ce n’est qu’en regardant très loin, en arrière et en avant, qu’on pourra comprendre le pas présent.

Nous espérons que vous comprendrez que c’est une nouvelle structure d’autonomie, que nous sommes seulement en train de l’apprendre et que ça prendra un peu de temps pour qu’elle marche bien.

En réalité, l’unique intention de ce communiqué est de vous dire que l’autonomie zapatiste continue et avance, que nous pensons qu’il en sera mieux ainsi pour les pueblos, communautés, lieux-dits, quartiers, arrondissements, ejidos et hameaux où habitent, c’est-à-dire, luttent les bases d’appui zapatistes. Et que cela a été une décision de leur part, qui a pris en compte leurs idées et propositions, leurs critiques et autocritiques.

Aussi, comme on le verra bientôt, cette nouvelle étape de l’autonomie est nécessaire pour affronter le pire côté de l’Hydre, sa bestialité la plus infâme et sa folie destructrice. Ses guerres et invasions entrepreneuriales et militaires.

Il n’existe pas pour nous de frontières ni de géographies lointaines. Tout ce qui se passe dans n’importe quel coin de la planète nous affecte et nous concerne, nous inquiète et nous fait mal. Dans la mesure de nos très petites forces, nous soutiendrons les êtres humains dans le malheur, qu’importe la couleur, la race, la nationalité, la croyance, l’idéologie et la langue. Même si nous ne connaissons pas beaucoup de langues et que nous ne comprenons pas d’autres cultures et manières, nous pouvons comprendre la souffrance, la douleur, la tristesse et la digne rage que provoque le système.

Nous savons lire et écouter les cœurs frères. Nous continuerons à essayer d’apprendre d’eux, de leurs histoires et de leurs luttes. Non seulement parce que nous en avons pâti pendant des siècles entiers et que nous savons ce qu’il en est. Mais aussi, et surtout, parce que depuis 30 ans, nous luttons pour la vie.

Nous avons certainement commis beaucoup d’erreurs pendant toutes ces années. Nous en ferons certainement beaucoup d’autres pendant les 120 prochaines années. Mais nous NE nous rendrons PAS, nous NE changerons PAS de chemin, nous NE nous vendrons PAS. Nous examinerons toujours notre lutte, ses temps et ses manières avec un regard critique.

Notre regard, nos oreilles, notre tête et notre cœur seront toujours disposés à apprendre des autres qui, même s’ils sont différents à beaucoup d’égards, partagent nos préoccupations et nos profondes aspirations à la démocratie, à la liberté et à la justice.

Et nous chercherons toujours le meilleur pour nos pueblos et pour les communautés sœurs.

Nous sommes, donc, zapatistes.

Tant qu’il y aura au moins un, une, unx zapatiste dans n’importe quel coin de la planète, nous résisterons en rébellion, c’est-à-dire : nous lutterons.

À vous de voir, amis et ennemis. Et ceux qui ne sont ni une chose, ni l’autre.

C’est tout pour l’instant.

Depuis les montagnes du Sud-est mexicain.

Sous-commandant insurgé Moíses.
Mexique, novembre 2023.
Plus de 500, 40, 30, 20, 10 ans plus tard.

P.S. – Je vous laisse ici un dessin, en espérant que ça aide un peu à comprendre.

Organigrama_organisation_zapatiste
Organigramme de l’autonomie Zapatista 2023

= = =

Lectures complémentaires et paroles zapatistes :

EZLN_Chiapas_Une-communaute-en-armes-tikva-honig-parnass

3-textes-de-reflexions-sur-le-peuple-en-armes-la-resistance-et-la-rebellion

Autonomie des institutions Chiapas-Rojava – Fédéchose n° 190 – page 31-35

Chiapas-Feu-et-Parole-dun-Peuple-qui-Dirige-et-dun-Gouvernement-qui-Obeit

Ricardo_Flores_Magon_Textes_Choisis_1910-1916

Abdullah-Ocalan-Confederalisme-democratique

Kropotkine_Entraide_facteur_de_levolution

Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

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5 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

Société des sociétés organique avec Gustav Landauer

A_tyrannie

Unknown

Convergence : sociétés natives des Grandes Plaines et Anarchie ou l’universalité de la chefferie sans pouvoir…

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, autogestion, canada USA états coloniaux, colonialisme, démocratie participative, gilets jaunes, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, militantisme alternatif, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et social, résistance politique, société des sociétés, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , on 5 Mai 2024 by Résistance 71

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Une chose que nous voudrions dire ici, est que dans la plupart des langages amérindiens, le mot “guerrier” n’existe pas… Par exemple dans les langues iroquoises (Haudenosaunee), le “guerrier” est “celui qui a la charge du fardeau de la paix”, rien à voir avec la “guerre”. Le concept de “guerrier” est un concept occidental, colonial, qui le plus souvent n’existe pas chez les natifs, du reste, les Indiens n’ont pas d’armée de “métier”, chaque homme d’un clan est, dès son adolescence, formé, entrainé pour devenir un chasseur et un “gardien de la paix”, le concept du peuple en arme est intrinsèque à toute société non-coercitive. De la même manière le “chef” indien n’a quasiment pas d’autorité et seul le “chef de guerre” dirige en cas de conflit. Le “chef” indien est un conseiller, un parleur, un conteur, celui qui rappelle toujours la voie (voix) des ancêtres, qui rappelle au groupe le chemin de la tradition. Le “chef” autoritaire est un concept purement occidental. Un “chef” indien qui serait autoritaire et donnerait des ordres serait ignoré, puis sans doute tué ou banni s’il persistait… Il y a eu des précédents à ce sujet.
En langue Cheyenne (prononcez cha-iane), le mot “guerrier” se dit “nótaxe”. Il faudrait savoir quel est le sens littéral du mot, nous doutons que cela veuille dire “guerrier” au sens européen du terme. Il faut toujours garder présent à l’esprit que la “guerre”, la violence collective de conquête organisée, est un concept essentiellement colonial, étatique et européen dans cette partie du monde. Si l’État n’a pas inventé la guerre, il l’a codifiée et en a fait une institution incontournable servant sa perpétuation ainsi que celle de la caste dominante.
L’auteur aborde aussi dans cette analyse un aspect que nous avons abordé ici à maintes reprises et qui est primordial pour toute société autonome librement associée : le peuple en arme. Alors que nous nous dirigeons vers l’abîme de la tyrannie globale en ce XXIème siècle, nous devons nous poser la question et envisager cet aspect si nous voulons changer réellement de société en embrasser les associations libres et l’entraide universelle, notre nature profonde, n’œuvrant que pour le bien commun, en rupture totale d’avec la pourriture marchande décatie, qui règne depuis bien trop longtemps et au bout de son rouleau capitaliste. Dans un premier temps, nous devrons défendre les acquis territoriaux et politiques de la nouvelle société post étatico-marchande. La question du peuple en arme est une question incontournable. Les Indiens l’avaient bien résolue.
Nous attirons aussi l’attention sur le passage montrant la façon, pour les Cheyennes, de punir un criminel meurtrier. Quelle leçon de cohérence sociale !
~ Résistance 71 ~

“Les Apaches, qui en fonction des circonstances, acceptaient le leadership de Geronimo pour son habileté de combattant, lui tournaient systématiquement le dos lorsqu’il voulait mener sa guerre personnelle. Geronimo, dernier grand chef de guerre nord-américain, qui passa trente années de sa vie à vouloir ‘faire le chef’ et n’y parvint pas…”
~ Pierre Clastres, 1974 ~

“Je salue la lumière dans tes yeux, là où réside l’univers entier. Car quand tu es au centre de toi-même et que je suis également en cet endroit en mon sein, alors nous sommes un.”
~ Tasunke Witko, Crazy Horse, Cheval Fou, chef de guerre Oglala, Sioux ~

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Les inclinaisons anarchistes des tribus amérindiennes des Grandes Plaines

Anarchblr

2018

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Mai 2024

Dans mes recherches, j’ai trouvé qu’une sorte d’Anarchie était pratique commune chez les populations natives des Grandes Plaines, peut-être plus de nature collectiviste que communiste. Ici l’anarchie doit être comprise en tant que société sans État et un état doit être compris comme un système d’autorité hiérarchique qui a une forme professionnelle de violence monopolisée afin de mettre et de maintenir en place, d’étendre son pouvoir et son autorité.

Ma source principale d’information pour cette affirmation provient de “Jambe de bois : un guerrier qui combattit Custer” du nom de “Jambe de bois”, un membre de la nation Cheyenne du Nord né en 1858 (NdT : en décédé en 1940), un compte-rendu de sa vie raconté à Thomas B. Marquis, souvent référencé et enrichi par ce dernier d’autres témoignages de première main et documentation, en regard de certains évènements particuliers, pour clarification. Quoi qu’il en soit, jamais dans le livre n’apparaissent les mots “anarchie” ou “socialisme”, il n’y a pas non plus de quelconque initiative d’opposer la voie Cheyenne de vie à la société capitaliste de classes, je vais donc maintenant citer de manière extensive Jambe de bois et mettre ses dires en contraste avec des écrits d’anarchistes en ajoutant ma propre analyse afin de soutenir cette thèse.

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Jambe de bois, vers 1907

Jambe de bois était un Cheyenne du Nord appartenant à la société des guerriers du Cerf de sa tribu, une des trois sociétés existantes. Les deux autres sociétés des guerriers étant celles du Chien Fou et du Renard. Pour appliquer le mode de vie Cheyenne à celui des autres nations des Grandes Plaines, Jambe de bois dit que “Les tribus Sioux ressemblaient grandement aux Cheyennes. Nous allions souvent leur rendre visite, particulièrement les Oglalas, parfois aussi les Minneconjoux.” Il continue :

Les gouvernements tribaux sioux étaient presque les mêmes que les nôtres. […] L’entrainement de leurs guerriers par précepte et discipline était très similaire au notre. Ils combattaient par bandes d’individus, comme nous, comme tous les Indiens que nous connaissions. Ils avaient des danses de guerre, des danses de guérison, qui différaient un peu de nos cérémonies. Ainsi, quand les hommes blancs apprirent les modes cheyennes, ils apprirent aussi grandement sur les modes sioux et autres Indiens de cette partie du monde.” P. 121-122

Commençons :

En décrivant le type d’organisation gouvernementale, Jambe de bois déclare que “Les sociétés de guerriers étaient la fondation même du gouvernement tribal parmi les Cheyennes. C’est à dire que les membres des sociétés de guerriers élisaient les chefs qui gouvernaient le peuple. Tous les 10 ans, toute la tribu se rassemblait pour le but spécifique de choisir 40 grands chefs. Ces 40 sélectionneraient quatre anciens chefs ou “chefs des anciens”, pour servir de conseillers suprêmes pour eux et la tribu. Il n’y avait pas de chefs héréditaires parmi les Cheyennes,” p.56

“Chaque société de guerriers avait un chef de guerre et neuf petits chefs de guerre. Donc, il y avait beaucoup d’hommes pouvant demander le titre de chef. En tout, il y avait 74 officiels de la sorte en comptant les chefs de tribus et les chefs de guerre.”

Les chefs de guerre n’avaient d’autorité que dans leurs sociétés, chacun dans son organisation spéciale. En alternance, les chefs de tribu déléguaient le pouvoir de gouvernement aux chefs des sociétés de guerriers. C’est à dire qu’un groupe ou un autre des chefs de guerre et leurs suiveurs étaient appelés à servir comme subordonnées officiels pour mettre en œuvres des décisions promulgués par les grands chefs. Un tel groupe de guerriers, quand il était de service, était un peu comme les Shériffs, la police ou l’armée de l’homme blanc.” P-57

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Notons ici qu’au premier abord ceci peut bien paraître être comme l’État, ne serait-ce que par l’utilisation du mot “gouvernement” (NdT : encore faudrait-il même savoir si ce mot de “gouvernement” n’est pas un ajout, une “interprétation” du journaliste de ce que disait Jambe de bois, il faudrait avoir le texte original, le verbe “gouverner” existe t’il en langue algonquine cheyenne ?… Nous en doutons.) ; mais comme l’a écrit Kropotkine dans son “L’État et son rôle historique” : “D’un autre côté l’État a souvent été pris pour le gouvernement.. Comme il ne peut pas y avoir d’État sans gouvernement, il a parfois été dit qu’on doit viser à l’absence de gouvernement et non pas à l’abolition de l’État. Mais il me semble qu’État et gouvernement soient deux concepts d’ordre différent. L’idée de l’État est quelque chose de différent de l’idée de gouvernement . Cela inclut non seulement l’existence d’un pouvoir au dessus de la société, mais aussi d’une concentration territoriale ainsi que la concentration dans les mains de peu, de beaucoup de fonctions de la vie en société. Cela implique de nouvelles relations entre les membres de la société, qui n’existaient pas avant la formation de l’État. Tout un mécanisme de législation et de politique a du être développé afin de soumettre quelque classes à la domination d’autres.” Puis il élabore en disant : “Le fait est que tous les animaux, à l’exception de quelques carnivores et oiseaux de proie et quelques espèces en voie de disparition, vivent en sociétés… Dans toute classification animale, ils sont au sommet de l’échelle [évolutive] et il ne peut pas y avoir le moindre doute que les premiers êtres humains ayant des attributs humains,  vivaient déjà en sociétés. L’Homme n’a pas créé la société, la société existait bien avant l’humain.”

Ceci est surenchéri par Emma Goldman lorsqu’elle contraste ces concepts de société et État : “On nous accuse souvent de vouloir annihiler la société, on nous appelle constamment les ennemis de la société organisée… Ceci est faux. L’État n’est pas une organisation sociale, c’est une organisation née du despotisme et maintenue par la force et imposée par la force aux masses.” (Congrès International Anarchiste, 1907)

Ce que Jambe de bois décrit ici est certainement une forme de gouvernement mais l’appeler un état est tout simplement indéniablement incorrect.

D’abord, Jambe de bois clairement explique les limites de ces chefs de guerre et une tribu était généralement comprise de plusieurs sociétés de guerriers, il s’en suit donc que ces organisations agissaient plus comme des extensions familiales suivant les unes les autres plutôt que d’être sous une action forcée unique d’une élite. Et en élaborant un peu plus la caractéristique des grands chefs et ce qu’il appelle des policiers et soldats, il dit que “La promotion dans la vie publique suivait la ligne du membre individuel d’une société de guerriers au petit chef de guerre de la même, puis au chef leader, puis au grand chef de la tribu, puis à l’ancien chef conseiller. Bien entendu, tous les chefs de tribus et anciens chefs conseillers étaient tous membres d’une société de guerrier ou d’une autre. Il arrivait très souvent que lors du temps d’une bataille ou d’une grande chasse organisée, un grand chef de tribu ou un ancien chef conseiller, n’avaient en ce temps précis que le rôle d’une simple personne subordonnée à la direction des chefs de guerre.” P.57 (NdT : Il en va de même chez les Sioux, Arapahos, Iroquois, Apaches, Navajos et la plupart des nations amérindiennes)

Et c’est cette particulière dernière phrase qui empêche totalement la société d’être étiquetée comme État dans un cadre anarchiste. Pour que cette société soit considérée un état, pour être considérée comme un groupe d’individus ayant un monopole de la violence, les chefs ne seraient en aucune circonstance soumis à une autorité autre que la leur. Ceci était une pratique récurrente comme ces souvenirs le rappellent “Normalement, il y avait un roulement d’autorité de manière régulière, mais ceci n’état pas toujours le cas. Le conclave des grands chefs décidaient quelle société devait l’avoir. Une société pouvait avoir un mandat d’une journée, deux jours, trois jours, une durée toujours limitée, ou elle pouvait recevoir un mandat pour servir durant un évènement complet. Leur mandat pouvait être révoqué à tout moment par les grands chefs et une autre société était mandatée à sa place. Quoi qu’il en soit, quelqu’un ou une autre bande de guerrier étaient toujours de service pour mettre à exécution les décisions des conseils de grands chefs.” P.60

Et le rôle de ces grands chefs était, comme précisé auparavant, plus celui de “conseillers” que d’organisateurs de la société. En fait, dans son livre de 1937 “Social Anthropology of North American Tribes”, Fred Eggan écrit au sujet des Apaches Chiricahua (NdT : nation de Geronimo) disant que “Les groupes locaux ont des leaders qui ont été appelés “chefs” dans la littérature, terme bien trompeur s’il est utilisé comme c’est souvent le cas, pour indiquer un large contrôle sur un groupe de personnes sujettes à son autorité.” Il explique : “Il est difficile de voir pourquoi ces hommes devraient être appelés autrement avec un titre suggérant plus de pouvoir que celui de “leader” ou “conseiller”. L’ascendance qu’ils ont ensuite obtenue est essentiellement due aux contacts avec l’homme blanc. Celui-ci vint en territoire Chiricahua cherchant des “chefs” avec qui traiter. Les Indiens firent au mieux pour les diriger vers les leaders de leurs groupes. Puis les Chiricahua découvrirent, à leur grand inconfort, que les officiels blancs assumaient ce qu’aucun Apache n’aurait admis, qu’un quelconque accord avec un leader de groupe liait not le groupe à cet accord.” Il termine ce paragraphe en réfléchissant : “L’image du leadership apache, le rang, le statut sous conditions aborigènes et bien différente de celle de la société blanche.” (NdT : voir aussi l’explication et analyse de l’anthropologue politique français Pierre Clastres sur “la chefferie sans pouvoir”…)

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D’autre part, les anarchistes ont, en commun avec tous les socialistes révolutionnaires, argumenté que les gens doivent avoir accès aux armes et être armés et avec ce type particulier d’organisation à autorité rotative, il y a une vraie coopération entre les sociétés de guerrier pour promouvoir le bien-être de tout individu de manière établie et amicale. Ceci est de plus soutenu par “A tout moment, l’effort était de mener à bien toute tache impartie à la société de guerrier, que ce soit leurs organisations de chasses, dans les camps, pendant la journée, en temps de bataille ou sous toute autre condition où elle avait une quelconque autorité. Les trois sociétés de guerrier étaient en concurrence l’une contre l’autre pour leur efficacité dans les taches et toute autre affaire sous leurs auspices. Chacun essayait de faire de son mieux au sein de chaque société.” P.62-63

Ceci est un exemple de ce que les anarchistes appellent les sociétés d’entraide, où la division du travail se fait pour le bénéfice de tous, ce même quand il y peut y avoir une concurrence entre des groupes et des individus.

De plus, le concept de “l’exécution de la volonté des chefs” doit être évalué car ceci semble en contradiction au premier abord avec les principes anarchistes. Jambe de bois donne un exemple détaillé du comment une telle méthode organisationnelle fonctionne dans la pratique :

Peut-être qu’à un moment donné, les guerriers de la société du Chien Fou pourraient agir comme “policiers” en cet endroit particulier de campement. Peut-être que les 4 vieux chefs conseillers vont déterminer qu’on devra partir dans une chasse aux bisons… Les grands chefs vont alors décider quelle société de guerrier devra être responsable du mouvement du campement. Peut-être vont-ils se mettre d’accord pour que ce soit la société des guerriers du Renard… Le lendemain matin, alors que tout le monde se prépare à bouger le camp, les guerriers de la société du Renard vont se rassembler dans la direction à emprunter… Alors, on verra les guerriers de la société du Chien Fou, qui avaient été les “policiers” durant ce campement, se mettre à faire les taches normales quotidiennes et redevenir des Cheyennes du quotidien,” p.60-61

En ce qui concerne la loi et les crimes, le plus sérieux des crimes est de tuer un homme (ou une femme) et que “Aucun guerrier faisant fonction de “policier” n’a le droit de tuer un Cheyenne, personne  en fait n’a le droit de tuer un Cheyenne.” P-97 Mais leur approche d’un tel crime est très proche de la ligne anarchiste. Les anarchistes ont toujours pensé abolir les prisons parce que “les prisons ne moralisent pas leurs détenus, elles ne les empêchent en rien de commettre de nouveau des crimes.” (“Les prisons sont-elles nécessaires ?”) Kropotkine analyse la situation : “La liberté et l’attention fraternelle sont prouvées être les meilleurs remèdes de notre côté… Le progrès est dans cette direction.

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Voyons donc la direction prise :

Le meurtre d’un Cheyenne était de loin le plus sérieux des crimes contre nos lois tribales. La punition était rapide. Un conseil des grands chefs  et des chefs de guerre se réunissait immédiatement. L’affaire faisait l’objet d’une enquête. Si la culpabilité était évidente, le criminel payait sans plus attendre sa pénalité. Parfois, une action était entreprise avant même que le conseil ne se soit rassemblé, la situation était si claire que l’unanimité du sentiment était exprimée soit pour ou contre la personne incriminée et accusée du crime. L‘accusé n’était pas autorisé à être présent au conseil du procès. Lorsque la décision avait été prise, on lui notifiait dans sa loge par le truchement de la société des guerriers en charge de la “police” à ce moment là. Si trouvé coupable, ils commençaient sans attendre à mettre en place la punition standard et fixe pour ce crime…
La pénalité était généralement le bannissement de la tribu / nation pour 4 ans. Ceci prenait effet le même jour que la sentence, si le criminel protestait ou refusait, il encourait une peine supplémentaire d’être fouetté, d’avoir ses chevaux abattus ou son Tipi détruit. S’il acceptait la sentence de bonne grâce, il était autorisé de prendre avec lui ses possessions. En tous les cas, il devait partir. Sa femme et ses enfants pouvaient soit partir avec lui, soit rester avec la tribu, c’était leur choix. S’il avait un calumet médical, cet objet sacré généralement en la possession de tout homme adulte Cheyenne, son premier acte volontaire d’entrée en bannissement consistait en la destruction, pulvérisation de ce talisman des plus révérés. (NdT : dans la tradition indienne, le tabac est une plante médicinale sacrée) Tout le reste de ses possessions pouvait partir avec lui, mais il ne pouvait pas emmener son dévoué calumet.” P.102-103
A la fin des 4 ans, l’homme absous revenait et demeurait de manière temporaire dans les Tipis de membres de sa famille. Dès qu’il avait mis en place son propre logement, il était alors de nouveau admis dans la tribu avec tous les droits et immunités prévus, Mais il y avait d’importantes exceptions à cette réhabilitation. Ainsi, il n’était plus jamais autorisé à posséder un calumet, ni de prendre part aux cercles de cérémonies où l’on fume le tabac. Sa présence physique y était tolérée, s’il choisissait d’y participer, mais alors que le calumet passait de mains en mains, il sautait toujours son tour, de la même manière que s’il n’avait pas du tout été là. Personne n’abusait de lui, simplement, à ce moment, il était ignoré. Ainsi donc, les criminels réintégrés évitaient en général ces réunions.” P.105

Il n’y a pas de prisons et il y a une forme naissante de réhabilitation qui peut sûrement être améliorée, mais qui existe néanmoins. Même dans la punition, les principes sont en accord avec le maintien de a cohésion sociale, mais pas au prix de tolérer l’injustice. Il n’y a pas de système (coercitif), équivalent à celui des complexes carcéraux, qui aliène autant et maintienne l’aliénation de l’individu de manière anti-sociale. Ce n’est donc pas une surprise que Kropotkine dise par ailleurs que “les peuples sans organisation politique [c’est à dire les peuples indigènes aborigènes collectivistes], et donc moins dépravés que nous-mêmes, ont parfaitement compris que celui que l’on appelle un “criminel” est simplement malchanceux, que le remède n’est pas de le fouetter, de l’enchaîner, ou de le tuer sur l’échafaud ou en prison, mais de le soulager par une attention des plus fraternelles, par un traitement fondé sur l’égalité, par les us et coutumes de vie parmi les honnêtes gens.” (La loi et l’autorité, 1886)

Pour l’essentiel, Jambe de bois décrit les rôles des grands chefs en tant que leaders qui agiraient en tant que juges et choisis pour leur honnêteté, leur sang-froid et leur réputation de prises de bonnes décisions et ceci était considéré comme un honneur. Cette sorte d’organisation n’a en rien la nature coercitive d’un état, ce n’est pas un État.

Après tout, une analyse de Bakounine nous dit que “S’il y a un État, il doit y avoir domination d’une classe sur une autre et, en résultat, esclavage ; l’état sans esclavage est impensable (NdT : le salariat est une forme d’esclavage moderne, de plus l’esclavage n’a pas complètement disparu au XXIème siècle, loin s’en faut…) et voilà pourquoi nous sommes les ennemis de l’État.” Il ajoute : “ Un état fort ne peut avoir qu’une seule forte fondation : la centralisation militaire et bureaucratique. La différence fondamentale entre une monarchie et même la plus démocratique des républiques est qu’en monarchie, les bureaucrates oppriment et volent le peuple pour le bénéfice des privilégiés dudit système au nom d’un roi et pour remplir leurs coffres ; tandis que dans une république, les gens sont volés et opprimés de la même manière pour le bénéfice de la même classe, mais au nom de la “volonté du peuple” et pour remplir les coffres des bureaucrates “démocrates.”~ État et Anarchie (1873) ~

Nous avons vu qu’il n’y a pas de centralisation possible avec une autorité temporaire et rotative, le pouvoir va et vient de l’autorité entre des sociétés différentes travaillant en collaboration les unes avec les autres, ceci est un gouvernement décentralisé mais organisé ; les grands chefs guident et prennent certaines décisions, mais l’exécution est collective et faite de manière agréable pour tous.

Maintenant, évaluons s’il y a exploitation parmi eux.

“Notre façon de faire était d’allumer un feu et d’appeler les chefs. Pas de serment, la vérité était supposée être dite sans promesse particulière. […]
“Des Cheyennes s’en vinrent avec du café, du sucre et du tabac. D’autres articles furent amenés, mais ceux pré-cités étaient les trois favoris. Les présents de luxe étaient distribués entre amis, de petites quantités ici et là. Quelqu’un se dirigeait devant un Tipi, appelait le nom d’amis spéciaux et invitaient : “J’ai du tabac. Venez et fumez avec moi.” Ou alors : “J’ai du café et du sucre. Venez en profiter avec moi.” Les Sioux pouvaient faire de tels cadeaux aux Cheyennes et inversement. Ou des membres de deux partis d’Indiens pouvaient s’inviter pour manger et fumer. Le plus souvent, les invitations se produisaient intra-tribus Pourtant, tout Indien qui prospérait d’une manière ou d’une autre était attendu de partager et être désireux de partager son bien avec ses pairs, avec en fait toutes personnes amicales, même avec des ennemis avoués si cela devait amener la paix et devait être désiré. Un principe premier de la conduite des Indiens était d’être généreux envers tout autre Indien, quel qu’il soit.” P.159

Ceci fait écho dans les dernières lignes du livre : “Je souhaite pouvoir vivre encore comme dans les jours passés quand c’était la toute première pensée de chaque Indien prospère de lancer cet appel : “Ho-oh-oh-oh-oh, Venez, venez, venez. J’ai beaucoup de viande de bison. J’ai du café, j’ai du sucre, j’ai du tabac, Venez, amis, faisons la fête et fumez avec moi.” P.384

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Kiowa, autre nation des grandes plaines

Maintenant comparez ceci avec la déclaration d’Eric Malatesta disant que : “Dans le sillage de la révolution, ce sera un devoir moral pour tous de démontrer amour et respect les une envers les autres, de protéger les faibles, les enfants, le travail, de considérer les intérêts de la société dans chaque action individuelle, bref, tout ce que la science et l’expérience ont ou peuvent démontrer d’utile aux hommes.” Programme et organisation de l’Association Internationale des Travailleurs (AIT), 1884 ~

Les parallèles entre ce qui fut et ce qui est proposé sont indéniables.

Je conclurai ceci en disant que cette société est très exemplaire en esprit, à la société révolutionnaire des anarchistes car il n’y avait aucun moyen formalisé pour eux d’obtenir les plans d’une telle société de théoriciens extérieurs. C’était plutôt simplement l’organisation née de leur propre prise de décision indépendante. Une méthode organisée avec ses propres codes moraux qui s’est exprimée au sein de l’humanité à travers le temps et l’espace.

= = =

“Il y a des connexions philosophiques entre les sociétés indigènes et quelques sensibilités anarchistes sur l’esprit de la liberté et les idéaux pour une bonne société. Des idées critiques parallèles et des visions d’un futur post-impérialiste ont bien été notées par quelques penseurs, mais quelque chose qu’on pourrait appeler ‘anarcho-indigénisme’ doit toujours se développer en une philosophie et une pratique cohérentes. Il y a également une grande similitude entre les façons de voir le monde des anarchistes et des peuples autochtones: un rejet des alliances avec des systèmes légalisés, centralisés d’oppression et une non-participation aux institutions qui structurent la relation coloniale, ainsi que la croyance d’amener le changement par l’action directe et la résistance au pouvoir d’état.”
~ Taiaiake Alfred, professeur sciences politiques, Mohawk ~

Textes connexes à lire et diffuser sur le sujet :

« Du chemin de la société vers son humanité réalisée » (Résistance 71)

« Kaianere’kowa, la Grande Loi de la Paix » des nations Haudenosaunee, XIIème siècle

« Païens en terre promise, décoder la doctrine chrétienne de la découverte » (Steven Newcomb)

« Effondrer le colonialisme » (Résistance 71)

« La voie Lakota et l’aventure Crazy Horse / Cheval Fou » (Joseph Marshall)

« Nous sommes tous des colonisés » (Résistance 71 )

Compilation pour une société des sociétés (Gustav Landauer)

Ericco Malatesta, écrits choisis

3 textes sur le peuple en arme

« EZLN, Chiapas, une communauté en arme » (Tikva Honig-Parnass)

« Si vous avez oublié le nom des nuages, vous avez oublié votre chemin » (Russell Means)

« Un manifeste indigène », Taiaiake Alfred (Mohawk)

« Wasase, La grande loi du changement » Taiaiake Alfred

« Echange et pouvoir de la chefferie indienne » (Pierre Clastres)

« Chiapas, feu et parole d’un peuple qui dirige et un gouvernement qui obéit » (EZLN)

« L’heure de la Commune des Communes a sonné ! » (Pierre Bance)

« Entretien avec des anarchistes du Rojava » (TA)

« Du Chiapas aux Gilets Jaunes en passant par le Rojava » (Résistance 71)

« Le communisme anarchiste » Sam Dolgoff

« L’art de ne pas être gouverné » James C. Scott

« L’après-histoire ou la révolution par le don » (Zénon)

« Effondrer le colonialisme par apostasie collective » (Jo Busta Lally)

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La résistance Cheyenne aujourd’hui…

Danse_Palestindien
Convergence…

MM_Indian
Puissance naturelle…

Infos anarchistes depuis la Cisjordanie occupée : « La victoire est proche ! »(FAUDA)

Posted in actualité, altermondialisme, autogestion, colonialisme, crise mondiale, démocratie participative, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, militantisme alternatif, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, politique française, résistance politique, société des sociétés, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , on 29 avril 2024 by Résistance 71

FAUDA doit garder ceci présent à l’esprit, c’est le fondement vital de la (r)évolution sociale qu’il ne faut pas confondre avec l’illusion des “luttes de libération nationale” :

“Je ne peux être libre que si vous êtes libre ; de même votre liberté passe par la mienne.” (Michel Bakounine)

Nous avons mis quelques notes de commentaires au fil de cette importante information e provenance de la Cisjordanie occupée.

~ Résistance 71 ~

FaudA_A_Palestine

La victoire est proche !

FAUDA

Mouvement anarchiste palestinien

4ème communiqué

Avril 2024

~ Traduit de l’anglais par R´´distance 71 ~

Nous entendons l’appel à vaincre l’ennemi

Le mois dernier du Ramadan peut être considéré comme les plus fières périodes de la lutte de l’anarchisme palestinien contre l’apartheid du régime sioniste. Sans aucun doute, les efforts d’une grande communauté de la jeunesse de Cisjordanie qui a laissé foyer et famille par lutter jour et nuit pour défendre la cause de la Palestine, ne seront jamais oubliés. Ces jours emplis d’attaques inflammatoires et de danger furent pour nous à la fois difficiles mais aussi bien doux. Difficiles à cause du manque de moyens et de se battre contre un ennemi entièrement armé et cruel, ayant un équipement militaire dernier cri, doux également dans la combinaison du jeûne et du djihad. La constante organisation que le mouvement FAUDA a pu fournir en Cisjordanie est enracinée dans nos valeurs de combattre dans l’idée révolutionnaire anarchiste et l’action directe de terrain. Les gens ont vu de leurs propres yeux que l’anarchisme existe, peut faire face, combattre, frapper et tomber en martyr avec la résistance dans la lutte contre l’apartheid et repousser l’ennemi sioniste.

Avec la fin du Ramadan et l’informationnelle détaillée des différences internes entre les sionistes et leurs autorités politique et militaire, la possibilité d’une grande victoire a augmenté l’espoir et la dignité du peuple palestinien. Mais ce à quoi nous devrions toujours faire attention, ainsi que les conditions des temps actuels, que ce soient les fatigantes et difficiles conditions de la guerre ou les conditions de la victoire, ne doivent pas nous faire perdre de vue que la lutte doit continuer. L’anarchisme palestinien prépare la période de l’après-guerre à Gaza. Il maintient ses forces en totale organisation et tout en continuant les opérations anti-sioniste, il prépare la période de reconstruction de Gaza. Ainsi donc, les gens amoureux de la liberté dans le monde et les mouvements anarchistes du monde doivent être totalement conscients de ces conditions. (NdT : de cette réalité)

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Anarchisme palestinien

Une condition qui a 3 composants particulièrement importants : le premier est de savoir que la lutte contre l’apartheid n’a rien à voir avec l’existence d’une guerre entre le Hamas et Israël. Que nous soyons en guerre ou pas, le cœur anarchiste de la résistance de la jeunesse palestinienne contre les forces d’occupation sionistes est toujours actif. Nous sommes toujours en train de discuter, d’organiser, de nous entrainer et la jeunesse palestinienne va continuer la lutte jusqu’à ce qu’on ait chassé l’occupant et libéré la Palestine. Donc, ne pas penser que parce que la guerre de Gaza arriverait à sa fin, que nous entrerions en paix avec les sionistes et abandonnerions notre cause. JAMAIS !

Tous les peuples du monde et tous ceux qui recherchent la liberté dans le monde et dont les cœurs battent aussi pour la Palestine doivent savoir que nous entendons le son de la défaite, la défaite de l’ennemi. Bientôt, le monde entier verra comment notre ennemi cruel et sans merci quittera Gaza et comment le Hamas y demeurera. Second : les grandes différences d’opinion qui existent dans les rangs de l’occupant israélien et son armée ainsi que parmi les leaders de son régime montrent clairement comment ils regrettent d’avoir lancé ce combat contre les Palestiniens et sa résistance organisée et n’ont plus aucun autre choix que d’accepter leur défaite. Netanyahou constamment ment aux Israéliens et leur promet la victoire finale ! Le commandant de l’armée d’occupation sioniste veut attaquer Rafah pendant deux mois ! Leurs forces de sécurité annoncent le nettoyage total de la Cisjordanie, mais chaque jour qui passe, bon nombre d’entre eux sont tués ou blessés par les opérations menées par la jeunesse en Cisjordanie. Ils pensent pouvoir nous vaincre s’ils rendent la victoire dans les médias et à la télévision et que les journalistes les prennent en photos et en vidéo !

Le troisième et dernier composant est que nous devons savoir que ce qui nous attend demain et les grands rêves que nous attendons tous commencent dès aujourd’hui, demain est déjà trop tard. L’anarchisme doit commencer à penser à la reconstruction de Gaza dès aujourd’hui. Cette reconstruction est directement liée à la fois à l’aide publique pour les sans abris et les affamés, hommes, femmes et enfants et la réorganisation des groupes anarchistes dans cette région particulièrement importante. Malheureusement, pendant cette guerre, un nombre de jeunes du mouvement FAUDA, qui étaient la branche principale du mouvement à Gaza et qui étaient considérés comme l’élite technique des forces du mouvement, ont été tués en martyrs par les forces d’oppression sionistes.

Maintenant, notre espoir réside en un nombre limité de la jeunesse dans cette zone, comme les cinq doigts de la main. Mais malgré nos ressources limitées, notre aide vers Gaza se poursuit. Dans cette situation, nous avons été capables de continuer de connecter les lignes entre l’anarchisme de Cisjordanie et les groupes de Gaza ; ainsi, aucun facteur, ni bombes, ni roquettes, ni combattants sionistes, ne pourraient créer un fossé entre nous. Nous devons accepter que la guerre développe ses propres conditions de terrain. La guerre est la cause de la perte d’amis, de membres de la famille, elle affame les gens, détruit nos maisons et nous blesse. C’est pourquoi nous devons nous préparer à ne pas laisser la branche anarchiste de Gaza être détruite, nous avons un devoir de la protéger et de lui donner des ailes afin que la branche anarchiste de Gaza refleurisse dans les années à venir.

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Au sujet de FAUDA : Une jeunesse qui a foi dans le futur

La jeunesse a joué un rôle majeur dans les rébellions des pays arabes en 2011 (NdT : sans oublier que le “printemps arabe” fut piloté comme une “révolution colorée” par la fine équipe des ONG, Soros and Co… le problème de la jeunesse est qu’elle est naïve et se laisse facilement mener  par les forces obscures étatico-marchandes…). La jeunesse fut centrale dans les efforts révolutionnaires en Tunisie, mais aussi en Egypte, au Yémen et en Syrie. Tous ces pays sont maintenant au cœur de changements politiques profonds. Pourtant, dans l’endroit où il semblerait des plus évident qu’il y ait une révolte de la jeunesse, les Territoires Palestiniens Occupés (TPO), il n’y a pas eu de révolte soutenue. Oui, il y a eu un prélude. Deux épisodes en particulier se sont démarqués de la routine du conflit politique israélo-palestinien et portèrent les espoirs d’une plus forte mobilisation. En 2020, inspirée par leurs contre-parties dans les pays arabes, la jeunesse palestinienne est descendue dans les rues de la Cisjordanie pour protester contre la situation politique. A l’encontre de précédemment, leur cible fut l’armée d’occupation sioniste et la faction politique qui dirige la Cisjordanie : l’OLP / Fatah. Dans le même temps des mouvements anarchistes dans le monde occidental, aux Etats-Unis durant les présidentielles de 2020, furent aussi grandement actifs.. Ceci lança un mouvement en Palestine, l’étincelle d’un mouvement populaire, qui fut plus tard nommé FAUDA.

Nous sommes un mouvement de la base indépendant et transnational de jeunes Palestiniens dédiés entièrement à la libération de leur terre et de leur peuple. Le mouvement anarchiste palestinien (FAUDA) est transnational, indépendant et consiste en de jeunes Palestiniens en Palestine et exilés dans le monde et il est le résultat de l’occupation de la Palestine par les forces coloniales d’occupation sionistes. (NdT : cela ne devrait pas être… L’anarchie existe par elle-même contre tous les systèmes oppresseurs et pyramidaux de contrôle, le colonialisme sioniste n’est qu’un cas particulier de la pourriture étatico-marchande. On est anarchiste pour l’émancipation de l’humanité sans s’attacher aux cas particuliers…) Notre appartenance à la Palestine et nos aspirations à la justice et la libération nous motivent à assumer un rôle actif en tant que jeune génération dans notre lutte de libération, celle de notre terre et de notre peuple. (NdT : FAUDA doit ici faire très attention… Il navigue sur la corde raide de la “lutte de libération nationale” qui n’est pas synonyme de (r()évolution sociale, bien au contraire… Ne pas négliger la (r)évolution sociale, c’est elle qui libèrera l’humanité, pas les “luttes de libération nationales”, qui ne sont que la perpétuation du système étatico-marchand dans une forme encore illusoire…). Indépendamment de nos fonds politiques, culturels et sociaux, nous luttons pour raviver une motivation pluraliste de notre cause, pour nous-mêmes et les générations futures. 2021 fut une année de grande croissance et de revitalisation de la lutte de libération palestinienne.

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Le mouvement FAUDa est fier de son rôle dans un mouvement plus étendu. L’an dernier, nous avons fait plus de 165 actions directes dans une quinzaine de villes, avons disséminé de l’information vitale et avons éduqué nos membres, inauguré de nouvelles branches de notre travail transnational, avons rassemblée plus de 130 membres pour notre “université d’été” et bien plus. Comme toujours, nous n’aurions pas pu le faire sans votre aide. Nous comptons sur le soutien international pour les années à venir. Construisant sur la montée du soutien mondial pour la Palestine en 2023, cette année nous nous focalisons lourdement sur l’organisation dans nos contextes locaux, ce en tant que partie intégrante de nos projets réguliers, de nos campagnes, de nos programmes de support social et culturel, du combat et de l’action politique de la jeunesse palestinienne. A cause des défis s’accumulant en regard de l’occupation sioniste et de sa répression sur notre terre, notre détermination de remplir nos aspirations de retour et de libération est plus forte que jamais. Guidés par des principes de justice et de libération, nous reconnaissons que notre lutte est connectée de manière inhérente aux luttes de tous les peuples indigènes et des peuples opprimés (NdT : OUI ! cf notre citation de Bakounine en exergue… Tous les peuples de la planète sont opprimés, tous !)

Nous affirmons que notre lutte est profondément enracinée dans le contexte régional arabe, qui doit être libéré du néo-colonialisme afin que soit complétée a libération de la Palestine et que celle-ci devienne une réalité tangible. Notre vision est de mobiliser la jeunesse palestinienne, de renforcer notre rôle et d’assumer la responsabilité de notre lutte de libération. Afin de revitaliser notre participation dans la lutte pour la libération de la Palestine, nous construisons sur la base d’expériences historiques et vécues, qui nous permettent de comprendre nos réalités présentes variées tout en défendant une forte vision commune pour la Palestine. FAUDA est un espace qui rassemble la jeunesse palestinienne de toute la Palestine et d’outre-mer, ayant des visions différentes sur le plan politique, éducatif, culturel et social, dans un processus collectif de prise de décision, de construction de leadership et d’action. En cultivant les capacités des jeunes Palestiniens, nous travaillons vers le renforcement du mouvement de la base anarchiste palestinienne localement et ultimement à travers le monde.

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La Cisjordanie : la flamme de la lutte

La Cisjordanie est un bout de terre à l’Est d’Israël. Elle est la terre de quelques 3 millions de Palestiniens et serait le cœur d’une état palestinien s’il existait. Israël l’a volé à la Jordanie en 1967 et a autorisé des colons juifs à venir s’y installer. Mais les Palestiniens, ainsi que la vaste majorité de la communauté internationale, considère cela comme une occupation illégale de terres palestiniennes. ((NdT : ne pas perdre de vue quand même que tout “Israël” est une occupation illégale de terres…) En 1967, Israël combattit une guerre contre l’Egypte, la Syrie et la Jordanie. Israël tira le premier coup de feu, mais affirme depuis lors que c’était en prévention d’une attaque imminente de L’Egypte ; les Arabes ne sont pas d’accord, assignant le rôle d’agresseur à Israël. En six jours, Israël défit les puissances arabes, prenant les territoires de la Cisjordanie et de Jerusalem Est à la Jordanie. Israël a contrôlé la Cisjordanie depuis la guerre des 6 jours. Pour beaucoup de juifs, ceci est une excellente nouvelle en théorie : la Cisjordanie, qui est aussi appelée territoire de Judée-Samarie, était le cœur de l’ancien état juif.

Il y a là pas mal de sites sacrés juifs comme la grotte des patriarches de Hebron, que les juifs avaient perdue. En pratique, les juifs contrôlent la Cisjordanie par le moyen d’une administration militaire d’un territoire rempli de Palestiniens qui subissent les restrictions israéliennes. Il y a environ 700 000 colons occupants juifs qui vivent en Cisjordanie, pour la plupart très proche de la frontière avec Israël. Dans une résolution à deux états, un grand nombre de ces colons, estimé il y a deux à environ 185 000, devraient partir, chiffre qui ne devrait que grandir, alors que quelques colonies frontalières deviendraient Israël.

Un raid israélien sur un camp de réfugiés en Cisjordanie occupée a causé une des pires destructions “depuis des décennies”. Des résidents disent que cette escalade confirme leur pire crainte : qu’après Gaza, la Cisjordanie occupée soit la prochaine cible de l’état sioniste. La semaine dernière, au moins cinq Palestiniens incluant un adolescent, ont été tués dans un raid israélien dans la ville de Tulkarem en Cisjordanie occupée. La violente escalade de vendredi s’est produite après que des colons aient été en colère suite à des “sanctions” américaines et européennes ciblant des colons extrémistes engagés dans la violence contre les Palestiniens dans les territoires occupés. Alors que les Palestiniens de la Cisjordanie regardaient passer les missiles iraniens au dessus de leurs têtes en route vers leurs cibles israéliennes, des colons sionistes armés ravageaient des villages palestiniens jour et nuit.

Les attaques font partie d’une violence accrue dont les Palestiniens sont victimes depuis le 7 octobre 2023. Le mois dernier, des meutes de colons israéliens ont déferlé en Cisjordanie occupée attaquant les Palestiniens et leurs propriétés, tuant deux personnes. La dernière violence en date fut déclenchée après la disparition d’un adolescent de 14 ans d’une colonie illégale et dont le corps fut retrouvé plus tard. L’augmentation de la violence de la part des colons armés contre des habitants sans défense de Cisjordanie ont provoqué la venue sur le terrain de groupes révolutionnaires de jeunes Palestiniens pour défendre leurs villes et leurs villages. La Cisjordanie est le centre de la lutte contre l’occupation sioniste et cette lutte fondamentale continuera jusqu’à la libération de la Palestine.

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GAZA : la véritable scène d élan confrontation entre l’homme et le diable

La guerre d’Israël contre Mogowamah à Gaza a tué des dizaines de milliers de personnes, causé une catastrophe humanitaire et augmente les chances pour un conflit plus élargi au Moyen-Orient. Environ 2,3 millions de Palestiniens vivent à Gaza, faisant de l’endroit un des endroits les plus démographiquement denses de la planète. Quelques 1,7 millions d’entre eux sont des réfugiés ou des descendants de réfugiés qui furent expulsés et fuirent leurs villages durant la guerre de 1948 et la Nakba. Avant même que ce dernier conflit en date n’érupte, environ 81,5% vivaient dans la pauvreté selon l’agence de l’ONU UNRWA pour les réfugiés palestiniens. En 1987, les Palestiniens de la bande de Gaza et de la Cisjordanie se soulevèrent contre l’occupation israélienne dans ce qui fut la 1ère Intifada.

Gaza fut le théâtre de la seconde Intifada en 2000 après l’échec de pourparlers de paix. Israël retira ses colons et son armée de Gaza en 2005 mais continua de contrôler ses frontières et son territoire, empêcha le passage avec l’Egypte. Les Gazaouis ont combattu de nombreuses fois depuis contre Israël, incluant une guerre de 50 jours en 2014. Le dernier confit en date se déclencha le 7 octobre dernier par l’action de la résistance dans un raid au sud d’Israël après les nombreux crimes commis par l’état sioniste.

Le ministère de la santé de Gaza a dit que 33 037 personnes ont été confirmées tuées dans les raids aériens et terrestres des sionistes et 75 668 blessées au 4 avril 2024 et des milliers de personnes mortes sont toujours sous les décombres des bombardements. Le ministère a dit que les enfants constituaient environ 40% des morts. L’UNWRA a dit le 16 mars que près de 1,7 millions de Gazaouis ou plus de 75% de la population ont été déplacés depuis le 7 octobre, certains d’entre eux plusieurs fois déjà. Plus de 1 millions de personnes déplacés sont à Rafah dans la portion la plus au sud de Gaza près de la frontière avec l’Egypte. Plus de 60% des logements ont été détruits ainsi que 392 écoles, 123 ambulances et 184 mosquées. L’électricité principale a cessé de fonctionner dès octobre. La famine est imminente et va probablement se déclarer en mai dans le nord de Gaza et pourrait se propager dans l’enclave en juillet. Quelques 70% des gens dans le. nord de Gaza souffrent de sévères pénuries de nourriture, plus du triple des 20% considérés comme le seuil de famine pour une population.

En tout, quelques 1,1 millions de Gazaouis, environ la moitié de la population, faisaient l’expérience d’une catastrophique pénurie de nourriture. Le système de santé de Gaza s’est quasiment effondré ont dit des médecins occidentaux qui ont visité l’enclave palestinienne dans les récents mois, lors d’une réunion de l’ONU le 19 mars. L’UNRWA a dit en février que seuls 12 hôpitaux sont encore à peu près fonctionnels et qu’il y a plus de 300 000 cas de détresse et d’infections respiratoires signalés et plus de 200 000 cas de diarrhée. Des images satellites analysées ont montré que quelques 35% de toutes les habitations de Gaza ont été détruites ou endommagés lors de l’offensive israélienne.

Il y a aussi pas mal de craintes pour des dizaines de milliers de personnes dans le nord de Gaza. Aussi, les services de secours recherchent toujours les corps sur le site du charnier de l’hôpital Nasser à Khan Younis où déjà plus de 300 cadavres ont été recouvrés jusqu’ici. L’armée sioniste a annoncé son retrait de pas mal d’endroits comme Beit Hanson, mais bien des dégâts ont été occasionnés aux bâtiments de la ville, celle-ci étant devenue un terrain vague. Des Palestiniens qui étaient retournés dans leurs maisons au nord de Gaza sont de nouveaux obligés de fuir les bombardements sionistes, les résidents disant que c’est redevenu aussi intense qu’au début de la guerre.

BoycottIsr2
« Boycottez les produits israéliens maintenant,
SVP ne financez pas la balle qui me tuera ! »

Où suis-je dans ce combat ?

Toute personne qui aime la Palestine et son peuple opprimée peut jouer un rôle efficace dans cette lutte civillisationnelle. Les anarchistes qui détestent l’apartheid sioniste peuvent jouer un rôle encore plus important en soutenant le front anarchiste de résistance anti-sioniste. Ceci est le but commun qui nous a rassemblé dans le monde entier.

Dons

Incontestablement, le meilleur et la façon la plus efficace d’aider l’anarchisme palestinien est d’envoyer des dons. Envoyez de l’aide pour que nous puissions mieux recruter pour lutter contre l’occupant. L’aide matérielle est un combat face à face avec le sionisme,

Explication

Le mouvement FAUDA publie continuellement nouvelles et informations au travers de membres connus de la communauté anarchiste du monde ainsi que dans des magazines. Vous pouvez vous faire l’écho de cette voix et être son messager dans quelque langue que ce soit. (NdT : ce que nous nous efforçons de faire à Résistance 71 ces 6 derniers mois…)

BDS1

Boycott des produits israéliens

Il y a beaucoup de produits et de marques dans le monde dont les producteurs sont des soutiens financiers directs ou indirects de l’entité sioniste et de ses colonies. Le boycott de ces produits et entreprises est particulièrement important pour le mouvement révolutionnaire.

 “De la souffrance ont émergé les âmes les plus fortes ; les plus grands caractères sont  marqués de cicatrices.”~ Kahlil Gabran

حركة الأناركية بفلسطين

فوضى

= = =

Lire FAUDA sur Résistance 71

Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

+

5 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

Société des sociétés organique avec Gustav Landauer

Op_AlAqsa

De la pourriture étatico-marchande…

A3

Isr_Pal_enfants
… à l’émancipation finale où les drapeaux
seront inutiles !

ALERTE ROUGE : La nano-biotechnologie, ARNm, arme de destruction massive et fléau # 1 contre l’humanité (PDF)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, coronavirus CoV19, guerres hégémoniques, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, OGM et nécro-agriculure, pédagogie libération, politique et lobbyisme, résistance politique, santé et vaccins, science et nouvel ordre mondial, sciences et technologies, technologie et totalitarisme, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , on 25 avril 2024 by Résistance 71

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Résistance 71

25 avril 2024

Ce que vous allez (re)lire dans cette compilation PDF remarquablement mise en page par Jo, est ce que vous lirez de plus important pour les très longues prochaines années.
RIEN, n’est plus important aujourd’hui que de comprendre et exposer ce crime gigantesque à l’échelle planétaire. Cette information contenue dans le PDF ci-dessous est la raison même pour laquelle il faut s’opposer à 100% au « traité pandémies » de l’OMS du mois prochain. C’est notre arrête de mort à toutes et tous !
L’humanité est sous attaque nano-biotechnologique depuis plusieurs décennies, culminant dans ce qu’on pourrait appeler « L’opération COVID-19 / injections ARNm », véritable arsenal de guerre biologique dernier cri contre les peuples du monde, essentiellement les peuples des pays dits « développés ».
Nous dénonçons ici le fléau #1 contre l’humanité, de fait contre tout organisme vivant sur cette planète, les preuves sont accablantes et terrifiantes. Nous vous en laissons seuls juges . Merci de diffuser sans aucune modération. Il en va tout simplement de la survie de l’humanité.

La nano-biotechnologie, arme de destruction massive déployée contre l’humanité (PDF) :

Nano-biotechnologie_FleauNo1_contre_lhumanite

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Dites bonjour à votre cancer…

Urgence absolue ! Stopper le « traité pandémies » de l’OMS et la mise en place de la dictature nano-biotechnologique instutionnalisée dès mai 2024 (Résistance 71)

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, altermondialisme, colonialisme, coronavirus CoV19, crise mondiale, guerres hégémoniques, média et propagande, militantisme alternatif, N.O.M, neoliberalisme et fascisme, OGM et nécro-agriculure, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, résistance politique, santé et vaccins, science et nouvel ordre mondial, sciences et technologies, technologie et totalitarisme, terrorisme d'état, Union Europeenne et nouvel ordre mondial with tags , , , , , , , , , , , , , , on 17 avril 2024 by Résistance 71

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Organisation Mortelle de la Santé

Traité pandémies OMS : Nous, anarchistes, avocat du diable… pour juste une idiote petite minute

Résistance 71

17 avril 2024

Rien n’est présentement plus important que ce que vous allez lire…

Nous l’avons précédemment dit, le 27 mai prochain, à Genève, va se jouer l’avenir de l’humanité, ni plus ni moins, avec l’adoption en assemblée générale de l’Organisation Mortelle de la Santé (OMS), de son texte sur le “Traité sur les pandémies” qui serait une vaste farce s’il n’était pas si tyrannique et dangereux pour la vie sur cette planète.

Aujourd’hui, à l’échelle planétaire, rien n’est plus important que ce passage en force pour une tyrannie sanitaire globale. Rien. Cela touche déjà depuis le déploiement global de l’arme nano-biotechnologique à ARNm COVID-19 en décembre 2020, sinon la quasi totalité de la population mondiale, en tout cas, celle des pays dits “développés”… Etats-Unis et Europe en tête.

Ce texte est fait, construit, planifié pour totalement éradiquer la souveraineté des nations en matière de santé et de “pandémies” (plandémies), redéfinies au préalable et donner les pleins pouvoirs à une clique d’oligarques bureaucrates à la solde de Big Pharma, qui pourront décider de déclarer “pandémie” tout et n’importe quoi et surtout, de forcer les populations à accepter les mesures draconiennes qu’ils mettront une fois de plus en place mais à la puissance 10 comparé au COVID: confinements, restrictions de toutes sortes, injections renouvelées par armes nano-biotechnologiques à ARNm, etc. Ce “traité pandémies” de l’OMS veut dire :

  • plus de recherches sur le gain de fonction de pathogènes (alors qu’on s’attendrait à ce que ce soit purement interdit…) Open bar pour tout le monde, création des pires saloperies nanotech possibles
  • l’obligation de partager les informations sur les séquences génomiques de nouveaux pathogènes créés
  • payer les nations pour ce faire => porte ouverte au tout et n’importe quoi menant à des “accidents” / fuites, volontaires ou non
  • plus de confinements
  • plus de mesures liberticides au nom de “la santé publique”, qui ne l’est plus mais une extension de très gros intérêts privés dictant leur agenda
  • plus d’injections et de médicaments “obligatoires” assujettis exclusivement au nouveau marché de la nano-biotechnologie, devenue fléau #1 pour l’humanité
  • plus de censure et d’ostracisme contre les remèdes, scientifiques et médecins hors système
  • et bien plus…

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ONU + UE + OMS = TYRANNIE MONDIALE

Après son adoption en assemblée plénière à Genève le mois prochain, les nations auront quelques mois pour “analyser et questionner” le traité et potentiellement le refuser, après quoi il sera entériné pour toutes les nations ne le refusant pas explicitement.

Comment le refuser alors que les “élus”, “parlementaires”, soit ne liront JAMAIS le document complet mais juste un “résumé préparé à leur intention”, soit sont déjà corrompus par Big Pharma et les intérêts particuliers pilotant le projet totalitaire sous couvert sanitaire dont l’OMS, entité vendue aux intérêts privés des Bill Gates et consort depuis belle lurette,  sera le bras armé.

Faisons-nous pour une (idiote) minute les avocats du système représentatif étatico-marchand et de son “processus démocratique”. Ce “Traité pandémies” de l’OMS est l’exemple type de document qui va, si adopté, changer la vie des citoyens de la manière la plus profonde. Ainsi donc, il représente l’archétype même de proposition qui devrait être uniquement adoptée ou rejetée par voie de REFERENDUM, une fois que les citoyens aient eu accès au document complet et une traduction en termes communs édulcorés des termes juridiques champions de la langue de bois et de la confusion.

Ainsi donc, les citoyens devraient avoir accès au document, le lire, en discuter pour ensuite répondre, comme le veut tout REFERENDUM, à une question simple par “oui” ou “non”.

La question de ce REFERENDUM serait quelque chose du style : Voulez-vous que le “traité pandémies” de l’OMS devienne le de facto guide de la santé publique de notre nation ? OUI — NON (cocher la case).

Si les gens avaient accès au document (toujours en voie d’écriture et changeant en permanence afin d’enfumer toujours plus…) et en avaient pleinement connaissance, il est quasiment certain que le résultat d’un tel REFERENDUM sur cette question bien comprise serait un NON resplendissant à plus de 95%…

Cela n’arrivera évidemment pas. Les leçons du NON ! au Referendum de 2005 sur la “constitution européenne” ont été retenues par les politicards traîtres aux nations, surtout en France. Cette supercherie des plus criminelles passera donc par la “voie parlementaire”, cette voie oligarchique sûre de la corruption et de la trahison systématique au profit des intérêts particuliers d’une clique financière toujours plus avide de pouvoir, eugéniste et transhumaniste.

Cessons donc de jouer l’avocat du diable pour dire ici que finalement, tout ceci ne se produirait pas, mieux même, ne pourrait pas se produire dans une société anarchiste, une société des sociétés des associations libres unifiées n’œuvrant que pour le bien commun de manière décentralisée, concernée et totalement désintéressée puisque fonctionnant hors État, hors rapport marchand, hors argent et hors salariat.

Il n’y a rien de plus ultime aujourd’hui que de stopper net cette initiative pseudo-sanitaire tyrannique. Il suffit de dire NON ! Informons-nous ! Regroupons-nous ! BOYCOTTONS toute décision et toute action tyrannique de ceux qui décident à notre place ! Tuons ce projet criminel avant sa mise en application, car une fois en place, tout sera bien plus compliqué…

Si nous les laissons faire, c’en sera fini de l’humanité. Les injections armes nano-biotechnologiques à ARNm COVID-19 ont déjà tué plus de 20 millions de personnes dans le monde depuis décembre 2020, ce chiffre est conservateur. De partout, les rapports d’analyses médicales tombent sur les “effets secondaires” néfastes des injections ARNm, armes biologiques par définition, déployées sur les populations du monde. Les statistiques de turbo-cancers crèvent les plafonds, partout. Les AVC et maladies auto-immunes, maladies cardiaques induites sont légions. Qui ne connaît pas dans son entourage, quelqu’un qui a été affecté de manière grave ou bénigne par ces injections mortifères, vrais faux vaccins mais vraies armes biologiques utilisées contre les populations, ainsi que toute la panoplie de la nanotechnologie dans notre nourriture, produits quotidiens, etc…

Et bien, le “traité pandémies” que l’OMS veut adopter le 27 mai prochain, leur fournira toute autorité tyrannique pour encore plus nous injecter de leurs poisons, armes biologiques : l’ARNm est une arme biologique, répertoriée comme telle dans les brevets et les rapports militaires yankees. Les “virus pandémiques” sont des parasites nano-biotechnologiques, créés pour infester les populations et générer des pertes massives et une transformation génétique de l’espèce humaine. Ceci n’est pas un projet futuriste… CECI SE PRODUIT DÉJÀ ICI ET MAINTENANT alors que nous écrivons ces lignes. C’est un danger courant et immédiat ! Nous devons les arrêter !

Il y a un “Meme” qui circule depuis un moment sur la toile et qui dit ceci : “J’ai besoin de nouvelles théories de la conspiration, parce que toutes les anciennes se sont avérées vraies !” On vous en redonne une ici en primeur : L’oligarchie sait pertinemment qu’il est vital de garder cette affaire secrète ou du moins des plus discrètes le plus longtemps possible. Ainsi donc, tout le tumulte récent : Ukraine, Gaza/Palestine, chaos économique accéléré, n’est qu’écran de fumée, distraction à grande échelle, masquant le véritable agenda, qui avance toujours sous couvert, même si le voile se lève peu à peu… Du grain à moudre, réfléchissez-y… tout concorde.

Divulguer cette info est la chose la plus importante à faire aujourd’hui ! Il en va de la survie de l’humanité, ni plus ni moins.

Qu’on se le dise !

= = =

Article connexe : « Le traité dictatorial de l’OMS dur les pandémies, la porte ouverte à la dictature nano-biotechnologique »

Lire notre page : “Coronavirus, guerre contre l’humanité”, page continuellement mise à jour depuis 2019

Lire notre dossier “Nano-biotechnologie, fléau #1 contre l’humanité”

Nos traductions des recherches de Karen Kingston sur la nano-technologie arme biologique

Organisation_Mortelle_Sante
OMS = vecteur de promulgation de la Nano-biotechnologie mortifère

OMS_traité_pandemies_5-24
Tuons dans l’œuf le putsch oligarchique de l’OMS !!
Traité pandémies = Fin de l’humanité

OMS dictature sanitaire et réquisitions de l’état marchand français… Il suffit de dire NON !

Posted in 3eme guerre mondiale, actualité, chine colonialisme, coronavirus CoV19, crise mondiale, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, militantisme alternatif, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, politique française, résistance politique, santé et vaccins, science et nouvel ordre mondial, sciences et technologie, technologie et totalitarisme, terrorisme d'état, Union Europeenne et nouvel ordre mondial with tags , , , , , , , , , , , , on 15 avril 2024 by Résistance 71

Organisation_Mortelle_Sante
Organisation Mortelle de la Santé et tyrannie sanitaire…

Les patients bientôt réquisitionnés sur leurs cartes bancaires pour financer la dictature de l’OMS ?

Anonyme

15 avril 2024

4 façons de réquisitionner un patient:

1) pour l’assurance maladie, elle a le rib ou iban qui permet des prélèvements automatiques sur le compte bancaire

2) pour les plateformes rendez vous, ils voudront que vous enregistriez votre carte bancaire sur la plateforme, pour ensuite prélever comme ils veulent (doctolib bosse avec amazon, facebook, et le cloud Azur de microsoft https://www.journaldunet.com/economie/sante/1492455-doctolib-un-super-service-ou-un-super-cauchemar-doc/)

le prétexte à cela, est bien sur de chasser les méchants patients qui posent des lapins.

Les autres qui ont leurs cartes bancaires enregistrés ne risquent rien.

Même si doctolib s’est déjà fait piraté.

et pendant la dictature nazitaire, elle prélevait 214 euros par mois par rendez vous pour la piqouze (forcée? https://rmc.bfmtv.com/replay-emissions/radio-brunet/vaccination-entre-deux-policiers-emmanuel-lechypre-explique-qu-il-s-agissait-d-une-image-exageree-et-simplifiee_AV-202106300546.html)

Et qu’elle partage ses données avec les géants du web qui sont ses assistants techniques, et les centres d’injection, d’écouvillonnage, les autorités, l’assurance maladie, etc…

3) avec la nouvelle carte d’identité et carte vitale fusionnée du projet Attal de janvier 2025, le réquisitionnement sur carte bancaire sera facile.

vu que l’assurance maladie contient les données bancaires (RIB, BAN), avec la carte vitale fusionné avec la carte d’identité, cela présente une facilité si les mêmes données biométriques sont utilisés pour la carte bancaire et la carte d’identité et carte vitale, le prélèvement automatique sera déjà possible avant même la finalisation du portefeuille biométrique.

car leur but est de fusionner la carte d’identité, la carte bancaire, la carte vitale dans un portefeuille biométrique, donc réquisitionner les gueux sera facile.

https://www.lefigaro.fr/conjoncture/un-portefeuille-numerique-obeissant-au-doigt-et-a-l-oeil-dans-toute-l-europe-20210601

https://twitter.com/silvano_trotta/status/1722337041441062949?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1722337041441062949%7Ctwgr%5Efb45b090a9df732c90e3bb82c11b4487ca0e342a%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Folivierdemeulenaere.wordpress.com%2F

https://lagedefaire-lejournal.fr/thierry-breton-ami-de-linky-seigneur-du-pantouflage/

4) les caméras de reconnaissance faciale ou rétine ou autre pour détecter les sans masques et sans pass nazitaire, si votre visage, iris ou autre sert de mot de passe pour le portefeuille biométrique numérique contenant toutes vos données.

En Chine, on a vu que le visage qui sert à la fois de mot de passe pour la carte bancaire et le permis, permet de prélever automatiquement sur leur compte bancaire de ceux qui violent le crédit notation des citoyens

https://twitter.com/songpinganq/status/1653998611460669440

Mais pour cela, faut installer des Data centers et 5G pour récolter les données biométriques et les recouper avec les données personnels des autres serveurs

l’Union Européenne à la botte de Big Tech demande toujours plus de centres de données et pousse pour 5G et le tout numérique… Dire non à la dictature technotronique !

On dit que le patient qui n’honorera pas un rendez vous sera pénalisé.

Mais qu’en sera t il des rendez vous obligatoires qu’on risque de fixer aux gens pour l’écouvillonnage forcé, la piqouze forcée, quand ils instaureront la dictature nazitaire?

Videront ils les comptes de ceux qui refusent l’écouvillonnage dangereux bidon et les injections dangereuses ?

« Pour l’exécutif, la pénalité devrait être retenue grâce à l’empreinte de carte bancaire prise par les plates-formes de rendez-vous, et les médecins pourront l’appliquer, ou pas. Une solution à laquelle s’oppose Stanislas Niox-Chateau, président-directeur général de Doctolib. »

« Selon lui, c’est à l’Assurance-maladie que revient la charge de gérer cette « taxe lapin », en prélevant les 5 euros sur le rendez-vous suivant du patient. »

https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/04/10/taxe-lapin-le-patron-de-doctolib-oppose-a-l-empreinte-de-carte-bancaire-obligatoire-avant-le-rendez-vous_6227014_3224.html?utm_source=pocket-newtab-fr-fr

« Les données de plus de 50 millions d’utilisateurs de Doctolib en France ne sont pas entièrement protégées, selon une enquête de « Radio France », parue ce vendredi 20 mai. Il serait ainsi possible de connaître tous les détails d’un rendez-vous. »

https://www.ouest-france.fr/sante/doctolib-les-donnees-des-utilisateurs-ne-sont-pas-entierement-protegees-e4be0cc6-d818-11ec-8904-9cb8c32f5ee6

Piratage: Doctolib sous le coup d’un vol de données

https://www.bfmtv.com/tech/piratage-doctolib-sous-le-coup-d-un-vol-de-donnees_AN-202007230128.html

Doctolib a partagé les données de ses utilisateurs à Facebook et Outbrain

https://lemediaen442.fr/doctolib-a-partage-les-donnees-de-ses-utilisateurs-a-facebook-et-outbrain/

Doctolib, en devenant la plateforme médicale incontournable, collecte sans contraintes nos données personnelles sensibles.

En mars 2021, la société facturait en moyenne le service de la prise de rendez-vous 214 euros par mois pour chaque lieu de vaccination

Pour la gestion de ses données, Doctolib utilise les services d’Amazon

Pour s’inscrire sur Doctolib, il faut donner un numéro de téléphone et une adresse mail. Ensuite, votre profil patient doit renseigner votre genre, nom, prénom, date de naissance et adresse postale.

La société conserve les informations pour l’ensemble des praticiens avec lesquels vous avez pris rendez-vous, ainsi que leur spécialité, voire les motifs de consultation. Certains médecins critiquent des pratiques intrusives :

« J’ai eu récemment à traiter le cas d’une consœur à qui Doctolib demandait de lui fournir tous les noms de ses patients dans le cadre de l’organisation d’un centre de vaccination. Ce n’est pas du tout conforme aux prescriptions de la Cnil [Commission nationale de l’informatique et des libertés, l’organe censé protéger nos données personnelles, ndlr] », rapporte le médecin généraliste Jean-Christophe Nogrette.

Problème : pour la gestion de ses données, Doctolib utilise les services d’Amazon Web Service et de Cloudflare, deux sociétés étasuniennes, non soumises au RGPD. Ces sociétés pourraient être obligées, si Washington le demande, de fournir les données qu’elles gèrent en vertu de deux textes de loi étasuniens qui permettent l’accès à ces données sans que l’autorisation d’un juge soit nécessaire.

« Doctolib semble faire comprendre qu’il y a un chiffrement de bout en bout en affirmant qu’à aucun moment, les données ne sont en clair. Mais ce que le travail d’investigation technique mené par InterHop et par d’autres ingénieurs a démontré, c’est que les données sont accessibles à un moment en clair », nous indique Juliette Alibert, avocate spécialisée dans la défense des libertés fondamentales.

Ces ingénieurs ont pu avoir accès aux données Doctolib alors qu’elles étaient stockées sur les serveurs d’Amazon sans qu’elles soient chiffrées. Elles peuvent donc, à ce moment, être lisibles par Doctolib, ses prestataires comme Amazon, le gouvernement américain, s’il fait la demande de récupérer ces données, et par d’éventuels hackers.

« Ces informations donnent une indication très précise sur l’état de santé de la personne »

Face à cette lacune, plusieurs organisations, dont InterHop, le Syndicat de la médecine générale et la Ligue des droits de l’Homme, ont demandé la rupture du contrat entre Doctolib et le ministère de la Santé.

Ces informations peuvent renseigner sur l’état de santé des patients, de même que la simple connaissance d’une consultation d’un spécialiste peut donner une indication sur l’état de santé. » Ces données sont cependant censées être supprimées trois mois après la prise de rendez-vous.

« Et puisque les données de Doctolib ne sont pas vraiment chiffrées de bout en bout, techniquement, elles sont accessibles à Amazon et aux autorités américaines », réagit Juliette Alibert.

Par ailleurs, le Conseil d’État a affirmé lors de l’audience que les données de rendez-vous médicaux n’étaient pas des données de santé.

Pour Juliette Alibert, cette position est particulièrement problématique :

« On ouvre une brèche dangereuse. Ces informations donnent une indication très précise sur l’état de santé de la personne. Il suffit de savoir qu’une femme va voir un gynéco-obstétricien pour comprendre qu’elle est enceinte. Un patient qui se rend très régulièrement chez le cardiologue a des problèmes de cœur. Du coup, cette décision est extrêmement grave, parce qu’elle ne repose sur aucun critère juridique. La CNIL, le RGPD et l’Ordre des médecins sont très fermes là-dessus. Les rendez-vous donnent bien une information précise sur l’état de santé, notamment en ce qui concerne la vaccination contre le Covid. »

Les dossiers des patients sur Doctolib

Un nouveau service de Doctolib pose également question aux professionnels : Doctolib médecin.

« C’est un logiciel de gestion de cabinet médical pour organiser les dossiers des patients. A priori, ils vont pouvoir recueillir encore davantage de données, en particulier indirectes, tout en étant obligés de rester prudemment dans les marges de l’intimité de la consultation. Le nombre de consultations par personne, le nombre d’ordonnances par patient, il y aura beaucoup plus de facilités pour tracer ces choses-là », alerte le secrétaire général adjoint du syndicat MG France, Jean-Christophe Nogrette.

https://lemediaen442.fr/doctolib-un-danger-pour-nos-donnees-personnelles-de-sante/

Le réquisitionnement des patients sur leur carte bancaire pourrait servir la dictature nazitaire

-rappelons qu’en 2021, doctolib utilisait son argent pour financer les centres d’injection et organiser les vaccinodromes

« En mars 2021, la société facturait en moyenne le service de la prise de rendez-vous 214 euros par mois pour chaque lieu de vaccination. Avec environ 2 600 lieux ouverts gérés par les agences régionales de santé, des hôpitaux ou des communes, dont une centaine de grands centres réalisant plus d’un millier d’injections par jour, cela représente un marché potentiel d’un demi-million d’euros par mois

https://lemediaen442.fr/doctolib-un-danger-pour-nos-donnees-personnelles-de-sante/

Doctolib pouvait communiquer la liste des non piqouzés à l’assurance maladie qui la communique alors aux équipes de la piqouze forcée

https://www.lunion.fr/id270602/article/2021-06-29/les-medecins-traitants-vont-pouvoir-acceder-la-liste-de-leurs-patients-non

« Nos conseillers ont à leur disposition un fichier listant les bénéficiaires de l’Assurance Maladie et non vaccinés, qui possèdent un numéro de téléphone fixe. »
https://www.lanouvellerepublique.fr/chateauroux/dans-l-indre-l-assurance-maladie-en-quete-des-seniors-pas-encore-vaccines#!

rappelons que l’assurance maladie :

-payait du personnel pour menacer des millions de gens par téléphone d’accepter l’écouvillonnage et l’isolement sinon elle saisissait le préfet pour les isoler de force dans des endroits sans doute aussi financés par l’assurance maladie.

« l’assurance maladie va téléphoner à toutes les personnes de plus de 75 ans non piqouzées »

https://actu.fr/societe/coronavirus/l-assurance-maladie-va-telephoner-a-toutes-les-personnes-de-plus-de-75-ans-non-vaccinees_40598818.html

2021 : « Si une personne contaminée par le variant indien (d’un écouvillon dangereux bidon qui ne détecte rien) refuse de répondre aux équipes de l’Assurance maladie ou de respecter les consignes de mise à l’abri, une alerte est faite aux préfets qui peuvent prendre des mesures d’isolement. » »

https://www.midilibre.fr/2021/06/21/autotests-mediateurs-le-plan-anti-covid-de-lete-9620089.php

le Sénat a déjà fait une loi pour couper à distance le fric et les titres de transports à ceux qui refusent la quarantaine basé sur leurs écouvillons dangereux bidons 100% faux https://www.nexus.fr/actualite/news/cartes-comptes-bloques/

cela veut dire que l’assurance maladie pouvait dénoncer les gueux qui refusaient de se soumettre aux équipes envoyés par l’assurance maladie pour vérifier l’isolement, l’écouvillonnage, et avoir son compte bancaire bloqué en représailles

-Et elle payait aussi du personnel pour interroger les faux positifs de tous ceux qui entrent en contact avec eux depuis 10 jours, et fait de même pour ceux qui sont entrés en contact de contact de contact de ceux qui sont entrés en contacts du faux positif de l’écouvillon dangereux bidon.

– Elle payait aussi des équipes pour faire de l’écouvillonnage ou du piqouzage forcé à domicile ou vérifier l’isolement des gueux à domicile

chauve-souris_pangolin

les martyrs de 2021

https://www.lci.fr/sante/hold-up-l-un-des-medecins-intervenants-a-ete-interne-en-psychiatrie-pour-raison-medicale-2172597.html
https://1291.one/petition-pour-vincent-freville/
https://www.liberation.fr/checknews/2020/12/12/le-militant-anti-vaccination-jean-bernard-fourtillan-vu-dans-le-documentaire-hold-up-a-ete-interne-a_1808355/
https://lemediaen442.fr/vincent-freville-je-commence-a-deranger-alors-aucune-raison-de-marreter-en-si-bon-chemin/
https://qactus.fr/2021/04/06/q-scoop-dr-denis-agret-bientot-en-psychiatrie-pour-avoir-donne-lheure/

l’assurance maladie qui fiche les non vaccinés enverra ses équipes aux portes des non vaccinés
https://www.lunion.fr/id270602/article/2021-06-29/les-medecins-traitants-vont-pouvoir-acceder-la-liste-de-leurs-patients-non
https://actu.fr/societe/coronavirus/l-assurance-maladie-va-telephoner-a-toutes-les-personnes-de-plus-de-75-ans-non-vaccinees_40598818.html

« Nos conseillers ont à leur disposition un fichier listant les bénéficiaires de l’Assurance Maladie et non vaccinés, qui possèdent un numéro de téléphone fixe. »
https://www.lanouvellerepublique.fr/chateauroux/dans-l-indre-l-assurance-maladie-en-quete-des-seniors-pas-encore-vaccines#!

14 juin 2021: Le Dr Jean-Paul Hamon demande à l’Assurance maladie la liste des non-piqouzés .
https://lemediaen442.fr/le-dr-jean-paul-hamon-demande-a-lassurance-maladie-la-liste-des-non-vaccines/
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/faits-divers/%C2%AB-on-na-toujours-pas-la-liste-de-nos-patients-qui-sont-non-vaccin%C3%A9s-%C2%BB-le-coup-de-gueule-du-docteur-jean-paul-hamon-contre-lassurance-maladie/vp-AAL2Dge

les médecins ont l’immunité juridique pour la piqouze et en même temps sont bien rémunérés par l’Assurance Maladie pour piqouzer
https://www.ameli.fr/medecin/actualites/vaccination-contre-la-covid-19-remuneration-des-medecins-en-centres-de-vaccination
https://resistance71.wordpress.com/2021/05/30/lacademie-de-medecine-francaise-refuse-toute-responsabilite-dans-les-effets-nefastes-des-injections-geniques-anti-covid-en-violation-du-serment-dhippocrate-et-pousse-a-lobligation-vaccinale/

2021 : « Si une personne positif d’un écouvillon dangereux bidon refuse de répondre aux équipes de l’Assurance maladie ou de respecter les consignes de mise à l’abri, une alerte est faite aux préfets qui peuvent prendre des mesures d’isolement. » »

https://www.midilibre.fr/2021/06/21/autotests-mediateurs-le-plan-anti-covid-de-lete-9620089.php

on n’a jamais vu avec une vidéo zoomé le variant indien en vidéo isolé se déplaçant dans les airs entre 2 personnes ou se reproduisant, alors qu’ils n’ont aucun problème à visualiser donc filmer des nanoparticules.

on sait aussi qu’il est impossible pour un organisme quelconque d’entrer dans une cellule, à moins d’abord de se cacher à l’intérieur d’une nanoparticule lipidique pour tromper la cellule, et lui faire croire qu’il est de la nourriture.

Et une cellule prend aussi sa nourriture dans le sang, d’où l’injection.

Donc le virus s’il existe, ne peut se faire que par une séringue, et se cacher à l’intérieur d’une nanoparticule lipidique pour se faire passer pour de la nourriture.

Et les nanoparticules lipidiques ne pouvant pas se dupliquer, bref la propagation ne peut se faire que par séringue.

Dr Étienne de Harven : le virus responsable du VIH n’a jamais été isolé
https://odysee.com/@MargueriteRothe:8/L’ISOLATION-DU-VIH–Une-faute-grave!—Dr-%C3%89tienne-de-Harven:3

On a même pas isolé le virus mais on a isolé des individus ! https://twitter.com/YannBertin6/status/1575516833096122375

Le Dr Poornima Wagh, titulaire d’un doctorat en virologie et en immunologie et d’une carrière de 20 ans en tant que chercheuse et scientifique en laboratoire, décrit comment son laboratoire a tenté d’isoler correctement le Sars-Cov-2 mais n’a pas pu le faire.
https://crowdbunker.com/v/eWdMTwqVZ7

Le microbiologiste Stefan Lanka a mené des expériences de contrôle qui ont réfuté les méthodes utilisées par les virologues pour prouver l’existence des virus.
Explication et démonstration par la naturopathe et chercheuse Ekaterina Sugak.
https://odysee.com/@creagrif:0/les-virus-existent-ils-vraiment-ekaterina-sugak:a?fbclid=IwAR2FNisjCS8xLUcbmYTLekf7RQFUl1lKNNDiuv76kfo7Emxsib-USgcfAoA même l’ex directeur de Pfizer Yeadon n’a jamais vu ce virus et a commencé à douter de son existence https://cv19.fr/2022/08/03/le-dr-mike-yeadon-conclut-il-ny-a-pas-de-virus-respiratoires/)

– des tombes de cadavres vaccinés se sont mis à émettre des adresses bluetooth, preuve qu’ils n’avaient pas le covid, mais les nanoparticules connectés parasites
https://stateofthenation.co/?p=138284

– quand ils fabriquent leurs vaccins à protéines spike, ils utilisent une imprimante à ARNm à partir d’un ordinateur comme l’imprimante DNA Script

preuve que l’ARNm est fait d’une matière technologique imprimable et que le code de la protéine spike est sur ordinateur et imprimé à partir de l’ordinateur, donc n’est pas d’origine biologique mais artificiel
https://www.usinenouvelle.com/article/avec-l-impression-de-l-arn-sur-mesure-dna-script-veut-faciliter-l-elaboration-des-futurs-vaccins.N1809432

– les gens n’ont aucun symptôme, mais comme par hasard tombent malades après les faux tests, les masques, les quarantaines dans les hostos où on leur force le redemsivir pour les asymptomatiques

ils ont créé le faux nom d’asymptomatique, pour faire croire que si les gens tombent malades c’est à cause du virus et non de leurs poisons obligatoires (écouvillons, masques, quarantaines de la famine, déshydratation, et faux traitements toxiques et écouvillons + masques toxiques)

– en fait tapez morgellons masques, ou morgellons tests PCR, ou nanoworms masks ou nanoworms PCR swab sur youtube ou odyssee et vous verrez à quoi ressemble ce parasite nanotechnologique quand il s’auto assemble par milliers de nanoparticules, cela ressemble à une bête tentaculaire noire qui se déplace

il n’est donc pas étonnant que les gens tombent malades et crèvent des masques, écouvillons, et injections, et faux traitements tous bourrés de ces nanoparticules parasites toxiques

– la poussière intelligente existe et est indispensable dans le monde connecté pour aider les ondes à travers sans obstacle et connecter tous les objets big brother
il est évident que la poussière intelligente n’est pas sans conséquence sur la santé humaine

Vu que la poussière intelligente est utilisé pour mesurer les températures, peut être est elle utilisé dans les thermostats connectés 5G qu’on veut nous imposer ?

http://newsnet.fr/art/la-miniaturisation-au-service-de-la-connectivite-permanente-la-poussiere-intelligente

de l’encre qui se transforme en robot

https://qactus.fr/2023/01/28/chine-des-scientifiques-chinois-creent-un-robot-capable-de-sechapper-dune-cage-en-se-liquefiant-video/

https://www.cielvoile.fr/search/virus%20isol%C3%A9/

les dangers des écouvillons :

-Un garçon d’Arabie Saoudite est décédé à l’hôpital général de Shaqra après qu’un outil d’examen des prélèvements nasaux se soit cassé dans son nez. L’outil s’est brisé à l’intérieur de son nez.

https://www.kompas.com/global/read/2020/07/15/105055570/alat-tes-swab-patah-di-dalam-hidung-anak-laki-laki-ini-meninggal-dunia

-Lésion de la plaque cribriforme (pouvant donc provoquer une fuite liquide cérébrale, car la plaque cribiriforme sépare le nez et le cerveau) après écouvillonnage nasal d’un homme en bonne santé

https://jamanetwork.com/journals/jamaotolaryngology/fullarticle/2784128

-les lésions graves causées par les écouvillons nasaux. Quatre d’entre elles étaient des saignements de nez graves, dont certains mettaient en jeu le pronostic vital et nécessitaient des interventions d’urgence. Les quatre autres étaient dues à des bouts d’écouvillons délogés, qui ont dû être retirés d’urgence sous anesthésie locale.

https://www.forbes.com/sites/mariagraciasantillanalinares/2023/06/23/as-congress-dithers-coinbase-turns-to-the-courts-to-save-crypto/?

-les bouts d’aluminium de l’écouvillon qui restent sur la plaque cribiriforme ou dans le fond du nez (et peuvent donc y entrer car il y a des trous dans cette plaque donc entrer dans le cerveau et infecter le cerveau) sont indétectables par radiographie

« Fracture d’un écouvillon nasopharyngé en aluminium lors d’un écouvillonnage nasale: détection radiographique d’un corps étranger retenuLa reconnaissance du fait que les corps étrangers en aluminium peuvent être difficiles à visualiser par radiographie et l’optimisation de la technique d’acquisition des radiographies peuvent aider à guider la prise en charge clinique dans les cas inhabituels ». https://link.springer.com/article/10.1007/s00256-020-03582-x

-d’autres liens qui montrent que les écouvillons sont dangereux et peuvent tuer

les écouvillons sont aussi dangereux et peuvent tuer

https://stillnessinthestorm.com/2022/05/victims-share-stories-of-injuries-caused-by-covid-pcr-test/

Forgotten victims: countless people suffering adverse effects after PCR nasal swab “tests” which are no longer authorized for COVID testing

The Forgotten Victims Of The PCR Test And Why You Can’t Take One

https://newstarget.com/2022-04-21-victims-share-injuries-from-covid-pcr-test.html

https://www.holistichealthonline.info/pcr-swabs/

les fabricants des machines PCR et les écouvillonneurs sont aussi protégés par l’immunité juridique pour mentir et blesser voir tuer la population avec les écouvillons

https://www.phe.gov/emergency/events/COVID19/COVIDvaccinators/Pages/PREP-Act-Immunity-from-Liability-for-COVID-19-Vaccinators.aspx

Bref, De faux virus imaginaires pour enfermer les gens, les priver de sortir faire un potager pour se nourrir et profiter de l’air pure et vitamine D, les écouvillonner jusqu’au cerveau pour les rendre malade.

BRICS_NOM

Témoignage d’un chinois durant la dictature nazitaire de Chine:

La banque bloque notre compte ou débite automatiquement notre compte d’amendes dès qu’on sort de notre zone de 15 minutes, ou même chez soi carrément en cas de quarantaine forcé à l’écouvillonnage bidon comme en Chine ou suite à d’autre violation de loi liberticide utilisant les données biométriques récoltés par tous les capteurs big brother biométriques de la smart city.

https://twitter.com/songpinganq/status/1653998611460669440

le Sénat a déjà fait une loi pour couper à distance le fric et les titres de transports à ceux qui refusent la quarantaine basé sur leurs écouvillons dangereux bidons 100% faux https://www.nexus.fr/actualite/news/cartes-comptes-bloques/

https://reseauinternational.net/deconstruction-de-larnaque-covid-les-documents-ministere-de-la-sante-admettent-que-le-cdc-na-jamais-isole-de-virus-covid-19-le-test-pcr-ne-detecte-que-le-bruit-des-instrumen/

Enfin n’oublions pas que l’assurance maladie n’a jamais été gratuite, et s’est toujours basé sur le prélèvement des comptes bancaires des gueux pour financer les lobbys de Big Pharma (il ne rembourse même plus l’homéopathie et autres médecines naturelles, et Boiron a arrêté 70% de ses produits à cause de cela)

Thierry Casasnovas – L’assurance santé VS l’assurance maladie : l’accès gratuit et universel au soin !

Attal offre une excellente nouvelle aux pirates, l’OMS et aux recruteurs militaires dans la fusion de la carte identité biométrique avec la carte vitale biométrique:

“on peut imaginer un modèle où, à compter d’une certaine date, quand vous refaites votre carte d’identité cela devient automatiquement votre carte vitale“, expliquait le porte-parole du gouvernement au Parisien lundi.
Lire la suite sur https://www.tomsguide.fr/votre-carte-didentite-sera-aussi-votre-carte-vitale-la-cnil-donne-son-feu-vert-et-des-recommandations/

1) Pour les recruteurs militaires, cela leur permettra de savoir qui recruter à partir des data santé collectés sur votre carte d’identité:

Art. L. 2212-5.-Les personnes physiques sont réquisitionnées en fonction de leurs aptitudes physiques et psychiques et de leurs compétences professionnelles ou techniques. (maintenant on a compris pourquoi ils ont piraté la base de données de France travail pour repérer ceux qu’ils peuvent recruter pour les besoins des différents services de l’armée car france travail prend le numéro de sécurité sociale permettant l’accès aux données de santé)

« La personne morale requise est tenue de mettre à la disposition de l’autorité requérante toutes les ressources en personnel et en biens de son exploitation et d’effectuer les prestations de service exigées par l’autorité requérante.

« Art. L. 2212-6.-Dans le respect du présent titre, peut être soumis à une mesure de réquisition :
« 1° Toute personne physique présente sur le territoire national ;
« 2° Toute personne physique de nationalité française ne résidant pas sur le territoire national ;
« 3° Toute personne morale dont le siège est situé en France ;
« 4° Tout navire battant pavillon français, que l’armateur soit de nationalité française ou étrangère, y compris en haute mer ou dans des eaux étrangères. »

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/article_jo/JORFARTI000047915043

2) pour les pirates, c’est davantage de données en piratant qu’une seule base de données.

En piratant France travail par exemple, ils pourront avoir accès à toutes les données de santé en plus d’identité, téléphone (lié à votre carte bancaire avec le 3D secure ce qui permet le piratage de votre compte via vos portables) , email, adresse, numéro de sécurité sociale de la personne.

Donc ils pourront usurper l’identité de la personne, et utiliser sa carte vitale fusionné avec celle ci. Et après ils prétendent qu’ils luttent contre la fraude sociale?

Humm…

Imagine un type qui veut te tuer, il pirate ta carte vitale-carte identité fusionné, et prend rendez vous pour toi avec un centre de vaccination et donne ton adresse présente sur ta carte d’identité. Ou alors il signe des documents en disant que tu veux te faire euthanasier, avorter, que sais je?

Et cela pour 2 raisons:

1) les antennes relais permettent de pirater votre carte connecté en volant toutes les données qu’elles contiennent (là ce sera les données de votre carte d’identité et carte vitale qui seront prélevés en même temps).

« « Des reporters avaient entrepris de vérifier la fiabilité des nouvelles cartes d’identité biométriques allemandes, généralisées en novembre, et qui emploient les mêmes puces que le passeport français. Ce test fut réalisé avec des hackers informatiques du Chaos Computer Club (CCC), institution européenne implantée à Hambourg et célèbre pour ses attaques contre des serveurs gouvernementaux dans les années 1990. A l’aide d’un scanner de fréquences, d’une antenne émettrice et d’un ordinateur portable, les bidouilleurs ont réussi à intercepter et à stocker clandestinement les données enregistrées dans la carte d’identité d’un volontaire, qui marchait à quelques mètres d’eux. »

https://www.lesinrocks.com/2010/11/07/actualite/actualite/le-passeport-biometrique-un-pretexte-au-fichage/

2) Les données volées sur votre carte biométrique peuvent être transférés sur une autre carte vierge contenant vos données biométriques volés en plus

« Data can be transferred onto blank chips, which could then be implanted in fake passport »

https://www.theguardian.com/technology/2006/aug/07/hacking.security

Le passeport biométrique, c’est volé à vie, puisque ce sont vos données biométriques, et elles ne peuvent pas être changées » Cowan dit que dans un monde où tout peut être piraté, le coût du biométrique est trop élevé https://www.wgbh.org/news/post/biometrics-may-ditch-password-not-hackers

https://resistance71.wordpress.com/2019/10/11/dictature-technotronique-stop-au-biometrique-et-sa-derive-big-brother/

https://resistance71.wordpress.com/2023/11/20/et-pendant-ce-temps-la-le-goulag-numerique-de-la-dictature-technotronique-continue-de-se-mettre-en-place-avec-leid-solution-boycott-resistance-71/

Vos données santé piratés via les assurances santé:

« Plus de 33 millions de Français ont été victimes d’un vol de données lors d’une cyberattaque de grande ampleur contre des gestionnaires du tiers payant. »

« Différentes informations personnelles, telles que l’Etat civil, le numéro de sécurité sociale et le taux de couverture de la mutuelle ont été subtilisés. »

https://rmc.bfmtv.com/actualites/tech/piratage-massif-de-donnees-de-sante-comment-savoir-si-on-est-concerne_AV-202402080339.html

https://www.20minutes.fr/justice/4075675-20240211-piratage-donnees-sante-francais-concernes-peuvent-porter-plainte-ligne

Votre carte d’identité piraté et votre téléphone piraté via France travail:

Selon France Travail, «les données personnelles d’identification exposées sont les suivantes : nom et prénom, date de naissance, numéro de Sécurité sociale, identifiant France Travail, adresses mail et postale et numéros de téléphone».

https://www.liberation.fr/economie/social/france-travail-les-donnees-de-43-millions-de-personnes-potentiellement-dans-la-nature-apres-une-cyberattaque-20240313_ULVNRNMKJNDELEEL6EW4KV75AI/

« la base de données piratée contient les informations personnelles des demandeurs d’emploi actuellement inscrits sur la plateforme, mais aussi celles des personnes inscrites au cours des vingt dernières années, ainsi que des utilisateurs disposant d’un espace candidat sur francetravail.fr. Au total, ce sont les données personnelles de 43 millions de personnes qui pourraient être concernées.

Les conséquences potentielles de cette affaire concernent les différentes formes d’hameçonnage (phishing), de tentatives d’escroqueries ou d’usurpation d’identité dont pourraient être victime les personnes concernées par cet incident.

Cybermalveillance.gouv.fr recommande d’être particulièrement vigilant face à tout appel téléphonique ou message (mail, SMS) qui pourrait utiliser vos données personnelles compromises dans le but de vous rendre crédible une tentative d’escroquerie ou d’hameçonnage ciblée. »

https://lemediaen442.fr/piratage-de-donnees-sur-france-travail-43-millions-de-francais-exposes-aux-risques-descroquerie-de-phishing-et-dusurpation-didentite/

https://lemediaen442.fr/cyber-securite-aldo-sterone-analyse-le-gros-piratage-chez-france-travail-pole-emploi/

Enfin la CNIL donne son feu vert comme toujours, en donnant des conditions qui sont déjà violés à l’avance par le gouvernement mais ce n’est pas grave:

La carte Vitale n’étant pas obligatoire, la loi devra prévoir la possibilité pour l’assuré de s’opposer à l’inscription de son numéro de sécurité sociale sur son titre d’identité, et des alternatives à l’utilisation de la carte d’identité devront être maintenues. (le simple fait de vouloir fusionner carte vitale et carte d’identité montre que cela rend la carte vitale biométrique obligatoire.)

Prévoir l’application du secret professionnel à toute personne accédant au NIR sur la carte d’identité, notamment au moment de la création du titre. (n’importe quel pirate a déjà accès au NIR rien qu’en piratant la base de données france travail parmi les 43 millions de piratés)

Mettre en œuvre des mesures de sécurité particulières afin de garantir que le NIR ne soit pas communiqué à d’autres acteurs.( cela est une chose impossible, il y a déjà 33 millions de français qui se sont fait volés leur NIR)

https://www.cnil.fr/fr/fusion-de-la-carte-vitale-et-de-la-carte-didentite-les-points-dattention-de-la-cnil-concernant-la

3) Pour l’OMS cela permettra d’harceler plus facilement ceux qui refusent la piqouze, et de leur couper la tune à distance via leurs portables liés à leurs comptes bancaires.

https://resistance71.wordpress.com/2022/04/15/dictature-technotronique-la-blockchain-comme-outil-de-la-tyrannie-a-venir/

l’OMS saura tout de vous car la carte d’identité est utilisé pour s’enregistrer à toutes sortes de trucs :

-l’école qui vous rejettera si la carte vitale fusionné dit non

-les loisirs qui vous rejettera si la carte vitale fusionné dit non

-l’auto école qui vous rejettera si la carte vitale fusionné dit non

– les transports publics qui vous rejetteront si la carte vitale fusionné dit non

– elle pourra vous tracer, car elle saura votre portable via votre carte d’identité, la fusion de carte identité et carte vitale, c’est comme avoir une appli stopcovid sur soi

les moindres aspects de votre vie quotidienne pourront vous rejeter désormais si votre carte vitale fusionné avec la carte d’identité dit non

cela aurait été impensable avant, car la carte vitale était optionnel, non obligatoire.

En voulant rendre la carte vitale obligatoire, ils obligent les gueux pauvres à payer une assurance maladie. car la carte vitale biométrique électronique n’est pas gratuite, couplé à des antennes 5G, concentrateurs et Data centers énergivores, tout comme la carte d’identité biométrique, elle rendra la cotisation obligatoire et cher pour les gueux affamés.

le traité fausse pandémie pour nous voler 100 milliards d’euros et nous piqouzer de force c’est le 27 mai 2024 à Genève…

https://www.kla.tv/28740

tyrannie_OMS
ONU + UE + OMS = TYRANNIE PLANETAIRE