Archive pour société contre l’état wampum deux rangées

Résistance au colonialisme: Loi naturelle, loi universelle (Mohawk Nation News)

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Voir sous l’article les quelques lectures complémentaires à cet article.

~ Résistance 71 ~

 

Nature vengeresse

 

Mohawk Nation News

 

17 octobre 2017

 

Url de l’article original:

http://mohawknationnews.com/blog/2017/10/17/creation-the-avenger/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Les gens savent pertinemment que la Nature/création est en charge du monde. Le pouvoir naturel vient des femmes qui sont les plus proches de la terre et se connectent avec la lune. Tout le monde doit finit par comprendre. Nous devons faire ce que la nature nous dit de faire en écoutant et en vivant en accord avec son esprit.

Nous ne pouvons pas abandonner notre mère. Les immigrants/colons ne comprennent pas les “instructions originales” de la création. Ils ne peuvent pas vivre en paix. La Nature n’est pas politique et ne dépend aucunement du système monétaire totalement artificiel. 

Nous avons tous besoin de notre (terre)mère. Un peuple ne peut pas contrôler naturellement la nourriture ou les choses matérielles dont on a besoin pour vivre.  Nous passons notre temps à nous défendre contre ceux qui fantasment le pouvoir du contrôle sur tout et en tout.

Teiohateh  (NdT: aussi appelé Guswenta), le wampum deux rangées, provient d’un traité avec les Hollandais lors de leur venue sur l’île de la Grande Tortue. Ils voulaient un accord afin qu’ils puissent se représenter comme nos pères et nous serions ainsi leurs enfants. Nous avons ri de la plaisanterie de cette proposition et nous leur avons dit que nous ne pourrions être que frères et sœurs au sein d’une même famille.

La Nature et non pas des accords passés par les Hommes, détermine le cours de toute vie. Le monde n’est absolument pas naturellement construit de manière hiérarchique. Nous vivons en accord avec des liens de parenté (de clans). Toute vie est de construction horizontale et non pas verticale avec quelqu’un en son sommet. Il y a à manger pour tout le monde, il pourrait parfaitement y avoir la paix sur le monde et de très bonnes relations entre tous. La hiérarchie humainement fabriquée est faite pour les mégalomanes qui entretiennent constamment le problème de la guerre dans le monde. Tout le monde souffre. La survie dépend de ce que nous nous souvenions tous des instructions originelles que nous avons avec cette terre. Nous avons été d’accord de vivre comme frères et sœurs avec toute vie portée par notre terre-mère, de survivre et de coexister éternellement.

Les oligarques de la haute finance se baladent dans leurs bagnoles blindées et s’entourent d’une armée privée afin de s’accrocher frénétiquement à leur pouvoir et leur puissance imaginaires.

Les gens qui aident nos ennemis à nous assassiner paieront le prix. Les horreurs et atrocités commises ne nous traverserons pas à cause de la loi karmique universelle.

Lectures complémentaires:

Manifeste de la societe des societes

Meurtre par décret le crime de génocide au Canada

Un_manifeste_indigène_taiaiake_alfred

kaianerekowa Grande Loi de la Paix

Païens en terre promise, décoder la doctrine chrétienne de la découverte

Résistance politique: Le système colonial canadien craque pas à pas…

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La solution la plus viable au problème colonialiste d’Amérique du nord et plus spécifiquement au Canada et au pays du goulag levant (ex-USA) existe: retour au traité Wampum Deux Rangées établi à la fin du XVIIème siècle avec les Hollandais de la Nouvelle-Amsterdam, aujourd’hui New York et continué par les Français et les Anglais en 1701.

La fin de l’empire occidental et de son colonialisme rampant depuis le XVème siècle, passe par la résurgence autochtone et l’émancipation d’une partie des occidentaux endoctrinés par l’idéologie toxique colonialiste. Pour que le colonialisme existe, il faut y consentir, en être complice directement ou tacitement. La voie de la liberté passe par la fin de l’impérialisme occidental et le retour à un modèle de société égalitaire,  juste, non-pyramidal et non-coercitif. Le passage obligé par l’étatisation de nos sociétés n’est que cette « ruse de la raison » chère à Hegel pour mettre l’Homme sur la voie finale de l’harmonie égalitaire en détruisant de concert le capitalisme et son soutien structurel historique: l’État.
Ceci à notre sens , passe par la résurgence des peuples et nations indigènes des Amériques, d’Afrique, d’Europe, d’Asie et d’Océanie. Si la tâche paraît être surhumaine, il se peut que tout cela se passe très vite… plus vite qu’on pourrait le croire les évènements aidant…

— Résistance 71 —

 

« Il y aura une guerre ultime qui mettra fin à toutes les guerres. Elle se produira à un point de l’Histoire où d’un côté il y aura quatre couleurs, les quatre races humaines et de l’autre, il y aura ces quatre mêmes couleurs. Un camp sera celui qui aura choisi d’exploiter la Terre-Mère pour le profit et dans l’autre camp, il y aura ceux qui aurons compris le besoin de la défendre… »
~ Prophétie Hopi ~

 

Remettre en place les priorités

 

Mohawk Nation News

 

29 Juin 2014

 

url de l’article original:

http://mohawknationnews.com/blog/2014/06/29/first-order-of-business/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Nous, peuples indigènes souverains, sommes mandatés par la création (NdT: La terre-mère dans la mythologie amérindienne) pour mettre les choses dans l’ordre. Le gouvernement et le tribunal établis par la loi de l’amirauté ne peuvent pas donner quelque chose qu’ils ne possèdent pas. Acheter et vendre des propriétés volées est à la fois contre notre loi et celle de la loi corporatrice de l’amirauté.

Onowarageh (NdT: L’île de la grande tortue, terminologie amérindienne pour la partie du continent nord-américain) appartenait, appartient et appartiendra toujours aux véritables souverains de la terre. Le 27 Juin 2014, la Cour Suprême du Canada a “rendu” 1750 km2 de terrritoires volés à la nation Tsilhqot’in dans le centre de la Colombie Britannique. Nos frontières vont de la côte Pacifique à la côte Atlantique, du nord au sud et d’Est en Ouest.

Ces entrepreneurs commerciaux ne peuvent pas produire un titre de propriété montrant au monde comment notre territoire volé est venu en leur possession.

D’après le traité Wampum Deux Rangées de 1701, la moitié de tout ce qu’ils ont pris a été mis dans notre Indian Trust Fund. Ceci leur a permis de venir vivre parmi nous. Ce fond a été volé. Nous le voulons restitué avec tous les bénéfices qu’ils ont fait de la vente de chaque arbre, pierre et voie navigable, tout ce qui est dessus et sous la terre et que nous n’avons jamais donné, bradé, abandonné, ni que nous n’avons jamais loué légalement sous les termes de la grande loi de la Paix (Kaiakehre:kowa).

L’entreprise Canada doit respecter notre titre de propriété pour chaque terre non abandonnée. “Titre de propriété” veut dire que nous sommes les souverains et que tout le monde le sait ! La création nous a mis sur l’Île de la Grande Tortue. Tout l’argent que l’entreprise Canada et ses amis et associés d’affaire ont fait en exploitant nos terres et nos ressources, doit être totalement rendu, depuis 1704, lorsque ce fond de l’Indian Trust Fund fut créé, fond aujourd’hui valant des centaines de milliers de milliards de dollars
Les criminels corporatistes comme ceux de l’oléoduc Northern Gateway oilsands, du BC Treaty Process et des sables bitumeux sont appelés “ceux que changent la donne”. Nous allons faire les changements qui s’imposent. Ils ne possèdent rien. C’est comme jouer au poker avec quelqu’un qui n‘a pas d’argent. L’ordre naturel prévaudra. Cette génération est en train de tout ramener à son point de départ. Nos ancêtres brutalisés et assassinés sont fiers de voir que nous ne les avons pas oubliés. Nous avions promis à nos ancêtres que les envahisseurs n’échapperont pas à leur punition pour génocide.

Les juges ont décidé que le Canada peut empiéter sur nos droits de rétablir l’équilibre des intérêts de tout le Canada, chose qu’ils n’ont jamais fait pour nous ! Le voleur, le poseur de cloture et les acheteurs n’ont rien à dire. Ils devraient être jetés en prison pour leur brutalité. Les criminels essaient encore de faire les règles du jeu. Seuls nous, les propriétaires et légataires de la terre pouvons le faire !

En 1864, le Canada a donné notre argent pour construire le chemin de fer à travers notre terre. Notre résistance a mené à la rebellion de Riel et autres guerillas. Riel a été pendu et des centaines d’indigènes furent mis en prison ; 7000 ouvriers esclaves furent importés de Chine pour construire rapidement le chemin de fer tandis que des soldats lourdement armés les protégeaient !

Chaque entreprise doit maintenant suivre la loi de la terre, la loi de la Grande Paix ou il y aura des troubles insurrectionnels.
Le premier ministre dit que l’oléoduc se fera. Mr Harper, nous ferons tout ce qui doit être fait, en utilisant tous les moyens possibles, pour que cela ne se produise pas !

Nous sommes les seuls souverains de l’Île de la Grande Tortue. Vous devez vivre en paix en accord avec le Wampum Deux Rangées et la grande loi de la paix, payez ce que vous devez et dissolvez toutes vos entreprises immédiatement. Vous avez notre consentement pour repartir avec ce que vous aviez en arrivant (NdT: c’est à dire … rien !)

Comme le chante si bien ZZ Top: “I gotta make a decision to avoid a collision”. Z.Z. Top.

SCC staggering implications for energy corporations.

Résistance politique: Comment le traité originel de Wampum Deux Rangées rassemble autochtones et colons sur le problème de la fracturation hydraulique…

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Un très bon exemple du comment des peuples aux cultures différentes peuvent vivre côte à côte fraternellement: Le système du traité Wampum à Deux Rangées. Un tel système peut s’appliquer avec variante partout. Ceci correspond en fait à l’avenir multiculturel d’une humanité réconciliée et unifiée…

— Résistance 71 —

 

Le traité wampum deux rangées unifie l’opposition à la fracturation hydraulique dans l’état de New York

 

Emily Bishop

 

6 Novembre 2013

 

url de l’article original:

http://tworowtimes.com/news/regional/two-row-wampum-unites-nys-opposition-to-fracking/

 

~ Traduit de langlais par Résistance 71 ~

 

 

Dès 2007, la nation iroquoise Onondaga commença à vraiment comprendre les répercussions qu’aurait le fracturage hydraulique pour l’exploitation du gaz de schiste et prévint ses alliés à propos des risques de cette industrie.

En 2009, l’Haudenosaunee (Confédération des 6 nations iroquoises) a publié une déclaration qui appelait l’état de New York à bannir les autorisations de gros volume d’opération de fracturation hydraulique et encourageait ses alliés à honorer leurs engagements quant à la protection des ressources communes.

Depuis lors, l’association New Yorkers Against Fracking (Les citoyens de l’état de New York contre la fracturation hydraulique) fut formée et elle consiste aujourd’hui en 250 organisations populaires. Le mouvement anti-fracturation est constitué d’un vaste réseau de citoyens très concernés qui travaillent avec les communautés locales afin de faire banir la fracturation dans leurs municipalités, impliquent le public dans le processus de réglementation environnemental et met la pression sur les élus afin qu’ils gardent l’état de New York sûr de toute pollution industrielle.

Le samedi 26 octobre 2013, les représentants Haudenosaunee, des membres de la communauté et des étudiants de l’université de Syracuse, SUNY Environmental Science and Forestry et SUNY Cortland, se sont réunis pour un panel de discussions au sujet de la perspective indigène concernant la fracturation hydraulique et le mouvement pour la bannir de l’état de New York. L’audience fut encouragée par le panel de non seulement apprendre plus au sujet de la vision du monde autochtone mais aussi de s’impliquer dans leurs propres communautés afin de faire bannir la fracturation hydraulique.

Le mercredi 30 octobre, plus de 300 personnes se rendirent à Albany, la ville capitale de l’état de New York pour une manifestation et donner des commentaires au départrement de l’environnement de l’état de New York dans la seule audition pour les nouvelles règlementations sur les sites d’exploitation de gaz naturel.

Il y eut deux réunions d’information publiques, une à Syracuse le 16 octobre et une autre qui précéda l’audition du 30 octobre. Durant ces réunions les militants anti-fracturation remplirent les salles alors que seulement quelques représentants de l’industrie étaient présents.

A l’audition d’Albany, Tamra Cook, membre de la nation Mohawk parla de la prophécie de la 7ème génération, citant celle-ci pour dire que “Les Onkwehonwe (les habitants de l’île de la grande tortue ou Amérique du nord) verraient le jour où les oiseaux tomberont du ciel, les poissons mourront dans les rivières et l’Homme grandirait honteux de la façon dont il a traité sa mère nourricière la Terre.”

La foule demeura calme et attentive, cherchant parfois de l’air au fur et à mesure du discours, surtout lorsqu’elle déclara: “après avoir vécu pendant 7 générations en contact étroit avec les Européens, les Onkwehonwe se soulèvraient pour demander leurs droits et que la guidance et la probité sur la Terre soient de nouveau respectées et restaurées.”

Depuis la percée du mouvement autochtone Idle No More et l’extension de la campagne pour le renouvellement du traité Wampum à Deux Rangées, l’extraction minière, particulièrement celle des sables bitumeux et sa technique inhérente de fracturation hydraulique ont été des problèmes dominants auxquels se sont particulièrement intéressés les avocats d’un meilleur environnement au travers de ce qui est maintenant connu sous les noms d’Etats-Unis d’Amérique et de Canada. (NdT: Rappelons tout de même ici que le Mexique fait partie de l’Amérique du Nord et de l’île de la grande tortue et que les mouvements environnementalistes et souverainistes autochtones mexicains sont très actifs: Yaquis, Mayas, du nord au sud du Mexique, incluant bien sûr les mouvements autochtones zapatiste du Chiapas et d’Oaxaca…)

Les deux gouvernements de ces pays ont échoué dans leur adresse et consultation avec les peuples autochtones au sujet de l’extraction des ressources naturelles à travers tout le territoire Haudenosaunee et les autres territoires indigènes de l’île de la tortue.

L’échec de ces gouvernements à traiter les nations Haudenosaunee comme des nations souveraines est une violation de la déclaration et de la charte des droits des peuples indigènes de l’ONU et des traités variés que les gouvernements canadiens et américains sont tenus de respecter.

L’association “Les Voisins de la Nation Onondaga” a travaillé solidairement avec la nation Onondaga depuis plus de 10 ans pour soutenir ses initiatives et éduquer les gens du centre de l’état de New York.

La campagne de renouvellement du traité Wampum à Deux Rangées est une extension de ce travail, conclut une campagne d’une année pour éduquer les citoyens du Nord-Est au sujet du traité et des accords du Wampum à Deux Rangées ainsi que l’action légale pour le territoire engagée par la nation Onondaga, que la cour suprême des Etats-Unis a récemment refusé de considérer.

La campagne de renouvellement du traité Wampum à Deux Rangées appelle les citoyens de l’état de New York à devenir de bons alliés en apprenant l’histoire réelle et juste des relations entre les colons et les peuples Haudenosaunee et à se référer et à accepter les termes du traité Wampum à deux rangées, qui enseigne à vivre côte à côte sans interférences entre Onkwehonwe et colons dans la paix, le respect mutuel et l’amitié jusqu’à la fin des temps. Le Wampum Deux Rangées est interprété comme un moyen de bâtir l’unité tout en assurant que la terre ne sera pas endommagée par des infâmies comme la fracturation hydraulique.

En territoire Onondaga, l’alliance entre la nation Onondaga et les citoyens de l’état de New York s’est développée par une longue histoire de fraternité. Historiquement, des suffragettes comme Matilda Joslyn Gage et Susan B. Anthony bâtirent une amitié avec les femmes Haudenosaunee qui informèrent le mouvement des droits de la Femme.

Ces récentes années, la nation Onondaga a travaillé sans relâche avec les résidents de la partie sud de Syracuse afin de remplacer leurs plans de renouvellement des stations d’épuration au moyen d’une infrastructure plus verte et plus en accord avec l’environnement.

Comme résultat du travail acharné de l’association “Neighbors of the Onondags Nation” / “Voisins de la Nation Onondaga”, de la campagne de renouvellement du traité Wampum Deux Rangées et d’Idle No More, les non-autochtones deviennent de plus en plus éduqués sur la façon de voir les choses des Onkwehonwe. Des alliés agissent à l’appel à la reconnaissance de notre responsabilité collective de prendre soin de la terre nourricière en territoire Haudenosaunee et au-delà.

Joanne Cipolla-Dennis, une résidente de Dryden, une ville qui est maintenant attaquée en justice par Norse Energy pour avoir banni la fracturation hydraulique, a réaffirmé que bannir la fracturation et travailler avec nos communautés est essentiel, mais que surtout “la perspective autochtone qui veut que prendre soin de la terre que nous utilisons n’est en fait qu’un emprunt que nous faisons aux générations futures est une inspiration qui maintient notre cohésion dans la lutte.

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Emily Bishop est de Syracuse, état de NY et travaille comme organisatrice régionale pour l’association New Yorkers contre la Fracturation. Elle est aussi un membre du comité directeur de la campagne de renouvellement du traité Wampum à Deux Rangées. N’hésitez pas à la contacter (en anglais !) à: Emily@nyagainstfracking.org