Archive pour loi macron néolibéralisme fasciste

Résistance politique: Du réformisme syndical à la révolution sociale (sur une base d’un édito de la CNT-SO)

Posted in actualité, altermondialisme, autogestion, économie, colonialisme, crise mondiale, démocratie participative, militantisme alternatif, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, pédagogie libération, politique et lobbyisme, politique et social, politique française, résistance politique, Social & Retraite, société libertaire, syndicalisme et anarchisme, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , on 10 juillet 2017 by Résistance 71

Dans le contexte étatico-capitaliste de circonstance, ce que disent ci-dessous les compagnons de la CNT-SO est on ne peut plus juste, et leur action de terrain est hautement respectée, mais voilà… le piège tendu par l’oligarchie est celui de maintenir la lutte syndicale dans le réformisme, dans “l’aménagement” de la misère et de la précarité pour qu’elles deviennent plus “supportables”. Dans ce contexte précis, l’autogestion ne devient que l’autogestion de la même merde capitaliste, simplement laissé aux ouvriers et salariés. Beaucoup (trop) de compagnons tombent dans ce piège.

La seule solution est la révolution sociale, le tsunami qui emporte tout du monde obsolète étatique et capitaliste pour faire place à la société des sociétés, celle des associations libres  et des communes émancipées et confédérées, latente car fondement de l’organisation sociale humaine depuis quelques centaines de milliers d’années. Les compagnons des syndicats peuvent avoir une grande importance, celle de la coordination sur le terrain de la seule grève ayant un sens politique: la grève générale illimitée et expropriatrice !

Tout le reste n’est que réformisme béat et donc à terme… pisser dans un violon !

En bref: mettre un terme à  l’État, au capitalisme, au salariat, à l’économie de marché, à l’argent et au fétichisme de la marchandise en ayant présent à l’esprit en toute circonstance, que la solution n’est pas économique, mais politique. Mettre fin à la relation dominant/dominé, exploiteur/exploité n’est pas un acte économique, mais politique. Il faut abattre la pyramide du pouvoir, celle devenue exogène à la société, sortie de solution du peuple, pour l’y retourner, rediluer le pouvoir dans le(s) peuple(s). éliminer le rapport dominant/dominé, c’est faire en sorte que le pouvoir ne soit plus séparé du corps social, qu’il soit un et total avec le peuple, de là s’ensuivra une responsabilité croissante d’un mode de production qui ne sera plus basé sur l’argent, le profit, la spéculation et l’exploitation, mais sur la juste répartition en fonction des besoins et des capacités de chacun.

~ Résistance 71 ~

Édito : Macron : un gouvernement au service du fric et des patrons !

Confédération Nationale des Travailleurs-Solidarité Ouvrière

Bulletin été 2017

Source: http://www.cnt-so.org/Bulletin-de-la-CNT-Solidarite581

Pierre Gattaz, le patron du MEDEF peut être « sur un nuage », Macron veux passer en force, par ordonnances, d’ici septembre, sa nouvelle réforme du droit du travail qui viendra aggraver les logiques de la loi El Khomri et laminer toujours plus nos droits. D’autres attaques se profilent avec des mesures visant au démantèlement de la protection sociale solidaire et un nouveau coup d’austérité qui touchera durement les services publics et les fonctionnaires.

Les concertations prévues cet été sont bidons, le gouvernement déroule les mesures prévues dans le programme présidentiel de Macron et cherche même à aller plus loin. Les syndicats qui se prêtent à la mascarade du dialogue social avec le gouvernement ont tout faux. Plus que jamais, ce n’est pas de « partenaires sociaux » dont nous avons besoin mais de syndicats forts et combatifs pour nous défendre, gagner de nouveaux droits et porter collectivement le projet d’une autre société ! Tout est question de rapport de force, organisons-nous sans plus tarder !

Dans la bataille sociale à venir, il s’agit d’abord d’identifier et de comprendre les dangers, afin d’argumenter pour mobiliser sur nos lieux de travail et de vie. Avec ce quatre-pages d’analyse, la CNT – Solidarité Ouvrière essaye de forger un outil, au service de la lutte. Bonne lecture !

Macron : un gouvernement au service du fric et des patrons !

La loi El Khomri démultipliée

Plafonnement des indemnités prud’homales

Macron avait déjà introduit un barème indicatif suivant l’ancienneté dans l’entreprise avec sa loi de 2015. Il va plus loin en proposant un plancher et un plafond obligatoire pour les licenciements abusifs. Une nouvelle fois, ce sont les capacités de défense juridiques des salarié.e.s qui sont mises à mal : cette mesure favorisera les licenciements en faisant baisser le montant des réparations financières.

Liberté de négociation locale quasi totale

La loi El Khomri avait déjà inversé la hiérarchie des normes (primauté de la loi sur l’accord de branche puis d’entreprise) mais uniquement sur le temps de travail. Cette fois-ci tout sera directement négociable dans l’entreprise, au-delà du socle minimal du Code du travail. La portée des accords de branches, au nombre considérablement réduit (de 50 à 100 au lieu de 700 environ actuellement), serait limitée aux minimas salariaux et à l’égalité professionnelle. Avec le chantage permanent au licenciement, une faible syndicalisation particulièrement dans les TPE et PME, le rapport de force sera extrêmement défavorable aux salarié.e.s et nos droits tirés vers le bas !

Le référendum d’entreprise initié par les patrons

Avec la loi El Khomri, un accord d’entreprise devait être validé par des syndicats représentant au moins 50 % des salarié.e.s ou par une consultation directe des salarié.e.s basé sur un accord minoritaire (30%). Désormais l’employeur pourra lui même convoquer ces « référendums » et disposera d’un moyen de pression supplémentaire. Loin d’un dialogue social apaisé vanté par les macronistes, nous savons bien que la réalité du terrain dans les entreprises, c’est la guerre totale des patrons contre les syndicats qui refusent la collaboration et une pression continuelle sur les salarié.e.s.

Fusion des institutions représentatives des personnels (IRP)

Toutes les entreprises pourront désormais fusionner leurs IRP (délégué.e.s du personnel, CE, CHSCT) en une délégation unique (DUP). Cette fusion vise a réduire le nombre de représentant.e.s donc de salarié.e.s protégé.e.s. Les militant.e.s seront submergé.e.s par les tâches de chaque mandat et auront moins de temps pour l’action syndicale.

Le démantèlement de la protection sociale solidaire

Baisse des cotisations sociales pour les entreprises et indépendants

Nous allons avoir encore droit aux même recettes libérales avec des exonérations massives de cotisations sociales pour les indépendants et les entreprises (baisse de 6% et objectif zéro cotisation pour un salarié au SMIC soit une baisse de 10 %). L’objectif est clairement affiché : « rendre le travail moins cher pour les employeurs », en baissant nos salaires. Rappelons-le, les cotisations sociales ne sont pas des « charges » mais une partie intégrante de nos salaires, socialisés pour nous protéger des aléas de la vie. Les réduire, c’est réduire les salaires (voir le zoom en page 4) !

Basculement du financement de la protection sociale vers l’impôt

Les cotisations sociales maladie et chômage vont être supprimées pour les salarié.e.s et remplacées par une hausse de la CSG. On touche au cœur même de la sécurité sociale , en s’éloignant toujours plus d’un système de répartition solidaire entre salariés pour poursuivre son étatisation. En prélude à sa privatisation ? Dans ce cadre, la hausse des salaires nets, si elle est réelle, est un attrape-nigaud ! Si on assèche les sources de financement de la protection sociale, il faudra bien compenser le manque (le fameux trou !) soit par une baisse des services, des hausses d’impôts ou la privatisation de pans entiers de la protection sociale.

Répression des chômeurs.euses

La possibilité de toucher des allocations après une démission cache un flicage accru des chômeurs.euses avec un renforcement des sanctions (suspension des allocations après deux refus d’offre d’emploi « décent »). Il n’est pas certain que nous ayons la même définition d’un « emploi décent » que Pôle Emploi, là encore il s’agit de faire pression pour tirer nos conditions de travail et nos droits vers le bas.

Retraite à points

La réforme envisagée reste encore floue. Il s’agirait d’évoluer vers un système unique public/privé dit de « comptes notionnels » où chacun alimentera un capital individuel virtuel, revalorisé chaque année selon la croissance des salaires. Le total des droits accumulés serait converti au moment de la retraite en une pension, à l’aide d’un coefficient de conversion fonction de l’âge de départ, de l’année de naissance ou encore de l’espérance de vie de chaque génération. Au regard des conditions spécifiques de carrière, des règles de cotisations actuellement très différentes, notamment entre public et privé, il y a fort à parier que cette réforme fera de nombreux perdants. La possibilité de modifier régulièrement le coefficient de conversion fait aussi peser une lourde incertitude sur le montant réel des pensions à l’arrivée. Ce système incitera globalement à travailler plus vieux puisque plus l’âge de départ sera élevé plus la pension sera importante. De même, pour une espérance de vie supposée plus longue pour une génération, il faudra choisir entre partir plus tard ou avoir une pension moindre. Sauf que le choix sera fait individuellement et non plus en reculant clairement un âge de départ commun à tous, encore un tour de passe-passe macroniste pour rendre indolore une régression !

Casse des services publics et austérité pour financer les riches

Les dépenses publiques sabrées

Macron, c’est la poursuite de l’austérité avec un objectif annoncé de réduction des « dépenses publiques » à 50 % du PIB qui est chiffrée à 60 milliards sur 5 ans mais qui pourrait être bien supérieure (jusqu’à 170 milliards selon certains économistes). Derrière ces chiffres, c’est inévitablement une diminution de la qualité des services publics pour les usager.e.s et une dégradation des conditions de travail pour les fonctionnaires.

120 000 suppressions de postes et des droits amputés

Première conséquence de ces « économies », la suppression programmée de 120 000 postes dans la fonction publique (50 000 pour l’État et 70 000 pour la territoriale). Cela sera un nouveau coup dur pour des services publics déjà très fragilisés par les suppressions massives de la dernière décennie. Le poids sera important pour les collectivités locales qui devront faire avec moins d’agents alors que de nombreuses compétences leur ont été déléguées ces dernières années. Pour compenser, il est bien sûr envisagé de s’attaquer aux statuts (recrutement hors statuts, recours aux contractuels et/ou au privé).

Des sacrifices à sens unique

Le but de cette politique austéritaire est clairement affiché : financer les plus riches et les entreprises. En plus des réductions de cotisations, les entreprises vont bénéficier d’avantages fiscaux : notamment un taux d’imposition des sociétés abaissé à 25%. Macron projette de faire baisser la fiscalité sur les revenus fonciers et les dividendes ou encore de supprimer l’ISF pour le remplacer par un impôt sur la seule fortune immobilière, facilement contournable.

ZOOM : Le salaire socialisé, c’est quoi ?

Un employeur.e fait deux versements, l’un au salarié.e qu’il emploie, le salaire direct, composante individuelle ou salaire net au bas de la feuille de paye, l’autre aux caisses de Sécurité Sociale (chômage, maladie, retraite, etc.) sous forme de cotisations sociales proportionnelles au salaire direct : c’est la composante collective, le salaire indirect ou salaire socialisé.

La cotisation sociale fait donc partie intégrante du salaire. Réduire la cotisation sociale, sous prétexte de soulager les « charges » de l’entreprise, c’est réduire le salaire ! Elle n’est pas un prélèvement ou une charge, ni un impôt, ni une taxe, ni une épargne, ni une assurance mais du salaire ! Salaire lui-même défini en référence à un barème, un tarif négocié au sein des conventions collectives, basé sur une grille de classification et non pas sur les résultats de l’entreprise.

Cette cotisation sociale est répartie entre la part du salarié.e et la part dite patronale. Versée aux caisses, elle est immédiatement transformée en prestations sociales (elle transite en flux direct). Elle établit clairement le fait qu’à chaque instant, c’est le travail productif qui crée la valeur finançant la protection sociale, dont les retraites. C’est donc le salaire socialisé qui, en France, finance la protection sociale.

Le salaire socialisé permet la reconnaissance sociale de toutes les situations des travailleurs.euses et de prendre en compte les aléas de la vie. Qu’ils soient actifs.ves, précaires, chômeurs.euses, retraité.e.s, les salarié.e.s sont reconnus en tant que travailleurs.euses : le/la chômeur.euse indemnisé comme un salarié.e demandeur.euse d’emploi, le.la retraité.e, comme un salarié.e pensionné.e.

Cet aspect est fondamental car il pose comme principes :

  • la solidarité entre les travailleurs.euses
  • il confisque aux représentant.e.s de l’État la gestion d’une partie des revenus des travailleurs.euses : le salaire socialisé. L’État intervient par l’impôt dans une logique d’assistanat, d’aide aux plus pauvres. Grâce à la cotisation, il n’y a pas de « pauvres » mais des « salarié.e.s inactifs.ves », dont le revenu est maintenu.
  • La cotisation est une arme économique au service des travailleurs.euses. Elle permet de financer les retraites, les allocations familiales, les remboursements des frais médicaux de millions de salarié.e.s. Elle est indexée sur le salaire net, et suit donc son évolution.

En tant que révolutionnaires, nous ne nous contenterons pas de maintenir le statu-quo de comptes «  équilibrés » de la Sécu. Les richesses produites dans les entreprises sont le fruit de l’activité des travailleurs.euses, elles doivent donc leur revenir !

Ensemble revendiquons !

  • Refus des nouvelles mesures Macron
  • Abolition des lois Macron de 2015, El Khomry de 2016
  • Retour sur l’ensemble des contre-réformes depuis 1993 sur les retraites et la sécu, gestion directe des caisses par les travailleurs-euses
  • Au delà, il impératif demain de :
  • Travailler moins  : 30h hebdomadaires sans baisse des salaires,
  • Travailler tous : répartir la charge de travail pour faire cesser la précarité et le chômage,
  • Travailler autrement : autogestion et contrôle ouvrier sur les entreprises

Résistance politique: En bon larbin mis aux affaires, Macron… larbine

Posted in actualité, colonialisme, France et colonialisme, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, média et propagande, militantisme alternatif, N.O.M, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, politique et social, politique française, résistance politique with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , on 15 Mai 2017 by Résistance 71

Macron suspend in candidat à la députation à la suite de pressions du lobby israélien

Al Manar

15 mai 2017

url de l’article en français:

http://french.almanar.com.lb/400068

Le lobby israélien de France semble détenir un veto sur qui peut se présenter à la députation sous l’étiquette du parti du nouveau président Emmanuel Macron.

Les médias français ont rapporté vendredi que le mouvement En Marche ! de Macron avait suspendu un de ses candidats aux élections législatives de juin.

Cela s’est passé après que des associations du lobby israélien français, la LICRA et le CRIF, aient exigé que ce candidat, le producteur de télévision Christian Gérin, soit suspendu pour avoir fait ce qu’elles ont prétendu être des tweets antisémites et avoir soutenu le mouvement boycott, désinvestissement et sanctions (BDS).

L’un des tweets de Gérin exprimait son soutien à BDS.

Un autre de février dernier réclamait la « séparation du CRIF et de l’Etat ».

Le CRIF est une organisation communautaire ainsi qu’un groupe essentiel du lobby israélien. Le tweet de Gérin faisait référence au gala annuel du CRIF de ce soir là.

« C’est antisémite parce que, derrière l’appellation ‘CRIF’, c’est ‘Juifs’ qui est sous-entendu », a dit au journal Le Parisien Francis Kalifat, président du CRIF.

Mais personne ne nie que le CRIF fonctionne en France tout comme l’AIPAC aux Etats Unis – comme le principal lobby pro-Israël et ses buts.

En tant qu’un des principaux journaux, Le Figaro notait en février que le dîner annuel du CRIF avait augmenté son importance ces dernières années dans la politique française et que, cette année, s’y étaient rendus plusieurs candidats à l’élection présidentielle française, y compris le vainqueur.

La critique du rôle exceptionnel que le CRIF a endossé dans la politique française a été exprimée par des personnalités importantes.

« Le CRIF ne représente plus personne et il ne fonctionne pas de façon démocratique », a dit au Figaro Philippe Karsenty, député maire de Neuilly-sur-Seine et personnage bien connu de la communauté juive.

« Le CRIF a cessé de représenter les Juifs face aux politiques et est devenu le représentant des politiques face aux Juifs. » (Karsenty est connu pour avoir perfidement prétendu que la télévision française avait mis en scène la séquence vidéo en 2000 de la mort du petit Palestinien Muhammad al-Durra.)

L’écrivain Alain Finikelfraut a comparé le CRIF à un tribunal où « les membres du gouvernement français paraissent devant un procureur communautaire ».

En 2012, François Bayrou, centriste bien connu et ancien candidat à la présidence qui, cette année, a soutenu Macron, a refusé une invitation au dîner du CRIF.

« J’y ai beaucoup réfléchi pendant des années et je suis arrivé à la conclusion que je ne participerais plus à ces rassemblements communautaires », a expliqué Bayrou. « Je pense que la France est une, que ses citoyens sont d’abord et avant tout des citoyens avant d’être Juifs, catholiques, musulmans, agnostiques ou athées. »

Bayrou exprimait une version standard du sécularisme, ou laïcité, de la république française.

L’AIPAC français

Fondamentalement, l’un des rôles les plus forts du CRIF – comme en a souvent fait état The Electronic Intifada – a été d’être le principal avocat à plaider contre le mouvement pour les droits des Palestiniens.

Le président sortant François Hollande et son ancien premier ministre Manuel Valls ont utilisé leurs apparitions au CRIF pour exprimer leur ferme soutien à « Israël » et pour attaquer BDS.

L’année dernière à la tribune du CRIF, Valls a promis une répression accrue contre les militants BDS.

(Dans un tweet de 2013 dénoncé par la LICRA, Gérin a qualifié Valls de « viscéralement sioniste, raciste et islamophobe »)

En 2015, Hollande a utilisé son discours pour salir les critiques d’ « Israël » et de son idéologie sioniste, les qualifiant d’antisémites.

Dans son dernier discours au CRIF en tant que président, Hollande s’est vanté du fait que « la France a combattu sans faiblir le mouvement BDS ».

Il a aussi prétendu – en se fondant sur son interprétation d’une décision de justice actuellement contestée devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme – que la France est le seul pays à avoir proscrit le boycott des produits israéliens.

D’autres candidats visés

Selon Le Parisien, le CRIF et la LICRA s’attachent maintenant à un autre Macroniste candidat à la députation qu’ils accusent de soutenir BDS.

Dans un tweet maintenant détruit, William Tchamaha mettait un lien vers un reportage sur la critique par l’ONU d’une nouvelle loi israélienne pour faciliter le vol de la terre palestinienne.

Tchamaha, conseiller pédagogique en lycée, a aussi affirmé qu’ « Israël » était un « Etat hors-la-loi qui méprise le droit international » et a aussi exhorté au boycott des produits israéliens.

On dit que le CRIF mène une enquête sur les opinions d’autres candidats du parti de Macron et promet d’être « vigilant ».

Le message clair que le lobby israélien français envoie aux novices en politique du mouvement du nouveau président est que toute critique d’ « Israël » devra se payer.

Quant à Macron, il a déjà condamné avec force BDS et a promis de poursuivre la politique de Hollande de répression contre le mouvement de solidarité avec la Palestine.

Le nouveau président a peut-être promis aux électeurs français une rupture avec l’ancienne façon de traiter les affaires, mais lorsqu’il s’agit de traiter les impératifs d’ « Israël » et de son lobby, plus ça change, plus c’est la même chose.

Barnum et fumisterie électorale franchouillarde: Macron pur produit de la NED, des think tanks yankees et employé par Rothschild…

Posted in actualité, économie, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, média et propagande, militantisme alternatif, N.O.M, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, politique et lobbyisme, politique et social, politique française, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , on 12 mars 2017 by Résistance 71

… ou le degré zéro du larbinisme de conflit d’intérêt, du crétinisme et de la manipulation oligarchique. Voter pour ce pitre ou tout autre guignol de ce paysage politique obsolète n’est plus seulement de l’irresponsabilité, mais de la complicité de crimes passés, présents et à venir !

Boycott du vote ! Boycott des institutions ! Union politique dans les associations libres !

Il n’y a pas de solutions au sein du système !

~ Résistance 71 ~

 

Macron est-il un instrument de la CIA ?

CETTE QUESTION SERA-T-ELLE AU CENTRE 
DE LA PROCHAINE REVELATION DE JULIAN ASSANGE ?

 

Networkpointzero

 

11 mars 2017

 

url de l’article en français:

http://www.comite-valmy.org/spip.php?article8355

 

Avertissement : Cette publication est longue. Ne ratez pas sa lecture car elle vous explique comment Macron a pu arriver, en une dizaine d’années, dans les plus hautes sphères de la République, comment sa stratégie politique d’alliance gauche-droite et son programme économique néolibéral ont été décidés ailleurs qu’en France. Cet article est le fruit de recherches et d’analyses. Il fait référence à des travaux universitaires dont vous trouverez les indications en bas de page . Il est quasiment impossible d’écrire aujourd’hui sur la CIA sans se faire traiter de complotiste. Cela arrange beaucoup de gens et particulièrement ceux qui sont visés. Cet article n’est en aucun cas complotiste ou confusioniste. Tout est vérifiable, point par point, y compris la mise en synergie des éléments. Bonne lecture.

Propos liminaires

Quand on parle d’ingérence russe dans la campagne électorale française et qu’elle vise particulièrement Emmanuel Macron, on peut faire le postulat (pour les grincheux, ce n’est qu’un postulat !) que les cyber attaques russes sont une réalité. Dès lors, il faut se poser la question de savoir pourquoi la Russie s’intéresse à un personnage qui vient d’arriver sous les projecteurs dans le paysage politique français. Les russes sauraient ils qui est Macron depuis longtemps ? Ont-ils suivi son ascension ?

Le questionnement est renforcé quand au début du mois de février 2017, Julian Assange, le patron de WikiLeaks confie au quotidien russe Izvestia : “ Nous possédons des informations intéressantes concernant l’un des candidats à la présidence française, Emmanuel Macron. Les données proviennent de la correspondance privée de l’ex secrétaire d’État américain, Hillary Clinton”. Et comme si Assange tenait à nous donner des indices, quelques jours plus tard, il nous informe qu’en 2012 la CIA avait demandé à la NSA (centrale d’écoute et de tri du renseignement) de suivre de près la campagne présidentielle française et ses différents protagonistes.

Assange veut il nous faire comprendre que Macron a été ciblé en 2012 par la CIA comme un candidat à promouvoir et à soutenir pour les élections présidentielles de 2017 ?

Peut – être. Dans ce cas on comprend mieux l’inquiétude des Russes qui le considèrent alors comme un agent de l’influence américaine en Europe. Mais cette hypothèse est elle plausible ? En cherchant un peu, on trouve, quand même, des éléments troublants dans le parcours de Macron.

Il n’échappe à personne que la campagne de Macron est habitée par deux objectifs : tout faire pour créer un pôle social libéral par une l’alliance droite–gauche et rester dans un schéma de la mondialisation de l’Économie. Comme beaucoup, vous croyez que ces idées sortent de la tête de ce brillant énarque ? Eh bien vous vous trompez ! La stratégie de Macron est dans la droite ligne de celle définie par les États Unis et la CIA dans les années 80 s’agissant de ce que doit être la démocratie et l’économie dans le monde.

Des hauts fonctionnaires, des chefs d’entreprise, des banquiers, relais d’influence de la stratégie américaine en France, ont choisi Macron et l’ont façonné pour qu’il entre exactement dans ce schéma. Vous ne le croyez pas ? Ce sont des élucubrations, des supputations, des délires ? Lisez bien ce qui est écrit, c’est surprenant !

L’histoire incroyable de MACRON,
le nouveau messie français.

Le contexte

Le National Endowment for Democracy (NED) (en français, Fondation nationale pour la démocratie) est une fondation privée à but non lucratif des Etats Unis, fondée en 1983 conjointement par les républicains et les démocrates (ça ne vous dit rien cette alliance gauche-droite ?), bien que son orientation générale soit celle du mouvement néoconservateur. Son objectif déclaré est le renforcement et le progrès des institutions démocratiques à travers le monde. En fait, et vous l’aurez deviné, il s’agit d’un instrument de l’hégémonie américaine. La NED finance de nombreux think tanks dans la monde. Ce sont les chambres de commerce américaines et les multinationales (Chevron, Coca Cola, Goldman Sachs, Google, Microsoft etc.) qui abondent son budget. Et comme une évidence cet organisme a été créé spécialement pour servir de substitut à la CIA, car c’est la centrale qui s’occupait de cette stratégie auparavant.Rassurez vous, elle n’est pas loin. Parmi ses membres on y croise, des élus du Congrès, des patrons de multinationales, des lobbyistes, mais aussi des membres de la CIA.

L’action de la NED dans le monde va avoir pour effet la promotion de l’alliance droite-gauche dans le domaine de la production des élites « démocratiques ». Après 1989, cette politique s’impose dans les institutions de promotion de la démocratie en Europe. Elle s’inspire de l’idée de créer une classe d’experts de la démocratie et de leaders politiques professionnels (vous avez bien lu ?) qui puissent réaliser la transformation des régimes totalitaires (par un autre… plus soft celui-là ?) et consolider le fonctionnement des nouvelles démocraties (l’Ukraine ?). Évidemment, l’action de la NED ne se limite pas à la transformation des régimes totalitaires, elle incite aussi à lutter contre« les populismes » (tiens, tiens,) et les extrêmes.

La mobilisation de cette organisation contre le « populisme » et les « extrêmes » a eu son illustration à l’occasion du référendum sur la Constitution Européenne.

En effet, en décembre 2005, l’Aspen Institute de Lyon, un think tank néoconservateur américain, a réuni plusieurs think tanks français et européens, de gauche comme de droite, inquiets des « non » français et néerlandais à la Constitution européenne. Ils ont, ensemble, reconnu la nécessité de mettre au point une stratégie commune de communication et d’éducation des cadres pour contrer la vague populiste en Europe.

Vous avez bien lu ? Le « NON » à la constitution européenne serait donc le fait d’une vague populiste !

Vous avez donc compris que les américains sélectionnent, forment et financent des individus afin de promouvoir une alliance « droite-gauche » contre les « populismes » et les extrêmes pour éviter que leurs desseins ne soient remis en cause par des « manants » qui s’attaqueraient au libéralisme et à la mondialisation de l’économie.

Bon. Maintenant que vous avez le contexte, il faut raconter l’histoire immédiate du jeune énarque, que des parrains bien intentionnés ont calibré, jour après jour, en« leader politique professionnel » au service de la cause néoconservatrice américaine.

Macron entre dans la cour des grands.

Brillant élève comme chacun le sait désormais (on nous bourre le crâne depuis quelques mois), Macron réussit au concours d’entrée à l’ENA en 2002. Durant sa scolarité, il doit effectuer un stage dans l’appareil de l’État. Il le fait au côté du Préfet de l’Oise. Ce dernier le convie à une réunion ayant pour objet l’établissement d’une zone commerciale.

Le patron concerné par cette réunion n’est autre que le richissime rocardien Henry Hermand qui a fait fortune dans la création de supermarché. Homme de réseaux et d’influence, compagnon de route du PS, il fait rapidement de Macron son fils spirituel. Cette rencontre va être déterminante pour l’avenir de Macron.

Un détail qui n’est pas anodin. C’est Hermand qui fait adopter par Macron l’expression « progressiste » (que vous avez entendu répéter ad vomitem durant le début de sa campagne) au détriment des notions de « social libéralisme » ou « social réformisme », dont Macron se réclamait dans les premiers temps. Ce changement sémantique est en fait un alignement de planètes destiné à mettre Macron sur la même orbite que les progressistes américains dont John Podesta, relation de Hermand, est le représentant au travers du Center for American Progress (CAP) le think tank « progressiste » qu’il préside. Rappelons que John Podesta a été conseiller spécial de Barak Obama et qu’en 2016, il a été chargé de la campagne d’Hillary Clinton.

Macron calibré au programme de la NED

1.Le formation politique : l’alliance gauche-droite de Jean-Pierre Jouyet

En 2004, à la sortie de l’ENA, Macron rejoint l’Inspection des Finances. L’un de ses chefs est Jean-Pierre Jouyet (proche de Sarkozy, de Fillon et de Hollande, rien que ça). Jouyet le prend sous sa protection. Pourquoi ? A-t-il déterminé à cet instant que ce sera lui le messie libéral de demain ? Il n’y a aucun doute. A l’inspection des finances Jouyet est une sorte de chasseur de tête. Les hommes l’inspirent plus que les idées, dit-on (ça promet). Il mise sur le jeune énarque.

Jouyet est aussi engagé dans l’Aspen Institut, l’un des plus influents cercles de réflexion “néo-cons” aux Etats Unis. Il présidera, jusqu’en 2013, la section française créée par Raymond Barre. Il en est aujourd’hui le président d’honneur. (Voir en infra, L’Aspen à propos du “non” à la constitution européenne).

Suivant à la lettre les préconisations de la NED s’agissant de la formation de « leaders politiques professionnels », Aspen France propose un cycle de programmes dit « Leaders Politiques d’Avenir ». Inutile de vous dire qui sont les intervenants et les sujets abordés (voir le site Aspen France) c’est édifiant ! Laurent WAUQUIEZ , Jérôme GUEDJ, Olivier FERRAND, Cécile DUFLOT, Najat VALLAUD-BELKACEM, Jean Vincent PLACE sont les membres le plus connus des promotions depuis 2006. On n’y trouve pas Macron. Mais lui il était en prise direct avec le président.

Pour être plus concret, Michael Bloomberg, ancien maire de New York et 8 ème fortune mondiale a rencontré Macron le jeudi 9 mars 2017 à son QG de campagne pour parler économie. Bloomberg au travers de « Bloomberg Philanthropies » travaille depuis de nombreuse années en partenariat avec l’Institut Aspen.

Dans la droite ligne de la stratégie de la NED, lors de l’élection présidentielles 2007 Jouyet et d’autres fondent le groupe « les Graques », composé d’anciens patrons et de hauts fonctionnaires qui appellent à une alliance gauche – droite entre Royal et Bayrou . Il y entraine Macron. L’objectif est d’appeler la gauche au réveil libéral européen puis prôner deux pôles, l’un conservateur, l’autre social libéral avec les verts et l’UDF. Partisan de l’économie de marché, ils ont saisi la percée de Bayrou pour construire avec lui le pôle social libéral. Bien évidemment leur stratégie est la prise de pouvoir de la gauche libérale au PS et, dans un second temps, le faire imploser. On y est.

  1. Le formation économique : la mondialisation de l’économie de Jacques Attali.

Cette même année, Jouyet va suggérer le nom de Macron à Jacques Attali pour être rapporteur de la Commission pour la libération de la croissance française dite « commission Attali ». Mise en place par Sarkozy, cette commission est le saint des saints de libéralisme européiste. Socialistes et libéraux s’y retrouvent (la plupart sont aujourd’hui des soutiens de Macron).

Quel est l’objectif de Jacques Attali ? Défenseur de la constitution et de l’établissement d’un état de droit mondial, condition pour lui de la démocratie et des droits de l’Homme (tu parles !), il pense en postulat que l’économie régulée par une institution de surveillance financière mondiale peut être une solution à la crise. Cette institution financière serait une première étape vers l’instauration d’une gouvernance démocratique mondiale dont l’Union Européenne peut devenir un laboratoire. Tout est dit. Emmanuel Macron a bien compris la leçon puisqu’il propose dans son programme en 2017 la création d’un ministre de l’Économie européen, d’un parlement économique européen et d’un budget européen.

C’est grâce à cette commission que Macron va développer ses réseaux. Il va notamment y rencontrer Serge Weinberg, homme d’affaire proche de Fabius. Weinberg est non seulement banquier, mais il est aussi membre de la “Trilatérale” dont les objectifs ont inspiré Attali.

Cette organisation privée a été créée en 1973 à l’initiative des principaux dirigeants du groupe Bliderberg et du Council Foreign Relations, parmi lesquels David Rockefeller, Henri Kissinger, Zbigniew Brzezinski. Son but est de promouvoir et construire une coopération politique et économique entre l’Europe occidentale, l’Amérique du Nord et l’Asie du Pacifique (trois zones clés du monde, pôles de la Triade. À l’instar du groupe Bilderberg, il s’agit d’un groupe partisan de la doctrine mondialiste, auquel certains attribuent, au moins en partie, l’orchestration de la mondialisation économique.

En 2008, Jacques Attali et Serge Weinberg présente Macron à François Henrot ami intime de Wienberg. Henrot est le bras droit de David de Rothschild à la banque d’affaires Rothschild.

Macron est recruté, il est maintenant à bonne école. François Henrot, son patron, est membre du conseil d’administration de la French-American Foundation.

Destinée à favoriser les liens entre la France et les Etats Unis, la French American Fondation est née en 1976, durant des heures d’antagonisme entre les deux nations. Elle a été baptisée lors d’un dîner aux Etats Unis entre le président Gerald Ford et Valéry Giscard d’Estaing. L’activité de cette fondation est centrée sur le programme Young Leaders dont la mission est de trouver les personnes qui feront l’opinion et qui seront les dirigeants de leurs sociétés respectives. Ils sont né en 1981, avec pour parrain l’influent économiste libéral franco-américain de Princeton, Ezra Suleiman. Le programme financé par des mécènes privés, s’étale sur deux ans, avec un séjour de quatre jours en France, un autre temps équivalent aux Etats Unis, toujours dans des villes différentes, toujours avec des intervenants de très haut niveau. Les Young Leaders français sont (liste non exhaustive) : Juppé, Pécresse, Kosciusko Morizet, Wauquiez, Bougrab, Hollande, Moscovici, Montebourg, Marisol Touraine, Najat Vallaut – Belkacem, Aquilino Morelle, Bruno Leroux, Olivier Ferrand, Laurent Joffrin (Nouvel Observateur), Denis Olivennes (Europe 1, Paris Match et du JDD), Matthieu Pigasse, Louis Dreyfus et Erik Izraelewicz (Le Monde).

Coté américain : Bill et Hillary Clinton….Macron sera promu, lui, en 2012.

L’ascension et l’apothéose.

Macron est mûr pour être propulsé dans les hautes sphères de la République. En 2012, sous l’impulsion de Jouyet, il devient secrétaire général adjoint de la présidence de la République auprès de François Hollande, puis ministre de l’Économie.

Hermand, Jouyet, Attali, Weinberg, Henrot, ces cinq personnages, chantres des objectifs de la NED et de la Trilatérale, membres de think tanks inféodés à la stratégie américaine ont fait Macron. Il aura fallu un peu plus de dix ans pour le porter à la candidature de la Présidence de la République.

Beau parcours, non ?

Le 16 avril 2014 Jean-Pierre Jouyet deviendra Secrétaire Générale de l’Élysée ce qui achèvera la prise de pouvoir de la NED au cœur de la République.

C’est un véritable coup d’État ! Soft, certes, mais un coup d’État !

MACRON a-t-il été ciblé par la CIA ?

Assange nous a appris qu’en 2012, la CIA a demandé à la NSA de suivre de près la campagne présidentielle française et ses différents protagonistes. WikiLeaks souligne que Macron est cité dans une e-mail d’Hillary Clinton, alors Secrétaire d’État, datant de 2012 où le personnage est décrit avec beaucoup de précision, mentionnant, notamment, qu’il était “un banquier en fusions et acquisitions” chez Rothschild à Paris, diplômé de l’ENA, ayant travaillé à l’Inspection Générale des finances et (pouvant) aussi devenir haut fonctionnaire au ministère de l’Économie”.

« Pouvant aussi devenir haut fonctionnaire au ministère de l’Economie » est ce que la chose a été bien traduite ? Ne serait ce pas plutôt « pouvant aussi devenir ministre de l’Économie » ?

Pourquoi cette précision ?

Chose troublante, en 2012, Macron avait été pressenti par Hollande pour en faire son Ministre du Budget dans le premier gouvernement, mais il n’avait pas retenu ce choix parce que Macron n’avait pas de mandat électif (étonnant quand on sait qu’il en fera son Ministre de l’Économie deux ans plus tard)…

 

Comment Hillary Clinton pouvait être au courant de ce choix éventuel ?

Au moment de la rédaction du mail, il est écrit que Macron est “banquier en fusions acquisitions chez Rothschild à Paris” C’était donc avant les élections présidentielles et législatives. Macron faisait partie du groupe dit de “La Rotonde” chargé d’alimenter le programme de Hollande, rassemblant des techniciens et les économistes Elie Cohen, Gilbert Cette et Jean Pisani Ferry ceux là même qui ont pondu le programme économique de Macron en 2017. Hollande ne peut pas avoir parlé de ses choix de postes ministériels en public. Car, il est classique d’attendre les résultats des législatives pour composer le futur gouvernement.Et au moment de l’envoie de l’e-mail, elles ne pouvaient pas avoir eu lieu.

Il fallait donc être sacrément au fait de ce qui se passait à haut niveau pour oser ce détail. Qui informe avec autant de précision Hillary Clinton ? La CIA via les interceptions de la NSA ou quelqu’un d’autre ?

Mais la question cardinale est de savoir pourquoi ce message porte sur Macron, alors que c’est un quasi inconnu à cette époque ? La CIA a-t-elle ciblé Macron ? Car enfin, cet e-mail n’est pas adressé à n’importe qui mais à Hillary Clinton alors Secrétaire d’Etat d’Obama. Pourquoi une personnalité de ce niveau, s’intéresse-t-elle à un soutier du staff de Hollande ?

En 2015, les documents obtenus par WikiLeaks et publiés par Libération et Médiapart révèlent que la NSA a, au moins de 2006 à mai 2012 (pourquoi mai 2012 ?) espionné Chirac, Sarkozy et Hollande. Ces documents étaient destinés à la CIA. Mais la NSA a affirmé que ces écoutes n’avaient jamais touché les chefs d’État mais leur entourage.

 

Macron a-t-il était placé sur écoute quand il était secrétaire général adjoint de l’Élysée ? Et si oui, les Etats Unis cherchaient ils à conforter leur choix du futur candidat à la Présidence ?

Y-a-t-il eu collusion entre les Etats Unis et certains milieux libéraux politico-économiques français quant à la candidature possible de Macron ?

A la vue de son parcours, la réponse est oui !

Une preuve ?

L’implosion en cours du PS pour favoriser une alliance droite gauche afin de contrer les « populismes », l’alliance avec Bayrou (après un salto arrière spectaculaire et suspect) et un programme néo libéral, progressiste et européiste soutenu par les milieux politico- financiers. Toute cette stratégie reposent sur les piliers idéologiques de la NED et de la Trilatérale.

On comprend mieux l’inquiétude des russes qui se retrouvent avec un scénario à l’Ukrainienne dans l’un des deux plus importants pays d’Europe.

Un président français choisi directement par les américains ? De Gaulle va se retourner dans sa tombe.

C’est peut-être ce scénario que nous révélera Assange dans les prochaines semaines.

Nota Bene : Ceux qui sont intéressés par cette publication trouveront une nombreuse documentation sur la toile. Mais attention aux sites complotistes ou confusionnistes ! Privilégiez les recherches universitaires !Voici les références des travaux qui ont permis d’écrire cet article :

  • Bulgarie Contre la dérive populiste, des « think tanks de gauche » La Vie des Idées numéro de mai/juin 2007 La Vie des Idées est rattachée à l’Institut du Monde Contemporain (Collège de France) et dirigée par Pierre Rosanvallon.
  • A propos de la NED, voir Ghilhot Nicolas, « Les professionnels de la démocratie : logiques savantes et logiques militantes dans le nouvel internationalisme américain », Actes de la recherche en sciences sociales, n° 139, Septembre 2001, pp. 53-65.

 

  • A propos de Jacques Attali son livre Demain, qui gouvernera le monde ?, Fayard, 2011.
  • A propos de Jean-Pierre Jouyet article dans Le nouvel Economiste – n°1385 – Du 26 avril au 2 mai 2007 –
  • A propos de tous les protagonistes y compris Macron divers articles de presse recoupés
  • A propos de WikiLeaks , Libération et Médiapart/ 2017
  • A propos de la Trilatérale http://www.monde-diplomatique.fr/2003/11/BOIRAL/10677

8 mars 2017

Source :networkpointzero

Fascisme néolibéral: La « loi Macron »… Un clou de plus dans le cercueil de la société…

Posted in actualité, altermondialisme, autogestion, économie, média et propagande, militantisme alternatif, N.O.M, néo-libéralisme et paupérisation, neoliberalisme et fascisme, politique et lobbyisme, politique et social, politique française, résistance politique, société libertaire, terrorisme d'état, Union Europeenne et nouvel ordre mondial with tags , , , , , , , , , , , , , , on 27 janvier 2015 by Résistance 71

La meilleure défense, c’est l’attaque !

 

Groupe Salvador-Ségui de la Fédération Anarchiste

 

25 janvier 2015

 

url de l’article original:

http://salvador-segui.blogspot.fr/2015/01/la-meilleure-defense-cest-lattaque.html

 

Aujourd’hui, nous sommes une fois de plus dans la rue pour exprimer notre révolte face à la politique de casse sociale menée tous azimuts par l’État. Comme toujours, nous – salariés, précaires et chômeurs – serons les premiers touchés par cette « loi Macron » discutée à partir d’aujourd’hui à l’Assemblée. Une loi proposée par un ministre prétendu socialiste, qui entérine la libéralisation galopante de l’économie via la casse du Code du travail. Le tout en avançant main dans la main avec un patronat qui, depuis l’arrivée d’Hollande au pouvoir, n’a de cesse de recevoir des cadeaux fiscaux (plus de 40 milliards d’euros à l’heure actuelle). Petit zoom sur ce que nous prépare cette loi scélérate censée réformer l’économie :

Travailler le dimanche

Le projet de « loi Macron » prévoit l’ouverture des commerces le dimanche jusqu’à douze fois par an. Sur le papier, ce travail dominical devra reposer sur le volontariat. Mais nous ne sommes pas dupes : les patrons savent très bien user de la pression pour que leurs employés fassent leurs quatre volontés, et, quand on est seul et dans le besoin, il est parfois difficile de dire non. En outre, la loi prévoit une déréglementation des compassassions financières généralement accordées pour tout travail réalisé le dimanche et la nuit. L’ambition affichée ici par cette nouvelle loi est claire : faire du dimanche un jour travaillé comme les autres.

Sécuriser la délinquance patronale

Le délit d’entrave à l’exercice du droit syndical, actuellement puni d’un an d’emprisonnement et d’une amende de 3 750 euros, ne sera plus passible que d’une « sanction financière ». Il s’agit ici d’une tentative, à peine cachée, de casser l’exercice du syndicalisme en France en permettant à la délinquance patronale de s’exprimer plus facilement, sans s’exposer à de gros risques judiciaires.

Casser la justice du travail 

Actuellement, les prud’hommes sont les seules instances qui permettent au salarié, lors d’un litige professionnel, d’avoir une représentation syndicale pour se défendre face au patronat. En transférant les affaires de droit du travail à une juridiction professionnelle, la loi Macron entend retirer au salarié son droit à une défense syndicale et protège ainsi, une fois encore, la délinquance patronale. L’État veut court-circuiter le droit du travail et revenir sur deux cents ans de lutte syndicale !

Nous nous sommes battus pour obtenir des acquis sociaux et, aujourd’hui, nous nous battons pour les conserver ! Cette casse sociale généralisée – sans commune mesure depuis dix ans – orchestrée par un gouvernement socialiste devrait enfin nous faire comprendre qu’il n’y a rien à attendre de l’État. Pour que la balance penche de notre côté dans la lutte des classes en cours, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes. Pour contrecarrer leurs ambitions antisociales, seules nos luttes, organisées sur des bases autonomes, loin des univers fétides des partis politiques avides de récupération, nous donneront satisfaction. Et pour sortir de la boucle sans fin des ripostes, anticipons notre avenir en organisant l’offensive. Les quelques acquis qui nous restent sont insuffisants, il ne suffit plus de défendre, il faut désormais attaquer. Et sévèrement.