Archive pour février, 2011

Résistance politique: L’ennemi a un nom

Posted in actualité, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, neoliberalisme et fascisme, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , on 28 février 2011 by Résistance 71

Le mot qu’on n’ose prononcer derriere la révolte arabe

par John Pilger le 25 Février 2011

 

— Traduit de l’anglais par Résistance 71 —

 

Peu apres l’invasion de l’Irak en 2003, j’ai interviewé Ray McGovern, un des officiers d’un groupe d’élite de la CIA qui préparait les briefing quotidiens de renseignement du président des Etats-Unis et qui était au sommet du monolithe de la “sécurité nationale” qu’est la puissance américaine; il est parti en retraite couvert d’éloges présidentiels.

Au soir de l’invasion, lui-même et 45 autres officiers expérimentés de la CIA et d’autres agences de renseignement, écrivirent au président George W. Bush que les “tambours de la guerre” ont résonné sur des informations qui n’étaient que des mensonges. “C’était du pipeau a 95%” m’avait dit a l’époque McGovern. “Comment ont-ils pu s’en sortir avec ces mensonges ?.. La presse a permis aux ‘fous’ de s’en sortir.” “Qui sont ces ‘fous’ ?… Les gens gérant l’administration Bush ont des croyances tres similaires a celles exprimées dans Mein Kampf… Ceux-ci sont les mêmes personnes dont la haute hiérarchie référait comme “les fous”.” Je dit alors: “Norman Mailer a écrit qu’il pensait que l’Amérique était entrée en phase pré-fasciste. Qu’en pensez-vous ?” “J’espere qu’il a raison, car beaucoup pensent que nous sommes déja en mode fasciste.”

Le 22 Janvier, Ray McGovern m’envoya un courrier électronique pour me dire son dégoût a propos du barbarisme de l’administration Obama concernant le traitement aloué au lanceur d’alerte Bradley Manning et ses poursuites du fondateur de Wikileaks Julian Assange. “A l’époque ou George (Bush) et Tony (Blair) déciderent qu’il pourrait être marrant d’attaquer l’Irak”, écrivit-il, “J’ai dit quelque chose du style que le fascisme était en marche ici. Je dois admettre que je ne pensais pas que cela irai aussi mal si vite.”

Le 16 Février, la secrétaire d’état Hillary Clinton a donné un discours a l’université Georges Washington dans lequel elle condamnait les gouvernements qui arrêtaient les manifestants et réprimaient la libre expression. Elle loua la puissance libératrice de l’internet tout en omettant de mentionner que son gouvernement prévoyait de fermer les parties de l’internet qui encourageaient la dissidence et de dire la vérité. Ce fut un discours d’une hypocrisie spectaculaire, Ray McGovern était dans l’assistance. Ecoeuré et furieux, il se leva de sa chaise et en silence tourna le dos a Clinton. Il fut immédiatement interpellé et arrêté par la police et des gardes-chiourmes de la sécurité qui le mirent a terre, le trainerent a l’extérieur, le jetterent en prison, sanguinolent.

Il m’a envoyé les photos de ses blessures. McGovern a 71 ans. Durant l’agression caractérisée dont il fut victime, qui fut pleinement visible a Clinton de la ou elle se trouvait, celle-ci ne fit même pas une pause dans son discours.

Fascisme est un mot difficile a employer, car il vient avec toute une icônographie qui touche au nazisme et abusivement utilisé comme propagande contre les ennemis officiels de l’Amérique et afin de promouvoir les aventures de politique étrangere occidentales avec un vocabulaire moral écrit au cours de la lutte contre Hitler. Et pourtant, fascisme et impérialsme sont comme des freres jumeaux. Dans l’apres seconde guerre mondiale, ceux dans les états impérialistes qui ont rendus respectable la supériorité raciale et culturelle de “la civilisation occidentale” se rendirent compte que Hitler et le fascisme avaient en fait dit les mêmes choses, employant des méthodes tres similaires. Peu apres, la notion d’impérialisme américain fut effacée des livres d’histoire et de la culture populaire d’une nation impérialiste bâtie sur la conquête génocidaire de ses populations indigenes. Ainsi la guerre au nom de la justice sociale et de la démocratie devint la “politique étrangere états-uniennes”.

Comme l’historien de Washington William Blum l’a documenté, depuis 1945, les Etats-Unis ont détruit ou renversé plus de 50 gouvernements, pour beaucoup démocratiquement mis en place et utilisé des psychopathes meurtriers comme Suharto, Mobutu et Pinochet pour dominer par proxy au profit des Etats-Unis. Au Moyen-Orient, toutes les dictatures et pseudo-monarchies ont été soutenues par les Etats-Unis.

Avec “l’Opération cyclone”, la CIA et le MI6 britannique ont secretement développé et financé l’extrémisme islamiste. Le but était d’écraser ou de décourager le nationalisme et la démocratie. Les victimes de ce terrorisme d’état occidental ont essentiellement été musulmanes. Les gens courageux abattus la semaine derniere a Bahrain et en Lybie, “marché prioritaire britannique”, en accord avec les fournisseurs d’armes officiels du Royaume-Uni, rejoignent ces enfants pulvérisés a Gaza par les derniers modeles F-16 américains.

La révolte dans le monde arabe n’est pas seulement contre un dictateur local, mais contre une tyrannie économique mondiale créée par le département du trésor US et imposée au monde par les agences américaines pour le développement international, le FMI et la Banque Mondiale, qui se sont assurées que des pays riches comme l’Egypte soient réduits a de vastes ateliers de couture de bas étage et néo-esclavagistes, avec la moitié de la population gagnant moins de 2 dollars par jour. Le triomphe des gens au Caire fut le premier coup de boutoir contre ce que Mussolini appelait le corporatisme, un mot qui apparaît dans sa définition du fascisme.

Comment un tel extrêmisme a t’il pu prendre pied en Occident?

“Il est nécessaire de détruire l’espoir, l’idéalisme, la solidarité et la compassion pour les pauvres et les oppressés”, a observé Noam Chomsky il y a une génération, “et de remplacer ces sentiments dangereux par de l’égoïsme pur et dur, un cynisme iradiant qui tient pour fait que les inégalités et l’oppression sont le meilleur qui puissent être faits. De fait, une grande campagne de propagande internationale est en train d’émerger pour convaincre les gens, surtout les jeunes gens, que ceci est non seulement ce qu’ils devraient ressentir, mais que cela est de fait ce qu’ils ressentent réellement.”

Comme les révolutions européennes de 1848 et le soulevement contre le stalinisme en 1989, la révolte arabe a rejetée la peur. Une insurrection d’idées réprimées, d’espoir et de solidarité a commencé. Aux Etats-Unis ou 45% des jeunes afro-américains n’ont pas de travail et ou les managers des top hedge funds sont payés en gros un milliard de dollars par an, des contestations de masse contre les coupes drastiques de bénéfices, d’acquis sociaux, réductions dans les services et les pertes d’emploi, se sont développées dans des états du ventre de la nation comme le Wisconsin. Au Royaume-Uni, le mouvement de contestion le plus rapide de l’ere moderne “UK Uncut”, va entreprendre sous peu des actions directes contre les banques prédatrices et ceux qui échappent aux impôts.

Quelque chose a changé qui ne peut plus être défait.

L’ennemi a un nom maintenant.

lien de l’article original:

http://www.johnpilger.com/articles/behind-the-arab-revolt-is-a-word-we-dare-not-speak

Le plan de fin de partie des globalistes: le pétrole outil de la création du chaos qui verra l’avénement du Nouvel Ordre Mondial

Posted in actualité, économie, crise mondiale, ingérence et etats-unis with tags on 27 février 2011 by Résistance 71

Cet article est le résumé en français de l’exposition d’informations confidentielles par des informants de haut niveau au sein de l’industrie du pétrole, faites a leur contact de plus de 30 ans: Lindsey Williams.

Si tout ceci est a prendre au conditionnel, il n’en est pas moins intéressant de suivre l’évolution de la situation a la fois au Moyen-Orient et pour le monde, sous l’angle apporté ici.

Le plan final des globalistes pour l’établissement du Nouvel Ordre Mondial

— Par Résistance 71 —


Ces informations proviennent des sources du pasteur Lindsey Williams, qui fut chapelain et pilote au début des années 1970 au sein de la communauté des compagnie pétrolieres en Alaska.

A cette époque, il sympathisa avec quelques exécutifs en charge de programmes de développement de grosses compagnies pétrolieres. Il devint le confident et l’ami de deux d’entr’eux qui furent (et sont toujours pour une de ces sources qui demeure anonyme) les sources d’information quant au plan de contrôle des ressources énergétiques pétroliferes et gazieres de la planete par l’empire anglo-américain.

Une des sources de Lindsey Williams, défunte aujourd’hui, était Ken Fromm, alors un exécutif de la compagnie Atlantic Richfield Oil, qui fut plus tard directeur de programme de recherche aux Emirats Arabes Unis et devint CEO de la dite compagnie. La seconde source de Lindsey Williams est toujours en vie, retraitée, désire garder l’anonymat et était au sommet de la pyramide des compagnies pétrolieres. Cette source continue a fournir des informations au pasteur Williams.

En 1980, Lindsey Williams écrivit un livre: “The Energy Non-Crisis”, ou il expliquait dans le détail a la maniere d’un journal de bord, ses rencontres et ses discussions au sein des meetings de big oil en Alaska et en marge de ceux-ci, ainsi que ce qu’il avait appris au sujet de l’exploitation pétroliere en Alaska et des plans futurs des compagnies pétrolieres. Ken Fromm fut licencié par Atlantic Richfield Oil a cause de ses indiscrétions avec Williams, puis fut réintégré quelques années plus tard.

Depuis plusieurs années, Lindsey Williams divulguent les informations qu’il reçoit sporadiquement de ses sources et toutes les prédictions faites par ces révélations se sont révélées exactes jusqu’ici. Ses sources (dont Ken Fromm a l’époque) lui avaient dit que le barril de pétrole brut allait monter a 150 US$ (il y a quelques années), cela se passa. Puis, en 2008, ils lui dirent que le plan était de redescendre le baril a 40 US$, que les gens devraient bien en profiter car cela resetrait gross modo ainsi pendant deux ans, remontant dans la zone des 70-80 US$ le baril progressivement (quand Williams divulga l’info alors que le pétrole brut était encore a 150 US$ le baril; presse et analystes se moquerent de lui…); puis surviendrait “une période de troubles” au Moyen-Orient (a la question de savoir s’il s’agissait de la guerre contre l’Iran, ses sources lui dirent, non mais “des troubles sociaux qui embraseront le Moyen-Orient”), qui verra une altération dramatique de la production de pétrole moyen-orientale, car tous les pays y compris a terme l’Arabie Saoudite seront touchés. Ceci induira une flambée du baril de brut a 200 US$ et plus, causant un chaos économique infini et global.

Ici, il convient de faire un aparté pour situer l’affaire dans son contexte pétro-économique: Sous l’administration de Jimmy Carter et au tout début de l’ere Reagan, Henry Kissinger fut envoyé au Moyen-Orient et en fait fit un tour de tous les pays de l’OPEP entre 1977 et 1981. Voici l’arrangement qui fut pris a cette époque, arrangement qui a eu et a toujours un impact énorme sur l’économie mondiale. Il faut considérer ici que la monnaie globale n’est pas le dollar US ou la Livre Britannique ou l’Euro ou quelque monnaie que ce soit. La monnaie d’échange globale est le pétrole brut. C’est de cette façon que les oligarques de la haute finance et du globalisme le conçoivent et gerent l’économie.

Kissinger imposa donc pour l’oligarchie, cet arrangement aux pays de l’OPEP (sauf deux: l’Irak et l’Iran qui refuserent… regardons ce qu’il se passe depuis 1990 et la 1ere guerre du golfe.. Coïncidence ?… ): Les Etats-Unis arrêtent leur production de pétrole et achetent leur pétrole et gaz en tres vaste majorité aux pays du Golfe (et au Vénézuéla), en échange de cela, les pays qui s’enrichissent investissent dans la dette US, a savoir ils s’engagent a acheter les bons du trésor et obligations américaines. Ainsi les américains ont leur dette payée (du moins les intérêts qui vont droit au même cartel financier), supportée par proxy ce qui ouvre a l’époque, la porte grande pour la financiarisation de l’économie.

Suite a cet arrangement, les Etats-Unis ont fermé leurs puits de pétrole et n’ont entretenu qu’une production “cosmétique” depuis en respect de l’arrangement passé.

En considérant cet état de fait, les révoltes provoquées en ce moment dans les pays du Maghreb et du Moyen-Orient mettent le feu a la poudriere de la région et a terme, en considérant une recrudescence de ces révoltes touchant tous les pays du Moyen-Orient, y compris l’Arabie Saoudite, la production pétroliere va se trouver handicapée, puis paralysée (regardons déja ce qu’il se passe avec la Lybie et l’augmentation du baril maintenant a plus de 108 US$ en quelques jours…).

Il y a ici une question qui ne manque pas de se poser: Pourquoi les compagnies pétrolieres américaines pousseraient elles a la rupture de la production et de l’approvisionnement en pétrole alors qu’ils en sont dépendants ?… Bonne question. Voici la réponse d’apres les sources internes de Lindsey Williams, c’est machiavélique pour le moins:

Il y a eu de nombreuses découvertes de pétrole aus Etats-Unis depuis l’arrangement Kissinger des années 1977-81. Williams mentionne dans son livre (1980) la découverte du gisement de Gall island an Alaska, et en fait de toute la plaque continentale nord de l’alaska qui renfermerait une quantité considérable de pétrole qui n’a pas été exploité jusqu’ici. De même dans la région du sud-Dakota et du Montana, s’étendant au dela de la frontiere canadienne, ou une réserve évaluée a 503 milliards de barils a été découverte. Il s’agit la de ce que les experts pétroliers appellent “light sweet crude oil” qui demande tres peu de raffinement pour être utilisé comme carburant. Il a été établi par les experts de l’industrie pétroliere américaine, que ce gisement pouvait être exploité a un coût de 16 US$ par baril (imaginons le profit quand le baril est a plus de 200 US$ au cours mondial !..).

Puis il y a le gisement établi par le rapport tres confidentiel de Stanberry (2006) qui déclare la découverte d’une réserve de 3000 milliards de barils a une profondeur moyenne de 1000 pieds (300m) donc tres accessible a moindre coût.

De plus les américains possedent la réserve connue et non exploitée, et pour cause, du refuge naturel de l’Arctique (qui sera exploitée quand il n’y aura une pénurie totale alimentaire dûe aux problemes d’acheminement et de production agricoles, dépendantes de produits pétroliers).

Les réserves de pétrole brut intra muros aux Etats-Unis seraient supérieures (d’apres les sources de l’intérieur ayant pris connaissance des rapports ultra-confidentiels de l’industrie a ce sujet) a la totalité des réserves de l’Arabie Saoudite, de l’Irak, de l’Iran, des pays du Golfe, de la Lybie et du Yémen combinée!… Ces réserves sont inexploitées a attendent leur heure. Comme nous le voyons, nous sommes bien loin de la théorie du “pic pétrolier” (Hubbert 1956) qui fut inventée pour induire artificiellement une “rareté” du produit et donc faire fluctuer les prix a dessein, utilisant par la même l’arme pétroliere pour mieux contrôler les pays et populations.

La Russie est devenu aujourd’hui un des plus gros exportateurs mondiaux (si ce n’est le plus gros) a la fois de pétrole et de gaz naturel, spécifiquement grâce a leur technique tres perfectionnée de forage profond (tres vraisemblablement en accord avec la théorie russo-ukrainienne de la formation abiotique des hydrocarbures, a savoir que pétrole et gaz ne seraient en aucun cas des “résidus fossiles” mais un produit résultant de transformations primordiales – a la formation initiale de la Terre- sous tres haute pression. Ceci est une autre histoire…). La Russie a par ailleurs signé un contrat avec la Chine pour l’exportation de 15 millions de tonnes de pétrole par an et du gaz natural, au printemps 2009; ainsi la Chine ne dépend-elle plus du moyen-orient pour sa consommation en hydrocarbures. Pourquoi cela est-il important de mentionner cela?

Parce que la Chine ne sera pas affectée par la crise massive a venir de production et d’exportation des hydrocarbures, pas plus que la Russie du reste, la Chine dans un premier temps sera la grande gagnante de la crise globale qui s’annonce.

Les effets directs de ceci impliqueront un affaiblissement dramatique du dollar US dans sa position de monnaie de réserve mondiale. Les pays du Golfe seront incapables d’acheter plus de dette américaine, ce qui va entrainer une chute et un effondrement du dollar. Lorsque le baril de brut sera a 200 US$ et plus, les pays du Moyen-Orient étant incapables d’acheter la dette américaine sous forme de bons du trésor et d’obligations, les Américains vont décider de recommencer l’exploitation et la production de leur pétrole domestique, trahissant et doublant ainsi les pays de l’OPEP. Ceci prenant du temps, l’économie états-Uniennes se sera totalement effondrée, les citoyens, PME et businesses étant incapables de repayer leurs dettes, seront nettoyés. Ce qui est profitable sera acheté pour une bouchée de pain par les habituels vautours de la finance, banquiers et autres, consolidant ainsi toujours plus de richesses en le moins de mains possible.

A ce stade, l’essence sera vraisemblablement totalement hors de prix, occasionnant des problemes massifs de transports aux Etats-Unis et en Occident, non seulement pour les particuliers, mais surtout pour l’acheminement logistique des denrées et biens de consommation courante.

Cette période durera suffisamment longtemps pour que l’élite oligarchique mette les sociétés a genoux et petit a petit, fasse émerger des cendres de l’ancien monde, un nouvel ordre mondial ou les oligarques transnationaux réguleront le monde sur un modele proche de ce que la Chine propose aujourd’hui.

En l’occurence, l’implosion totale du dollar US est planifiée pour la fin 2012 par “l’élite globaliste” utilisant cette crise programmée dont les premiers évenements se revelent a nous depuis un mois au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

Ceci ressemble a un scenario hollywoodien de film de science fiction et serait amusant si nous ne considérions pas le fait que les informations divulguées de l’intérieur a Lindsey Williams par Ken Fromm et sa seconde source au fil des années, se sont avérées précises jusque dans les dates annoncées.

Bien sûr que tout ceci est a prendre au conditionnel dans l’immédiat, mais il est important d’observer l’évolution de la situation moyen-orientale au jour le jour. Tumulte et chaos sont planifiés, la manipulation des révoltes populaires tunisiennes et égyptiennes est évidente et maintenant de plus en plus documentée. Quelle en serait la raison ?… Nous avions évoqué dans un précédent article une guerre contre l’Iran… Possible, mais a l’éclairage de ces nouvelles informations, il peut en être autrement.

En résumé, le plan final globaliste peut se schématiser ainsi:

  • Des ressources pétrolieres importantes sont découvertes aux Etats-Unis et gardées secretes
  • Dans le même temps l’oligarchie arrange un arrêt de sa production et un aprovisionnement au Moyen-Orient en échange de l’achat par les pays de l’OPEP de la dette états-unienne
  • Le prix du pétrole fluctue selon les désirs des financiers, le pétrole brut étant considéré comme la véritable monnaie d’échange internationale
  • Au moment opportun, l’oligarchie déclanche une crise majeure au Moyen-Orient qui paralyse celui-ci dans sa production et exportation de pétrole
  • L’industrie pétroliere US a fixé le prix du baril a 200 dollars et l’impossibilité des pays de l’OPEP de continuer a acheter la dette américaine comme détonateur de la remise en exploitation de ses propres ressources pétrolieres intra muros
  • Les Etats-Unis trahissent le “pacte” établi il y a plus de 30 ans avec les pays du Golfe
  • Le dollar US s’effondre, l’économie US et mondiale de même, une crise alimentaire majeure s’ensuit qui met le monde a genoux
  • Les oligarques transnationaux mergent et font renaitre de ses cendres le systeme abattu mais sous leurs conditions extrêmes. Le Nouvel Ordre Mondial est en marche

Ceci est l’exposé resumé en français des propos de Lindsey Williams qui ne fait que rapporter avec une précision stupéfiante des mois voire des années avant que les évenements ne se produisent, les dires de ses sources confidentielles au sein de l’élite de l’industrie du pétrole américaine, dont Ken Fromm faisait partie.

Ces dernieres prédictions sont-elles justes ?.. L’avenir le dira, mais pour satisfaire le vieil adage populaire qui dit de ne “jamais rien laisser au hasard”. Nous ne le faisons pas. Ne vaut-il pas mieux prévenir que guérir ? Ce n’est plus au goût du jour, certes, mais nous le croyons toujours.

 

Sources ayant servi a la rédaction de cet article:

http://dprogram.net/2011/02/24/the-alex-jones-show-february-23rd-2011/

(a 1h33 dans l’enregistrement)

http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=13303

http://www.reformation.org/energy-non-crisis.html

http://www.youtube.com/watch?v=7S7SJvF7OYQ&feature=player_embedded

Nouvel Ordre Mondial et guerre perpétuelle: plus de chaos et de guerres pour le Pentagone

Posted in actualité, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, terrorisme d'état with tags , , , on 27 février 2011 by Résistance 71

« Krieg über alles”: le pentagone a encore besoin de plus de guerre

par Paul Craig Roberts

Global Research, le 26 Février 2011

Le gouvernement des Etats-Unis ne peut avoir assez de guerre. Avec le régime de Khadafi sombrant dans la révolte populaire, CNN reporte qu’un porte-parole du pentagone a dit que les Etats-Unis étudient toutes les options sur le plan militaire. Le pentagone, déja responsable de la mort de plus d’un million d’Irakiens et d’un nombre confus d’Afghans et de Pakistanais, se sentirait “concerné” par la mort de 1 000 manifestants lybiens.

Alors que le pentagone étudie ses options pour être impliqué dans la révolte lybienne le commandant des forces US dans le Pacifique échaffaude des plans de batailles pour pouvoir affronter la Chine sur son propre terrain. L’amiral quatre étoiles Robert Willard pense que les Etats-Unis devraient être capables de châter la Chine dans ses propres eaux côtieres. L’amiral pense qu’un des moyens d’y parvenir serait d’ajouter une force du Marine Corps dans sa structure militaire de façon a ce que les Etats-Unis puissent expulser les Chinois des îles disputées en Mer ce Chine du Sud.

Ce ne sont oas les Etats-Unis qui disputent ces îles, mais s’il y a une chance de guerre ou que ce soit, l’amiral veut être certasin que nous n’en soyons pas exclus. L’amiral espere également nouer plus de liens militaires avec l’Inde et ainis ajouter ce pays dans la nébuleuse de l’empire.

L’amiral a déclaré: “L’Inde est un allié naturel des Etats-Unis et est cruciale aux Etats-Unis en ce XXIeme siecle pour contre-balancer l’influence de la Chine.” Les Etats-Unis vont tenter de séduire l’Inde en lui vendant des avions de combat a technologie avancée. Si ce plan fonctionne bien, nous aurons bientôt l’Inde dans l’OTAN nous aidant a occuper le Pakistan et présentant a la Chine la possibilité de l’ouverture d’un deuxieme front le cas échéant. Le pentagone a besoin de plus de guerre, ainsi qus de “reconstructions” s’en suivront. Les reconstructions de l’apres-guerre sont tres lucratives, surtout deuis que Washington a privatisé tant de ces projets, ainsi donnant a des amis bien placés bon nombre d’opportunités pour le pillage en regle.

En considérant tout l’argent qui a déja été “investi” en reconstruction, nous avons beacoup de peine a trouver ne serait-ce qu’un projet terminé. Le rapport qui vient juste d’être publié de la “Commission sur la contractualisation en temps de guerre” ne peut pas bien définir ou sont passés en grande partie les 200 000 millions de dollars passés dans la “reconstruction afghane” et combien ont été aspirés dans des attitudes criminelles et de corruption évidente, mais ils savent qu’au moins 12 000 millions de dollars ont été perdus a eux-seuls dans des “fraudes avérées”.

La guerre rapporte beaucoup d’argent pour ceux qui sont connectés politiquement. Tandis que la population agite ses petits drapeaux et est fiere des services rendus sous les armes de ses fils, freres, maris, peres, cousins, femmes, meres et filles, les petits malins qui ont déclanché le feu d’artifice continuent d’engranger les centaines de millions.

Comme le général Smedley Butler l’avait déja dit sans résultat a une population américaine conditionnée, “la guerre est un racket”. Aussi longtemps qie la population américaine sera fiere de ses membre servant de chair a canon pour le complexe de la sécurité et militaro-industriel, la guerre restera toujours un racket.

Nouvel Ordre Mondial: Les « révolutions » en Tunisie, Egypte et Moyen-Orient manoeuvres de restructuration géopolitique de la région par l’Empire

Posted in actualité, guerres hégémoniques, guerres imperialistes, ingérence et etats-unis, N.O.M, politique et social with tags , , , on 23 février 2011 by Résistance 71

Révolutions ou pétards mouillés ? La restructuration géopolitique du Moyen-Orient

Par Résistance 71 — le 23 Février 2011 —

Il est indéniable que nous assistons depuis plus d’un mois a des évenements sans précédent tant au Maghreb qu’au Moyen-Orient en général. De la chute de Ben Ali en Tunisie a celle de Moubarak en Egypte par des mouvements populaires (ne les appelons pas encore “révolutions” il est bien trop tôt pour le dire, nous y reviendrons ultérieurement); d’autres mouvements populaires en action en Algérie, Lybie, Yémen, Bahrain… Le Moyen-Orient est en émoi ou l’on parle déja de “printemps” des peuples et de “révolution jasmin”. Sale temps pour les dictateurs de nos jours, ou est-ce vraiment le cas ?

Nous allons essayer dans cet essai de prendre du recul vis a vis de la situation émotionelle que cela implique et tenter d’analyser les choses le plus objectivement possible. Notre propos ici n’est ni de défendre les régimes dictatoriaux déchus (mais l’ont-ils vraiment été?) et leurs dictateurs tous plus sanguinaires et autocrates les uns que les autres; ni non plus de sombrer dans la béatitude induite par les médias propagandistes de croire que ces évenements constituent une grande victoire des peuples par le biais de “révoltes spontanées” amenant la démocratie. Qu’on ne nous méprenne pas: nous supportons les mouvements populaires qui vont au-dela de la peur des régimes dictatoriaux et oeuvrent pour reprendre en main leur destinée. C’est par respect et amour pour le courage de ces peuples que nous les exhortons a s’ériger encore plus avant contre les manipulations et ingérences ourdies a l’égard de leur souveraineté depuis derriere le rideau de la scene du grand cirque de la géopolitique internationale. Il est de plus en plus évident au fil des jours que rien, une fois de plus, ne semble être ce qu’il paraît être.

Nous analyserons dans un premier temps le pourquoi il est prématuré pour le moins de parler de “révolutions” concernant les évenements de révoltes populaires de ces dernieres semaines, puis de comprendre et d’exposer les rouages géopolitiques qui ont menés a cette situation, ainsi que ce qu’il risque de se passer dans un futur pas si lointain. Notre vision des choses est certainement en porte a faux avec la plupart des analyses que l’on peut lire ou entendre dans les médias propagandistes, mais il nous apparaît clair que plus rien en ce monde n’arrive pas hasard. Pas plus les crises économiques globales, que les “révolutions” qui fleurissent de concert dans une région (hier l’ancien bloc de l’Est, aujourd’hui le moyen-orient).

Dans un premier temps analysons le mot “révolution”. Beaucoup de définitions proposées, mais certainement une des toutes meilleures est celle identifiant la révolution comme un changement radical et progressiste de société. Radical, c’est a dire qui en change la teneur même, sa racine. Progressiste: tendant a l’universalité émancipatrice.

Toute révolution, tout changement radical de société n’est pas forcément violent. Prenons exemples sur les révolutions industrielles. Ont-elles changé la société ? Bien sûr, radicalement ? Tres certainement. Ont-elles été violentes ? Non, pas directement en tous cas.

Pour que nous ayons une révolution sociale (politique), il faut que la société change de maniere tres importante, qu’elle soit bouleversée dans ses racines profondes. Peut-on dire que les révolutions de 1776, 1789, 1848, 1871, 1905, 1917, 1936, 1968, 1978 ayant eu cours dans différents pays ont changé la société ? Oui,sûrement, radicalement ? Pour certaines oui pour d’autres moins, de maniere progressiste ? Non pour la tres vaste majorité. Elles n’ont été en fait qu’un changement de gérance et souvent même un changement cosmétique de structure pour de fait, continuer a maintenir le statu quo oligarchique qui prévaut depuis l’avenement des Etats nations au début du XVIeme siecle. Passer des monarchies absolues aux démocraties parlementaires n’a fait que donner le pouvoir a ceux qui payaient pour les figures royales auparavant: les banquiers, qui se sont alliés ensuite aux gros industriels dans la mesure ou leurs intérêts de classe convergent.

Il en va de même pour les “révolutions” actuelles au Moyen-Orient. Si ces révoltes populaires actuelles survivent ce sera sûrement pour simplement être forcées de changer de gérance dans une structure quasi-identique. A qui cela profitera t’il ?

Voyons le cas de la Tunisie. Si la révolte populaire de la rue fut réelle et organique pour chasser l’autocrate Ben Ali du pouvoir, qu’avons nous depuis ? Un consortium de politiques, tous issus de l’ancien régime qui pour l’heure promeut le statu quo et joue la montre afin de calmer les ardeurs et forcer les compromis.

Pour l’Egypte, ce fut un peu plus compliqué, mais penser que le peuple a regagné son autonomie et qu’un changement radical progressiste est ou sera en Egypte est, a notre sens, se leurrer en tous points. Analysons la situation égyptienne sous un angle différent de celui des médias de masse, qui nous assenent en boucle le refrain du “peuple qui a mis a bas le tyran et regagne sa souveraineté”. Il y a bien plus a dire que l’oeil ne perçoit.

En premier lieu, resituons Moubarak dans son contexte: il prend le pouvoir apres l’assassinat de Sadate en 1981, il vient de l’armée (de l’air) égyptienne, tout comme Sadate et Nasser avant lui venaient également de l’armée. Bref, l’armée est en contrôle en Egypte depuis la chute du roi Farouk, même si la période Nasser fut, et de loin, la plus progresssite pour le peuple égyptien. Moubarak a été l’homme de Washington et de Tel Aviv toutes ces années, jusqu’a un certain point. Il fut un dictateur, réprimant cruellement son opposition, donnant son accord pour le programme de “kidnaping et de rendition” de la CIA, hébergeant et torturant les suspects livrés par les américains dans le cadre de la “guerre contre le terrorisme” et dont le patron n’était autre que Souleiman, vice-président de Moubarak sur le tard et maintenant en charge de la junte militaire au pouvoir, soutenue par les Etats-Unis.

D’apres le journaliste d’enquête, historien et économiste Webster Tarpley dans un article du 18 Février 2011, la raison essentielle pour laquelle Moubarak devait quitter le pouvoir n’a en fait pas grand chose a voir avec un quelconque “mécontentement populaire” (même si celui-ci est réel et est monté en puissance au fil des trente années de régime dictatorial), mais a comme nous allons le voir, bien plus a voir avec le refus de Moubarak depuis quelques années de renforcer la “coalition sunnite” contre l’Iran.

Les sanctions économiques contre l’Iran ont échoué, la révolution “verte” de l’été 2009 dite “révolution twitter” a échoué, pour contrôler l’Iran et ses ressources pétrolieres et gazieres; l’option militaire est donc la derniere solution, en d’autres termes: la guerre !

Les insurections dans les pays arabes ont été déclanchées afin de changer les régimes dictatoriaux qui étaient réticents a prendre une position plus radicale envers l’Iran (et ses de facto alliés la Russie, la Chine et la Syrie). L’empire anglo-américain a besoin de sang neuf aux pouvoirs au Moyen-Orient pour les suivre sans rechigner sur le sentier de la guerre.

Certains évenements n’ont pas été rapportés par la presse occidentale ou alors de maniere marginale, enfouis (a dessein) sous des dizaines de dépêches: pour bon nombre d’observateurs et d’analystes, Moubarak était déja une marionnette des Etats-Unis, cela n’a donc aucun sens de croire que les USA déboulonneraient leur propre homme fort a la tête du régime égyptien. Qu’en est-il de cette hypothese ?

Moubarak, tout dictateur qu’il était s’était fermement opposé a plusieurs choses qui allaient a l’encontre des intérêts états-unis dans la région:

  • Il était fermement opposé a ce que le Hezbollah se retrouve piégé dans la trappe du tribunal international bâtie a cet effet suite a l’assassinat de Rafic Hariri au Liban. Moubarak voyait cela comme étant la source d’une nouvelle guerre civile au Liban et la déstabilisation de toute la région.
  • Moubarak percevait l’Iran comme partie de la solution des problemes au Moyen-Orient. Moubarak déclara en Octobre 2010 que “Téhéran peut devenir partie des solutions aux crises du Moyen-Orient au lieu d’être vue comme partie des problemes.” Déclarer l’Iran comme partie des solutions au Moyen-Orient alors que le “consensus” américain et israélien vise a l’isoler, était une direction totalement opposée a celle de l’administration Obama et au credo martelé par Hillary Clinton durant toute l’année 2010 aux quatre coins de la planete. Ceci était inacceptable pour l’Empire.
  • Moubarak a rejeté “le parapluie nucléaire américain” ainsi qu’une alliance des pays arabes sunnites avec Israel contre un front chi’ite iranien et ses alliés. En effet, accepter la protection militaire américaine présuppose que les américains aient des bases militaires en Egypte, ce qu’ils n’ont toujours pas (mis a part les quelques centaines de militaires basés dans le Sinai et partie d’une coalition multinationale d’observateurs suite au traité de Camp David sous Carter). Moubarak y a toujours été opposé, même si l’armée égyptienne perçoit 1,3 milliards de dollars par an d’aide militaire des Etats-Unis, faisant de l’Egypte le second seulement d’Israel en ce secteur au monde. Accepter le “parapluie nucléaire “ américain signifie aussi recevoir sur le sol égyptien des avions américains ET israéliens a cet effet. Ce qui est inacceptable pour un nationaliste pour qui la normalisation avec Israel a des limites établies.
  • En dernier lieu et non des moindres évenements, Moubarak avait commencé un certain rapprochement de l’Egypte avec l’Iran. En 2010, les Etats-Unis ont poussé a l’ONU pour plus de sanctions contre l’Iran et également pour que les pays passent plus de sanctions par eux-mêmes en dehors du cadre de l’ONU. Moubarak choisit ce moment critique pour rétablir un pont aérien entre Le Caire et Téhéran, qui n’avait plus existé depuis plus de 30 ans. Ceci fut interprété par Steven Cook, analyste au CFR en Octobre 2010 comme une indication potentielle que le gouvernement égyptien est en train de se distancer de l’approche jusque la adoptée par les Etats-Unis et l’Egypte. Dans le sillage de Moubarak, l’Arabie Saoudite et la Jordanie devinrent prêtes a coopérer plus avec l’Iran. La politique d’isolation de “l’ennemi mortel” de l’Oncle Sam commençait a sérieusement s’effriter. La décision fut vraisemblablement prise que c’était game over pour Moubarak. La manipulation de la jeunesse égyptienne par les réseaux sociaux commença des lors a s’intensifier.
  • Apres la guerre infructueuse d’Israel au Liban en 2006, Moubarak se pose en médiateur entre les israeliens d’un côté et les les Libanais et Syriens de l’autre. Ceci allait a l’encontre de la volonté de la clique Bush-Cheney qui voulaient plus de guerre et envenimer la situation plus avant. Dans le London Daily Mail du 5 Janvier 2007 on peut lire: “Le président égyptien Hosni Moubarak a accusé les Etats-Unis de faire obstacle a la paix entre Israel et la Syrie.”
  • Moubarak condamna l’exécution de Saddam Hussein exigé par les américains comme étant “illégale, révoltante et barbare”. Il condamna l’attaque US contre l’Irak en 2003 et refusa de donner des troupes a la coalition.

K R Bolton dans une interview nous éclaire sur l’implication d’entités telles la National Endowment for Democracy (NED), vitrine renommée de la CIA dans le monde et d’autres ONG financées par des fonds privés telle la fondation Soros, dans la manipulation des peuples en Egypte, Tunisie et autres pays en révolte.

K R Bolton– Les révoltes populaires en Tunisie et en Egypte et celles qui font boule-de-neige au Moyen-Orient actuellement, présentent tous les stigmates des “révolutions colorées” fomentées par la NED et Georges Soros dans les anciens pays du bloc de l’Est, le Myanmar (Birmanie) et ailleurs. Elles suivent toutes la même planification, des années de planification, d’entrainement et de financement sont investis dans ce qui est ridiculement appelé les “révoltes spontanées”.

Les organisations qui ont passées des années et depensées beaucoup d’argent a créer des organisations révolutionnaires en Tunisie, Egypte et ailleurs, incluent la NED, l’USAID, l’Institut International Républicain, Freedom House, l’Open Society Institute and toute une pléïade de vitrines a cet effet comme le National Democratic Institute for International Affairs, le Centre for International Private Enterprise et the American Center for Internatiomal Labor Solidarity.

Ces organisations ont épaulé les “activistes” égyptiens depuis des années. Freedom House par exemple a entrainé 16 jeunes Egyptiens en 2009 a l’aide d’une bourse d’étude. Il y a quelques jours, le New York Times a rapporté la relation entre le mouvement de la jeunesse du 6 Avril égyptien et Optor, le mouvement de la jeunesse serbe qui fut instrumental a renverser Milosevic pour les bénéfices du globalisme et du libre échange.

Maintenant, le mouvement du 6 Avril communique avec la jeunesse de Lybie, d’Iran, du Maroc et de l’Algérie.

(“A Tunisian-Egyptian Link that Shook Arab History,” New York Times: http://www.nytimes.com/2011/02/14/world/middleeast/14egypt-tunisia-protests..html)

De plus, le mouvement Kefaya (“Assez” en arabe), tres impliqué dans le mouvement de contestation, est tres proche des freres musulmans, eux-mêmes une création des services de renseignement britanniques il y a plus de 60 ans. La NED et autres ONG américaines qui ont supportées financierement et logistiquement les mouvements “de révolte spontanée” un peu partout et notemment en Géorgie en 2003, avait financé le mouvement “Kmara” qui veut dire… “Assez” en géorgien ! Jusqu’au logo du poing fermé du mouvement Optor serbe a celui du mouvement du 6 Avril Eegyptien. Décidément beaucoup de coïncidences a ce niveau n’est-il pas ?

Comme le dit William Engdahl, journaliste d’enquête dans un de ses derniers articles:

“La NED est l’agence de coordination de Washington pour déstabiliser les régimes politiques et induire un changement forcé. Elle est active du Tibet a l’Ukraine en passant par le Vénézuéla, la Tunisie, le Koweit, Le Maroc, afin de restructurer le monde apres l’effondrement de l’URSS en ce qu’a appelé George H. W. Bush en 1991 dans un discours au congres américain, proclamant l’aube d’un Nouvel Ordre Mondial. L’architecte et premier directeur de la NED Allen Weinstein a déclaré au Washington Post en 1991 que “beaucoup de ce que faisait la CIA en secret il y a 25 ans, nous le faisons au grand jour aujourd’hui.”

Il est de plus en plus clair au fur et a mesure que le temps passe, que les “révolutions” en cours au Moyen-Orient, ne sont en fait qu’une restructuration coordonnée et planifiée du paysage politique de la région avec pour but ultime de former une coalition de jeunes gouvernements sunnites a la botte de l’empire anglo-américain afin d’établir la base du support de la guerre contre l’Iran. Guerre qui est revenue de maniere décisive sur la table de la géopolitique. Les enjeux géopolitiques sont clairs et Washington, comme toutes les capitales occidentales n’ont cure des peuples et de leur devenir. Elles les exploitent a des fins bien particulieres et pour le profit de la même clique oligarchique du haut du panier de crabes. Qu’avons-nous aujourd’hui en Tunisie ? Un gouvernement par intérim constitué des proches et de la clique du dictateur déchu. Qu’avons-nous en Egypte ? Une junte militaire a la botte des américains, qui a suspendu la constitution et qui est dirigée par un tortionnaire tres proche, trop proche des Etats-Unis et d’Israel et dont on peut se demander s’il aura autant de scrupules que le dictateur qu’il remplace a avancer son pays et son peuple plus avant sur le chemin de la guerre contre l’Iran ?

Comment sortir de cette spirale infernale ? En faisant en sorte que les peuples concernés ne soient plus manipulés et qu’ils décident de gérer leur destinée eux-mêmes, sans délégation de pouvoir aux nouveau managers locaux de l’Empire. Nous vivons des temps a la fois dangereux et excitants. Si l’oligarchie transnationale impose ses desideratas au Moyen-Orient. La guerre sera inévitable dans la région, puis vraisemblablement mondialement.

Rien n’est inéluctable, il suffit de dire NON a l’oligarchie la-bas… et ici.

 

Références ayant servi a la rédaction de cet article:

http://tarpley.net/2011/02/18/mubarak-toppled-by-cia-because-he-opposed-us-plans-for-war-with-iran/

http://www.globalresearch.ca/index.php?context=viewArticle&code=BOL20110219&articleId=23282

http://www.infowars.com/middle-east-uprisings-order-out-of-chaos/print/

http://www.engdahl.oilgeopolitics.net/print/Creative%20Destruction%20Washington%20Style.pdf

https://resistance71.wordpress.com/2011/02/20/egypte-ingerence-georges-soros-et-la-constitution-egyptienne-made-in-wall-street/

https://resistance71.wordpress.com/2011/02/17/resistance-politique-reflexion-sur-lavenir-du-monde-arabe/

https://resistance71.wordpress.com/2011/02/16/revolution-egyptienne-puisse-le-peuple-egyptien-briser-lingerence/

http://www.voltairenet.org/article12196.html

FMI arme de destruction massive de l’oligarchie (suite)…

Posted in actualité, économie, crise mondiale, néo-libéralisme et paupérisation, politique et social, politique française with tags , , , , , , , , on 20 février 2011 by Résistance 71
Pour le FMI, les mêmes causes ne sont pas suivies des mêmes effets
Par Jérôme Duval
Le 17 fevrier 2011
Le FMI dit avoir pour mission « …de contribuer à un niveau élevé d’emploi et à la stabilité économique et de faire reculer la pauvreté. » |1|, or nous vivons tout le contraire : le chômage ne cesse d’augmenter, l’instabilité économique règne et partout où sévit le FMI, la pauvreté atteint des sommets. Le constat est flagrant, le FMI échoue sur toute la ligne, à commencer par les objectifs affichés dans l’article 1 de ses statuts : « Faciliter l’expansion et l’accroissement harmonieux du commerce international et contribuer ainsi à l’instauration et au maintien de niveaux élevés d’emploi et de revenu réel et au développement des ressources productives de tous les États membres, objectifs premiers de la politique économique. » |2| 

Alors décrié par les mouvements sociaux et décrédibilisé par ses histoires de corruption, le FMI connaît un manque de liquidité au déclenchement de l’actuelle crise : ses créances ont fondu, passant de 106,8 milliards de dollars fin 2003 à 15,5 milliards fin 2007 |3|. On aurait alors pu espérer une autocritique de l’institution débouchant sur une nouvelle orientation politique vers plus de régulation. C’est méconnaitre la raison d’être du Fonds qui, incapable de s’écarter de la doctrine néolibérale qui le constitue, est, quoi qu’en dise son directeur général Dominique Strauss Kahn, vouée à la continuité sans véritable changement structurel.

« Donner plus d’argent au FMI revient à mettre le renard dans le poulailler : il va manger toutes les poules »

En avril 2009, les Etats occidentaux, pourtant en difficulté, décident de renflouer le FMI par l’entremise du G20 afin d’aider l’institution financière à reprendre son rôle de pompier pyromane momentanément ralentit |4|. Celui-ci voit ses ressources tripler, de 250 à 750 milliards de dollars. Les réactions ne se sont pas fait attendre de la part des mouvements sociaux mais aussi de certains gouvernements progressistes : « Donner plus d’argent au FMI revient à mettre le renard dans le poulailler : il va manger toutes les poules », réagit le président bolivien Evo Morales. De son côté, le président vénézuélien Hugo Chavez, s’offusque : « …ils ont décidé de renforcer un des plus grands coupables de la crise qui est le FMI, alors qu’il faudrait au contraire mettre la clé sous la porte » |5|.

Confrontés à une crise sans précédent, les gouvernements des pays industrialisés appelaient à réformer le capitalisme, il s’agissait en quelque sorte de le réguler pour lui donner meilleure mine. Que n’avions nous pas entendu alors : « Les agences de notations ont fait un travail détestable », « Il faut refonder le capitalisme » scandait le président français Sarkozy en février 2009. Un an plus tard, en janvier 2010, alors qu’on attendait plus de précisions, celui qui s’était octroyé une augmentation de 172 % de son salaire à compter de 2008 |6|, martèle : « La France ne remet pas en cause le marché. Mais un marché sans règles n’est pas un marché. Même si trop de règles tuent le marché. ». Décidément, la tâche s’avère plutôt difficile…

Quoi qu’il en soit, les réglementations et la régulation du capitalisme sauvage ont été fortement remises en question par les grands banquiers rassemblés au Forum économique de Davos (Suisse) en janvier 2011. James Dimon, le patron de JP Morgan Chase, devant plus de 2.500 patrons et décideurs de la planète avait alors avertit des dangers d’une régulation excessive : « Trop c’est trop ! » s’était-il enflammé. Quelques jours plus tard, le salaire de Lloyd Blankfein, PDG de Goldman Sachs, triple pour atteindre 2 millions de dollars en 2011. « trop c’est trop » ?

Un G20 de plus en vain ?

Avant les Etats-Unis, c’est à la France qu’échoue la présidence du G20 et G8 en 2011. Hormis la photo de famille qui clôture ces grandes messes diffusée par tous nos médias commerciaux, il est plus difficile de trouver le coût que représente l’évènement pour le contribuable. A titre d’exemple, , selon les estimations fournies par le gouvernement canadien, les précédentes éditions du G8 et du G20 au Canada en 2010 auraient coûté 840 millions d’euros dont 712 millions pour la sécurité |7| C’est dans le cadre de ces grandes rencontres onéreuses que les dirigeants des pays riches vont tenter de réguler un capitalisme à bout de souffle.

Pour ce faire, Michel Camdessus, ancien directeur général du FMI (1987 – 2000) conseille Nicolas Sarkozy pour le G20 qui doit se dérouler à Cannes en novembre 2011. Rappelons que Monsieur Camdessus est directement impliqué dans les nombreuses crises qui ont éclaté du fait des politiques imposées par le Fonds : Mexique (1994), Thaïlande (1997) puis toute l’Asie du sud est (1997-1998), Russie (1998), Brésil (1999), Turquie (2001)… Largement contesté, il devra d’ailleurs quitter ses fonctions le 14 février 2000, un an avant la fin de son 3ème mandat et l’éclatement de la crise en Argentine (2000-2001), pays pourtant considéré comme l’élève modèle du FMI. N’avait-il pas lui-même affirmé « L’Argentine a une histoire à raconter au monde : une histoire sur l’importance de la discipline fiscale, des changements structurels, et une politique monétaire rigoureusement maintenue » |8| ?

Dans un rapport |9| adressé au chef de l’Etat français en janvier 2011, Michel Camdessus estime que la « régulation » devrait être gérée par le FMI et s’appliquer aux Etats, non au marché, celui-ci devant rester libre et sans entraves afin d’encourager la concurrence la plus sauvage possible. Ce rapport préconise notamment de « renforcer la surveillance du FMI » sur les « politiques budgétaire, monétaire et financière des Etats » membres et de leur imposer des « normes » dont tout écart pourrait être sanctionné. En clair, il plaide pour « une discipline efficace » et une surveillance accrue du FMI afin d’œuvrer à un ajustement renforcé.

Concocté par un panel de personnalités des plus libérales tel Horst Koehler, ancien directeur général du FMI, ou Paul A. Volcker, ancien président de la Réserve fédérale des Etats-Unis, le document nous rassure dès la première phrase : «  La crise mondiale, qui s’est propagée à la quasi-totalité des économies développées et a réduit la croissance mondiale au cours de la première décennie de ce nouveau siècle, est en voie d’être maîtrisée. » Ouf, nous voilà bientôt sortis d’affaire ! Il est vrai que déjà en mai 2008, le directeur général du FMI Dominique Strauss Kahn avait affirmé au sujet du secteur financier : « les pires nouvelles sont derrière nous ».

Bien sûr, il faudra attendre pour une remise en question car l’heure n’est pas à l’autocritique : «  Le but de ce rapport n’est pas de faire le procès de tous les facteurs qui ont contribué à la crise, qu’il s’agisse de l’importance relative de politiques économiques erronées, des faiblesses structurelles des institutions financières, des défaillances de la régulation et de la supervision ou des carences des dispositifs monétaires internationaux. ». Répondant à un autre rapport |10|, du bureau indépendant d’évaluation (BIE) du FMI, Monsieur Strauss Kahn, un demi-million de dollars de salaire annuel, laissera toutefois furtivement apparaître l’incompétence flagrante de l’institution : « L’incapacité du Fonds à prévenir de la possibilité d’une crise systémique d’une manière suffisamment précoce, pointue et efficace est un fait qui doit nous rendre humble… ». |11|

Le rapport Camdessus est un énième rapport qui tente une réforme du système pour vivre en pleine croissance dans un monde sans crise, mais loin de chercher une voie salvatrice et porteuse d’espoir, il se raccroche aux fondamentaux qui mènent les peuples à toujours plus de misère. Ainsi le FMI poursuit son rôle de gendarme d’un marché dérégulé et impose ses sanctions aux pays qui n’abdiquent pas. Encadrer un capitalisme sauvage par des règles de plus en plus strictes du FMI pour toujours plus de libéralisme débridé, voilà l’unique obsession de nos décideurs. Cependant, le coût humain et environnemental d’une telle gestion est devenu si gigantesque, qu’on ne peut esquiver la nécessité de juger les chefs d’orchestre de cette lamentable débâcle, en premier lieu le FMI de Monsieur Strauss-Kahn.

Notes

|1| Document du FMI en 2004 ou l’institution tente de justifier ses politiques, p.6.http://www.imf.org/external/pubs/ft…

|2| Statuts du FMI, article 1 : http://www.imf.org/external/pubs/ft…

|3| Lire Damien Millet et Eric Toussaint, Quand le FMI entonne un air de pipeau, http://www.cadtm.org/Quand-le-FMI-e…

|4| Rôle qui a acculé les pays du Sud à la misère, lire à ce sujet Damien Millet, Eric Toussaint, 60 questions 60 réponses sur la dette, le FMI et la Banque mondiale, Syllepse 2008.

|5| « Darle más dinero al FMI es como poner al lobo a cuidar las ovejas : se las va a comer », a manifesté le président bolivien. D’autre part, Hugo Chávez, président du Venezuela, réagit vivement : « Decidieron aplicar la misma medicina que está matando al paciente : un billón de dólares, más dinero para un hueco sin fondo ; pero no sólo eso, sino que decidieron fortalecer a uno de los grandes culpable de la crisis que es el FMI, que por el contrario habría que cerrarlo« . BBC, 3 avril 2009. http://news.bbc.co.uk/hi/spanish/bu…

|6| Selon les chiffres transmis en novembre 2007 au journal Le Monde par Roger Karoutchi, le secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement, l’indemnité mensuelle nette du président de la République est passée de 7 084 euros à 19 331 euros en 2008, soit une augmentation de 172 %, et non de 140 % comme il avait été écrit auparavant.

|7| Avis sur le projet de loi de finances pour 2011 (n° 2824), Assemblée Nationale, 2011. Action de la France en Europe et dans le monde, Français à l’étranger et affaires consulaires, Présidence française du G20 et du G8, par Mme Geneviève COLOT, Députée, http://www.assemblee-nationale.fr/1…

|8| M. Michel Camdessus au siège du FMI, 1er octobre 1998. Lire Martine Bulard, Les fourberies de M. Camdessus, Le Monde Diplomatique, janvier 2005, http://www.monde-diplomatique.fr/20…

|9| Le rapport Camdessus, intitulé : La réforme du système monétaire international : Une approche coopérative pour le vingt-et-unième siècle, 18 janvier 2011, est disponible ici : http://www.global-currencies.org/sm…

|10| Rapport du bureau indépendant d’évaluation (BIE) du FMI, intitulé « Performance du FMI dans la période menant à la crise financière et économique : la surveillance du FMI de 2004 à 2007« . http://www.ieo-imf.org/eval/complet…

|11| D. Strauss-Kahn admet l’échec du FMI dans ses prévisions avant la crise, 9 février 2011http://www.rtbf.be/info/article/det…

Egypte: ingérence, Georges Soros et la constitution égyptienne made in Wall Street

Posted in actualité, ingérence et etats-unis, politique et social, résistance politique with tags , , , , , , on 20 février 2011 by Résistance 71

Considérant l’implication potentielle de Soros avec Wikileaks, il semblerait que certaines pieces du puzzle coïncident plus les jours et les semaines passant.

Le téléguidage a distance des « révolutions » présentent et a venir semble s’établir au fur et a mesure que les connexions se dévoilent.

Nous vivons dans un monde de perpétuelle illusion que nous devons remettre en cause a chaque instant si nous voulons simplement survivre a terme.

— Résistance 71 —

Georges Soros écrirait la nouvelle constitution égyptienne.

Pour les égyptiens, le cauchemar commence à peine.
By Tony Cartalucci – Land Destroyer

Les USA et ses alliés feignent toujours la surprise face à l’incendie révolutionnaire qui dévore le Moyen-Orient.
Toutefois, ceux qui sont conscients  des vieux réseaux d’ONG de l’Ouest qui opèrent depuis des décénnies, et de  leur but  de réorganiser le monde pour qu’il s’aligne sur les intérêts impériaux occidentaux, peuvent clairement voir leurs mains emmêlées, impliquées dans les soulèvements actuels qui balayent l’Afrique du nord, l’Arabie, et l’Iran.

Bien que mouvement.org coordonne son armée de jeune chair à canon dans les rues de nations étrangères de Barhein à la Libye, leurs parrainages et leurs partenaires dans le département d’état américain organisent l’acte convaincant de confusion soigneusement peinte dans les médias grand public.

MSNBC a récemment publié un article du New York Times  intitulé « les États-Unis se démènent pour jauger El Baradei » suggérant que d’une façon ou d’une autre,  l’Égypte de ElBaradei peut constituer un obstacle aux intérêts américains et israéliens dans a région.
Le mépris absolu pour l’intelligence de leurs lecteurs est révélé en considérant que ElBaradei est un administrateur d’un éminent groupe de réflexion américain, l’international group crisis (ICG), aux côtés de Georges Soros, Zbignew Brzezinski, Richard Armitage et Kennet Aldelman.

Zbignew Brzezinski est bien-sûr le père de Mika Brzezinski de MSNBC, qui feint quotidiennement l’ignorance sur la vraie nature des protestations et sur l’implication ouverte de son père dans les orchestrations. MSNBC qui est un des sponsor de Mouvement.org.

En outre, il conviendrait de noter que les membres du GIC tels que Richard Armitage et Kennet Adelman sont signataires du projet d’extrême droite « Projet pour un Nouveau Siècle Américain », les architectes littéraires de l’extrêmement fausse « guerre contre le terrorisme », et maintenant certains des alarmistes les plus virulents en ce qui concerne les troubles qu’ils ont, non seulement, eux mêmes planifié en les ayant ainsi financé et organisé via le « National Endowment for Democracy » (NED) et « Freedom House ».

Bien que de nombreux experts voient la dissolution du parlement et la suspension de la constitution par l’armée égyptienne comme un recul pour les protestants, c’est exactement les étapes qui ont été votées par les foules d’ElBaradei, selon le projet financé par la NED sur la démocratie du Moyen Orient.
Le fait que Georges Soros, un administrateur du GIC, aux côtés de son collègue leader des manifestants El Baradei, fondent les organisations qui ont soumis les projets pour la nouvelle constitution égyptienne, ajoute l’insulte aux dommages causés par l’éviscération de la souveraineté nationale égyptienne.

Il s’avère que la nouvelle Constitution égyptienne a déjà été rédigée, non pas par le peuple égyptien, mais par les manifestants très pro-américains qui ont apporté un changement de régime en premier lieu. Une dépêche de Reuters a cité un juge de l’opposition, caché au Koweït jusqu’au renversement de Mubarak, comme ayant dit que les groupes de sociétés civiles ont déjà produit plusieurs ébauches et qu’une nouvelle constitution égyptienne pourrait être prête en un mois.

Ces groupes de sociétés civiles comprennent le réseau Arabe pour les droits de l’homme et de information ouvertement financé par l’Open Society Institute de Georges Soros, et les néo-cons alignés sur la NED qui ont financé l’Organisation pour les droits de l’homme égyptienne.
Il semble que bien que le GIC puisse se tourner sur la stratégie, leur administré El Baradei menant les foules dans les rues, c’est la vaste gamme d’adhésions à des ONG, incluant Soros, qui finance ce qui facilite et met en œuvre les détails sur le terrain.

Couplé avec la promesse récente des USA de financer ouvertement les groupes d’opposition égyptiens en avance des élections, il est dur de voir comment au contraire une tyrannie mondialiste résultera de cette transition en cours.
L’audace et l’ampleur des activités mondialistes dans le Moyen Orient, l’Afrique du nord, et maintenant l’Iran, est d’une telle ampleur que cela suggère le début de ce qui peut être le plus important, une tentative préméditée de réorganisation du monde depuis les deux guerres mondiales.

L’incapacité du public à se faire son avis sur la réalité de ce qui est maintenant transpirant en Égypte, ne fera qu’encourager les mondialistes à poursuivre l’étape suivante de leur agenda mondial dominant. Il est essentiel pour les gens de faire les connections et d’exposer cette mascarade pour ce qu’elle est vraiment : le néocolonialisme  a remplacé les armées envahissantes avec une horde de militants pro-américains dupés. Il est également important que les gens reconnaissent que les « néo-cons » et des gens comme Georges Soros travaillent dans un concert habilement synchronisé pour mettre en œuvre le nouvel ordre mondial.

url de l’article original: http://infoguerilla.fr/?p=8068

 

Action directe: Dix questions a Sea Shepherd

Posted in actualité, écologie & climat with tags , , on 19 février 2011 by Résistance 71

— Traduit de l’anglais par Résistance 71 —

Dix Questions au Capitaine Paul Watson sur le retrait du Japon de ses activités baleinieres dans le sanctuaire de l’océan du grand sud

 

 

1. Pensez-vous que le Japon a abandonné définitivement la chasse a la baleine dans l’océan du grand sud pour de bon ?

Capitaine Paul Watson: Nous n’en sommes pas certains. Nous l’espérons de tout coeur, mais s’ils retournent dans l’océan du grand sud, nous serons la-bas une fois de plus pour les affronter. Je pense que nous serons capables d’y retourner bien plus fort que nous ne l’étions cette année et bien mieux équipés pour empêcher leurs opérations illégales.

2. Pourquoi pensez-vous qu’ils ont arrêté leurs opérations cette saison un mois et demi plus tôt que d’habitude ?

Capitaine Paul Watson: Ils n’avaient plus le choix. Nous avons physiquement terminé leurs opérations. Une fois que nous sommes en contrôle de la rampe de chargement de poupe du navire usine Nisshin Maru, nous prenons le contrôle total de leurs opérations baleinieres. S’ils ne peuvent plus charger les baleines mortes sur le pont de dissection du navire usine, ils ne peuvent plus tuer de baleines. Ils avaient ainsi deux possibilités. Ils pouvaient continuer a nous avoir a leurs trousses et griller du carburant inutilement ou ils pouvaient retourner chez eux, au Japon.

3. L’agence nipponne de la pêche a dit qu’elle avait rappelé ses vaisseaux a cause de la menace pour la sécurité de ses équipages. Pensez-vous que ceci est quelque chose de réel ?

Capitaine Paul Watson: Non, nos tactiques n’ont pas changé durant ces 7 années et autant de campagnes que nous avons organisé dans l’océan du grand sud contre le braconnage japonais. Nous sommes retournés plus forts et mieux équipés d’année en année et ainsi bien plus efficace a localiser la flotte baleiniere et a bloquer leurs opérations. Je pense qu’ils ont officiellement terminé leurs opérations baleinieres simplement parce que nous avons annihilé leurs opérations sur le terrain. Les baleiniers japonais n’ont jamais rien eu a craindre de nous. Nous n’avons jamais sérieusement blessé quelqu’un dans notre histoire (NDT: depuis 1977) et nous sommes fiers de ce record immaculé.

4, L’Institut de Recherche sur les Cétacés japonais (ICR) a étiquetté la Sea Shepherd Conservation Society comme étant une organisation éco-terroriste. Cela vous touche t’il ?

Capitaine Paul Watson: Ils peuvent nous appeler ce qu’ils veulent, mais il me semble qu’ils devraient soit nous arrêter pour terrorisme ou la fermer. Ils nous ont appelés des terroristes depuis des années, mais ils ne nous ont jamais accusés d’aucun crime. Je ne pense pas qu’ils comprennent ce que le mot “terrorisme” veut dire. En japonais, cela semble être un vocable pour tout ce qui s’oppose au statu quo organisé par le Japon.

5. Le Japon a demandé que l’Australie, la Nouvelle-Zélande et les Pays-Bas prennent des actions fermes pour empêcher Sea Shepherd d’interférer avec leur chasse a la baleine. Cela vous préoccupe t’il ?

Capitaine Paul Watson: Le Japon a effectivement fait cette requête, en fait il le fait depuis 6 ans maintenant. Je ne pense pas que ces gouvernements vous s’opposer aux opérations anti-baleinieres de leurs propres citoyens afin de faire plaisir au Japon. Ils feront sans doute des ronds de jambes ou autres gratifications diplomatiques, mais ils savent tous fort bien que les urnes pour les Pays-Bas, la Nouvelle – Zélande ou l’Australie ne se trouvent pas a Tokyo.

6. Qu’est-ce qui a fait la différence cette année en comparaison avec les autres années ?

capitaine Paul Watson: Chaque année nous retournons dans ce combat plus forts, plus expérimentés, et mieux équipés que les années précédentes. Chaque année, la flotte baleiniere retourne plus faible que l’année d’avant. Cette année nous avions aussi le Gojira (NDT: nom japonais de… Gozzilla), un vaisseau tres rapide éclaireur barré par le capitaine Locky MacLean, un homme moins enclin a la frime et plus enclin a son devoir pour la cause; il a fait un travail exemplaire en localisant le vaisseau logistique de ravitaillement de la flotte baleiniere, ainsi que de localiser le Nisshin Maru en bloquant les vaisseaux harponneurs. Nous avons aussi le Bob Barker et sa faculté a tracer et ne pas lâcher les baleiniers ou qu’ils aillent, grâce a sa capacité de carburant tres importante et sa coque brise glace. De maniere plus importante, nous avions un équipage total de 88 membres, tous bénévoles, répartis sur les trois vaisseaux ainsi qu’une équipe internationale de support a terre qui fit un travail exemplaire.

7. Combien de baleines ont-elles été tuées cette saison comparé avec la saison derniere ?

Capitaine Paul Watson: La saison derniere, sur leur quota auto-déclaré de 935 baleines de Minke, 50 baleines a bosse, et 50 fin whales, ils tuerent 507 Minke, aucune baleine a bosse et aucune fin whale. Cette année, d’apres le ICR, ils n’ont pu tuer que 170 Minke et 2 fin whales. Ils n’ont pris que 16% de leur quota auto-aloué. J’ai pensé au début qu’ils ne pouvaient pas avoir pris plus de 100 baleines en considérant les possibilités de chasse tres limitées qu’ils ont rencontrées alors qu’ils n’avaient qu’un seul vaisseau harponneur de disponible sur les trois engagés (NDT: les deux autres étant affrêtés a filer les navires de Sea Shepherd afin de renseigner le navire amiral sur la position de Sea Shepherd et de garder le navire usine ainsi hors d’atteinte). Mais j’ai depuis appris qu’ils avaient placé les harponneurs des deux autres bateaux sur le seul opérationnel afin de pouvoir chasser 24h sur 24. Je suspecte également qu’au lieu de “prélever” quelques spécimen sur un troupeau ou groupes rencontrés, ils ont en fait massacré la totalité afin de maximiser leur chasse. Ceci est au demeurant en conflit direct avec leur supposée justification “scientifique” pour chasser la baleine, mais ils étaient désespérés de tuer le plus de baleines possible avant que nous ne puissions coller a la poupe du navire usine et terminer leurs opérations une fois pour toute.

8. L’organisation Greenpeace n’a même pas mentionné Sea Shepherd comme étant responsable de la décision du Japon de se retirer de leurs opérations baleinieres. Pourquoi ont ils fait cela ?

Capitaine Paul Watson: La réponse la plus simple est qu’ils n’aiment pas Sea Shepherd et qu’ils ne m’aiment pas, alors même que je sois un membre fondateur de Greenpeace. Le fait est que le crédit pour la fermeture de la chasse a la baleine japonaise a été donné publiquement a Sea Shepherd par le gouvernement japonais. On ne peut pas faire plus clair que cela. J’ai invité Greenpeace a se rallier a nous cette année, mais ils ont refusé. Je reste entierement ouvert quant a une collaboration future avec eux, mais ils ont une politique qui consiste a refuser de reconnaître notre existence. C’est vraiment dommage, car en tant que co-fondateur de Greenpeace, j’aimerai tant être de nouveau fier de ce que nous a vons commencé en 1972 et j’espere qu’un jour je pourrai de nouveau être fier de Greenpeace. J’ajouterai qu’ils ont perdu beaucoup de crédibilité et qu’ils ne se rendent pas service a eux-mêmes ni a leurs membres en prétendant que Sea Shepherd n’existe pas. Greenpeace devrait activer le deuxieme morceau de leur nom et faire la paix avec d’autres organisations, tout spécifiquement une organisation fondée et dirigée oar un de leurs co-fondateurs.

9. Pensez-vous que le succes de Sea Shepherd lui est imputable ?

Capitaine Paul Watson: Abolument pas. Sans le support inconditionnel des gens et des ports d’Australie, de Nouvelle-Zélande, nous n’aurions jamais pu entreprendre ces campagnes. Nous devons une grande reconnaissance aux ports d’Hobart, Melbourne, Sydney, New Castle, Brisbane, Freemantle et Albany en Australie; ainsi qu’aux ports de Wellington, Auckland et Bluff en NZ. Nous sommes reconnaissant aux Hollandais et la lotterie postale hollandaise ainsi que du privilege de pouvoir arborer le pavillion néerlandais ainsi que leur soutien financier. Nous sommes tres reconnaissants a la nation Mohawk et la réserve de Kahnawake de nous avoir honoré du drapeau de la ligue iroquoise des 5 nations et nous sommes reconnaissants d’avoir été honorés du drapeau aborigene australien et du drapeau Maori d’Aotearoa. Nous remercions le support incroyable de Mr Bob Barker qui nous a permis d’obtenir le vaisseau parfait pour ces missions en assistance du vaisseau Steve Irwin. Politiquement, nous sommes reconnaissants aux sénateurs australiens Bob Brown et Rachel  Siewert, le parti vert australien, le maire de la ville de Fremantle Brad Pettit et l’ancien maire Peter Tagliaferri, Ian Campbell ex-ministre australien de l’environnement et sénateur et la mairesse de Wellington Celia Wade-Brown.

En fait, il y a tant de gens qui ont aidés et participés, levés des fonds et donnés leur temps pour la cause, que je suis en train d’écrire un message de remerciement a toutes et tous, qui sera un peu long, mais dont la teneur récompensera ces bénévoles; nous le posterons sur notre site internet tres bientôt. Au bout du compte, ceci fut un succes collectif et international par beaucoup de personnes passionnées et dédiées a cette cause et que j’admire et respecte profondément.

10. Quel est l’avenir de Sea Shepherd ?

Capitaine Paul Watson: Nous devons nous préparer a retourner dans l’océan du grand sud la saison prochaine. Nous ne savons pas si les baleiniers vont y retourner, mais nous serons prêts a les intercepter s’ils le font. Nous planifions d’être encore plus préparés et efficaces et ceci veut dire pour nous d’acquérir et d’affrêter un quatrieme vaisseau avec une capacité brise-glace et une vitesse supérieure, possédant une autonomie multipliée, qui pourra rattraper les vaisseaux harponneurs même dans la glace. En parallele nous avons le thon a nageoire bleue a sauver dans la méditerranée, les globicéphales a sauver aux îles Faroe et des braconniers a intercepter aux Galapagos. Du plancton a la grande baleine, il y a beaucoup de dangers et de menaces a l’écosysteme marin et nous devons nous occuper de ce qui est en notre pouvoir de faire, ou nous le pouvons et de la meilleure façon possible avec les mouyens qui nous sont impartis.

interview publiée sur:

http://www.seashepherd.org/news-and-media/editorial-110218-1.html

Consultez Sea Shepherd France

VICTOIRE EN ANTARCTIQUE !…

Posted in actualité, écologie & climat with tags , on 18 février 2011 by Résistance 71

C’est avec une émotion certaine que nous annonçons que la chasse illégale a la baleine par la flotte braconniere japonaise a été stoppée en Antarctique. Ceci est officiel pour la saison 2010-2011, le gouvernement nippon ayant officiellement rappelé sa flotte chassant illégalement dans es eaux du sanctuaire de l’océan du sud, protégé par un moratoire de l’ONU et que seule la Sea Shepherd Conservation Society du Capitaine Paul Watson, a combattu d’arrache-pied ces 7 dernieres saisons.

Ceci nous montre simplement que 88 femmes et hommes de 23 nations différentes, unis et solidaires dans un même but, peuvent vaincre une industrie illégale supportée par un gouvernement et une puissante maffia.

Les David terrestres ont délivré par l’action directe les Goliaths des océans de la barbarie humaine !

Un exemple pour toutes et tous. Longue vie aux baleines et que cette barbarie humaine dont l’origine est le fric et le profit périsse de l’action des justes.

— Résistance 71 —

 

Le Jour J dans l’Océan du Sud

Victoire pour les baleines dans l’océan du sud !

 

url de l’article original:

http://www.seashepherd.org/news-and-media/news-110217-1.html

 

— Traduction Résistance 71 —

 

C’est officiel ! La flotte baleiniere japonaise abandonne la chasse dans l’océan du grand sud, du moins pour cette saison. S’ils y retournent la saison prochaine, la Sea Shepherd Conservation Society sera prête a continuer plus que jamais les efforts pour interdire et handicapper les opérations illégales japonaises de chasse a la baleine.

“Le Nisshin Maru a opéré un changement de cap drastique immédiatement apres que le gouvernement japonais ait rendu officiel le fait que la flotte baleiniere était rappelée au Japon” a dit le capitaine Alex Cornelissen a bord du Bob Barker. ‘On dirait bien qu’ils rentrent a la maison !”.

Le navire de Sea Shepherd le Bob Barker est resté avec la navire usine et amiral de la flotte Nisshin Maru depuis le 9 Février et a rendu absolument impossible pour les braconniers de continuer leur opération de chasse illégale.

“J’ai un équipage total de 88 membres sur trois vaisseaux, représentant 23 nations différentes incluant le Japon et ils sont tous hyper excités de savoir que les braconniers rentrent chez eux et  de savoir également que le sanctuaire des baleines de l’océan du sud ets devenu un réel sanctuaire.” A déclaré le capitaine Paul Watson.

Les vaisseaux de Sea Shepherd Steve Irwin, Bob Barker et Gojira resteront dans le grand sud afin d’escorter la flotte japonaise vers le nord. “Nous ne quitterons pas la sanctuaire des baleines tant que le dernier de ces navires ne l’a pas quité” a dit le capitaine du Gojira Locky MacLean.

“Ceci est une grande victoire pour les baleines”, a déclaré le capitaine Watson, “mais nous n’avons pas accompli ceci seuls. Sans le support inconditionnel des gens en Australie, Nouvelle Zélande, nous n’aurions pas pu envoyer nos missions dans ces eaux pendant 7 saisons depuis les ports australiens et néo-zélandais. Nous sommes tres reconnaissant au sénateur Bob Brown du parti vert australien. Nous sommes reconnaissant a Mr Bob Barker qui nous a donné le bateau qui a servi a renverser la marée des forces en présence quant affronter les japonais dans ces eaux. Nous sommes reconnaissant a tout notre personnel bénévole a terre, les membres qui nous supportent financierement et les équipages des navires. Nous sommes reconnaissant a la marine Chilienne et au gouvernement français pour leur aide et support. Ceci est un jour tres heureux pour tous les gens qui aiment les baleines et nos océans.

C’est officiel ! Le massacre des baleines dans l’océan sanctuaire du grand sud est fini pour cette saison et les baleiniers n’ont pas pris 10% de leur quota auto-proclamé. Sea Shepherd estime qu’environ 900 baleines ont été sauvées cette année.

“C’est un grand jour pour les baleines” a dit Laura Dakin de Canberra, Australie, Chef sur le Steve Irwin “et c’est un grand jour pour l’humanité” !

Révolutions et « réseaux sociaux »: Facebook, Google, Twitter et la face cachée du totalitarisme technologique

Posted in actualité, politique et social, science et nouvel ordre mondial, sciences, technologie et totalitarisme with tags , , , on 18 février 2011 by Résistance 71

Les réseaux sociaux (Twitter, Facebook) ont déja été impliqués dans des tentatives de renversement de gouvernement d’état souverain, comme lors de la révolution colorée manquée du département d’état américain un Juin-Juillet 2009 en Iran suite aux élections. Ils l’ont encore été récemment lors des révoltes populaires au Maghreb et en Egypte.

Et si, tout comme Wikileaks, ces « facilitateurs » de contact et de transmission d’information, n’étaient pas (seulement) ce qu’ils paraissent innocemment être ? L’article que nous avons traduit ci-dessous a été écrit par un jeune étudiant indien de 22 ans, pas par un vieux grognard « rétrograde » et réfractaire a l’évolution technologique. Il pose ici avec une certaine candeur des questions que nous ne pouvons plus ignorer.

L’électronique qui gouverne nos vies est-elle si innocente qu’elle en a l’air ? Que se cache t’il derriere Wikileaks, Facebook, Twitter, Google ? Notre confiance est-elle justifiée ? Ou devrions-nous être bien plus vigilant et suspicieux.

Une chose est certaine, pas mal de questions légitimement posées se doivent d’obtenir une réponse… A un moment ou un autre. Nous ne pouvons plus nous permettre de nous laisser mener en bateau perpétuellement et questionner l’autorité devant tant d’échecs systémiques accumulés redevient une mesure de salubrité publique. Quand la science et ses applications pratiques potentiellement devient une « scientocratie » tordue et sordide, la tentation totalitaire en devient inhérente.

Notre devoir est de faire en sorte que le développement technologique soit utilisé décemment et a des fins louables et non pour les intérêts particuliers du même petit nombre.

« La science a pour mission unique d’éclairer la vie et non de la gouverner. »

— Michel Bakounine —

— Résistance 71 —

 

 

Facebook & Google sont des façades de la CIA

Posté By kurt nimmo le 17 Février 2011

Sandeep Parwaga HenryMakow.com

Url de l’article original: http://www.infowars.com/facebook-google-are-cia-fronts/

 

Le vieil adage dit: “Nul ne peut se faire un nom sans abandonner quelque chose.”

Jeune, j’étais fasciné par ces gens “qui ont réussis, qui sont au top”, en créant des compagnies innovantes, de la technologie ou simplement y arrivant par le sport, la musique, le spectacle etc, ainsi devant multi-millionnaires.

Je suis maintenant plus âgé et j’ai finalement réalisé l’illusoire de ce paradigme et je suis parvenu a cette conclusion qui si on veut arriver au “top”, on doit laisser son âme en chemin.

Prenons Mark Zuckerberg par exemple. Il est un des “entrepreneurs a succes” les plus en vue de cette derniere décennie. En ayant fait fortune avec son empire Facebook, il est capable d’être en contact avec plus de 500 millions de personnes sur terre. Cela semble être un conte de fée. Un étudiant crée un nouvel interface qui permet de connecter instantanément les gens a travers le monde. Cela semble magnifique non ? Cela le serait si nous étions corrects.

Ici une bonne vidéo (en anglais, cliquez sur le lien) a good video qui démontre que Facebook a été indirectement fondé et financé par la CIA avec pour but d’apprendre et de stocker tout ce qui peut être su a votre propos. Pourquoi ? Pour surveiller et ultimement contrôler.

Une fois de plus, les gens ont été totalement dupés par la “facebook mania” et ne peuvent voir que ce qu’on leur dit de voir. Comme un de mes amis dit: “C’est pour mettre en relation les gens et partager l’information”. Au vu des récents évenements en Egypte, nous pouvons même ajouter que Facebook n’est plus seulement une opération de collection de données personnelles, mais aussi un outil de création de crise par proxy.

Regardons a quelques titres de presse qui ne devraient laisser aucun doute sur la véritable nature de CIAbook:

Facebook’s Zuckerberg Says The Age of Privacy is Over

Facebook’s Mark Zuckerberg says privacy is no longer a ‘social norm’

Facebook – the CIA conspiracy

The Face of Facebook –  (Regardez attentivement les messages personnels qui ont été fuités et confirmés véritables par des New Yorkais)

Facebook & Social Media: A Convenient Cover For Spying

US spies invest in internet monitoring technology –  Un extrait de cet article: “Dans une tentative de faciliter sa navigation dans le blizzard d’information, le bras d’investissement de la CIA, In-Q-Tel, a investi…”

Nihilists of The World Unite: Wikileaks Is The “Cognitive Infiltration” Operation Demanded by Cass Sunstein

TIME Mag Person of the Year 2010 – Ce lien est juste un pense-bête pour se rappeler de l’histoire et de la perversion du systeme a honorer ceux qui ne le méritent pas. Voudriez-vous partager cette couverture avec des gens comme Hitler, Staline, Kissinger, etc ?… Je ne le voudrais certainement pas. De maniere évidente, Zuckerberg a fait quelque chose de “grand” pour être la. Juste mon grain de sel a propos de cette fumisterie.

GOOGLE

Google a été scrutinisé au sujet de sa tentative d’éliminer les moteurs de recherche en compétition avec lui et pour bloquer des sites “controversifs” ainsi que des gens, mais la plus grosse des controverse vint a propos de ses liens supposés avec la CIA et le NSA (NDT: National Security Agency, l’équivalent US de la DCRI, la CIA étant interdite d’espionner les citoyens américains aux Etats-Unis intra muros)

Les fondateurs de Google Sergei Brin et Lawrence Page sont dépeints comme étant des gens normaux, étudiants Stanford University, qui ont mis leur savoir en commun pour créer un moteur de recherche supérieur aux autres. Leur tentative fut si couronnée de succes, qu’ils commencerent a recevoir des fonds de grosses boîtes comme par exemple Sun Microsystems (http://en.wikipedia.org/wiki/Sergey_Brin#Search_engine_development)

Il peut-être assumé que la CIA et le NSA les financerent de la même façon CIA and NSA funded them as well. De la même maniere que pour Facebook, n’oublions pas le scandale qui impliqua Google et le Chine l’an dernier, ou finalement Google simplement évita les lois de censure en se relocalisant a Hong Kong.

La CIA peut avoir utilisée Google comme outil de propagande et de déstabilisation par proxy en Chine. Ci-dessous quelques éléments qui ont suscités des rapports de presse:

Tarpley: US Gov uses Google proxy to attack China – (Vidéo en anglais)

Google-NSA collaboration draws alarm

Google le parent de YouTube est un membre du CFR Corporate Member of the Council on Foreign Relations

Ex-Agent de la CIA: CIA Seed Money Helped Launch Google

The Google-NSA Alliance: Questions and Answers

Conclusion

J’admets utiliser Facebook. Je n’en suis pas particulierement satisfait, mais cela me facilite la vie pour rester en contact avec des amis vivant éloignés. J’essaie de garder un profil bas. De ne rien révéler ou de ne jamais utiliser les fonctions comme par exemple les “J’aime”.

Utilisez des contacts autres si possible comme le courriel ou tout autre messager. Si vous êtes sur facebook, vous avez sans doute déja réalisé a quel point les gens ont littéralement vendu leur vie a ce systeme.

Souvent je vois des personnes révéler des choses de leur vie dans les moindres détails; elles ne semblent pas se rendre compte des conséquences que cela peut avoir, ou en tout cas, disons, qu’elles ne sont pas assez subtiles pour s’en préoccuper. La dictature scientifique a fait un excellent boulot de lavage de cerveau et de manipulation des masses. Ne soyez pas dupes. Les médias traditionnels de masse ont été tres hésitant a couvrir les liens dérangeant de Google / Facebook car cela exposerait d’autres facettes de la machine “Big Brother” et de ses secrets utilisés pour déstabiliser.

Zuckerberg ou les fondaterus de Google n’auraient jamais eu la publicité suffisante, le succes et la richesse sans leur connexion avec la CIA et le NSA. Pour rejoindre la citation du départ, j’en conclue qu’ils ont été initiés dans l’ordre des Illuminati et vendu leur âme.

Sandeep Parwaga est un étudiant indien de 22 ans vivant au Royaume-Uni.

Résistance politique: Réflexion sur l’avenir du monde arabe

Posted in actualité, ingérence et etats-unis, politique et social, résistance politique with tags , , on 17 février 2011 by Résistance 71

Nous reproduisons ici une des analyses les plus intelligentes qu’il nous ait été donnée de lire depuis le début des évenements au Maghreb et en Egypte.

Excellente interview qui donne un éclairage de la question tres réaliste et pratique.

Puisse Mohamed Hassan* avoir raison !

— Résistance 71 —

Où va l’Égypte ? Où va le monde arabe ?

Par Mohamed Hassan et Grégoire Lalieu et Michel Collon

Le 16 fevrier 2011

Michel Collon info

url de l’article original:

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=23244

Après la Tunisie, l’Egypte ! Sous la pression du peuple, le président Hosni Moubarak, accroché au pouvoir depuis trente ans, a finalement quitté son poste. Quels sont les enjeux de la révolution égyptienne ? Quel impact pour les Etats-Unis et Israël ? La chute du raïs va-t-elle favoriser la montée de l’islamisme comme le craignent la plupart des médias occidentaux ? Mohamed Hassan répond à ces questions.

Entretien avec Mohamed Hassan. INTERVIEW : Grégoire Lalieu & Michel Collon

Jusqu’il y a peu en Europe, beaucoup de citoyens pensaient qu’il serait difficile de faire tomber les dictatures arabes. Mais vous ne partagiez pas cet avis. Pourquoi ?

Durant les années 60, j’ai étudié en Egypte. Nous étions à l’époque trente mille étudiants étrangers venus d’Afrique, d’Inde ou même d’Indonésie, à profiter d’un programme d’éducation mis en place par Nasser quelques années auparavant. Je dirigeais le bureau des étudiants somalis et je me souviens que la plupart des Egyptiens moyens avaient beaucoup de sympathie pour nous car notre présence symbolisait la solidarité de l’Egypte avec l’Afrique : ils en étaient fiers !

En 2009, après trente ans d’absence, je décidai de retourner aux pays des pharaons. Dans l’avion, je discutai avec des journalistes égyptiens et leur fis part de mes inquiétudes : on m’avait dit que l’Egypte était devenu un Etat policier et que les arrestations étaient courantes. Mais les journalistes me rassurèrent, aussitôt prétendant que leur pays était une démocratie et qu’il n’y avait pas de craintes à avoir.

Arrivé au Caire, je fus impressionné de voir comment la ville s’était développée. Incroyable ! C’était devenu une ville immense, accueillant chaque jour deux mille nouvelles personnes. Je pris un taxi et me rendis dans les locaux de l’association que j’avais dirigée. J’y retrouvai une vieille connaissance égyptienne, Mohamed, avec qui nous prenions régulièrement le thé à l’époque et dont nous savions qu’il était en contact avec les services de renseignements. Je lui demandai quelle était la situation en Egypte. Il me répondit très en colère que ce pays était dirigé par des gangsters qui pillaient les richesses. Connaissant son passé dans les services secrets, je soupçonnai Mohamed de dire cela pour me tirer des vers du nez. « Tu peux parler, répondit-il. Tout le monde s’en fout ici. Les autorités ne contrôlent rien. Et ce bâtard, ajouta- t-il en désignant une photo de Moubarak accrochée au mur, il ne vit même pas au Caire, mais à Sharm el-Sheik (une station balnéaire très prisée par les touristes). »

Je fus très surpris car je pensais que les gens n’osaient pas critiquer le régime dans cet Etat policier. Aussi, dans les jours qui suivirent, je questionnai les gens dans la rue, dans le bus, sur le marché, etc. Tous tenaient le même genre de propos : « Les dirigeants sont des voleurs, un jour on leur coupera les doigts ! ». J’en arrivai à la conclusion que l’Egypte était prête pour une révolution.

Vous dites que le pays était prêt voilà deux ans. Pourquoi la révolution éclate-t-elle aujourd’hui ?

L’élément déclencheur est le suicide de Mohamed Bouazizi, le jeune vendeur tunisien qui s’est immolé. C’est la goutte qui a fait déborder le vase. Pour les musulmans, le suicide est un péché car Allah vous a donné la vie et vous l’enlevez de vos propres mains. Mais Bouazizi est devenu un martyr car il représente toute la jeunesse du monde arabe qui vit dans des conditions difficiles. Sa mort a donc été un élément déclencheur non seulement pour la Tunisie mais aussi pour l’Egypte et d’autres pays de la région. Car les conditions sont les mêmes partout : une population très jeune mais sans avenir, une répression policière très forte, des élites corrompues…

Les jeunes Arabes ne se retrouvent pas dans ce système où ils ne peuvent même pas entrevoir un futur. A trente ans, beaucoup ne peuvent pas s’acheter de maison et doivent encore vivre avec leurs parents. D’autres essaient d’émigrer : soit ils perdent la vie en traversant la Méditerranée, cet immense cimetière, soit ils réussissent à gagner l’Europe mais sont traités comme des chiens.

Face à cette misère, vous trouvez dans les pays arabes une élite qui se la joue bling-bling, faisant du shopping dans des boutiques luxueuses, roulant dans des 4×4 dernier cri, se pavanant sur des yachts… Jusqu’à maintenant, les pauvres ont survécu grâce à la solidarité entre eux. Vous ne voyez pas, comme dans mon pays, l’Ethiopie, des tas d’ONG occidentales distribuer du pain ou d’autres biens de première nécessité. Mais les contradictions dans la société étaient telles que le système devait éclater.

Ce n’est pas la première fois que des révoltes populaires éclatent dans le monde arabe. Mais elles ont toujours été réprimées jusqu’ici. Comment expliquer qu’elles débouchent sur des révolutions aujourd’hui ?

Un poète tunisien a dit il y a longtemps : si le peuple veut vivre ne fût-ce qu’un jour, tout peut arriver. Le peuple peut dormir paisiblement pendant des centaines d’années. Mais s’il désire vivre, même une seule minute, rien ne pourra l’arrêter.

C’est ce qui arrive maintenant. Il n’y a pas d’explications scientifiques. Aucun historien ne pourrait dire pourquoi cela se produit précisément aujourd’hui. Si c’était possible, l’ennemi qui ne voulait pas accorder sa liberté au peuple égyptien aurait été en mesure de prévoir ces événements et aurait tout fait pour empêcher cela.

Comme vous le soulignez, des révoltes spontanées ont régulièrement éclaté et elles ont toujours été réprimées. Mais toutes ces révoltes sont des rivières qui, avec le temps, ont fini par former un fleuve de contestation insurmontable.

De plus, il faut voir le contexte particulier du monde. Lénine a dit qu’à la différence des tortues, l’être humain ne vit pas des centaines d’années. Par conséquent, il faut analyser l’histoire de l’humanité par décennies. Et le monde a beaucoup changé ces dix dernières années.

La crise économique est un facteur important ?

Il y a en effet une grave crise capitaliste, le déclin des puissances occidentales et le passage d’un monde unipolaire dominé par Washington à un monde multipolaire avec l’ascension des pays émergents. Cependant, la faiblesse des Etats-Unis n’est pas si nouvelle. Le véritable changement, c’est que l’image des Etats-Unis dans le monde reflète cette faiblesse aujourd’hui. En effet, il n’y a pas que la force économique ou militaire. Il y a aussi l’impact psychologique de l’image que donne une puissance comme les Etats-Unis. Cette domination culturelle et intellectuelle est très importante.

Après l’effondrement de l’Union soviétique, il y a eu une offensive orchestrée par des intellectuels US tels que Francis Fukuyama avec La fin de l’Histoire ou Samuel Huntington avec Le choc des civilisations. Cette offensive a instauré une véritable terreur intellectuelle sur le reste de la planète en prétendant que l’Occident était devenu le maître du monde.

Comment cette image de toute puissance de l’Occident a-t-elle été brisée ?

Tout d’abord, il y a la guerre en Afghanistan. Je me souviens en 2001, en pleine affaire des courriers piégés à l’anthrax : des journalistes de CNN interviewaient un ministre taliban. C’était un vieil homme, assez arriéré, avec un turban, une grosse barbe, etc. Un journaliste survolté lui demanda si son pays était responsable des attaques à l’anthrax. Le vieil homme éclata de rire : il ne comprenait rien et ne savait même pas ce qu’était l’anthrax ! Mais la télévision US était pourtant en train de présenter cet homme modeste comme un dangereux terroriste ! Avec ce genre de scénario ridicule, les Etats-Unis ont envahi l’Afghanistan. Mais cette guerre s’est révélée être un fiasco et l’image de superpuissance de l’Occident en a pris un sacré coup.

L’autre élément très important est la résistance irakienne. Les Etats-Unis ont été incapables de contrôler le pays et leur déroute militaire face aux résistants a fait passer le baril de pétrole de 30 à 75 dollars en peu de temps. Cette hausse soudaine a rapporté beaucoup d’argent dans les caisses des pays producteurs de pétrole. Endettés à cause des programmes de la Banque mondiale et du FMI, ces pays ont pu effacer leur ardoise et retrouver une certaine indépendance.

Les campagnes militaires en Afghanistan et en Irak sont donc des échecs. L’usage brutal de la force a ouvert les yeux des populations arabes : il n’y a que les fous et les peureux qui tuent de cette manière. Cette violence aveugle n’a donc fait que renforcer la résistance à l’impérialisme. De plus, il y avait une théorie disant que l’armée US était capable de mener cinq guerres en même temps : deux conflits majeurs et trois de niveau moyen. Les résistances afghane et irakienne ont montré au reste de la planète que tout cela était faux. Ce n’était que de la terreur intellectuelle.

L’évolution des technologies de l’information a-t-elle également joué un rôle important ?

Tout à fait. Les réseaux sociaux sur Internet ont permis aux manifestants de s’organiser malgré la répression policière. Mais l’élément principal selon moi est l’émergence de médias d’information tels qu’Al Jazeera. La domination médiatique de l’Occident est brisée et le fossé qui séparait autrefois les élites et les peuples occidentaux des populations du Tiers-Monde n’est plus si grand. Aujourd’hui, des jeunes étudiants latinos ou arabes reçoivent une meilleure information que leurs camarades d’Occident. L’accès à la télévision s’est démocratisé et des chaines locales diffusent dans la langue des citoyens du Tiers-Monde. C’est très important car le contrôle de l’information est un élément-clé dans les conflits.

Mussolini est le premier à avoir utilisé un média d’information comme arme de guerre. Dans les années 30, la radio italienne diffusait des programmes en langue arabe à destination des colonies contrôlées par les Alliés. Cette radio invita même le mufti de Jérusalem pour servir la propagande fasciste. Ensuite, les Britanniques réalisèrent l’utilité de ce concept et créèrent la BBC internationale, qui diffusait des programmes dans plusieurs langues. Petit à petit, les médias occidentaux se sont imposés comme les maîtres du marché de l’information et ont pu déverser leur propagande au reste de la planète.

Mais aujourd’hui, les populations du Sud ont leurs propres médias. Ce développement a également permis de démocratiser l’information et la culture uniquement accessibles par les livres autrefois. Cela a donc réduit d’une certaine manière le fossé entre les différentes classes sociales.

Autre conséquence : le niveau de conscience politique des citoyens arabes est devenu très élevé. Les gens n’ont plus peur, ils s’organisent et descendent dans la rue. Normalement, par temps de paix, ça peut prendre des années pour que les consciences s’éveillent. Mais en période de crise, les choses s’accélèrent. Il y a quelques semaines, alors qu’ils réclamaient la démission de Moubarak, les Egyptiens ont organisé la marche du million au Caire. Savez-vous d’où cela vient ? De la marche du million organisée en 1995 par le militant Louis Farrakhan aux Etats-Unis pour attirer l’attention des politiques sur la situation des afro-américains. C’est un clin d’œil, un message envoyé au président Obama pour qu’il comprenne que le niveau de conscience politique des Egyptiens est très élevé.

L’Egypte de Moubarak était un pilier essentiel de la politique US au Moyen-Orient. Ce pilier est peut-être en train de s’effondrer et d’autres pourraient suivre dans la région. Pensez-vous que les Etats-Unis étaient préparés à de tels changements dans le monde arabe ?

L’impérialisme US est déconnecté de la réalité. Il vit dans le monde magique de Disney où tout est beau et tout lui réussit. Il n’avait pas pu prévoir la débâcle afghane et irakienne et pensait pouvoir enchaîner avec l’Iran. Un autre exemple : la Chine planchait depuis un moment pour mettre au point un tout nouveau modèle d’avion de combat très sophistiqué. Selon ses informations, le Pentagone estimait que Pékin maitriserait la technologie nécessaire pour faire aboutir ce projet d’ici une quinzaine d’années. Il y a quelques mois, le secrétaire US à la Défense, Robert Gates, s’est rendu en voyage officiel à Pékin. Vous savez comment sont les Chinois : très polis ! Aussi, à l’arrivée de leur hôte sur le tarmac de l’aéroport, ils ont préparé un cadeau de bienvenue et fait décoller devant les yeux ébahis du secrétaire le fameux avion de combat !

Pourquoi les chancelleries occidentales semblent avoir été tant surprises par les révolutions arabes ?

Lors de mon voyage en Egypte en 2009, j’ai été très frappé par l’important dispositif de contrôle policier qui entourait les ambassades occidentales. Dans le bar de l’hôtel où je séjournais, j’ai fait la connaissance de diplomates britanniques. Lorsque la glace était rompue, je leur ai demandé que signifiait tout ce dispositif autour des ambassades. Ils ont rigolé et m’ont répondu : « Mr. Mohamed, vous touchez le point sensible. Nous avons l’impression de vivre dans un zoo. On nous a dit que le peuple égyptien était dangereux et on a donc placé nos ambassades dans des cages ! En fait, au nom de la lutte contre le terrorisme, nos mouvements sont très limités. Notre gouvernement et le gouvernement égyptien nous empêchent de rencontrer les gens du peuple. »

Ces diplomates étaient donc incapables de se faire une idée correcte de la société égyptienne et ne recevaient que des informations positives du gouvernement de Moubarak. Ca m’a rappelé le livre La Tragédie et les leçons du Viêt Nam de Robert McNamara. McNamara fut le meilleur statisticien de l’histoire des Etats-Unis. Il a fait de la Ford Motor Company l’une des plus importantes sociétés du monde. Il a ensuite été ministre sous Kennedy puis sous Johnson.

McNamara raconte dans son livre comment, durant la présidence de Johnson, les Etats-Unis disposaient de milliers d’experts au Sud-Viêtnam pour assister le gouvernement. Tous les jours, il recevait des rapports de ces experts disant que tout allait bien. En tant que statisticien, McNamara suspectait que la probabilité de recevoir 100% de rapports positifs sur la situation au Sud-Viêtnam n’était pas réaliste. Il décida donc de réunir à Honolulu ces experts, diplomates, officiers et agents de la CIA qui tous les jours lui envoyaient des rapports. Une semaine plus tard, quand les experts furent retournés, McNamara reçut des rapports fort différents : « Les Viêt-Cong sont en danger, nous avons besoin de plus de renforts et d’assistance dans le Sud ! ». McNamara s’est donc rendu sur place pour tirer tout cela au clair. En fait, les diplomates et les agents US avaient l’habitude d’écrire leurs rapports vers dix heures du matin, après avoir pris un bon petit-déjeuner, fait une partie de tennis et bu un grand verre de whisky. Leurs rapports ne témoignaient pas de la situation objective sur place, mais de leur désir de bien-être personnel et de leur incompétence.

Les diplomates britanniques que j’avais rencontrés étaient un peu dans la même situation. Ils n’avaient aucune idée de la réalité sur place alors que moi-même, en une semaine, j’avais compris que la société égyptienne était sur le point d’exploser.

La chute de Moubarak risque-t-elle de favoriser la montée de l’islamismeen Egypte ?

On parle beaucoup des Frères musulmans en effet. Cependant, non seulement Moubarak n’était pas le rempart qui a permis de contenir la tendance islamiste. Mais la confrérie était aussi une pièce essentielle dans la dictature du raïs.

De 1956 à 1970, Gamal Abdel Nasser a dirigé l’Egypte avec un programme socialiste, faisant de nombreuses réformes. Il a par ailleurs réprimé la confrérie des Frères musulmans et commis des erreurs à leur encontre. A l’époque, l’Egypte était proche de l’Union soviétique. A la mort de Nasser, Anouar el-Sadate prit la tête du pays et se rapprocha progressivement des Etats-Unis. Il adopta une politique économique libérale et se soumit aux intérêts US au Moyen-Orient, enterrant la hache de guerre avec Israël.

Cependant, l’héritage de Nasser était encore très fort en Egypte. C’était un obstacle pour Sadate qui voulait suivre les préceptes de la Banque Mondiale et brader les entreprises publiques au profit de compagnies privées. Le nouveau président égyptien devait donc se débarrasser de ceux qui revendiquaient encore la politique de Nasser. Moubarak à l’époque a eu un rôle bien particulier. Il avait pour mission de former des gangs et de les armer à travers les services secrets pour combattre les nasséristes et les communistes. Mais la répression ne suffisait pas. Il fallait aussi combattre l’héritage de Nasser sur plan idéologique.

Sadate a utilisé la religion pour cela. D’une part, toute une série d’informations ont été révélées sur la répression de Nasser contre les Frères musulmans. Et l’agenda de ces révélations n’était pas un hasard selon moi. D’autre part, Sadate s’est présenté comme un homme de Dieu, un musulman dévoué. Il a introduit de nombreuses mesures pour consolider l’importance de la religion dans la société égyptienne. Par exemple, faire lire des versets du Coran avant le journal télévisé. Sadate a également libéré les Frères musulmans qui étaient emprisonnés.

L’idée que la dictature égyptienne était nécessaire pour contenir la montée de l’islamisme est donc fausse. L’islamisme était en fait une pièce essentielle du système. Il permettait de justifier l’Etat-policier que soutenait l’Occident.

Pourtant on présente souvent les Frères musulmans comme le principal parti d’opposition en Egypte.

C’est faux. Les Frères musulmans étaient en fait le seul parti acceptable pour le régime égyptien. S’ils étaient vraiment dangereux, la dictature de Moubarak ne les aurait pas tolérés. Or, les Frères musulmans ont même été à plusieurs reprises autorisés à siéger au parlement. Dans une dictature, vous n’acceptez pas votre ennemi. Ce n’est pas comme les communistes ou les islamistes qui étaient bannis en Tunisie. Les Frères musulmans représentent l’autre face du système totalitaire soutenu par l’impérialisme. Leur programme socio-économique n’est d’ailleurs pas progressiste. Ils prônent un capitalisme débridé, la libre entreprise, se sont déjà opposés à des mouvements d’ouvriers ou de paysans… Bref, la ligne parfaite pour permettre à l’impérialisme de continuer à exploiter l’Egypte.

N’y a-t-il donc pas de forces d’opposition capables de guider la révolution en Egypte ?

Nous avons vu qu’il y avait beaucoup de similitudes en Tunisie et en Egypte sur les raisons qui ont poussé le peuple à se soulever. Il est intéressant aussi de remarquer les interactions entre ces mouvements. Si la révolution tunisienne n’avait pas eu de répercussions dans le monde arabe, elle aurait pu être isolée et réprimée. Mais la révolution tunisienne a encouragé le peuple égyptien à se soulever et parallèlement, la révolution égyptienne a affaibli les éléments réactionnaires qui voulaient étouffer la révolution en Tunisie.

Il y a cependant une grande différence entre ces deux mouvements. Selon moi, la révolution tunisienne est mieux organisée. Notamment du fait que les partis d’opposition ont beaucoup appris de leur expérience dans la clandestinité. Même en prison, l’opposition s’est organisée et les forces contre-révolutionnaires ne peuvent pas la diviser aujourd’hui.

C’est différent pour l’Egypte. Les nasséristes et les communistes n’ont pas eu autant de patience que leurs homologues tunisiens et représentent seulement un petit segment de la population. Les Frères musulmans n’incarnent pas une véritable opposition et ne représentent pas non plus une grosse partie de la société. Enfin, les médias occidentaux ont beaucoup parlé de Mohamed El Baradei. Mais cet homme a vécu la plupart de son temps entre deux aéroports et n’a aucune base sociale en Egypte. Personne ne le connaît dans le pays, hormis sa femme et ses collègues !

Comment pourraient évoluer les choses alors ?

La seule institution organisée est l’armée. Tout dépend d’elle maintenant.

Mais l’armée était proche de Moubarak. Et elle est financée par les Etats-Unis. Peut- on attendre de réels changements de cette institution ?

L’armée n’est pas un corps homogène. Tout comme dans la société égyptienne, vous trouvez dans l’armée différentes tendances. Et le corps de cette institution est composé d’Egyptiens venant du peuple. Ils ne veulent plus de la dictature. De plus, les révolutionnaires qui ont mis fin à la monarchie égyptienne en 1952 étaient des officiers de l’armée, ne l’oublions pas.

Les proches de Moubarak ne représentent qu’une minorité au sein de l’armée. Maintenant que le dictateur est tombé, la Constitution va être modifiée pour autoriser tous les partis politiques qui le souhaitent à participer aux prochaines élections. Nous allons voir quelles forces vont émerger .

Que peut faire Washington pour défendre ses intérêts en Egypte maintenant ? Financer les groupes politiques favorables aux intérêts US dans un système démocratique ? La National Endowment for Democracy, une officine de la CIA, a pratiqué cela en Yougoslavie et en Amérique latine. Et cette organisation finançait des groupes d’opposition en Egypte déjà sous Moubarak.

Le Moyen-Orient est tellement important d’un point de vue stratégique que la politique des Etats-Unis dans la région est la répression. Et le principal allié pour servir cette politique est l’Etat-policier. Washington n’a donc pas besoin de groupes d’opposition politique. Il lui faut une dictature absolue.

Cependant, ce système de domination est en banqueroute à cause du niveau de conscience des citoyens arabes. L’Occident a prétendu apporter la démocratie mais il a porté au pouvoir des voleurs corrompus, des fascistes qui ont opprimé le peuple. Cette démocratie n’a aucun sens car elle repose sur un mensonge.

C’est pourtant un outil essentiel de la politique US. Après la Deuxième Guerre mondiale, quand les Etats-Unis sont devenus la première puissance, le diplomate George F. Kennan a écrit un article qui allait avoir un impact énorme sur la politique étrangère de son pays. Kennan expliquait que les Etats-Unis représentaient 6% de la population mondiale mais consommaient 50% des richesses de la planète. L’objectif était de creuser d’avantage ce fossé ! Selon Kennan, les droits de l’homme et la démocratie n’étaient pas une préoccupation première pour les Etats-Unis. Mais si un gouvernement révolutionnaire émergeait quelque part et menaçait les intérêts US, Washington devait intervenir en utilisant les droits de l’homme et la démocratie comme prétexte.

C’est la politique étrangère des Etats-Unis. S’ils se souciaient vraiment de la démocratie, ils interviendraient immédiatement en Arabie Saoudite. Mais ce n’est qu’un prétexte et les populations arabes ne sont pas dupes. Les Etats-Unis n’ont que deux options au Moyen- Orient : imposer des dictatures ou partir.

Moubarak était aussi un allié important d’Israël. Quel pourrait être l’impact de sa chute pour ce pays ?

L’Egypte a d’importantes réserves de gaz. Et Israël est le pays qui profite le plus de ces richesses, payant le gaz moins cher que le prix du marché. Il a développé un réseau très important qui dépend de l’approvisionnement égyptien. Israël a procédé à des simulations ces derniers jours pour pallier à une coupure éventuelle de cet approvisionnement. Mais sur le long terme, si un nouveau gouvernement égyptien revoyait cet accord, ce serait très difficile pour l’Etat hébreux.

De plus, l’enjeu palestinien n’est pas résolu. Les dirigeants égyptiens, depuis Sadate, ont conclu une alliance avec Israël. Mais le peuple égyptien, lui, est contre l’occupation et solidaire des Palestiniens. N’importe quel gouvernement démocratique qui représenterait un tant soi peu les aspirations du peuple égyptien ne maintiendrait pas cette relation avec Israël.

Cela aurait aussi un impact sur la politique des Etats-Unis au Moyen-Orient ?

Tout à fait. En 1973, la guerre de Kippour opposa l’Egypte et la Syrie à Israël et se solda par la défaite des troupes arabes. A la suite du conflit, un accord de paix fut signé entre l’Egypte et Israël et cet accord constitua l’un des principaux piliers de la politique US au Moyen-Orient. C’était une stratégie d’Henry Kissinger : la paix entre l’Egypte et Israël a permis de liquider la

C’était une stratégie d’Henry Kissinger : la paix entre l’Egypte et Israël a permis de liquider la

question palestinienne et de briser l’unité des pays arabes. Selon moi, cet accord est fini. Les Etats-Unis ont perdu l’Egypte avec la chute de Moubarak et les rapports de force vont changer dans la région.

Que peut-il arriver dans le monde arabe maintenant ? Les révolutions vont-elles se limiter à l’Egypte et la Tunisie ?

Non. Des révoltes ont éclaté au Yémen où la chute d’Ali Abdullah Saleh, un autre dictateur pro-US, est inévitable. C’est un enjeu de taille pour l’Arabie Saoudite : si une révolution populaire éclate au Yémen, cela va porter le danger aux portes du royaume saoudien, le pire ennemi de la démocratie dans le monde arabe. L’Arabie Saoudite est un pays arriéré et le principal allié des Etats-Unis dans la région. La monarchie féodale craint les mouvements populaires. D’ailleurs, elle ne voulait pas que les Etats-Unis lâchent Moubarak. Lorsque l’administration Obama a annoncé sous la pression populaire qu’elle arrêterait de financer le régime de Moubarak, l’Arabie Saoudite a aussitôt répliqué qu’elle prendrait en charge ce financement. Elle voulait maintenir le dictateur à tout prix pour prouver que les révoltes ne mènent à rien.

Si les révolutions arabes devaient avoir un impact considérable en Arabie saoudite, les conséquences seraient énormes. En effet, le principal outil de domination de l’impérialisme US est le dollar. C’est très important car le pétrole est vendu en dollar. Mais un gouvernement démocratique et indépendant en Arabie Saoudite pourrait refuser d’utiliser cette monnaie. L’Iran a réalisé d’importants bénéfices en vendant son pétrole dans d’autres devises. Le dollar ne serait plus alors la monnaie de référence dans le monde, ce qui signerait la mort de l’impérialisme US.

Les Etats-Unis sont donc dans une mauvaise posture. Au Liban aussi, leur stratégie s’est effondrée. Il y avait une alliance avec les réactionnaires du pays, principalement des sunnites financés par l’Arabie Saoudite, pour contenir le mouvement de résistance du Hezbollah. Mais cette alliance a volé en éclats avec le scandale de l’enquête sur l’assassinat de l’ancien chef de gouvernement, Rafiq Hariri. Un tribunal devait remettre ses conclusions dans lesquelles il incriminait des hauts-membres du Hezbollah. Mais il s’est avéré que l’enquête était faussée par des objectifs politiques visant à affaiblir le mouvement chiite. Finalement, l’Arabie Saoudite, qui avait tenté une médiation pour calmer les choses, a jeté l’éponge. Le gouvernement libanais a été dissout et le Hezbollah est sorti renforcé, avec un de ses membres nommé premier ministre. C’est un échec pour Washington. Tous ses pions dans la région sont en crise.

Finalement, que nous apprennent ces révolutions ?

Les puissances néocoloniales ne comprennent pas que le monde a changé. On le voit en Côte d’Ivoire par exemple. Les Etats-Unis et la France veulent imposer Alassane Ouattara, une marionnette venue du FMI. Mais il n’a pas gagné les élections et la situation est bloquée. Les pays d’Afrique de l’Ouest devaient intervenir militairement pour le compte des puissances impérialistes mais les soldats africains ne veulent pas provoquer un nouveau bain de sang pour défendre les intérêts occidentaux. C’est la grande leçon : le niveau de conscience politique dans les pays arabes, en Afrique et dans tout le Tiers-Monde est beaucoup plus élevé maintenant. On ne peut plus tromper ces gens comme avant.

Je pense que dorénavant, la contradiction va se poser entre les puissances impérialistes et les pays du Sud. Autrefois, les puissances coloniales se déchiraient entre elles pour s’accaparer le gâteau du Tiers-Monde. Aujourd’hui, elles vont devoir négocier avec ces pays. L’hégémonie politique et économique de l’Occident touche à sa fin. Les Etats-Unis disposent de beaucoup de ressources dans leur propre pays et resteront une puissance régionale importante. L’Europe devra choisir : se soumettre encore plus à la puissance US ou devenir réellement indépendante. L’hégémonie idéologique de l’Occident aussi est révolue. Vous n’avez plus de grands philosophes comme Rousseau, Sartre, Camus, etc.

Il y a Bernard-Henri Lévy…

Voilà, vous avez mesuré toute l’ampleur du problème !

 

Mohamed Hassan* est un spécialiste de la géopolitique et du monde arabe. Né à Addis Abeba (Ethiopie), il a participé aux mouvements d’étudiants dans la cadre de la révolution socialiste de 1974 dans son pays. Il a étudié les sciences politiques en Egypte avant de se spécialiser dans l’administration publique à Bruxelles. Diplomate pour son pays d’origine dans les années 90, il a travaillé à Washington, Pékin et Bruxelles. Co-auteur de L’Irak sous l’occupation (EPO, 2003), il a aussi participé à des ouvrages sur le nationalisme arabe et les mouvements islamiques, et sur le nationalisme flamand. C’est un des meilleurs connaisseurs contemporains du monde arabe et musulman.