Lors du siège d’Oka en 1990, une ancienne de la nation Mohawk s’adressa en ces termes aux colons (québecois) venus aux nouvelles:
“Regardez bien ce qu’il se passe ici et comprenez que lorsqu’ils en auront fini avec nous, ce sera votre tour…”
Cette ancienne avait déjà parfaitement raison.
Parce que nous sommes tous des colonisés, la solution réside, comme mentionné dans le premier paragraphe du texte ci-dessous, dans l’union des peuples colonisés par l’occident hégémonique et des peuples occidentaux émancipés de l’idéologie colonialiste (donc étatiste) et se tenant debout, main dans la main avec ses frères des nations indigènes, partout, créant ainsi les fondations de la société des sociétés, seule alternative viable au marasme étatico-capitaliste, cancer de la société humaine en phase terminale.
~ Résistance 71 ~
Pas de reddition
Mohawk Nation News
18 octobre 2016
url de l’article original:
http://mohawknationnews.com/blog/2016/10/18/no-surrender/
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
Le génocide américain de notre peuple n’est pas terminé tant que Kaia’nere:kowa (La Grande Loi de la Paix) n’a pas gagné ! Nous ne battrons pas en retraite, nous ne nous rendrons pas. Les colons qui ne se tiennent pas à nos côtés sont complices. Les règles entrepreneuriales sont créées pour les rendre non responsables de leur tentative de nous annihiler. Les soldats du “détail indien” l-81 sont passés en jugement et ont été trouvés non coupables d’une attaque à mains armées de style militaire sur des onkwe’hon:weh (autochtones) désarmés se réunissant sur une terre privée durant une cérémonie. Ils portaient des casques et de l’équiment de guerre. Nous, rotino’shonni (iroquois), allons les tenir pour responsables. Nous continuerons nos efforts jusqu’à ce qu’ils soient accusés de génocide devant le tribunal international.
Tout comme à Oka en 1990, ce fut une attaque surprise en ce 18 mai 1997, prenant pour cible des hommes, des femmes, des enfants et des anciens désarmés ; attaque perpétrée vicieusement par les sbires du détail Indien, armés de matraques à bout métallique, de bottes, d’armes, de gaz lacrymogène et de tout autre équipement de guerre en leur possession. Nos gens firent face et furent tabassés, des jambes et des côtes furent brisées, des têtes ensanglantées et bien des personnes arrêtées. L’armée n’a pas ouvert le feu à la mitrailleuse, bien qu’elle devait les avoir pas bien loin, prêtes à l’emploi.
Les femmes, les enfants et les anciens constituaient 75% des gens sur place. Les “faibles” furent la cible afin de décimer notre communauté et nos familles.
Les chefs tribaux onondaga ne font pas leur devoir de combat. Ils veulent que tout le monde se soumette à leur règle corporatiste de connivence. Oren Lyons et Ollie Gibson ont aidé à envoyer le détail Indien de l’état de New York pour nous faire taper dessus et effrayer leur propre peuple. Ils ont établi la “liste des personnes” à cibler.
Ceux qui prient envers une entité extértieure pour les sauver donnent leur pouvoir à l’ennemi. Parlez à nos ancêtres. Autrement, l’ennemi gagne.
Les membres de la police de l’état de New York George Beach, Dennis Blythe, James Parmley, Robert Haumann et James D. Moynihan ont planifié, supervisé et mis en action cette attaque non provoquée. George Beach a ordonné aux soldats d’enlever leur badge leur disant qu’il n’y aurait “aucune négociation, virez-les c’est tout.” Les gens présents furent encerclés et attaqués. Personne n’était supposé pouvoir s’échapper. Les vidéos montrent clairement qu’il n’y avait personne sur la route. La décision du juge de la cour suprême Sotomayor en 2006 a confirmé que l’attaque était illégale et que l’INDIAN detail n’avait pas de défense et ne pouvait pas plaider l’immunité qualifiée.
Le protocole a donc maintenant été étabi de laisser l’armée attaquer quiconque en toute impunité. Nous n’avons pas pu identifier la force déguisée. Ils auraient très bien pu aussi être une unité mercenaire appelée pour nous sortir.
La presse était à la plus grande réunion cérémoniale de la confédération iroquoise. Elle a inventé l’histoire que la réunion était une “manifestation”.
Cette attaque fut un false-flag. L’état de New York a inventé les accusations que nous empiétions sur notre propre propriété, que nous étions sur l’autoroute, que nous avions peut-être des armes etc. L’armée et le “cercle indien” étaient en charge de cette opération.
Si cette affaire demeure en l’état, alors ils permettront, récompenseront et endorseront des attaques illégales par l’armée. Les 15 d’Onondaga vont faire appel.