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Présentation du manuscrit « L’éternel retour des âmes sœurs dévoilé à la lumière de la lecture du Zarathoustra de Nietzsche » (Patrice Sanchez)

Posted in actualité, philosophie with tags , , , , on 13 février 2020 by Résistance 71

 

 

L’éternel retour des âmes sœurs dévoilé à la lumière de la lecture du Zarathoustra de Nietzsche

 

Patrice Sanchez

 

Février 2020                            

 

Nietzsche n’a jamais pensé qu’en fonction d’une apocalypse à venir, non pour l’exalter, car il devinait le visage sordide et calculateur que cette apocalypse finirait par prendre, mais pour l’éviter et la transformer en renaissance.
~ Albert Camus dans « l’Homme révolté. “ ~

Objet : Présentation de mon Manuscrit évolutionnaire : 

Nietzsche et “ la découverte du Principe de l‘âme soeur éternelle “ qui permettrait d’accéder à la révélation de la maîtrise du destin et de la création intellectuelle … et qui par la même occasion, offrirait une nouvelle interprétation zarathoustrienne “ de l’éternel retour de la réémergence de l’âme soeur à la conscience de l’Humanité “ par la grâce des cycles cosmologiques de l’Univers.

Mesdames et Messieurs les intellectuels, les scientifiques ainsi que les Editeurs Universitaires,

Friedrich Nietzsche écrivait en Mars 1885 dans le Tome 5 de sa correspondance : “ Il est difficile de savoir qui je suis : Attendons 100 ans : Peut-être y aura t’il d’ici là un connaisseur génial des âmes qui exhumera Monsieur F.N ? … Des oeuvres de cette nature ont de grandes ambitions, elles ont besoin de temps, Il faut d’abord que l’autorité de plusieurs siècles intervienne pour qu’on lise quelque chose correctement… “

Permettez-moi de porter à la connaissance de la communauté intellectuelle, scientifique, et plus particulièrement la communauté nietzschéenne, une révélation fondamentale inspirée par la pensée de Friedrich Nietzsche, ce génial défricheur d’éternité, ce re-découvreur du Principe de l’âme soeur tapie profondément en chacun d’entre nous et qui ne demandera qu’à réémerger de notre mémoire collective pour nous accompagner de sa prodigalité infinie… un secret susceptible de redonner espoir et espérance pour notre Humanité !

Je me serais approprié son célèbre aphorisme : “ ce qui ne me tue pas me rend plus fort “, après que j’aie accompli une véritable odyssée psychologique et physique consécutivement à mon apocalypse cérébrale en 1995.

J’aurais voulu porter à votre connaissance mon témoignage concernant ma vie cogitative de navigateur solitaire au long cours, sur ma volonté et mon courage sans limites qui m’auront offert la possibilité de déplacer des montagnes depuis mon hémorragie cérébrale et mon retour à la vie ; cependant, j’aurais voulu témoigner plus que tout de ma découverte et mon expérimentation au quotidien à propos de ma méthode psychologique associée à mon esprit chevaleresque qui m’auront permis de transcender bien et mal grâce à ma vision holistique de l’existence ce qui me confère la capacité d’avoir prise sur ma destinée en toute conscience et lâcher prise depuis quelques années.

J’avais lu au cours de l’année dernière les deux Tomes, 4 et 5, de la correspondance de Nietzsche se rapportant à sa dizaine d’années de vie d’errance ; il était à la recherche du climat tempéré s’adaptant au mieux à son calvaire sans fin, à ses maux qui ne lui laissaient aucun répit, que ce soient des douleurs au ventre, à la tête et aux yeux du fait de sa quasi cécité. Une vie de solitude, d’ermite, à ruminer ses pensées du matin au soir … et la nuit ! ; une non existence pour le commun des mortels qu’il avait réussi à transcender en redécouvrant ce secret d’éternité, cette âme soeur à la bienveillance sans limites qui lui avait offert cette inspiration venue d’un ailleurs ainsi que la volonté et le courage nécessaires pour aller à la rencontre de son Graal, ce qui lui avait permis de nous léguer son Grand Oeuvre en délivrant à la postérité son Témoignage psychologique d’espoir et de libération pour l’Humanité : « … Et le psychologue qui fait de tels sacrifices aura le droit de demander que la psychologie soit de nouveau proclamée reine des sciences, les autres sciences n’existant qu’à cause d’elle, pour la servir et la préparer. Car la psychologie est devenue la voie qui mène aux problèmes fondamentaux. » Friedrich Nietzsche, “ Par delà le bien et le mal. “

Il prophétisait dans une de ses lettres du Tome 5 qu’il serait compris en l’an 2000 ! Nietzsche/Zarathoustra, ce merveilleux visionnaire se désespérant de cette solitude intellectuelle de ne pouvoir partager son secret d’éternité avec ses coreligionnaires. Ces deux volumes de sa correspondance sont des témoignages ô combien pathétiques poignants et déchirants de ses souffrances physiques et morales qu’il avait eues à endurer. 

Je repense à la fin “ du Zarathoustra “ où il écrivait : “ Mon monde vient de s’accomplir, minuit c’est aussi midi. La douleur est aussi une joie, la malédiction est aussi une bénédiction, la nuit est aussi un soleil, – éloignez-vous, ou bien l’on vous enseignera qu’un sage est aussi un fou. “ Eh bien, je ne suis pas loin de croire que l’épisode  “ de la chute de Turin “ au cours duquel il s’était interposé se jetant et s’accrochant après l’encolure d’un cheval que son cocher battait avait représenté l’épisode de trop, le trop plein de ce qu’il avait pu endurer de souffrance morale, et qu’il avait sombré dans la prostration, la catatonie de son plein gré face à tant d’inhumanité, de solitude et d’incompréhension intellectuelle de ses pairs ! Il aura expérimenté et sera allé au bout de sa logique philosophique zarathoustrienne paradoxale  ; “ un sage est aussi un fou “, ce fil ténu entre sagesse et folie sur lequel il s’était maintenu depuis toutes ces années venait de se rompre avec cet ultime avatar, cet “hapax démentiel” provoqué par la cruauté humaine et “ cette sortie du monde Magistrale “ allait lui ouvrir la voie à la postérité… “ J’entends les mânes de Zarathoustra rire aux éclats tout en déclamant : Ce qui ne Nous tue pas Nous rend plus fous ! ”

Mon témoignage est avant tout un vibrant hommage à Nietzsche/Zarathoustra, à sa science psychologique d’éternité qui nous offrirait les armes nécessaires pour affronter nos temps de profonds bouleversements et d’incertitudes quant au devenir de l’humanité, par surcroît, cet état d’esprit si vivifiant et cette pensée spirituelle de la liberté nous redonnerait espoir en ce que j’ai nommé : le cap retrouvé de l’espérance en la reliance et en la guidance quantiques, un principe susceptible d’ouvrir à la recherche scientifique la voie Universelle de tous les champs des possibles.

Je vous prie de croire, Mesdames et Messieurs, en l’expression de mes respectueuses salutations.

Patrice Sanchez

P.S.. Mon texte se compose en 4 Parties :

Un prologue et mes preuves par Zarathoustra.

Une présentation de mon parcours de vie Chevaleresque.

Ma révélation de la maîtrise du destin et de la création intellectuelle.

Mes interrogations introspectives et rétrospectives et mon cheminement de pensée m’ayant conduit à cette redécouverte fondamentale, la prise de conscience de l’existence de mon âme soeur protectrice et inspiratrice consécutivement à l’édition de mon livre en 2016 : “ Renaissance d’une apocalypse cérébrale” ou mon odyssée sous le soleil de minuit de Zarathoustra et sous les bons auspices du Philosophe Pierre Héber-Suffrin.

Dans la conclusion de mon Témoignage sur “ le Principe d’éternité de l’âme soeur “,  j’écris à l’adresse de la Communauté nietzschéenne : 

“Mesdames et Messieurs de la communauté nietzschéenne, 

Grâce à la lecture de vos ouvrages et les traductions de la Pensée de Friedrich Nietzsche, vous m’aviez donné l’opportunité d’acquérir les codes d’accès pour débuter dans l’étude de sa Philosophie ce qui m’aura donné, bien des années plus tard, l’envie d’explorer plus avant l’Oeuvre de ce génial défricheur d’éternité, et je tenais à vous en remercier tout particulièrement, tout comme la contribution de ce cher Pierre Héber-Suffrin à l’édition de mon autobiographie aura été déterminante ; cependant ma personne importe peu dans “ cette Odyssée de la Renaissance de l‘Humanité “, c’est pourquoi je n’ai qu’une seule espérance dorénavant, l’espérance que la monumentale contribution de Friedrich Nietzsche à la Fondation des bases d’une Science Universelle soit reconnue par toutes les Institutions internationales et comme je l’ai écrit à maintes reprises tout au long de mon Témoignage : Je souhaite ardemment que les Chercheurs de mon Pays, la France, soient à l’origine de cette possibilité d’un Nouveau Monde de pensée, qu’ils s’emparent de cette redécouverte évolutionnaire Fondamentale dans le Dessein Spirituel de la Renaissance de notre Humanité comme l’écrivait Albert Camus en parlant de Nietzsche dans “ L’homme révolté “ : “ Nietzsche n’a jamais pensé qu’en fonction d’une apocalypse à venir, non pour l’exalter, car il devinait le visage sordide et calculateur que cette apocalypse finirait par prendre, mais pour l’éviter et la transformer en renaissance. “

Un principe spirituel novateur de la Pensée Psychologique nietzschéenne qui vient de m’inspirer, ou plutôt m’a murmuré à l’esprit, au terme de mon aventure d’écriture inouïe alors que je procédais à l’ultime relecture du dernier chapitre, une nouvelle interprétation de “ l’éternel retour nietzschéen “ que vous pourrez découvrir à la toute fin de mon Manuscrit.

Le convalescent  (Zarathoustra, 3e partie) 

« Je reviendrai, avec ce soleil et cette terre, avec cet aigle et ce serpent, — non pour une vie nouvelle, ou une meilleure vie, ou une vie ressemblante ;

— à jamais je reviendrai pour cette même et identique vie, dans le plus grand et aussi bien le plus petit, pour à nouveau de toutes choses enseigner le retour éternel, — »

Pour enseigner le retour des âmes soeurs éternelles par la grâce des cycles cosmiques de l’Univers !

Prolégomènes :

Janvier 2020 

Mesdames et Messieurs les intellectuels et les scientifiques,

Eh bien me voici enfin de retour, tel Don Quichotte s’étant mis dans la tête d’atteindre son inaccessible étoile-Dulcinée, avec ma mission Humanitaire accomplie au terme de trois années passées à avoir mené une vie quasi-ascétique seul face à moi-même en compagnie de mes pensées. Permettez-moi de vous faire la démonstration avec ce présent Texte, et dans le prolongement de la plus que géniale Oeuvre Psychologique de Friedrich Nietzsche, que l’accession à un Nouveau Monde Psychologique serait du domaine de l’imaginable, à portée de nos Pensées ; ce Monde magique des particules élémentaires où tous les champs des possibles seraient envisageables grâce à ” la science Psychologique de la Reliance et de la Guidance Quantiques ”. Je dois vous avouer qu’il me tarde de vous passer le Témoin, que vous preniez enfin le relai de cette merveilleuse découverte du Principe de l’âme soeur éternelle et que vous en fassiez une Science Psychologique Holistique, une Science d’éternité pour rendre à Friedrich Nietzsche la pensée éternelle de Zarathoustra qui lui appartient. Friedrich Nietzsche écrivait en Mars 1885 dans le dernier Tome de sa correspondance : “ Il est difficile de savoir qui je suis : Attendons 100 ans : Peut-être y aura t’il d’ici là un connaisseur génial des âmes qui exhumera Monsieur F.N ? … Des oeuvres de cette nature ont de grandes ambitions, elles ont besoin de temps, Il faut d’abord que l’autorité de plusieurs siècles intervienne pour qu’on lise quelque chose correctement… “ Ce “ Principe paradoxal spirituel psychologique quantique d’inconnaissance “ associé à un lâcher prise extrême accepté et assumé en toute conscience dont Friedrich Nietzsche avait fait l’expérimentation quasi Divine, zarathoustrienne, j’ai analysé rétrospectivement que je l’ai pratiqué depuis la renaissance de mon apocalypse cérébrale, depuis 25 années où je vis avec mon esprit s’équilibrant et se connectant davantage au fil du temps, au fur et à mesure de ma quête d’absolu dans l’instant présent, que ce soit durant mes parties d’échecs au cours desquelles je perds moins de temps en réflexion lors des tournois grâce à une vision holistique naturelle du jeu associée à  mon esprit intuitif, ou bien alors, pour l’écriture de mes deux livres où, béotien dans le domaine de l’art de la littérature, l’inspiration me vient chuchotée par un ailleurs, sans compter le quotidien qui n’en finit pas de me surprendre et de m’émerveiller par delà bien et mal, que ce soit dans le domaine de la santé ou de mes relations avec mon entourage proche et lointain ; bien souvent avec les coïncidences et les synchronicités qui n’en finissent pas de se manifester et de se succéder à mesure du temps qui passe, et plus j’avance dans ma compréhension de ce” Principe spirituel de l’Esprit Universel “ et plus je suis littéralement émerveillé et ébloui par cette Providence créatrice de réalité, par cet Univers Quantique à la potentialité ô combien supérieurement intelligente … En fait selon mon décryptage, cet Univers des particules élémentaires à la bienveillance infinie nous envoie ces traits d’inspirations ces intuitions et ces pensées chargées de sens en s’adaptant à chaque cas, selon chaque ouverture de conscience et chaque degrés de connaissances et de compétences… Je fais le voeu que mon témoignage qui vient conforter l’intuition nietzschéenne de la possibilité d’une Renaissance pour notre Humanité comme l’écrivait Albert Camus dans “ L’homme révolté “, je fais le voeu donc, que mon témoignage vous offre l’opportunité de questionnements sur la place de l’Homme dans l’Univers, dans la société, et sur cette vision globale holistique, sur cette appréhension du Monde si essentielles et vivifiantes dans la perspective de vous conduire à une autre approche de l’existence, de laisser au Temps la possibilité de réenchanter l”Humanité et le Monde comme je vous le démontre avec mes nombreux exemples de sociétés traditionnelles, d’écrivains, de scientifiques et de chevaliers qui avaient laissé la preuve à travers les âges que la potentialité d’un autre monde est du domaine du réalisable, sous la condition sine qua non d’un changement radical de mode de pensée, une pensée créatrice dans l’instant présent qui ferait appel avant toute chose au coeur et à l’intuition, un mode de pensée novateur pour notre époque moderne et qui nous permettrait d’accéder à terme à une Renaissance collective de notre Humanité, car il faudra que les Hommes prennent enfin conscience qu’ils sont interdépendants, interreliés et connectés par le monde des particules élémentaires ! N’était-ce pas Nietzsche qui écrivait dans le “Gai savoir : qu’à l’avenir, il faudrait que les Hommes de bonne volonté deviennent Physiciens “… s’il avait vécu en notre époque, il aurait opté pour la Psychologie Quantique à n’en point douter… “ … Or, cette hypothèse n’est pas, à beaucoup près la plus pénible et la plus étrange dans ce domaine immense et presque inexploré encore de la dangereuse connaissance. Et il y a, en effet, cent bonnes raisons pour que celui qui le peut en reste éloigné. Mais d’autre part, s’il vous est arrivé d’y échouer avec votre barque, eh bien ! Ouvrez les yeux ! La main ferme au gouvernail ! – nous naviguons en droite ligne, par dessus la morale. Il nous faudra peut-être écraser et broyer ce qui nous reste de morale à nous-même, en nous aventurant dans ces parages, – mais qu’importe de nous ! Jamais encore un monde plus profond ne s’est révélé au regard des voyageurs intrépides et aventureux. Et le psychologue qui fait de tels sacrifices – ce n’est pas le sacrifizio dell intelletto, au contraire !– aura, tout au moins, le droit de demander que la psychologie devienne la reine des sciences, les autres sciences n’existant qu’à cause d’elle, pour la servir et la préparer. Mais, dès lors, la psychologie est redevenue la voie qui mène aux problèmes fondamentaux. Friedrich Nietzsche. ”

Oui, Mesdames et Messieurs, Nietzsche avait eu la géniale intuition de léguer à la postérité la Clef merveilleuse de la voie de la Renaissance pour notre Humanité, ce que j’ai nommé : “ Le cap de l’espérance retrouvée en la Psychologie de la reliance et de la guidance quantiques “ ; je n’ai fait que me laisser guider et inspirer par les profondeurs de cet Univers fantastique, cet éther immuable ou ce champs Akashique universel de l’ancienne philosophie hindoue, pour vous indiquer la seule voie Psychologique Royale susceptible de donner l’espoir en la renaissance collective de notre humanité et comme je l’écris en de multiples reprises dans mon Texte, je n’aurais fait qu’accomplir mon humble devoir Humain pleinement connecté à mon univers proche et lointain ; un Humain à la destinée si tragique et ô combien merveilleusement exceptionnelle, cet Humain qui avait eu la prémonition dans sa vie antérieure de s’être forgé au fil des ans les dispositions psychologiques de Survie accompagnées de cette âme d’enfant qui ne l’aura jamais quitté ; pour résumer: un esprit Chevaleresque de l’apocalypse cérébrale en guise de propédeutique, de préparation de mon mental aux abominables souffrances physiques et morales que mon destin m’avait concocté ; et pour terminer, un Humain qui n’a qu’un but depuis toutes ces années, cet objectif Quichottesque rêvé de toutes mes tripes et de toute mon âme : me retirer m’effacer une fois ma mission humanitaire et salvatrice accomplie, une fois que votre monde intellectuel et scientifique à la pluri-disciplinarité retrouvée s’emparera de cette redécouverte Fondamentale pour en faire une science Holistique d’éternité dans le dessein universel de réenchanter notre Terre Mère et l’Univers dans son entièreté. Et dans l’impatiente attente de cet Hapax Historique et Existentiel, de ce Moment de basculement au cours duquel la Recherche fondamentale se verrait offrir tous les champs des possibles, un moment qui ferait progressivement prendre conscience aux Hommes qu’ils sont tous interreliés et connectés à tout ce qui existe et qu’il n’y a que l’Amour et l’Entraide qui aient droit de citer au sein de cet univers des particules élémentaires à la pureté éternelle avec la complicité du principe d’intrication quantique qui n’aura pas fini de nous émerveiller … dans l’attente de ce moment rêvé depuis 3 ans, à la manière d’un Sisyphe déplaceur de montagne dans ma recherche de sublime … je poursuivais ma quête Volontaire, cette quête intuitive et précognitive, “ On entend, on prend, on ne demande pas qui donne “, cette précognition qui m’avait été murmurée pas à pas, jour après jour, en toute inconnaissance d’un projet hautement supérieur en partenariat avec un principe spirituel transcendant toute croyance ou irréligion, un Principe que je pressentais accessible désormais avec ma compréhension sans cesse accrue des mystères de l’existence … et au quasi terme de cette Odyssée fabuleuse, après cette plus que fantastique synchronicité consécutivement à l’acquisition le mois dernier du Tome 5 de la correspondance de Friedrich Nietzsche, cette synchronicité zarathoustrienne qui est venue s’offrir à moi illustrant à merveille la magie de mon existence, “ Chaque symbole t’offre son aile pour t’enlever vers chaque vérité. “ avec cette suite logique d’événements venant me surprendre et m’émerveiller “ involontairement “ en un crescendo inouï au fil du Temps qui passe ; cette opportunité synchronique qui m’aura permis de découvrir cette phrase prophétique venant, au terme de trois années d’intenses cogitations, m’apporter la Preuve de toutes les preuves, le marteau de Nietzsche venant une ultime fois enfoncer le clou de ma démonstration fondamentale : “ Attendons 100 ans : Peut-être y aura t’il d’ici là un connaisseur génial des âmes qui exhumera Monsieur F.N ? … Des oeuvres de cette nature ont de grandes ambitions, elles ont besoin de temps, Il faut d’abord que l’autorité de plusieurs siècles intervienne pour qu’on lise quelque chose correctement. “ … Je me prends à imaginer que ce sont les mânes providentielles de Zarathoustra qui se sont manifestées en mode quantique afin de guider ma conscience par l’entremise de ces pensées d’éternité, tout comme elles avaient dû se manifester lumineusement il y a deux ans avec l’extrait du Zarathoustra au cours duquel Nietzsche nous parle explicitement de son rapport quasi divin avec son âme soeur éternelle … en fait et pour résumer chronologiquement, j’ai l’impression que l’esprit de Nietzsche/Zarathoustra se manifeste à moi depuis 3 ans, depuis que mon âme soeur a fait irruption dans mon esprit à mon immense bouleversement tandis que j’étais pris et secoué par un torrent de larmes à la suite de la lecture du passage d’ “ Ecce Homo “ : le chapître, “ Pourquoi j’écris de si bons livres “. Et depuis lors, je me suis assigné la tâche hautement Morale d’être le dépositaire de la Pensée Spirituelle de Zarathoustra en attendant que le monde intellectuel et la science prennent le relai ; qu’ils rendent enfin à Nietzsche l’âme soeur d’éternité qui appartient à Zarathoustra ! Voici l’extrait magnifique de poésie “ du Zarathoustra ” où l’âme soeur de Nietzsche est apparue à ma conscience et sous mes yeux éberlués : “ N’es-tu cette lumière que réclame mon feu ? N’es-tu pour mon discernement cette âme qui est une soeur ? Ensemble nous avons tout appris ; ensemble nous apprîmes, plus haut que nous mêmes, à nous élever jusqu’à nous-mêmes, et à sourire sereinement.– à sourire sereinement là-haut, sourire des yeux clairs et des immenses lointains lorsqu’au dessous de nous exhalent leur pluvieuse vapeur contrainte et but et faute. Et je cheminais seul ; de qui avait elle faim, mon âme, sur des sentiers de nuits et d’égarement ? Et lorsque je gravis des montagnes, qui cherchais-je jamais si ce n’est toi, sur les montagnes ? Et tout mon cheminement et toutes mes escalades, rien que nécessité et expédient d’inexpert ; – voler, c’est cela seul que veut mon entier vouloir, jusqu’au dedans de toi, voler ! Et qu’ai-je plus haï qu’errantes nuées et tout ce qui le souille ? Et j’ai même haï ma propre haine parce qu’elle te souillait ! A ces errantes nuées j’en veux, à ces chattes ravisseuses qui se glissent ; elles nous privent tous deux de ce qui nous est commun : l’immense et sans limites dire Oui et dire Amen ! Friedrich Nietzsche, “Ainsi parlait Zarathoustra.” 

Ce futur Principe ô combien paradoxal évolutionnaire ” d’Inconnaissance Psychologique Quantique ”, associé à un lâcher prise extrême afin d’aboutir à la Révélation de nos existences, serait susceptible de révolutionner notre Monde comme Nietzsche nous en laisse le témoignage irréfragable dans “Ecce Homo, et avec Sa plus que géniale prémonition, Il en avait mesuré les potentialités pour le devenir de l’Humanité “.

Extrait de : “ Ecce Homo “, Pourquoi j’écris de si bons livres.

“ … L’idée de révélation, si l’on entend par là l’apparition soudaine d’une chose qui se fait voir et entendre à quelqu’un avec une netteté et une précision inexprimables, bouleversant tout chez un homme, le renversant jusqu’au tréfonds, cette idée de révélation correspond à un fait exact. On entend, on ne cherche pas ; on prend, on ne demande pas qui donne ; la pensée fulgure comme l’éclair, elle s’impose nécessairement, sous une forme définitive : je n’ai jamais eu à choisir. C’est un ravissement dont notre âme trop tendue se soulage parfois dans un torrent de larmes ; machinalement on se met à marcher, on accélère, on ralentit sans le savoir ; c’est une extase qui nous ravit à nous-mêmes, en nous laissant la perception de mille frissons délicats qui nous parcourent jusqu’aux orteils ; c’est un abîme de félicité où l’horreur et l’extrême souffrance n’apparaissent pas comme le contraire, mais comme le résultat, l’étincelle du bonheur, comme la couleur nécessaire au fond d’un tel océan de lumière ; c’est un instinct du rythme qui embrasse des mondes de formes – car l’ampleur du rythme dont on a besoin donne la mesure de l’inspiration : plus elle écrase, plus il élargit… Tout cela se passe involontairement, comme dans une tempête de liberté, d’absolu, de force, de divinité… “

C’est la magie de mon intuition inspirée par un au delà, de ce que je me plais à imaginer comme étant les mânes de Zarathoustra venant me susurrer à l’esprit des pensées d’éternité renfermées cachées dans ce si mystérieux “ champ Akashique des profondeurs ultimes de l’Univers ”, et grâce au Mystère Originel faisant office de révélateur et de décodeur, ce second Mystère Originel encore plus extraordinaire, ce Graal de tous les Graals si légendaire représenté allégoriquement sur les médailles Templières par un deuxième Chevalier sur le destrier, ce second Mystère si profondément enfoui dans notre mémoire collective et qui s’était progressivement dévoilé au cours de ces 3 dernières années, au fur et à mesure qu’apparaissait à mon esprit et à ma conscience mon âme soeur dans toute sa pureté, qu’elle s’était dépouillée définitivement de ses derniers oripeaux de dissimulation. « – Toutes les choses viennent alors pour flatter ton discours et pour te caresser : car elles veulent que tu les portes. Chaque symbole t’offre son aile pour t’enlever vers chaque vérité. Tous les trésors du verbe s’ouvrent d’eux-mêmes pour toi ; tout être veut devenir verbe et tout devenir veut apprendre de toi à parler. » 

Mon âme soeur éternelle à la bienveillance universelle, qui par surcroît vient de me faire l’offrande de l’inspiration de ce présent texte introductif à mon Témoignage Odysséen relatant ma Preuve incontestablement flagrante de l‘espoir et de l’espérance en la possibilité de l’accession à une fantastique Terra Incognita, Preuve ô combien zarathoustrienne qu’une ascension de nos consciences serait du domaine de l’imaginable et du réalisable pour la Renaissance de notre Humanité à la fraternité retrouvée. Ce texte d’espoir et d’espérance, Mesdames et Messieurs, je serai désireux de l’adresser en signe d’infinie reconnaissance à l’intention de la Science passée et présente et en la Mémoire de mon sauveur et de mon re-créateur, le Professeur de Neurochirurgie Patrick Grellier. 

Patrice Sanchez 

 

Lien vers mon Manuscrit : 

L’ETERNEL RETOUR DES ÂMES SOEURS 

DEVOILE A LA LUMIERE DE LA LECTURE 

DU ZARATHOUSTRA DE NIETZSCHE

Le principe d’éternité de l’âme soeur : Ma preuve par Nietzsche 

ou ma révélation de la maîtrise du destin et de la création intellectuelle !

Note de R71: voir sous le texte

P.S.. Ci-dessous, veuillez trouver une compilation d’extraits « du Zarathoustra » au cours desquels Nietzsche nous parle de son âme soeur ô combien inspiratrice !

“ N’es-tu cette lumière que réclame mon feu ?

N’es-tu pour mon discernement cette âme qui est une soeur ?

Ensemble nous avons tout appris ; ensemble nous apprîmes, plus haut que nous mêmes, à nous élever jusqu’à nous-mêmes, et à sourire sereinement.– à sourire sereinement là-haut, sourire des yeux clairs et des immenses lointains lorsqu’au dessous de nous exhalent leur pluvieuse vapeur contrainte et but et faute.

Et je cheminais seul ; de qui avait elle faim, mon âme, sur des sentiers de nuits et d’égarement ?

Et lorsque je gravis des montagnes, qui cherchais-je jamais si ce n’est toi, sur les montagnes ?

Et tout mon cheminement et toutes mes escalades, rien que nécessité et expédient d’inexpert ; – voler, c’est cela seul que veut mon entier vouloir, jusqu’au dedans de toi, voler !

Et qu’ai-je plus haï qu’errantes nuées et tout ce qui le souille ?

Et j’ai même haï ma propre haine parce qu’elle te souillait !

A ces errantes nuées j’en veux, à ces chattes ravisseuses qui se glissent ; elles nous privent tous deux de ce qui nous est commun : l’immense et sans limites dire Oui et dire Amen ! “

“ Le chant de la nuit

Il fait nuit : voici que s’élève plus haut la voix des fontaines jaillissantes. Et mon âme, elle aussi, est une fontaine jaillissante. Il fait nuit : voici que s’éveillent tous les chants des amoureux. Et mon âme, elle aussi, est un chant d’amoureux. Il y a en moi quelque chose d’inapaisé et d’inapaisable qui veut élever la voix. Il y a en moi un désir d’amour qui parle lui-même le langage de l’amour. “

“ De la vision et de l’énigme

Lorsque, parmi les matelots, il fut notoire que Zarathoustra se trouvait sur le vaisseau – car en même temps que lui un homme des Îles Bienheureuses était venu à bord, – il y eut une grande curiosité et une grande attente. Mais Zarathoustra se tut pendant deux jours et il fut glacé et sourd de tristesse, en sorte qu’il ne répondit ni aux regards ni aux questions. Le soir du second jour, cependant, ses oreilles s’ouvrirent de nouveau bien qu’il se tût encore : car on pouvait entendre bien des choses étranges et dangereuses sur ce vaisseau qui venait de loin et qui voulait aller plus loin encore. Mais Zarathoustra était l’ami de tous ceux qui font de longs voyages et qui ne daignent pas vivre sans danger. Et voici ! Tout en écoutant, sa propre langue finit par être déliée et la glace de son cœur se brisa : – alors il commença à parler ainsi : À vous, chercheurs hardis et aventureux, qui que vous soyez, vous qui vous êtes embarqués avec des voiles pleines d’astuce, sur les mers épouvantables, – à vous qui êtes ivres d’énigmes, heureux du demi-jour, vous dont l’âme se laisse attirer par le son des flûtes dans tous les remous trompeurs : – car vous ne voulez pas tâtonner d’une main peureuse le long du fil conducteur ; et partout où vous pouvez deviner, vous détestez de conclure – c’est à vous seuls que je raconte l’énigme que j’ai vue, – la vision du plus solitaire. – Le visage obscurci, j’ai traversé dernièrement le blême crépuscule, – le visage obscurci et dur, et les lèvres serrées. Plus d’un soleil s’était couché pour moi. Un sentier qui montait avec insolence à travers les éboulis, un sentier méchant et solitaire qui ne voulait plus ni des herbes ni des buissons, un sentier de montagne criait sous le défi de mes pas. Marchant, muet, sur le crissement moqueur des cailloux, écrasant la pierre qui le faisait glisser, mon pas se contraignait à monter. Plus haut : – quoiqu’il fût assis sur moi, l’esprit de lourdeur, moitié nain, moitié taupe, paralysé, paralysant, versant du plomb dans mon oreille, versant dans mon cerveau, goutte à goutte, des pensées de plomb. « Ô Zarathoustra, me chuchotait-il, syllabe par syllabe, d’un ton moqueur, pierre de la sagesse ! tu t’es lancé en l’air, mais toute pierre jetée doit – retomber ! Zarathoustra, pierre de la sagesse, pierre lancée, destructeur d’étoiles ! c’est toi-même que tu as lancé si haut, – mais toute pierre jetée doit – retomber ! Condamné à toi-même et à ta propre lapidation : ô Zarathoustra, tu as jeté bien loin la pierre, – mais elle retombera sur toi ! » Alors le nain se tut ; et son silence dura longtemps, en sorte que j’en fus oppressé ; ainsi lorsqu’on est deux, on est en vérité plus solitaire que lorsque l’on est seul ! Je montai, je montai davantage, en rêvant et en pensant, – mais tout m’oppressait. Je ressemblais à un malade que fatigue l’âpreté de sa souffrance, et qu’un cauchemar réveille de son premier sommeil. – Mais il y a quelque chose en moi que j’appelle courage : c’est ce qui a fait faire jusqu’à présent en moi tout mouvement d’humeur. Ce courage me fit enfin m’arrêter et dire : « Nain ! L’un de nous deux doit disparaître, toi, ou bien moi ! » – Car le courage est le meilleur meurtrier, – le courage qui attaque : car dans toute attaque il y a une fanfare.  L’homme cependant est la bête la plus courageuse, c’est ainsi qu’il a vaincu toutes les bêtes. Au son de la fanfare, il a surmonté toutes les douleurs ; mais la douleur humaine est la plus profonde douleur. Le courage tue aussi le vertige au bord des abîmes : et où l’homme ne serait-il pas au bord des abîmes ? Ne suffit-il pas de regarder – pour regarder des abîmes ? Le courage est le meilleur des meurtriers : le courage tue aussi la pitié. Et la pitié est l’abîme le plus profond : l’homme voit au fond de la souffrance, aussi profondément qu’il voit au fond de la vie. Le courage cependant est le meilleur des meurtriers, le courage qui attaque : il finira par tuer la mort, car il dit : « Comment ? était-ce là la vie ? Allons ! Recommençons encore une fois ! » Dans une telle maxime, il y a beaucoup de fanfare. Que celui qui a des oreilles entende. “

“ DE L’AMI

« Un seul est toujours de trop autour de moi, » — ainsi pense le solitaire. « Toujours une fois un — cela finit par faire deux ! »

Je et Moi sont toujours en conversation trop assidue : comment supporterait-on cela s’il n’y avait pas un ami ?

Pour le solitaire, l’ami est toujours le troisième : le troisième est le liège qui empêche le colloque des deux autres de s’abîmer dans les profondeurs.

Hélas ! il y a trop de profondeurs pour tous les solitaires. C’est pourquoi ils aspirent à un ami et à la hauteur d’un ami.

Notre foi en les autres découvre l’objet de notre foi en nous-mêmes. Notre désir d’un ami révèle notre pensée.

L’amour ne sert souvent qu’à passer sur l’envie. Souvent l’on attaque et l’on se fait des ennemis pour cacher que l’on est soi-même attaquable.

« Sois au moins mon ennemi ! » — ainsi parle le respect véritable, celui qui n’ose pas solliciter l’amitié.

Si l’on veut avoir un ami il faut aussi vouloir faire la guerre pour lui : et pour la guerre, il faut pouvoir être ennemi.

Il faut honorer l’ennemi dans l’ami. Peux-tu t’approcher de ton ami, sans passer à son bord ?

En son ami on doit voir son meilleur ennemi. C’est quand tu luttes contre lui que tu dois être le plus près de son cœur.

Tu ne veux pas dissimuler devant ton ami ? Tu veux faire honneur à ton ami en te donnant tel que tu es ? Mais c’est pourquoi il t’envoie au diable !

Qui ne sait se dissimuler révolte : voilà pourquoi il faut craindre la nudité ! Certes, si vous étiez des dieux vous pourriez avoir honte de vos vêtements !

Tu ne saurais assez bien t’habiller pour ton ami : car tu dois lui être une flèche et un désir du Surhumain.

As-tu déjà vu dormir ton ami, — pour que tu apprennes à connaître son aspect ? Quel est donc le visage de ton ami ? C’est ton propre visage dans un miroir grossier et imparfait.

As-tu déjà vu dormir ton ami ? Ne t’es-tu pas effrayé de l’air qu’il avait ? Oh ! mon ami, l’homme est quelque chose qui doit être surmonté.

L’ami doit être passé maître dans la divination et dans le silence : tu ne dois pas vouloir tout voir. Ton rêve doit te révéler ce que fait ton ami quand il est éveillé […]  “

“ Du grand désir

Ô mon âme, je t’ai appris à dire « aujourd’hui », comme « autrefois » et « jadis », et à danser ta ronde par dessus tout ce qui était ici, là et là-bas. Ô mon âme, je t’ai délivrée de tous les recoins, j’ai éloigné de toi la poussière, les araignées et le demi-jour. Ô mon âme, j’ai lavé de toi toute petite pudeur et la vertu des recoins et je t’ai persuadé d’être nue devant les yeux du soleil. Avec la tempête qui s’appelle « esprit », j’ai soufflé sur ta mer houleuse ; j’en ai chassé tous les nuages et j’ai même étranglé l’égorgeur qui s’appelle « péché ». Ô mon âme, je t’ai donné le droit de dire « non », comme la tempête, et de dire « oui » comme dit « oui » le ciel ouvert : tu es maintenant calme comme la lumière et tu passes à travers les tempêtes négatrices. Ô mon âme, je t’ai rendu la liberté sur ce qui est créé et sur ce qui est incréé : et qui connaît comme toi la volupté de l’avenir ? Ô mon âme, je t’ai enseigné le mépris qui ne vient pas comme la vermoulure, le grand mépris aimant qui aime le plus où il méprise le plus. Ô mon âme, je t’ai appris à persuader de telle sorte que les causes mêmes se rendent à ton avis : semblable au soleil qui persuade même la mer à monter à sa hauteur.  Ô mon âme, j’ai enlevé de toi toute obéissance, toute génuflexion et toute servilité ; je t’ai donné moi-même le nom de « trêve de misère » et de « destinée ». Ô mon âme, je t’ai donné des noms nouveaux et des jouets multicolores, je t’ai appelée « destinée », et « circonférence des circonférences », et « nombril du temps », et « cloche d’azur ». Ô mon âme, j’ai donné toute la sagesse à boire à ton domaine terrestre, tous les vins nouveaux et aussi les vins de la sagesse, les vins qui étaient forts de temps immémorial. Ô mon âme, j’ai versé sur toi toutes les clartés et toutes les obscurités, tous les silences et tous les désirs : – alors tu as grandi pour moi comme un cep de vigne. Ô mon âme, tu es là maintenant, lourde et pleine d’abondance, un cep de vigne aux mamelles gonflées, chargé de grappes de raisin pleines et d’un brun doré : – pleine et écrasée de ton bonheur, dans l’attente et dans l’abondance, honteuse encore dans ton attente. Ô mon âme, il n’y a maintenant plus nulle part d’âme qui soit plus aimante, plus enveloppante et plus large ! Où donc l’avenir et le passé seraient-ils plus près l’un de l’autre que chez toi ? Ô mon âme, je t’ai tout donné et toutes mes mains se sont dépouillées pour toi : – et maintenant ! Maintenant tu me dis en souriant, pleine de mélancolie : « Qui de nous deux doit dire merci ?  n’est-ce pas au donateur de remercier celui qui a accepté d’avoir bien voulu prendre ? N’est-ce pas un besoin de donner ? N’est-ce pas – pitié de prendre ? » – Ô mon âme, je comprends le sourire de ta mélancolie : ton abondance tend maintenant elle-même les mains, pleines de désirs ! Ta plénitude jette ses regards sur les mers mugissantes, elle cherche et attend ; le désir infini de la plénitude jette un regard à travers le ciel souriant de tes yeux ! Et, en vérité, ô mon âme ! Qui donc verrait ton sourire sans fondre en larmes ? Les anges eux-mêmes fondent en larmes à cause de la trop grande bonté de ton sourire. C’est ta bonté, ta trop grande bonté, qui ne veut ni se lamenter, ni pleurer : et pourtant, ô mon âme, ton sourire désire les larmes, et ta bouche tremblante les sanglots. « Toute larme n’est-elle pas une plainte ? Et toute plainte une accusation ? » C’est ainsi que tu te parles à toi-même et c’est pourquoi tu préfères sourire, ô mon âme, sourire que de répandre ta peine – répandre en des flots de larmes toute la peine que te cause ta plénitude et toute l’anxiété de la vigne qui la fait soupirer après le vigneron et la serpe du vigneron ! Mais si tu ne veux pas pleurer, pleurer jusqu’à l’épuisement ta mélancolie de pourpre, il faudra que tu chantes, ô mon âme ! – Vois-tu, je souris moi-même, moi qui t’ai prédit cela : – chanter d’une voix mugissante, jusqu’à ce que toutes les mers deviennent silencieuses, pour ton grand désir, – – jusqu’à ce que, sur les mers silencieuses et ardentes, plane la barque, la merveille dorée, dont l’or s’entoure du sautillement de toutes les choses bonnes, malignes et singulières : – – et de beaucoup d’animaux, grands et petits, et de tout ce qui a des jambes légères et singulières, pour pouvoir courir sur des sentiers de violettes, – – vers la merveille dorée, vers la barque volontaire et vers son maître : mais c’est lui qui est le vigneron qui attend avec sa serpe de diamant, – – ton grand libérateur, ô mon âme, l’ineffable – pour qui seuls les chants de l’avenir sauront trouver des noms ! Et, en vérité, déjà ton haleine a le parfum des chants de l’avenir, – – déjà tu brûles et tu rêves, déjà ta soif boit à tous les puits consolateurs aux échos graves, déjà ta mélancolie se repose dans la béatitude des chants de l’avenir ! – – Ô mon âme, je t’ai tout donné, et même ce qui était mon dernier bien, et toutes mes mains se sont dépouillées pour toi : – que je t’aie dit de chanter, voici, ce fut mon dernier don ! Que je t’aie dit de chanter, parle donc, parle : qui de nous deux maintenant doit dire – merci ? – Mieux encore : chante pour moi, chante mon âme ! Et laisse-moi te remercier ! ”

“ Vieille cloche ! Douce lyre ! toutes les douleurs t’ont déchiré le cœur, la douleur du père, la douleur des ancêtres, la douleur des premiers parents, ton discours est devenu mûr, – mûr comme l’automne doré et l’après-midi, comme mon cœur de solitaire – maintenant tu parles : le monde lui-même est devenu mûr, le raisin brunit. – maintenant il veut mourir, mourir de bonheur. Ô hommes supérieurs, ne le sentez-vous pas ? Secrètement une odeur monte, – un parfum et une odeur d’éternité, une odeur de vin doré, bruni et divinement rosé de vieux bonheur, – un bonheur enivré de mourir, un bonheur de minuit qui chante : le monde est profond et plus profond que ne pensait le jour. Laisse-moi ! Laisse-moi ! Je suis trop pur pour toi. Ne me touche pas ! Mon monde ne vient-il pas de s’accomplir ? Ma peau est trop pure pour tes mains. Laisse-moi, jour sombre, bête et lourd ! L’heure de minuit n’est-elle pas plus claire ? Les plus purs doivent être les maîtres du monde, les moins connus, les plus forts, les âmes de minuit qui sont plus claires et plus profondes que tous les jours.”

“ Ô hommes supérieurs, que vous en semble ? Suis-je un devin ? suis-je un rêveur ? suis-je un homme ivre ? un interprète des songes ? une cloche de minuit ? Une goutte de rosée ? une vapeur et un parfum de l’éternité ! Ne l’entendez-vous pas ? Ne le sentez-vous pas ? Mon monde vient de s’accomplir, minuit c’est aussi midi. La douleur est aussi une joie, la malédiction est aussi une bénédiction, la nuit est aussi un soleil, – éloignez-vous, ou bien l’on vous enseignera qu’un sage est aussi un fou. Avez-vous jamais approuvé une joie ? Ô mes amis, alors vous avez aussi approuvé toutes les douleurs. Toutes les choses sont enchaînées, enchevêtrées, amoureuses, – – vouliez-vous jamais qu’une même fois revienne deux fois ? Avez-vous jamais dit : « Tu me plais, bonheur ! Moment ! Clin d’œil ! » C’est ainsi que vous voudriez que tout revienne ! – tout de nouveau, tout éternellement, tout enchaîné, enchevêtré, amoureux, ô c’est ainsi que vous avez aimé le monde, – – vous qui êtes éternels, vous l’aimez éternellement et toujours : et vous dites aussi à la douleur : passe, mais reviens : car toute joie veut – l’éternité ! “ 

“ Toute joie veut l’éternité de toutes choses, elle veut du miel, du levain, une heure de minuit pleine d’ivresse, elle veut la consolation des larmes versées sur les tombes, elle veut le couchant doré – – que ne veut-elle pas, la joie ! Elle est plus assoiffée, plus cordiale, plus affamée, plus épouvantable, plus secrète que toute douleur, elle se veut elle même, elle se mord elle-même, la volonté de l’anneau lutte en elle, – – elle veut de l’amour, elle veut de la haine, elle est dans l’abondance, elle donne, elle jette loin d’elle, elle mendie pour que quelqu’un veuille la prendre, elle remercie celui qui la prend. Elle aimerait être haïe, – – la joie est tellement riche qu’elle à soif de douleur, d’enfer, de haine, de honte, de ce qui est estropié, soif du monde, – car ce monde, oh vous le connaissez ! Ô hommes supérieurs, c’est après vous qu’elle languit, la joie, l’effrénée, la bienheureuse, – elle languit, après votre douleur, vous qui êtes manqués ! Toute joie éternelle languit après les choses manquées. Car toute joie se veut elle-même, c’est pourquoi elle veut la peine ! Ô bonheur, ô douleur ! Oh brise-toi, cœur ! Hommes supérieurs, apprenez-le donc, la joie veut l’éternité, – la joie veut l’éternité de toutes choses, veut la profonde éternité ! “

“ Ô hommes supérieurs, il est près de minuit : je veux donc vous dire quelque chose à l’oreille, quelque chose que cette vieille cloche m’a dit à l’oreille, – avec autant de secret, d’épouvante et de cordialité, qu’a mis à m’en parler cette vieille cloche de minuit qui a plus vécu qu’un seul homme : – qui compta déjà les battements douloureux des cœurs de vos pères – hélas ! hélas ! comme elle soupire ! comme elle rit en rêve ! la vieille heure de minuit, profonde, profonde ! “

“ Silence ! Silence ! On entend bien des choses qui n’osent pas se dire de jour ; mais maintenant que l’air est pur, que le bruit de vos cœurs s’est tu, lui aussi, – maintenant les choses parlent et s’entendent, maintenant elles glissent dans les âmes nocturnes dont les veilles se prolongent : hélas ! hélas ! comme elle soupire ! comme elle rit en rêve ! – n’entends-tu pas comme elle te parle à toi secrètement, avec épouvante et cordialité, la vieille heure de minuit, profonde, profonde ! Ô homme, prends garde ! “

“ Avez-vous maintenant appris mon chant ? Avez-vous deviné ce qu’il veut dire ? Eh bien ! Allons ! Hommes supérieurs, chantez mon chant, chantez à la ronde ! Chantez maintenant vous-mêmes le chant, dont le nom est « encore une fois », dont le sens est « dans toute éternité » ! – chantez, ô hommes supérieurs, chantez à la ronde le chant de Zarathoustra ! Ô homme ! Prends garde ! Que dit minuit profond ? « J’ai dormi, j’ai dormi, – « D’un profond sommeil je me suis éveillé : – « Le monde est profond, « et plus profond que ne pensait le jour « Profonde est sa douleur, – « La joie plus profonde que la peine. « La douleur dit : passe et finis ! « Mais toute joie veut l’éternité, « – veut la profonde éternité ! ”

” POURQUOI J’ÉCRIS DE SI BONS LIVRES

Je raconterai maintenant l’histoire de Zarathoustra.

Quelqu’un a-t-il une idée nette, à la fin de ce XIX siècle, de ce que les écrivains des époques vigoureuses appelaient l’inspiration ? Si non je vais vous l’expliquer. Pour peu que nous soyons restés superstitieux, nous ne saurions nous défendre de l’impression que nous ne sommes que l’incarnation, le porte-voix, le médium de puissances supérieures.

L’idée de révélation, si l’on entend par là l’apparition soudaine d’une chose qui se fait voir et entendre à quelqu’un avec une netteté et une précision inexprimables, bouleversant tout chez un homme, le renversant jusqu’au tréfonds, cette idée de révélation correspond à un fait exact. On entend, on ne cherche pas ; on prend, on ne demande pas qui donne ; la pensée fulgure comme l’éclair, elle s’impose nécessairement, sous une forme définitive : je n’ai jamais eu à choisir. C’est un ravissement dont notre âme trop tendue se soulage parfois dans un torrent de larmes ; machinalement on se met à marcher, on accélère, on ralentit sans le savoir ; c’est une extase qui nous ravit à nous-mêmes, en nous laissant la perception de mille frissons délicats qui nous parcourent jusqu’aux orteils ; c’est un abîme de félicité où l’horreur et l’extrême souffrance n’apparaissent pas comme le contraire, mais comme le résultat, l’étincelle du bonheur, comme la couleur nécessaire au fond d’un tel océan de lumière ; c’est un instinct du rythme qui embrasse des mondes de formes – car l’ampleur du rythme dont on a besoin donne la mesure de

l’inspiration : plus elle écrase, plus il élargit… Tout cela se passe involontairement, comme dans une tempête de liberté, d’absolu, de force, de divinité…

C’est dans le cas de l’image, de la métaphore, que ce caractère involontaire de l’inspiration est le plus curieux : on ne sait plus du tout ce qui est symbole, parallèle ou comparaison : l’image se présente à vous comme l’expression la plus juste, la plus simple, la plus directe. Il semble vraiment, pour rappeler un mot de Zarathoustra, que les choses mêmes viennent s’offrir à vous comme termes de comparaison (« – Toutes les choses viennent alors pour flatter ton discours et pour te caresser : car elles veulent que tu les portes. Chaque symbole t’offre son aile pour t’enlever vers chaque vérité. Tous les trésors du verbe s’ouvrent d’eux-mêmes pour toi ; tout être veut devenir verbe et tout devenir veut apprendre de toi à parler. ») Telle est mon expérience de l’inspiration ; et je suis sûr qu’il faudrait remonter jusqu’à des milliers d’années dans le passé pour trouver quelqu’un qui eût le droit de dire : « Cette expérience est la mienne aussi. 

Friedrich Nietzsche, “ Ecce Homo “

Mon manuscrit :

L’ETERNEL RETOUR DES ÂMES SOEURS 

DEVOILE A LA LUMIERE DE LA LECTURE 

DU ZARATHOUSTRA DE NIETZSCHE

https://drive.google.com/open?id=1tnWaboIHwzqUnLcp-zAqvAGlYNGgxsdC

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Patrice Sanchez sur Résistance 71:

Patrice Sanchez_Sortir par le Haut !

Patrice_Sanchez_MESSAGE HUMANI-TERRE A L’INTENTION DE LA COMMUNAUTE INTELLECTUELLE

Patrice_Sanchez_LA RELIANCE ET LA GUIDANCE QUANTIQUES

Patrice_Sanchez_NIETZSCHE ET SON AME SOEUR ETERNELLE (4)

Friedrich Nietzsche sur Résistance 71:

Friedrich-Nietzsche_L’Antéchrist_1888

Friedrich_Nietzsche_La_morale_ou_la_contre_nature

 

 

 

De Notre Dame de Paris à Notre Dame de l’Hypocrisie… (Patrice Sanchez)

Posted in actualité, pédagogie libération, politique et social, politique française, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , on 21 avril 2019 by Résistance 71

 

Il est venu le temps des idiots utiles !

 

Patrice Sanchez

 

21 avril 2019

 

Il est bien loin l’esprit chevaleresque du temps des Cathédrales,

désormais nous pataugeons dans une époque de milliardaires idiots utiles !

A tous les dirigeants stipendiés des nations, je dis merci !

A tous les patrons de gigantesques groupes industriels prédateurs, je dis merci !

A tous les financiers maîtres de l’imposture, je dis merci !

A vous voir accourir ventre à terre au chevet de la cathédrale Notre Dame et de ses deux Tours en une course à l’échalote et à la surenchère de promesses de dons, je me remémore immanquablement la période historique des trafics d’indulgences et de reliques dont le génial livre d’Umberto Eco, « Baudolino », illustre à merveille la nature cupide de la lie du genre humain.

Oui, à vous tous idiots utiles je dis merci, car par vos actions profondément iniques qui contreviennent à toute nature humaine et spirituelle profondes, vous contribuez à précipiter le basculement de notre monde matérialiste mortifère par l’accélération de la course folle du système Titanic entropique … et en attendant que l’humanité du futur prenne enfin conscience de ses infinies capacités créatrices et de sa possibilité d’avoir le contrôle de sa destinée à la condition du respect scrupuleux des lois universelles, les Hommes de bonne volonté n’auront d’autres alternatives à présent que de s’aimer et de s’entraider.

Ainsi brûlèrent mais ne s’écroulèrent-elles pas !

Patrice Sanchez

Mon Odyssée sous le soleil de Zarathoustra ou Ma preuve par Nietzsche suivie de ma Renaissance d’une apocalypse cérébrale.

https://drive.google.com/file/d/1Fhl0tFeCQy9TH2PMO3IZFgmDjVLLUy9T/view

 

De l’inter-connectivité au regain d’esprit… La reliance quantique pour une complémentarité révolutionnaire (Patrice Sanchez)

Posted in actualité, altermondialisme, militantisme alternatif, pédagogie libération, philosophie, politique et social, résistance politique, terrorisme d'état with tags , , , , , , , on 8 juillet 2018 by Résistance 71

Patrice Sanchez, auteur de “Renaissance d’une apocalypse cérébrale” (L’Harmattan, 2017) nous a communiqué une lettre ouverte qu’il a envoyé à la présidence de la république à des fins de diffusion ; la voici ci-dessous.
Nous avons pris la liberté de placer quelques citations en préambule de publication, citations en relation directe avec l’expérience de Patrice…
~ Résistance 71 ~

Lecture complémentaire:
Manifeste pour la Société des Sociétés

“Mon orgueil est de dire en dix phrases ce que tout autre dit en un volume, ce qu’un autre ne dit pas en un volume.”
~ Friedrich Nietzsche, “Le crépuscule des idoles”, 1888

“Une goutte de sang de plus ou de moins dans le cerveau peut rendre notre vie indiciblement misérable et pénible, si bien que nous souffrons bien plus de cette goutte que Prométhée de son vautour. Mais cela n’est vraiment tout à fait épouvantable que lorsqu’on ne sait même pas que c’est une goutte qui en est la cause ; et que l’on se figure que c’est “le diable” ! ou “le pêché”…”
~ Friedrich Nietzsche, “Aurore, pensée sur les préjugés moraux”, 1881 ~

“[Pour Nietzsche] Le surhumain n’est pas le terme extrême d’une évolution biologique, mais l’aboutissement volontaire, justement, de l’homme tel qu’il a échappé au flux de l’histoire ou de l’évolution biologique. Le surhumain, d’où chez Nietzsche l’insurrection de la pensée contre l’histoire, est celui qui ne justifie pas de son actualité au moyen du passé, celui qui ne fait pas du passé un pont menant à lui-même, mais qui devra tout à lui-même et à sa volonté.”
~ Georges-Arthur Goldsmith ~

Et cette dernière Patrice, toute symbiotique:

“Nietzsche n’a jamais pensé qu’en fonction d’une apocalypse à venir, non pour l’exalter, car il devinait le visage sordide et calculateur que cette apocalypse finirait par prendre, mais pour l’éviter et la transformer en renaissance.”
~ Albert Camus, “L’homme révolté”, 1951 ~

 

 

LA RELIANCE QUANTIQUE

ou ma religion des particules élémentaires

Patrice Sanchez

Juillet 2018

Démonstration de preuve que Patience et longueur de Temps font plus que force ni que rage lorsque l’on adopte la Reliance Quantique comme principe de Vie avec mon droit de réponse envoyé à l’attention de la présidence de la République.

Droit de réponse d’un Hémiplégique à la pensée Zarathoustrienne à l’attention d’une Présidence Jupitérienne …

Peu avant l’élection Présidentielle de 2017, j’avais entendu le candidat Macron confier que ses adversaires politiques avaient des cerveaux hémiplégiques !

Cette petite phrase prononcée sur un ton badin n’était pas tombée dans les neurones auditifs d’un Cerveau hémiplégique malentendant et nous nous sommes dits, mon compère et moi-même, que le temps était plus que venu pour une petite explication de chose rectificatrice Quantique…

LA RELIANCE QUANTIQUE

ou ma religion des particules élémentaires

Monsieur le Président de la République,

Je vous avais contacté il y a un an environ pour vous relater mon témoignage sur mon parcours de vie hors de l’ordinaire.

Le présent courriel m’aura été inspiré par un bref séjour hospitalier que je viens de subir, une hospitalisation que j’ai mise en rapport avec la tragique mort de cette malheureuse jeune fille qui n’avait pas été prise en charge à temps par les secours et dont j’ai tiré quelques réflexions philosophiques hautement humanistes à propos de notre société, de notre monde et de son devenir … ce qui me permettra de vous parler de la Reliance Quantique qui offre la possibilité d’accéder aux problèmes fondamentaux.

Avant d’entamer mon témoignage, je tiens à préciser que je me dois d’être encore de ce monde grâce à la science, et je tiens à rendre hommage à mon sauveur et mon recréateur, le professeur de neuro-chirurgie Patrick Grellier qui m’aura permis de renaître de mon apocalypse cérébrale – à la suite de mon intervention chirurgicale et d’une période de coma profond je m’étais retrouvé paralysé des quatre fers et aphasique – ainsi cette renaissance m’aura offert la possibilité d’accomplir une fantastique odyssée psychologique et physique de vingt années au terme de laquelle je serai devenu qui je suis pour reprendre l’expression nietzschéenne … par surcroît, j’aurais découvert que je pouvais maîtriser ma destinée en toute conscience voila quelques années.

Depuis une dizaine d’années, je faisais des crises d’épilepsie à la fréquence infime d’une tous les ans, cependant ces derniers mois, j’avais été victime de malaises rapprochés avec des sensations de bourdonnements à la tête et une raideur dans la mâchoire … sur les conseils de mon médecin, je me suis fait hospitaliser aux urgences.

J’ai été admis le matin et l’on m’a fait passer durant la journée toute une série d’examens … au bout de 4 jours, je suis ressorti rassuré avec comme seule et unique prescription médicale, une dose accrue de mon traitement anti-épileptique.

Je ne vais pas revenir sur la prestation du personnel médical et soignant qui accomplit un travail fantastique dans des conditions souvent à la limite du soutenable, j’ai eu tout loisir de m’en apercevoir durant mes deux interminables années d’hospitalisation, de 1995 à 1996, mais je vais me livrer à deux réflexions d’ordre psychologiques si vous me le permettez.

Je tiens également à rendre hommage aux pompiers qui m’ont accompagnés aux urgences et que j’ai souvent sollicités, ils font preuve d’un dévouement extraordinaire !

  • Le jour de mon admission, je me suis retrouvé le soir à coté d’une dame âgée de 90 ans, cela faisait plus de dix heures, tout comme moi, qu’elle était sur son brancard inconfortable, toute débraillée avec sa couche et sa perfusion, elle se lamentait tant et plus de ne pouvoir intégrer une chambre, le personnel soignant a perdu un temps incalculable à répondre à ses interpellations incessantes sans pour autant faire quoi que ce soit pour soulager sa détresse…. Au bout de deux longues et interminables heures, on mettait fin au calvaire de cette vieille dame. ( Il est à noter qu’un petit caïd qui avait de toute évidence la mâchoire fracturée et qui était très agressif vis à vis des personnels soignants et des médecins, sera venu reboutonner les attaches dans le dos de sa blouse de patiente avec une infinie bienveillance…)
  • Je suis suivi par une assistante sociale depuis trois ans à la suite d’un déménagement extrêmement éprouvant, et cette dame, qui fut prévenue par la mairie de mon hospitalisation, a eu l’ idée « lumineusement zélée » de demander à un psychiatre de l’hôpital de procéder à une évaluation de mon état mental malgré l’avis contraire de mon médecin traitant qu’elle avait contacté. Quand j’ai vu arriver le spécialiste et qu’ il m’a soumis de but en blanc une série de questions incongrues, j’en suis resté sidéré et effaré, à un point tel qu’une fois rentré chez moi, il m’aura fallu écrire un courriel, une missive exocet, à ladite assistante sociale pour me défaire du mal-être qu’elle avait causé par son action pour le moins très inconsidérée !
    « … Non seulement je suis entré aux urgences la peur au ventre de crainte de faire un nouvel Avc, mais par surcroît, j’ai vu débarquer un psychiatre pour une évaluation intrusive de mon état mental, je me serais cru en plein « vol au dessus d’un nid de coucous » après dénonciation de l’Institution d’assistance sociale ! Ceci dit en passant, le spécialiste en matière psychologique n’aura pas été déçu du voyage « évaluatoire », car après m’avoir demandé la date, mon nom et la ville où nous nous trouvions, quand il a vu que je lisais le canard enchaîné et que j’avais sur ma table de chevet deux bouquins de Nietzsche, il aura coupé court à la séance… Mesurez-vous rétrospectivement la portée de votre acte Madame, le traumatisme qu’il aurait pu engendrer sur des esprits faibles … Et après, vous vous étonnerez que je fuie radicalement dans la solitude et la cogitation ce monde de plus en plus inhumain. Cependant et plus que jamais et avec humour toujours, je clame, je proclame et je déclame que ce qui ne me tue pas,  » ni ne m’interne « , me rend plus fort pour paraphraser l’aphorisme nietzschéen, le philosophe au Marteau qui a terminé sa vie totalement marteau ! … »

Voici mon expérience récente sur mon court séjour en secteur hospitalier durant lequel j’ai été aux prises avec un Système, et non pas le personnel soignant, de plus en plus déshumanisé à mesure que la technologie prend le pas sur notre Humanité, qu’elle est de plus en plus performante et orwellienne.

Depuis de très nombreuses années, le navigateur de l’apocalypse cérébrale que je suis, scrute à la manière d’un entomologiste à cheval entre la terre ferme et l’univers quantique notre humanité perdant progressivement ses repères et se coupant de ses racines profondes, j’observe stoïquement notre monde partir inexorablement à vau-l’eau… Cependant je ne saurais me résigner à devoir subir le sort de notre destinée collective catastrophique, ce spectre d’entropisation inéluctable, tout comme j’avais dû subir mon satané destin dans ma vie antérieure durant cinq années, du fait de l’annonce de la menace terrifiante de l’épée de Damoclès inopérable logée dans la partie gauche de mon cerveau et qui attendait son heure pour accomplir l’irréversible œuvre dévastatrice de mon abominable karma…

C’est pourquoi je voulais vous délivrer mon témoignage d’espoir et d’espérance, vous dire que « rien de ce qui s’accomplit dans ce monde ne saurait être inutile » et qu’au cours de mes douloureuses pérégrinations, j’aurai acquis la certitude que notre monde et notre univers obéissent à des valeurs hautement morales qui pourraient permettre à l’humanité d’accomplir des quasi-miracles … mon parcours de vie depuis ma renaissance en représente une preuve indubitable.

Si vous me le permettez, je vais vous narrer succinctement au travers de 3 textes écrits cette année, les grandes lignes de « la Renaissance de mon apocalypse cérébrale » ou mon Odyssée sous le soleil de Zarathoustra, mon cheminement intellectuel et ma méthode psychologique holistique qui, grâce à la Reliance Quantique ou comme j’aime à l’appeler, ma Religion des particules élémentaires, m’auront permis de maîtriser ma destinée contre vents et tsunamis.

Par delà toute croyance ou irréligion, entraidons-nous et aimons-nous les uns les autres, apprenons à dire oui à la vie en nous transcendant et faisons preuve d’une volonté inflexible et d’une pensée incorruptible … ce n’est qu’à cette seule et unique condition que nos particules élémentaires se manifesteront à Nous par l’intermédiaire des signes que ne manquera pas de nous envoyer Notre destin.

Je vous prie de croire, Monsieur le Président Macron, en l’expression de mes respectueuses salutations.

Patrice Sanchez

P.S.. Mon intention première était d’adresser mon témoignage aux ministères concernés, cependant ma facétieuse destinée vient de m’inspirer un message à votre attention, « un argument Massue envoyé avec une Arbalète Quantique » comme je le relate au terme de ma lettre…

C’est pourquoi, je me suis permis de personnaliser l’intitulé de ma lettre en le renommant :

« Droit de réponse d’un Hémiplégique à la pensée Zarathoustrienne à l’attention d’une Présidence Jupitérienne … » car force est de reconnaître que ce droit de réponse inspiré par les cogitations et ruminations de l’un des Sémaphores de la psychologie occidentale démontre indubitablement qu’avec l’adoption de ce Mode de Pensée enfoui profondément dans la mémoire collective de l’Humanité, nous aurions la possibilité de nous jouer des coups du sort et des sortilèges que ne manquent pas de venir glisser sous nos pas nos destins individuels tout au long de nos existences, et qu’au final, nous pourrions clamer dans un grand éclat de rire Zarathoustrien : « Ce qui ne nous tue pas nous fortifie ».

Droit de réponse d’un Hémiplégique à la pensée Zarathoustrienne à l’attention d’une Présidence Jupitérienne.

LA RELIANCE QUANTIQUE OU MA RELIGION DES PARTICULES ELEMENTAIRES

Message à l’intention de la communauté des chercheurs

« Et le psychologue qui fait de tels sacrifices aura le droit de demander que la psychologie soit de nouveau proclamée reine des sciences, les autres sciences n’existant qu’à cause d’elle, pour la servir et la préparer. Car la psychologie est devenue la voie qui mène aux problèmes fondamentaux. »
Friedrich Nietzsche « Par delà bien et mal »

Ces sacrifices Messieurs-Dames, je les fais depuis une dizaine d’années, plus j’avançais dans ma compréhension de l’univers et plus il était naturel pour moi de faire ces concessions, cela s’imposait à mon esprit comme une évidence, si bien qu’à l’heure actuelle, je mène une vie d’ermite, je me suis délesté de tout pour atteindre mon essence et mon ciel des particules élémentaires !

J’avais envoyé il y a quelques jours à Monsieur le Directeur de l’ Université Paris 2019, une copie de la lettre ouverte écrite à l’attention des psychologues cognitifs, Messieurs Dehaene et Houdé, à propos de mon témoignage Humaniste dans l’espoir de l’avènement d’une science pluridisciplinaire quantique d’inspiration nietzschéenne. En effet, mon expérience de vie Unique grâce à mon Odyssée psychologique, mon auto-analyse introspective et rétrospective de 20 années consécutivement à une apocalypse cérébrale m’auront permis de découvrir que le monde et l’univers sont régis par des valeurs hautement morales et que, dans ma quête d’absolu, en respectant scrupuleusement ces principes grâce à une compréhension Globale de notre Univers, j’aurais découvert que je pouvais maîtriser mon destin par delà bien et mal.

Depuis une année environ, j’ai cette sensation prégnante, ce ressenti intuitif, d’avoir réussi à établir une connexion quantique entre ma pensée et un ailleurs … je me plaisais à imaginer que dans ces moments quasi-irréels, suspendus, tout mon être était connecté à la mémoire de l’Univers, ce que les anciens Hindous appelaient le champ Akashique et qui est un concept emprunté à la tradition spirituelle originelle… Mais je n’osais y croire, il me manquait une preuve, un témoignage irréfutable … quand voilà 15 jours, mon cerveau m’aura donné le Signal de départ de l’écriture de ma lettre ouverte ; alors je suis entré dans une phase intense d’activité intellectuelle et les idées, les intuitions, toujours plus fines et plus approfondies, me sont venues tout naturellement, elles coulaient telles un flot incessant et limpide dans mon cœur, dans mon âme et dans mon esprit… et puis l’idée s’est imposée à moi d’entamer la lecture du passage explicatif et ô combien éloquent de la pensée du philosophe au marteau quand une soudaine émotion indicible et inimaginable m’a submergé et bouleversé au plus profond de mon être et de mon âme en toute synchronicité…

Je vais me permettre de reprendre ce passage de « Ecce Homo » où Nietzsche évoque et décrit en détails les expériences d’inspiration de sa pensée créatrice tout droit venue du tréfonds de l’univers !

« POURQUOI J’ÉCRIS DE SI BONS LIVRES

Je raconterai maintenant l’histoire de Zarathoustra.

Quelqu’un a-t-il une idée nette, à la fin de ce XIX siècle, de ce que les écrivains des époques vigoureuses appelaient l’inspiration ? Si non je vais vous l’expliquer. Pour peu que nous soyons restés superstitieux, nous ne saurions nous défendre de l’impression que nous ne sommes que l’incarnation, le porte-voix, le médium de puissances supérieures. L’idée de révélation, si l’on entend par là l’apparition soudaine d’une chose qui se fait voir et entendre à quelqu’un avec une netteté et une précision inexprimables, bouleversant tout chez un homme, le renversant jusqu’au tréfonds, cette idée de révélation correspond à un fait exact. On entend, on ne cherche pas ; on prend, on ne demande pas qui donne ; la pensée fulgure comme l’éclair, elle s’impose nécessairement, sous une forme définitive : je n’ai jamais eu à choisir. C’est un ravissement dont notre âme trop tendue se soulage parfois dans un torrent de larmes ; machinalement on se met à marcher, on accélère, on ralentit sans le savoir ; c’est une extase qui nous ravit à nous-mêmes, en nous laissant la perception de mille frissons délicats qui nous parcourent jusqu’aux orteils ; c’est un abîme de félicité où l’horreur et l’extrême souffrance n’apparaissent pas comme le contraire, mais comme le résultat, l’étincelle du bonheur, comme la couleur nécessaire au fond d’un tel océan de lumière ; c’est un instinct du rythme qui embrasse des mondes de formes – car l’ampleur du rythme dont on a besoin donne la mesure de l’inspiration : plus elle écrase, plus il élargit… Tout cela se passe involontairement, comme dans une tempête de liberté, d’absolu, de force, de divinité… C’est dans le cas de l’image, de la métaphore, que ce caractère involontaire de l’inspiration est le plus curieux : on ne sait plus du tout ce qui est symbole, parallèle ou comparaison : l’image se présente à vous comme l’expression la plus juste, la plus simple, la plus directe. Il semble vraiment, pour rappeler un mot de Zarathoustra, que les choses mêmes viennent s’offrir à vous comme termes de comparaison (« – Toutes les choses viennent alors pour flatter ton discours et pour te caresser : car elles veulent que tu les portes. Chaque symbole t’offre son aile pour t’enlever vers chaque vérité. Tous les trésors du verbe s’ouvrent d’eux-mêmes pour toi ; tout être veut devenir verbe et tout devenir veut apprendre de toi à parler. ») Telle est mon expérience de l’inspiration ; et je suis sûr qu’il faudrait remonter jusqu’à des milliers d’années dans le passé pour trouver quelqu’un qui eût le droit de dire : « Cette expérience est la mienne aussi ».

Désormais, je peux affirmer que Ma preuve par Nietzsche est une démonstration et une évidence irréfutable et si je puis me permettre de faire de la prospective… une Révolution scientifique Fondamentale.

Je tenais absolument à vous faire part de cette découverte, la preuve vécue par l’exemple de « Mon Odyssée sous le soleil de Zarathoustra » qu’il est possible de maîtriser son Destin individuel et que par voie de conséquence, des chercheurs de bonnes volontés pourraient être en mesure de faire des trouvailles extraordinaires tout droit inspirées de la Mémoire de l’Univers.

La France a de tous temps été un phare dans le monde intellectuel, je fais le vœu que les étudiants, leurs professeurs et les chercheurs s’emparent et s’inspirent de cette Psychologie Nietzschéenne afin d’ensemencer notre univers-Terre de pensées profondément Humaines et rien qu’Humaines.

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Quelques jours se sont écoulés et, telles des pièces de jeu d’échecs se mettant définitivement en place en toute simultanéité dans la perspective d’une attaque de Mat imminente, ma pensée s’est encore davantage affinée et ce qui était une intuition de plus en plus prégnante s’est transmué en une certitude et une révélation ; ce ne sont plus des synchronicités dont il s’agit, mais bien d’un Ailleurs qui est en train de m’inspirer ce présent message, de me le chuchoter à l’oreille…

Vous trouverez à la fin de mon texte et de ma lettre ouverte, deux articles pour mieux respecter le cheminement de ma pensée inspirée par mon esprit et mon cœur pleinement connectés à mon environnement, avec un article adressé il y a quelques mois à Mme la Directrice de l’Institut des hautes études scientifiques et techniques pour que vous puissiez mieux comprendre ma démarche humaniste et rien qu’humaniste … je ne le répéterai jamais suffisamment, ma conscience m’impose de vous délivrer mon message d’espoir en toute humilité … je me doute du malaise qu’il va susciter, cependant, au même titre que mon hémorragie cérébrale aura été libératrice pour mon cerveau, cet électrochoc est une condition sine qua non pour une prise de conscience supérieure.

N’étais-ce pas Goëthe qui écrivait : « tant que tu n’auras pas compris le meurs et deviens, tu ne seras qu’un être mélancolique sur cette sombre Terre ! »

Eh bien, ce choc sur notre Ego est Fondamental, à défaut d’une apocalypse cérébrale, il devra représenter un Hapax existentiel pour qu’enfin, la prise de conscience supérieure s’accomplisse dans l’optique de la renaissance de notre mental ; c’est en cela que la psychologie nietzschéenne est Fondatrice, le génial philosophe est le seul à nous faire envisager le « par delà bien et mal »… car par delà le Bien et le Mal se trouvent notre volonté créatrice associée à l’analyse introspective toutes deux dédiées pour un seul et unique dessein qui est le rayonnement de l’humanité et de l’univers avec la complicité du ciel des particules élémentaires qui ne demandera qu’à nous accompagner et nous guidera de sa bienveillance infinie.

Cette prise de conscience progressive de notre nature spirituelle nous fera ressentir un mieux être général dans nos esprits et nos corps avec cette aptitude retrouvée à s’accepter tout d’un bloc, à nous accepter avec notre part d’ombre … ainsi délestés de ce poids mental, de ce cas de conscience que nous impose bien souvent notre égo, nos intuitions seront plus nombreuses, plus fines et plus prégnantes en même temps que nous n’accorderons d’importance qu’à l’essentiel … cette prise de conscience donc, libérera notre esprit et notre cœur s’ouvrira automatiquement à un monde merveilleux !

Voilà mon expérience de vie plus « qu’extra-ordinaire », mon ressenti dans mon corps et dans ma chair, dans mon esprit et dans mon âme dont je me faisais un absolu devoir Moral plus qu’humaniste, universel, de vous dévoiler…

Il y a longtemps que j’applique au quotidien l’aphorisme d’Albert Camus qui disait  : « La générosité envers l’avenir consiste à tout donner au présent » et par un retour de balancier cosmique, l’univers des particules élémentaires vous le rendra au centuple !

Mon esprit vous doit beaucoup Messieurs-Dames, l’essentiel même, pour ne pas dire l’essence et le ciel pour les physiciens quantiques, grâce à vous et à vos illustres devanciers, mon imaginaire aura été vivifié et vous m’aurez permis de devenir qui je suis.

Nietzsche nous apprend que notre monde est régi par les principes du bien et du mal intimement liés, inextricablement mêlés et intriqués, nous devrons sublimer ces principes, nous transcender par notre volonté sans concession, la véritable signification du surhomme Nietzschéen… alors on découvrira que notre Monde n’est pas tout noir ou tout blanc, qu’il y a à prendre et à laisser en toutes choses et que c’est par notre seul et unique libre arbitre et délestés une fois pour toutes de nos égos, que nous pourrons avoir prise sur notre destinée en ne nous consacrant qu’au bien et à l’amour de nos proches et de l’humanité tout entière… c’est alors, sans que nous n’attendions rien en retour, que le ciel des particules nous renverra ces messages magiques à travers les intuitions que nous délivreront nos cœurs et nos esprits et les synchronicités.

Pour vous donner un meilleur aperçu, une idée plus fine qu’en appliquant ces principes de vie, on a le sentiment net d’une reconnexion avec le monde qui nous entoure, les prolégomènes à l’accès d’un monde magique qui s’ouvre à nous pour se transmuter rapidement en un cercle vertueux s’auto-alimentant grâce à cette quête du bien et de l’amour indéfectible, je vais emprunter un passage de mon Odyssée sous le soleil de Zarathoustra…

(Renaissance d’une apocalypse cérébrale, chez l’Harmattan, P125 et suivantes )

La première réponse à ces questions m’est venue d’un article de Russell Means – un Indien d’Amérique du nord, activiste politique et acteur de cinéma – qui m’a le premier ouvert les yeux sur la cause profonde de ces incessantes coïncidences heureuses qui ont émaillé mon parcours de vie, notamment ces dernières années. Et j’en ai trouvé une explication plus précisément dans cette phrase dont je recopie des extraits : « L’univers qui contrôle toute vie a un équilibre […]. Cet équilibre […] doit devenir le facteur déterminant dans toutes les décisions que chacun prend […]. Une fois que l’équilibre est devenu une partie intégrante de la vie de chacun, toute planification, recherche, action directe et suivie devient une suite logique. Les buts ciblés deviennent des réalités de manière consistante. De bonnes choses arrivent aux bonnes personnes […]. ». Eurêka ! Tout devient soudain beaucoup plus clair. Tout vient à point à qui sait attendre. J’ai atteint l’équilibre. J’ai la réponse à mes questionnements. Dorénavant je n’aurai plus à m’interroger sur les innombrables coïncidences qui vont se multipliant ces temps derniers, pas plus que sur la facilité avec laquelle mon projet d’écriture se déroule comme une improvisation de musique de jazz, fruit d’un merveilleux duo joué avec mon compère Cerveau.

Qui s’efforce d’appréhender l’univers dans sa globalité et sa diversité parvient à comprendre que tout finit par nous réussir quand notre action s’inscrit dans le juste devenir équilibré du monde. Cela peut, de prime abord, sembler au- dessus de nos capacités d’entendement. Mais, quand on découvre progressivement, au fil du temps et des événements de la vie, qu’on a tous les solutions en soi, il suffit alors de se laisser guider par sa voix intérieure et son ouverture de conscience, son étoile personnelle, en gardant toujours bien présent à l’esprit que cet univers obéit à des principes simples, le bien, l’amour, la vérité ; cela bien intégré, le temps, qui fait bien les choses, sera notre allié. Nous avons notre devenir entre nos mains, nous pouvons être maîtres de notre destin. Insérons nous, par nos activités réfléchies, équilibrées, respectueuses des règles morales, dans l’ordre du monde et nous en serons comme récompensés. Et c’est bien le constat que j‘ai fait depuis des années, plus j’avais une vie morale, équilibrée, plus je prenais le temps d’embrasser le monde qui m’entoure, plus l’existence se montrait clémente et généreuse à mon égard. Et, à l’aune de ce que le monde pourrait être, compte tenu de notre possibilité de prendre ainsi en main notre destin, quand on observe tout ce qu’il recèle de déséquilibres, d’inégalités, de déréliction pour certains, d’indifférence pour ses semblables, on mesure l’ampleur du paradoxe qui prétend caractériser comme une civilisation évoluée, un monde qui patauge dans un tel état.

Nous sommes tous comme interconnectés dans un réseau où se tient tout ce qui existe, en sorte que chacun est affecté par les actions des autres éléments et que toute action d’un élément se répercute dans tous les autres. Un battement d’ailes de papillon et le monde s’en trouve tourneboulé. Ainsi, avec une pensée positive, nous pouvons révolutionner notre univers intérieur.

« Je suis moi-même un grain de sel rédempteur grâce auquel toutes choses se mélangent bien dans le vase de mélange. » Zarathoustra

Les petits affluents faisant les grosses rivières, il en ira de même pour les changements de notre avenir, c’est la conjonction de micro événements provoqués en toute conscience et lâcher prise qui feront que ces modifications subtiles adviendront et que, par voie de conséquence, nous pourrons influer sur notre ligne de destinée. Les heureuses coïncidences et les surprenantes synchronicités sont les signes révélateurs que l’on est sur la bonne voie, sur le chemin de la pleine sérénité.

La clé du bonheur est dans notre cerveau, ayons des pensées positives et le monde s’en portera d’autant mieux. Cela compris, on en vient à penser aux nombreuses possibilités de bifurcations qui ont jalonné et jalonnent notre arbre de vie, qui se sont offertes et qui s’offrent à nous tout au long de notre existence, on en vient à s’interroger sur ce qu’aurait été cet arbre de destinée si nous avions pris telle ou telle autre décision et sur l’impact que ces autres choix auraient eu sur notre entourage proche et lointain… On en vient à mesurer à quel point nous sommes responsables de l’ordre du monde.

La signature de l’article de Russell Means « Mitakuye Oyasin », signature qui reprend la salutation des sioux Lakotas, et qui signifie d’abord « au nom de ma parenté » mais dans laquelle le terme « parenté » recouvre l’univers entier, cette signature qu’on a traduite par « Nous sommes tous reliés », résume maintenant toute ma vision globale du monde.

Tout est interdépendant, tout est lié. Chacun de nous est lié à tout (à tout : aux autres hommes, aux mondes animal, végétal, et minéral, et même aux vents et aux marées).

Messieurs-Dames de la communauté scientifique, je fais le vœu que dans un avenir proche, vos particules élémentaires associées à vos pensées ensemencent notre Univers-Terre de trouvailles inimaginables, ce qui permettra à notre Humanité de se défaire définitivement de ses chaînes mentales…

Car après tout, et si Dieu, Satan ou bien ces ô combien facétieux Destins individuels et collectifs, n’avaient élaborés l’ère du matérialisme à dessein, et si toute cette joyeuse farce ô combien tragique que nous vivons actuellement n’était pas uniquement fomentée aux petites échalottes dans le projet malicieux d’une prise de conscience individuelle avant que d’être collective de notre pleine Humanité, pour qu’au final, nous soyons propulsés avec nos consciences pleinement éveillées vers un chaos libérateur (et non créateur !!! ) destiné à alimenter les pages du grand livre de l’Univers !?

J’ai une pensée émue pour nos « amis les trans-inhumanistes » sans passé, une fois théorisée cette méthode Psychologique Quantique, vous allez voir qu’ils ne pourront plus se passer de vous, ces doux rêveurs sans consciences et héminégligents de la mémoire de l’Humanité et de la citation prophétique Rabelaisienne : Science sans conscience n’est que ruine de l’âme et rouille des implants intracrâniens…

« Si vous avez jamais dit « oui » à un plaisir, ô mes amis, alors vous avez en même temps dit « oui » à toute douleur. Toutes choses sont enchaînées, enchevêtrées, liées par l’amour – Si vous avez jamais voulu qu’une fois fût deux fois, si vous avez jamais dit : « Tu me plais, bonheur ! moment ! instant ! », alors vous avez voulu que tout revienne ! – tout de nouveau, tout éternellement, tout enchaîné, tout enchevêtré, tout lié par l’amour » Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra

Il ne me reste plus qu’à me retirer Messieurs-Dames … le Message qui est apparu dans mon esprit devait de toute évidence vous être transmis absolument … je n’ai fait que jouer mon rôle de médiateur, mon rôle humble d’Humain, rien qu’un Humain pleinement connecté au Monde qui l’entoure.

Je fais un rêve, le rêve qu’une communauté de chercheurs solitaires inter-reliés et connectés à l’univers préside aux destinées de notre si belle planète à la Fraternité retrouvée.

Par delà toute croyance ou irréligion, entraidons-nous et aimons-nous les uns les autres, apprenons à dire oui à la vie par delà bien et mal en faisant preuve d’une volonté inflexible et d’une pensée incorruptible … ce n’est qu’à cette seule et unique condition que nos particules élémentaires se manifesteront à nous par l’intermédiaire des signes que vous enverra votre destin. Foi de Nous deux !!

Alors ce mode de pensée enfoui profondément dans la mémoire de l’Humanité, ce Monde merveilleux qu’a redécouvert Friedrich Nietzsche, émergeront de toutes parts des entrailles de Notre Terre-Mère et du plus profond de notre mémoire collective pour réensemencer la Planète et le Cosmos … c’est ainsi que notre Mission salvatrice accomplie, Nous pourrons clamer à la face de l’Univers : Ce qui ne nous tue pas nous fortifie en même temps que nous partirons d’un grand éclat de rire Zarathoustrien.

« On entend, on ne cherche pas ; on prend, on ne demande pas qui donne ; la pensée fulgure comme l’éclair, elle s’impose nécessairement, sous une forme définitive : je n’ai jamais eu à choisir. C’est un ravissement dont notre âme trop tendue se soulage parfois dans un torrent de larmes ; machinalement on se met à marcher, on accélère, on ralentit sans le savoir ; c’est une extase qui nous ravit à nous-mêmes, en nous laissant la perception de mille frissons délicats qui nous parcourent jusqu’aux orteils ; c’est un abîme de félicité où l’horreur et l’extrême souffrance n’apparaissent pas comme le contraire, mais comme le résultat, l’étincelle du bonheur, comme la couleur nécessaire au fond d’un tel océan de lumière ; c’est un instinct du rythme qui embrasse des mondes de formes – car l’ampleur du rythme dont on a besoin donne la mesure de l’inspiration : plus elle écrase, plus il élargit… Tout cela se passe involontairement, comme dans une tempête de liberté, d’absolu, de force, de divinité… »

Quantiquement votre !

Patrice Sanchez

P.S.. Je tenais à dédier cette lettre à mon ami, le Philosophe Pierre Héber-Suffrin, sans qui mon extraordinaire aventure de pensée n’aurait pu voir le terme.


Vers une science psychologique quantique d’inspiration nietzschéenne

« Et le psychologue qui fait de tels sacrifices aura le droit de demander que la psychologie soit de nouveau proclamée reine des sciences, les autres sciences n’existant qu’à cause d’elle, pour la servir et la préparer. Car la psychologie est devenue la voie qui mène aux problèmes fondamentaux. »
Friedrich Nietzsche « Par delà bien et mal »

Lettre ouverte à l’attention de Messieurs Stanislas Dehaene et Olivier Houdé, professeurs de psychologie cognitive.

Messieurs, permettez-moi de vous apporter mon témoignage d’espoir, je tiens à préciser que j’avais fait parvenir à monsieur le ministre Jean-Michel Blanquer, un texte faisant l’éloge de l’apprentissage du jeu d’échecs chez les jeunes, apprentissage qui dans mon cas précis aura été source de renaissance intellectuelle après que j’aie été victime d’une apocalypse cérébrale en 1995.

Je voulais vous faire part de mon odyssée psychologique d’une vingtaine d’années au terme de laquelle j’aurais pris conscience que je pouvais maîtriser mon destin par delà bien et mal.

J’ai relaté récemment mon expérience de vie dans un livre édité aux éditions L’Harmattan : « Renaissance d’une apocalypse cérébrale » ou mon odyssée sous le soleil de Zarathoustra et sous les bons auspices du philosophe Pierre Héber-Suffrin dont je vais reprendre la préface qu’il m’a fait l’amitié d’écrire pour mieux situer l’objet de mon courriel et illustrer mon propos.

« UN HOMME EN GRANDE SANTÉ

Un adolescent inquiet, un jeune adulte que l’angoisse conduit à la dépression, voire au bord de la névrose. Et puis l’horreur… Et puis des mois d’hôpital, de vie confinée, de routine ennuyeuse, de traitements toujours pénibles, parfois atroces… Et puis… et puis au bout du compte une sérénité baignée d’humour, une joie de vivre, un amour de la vie, non pas malgré un lourd handicap, mais – je crois vraiment pouvoir le dire – grâce à un lourd handicap.

Nietzsche l’appelle « grande santé », « cette santé débordante » qui, loin d’exclure la souffrance « se plaît à recourir à la maladie elle-même » ; cette santé qui sait faire de toute souffrance, physique et morale, un moyen de se dépasser soi-même, un instrument pour vivre plus, plus intensément, pour être plus puissant ; cette santé qui sait aussi faire de la maladie une occasion de penser, car – c’est encore Nietzsche qui l’explique – « la maladie [… offre] l’obligation absolue du repos, du désœuvrement, de l’attente et de la patience… Mais qu’est-ce tout cela, sinon penser ! ».

C’est parce qu’il fréquentait la pensée de Nietzsche que Patrice Sanchez m’a rencontré, comme il le raconte. Et c’est parce que j’ai trouvé dans son manuscrit plus qu’une illustration, une réalisation concrète, vécue de cette « grande santé » nietzschéenne que j’ai poussé Patrice à parfaire un peu son écrit pour faire éditer cette preuve, ce témoignage.

Preuve : preuve qui confirme – la vie de Nietzsche l’avait déjà établi – que ces idées ne sont pas simples élucubrations d’intellectuel.

Témoignage : témoignage qui ne se limite pas à rapporter des faits, mais qui est en même temps encouragement et qui n’est pas seulement encouragement, mais leçon ; disons, pour finir sur un de ces oxymorons qui plaisent tant à Patrice, témoignage qui est leçon de morale nietzschéenne.

Pierre Héber-Suffrin – Philosophe spécialiste de Nietzsche ».

J’avais été conditionné bien malgré moi depuis mon adolescence dans l’attente de crises d’épilepsie plus ou moins violentes et ce conditionnement mâtiné de fatalisme face à l’injustice de mon destin était allé crescendo en intensité dramatique avec la naissance de ma tragédie en devenir en 1990 et son diagnostic terrifiant de « l’absolument volumineux angiome » situé dans la partie gauche de mon cerveau, cette épée de Damoclès inopérable logée dans le sillon de Rolando qui attendait son heure pour accomplir son œuvre dévastatrice et irréversible.

La propédeutique rêvée pour le futur navigateur de l’apocalypse cérébrale en somme !

Passée ma très longue et douloureuse période d’hospitalisation, je n’avais eu d’autre alternative que de me battre et de me mettre en quête de sens pour tenter de comprendre la psychologie humaine si fascinante et pour le moins ô combien déconcertante.

Ma soif inextinguible de connaissances m’aura rapidement permis d’appréhender la discipline philosophique et plus particulièrement, la psychologie nietzschéenne, je me serai découvert une extrême proximité avec ce sémaphore de la pensée occidentale, il m’aura aidé à faire le point, à m’accepter avec mon nouveau corps, à surmonter mes appréhension et progressivement, je serai revenu dans le monde des vivants pour au final, dire définitivement oui à la vie !

J’avais poussé plus avant mes investigations avec les travaux de Carl Gustav Jung sur l’inconscient collectif et les synchronicités, et de fil en aiguille, j’en étais arrivé à avoir une approche de la physique quantique avec le monde merveilleux des particules élémentaires qui aura radicalement bouleversé ma perception de l’existence. Cette psychologie des profondeurs, “ ce cerveau universel ”, transposés à l’approche de l’étude de l’univers quantique m’aura fait prendre conscience de notre nature spirituelle individuelle et collective.

J’en suis arrivé au constat vécu, à l’expérimentation ressentie dans ma chair et dans mon âme que notre monde obéit à des principes moraux et éthiques qui font appel au bien et à l’amour, et que notre nature profonde ne fait pas exception à cette règle, il suffit de constater les bébés et les jeunes enfants vierges de toutes pensées malfaisantes !

Progressivement, j’aurai assimilé le principe de dualité qui est en chacun de nous avec le problème central de l’égo qui parasite notre mental.Je n’avais eu d’autre choix que de radicaliser ma pensée à l’extrême, me délestant du contingent pour me recentrer sur l’essentiel et ainsi, ne penser qu’à faire le bien auprès de mon entourage … en un mot comme en cent, adopter l’aphorisme d’Albert Camus qui disait : “ La générosité envers l’avenir consiste à tout donner au présent. ”

Grâce à ce principe de vie et à mon lâcher prise, à mon éthique et ma morale indéfectibles associés à ma compréhension holistique du monde, j’aurai progressivement pris conscience que je pouvais maîtriser ma destinée.

Ce cercle vertueux de pensée s’alimentant automatiquement, ma prise de conscience humaniste s’est accrue à un point tel que j’ai changé radicalement de régime alimentaire grâce à Pollux, mon Fox terrier objecteur de conscience végétarienne ; tant et si bien que depuis quelques années, j’ai adopté ce principe universel comme religion, ma religion des particules élémentaires qui me fait clamer : Par delà toute croyances ou irréligion, aimons-nous et entraidons-nous les uns les autres, nos particules élémentaires associées à nos pensées éthiques et morales n’auront pas fini de nous étonner et de nous émerveiller.

Cette compréhension supérieure, cet éveil de conscience sur le fait indubitable que nous sommes tous inter-reliés par le monde quantique, cet univers des particules élémentaires si bienveillant lorsqu’il est associé à nos pensées éthiques et morales, ce monde de l’infiniment petit créateur de réalité qui nous permettrait d’être reliés et connectés à la mémoire de l’humanité et de l’univers, à ce champ Akashique si cher aux anciennes traditions et prouvé par les physiciens quantiques, cette prise de conscience universelle donc, nous permettrait de relativiser en inhibant automatiquement nos égos et nous ferait enfin réaliser que nous pourrions reprendre en main nos destinées individuelles et par voie de conséquence collectives.

Un battement d’ailes de papillon, une ascension de conscience universelle de l’humanité et le monde s’en retrouverait tourneboulé… nous assisterions à n’en point douter à une libération d’énergies inimaginable !

L’histoire nous a appris que les Hommes ont réussi à se transcender dans les périodes de crises extrêmes, le temps est venu de prendre conscience que nous sommes tous inter-reliés, interdépendants, pour ne former qu’une seule et même communauté, la communauté des Humains pensant avec leurs cœurs et leurs intuitions…

En attendant qu’un jour prochain nous voyions les Hommes réussir à activer leurs cerveaux quantiques, je me plais à imaginer une communauté de chercheurs solitaires tout dévoués à l’émancipation de l’humanité … cependant, j’en suis arrivé à l’intuition prégnante que l’ère du matérialisme est un passage obligé destiné à Nous faire rebondir collectivement pour qu’enfin, Nous devenions pleinement Humains, rien qu’Humains.

« Il faut que nous soyons de ceux qui apprennent et découvrent le mieux tout ce qui est loi et nécessité dans le monde : il faut que nous soyons physiciens, […] c’est pourquoi : vive la physique ».
Friedrich Nietzsche “ Le gai savoir ”

Je vous prie de croire, Messieurs, en l’expression de mes respectueuses salutations.

Patrice Sanchez

Le pacte de la course à l’échalote et à l’oignon !

Je lisais un article sur le Bitcoin et sa bulle spéculative qui ne saurait tarder à exploser, à faire Pschittt à la manière de pétales des tulipes hollandaises s’envolant aux quatre vents sous l’effet d’une tempête homérique. Cette monnaie anonyme est totalement inique et ce sont assurément les prolégomènes à une débâcle financière annoncée, la première débâcle de la nouvelle monnaie numérique et la énième porte ouverte à toutes les magouilles des maîtres de l’immonde qui n’en finissent pas de mener l’humanité à la catastrophe.

Je m’interroge depuis de nombreuses années sur notre Monde plus qu’orwellien, sur notre destin collectif auquel nous n’avons plus aucune prise, car force est de reconnaître que nous sommes chahutés, transbahutés et médusés, totalement à la dérive tels des radeaux sur une mer de plus en plus démontée.

Ce petit jeu plus que machiavélique n’a rien d’humain et je vais tenter de me démarquer de toutes les théories que j’ai pu lire depuis de nombreuses années en y allant de mon interprétation personnelle et disons le tout de go, une interprétation carrément complotiste et métaphysique !

Dans notre Monde dichotomique, je verrais le principe du Bien et du Mal, ou Dieu et Satan selon nos croyances, ayant conclu un pacte dans le but de donner une leçon d’humanité à l’animal Homme face à sa soif inextinguible de puissance et de démesure.

J’ai appelé ce jeu qui s’apparenterait à une partie d’échecs universelle : Le pacte de la course à l’échalote et à l’oignon.

Ouvrons les yeux, observons et prenons du recul.

En notre époque matérialiste individualisée à outrance, où tout est fait pour nous diviser et nous couper de nos racines humaines profondes, nous sommes tous persuadés de détenir la vérité chacun selon notre niveau de conscience et de perception, et nous sommes enfermés dans nos mondes illusoires, cloisonnés selon le principe de « l’oignon de Tor » ( ce logiciel qui rend les pérégrinations sur internet anonymes en se servant d’une multitudes de serveurs connectés pris au hasard ), à un point tel que nos psychologies et nos valeurs morales ont disparu au profit de la loi de la jungle et du plus fortuné. Nous ne sommes plus dirigés que par nos émotions et nos égos avec les avancées du progrès technologique promu par des médias et la société du spectacle « lobotomisatrice » de masses, ce progrès qui a atteint à présent des sommets d’inhumanité avec l’intelligence artificielle, à un niveau tel que bientôt l’homme risque de devenir obsolète s’il ne s’en remet pas aux délires des transhumanistes avec leurs augmentations des capacités neuronales par la chirurgie des implants cérébraux.

Les destinées du troupeau humain consisteraient-elles en l’inéluctabilité de notre anéantissement comme l’on mènerait du bétail à l’abattoir, n’aurions-nous pas d’autre horizon indépassable que celui d’une apocalypse annoncée ?

J’en suis arrivé à l’intuition prégnante que cette fin de notre Monde est un passage obligé, une leçon de morale universelle pour remettre l’humanité dans le droit chemin, pour la pousser à réagir et pour qu’enfin, elle se secoue les neurones.

Nous sommes-nous questionnés sur ce que serait un Monde sans ce dualisme qui emprisonne nos consciences et nos esprits, un Monde qui ferait avant tout appel à l’amour et à l’entraide ? Un Monde d’harmonie, et enfin … un Monde humain.

Car avons-nous réfléchi aux possibilités que nous offrirait cette soudaine libération d’énergie créatrice dans nos cerveaux débarrassés une bonne fois pour toute de nos satanés égos qui empoisonnent et parasitent bien souvent nos vies, ces passions tristes qui nous rendent héminégligents par pur réflexe pavlovien, ou pire encore, par appât du gain ?

Et pourtant … Nous sommes tous inter-reliés par les particules élémentaires créatrices de réalités, ce monde merveilleux de l’infiniment petit si fascinant, les physiciens l’ont démontré et de tous temps des hommes de bonnes volontés ont prouvé qu’ils pouvaient accomplir de grandes choses, il suffit de penser au pouvoir de « l’inconscient collectif » des hommes de science, qui dans les temps anciens alors qu’ils n’avaient pas la possibilité d’échanger leurs informations, aura permis de réaliser des prouesses d’inventions synchroniques inimaginables pour le bien de l’humanité … ou bien encore, souvenons-nous en temps de guerres, les peuples tous unis se serrant les coudes dans un même but pour ainsi retrouver la liberté grâce à l’entraide et à l’amour du prochain. « Aide-toi et le ciel des particules élémentaires t’aidera » !

Volonté et puissance de nos pensées lorsque celles-ci sont associées à la bienveillance des particules élémentaires peuvent nous permettre d’accomplir des quasi-miracles, c’est pourquoi je ne saurais me faire à l’idée d’être victime malgré-moi d’une seconde apocalypse collective cette fois-ci, sans me battre comme je me suis battu pour revenir dans le monde des vivants, après avoir dû endurer une hémorragie cérébrale apocalyptique il y a vingt deux ans…

Avant tout, commençons par nous réapproprier nos univers intimes qui ne demandent qu’à nous accompagner de leurs bienveillances, je puis vous assurer que ce changement radical de pensée transformera nos existences individuelles et collectives du tout au tout avec les sentiments, les intuitions et les émotions merveilleux que ne manqueront pas de nous délivrer nos coeurs et nos esprits.

Par delà bien et mal, redevenons Humains … rien qu’Humains.

Le grand écrivain Russe Alexandre Soljénitsyne avait tout résumé dans son discours prophétique de 1978 intitulé, « Le Déclin du courage » : « Ce n’est que par un mouvement volontaire de modération de nos passions, sereine et acceptée par nous, que l’humanité peut s’élever au-dessus du courant de matérialisme qui emprisonne le monde. Quand bien même nous serait épargné d’être détruits par la guerre, notre vie doit changer si elle ne veut pas périr par sa propre faute. Nous ne pouvons nous dispenser de rappeler ce qu’est fondamentalement la vie, la société. Est-ce vrai que l’homme est au-dessus de tout ? N’y a-t-il aucun esprit supérieur au-dessus de lui ? Les activités humaines et sociales peuvent- elles légitimement être réglées par la seule expansion matérielle ? A-t-on le droit de promouvoir cette expansion au détriment de l’intégrité de notre vie spirituelle ? Si le monde ne touche pas à sa fin, il a atteint une étape décisive dans son histoire, semblable en importance au tournant qui a conduit du Moyen-âge à la Renaissance. Cela va requérir de nous un embrasement spirituel. Il nous faudra nous hisser à une nouvelle hauteur de vue, à une nouvelle conception de la vie, où notre nature physique ne sera pas maudite, comme elle a pu l’être au Moyen-âge, mais, ce qui est bien plus important, où notre être spirituel ne sera pas non plus piétiné, comme il le fut à l’ère moderne. Notre ascension nous mène à une nouvelle étape anthropologique. Nous n’avons pas d’autre choix que de monter … toujours plus haut. »

Permettez-moi de vous délivrer mon témoignage d’espoir et d’espérance :

Tout s’écroule sous nos yeux et nous sommes médusés, pétrifiés … je ne peux décidément me résoudre à accepter ce sort réservé à l’humanité, c’est pourquoi malgré la situation catastrophique de notre planète, j’ai fait mienne la formule de René Guénon que j’aime à citer : « Ceux qui pourraient se sentir tentés de se livrer au découragement devraient se rappeler que rien de ce qui s’accomplit dans ce monde ne peut être inutile, que la confusion, l’erreur et l’obscurité ne peuvent jouir que d’un triomphe trompeur et purement éphémère, que toute sorte de déséquilibre partiel et transitoire doit nécessairement contribuer au grand équilibre du tout, et que rien ne peut finalement prévaloir contre la puissance de la vérité… »

Une chose est, à mes yeux, certaine : nous n’avons pas, individuellement, la possibilité d’influer significativement sur les destinées de notre malheureuse planète en l’état actuel de sa situation calamiteuse. En revanche, nous pouvons prendre notre destin en main et commencer par nous entraider en laissant parler notre coeur, en positivant, en nous montrant, bons, généreux, sans calcul aucun, sans rien attendre en retour. Et je suis convaincu que tôt ou tard, nous en récolterons les fruits.

« Mon athéisme de départ ayant évolué, après mon accident vasculaire cérébral, vers ce que j’appellerai volontiers « ma pensée auto-créationniste d’inspiration nietzschéenne » j’ai pris conscience au fil du temps qu’il existait un principe supérieur universel, ces particules élémentaires créatrices de réalité qui sont à l’origine de toutes choses. Et donc j’ai pu comprendre que ma propre cogitation faisait jaillir de tels principes, en sorte que c’est par mon travail introspectif, ma volonté inébranlable et ma foi en l’avenir que j’ai réussi à influer sur ma destinée malgré et par-delà le pronostic dramatiquement sombre du corps médical. Nous pouvons être maîtres de notre destin. Et, reliés que nous sommes les uns aux autres par-delà la diversité de nos croyances et toutes nos différences, nous pouvons tous être acteurs de nos vies… Puissions-nous nous rassembler tous devant cette évidence expérimentée depuis la nuit des temps par des hommes de bonne volonté. » Ces signes du destin que je décrypte depuis quelques années grâce à mon lâcher prise, m’ont réservé dernièrement une avalanche de synchronicités qui m’auront inspiré un courriel envoyé à Madame la directrice de l’Institut des hautes études scientifiques et techniques.

« Je viens de lire votre éditorial : Innovez ! et faire avec l’inconnu et l’incertain

Permettez-moi de vous faire découvrir mon témoignage d’espoir et d’espérance, mon innovation avec ma méthode psychologique holistique d’inspiration nietzschéenne qui m’aura offert la possibilité de percer le secret de l’inconnu et de l’incertain de mon existence, ce témoignage s’intitule : Renaissance d’une apocalypse cérébrale ou mon odyssée sous le soleil de Zarathoustra.

Nietzsche remerciait son père pour lui avoir légué une constitution souffreteuse dans « Ecce homo », ce qui lui avait donné l’opportunité d’abandonner sa carrière de professeur de philologie au profit d’une existence cogitative et « de rumination », ainsi il aura pu passer à la postérité avec son grand oeuvre et plus particulièrement son Zarathoustra … Eh bien, il me faut savoir gré à mon karma grâce auquel ma vie aura basculée dans le néant, c’était en 1995, le jour de la fête des amoureux, je n’avais pas 30 ans et je venais de me retrouver paralysé des quatre fers à la suite d’une rencontre hémorragique apocalyptique. Je n’ai pas accepté ce si cruel destin qui s’imposait à moi et une fois achevée ma longue et douloureuse période de deux ans de rééducation, j’ai entamé un combat acharné pour revenir dans le monde des vivants, ce fût la naissance d’une odyssée physique et psychologique de plus de 20 années au cours de laquelle j’aurais été à la rencontre de mon incroyable destinée, car je peux clamer haut et fort que mon handicap hémiplégique m’aura poussé à me transcender tant et si bien que depuis quelques années les secrets de mon existence, le mystère de ma vie, se sont dévoilés. Je n’ai fait que m’inspirer des anciens maîtres de sagesse, tel Pythagore qui faisait l’éloge de la patience, de la cogitation et de l’examen de conscience pour atteindre « le connais-toi toi même »… C’est encore Nietzsche qui disait dans « le gai savoir » : « Il faut que nous soyons de ceux qui apprennent et découvrent le mieux tout ce qui est loi et nécessité dans le monde : il faut que nous soyons physiciens, […] c’est pourquoi : vive la physique ». Au cours de cette très longue période cogitative, j’ai élaboré une méthode psychologique d’auto- analyse grâce à laquelle j’aurais progressivement pris conscience que je pouvais maîtriser mon destin en ayant une approche globale du monde qui m’entoure, tandis que je me représentais imaginairement l’univers fascinant de l’infiniment petit de « ma nouvelle Religion des particules élémentaires », méthode que je résume avec cette sentence humaniste : Par-delà toute croyance ou irréligion, aimons-nous et entraidons-nous les uns les autres, nos particules élémentaires qui nous relient Tous et qui peuvent être créatrices de réalités lorsqu’elles sont associées à nos pensées éthiques et morales n’auront assurément pas fini de nous étonner et de nous émerveiller…

Je vois notre monde, notre humanité, dans un tel état de déréliction et de désespérance que je me faisais un devoir moral de vous apporter mon témoignage d’espoir.

J’avais publié mon histoire en novembre 2016 aux éditions l’Harmattan : « Renaissance d’une apocalypse cérébrale » ou mon odyssée sous le soleil de Zarathoustra et sous les bons auspices du philosophe Pierre Héber-Suffrin ; depuis lors, mon existence qui est tout sauf un long fleuve tranquille aura réservé un second épilogue à mon périple odysséen : une renaissance Amoureuse !

Renaissance amoureuse,

Par-delà toutes considérations psychologiques, philosophiques, religieuses ou athées, j’en suis arrivé à la conclusion définitive que seul l’amour pourra sauver l’humanité, cet amour passion qui m’aura permis d’occulter dans ma vie antérieure le spectre de l’absolument volumineuse malformation artério-veineuse diagnostiquée 5 ans avant l’horreur absolue, cette épée de Damoclès qui attendait son heure pour accomplir son oeuvre dévastatrice et irréversible ; c’est ce même amour passionnel grâce auquel je me serais accroché à la vie comme un beau diable dans mon existence d’après, car je me dois de confesser que ce sont les Femmes merveilleuses rencontrées tout au long de mon odyssée qui m’auront donné la force et le courage de toujours aller de l’avant tel un Sisyphe poussant son rocher ! Je viens de passer une longue période plongé dans mes pensées introspectives en même temps que mon projet d’écriture était sur le point de se finaliser, ce furent des années d’une existence extrêmement dure où je me serais imposé une discipline austère mais tellement riche intellectuellement et spirituellement, et grâce au lâcher prise et à l’approche de la physique quantique, j’aurais progressivement réalisé que je pouvais influer consciemment sur le cours de mon facétieux destin par l’entremise des synchronicités. Cependant je sentais mon âme et mon coeur terriblement secs tandis qu’un état apathique s’était emparé de moi depuis la parution de mon livre … je n’ai trouvé d’autre alternative pour m’en sortir que de retomber amoureux ! Une nouvelle fois, mon destin associé à mes pensées éthiques et morales m’aura ménagé une rencontre synchronique, et cette relation amoureuse extraordinaire avait provoqué une soudaine libération d’énergie spirituelle, un tourneboulement de mes sens tel qu’il aura régulé mes fonctions organiques de manière stupéfiante et inimaginable. Je m’étais questionné à d’infinies reprises sur ma récupération quasiment miraculeuse, sur ces innombrables synchronicités qui auront parsemé mon parcours de vie depuis ma renaissance, comme la plus merveilleuse d’entre toutes qui aura été de réussir à m’affranchir de toute dépendance, d’avoir pu re-marcher enfin seul après 12 interminables années à avoir dû être tributaire de mes proches pour le moindre de mes déplacements. J’attribue « ces miracles » à la passion amoureuse auto-régulatrice et réparatrice, c’est cette même passion amoureuse qui m’aura offert la possibilité de « déplacer des montagnes » depuis ma renaissance. 22 ans après mon hémorragie cérébrale, je suis la preuve incarnée que l’amour peut être plus fort que tout et après être devenu ce que je suis, la passion amoureuse est une fois de plus venue me chavirer pour clore en apothéose mon Odyssée. Cette Odyssée amoureuse que je voudrais retenir par-delà la Renaissance de mon apocalypse cérébrale, je la dédie à toutes les Femmes que j’ai aimées…

« Si vous avez jamais dit « oui » à un plaisir, ô mes amis, alors vous avez en même temps dit « oui » à toute douleur. Toutes choses sont enchaînées, enchevêtrées, liées par l’amour – Si vous avez jamais voulu qu’une fois fût deux fois, si vous avez jamais dit : « Tu me plais, bonheur ! moment ! instant ! », alors vous avez voulu que tout revienne ! – tout de nouveau, tout éternellement, tout enchaîné, tout enchevêtré, tout lié par l’amour ».
Zarathoustra

Contrairement à Zarathoustra qui s’évertuait à prêcher dans le vide du désert, je me contenterais de laisser un témoignage à la manière « d’un passeur de lumière », mon témoignage d’espoir, pour dire que sur cette satanée mais ô combien merveilleuse planète, vivait un homme à l’esprit libre comme le vent et qu’il aura fait de sa vie, par-delà bien et mal mais avec la complicité de ses particules élémentaires associées à ses pensées, une incroyable et extraordinaire odyssée.

Je ne saurais terminer mon témoignage sans honorer la mémoire de mon sauveur et mon recréateur, le Professeur de Neuro-chirurgie Patrick Grellier. »

Conclusion

Avant les élections présidentielles de 2017, j’avais vu un reportage sur la chaîne canal plus où le candidat Macron déclarait que ses adversaires politiques avaient des cerveaux hémiplégiques !

Connaissant mon facétieux co-auteur Cerveau, en joueur d’échecs invétéré rompu aux pires manœuvres retorses de ses adversaires, toujours d’attaque pour répondre à un défi avec cet amour du beau Jeu chevillé à l’esprit et l’ancienne championne d’argentine accrochée à son tableau de chasse soit dit en passant, je ne doutais pas qu’il saisirait l’occasion de cette petite phrase prononcée sur un ton badin pour relever le gant, et que patience et longueur de temps aidant, il s’arrogerait un droit de réponse quantique avec la complicité des mannes de Zarathoustra, ce qui donnerait par la même occasion une démonstration imparable, comme une attaque de mat au Jeu d’échecs, que la psychologie d’inspiration nietzschéenne permet de résoudre les problèmes fondamentaux.

La conclusion de mon témoignage d’espoir et d’espérance vient de s’offrir à moi avec un paragraphe emprunté à « L’arc et la massue », livre qui avait été écrit par l’auteur traditionaliste Julius Evola. Il me semble utile de préciser que je ne partage aucunement les idées politiques extrémistes de l’écrivain, mais que fidèle à ma psychologie holistique selon laquelle il y a à prendre et à laisser en toutes choses, j’ai trouvé les explications de Julius Evola d’une luminosité confondante quand il décrit la pensée traditionnelle Romaine des temps archaïques, une pensée respectueuse des lois universelles, une pensée juste et pleine de bons sens … et lorsqu’il en vient à évoquer le dieu Jupiter à la fin de l’extrait, Nous n’avons pu nous empêcher de songer avec tristesse, mon Compère Cerveau et Moi-même, que nous vivons décidément une drôle d’époque totalement héminégligente de son Passé et de ses Anciens.

« Selon l’acception moderne la plus courante, le “ destin ” est une puissance aveugle qui plane sur les hommes, qui s’impose à eux en faisant que se réalise ce qu’ils souhaitent le moins, en les poussant éventuellement vers la tragédie et le malheur. Fatum a ainsi donné naissance au mot “ fatalisme ”, qui est l’opposé de toute initiative libre et efficace. Selon la vision fataliste du monde, l’individu n’est rien ; son action, en dépit de toute apparence de libre-arbitre, est prédestinée ou vaine, et les événements se succèdent en obéissant à une puissance ou une loi qui le transcende et qui ne le prend pas en compte. “ Fatal ” est un adjectif qui a essentiellement une connotation négative : issue “ fatale ”, accident “ fatal ”, l’“ heure fatale de la mort ” , etc.

Selon la conception antique, le fatum correspondait par contre à la loi de manifestation continue du monde ; cette loi n’était pas réputée aveugle, irrationnelle et automatique – “fatale ” au sens moderne du mot – , mais chargée de sens et comme procédant d’une volonté intelligente, surtout de la volonté des puissances olympiennes. Le fatum romain renvoyait, de même que le rta indo-européen, à la conception du monde en tant que cosmos, en tant qu’ordre, et en particulier à la conception de l’histoire comme un développement de causes et d’événements reflétant une signification supérieure. Même les Moines de la tradition grecque, tout en présentant certains aspects maléfiques et “ infernaux ” (dus à l’influence de cultes préhelléniques et pré-indo-européens), apparaissent souvent comme des personnifications de la loi intelligente et juste qui préside au gouvernement de l’univers, dans certaines de ses expressions.

Mais c’est surtout à Rome que l’idée de fatum prend une importance toute particulière. Et ce parce que la civilisation romaine fut, de toutes les civilisations de caractère traditionnel et sacré, celle qui se concentra le plus sur le plan de l’action et de la réalité historique. Pour elle, il fut donc moins important de connaîtrel’ordre cosmique comme une loi supra-temporelle et métaphysique que de le connaître comme force en acte dans la réalité, comme vouloir divin qui ordonne les évènements. C’est à cela que se rattachait le fatum pour les Romains. Ce terme vient du verbe fari, d’où dérive aussi le mot fas, le droit comme loi divine. Ainsi, fatum renvoie à la “ parole ” – à la parole révélée, surtout à celle des divinités olympiennes qui permet de connaître la norme juste (fas) en tant que celle-ci annonce ce qui va arriver. On doit ajouter, à propos de ce second aspect, que les oracles, par lesquels un art traditionnel précis cherchait à saisir en germe des situations devant se réaliser, s’appelaient aussi fata ; ils étaient pratiquement la parole révélée de la divinité. Mais, pour bien comprendre ce que nous sommes en train d’étudier, il faut se souvenir du rapport que l’homme entretenait, dans la Rome antique et dans les civilisations traditionnelles en général, avec l’ordre global du monde. C’était un rapport très différent de celui qui devait s’instaurer plus tard. Pour l’homme antique, l’idée d’une loi universelle et d’un vouloir divin n’annulait pas la liberté humaine ; mais sa préoccupation constante était de mener sa vie et son action de sorte qu’elles fussent la continuation de l’ordre global et, pour ainsi dire, comme le prolongement ou le développement de cet ordre. A partir de la pietas, c’est-à-dire, pour un Romain, de la reconnaissance et de la vénération des forces divines, on se fixe comme tâche de pressentir la direction de ces forces divines dans l’histoire de façon à pouvoir y accorder opportunément l’action, à la rendre extrêmement efficace et chargée de sens. D’où le rôle très important que jouèrent dans le monde romain, jusque dans le domaine des affaires publiques et de l’art militaire, les oracles et les augures. Le Romain avait la ferme conviction que les pires mésaventures, et notamment les défaites militaires, dépendaient moins d’erreurs, de faiblesses ou de travers humains que du fait d’avoir négligé les augures, c’est-à-dire, pour en revenir à l’essentiel, d’avoir agi de façon désordonnée et arbitraire, en suivant de simples critères humains, en rompant les liens avec le monde supérieur (donc, pour un Romain, cela voulait dire avoir agi sans religio, sans “ rattachement ”), sans tenir compte des “ directions d’efficacité ” et du “ moment juste ” indispensables à une action couronnée de succès. On remarque que la fortuna et la felicitas ne sont souvent, dans la Rome antique, que l’autre face du fatum, sa face proprement positive. L’homme, le chef ou le peuple qui emploient leur liberté pour agir en conformité avec les forces divines cachées dans les choses connaissent le succès, réussissent, triomphent – et cela signifiait, dans l’Antiquité, être “fortuné ” et être “ heureux ” (ce sens s’est conservé dans des locutions comme “ une heureuse initiative ” , une “ heureuse manoeuvre ”, etc.). Un historien contemporain, Franz Altheim, a cru pouvoir déceler dans cette attitude la cause effective de la grandeur de Rome … Dans le monde romain antique et dans l’histoire romaine, on trouve un grand nombre d’épisodes, de situations et d’institutions où est justement mise en lumière l’impression de rencontres “ fatidiques ” entre le monde humain et le monde divin. Des forces supérieures sont à l’oeuvre dans l’histoire et se manifestent à travers les forces humaines. Pour nous contenter d’un seul exemple, rappelons que “ le moment culminant du culte romain de Jupiter était constitué par un acte où le dieu affirme sa présence, chez un homme, en qualité de vainqueur, de triomphateur. Ce n’est pas que Jupiter soit la seule cause de la victoire, il est lui-même le vainqueur ; on ne célèbre pas le triomphe en son honneur, mais c’est lui le triomphateur. C’est pour cette raison que l’imperator revêt les insignes du dieu ” (K. Kerényi, F. Altheim). Actualiser le divin – parfois prudemment, parfois audacieusement – dans l’action et dans l’existence fut un principe directeur que la Rome antique appliqua aussi à l’ordre politique. C’est pourquoi certains auteurs ont fait remarquer avec raison que Rome ignora, à la différence d’autres civilisations, le mythe au sens abstrait et anhistorique ; à Rome le mythe se fait histoire, et l’histoire, à son tour, prend un aspect “ fatal ”, devient mythique.

D’où une conséquence importante. Dans des cas comme celui évoqué, c’est une identité véritable qui se réalise. Il ne s’agit pas d’une parole divine qui peut être entendue ou non entendue. Il s’agit d’un déploiement des forces supérieures. On est ici en présence d’une conception spéciale, objective, nous serions tenté de dire transcendantale, de la liberté. En m’opposant au fatum, je peux bien sûr revendiquer pour moi un libre-arbitre, mais celui-ci est stérile, est un simple “ geste ” qui ne saurait avoir beaucoup d’incidence sur la trame de la réalité. Par contre, quand je fais en sorte que ma volonté continue un ordre supérieur, soit seulement l’instrument par lequel cet ordre se réalise dans l’histoire, ce que je veux dans un tel état de coïncidence ou de syntonie peut se traduire éventuellement par une injonction adressée à des forces objectives qui, autrement, ne se seraient pas pliées facilement ou qui n’auraient pas eu d’égard pour ce que les hommes veulent et espèrent.

On peut maintenant se poser la question suivante : comment en est-on arrivé à cette conception moderne qui fait du destin une puissance obscure et aveugle ? Comme tant d’autres, un tel glissement de sens n’a rien de fortuit. Il reflète un changement de niveau intérieur et s’explique, essentiellement, par l’avènement de l’individualisme et de l’“ humanisme ” compris dans un sens général, c’est-à-dire en rapport avec une civilisation et une vision du monde uniquement fondées sur ce qui est humain et terrestre. Il est évident que, cette scission s’étant produite, on ne pouvait plus saisir un ordre intelligible du monde, mais seulement un pouvoir obscur et étranger. Le “ destin ” devint alors le symbole de toutes les forces les plus profondes qui agissent et sur lesquelles l’homme, malgré sa maîtrise du monde physique, ne peut pas grand-chose parce qu’il ne les comprend plus, parce qu’il s’est détaché d’elles ; mais aussi d’autres forces que l’homme, par son attitude même, a libérées et rendues souveraines dans différents domaines de sa propre existence. »

Avec la Reliance Quantique ou Ma Religion des particules élémentaires et grâce à mon expérimentation de pensée, je crois avoir démontré que l’on pouvait être en mesure de se jouer des coups du sort, et que loin de les occulter ou de les dénier, nous devrons les accepter car ils nous seront utiles, ils nous seront nécessaires afin de trouver un sens, une direction et une signification à notre vie avec la prise de recul nécessaire associée au temps qui agence si bien les événements… alors l’existence se déroulera comme une suite logique sans que l’on ait l’impression de prendre de décisions, car celles-ci s’imposeront à nous comme une évidence, une révélation, et ce pour notre total accomplissement.

Par delà bien et mal, la Reliance Quantique qui me confère sans conteste le droit à l’emprunt du passage d’Ecce Homo où Nietzsche relate son expérience Spirituelle tout droit inspirée par un au-delà et qui m’autorise à confesser auprès de la Présidence Jupitérienne : Car cette expérience est la mienne aussi.

« … On entend, on ne cherche pas ; on prend, on ne demande pas qui donne ; la pensée fulgure comme l’éclair, elle s’impose nécessairement, sous une forme définitive : je n’ai jamais eu à choisir. C’est un ravissement dont notre âme trop tendue se soulage parfois dans un torrent de larmes ; machinalement on se met à marcher, on accélère, on ralentit sans le savoir ; c’est une extase qui nous ravit à nous-mêmes, en nous laissant la perception de mille frissons délicats qui nous parcourent jusqu’aux orteils ; c’est un abîme de félicité où l’horreur et l’extrême souffrance n’apparaissent pas comme le contraire, mais comme le résultat, l’étincelle du bonheur, comme la couleur nécessaire au fond d’un tel océan de lumière ; c’est un instinct du rythme qui embrasse des mondes de formes – car l’ampleur du rythme dont on a besoin donne la mesure de l’inspiration : plus elle écrase, plus il élargit… Tout cela se passe involontairement, comme dans une tempête de liberté, d’absolu, de force, de divinité… » Friedrich Nietzsche, «  Ecce Homo ».

Epilogue

J’avais partagé ma chambre d’hôpital avec Monsieur Rose un an après mon hémorragie cérébrale en 1996, c’est un peu grâce à lui également que l’inspiration de ce courrier m’est venue à l’esprit, car le malheureux vieil homme s’était retrouvé héminégligent à la suite d’un accident vasculaire cérébral.

Cette affection impressionnante pour l’entourage est une anomalie due à une lésion de l’un des deux hémisphères cérébraux qui conduit la personne atteinte à négliger et occulter la moitié de l’espace qui l’entoure … j’avais également assisté à un épisode ô combien cocasse quand un jour un patient atteint de la même pathologie avait fait irruption au réfectoire commun avec un coté de sa moustache rasé, ce qui avait déclenché l’hilarité générale…

Ces deux anecdotes pour dire qu’il serait grand temps pour l’Humanité de se réapproprier cette part escamotée de la mémoire de nos Anciens, et peu importe la méthode pourvu qu’elle soit respectueuse des lois Universelles…

Comme quoi tous les chemins de pensées mènent à Rome, à l’ Antiquité et à l’Univers merveilleux des particules élémentaires !

Patrice SANCHEZ

patricesanchez1965@gmail.com

Lien vers mon livre « Renaissance d’une apocalypse cérébrale »

http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=51998