Présentation du manuscrit « L’éternel retour des âmes sœurs dévoilé à la lumière de la lecture du Zarathoustra de Nietzsche » (Patrice Sanchez)

 

 

L’éternel retour des âmes sœurs dévoilé à la lumière de la lecture du Zarathoustra de Nietzsche

 

Patrice Sanchez

 

Février 2020                            

 

Nietzsche n’a jamais pensé qu’en fonction d’une apocalypse à venir, non pour l’exalter, car il devinait le visage sordide et calculateur que cette apocalypse finirait par prendre, mais pour l’éviter et la transformer en renaissance.
~ Albert Camus dans « l’Homme révolté. “ ~

Objet : Présentation de mon Manuscrit évolutionnaire : 

Nietzsche et “ la découverte du Principe de l‘âme soeur éternelle “ qui permettrait d’accéder à la révélation de la maîtrise du destin et de la création intellectuelle … et qui par la même occasion, offrirait une nouvelle interprétation zarathoustrienne “ de l’éternel retour de la réémergence de l’âme soeur à la conscience de l’Humanité “ par la grâce des cycles cosmologiques de l’Univers.

Mesdames et Messieurs les intellectuels, les scientifiques ainsi que les Editeurs Universitaires,

Friedrich Nietzsche écrivait en Mars 1885 dans le Tome 5 de sa correspondance : “ Il est difficile de savoir qui je suis : Attendons 100 ans : Peut-être y aura t’il d’ici là un connaisseur génial des âmes qui exhumera Monsieur F.N ? … Des oeuvres de cette nature ont de grandes ambitions, elles ont besoin de temps, Il faut d’abord que l’autorité de plusieurs siècles intervienne pour qu’on lise quelque chose correctement… “

Permettez-moi de porter à la connaissance de la communauté intellectuelle, scientifique, et plus particulièrement la communauté nietzschéenne, une révélation fondamentale inspirée par la pensée de Friedrich Nietzsche, ce génial défricheur d’éternité, ce re-découvreur du Principe de l’âme soeur tapie profondément en chacun d’entre nous et qui ne demandera qu’à réémerger de notre mémoire collective pour nous accompagner de sa prodigalité infinie… un secret susceptible de redonner espoir et espérance pour notre Humanité !

Je me serais approprié son célèbre aphorisme : “ ce qui ne me tue pas me rend plus fort “, après que j’aie accompli une véritable odyssée psychologique et physique consécutivement à mon apocalypse cérébrale en 1995.

J’aurais voulu porter à votre connaissance mon témoignage concernant ma vie cogitative de navigateur solitaire au long cours, sur ma volonté et mon courage sans limites qui m’auront offert la possibilité de déplacer des montagnes depuis mon hémorragie cérébrale et mon retour à la vie ; cependant, j’aurais voulu témoigner plus que tout de ma découverte et mon expérimentation au quotidien à propos de ma méthode psychologique associée à mon esprit chevaleresque qui m’auront permis de transcender bien et mal grâce à ma vision holistique de l’existence ce qui me confère la capacité d’avoir prise sur ma destinée en toute conscience et lâcher prise depuis quelques années.

J’avais lu au cours de l’année dernière les deux Tomes, 4 et 5, de la correspondance de Nietzsche se rapportant à sa dizaine d’années de vie d’errance ; il était à la recherche du climat tempéré s’adaptant au mieux à son calvaire sans fin, à ses maux qui ne lui laissaient aucun répit, que ce soient des douleurs au ventre, à la tête et aux yeux du fait de sa quasi cécité. Une vie de solitude, d’ermite, à ruminer ses pensées du matin au soir … et la nuit ! ; une non existence pour le commun des mortels qu’il avait réussi à transcender en redécouvrant ce secret d’éternité, cette âme soeur à la bienveillance sans limites qui lui avait offert cette inspiration venue d’un ailleurs ainsi que la volonté et le courage nécessaires pour aller à la rencontre de son Graal, ce qui lui avait permis de nous léguer son Grand Oeuvre en délivrant à la postérité son Témoignage psychologique d’espoir et de libération pour l’Humanité : « … Et le psychologue qui fait de tels sacrifices aura le droit de demander que la psychologie soit de nouveau proclamée reine des sciences, les autres sciences n’existant qu’à cause d’elle, pour la servir et la préparer. Car la psychologie est devenue la voie qui mène aux problèmes fondamentaux. » Friedrich Nietzsche, “ Par delà le bien et le mal. “

Il prophétisait dans une de ses lettres du Tome 5 qu’il serait compris en l’an 2000 ! Nietzsche/Zarathoustra, ce merveilleux visionnaire se désespérant de cette solitude intellectuelle de ne pouvoir partager son secret d’éternité avec ses coreligionnaires. Ces deux volumes de sa correspondance sont des témoignages ô combien pathétiques poignants et déchirants de ses souffrances physiques et morales qu’il avait eues à endurer. 

Je repense à la fin “ du Zarathoustra “ où il écrivait : “ Mon monde vient de s’accomplir, minuit c’est aussi midi. La douleur est aussi une joie, la malédiction est aussi une bénédiction, la nuit est aussi un soleil, – éloignez-vous, ou bien l’on vous enseignera qu’un sage est aussi un fou. “ Eh bien, je ne suis pas loin de croire que l’épisode  “ de la chute de Turin “ au cours duquel il s’était interposé se jetant et s’accrochant après l’encolure d’un cheval que son cocher battait avait représenté l’épisode de trop, le trop plein de ce qu’il avait pu endurer de souffrance morale, et qu’il avait sombré dans la prostration, la catatonie de son plein gré face à tant d’inhumanité, de solitude et d’incompréhension intellectuelle de ses pairs ! Il aura expérimenté et sera allé au bout de sa logique philosophique zarathoustrienne paradoxale  ; “ un sage est aussi un fou “, ce fil ténu entre sagesse et folie sur lequel il s’était maintenu depuis toutes ces années venait de se rompre avec cet ultime avatar, cet “hapax démentiel” provoqué par la cruauté humaine et “ cette sortie du monde Magistrale “ allait lui ouvrir la voie à la postérité… “ J’entends les mânes de Zarathoustra rire aux éclats tout en déclamant : Ce qui ne Nous tue pas Nous rend plus fous ! ”

Mon témoignage est avant tout un vibrant hommage à Nietzsche/Zarathoustra, à sa science psychologique d’éternité qui nous offrirait les armes nécessaires pour affronter nos temps de profonds bouleversements et d’incertitudes quant au devenir de l’humanité, par surcroît, cet état d’esprit si vivifiant et cette pensée spirituelle de la liberté nous redonnerait espoir en ce que j’ai nommé : le cap retrouvé de l’espérance en la reliance et en la guidance quantiques, un principe susceptible d’ouvrir à la recherche scientifique la voie Universelle de tous les champs des possibles.

Je vous prie de croire, Mesdames et Messieurs, en l’expression de mes respectueuses salutations.

Patrice Sanchez

P.S.. Mon texte se compose en 4 Parties :

Un prologue et mes preuves par Zarathoustra.

Une présentation de mon parcours de vie Chevaleresque.

Ma révélation de la maîtrise du destin et de la création intellectuelle.

Mes interrogations introspectives et rétrospectives et mon cheminement de pensée m’ayant conduit à cette redécouverte fondamentale, la prise de conscience de l’existence de mon âme soeur protectrice et inspiratrice consécutivement à l’édition de mon livre en 2016 : “ Renaissance d’une apocalypse cérébrale” ou mon odyssée sous le soleil de minuit de Zarathoustra et sous les bons auspices du Philosophe Pierre Héber-Suffrin.

Dans la conclusion de mon Témoignage sur “ le Principe d’éternité de l’âme soeur “,  j’écris à l’adresse de la Communauté nietzschéenne : 

“Mesdames et Messieurs de la communauté nietzschéenne, 

Grâce à la lecture de vos ouvrages et les traductions de la Pensée de Friedrich Nietzsche, vous m’aviez donné l’opportunité d’acquérir les codes d’accès pour débuter dans l’étude de sa Philosophie ce qui m’aura donné, bien des années plus tard, l’envie d’explorer plus avant l’Oeuvre de ce génial défricheur d’éternité, et je tenais à vous en remercier tout particulièrement, tout comme la contribution de ce cher Pierre Héber-Suffrin à l’édition de mon autobiographie aura été déterminante ; cependant ma personne importe peu dans “ cette Odyssée de la Renaissance de l‘Humanité “, c’est pourquoi je n’ai qu’une seule espérance dorénavant, l’espérance que la monumentale contribution de Friedrich Nietzsche à la Fondation des bases d’une Science Universelle soit reconnue par toutes les Institutions internationales et comme je l’ai écrit à maintes reprises tout au long de mon Témoignage : Je souhaite ardemment que les Chercheurs de mon Pays, la France, soient à l’origine de cette possibilité d’un Nouveau Monde de pensée, qu’ils s’emparent de cette redécouverte évolutionnaire Fondamentale dans le Dessein Spirituel de la Renaissance de notre Humanité comme l’écrivait Albert Camus en parlant de Nietzsche dans “ L’homme révolté “ : “ Nietzsche n’a jamais pensé qu’en fonction d’une apocalypse à venir, non pour l’exalter, car il devinait le visage sordide et calculateur que cette apocalypse finirait par prendre, mais pour l’éviter et la transformer en renaissance. “

Un principe spirituel novateur de la Pensée Psychologique nietzschéenne qui vient de m’inspirer, ou plutôt m’a murmuré à l’esprit, au terme de mon aventure d’écriture inouïe alors que je procédais à l’ultime relecture du dernier chapitre, une nouvelle interprétation de “ l’éternel retour nietzschéen “ que vous pourrez découvrir à la toute fin de mon Manuscrit.

Le convalescent  (Zarathoustra, 3e partie) 

« Je reviendrai, avec ce soleil et cette terre, avec cet aigle et ce serpent, — non pour une vie nouvelle, ou une meilleure vie, ou une vie ressemblante ;

— à jamais je reviendrai pour cette même et identique vie, dans le plus grand et aussi bien le plus petit, pour à nouveau de toutes choses enseigner le retour éternel, — »

Pour enseigner le retour des âmes soeurs éternelles par la grâce des cycles cosmiques de l’Univers !

Prolégomènes :

Janvier 2020 

Mesdames et Messieurs les intellectuels et les scientifiques,

Eh bien me voici enfin de retour, tel Don Quichotte s’étant mis dans la tête d’atteindre son inaccessible étoile-Dulcinée, avec ma mission Humanitaire accomplie au terme de trois années passées à avoir mené une vie quasi-ascétique seul face à moi-même en compagnie de mes pensées. Permettez-moi de vous faire la démonstration avec ce présent Texte, et dans le prolongement de la plus que géniale Oeuvre Psychologique de Friedrich Nietzsche, que l’accession à un Nouveau Monde Psychologique serait du domaine de l’imaginable, à portée de nos Pensées ; ce Monde magique des particules élémentaires où tous les champs des possibles seraient envisageables grâce à ” la science Psychologique de la Reliance et de la Guidance Quantiques ”. Je dois vous avouer qu’il me tarde de vous passer le Témoin, que vous preniez enfin le relai de cette merveilleuse découverte du Principe de l’âme soeur éternelle et que vous en fassiez une Science Psychologique Holistique, une Science d’éternité pour rendre à Friedrich Nietzsche la pensée éternelle de Zarathoustra qui lui appartient. Friedrich Nietzsche écrivait en Mars 1885 dans le dernier Tome de sa correspondance : “ Il est difficile de savoir qui je suis : Attendons 100 ans : Peut-être y aura t’il d’ici là un connaisseur génial des âmes qui exhumera Monsieur F.N ? … Des oeuvres de cette nature ont de grandes ambitions, elles ont besoin de temps, Il faut d’abord que l’autorité de plusieurs siècles intervienne pour qu’on lise quelque chose correctement… “ Ce “ Principe paradoxal spirituel psychologique quantique d’inconnaissance “ associé à un lâcher prise extrême accepté et assumé en toute conscience dont Friedrich Nietzsche avait fait l’expérimentation quasi Divine, zarathoustrienne, j’ai analysé rétrospectivement que je l’ai pratiqué depuis la renaissance de mon apocalypse cérébrale, depuis 25 années où je vis avec mon esprit s’équilibrant et se connectant davantage au fil du temps, au fur et à mesure de ma quête d’absolu dans l’instant présent, que ce soit durant mes parties d’échecs au cours desquelles je perds moins de temps en réflexion lors des tournois grâce à une vision holistique naturelle du jeu associée à  mon esprit intuitif, ou bien alors, pour l’écriture de mes deux livres où, béotien dans le domaine de l’art de la littérature, l’inspiration me vient chuchotée par un ailleurs, sans compter le quotidien qui n’en finit pas de me surprendre et de m’émerveiller par delà bien et mal, que ce soit dans le domaine de la santé ou de mes relations avec mon entourage proche et lointain ; bien souvent avec les coïncidences et les synchronicités qui n’en finissent pas de se manifester et de se succéder à mesure du temps qui passe, et plus j’avance dans ma compréhension de ce” Principe spirituel de l’Esprit Universel “ et plus je suis littéralement émerveillé et ébloui par cette Providence créatrice de réalité, par cet Univers Quantique à la potentialité ô combien supérieurement intelligente … En fait selon mon décryptage, cet Univers des particules élémentaires à la bienveillance infinie nous envoie ces traits d’inspirations ces intuitions et ces pensées chargées de sens en s’adaptant à chaque cas, selon chaque ouverture de conscience et chaque degrés de connaissances et de compétences… Je fais le voeu que mon témoignage qui vient conforter l’intuition nietzschéenne de la possibilité d’une Renaissance pour notre Humanité comme l’écrivait Albert Camus dans “ L’homme révolté “, je fais le voeu donc, que mon témoignage vous offre l’opportunité de questionnements sur la place de l’Homme dans l’Univers, dans la société, et sur cette vision globale holistique, sur cette appréhension du Monde si essentielles et vivifiantes dans la perspective de vous conduire à une autre approche de l’existence, de laisser au Temps la possibilité de réenchanter l”Humanité et le Monde comme je vous le démontre avec mes nombreux exemples de sociétés traditionnelles, d’écrivains, de scientifiques et de chevaliers qui avaient laissé la preuve à travers les âges que la potentialité d’un autre monde est du domaine du réalisable, sous la condition sine qua non d’un changement radical de mode de pensée, une pensée créatrice dans l’instant présent qui ferait appel avant toute chose au coeur et à l’intuition, un mode de pensée novateur pour notre époque moderne et qui nous permettrait d’accéder à terme à une Renaissance collective de notre Humanité, car il faudra que les Hommes prennent enfin conscience qu’ils sont interdépendants, interreliés et connectés par le monde des particules élémentaires ! N’était-ce pas Nietzsche qui écrivait dans le “Gai savoir : qu’à l’avenir, il faudrait que les Hommes de bonne volonté deviennent Physiciens “… s’il avait vécu en notre époque, il aurait opté pour la Psychologie Quantique à n’en point douter… “ … Or, cette hypothèse n’est pas, à beaucoup près la plus pénible et la plus étrange dans ce domaine immense et presque inexploré encore de la dangereuse connaissance. Et il y a, en effet, cent bonnes raisons pour que celui qui le peut en reste éloigné. Mais d’autre part, s’il vous est arrivé d’y échouer avec votre barque, eh bien ! Ouvrez les yeux ! La main ferme au gouvernail ! – nous naviguons en droite ligne, par dessus la morale. Il nous faudra peut-être écraser et broyer ce qui nous reste de morale à nous-même, en nous aventurant dans ces parages, – mais qu’importe de nous ! Jamais encore un monde plus profond ne s’est révélé au regard des voyageurs intrépides et aventureux. Et le psychologue qui fait de tels sacrifices – ce n’est pas le sacrifizio dell intelletto, au contraire !– aura, tout au moins, le droit de demander que la psychologie devienne la reine des sciences, les autres sciences n’existant qu’à cause d’elle, pour la servir et la préparer. Mais, dès lors, la psychologie est redevenue la voie qui mène aux problèmes fondamentaux. Friedrich Nietzsche. ”

Oui, Mesdames et Messieurs, Nietzsche avait eu la géniale intuition de léguer à la postérité la Clef merveilleuse de la voie de la Renaissance pour notre Humanité, ce que j’ai nommé : “ Le cap de l’espérance retrouvée en la Psychologie de la reliance et de la guidance quantiques “ ; je n’ai fait que me laisser guider et inspirer par les profondeurs de cet Univers fantastique, cet éther immuable ou ce champs Akashique universel de l’ancienne philosophie hindoue, pour vous indiquer la seule voie Psychologique Royale susceptible de donner l’espoir en la renaissance collective de notre humanité et comme je l’écris en de multiples reprises dans mon Texte, je n’aurais fait qu’accomplir mon humble devoir Humain pleinement connecté à mon univers proche et lointain ; un Humain à la destinée si tragique et ô combien merveilleusement exceptionnelle, cet Humain qui avait eu la prémonition dans sa vie antérieure de s’être forgé au fil des ans les dispositions psychologiques de Survie accompagnées de cette âme d’enfant qui ne l’aura jamais quitté ; pour résumer: un esprit Chevaleresque de l’apocalypse cérébrale en guise de propédeutique, de préparation de mon mental aux abominables souffrances physiques et morales que mon destin m’avait concocté ; et pour terminer, un Humain qui n’a qu’un but depuis toutes ces années, cet objectif Quichottesque rêvé de toutes mes tripes et de toute mon âme : me retirer m’effacer une fois ma mission humanitaire et salvatrice accomplie, une fois que votre monde intellectuel et scientifique à la pluri-disciplinarité retrouvée s’emparera de cette redécouverte Fondamentale pour en faire une science Holistique d’éternité dans le dessein universel de réenchanter notre Terre Mère et l’Univers dans son entièreté. Et dans l’impatiente attente de cet Hapax Historique et Existentiel, de ce Moment de basculement au cours duquel la Recherche fondamentale se verrait offrir tous les champs des possibles, un moment qui ferait progressivement prendre conscience aux Hommes qu’ils sont tous interreliés et connectés à tout ce qui existe et qu’il n’y a que l’Amour et l’Entraide qui aient droit de citer au sein de cet univers des particules élémentaires à la pureté éternelle avec la complicité du principe d’intrication quantique qui n’aura pas fini de nous émerveiller … dans l’attente de ce moment rêvé depuis 3 ans, à la manière d’un Sisyphe déplaceur de montagne dans ma recherche de sublime … je poursuivais ma quête Volontaire, cette quête intuitive et précognitive, “ On entend, on prend, on ne demande pas qui donne “, cette précognition qui m’avait été murmurée pas à pas, jour après jour, en toute inconnaissance d’un projet hautement supérieur en partenariat avec un principe spirituel transcendant toute croyance ou irréligion, un Principe que je pressentais accessible désormais avec ma compréhension sans cesse accrue des mystères de l’existence … et au quasi terme de cette Odyssée fabuleuse, après cette plus que fantastique synchronicité consécutivement à l’acquisition le mois dernier du Tome 5 de la correspondance de Friedrich Nietzsche, cette synchronicité zarathoustrienne qui est venue s’offrir à moi illustrant à merveille la magie de mon existence, “ Chaque symbole t’offre son aile pour t’enlever vers chaque vérité. “ avec cette suite logique d’événements venant me surprendre et m’émerveiller “ involontairement “ en un crescendo inouï au fil du Temps qui passe ; cette opportunité synchronique qui m’aura permis de découvrir cette phrase prophétique venant, au terme de trois années d’intenses cogitations, m’apporter la Preuve de toutes les preuves, le marteau de Nietzsche venant une ultime fois enfoncer le clou de ma démonstration fondamentale : “ Attendons 100 ans : Peut-être y aura t’il d’ici là un connaisseur génial des âmes qui exhumera Monsieur F.N ? … Des oeuvres de cette nature ont de grandes ambitions, elles ont besoin de temps, Il faut d’abord que l’autorité de plusieurs siècles intervienne pour qu’on lise quelque chose correctement. “ … Je me prends à imaginer que ce sont les mânes providentielles de Zarathoustra qui se sont manifestées en mode quantique afin de guider ma conscience par l’entremise de ces pensées d’éternité, tout comme elles avaient dû se manifester lumineusement il y a deux ans avec l’extrait du Zarathoustra au cours duquel Nietzsche nous parle explicitement de son rapport quasi divin avec son âme soeur éternelle … en fait et pour résumer chronologiquement, j’ai l’impression que l’esprit de Nietzsche/Zarathoustra se manifeste à moi depuis 3 ans, depuis que mon âme soeur a fait irruption dans mon esprit à mon immense bouleversement tandis que j’étais pris et secoué par un torrent de larmes à la suite de la lecture du passage d’ “ Ecce Homo “ : le chapître, “ Pourquoi j’écris de si bons livres “. Et depuis lors, je me suis assigné la tâche hautement Morale d’être le dépositaire de la Pensée Spirituelle de Zarathoustra en attendant que le monde intellectuel et la science prennent le relai ; qu’ils rendent enfin à Nietzsche l’âme soeur d’éternité qui appartient à Zarathoustra ! Voici l’extrait magnifique de poésie “ du Zarathoustra ” où l’âme soeur de Nietzsche est apparue à ma conscience et sous mes yeux éberlués : “ N’es-tu cette lumière que réclame mon feu ? N’es-tu pour mon discernement cette âme qui est une soeur ? Ensemble nous avons tout appris ; ensemble nous apprîmes, plus haut que nous mêmes, à nous élever jusqu’à nous-mêmes, et à sourire sereinement.– à sourire sereinement là-haut, sourire des yeux clairs et des immenses lointains lorsqu’au dessous de nous exhalent leur pluvieuse vapeur contrainte et but et faute. Et je cheminais seul ; de qui avait elle faim, mon âme, sur des sentiers de nuits et d’égarement ? Et lorsque je gravis des montagnes, qui cherchais-je jamais si ce n’est toi, sur les montagnes ? Et tout mon cheminement et toutes mes escalades, rien que nécessité et expédient d’inexpert ; – voler, c’est cela seul que veut mon entier vouloir, jusqu’au dedans de toi, voler ! Et qu’ai-je plus haï qu’errantes nuées et tout ce qui le souille ? Et j’ai même haï ma propre haine parce qu’elle te souillait ! A ces errantes nuées j’en veux, à ces chattes ravisseuses qui se glissent ; elles nous privent tous deux de ce qui nous est commun : l’immense et sans limites dire Oui et dire Amen ! Friedrich Nietzsche, “Ainsi parlait Zarathoustra.” 

Ce futur Principe ô combien paradoxal évolutionnaire ” d’Inconnaissance Psychologique Quantique ”, associé à un lâcher prise extrême afin d’aboutir à la Révélation de nos existences, serait susceptible de révolutionner notre Monde comme Nietzsche nous en laisse le témoignage irréfragable dans “Ecce Homo, et avec Sa plus que géniale prémonition, Il en avait mesuré les potentialités pour le devenir de l’Humanité “.

Extrait de : “ Ecce Homo “, Pourquoi j’écris de si bons livres.

“ … L’idée de révélation, si l’on entend par là l’apparition soudaine d’une chose qui se fait voir et entendre à quelqu’un avec une netteté et une précision inexprimables, bouleversant tout chez un homme, le renversant jusqu’au tréfonds, cette idée de révélation correspond à un fait exact. On entend, on ne cherche pas ; on prend, on ne demande pas qui donne ; la pensée fulgure comme l’éclair, elle s’impose nécessairement, sous une forme définitive : je n’ai jamais eu à choisir. C’est un ravissement dont notre âme trop tendue se soulage parfois dans un torrent de larmes ; machinalement on se met à marcher, on accélère, on ralentit sans le savoir ; c’est une extase qui nous ravit à nous-mêmes, en nous laissant la perception de mille frissons délicats qui nous parcourent jusqu’aux orteils ; c’est un abîme de félicité où l’horreur et l’extrême souffrance n’apparaissent pas comme le contraire, mais comme le résultat, l’étincelle du bonheur, comme la couleur nécessaire au fond d’un tel océan de lumière ; c’est un instinct du rythme qui embrasse des mondes de formes – car l’ampleur du rythme dont on a besoin donne la mesure de l’inspiration : plus elle écrase, plus il élargit… Tout cela se passe involontairement, comme dans une tempête de liberté, d’absolu, de force, de divinité… “

C’est la magie de mon intuition inspirée par un au delà, de ce que je me plais à imaginer comme étant les mânes de Zarathoustra venant me susurrer à l’esprit des pensées d’éternité renfermées cachées dans ce si mystérieux “ champ Akashique des profondeurs ultimes de l’Univers ”, et grâce au Mystère Originel faisant office de révélateur et de décodeur, ce second Mystère Originel encore plus extraordinaire, ce Graal de tous les Graals si légendaire représenté allégoriquement sur les médailles Templières par un deuxième Chevalier sur le destrier, ce second Mystère si profondément enfoui dans notre mémoire collective et qui s’était progressivement dévoilé au cours de ces 3 dernières années, au fur et à mesure qu’apparaissait à mon esprit et à ma conscience mon âme soeur dans toute sa pureté, qu’elle s’était dépouillée définitivement de ses derniers oripeaux de dissimulation. « – Toutes les choses viennent alors pour flatter ton discours et pour te caresser : car elles veulent que tu les portes. Chaque symbole t’offre son aile pour t’enlever vers chaque vérité. Tous les trésors du verbe s’ouvrent d’eux-mêmes pour toi ; tout être veut devenir verbe et tout devenir veut apprendre de toi à parler. » 

Mon âme soeur éternelle à la bienveillance universelle, qui par surcroît vient de me faire l’offrande de l’inspiration de ce présent texte introductif à mon Témoignage Odysséen relatant ma Preuve incontestablement flagrante de l‘espoir et de l’espérance en la possibilité de l’accession à une fantastique Terra Incognita, Preuve ô combien zarathoustrienne qu’une ascension de nos consciences serait du domaine de l’imaginable et du réalisable pour la Renaissance de notre Humanité à la fraternité retrouvée. Ce texte d’espoir et d’espérance, Mesdames et Messieurs, je serai désireux de l’adresser en signe d’infinie reconnaissance à l’intention de la Science passée et présente et en la Mémoire de mon sauveur et de mon re-créateur, le Professeur de Neurochirurgie Patrick Grellier. 

Patrice Sanchez 

 

Lien vers mon Manuscrit : 

L’ETERNEL RETOUR DES ÂMES SOEURS 

DEVOILE A LA LUMIERE DE LA LECTURE 

DU ZARATHOUSTRA DE NIETZSCHE

Le principe d’éternité de l’âme soeur : Ma preuve par Nietzsche 

ou ma révélation de la maîtrise du destin et de la création intellectuelle !

Note de R71: voir sous le texte

P.S.. Ci-dessous, veuillez trouver une compilation d’extraits « du Zarathoustra » au cours desquels Nietzsche nous parle de son âme soeur ô combien inspiratrice !

“ N’es-tu cette lumière que réclame mon feu ?

N’es-tu pour mon discernement cette âme qui est une soeur ?

Ensemble nous avons tout appris ; ensemble nous apprîmes, plus haut que nous mêmes, à nous élever jusqu’à nous-mêmes, et à sourire sereinement.– à sourire sereinement là-haut, sourire des yeux clairs et des immenses lointains lorsqu’au dessous de nous exhalent leur pluvieuse vapeur contrainte et but et faute.

Et je cheminais seul ; de qui avait elle faim, mon âme, sur des sentiers de nuits et d’égarement ?

Et lorsque je gravis des montagnes, qui cherchais-je jamais si ce n’est toi, sur les montagnes ?

Et tout mon cheminement et toutes mes escalades, rien que nécessité et expédient d’inexpert ; – voler, c’est cela seul que veut mon entier vouloir, jusqu’au dedans de toi, voler !

Et qu’ai-je plus haï qu’errantes nuées et tout ce qui le souille ?

Et j’ai même haï ma propre haine parce qu’elle te souillait !

A ces errantes nuées j’en veux, à ces chattes ravisseuses qui se glissent ; elles nous privent tous deux de ce qui nous est commun : l’immense et sans limites dire Oui et dire Amen ! “

“ Le chant de la nuit

Il fait nuit : voici que s’élève plus haut la voix des fontaines jaillissantes. Et mon âme, elle aussi, est une fontaine jaillissante. Il fait nuit : voici que s’éveillent tous les chants des amoureux. Et mon âme, elle aussi, est un chant d’amoureux. Il y a en moi quelque chose d’inapaisé et d’inapaisable qui veut élever la voix. Il y a en moi un désir d’amour qui parle lui-même le langage de l’amour. “

“ De la vision et de l’énigme

Lorsque, parmi les matelots, il fut notoire que Zarathoustra se trouvait sur le vaisseau – car en même temps que lui un homme des Îles Bienheureuses était venu à bord, – il y eut une grande curiosité et une grande attente. Mais Zarathoustra se tut pendant deux jours et il fut glacé et sourd de tristesse, en sorte qu’il ne répondit ni aux regards ni aux questions. Le soir du second jour, cependant, ses oreilles s’ouvrirent de nouveau bien qu’il se tût encore : car on pouvait entendre bien des choses étranges et dangereuses sur ce vaisseau qui venait de loin et qui voulait aller plus loin encore. Mais Zarathoustra était l’ami de tous ceux qui font de longs voyages et qui ne daignent pas vivre sans danger. Et voici ! Tout en écoutant, sa propre langue finit par être déliée et la glace de son cœur se brisa : – alors il commença à parler ainsi : À vous, chercheurs hardis et aventureux, qui que vous soyez, vous qui vous êtes embarqués avec des voiles pleines d’astuce, sur les mers épouvantables, – à vous qui êtes ivres d’énigmes, heureux du demi-jour, vous dont l’âme se laisse attirer par le son des flûtes dans tous les remous trompeurs : – car vous ne voulez pas tâtonner d’une main peureuse le long du fil conducteur ; et partout où vous pouvez deviner, vous détestez de conclure – c’est à vous seuls que je raconte l’énigme que j’ai vue, – la vision du plus solitaire. – Le visage obscurci, j’ai traversé dernièrement le blême crépuscule, – le visage obscurci et dur, et les lèvres serrées. Plus d’un soleil s’était couché pour moi. Un sentier qui montait avec insolence à travers les éboulis, un sentier méchant et solitaire qui ne voulait plus ni des herbes ni des buissons, un sentier de montagne criait sous le défi de mes pas. Marchant, muet, sur le crissement moqueur des cailloux, écrasant la pierre qui le faisait glisser, mon pas se contraignait à monter. Plus haut : – quoiqu’il fût assis sur moi, l’esprit de lourdeur, moitié nain, moitié taupe, paralysé, paralysant, versant du plomb dans mon oreille, versant dans mon cerveau, goutte à goutte, des pensées de plomb. « Ô Zarathoustra, me chuchotait-il, syllabe par syllabe, d’un ton moqueur, pierre de la sagesse ! tu t’es lancé en l’air, mais toute pierre jetée doit – retomber ! Zarathoustra, pierre de la sagesse, pierre lancée, destructeur d’étoiles ! c’est toi-même que tu as lancé si haut, – mais toute pierre jetée doit – retomber ! Condamné à toi-même et à ta propre lapidation : ô Zarathoustra, tu as jeté bien loin la pierre, – mais elle retombera sur toi ! » Alors le nain se tut ; et son silence dura longtemps, en sorte que j’en fus oppressé ; ainsi lorsqu’on est deux, on est en vérité plus solitaire que lorsque l’on est seul ! Je montai, je montai davantage, en rêvant et en pensant, – mais tout m’oppressait. Je ressemblais à un malade que fatigue l’âpreté de sa souffrance, et qu’un cauchemar réveille de son premier sommeil. – Mais il y a quelque chose en moi que j’appelle courage : c’est ce qui a fait faire jusqu’à présent en moi tout mouvement d’humeur. Ce courage me fit enfin m’arrêter et dire : « Nain ! L’un de nous deux doit disparaître, toi, ou bien moi ! » – Car le courage est le meilleur meurtrier, – le courage qui attaque : car dans toute attaque il y a une fanfare.  L’homme cependant est la bête la plus courageuse, c’est ainsi qu’il a vaincu toutes les bêtes. Au son de la fanfare, il a surmonté toutes les douleurs ; mais la douleur humaine est la plus profonde douleur. Le courage tue aussi le vertige au bord des abîmes : et où l’homme ne serait-il pas au bord des abîmes ? Ne suffit-il pas de regarder – pour regarder des abîmes ? Le courage est le meilleur des meurtriers : le courage tue aussi la pitié. Et la pitié est l’abîme le plus profond : l’homme voit au fond de la souffrance, aussi profondément qu’il voit au fond de la vie. Le courage cependant est le meilleur des meurtriers, le courage qui attaque : il finira par tuer la mort, car il dit : « Comment ? était-ce là la vie ? Allons ! Recommençons encore une fois ! » Dans une telle maxime, il y a beaucoup de fanfare. Que celui qui a des oreilles entende. “

“ DE L’AMI

« Un seul est toujours de trop autour de moi, » — ainsi pense le solitaire. « Toujours une fois un — cela finit par faire deux ! »

Je et Moi sont toujours en conversation trop assidue : comment supporterait-on cela s’il n’y avait pas un ami ?

Pour le solitaire, l’ami est toujours le troisième : le troisième est le liège qui empêche le colloque des deux autres de s’abîmer dans les profondeurs.

Hélas ! il y a trop de profondeurs pour tous les solitaires. C’est pourquoi ils aspirent à un ami et à la hauteur d’un ami.

Notre foi en les autres découvre l’objet de notre foi en nous-mêmes. Notre désir d’un ami révèle notre pensée.

L’amour ne sert souvent qu’à passer sur l’envie. Souvent l’on attaque et l’on se fait des ennemis pour cacher que l’on est soi-même attaquable.

« Sois au moins mon ennemi ! » — ainsi parle le respect véritable, celui qui n’ose pas solliciter l’amitié.

Si l’on veut avoir un ami il faut aussi vouloir faire la guerre pour lui : et pour la guerre, il faut pouvoir être ennemi.

Il faut honorer l’ennemi dans l’ami. Peux-tu t’approcher de ton ami, sans passer à son bord ?

En son ami on doit voir son meilleur ennemi. C’est quand tu luttes contre lui que tu dois être le plus près de son cœur.

Tu ne veux pas dissimuler devant ton ami ? Tu veux faire honneur à ton ami en te donnant tel que tu es ? Mais c’est pourquoi il t’envoie au diable !

Qui ne sait se dissimuler révolte : voilà pourquoi il faut craindre la nudité ! Certes, si vous étiez des dieux vous pourriez avoir honte de vos vêtements !

Tu ne saurais assez bien t’habiller pour ton ami : car tu dois lui être une flèche et un désir du Surhumain.

As-tu déjà vu dormir ton ami, — pour que tu apprennes à connaître son aspect ? Quel est donc le visage de ton ami ? C’est ton propre visage dans un miroir grossier et imparfait.

As-tu déjà vu dormir ton ami ? Ne t’es-tu pas effrayé de l’air qu’il avait ? Oh ! mon ami, l’homme est quelque chose qui doit être surmonté.

L’ami doit être passé maître dans la divination et dans le silence : tu ne dois pas vouloir tout voir. Ton rêve doit te révéler ce que fait ton ami quand il est éveillé […]  “

“ Du grand désir

Ô mon âme, je t’ai appris à dire « aujourd’hui », comme « autrefois » et « jadis », et à danser ta ronde par dessus tout ce qui était ici, là et là-bas. Ô mon âme, je t’ai délivrée de tous les recoins, j’ai éloigné de toi la poussière, les araignées et le demi-jour. Ô mon âme, j’ai lavé de toi toute petite pudeur et la vertu des recoins et je t’ai persuadé d’être nue devant les yeux du soleil. Avec la tempête qui s’appelle « esprit », j’ai soufflé sur ta mer houleuse ; j’en ai chassé tous les nuages et j’ai même étranglé l’égorgeur qui s’appelle « péché ». Ô mon âme, je t’ai donné le droit de dire « non », comme la tempête, et de dire « oui » comme dit « oui » le ciel ouvert : tu es maintenant calme comme la lumière et tu passes à travers les tempêtes négatrices. Ô mon âme, je t’ai rendu la liberté sur ce qui est créé et sur ce qui est incréé : et qui connaît comme toi la volupté de l’avenir ? Ô mon âme, je t’ai enseigné le mépris qui ne vient pas comme la vermoulure, le grand mépris aimant qui aime le plus où il méprise le plus. Ô mon âme, je t’ai appris à persuader de telle sorte que les causes mêmes se rendent à ton avis : semblable au soleil qui persuade même la mer à monter à sa hauteur.  Ô mon âme, j’ai enlevé de toi toute obéissance, toute génuflexion et toute servilité ; je t’ai donné moi-même le nom de « trêve de misère » et de « destinée ». Ô mon âme, je t’ai donné des noms nouveaux et des jouets multicolores, je t’ai appelée « destinée », et « circonférence des circonférences », et « nombril du temps », et « cloche d’azur ». Ô mon âme, j’ai donné toute la sagesse à boire à ton domaine terrestre, tous les vins nouveaux et aussi les vins de la sagesse, les vins qui étaient forts de temps immémorial. Ô mon âme, j’ai versé sur toi toutes les clartés et toutes les obscurités, tous les silences et tous les désirs : – alors tu as grandi pour moi comme un cep de vigne. Ô mon âme, tu es là maintenant, lourde et pleine d’abondance, un cep de vigne aux mamelles gonflées, chargé de grappes de raisin pleines et d’un brun doré : – pleine et écrasée de ton bonheur, dans l’attente et dans l’abondance, honteuse encore dans ton attente. Ô mon âme, il n’y a maintenant plus nulle part d’âme qui soit plus aimante, plus enveloppante et plus large ! Où donc l’avenir et le passé seraient-ils plus près l’un de l’autre que chez toi ? Ô mon âme, je t’ai tout donné et toutes mes mains se sont dépouillées pour toi : – et maintenant ! Maintenant tu me dis en souriant, pleine de mélancolie : « Qui de nous deux doit dire merci ?  n’est-ce pas au donateur de remercier celui qui a accepté d’avoir bien voulu prendre ? N’est-ce pas un besoin de donner ? N’est-ce pas – pitié de prendre ? » – Ô mon âme, je comprends le sourire de ta mélancolie : ton abondance tend maintenant elle-même les mains, pleines de désirs ! Ta plénitude jette ses regards sur les mers mugissantes, elle cherche et attend ; le désir infini de la plénitude jette un regard à travers le ciel souriant de tes yeux ! Et, en vérité, ô mon âme ! Qui donc verrait ton sourire sans fondre en larmes ? Les anges eux-mêmes fondent en larmes à cause de la trop grande bonté de ton sourire. C’est ta bonté, ta trop grande bonté, qui ne veut ni se lamenter, ni pleurer : et pourtant, ô mon âme, ton sourire désire les larmes, et ta bouche tremblante les sanglots. « Toute larme n’est-elle pas une plainte ? Et toute plainte une accusation ? » C’est ainsi que tu te parles à toi-même et c’est pourquoi tu préfères sourire, ô mon âme, sourire que de répandre ta peine – répandre en des flots de larmes toute la peine que te cause ta plénitude et toute l’anxiété de la vigne qui la fait soupirer après le vigneron et la serpe du vigneron ! Mais si tu ne veux pas pleurer, pleurer jusqu’à l’épuisement ta mélancolie de pourpre, il faudra que tu chantes, ô mon âme ! – Vois-tu, je souris moi-même, moi qui t’ai prédit cela : – chanter d’une voix mugissante, jusqu’à ce que toutes les mers deviennent silencieuses, pour ton grand désir, – – jusqu’à ce que, sur les mers silencieuses et ardentes, plane la barque, la merveille dorée, dont l’or s’entoure du sautillement de toutes les choses bonnes, malignes et singulières : – – et de beaucoup d’animaux, grands et petits, et de tout ce qui a des jambes légères et singulières, pour pouvoir courir sur des sentiers de violettes, – – vers la merveille dorée, vers la barque volontaire et vers son maître : mais c’est lui qui est le vigneron qui attend avec sa serpe de diamant, – – ton grand libérateur, ô mon âme, l’ineffable – pour qui seuls les chants de l’avenir sauront trouver des noms ! Et, en vérité, déjà ton haleine a le parfum des chants de l’avenir, – – déjà tu brûles et tu rêves, déjà ta soif boit à tous les puits consolateurs aux échos graves, déjà ta mélancolie se repose dans la béatitude des chants de l’avenir ! – – Ô mon âme, je t’ai tout donné, et même ce qui était mon dernier bien, et toutes mes mains se sont dépouillées pour toi : – que je t’aie dit de chanter, voici, ce fut mon dernier don ! Que je t’aie dit de chanter, parle donc, parle : qui de nous deux maintenant doit dire – merci ? – Mieux encore : chante pour moi, chante mon âme ! Et laisse-moi te remercier ! ”

“ Vieille cloche ! Douce lyre ! toutes les douleurs t’ont déchiré le cœur, la douleur du père, la douleur des ancêtres, la douleur des premiers parents, ton discours est devenu mûr, – mûr comme l’automne doré et l’après-midi, comme mon cœur de solitaire – maintenant tu parles : le monde lui-même est devenu mûr, le raisin brunit. – maintenant il veut mourir, mourir de bonheur. Ô hommes supérieurs, ne le sentez-vous pas ? Secrètement une odeur monte, – un parfum et une odeur d’éternité, une odeur de vin doré, bruni et divinement rosé de vieux bonheur, – un bonheur enivré de mourir, un bonheur de minuit qui chante : le monde est profond et plus profond que ne pensait le jour. Laisse-moi ! Laisse-moi ! Je suis trop pur pour toi. Ne me touche pas ! Mon monde ne vient-il pas de s’accomplir ? Ma peau est trop pure pour tes mains. Laisse-moi, jour sombre, bête et lourd ! L’heure de minuit n’est-elle pas plus claire ? Les plus purs doivent être les maîtres du monde, les moins connus, les plus forts, les âmes de minuit qui sont plus claires et plus profondes que tous les jours.”

“ Ô hommes supérieurs, que vous en semble ? Suis-je un devin ? suis-je un rêveur ? suis-je un homme ivre ? un interprète des songes ? une cloche de minuit ? Une goutte de rosée ? une vapeur et un parfum de l’éternité ! Ne l’entendez-vous pas ? Ne le sentez-vous pas ? Mon monde vient de s’accomplir, minuit c’est aussi midi. La douleur est aussi une joie, la malédiction est aussi une bénédiction, la nuit est aussi un soleil, – éloignez-vous, ou bien l’on vous enseignera qu’un sage est aussi un fou. Avez-vous jamais approuvé une joie ? Ô mes amis, alors vous avez aussi approuvé toutes les douleurs. Toutes les choses sont enchaînées, enchevêtrées, amoureuses, – – vouliez-vous jamais qu’une même fois revienne deux fois ? Avez-vous jamais dit : « Tu me plais, bonheur ! Moment ! Clin d’œil ! » C’est ainsi que vous voudriez que tout revienne ! – tout de nouveau, tout éternellement, tout enchaîné, enchevêtré, amoureux, ô c’est ainsi que vous avez aimé le monde, – – vous qui êtes éternels, vous l’aimez éternellement et toujours : et vous dites aussi à la douleur : passe, mais reviens : car toute joie veut – l’éternité ! “ 

“ Toute joie veut l’éternité de toutes choses, elle veut du miel, du levain, une heure de minuit pleine d’ivresse, elle veut la consolation des larmes versées sur les tombes, elle veut le couchant doré – – que ne veut-elle pas, la joie ! Elle est plus assoiffée, plus cordiale, plus affamée, plus épouvantable, plus secrète que toute douleur, elle se veut elle même, elle se mord elle-même, la volonté de l’anneau lutte en elle, – – elle veut de l’amour, elle veut de la haine, elle est dans l’abondance, elle donne, elle jette loin d’elle, elle mendie pour que quelqu’un veuille la prendre, elle remercie celui qui la prend. Elle aimerait être haïe, – – la joie est tellement riche qu’elle à soif de douleur, d’enfer, de haine, de honte, de ce qui est estropié, soif du monde, – car ce monde, oh vous le connaissez ! Ô hommes supérieurs, c’est après vous qu’elle languit, la joie, l’effrénée, la bienheureuse, – elle languit, après votre douleur, vous qui êtes manqués ! Toute joie éternelle languit après les choses manquées. Car toute joie se veut elle-même, c’est pourquoi elle veut la peine ! Ô bonheur, ô douleur ! Oh brise-toi, cœur ! Hommes supérieurs, apprenez-le donc, la joie veut l’éternité, – la joie veut l’éternité de toutes choses, veut la profonde éternité ! “

“ Ô hommes supérieurs, il est près de minuit : je veux donc vous dire quelque chose à l’oreille, quelque chose que cette vieille cloche m’a dit à l’oreille, – avec autant de secret, d’épouvante et de cordialité, qu’a mis à m’en parler cette vieille cloche de minuit qui a plus vécu qu’un seul homme : – qui compta déjà les battements douloureux des cœurs de vos pères – hélas ! hélas ! comme elle soupire ! comme elle rit en rêve ! la vieille heure de minuit, profonde, profonde ! “

“ Silence ! Silence ! On entend bien des choses qui n’osent pas se dire de jour ; mais maintenant que l’air est pur, que le bruit de vos cœurs s’est tu, lui aussi, – maintenant les choses parlent et s’entendent, maintenant elles glissent dans les âmes nocturnes dont les veilles se prolongent : hélas ! hélas ! comme elle soupire ! comme elle rit en rêve ! – n’entends-tu pas comme elle te parle à toi secrètement, avec épouvante et cordialité, la vieille heure de minuit, profonde, profonde ! Ô homme, prends garde ! “

“ Avez-vous maintenant appris mon chant ? Avez-vous deviné ce qu’il veut dire ? Eh bien ! Allons ! Hommes supérieurs, chantez mon chant, chantez à la ronde ! Chantez maintenant vous-mêmes le chant, dont le nom est « encore une fois », dont le sens est « dans toute éternité » ! – chantez, ô hommes supérieurs, chantez à la ronde le chant de Zarathoustra ! Ô homme ! Prends garde ! Que dit minuit profond ? « J’ai dormi, j’ai dormi, – « D’un profond sommeil je me suis éveillé : – « Le monde est profond, « et plus profond que ne pensait le jour « Profonde est sa douleur, – « La joie plus profonde que la peine. « La douleur dit : passe et finis ! « Mais toute joie veut l’éternité, « – veut la profonde éternité ! ”

” POURQUOI J’ÉCRIS DE SI BONS LIVRES

Je raconterai maintenant l’histoire de Zarathoustra.

Quelqu’un a-t-il une idée nette, à la fin de ce XIX siècle, de ce que les écrivains des époques vigoureuses appelaient l’inspiration ? Si non je vais vous l’expliquer. Pour peu que nous soyons restés superstitieux, nous ne saurions nous défendre de l’impression que nous ne sommes que l’incarnation, le porte-voix, le médium de puissances supérieures.

L’idée de révélation, si l’on entend par là l’apparition soudaine d’une chose qui se fait voir et entendre à quelqu’un avec une netteté et une précision inexprimables, bouleversant tout chez un homme, le renversant jusqu’au tréfonds, cette idée de révélation correspond à un fait exact. On entend, on ne cherche pas ; on prend, on ne demande pas qui donne ; la pensée fulgure comme l’éclair, elle s’impose nécessairement, sous une forme définitive : je n’ai jamais eu à choisir. C’est un ravissement dont notre âme trop tendue se soulage parfois dans un torrent de larmes ; machinalement on se met à marcher, on accélère, on ralentit sans le savoir ; c’est une extase qui nous ravit à nous-mêmes, en nous laissant la perception de mille frissons délicats qui nous parcourent jusqu’aux orteils ; c’est un abîme de félicité où l’horreur et l’extrême souffrance n’apparaissent pas comme le contraire, mais comme le résultat, l’étincelle du bonheur, comme la couleur nécessaire au fond d’un tel océan de lumière ; c’est un instinct du rythme qui embrasse des mondes de formes – car l’ampleur du rythme dont on a besoin donne la mesure de

l’inspiration : plus elle écrase, plus il élargit… Tout cela se passe involontairement, comme dans une tempête de liberté, d’absolu, de force, de divinité…

C’est dans le cas de l’image, de la métaphore, que ce caractère involontaire de l’inspiration est le plus curieux : on ne sait plus du tout ce qui est symbole, parallèle ou comparaison : l’image se présente à vous comme l’expression la plus juste, la plus simple, la plus directe. Il semble vraiment, pour rappeler un mot de Zarathoustra, que les choses mêmes viennent s’offrir à vous comme termes de comparaison (« – Toutes les choses viennent alors pour flatter ton discours et pour te caresser : car elles veulent que tu les portes. Chaque symbole t’offre son aile pour t’enlever vers chaque vérité. Tous les trésors du verbe s’ouvrent d’eux-mêmes pour toi ; tout être veut devenir verbe et tout devenir veut apprendre de toi à parler. ») Telle est mon expérience de l’inspiration ; et je suis sûr qu’il faudrait remonter jusqu’à des milliers d’années dans le passé pour trouver quelqu’un qui eût le droit de dire : « Cette expérience est la mienne aussi. 

Friedrich Nietzsche, “ Ecce Homo “

Mon manuscrit :

L’ETERNEL RETOUR DES ÂMES SOEURS 

DEVOILE A LA LUMIERE DE LA LECTURE 

DU ZARATHOUSTRA DE NIETZSCHE

https://drive.google.com/open?id=1tnWaboIHwzqUnLcp-zAqvAGlYNGgxsdC

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Patrice Sanchez sur Résistance 71:

Patrice Sanchez_Sortir par le Haut !

Patrice_Sanchez_MESSAGE HUMANI-TERRE A L’INTENTION DE LA COMMUNAUTE INTELLECTUELLE

Patrice_Sanchez_LA RELIANCE ET LA GUIDANCE QUANTIQUES

Patrice_Sanchez_NIETZSCHE ET SON AME SOEUR ETERNELLE (4)

Friedrich Nietzsche sur Résistance 71:

Friedrich-Nietzsche_L’Antéchrist_1888

Friedrich_Nietzsche_La_morale_ou_la_contre_nature

 

 

 

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