Résistance politique: “Chiapas, feu et parole d’un peuple qui dirige et dont le gouvernement obéit” (essentiel EZLN version PDF)

Présentation PDF EZLN

“Chiapas, feu et parole d’un peuple qui dirige et dont le gouvernement obéit”

 

Résistance 71

 

22 octobre 2018

 

 

— Le zapatisme n’est pas une idéologie
Ce n’est pas une doctrine à vendre et achetée
C’est… une intuition
Quelque chose de si ouvert et de si flexible que
Cela se produit en tout lieu
Le zapatisme pose la question:
“Qu’est-ce qui m’a exclu ?
Qu’est-ce qui m’a isolé ?”
En chaque endroit, la réponse est différente
Le zapatisme ne fait que poser la question
Et stipule que la réponse est plurielle
Que la réponse est inclusive…
Marcos, 1994 —

En adéquation avec l’appel venu récemment des montagnes du sud-est mexicain pour la formation d’un Réseau de Résistance et de Rébellion International contre l’oppression de la société capitaliste marchande et avec l’aide de Jo de JBL1960, nous avons compilé une bonne moitié des textes de l’EZLN que nous avons publiés, parfois traduits depuis 2012 sur ce blog, dans un pdf essentiel pour tous ceux qui désirent aller de l’avant dans l’émancipation par la pensée et l’action critiques menant sur le chemin de la complétion de notre humanité.

Après 10 ans de préparation clandestine, le cri des opprimés natifs originels de cette région du monde “¡Ya Basta!” “Assez est assez !” a retenti en 1994 et résonne toujours de plus en plus fort dans le monde, amplifié par les caisses de résonance que sont devenus les états de nos sociétés moribondes, coquilles vides de substance politique, sociale et culturelle.

Ces textes politiques essentiels, souvent émis par le porte-parole du mouvement, le charismatique et facétieux “Marcos” au nom de tous les compañeros et compañeras de la Sixta et des peuples opprimés du monde, nous montrent le chemin de la réalisation dans chaque endroit, ici et maintenant de nos sociétés émancipées par les associations volontaires qui, unifiées dans la grande compréhension de la complémentarité, créeront la société des sociétés qui réalisera pleinement l’Homme et le réconciliera avec la Nature qu’il bafoue depuis des siècles et des siècles.

 

Compilation PDF textes de l’EZLN
Chiapas-Feu-et-Parole-dun-Peuple-qui-Dirige-et-dun-Gouvernement-qui-Obeit

 


« Vous êtes en territoire zapatiste en rébellion »

Les paroles ci-dessous nous expliquent qui sont les Zapatistes et affirment que leur lutte n’est pas seulement la leur, mais celle de nous tous, peuples opprimés, majorité des 99,9% trompés, bafoués, exploités et à terme assassinés par les 0,1% d’une “élite” auto-proclamée qui doit s’entendre dire une fois pour toute: “Assez, est assez !” Il suffit de dire NON ! Ensemble…

Voici qui nous sommes.
L’Armée Zapatiste de Libération Nationale.
La voix qui s’arme pour être entendue.
Le visage qui se cache pour être vu.
Le nom qui se cache pour être nommé.
L’étoile rouge qui appelle l’humanité et le monde, pour être entendue, vue et nommée.
Le demain à être moissonné dans le passé.

Derrière notre masque noir,
Derrière notre voix armée,
Derrière notre nom innommable,
Derrière nous, que vous voyez,
Derrière nous, nous sommes vous.

Derrière, nous sommes les mêmes femmes et hommes ordinaires,
Qui se répètent dans toutes les races,
Peints de toutes les couleurs,
Parlant dans toutes les langues,
Et vivant dans tous les endroits.
Les mêmes femmes et hommes oubliés.
Les mêmes exclus,
Les mêmes intolérés,
Les mêmes persécutés,
Nous sommes vous.

Derrière nous, vous êtes nous.
Derrière notre masque se trouve le visage de toutes les femmes exclues,
De tous les indigènes oubliés,
De tous les jeunes méprisés,
De tous les migrants battus,
De tous ceux emprisonnés pour leurs paroles et leurs pensées,
De tous les homosexuels persécutés,
De tous les travailleurs humiliés,
De tous ceux morts par négligence,
De tous les femmes et hommes ordinaires,
Qui ne comptent pas,
Qui ne sont pas vus,
Qui sont sans nom,
Qui n’ont pas de lendemain

Nous sommes les Zapatistes.
Nous vous avons invité pour que nous puissions nous parler,
Pour que vous voyez tout ce que nous sommes.

~ Comité Indigène Révolutionnaire Clandestin, depuis les montagnes du sud-est mexicain, le 27 juillet 1996 —

(Traduction Résistance 71 )

 

Notre page « Textes Fondateurs pour un Changement Politique »

 

19 Réponses to “Résistance politique: “Chiapas, feu et parole d’un peuple qui dirige et dont le gouvernement obéit” (essentiel EZLN version PDF)”

  1. Marcos enlève son passe-montagne:

  2. […] des textes majeurs, en français, de l’EZLN et du Comité National Indigène, publiés par Résistance 71 depuis 2011/2012 jusqu’à ce jour et que j’ai présentée comme suit […]

  3. Excellente idée votre nouvelle page regroupant tous les textes politiques fondateurs pour un changement de paradigme !

    Je l’ai rajouté en lien dans mon billet de présentation de ce tout dernier PDF ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2018/10/22/chiapas-feu-et-parole-dun-peuple-qui-dirige-et-dun-gouvernement-qui-obeit-lessentiel-de-lezln-en-version-pdf/

    N° 79 dans mon blog, et dans la page qui regroupe toutes les versions PDF…

    Reste plus qu’un, pour le moment…

    A bientôt donc ; Jo

  4. Documentaire: 1994-2024, 10 ans de zapatisme
    « El Fuego y la Palabra » (en español)

  5. zapatisme lutte contre le fachisme Says:

    J’ai particulièrement aimé ce passage:
    « Derrière, nous sommes les mêmes femmes et hommes ordinaires,
    Qui se répètent dans toutes les races,
    Peints de toutes les couleurs,
    Parlant dans toutes les langues,
    Et vivant dans tous les endroits. »

    Il y a du fascisme dans tous les pays:
    mettre fin au fascisme organisé par les patrons blancs du NVO fera du bien.

    Le zapatisme, j’ai hate d’y être.

    Les maitres blancs de Bilderberg veulent supprimer tous les non blancs de la planète d’abord en utilisant les esclaves de maison blancs comme instruments grâce au bourrage de crâne faschiste, et ensuite, ils veulent supprimer la population blanche restante à 90% pour garder que 500 millions d’entre eux (voir les pierres de Georges Stones) avec des lois eugénistes et transhumanistes. Hitler a fait pareil, il voulait « une race aryenne parfaite », et s’est mis à enfermer les allemands qui ne répondaient pas au critère eugéniste hitlérien, » Les handicapés , malades pas assez productifs pour le capitalisme allemand hitlérien, vieillards ont aussi été la cible des Nazis : plus de 200 000 d’entre eux ont été exterminés »https://dailygeekshow.com/programme-nazi-aktion-t4-extermination-handicapes-allemagne/ après avoir enfermé tous les non blancs dans les camps de concentration.

    Le Brésil pays qui représente 15% du catholicisme mondial
    https://eglise.catholique.fr/sengager-dans-la-societe/vie-internationale-et-missionnaire/376698-leglise-catholique-au-bresil/

    Le Brésil est un pays très divers du point de vue des religions, avec une forte tendance à la mobilité de la part des croyants. La population est majoritairement chrétienne (88 %). Les catholiques représentent 61 % de la population et les protestants 26 %. Héritage de la colonisation portugaise, le catholicisme était la religion officielle de l’État brésilien jusqu’à la promulgation de la Constitution républicaine de 1891 qui institue l’État laïque.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Religion_au_Br%C3%A9sil

    le Brésil est l’exemple du fascisme quotidien
    https://www.jeuneafrique.com/32807/politique/br-sil-bienvenue-au-pays-du-racisme-cordial/

    Brésil : une mère obtient justice pour son fils, jeune noir des favelas, assassiné
    Marcia de Oliveira Silva Jacintho a perdu son fils de 16 ans assassiné en 2002 par des policiers de Rio de Janeiro.
    https://www.autresbresils.net/Bresil-une-mere-obtient-justice-pour-son-fils-jeune-noir-des-favelas-assassine-3684

    Les habitants de Rio à la merci des balles perdues
    https://www.autresbresils.net/Les-habitants-de-Rio-a-la-merci-des-balles-perdues

    Cette avancée d’une aile droite avec ces caractéristiques représente un sujet très important, pour l’ensemble de l’Amérique latine. Comme nous l’avons vu dans les discours de Bolsonaro, c’est un homme qui promeut la haine contre les femmes, les noirs et les peuples autochtones du Brésil. Ce résultat fait partie d’un processus électoral caractérisé par beaucoup de manipulation médiatiques et doit être considéré dans la continuité du coup d’État institutionnel que nous avons subi au Brésil en 2016 et qui a retiré Dilma Rousseff de la présidence. Déjà cette année-là, le MRT [Mouvement Révolutionnaire des Travailleurs, parti frère du Courant Communiste Révolutionnaire en France, qui anime Révolution Permanente, NDLR] avait déclaré que le coup d’État était une tentative pour attaquer plus ouvertement les travailleurs et pour imposer la crise que nous commençons à subir très fortement ici au Brésil.

    Ces élections ont été très marquées par ces manipulations. Lula était le candidat préféré de la population. Il avait 40 % des intentions de vote, et le pouvoir judiciaire a usé de méthodes très autoritaires pour imposer que Lula ne puisse pas participer, allant jusqu’à son emprisonnement arbitraire. Les gens ne pouvaient pas voter pour leur candidat préféré, c’est un premier élément à prendre en compte pour expliquer pourquoi Bolsonaro a obtenu autant de votes.
    http://revolutionpermanente.org/Du-coup-d-Etat-institutionnel-a-Bolsonaro-interview-d-une-militante-revolutionnaire-bresilienne

    Des patrons représentant 32% du PIB industriel brésilien soutiennent Bolsonaro

    Présent à une réunion avec Jair Bolsonaro ce 22 octobre, José Augusto de Castro, président de l’Association du commerce extérieur du Brésil (AEB) a affirmé que de larges secteurs de l’industrie soutenaient le candidat d’extrême droite. La raison ? Le plan de bataille ultra-libéral annoncé par Bolsonaro contre les travailleurs.
    https://www.revolutionpermanente.fr/Des-patrons-representant-32-du-PIB-industriel-bresilien-soutiennent-Bolsonaro

    La campagne de Bolsonaro financée illégalement par des entrepreneurs via WhatsApp

    Ce jeudi 18 octobre, le journal Fohla de Sao Paulo a révélé que la campagne de Bolsonaro a été financée illégalement par des entrepreneurs.
    https://www.revolutionpermanente.fr/La-campagne-de-Bolsonaro-financee-illegalement-par-des-entrepreneurs-via-WhatsApp

    Le ku klux klan (réseau suprématiste blanc américain) soutient Bolsonaro:

    « Il nous ressemble » : l’ex-chef du Ku Klux Klan soutient Bolsonaro

    Selon la BBC Brésilienne, l’historien américain David Duke, une figure connue du Ku Klux Klan aux États-Unis, a fait un commentaire rare sur la politique brésilienne dans une émission qu’il produit. Il a affirmé concernant Jair Bolsonaro, le candidat d’extrême-droite, qui dispute la présidence du Brésil : « Il nous ressemble. Et il est également un candidat très sérieux. C’est un nationaliste ». Les yankees blancs du Nord soutiennent les Yankees blancs du sud contre les indigènes et tous les non blancs de peau.
    https://www.revolutionpermanente.fr/Il-nous-ressemble-l-ex-chef-du-Ku-Klux-Klan-soutient-Bolsonaro

    Brésil Extrême-droite. Des pro-Bolsonaro agressent la sœur de Marielle Franco, militante afroféministe assassinée

    La sœur de Marielle Franco, Anielle, a dénoncé hier soir sur son compte Facebook avoir été agressée par un groupe de partisans de Bolsonaro, portant son tee-shirt de campagne, alors qu’elle sortait de chez elle avec sa fille de deux ans, pour se rendre au travail.
    Après le meurtre de sa sœur Marielle Franco, militante afroféministe noire, par l’État de Rio de Janeiro le 14 mars dernier, Anielle a décidé de sortir du silence. Mais son combat pour la justice et la vérité ne semble pas passer auprès des partisans du candidat réactionnaire Jair Bolsonaro. Les agresseurs d’Anielle lui ont crié à la figure « barre-toi de là, sale féministe ! », devant sa fille terrifiée.

    Dès le lendemain de l’arrivée en tête du premier tour de la présidentielle du candidat d’extrême-droite, son discours de haine a fait ses premières victimes avec une violence inouïe. Un maître de capoeira reconnu a été assassiné dans l’Etat de Bahia, et une journaliste a été agressée à Recife, capitale du Nordeste où le PT est arrivé en tête. Ainsi, les partisans de celui qui s’affiche comme le grand défenseur de l’ordre et de la sécurité ont multiplié les agressions violentes envers leurs opposants.

    La haine de cette extrême-droite est telle qu’un candidat du parti de Bolsonaro, élu député, s’est pris en photo après avoir détruit une plaque d’hommage à Marielle Franco, qui avait été posée par les habitants pour renommer une rue de Rio de Janeiro. Marielle était contre l’intervention militaire du gouvernement fédéral à Rio, et ne cessait de dénoncer l’État et la situation des favelas.
    Anielle Franco a également indiqué qu’elle ne portait sur elle aucun signe faisant une quelconque allusion politique ou partisane, mais que le seul fait d’être de la famille de Marielle Franco suffisait pour qu’elle soit perçue comme « dangereuse » aux yeux de ceux voulant détruire tous les vestiges de démocratie et de dignité du pays.

    Ainsi, elle a publié sur son compte Facebook le message suivant :

    « Peur !!!!
    Depuis le 14 mars, je m’exprime depuis un point de vue différent. Un point de vue qui m’a été imposé. Je préférerais qu’elle soit en vie, plutôt que de devoir vivre et supporter ce que je vis. Je parle ici de personnes et même de faits !
    J’ai commencé à m’exprimer au nom de la famille de la conseillère municipale morte / cruellement assassinée, et à partir de là certaines personnes ont commencé à me reconnaître dans la rue. Certains se reconnaissent dans mes sentiments… d’autres… voilà…
    Aujourd’hui, avec ma fille de deux ans dans les bras, alors que je marchais dans la rue à côté d’un centre commercial, sans autocollant ni badge, sans tee-shirt revendicatif ni drapeau (c’était juste moi et Mariah, elle avec ses habits pour aller à la crèche, moi avec mes vêtements de travail), on m’a crié au visage – je répète : crié au visage – et par conséquent sur le sien (elle était évidemment terrifiée) – des cris comme quoi j’étais de « la gauche de merde », « barre-toi d’ici sale féministe », « Bolsonaro… piranha », par des hommes qui portaient le tee-shirt de campagne de ce candidat.

    Alors oui, aujourd’hui j’ai eu peur ! Vraiment peur. Je ne devrais pas, mais j’ai eu peur. C’était effrayant. Surtout avec ma fille dans les bras. Si j’avais été seule, ça aurait été une autre histoire (ceux qui me connaissent le savent) !

    Bon, je n’écris pas ce message pour que quiconque ait de la peine. Mais pour que vous repensiez votre façon de faire de la politique.
    http://revolutionpermanente.org/Bresil-Des-pro-Bolsonaro-agressent-la-soeur-de-Marielle-Franco-militante-afrofeministe-assassinee

    Brésil, assassinat d’un conseiller municipal, femme, noire, de gauche par l’extrême droite de Bolsonaro:

    Marielle Franco, l’une des deux élues noires du Conseil municipal de Rio de Janeiro a été assassinée ce 14 mars 2018. Ce crime vient après bien d’autres. Un mois pratiquement après la décision du président de fait, Michel Temer, de déployer l’armée fédérale dans les rues des quartiers pauvres de la « ville merveilleuse ». Neuf mois après la condamnation de Lula, candidat de gauche, candidat en tête des sondages pour les prochaines présidentielles, à neuf ans et demi de prison
    La mort programmée de l’afro-brésilienne Marielle Franco est inscrite dans un déroulé de décisions criminalisant les idées et les personnalités progressistes, et déclassant la nécessité de réduire les inégalités.

    Marielle Franco a été abattue dans son véhicule de neuf balles tirées d’une autre voiture par des professionnels. Elle sortait d’une réunion avec des jeunes femmes noires dans le quartier de Lapa, centre historique de Rio. Étudiante, elle avait pour son rapport de fin d’études choisi de traiter « l’insécurité sociale préconisée par un État pénal ». Élue en 2016 conseillère municipale sous les couleurs du PSOL, elle avait pris à bras le corps le problème de l’insécurité créée par les forces de police. Elle venait d’être désignée rapporteur en charge du suivi de l’intervention de l’armée décidée par le président de fait, Michel Temer.

    Donc au Brésil, critiquer la police, revient à se faire assassiner …
    http://www.iris-france.org/109274-bresil-assassinat-dun-conseiller-municipal-femme-noire-de-gauche/

    Brésil. Bolsonaro prévoit de faire descendre l’armée dans la rue car « le Brésil est en guerre »
    Le candidat brésilien d’extrême droite Jair Bolsonaro a déclaré dimanche qu’en cas de victoire, il prévoyait d’avoir recours à l’armée pour effectuer des patrouilles de rue de routine, le justifiant par l’argument que le Brésil serait « en guerre ».
    C’est suite à cette déclaration de Bolsonaro que la députée du PSOL Marielle Franco au Parlement local, qui s’opposait à Bolsonaro et à son projet d’intervention militaire dans les rues, avait été assassinée.
    http://revolutionpermanente.org/Bresil-Bolsonaro-prevoit-de-faire-descendre-l-armee-dans-la-rue-car-le-Bresil-est-en-guerre

    2000 personnes à Paris contre Bolsonaro

    Autour de 2000 personnes se sont rassemblées à la place de la Bataille de Stalingrad pour exprimer leur opposition à la montée de Bolsonaro au Brésil.
    http://revolutionpermanente.org/PHOTOS-2-000-personnes-a-Paris-contre-Bolsonaro

    Brésil. Des étudiants ont appelé à bloquer leur université contre Bolsonaro et l’extrême droite
    https://www.revolutionpermanente.fr/Bresil-Des-etudiants-ont-appele-a-bloquer-leur-universite-contre-Bolsonaro-et-l-extreme-droite

    Le bras droit de Bolsonaro impliqué dans un cas de corruption
    https://www.revolutionpermanente.fr/Le-bras-droit-de-Bolsonaro-implique-dans-un-cas-de-corruption

    Une agression ignorée par la police car elle était commise par l’extrême droite brésilienne de Bolsonaro:

    Brésil : une jeune femme mutilée au couteau, une croix gammée dessinée sur le ventre

    L’agression de cette jeune femme de 19 ans a eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi, à Porto Alegre. Motif : elle portait un t-shirt « Ele Nao » (« pas lui »), en référence à Jair Bolsonaro. Trois partisans du candidat d’extrême-droite l’ont alors rouée de coups avant de lui graver une croix gammée sur le ventre à l’aide d’un canif. Un acte d’une extrême violence loin d’être anodin et profondément lié au contexte politique actuel, marqué par la présence de Jair Bolsonaro au second tour des élections présidentielles, qui a engendré une hausse des violences des agressions et meurtres homophobes, racistes et sexistes .

    Depuis bientôt une semaine et les résultats du premier tour de l’élection présidentielle au Brésil, les violences se multiplient de la part des partisans du candidat d’extrême-droite, Jair Bolsonaro. Une jeune femme a notamment été mutilée au couteau, une croix gammée dessinée sur le ventre. Une agression qui n’a pas ému la police, dans un contexte de forte résurgence de l’autoritarisme.
    Le chef de la police locale a en effet ouvertement déclaré à BBC News lui avoir dit que la croix gammée était un signe de la relation bouddhiste, et un symbole de paix. Une attitude des institutions de l’Etat qui légitime et dédramatise l’usage de symboles éminemment fascisants

    Les institutions répressives brésiliennes semblent donc totalement rentrer dans cette connivence avec l’autoritarisme voulu par Bolsonaro et ses proches. Un certain nombre d’entre eux, issus des forces armées, sont d’ailleurs loin d’avoir rompu le lien avec la dictature militaire qu’a connu le pays entre 1964 et 1985. C’est le cas de son vice-président, Mourao, fervent soutien de la dictature. Alors même qu’il reste un second tour à l’élection présidentielle, plusieurs futurs ministres ont déjà été désignés. Hommes corrompus, esclavagistes et autres militaires assumeront les plus hautes fonctions de l’Etat.

    Une montée de l’autoritarisme voulue par le pouvoir judiciaire, et dans l’intérêt des capitalistes nationaux et internationaux. C’est là un autre aspect de la candidature de Bolsonaro : il possède l’appui de la plupart des multi-millionnaires qui tiennent l’économie du pays et qui cherchent à accentuer l’exploitation des travailleurs.

    Le bonapartisme voulu par le très probable futur gouvernement pourra s’appuyer sur une légitimité « démocratique ». Certes manipulées, ce sont bien les élections de dimanche dernier qui ont abouti à un Congrès encore plus réactionnaire, bien que polarisé (le PT conserve le plus grand nombre de députés) sur lequel Bolsonaro pourra s’appuyer une fois élu. Ce sera bien évidemment un argument de poids pour l’extrême-droite au moment de mener toutes les réformes réactionnaires voulues par la bourgeoisie brésilienne. Un système politique qui s’appuiera également sur l’autoritarisme du pouvoir judiciaire, le soutien affirmé de l’armée, et la police comme « force de choc » (y compris pour faire passer des croix gammées pour des symboles bouddhistes).
    Le vice-président Mourao ayant déjà mentionné la possibilité d’un « auto-coup d’Etat » : la destruction depuis l’intérieur de l’Etat desdites institutions pour leur substituer un régime purement autoritaire.
    https://www.revolutionpermanente.fr/Bresil-une-jeune-femme-mutilee-au-couteau-une-croix-gammee-dessinee-sur-le-ventre

    Donc la police brésilienne félicite les agresseurs qui tracent des croix gammés sur les gens à coups de canifs sur le corps et les fait passer pour des symboles bouddhistes de paix.
    Donc pour les flics brésiliens d’extrême droite, l’extrême droite est boudhiste et a le droit de tracer des croix gammés sur le corps des gens à coups de canifs au nom de la paix.

    Et on voit le résultat, le Brésil va dépasser les USA en terme de meurtres commis par les fachistes d’extrême droite suprématistes blancs:

    Brésil : les partisans de Bolsanoro multiplient les agressions misogynes, homophobes et racistes

    Au Brésil, les meurtres et agressions homophobes et racistes se multiplient depuis les résultats du premier tour de la présidentielle, où le candidat Bolsonaro a obtenu 46% de voix. Depuis dimanche, plus de 70 cas ont déjà été recensés aux quatre coins du pays.
    https://www.revolutionpermanente.fr/Bresil-les-partisans-de-Bolsanoro-multiplient-les-agressions-misogynes-homophobes-et-racistes-apres

    Bolsonaro l’ultralibéral : « nous allons privatiser 50 entreprises d’Etat en un an »

    Dans son premier discours après le résultat de l’élection au premier tour, l’ultra droitier Jair Bolsonaro, accompagné de son gourou libéral Paulo Guedes, fait appel du pied aux intérêts du marché et du capital impérialistes en évoquant la privatisation des entreprises d’Etat brésiliennes.
    https://www.revolutionpermanente.fr/Bolsonaro-l-ultra-neoliberal-nous-allons-privatiser-50-entreprises-d-Etat-en-un-an

    Brésil. L’extrême-droite en nette progression au sein du pouvoir législatif
    Bolsonaro a déjà promis, s’il était élu, la privatisation de 50 entreprises privées dès la première année de son mandat, ainsi que de nombreuses attaques aux droits des travailleurs, ralliant ainsi l’appui de franges de la finance et des marchés. Son discours haineux envers les femmes, les noirs, les indigènes, a déjà des implications concrètes dans la société brésilienne, attisant des comportements violents à l’origine notamment de l’assassinat du compositeur et capoeiriste le Mestre Moa do Catendê, ou encore de l’agression de la sœur de Marielle Franco, la militante féministe noire sauvagement assassinée il y a plusieurs mois déjà.https://www.revolutionpermanente.fr/Bresil-L-extreme-droite-en-nette-progression-au-sein-du-pouvoir-legislatif

    Brésil. Un maître de capoeira assassiné pour avoir critiqué Bolsonaro
    Aujourd’hui nous avons appris avec indignation l’assassinat brutal du maître de capoeira Moa de Catendê, à Engenho Velho de Brotas, dans l’Etat de Bahia.

    Le maître Moa a été poignardé 12 fois après avoir critiqué le candidat d’extrême-droite, Jair Bolsonaro, dans une discussion avec un de ses électeurs. Il disait à son agresseur au moment de l’attaque que la politique de Bolsonaro était contre les Noirs. Le frère du maître Moa a essayé d’empêcher l’attaque et a été également poignardé.

    Sur les réseaux sociaux, un proche de Moa a affirmé qu’il était un « défenseur aguerri de la culture et du peuple Noir, toujours aux avant-postes de la lutte pour la qualité de vie des plus pauvres et défavorisés, il nous manquera cruellement ».

    Reginaldo, l’un des témoins de l’attaque, a déclaré que « Moa a affirmé qu’il était noir et que l’homme était encore très jeune et qu’il ne savait rien sur l’histoire. Moa a aussi dit qu’il était bien conscient de comment les noirs ont lutté pour arriver où ils en sont et que Bolsonaro pourrait retirer ces acquis s’il arrivait au pouvoir ».

    Nous condamnons ce crime monstrueux, dont la responsabilité est due à Bolsonaro et son idéologie profondément raciste. Il faut s’organiser pour lutter contre cette extrême-droite et les battre !
    https://www.revolutionpermanente.fr/Bresil-Un-maitre-de-capoeira-assassine-pour-avoir-critique-Bolsonaro

    En France, aussi, les crimes commis par l’extrême droite restent impunis: (quand un facho tue, c’est toujours donner la mort sans intention de la donner, donc pas coupable, et la plupart de temps, les flics protègent les fachos, en disant que s’il y a des morts, c’est uniquement la noyade par accident, et non par poussée par derrière, comme on peut le voir dans cet article http://www.revolutionpermanente.fr/Assassinats-de-la-Deule-par-l-extreme-droite-lilloise-l-enquete-explosive-de-Mediapartqui dénonce les crimes commis par l’extrême droite)

    Assassinats de la Deûle par l’extrême-droite lilloise : l’enquête explosive de Mediapart

    Le 11 novembre 2011, le musicien Hervé Rybarczyk est mort noyé à Lille, poussé dans le canal de la Deûle par des néonazis lillois, membres des Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR), l’ancien « service d’ordre » de Serge Ayoub, aujourd’hui dissous. Les suspects, en partie identifiés depuis deux ans, ont été mis en examen, fin avril, pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ».

    À Lille, la rumeur de la cause de ces morts désignait un « pousseur ». ». Un « sérial pousseur » même, qui précipitait les badauds, la nuit tombée, dans le canal de la Deûle. Et voilà qu’ils sont trois. Ils ont jeté le guitariste Hervé Rybarczyk dans l’eau, la nuit du 11 novembre 2011. Ces « pousseurs » étaient des militants d’extrême droite, membres des Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR), l’ancien « service d’ordre » de Serge Ayoub – dissous après la mort de Clément Méric, en juin 2013. Ils ont réglé son compte à Rybarczyk, comme les skinheads qui ont balancé Brahim Bouaram dans la Seine, en marge d’un rassemblement du Front national, le 1er mai 1995.

    Âgé de 42 ans, le musicien punk qui a croisé la route des néonazis revenait d’un concert de son groupe, les Ashtones, dans une salle aujourd’hui fermée, La Chimère, boulevard de Montebello. Il avait prévu de rejoindre son amie, non loin de là. « Il avait disparu d’abord, se souvient Jean-Jacques, bassiste des Ashtones. Pendant quelque temps, on a cherché où il avait pu passer. Ses proches s’inquiétaient, puis on a retrouvé son cadavre dans la Deûle. » Loin de La Chimère, sur la commune de Loos. Sans que l’on comprenne encore pourquoi ni comment il s’était promené si loin.
    À l’époque, son corps est le cinquième qu’on repêche en 13 mois dans ce canal qui fait le tour de la citadelle Vauban, à Lille. Ces noyés deviennent « les disparus de la Deûle ». Des hommes qui ne se connaissaient pas, mais réunis par un destin commun. Tous jeunes. Ils ont quitté leurs amis en fin de soirée, dans le vieux Lille, n’ont pas donné signe de vie pendant plusieurs jours, avant d’être repêchés dans la Deûle… dans un même périmètre géographique pour quatre d’entre eux. Le 11 octobre 2010, il y a eu John Ani, 33 ans ; le 5 février 2011, Thomas Ducroo, 26 ans ; le 20 février 2011, Jean-Mériadec Le Tarnec, 22 ans, et le 22 septembre 2011, Lloyd Andrieu, 19 ans. L’enquête est confiée à la PJ de Lille. Lors de l’annonce du classement sans suite de trois premières affaires, en juillet 2014, le procureur Frédéric Fèvre assure que « tout laisse à penser qu’il s’agit de décès accidentels sur fond d’alcool et de stupéfiants ».

    Suite à la révélation de l’implication de l’extrême droite lilloise dans les meurtres de la Deûle (l’assassinat de Hervé Rybarczyk et de 4 autres victimes poussées dans le canal), nous avions publié un article détaillé sur les relations troubles liant les militants fascistes accusés des meurtres, la police, la douane et les services de renseignement lillois ainsi que les trafficants d’armes qui fournissent les djihabistes. Ces collusions posent des questions extrêmement grâves : l’État ou ses représentants auraient-ils enterrés ces meurtres pour protéger ces nervis fascistes et leurs trafics en tout genres (armes, drogues…) ?
    « On s’est toujours dit que ça n’était pas un accident, ni un suicide, a commenté la fille du musicien, 25 ans aujourd’hui, dans La Voix du Nord. Ce n’était pas son profil. On pensait qu’il avait été victime d’un dingue ou d’un tueur de la Deûle, surtout avec les quatre autres affaires de l’époque. […] On entend souvent parler de skinheads qui n’aiment pas les punks. Et mon père avait un look de punk. Je n’avais jamais pensé que cela puisse aller jusqu’à un meurtre. »http://www.revolutionpermanente.fr/Assassinats-de-la-Deule-par-l-extreme-droite-lilloise-l-enquete-explosive-de-Mediapart

    les crimes commis par l’extrême droite ne s’arrêtent pas:
    Agression raciste contre des étudiant.e.s à Montpellier
    L’un des agresseurs, rattrapé par les étudiants, s’est revendiqué des Jeunesses Identitaires, groupuscule d’extrême-droite bien connu pour les méthodes violentes auxquelles ses militants ont régulièrement recours
    Dom Thomas Dans la nuit de vendredi à samedi dernier, une quarantaine d’étudiant.e.s en licence arts du spectacle – théâtre à l’université Paul Valéry Montpellier 3 ont été agressés alors qu’ils passaient la soirée dans les jardins du Peyrou. Leurs agresseurs, des militants des Jeunesses Identitaires, groupuscule d’extrême-droite armés de couteaux, de bouteilles de verre et d’une matraque télescopique, et protégés par des casques de moto, ont distribué coups et insultes, cassant le nez et les dents d’un étudiant avant de fuir.
    Une agression raciste de plus

    Le caractère raciste de l’agression de vendredi soir ne fait pas de doute : une jeune femme noire a été prise à parti, accusée de « salir l’Europe » et sommée de rentrer « chez elle », tandis que d’autres étudiants étaient insultés car arabes (ou supposés tels). Cette agression n’est pas sans lien avec le climat social extrêmement tendu qui s’est développé depuis les attentats du 13 novembre
    http://www.revolutionpermanente.fr/Agression-raciste-contre-des-etudiant-e-s-a-Montpellier

    Harcelé et traité de « babouin » durant des mois, un élève de 10 ans se fait tabasser
    Anouk Wolse A Veauche, dans la Loire, un jeune élève de 10 ans, d’origine guadeloupéenne, a été tabassé après des mois de harcèlement, au cri de « singe », « macaque », « bamboula ».

    C’est une agression extrêmement violente qui a eu lieu à l’école primaire Marcel-Pagnol, à Veauche dans la Loire, mardi dernier. Un jeune élève de CM2 a été tabassé par d’autres élèves, au cri de « macaque », « singe », « bamboula ». Cette dernière injure n’offusquera certainement pas Luc Poignant, policier membre du syndicat Unité SGP Police, qui avait déclaré que « Bamboula, ça reste à peu près convenable » début février dernier en pleine affaire Théo. Le résultat de ce « a peu près convenable » ? Tête, côtes, bras et jambes tuméfiés et un arrêt de travail courant pour 14 jours !

    Mais cette violence raciste ne s’est pas manifestée du jour au lendemain. Sur RTL, la mère du jeune garçon agressé a déclaré « ces derniers temps, il nous demandait comment était le paradis, est-ce qu’il pourrait aller au paradis pour plus qu’on lui fasse de mal. Il me demandait régulièrement s’il se pendait avec la corde à sauter de sa petite sœur, s’il mourrait rapidement, et très vite j’ai vu que ça n’allait pas ». Des propos glaçant qui font suite à de multiples précédant, et des insultes permanentes en raison de la couleur de peau du garçon de 10 ans, traité de « babouin » depuis des mois.

    Ce que cette affaire révèle, c’est la réalité des ravages des discours xénophobes et racistes omniprésents dans le champs médiatique. Martelé à longueur de journées par les pontes politiques et représentants de l’Etat, il conduit à de tels déchainements de violence, et ce jusque dans les cours de récréation de primaire.
    http://www.revolutionpermanente.fr/Harcele-et-traite-de-babouin-durant-des-mois-un-eleve-de-10-ans-se-fait-tabasser

    Police nationale… milice de l’éducation nationale ? Quand la police fait cours à vos enfants
    Mais qui nous protège de la police ?

    Un commissariat où n’existe pourtant ni la prévention ni la sécurité. Où l’on meurt même assez régulièrement, comme encore le 6 mars dernier quand Amadou Koumé, 33 ans et père de deux enfants, a été battu à mort au commissariat du 10e – celui-là même que la série TV PJ cherche à faire passer pour une petite structure bon enfant. Discriminations, arrestations musclées, injures racistes et sexistes, violations des droits de l’homme… « MPC » ou pas, c’est tout cela que des milliers de jeunes lycéens, étudiants ou salariés avaient dénoncé, il y a bientôt un an – après l’assassinat de Rémi Fraisse par des gendarmes sur le site du barrage de Sivens. La mise à nu du véritable rôle de la police a également pris une dimension internationale ces derniers mois, avec le mouvement #BlackLivesMatter aux Etats Unis, ainsi que l’immense mobilisation qui a suivi l’assassinat des 43 étudiants mexicains d’Ayotzinapa.
    le projet est d’améliorer la réputation de la police alors que les statistiques marquent une augmentation claire des violences policières ces dernières années et qu’un grand flou est maintenu sur ce qui reste un tabou : le nombre de décès causés par celles-ci. Réprimer d’une part et illusionner de l’autre, donc.
    http://www.revolutionpermanente.fr/Police-nationale-milice-de-l-education-nationale-Quand-la-police-fait-cours-a-vos-enfants

    Après l’annonce de fermeture de la maternité du blanc et les violences policières qui ont eu lieu lors de la manifestation de ce matin, les habitant•e•s ont décidé d’occuper la maternité.
    Les occupant•e•s de l’Indre appellent au renfort pour tenir l’occupation.
    Soutien !https://twitter.com/l_boyard/status/1053365112315224064

    Seine-Saint-Denis : Quand une sortie scolaire se heurte au racisme et aux insultes de la police

    Ce jeudi 31 mai, les enseignants du collège Barbara à Stains (93) étaient en sortie pédagogique et culturelle avec des élèves de sixième âgés de douze ans dans la Ve arrondissement de Paris. Devant le parvis de la cathédrale de Notre-Dame de Paris, les élèves ont subis mépris et insultes d’un policier.

    C’est l’histoire de 45 élèves du 93 âgés de douze ans en sortie scolaire. C’est l’histoire d’une banalité pour des enseignants du 93 qui osent sortir leurs élèves de leur territoire qui leur est assigné. Quelques mois auparavant, les lycéens d’Utrillo à Stains subissaient une discrimination et insultes similaires au musée d’Orsay de la part d’un vigile.

    Alors que les enseignants faisaient la visite guidée, la présence policière était importante. Comme le rappelle le communiqué des enseignants « Nous avons croisé le chemin de trois policiers en charge de la sécurité du lieu en vue de la venue de Monsieur le Préfet de Paris et « d’une personnalité ». À la vue des armes des agents de police, comme tout enfant de 12 ans, nos élèves ont été impressionnés et ont demandé aux policiers s’ils s’agissaient de vraies armes. Un des enfants, sans aucune provocation, a mimé un pistolet à l’aide de son index et de son majeur, pointés vers le ciel.
    Suite à cela, un policier interpelle un de nos collègues, lui disant que nous devions « éduquer » nos élèves. Un autre, s’adressant directement à l’élève, lui dit « je m’en bats les couilles que tu sois mineur, avec moi c’est direct au commissariat », tout en se frayant un passage parmi les enfants à l’aide de la crosse de son arme. Une réaction de l’agent sur laquelle bon nombre d’élèves se sont interrogés tout le reste de la matinée, sans comprendre (et plein d’amertume justifiée mais maîtrisée quant à eux) pourquoi il avait dit d’eux qu’ils n’étaient pas éduqués. »

    Deux enseignants sont alors retournés voir le policier pour demander leur matricule en vue de déposer une main courante. Celui-ci continue ses insultes en affirmant que les élèves de Barbara « ne sont pas éduqués » « que nous ne pouvons pas savoir de quoi ils sont capables ». Ces propos placent les enfants comme n’étant pas « éduqués » du fait de leur origine sociale. De plus, il menace les deux collègues de les embarquer au commissariat.

    Ces propos tenus par le policier ont un sens. Ils racontent le racisme structurel de l’Etat, la stigmatisation et le mépris systématique dont fait l’objet cette jeunesse des quartiers en grande majorité racisée.

    L’histoire révèle la ségrégation spatiale qui pèse sur nos élèves. Dans ces lieux, ils sont indésirables et subissent souvent le mépris dès qu’ils quittent leur quartier, leur salle de classe.

    Une histoire qui intervient juste après l’annonce du « Plan banlieues de Macron » qui viserait à « construire l’émancipation » et redonner aux habitants des quartiers « la dignité dans la République ». Mais évidemment, aucune mesure ne remet en cause à la racine les inégalités de traitement que subissent les jeunes scolarisés dans les quartiers, de la maternelle au lycée. Au contraire, l’institution scolaire organise la reproduction sociale avec une efficacité remarquable. Les moyens dans l’Education prioritaire ne cessent d’être rabotés d’année en année et nos élèves des quartiers populaires sont les premières victimes de la sélection à l’université.
    http://www.revolutionpermanente.fr/Seine-Saint-Denis-Quand-une-sortie-scolaire-se-heurte-au-racisme-et-aux-insultes-de-la-police

    Trois lycéens attaquent l’Etat pour discrimination et contrôle au faciès.
    Ils avaient été contrôlés par la police lors d’un voyage scolaire.
    Le procès s’ouvre ce lundi.

    Trois lycéens de Seine-Saint-Denis attaquent l’Etat après un contrôle au faciès avec le soutien de quatorze témoignages des lycéens, de leur accompagnateur ainsi que de la professeure,
    https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2018/10/22/controle-au-facies-trois-lyceens-de-seine-saint-denis-attaquent-l-etat_5372697_1653578.html

    Beaucoup de jeunes seraient sans doute passés, tant bien que mal, à autre chose mais ces trois jeunes de Saint-Saint-Denis, soutenus par leur professeure, ont décidé de dénoncer les « contrôles au faciès » dont ils ont été victimes en attaquant lundi 22 octobre l’Etat devant le Tribunal de Grande Instance de Paris.

    Les faits remontent au 1er mars 2017 quand 18 élèves d’une classe de terminale, de retour d’un voyage scolaire à Bruxelles, descendent du Thalys à Gare du Nord, et, alors que le groupe de lycéens quitte le quai, Ilyas, Mamadou et Zakaria sont arrêtés et contrôlés par trois policiers

    « Mes camarades de classe qui me regardaient bizarrement. Tous ces yeux rivés sur moi. La honte, l’humiliation, l’indignation. » se souvient Mamadou aujourd’hui réceptionniste dans un hôtel.

    L’objectif selon lui est de « toucher un maximum de personnes, leur donner conscience que c’est grave de contrôler quelqu’un pour rien ». « Beaucoup de jeunes ne savent pas quoi faire face à ça, ils entrent dans la haine. J’espère que ça va délier les langues », explique-t-il.

    De son côté, la professeure, Elise Boscherel, présente le jour des faits, a lancé, avec un collectif d’enseignants, une pétition en ligne et réclame une circulaire pour interdire les contrôles d’identité pendant les sorties scolaires.
    http://www.beurfm.net/news/trois-lyceens-attaquent-l-etat-apres-un-controle-au-facies-20509

    Jean-Michel Blanquer porte plainte contre SUD-Education 93 et cherche à museler le syndicalisme enseignant combatif contre le racisme

    Le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, est enclin à écouter la fachosphère.
    Le stage organisé par SUD-Éducation 93 évoquant le racisme d’État a réveillé la fachosphère et le ministre de l’Education nationale
    http://www.revolutionpermanente.fr/Jean-Michel-Blanquer-porte-plainte-contre-SUD-Education-93-et-cherche-a-museler-le-syndicalisme

    Strasbourg. Un principal de collège menacé de mort par des lettres anonymes pour son origine algérienne

    Le principal a alors décidé de porter plainte auprès du commissariat. (qui bien sur ne fait rien, les menaces ou crimes faits par l’extrême droite restent toujours impunis)!http://www.revolutionpermanente.fr/Strasbourg-Un-principal-de-college-menace-de-mort-pour-son-origine-algerienne

    Afrique du Sud. les professeurs qui mettent en place des politiques racistes ».Les lycéennes noires se battent afin de pouvoir garder leurs cheveux au naturel

    Xavier Dolan Z A Pretoria, une pétition en ligne a été lancée pour dénoncer le règlement raciste d’un lycée pour filles, où une élève de 13 ans fut menacée d’exclusion pour avoir refusé de se lisser les cheveux

    D’après le témoignage de certaines élèves, le corps enseignant de l’établissement participerait activement à ce que cette règle de lissage des cheveux couchée sur papier prenne réalité. Tantôt en faisant des remarques, comme quoi les coupes de cheveux dites ‘afro’ – aussi comparée à des « nids sur la tête » ; seraient « peu soignées », tantôt en infligeant des sanctions. C’est ainsi que deux lycéenne de 17 ans, pour ne citer que quelques exemples, racontent avoir assisté à un cours durant lequel une élève aurait été forcé de quitter la classe pour aller se « lisser les cheveux » ou qu’une autre se serait entendue dire que sa coupe de cheveux « empêchait les autres d’apprendre ».

    Le pire étant que ce harcèlement permanent de la part de professeurs blancs relèverait seulement d’une appréciation « arbitraire ». En effet, le code de conduite de l’école ne mentionne en fait aucune coupe de cheveux spécifique mais simplement de « s’attacher les cheveux en arrière » dès qu’ils sont suffisamment longs comme le révèle l’enquête indépendante qui fut conduite sous l’ordre du ministre de l’éducation pour la province de Gauteng, Panyaza Lesufi, une fois qu’il a visité l’école publique.

    Plusieurs témoignages d’élèves noires relatent aussi le fait qu’elles ne seraient pas autorisées par leur professeurs à parler, dans l’établissement, l’afrikaans, soit leur langue locale, ces derniers les accusant de comploter. Alors même qu’ils ne voient aucun souci à ce que les élèves blanches le fassent, évidemment.
    comme en ce qui concerne les universités, les meilleurs collèges en Afrique du Sud ont été créés pour l’usage de la minorité blanche. La fin de l’Apartheid et la possibilité à ce que les étudiant.e.s noir.e.s accèdent à ces institutions n’a pas changé le caractère discriminatoire de ces dernières.http://www.revolutionpermanente.fr/Afrique-du-Sud-Les-lyceennes-noires-se-battent-afin-de-pouvoir-garder-leurs-cheveux-au-naturel

    On voit que dans le monde entier, des politiques d’extrême droite se mettent en place L’ONU est d’extrême droite.
    Voilà pourquoi j’aime le zapatisme anarchiste et anti fachismehttps://resistance71.wordpress.com/2018/10/22/resistance-politique-chiapas-feu-et-parole-dun-peuple-qui-dirige-et-dont-le-gouvernement-obeit-essentiel-ezln-version-pdf/#comments qui écrit ce passage:

    « Derrière, nous sommes les mêmes femmes et hommes ordinaires,
    Qui se répètent dans toutes les races,
    Peints de toutes les couleurs,
    Parlant dans toutes les langues,
    Et vivant dans tous les endroits. »

  6. Même La Croix enfonce le clou, surtout d’ailleurs pourrait-on dire ;

    https://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/Monde/Au-Bresil-eveques-sinvitent-lelection-presidentielle-2018-10-23-1200978055

    Voilà une preuve supplémentaire que la votation est un piège à onc, ou à prolos comme disait le Père Peinard…

  7. Voyez, même le Père François sort du bois et enfonce le clou, lui-même ;

    https://lesobservateurs.ch/2018/10/24/pour-le-pape-francois-le-populisme-mene-a-hitler/?neuvoo_page=1&neuvoo_sort=date

    Cité du Vatican, 23 octobre.

    Le pape François a déclaré aux jeunes que le populisme commence en semant la haine. Il a noté que Hitler et l’Allemagne nazie avaient accédé au pouvoir grâce au populisme.

    Le pape François a déclaré mardi « Il est important que les jeunes sachent comment le populisme est né. Je pense à Hitler durant le siècle dernier, qui avait promis le développement de l’Allemagne. Nous savons comment le populisme commence: en semant la haine. Tu ne peux pas vivre en semant la haine  »

    Le pape François a appelé à plus de tolérance et a dénoncé la montée du populisme durant le discours d’un lancement d’un livre au Vatican, mardi dernier.

    Il a dit qu’il devrait y avoir plus d’efforts pour enseigner aux jeunes l’histoire de la Première et de la Seconde Guerre mondiale, « afin qu’ils ne tombent pas dans la même erreur et sachent comment le populisme se propage ».

  8. On ne peut plus poster de commentaire on dirait.

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  9. Un commentaire d’une personne qui a compris qu’un Jules César règne sur le monde:

    « Ces jeunes gens ont une conscience aiguë de la situation dans laquelle on les contraint à cause du vieux fond colonialiste qui empoisonne l’inconscient collectif de beaucoup
    de mes compatriotes.

    Par ses agissements, la police entretient ce fond raciste qui divise les gens. « Diviser pour mieux régner ». Il faut en finir. »

    https://www.change.org/p/pour-l-interdiction-des-contr%C3%B4les-d-identit%C3%A9-sur-des-%C3%A9l%C3%A8ves-en-sortie-scolaire/c?source_location=petition_show

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