« Je me révolte donc nous sommes », lâcher prise et avancer sur le chemin de l’émancipation finale (JBL1960, R71 PDF)

Résistance 71

14 mars 2021

Dernier PDF compilation / analyse critique en date de Jo dans l’esprit communard que nous espérons resurgir très bientôt à l’occasion du cent-cinquantenaire de la Commune de Paris (18 mars 1871 ~ 18 mars 2021), esprit qui comme nous le verrons très bientôt, ne doit pas être à chercher bien loin, puisqu’il est en nous.
Gilets Jaunes !… Faisons resurgir et remplir sa fonction finale à cet esprit communard, de fait esprit de la société humaine.
Jo nous rappelle la célèbre phrase d’Albert Camus tirée de « L’homme révolté » (1951) : « Je me révolte donc nous sommes. » Plus tôt, en 1942, Camus écrivit « Le mythe de Sisyphe » un essai sur l’absurde. Il y disait ceci au tout début : « Qui de la terre ou du soleil tourne autour de l’autre, cela est profondément indifférent. Pour toute dire, c’est même une question futile. En revanche, je vois que beaucoup de gens meurent parce qu’ils estiment que la vie ne vaut pas la peine d’être vécue. J’en vois d’autres qui se font paradoxalement tuer pour les idées ou les illusions qui leur donnent une raison de vivre (et en même temps une excellente raison de mourir). Je juge donc que le sens de la vie est la plus pressante des questions. »

Elle l’est toujours Ô combien dans ce monde de l’absurdité et de la toxicité marchandes accomplies. Le sens de la vie passe sans aucun doute par une certaine symbiose avec notre environnement et notre temporalité… Chacun se doit d’y voir plus clair et de refuser les raisons illusoires proposées par un système au bout de son rouleau et son oligarchie agonisante. Debout donc les damnés de la terre ! Il est l’heure…

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(format PDF)


« Je tire ainsi de l’absurde trois conséquences
qui sont ma révolte, ma liberté et ma passion. »
~ Albert Camus, « Le mythe de Sisyphe » ~

4 Réponses to “« Je me révolte donc nous sommes », lâcher prise et avancer sur le chemin de l’émancipation finale (JBL1960, R71 PDF)”

  1. Sur la référence à Camus, voilà ce RIEN m’a envoyée comme image que lui a inspiré cette lecture…

    • La toute première phrase du « Mythe de Sisyphe » est celle-ci, histoire de donner le ton :

      « Il n’y a qu’un problème philosophique vraiment sérieux : c’est le suicide. Juger que la vie vaut ou ne vaut pas la peine d’être vécue, c’est répondre à la question fondamentale de la philosophie. Le reste, si le monde a trois dimensions, si l’esprit a neuf ou douze catégories, vient ensuite. Ce sont des jeux. Il faut d’abord répondre.« 

      • Exact, merci de la précision…

        • Aussi, nous pensons que si « L’homme révolté » est un des livres / essais les plus importants de l’histoire de l’humanité, dans le narratif romanesque et théâtral plutôt, « La chute » est un pur joyau. Camus dans ce livre, non seulement fait une claire critique de la société, mais dans la verve et l’humour noir est un précurseur des comiques à venir, les Coluche et consorts. « La chute » pourrait être un one-man show sur scène. Avec « La chute », Camus prévoyait les humoristes analystes critiques de notre société, les Coluche, Desproges, Bedos (père), Dupontel. Un texte d’une actualité époustouflante malgré qu’il ait été écrit en 1956, il y a donc 65 ans… A (re)découvrir en ces temps particulièrement nauséabonds. Camus y passe en revue la merdasse sociétale avec verve et superbe dynamisme.
          Quand Coluche meurt en 1986, « La chute » avait 30 ans… A méditer.
          Grandiose !

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