La famille Rothschild et le vampirisme capitaliste (VT)

 

Les Sud-Africains disent que les Rothschild vampirisent l’économie du pays

 

Jonas E. Alexis

 

20 juin 2019

 

url de l’article original:

https://www.veteranstoday.com/2019/06/20/south-africans-rothschilds-is-sucking-the-countrys-economy/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Les syndicats sud-africains ont accusé les Rothschild de capturer les “entreprises publiques” et d’interférer en leur sein ne suivant que “des objectifs veules et égoïstes”.

 De Russia Today:

La déclaration reconnaît que la richissime famille tente de faire s’effondrer la compagnie aérienne d’état South African Airways (SAA) afin que celle-ci soit privatisée… Les syndicats sud-africains disent que les Rothschild utilisent un lien qu’ils ont avec un des membres du comité directeur de SAA, Mark Kingston, qui est aussi l’ex CEO de Rothschild and Co. en Afrique du sud.

Les syndicats veulent le retrait de plusieurs membres du comité directeur de SAA dont Kingston, ainsi qu’un autre membre du comité qui lui porte le nom de la famille: l’ancien patron de la bourse de Johannesbourg, Geoff Rothschild.”[1]

Est-ce une surprise ? Pas vraiment. Ouvrez simplement un livre d’histoire non biaisé et bien documenté et vous y trouverez les crimes et l’attitude dérangée de la famille Rothschild.

La domination des Rothschild et leur pouvoir gagnés par des moyens secrets furent même admis par l’historien Gustavus Myers qui a écrit dans son “L’histoire des grandes fortunes américaines” que: “sous la surface, les Rothschild avaient un énorme pouvoir pour dicter les lois financières des Etats-Unis. Les archives légales montrent qu’ils furent le pouvoir derrière la vieille Bank of the United States.”[2]

S.C Mooney écrit que “la famille Rothschild ressort de l’histoire comme le meilleur exemple de la manipulation du pouvoir banquier international… Au moyen de l’usure sur une échelle internationale, elle fut capable de générer et de maintenir une fortune considérable qu’elle transforma en pouvoir de manipulation du monde des affaires en fonction de ses désirs et lubies.” [3] Les Rothschild ont financé des guerres en Angleterre et en Amérique, collectant d’énormes profits et d’énormes intérêts sur leurs prêts aux différentes parties.

Au milieu du XIXème siècle, la Banque d’Angleterre  était dominée de manière importante par la famille Rothschild. Comme l’a écrit l’auteur juif autrichien Frederic Morton, dès le milieu du XIXème siècle “les Rothschild étaient maintenant les banquiers des empires et des continents, de tous les principaux pays européens, de la Russie eurasienne, des Amériques, des Indes… De Paris à Vienne en passant par Francfort et Naples, les branches sœurs titanesques étaient juste tout aussi occupées.”[4]

L’historienne juive Esther Benbassa voit la chose de manière similaire.[5] Elle dit que “les Rothschild étaient des francs-maçons du rite écossais”[6] mais Benbassa voyait la franc-maçonnerie comme une organisation religieuse noble et tolérante qui avait bien accueilli les juifs.[7]

L’historien philosémite Niall Ferguson a déclaré que Nathan Rothschild “fut capable de devenir le principal conducteur de l’argent entre le gouvernement britannique et les champs de bataille européens sur lesquels l’avenir de l’Europe se décida en 1814 et 1815.”[8] Nathan, d’après Ferguson, “devint le maître de marché des obligations” et le “maître de la politique européenne pendant les guerres napoléoniennes”[9]

Au XIXème siècle, Nathan a établi “la plus grande banque au monde.”[19] Un magazine américain se plaignait dans les années 1830 que “il n’y a pas une décision ministérielle prise sans l’avis des Rothschild. Ils étendent leur emprise avec la même facilité de St Petersbourg à Vienne, de Vienne à Paris, de Paris à Londres et de Londres à Washington.”[11]

Les Rothschild, en coopération avec la Fondation Rockefeller furent derrière “la politique de monnaie de singe et d’inflation du début du New Deal de Roosevelt.”[12] En 2012, les Rothschild tentèrent de nouveau de fusionner les opérations françaises et britanniques afin de prendre encore plus de contrôle. (NdT: n’oublions jamais que le président français actuel Emmanuel Macron est un pur produit et marionnette de la banque Rothschild mis au pouvoir pour parachever certains objectifs destructeurs qui sont… en marche… mais ralentis par les Gilets Jaunes, Aouh Aouh !)

David Rothschild a déclaré que le nouveau système “serait plus propice aux nouveaux requis de la mondialisation en général et dans notre environnement concurrentiel en particulier, tout en assurant à ma famille le contrôle sur le très long terme.”[13])

Bien entendu, Ferguson n’attribue pas le pouvoir économique des Rothschild à l’usure ou à la manipulation économique ni même au vol mais à “une très bonne étoile”[14] quelque de très peu rationnel.

Il y eut d’autres voix néanmoins qui pensèrent que les Rothschild n’étaient pas si blancs que neige. En 1828, Thomas Dunscombe déclarait:

“Maître d’une fortune sans limite, Nathan affirme qu’il est l’arbitre de la guerre et de la paix et que le crédit des nations dépend de son bon vouloir ; sa correspondance est inccommensurable, ses messagers sont partout et se déplacent plus vite que ceux des princes et les ministres d’état sont ses salariés.”[15]

Henry Clews, le financier américain qui a écrit “28 ans à Wall Street” en 1888 a dit que les Rothschild faisaient une véritable fortune en Amérique au travers du banquier allemand August Schonberg, qui a changé son nom en Belmont lorsqu’il vint aux Etats-Unis.[16]

Clews déclare que par son “avarice” et sa “frugalité”, Nathan Rothschild en particulier était capable de “manipuler les marchés.”[17]

Carroll Quigley a affirmé que les Rothschild, parmi d’autres banquiers, trompaient secrètement les gouvernements et les gens ; il dit que Mirabaud et les Rothschild devinrent le système financier prédominant entre 1871 et 1900. L’économiste britannique J.A.Hobson a déclaré en 1902 que rien ne pouvait être fait par “les états européens, si la maison des Rothschild était contre…”[18]

Les Rothschild ont fait une énorme fortune durant les guerres napoléoniennes.[19] L’écrivain autrichien juif Frederic Morton (né Fritz Mandelbaum) a déclaré que les Rothschild “ont conquis le monde de manière plus efficace, subtile et durable que tous les Césars avant eux et les Hitler après eux.”[20]

Ce que dit Morton est corroboré par le biographe Derk Wilson, qui a déclaré que les Rothschild étaient si puissant financièrement et politiquement que même les gouvernement royaux et les leaders politiques avaient peur d’eux.[21] Leur influence était si intriquée que Wilson s’avança pour dire que:

“la clandestinité était et demeure une caractéristique de l’activité politique des Rothschild… Pourtant ils sont capables de façonner les évènements politiques majeurs se déroulant, en autorisant ou en suspendant des fonds de financement, en fournissant aux hommes d’état un service diplomatique officieux, en influençant les décisions au sommet et par une interaction quasi quotidienne avec les grands preneurs de décision.”[22]

Ferguson a lui-même déclaré:

“Personne ne fait plus pour faire avancer la révolution que les Rothschild… et, bien que cela puisse paraître encore plus étrange, ces Rothschild, banquiers des rois, ces détenteurs et régulateurs du portefeuille des princes, dont l’existence serait mise en grave danger avec l’effondrement du système étatique européen, conduisent en toute conscience leur mission de révolutionnaires. Je vois en les Rothschild de grand révolutionnaires qui ont fondé la démocratie moderne.”[23]

En bien des manières, ils ont fondé la “démocratie moderne” en détruisant l’ancien système pour le remplacer par le dieu Mammon juif. “Les Rothschild ont détruit la prédominance de la terre en amenant le système financier des obligations au pouvoir suprême, mobilisant au passage la propriété et quelques revenus et en même temps obtenant de l’argent avec les anciens privilèges de la terre. Ainsi fut créée une toute nouvelle aristocratie il est vrai, reposant sur les éléments les plus instables, sur l’argent, mais qui ne pourra jamais avoir le même rôle que l’ancienne aristocratie qui était enracinée dans la terre.”[24]

Ferguson a même admis que les Rothschilds représentaient une “nouvelle religion matérialiste” qui n’est rien d’autre que l’argent. Heinrich Heine a vu la même chose: “L’argent est le dieu de notre temps.”, avait-il déclaré en mars 1841, et “Rothschild est son prophète.”[25]

Heine regardait ceci comme très dangereux pour les juifs. Marx le vit également.

  • [1] “Rothschilds accused of preying on South Africa’s state-owned enterprises,” Russia Today, June 20, 2019.
  • [2] Gustavus Myers, The History of the Great American Fortunes, Vol. III (Chicago: Charles H. Kerr & Co., 1910), 183-184.
  • [3] S. C. Mooney, Usury: Destroyer of Nations (Warsaw, OH: Theopolis, 1988), 90.
  • [4] Frederic Morton, The Rothschilds (New York: Scribners, 1988), 101.
  • [5] Esther Benbassa, The Jews of France: A History from Antiquity to the Present (Princeton: Princeton University Press, 1999), 104.
  • [6] Ibid.
  • [7] Ibid., 122.
  • [8] Niall Ferguson, The House of Rothschild, 19.
  • [9] Niall Ferguson, The Ascent of Money: A Financial History of the World (New York: Penguin, 2008), 78.
  • [10] Ibid.
  • [11] Ferguson, The House of Rothschilds, 19.
  • [12] Murray N. Rothbard, A History of Money and Banking in the United States (Auburn, AL: Ludwig von Mises, 2002), 307.
  • [13] Harry Wilson, “Rothschids to Merge British and French Banking Operations to Secure Control,” Telegraph, April 5, 2012.
  • [14] Ferguson, House of Rothschilds, vol. I, 85.
  • [15] Ferguson, Ascent of Money, 78.
  • [16] See Henry Clews, Twenty-Eight Years in Wall Street (New York: Vintage Boosk, 2005), chapter 28.
  • [17] Ibid.
  • [18] Liaquat Ahamed, Lords of Finance: The Bankers Who Broke the World (New York: Penguin, 2009), 210.
  • [19] Ibid., 210; see also Egon Caesar Corti, The Rise of the House of Rothschild (New York: Cosmopolitan Book Corp., 1928).
  • [20] Morton, The Rothschilds, 14.
  • [21] Derek Wilson, Rothschild: The Wealth and Power of a Dynasty (New York: Scribner’s, 1980), 98-99.
  • [22] Ibid., 99.
  • [23] Ferguson, The House of Rothchild, Vol. I, 16.
  • [24] Ibid., 16-17.
  • [25] Ibid., 17.

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Lectures complémentaires:

La_City_de_Londres_au_coeur_de_lempire

Dean Henderson NOM 4 cavaliers apocalypse pétrolière et familles banquières de l’oligarchie

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Un monde sans argent: le communisme

Inevitable_anarchie_Kropotkine

Le_monde_nouveau_Pierre_Besnard

Manifeste pour la societe des societes

Sutton_Wall_Street_et_la_montée_d’Hitler

Appel au Socialisme Gustav Landauer

 


La sainte trinité de la religion du capital 

9 Réponses to “La famille Rothschild et le vampirisme capitaliste (VT)”

  1. L’a un peu révisé sa position JA, lui qui affirmait que Donnie « Mains d’Enfant » Trump allait drainer le marais et surtout était le seul capable de couper la tête du serpent que tous savaient être le régime israélien…
    Ah bah on n’a vu !
    Trump n’est maitre que de son compte tweeter (et encore)…

    Excellent analyse au demeurant qui prolonge les derniers articles de DH sur la puissante des sociétés secrètes, et donc l’achèvement de l’agenda oligarchique en France par Macron de Rothschild…

    J’ai récemment mis à jour ce billet ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2017/01/09/de-qui-macron-de-rothschild-est-il-le-n-o-m-maj-le-18-05-2019/ et comme quoi tout était prévisible sur ce point et comme quoi nous sommes capables d’enrayer et de stopper la machine à (nous) tuer !

    Avec ou sans gilet jaune, le plus important est de rejoindre la résistance par les cyborgs !
    Jo

    • C’est ce qu’on se tue à dire depuis des années: le système en place, oppresseur, exploiteur et génocidaire n’est en rien inéluctable: c’est une création humaine, ce qu’on a fait, on peut le défaire, alors bien évidemment c’est bien pus facile si le capitalisme est au creux de la vague plutôt qu’à son apogée, ce qu’il n’est plus. Il faut faire coïncider les deux fenêtre s’opportunité:
      1- La capitalisme au creux de la vague
      2- La conscience politique collective (conscientização, on sait ce que c’est maintenant… 😉 ) à son mieux
      Là on ne parle plus de « révolution » mais bel et bien d’évolution de la société humaine vers le devenir de ce qu’elle est radicalement: une société des sociétés…
      Comprendre les rouages du système est une chose, agir efficacement en conséquence en est une autre.
      On y arrivera, pas à pas, on démontera cette pyramide du pouvoir factice pierre par pierre… Plus on aura de bras, et plus vite ça ira. 😉

      • C’est ça…

        Empire rends-toi !
        Tu es cerné…

        Bon, y va pas se rendre… C’est à nous de le fissurer, de toutes parts afin de l’effondrer.

        • Exactement et ça commence avec le refus, le fait de dire NON ! et de confédérer ce NON ! au sein de communes libres.
          Qui peut le mieux s’occuper de nos vies et de l’organisation sociale que nous-mêmes, les intervenants de cette vie en embrassant notre complémentarité tout azimut ?
          ça commence sur les ronds-points ! ça se termine en Communes des communes libres, librement associées.
          Tout le reste n’est que réformisme de bas étage et pisser dans un violon ! 😉

  2. […] Traduit de l’anglais par Résistance 71 dans ► La famille Rothschild et le vampirisme capitaliste (VT) […]

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