Réflexion politique critique : Faux-sens sur l’anarchisme (Sam Dolgoff)

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“Qu’est-ce que l’État ? C’est le signe achevé de la division dans la société, en tant qu’il est l’organe séparé du pouvoir politique: la société est désormais divisée entre ceux qui exercent le pouvoir et ceux qui le subissent. La société n’est plus un Nous indivisé, une totalité une, mais un corps morcelé, un être social hétérogène… »
~ Pierre Clastres ~

“Les deux grandes questions incontournables de l’anthropologie politique sont:
1- Qu’est-ce que le pouvoir politique, c’est à dire qu’est-ce que la société ?
2- Comment et pourquoi passe t’on du pouvoir politique non-coercitif au pouvoir politique coercitif, c’est à dire qu’est-ce que l’histoire ?”
~ Pierre Clastres, 1974 ~

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Faux-sens sur l’anarchisme

Sam Dolgoff*

1986

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Avril 2023

Ceci est un passage de son livre : “Fragments : A memoir”, 1986

(*) Sam Dolgoff (1902~1990) : né en URSS (Biélorussie), il émigre avec ses parents aux Etats-Unis en 1905. Peintre en bâtiment de profession. Devient socialiste révolutionnaire après sa rencontre avec Gregory Maximov, qui devient son ami et mentor. Il passe sa vie à la compréhension théorique et pratique de l’anarchisme. Son équivalent francophone serait Gaston Leval. Tous deux ont profusément écrits sur les expériences anarchistes au cours de la révolution espagnole de 1936-39. Dolgoff est l’auteur d’un excellent livre compilation “Les collectifs anarchistes, l’autogestion des travailleurs dans la révolution espagnole de 1936-39” (1974), il a aussi écrit sur “L’illusion du Parti socialiste” en 1960, sur la révolution cubaine (1974), sur l’anarchisme et la société moderne (1977) et sur l’anarchisme et la technologie (1986). Nous aimons particulièrement son style simple, efficace, ancré dans la réalité et s’adressant au commun des mortels et non pas à une “élite” intellectuelle “avant-gardiste”. A lire de paire avec Gaston Leval. Deux auteurs d’une actualité brûlante qui mettent en perspective réaliste et viable l’approche anarchiste organique de l’organisation sociale pour sortir du marasme absolu et terminal dans lequel nous sommes présentement engagés avec l’organisation sociale de la domination étatico-marchande.

L’anarchisme n’est pas un individualisme anti-social absolu

L’anarchisme ne connote pas une liberté individuelle absolue, irresponsable et anti-sociale, qui viole les droits des autres et rejette toute forme d’organisation et d’auto-discipline. La liberté individuelle absolue ne peut être atteinte qu’en isolation (dans la mesure où cela est possible : “Ce qui rend vraiment la liberté impossible et la supprime tout en rendant l’initiative impossible c’est l’isolation, qui nous rend impuissant.Errico Malatesta, Life and Ideas, Freedom Press, p. 87)

L’anarchisme est synonyme de termes comme “socialisme libre” ou “anarchisme social”. Comme l’implique le terme “social”, l’anarchisme est l’association libre de gens vivant ensemble et coopérant dans des communautés libres. L’abolition de l’État et du capitalisme, l’autogestion des activités de travail par les travailleurs eux-mêmes, la distribution en fonction des besoins, l’association libre, sont les principes qui, pour toutes tendances socialistes, constituent l’essence même du socialisme.

Pour se distinguer des différences fondamentales sur le comment et quand ces objectifs seront réalisés, ainsi qu’en provenance des individualistes anti-sociaux, Pierre Kropotkine et les autres penseurs anarchistes ont défini l’anarchisme comme “l’aile gauche du mouvement socialiste”. L’anarchiste russe Alexeï Borovoï a déclaré que la bonne base de l’anarchisme dans une société libre, est l’égalité de tous ses membres dans une organisation libre. L’anarchisme social pourrait être défini comme le droit égal à être différent.

L’anarchisme n’est pas la liberté illimitée ni la négation de la responsabilité

Dans les relations sociales entre les personnes, certaines normes sociales volontaires devront être acceptées, comme l’obligation de remplir les conditions d’un accord librement accepté. L’anarchisme n’est pas un “non gouvernement”. L’anarchisme est l’auto-gouvernement (ou son équivalent d’auto-administration). Ceci veut dire auto-discipline. L’alternative à l’auto-discipline est l’obéissance forcée de dirigeants sur leurs sujets. Pour éviter ceci, les membres de chaque association font eux-mêmes et librement les règles de leur association et s’accordent pour suivre les règles fixées par eux-mêmes. Ceux qui refusent de les honorer après les avoir librement acceptées et ne remplissent pas leur part de responsabilité dans cet accord volontaire se verront refuser les bénéfices que procurent l’association. (NdT : à terme, ces personnes n’auront plus d’autre choix que de partir pour trouver un accord qui leur conviendrait mieux, ou, comme on va le voir plus loin, si suffisamment nombreux, faire sécession…)

Le droit de faire sécession

Les sanctions pour violations de l’accord sont contre-balancées par le droit inaliénable de faire sécession. Le droit pour des groupes ou des individus de choisir leurs propres formes d’association est, d’après Bakounine, le plus important des droits politiques. L’abrogation de ce droit mène directement à la réintroduction de la tyrannie. Vous ne pouvez pas faire sécession depuis la cellule d’une prison. La sécession ne va pas paralyser l’association. Les personnes ayant un intérêt commun fort vont coopérer (NdT : observons l’oligarchie du système actuel, leurs intérêts financiers et politiques communs les font coopérer au plus haut degré malgré la concurrence de marché qui parfois les anime…), ceux qui risquent plus de perdre en faisant sécession vont compromettre leurs différences. Ceux qui ont peu ou rien en commun avec la collectivité ne vont pas blesser la communauté associative en faisant sécession, mais vont au contraire, éliminer une source de frictions internes, promouvant ainsi une meilleure harmonie générale.

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La différence essentielle entre l’anarchisme et l’État

La grande différence entre le concept anarchiste d’une autorité commune librement acceptée en échange de services et qui représente l’administration des choses, diffère fondamentalement de l’autorité de l’État, qui lui domine et dirige sur ses sujets, le peuple. Exemple : réparer ma télévision : l’autorité du technicien expert s’arrête lorsque la réparation est effectuée. La même chose se produit lorsque je suis d’accord pour repeindre l’atelier du technicien. L’échange réciproque de biens ou de services est une relation coopératrice limitée, non personnelle, ce qui exclut automatiquement toute forme de dictature. Au contraire de l’État qui est un appareil de gouvernement qui intervient en tout et pour tout et interfère dans tous les aspects de ma vie, ce, de ma naissance à ma mort et où je suis obligé d’obéir à toute loi, tout décret, de subir un harcèlement constant, une abrogation de mes droits (NdT : devenus à ce stade, de petits privilèges accordés temporairement et révocables à tout moment, c’est ce que nous constatons constamment de nos jours…), un emprisonnement potentiel voire même la mort en certains cas.

Des gens peuvent librement faire sécession d’un groupe ou d’une association, même organiser la leur. Mais ils ne peuvent pas échapper à la juridiction de l’État. S’ils arrivent finalement à s’échapper dans un autre état, alors ils sont immédiatement soumis à la juridiction du nouvel état où ils se trouvent.

Remplacer l’État

Les concepts anarchistes ne sont pas concoctés artificiellement par les anarchistes. Ils sont dérivés de tendance déjà au travail. Kropotkine, qui a formulé la sociologie de l’anarchisme, insista sur le fait que la conception anarchiste de la société libre est fondée sur “ces données qui sont déjà fournies par l’observation de la vie dans le temps présent.Les théoriciens anarchistes se sont limités à suggérer l’utilisation de tous les organismes utiles de l’ancienne société afin de construire une nouvelle. Que “les éléments de la nouvelle société se développent déjà dans l’effondrement de la société bourgeoise” (Marx), ceci est un principe fondamental partagé par toutes les tendances du mouvement socialiste.  L’écrivain anarchiste Colin Ward résume admirablement biien ce point : “Si vous voulez construire la nouvelle société, tous les matériaux nécessaires sont déjà disponibles”.

Les anarchistes cherchent à abolir et remplacer l’État, non pas par le chaos, mais avec les formes naturelles spontanées d’organisation qui ont émergé à chaque fois que l’entraide et l’intérêt commun par la coordination et l’auto-gouvernement sont devenus nécessaires. Cela jaillit de l’inévitable interdépendance de l’humanité et la volonté d’harmonie. Cette forme d’organisation est le “fédéralisme”. Une société sans ordre est inconcevable. Mais l’organisation de l’ordre n’est pas le monopole exclusif de l’État. Le fédéralisme est une forme d’ordre social qui précéda l’usurpation de la société par l’État et qui lui survivra.

Il n’y a pratiquement pas de forme d’organisation qui, avant d’être usurpée par l’État, ne fut pas fédéraliste par nature. On pourrait remplir des volumes de la simple liste de vastes réseaux de fédérations et de confédérations locaux, régionaux, nationaux et internationaux, embrassant la totalité de la vie sociale. La forme fédérée de l’organisation rend pratique pour tous les groupes et fédérations de bénéficier de l’unité et de la coordination tout en exerçant l’autonomie au sein de leur sphère, étendant ainsi le champ de leur liberté. Le Fédéralisme, synonyme d’accord libre, est l’organisation de la liberté. Comme l’avait dit Proudhon : “Celui qui parle de liberté sans parler de fédéralisme, ne dit rien.”

NdR71 : Ceci dit, nous pensons que le fédéralisme à la sauce proudhonienne est très ambigu. Il suffit de lire le livre de Proudhon : “Du principe fédératif” pour comprendre que Proudhon demeure très proche, trop proche de fait, d’entités organisationnelles étatiques qu’il voudrait voir “réformées”. Sam Dolgoff est ici beaucoup plus clair et semble avoir mieux compris le principe fédératif. Nous avons dit par ailleurs et pensons toujours que Proudhon est le maillon faible de la chaîne anarchiste. Il se doit d’être lu et étudié, comme Marx, il n’a pas dit que des conneries, mais il en a dit pas mal quand même… Voir l’anarchisme et l’englober dans une sorte de “néo-proudhonisme” à la sauce “woke” XXIème siècle serait la pire des erreurs à faire ! C’est pourtant là que s’enferme et gesticule la “gauche bobo” collaboratrice du système à l’insu de son plein gré, tentant de mener le système dans cette dimension, toute pilotée qu’elle est par l’oligarchie en place…
A Résistance 71, nous n’employons jamais le terme de “fédéralisme” devenu ambigu et synonyme de confusion politique. Notre concept est emprunté à Gustav Landauer et sa société des sociétés organique.

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Après la révolution

La société est un vaste réseau de travail coopératif interconnecté et toutes les institutions profondément enracinées qui fonctionnent de manière efficace maintenant continueront de fonctionner pour la simple raison que l’existence même de l’humanité dépend de cette cohésion interne. Ceci n’a jamais été remis en question par quiconque. Ce dont on a besoin, est l’émancipation des institutions autoritaires sur la société et de l’autoritarisme au sein des organisations elles-mêmes. Par dessus tout, elles doivent être infuser d’un esprit révolutionnaire et de la confiance en la capacité créatrice des gens, du peuple. Kropotkine, en faisant émerger la sociologie de l’anarchisme, a ouvert une zone de recherche fertile qui a été largement négligée par les scientifiques sociaux qui passent leur temps à cartographier de nouvelles zones pour le contrôle d’état.

Les anarchistes furent principalement concernés par les problèmes immédiats de la transformation sociale auxquels on devra faire face dans chaque pays après la révolution sociale. Ce fut pour cette raison que les anarchistes ont essayé de faire émerger des mesures pour répondre aux problèmes pressants qui vont le plus probablement émerger pendant ce que le penseur révolutionnaire anarchiste italien Errico Malatesta a appelé “une période de réorganisation et de transition”. Un résumé de la discussion de Malatesta de quelques unes des questions les plus importantes suit.

Les problèmes cruciaux ne peuvent pas être évités en les repoussant aux calendes grecques, à cette époque aussi lointaine qu’aléatoire quand les masses auront totalement compris et seront convaincues de l’anarcho-communisme. Nous, les anarchistes, devons avoir nos solutions si nous ne voulons pas jouer le rôle de “vieux ronchons inutiles et politiquement impuissants”, tandis que des autoritaires moins scrupuleux mais plus réalistes saisissent le pouvoir. Anarchie ou pas, le peuple doit manger et avoir les nécessités de base de la vie. Les villes doivent être approvisionnées et les services vitaux ne peuvent pas être interrompus. Rien ne peut se faire en un jour.

L’organisation de la société anarcho-communiste sur une grande échelle ne peut se faire que graduellement, les conditions matérielles le permettant et avec les masses se persuadant elles-mêmes des bénéfices à être gagnés alors qu’elles deviennent graduellement psychologiquement accoutumées aux changements radicaux dans leur mode de vie. Comme le communisme libre et volontaire (le synonyme de Malatesta pour anarchisme) ne peut pas être imposé, Malatesta a insisté sur la nécessité de la coexistence de formes économiques variées : collectiviste, mutualiste, individualiste, sous condition qu’il n’y ait pas exploitation d’autrui. Malatesta fut confiant que l’exemple réussi des collectifs libertaires attireront les autres dans l’orbite de la collectivité.. en ce qui me concerne, je ne crois pas qu’il y ait “une” solution à la question sociale, mais sans doute mille solutions différentes changeantes, de la même manière que l’existence sociale est différente dans le temps et dans l’espace.

[Errico Malatesta, Life and Ideas, edited by Vernon Richards, Freedom Press, London, pp. 36, 100, 99, 103–4, 101, 151, 159]

L’anarchisme “pur” est utopie

L’anarchisme “pur” est défini par le penseur et écrivain anarchiste George Woodcock comme étant “le groupe d’affinité souple et flexible qui n’a pas besoin d’organisation formelle et qui propage les concepts anarchistes au moyen d’un réseau invisible de contacts personnels et d’influences intellectuelles.” Woodcock argumente que l’anarchisme “pur” est incompatible avec les mouvements de masse comme l’anarcho-syndicalisme par exemple parce qu’ils ont besoin d’organisations stables précisément parce qu’il bouge dans un monde qui n’est que partiellement gouverné par des idéaux anarchistes,,, et fait des compromis avec les situations au jour le jour…

[L’anarcho-syndicalisme] doit maintenir l’allégeance des masses [de travailleurs] qui ne sont que de très loin au courant du but final de l’anarchisme. [Anarchism, pp. 273–4]

Si ceci est vrai, alors l’anarchisme est une utopie, parce qu’il n’y aura jamais un temps où tout le monde sera un anarchiste “pur” et parce que l’humanité devra toujours faire “des compromis avec la situation au jour le jour”. Cela ne veut pas dire que l’anarchisme rejette les “groupes d’affinité”. En fait, c’est précisément parce que la variété infinie d’organisations volontaires qui sont formées, dissoutes et reconstruites en accord avec les fluctuations conjoncturelles et individualistes, reflètent les préférences individuelles, qu’elles constituent la condition indispensable d’une société libre.

Mais les anarchistes insistent sur ce que la production, la distribution, l’échange communicatif et autre indispensable qui doivent être coordonnés à une échelle mondiale dans notre monde moderne indépendant, doivent être fournis sans coup férir par des organisations “stables” et ne peuvent pas être laissés aux humeurs fluctuantes des individus. Il y a des obligations sociales que chaque individu sain de corps et d’esprit doit remplir si il ou elle s’attend à jouir des bénéfices du travail collectif. Ceci devrait être axiomatique que de telles associations “stables” indispensables, organisées de manière anarchiste, ne sont pas des déviations. Elles constituent l’essence de l’anarchisme pour qu’il soit viable en tant qu’ordre social.

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Cartographier le chemin vers la liberté

Les anarchistes ne sont pas des êtres naïfs attendant l’installation de a société parfaite composée d’individus parfaits qui auraient miraculeusement mué de leurs préjudices et biais induits et dépassés leurs habitudes dès le “jour d’après la révolution”. Nous ne nous préoccupons pas  de ce à quoi ressemblera la société dans un futur lointain lorsque le paradis sur terre aura enfin été atteint. Mais nous sommes concernés par dessus tout, par la direction que prend le développement humain. Il n’y a pas d’anarchisme “pur”. Il n’y a que l’application de principes anarchistes aux réalités de la vie sociale. Le seul et unique but de l’anarchisme est de propulser la société dans une direction anarchiste.

Vu de cette manière, l’anarchisme est un guide pratique viable et crédible de l’organisation sociale. Autrement vu, il est voué à demeurer dans les rêves utopiques et ne peut en aucun cas devenir une force vive, vivante et organique.

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“Là où cesse l’État, c’est là que commence l’Homme, celui qui n’est pas superflu : là commence le chant de ce qui est nécessaire, la mélodie unique et irremplaçable. Là où cesse l’État — regardez donc mes frères ! Ne les voyez-vous pas, l’arc-en-ciel et les ponts du surhumain ?”
~ Friedrich Nietzsche, “De la nouvelle idole” ~

Lectures complémentaires :

Sam Dolgoff sur Résistance 71

“Le communisme anarchiste”, Sam Dolgoff, PDF

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Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte:

Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

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5 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir:

Guerre_de_Classe_Contre-les-guerres-de-l’avoir-la-guerre-de-l’être

Francis_Cousin_Bref_Maniffeste_pour _un_Futur_Proche

Manifeste pour la Société des Sociétés

Pierre_Clastres_Anthropologie_Politique_et_Resolution_Aporie

Société des sociétés organique avec Gustav Landauer

Cobra_peuple

Lion_eveil

2 Réponses to “Réflexion politique critique : Faux-sens sur l’anarchisme (Sam Dolgoff)”

  1. ceci est pas mal

    mais pour les handicapés, les vieux, et tout ceux qui sont incapables de rendre service aux autres, que peuvent ils faire si les règles de la communauté anarchiste où ils vivent, stipulent qu’on doit apporter ses services à la communauté anarchiste pour tirer des bénéfices ou des services des autres?

    Comme dans l’exemple où ils s’échangent leurs services, le technicien et le peintre, le technicien qui répare l’outil cassé du peintre, et le peintre qui peint l’atelier du technicien.

    sinon oui, je suis d’accord pour une communauté anarchiste international, afin de s’échanger les denrées et produits d’un bout à l’autre de la planète:
     » les anarchistes insistent sur ce que la production, la distribution, l’échange communicatif et autre indispensable qui doivent être coordonnés à une échelle mondiale dans notre monde moderne indépendant, doivent être fournis sans coup férir par des organisations “stables” et ne peuvent pas être laissés aux humeurs fluctuantes des individus. Il y a des obligations sociales que chaque individu sain de corps et d’esprit doit remplir si il ou elle s’attend à jouir des bénéfices du travail collectif. Ceci devrait être axiomatique que de telles associations “stables” indispensables, organisées de manière anarchiste, ne sont pas des déviations. Elles constituent l’essence de l’anarchisme pour qu’il soit viable en tant qu’ordre social. »

    Suis en train de lire un bouquin d’énergie libre.

    L’ennuyeux c’est que même si je réussis, il est interdit de modifier son véhicule sans l’autorisation du fabricant selon la loi bidule truc.
    sans compter que quand la voiture passe à la révision obligatoire tous les 2 ans, donc si on met un moteur d’énergie libre dans la bagnole, forte chance que le mécanicien confisque le moteur d’origine inconnu et de fonction inconnu et confisque la bagnole une fois qu’elle est reconnu inutilisable après avoir retiré le moteur inconnu qu’il sera incapable d’expliquer.

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