Crise économique planifiée: Pour l’oligarchie, le plan suit son cours…

Une fois de plus, ne nous leurrons pas en nous disant: « c’est en Amérique, çà n’arrivera pas chez nous… » Ceci est le plan des parasites oligarques pour le monde entier ! La création d’un vaste sous-prolétariat (qui sera massivement éliminé lorsque l’état fasciste mondial sera en place et la grille de contrôle verrouillée…) d’Hommes nomades comme le caractérise Attali, idéologue français du Nouvel Ordre Mondial, abrutis et serviles, une caste de gardes-chiourme du système et la petite élite du haut de la pyramide (cf le film visionnaire de Fritz Lang « Metropolis ») qui manipule le reste.

La précarité généralisée fait partie du plan d’instauration de N.O.M: laminés groggy dans les cordes, assommés par la pauvreté, les guerres incessantes et l’insécurité généralisée, les peuples supplieront à genoux les « élites » auto-proclamées de les sortir de cette condition. Les psyhopathes ont la solution toute prête: la gouvernance mondiale de leur état fasciste supranational.

Le seul moyen d’arrêter cela ? Dire NON ! En masse et reprendre le pouvoir pour le diluer dans le peuple à l’échelle planétaire. Toujours croire aujourd’hui que changer de figures dans l’État parasite changera quoi que ce soit est non seulement naïf, mais complice des crimes commis en permanence « en notre nom ».

Il n’y a pas de solutions au sein du système… Beaucoup l’ont dit dans le passé, bon nombre d’intellectuels et d’activistes l’ont dit de manière contemporaine: Zinn, Pilger, Roberts, Chomsky, le temps d’agir dans nos communautés, en autogestion, de créer le contre-pouvoir nécessaire par la désobéissance civile de masse, est venu. Réflexion dans nos communautés, mise en commun de nos idées, communication, action directe autogestionaire et de désobéissance civile, boycott des institutions, de l’impôt sont nos meilleures armes. Le système repose sur deux piliers essentiels: le pilier économique capitaliste et monopoliste, le piler des institutions, garde-chiourme des privilèges économiques.

Il nous faut détruire ces piliers pierre par pierre, posément et avec conviction ; nos outils ? Ceux mentionnés ci-dessus… Rien ne peut s’opposer à un peuple uni qui agit avec la conscience politique de gagner une liberté qu’il n’a jamais eu… mais seulement goûté  l’illusion !…

— Résistance 71 —

 

80% des adultes états-uniens font face à la précarité et au chômage

 

Press TV

 

28 Juillet 2013

 

url de l’article original:

http://www.presstv.ir/detail/2013/07/28/316090/80-of-us-adults-face-nearpoverty-no-jobs/

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Les données d’une nouvelle étude montrent que le chômage, la précarité ou la dépendance aux subsides est un problème pour 80% des adultes américains durant au moins une partie de leurs vies.

Des données exclusives divulguées par l’agence Associated Press indiquent que le fossé grandissant entre les riches et les pauvres aux Etats-Unis et le manque de travail bien payé dans le secteur secondaire (industrie) sont les deux raisons majeures du pourquoi les adultes etats-uniens éprouvent des difficultés dans leurs vies.

“Je pense que cela va empirer”, a dit Irene Salyers, 52 ans, résidente du County de Buchanan en Virginie.

“Si vous demandez un emploi, ils n’y en a pas, et lorsqu’il y en a c’est mal payé”, a ajouté Salyers alors qu’elle mettait en garde que les enfants américains “n’avaient rien de mieux à faire que de se droguer.”

Les données d’AP ont montré que bien que les minorités ethniques et raciales ont toujours plus de chances de vivre dans la pauvreté, le nombre de pauvres blancs a augmenté de manière plus que significative depuis les années 1970. Il y a 46,2 millions d’Américains, ce qui constitue 15% de la population états-unienne, qui vivent en dessous du seuil de pauvreté, et plus de 19 millions de blancs sont pauvres, ou 41% des destitués de la nation.

De plus, les données montrent que si l’inégalité des revenus continue à croître aux Etats-Unis, vers 2030, 85% des adultes américains feront l’expérience d’une insécurité économique durant certaines périodes de leur vie.

L’insécurité économique pour les adultes étant définie comme faire face au chômage durant sa vie active et devant être dépendant pendant une année ou plus des aides de l’état comme les tickets alimentaires.

Les données de l’agence AP ont aussi montré que le nombre de blancs pauvres de la classe laborieuse aux Etats-Unis a augmenté plus vite que le nombre de travailleurs non blancs depuis l’an 2000.

4 Réponses to “Crise économique planifiée: Pour l’oligarchie, le plan suit son cours…”

  1. Ce taux m’a rappelé celui qu’enseignait Jean-Jacques Jespers (ex présentateur du JT à la RTBF, Belgique) à ses étudiants en journalisme dans le début des années 90 : 72% des gens qui suivent régulièrement le journal télévisé n’ont pas poursuivi leurs études voire même péniblement atteint la troisième année du secondaire. Avec la récession, l’industrie y laisse des plumes par les coups de boutoir de la haute finance. Logique donc que le secteur secondaire entraîne à sa suite la déchéance de la masse issue de l’enseignement secondaire. Mais les universitaires du tertiaire ne doivent pas en faire des gorges chaudes car ils commencent à dégringoler petit à petit et chacun leur tour d’une marche devenue trop haute pour leur petite personne car l’enjeu prend de la hauteur, devenue inaccessible pour les non-initiés. Ce qui est formidable de constater est que le communisme mondial est en phase de pôle position. L’égalitarisme est programmé, version prolétariat, esclavagisme internationaliste.Serait-ce donc cela la finalité recherchée par le capitalisme? Ainsi, peut-on comprendre qu’il n’aura été que l’outil servant à déblayer le terrain et préparer l’intronisation du communisme financier. Ce n’est donc pas l’outil (capitalisme) qu’il eut fallu contester mais le communisme auquel on avait imposé une quarantaine pour mieux se refaire une beauté, se confectionner une tenue modernisée de ce qu’il fut dans sa jeunesse. L’égalité pour tous, dans la misère; classes moyennes incluses et une part des initiés éjectés par leurs coreligionnaires lors de luttes internes implacables.

    • juste, c’est du reste le modèle marxiste voulu par les banquiers… Le seul communisme qui vaille est celui qui est naturel à l’Homme: le communisme au sens de « commune libre ». Le communisme antiautoritaire, non coercitif et anti-étatique, celui qui place l’humain et sa logique naturelle avant toute chose: le communisme anarchiste qui seul peut prétendre à de hautes valeurs morales détachés de toute contingence de conflit d’intérêts.
      N’oublions pas que Wall Street et la City de Londres ont financé Lénine, Trotski et Staline, Mussolini, Hitler, puis Mao, Pol Pot et tous les tyrans du XXème siècle… La raison en est simple: seul le monopole dictatorial d’état va de paire avec le capitalisme monopoliste de grande échelle. C’est dans ce contexte que s’épanouissent fric et pouvoir à outrance.
      Nous vivons de nos jours la phase terminale de ce capitalisme monstrueux, résultat direct de la division politique puis économique des sociétés originelles non-étatiques et de la création artificielle de la propriété privée et des « droits » d’héritage. Quand on remonte à l’origine même du problème économique, elle est là arrogante dans son évidence même: la propriété…
      La meilleure cachette est en pleine vue de tous, c’est bien connu…

  2. Nonobstant la notion de propriété, j’ai envie de dire que vous évoquez le communalisme. Je me trompe peut-être mais c’est à cela que votre explication me fait songer. Pour ma part, j’ai une attirance pour la période antéféodale, période s’étalant entre l’Empire et le Haut Moyen-Age où régnait encore l’allodisme, époque où les suzerains ne pillaient pas encore de façon éhontée les serfs en transformant leurs larcins en patrimoine héréditaire au titre de seigneurs omnipotents sous prétexte d’assurer la sécurité communautaire contre l’envahisseur (début du racket officiel), époque où l’alleu était encore une façon de vivre libre et exonéré de toute taxe directe ou indirecte, époque qui vit naître la Commune dans sa forme la plus épurée et la plus sincère lors de rassemblements hebdomadaires et quotidiens dans une halle pour les règlements d’entente sociale entre tous les membres se promettant protection alimentaire pour les uns, protection militaire pour les nobles et pour les marchands de matières premières périssables et autres produits issus de l’artisanat régional. Ainsi naquit la Commune qui se dévoyait sous les coups de la perversion marchande qui se voulait de plus en plus internationaliste (aujourd’hui mondialiste). Alors que l’historien Pierre Hillard situe le début du calvaire mondialiste au coup de brigandage des barons sur Jean Sans Terre qui contresigna la Magna Carta en 1215, je situerais la naissance du mondialisme à l’époque où la commune prit sa forme administrative définitive comme lieu décisionnel sur le bien-être de la communauté qui vit sa transformation durant le haut Moyen-Age. A l’instar de la création de l’UE avec son traité de Maastricht, la complexification administrative de la gestion des ressources du servage fut un écran de fumée par sa forme hermétique pour le commun des mortels qui permit les abus autoritaires au nom de leur protection. Alors qu’un égal rapport de confiance naturelle entre le seigneur et les serfs basé sur un échange volontaire de contreparties garantissait l’harmonie de la région.

    • Le communalisme libertaire comme l’avait analysé Murray Bookchin peut-être une solution intéressante, relativement inspiré du fédéralisme proudhonien, cela ne résout malheureusement pas le problème inhérent qu’est le salariat.
      En ce qui nous concerne, nous sommes plus proche du concept de confédération de communes libres comme envisionné par Pierre Kropotkine, qui du reste avait analysé l’histoire de nos sociétés et l’importance historique qu’eurent les cités médiévales entre les XIème et XVème siècles (l’époque des associations libres entre grandes cités indépendantes des autorités royales et seigneuriales: Laon, Amiens, Venise, Gêne, Florence, Nüremberg, Novgorod etc…) ce qui rejoint peut-être votre analyse. Si la cité médiévale était une entité politique indépendante, elle a dû se fédérée pour commercer. Elle ne représente pas la panacée, mais est non seulement un exemple historique d’indépendance non étatique viable, mais aussi de lutte et d’organisation contre la centralisation du pouvoir qui naîtra définitivement au XVIème siècle avec la naissance de l’état-nation de la monarchie absolue.
      Ce n’est pas un hasard si Etienne de la Boétie écrivit son « Discours de la servitude volontaire » à cette époque des débuts de la tyrannie politico-économique totale. Le changement a dû être comme une claque à toute volée…
      La solution pour nos sociétés réside dans l’analyse et la mise en pratique d’acquis historiques en combinaison, prendre le meilleur des systèmes politico-économiques partant des cités médiévales, de la gestion politico-sociale des natifs des Amériques (confédération iroquoise par exemple), des communes de Paris et ukrainiennes makhnovistes, des collectifs espagnols de Catalogne, d’Aragon et de Levant, du fédéralisme proudhonien, du communalisme libertaire kropotkinien, bakouninien, le tout synthétisé, adapté à la vie moderne.
      Il est vital pour l’humain moderne de comprendre que la société dans sa forme actuelle étatique, capitlaiste, autoritaire, centralisée, coercitive et inégalitaire n’est non seulement pas inéluctable, mais qu’elle fut imposée par la force aux masses. La nature de la société humaine est communiste (au sens kropotkinien d’associations volontaires de communes libres), antiautoritaire et non coercitive. L’État et ce qu’il protège: les privilèges politico-économiques d’une clique de parasites ayant détourné le système depuis bien trop longtemps déjà, n’est qu’une étape historique nécessaire vers l’émancipation de l’humanité. 500 ans de dictature de la classe des privilégiés nous montrent les limites certaines de cette supercherie et doivent commencer à nous faire réfléchir à l’avenir possible. 500 ans n’est rien à l’échelle de l’existence, une nano seconde dans le fil du temps spatialisé, quoi qu’il en soit, il devrait apparaître de plus en plus clairement qu’il faille sortir de cette illusion et choisir la voie de l’émancipation. Cela n’arrivera pas du jour au lendemain, la route est longue, mais nous vivons une époque de prise de conscience, qui espérons le, mènera l’humanité vers un changement radical de gestion politique pour le bien de toutes et tous.
      Ceci est notre vision de la chose dans les grandes lignes…

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